#l’appel du video…
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looking for something wet & messy? bite scene got you feeling a certain type of way? do you like pathetic men? look no further, i gotcha :))
He picks up his pace, imagining that beautiful haze he slips into when Astarion feeds. That oozing darkness that saps at his strength and makes the edges of his vision fizzle out. L’appel du vide, as the elves say. He focuses on the imagined sensation of fangs in his neck and keens. He imagines Astarion’s voice, low and husky against his neck. Darling. Delicious. Divine.
The imagined praises only continue to stoke the fire growing in Seeker’s belly. Pulling at his curls, he exposes his neck for his imaginary lover. He rolls his hips into his hand, fucking the tight circle of his fist. His breaths come out in little pants, ragged and wanton.
“A–Astar–ion…” he moans brokenly, hips canting upwards of their own accord. He was close, so close. He just needed a little more.
~//~
Seeker (Tav) has never been one to consider the consequences of his actions. Astarion gives him consequences to think about
#bg3#astarion#bg3 astarion#astarion smut#bg3 tav#bg3 oc#don't mind me just covering my bases#don't ask why i've been gone sinc december just accept this smut and move along lmao#slash fanfiction#astarion x tav#tiefling#bg3 fanfiction
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▶️ 🏴1ER MAI RÉVOLUTIONNAIRE A BRUXELLES : RETOUR VIDÉO 🚩📺
Nous étions plus de 3000 ce 1er mai à Bruxelles à l’Appel de l’Alliance du 1er Mai Révolutionnaire ! Le succès de cette nouvelle édition réaffirme la nécessité de notre projet : celui de construire une alliance solide, internationaliste et révolutionnaire face au capitalisme, au colonialisme et au patriarcat.
ABATTONS L’IMPERIALISME, CONSTRUISONS LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
FREE PALESTINE FROM THE RIVER TO THE SEA ! …
À l’année prochaine 💣
🇬🇧 REVOLUTIONARY MAY 1 IN BRUSSELS: VIDEO REPORT
There were more than 3,000 of us this May 1st in Brussels at the Call of the Revolutionary May 1st Alliance! The success of this new edition reaffirms the necessity of our project: that of building a solid, internationalist and revolutionary alliance in the face of capitalism, colonialism and patriarchy.
See you next year 💣
#video#class war#161#1312#may day#may 1st#may 1 2024#1 may 2024#antifa#brussels#antiwork#anti slavery#eat the rich#eat the fucking rich#anti capitalism#antiauthoritarian#antifascist#antifaschistische aktion#anticapitalista#anti capitalist love notes#anticapitalistically#anti censorship#wage slavery#slave wages#chattel slavery#ausgov#politas#auspol#tasgov#taspol
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vimeo
中央社 發佈日期:2011年10月28日
https://vimeo.com/261680642
今年藝博會推薦的新銳藝術家,在新媒體創作類別,要為您介紹的是趙書榕。
趙書榕目前在法國巴黎高等裝置藝術學院,參加藝術家研究後文憑的計畫,十月底,她的作品將登上法國ARTE電視台,在ARTE Video Night播出,這個介紹年輕錄像藝術家的節目,徵選出將近一百件作品、20個不同國籍的創作者,
其中,趙書榕不但是少數的亞洲人,更是唯一入選的臺灣人。
她的作品取材,很巴黎、很臺北,卻能透過剪接、後製,創造出跨越國界的吸引力。
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« 城市漂移 Floating Cities » 2011
https://shujung.tumblr.com/2011floatingcities
(extract) https://vimeo.com/23657200
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New Media video 8’ 14” in loop
16/9, color, sound
projection
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For me, the two most influential places in my life are: Saint-Denis in France, where I pursued further studies, and the Taipei City in Taiwan, where I was born and raised, and lived for many years before leaving for France.
As time passes by, memories of the two cities become indelible. A deserted train station in Saint-Denis, in particular, seems to have overlapped with the new and old train stations in Taipei.
The two territories meet, push against, and merge with one another through strong continental movements, all of which accentuate the passing of time. As geographical boundaries are blurred, I also look deeper into the inner and virtual worlds. Eventually, I develop multiple perspectives on things.
Then, I as a long-time outsider in France start to look for traces of my homeland on a foreign land and reflect upon it.
Through sights and sounds, I hope to bring viewers’ attention to various different subjects, such as nostalgia, identity, dissociation, context, displacement, pursuit after one’s utopia, climate change, etc.
兩個對我生命裡有重要影響的土地 : 法國聖德尼 Saint-Denis (我曾在法國學習研究的城市)和台北市(從小出生長大生活的城市)。
隨著時間的過去, 這兩個領域慢慢地在我的記憶中留下不可抹滅的痕跡。尤其藉由法國聖德尼Saint-Denis的廢氣火車站貫穿了台北市的新、舊火車站…
大地潛移默化和強而有力的運動,促使了這兩塊領土的相遇、斷層、融合、更喚起了時間的流逝。而,��域的界限變得模糊而越來越傾向於內心和虛擬世界—-因此更促成了多種角度及多種看待事物的方法。
一位長年在國外生活的異鄉人,反過來尋找和思考���從小生活的土地…
藉由video的聲音和影像喚起多種思考的議題 : 懷鄉情懷、身分認同、游離、情境、偏移、尋找心中的烏托邦、地球村氣候的驟變…
« Tout se passe comme si les créatures qui résident sur cette planète en ces années-ci, les créatures humaines qui, par millions, voyagent seules ou en familles, en clans et en tribus, voyagent parfois par nations entières, constituaient un sous-système à l’intérieur du système plus large des courants et marées, des vents et des climats, des continents à la dérive et des masses de terres qui se meuvent et se soulèvent, s’abrasent et se disloquent. Tout se passe comme si les pauvres créatures fourchues qui marchent, voguent et chevauchent à dos d’âne, voyagent par camions, autocars et trains entiers d’un point de cette terre à un autre ne faisaient que répondre à l’appel des forces naturelles invisibles, comme si c’était la gravité, et non la guerre, la famine ou les inondations, qui les faisaient sortir par petits groupes des villages à flanc de colline pour se rassembler sur les larges rives fangeuses de rivières en contrebas et attendre de pouvoir embarquer sur des radeaux pour descendre le courant vers la mer, traverser cette mer sur des bateaux qui prennent l’eau, jusqu’à parvenir aux lieux où ils viennent s’amasser en remous, rassemblent leurs familles égarées et leurs maigres possessions, établissent leurs logis, élèvent des enfants et deviennent à nouveau fertiles »
-Russel Banks, Continents à la dérive, Babel, 1994, p.63
Le territoire de la ville de Saint-Denis (où je fais mes études en France) croise le territoire de la ville de Taïpei (où je suis née et j’ai grandi).
Peu à peu ces deux territoires se mélangent et deviennent inséparables dans ma mémoire. Le chantier à la gare de Saint-Denis trace un fil rouge avec le chantier de la station de Taïpei.
Les mouvements imperceptibles mais puissants provoquent des failles et des rencontres, des fusions mais aussi des disparitions de temps. Les frontières deviennent internes et virtuelles, un point de vue double. Les notions de déplacements, de nomadisme, de déracinement et la vie dans ces milieux, « flottante, entre deux mondes », me conditionnent.
C’est la confrontation de deux paysages, celui que porte la personne en elle et celui qu’elle rencontre. C’est aussi pour réconcilier mon ciel et ma terre, se réapproprier mon espace, mon paysage.
