#journée des garçons
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fidjiefidjie · 5 months ago
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Françoise Hardy 🎶 Tous les Garçons et les Filles
Hommage à l'icône de la pop française Françoise Hardy 🌹❤️🎈 R.I.P 🙏🕊
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Photo de "What's New Pussycat" film de Clive Donner 1965
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Françoise Hardy 🎶 Rendez-vous dans une autre vie
Bonne journée ☕️
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wolfsnape · 1 year ago
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Je viens de recevoir un message de Partenaire de galère qui me disait : "J'ai encore retrouvé un de tes post-its où tu ne signes même pas, mais tu dessines juste des soleils, ça te dérange si je le garde ?"
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e642 · 5 months ago
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Je me sens triste, surtout le soir quand je suis dans mon lit et que j'attends le lendemain. Les journées, les moments, les gens ne sont pas satisfaisants. Je ne crois pas avoir déjà eu un entourage si minable et transparent. Je vois les gens, par dépit, par politesse, et je ressens une vague de léthargie à chaque fois. Je n'ai pas commencé à parler que je me demande quelle excuse je vais dire pour partir. J'ai souvent entendu que la "somme" des 5 personnes les plus proches de nous, nous représentait beaucoup... c'est affligeant dans ce cas. J'ai beaucoup de chagrin parce que je n'ai aucune conversation ou aucun esprit à qui le confier, ou plutôt, qui saurait l'accueillir. Je côtoie des gens qui n'ont rien à voir avec moi, dont les dissemblances sont presques bruyantes, dont le regard n'a pas de douceur quand il bute sur ma silhouette. Un garçon -à qui j'accorde autant- ne m'aura jamais fait me sentir aussi banale. En fait, quand tu sens que la personne t'aime comme elle aimerait n'importe qui alors tu te demandes à la fois ce que vaut son amour et ce que tu vaux toi. Si j'écris sur Tumblr depuis autant de temps, sur les mêmes sujets, les mêmes personnes, les mêmes émotions c'est bien que ça n'a jamais pu être verbalisés ailleurs qu'ici. Il m'arrive souvent d'avoir envie de pleurer avec les gens ces derniers temps mais au dernier moment, je me mords la lèvre au sang et je me rappelle qu'ils ne méritent pas ma faiblesse. J'ai pas trouvé quelqu'un capable. Capable de tout. Capable d'être le minimum syndical requis pour un être humain. Je ne suis pas exceptionnelle, je le sais, jprefere le dire, je peux laisser l'impression de l'inverse. Je regarde tout se casser la figure et je suis la personne qui me dit "tu vois, je te l'avais dit" en prime. Je sais pas si je me déteste ou si j'ai pitié de moi. J'aurais juste réellement besoin d'une étreinte si délicate et pointue, quelle viendrait recoller certaines choses, peu importe si ça ne dure que quelques secondes. J'attends de ressentir cette bonté et cette sincérité dans les liens mais je ne l'aperçois pas ou seulement quand la personne a quelque chose à se faire pardonner. C'est si ingrat de faire mieux juste pour empêcher la remémoration du faire de la merde. Voilà ce qui m'attriste au fond, et ça marche pour tout, c'est la motivation des gens à se comporter comme ils le font. Ce n'est jamais désintéressé. Ce n'est jamais pur. Ce n'est jamais clair. Ce n'est jamais bienveillant. Il y a forcément un moment où c'est plus tentant de se permettre l'inacceptable. J'aimerais bien savoir ce qui donne ce sentiment de légitimité pour faire ça.
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pompadourpink · 2 years ago
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Les autres pronoms
Possessive pronouns (mine, ours)
Masc. sg.: le mien, le tien, le sien, le nôtre, le vôtre, le leur 
Fem. sg.: la mienne, la tienne, la sienne, la nôtre, la vôtre, la leur
Masc. pl.: les miens, les tiens, les siens, les nôtres, les vôtres, les leurs
Fem. pl.: les miennes, les tiennes, les siennes, les nôtres, les vôtres, les leurs
Ex: tu pensais que tu avais pris tes lunettes mais c'étaient les miennes - you thought you had taken your glasses but they were mine
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Demonstrative pronouns
They replace demonstrative determiners followed by a noun
They can be one of three types: prepositional (c'est celle de Laure - it's Laure's), relative (les robes en soie sont celles que je préfère - silk dresses are the ones I prefer), or nominal (j'ajoute à cette lettre celle de mon fils - I add to this letter the one of my son).
