#l'été où est il ?
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fidjiefidjie · 7 months ago
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Bon Matin 💙😉😁🩷
Thallya & Pierre Vassiliu 🎶 L'été où est-il?
En hommage à Bobby Lapointe
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camisoledadparis · 29 days ago
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saga: Soumission & Domination 360
Espagne 2015-2
Première fois sur la plage.
Au téléphone j'avais donné rendez-vous à Gaz et Baz. On les retrouve sur le coup des 15h. Ils sont là depuis quelques jours et se sont déjà fait des amis. Quand on arrive, ils jouent au volley avec d'autres mecs. On leur fait signe, ils quittent le terrain pour venir nous rouler des pelles. Gaz mate les gamins et mes escorts alors qu'il embrasse Ludovic. Ils se font engueuler par les joueurs jusqu'à ce que PH et Ernesto les remplacent.
Le reste du groupe les suit pour poser nos affaires avec les leurs. Ça papote et je me fais assaillir de question pour savoir qui est qui. De mon côté je les interroge sur leur disponibilités et la liberté que leurs parents leurs laissent.
Comme Baz a brillamment passé sa première année de prépa, et que Gaz passe aussi en année supérieure ils leur lâchent la bride. Ils pourront découcher alors ? Réponse oui mais pas tous les soirs !  Bon c'est toujours mieux que rien d'autant plus que leurs après-midi sont libres miammmm.
Nous regardons le match. Mes amours se débrouillent bien et leur équipe gagne. Je regarde les autres mecs. Du même âge que nos amis, ils sont tout bronzés et musculeux. Je fixe sur leurs maillots mon regard caché par mes lunettes de soleil. Des Speedo et Aréna. Un Addicted sort du lot. Le mec aussi ! Ce n'est pas le plus vieux mais c'est le mieux balancé avec une belle gueule en plus. Quand la partie est terminée, on se joint à eux pour plonger dans l'eau.
Reflexe amusant, quand mon petit groupe touche l'eau, tous nous nous éloignons de la plage dans un crawl synchro. A 250/300m on fait demi-tour, nos amis et les nouvelles connaissances sont resté plus près du sable sauf l'Addicted ! Au retour je le rattrape et le tire par le pied. Il ne s'y attendait pas et boit la tasse. Je l'aide à rester à la surface le temps qu'il crache l'eau salée et reprenne sa respiration. J'en profite pour présenter mes excuses. Les autres tracent et sont presque rendu à la plage quand nous nous remettons à nager. Une brasse lente qui nous permet de discuter.
Il s'appelle Jaime il a 18ans et va rentrer en fac à la fin de l'été. Il fait du volley et un peu de natation. Il est là pour tout le mois car il va travailler en août (serveur) pour aider ses parents à payer ses études.
Quand nous sortons de l'eau, je m'aperçois qu'il est aussi grand que moi, un peu moins large d'épaule mais joliment balancé quand même. Bien que très noir de cheveux pas très courts en pétard, il est quasiment imberbe et j'ai l'impression qu'il rase le reste puisque ses aisselles sont glabres elles aussi. Son maillot Addicted met bien en avant un paquet qui me semble tout sauf mini.
Alors que le groupe est en train de s'essuyer, je l'embarque à marcher le long du rivage, les pieds dans l'eau. Il hésite et, en tendant le bras vers le groupe, me dit qu'il est avec ses amis. Je balaye l'argument en lui disant que les miens sont avec les siens.
Je lui dis que je suis là pour 3 semaines et que nous avons loué une grande villa sur les hauteurs. Je lui donne le quartier, il voit par où c'est. On se dévoile un peu chacun son tour. A un moment je lui demande carrément s'il est gay lui aussi.
Je le vois hésiter, il s'arrête et me dit " plutôt bi". Ok je veux bien le croire après tout. De mon côté je lui avoue que je suis homo mais que je sais faire aussi avec les meufs. Ça le fait rire là façon que j'ai eu de formuler ça. Il est encore plus beau quand ses lèvres s'ouvrent sur deux rangées de dents blanches !!
Je craque et sans lui laisser le temps de réagir, je pose mes lèvres sur les siennes et plante ma langue entre ses dents. Je le sens hésiter puis la sienne vient au contact. Timide, elle tâtonne, explore ma bouche avant que nous nous roulions un vrai patin. Ouaou chaud le mec !! Quand on se décolle, nos maillots sont distendus par nos sexes en érection. Ça me va, on joue dans la même cour.
Je précise que je suis Actif/Passif. Lui aussi ce qui est parfait. J'ajoute qu'il me plait vraiment. Nouveaux rires, il baisse les yeux et me dit qu'il s'en était aperçu.
Je lui demande si son petit copain fait partie de la bande avec qui il traine. Réponse " non, je viens de rompre ". Ça me va encore mieux ! Sans s'en apercevoir nous sommes revenus à notre point de départ et nous nous faisons héler par les autres.
On les rejoint. Les serviettes étalées collées délimitent une bonne surface sur laquelle ils sont tous plus ou moins étalés. Ludovic se lève et me roule un patin. Du coup je présente tout mon groupe à Jaime en précisant les liens et leurs " élasticités ". Comme il va pour s'écarter de moi, je l'attrape par la taille et le recolle contre moi. Le reste de son groupe n'a pas l'air gêné et les miens me disent qu'eux aussi sont tous gay ou minimum Bi. C'est PH qui me les présente. 5 jeunes mecs internationaux. 3 sont quand même espagnols (Jesus, Rubén plus Jaime), ils  sont amis, 2 hollandais (Lars et Sven) par encore très bronzés venus ensemble et 1 suédois (Arvid) blond mais doré de peau. Ils sont tous en vacances et ne se connaissent pas depuis très longtemps (sauf les 3 ibères). Le suédois est en échange universitaire à Barcelone et habite là-bas et vient en bus, les 2 hollandais ont trouvé une chambre à pas cher chez l'habitant alors que les trois locaux sont au camping. Sans que Jaime ne cherche à partir, je mate le reste de nos nouveaux amis. Ils ne sont pas indifférents aux mecs de mon groupe.
João me semble même courtisé par les hollandais alors que Romain explique qu'il fait de la gymnastique et réalise une petite démonstration malgré le sable qui n'est pas très stable sous ses mains. Il finit par tomber sur Rubén, le cul juste sur sa bite, étrange non ?
PH passe derrière Jaime et lui tourne la tête et vient à son tour gouter les lèvres de ma conquête (enfin j'espère). Jaime se laisse faire et je le sens plutôt content de ce qui lui arrive. Ses potes le charrient un peu. Je comprends qu'ils lui disent qu'il n'aura pas mis de temps à remplacer un certain Pedro. Réponse de l'intéressé " ça rien à voir, c'est les vacances ". J'ai vu qu'Ernesto s'intéresse aux locaux. Il me fait un clin d'oeil, je comprends qu'il pense à ma filiale Espagnole.
Ma triplette assiège littéralement le plus petit des espagnols, Jesus, mais pas le moins musclé. Je ne sais pas ce qu'ils se disent mais je les suspecte de recruter pour Paco.
On se refait une partie de volley. A 5 contre 5, nous échangeons nos places sans compter les points, juste le fun.
Nouvelle immersion dans la méditerranée pour se rafraîchir ou tout le moins ôter notre couche de sueur mêlée de sable. Dans l'eau les petits viennent me demander d'inviter nos nouveaux amis à la villa. Ils sont sûrs de leur coup avec Jesus pour Paco entre autre. João encadré de ses deux Bataves me fait les yeux du chat de " Shrek ".
Quand on retourne à la plage pour s'étaler en vrac sur les serviettes, je déterre le vieux portable basique qu'on ne craint pas de se faire voler pour appeler la villa. Avant je fais par de notre envie à tous les 9 de les voir finir la soirée et plus avec nous. Bien sûr Gaz et Baz sont compris dans l'invitation.
Hésitation en face de moi. C'est vrai que c'est rapide, puisque ça ne fait que quelques heures que l'on se connait. Pour ne pas les prendre en traitre, je précise que deux " vieux " mais néanmoins grands baiseurs seront de la partie et que notre cuisinier ne sera probablement pas en reste. Nouveau temps de réflexion, discussion en petit groupe sauf pour Arvid qui me demande si on pourra le loger la nuit car il n'aura plus de transport en commun pour rentrer à Barcelone.
Je précise donc que chacun étant libre, ceux qui voudront partir le pourront tout comme ceux qui voudront rester. J'ai dû être convainquant car ils décident tous de venir avec nous.
J'appelle la villa. C'est Paco qui décroche et je lui annonce que nous serons 6 de plus. Evidemment ça ne pose pas de problème. Je le charge de prévenir Marc et Hervé probablement allongés sur la terrasse.
Tous nous renfilons nos shorts sport ou surf selon, les marcels sont glissés à la ceinture et la troupe s'ébranle. Il nous faut une petite demi-heure pour arriver au portail.
Dès ce dernier franchi, les jeunes partent en courant et en se dépoilant vers l'arrière de la maison d'où nous parvient des ploufs et les engueulades gentilles des arrosés.