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69 Vénissieux L’été des Minguettes 1981 « Les rodéos de la colère » www.radiofrance.fr/franceinter/... le documentaire La Longue marche des banlieues avec France 3 Rhône-Alpes revient sur une décennie centrale dans l’histoire des banlieues françaises et son évolution depuis. france.tv c’est aussi d’ici que partira, deux ans plus tard, la « Marche pour l’égalité et contre le racisme », surnommée la Marche des Beurs. la longue marche des banlieues de juillet à octobre 81, dans des banlieues de l’Est lyonnais, de Vénissieux à Vaulx-en-Velin, les cités dortoirs s’enflamment : des centaines de voitures sont incendiés aux pieds des ZUP et de violents affrontements opposent les jeunes aux forces de l’ordre. Ces évènements, surmédiatisés, attirent brusquement l’attention du pays sur ce qu’on appellera, avec une certaine pudeur, le « malaise des grands ensembles ». C’est un coup de tonnerre pour la gauche au pouvoir : François Mitterrand, élu avec enthousiasme quelques mois auparavant, le 10 mai 81, doit dire adieu à son « état de grâce ». Pendant des années, on était certain d’être passé à côté des situations de ghettos et de révoltes ethniques que connait alors l’Angleterre. Les Minguettes, théâtre d’une émeute urbaine sans précédent, sonnent le tocsin. Pour la gauche, l’épreuve est initiatique et l’État prend rapidement la mesure de l’avertissement. Ces émeutes urbaines poussent le gouvernement à chercher des solutions innovantes. Une nouvelle politique de la ville, celle que nous connaissons aujourd’hui, est née cet été 81 dans les banlieues de l’Est lyonnais. La longue marche des banlieues écrit par Erwan Ruty et réalisé par Jil Servant revient sur une décennie centrale dans l’histoire des banlieues françaises et son évolution depuis disponible en replay sur la freebox . Lien interressant ici https://www.google.com/imgres... le Sociologue Adil Jazouli est spécialiste des banlieues, des quartiers populaires La marche pour l'égalité et contre le racisme, surnommée « marche des beurs » par les médias, est une marche antiraciste qui s'est déroulée en France du 15 octobre 1983 au 3 décembre 1983. https://www.histoire-immigration.fr/collections/marche-pour-l-egalite-et-contre-le-racisme-strasbourg Le 3 décembre 1983, la Marche pour l’égalité et contre le racisme arrive dans les rues de Paris où une centaine de milliers de manifestants, français et immigrés, répondent à l’appel des jeunes de l’association SOS Avenir Minguettes (quartier de Vénissieux, Rhône). Lorsqu’ils entament, le 15 octobre, à partir de Marseille leur traversée de la « France profonde » [Bouzid, 1984], les marcheurs sont loin d’imaginer l’incroyable espoir qu’ils vont susciter dans les banlieues françaises. En effet, la Marche symbolise à la fois l’immense soif d’égalité et l’apparition des enfants d’immigrés maghrébins dans l’espace public français. Pour la première fois dans l’histoire de France, cette catégorie de la population est l’objet d’un discours médiatique et politique positif. La Marche pour l’égalité constitue un événement au sens de « rupture d’intelligibilité �� et, même si la marche n’est pas un type d’action nouveau, elle marque une rupture dans l’histoire des mouvements sociaux en raison de la qualité de ses acteurs (enfants d’immigrés) et de son enjeu social et politique (la question des banlieues et du racisme). Nombre de sociologues l’ont étudiée, sur le moment ou a posteriori. Certains adoptent le paradigme, à bien des égards problématique, de l’assimilation-intégration, au lieu d’utiliser les outils « classiques » de la sociologie de l’action collective. La catégorie « jeunes immigrés » est peu déconstruite et on ne sait pas si leur mobilisation est la cause, la conséquence ou le moyen de leur « intégration »… https://www.dailymotion.com/video/x8o2lsr https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_2004_num_1247_1_4132 . https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/39686_0
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C'est beaucoup d'émotion de partager le livre d'un ami. Mais plus encore quand il s'agit de son premier roman et que cet ami est quelqu'un avec qui on a grandi 🥰
Tumblrien.nes qui passeraient par là, je vous présente Princesse Sybille et le Seigneur du mal, premier tome d'une série de fantasy.
Dans le lointain pays du Val d’Ormoy, les sorcières penchées sur le berceau de la princesse Sybille lui font un don pour le moins exceptionnel. L’héritière du trône entrevoit des bribes de l’avenir et ressent des choses que le commun des mortels ne peut ressentir. Mais plus qu’un don, voir est un véritable fardeau ! Les visions de Sybille sont incompréhensibles et lui causent très souvent un tas de problèmes.
Alors que sa tante organise un bal dans son dos, une voix étrange l’appelle en rêve et la pousse à ouvrir l’aile interdite du château. La curiosité est un vilain défaut et Sybille l’apprend au péril de sa vie. Quel mystère cache la famille royale ? Et pourquoi ne lui a-t-on jamais parlé des joyaux de la couronne, qui ont apporté le malheur sur sa maison ?
Armée de sa capricieuse boule de cristal, Sybille se lance dans un voyage au bout du monde en suivant le fil de ses visions. Mais quiconque cherche la vérité, risque aussi de se perdre…
~~~
Alors, OK, je peux pas avoir un avis objectif. Mais j'ai sincèrement passé un très bon moment et j'ai vraiment eu la sensation de vagabonder dans un monde coloré et fantastique !
Site : https://www.princessesybille.com
Tumblr : @maux-bleus
#écriture#roman#writing#novel#reading recommendations#recommandations#french literature#littérature jeunesse#fantasy#first novel#reading#lecture
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6, 11, 17, 23, 26, 30, 35, 37, 38
6. My darkest fear is that I’ve reached my peak in terms of improvement and will never be able to better the way I write now. Not that I am not alright with my writing style now, but I fear that I am not capable of becoming as good as I want to be.
11. I do believe in “kill your darlings.” When I first started out writing I had a nasty habit of adding extraneous details and characters to my stories -- I still do, but not as much. For the most part, I don’t typically grieve the darlings I murder because I get aggravated by their existence and just want them to go away. In that respect, I am pretty ruthless. I guess I would only grieve if I truly believed in what I had been writing, and I usually didn’t do that in the cases where I killed my darlings.
17. I’m gonna go with L’Appel du Vide for this one and talk about Adriano’s parents, because details about them will be pretty limited in the actual story. Domizio was the eldest son of a washed-out mafioso back in Sicily who was tired of his father’s laziness and the failing state of their business, so the moment he turned eighteen, he basically took over and started from the ground-up to rebuild into an actual organization, while his father took a back seat. However, about three years in, with everything going smoothly, Domizio’s father arranged for his son to marry a young, northern Italian girl whose parents were desperate for the money & status attached to the family. Pressure from his family & friends led to Domizio going through with it, but at twenty-one, he had no interest in actually paying any attention to his fourteen year-old bride. He stuck her in the household of one of his aunts and for the next three years, Madiana was ignored and left behind as he continued to further his ambitions. By the time she was seventeen, she realized that she would be forever stuck alone & abandoned unless she actually caught her husband’s attention, so during one of his rare visits to check on her and make sure she was well (the bare minimum), she successfully seduced him and after a week, became pregnant. With the birth of his first child approaching, Domizio decided that the time had come to expand further and moved with his pregnant wife to New York, where eventually, Adriano was born. His relatives are all still back in Sicily, living off the money he sends home. Madiana’s family does not ask about her or the children.
If I talked about all the lore I wanted to discuss we would be here for hours, but I’ll share this for now.
23. I write at my desk, on my phone. I sit in my red backed chair that squeaks every time I rock back-and-forth in it, with my MacBook in front of me, playing some YouTube video or TV show or movie, because I cannot stand working on only one thing at a time. The rest of my desk is covered with bits and pieces from my Harry Potter Gringotts metal model set, a reusable Starbucks cup I have never used, a fake succulent, and a Star Wars music box.
26. A lot of my characters are largely made up of qualities I want but feel I don’t have; cleverness, inner strength, overwhelming compassion, etc. In addition, they are all locked in some form of struggle, whether with another person or a situation. When I write, I try to imagine how a specific quality could influence their reaction to something, as opposed to how I might react. For example, if my mother yelled at me, I would clam up and get overwhelmed. But if I’m writing Darla, I think about years of suppressed anger, or protectiveness for younger siblings, and I know she could fly off the handle. I don’t typically have a hard time getting out of my characters’ heads, but sometimes the emotions stick with me and I use them to further daydream about the story, even if I am not writing at the moment.
I don’t regret getting into the heads of my main characters, because they are mainly good people. I even enjoy writing Giovanni and Michele and other such characters, because they still have some parts to them I like. But my main villains, such as Adriano, Eli, and Ethan, scare me. They all treat people like things and use their charms against others, always with harmful motives. It’s not easy getting into their heads. I always rush to get out. It’s why I never write from their perspectives - it’s hard to get across how removed they are from everyone else.
30. Soo this answer is severely underwhelming; I never remember my dreams. I don’t think I have had a dream that I’ve remembered in months, and usually, the memory fades within several minutes of waking up, if I remember at all. The snippets of feelings I can recall tell me they’re usually pretty bizarre anyway, so I doubt any of them seep into my writing.
35. Editing and proofreading. Fuck editing & proofreading. Once I have written it, it is perfect, and if I try to reread and find any mistakes to fix, I won’t find any because there are none (at least in my opinion). I do not believe in first drafts; it’s either a good sentence or I’m deleting it and starting over. This is why it takes me forever to update. Is this a good thing? Perhaps not. But I refuse to go back and edit. My pride won’t take it.
37. Future historians would be highly concerned and make wild theories about the state of my home life and mental state. They would also probably think of me as a sadist, considering what I put my characters through. Unless they read my old YOTD fanfics, in which case they will just think I am pathetic.
But also, they would probably just think I was a very horny person. I will neither confirm nor deny this.
38. Probably the fact that I can only write with another form of media in front of me. I can never sit down and be like ‘Okay I have a few extra hours let me try and write this chapter,’ I have to be watching something and then I will pull out my phone and type away. It kinda makes me feel dumb, but I feel lazy when I watch something without writing and my brain feels empty when I try to write with nothing else going on. I also worry if this is a sustainable way of writing and if I might struggle with this in the future. I might just be overthinking the weirdness of this one, though.
I guess another possible thing is my tendency to take popular premises and imagine what the worst possible outcome would be. For example; Perfect popular guy is attracted to shy, unpopular girl!! But it turns out he’s a horrible person with a perfectionist complex and only sees her as a way to complete his ‘ideal family’ obsession. Or something.
