#kaamelott guinevere
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Douce Dame Jolie
Mon Secret Santa Kaamlott pour la charmante @zialinart :D
Sur AO3
Bonne lecture !!
La Reine avait seulement souhaité assister au festival de l’Imbolc en toute tranquillité, sans personne pour la pointer du doigt ou se mettre à dos l’espèce d’hystérique qui criait toujours « au bûcher » où que savait-elle d’autre ! Cela restait une fête Gaélique, et avec cette nouvelle religion qui prédominait au pays désormais, cela risquait d’être mal-vu si la Reine y était vue, aussi était-elle allée voir l’enchanteur de Kaamelott en toute discrétion, lui demandant s’il n’avait pas un sort, une potion ou autre chose qui pourrait l’aider. C’était apparemment son jour de chance, car Merlin venait de mettre la main sur un médaillon magique : il changerait la perception des gens qui voient la personne qui le porterait. En gros, elle serait méconnaissable aux yeux du monde sans avoir à se transformer. Afin de vérifier son efficacité, Guenièvre l’avait mit aussitôt autour de son cou et était sortie faire un aller-retour rapide. Elle avait croisé les sires Perceval et Karadoc, qui venaient demander un énième service à Merlin. Ils ne l’avaient pas reconnu, mais s’étaient montrés étonnamment courtois, acceptant de la laisser passer devant eux. Convaincue, la Reine avait remercié le magicien et gardé le bijou pour le festival du 1er février.
Guenièvre avait espéré que les offrandes faites ce soir-là l’aideraient à avoir enfin un enfant, puis elle avait voulu profiter du moment. Elle n’avait pas pu danser ou apprécier de ces airs musicaux depuis des années, Guenièvre s’était donc laissée entraîner. Et c’est là qu’elle l’avait croisé.
Arthur. Son mari. Qui avait marché droit vers elle.
…Guenièvre aurait peut-être dû réaliser que l’avis de Messires Perceval et Karadoc n’était pas des plus fiables !
C’est ce qu’elle s’était dit en voyant Arthur s’approcher d’elle, mais à son grand étonnement, il l’avait invité à danser. A la manière qu’il avait eu de s’adresser à elle, Guenièvre compris vite qu’il ne l’avait pas reconnu. Comme Merlin lui avait dit, la magie du médaillon l’avait empêché de la reconnaître.
Et ce fut comme un rêve, à la fois merveilleux et confus.
Qu’Arthur avait été charmant, qu’elle avait été touchée par de tels égards, cette délicatesse et ce regard tendre ! Guenièvre pouvait enfin mieux comprendre pourquoi tant de jeunes femmes avaient été séduites ! Cependant, une chose demeurait inexplicable : son apparence n’était pas censée être si différente de l’originale. Guenièvre ne s’était pas transformée en beauté Latine, comme le Roi les aimait, alors pourquoi ?
Pourquoi ?...
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Ce n’était pas la première fois qu’Arthur tombait sous le charme du regard d’une jolie dame, et il avait été plus d’une fois déçu de l’aboutissement de ces relations. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’espérer. Une partie de lui-même le réprimandait, lui reprochant de ne pas retenir la leçon, mais il l’ignora. Cette femme était différente de celles qui lui avaient tapé dans l’œil jusqu’alors. Elle ne ressemblait à aucune de ses maîtresses, que ce soit le type « Latin » ou le type de silhouette qui l’attirait le plus souvent.
Et ce n’était pas que physique. Lorsque leurs regards s’étaient croisés ce soir-là, ce n’était pas son corps qui avait frissonné, mais son cœur et peut-être même - oserait-il le dire – son âme. C’était comme s’il avait retrouvé quelque chose qu’il avait perdu. Une conviction profonde que cette femme, il l’aimait, et qu’elle l’aimait en retour. Même s’ils ne s’étaient croisés de manière fortuite que quelques fois depuis le mois de février. Après tout, bien des histoires d’amour affirment qu’il suffit d’un regard, au bon moment, au bon endroit, pour que deux êtres sachent qu’ils s’étaient trouvés.
Un bruissement attira son attention, et la Dame apparut. Elle lui sourit timidement, comme toujours, et s’avança vers lui.
“Vous êtes là.“ dit-elle simplement. “Je suis heureuse de vous revoir.“
Une grande douceur se dégageait d’elle et la grâce irradiait dans chacun de ses mouvements. Dans ces moments-là, Arthur trouvait qu’elle avait quelque chose d’irréel, comme si elle allait s’évaporer s’il l’effleurait. Mais il avait bien constaté, au cours de leurs discussions et promenades, qu’elle était bien humaine. Une légère maladresse, ses questions parfois insolites, sa façon de jouer avec le médaillon qu’elle portait lorsqu’elle était nerveuse ou gênée… Cela ne faisait que la rendre plus charmante. Elle était douce et candide, mais elle possédait également un sens de l’observation surprenant et quelques idées audacieuses.
“Je suis heureux de vous revoir aussi.“ lui sourit-il en retour.
Arthur se décala pour lui permettre de s’assoir à ses côtés, ce qu’elle fit avec un empressement qui lui fit chaud au cœur.
Même si leur discussion du jour resta relativement triviale, Arthur souhaita que cet instant dure éternellement. Sa Douce essayait d’écrire un poème, ou une chanson, et bien qu’elle mette du cœur à l’ouvrage, sa prose laissait à désirer ! La chanson « Douce Dame Jolie » semblait avoir été écrite pour elle, il regrettait ne pas l’avoir écrite et composée lui-même pour la lui offrir. Enfin, aurait-il été plus apte à l’aider ! Les deux rirent ensemble de leurs diverses tentatives, car Arthur lui-même ne trouvait pas toujours le mot juste. En revanche, leurs voix s’accordaient très bien.
Peut-être était-ce une douce illusion, mais Arthur avait l’impression, une fois encore, qu’il avait trouvé son âme sœur.
“Vous reverrai-je bientôt ?“ demanda-t-il alors qu’il s’apprêtait à rentrer, espérant qu’elle le retiendrait.
“Je l’espère !“
Si cela avait été quelqu’un d’autre, le Roi aurait douté de la sincérité de ces trois mots. Mais pas avec elle. L’émotion dans sa voix et ses yeux ne mentaient pas.
“Et votre nom ?“
Le visage de la douce dame s’imprégna de tristesse, elle regarda au loin un instant avant de secouer la tête. Il fut surpris de voir une pointe d’espièglerie dans son expression avant qu’elle ne dise :
“Anam Cara.“
Après cette déclaration, elle s’approcha de lui et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de filer. Arthur n’aurait pas pu lui courir après, de toute façon, il était complètement envoûté. Arthur avait enfin un nom, un indice.
Anam Cara.
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Les yeux de Guenièvre se remplirent des larmes alors qu’elle observait le médaillon entre ses mains. Elle caressa du pouce le petit âne au centre de la roue en se demandant, une nouvelle fois, si elle ne devrait pas s’arrêter là. Elle se faisait du mal.
Arthur était tellement plus chaleureux et patient avec elle quand elle portait ce médaillon, elle souhaitait de tout cœur que les choses soient toujours ainsi. C’étaient comme de doux rêves, mais le réveil devenait de plus en plus rude. A chaque repas partagé, les soirs où son époux venait la rejoindre dans leur couche, sa froideur et son exaspération la frappaient plus violemment qu’auparavant. Guenièvre et l’inconnue était une seule et même personne ! Elle n’agissait pas différemment avec ce médaillon, elle restait fidèle à elle-même ! Il semblait qu’Arthur lui en voulait pour quelque chose, qu’il ne lui avait pas pardonné et qu’il lui faisait continuellement payer… Mais quoi ?! Qu’avait-elle fait pour mériter un tel traitement ? Pourquoi Arthur méprisait-il « Guenièvre » mais adorait « l’inconnue » ?