Singular - celui (m), celle (f): celle en bleu - the blue one
Plural - ceux (m), celles (f): ceux-là sont mieux - those are better
Neutral - ceci - this (rare), cela - that, ça - this (short for cela): ça ira - that will be fine, c’/ce*: c’est un chien - this is a dog, ce sont des chats - those are cats
N.B. Adverbial particles -ci (short for ici) and -là are added to indicate the distance. Celui-ci means this one (close), celles-là those ones (far away).
*Do not mix up the masculine singular demonstrative determiner ce that is followed by a singular masculine noun (ce chat est blanc - this cat is white) and the demonstrative pronoun ce that is followed by est/sont (is/are) or a relative pronoun (c'est ce qu'il m'a dit - that is what he told me; ce sont les chaussures qu'il a choisies - those are the shoes he chose)
N.B. C'est is used with a noun: c'est un gentil garçon - he's a nice boy, an adverb: c'est si joli - it's so pretty, or a masculine singular adjective when talking about a situation or activity: c'est facile - it's easy. Il/Elle est is used with adjectives when talking about living beings or things: elle est grande - she's tall, in expressions: il était une fois - there one was, before a past participle: elle est partie - she's gone.
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Relative pronouns
Relative pronouns represent the nouns placed in front of them
Que/qui
subject (qui), when talking about living beings or things and describing them, placed before a verb: la fille qui porte un pull rouge aime la glace - the girl that is wearing a red jumper likes ice cream
indirect object (qui), when talking about people, after a preposition, placed before either a determiner and a noun or a pronoun (la fille à qui tu as parlé aime la glace - the girl you talked to likes ice cream)
direct object (que), when talking about living beings or things, placed before either a determiner and a noun or a pronoun (la fille que tu aimes aime la glace - the girl you love likes ice cream)
Quoi
object, when talking about things, often vague (something, nothing): c’est ce à quoi j’ai pensé toute la journée - that is what I thought about all day long
Dont
possessive phrase (complément de nom): je bois dans une tasse dont la anse est cassée - I’m drinking from a mug that has a broken handle
indirect object, equivalent of "of which": le livre dont je t’ai parlé est sorti - the book I told you about is out
adjective object: les filles sont allées à un concert de Rihanna, dont elles sont fan: the girls have gone to a Rihana’s concert, whom they are fans of
adverbial phrase of place: la chambre où je dors est la plus grande de la maison - the room I sleep in is the biggest in the house
adverbial place of time: septembre est le mois où je suis née - September is the month in which I was born
Compound relative pronouns
Auquel, duquel, lequel (marriage of prepositions à, de, le and of simple relative pronouns)
subject - rare, literary: j’ai appelé ma mère, laquelle m’a informée de ton accident - I called my mum who told me about your accident)
object, about things or animals: les chaises sous lesquelles je suis cachée sont en bois - the chairs under which I am hidden are made of wood; c’est l’endroit duquel il est parti - this is the place from which he left; les hommes auxquels elle parle sont allemands - the men she is talking to are German
Neutral relative pronouns
They are built by adding ce, which can be roughly translated as "the thing", to dont, que, qui and used when the antecedent isn't mentioned or when it's a clause often after a comma.
Ce qui is the subject of the verb that follow: je ne sais pas ce qui est tombé - I don’t know what fell down (word by word I don't know the thing that has fallen), j’ai eu un accident, ce qui explique pourquoi je suis en retard - I got in an accident, which explains why I’m late
Ce que or ce qu' is used as a direct object and is generally followed by a subject and a verb: ce que je te demande, c’est d’être à l’heure - what I’m asking you is to be on time (word by word the thing that I ask of you it is to be on time), c’est ce que je voulais dire - that’s what I meant
Ce dont is used as the preposition de’s object: ce dont j’ai peur, c’est qu’il revienne - what I'm afraid of is that he will come back (word by word the thing of which I'm afraid, it is that he comes back), c’est précisément ce dont je veux te parler - that is precisely what I want to talk to you about 
N.B. To stress a point, we can use ce qui/que/dont + c’est/ce sont: ce qui me plaît le plus, c’est ta robe - what I most like is your dress.
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Movie: Pierrot le fou - Jean-Paul Godard, 1965
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soitamespieds · 1 year ago
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Tu es à moi, pas l'inverse, Ne l'oublie pas.