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https://vimeo.com/695868752/ca86ac1c2d
VIDEO ART ON DISPLAY
MAPPING VIDÉO
L’association Mode d’Emploi, et l’artiste Nikolas Chasser Skilbeck s’associent
au Centre de création contemporaine Olivier Debré pour la programmation d’un
projet de diffusion alternative d’oeuvres audiovisuelles et vidéographiques à
grande échelle qui prendra la forme d’un mapping architectural projeté sur la
façade de la nef du CCC OD le 25 mars 2022 à partir 21h00.
« Qualité, lumière, couleur, profondeur, qui sont là-bas devant nous, n’y sont queparce qu’elles éveillent un écho dans notre corps, parce qu’il leur fait accueil. » (L’oeil et l’Esprit, Merleau-Ponty).Le 25 mars 2022, à partir de 21h00 l’architecture du CCC OD s’anime au rythme del’art contemporain, le temps d’une soirée de projection d’oeuvres audiovisuelles et vidéographiques à grande échelle. A cette occasion, 9 oeuvres singulières proposées par 11 artistes installé.es en région Centre-Val de Loire seront projetées sur la façadede la nef du centre d’art, le temps d’un cycle vidéo, à la croisée des arts plastiques et visuels, de l’architecture et du numérique.
Cet évènement, unique en région Centre-Val de Loire, invite à tisser des liensinnovants et étroits entre l’art, l’architecture, la ville et les spectateurs en générant denouveaux univers poétiques et contemplatifs dans l’espace public. Habituellementconfinées à l’espace de l’exposition, une dizaine d’oeuvresinvestissent l’architecturedu centre d’art et se révèlent à nous en associant à leur puissance visuelle la forceconceptuelle d’une architecture emblématique de notre quotidien.
Tour à tour, selon des modalités qui leur sont propres, ces oeuvres invoquent despaysages imaginaires, des images mentales oniriques, des formes nouvelles,abstraites ou concrètes, parfois silencieuses qui s’incarnent en nous et nous invitentà percevoir et éprouver autrement ces espaces, ces lieux, ces architectures… À unenouvelle échelle, c’est la perception de ce monde que nous habitons et traversonsau quotidien qui est convoqué pour être rejoué, relu, réinventé à travers la créationcontemporaine.
Artistes : Gaston Bertin / Rémi Boinot / Nikolas Chasser-Skilbeck / Marie Dubois/ Romain Evrard et Jérémie Frémont / Justine Ghinter / Mélissande Herdier / Chloé Jeanne et Vincent Negrão.
Artiste invité : Jacques Perconte
Le projet « Video Art on Display » est lauréat de l’appel à projets « Aides à lacaptation et aux diffusions alternatives pour le secteur des arts visuels » du Ministère de la Culture.
INFOS PRATIQUESVideo Art on Display/Projection en plein air visible del’espace public
25 mars 2022 Façade de la nef du CCC ODJardin François 1er37000 Tours
1re projection : 21h00, 2e projection : 22h40
CONTACTS: Loïc Volat / 07 82 10 25 77/ [email protected]
_______________________________-----____-----____----- Huit pièces pour ouvrir les murs
Christophe Domino , Critique d’art, commissaire d’exposition.
Sur la session de Video art on display le 25 mars 2022 sur la façade du CCC OD à Tours Nos pratiques de l’écran ont démultiplié les régimes de regard et d’attention : la production numérique de l’image a nourri de formidables élargissements de la pensée de l’image. Ainsi de la projection vidéo monumentale, au croisement —d’ailleurs périlleux— de la communication, commerciale ou didactique, de l’activisme politique1, de l’installation, de l’intervention urbaine, du cinéma élargi et du street art, rendue possible par la disponibilité et la portabilité des outils techniques. L’espace public est ainsi traversé de nouvelles modalités du monument, qui échappent ou déjouent la dimension d’autorité symbolique de la grande échelle. Le programme Video Art on display, porté par l’association tourangelle Mode d’Emploi sur la façadedu CCC OD à Tours s’inscrit dans cette pratique, par l’invitation faite à onze artistes à accompagner leur image dans son mise en oeuvre à l’échelle de l’architecture. Cette proposition, publique pour un soir, le 25 mars 2022, n’en est pas moins le fruit d’un projet curatorial initial, d’un processus de sélection après appel à candidature et d’une préparation technique et esthétique minutieuse, projet curatorial qui fait règle d’inscrire les oeuvres dans un dispositif technique imposé mais ouvert, touchant à l’exposition et à la programmation. Video Art on display, en construisant une succession réfléchie de moments d’image aux écritures à chaque fois singulières, témoigne des débordements heureux des cadres cognitifs d’une culture visuelle désormais confrontée à une consistance labile de ce qui fait image, à la nature médiatique des oeuvres. Ainsi Video Art on display est à la fois une occasion de retrouver ou de découvrir des l’écriture des onze artistes ou collectifs d’artiste invités, nous y viendrons, mais aussi un moment pour réfléchir tant au statut des images qu’iels expérimentent, qu’aux formes de leur mise à disposition publique, pour franciser le terme du titre de la manifestation de display, de ces oeuvres vidéoprojetées. Quant à la nature médiatique Antonio Somaini, professeur et théoricien, en repartant d’une définition historique du mot de média, produit une précision importante de vocabulaire et des enjeux qui s’ylogent en ces termes :
« Médias » : un terme qui, dans ce contexte, ne désigne pas seulement les mass media, les moyens de communication de masse, mais plutôt l’ensemble des supports matériels, des appareils techniques et des opérations qui rendent possibles l’enregistrement, l’élaboration et la
1 Voir ainsi l’usage très fréquent qu’en a le mouvement Zero Impunity :https://zeroimpunity.com/ [https://zeroimpunity.com/], dont rend compte le filméponyme, parcours dans les luttes de sensibilisation contre les crimes de guerre, et en particulier les crimes sexuels.
transmission de phénomènes sensibles et de signaux qui peuvent prendre la forme de textes, images ou sons. Interprétés dans ce sens, le singulier « médium » et le pluriel « médias » (une des traductions françaises possibles de l’anglais medium / media et de l’allemand Medium / Medien, à leur tour dérivés du latin medium / media*) indiquent ici les conditions de possibilité techniques et matérielles de toute forme culturelle : les conditions de médiation qui – considérées dans leur ensemble, avec leurs transformations historiques et leur capacité de produire partages et connexions dans la fabrique du sensible – constituent le réseau d’articulations techniques, le « schématisme technique* » à travers lequel s’organise toute forme de perception et de connaissance, de communication et d’action*. 2
Tout en l’identifiant au sein de la fabrique du sensible, Somaini installe l’idée dumédiatique au coeur du schématisme technique3. Et en effet, quand il se donne les moyens d’un appareillage spécifique important4, le dispositif de projection monumentale actualise des enjeux puissants, tant du côté de la conception des oeuvres, dans leur dimension visuelle comme sonore, que sous l’aspect de leur réception, autour de la question de l’attention du regardeur. Si la réflexion sur la place du spectateur fait partie des questions débattues —et parfois controversées— chez les historiens et théoriciens de l’art5, l’incidence des usages des nouvelles technologies n’a fait que décupler le questionnement et la réflexion théorique. Ainsi Frédéric Curien, artiste et professeur, actif dans le champ des dispositifs numériques complexes, interroge :
Les espaces calculés deviennent aléatoires, combinatoires ou génératifs et diffractent toutes sortes d’images, visuelles et sonores, préalablement converties en données binaires. La possibilité de gérer en direct toutes les composantes spatiales permet d’envisager de nouveaux rapports entre artiste, public et l'espace où l'oeuvre est installée et retransmise. Quels sont les paradigmes impliqués dans ce type de modélisation de la relation des spectateurs à l'oeuvre ? Quels enjeux l'espace de projection conçue
2 Antonio Somaini, « Enregistrer, monter, transmettre, organiser. Dziga Vertov et la théorie des médias » in Dziga Vertov, le Ciné-OEil de la révolution. Écrits sur le cinéma, édité par François Albera, Antonio Somaini, Irina Tcherneva. Dijon: Les Presses du réel, 2019. L’extrait est nourri d’importantes références en note marquées par *, que je ne puis reprendre ici mais que je recommande vivement. 3 J’emprunte à la suite d’Antonio Somaini la formule sinon à Kant, du moins à Montani et Kittler. Développé dans la note de la citation précédente.
4 Au CCCOD, la maitrise technique a été confiée à la société IDScenes et mise en place par Adrien Aubry et Laurent Laguerre. IDScenes est une société basée à Montpellier engagée de longue date dans des formes avancées de travail de la projection monumentale. Ainsi IDScenes participe à des programmes de recherche de haut niveau, avec des soutiens de la recherche publique comme entre 2013 et 2017, le programme CoSiMa, financé par l’ANR avec l’IRCAM, l’ENSAD Lab, TALM Le Mans.