La Reine essuya ses larmes d’un revers de main avec un soupir. Il était de toute façon impossible de revenir en arrière. Elle pouvait encore changer le cours de choses avant que cela ne dérape, mais… Guenièvre voulait profiter encore un peu de ces quelques doux échanges avec son époux. Ses yeux se posèrent sur le poème qu’elle tentait d’écrire et son cœur se serra à nouveau. Guenièvre aurait tant donné pour que son époux soit à ses côtés, pour l’aider comme il l’avait fait quelques jours plus tôt ! Alors qu’un énième soupir lui échappait des lèvres, elle entendit un reniflement dans son dos.
“C’est magnifique, Majesté !“ sanglota Bohort.
Guenièvre poussa un petit cri en se retournant, faisant sursauter et crier le chevalier en même temps.
“Seigneur Bohort ! Vous m’avez fait peur !“
“Pardonnez-moi, ma Reine, mais vous ne répondiez pas à mon appel ! Aussi me suis-je permis d’entrer !“
“Et de lire par-dessus mon épaule ?“ Guenièvre grommela dans sa barbe en se couchant à moitié sur son pupitre, pour cacher son travail inachevé. “Vous êtes bien gentil, mais à quoi bon me flatter comme ça ! Je ne suis vraiment pas douée…“
“Permettez, votre Altesse ! Je ne fais que dire la vérité !“ Bohort semblait presque offusqué qu’elle pense autrement. “Les derniers vers ont certes besoin d’être un peu retravaillés pour rimer, mais les sentiments qu’ils dégagent n’en sont pas amoindri dans l’émotion qu’ils dégagent !“
Guenièvre cligna des yeux, surprise.
“Vous trouvez ?“ demanda-t-elle, hésitante.
“Oh oui !“ sourit le chevalier, les mains jointes sur son cœur. “Je peux sentir tout l’amour et la langueur dans les mots que vous avez écrit !“
La Reine se redressa doucement pour jeter un coup d’œil à son ébauche. Elle pouvait croire le Seigneur Bohort, mais d’un autre côté, ce dernier avait toujours été très… sensible. Guenièvre n’était pas sure que tous en dirait autant.
“Serait-ce votre cadeau pour le Roi Arthur ?“ le sourire de Bohort s’élargit. “ Il est vrai que son anniversaire est le mois prochain !“
Guenièvre sentit la gêne l’envahir, elle avait failli oublié l’anniversaire de son époux ! Elle avait été tellement déçue les fois où son anniversaire à elle avait été oublié par ce dernier, elle ne pouvait pas se permettre de faire pareil !
“A vrai dire, non.“ Avoua-t-elle, jouant nerveusement avec sa longue tresse. “Mais j’essayais… j’espérais pouvoir lui dire d’une jolie façon ce que je ressentais pour lui.“
Elle n’osa pas regarder Bohort dans les yeux, aussi fut-elle surprise quand ce dernier lui proposa de l’aider.
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“Votre Altesse ?“
Arthur détourna son attention de Perceval, ravi d’avoir un léger répit au cours de longues explications (oui Perceval, les frondes jettent des cailloux, mais non, elles ne peuvent pas remplacer les catapultes !!). C’était Calogrenant.
“J’ai entendu dire que vous étiez à la recherche de quelqu’un ?“ lui demanda le Calédonien. “C’est urgent ?“
“Urgent non, important, pour moi personnellement. Rien de grave.“ précisa le Roi. “Pourquoi cette question ?“
“Ah, parce que j’avais cru entendre que le nom était Anam Cara.“ Calogrenant haussa les épaules. “Et si c’était le cas…“
“Vous la connaissez ?“ Arthur bondit de son siège. Les deux chevaliers sursautèrent et le regardèrent d’un air perplexe.
Calogrenant sembla plus que gêné, laissant un long « heuu… » résonner dans la pièce avant de reprendre.
“Navré, Sire. Mais Anam Cara n’est pas un nom.“ révéla-t-il, ce qui glaça le sang d’Arthur. “C’est du Gaélique ancien, ça veut dire âme sœur.“
Les jambes du Roi allait se dérober, de désespoir et de trahison, quand la voix de Perceval transperça, tel un rayon de soleil, la brume qui commençait à envahir son esprit.
“C’est joli ! ça veut donc dire qu’elle vous aime comme un frère de toute son âme, Sire !“
Perceval ne savait évidemment pas ce que signifiait le terme « âme sœur », mais la vérité de ses paroles réchauffèrent le cœur du Roi.
Son âme sœur.
Il aurait dû rire, ou s’énerver… Alors pourquoi ce sentiment d’euphorie ? Arthur sentit presque des ailes lui pousser alors qu’il laissait derrière lui les deux chevaliers, ne remarquant pas leur regard interloqué en l’entendant fredonner « Je vivroie liement ».
Alors qu’il se dirigeait vers le jardin, il croisa sa femme. Sans réfléchir, Arthur lui saisit la main et la fit tournoyer joyeusement. L’expression d’agréable surprise sur le visage de Guenièvre l’amusa, il lui offrit un dernier sourire avant de partir.
“A ce soir, mon amie.“
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“Moi aussi, je vous aime.“
La Dame tressaillit, puis un frisson lui parcourut tout le corps. Elle porta une main à ses lèvres et recula d’un pas.
“Mais vous… pourquoi ?!“
Arthur perdit son sourire. Ce n’était pas du tout la réaction à laquelle il s’était attendu.
“Je ne peux pas le croire !“ s’écria-t-elle en secouant la tête. “Comment pouvez-vous m’aimer ?“
“Comment ?“ souffla-t-il, perdu. “Mais il n’y a pas de raison particulièrement logique ! Et pourquoi ne pourrais-je pas vous aimer ?“
“Parce que je suis mariée ! Tout comme vous l’êtes ! Mais si vous, vous pouvez vous permettre de collectionner les conquêtes, pour moi, une seule amourette avec un autre est vu comme une trahison aux yeux de tous!“ vitupéra-t-elle, le pointant du doigt rageusement. “Et votre femme ? Avez-vous jamais pensé à ce qu’elle pouvait ressentir ?! Et si elle, elle voulait aller voir ailleurs, vous accepteriez de la laisser faire?“
En entendant le mot « mariée », il avait cru sentir le sol se dérober sous ses pieds, cette éternelle blessure le relança. Pourtant, les paroles suivantes le figèrent d’une plus grande stupeur.
“La seule raison pour laquelle vous me courtisez avec tant de passion, c’est parce que je ne suis pas Guenièvre ! Vous êtes exactement comme mon mari !“ continua-t-elle, ses yeux se remplissant de larmes. “ Du moment que ce n’est pas votre femme, elles méritent votre admiration et elles y passent toutes ! Je suis sure que vous ne savez rien d’elle ! Vous vous en fichez d’elle, mais elle doit bien rester sagement à sa place ! Comme si j’étais… comme si elle était une chaise ! Vous passez votre temps à vous languir dans votre coin, à jouer les bourreaux de cœurs pour vous consolez, ou vous prouvez à vous-même quelque chose ou je ne sais quoi ! Mais nous ne sommes pas des meubles à la con ! Nous aussi, on a le droit d’être respectées, d’êtres aimées pour qui on est vraiment !“
Son visage, habituellement si blanc, était à présent rouge et inondé de larmes. Elle s’arrêta, tentant de reprendre son souffle. Arthur tendit la main vers elle, souhaitant sécher ses pleurs, la rassurer… mais elle se retourna et prit ses jambes à son cou.