Dans l'obscurité de la pièce, la seule lumière était celle de ses yeux perçants. Des yeux qui scintillaient d'une assurance peu commune, d'un pouvoir indéniable. Elle s'approcha de lui, chaque pas résonnant comme une déclaration d'autorité.
« Écoute bien, » murmura-t-elle, sa voix douce trahissant la force sous-jacente de ses mots, « je veux que tu comprennes quelque chose. »
Il se figea, chaque fibre de son être tendue, attentif à ses moindres paroles.
Elle posa un doigt sous son menton, l'obligeant à la regarder dans les yeux. "Toi, tu es à moi," dit-elle lentement, articulant chaque mot avec une précision délibérée.
Un frisson le parcourut, mais il ne détourna pas son regard.
"Et ne l'oublie jamais," elle continua, "ce n'est pas l'inverse. Tu peux penser que tu as une certaine emprise sur moi, que tes gestes, tes paroles ou tes regards ont un effet. Mais à la fin de la journée, c'est moi qui tiens les rênes. C'est moi qui décide. »
Elle se pencha un peu plus près, ses lèvres frôlant son oreille. "Chaque fois que tu doutes, chaque fois que tu penses que tu peux prendre le contrôle, rappelle-toi de cet instant. Rappelle-toi de mes mots. Rappelle-toi de la réalité de notre relation."
Il hocha doucement la tête, absorbant ses paroles, se soumettant complètement à sa volonté.
Elle recula, le scrutant, cherchant la moindre trace de résistance dans ses yeux. Mais il n'y avait que de la dévotion, un engagement sans faille à la place qu'elle avait choisie pour lui.
"Bon garçon," murmura-t-elle avec un sourire satisfait. "N'oublie jamais que tu es à moi. Pas l'inverse."
Et dans cette déclaration, il trouva un confort étrange, une clarté dans la dynamique qu'ils avaient choisie. Elle était sa guide, sa reine, et lui, son fidèle serviteur.
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mrsines · 4 days ago
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10« N'essaie pas de me réparer. Je ne suis pas brisé. » Agatha x reader pls
Avec grand plaisir!
Agatha se tenait là, au bord de la route, son regard perdu dans le vide. Les rayons du soleil filtraient à travers les branches des arbres, créant un jeu d'ombres et de lumières sur son visage marqué par les épreuves. Une légère brise agitait les feuilles, mais elle ne semblait pas en sentir l'effet. Son expression était celle d'une profonde mélancolie, une tristesse palpable qui enveloppait son être. Reader, bien que distante, pouvait presque ressentir la lourdeur de son chagrin.
Son manteau, qui flottait autour d'elle, semblait plus sombre que d'habitude, comme si les couleurs du monde s'étaient estompées en ce jour particulier. Reader savait que cette journée marquait l'anniversaire de la mort de Nicki, le petit garçon qu'Agatha avait perdu trop tôt.
Les souvenirs affluaient dans l'esprit de Reader, des images d'Agatha riant aux éclats, de sa voix chantante qui résonnait dans l'air frais de Salem. Mais aujourd'hui, il n'y avait que silence et tristesse. Agatha avait toujours été forte, mais aujourd'hui, elle semblait brisée, comme un vase en mille morceaux. Reader l'observait, le cœur lourd, consciente de la profondeur de la douleur qui habitait son amie. Les souvenirs de Nicki, bien que doux, étaient également une source de douleur, et Reader savait que le poids de cette perte était insupportable.
La route, habituellement animée, semblait s'être figée autour d'Agatha. Les rires et les conversations des passants se mêlaient à l'air, mais pour elle, tout cela paraissait lointain, presque irréel. Reader pouvait voir les larmes aux coins des yeux d'Agatha, des perles de tristesse qui menaçaient de couler à tout moment. Elle se tenait là, immobile, comme si le temps s'était arrêté, perdue dans un océan de souvenirs et de regrets.
Au coin du feu, la chaleur des flammes dansait, projetant des ombres vacillantes sur les visages de Jen, Lilia, Alice et Billy, qui étaient assis en cercle, absorbés par la lueur réconfortante. Les crépitements du bois se mêlaient à l'air frais de la nuit, créant une atmosphère à la fois intime et chaleureuse.