5 Ainsi le débat très central de la fin du modernisme portée en particulier par Michael Fried dans son livre au titre paradigmatique : La place du spectateur (Gallimard, 1990 pour la traduction française). Le régime d’attention du spectateur fait l’objet d’importantes recherches relancées par les usages technologiques. comme actualisation d'un processus artistique par le spectateur engage-telle sur le plan esthétique ?
Les conditions de l’attention
Mais paradoxalement, la densité problématique des dispositifs s’évanouit bien vite devant l’efficacité sensible qu’elle distribue. Avec Video Art on display, le parti pris de la projection sollicite un regard singulier, nourrissant un régime propre, en même temps que très direct, d’attention. On sait combien cette dernière est en question précisément face à la versatilité déjà pointée de l’image, ainsi que du son, au point d’interroger de transformation à l’échelle anthropologique de nos usages cognitifs. L’attention, on la dit en crise, en péril, en miette. Elle mérite surtout, selon le titreprogramme du livre de Yves Citton7 d’être considérée au sein d’économie cognitive repensée, l’écologie de l’attention. À Tours, la dimension monumentale est portée par l’architecture : celle de la façade sur rue du CCC OD, demeurée fidèle son origine au travers de la transformation qui a marqué profondément la structure du bâtiment actuel, façade qui doit à son concepteur premier, l’architecte Pierre Patout, amateur tardif du style paquebot, son effet d’ampleur, sinon d’autorité. Le parallélépipède est cependant sculpté par les trois hautes verrières qui allègent sa masse : s’il reste par son format rectangulaire assez proche des formats de l’image cinématographique, le plan-écran s’ouvre de l’intérieur ; il prend de la profondeur, avec ces grandes verrières, trois écrans verticaux inscrits dans le rectangle horizontal, même quand sont abaissés les stores occultants. Ainsi la structure même du bâti détermine la possibilité que l’on pourrait dire ici organique de split-screen, d’écran fragmenté. C’est à cette unité composite d’un écran discontinu que les artistes choisis se sont confrontés. Et c’est là aussi que prend sens la proposition de programmation orchestrée par Mode d’Emploi : l’aspect ouvert de la sélection permet de mettre en coprésence des écritures et des projets très différents, plus ou moins informés des contraintes et des potentiels de ces pratiques que l’on identifie souvent au mapping. Il faut pourtant préciser que ce terme renvoie à un mode de production de l’image qui intègre une déformation de l’image-source en anticipation des singularités voire des « défauts » de la surface d’accueil finale de l’image. Le mapping sert donc le plus souvent à corriger les défauts de planéité, à gommer l’écart d’un support de fortune avec la structure pleine et frontale de l’écran. Mais bien sûr, et très au-delà de l’usage proprement technique, les outils du mapping servent désormais non pas seulement à neutraliser les irrégularités visuelles des supports, mais à s’en servir, les effaçant, les surlignant, les contredisant, à faire partie des signes et formes propres de l’image projetée, à les nourrir, les enrichir. S’ouvre ainsi une possibilité d’écriture adaptée et dialoguée avec le site de l’image, et une expérience forte pour les artistes eux-mêmes de déplacement-relecture de leur propre image.
6 Frédéric Curien, « La projection comme geste » : article ; contribution aux journées d’étude dans le cadre de Grande Image Lab, ESAD TALM Le Mans, 2016. Curien y développe une riche perspective historique et critique de « l'évolution des paradigmes artistiques liés à la présence et à la position des spectateurs dans les dispositifs de projection actuels ».
7 Yves Citton, Pour une écologie de l’attention, Le Seuil, 2014.
Performativité du rendez-vous
Au soir de la projection, au lever de rideau, les artistes eux-mêmes ne sont pas les derniers à se trouver en situation de découverte, partageant leurs réflexions critiques sur la vision finale, dans la réalité d’une expérience, sinon sans brouillon, du moins sans répétition. Car c’est l’ensemble des conditions concrètes qui font contexte, c’est le tout de la situation qui détermine in fine la réalité de la perception : bien sûr les moyens techniques, le contexte lumineux —luminosité naturelle comme éclairage public incident— même s’il est nécessairement nocturne, la forme et la structure du support, la consistance des surfaces, mais encore l’espace de perception pour les spectateurs et leur position, variable, à la recherche souvent active justement des points d’attention que détermine le dispositif, et encore les conditions atmosphériques (d’ailleurs plutôt plus fraiches qu’espérées ce jour-là, sans que les spectateurs ne s’en soient trouvés découragés). Et bien sûr, ce sont plus encore les qualités photographiques, colorimétriques, rythmiques, les régimes d’image, du plus descriptif au plus abstrait, du narratif au symbolique, partie prenante d’univers et d’imaginaires ouverts, qui s’imposent au regardeur. Au fil de la programmation, des huit pièces projetées retiennent d’autant le regard qu’elles relèvent d’une complète diversité d’écriture : le support de diffusion final qu’est la vidéo numérique permet en effet d’intégrer des gestes et des natures d’écriture différentes, proprement filmique, mais aussi touchant à la peinture, à l’animation concrète, au volume d’une sculpture dématérialisée, à l’imagerie 3D, et de répondre à des modes d’occupation de la surface très variées, du plein écran au détail animé, au changement d’échelle, au multi-screen. Enfin, les écritures sonores, bruit, musique, voix, viennent ancrer la perception dans une expérience complète, bien loin d’une ambition tapageuse mais bien plus, celle d’une présence fine de la résonance sonore soutenant le déploiement de l’image. Ce que confirmait si nécessaire Video Art on display, son dispositif maîtrisé et son unicité d’événement, c’est la dimension performative d’une telle programmation, et même de chaque boucle de programme quand comme à Tours elle est enchainée à deux reprises, deux fois de plus d’une quarantaine de minutes d’un montage de séquences qui se succèdent, se font écho ou se confrontent. Ici, la dimension de performance peut bien sûr tenir à la nature de l’image produite (et parfois aux interactions directes ou algorithmiques, quoique Video Art on display ne s’embarrassât pas de tel projets). Mais aussi, et c’était le cas à Tours ce jour-là, la dimension performative tenait surtout de la puissance de fait du collectif de spectateurs : où l’on retrouve une dimension propre à la salle de cinéma mais… sans la salle de cinéma.
Tombe le jour, vienne l’image
En guise d’ouverture de rideau, c’est avec Les Alpes de Tours de Jacques Perconte que s’ouvre Video Art on display. Un double mouvement conduit l’oeil, qui fait se croiser jusqu’au seuil du vertige le glissement vers le bas d’une image allusivement paysagère avec trois images en inserts dans les trois verrières, images d’une nature proche mais contrastée qui suivent, elles, un mouvement ascensionnel qui semble sans fin. Cette matière visuelle, d’une sensibilité picturale et issue d’un processus de déformation, de dégradation de la matière numérique de l’image ne se laisse pas saisir dans sa nature descriptive sinon par le vol d’oiseau qui parfois traverse le champ visuel. Peu à peu, l’image s’unifie et au gré d’une transformation colorée des dominantes bleu-gris vers la lumière d’un jaune irradient, d’impose la masse encore indifférenciée. Mais c’est bientôt, dans une palette digne des fonds de Gustav Klimt, la silhouette-masse de la montagne qui traverse le champ de l’écran, que l’on saura peut-être reconnaître comme celle du Mont-Blanc, plongeant dans les profondeurs du sol dans un bruit sourd : ce pourrait être celui d’un tremblement de terre, d’une avalanche, ou le produit aux résonances caverneuses d’un bande son au ralenti. Le tout contribue à cette perception paysagère plus sensible que visible, que Perconte 8 en maître du trouble numérique, par usage aux limites des outils de la production vidéo jusqu’au glltch, devenu bien après lui un usage partagé, explore depuis longtemps : celui des Alpes, qui lui sont familières, et pas moins inquiétantes par leur paradoxales monumentalité et fragilité.
Au terme de ces quelques 14 minutes de paix menaçante, le support qu’est l’architecture est pour ainsi dire effacé. Il s’ouvre ensuite vers la profondeur perspective ouverte par le pare-brise sur une route, sur des routes : singulier roadmovie qui s’installe là, d’autant que si communément le point de fuite demeure toujours plus loin, inaccessible, au voyageur, il est plus que perdu dans les images de Marie Dubois. Car en un geste mesuré, par le recueil et la compilation parmi les heures et les jours de captation par des caméras de tableau de bord auto disponible sur le net, Marie Dubois9 avec Into this house we’re born retrouve la matière fragile et inquiétante qui traverse son travail : la poussière. Ici, celle que sur les routes, au gré des tempêtes, ont croisé tant d’automobilistes, souvent semble-t-il aux États Unis d’Amérique. La poussière des routes se fait métaphore, du passage, de la perte, du peu et du fragile. Ainsi matérialisée, elle frise l’invisibilité, gageure quand elle prend l’échelle du bloc d’architecture. Qu’on la morde ou s’y incarne, elle est l’autre de l’image photographique, son défaut, sa perte.