“Attendez !“ s’écria-t-il.
Il ne voulait pas la perdre ! Aussi confus et blessé soit-il par ses paroles lancinantes. Arthur s’élança à sa suite, mais elle avait disparu. Elle n’avait pas pu aller bien loin, peut-être s’était-elle cachée parmi les bosquets… Un reniflement attira son attention et il se hâte dans sa direction. Il cru reconnaître la silhouette de la jeune femme, et écarta les branches sur sa route. Arthur s’apprêtait à l’appeler quand il réalisa qui se cachait là.
Guenièvre. Son épouse.
Elle releva les yeux vers lui et fronça les sourcils. D’un air digne qu’il ne lui connaissait pas, elle se redressa.
“Ce soir, vous dormirez chez l’une de vos maîtresses.“ déclara-t-elle sèchement, le faisant tressaillir.
Après l’avoir foudroyé du regard une dernière fois, Guenièvre passa à côté de lui et se dirigea vers le château. Sans comprendre pourquoi, ni ce qu’il attendait, Arthur la regarda partir.
Pas une seule fois elle se retourna.
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Dire que le Roi était de mauvaise humeur au cours de la matinée et du déjeuner aurait été un euphémisme. Avec ce qu’il s’était passé la veille, il avait très mal dormi, et lorsque la Dame du Lac lui était apparu en pleine nuit lors de sa promenade nocturne, c’était pour lui lancer des piques incompréhensibles.
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair ! Pire, vous vous jetez sur les premières gourdes venues pour étancher votre soif !“
Arthur maugréa dans sa barbe avant de passer ses nerfs sur sa nourriture. Il leva les yeux vers sa femme, mais dès que leur regard se croisèrent, Guenièvre détourna la tête pour se resservir. Elle le battait encore froid, ce qui n’avait aucun sens non plus. Elle n’avait jamais fait de scènes au sujet de ses maîtresses auparavant !
“Aujourd’hui, j’ai fait de la tarte !“ annonça Séli, le tirant effroyablement de ses réflexions.
“Oh non ! Mais qu’est-ce qu’on vous a fait ?!“ rouspéta Léodagan.
“La barbe !“ répliqua-t-elle avec un regard noir pour son mari. “C’est Guenièvre qui m’en a demandé une ! Je ne pouvais pas refuser ça à ma fille !“
Arthur, Léodagan et Yvain tournèrent la tête en même temps vers la dénommée, plus abasourdis les uns que les autres. Guenièvre les ignora tandis que Séli présentait fièrement l’abomination qu’elle appelait « une tarte ».
“Elle a l’air très réussie, Mère !“ sourit la Reine, apparemment ravie. “Quels fruits avez-vous choisi, cette fois ?“
“Je voulais en faire une aux fraises, mais comme ce n’est pas la saison, j’ai fait un mélange de fruits !“
“Mais c’est un cauchemar !“ marmonna Léodagan, peu discret. “Ma fille, si vous vouliez une tarte de votre mère, c’est votre droit, mais vous n’étiez pas obligée de la partager avec nous !“
“Oh, mais je ne compte pas la partager !“ tous regardèrent Guenièvre interloqués, celle-ci saisit le plat et le tendit à Arthur. “C’est une petite attention pour mon mari !“
Il y eu comme un flottement dans la salle, Arthur fixa longuement la tarte en silence avant de relever les yeux sur son épouse.
“Vous m’en voulez à ce point ?“ finit-il par demander.
La question eut à peine franchi ses lèvres qu’il se prit la tarte en pleine figure.
“OUI !“
Guenièvre quitta la table et sortit en claquant la porte derrière elle. Lorsqu’Arthur réussit à retirer suffisamment de mélasse de ses yeux, le visage à la fois dépité et choqué de sa belle-mère ainsi que la tête de con (pour changer) que faisait Yvain lui apparurent. Il préféra ne rien dire et continua de se nettoyer le visage, il en oublia presque son beau-père, qui frappa dans ses mains avec un air ému.
“C’est ma fifille !“
D’un côté, Guenièvre savait qu’elle était déraisonnable, mais d’un autre, elle estimait qu’elle avait assez pris dans la figure. C’était bien son droit de lui en coller en retour, non ?
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“Marre d’encaisser sa mauvaise humeur et ses railleries, pendant que d’autres profitent de ses mots doux !“ grogna-t-elle en enroulant les parchemins de ses ébauches de poèmes. “C’est ça être une épouse ? Tous les mauvais côté du mari, ses crises, sa mauvaise odeur et tout le bataclan c’est pour ma pomme, et pour les maîtresses, c’est le beurre, l’argent du beurre et le sourire du crémier ? Ha ! Si j’avais su, j’aurais dit à mon père qu’il pouvait se brosser pour le mariage ! S’il y tenait tant, il n’avait qu’à l’épouser lui-même ! Non mais ho ! Pourquoi c’est à moi de gérer ces conneries ?!“
Elle termina sa pile par le poème qu’elle avait réussi à écrire avec l’aide d’Arthur et Bohort. La Reine saisit la boîte dans laquelle elle avait laissé le médaillon et se rendit d’un pas rageur au laboratoire de Merlin. Avec humeur, elle lui rendit le bijou et laissa la pile de parchemin sur son plan de travail, le remerciant plus sèchement qu’elle n’aurait voulu le faire. Ne voulant pas s’attarder plus que nécessaire, Guenièvre tourna les talons promptement et sortit.
“Mais qu’est-ce que voulez que je fasse de tout ça ?!“ cria l’enchanteur en désignant les parchemins alors qu’elle s’apprêtait à fermer la porte derrière elle.
“Donnez-les à manger aux chèvres ou mettez-les au feu ! Qu’est-ce que ça peut faire ?!“ rétorqua-t-elle. “Ce sera toujours mieux que de voir mon mari se torcher avec !!“
Elle entendit un vague « hein ?? » avant le claquement de la porte. Guenièvre pouvait déjà sentir la honte monter en elle, elle se sentait coupable de se défouler sur le pauvre Merlin qui lui avait pourtant rendu service. Toutefois, ces sentiments s’évaporèrent à la vue du Roi. Ce dernier la regardait d’un air qu’elle ne pouvait décrire, et qu’elle ne souhaitait de toute façon pas décrypter dans l’immédiat. Qu’il soit surpris, contrarié ou autre, elle s’en moquait éperdument ! Avec un mouvement de tête qu’elle avait vu sa mère faire de nombreuses fois, Guenièvre passa à côté de lui avec un « humpf ! » bien placé.
“Vous n’avez vraiment rien à me dire ?“
“Je ne crois pas, non.“
Guenièvre sursauta quand la main d’Arthur l’agrippa, la retenant avec force.
“Je peux savoir quelle mouche vous a piqué ?“
Oh ! Le mufle !!