Quand nous arrivons à notre tour, Marc et Hervé sont debout et nous accueillent. Je ressens chez nos invités un relâchement. Je pense qu'ils appréhendaient nos deux " vieux ". J'avais confiance, s'ils ont plus de 45ans tous les deux, ils en font pas 35 physiquement surtout depuis mon accident ils se sont remis sérieusement au sport et à la muscu.
On fait comme les premiers arrivés et en maillots nous sautons dans l'eau pour ôter le sel séché sur nos peaux.
Quand Paco arrive avec un immense plateau chargé de verre et de boissons fraîches, il est pris d'assaut. Le plateau, pour le mec ça viendra plus tard !
Ce sont les gamins qui déclenchent la touze. Excités par les nouveaux, ils ne se retiennent plus et comme ils sont tous les trois à poil, ça se remarque tout de suite. Ernesto à juste le temps de les prévenir que nous baisons sans kpote entre nous mais avec, avec tous les autres et c'est parti.
Je me réserve Jaime. Je veux être le premier du groupe à planter ma bite entre ses lèvre et ses fesses, être le premier à le sucer et à recevoir sa bite, je veux être le premier c'est tout ! Il n'a pas l'air contre. On s'étale sur un matelas pour découvrir nos corps respectifs. Je dénoue le lacet de son maillot et même comme ça j'ai du mal à le faire glisser sur ses cuisses. Je dois dégager sa queue qui le retenait encore. J'avais cru le voir, maintenant c'est sûr, il est circoncis. Ça dégage son gland et amplifie légèrement le diamètre de sa hampe dans la partie dégagée du prépuce. Il fait de même avec mon Aussiebum, sauf que ce dernier tombe tout seul sur mes chevilles. Petite rotation et passage en 69. Il enfile direct mon gland dans sa gorge ! Je fais de même, pas question d'être en reste. J'aime la différence de couleur de sa peau protégée par son maillot. Sans être aussi blanc que mes propres fesses, ça tranche et m'excite bien. C'est lui qui se retourne à nouveau. Il installe ma bite sous ses couilles et son périnée avant de venir me rouler un patin.
Sa langue est fraîche et vive. Ses lèvres sont douces, encore couverte d'un reste de gel hydratant. Il serre les cuisses pour bien emprisonner ma bite et exécute de petits mouvement pour me " branler ". Je penche sa tête et vient embrasser son cou et manger son oreille. Point très sensible chez lui, sa bite tressaute contre mes abdos !
Pour faire descendre la pression, je le repousse un peu. Mes doigts glissent sur son visage et je lui dis que je le trouve beau. Il rit et me dit qu'il l'est moins que Ludovic ou même PH. Pour Ludo je suis d'accord et le lui dit. Il me demande ce que sont les piercings que nous arborons, Ernesto, João, Romain et moi. Je lui dis, plus tard et plonge à nouveau sur ses lèvres.
Notre soupe de langue fait remonter notre degré d'excitation. Mon gland glisse depuis 5 mn sur sa rondelle et ça le fait gémir. J'attrape une kpote et un flacon de poppers. J'enfile l'une et propose l'autre aux narines de Jaime. Il se positionne en levrette et s'occupe de se gazer lui-même. À genoux entre ses jambes, je pose mon gland sur son oignon et pousse doucement. Ça résiste (tant mieux) puis fini par céder alors qu'il sature sa deuxième narine de poppers. Doucement, délicatement je m'enfonce dans ses profondeurs, gémissements de part et d'autre. J'aime ça et lui aussi !
Je lui travaille la rondelle, il me travaille la bite par ses compressions spasmodiques, nous montons gentiment vers une extase commune.
Ludovic nous rejoint. Il profite de notre position pour, sur le dos, couler sous Jaime en 69. Quand il embouche mon enculé, j'ai droit à un blocage complet de mon va et vient. Ludovic alterne pompage en règle et léchage de mes couilles quand elles passent à sa portée. Jaime lui porte la réciproque et je le vois s'appliquer à alterner gorge profonde et travail du gland à la langue.
Bientôt je sens ses couilles remonter et coller sa hampe. J'accélère et pousse bien à fond mes pénétrations. Il est le premier à juter, couvrant le torse de Ludovic de sa crème blanche. Celle de Ludovic lui passe par-dessus l'épaule. Son jus marbre ses dorsaux mais quelques gouttes atteignent mes lèvres. Ma langue sort les récupérer avant que la pesanteur les fasse rejoindre la mare qui se forme au-dessus de sa colonne vertébrale. J'attrape une serviette, essuie mon nouvel ami avant de la faire tomber sur Ludovic. Jaime se couche sur le dos au côté de Ludovic et je viens me coucher sur eux deux, chacune de mes jambes entre les leurs, mes bras enserrant leurs deux torses et ma tête alternant la droite et la gauche pour leur rouler des pelles. 
On éclate de rire tous les trois quand Ludovic et Jaime sortent en même temps " c'était trop bon ".
A nos côtés, les baises se terminent aussi. Pas mal vue ma triplette, Jesus explose alors qu'il fait l'ascenseur empalé sur le mat de Paco. Bien que ce ne soit pas son " format " habituel, Marc termine de saillir Arvid pour un plaisir réciproque. Je sais ce qui l'a attiré dans notre grand suédois. Son visage de jeune homme poussé trop vite.
Je préviens que ceux qui ont reçu du sperme sur eux doivent passer à l douche avant de retourner à la piscine. C'est compris et une file d'attente se crée devant la douche extérieure.
Plongeons, détente dans l'eau puis apéro. Alors qu'on déguste un cocktail maison, Ernesto s'empare de Jaime pour en savoir plus sur le jeune homme. Je reste avec eux et acquiesce ou précise certains points du discours de mon représentant catalan.
Jardinier
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selling on the net the gifts his parents gave him for christmas
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ernestinee · 1 year ago
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Il y a un chat qui nous a adoptés. Je le connais depuis quelques mois, il allait de jardin en jardin à la fin de l'été, maigre et craintif. Je lui donnais à manger quand je le voyais et il attendait que je sois partie pour manger. Craintif à ce point. Je le surnomme kangourou pcq je voyais son petit corps sauter par dessus les hautes herbes.
Depuis une semaine ce petit bonhomme se plante à une fenêtre et attire l'attention d'Oreo et Muffin jusqu'à ce que j'arrive, et sorte lui donner des croquettes.
Mardi, prévoyant peut-être la neige (?), il était sur le châssis de la porte, et y est revenu après avoir mangé les croquettes.
Puis demande clairement pour rentrer.
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(mardi dans l'entrée de la maison)
Mais bon j'ai déjà deux chats, il a reçu un coussin top confort, une litière propre, de l'eau de spa au cas où ses reins sont fragiles des croquettes, et un toit vu qu'il a dormi dans les toilettes.
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Mercredi avant la neige je suis allée acheter de l'anti-puces. Puis je suis allée le voir régulièrement. Moins craintif du coup.
Et bon tout à l'heure nous bravons le verglas et allons chez le vétérinaire pour voir s'il n'a pas de maladies qui pourraient être transmises à mes chats, voir s'il est pucé (please, non 🥺 j'ai pas envie de devoir le rendre) Là pour l'instant on est en mode câlins et Oreo et Muffin le jaugent de loin.
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lisaalmeida · 8 months ago
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"Cet amour" - Jacques Prévert
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelles
Et qui n'a pas changé
Aussi vraie qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi j'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.
- JACQUES PRÉVERT
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e642 · 17 days ago
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En 2024 :
- j'ai obtenu ma licence 2 de psychologie, avec de plutôt bonnes notes et un classement correct, ça ne m'était jamais arrivé
- je suis allée au total 52 fois au cinéma, bien moins que les années où j'étais seule, dire que je n'ai pas le temps serait mentir mais bon..