Du monde incertain de la poussière, l’image se fait alors profonde et contrastée. Avec Cellar door, Mélissande Herdier nous ramène dans une confrontation à l’objet, mais dans les matérialités médiées par nos pratiques de l’imagerie scientifique, médicale ou astronomique, se jouant des échelles du monde. Dans les nappes sonores composées par Lucas Pradalier, l’oeil paraît toucher un matériau aussi séduisant que répulsif, parcourant un paysage dont les volumes sont tantôt des corps pleins, tantôt ouverts en une intériorité ambiguë, vaguement menaçante, spectrale. Perdues flottantes devant des profondeurs sans lumière, les formes à la blancheur de lumière remettent à plus tard de révéler leur consistance, pour disparaître en nous laissant une étrange sensation aux os. Est-ce ainsi que nous sommes faits ?
La réponse ne viendra pas aussi simplement, serait-elle rassurante avec un autre temps d’exploration qui s’ouvre ensuite : c’est celui du duo de collaboration constitué par Chloé Jeanne10 et Vincent Negrão, respectivement pour l’image et la bande son. Ils emmènent devant des matérialités équivoques, sous des peaux d’une animalité incertaine. Mais bientôt l’imagerie se fait d’une douceur bucolique, à la manière
8 Le site de l’artiste, très documenté et généreux : https://www.jacquesperconte.com/ et plus particulièrement sur cette pièce : https://www.jacquesperconte.com/oe?261.
9 Le site de l’artiste : https://marie-dubois.com/; et plus particulièrement la pièce présentée : https://marie-dubois.com/sans-titre-2018/.10 Le site de l’artiste : https://chloejeanne.net/.
pourrait-on penser un instant d’un paysage japonisant. Il y a pourtant aussi de l’organique là-dedans, de nouveau plongés que nous sommes dans un monde microscopique et chatoyant, cellulaire et vivant. C’est que Chloé Jeanne s’est choisi un terrain de recherche qui côtoie, parfois de très près, le regard des scientifiques. Sans se départir d’une sensibilité plastique qui s’incarne dans des objets, des dispositifs organiques, elle partage ici son appétit d’exploration avec une liberté qui tient de la rêverie, portée par la bande sonore de son complice.
L’espace n’a pas fini de basculer et le spectateur de se trouver conduit dans un monde parallèle : l’image cette fois semble d’abord venir de l’intérieur du bâtiment duCCC OD, par ses grandes verrières. Elles découvrent un paysage de rocher dédoublé, deux mondes parallèles dans une symétrique horizontale baigné de lumière bleue d’un soleil artificiel. Alors la silhouette d’un homme nu parcourt d’une marche lente et décidée la crête du rocher, ou plutôt deux silhouettes tête bêche qui vont à la rencontre l’une de l’autre, en miroir. L’atmosphère est paradoxalement à la fois lunaire et aquatique. Puis la progression vers la lumière centrale est alors noyée par le flot maritime qui emporte le bâtiment tout entier, épargnant les deux marcheurs qui se croisent, puis continuent le cheminement. Mais bientôt le feu semble sortir du bâtiment, dont l’intérieur s’embrase. L’énergie vivante des flammes efface ce temps la trace de l’homme, sa quête, en suivant la bande sonore : l’onirisme symbolique enest rendu plus expressif, que traduit aussi le titre : Le Passage. La maîtrise technique tant de qualité de prise de vue que d’élaboration des imbrications d’écrans et du son en fait un moment fort de Video Art on display, signé à deux par Romain Evrard11 et Jérémie Frémont.
Si par les pertes d’échelles et l’iconographie déployée menait le spectateur du côté de mondes souvent insituable ancrés dans des matérialités sensibles mais troublante, une image simple, des moins spectaculaires, s’impose alors avec la proposition de Rémi Boinot 12. Pas d’élaboration de post-production ici, sinon la découpe d’un plan fixe réparti sur les trois verrières du bâtiment. Un gros plan, devenu grand : au centre, cosmique, un oeil animal, sombre, cerné de cils fin. Sur la pupille, le reflet de celui qui prend l’image, penché en contrejour sur le ciel versl’animal probablement à terre. Et les battements de paupière comme seuls événements.
Avec OEil du cochon noir, Rémi Boinot, voyageur, souvent peintre ou fabricant d’objets sculpturaux, ouvre ici cette sensibilité qui s’impose à la pensée de laprésence et de la vie (et de la mort) animale. On sait la place que prend aujourd’hui cette part majeure du vivant que l’hégémonie humaine semble rouvrir, avec des entreprises de pensée majeures et décisives comme celle de Baptiste Morizot, par exemple dans Manières d’être vivant. Enquête sur la vie à travers nous13 ou son Sur la piste animale14. Le regard du cochon ici se fait monument d’une sensibilité fragile et vitale.
11 Le site de l’artiste vidéaste Romain Evrad : http://www.labtone.net/
12 Le site de l’artiste : https://www.remiboinot.com/; pour la pièce présentée :
https://www.remiboinot.com/post/678325532737339392/httpsvimeocom695868752c
a86ac1c2d-video-art#notes
13 Éditions Actes Sud, 2020.
14 Éditions Actes Sud, 2018.
Le rythme de la programmation prend alors un autre tour. Deux propositions
reprennent en main la piste de l’expérimentation plastique pure, que l’imagerie vidéo sait mettre au défi. C’est une logique qui touche à l’expérience du collage qu’explore Justine Ghinter, logique visuelle qui relève d’une manière d’abstraction concrète : ses compositions faites de matériaux divers, colorés, tramés, découpés, fibres, fils, petits papiers, sont insérés dans des cadres de diapositives, ainsi travaillées à petite échelle. Elles sont visibles par transparence, traversées par le flux lumineux du projecteur de diapositive, puis par superposition de trois projections qui font apparaître au rythme de leur défilement d’autres compositions par superposition, combinaison, disparition. Dans la version du travail amenée sur la façade du CCC OD, filmée en vidéo, l’artiste démultiplie l’enjeu qu’elle cultive, soit une attention à l’événement visuel constitué par le contraste. Contraste visuel qui contient le paradoxe de la différence et de la proximité : la vitesse de défilement et le jeu de combinatoire infini produit un ensemble de moments sensibles, en fugue, tenus fragile entre matière et sensation. Fernand Léger parlait volontiers de « contraste de forme » dans son vocabulaire plastique. Justine Ghinter15 en réinvente une version dans son propre vocabulaire.
Gaston Bertin vise lui aussi une sensibilité d’ordre picturale, avec une pratique qui croise photographie et peinture, qu’il exerce toutes deux de manière complémentaire depuis plus de trente ans. C’est peut-être de la première qu’il tient une attention toute particulière pour le flou, cette qualité paradoxale de la vision photographique. Au CCC OD, les formes simples produites par collage sont ici au contraire comme embrumées par leur captation photographique, et mises ensuite en mouvement de succession dans la durée vidéo. Ainsi la couleur n’apparaît plus que comme vibration, par zones flottantes, formes isolées ou en expansion à l’échelle du bâtiment, revêtu alors d’un champ monochrome lumineux, vibrant souvent de rouges orange quasi fluo, ou de formes blanches, peut-être en réserve, en découpe. Ainsi Gaston Bertin 16 nous mène, non sans esprit de jeu, du côté de l’Impalpable, revendiqué par le titre de sa pièce.
Qui parle ? interroge un essai récemment publié qui interroge les rapports au sein du vivant17. Avec la dernière pièce de la programmation vient la voix, celle de Nina Fourton. La parole du récit émerge alors, et avec lui la mémoire, le trouble. Avec Une histoire d’images, Nikolas Chasser Skilbeck nourrit la boucle du souvenir, entre la fragilité de la goutte d’eau de pluie sur la vitre et la puissance de la cascade. Les régimes d’image croisés par l’usage du multi-écran conduisent des sensations simultanées, contradictoires comme sait l’être la pensée intime, celle du rêve ou du libre vagabondage de l’esprit. Les fenêtres et leurs larmes de pluie ramènent à l’expérience du regard, et le flot à l’énergie du vivant, sa puissance et sa fragilité. Coutumier de la projection monumentale, et à ce titre actif dans la mise en place du projet Video Art on display,
15 Le site de l’artiste : https://cargocollective.com/justineghinter
16 Le site de l’artiste : http://www.gastonbertin.com/index.html
17 Qui parle ? (pour les non-humains), par Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós, éditions PUF, 2022.
Nikolas Chasser Skilbeck18 sait user tant d’une technicité et d’une qualité visuelle du grand format que d’émotivité directe. Son Histoire d’images ici vient refermer —et relancer— la boucle, celle de la programmation des oeuvres réunies par le projet, celle de ce double pouvoir du display dans l’espace ouvert de la rue et du paysage urbain, entre l’intime et le collectif. C’est cette expérience qu’on prit en partage les artistes contributeurs, chacun avec leur propre démarche, leur propres écritures visuelles et sonores, tous dans ce partage d’un temps commun, ouvert de sensation fines, devenus spectateur parmi les spectateurs. Il se pourrait bien que le public d’un soir ait pris rendez-vous, en connaissance de cause, pour une autre édition de Video Art on display19.
Christophe Domino
Critique d’art, commissaire d’exposition.