“La mouche j’en-ai-marre-d’être-prise-pour-une-conne-maintenant-fichez-moi-la-paix !“ rétorqua-t-elle en essayant de se défaire de son emprise. “Ah, et au fait !“ Guenièvre rassembla toute sa hargne pour imiter du mieux qu’elle le pouvait sa mère lorsque celle-ci remettait son père à sa place, puis elle déclara : “Inutile de revenir dans ma couche cette semaine. Faites-moi de l’air !“
“Pardon ?!“ l’air atterré d’Arthur l’aurait fait rire dans d’autre circonstances, mais là, elle se délectait de lui avoir couper le sifflet. “Mais vous ne pouvez pas faire ça ! Vous allez verrouiller la porte de la chambre aussi, pendant que vous y êtes ?!“
“Maintenant que vous le dites…“
“Hé, dites !“ les interrompis Merlin d’un ton impatient. “Si vous pouviez me laisser en dehors de vos disputes de couple ! Et puis mon laboratoire n’est pas un dépotoir, alors reprenez-moi tout ça, j’vous prie !“
Guenièvre écarquilla les yeux avec horreur alors que l’enchanteur lui repassait tous les parchemins. L’un de ses poignets étant toujours serré dans la main de son époux, une partie d’entre eux lui échappèrent et tombèrent par terre, se déroulant au passage. Réussissant enfin à se dégager, elle se dépêcha de les ramasser. Mais sa hâte la rendait fébrile, ses mains tremblaient, ce qui ne l’aida pas dans sa tâche. Elle était tellement concentrée et affolée qu’elle n’entendait plus rien, elle voulait juste récupérer ces fichus peaux d’ânes sans qu’Arthur ne découvre ce qu’elle y avait écrit.
Ce n’est quand se redressant que Guenièvre réalisa qu’il était trop tard.
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Arthur avait attrapé au vol le premier parchemin qui avait volé vers lui, ne souhaitant pas se reprendre quoique ce soit de plus dans la figure aujourd’hui. Et en voyant sa femme s’activer pour tout ramasser, sa curiosité fut piquée. Guenièvre lui avait collé une tarte au déjeuner, au sens littéral du terme, il pouvait bien se permettre d’être curieux, non ?
Son sang ne fit qu’un tour en reconnaissant les mots inscrits.
Pourquoi ? Comment sa femme pouvait-elle… ?
Le poème avait deux strophes qu’il ne connaissait pas, mais c’était celui de sa Dame !
Arthur observa un instant Guenièvre, qui essayait tant bien que mal de rassembler les autres morceaux de vélin, puis se tourna vers Merlin. Il l’interpela et lui demanda ce qu’il se passait.
“A vous de me le dire !“ lui répondit-il en haussant les épaules. “Votre femme vient me rendre un médaillon que je lui avais prêté pour qu’elle puisse circuler incognito, et elle me refile tout son bazar au passage !“
“Quel médaillon ? Et puis pourquoi pour « circuler incognito » ?!“
“Un médaillon de métamorphose, elle voulait aller au festival de l’Imbolc sans être reconnue.“
C’était comme recevoir la réponse d’une énigme que l’on essayait de résoudre depuis des lustres. D’abord la stupéfaction, puis tout se met en place et la logique, l’évidence nous saute aux yeux et on se sent très con.
Arthur regarda Guenièvre et eut l’impression de la voir pour la première fois. Quand il plongea ses yeux dans les siens, il se demanda comment il n’avait pas pu la reconnaître. Ou plutôt : comment la douceur de son regard et sa beauté lui avaient-elles échappées pendant toutes ses années ?
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair !
Les paroles de la Dame du Lac prenaient tout leur sens à présent, aussi vexantes soient-elles.
“C’était vous !“
Avant qu’il ne puisse dire ou faire autre chose, Guenièvre souleva les pas de sa robe et détala. Pendant quelques secondes, Arthur revit Aconia puis l’inconnue partir semblablement.
“AH NON ! PAS CETTE FOIS !!“ cria-t-il en s’élançant à sa poursuite.
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“Bon, ben moi je retourne bosser.“ marmonna Merlin en faisant demi-tour, reconnaissant d’être resté célibataire.
Les histoires de couples, ce n’était vraiment pas son truc !
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Pour quelqu’un qui n’avait aucun entraînement et qui se trimballait avec une tenue aussi lourde et encombrante, Guenièvre courrait fichtrement vite ! Et elle n’arrêtait pas de zigzaguer et tourner autour de tout ce qui se trouvait sur leur chemin : arbre, buisson, rocher… Arthur peinait à la suivre.
“Mais arrêtez-vous !“ lui cria-t-il. “Je n’vais pas vous manger !!“
“C’est ce que vous dites !“ s’exclama-t-elle en retour, jetant un bref coup d’œil en sa direction.
Presque à bout de souffle, Arthur décida de tenter le tout pour le tout. Il accéléra et se jeta sur elle, la saisissant à la taille. Guenièvre glapit en perdant l’équilibre et les deux tombèrent, emportés par l’élan qu’il avait pris, ils roulèrent quelques instants. Allongés sur le côté, Arthur tenant sa femme par la taille et refusant de la lâcher, ils reprirent tant bien que mal leur souffle.
“Pourquoi vous ne m’avez rien dit ?“ au point où ils en étaient, autant poser la question maintenant !
“Pourquoi ? A votre avis ?“ souffla Guenièvre, les yeux embués de larmes. “Vous ne cessez de me traiter comme une casse-pied ! Alors pour une fois que vous étiez courtois envers moi, je voulais profiter du moment ! Et vous avez commencé à sortir le grand jeu, espèce de bourreau des cœurs ! Evidemment que je ne voulais pas que tout s’arrête trop vite !“
La honte envahit Arthur, il ne pouvait même pas la contredire. Ce serait mentir.
“Et vous, pourquoi vous me détestez autant ? Qu’est-ce que je vous ai fait ?“
“Je ne vous déteste pas ! Jamais ! C’est juste que… c’est compliqué.“ soupira Arthur. “J’ai été stupide et aveugle, et j’ai passé ma colère sur vous parce que notre mariage a… disons « contribué » à perdre une femme que j’ai aimé, qui me hante encore à ce jour.“
“Et c’était plus simple de vous défouler sur moi que sur mon père, j’imagine.“ fit remarquer Guenièvre, un peu sèchement. “Ce sont mes parents qui ont exigé ce mariage, pas moi. J’ai juste eu de la chance de ne pas avoir d’amoureux quand c’est arrivé. Ni vous, ni mes propres parents ne m’ont laissé une chance. Que ce soit en tant qu’épouse ou que Reine, vous n’attendez rien de moi, je suis juste reléguée à rester dans un coin bien gentiment et faire la potiche.“
“C’est vrai. Vous avez raison.“ Arthur regarda une nouvelle fois son épouse dans les yeux, doucement, il porta une main à son visage et lui caressa le visage. “Je suis sincèrement désolé.“
“Je sais que je ne suis pas très brillante, mais… Est-ce que ça vous écorcherait d’être un peu plus gentil et patient avec moi ?“
“Euh, à ce sujet, pour ma défense, je me dois de préciser que j’ai affaires à des abrutis qui m’assomment avec leurs questions. Donc ce n’est pas qu’avec vous qu’il m’arrive d’être cinglant.“
“Pourquoi ne me laissez-vous pas vous aider alors ?“ demanda-t-elle. “Si cela ne peut vous soulagez ne serait-ce qu’un peu, je pourrais apprendre à gérer certaines affaires !“
Un court silence suivit cette affirmation. Arthur voulait bien donner une chance à Guenièvre, elle faisait preuve de bonne volonté et il avait découvert qu’avec de la patience et des encouragements, elle était bien plus ingénieuse qu’il ne l’avait cru. Elle serait bien capable de remplir son rôle de Reine. D’un autre côté, elle était inexpérimentée et vulnérable, certains ne feraient qu’une bouchée d’elle !