- je me suis fait une amie de faculté
- j'ai lu des centaines d'articles scientifiques
- j'ai obtenu le permis alors que je pensais que je ne l'aurai jamais, ça m'a soulagée même si je ne conduis pas parfaitement
- j'ai bossé quasiment tous l'été, ça ne m'a pas fait du bien mais ça m'a remplumée
- je n'ai pas su quitter mon copain et pourtant, à certains moments...il aurait fallu
- j'ai reçu deux fois des fleurs, une de la part de mon copain et une autre de la part d'un mec dans la rue
- j'ai eu un calendrier de l'avent pour la première fois, c'est mon copain qui me l'a offert, il trouvait ça fou que je n'en ai jamais eu
- j'ai trouvé un stage et putain quelle plaie franchement en plus j'ai aussi pris un refus salé
- j'ai donné mon sang pour la première fois, et encore une fois, j'ai pas d'excuse de temps, il faut que je le refasse
- je n'ai pas été trompée à priori, peut-être que ce n'est qu'une question de temps ou d'omission
- j'ai mis enfin un lit dans mon appartement, avant je dormais sur un matelas pas fait pour dormir dessus et wa
- je n'ai quasiment pas pris de Xanax
- je n'ai été pompette que 6 fois dont 2 fois rude mais je bois quasiment plus et c'est pas plus mal
- j'ai conduit à nice et sur l'autoroute alors que ça a toujours été ma hantise et ça le restera
- je ne suis pas allée consulter un psy
- j'ai mangé à presque tous les repas quand j'étais seule alors que j'ai passé des années à sauter des repas justement et mal m'alimenter
- j'ai mangé varié, toujours la même compo certes, rien de recherché mais c'est équilibré
- j'ai fait beaucoup moins de yoga, ça reste un gros regret en réalité j'espère m'y remettre cette année
- j'ai fait 2 sports à la fac, et j'ai tenu le coup, la salle et le badminton, il a fallu que ce soit une obligation pour que je m'y tienne mais c'est pas grave
- j'ai réussi à un peu mettre de l'argent de côté
- je suis partie en vacances avec mon mec, on a fait plein de trucs cools dont des sorties natures et des canyoning de l'extrême
- je ne me suis pas baignée en novembre et décembre, ça me rend triste, je le fais toujours sauf l'année dernière également
- j'ai pas vu la neige mais ça veut aussi dire que j'ai pas skié et c'est bien
- j'ai souvent pleuré (3 fois en moyenne/mois), j'ai énormément chialé cette année pour tellement de raisons, certains plus valables que d'autres je le reconnais
- je n'ai eu que 3 mycoses (victoire un peu), alors qu'en 2023 j'en ai eu une par semaine presque c'était l'horreur
- j'ai pas arrêté la clope ni le RedBull, ma foi, faut bien des vices dans cette vie fade
- j'ai beaucoup bien fait l'amour, je suis toujours très satisfaite de ma vie sexuelle qui est épanouissante et orgasmique
- j'ai cassé mon téléphone pour la première fois de ma vie, je m'en suis beaucoup voulu car j'ai galéré et perdu plein de trucs et les photos de mon nouveau tel sont nulles
- j'ai égaré mes clefs pour la première fois de ma vie, je les ai retrouvées mais du coup j'ai dû être hébergée le temps de
- je suis allée voir des spectacles à l'opéra mais pas de l'opéra à l'opéra
- je me suis fait des faux ongles jolis, je recommencerai je pense
- j'ai continué à gratter ma peau et l'abîmer, ça j'arriverai jamais à arrêter je crois, je la déteste tellement
- je ne me suis pas mutilée, ça date de quelques années déjà mais comme je lutte quasi quotidiennement autant le rajouter
- j'ai réussi à faire des cadeaux à mes parents, pas que j'ai aucune race de base juste j'avais un peu d'argent quoi
- j'ai beaucoup menti, c'est un peu ma marque de fabrique et ça me donne le sentiment d'avoir le contrôle alors qu'en fait, je suis juste malhonnête
- j'ai pas pensé à mon ex, comme depuis quelques années, toujours autant étonnée de voir à quel point la place qui prenait dans mon cœur n'est plus juste une plaie béante mais une plaie cicatrisée
- j'ai beaucoup dit oui alors que je voulais dire non mais pas l'inverse, pour beaucoup de choses, pas le sexe par contre, ça fait plaisir
- j'ai raté des aurores boréales vers nice, plus d'une fois, alors que c'est mon rêve d'en voir
- j'ai pas repris la photographie ni l'astrophotographie pourtant je veux me remettre à l'argentique
- j'ai ressenti moins d'angoisse pendant les périodes d'examens, peut-être parce que ce qu'on me demande est plus dans mes cordes
- j'ai voté plein de fois mais j'ai pas compris à quoi ça avait servi
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Une femelle Buse mellifère européenne a été équipée d'un système de suivi par satellite en Finlande récemment. Elle a quitté Reitz dans l'Etat libre d'Afrique du Sud pour commencer à se diriger vers le nord le 20 avril et le 2 juin, elle arriva enfin en Finlande où elle passera probablement l'été boréal avant probablement de revenir encore la saison prochaine pour une visite dans le Sud de l'Afrique. Voici une image montrant les données reçues du tracker sur l'itinéraire qu'elle a emprunté pour se diriger vers le nord, en 42 jours, elle a parcouru plus de 10 000 km, soit une moyenne de plus de 230 km chaque jour ! N'est-ce pas tout simplement incroyable... ?!" Ce qui est étonnant, c'est la façon dont elle a suivi une ligne droite vers le nord, sauf lorsqu'elle devait survoler l'eau (ou Soudan) apparemment, elle a tourné à droite à la source du Nil et l'a suivi. Il est toujours fascinant qu'après cette déviation, elle soit revenue à la même ligne longitudinale par laquelle elle avait commencé et qu'elle ait continué jusqu'à atteindre sa destination.
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carraways-son · 2 months ago
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Jeudi
Voilà que l'été indien prend possession de ce blog qui depuis toujours tire plutôt vers le bleu, mais comment résister à l'embrasement de l'érable du Japon planté devant chez J-P, un vieux copain radioamateur qui organise régulièrement des petites réunions de passionnés d'ondes courtes. C'est amusant car je viens de relire un roman malicieux d'Erik Orsenna, "Deux étés", où apparaît un radioamateur opérant depuis une île (Bréhat). Erik Orsenna parle avec justesse du radioamateurisme, et magnifiquement d'une vie insulaire qui lui est très familière : Heureux les enfants élevés dans l'amour d'une île. Ils y apprennent au plus vite certaines pratiques utiles pour la suite de l'existence : l'imagination, la solitude, la liberté, voire une certaine insolence vis à vis de la terre ferme ; et guetter l'horizon, naviguer à la voile, apprendre à partir...
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claudehenrion · 5 months ago
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Les délices de Capoue...
Il y a quelques jours à peine, je concluais mon ''éditorial'' par cette remarque un peu acide que ''ce qui va --et doit, si rien n'est tenté-- nous tomber dessus, c'est la victoire du Laid sur le Beau, du Mauvais sur le Bon, du Mal sur le Bien et du Faux sur le Vrai. Et à ce jour, hélas... nous sommes bien mal partis ! '' Mais j'ai dû me fourrer un doigt dans l’œil, ''quelque part'' : en cet été de tous les dangers où, comme le dit un titre de Nicolas Baverez, '' Nous dansons sur un volcan'', je ne croise que des gens heureux ou -à tout le moins- contents. La mode, en 2024, est au vacancier heu-reux
Oubliées, les ''rabias'' contre Macron et les gros mensonges post-élections européennes... Envolées les craintes pourtant toutes justifiées sur l'immigration et la sécurité... Balayés, les bobards énormes et les contes de sorcières qui ont été déversés sur nous lors du second tour des pseudo-législatives... Nettoyées, les peurs de la décennie précédente sur la terre et le climat ou la fonte de tas de choses un peu partout, sur le tri dans dans la poubelle, la peur de la Gauche pour les sages, la peur de la Droite pour les myopes et la peur du centre pour les décentrés et les con-centrés... En six mots comme en mille : ''Dormez, braves gens, tout va bien''...
Il a suffi que les jeux olympiques se déroulent normalement, comme il était prévisible qu'ils se déroulent : sans les drames planétaires annoncés à grand renfort de fake-news et de budgets de ''Comm''. L'énorme préparation psychologique destinée à nous faire croire que tout ce que la terre porte de djihadistes-candidats-au-suicide était dans les starting blocks (de manière à faire passer le prévisible ''il ne se passe rien'' comme une immense victoire du macronisme et du darmananisme, unis, comme toujours, dans l'endormissement des cerveaux, la manipulation des foules et le viol des intelligences), a porté ses fruits : la Nation s'est endormie dans la douceur de l'été. Tout peuple, depuis toujours et à jamais, aspire à la quiétude, au bien-être, à la douceur de vivre...
Le pouvoir peut être content : au moment où il a temporairement arrêté de nous faire paniquer en ne parlant presque plus de Poutine dans ses termes ''con-venus'', où il admet que Kamala Harris serait un choix infiniment plus dévastateur que le très-détesté-en-France ''homme à l'oreille coupée'', et où le silence des medias ''Main stream'', toujoursaux ordres, nous assourdit... les braves gens peuvent croire que, à force de ne plus parler des vrais problèmes, ils auraient disparu comme par enchantement : nombre de français commence à croire que ni l'immigration, ni la violence urbaine, ni la drogue (etc...) ne peuvent avoir de corrélation entre elles et d'influence sur eux... et que, finalement, les vacances, c'est bien agréable (ce sur quoi je suis d'accord avec eux !)
Il n'empêche... Au fur et à mesure que l'Europe –qui commence enfin à comprendre qu'elle n'a rien à faire dans cet ''indémerdable merdier'' (Pardon. Si vous avez un meilleur mot, je suis preneur !)-- fait la danse du ventre pour se dégager du conflit russo-ukrainien, en douce, pour ne pas qu'il soit connu que les livraisons des armes promises sont asymptotes à zéro et que Zélensky se prépare à se jeter dans une guerilla où le petit taon va piquer le gros ours ici et là... au fur et à mesure que l'Iran, devant l'entêtement d'Israël à ne pas écouter les sirènes onusiennes et les conseils de modération donnés par ceux qui veulent sa fin, va finir par ouvrir un front Hezbollah au nord… nous nous rapprochons à pas feutrés de vraies guerres... pendant que, la date fatidique approchant, une intervention musclée chinoise devient de plus en plus prévisible dans le détroit de Formose. ''Tout va bien...'', qu'ils nous répètent !