18 Le site de l’artiste : https://www.nikolaschasser.com/
19 En souhaitant le renouvellement du soutien du Ministère de la Culture obtenu pour 2022 à travers de l’appel à projets « Aides à la captation et aux diffusions alternatives pour le secteur des arts visuels » du Ministère de la Culture.
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ok so i was in the middle of your newest study. i'm at the bit where you're talking about how intrusive thoughts and self-preservation could work together, and i had a Thought: what if remus eventually has a sort of "well duh! that's what i've been getting at!" moment, like virgil in the embarrassing phases video? like, "yeah! that stuff is bad, but you've finally accepted that it's out there! that's my point!" idk maybe not, but i just thought of it, thought i'd tell you. have a good day! :)
Oooh, that would be very nice! I would really love to see an episode in which they all explore Remus’ functions (with the help of Janus, since he’s the only one who apparently knows Remus better than all others) and, at the end, he just shrugs and tells Thomas that, duh, that’s what he was doing all along: showing him the worst of the world.
It would be nice, it would be interesting and I really would appreciate it. Remus can’t be just intrusive thoughts, there should be more inside him. Not only because he proved he’s not just intrusive thoughts (again: he introduced himself as Creativity), but because it would make sense if he’s also the embodiement of l’appel du vide and of the other part of the creative spectrum Thomas isn’t using. So yes, I approve every episode around exploring the rat man a bit more.
#sanders sides#ask#remus sanders#thomas sanders#remus deserves more#in general#he's such an interesting character#so much potential
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Day 5.5: Favorite Anthology Chapter
SOMEHOW THIS DIDN’T GET POSTED YESTERDAY AND I ONLY FOUND OUT BECAUSE I WAS LOOKING FOR THE LINK TO ONE OF THE FANFICS I LISTED I’M SORRY ASDFDKFJALFJ
The ones for today will be posted later today and this time I’ll make sure I post them both...
Admin: I’m not sure what exactly this is supposed to mean, but I think it means something about fanfics or whatnot? I’m just going to share a few personal (hehehe) favorites of mine...there’s a running trend of Akeshu fanfics that cause massive feels. The titles link to the fanfics.
Fold In: This one-shot is what I wish happened in the games where, instead of going along with Shido’s plans during the fifth Palace, he gives the Phantom Thieves all the information that would tell them about Shido’s crimes and his Palace’s existence before disappearing. It’s one I like to read every once in a while because it is so sweet. And the ending-well, I won’t spoil that part.
L’appel du vide: It’s one of those fanfics that the protagonist ends up being thrown back in time to when the game’s events happen, except things happen a lot differently. The protagonist is also a snarky asshole and for some reason that amuses me.
Last Chance: The first Persona 5 fanfic I read and it is one of those “go back in time” fanfics but takes the protagonist back to being very young, where he meets a young Goro. It’s not finished, but the three chapters that are up are so sweet and heartwarming.
Reverse Fool’s Absolution: I found this fanfic through this video (that I personally recommend listening to it and/or the instrumental version starting at around Chapter 6, click on the link). Just...the feels- it's beautifully written and is basically “if the protagonist took the bad deal at the end of the game and if Goro had survived Shido’s palace oh and the protagonist ends up having a palace”. I bawled at the ending.
Yesterday’s Protagonist: Before I say anything, I would like to warn that it starts to have NSFW parts starting at Chapter 5. But the chapters before that were more than enough to reel me in. I definitely have a thing for fanfics that are Akeshu (obviously) and “what if Goro survived” (again, pretty obvious). It’s worth reading, even if it’s just for those beginning chapters.
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there is a degree of l’appelle du vide.
My leave for the end of the month was approved, so mountain-climbing plans are in full swing as we make a list of all the mountains we want to climb.
This trip will be a bit different where C- and I will just go down for a week, and climb all the peaks. General plans include Lendenfeld Peak (3,192m), and Mount Tasman (3,497m) as well as spending a couple of days at Pioneer Hut. It could also potentially involve Mount Earnslaw / Mount Brewster / Mount Madeline in the Darrans.
I don’t want to admit I am probably at my worst fitness in the past three years right now - but I’m ready to kill it. I’ve spent all night watching ascents on youtube, watching thru-hiking videos - and there is so much of me that just wants to go all out and leave my entire soul on that mountain.
In the back of my mind constantly is what I’m doing in the future. In my mind, I’m tossing around the idea of quitting work for the summer and walking around the South Island, maybe see T- every now and then while she does the South Island section of the Te Araroa.
Hike your own hike - I still don’t know what that means, but I’m going to keep fighting to find out what that means. I also decided I want to make a good video this trip as well - I just need the dedication for the footage.
Until then, I have to wake up for a run in less than seven hours -
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Quarantine Q&A~
Tagged by my good friend @fishbowl-mysterio
Are you staying home from work or school?:
School but I really wanna drop out
If you are staying home, who is with you?:
Physically; my grandparents, mom, brother, his girlfriend, and my niece
Emotionally; myself and the cats (and my dog, Chloe)
Are you a homebody?:
75% homebody
25% get me out of here
If I stay cooped up for too long I either get stir crazy or super depressed; a week and a half max staying home before the 25% sets in. And after I get outside and have a car ride through town I’m set
An event you were looking forward to that was canceled?:
History club was gonna have a movie night but out of everything I had planned there wasn’t much. Like appointments were canceled but that was it.
What movies have you watched recently?:
I don’t watch movies much but my mom and I plan on watching Thor: Ragnarok
What shows are you watching?:
YouTube videos are my form of show-watching. So far I’ve been watching Markiplier, Jacksepticeye, Why You Wouldn’t/Would Survive series, and some LordMinion77. Mostly game and/or zombie related stuff.
What music are you listening to?:
Pop, some K-Pop, and a lot of Persona 5 game tracks
What are you reading?:
FanFiction mostly. Hungry Thirsty Roots and L’appel Du Vide are really good Persona 5 FanFictions that I read recently
What are you doing for self-care?:
Gaming
Although after awhile it turns into not self care and more of procrastination. I have been eating though so that’s good.
Tagging: @leetheleaf @byunmblebee and whoever else see this
#this is a tagged thing but im adding in fandom specific tags so people can do this too!#persona 5#markiplier#jacksepticeye#thor ragnorak
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Dixie Dean, une légende anglaise
On aurait dû l’appeler Bill, car il s’appelait William, mais il avait hérité très tôt du surnom de Dixie, car il avait la peau très brune pour un Anglais, et des cheveux noirs. Un aspect qui, selon les supporters de Tranmere Rovers, son premier club, le rapprochait des habitants du sud des États-Unis.
William Ralph Dean, né en 1907 à Birkenhead, dans la banlieue nord de Liverpool, était pourtant bien un pur scouser, devenu fan d’Everton qu’il rejoint dès l'âge de dix-huit ans en 1925. Le club de Liverpool dispute le championnat anglais depuis sa création en 1888, mais n’a plus remporté le titre depuis 1915.
L'entraîneur Thomas H. McIntosh fait débuter sa jeune recrue en équipe réserve. Dès son premier match, celui-ci inscrit… sept buts. Autant dire qu'il gagne très vite sa place en première division.
Goal machine
Pour sa première saison parmi l'élite, en 1925/26, Dean ne marque pas moins de trente-deux buts. Le phénomène est doté d’une frappe puissante des deux pieds, mais également d’un timing et d’une détente au-dessus de la moyenne.
Dans les treize années d'une carrière presque entièrement vouée à Everton, il inscrit 379 buts pour 431 rencontres. Et encore, on ne se réfère qu'aux stats de la première division anglaise…
youtube
Raconter Dixie Dean aurait pu se résumer à une série de chiffres parfois hallucinants s'il n'y avait eu, en 1926, cet accident de moto dont il sortira miraculeusement vivant. Pour ce pantin désarticulé que l'on amène à l'hôpital de Liverpool, le diagnostic des médecins ne fait aucun doute: sa carrière de footballeur est terminée. Il a dix-neuf ans.
Dean subit plusieurs interventions. Les médecins parviennent à le rétablir et fixent notamment sa mâchoire avec une plaque de métal. Le travail des chirurgiens ajouté à l'exceptionnelle volonté du joueur fait que, quatre mois après son accident, Dixie Dean foule à nouveau un terrain de football.
Aligné à la pointe de l’attaque de l’équipe réserve d’Everton, Dixie Dean plante le but de la victoire d’une reprise de la tête. Rapidement, il retrouve l’équipe première et l’élite du foot anglais.
Iron Man
La plaque qui tient sa mâchoire et sa volonté de fer lui valent rapidement un surnom: Iron man (l'homme de fer). Certains soupçonnent même les médecins de lui avoir remodelé le crâne avec de l'acier trempé tant ses coups de tête sont dévastateurs.
L'idole de Goodison Park est sélectionnée pour la première fois dans le onze anglais le 12 février 1927, pour une confrontation à Wrexham face au Pays de Galles. Score final 3-3, Dean marque deux fois.