Reader, consciente du besoin d'Agatha, se leva lentement, son cœur battant à l'unisson avec l'intensité de l'instant. Elle s'approcha d'Agatha, qui était à l'écart, perdue dans ses pensées. Reader avançait avec précaution, comme si chaque pas pouvait briser le fragile équilibre de l'atmosphère.
Quand Reader posa sa main sur le dos d'Agatha, un frisson parcourut le corps de cette dernière. Elle savait que c'était Reader, comme elle l'avait toujours su. Il y avait une connexion entre elles, un lien indéfectible qui transcendait les mots. Agatha se retourna lentement, ses yeux cherchant ceux de Reader. Dans ce moment suspendu, leurs regards se croisèrent, et une compréhension silencieuse s'installa entre elles.
Reader pouvait voir la profondeur de l'émotion dans les yeux d'Agatha, une mer de sentiments tumultueux, mêlant tristesse et espoir. Le monde extérieur s'estompa, laissant place à cette bulle intime où seules elles existaient. Reader, avec douceur, savait qu'elle devait être là pour Agatha, prête à écouter et à soutenir, sans jamais rien forcer.
Agatha plonge son regard dans celui de Reader, ses yeux reflétant une intensité mêlée de défi et de vulnérabilité. Elle rompt le silence, sa voix ferme mais douce :
« N'essaie pas de me réparer. Je ne suis pas brisé. » Ses mots flottent dans l'air, chargés de sens.
Reader, surprise par la déclaration, laisse échapper un fin rire ironique, un son qui trahit sa compréhension profonde de la situation.
« Tu sais que c’est un mensonge, » répond Reader, son ton léger mais empreint de compassion.
Elle sait que derrière cette façade de force, Agatha cache des blessures invisibles.Reader s'approche alors, son cœur battant un peu plus vite. Elle prend Agatha dans ses bras, enveloppant celle-ci d'une chaleur réconfortante. Reader passe délicatement sa main dans les cheveux d'Agatha, un geste tendre qui exprime tout ce qu'elle ne peut pas dire.
Agatha se laisse aller un instant, fermant les yeux, profitant de cette étreinte. Elle sait que Reader est là, non pas pour changer quoi que ce soit, mais pour l'accepter telle qu'elle est, avec ses cicatrices et ses failles. Dans ce moment partagé, un silence apaisant s'installe, où les mots ne sont plus nécessaires.
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selidren · 3 months ago
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
5/7
Quand à Noé, elle ne fréquente plus le jeune Kleber dont je vous avais parlé. Je ne sais pas si elle s'est entichée d'un autre jeune homme depuis, mais je ne le pense pas. Elle passe ses journées à travailler, et elle ne quitte jamais le domaine, ou presque. Savez vous qu'elle a convaincue ses soeurs de venir aider à la vendange comme les faisaient autrefois les femmes de la famille. J'y ai moi-même pris part et c'était très stimulant. La chaleur était atroce, mais je pense que cela a fait du bien à tout le monde et renforcé les liens entre les filles. Je suis curieuse de voir quel jeune homme captera son regard, un futur époux peut-être. Cela vous semblera peut-être un peu vain de ma part, mais j'aimerai que ma fille épouse quelqu'un de son propre choix et pas quelqu'un choisi par Madame Eugénie, comme l'aïeule y aspire.
Transcription :
Arsinoé « Tu es venu ! »
Jean « Je n’ai qu’une seule parole Mademoiselle Noé. »
Arsinoé « En fait, je n’étais pas sûr que tu trouverais mon billet… »
Jean « J’ai attendu que Monsieur Barbois regarde ailleurs. Tu sais, je ne suis pas le seul ouvrier qu’il doit surveiller pendant les vendanges. Mais tu as tout de même de la chance que personne n’ai trouvé ton mot avant moi. Sois plus prudente la prochaine fois. Dissimule-le dans ma hotte par exemple. »
Arsinoé « J’avoue que je n’y avais pas pensé… Enfin, le plus important c’est que tu sois là ! »
Jean « Oui, nous allons enfin avoir un peu de temps pour parler. »
Arsinoé « Et plus encore j’espère ! Enfin… hum, je voulais dire en apprendre un peu plus l’un sur l’autre, ce genre de choses. »
Jean « Ouf, tu m’as fichue une de ces frousses. Je ne veux pas… bref… Je fois rester raisonnable devant la fille du patron. »
Arsinoé « En fait, c’est moi la patronne.»