Mais n'ayez aucune crainte, amis lecteurs : pendant que le monde hésite entre effondrement, écroulement et dégringolade, Macron et son extraordinaire aptitude à procrastiner veillent sur vous. Nous ne sommes pas près d'avoir un gouvernement (et, à en juger par l'expérience de nos amis belges, ce serait plutôt la seule vraie bonne nouvelle du moment !), la France est divisée comme rarement (j'ai vécu, contrairement à ceux qui en parlent trop souvent, la rivalité Pétain-De Gaulle), et le monde a, littéralement perdu la tête. Les anciennes ''racines''(qui permettaient de s'accrocher en attendant la fin de l'ouragan) ont disparu, sont ridiculisées et plus que mollement défendues, même par ceux qui se souviennent encore de leur ''avoir existé'', et qui savent encore que là seulement se cache, honteusement, la seule et ultime possibilité d'éviter l'effilochage en cours.
Comme les lecteurs habituels de ce Blog s'en souviennent peut-être, j'ai pas mal ''crapahuté'' cet été, d'est en ouest et du nord au sud de la France, et j'ai pu vérifier la volonté (couronnée de succès) de nos concitoyens pour le bonheur... Les côtes semblent s'enfoncer sous le poids des foules de touristes, les montagnes sont usées par les chaussures de hordes de vacanciers, les résidences secondaires ont fait le plein –dans la crainte, sans doute que la connerie militante des mélenchoniens ne les réquisitionnent comme le recommande leur stupide et surtout mortifère ''programme''... C'est à peine, disent certains commerçants, s'ils dépensent peut-être un peu moins. Mais regardez ces vacanciers : sincèrement, combien en avez-vous entendu qui arrêtaient de léchouiller leur cornet ''king size'' pour évoquer la politique, sous quelque forme que ce soit, intérieure, extérieure, mondiale ? Je vais vous économiser la fatigue –même légère-- de rechercher : la réponse est : zéro, sauf exception !
''Les peuples heureux n'ont pas d'histoire'', dit le proverbe... Alors que je n'ai jamais été d'accord avec cette affirmation, je commence à me rallier à ce qu'elle sous-entend : à force de ne plus avoir d'histoire au présent et de réécrire sans cesse des mensonges progressistes sur son passé, le peuple français est bel et bien en train de sortir de l'Histoire. Et le plus fort, c'est qu'il semble en être heureux... Le réveil –s'il peut encore avoir lieu-- sera terrible, je le crains... Mais en attendant, nous voici revenus en l'an 215 avant JC, au temps des guerres puniques : l'été 2024 aura ressemblé à s'y méprendre aux délices de Capoue, qui ont sonné la fin de la civilisation carthaginoise...
H-Cl.
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swedesinstockholm · 5 months ago
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12 août
ça fait deux fois que des filles bruyantes qui parlent français passent devant moi avec leur pédalo et ça me donne envie de faire du pédalo avec quelqu'un et d'être légère moi aussi. y a pas de pédalo à une place. je crois que j'ai moins de mal à être légère quand je suis avec quelqu'un que quand je suis seule. quand je suis seule je pèse plus lourd. mais j'ai la flemme de faire des efforts pour être sociale. f. m'a dit qu'elle irait à la mer en octobre quand jo/johanna aurait des vacances, tout le monde a deux prénoms dans son entourage selon son genre du jour, j'ai dit c'est qui jo? un nouveau membre de votre polycule? (oui). je sais pas comment elle fait. l'autre jour avec n. on parlait de mon genre, je sais plus pourquoi. je lui disais que je me sentais pas particulièrement féminine et que j'aimais pas les formes de mon corps, que j'aimerais avoir un corps plus neutre. elle m'a demandé si j'aimerais utiliser les pronoms non-binaires et j'ai dit ohlala non i don't mind being a girl! c'est juste une histoire de corps. mais c'est jamais juste une histoire de corps. j'ai jamais aimé mes seins par exemple. quand ils ont commencé à pousser j'en voulais pas et je refusais catégoriquement de porter un soutien-gorge. je sais pas si c'était par refus d'avoir des seins ou par refus de grandir mais c'était un refus. maman me disait lara tu dois en mettre sinon t'auras la poitrine qui tombe, mais je préférais mettre des tshirts serrés en me disant que ça ferait le job de soutien, et maintenant j'ai la poitrine qui tombe et je l'aime pas. même si samedi soir j'ai fait un photo shoot nue devant ma webcam et je me suis excitée toute seule.
quand j'avais parlé de mon soupçon d'abus sexuel à maman elle m'avait dit que j'avais toujours eu une relation de dégoût avec mon corps. que j'avais toujours refusé de mettre des tampons par exemple. je sais pas à quel point tout ça est lié. à supposer qu'il se soit vraiment passé quelque chose. ça me fait penser à une scène de la série split où une des filles pleure pendant le sexe et puis elle raconte à son amante qu'elle est devenue lesbienne après avoir été violée par un homme. je me demande combien d'histoires de préférence sexuelle et d'identification de genre sont liées à des histoires d'abus sexuel.
hier matin je suis retournée au vide-grenier au maybachufer parce que c'est pas loin et parce que je rêve de trouver une robe en vichy rose pâle. j'en avais une quand j'étais petite. en fait mon identité de genre n'est ni féminine ni masculine, je veux juste mettre les mêmes habits et avoir le même corps que quand j'étais petite. un corps non marqué fémininement. un corps libre. libre de me promener nue. libre de bouger. non encombré par toute la gêne et le dégoût qui s'y sont nichés à l'adolescence. quand j'étais petite je pouvais danser où je voulais et le grand figement n'existait pas. je parlais à qui je voulais je chantais partout le monde était à moi. je m'en rappelle pas, mais j'imagine. c'est ce que maman me raconte. c'est ce que je vois sur les photos. n. m'a dit qu'elle se rappelait que quand elle était petite il lui tardait de grandir parce qu'elle se sentait pas libre, justement, en tant qu'enfant. et peut être que je me sentais pas du tout libre en réalité moi non plus, j'en sais rien. mais je sais que j'avais pas particulièrement envie de grandir. vers la fin de l'enfance en tout cas. enfin non, même ça c'est faussé parce que pour écrire mon texte sur l'été 2004 y a quelques mois j'ai relu le journal de mes treize ans et je disais que j'avais envie d'avoir seize ans et de rencontrer un joli garçon dans le tram et de lui donner mon numéro. donc j'en sais rien. tout ce que je sais c'est que hier au marché j'avais envie d'acheter une robe rouge laura ashley que j'aurais pu porter à six ans et un minishort en coton jaune avec des étoiles mauves clairement des années 90 et aussi des grands tshirts et des grandes chemises d'homme.
dans un documentaire d'alejandro jodorowsky dans lequel il faisait vivre à des gens une seconde naissance, il disait que les gens avec des traumas restaient parfois bloqués à l'âge mental qu'ils avaient à l'époque où le trauma s'est produit. ça m'avait paru évident. je suis une enfant de sept ans. dans ma relation avec maman, dans ma relation avec la maison, dans ma relation avec mon corps, dans mon refus de vivre ma propre vie, jusqu'à mon style vestimentaire putain.
finalement j'ai acheté qu'une chemise en vichy bleu ciel à trois euros que j'ai regretté d'avoir acheté cinq minutes plus tard en me rendant compte qu'elle était 40% polyester. après j'ai fait du pain, une lessive, je me suis rasé les jambes après plus d'un mois de jambes poilues et j'ai affronté le ménage de la salle de bain. ça va, j'en suis pas morte. maman m'a appelée pour me raconter sa journée et me parler de la météo mais jamais elle me demande ce que je fais moi ou comment je me sens. elle m'appelle juste pour me raconter ses virées au centre de recyclage et à la piscine et pour me dire le temps qu'il a fait le temps qu'il fait là et le temps qu'il fera demain. je vois ces vacances à la mer comme une bouée de sauvetage à la fin de mon été, le rêve à atteindre au bout de l'enfer, mais ma détresse berlinoise m'a un peu fait oublier que maman était toujours maman. je suis même pas en détresse en plus. je suis en apprentissage. aujourd'hui j'ai fait des progrès: j'ai pensé à prendre un snack dans mon sac, j'ai pas trop marché (j'ai pas bougé du parc), j'ai fait des longues pauses pour écrire tranquille, et j'ai trouvé des wc pour faire pipi! prochaine étape: penser à prendre une serviette pour m'allonger dans l'herbe.
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smalltalksrp · 5 months ago
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Mise à Jour
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En cette fin de vacances scolaires, nous accueillons le premier mois-niversaire de Small Talks, et avec lui, la première maj ! Place à un nouveau design, où les couleurs fraîches et les motifs floraux laisseront aux joueurs le temps de profiter de la fin de l'été. Il est toujours temps de nous rejoindre et de prendre part à l'aventure, intégrer le sujet commun ou s'investir dans l'intrigue qui anime déjà les habitants d'Annapolis
Alors, on se laisse tenter par l'aventure ?
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camisoledadparis · 9 days ago
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saga: Soumission & Domination 377
Nouvel an 2016-4
Le soir du 1er
Je passe rapidement dans notre chambre imprimer l'avis de " Plan Réservé, NE PAS DERANGER" et le donne à Jona. Ils s'éclipsent aussitôt sans même faire honneur au buffet.