Le public parisien aura l’occasion de saluer le phénomène qui inscrira deux fois deux buts contre l’équipe de France de ses deux passages au Stade de Colombes avec la sélection anglaise, en mai 1927 (victoire 6-0) puis en mai 1928 (victoire 5-1). En seize sélections avec l'équipe d'Angleterre, Dixie Dean inscrit dix-huit buts.
En fin de saison 1927/28, Everton décroche enfin son troisième titre de champion d'Angleterre. Dean a inscrit huit triplés au cours de la saison, et termine meilleur buteur du championnat avec le total hallucinant de soixante buts! Un record figé pour l’éternité. Son équipe totalise 102 réalisations en 42 rencontres. Du jamais vu.
À peine deux ans après cette saison triomphale, l’équipe d’Everton rate complètement l'exercice 1929/30 et, pour la première fois de son histoire, se retrouve reléguée en deuxième division. Le passage est très court: Dean et Everton remontent aussitôt puis sont sacrés champion dans la foulée.
Mort un jour de derby
Les Toffees remportent également la Cup en 1933 après avoir battu Manchester City (3-0). Dixie Dean poursuit son œuvre à coups de boules imparables. Il est le cauchemar toutes les défenses du Royaume.
La légende rapporte qu'un jour, Dixie Dean croisa dans Lime Street Elisha Scott, autre légende locale… mais gardien de but du club d'en face, le Liverpool FC. Les deux hommes auraient pu se saluer en gentlemen, mais une boîte de conserve traînait là. Dean la botta avec force, et Scott plongea sur le bitume pour s'en emparer…
En 1938, Dean a trente et un ans, mais les rouages commencent à grincer et le fighting spirit s’émousse quelque peu. Il refuse d'exposer son déclin aux fans d'Everton et va finir sa carrière à Notts County, en troisième division, puis chez les Irlandais de Siglo Rovers.
Il reviendra en Angleterre, ouvrira un pub à Chester, pas trop loin de Liverpool, ce qui lui permet de suivre les performances de ses successeurs à Goodison Park. Suite à une thrombose en 1976, il sera amputé d'une jambe.
Le 1er mars 1980, se joue le derby Everton-Liverpool, un match que Dean, même à soixante-treize ans, ne raterait pour rien au monde. Peu avant la rencontre, il est victime d'un malaise dont il ne se relèvera pas. Dixie Dean est mort dans le théâtre de ses exploits. Et Everton a perdu le derby. Sale journée pour les Blues.
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L’appel Du Vide Chapter 6- Remember How We Said “I Hope”
Eventual Dean x OC
Summary: When Hope’s sister is killed in a less than a normal house fire, and Sam, her sister’s boyfriend, disappears with his brother after her death they’re her number one suspects. When the cops declare the case cold she begins her hunt for the Winchester boys. She follows them in hope for some evidence pointing to the death of her sister, but will she find more than just the cause and the killer? Will she find out more than she wanted to?
Warning: language, filler chapter, Winchester perspective
Word Count: 11652
The boys pull up to a gas station, Dean starts talking,
"All right, I figure we'd hit Tucumcari by lunch, then head South, hit Bisbee by midnight. Sam wears women's underwear." Dean teases, looking down at the cellphone in Sam's hand.
"I'm listening, I'm just busy," Sam says eyes still glued to his phone,
"Busy doing what?" Dean asked,
"Reading emails," Sam said with a monotonous voice. Dean got out of the car so he could begin to fill up Baby's tank. Dean squints his eyebrows together,
"Emails from who?" He asked slamming the door,
"From my friends at Stanford." Sam raises his voice,
"You're kidding, you still keep in touch with your college buddies?" Dean asks reaching for the pump and walking to the back to hook it into Baby.
"Why not?" Sam asks looking at Dean,
"Well," Dean leads on, "What exactly do you tell them you know, about where you've been, what you've been doing?" And Dean walks to where Sam's window was rolled down and leans on the car.
"I tell them I'm on a road trip with my big brother, I tell them that I needed some time off after Jess." Sam looks at Dean from within his seat in the Impala. Dean looks down at his brother smiling,
"Well, so you lie to them?" Dean says with a smirk,
"No," Sam says as his voice raises an octave in disbelief, "I just don't tell them everything." "Yeah, that's called lying," Dean says chuckling, "I mean hey man, I get it. Telling them the truth is much worse." And Dean looks at the numbers rise on the gallons dial.
"So, what am I supposed to do? Just cut everyone out of my life?" Sam asks watching his brother as some of his hair gets in his eyes. Dean shrugs his shoulders and looks down on to Sam with a fond smile.
"You're serious?" Sam asks in disbelief,
"Look it sucks. But a job like this, you can't get close to people." Deans says shaking his head,
"You're kind of antisocial. You know that?" Dean looks back to the rushing numbers,
"Yeah, whatever." He says with faux suave. Sam's eyebrows knit together as he looks back to his phone,
"God," Sam mumbles to himself.
"What?" Dean bends down so he is looking at the phone through the window.
"This email from this girl Rebecca Warren," On the phone it read,
hey sam -
wanted to update you: wasn't sure if you heard the news. Zach was arrested for killing his gf. sounds crazy, i know-but he's charged with murder. cops say they have dna, fingerprints, all kinds of evidence-- he didn't do it!! this all feels so unreal. just thought you'd like to know.
"She says Zach has been charged with murder, he's been arrested for killing his girlfriend," Sam says in shock from the email.
"Rebecca says he didn't do it, but it sounds like the cops have a pretty good case."
Dean raises his eyebrows now in surprise,
"Dude, what kind of people are you hanging out with?" He asks looking at his shaggy-haired brother. Sam answers,
"No, man. I know Zach. He's no killer." Sam still looking at his phone in surprise,
"Yeah, well, maybe you know Zach as well as he knows you," Dean says teasingly. Sam looks to his brother,
"They're in St. Louis, we're going," Sam says with urgency. Dean chuckles,
"I'm sorry about your buddy, okay? But this does not sound like our kind of problem." Dean says with an ordering tone,
"It is our problem. They're my friends." Sam says, he flashes the puppy dog eyes that he knows that Dean can only resist for so long,
"St. Louis is 400 miles behind us, Sam," Dean says raising his voice and resting his hand on the Impala. And then they were driving back to St. Louis.
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Following Sam and Dean tended to become a tedious task, the boys would drive during all hours of the day on only take 5 minute stop around every three hours, this proved to become an issue after only around two hours in which after drinking all the diner coffee had become a large regret of mine.
I traveled behind the boys leaving enough room as to they couldn't see me wishing I had a more inconspicuous car but knowing I would never drive anything but Theo. As the boys pulled off for gas I pulled off to a convenience store and practically ran to the restroom. As I was washing my hands the restroom became about three degrees colder and I felt as if the already cool water was about to freeze. I look into the mirror and see my face staring back at me, something that after the freak accident in the car the other day proved to be something to celebrate. I saw the glinting though, from my neck, it was my sister's necklace, I found it at the evidence lock-up back before her funeral, it was one of the few things that survived the fire, it wasn't her favorite or anything, but I always liked it, it was a gift from mom and dad to her for getting into Stanford, just a small diamond hanging from a chain, it was simple and I liked it. Jess though never really wore it she was into statement pieces. I shook my head and headed back to Theo paying for some Diet Coke and a candy bar. Just as I got back outside I see the black impala spinning around heading in the opposite direction they were heading. Are they serious? I groan but hop into Theo, and begin driving behind them again.
Over the past week since Jess died I have let loose a bit more, I turn on the radio now instead of sitting in silence and I have repainted my nails with the same red polish that was already on them, I allowed myself to wash my clothes around twice a week seeing as I had only around four outfits that I brought not including the dressy one. But, I still haven't allowed myself to sleep.
Sleeping was always something that came quite naturally but in the past year due to my uncle's disappearance and due to my sister's death, I can't seem to sit still for more than an hour, in the car, it's worse.
We drive for only a little while before we come to a stopping point outside a house that looks to be up on the higher end of the market. Sam and Dean exit their car begin hiking up the steps to the house's front porch.
Sam knocks and the door swings open and when it does I can feel my eyes rolling into the back of my skull. God dammit. When the door swings open it reveals Becky one of Sam's friends. The one that Brady told me to talk to when he was too busy with his preppy lacrosse practice, she looks at Sam and smiles, She laughs with him and they hug he basically bear-hugs her due to her tiny stature and his giant one. Dean butts in and it seems like he introduces himself, shaking her hand, you could tell which one of the Winchester brothers she had a thing for, seeing as when he does give her the Winchester smile she quickly turns all of her undivided attention back to Sam. She waves them in and the two walk through.
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" I decided to take the semester off. I'm gonna stay until Zach's free." Becky states, walking with Sam, Dean trailing behind.
"Where are your folks?" Sam asked looking at her, as Dean looked around the mansion like house.
"They live in Paris for half the year, but they are flying back for the trial." She said, looking at Sam with adoration,
"Do you guys want a beer or something?" She asks walking towards the fridge. Dean's face lights up and he points at her,
"Hey," Deans says smiling then immediately Sam says,
"No thanks. So tell us what happened." Becky walks closer to Sam leaning in so she was looking directly at him,
"Well, Um, Zach had come home, and he found Emily tied to a chair, and she was beaten up and bloody, and she wasn't breathing. And so he called 911 and the police showed up, and they arrested him." She said her eyes filling with tears that just screamed truth.