“Peut-être… peut-être que vous pourriez vous occuper de la prochaine séance de doléances avec les Seigneurs Lancelot et Bohort.“ proposa-t-il, ainsi elle serait bien accompagnée et protégée. “Si cela vous va-“
“Oui ! Je vous en prie !“
Guenièvre s’était redressée en joignant ses deux main, comme pour prier, et le regardait d’un air suppliant. Il pouvait difficilement lui refuser quoique ce soit ainsi.
“Très bien, accordé.“ Arthur se redressa à son tour, et fronça légèrement les sourcils. “Comment on en est venu à parler de ça, au fait ?“
Les deux se regardèrent en silence. Chacun remarqua dans quel état son conjoint se trouvait : couvert de terre, traces d’herbe ; les cheveux en pagaille et empli de brindilles. Guenièvre eut un rire bref avant de retirer une branche de la chevelure de son mari.
“Je vous aime, Arthur.“ affirma-t-elle. “Je ne pourrais jamais remplacer celle que vous avez perdu, et j’en suis désolée. Mais peut-être pourrions-nous… être au moins bons amis ?“
L’émotion serra le cœur d’Arthur, un peu plus, et les larmes lui seraient montés aux yeux.
“Je ne veux pas vous faire de fausse promesse.“ avoua-t-il. “Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, votre médaillon à lever le voile devant mes yeux lorsque je vous regardais. Il me faudra peut-être encore un peu de temps, mais je crois… Non, je sais que je pourrais vous aimer en retour.“
Malgré ce qu’il venait d’affirmer, ces mots furent comme un pacte. Un pacte qu’il scellèrent d’un baiser.
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“Je vous dis que le futur héritier est en route, cette fois-ci ! Vous avez bien vu dans quel état ils sont rentrés tous les deux ! Si ce n’est pas dû à des galipettes dans l’herbe, je veux bien être changée en chèvre !!“
“Chèvre ou pas, passez-moi la prochaine fournée ! Il faut que tout soit prêt pour demain matin !“
“Mais ça va ! Et pourquoi voulez-vous autant de tartes pour demain matin ? On va y passer la nuit !“
“Guenièvre participe à la séance de doléances, il faut qu’elle ait de quoi lancer sur les gros pécores qu’elle va recevoir !“
“………mais c’est moi qui vais vous en coller des tartes !! PIGNOUF !!!“
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Une pensée/idée qui me trotte dans la tête depuis très longtemps :
Que se serait-il passé si dans l'épisode "La potion de Vivacité", Arthur ne s'était pas endormi ? Et que Guenièvre était tombée enceinte tout de suite ? (heureux hasard, elle est très féconde et c'était pile la bonne période, bénédiction des Dieux ?...)
La discussion est ouverte !!
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Dear submitter, despite my love for Kaamelott's Reine Guenièvre (Queen Guinevere if it's ever been translated but I don't think so ?) and the show on its own, I'm afraid that the name has nothing to do with Junipers (Genévrier/ Genièvre) etymologically (I know, it's sad. I'm sad too. Kaamelott was my early teenagehood)
My trusted advisor (also known as CNRTL) says for Genièvre (-> Juniper) :
In sum, it's of Latin origin, and the "ju" slowly became "ge" as French people spoke and naturally simplified its pronounciation to match a more common group of syllabs in French (we have words with 'ju' in them, but a lot more have 'ge' in them - it's a popular ending)
Guenièvre (Guinevere), despite being very close phonetically, is from the Welsh Gwenhwyfar (gwen -> white ; hwyfar -> soft, tender or spirit, phantom, magical being)
In short, both names look alike because they went through Frenchification and we made them sound like French words, probably for convenience's sake, but have no etymological tie
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Hello hello, Kaamelott fam’ and fandom! 🤗❤️
Comment ça va? Le mois de mars n’a pas été trop dur? C’est pas vraiment (dans mon cas) le mois le plus tendre et le plus joyeux de l’année 😅 Donc, J’espère que ça c’est bien déroulé pour vous!
J’update Les Pétales De Guenièvre, demain vendredi 31 Mars, comme promis!
Cette troisième partie est spéciale, j’ai hâte de voir ce que vous en pensez! J’espère que vous allez aimé 🙏🏽🥰
En anticipation, (et pour avoir le lien de mon fanart 😂), je partage ici le GIF que j’ai créé:
Dans l’univers de LPDG, Il s’agit du premier couplet de la célèbre comptine sur Elaine et Ban de Benoïc. Vous comprendrez en lisant la partie trois du OS 11. Et vous aurez la suite de cette comptine glaciale dans l’histoire, et les explications dans les notes d’autrice.
Bisous tout le monde, 💋👋🏽
À demain et restez en or ✨
Lily
#LesPétalesDeGuenièvre🌸
Ban, Ban, pleure,
Et noie son château de suie…
Traîne Elaine, battue et asservie…Jusqu’au lac, où Claudas se baignait…
Pour guetter, la reine dénudée !
#kaamelott#kaamelott fanfiction#kv1#arthur et guenièvre#arthur x guinevere#arthur x guenièvre#pendranièvre#kaamelott premier volet#les pétales de guenièvre#LPDG#Guenièvre#Lancelot#arthur pendragon#my art: please don’t use without asking
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Harrow and Viren : analysis
Viren, since he resurrected in season 4, is constantly paralleled with Harrow.
"It's been a long time. Our kingdom is prospering. There is peace. My boys, they are growing up. Perhaps it's wiser to stay focused on these blessings."
"My whole life, I have been chasing after things I did not have. Now that I'm here and may have only thirty days left, do I really want to spent those days ... chasing ? Maybe I should stop and appreciate what I do have. A whole month, enjoying every moment with my daughter. Maybe it's time for me to accept that I am who I am. And when I reach the end, I'll be at peace. And it will just be the time to let me go."
Both reevaluate their lives, questioning the crimes they left in their wake. They feel like they have escaped justice. Their loved ones do their best, encourage them to continue living, of course, but they have come to the conclusion that if their life has left such a trail of blood, prolonging it will only spread more.
That at this point, the only right thing they could do for the world was leaving it.
For said loved ones, this attitude makes no sense and feels straight-up ungrateful. ("You are acting stubborn and ungrateful!"/"Please, dad, don't. Don't do this. Don't leave. It's a mistake. You can't. I saved you! You me your life! You have to stay...")
Especially since Harrow and Viren are both incapable of explaining themselves clearly. Viren straight-up tells Harrow he doesnt understand where he is coming from, and Harrow only answers "I know you don't. Leave me." Viren, meanwhile, talks about "a path of truth of freedom" that he needs to face.
In short, to quote Kaamelott's queen Guinevere "You slit your wrists in a bath I had myself prepared just for you."
Two kings caught in blood feuds, pushed by the devils on their shoulders to prolong an existence they no longer want, even at the cost of two being supposed to be sacrifices: a soldier, who signed for that (unlike the High Mage, side-eye Harrow), and this homunculus.
Both thus renounce dark magic by, as Harrow says, "calling it what it is" for the first time; and no longer “a creative solution to solve this” as Viren used to say.
And just as Harrow wrote a letter to his son Callum to free him from the wrongs of the previous generation, Viren attempts to do the same.