La soirée est différente. Les mégatouzes ont laissé place à des plans plus confidentiels. Enfin, façon de dire, puisqu'il n'y a jamais moins de 4 ou 5 mecs ensemble !! Mes Escorts se sont répartis dans les différents groupes et les font profiter de leurs expériences. Sportivement, ils sortent du lot ce qui leur permet d'adopter plus facilement des positions originales.
Notre quatuor de jeunes ne s'est pas éclaté et a trouvé avec les 2 gendarmes, Xavier et Pablo une équipe à la mesure de leur faim. Comme je m'étonne de les trouver tous les 4 passifs, ils me rassurent qu'ils ont prévu de finir leur soirée en actifs et qu'ils se sont réservés pour plus tard petit Théo, Jimmy, Jules et Baz.
J'aurais dû me douter qu'ils s'étaient fait des plans pour jouir de tous les côtés !! En attendant, c'est avec leurs trous qu'ils servent de support de jouissance à leurs ainés. De leur côté ils n'ont pas l'air d'en souffrir trop !
Ludovic me rejoint, on déambule donc bras dessus bras dessous ou plutôt son bras sur mes épaules et ma main sur et parfois entre ses fesses.
On trouve bientôt mes deux " russes ", Viktor et Nicolaï qui s'apprêtaient à engager les hostilités avec Stéphane (mon écraseur), Louis exceptionnellement délaissé par son Franck, Léo qui a laissé le trou de son Arnaud à un autre mâle actif et Manu (mon serveur d'été de La Palmyre). On se trouve un espace libre autour de la piscine de la serre. A 8 ça demande quelques m² pour pouvoir exprimer ses délires.
Le rebord du bassin à juste la bonne hauteur pour supporter les torses de ceux qu'on encule. Collés épaules contre épaules, Louis, Manu, Stéphane et Nicolaï subissent les saillies (on est des vraies bêtes en rut) de respectivement, Léo, Victor, Ludovic et moi-même.
Louis laisse échapper sans honte ses émotions. Il gémit sous les coups de butoir de Léo au caractère très dominant. Arnaud est, depuis son dépucelage par son oncle Bruno, une véritable petite " salope " qui aime se faire démonter la rondelle virilement et par son Léo en particulier.
Les autres enculés l'entendant ne se gênent plus pour exprimer aussi leurs plaisirs. Du coup les commentaires fusent. Les " petites salope " alternent avec les " grosse salope ", les " trou à bite " et autres " chienne " de notre part à nous.
......
Le 2 janvier
Réveils vers 11h. Je retrouve au petit déjeuner mes deux " espions " et Côme. Ils me remercient pour hier soir. Ils étaient trop contents de se retrouver. Côme me dit qu'avec eux c'est vraiment différent. Même quand ils " s'égarait " avec nous tous (cf. les touzes de l'été dernier chez ses parents avec la triplette et nous les occupants du blockhaus), c'était bon mais ça n'avait pas l'intensité qu'il atteint avec ces deux-là.
Je roule un patin aux trois, content que ça se passe comme ça entre eux.
Midi Jona se fait appeler sur son portable. Quand il coupe, il demande à me voir isolément avec François.
Là ils me racontent que le jeune mec qu'ils avaient exfiltré de Syrie s'était enfui de chez ses parents et était dans un avion vers Paris.
Je demande un peu plus de détails pour comprendre ! Jona m'explique qu'ils avaient été envoyés en Syrie, François et lui, pour sortir des griffes de Daech le fils d'un libanais (mais grand ami de la France) embrigadé depuis 3 ans et qui servait non pas de combattant mais de " repos du guerrier " comme la plupart des femmes qui rejoignent ce groupe terroriste. Le gamin avait réussi à appeler son père un an auparavant regrettant d'être parti au djihad.
Là, le père venait de l'informer que Jalil (le petit mec en question, 18 ans dont 3 ans de Daech) s'était enfui de la maison et il avait retrouvé sa trace dans un avion vers Paris.
Dans le même temps où il m'expliquait ça, François a appelé leur correspondant (militaire). Il en a reçu l'ordre d'aller le chercher à Roissy et de le prendre en charge. Comme ils avaient un vécu commun, cela serait surement plus rassurant pour le gamin. Petite explication de Jona sur où il était, avec qui et à quelle distance de Paris, réponse de sa hiérarchie, 2 motards sont en route pour l'escorter du Blockhaus (dixit l'officier traitant !!) et que pour être à l'heure à Roissy, il n'avait qu'à réquisitionner ma SLS.
J'apprends là que ma situation n'a pas de secret pour les services de renseignements de mon pays !! Va falloir faire avec !
Evidemment je suis d'accord. Le temps de lui donner mes clefs et à l'interphone l'escorte est déjà là. Je vois un motard devant la porte, l'autre est sur sa moto, les gyrophares tournent déjà. Je descends avec François. Il prend dans leur RCZ un gyrophare bleu (je ne savais pas qu'ils en avaient un) et l'installe dans ma SLS alors que Jona fait le point avec son escorte. François sort la voiture et la laisse à Jona avec pour toute recommandation " tu nous le ramènes fissa ".
La sonorisation de mon SLS permet à François d'accompagner Jona quasiment tout le temps du voyage.
Je prends des nouvelles de temps en temps. Il kiffe de rouler sans risque à plus de 200 sur l'autoroute derrière les deux motos, je le remercie de me décrasser ma caisse.
Au blockhaus, beaucoup de mouvements. Mes escorts passent chez leurs parents, Côme, Ludovic et Enguerrand font de même. Je les accompagne avec PH et Ernesto.
Echanges de voeux et je m'éclipse avec PH et Ernesto pour aller chez Emma, Ludovic est avec nous.
Idem chez ma mère, échanges de voeux, de façon un peu plus câline/sexe que dans ma " belle famille ". Ça me fait même un dérivatif à l'aléa qui m'occupe l'esprit.
Sans bâcler le " travail ", nous passons deux bonnes heures à faire l'amour à Emma. Nous la laissons un peu fatigué alors que nous rentrons.
Retour à la maison, c'est l'effervescence. Tous ne sont pas rentrés mais c'est surtout l'arrivée prochaine de Jona et Jalil qui est de toutes les conversations. D'autant plus que quand il sera là, pas question de lui faire ressentir la moindre pression.
François a brossé le portrait du gamin :
Prénom : Jalil
Langue : Arabe, Français et Anglais
Physique : 1.78m 55 Kg, peau ambrée, yeux et cheveux noirs, imberbe, typé encore ado, Tête d'ange.
Sexe : monté 22x6 mais passif avec une taille très fine et un bassin étroit
Parcours : pendant 3 ans a servi de vide-couilles à une " brigade " de Daech en mode viol, n'a pu se réintégré dans sa famille et son milieu de départ, même si ses parents sont libéraux. Il s'est enfui et nous le récupérons.
Conclusion de ma part : personne ne lui saute dessus, sans indifférence non plus mais pas trop de sollicitude et surtout pas de pitié.
Enguerrand confirme que pour lui c'est ce genre de comportement qui lui a été le plus bénéfique même s'il n'a pas subi le quart du dixième de ce que Jalil s'est pris.
Nous évitons d'être tous dans le séjour quand ils arrivent. Les autres sont soit en train de faire du sport (la majorité) soit occupé à baiser.
Mes amours sont présents ainsi que la triplette. François a pensé que de voir des jeunes de son âge le rassurerai aussi. C'est le cas.
Les 2 heures de route (moyenne à plus de 200Km/h) lui ont permis d'être briefé sur ce qui l'attendait. Quand il débarque, nous sommes un peu plus habillés, shorts et t-shirts ont recouvert les seuls boxers qui couvraient nos fesses (quand ils n'étaient pas bottomless de chez Addicted !!).
 C'est effectivement un ange qui entre chez nous. A 18ans il en parait 16 et fragile. Son Français est excellant et sa politesse légèrement surannée. Quand il finit ses remerciements pour notre accueil, j'en fais la remarque à la triplette qui éclate de rire. Ils l'embarquent vers la cuisine en nous renvoyant à nos autres occupations.
François jette un oeil sur son protégé mais comme ce dernier suit les jeunes sans crainte, il le leur abandonne.
Récit d'Enguerrand : (sans corrections, juste quelques notes en italique)
Débarrassés des grands, nous pouvons mettre Jalil en confiance. Nous nous présentons tous les trois et lui indiquons que nous sommes amoureux tous ensemble. Nous parlons de nous, de nos études et lui disons que nous sommes contents qu'il soit venu en France.
Il nous dit avoir fréquenté le lycée Français de Beyrouth mais qu'il s'est arrêté en troisième.
Nathan lui annonce que c'est pas un souci, ils s'y connaissaient en remise à niveau. Et d'expliquer que le soutient de ses deux amours l'avait méchamment boosté et, me pointant du menton, lui dit que s'avait été un peu pareil pour moi avec Max.
J'acquiesce sans entrer dans les détails, ce sera pour plus tard nos confrontations de " misères ".
Nathan ajoute que quand même va y avoir du taf. Comme s'il était évident que Jalil allait rester chez nous. D'ailleurs c'est ce que ce dernier lui dit. Qu'il verrait avec Jona et François quel serait son avenir.