"But the thing is, the only way that Zach could have killed Emily is if he was in two places at the same time. The police they have a video, it's from across the street. And it shows Zach at 10:30 coming home. Now Emily was killed just after that. But I swear that he was here with me, having a few beers until at least after midnight." She said her voice breaking and tears filling her eyes.
"You know, maybe we could see the crime scene -- Zach's house." Sam says leaning on the table long arms supporting him.
"We could?" Dean buts in looking in between Sam and Becky. Both look to him and Becky carries on ignoring Dean,
"Why? What could you do?" Becky asked.
"Well, me, not much but Dean, he's a cop," Sam said directing her attention to the shorter Winchester. Dean chuckles looking between the two,
"A detective, actually," Dean says smiling.
"Really? Where?" Becky asks. Dean nods,
"Bisbee, Arizona. But I'm off duty now." Dean says looking at Sam accusingly.
"I don't know. You guys, it's so nice to offer. But I just -- I don't know," Becky said shaking her head,
"Beck, look. I know Zach didn't do this. Now we have to find a way to prove that he's innocent," Sam said slowly. Becky looked from Sam to Dean and then back to Sam and smiled,
"Okay. I'm gonna go get the keys." Becky said turning on her heel. Dean whistles,
"Oh yeah, you're a real straight shooter with your friends," Dean says with his eyebrows raised.
"Look, Zach and Becky need our help," Sam says,
"I just don't think this is our type of problem," Dean said smiling as he said it.
"Two places at once?" Sam said stopping his brother, "We've looked into less," Dean raises his eyebrows and turns away.
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I haven't been doing much stalking, other than following the boys from town to town I didn't interfere at all, mainly only focusing on them when they are directly involved in something, but in St. Louis it didn't seem like much was going on, the murder happened before the boys got there. I made sure of it. I completed my third hour of research just five minutes ago, I had not only been studying mysterious deaths that all started with fire but also human psychology.
The diner where I had stationed myself seemed to be nice, the place was cleaner then my motel and the coffee wasn't too bad either. Plus I was able to work without being interrupted by the "fun" my neighbor was having through the thin walls.
The main topic of my research has been the symbolism of fire and its meaning in different religions, fire was important was the main thing I stumbled upon during my research, many Greek philosophers referred to it as one of the four elements to life, representing passion and power. According to ancient myth, fire was so important that Prometheus stole the fire from the heaven's and gave it to the human beings that he had made.
A Greek philosopher, Heraclitus found that the soul is connected to fire just as it is with water, he was ahead of his time apparently his theory was then later used in Wiccan religion, both related to the theory of unity of opposites that in Wiccan culture was worded, "As above, so below." Many Eastern philosophers although believed that fire was a primal and feral sort of power that it refers to one's drive or compulsion. Fire was often referred to as immortal, and nearly every religion had at least one god that was related to fire. The abundance of deities made figuring out a motive to Sam Winchester's crimes an intimidating task. Traditionally though, fire represents anger, fury, and dominance. In Chinese culture, it is referred to as Yang. I learned that fire is traditionally represented by a sword or dagger which would explain the cut in Jess's stomach.
It was time to get to the bottom of this mystery, if they wanted to play the villain then I sure as hell am ready to play Scooby Doo.
So I headed towards California in Theo.
#dean winchester#dean x oc#l'appel du vide#original character#jessica moore#jessica moore sister#supernatural#supernatural fanfiction#supernatural series#supernatural series rewrite#slow burn#long series
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december 1st henry’s apartment late evening | closed for @horatiorivera
He had watched the video upwards of a hundred times. It was autoplay’s decision, but when he saw Hector committing the act so perfectly in tune with his nature, he couldn’t look away. Always saving people, when he could. The sort of man who would take a dying bird from the street, take it home, nurse it back to health.
Henry would snap the same bird’s neck and call it mercy.
Eventually, he stood and walked to the cabinets. There was a $300 bottle of scotch up there, unopened, waiting for some sort of celebration. Truthfully, it was waiting for his despair to eat him alive, to fill the void in his chest that nothing could.
He wrapped his fingers around it, considering.
He’d called seventy-two times, left seven voicemails, but Hector proved him right: he was Henry’s port in a storm, but it wasn’t reciprocal. It shouldn’t be, of course; Henry hadn’t been... good for him, he understood that. Always had. He’d just hoped that if Hector really needed something, he would know it was okay to ask. Henry only hoped he’d found someone to trust and put his faith in.
Hector probably thought Henry would kill him on sight, or bring him to Damiano. What would a good captain do? He wasn’t a good captain, and he wasn’t a good friend. Somewhere in between, Henry got stuck. As the hours ticked away, it became painfully obvious: he was well and truly alone.
Hefting the weight of the bottle in his hands, he switched his grip, letting the cool feel of the glass seep into his skin. Who are you? The answer was easy. Nothing. No, he could never be that. It was a privilege forsaken for him the moment he was baptized, once in holy water and once in blood. He was a Captain, he was a Montague, he was a knife in the back and a gun in hand. He did not weep for fallen soldiers. He was not made for love or warmth or shelter. He couldn’t have the things he shouldn’t want, and there was nothing to fill that hole inside him, anyway. Nothing but him and the abyss. L’appel du vide. Nietzsche was right, that old bastard.
Anger and self-loathing filled him, sharp and hot. Like it was a bat rather than a bottle, Henry turned and smashed the bottle against the kitchen island, his eyes squeezed shut. He felt glass embed into several points on his arms and torso, but the numbness that had begun to permeate him since the death of his father felt almost physical now. He regretted it almost immediately, swiping away broken glass and alcohol with one hand, ignoring the sting. Henry carved out a space for himself to sit and took it, feeling the rightness of it settling into his bones. Sticky with scotch and blood, surrounded by jagged glass, and miserably lonely sounded exactly like where he belonged.
#depression cw#diveronastarter#( W H E W )#♛┈⛧┈┈•༶ ACTING OPPOSITE | HORATIO.#♛┈⛧┈┈•༶ HORATIO | oo4.#( haha come on up sweetie (: )
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L’intelligence artificielle est-elle une menace pour la race humaine?
L’intelligence artificielle est partout. Nous l’utilisons tous les jours de façon passive. Est-ce que nous devrions nous inquiéter de cette passivité? Est-ce que les scientifiques pourront utiliser cette absence d’attention de notre part pour introduire de façon insidieuse des technologies qui pourraient nuire à la race humaine?
La technologie a sans contredit apporté de grands progrès pour l’humanité. Elle a grandement amélioré notre qualité de vie au cours des dernières années. La médecine a fait de grandes avancées, les voitures peuvent maintenant se déplacer seules, et des robots effectuent déjà une grande partie de nos tâches. Mais est-ce que cette technologie va trop loin? Trop vite?
Selon Marc-Antoine Dilhac, “...le progrès technologique va aujourd’hui plus vite que notre capacité d’adaptation, donc en fait on est en train d’inventer une nouvelle société, mais sans vraiment savoir ce que l’on fait.” (21:17).1
Cette capacité d’adaptation dont il parle, c’est à mon avis le danger pour la race humaine. Déjà nos sociétés vont trop vite, nous n’avons plus assez de 24 heures dans une journée pour effectuer tout ce que nous avons à faire. L’appel de la performance est partout et ronge toute notre énergie vitale. Cette énergie est l’essence même de l’humain, ce qui le maintient en vie, et elle sera toujours absente chez les robots.
Mais si les avancées sont trop rapides, que l’humain ne peut pas suivre, il se mettra en retrait pour laisser la place aux robots, beaucoup plus efficaces. L’humanité perdra peu à peu de sa vitalité, de son autonomie et de sa puissance. Nous deviendrons nous-mêmes les robots.
Nous aurions tout intérêt à nous y intéresser davantage, ou du moins à être conscients de nos actions dans le domaine de l’intelligence artificielle, afin qu’elle ne prenne pas le dessus sur la race humaine.
Même si l’on prétend que l’intelligence artificielle peut imiter des sentiments, des émotions et de l’amour, ils ne seront toujours qu’artificiels. La vraie nature de l’humain, nous nous devons de la protéger et de la mettre de l’avant. La technologie doit rester au service de l’humain, et non l’humain au service de la technologie.
1 Elon Musk, Michio Kaku, Steven Pinker & more. Is AI a species-level threat to humanity? (video). YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=91TRVubKcEM
Novembre 2018. L’intelligence artificielle et nous (reportage). Dans L’actualité en revue. Chaîne curio info, Société Radio-Canada.
https://curio.ca/fr/catalogue/956862af-0715-4939-8da3-74ca54152655
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Suite à la procédure du tribunal d’instance de Paris pour le compte de trois professionnels indépendants, un délibéré était attendu vendredi dernier à 14h30. Ce n’est finalement que ce matin que Me Protat a obtenu l’ordonnance.
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