To Callum, Harrow tried to explain that the past, which we must nevertheless seek to understand, should not define the future; that his death must close the cycle of revenge that he initiated with the assassination of the Titan and for which he takes full responsibility; and that his sons must ensure a new era of peace. As he prepares to face death, he also makes sure his last conversation with Ezran is completely mundane, so the boy does not grow up thinking he abandonned him.
However, Harrow did not think to officially appoint a regent (Viren, Amaya or Opeli), which forces poor Ezran to assume a horrible role for which, at eight years old, he is obviously absolutely not prepared.
Which obviously puts the kingdom in a dangerous situation.
In his letter to Soren, Viren is very literal. He wants Soren to judge him, but for him to have all the necessary elements to do so; he wants Soren to understands why he made all these mistakes. Viren tells Soren that all the suffering he felt was never his fault, but his own.
It was Viren and Viren alone who chose to become a monster by violating Kppar then Lissa, thus causing her departure, then making Soren pay for it throughout his childhood.
The letter was intended to free Soren of all guilt. Because, when you get given the cold shoulder by your father throughout your whole childhood, you believe it has to be your fault. All divorce children think it's their fault.
The problem is, reading the truth might as well make Soren feel worse. Because this letter confirms that it was to save him that Viren destroyed the family, even if it was a choice that Viren made. According to Puzzle House, Soren remembers that he was sick, that his grandfather disappeared, that his father saved him, and that his mother left, but he could never connect the dots between all these events.
This letter means that the simple fact that Soren was alive was indeed the first crack that eventually caused the whole house to collapse.
Viren therefore chose to burn the letter, hoping to spare his son such a burden.
Both Viren's and Harrow's deaths have something of a suicide to them, and not just in the letters they leave behind.
Remember my post comparing their actions to the quote from the Kaamelott show ? "What is someone who suffers and spills his blood on the floor so that everyone is guilty? All suicides are Christ. All bathtubs are the Grail."
In short, I was trying to explain how their masochism made others suffer.
Harrow claims to consider himself a servant, and he certainly means it. He is humble, is aware monarchy is an unfair system and has a great sense of honor, not hesitating to defy certain traditions - by sharing his official portrait with Viren - and to put his own life at stake. But when, for example, he finds nothing better to do than deprive his people of food simply to honor a promise, his claims sound particularly hollow. He is out-of-touch enough not to know the state his kingdom is in, so he will certainly not have to see his own family starve. But he set out to restore some justice to the world, however stupid this justice is. He seems to consider that by sacrificing the kingdom, he is sacrificing himself. And during his heroic death, that by sacrificing himself, he will save the kingdom instead of plunging it into chaos.
Viren, most probably partly because of his social origins that he keeps getting reminded of (and a fun childhood too, the guy insults himself in front of the mirror until he breaks down crying and constantly devalues his son) is haunted by an inferiority complex. To be useless. He has a morbid need for gratitude. Hoping to matter, to serve a purpose, he spent years self-destructing through dark magic, constantly putting himself in danger, ruining his health, wiping behind the king's decisions, or letting Aaravos exploit his body in increasingly abject ways. In short, to see himself only as a means to an end.
This feeling of ungratefulness is not unfounded: not only is the king actually incompetent enough not to have the slightest idea of the state of his kingdom's resources, but in addition, where any swordsman would display with pride the scars of his craft, Viren is forced to hide his swollen face - it is even part of the reason why his wife left him.
The problem is that his own self-sacrificing tendancies made him think he had the right to exploit others: his wife, Sarai, Harrow, the princes, Soren, and a few thousand others, and I'm probably forgetting some.
That since sacrificing others was difficult for him, it made him the hero.
Viren probably suffers from a huge martyr syndrome: being able to exist only through the gratitude of others, he begins to take charge of all their problems, even unsollicited, and even if it means creating others in the process. It doesnt make him evil. It's an unconcious strategy to simply survive.
Since he is competent, no-nonesense, pragmatic and literally magical, he ends up making himself absolutely indispensable. No one but him could save two kingdoms from famine. Even more so, Sarai, Harrow's wife, sacrificed herself to save him because he was a mage. This survivor's guilt may have made this problem worse.
His mentality, which he summed up as "get a grip" to a traumatized Terry, also likely played a role in the deterioration of his relationship with Harrow. After Sarai's death, Viren probably felt that he ought to be the immovable and unshakable pillar on which Harrow should be able to rely. That if he ever showed the slightest doubt, the slightest weakness, Harrow, and with him, the kingdom, would collapse. Whereas if Viren had been less constipated, Harrow would undoubtedly have felt less lonely, and would have been less likely to take his own life as he did.
Viren is the brain of the heart. He provides a safeguard to Harrow, whose sense of justice blinds him. Harrow has, after all, indeed chosen the Blindfold in his dream, to push him to imagine a system aimed at protecting everyone equally. An ideal, unrealistic and inconsiderate. Viren is the Scales, in my opinion: he compares the costs of his actions to the positive consequences that will result from them. He is a result-oriented person, measuring his self-worth by his productivity.
Now, it's time for me to talk about the Drama Triangle, theorized by psychiatrist Stephen Karpman in his article Fairy Tales and script drama analysis.
Karpmann first applies this schema to fairy tales: for example, the Piper of Hamelin saves the villagers, victims of the rats who persecute them; but instead of thanking him, the villagers throw stones at him and banish him without paying their dues; which pushes the Piper to take revenge, becoming a persecutor, by making all the children of the village disappear.
But this Triangle, as Karpman explains, is also an unconscious psychological game, a relational pattern between victim, persecutor and savior that cannot be applied to an emergency situation. It is not necessary for all three instances of the triangle to be present, but it is often enough for one person to play the game for the others to get involved. Stephen Karpman adds that the more roles are reversed in a single scene, the more intense it is in emotion and conflict.
The victim is isolated, passive and unable to make decisions to resolve their problems. The persecutor belittles them, minimizes their suffering and mocks them in the hope of making them react. The savior defends them, feels obliged to solve the victim's problems for him even unsollicited, which is very gratifying for them but maintains the victim in a state of dependence.
None of these roles are positive because they create unbalanced relationships.
The problem, you can see it coming, is that over the years, Harrow has become completely dependent on Viren to put his grand ideas into practice, and therefore on the "necessary" crimes that Viren lined up like pearls on a necklace. It's not just dirty, it's also infantilising. Viren constantly acts as a savior, which places Harrow in a victim role, unaccustomed to questioning Viren's decisions even when he is wrong.
Harrow couldn't take it anymore.
He became so fed up with his own dependence on Viren that he concluded the only way to get rid of him was to die.
Harrow could have hidden with the princes, or fired his entire guard and faced the consequences of his actions alone, but he just seized the opportunity to sell his skin dearly and die a hero.
I would even go so far as to say that for Harrow, his own death served three purposes:
Reunite with Sarai without whom his life no longer has meaning
Finally receive his rightful punishment and put an end to his own feelings of guilt
Make Viren finally feel guilty about something, even if it was his suicide. He wants him to see his blood spilled on the floor.
In short, to finally regain control by placing Viren in the role of victim, while becoming the persecutor.
"I have tolerated your arrogance for to long. But if this is my last day as king, I will make sure you will know your place."
Viren, throughout seasons 1 and 2, paying for Harrow's mistakes as he always did, tried to position himself as the savior of the human kingdoms, that were then facing a crisis situation: as a result, he is rejected at every turn, completely isolated, sentenced to death for treason and completely unable to resolve his problems. In short, a victim.