Déjà il se projette dans l'avenir, c'est beaucoup plus que ce que j'étais capable de faire quand Sasha m'a sauvé (ndlr : faudrait pas exagérer non plus !). Je m'avance peut être mais, connaissant nos ainés, je l'assure qu'il va rester dans le coin et qu'il va vite se remettre à niveau.
Ça me fait mal quand il me demande avec qui il doit coucher pour ça (moi aussi quand je le lis). Avant que j'ai eu le temps de lui dire que ça marche pas comme ça ici, Nathan ouvre sa grande gueule et lui annonce que " ce qui est bien ici c'est que t'es libre de coucher avec qui tu veux et seulement quand et si tu en as envie ".
Jalil craque ! On l'entoure et le serrons dans nos bras. Sa tête vient se poser sur mon épaule et ses larmes trempent mon t-shirt. Nous relâchons notre câlin quand il se calme. Pas de question, nous reprenons notre conversation là où elle s'est arrêtée 5 mn plus tôt.
Il nous dit être plutôt littéraire que scientifique mais surtout il craint de se retrouver avec 3 ans de plus que les autres s'il retourne à l'école. Il nous demande s'il ne pourrait pas trouver un petit travail pour pouvoir vivre en France.
Hurlements de mes deux amis et de moi aussi. Pas question qu'il laisse tomber ses études. Ok il aura 3 ans de retard mais sur une vie c'est rien !
Je lui dis qu'on va en parler avec Sasha et Jona mais hors de question qu'il reste analphabète. Ça le fait sourire, il nous dit qu'il n'est quand même pas à ce stade-là.
On part à la recherche de Sasha. Avant de le trouver en train de s'entrainer avec Jona et François, nous tombons sur quasiment tous les autres.
Jalil est impressionné. Pas par le fait qu'il n'y ait que des hommes, ni par le bâtiment mais par l'ambiance sereine qu'il y a partout. Quand on tombe sur des mecs en train de faire l'amour, (ça nous est arrivé 4 fois !) il note que le plaisir est partagé. On tombe sur Duke qui était très impatient de faire connaissance. Après nous avoir roulé un patin, il engage la conversation avec Jalil en Anglais, ce que l'autre maitrise bien aussi. Et c'est à 5 que nous arrivons aux tatamis de lutte de l'annexe.
Avec Max, je l'empêche de tomber quand il voit le combat. Probablement de mauvais souvenirs qui remontent de sa mémoire.
Jona nous voit et le combat est interrompu, Jalil trébuche mais cours dans ses bras.
Nous assistons à une séance de réconfort et d'explications à voix basse entre les deux.
Jardinier
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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L'été s'en est allé au delà de l'horizon Reste l'attente et le délicieux frisson Du souvenir de son ardente brûlure Faut-il, faute au temps où rien ne perdure Accepter en silence cette fêlure imposée ! Que la mémoire sait nous faire aimer.... Dans la mélancolie et le silence du repli sur soi.... Il reviendra..il revient toujours à vous.. à moi.
-Charlotte-
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juleusse · 2 months ago
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Dans le bus vers la Nouvelle-Orléans je vois ce coup se tordre de droite à gauche à mesure que le bus avance, je me dis wow c'est fou comment un cou peut être flexible. Ça me rappelle les propos d'un homme avec qui j'ai dû travailler. C'était dans un entrepôt où l'on entretenait organisait et préparait les pièces pour monter des salles de concert, un truc dans le genre c'est pas si important tfaçon c'était un entrepôt. À la pause de midi alors qu'il finissait son verre de vin il discutait avec quelqu'un et admirait la résistance du crâne humain. Il relatait une histoire où il me semble qu'il avait fracassé le crâne d'un homme sur un capot de voiture ou alors il avait coincé la tête entre et avait tapé avec le capot sur la tête. La tête avait bien résisté c'était impressionnant.
J'étais un peu fébrile quand j'ai entendu cette histoire je me sentais pas très bien de manière générale et je me sentais pas très bien dans cet environnement où je travaillais pour une partie de l'été et à ce moment-là je me sentais pas très bien dans les autres environnements non plus d'ailleurs bref tout est lié tu sais. Ça prend peut-être un jeune homme plus sûr de lui pour s'adapter à ce genre d'individus fracasseurs de têtes. Finalement ça c'était bien passé il avait pas voulu fracasser mon crâne il était pas à l'entrepôt pour longtemps de toute façon il allait partir ailleurs pour monter des scènes, par contre j'ai cru comprendre qu'il a bien gueulé avec un autre collègue temporaire qui nous demanda un jour tout en furie où est-ce qu'il pouvait reporter ce genre de comportement. "La victime" avait une santé mentale différente, il vivait dans un camping pas loin de l'entrepôt et avait déjà énervé d'inconfort un autre collègue en s'essayant à draguer une caissière au supermarché où on allait pour acheter la nourriture du midi, bon en même temps il fallait qu'il s'intègre il venait d'arriver, wow je pourrais écrire une nouvelle sur lui il était tellement fascinant.
J'avais aussi été un peu mal à l'aise avec Big, qui partageait mon dortoir à l'auberge de jeunesse à la Nouvelle-Orléans. Je l'avais choisie parce qu'elle faisait partie de la franchise où y avait l'auberge où je travaillais à Montréal, puis elle était pas chère mais les commentaires étaient mauvais et les photos un peu suspicieuses elles faisaient un peu fake, ça m'avait fait douter mais comme pour beaucoup d'autres choses finalement je m'étais dit fuck j'ai envie d'être tranquille et de passer à autre chose j'ai la flemme de passer des heures sur ce sujet donc je la prends quand-même.
Au milieu de la première nuit, alors qu'il faisait bien noir dans cette chambre sans fenêtres ni rideaux autour des lits mais possédant quand-même plus d'une demi-douzaine de lits superposés, un vieil homme parlait tout seul. Il était dans un des lits du bas et m'avait fait déjà une curieuse impression à mon arrivée, il dormait alors que les lumières étaient allumées dans la chambre en mode plein phare c'était méga lumineux et d'une pâleur qui ferait rougir les hôpitaux, mais l'homme dormait à poings fermés et avait une ribambelle de chez ribambelle d'affaires et de sacs et de valises éparpillés autour de lui. Et cette nuit là c'était sûr c'était lui qui parlait à voix haute malgré l'heure le noir de la chambre et le silence des autres occupants. Big s'écria finalement Who the Fuck are you talking to ? et ça marcha plutôt bien, on n'entenda plus l'homme de toute la nuit et l'on put tous se remettre à dormir tranquillement et paisiblement tu sais.
Un autre jour aux alentours de midi il me semble Big mon voisin du dessous et moi-même dormions encore dans ce noir complet total, je faisais pas tellement d'efforts pour me réveiller tôt je vivais au rythme de mon corps j'étais là pour être tranquille après tout et découvrir, Big c'était plus incertain pourquoi il était là mais je crois qu'il était à l'ordi longtemps le soir, d'ailleurs il ne se gênait pas tellement pour ne pas couper le son alors qu'il était passé 22h et que d'autres gentils strasbourgeois qui ont fait des études comme moi voulait être tranquille, puis je crois qu'il regardait la télé aussi tard dans le salon de l'auberge, bref il me battait à plat de couture en termes de réveil tard puisque je crois qu'il se réveillait tous les jours dans l'après-midi, mais bon c'était facile aussi s'il se couchait si tard bref c'est une autre histoire c'est pas une compétition chacun son rythme. Mon voisin du dessous dormait aussi beaucoup, à vrai dire c'est la majorité des choses qu'il faisait, à chaque fois que je le voyais il était effectivement allongé dans son lit. J'appris plus tard qu'il sortait d'une cure de désintoxication et qu'il s'était fait virer ensuite d'une autre auberge pour une histoire de billard je crois, bref j'imagine que ça sonne un être vivant ce genre de choses.
Donc ce jour-là nous dormions tous les trois paisiblement. Soudain quelqu'un frappa à la porte de manière plus qu'assourdissante mais genre vraiment assourdissante c'était méga brutal j'étais presque choqué, et la personne continua puis s'écria HOUSEKEEPING, wow ça faisait mal une telle violence. Big hurla WHAT THE FUCK, j'aurais pas osé mais j'aurais pas dit mieux. Et le personnel de rentrer d'allumer les plein phares d'hôpitaux de la chambre et de commencer à passer l'aspi, wow quelle violence je comprends l'embarras de Big même si c'est un peu étrange de s'écrier WHAT THE FUCK au personnel de ménage de l'auberge dans laquelle tu loges, qui malgré peut-être un excès de zèle ce matin-là bah c'est quand-même le personnel puis ils entretiennent l'espace dans lequel tu vis, j'ai été élevé dans la courtoisie moi mes parents ont pu payer des études à ma sœur et moi.
Big n'était évidemment pas son vrai nom enfin j'ose penser. Il n'avait pas répondu quand je lui avais demandé son nom le jour où je l'avais rencontré puis il m'avait dit qu'il venait d'Africa quand je lui avais demandé d'où il venait, bref on avait pas parlé longtemps et c'était quelqu'un d'autre qui m'avait dit qu'il se faisait appeler Big. Big avait en outre une manière de parler anglais différente du Where is Brian Brian is in the kitchen que l'on pouvait entendre dans les exercices de compréhension orale en cours d'anglais au collège, bref je le comprenais pas tout le temps mais je trouvais ça cool.