And who is it that "saves" him ?
Aaravos, by presenting himself as Viren's "servant", flatters his ego and points out persecutors to blame. However, Viren is not a fool: he is aware of being manipulated. He knows that Aaravos is deliberately withholding a lot of information from him. But he throws himself into it of his own free will. He's more stressed than everyone else as well as grieving, he back to the wall and isn't thinking like the rest of the world: as far as he is concerned, he has only made a series of unavoidable decisions, which had doors and doors shutting in his face over and over, plunging him further and further into sheer darkness.
Until he has "nothing left to lose". Until the man who he has chained to a wall is freer than him. Until the knife eventually becomes the border between two worlds, separating him from the only source of light, pale, artificial, unforgiving, coming from "worse than death": Aaravos.
Yeah, it's clearly suicide-coded.
Viren (believing he was doing the right thing) got the worst out of Harrow, just as Aaravos (wanting to cause chaos for fun) got the worst out of Viren.
And just like Harrow, the only way Viren had to get rid of the devil on his shoulder was to die.
And as for Viren's third death in the sixth season, heroic if ever there was one (on the very balcony where he looked at his wrist in season 2), it is also no coincidence that he repeats Harrow's last words to him, told to humiliate him : "I am a servant."
This term carries an ambivalence: the nobility of abnegation and the humiliation of submission.
Although Harrow saw himself as a servant of the kingdom and promoted equality in his reforms and symbols, he eventually grew tired of it. He does sacrifice his own life to end the cycle of revenge, but since he does not take the trouble to prepare for his succession, even if only by ensuring that the princes are safe, the result is a total disaster. He also devotes the last minutes of his existence to being completely unjustified cruelty towards Viren. His death was a way for him to finally regain control.
Viren, hurt that Harrow lowered him to the ground by mistaking his self-sacrifice for arrogance and once again leaving him to pay the price for his decisions, has made this term the justification for his crimes... confusing, in his good intentions, “serving the people” for “using the people”.
Viren was completely willing to sacrifice himself to save Harrow in Season 1, but Harrow, determined to regain control, didn't even listen to him; and Viren immediately recanted when Harrow refused to recognize him as an equal. Although it could not have been more sincere, the sacrifice of his own life was then rejected by the plot because it was done without humility.
(or maybe Harrow immediately understood what Viren was going to do and scolded him to dissuade him)
Viren was then reduced to his greatest weakness : his existential need for gratitude.
And more than ever, he was the only one with common sense in the room, on top of being belittled for his absence of royal blood. He still thinks he knows better than everyone else, just as he always actually did. Anyone who crosses his vision ought to be killed. No matter how much he has to harm others and himself (burning his own eyes, committing high treason and sentencing himself to death, giving in body and soul to "worse than death", letting Aaravos manipulate his body in absolutely gross ways, risking being burned at the stake) in the process. Aaravos sees straight through, exploits this, because it's what dark magic is: it's dehumanising yourself as well as others; seeing no longer people but components and obstacles. Viren harms himself to be seen as a hero, not a servant. He needs gratitude, admiration. To be seen as above. A servant is beneath, only ever doing what he is told.
But today, Viren, haunted by the vision of Harrow's blood on the floor, chooses to sacrifice himself, thus saving the population of Katolis in the face of dragon fire, to sacrifice himself alone and no one else, reviled, hated, and misunderstood. The official portrait of him and Harrow, symbolizing his noble deeds and the good they were able to do together, burned in the castle fire.
He dies not in court clothes but in rags, not as an official hero showered with praise, but as a traitor. Soren will never know what he did for him as a child, Viren doesn't want his death to haunt him.
Even though he dies as the Lord Protector of the Realm Ezran could not be, in the eyes of history, Viren will remain the traitor. The Evil Chancellor, Jafar, Richard III, Iago, Scar.
No one will see his blood as he spills it on the floor of Harrow's room.
Servants of the realm indeed.
#tdp#tdp harrow#tdp viren#tdp virrow#tdp analysis#tdp s6#tdp s6 spoilers#tdp book 6: stars#king viren#king harrow#character analysis#tdp character analysis#tdp lord viren
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My favorite arthurian tv shows and minisiers (part 2/2)
(My favorite movies here)
More details under cut. Some of these I love, some are so bad so good, some are beautifully epic, some are just funny.
Kaamelott: French long running series about Arthur and his court. It started with very short comedic episodes and slowly stated to get into more serious events still keeping a comedic tone. More on how to start watching (for English speakers) here.
Merlin (BBC): Okay, this might have filled me with frustration many times, and it might be annoying (for me) in the way some stories were adapted (Morgana going evil, Guinevere and Lancelot) but I still love the first season and I enjoyed the fifth season a lot. Plus, Guinevere in Merlin BBC is probably one of my favorite Guinevere ever created, I just adore her. Not to mention that this show has take arthuriana from tv movies and turned into something marketable again, giving rise to a bunch of movies.
Camelot (Starz): Oh boy, so much potential and so good. Everything but Arthur and Guinevere, for me, is perfect. Literally delightful. The settings are beautiful, the story of Merlin and Igraine actually made me shed a tear, Kay is adorable, Gawain had the potential of being the first queer Gawain ever (I could feel it!), and Morgana was absolutely perfect. I truly believe that if they had cut Guinevere's story, and changed the actor playing Arthur this could have been our long arthurian tv show.
The Librarians: An extremely fun show with a Galahad living in modern times and working with the Librarians. While the arthurian elements are not a lot (there is Morgana, Galahad and some Lancelot), the show is still enjoyable for the self-contained adventures it offers.
Trollhunters / Tales of Arcadia: This animated series is not really an arthurian one, but it does have Merlin, Morgana and Arthur as main characters in the third season, which takes a more arthurian setting (it is called Wizards). I really enjoyed the backstory of Morgana, and in general even the first two seasons are quite fun for what they are.
Fate/Apocrypha: I admit I am not a fan of the Fate universe, mainly because it confuses me, but seeing Mordred in the flesh? I loved them. This one season anime does not have a lot of arthurian backstory for Mordred, but the show still manages to keep some of the angst and for me it was enough.
Arthur et les enfants de la Table Ronde: Probably my favorite animated arthurian show ever. The story is for kids, but it still manages to throw in some interesting twist, in particular related to Uther's cruelty/harshness and Morgana's actions. It follows a kid Arthur who is an orphan living in Uther's kingdom and going to adventures with Sagramore, Guinevre, Gawain, Morgana etc. It also has one of the few Morgause out there!
Cursed: Okay, hear me out! Is this show good? Not in my opinion. Is it fun? Yes, I actually enjoyed it. The Merlin and Nimue duo was an interesting take, Arthur's story was developing to be really good, Morgana as a lesbian? Yes, please. It was messy, but it managed to pull together even a final battle and give us some surprising moments so this is one of those shows I will probably feel like rewatching in the future (and buying the dvd if they sell it).