Un jour dehors en bas de l'auberge alors que j'essayais de réconforter vaguement quelqu'un qui venait de se faire virer de l'auberge alors qu'elle était censée y travailler et y loger prochainement (elle aurait remué ses fesses de manière trop insistante et longue sur un de ses ex futurs collègues colocataires qui était en train de manger et qui n'avait pas apprécié et qui l'avait accusée ensuite d'harcèlement sexuel, c'était la version de l'exclue mais je la crois l'autre gars était pas sympa ou en tout cas un peu bizarre j'ai raison ouais j'ai raison crois-moi), bref elle pleurait presque ou pleurait vraiment j'avoue j'étais pas trop impliqué non plus, et Big se pointa. Il était peut-être venu la réconforter vaguement aussi après tout ils s'aimaient bien je crois en tout cas de manière amicale, mais j'étais surpris Big portait des lunettes de soleil avec toujours l'étiquette dessus et avait à la main un vidéoprojecteur dans un emballage qui paraissait intacte, je me demandais ce qu'il allait faire mais bon après tout il allait peut-être faire une soirée pizza avec quelques copains qui sait. Il était au téléphone avec quelqu'un et je veux pas sortir les choses de leur contexte mais je vais le faire quand-même, j'entendis le mot Voleur. Une voiture noire et grosse et clinquante genre quatre quatre arriva ensuite et se gara devant nous, wow Big a des potes sympas me suis je dit mais c'est étrange pourquoi Big rentre par la porte arrière si ce sont ses copains puis que font-ils on y voit rien les vitres sont teintées. Je me remis à réconforter vaguement l'autre personne j'essayais d'être inspirant c'était ma nouvelle personnalité je change souvent de personnalité en fonction de l'environnement où je suis, que puis-je dire je suis comme ça la constance n'est pas vraiment mon fort, et bref pendant que j'étais inspirant j'oubliais Big et la voiture, sauf que du temps passa puis un moment donné je me dis fuck, ça fait longtemps que Big est rentré dans le quatre quatre noir et clinquant et le quatre quatre noir imposant et clinquant est toujours là, n'est toujours pas parti c'est bizarre n'est-ce pas. Je demandai à la fille Is Big a gangster ? c'est vrai ça dans ma tête y a que les gangsters qui font ça je m'y connais pas vraiment dans ces choses là voire pas du tout j'avoue voilà vous m'avez démasqué mais avouez vous vous y connaissez pas plus si vous êtes capables de lire une prose aussi fantaisiste. La fille sourit et répondit simplement That's just what he do. Elle ne dit pas plus bon je comprends c'est normal elle avait un projet à repenser elle venait de se faire exclure pour harcèlement sexuel et n'avait pas de logement à long terme a priori, je comprends elle avait pas la tête aux romans policiers puis après tout moi pas tellement non plus, je m'en foutais un peu c'était fatiguant ces mystères tiens je ferais bien une sieste.
Plus tard dans la journée dans la chambre Big m'interpella Eh frenchie do you have a bag, j'avais pas tellement envie de lui filer un de mes sacs j'avais pas tellement confiance et fort heureusement il n'aimait pas mes top bags c'était pas trop son genre je crois. Mon voisin du dessous lui trouva quelque chose et Big était tout content, il sorta un bas et un haut de maillot de bain féminin couleurs léopards il me semble, en tout cas une allure séductrice qui éveille un désir je pense chez plus d'un être humain, et l'étiquette était toujours là évidemment. Big tenda devant lui le bas de maillot de bain couleurs terreuses affriolantes et essaya devant nous de comprendre comment ça marchait, j'avoue c'était rigolo et le voisin du dessous rigolait aussi, je m'essayai à une blague en lançant Is it for you et Big et le voisin du dessous rigolèrent, j'ai honte j'étais fière d'avoir fait rigoler ces jeunes hommes là, moi qui ai fait des études gentiment licence et master en écoutant bien ce qu'on me disait et qui avais même pu faire un échange à l'étranger en troisième année de licence.
Big rangea finalement le maillot de bain dans le sac et quelques jours plus tard se fit virer de l'auberge je sais pas trop pourquoi.
En parlant de résistance du corps j'en ai fait moi-même l'expérience récemment j'avais invité une fille à se voir dans un bistrot à Montréal, je la connaissais pas et lui avais à peine parlé mais grâce à mon travail et Internet j'avais pu la contacter et lui proposer de se voir, eh ouais je suis comme ça fallait que je lui demande par tous les moyens même si c'est peu ordinaire comme méthodologie voire très ordinaire finalement de nos jours. Elle était jolie c'est fou c'est la classe je suis dans un mood où j'essaie que de séduire et de relationner physiquement avec des êtres que je trouve très jolis, c'est comme ça ce n'est peut-être qu'une phase mais j'aime bien je dirais presque que c'est challengeant en tout cas ça fait du bien à l'image de soi quand ça marche j'ai peut-être besoin de ça finalement j'ai encore besoin de prouver des choses j'ai peut-être pas si confiance en moi finalement. Bref elle avait accepté de se voir et l'on s'asseya sur la terrasse il faisait beau c'était la fin d'après-midi, j'avais pas commandé de bière je continuais de mettre sur pause l'alcool et au-delà du fait que c'est bon pour la santé ça fait mystérieux genre passé trouble et moi j'avoue je trouve ça cool je me crois dans un film en permanence, j'avais donc pris un jus mais c'était bizarre il m'avait donné une toute petite bouteille à peine plus grande qu'une tétine c'était étonnant peut-être un peu gênant mais rigolo finalement, c'était une toute petite bouteille en verre contenant un jus de pamplemousse il me semble, j'aime bien le pamplemousse et je trouve ça cool évidemment d'aimer le pamplemousse je me crois dans un film je t'ai dit bon faut dire que j'en ai vus tellement. On était au début de la rencontre au début du moment à deux de rencontre donc on était peut-être chacun un peu agité intérieurement on cherchait notre rythme à deux et notre place et personnage dans l'échange puis je pense que l'on se demandait encore quelle image séduisante montrer à l'autre, mais finalement j'avoue j'étais assez chill j'étais dans une position de force après tout elle était arrivée bien en retard puis je la trouvais vraiment jolie ça calme un être lorsqu'il interagit avec quelqu'un de très jolie qui semble s'intéresser à lui. Je m'essayai à rire et à la faire rire fallait bien tenter puis révéler ça de moi après tout c'est beaucoup à quoi je passe mon temps quand je suis avec quelqu'un. Je dis quelque-chose à propos de la religion et j'avoue je trouvais ça bien drôle bien sorti bravo Jules en plus je crois que ça l'a fait rire d'étonnement donc c'était tout bon c'est cool ça peut être fun si on peut rigoler comme ça, sauf que le mouvement intérieur que ça produisit en moi était peut-être un peu trop fort résultat ça me fit balancer la tête en avant rapidement et bim voilà que je me cogne la tête le front pour être précis sur le gland de la petite bouteille en verre riquiqui à peine plus grande qu'une tétine et contenant du jus de pamplemousse, fuck ça fait mal c'est délicat comme moment.
Mais je me crois dans un film j'essaie toujours d'avoir l'air cool d'avoir une belle image de moi que je livre aux autres et j'ai l'impression que je dois faire ça pour qu'on m'accepte sinon c'est pas possible personne va m'accepter puis fuck faut avouer que ça fait du bien intérieurement de plaire aux gens, j'ai pas toujours ressenti ça j'ai même longtemps ressenti l'inverse tout est lié, bref à force d'entraînement je suis devenu un as. Bref I believe que dans ces moments-là qui peuvent te faire perdre la face, bah finalement pour la garder faut être sincère et mesuré. Faut pas faire comme si rien n'était arrivé et comme si t'avais pas mal et passer directement à autre chose ni vu ni connu, non c'est impossible puis même bizarre de vouloir faire croire à une fille que tu désires qui t'intéresse et que tu trouves extrêmement jolie que tu ne viens pas de te percuter le front contre une petite bouteille en verre riquiqui à peine plus grande qu'une tétine et contenant du jus de pamplemousse, et ce alors que tu rigolais un peu trop expressément peut-être à la blague que tu venais de faire à propos de la religion pour apporter un peu de fun à l'instant tout en boostant ton égo pour montrer que t'es drôle. Faut pas non plus trop en faire. Te mets pas à pleurer à te prendre trop la tête dans les mains pire à crier à chaudes larmes voire carrément à te jeter par terre de douleur genre joueur de foot, tout ça pour que la jeune femme te réconforte ou te prenne en pitié, même si je pense que dans le fond ce serait encore moins pire que de faire comme si de rien n'était, ça ça serait trop détonnant ça serait trop jouer à l'acteur mais d'un autre côté ça serait presque drôle wow je respecterais l'être qui ferait ça. Bref je l'ai joué sincère et mesuré et c'est bien passé je crois, en tout cas je me sentais bien et toujours cool, mon dieu j'abuse. La vérité c'est que j'avais pas tellement mal, la douleur physique était masquée par le chaud mouvement intérieur qui me poussait à tout faire pour ne pas perdre la face et rester cool, mais tranquille tsais. Comme la jeune femme l'a dit j'ai eu de la chance j'aurais pu me percuter l'oeil bref tout ça pour dire je m'en rends compte maintenant que certes le corps est flexible et résistant mais y a peut-être d'autres forces en jeu que la chaire qui font que c'est ainsi, voilà je m'arrête là regarde comme c'est beau y a même une fin une petite conclusion une petite morale à la fin c'est beau c'est cool je me sens cool je suis dans un film.