#cursed netflix#fate apocrypha#camelot#kaamelott#merlin bbc#camelot starz#trollhunters#fate series#cursed#arthur et les enfants de la table ronde#fav tv#fav arthurian media
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All hail the May Queen Guinevere! ⤥ My contribution to the May Day Parade
Song: The Chain by Fleetwood Mac
Videos and voice clips: Knights of The Round Table (1953) Sword of Lancelot (1963) Camelot (1967) BBC The Legend of King Arthur (1979) Excalibur (1981) Merlin and The Sword (1985) First Knight (1995) Merlin (1998) A Knight's Tale (2001) King Arthur (2004) BBC Merlin (2008-2012) Starz Camelot (2011) Arthur & Merlin: Knights of Camelot (2020) The Green Knight (2021) Kaamelott First Installment (2021) The Winter King (2023)
#arthurian legend#arthurian legends#arthuriana#arthurian mythology#arthurian literature#guinevere#queen guinevere#lancelot#lancelot du lac#sir lancelot#arthur pendragon#king arthur#may day parade#my post
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"I want a character driven, not plot driven adaptation" watch kaamelott. "I want an adaptation where theyre just some guys" watch kaamelott. "i want a low-stakes comedy" kaamelott. "where guinevere is portrayed in a sympathetic light, and her actions are understandable" kaamelott. "knights have sleepovers" kaamelott. "I want to see their everyday lives" "i want a self aware adaptation" JUST WATCH KAAMELOTT
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Fair one who holds my life
A captive in thine eyes.
Who ravishes my heart
With the kindness of thy smile
Come soon for my relief
Ere I must die of grief
"You're lovely today."
"No more than usual."
.....................
Guinevere sings this little song while doing embroidery in bed. Fascinated, Arthur joins in and vocalizes with her, since they both know the song. It's a rare soft moment between them, only having found out that they knew and like the same song.
....
there is a dark undercurrent in this episode tho. the only reason why arthur is relaxed enough to join with her singing was because guinevere arranged for him to sleep with demetra, his mistress, for 3 nights in a row. Guinevere has always made his relaxation her priority, coz it gives him and her peaceful nights, and it keeps him from always being pissed at his knights. The thing is tho, Guienvere's meddling of his emotional well-being is also what causes them to argue and shout at each other after this little moment of them sharing that love song. This drives arthur away from their bed and onto demetra's once again.
Arthur then tries to sing the same song to Demetra, who has no idea what the song was about and couldn't complete him.
Thing is... this is the song that Arthur always sings when he is alone especially in the woods. He sang this while lounging under a tree and while bathing in the lake. This is like Arthur's characteristic love song! And if I'm not mistaken, this is the first time the song is sung in this show.... and it was always connected to Guinevere the whole time!
This show really went ham with the emotional beats and tiny conflicts that will gradually shape up to create the overall story.
#kaamelott#this show is so rewatchable istfg#kaamelott arthur#kaamelott guinevere#livre 1#pendranievre#they make me cry your honor
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— I forgot my crown of flowers. I'm fetching it, that's all. — Your crown of flowers? Who cares about your crown of flowers?! We pull you from the clutches of that madman and you go back? Do you think you're sane?! — Well, if you freed me to forbid me from going where I please... I might have as well stayed there! — I do not forbid you... — But I'm going to get my crown of flowers! Besides, it's not my crown of flowers, it's your crown of flowers. — My crown of flowers?! No, I don't have any crown of flowers. — The one you wore on our wedding day.
J'ajoute que c'est un porte-bonheur dont je me suis laissé dire qu'il vous assurait sécurité et sérénité tant que je l'avais avec moi.
Kaamelott : Premier Volet (2021)
#Kaamelott#Kaamelott Premier Volet#Kaamelott 2021#KV1#French cinema#period drama#Guenièvre#Guinevere#Arthur Pendragon#King Arthur#pendranièvre#Anne Girouard#Alexandre Astier#my gifs#do I want to ship them considering their level of fidelity? no#have I fallen for this ship nonetheless? of course#guess I'll blame the actors#the most beautiful cinematic Arthur and Guinevere I've seen
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#Kaamelott#Guenièvre#guenièvre pendragon#art#fanart#my art#myart#traditional art#guinevere#Kaamelott livre 6#livre 6#Queen of Logre and My Heart#And Arthur's heart#luv her#pour une fois ue suis satisfaite de mon dessin
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We’re talking BBC Merlin!Lancelot here but come on, it works for Kaamelott’s Lancelot too.
Here is a loose translation of what they say at the beginning of the video (sorry, my translation skills are rusty...)
youtube
Scene 1 :
LANCELOT : Did you sleep well ? GUINEVERE : Oh yes, wonderfully so. LANCELOT : Mosquitoes didn’t bother you? GUINEVERE : No, not at all. LANCELOT : Neither did the wolves howling? GUINEVERE : No, and neither did you, everything it alright. LANCELOT : Neither did I? GUINEVERE : Well, to be honest, I’m a bit surprised to never see you trying anything with me. We’ve spent many nights sleeping side by side, and... LANCELOT : I see what you mean. So, this is unfortunately due to... Inexperience. I’ve been saving myself for you forever, and therefore, I had hoped that you could teach me a bit about the... The matters of the flesh.
GUINEVERE : Well well, we’re not out of the woods yet.
Scene 2 :
GUINEVERE : Come on, don’t tell me you don’t know how it’s done. LANCELOT : Well at least I have always been celibate, it’s more understandable coming from me than from a woman who’s been married for years ! GUINEVERE : As strange as it might seem, married or not, I’ve never been touched ! There ! LANCELOT : And even theoretically, you don’t know how it’s done ? GUINEVERE : Theoretically, I was told once ! But it’s like horseriding, you may well explain and explain, but after a while, to know how to ride a horse, you must ride a horse ! LANCELOT : Okay but horseriding is not the issue for me... It’s the rest I’m struggling with. GUINEVERE : What if you went and asked one of your men to explain ? LANCELOT : Erm, no. Frankly, I don’t think this is a good idea. GUINEVERE : Why not, it seems that men love talking about these things together ? LANCELOT : Yes, yes, experienced men do. But seems that during these talks the inexperienced men are the targets of many gibes. To be honest, I don’t think it’s good for my authority that my soldiers hear how much of a virginal maid I am.
maybe some of you are joking when you say that lancelot is a virgin but i'm not. that man was untouched 'til death. the callieach demanded a virgin sacrifice actually <3
#my apologies if things are badly translated#i haven't done translation exercises since 2021 sadly#and it wasn't much back then#kaamelott#bbc merlin#lancelot#arthuriana#arthurian legends#arthurian knights
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Botanic Tournament : Honorary Mentions !
Explanations here
Round 1 Part 2 Poll 2
Explanations underneath
Where do I even start
One of you wanted to submit Gandalf's big naturals. I promised them they'd get a spot
Guenièvre is French for Guinevere.
It's also phonologically close to genévrier (juniper tree).
However, it more likely comes from Briton words for "white fay/ghost"
Original propaganda for Guinevere :
"Kaamelott doesn't get enough love on this website"
#botanic tournament#tournament polls#honorary mentions bracket#gandalf#lotr#lord of the rings trilogy#lord of the rings#lotr gandalf#guenièvre#kaamelott#kv1#frenchblr#movieblr#tv shows#tv series#arthuriana
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Le fandom après la scène à la Tour :
#kaamelott#kv1#kv1 spoilers#guenievre x arthur#arthur guenievre#arthur x guinevere#arthur x guenièvre#arthur pendragon#arthur#Guenievre#guenièvre#alexandre astier#anne girouard#la scène de la tour#arthur à la tour#kaamelott premier volet#kaamelott meme#kt memes
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Arthur qui embrasse la mains de sa femme
That's it That's the post
#kv1#kaamelott#arthur#guenievre#arthur x guinevere#pendranievre#arthur pendragon#kv1 spoilers#kaamelott fanart#i just love them both so much#soft for them#my art#sketch
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