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x-heesy · 1 year ago
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Wonderful I could cry 😭
Lève-toi
Où que tu sois
Vers la terre, vers le vent
Vers la fin de l'été
Vers l'Ouest, vers le blanc
Vers le froid, traverser
Les nuits, les angoisses
Vers le vide ou vers Mars
J'irai vers toi
Où que tu sois (oh-oh-oh-oh-oh, oh)
Alors, toi et moi, on se voit
Mais le plus souvent, c'est de dos
Là-haut, que pensent-ils de tout ça?
Qu'est-ce que l'amour à vol d'oiseau?
Quand les choses s'inverseront
Que le temps rayera les mots
J'irai vers toi à reculons
À reculons
Vers la terre, vers le vent
Vers la fin de l'été
Vers l'Ouest, vers le blanc
Vers le froid, traverser
Les nuits, les angoisses
Vers le vide ou vers Mars
J'irai vers toi
Où que tu sois (oh-oh-oh-oh-oh, oh)
Alors, toi et moi, on se voit
Mais le plus souvent, c'est de dos
Là-haut, que pensent-ils de tout ça?
Qu'est-ce que l'amour à vol d'oiseau?
Quand les choses s'inverseront
Que le temps rayera les mots
J'irai vers toi à reculons
À reculons
Parce que c'est le-, c'est l'esprit du sport français
On pourrait aller boire un drink. En regardant la, le bassin olympique
Alors là, volontiers, ça me... Tu vois
Et surtout qu'il y a un fabuleux coucher d'soleil, avec
Déjà y a un bateau qui va très vite, mais c'est pas l'plus beau
L'plus beau, c'est celui qui est derrière, avec ses voiles, cette petite montagne
Quel paysage @luna--zylum @frenchpsychiatrymuderedmycnut @luckylucian @edgarmoser 🇫🇷
Get up
Wherever you are
Towards the earth, towards the wind
Towards the end of summer
Towards the West, towards white
Towards the cold, cross
The nights, the anxieties
Towards the void or towards Mars
I will go to you
Wherever you are (oh-oh-oh-oh-oh, oh)
So you and I see each other
But most often, it's from behind
Up there, what do they think of all this?
What is love as the crow flies?
When things turn around
That time will erase the words
I will go towards you backwards
Backwards
Towards the earth, towards the wind
Towards the end of summer
Towards the West, towards white
Towards the cold, cross
The nights, the anxieties
Towards the void or towards Mars
I will go to you
Wherever you are (oh-oh-oh-oh-oh, oh)
So you and I see each other
But most often, it's from behind
Up there, what do they think of all this?
What is love as the crow flies?
When things turn around
That time will erase the words
I will go towards you backwards
Backwards
Because it’s the-, it’s the spirit of French sport
We could go for a drink. Looking at the Olympic basin
So there, gladly, that gives me... You see
And above all there is a fabulous sunset, with
There's already a boat that goes very fast, but it's not the most beautiful
The most beautiful is the one behind, with its sails, this little mountain
What a landscape
@savage-flirtation @dakota-283 @invincible-selfxmade-punk @taygertot @boanerges20 @derflaneur @cumpletelyhappythesecond @faccaldo 😭🥰
A reculons by Flavien Berger, Rebeka Warrior ❤️‍🔥 v5
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lalignedujour · 6 months ago
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J'ouvre les yeux à 8 heures pétantes. Je ne sais pas ce qui me prend, je tends mon bras et je saisis mon téléphone. Ça faisait quelques jours que je ne l'avais pas allumé. 8 appels en absence. Le même numéro. Un 03. Je rappelle sans écouter les messages. Je n'ai parlé à personne depuis que j'ai ouvert les yeux, alors pendant la tonalité, je teste ma voix :
-Oui, bonjour ! Oui, bonjour ! Oui, bonjour ! -Allô ? -Oui, bonjour ! Euh… je… c'est pour… c'est parce que vous m'appelez… vous m'avez appelée, je crois. -D'accord, vous êtes Madame... ?
L'échéance du garde-meuble tombe aujourd'hui. Le jeune gars qui gère ça m'avait appelée pour savoir si je voulais renouveler. Je voulais renouveler, mais je n'ai plus de quoi payer. Enfin, j'ai de quoi payer, mais je préfère manger.
Je me mets en chemin. J'y vais à pied. Je crois que je n'en ai plus rien à foutre. Ni de marcher 1h45, ni de mes affaires, ni de rien. Je me dis que les personnes qui fréquentent les garde-meubles sont dans le même état d'esprit que moi. Comme celles qui fréquentent les cyber-cafés.
Je traverse un petit vide-grenier de quartier. Il est encore tôt. Les stands sont en place, mais la fréquentation est éparse. L'idée me vient donc. Je demande à un des gars de lui emprunter sa camionnette en échange du plein. Je laisse ma pièce d'identité. S'il savait à quel point je tiens à mon identité, il n'aurait pas accepté.
Je finis donc le trajet en Peugeot Partner. J'embarque mes affaires. Je signe le papier que me tend le gars sorti d'école de commerce de seconde zone. Je passe faire le plein. Je décharge au vide-grenier, je rends les clés, et je pars. Je laisse derrière moi toutes mes affaires, et ma carte d'identité.
Je marche tout droit, donc à un moment, j'ai faim. Je m'arrête pour acheter des panini. Je n'aime pas déformer l'italien et utiliser le pluriel de sandwich (panini) pour commander un panino. Donc, je les commande par deux et je mange l'autre plus tard. Un homme étranger dit "bon appétit" quand le chef lui apporte son assiette de frites. Le chef ne relève pas. C'est très mignon. La vie est belle.
En sortant, je remarque dans le caniveau une souris d'ordinateur éventrée. Là où j'ai grandi, ce sont des hérissons qui sont aplatis sur la route. La ville est si artificielle que même ce qu'on trouve écrasé contre le bitume n'est pas organique.
Je marche encore tout droit. On est maintenant au cœur de l'été. J'essaie de parier qui dans cette ville est d'ici, et qui est touriste. J'arrête vite car c'est trop facile. J'arrive au parc. Des vélos sont posés. Pas attachés. Je reconnais le logo du magasin de location Dingo Vélos. Je n'ai pas réfléchi et je suis maintenant sur le vélo. Je suis en train de le voler et l'adrénaline me pousse à pédaler de plus en plus vite. Je retrouve le chemin de Dingo Vélos et vais le rendre. Je récupère 50€ de caution et la carte d'identité d'une certaine Clothilde. Elle ne me ressemble pas vraiment. Elle doit avoir 10 ans de moins que moi. Mais elle a les mêmes cheveux. Pour une personne polie, ça peut faire illusion.
Le soleil se couche enfin. Je suis déjà dans mon lit. Cet appartement est une chance pour moi. Une chance que ma mère l'ai laissé libre avant de ne plus m'adresser la parole. Je n'ai bientôt plus d'argent. Aujourd'hui, je n'ai pas été au jardin botanique et je ressens un manque. Aujourd'hui, d'autres gens ont été au jardin botanique, on parlé de leurs soucis de couple devant la bambouseraie. Aujourd'hui, des gens ont mangé un baba au rhum, d'autres ont acheté un chihuahua, commencé des balnéothérapies, pris des actions dans une start-up, acheté des fleurs, loué une Porsche, pris l'avion pour le weekend, se sont marié·es.
Aujourd'hui, j'ai changé d'identité. Demain, je mangerai un panino froid.
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selidren · 6 months ago
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Printemps 1923 - Louxor (Egypte)
3/6
Chère Eugénie,
Nous avons finalement décidé de repousser la date de notre retour, aussi je vous écris à nouveau d'Egypte. Il nous faudra de toute façon revenir au début de l'été pour assister au mariage d'Alexandre. Adelphe a cependant décidé, lui, de rentrer à la date prévue.
La raison est simple, vous l'avez sans doute lue dans la presse. Une découverte majeure a été faite dans la Vallée des Rois. Constantin et moi-même sommes dans tous nos états, et au vu des photographies qui doivent inonder la presse chez vous également, vous concevez aisément pourquoi. Mes filles m'ont informée que tous les jours, de nouvelles photographies sont publiées et qu'elles les découvrent durant le petit-déjeuner. Elles nous indiquent également que notre petit Jean-François exulte. Si le musée n'a pas suffit, je pense que ces clichés suffiront à entériner ses ambitions.
Constantin passe de nombreuses journées à attendre des nouvelles de l'excavation, jusqu'au jour où on l'invitera à nouveau à visiter la tombe où qu'on ouvrira la chambre funéraire. Il s'est ainsi retrouvé à tuer le temps, jouant entre autre avec mon appareil photo. Je vous joint un résultat : un portrait de moi où la lumière est désastreuse, même si je lui suis reconnaissant pour l'attention. Avec ce chapeau, il dit que je lui fait penser à Lady Evelyn, la fille du Lord Carnarvon dont on parle dans les journaux.
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