Jean « Pardon ? »
Arsinoé « Oui, enfin, quand j’aurai vingt-et-un an j’en deviendrai la gérante officielle. »
Jean « Mince… Tu ne plaisantes pas ! C’est toi la fille Le Bris ? »
Arsinoé « Tu imaginais que j’étais qui au juste ? Je ne lui ressemble absolument pas à Adelphe pourtant. »
Jean « Le patron… ton oncle a plusieurs filles non ? Je pensais que tu en étais une et que Noé était un diminutif pour Noëlle, et pas Arsinoé. Bah mince alors, je sors le soir avec la fille à marier la plus riche de la région ! »
Arsinoé « N’exagérons rien… Je ne suis pas à marier, et nous ne sommes pas si riches que cela. »
Jean « Si, j’en suis positivement sur. A Seraincourt, tout le monde sait qui sont les Le Bris de la Butte au Chêne. Arsinoé… pardon… Mademoiselle Le Bris… tu… pardon vous êtes sure que vous voulez que nous continuions à nous voir ? »
Arsinoé « Seigneur… Pour commencer, à part mon père, personne ne m’appelle Arsinoé. C’est juste Noé. Ensuite, ne me vouvoie pas en me donnant du Mademoiselle… sauf si c’est pour me taquiner. »
Jean « Bon sang… Si il apprend que j’ai tutoyé et parlé de façon familière à une fille de bonne famille, mon père va me tuer, c’est sur ! »
Arsinoé « Alors oublie tout ça! J’ai envie de passer une bonne soirée avec toi. Après tout, on s’en fiche de qui je suis non ? Je suis une fille banale, tu es un garçon banal. Et nous avons décidé de se voir en cachette, tels les deux amoureux que nous sommes, derrière chez moi avant que quelqu’un ne remarque mon absence. »
Jean « Dire que ce palais est là où tu vis... »
Arsinoé « Allez Jean, on oublie ça aussi ! »
Jean « Bon d’accord… Noé. »
Arsinoé « Mon pauvre, tu as l’air tout chamboulé. Viens donc dans mes bras... »
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perduedansmatete · 6 months ago
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journée de merde à base de je ne supporte plus les élèves je ne supporte plus mes collègues surtout celles qui font tout bien en façade et qui jouent les sauveuses mais qui foutent les autres dans la merde et qui critiquent tout le monde mais jamais en face alors que c’est des meufs qui te disent qu’elles détestent qu’on ne dise pas les choses en face, le seul collègue que j’aimais est parti aujourd’hui, on lui a fait une belle fête et il a pleuré alors qu’il nous avait dit qu’on ne le ferait pas pleurer, sinon journée encore plus merdique car ce midi je vois une fille et un garçon de sixième jouer au loin comme je peux les voir d’habitude sauf qu’une heure après la petite vient nous voir en nous disant que pendant la récréation il s’est frotté à elle et qu’il l’avait certainement fait car elle était un peu bête de ses propres mots car elle conscientise son handicap comme ça j’ai eu envie de crever en l’écoutant tellement ahhhhhhh non t’es pas bête ma grande ton camarade est juste une merde et il ne restera pas impuni, puis enfin journée complètement merdique car zoé nous envoie des messages en pleurant car son beau père est une fois de plus une énorme merde sauf que cette fois-ci il l’a carrément menacé physiquement juste car il ne peut pas supporter qu’elle soit la seule à lui tenir tête, j’ai trop de peine pour elle et pour sa mère qui est sous son emprise depuis qu’on est au lycée mais bon je vais à trois concerts la semaine prochaine ça soignera tout (non)
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cafes-et-friandises · 7 months ago
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┃ Retour dans le temps
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Xiao
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ ­ ­ 𝚁𝙴𝙰𝙳𝙴𝚁 ▹ ♀ Féminin
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ ­ Little Xiao | ♥ Romance | ♥ Rougeur en excès | ♥ Tendresse | ☆ Happy Ending
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
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Note ­ ­ ▹ Ce One-shot est la seconde version du One-Shot : ❝ Retour dans le passé ❞, je me suis décidée à modifier ce One-shot, j'avais quelques petits problèmes avec le déroulement et la fin. Résultat, c'est un grow up de 1,6k de mots à 3.8k, j'espère que ce rework vous plaira. L'ancien one-shot sera toujours disponible. Je vous souhaite une : ❝ Bonne Lecture ! ❞
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─ ­ ­ ­ « Je ne suis pas réellement sûre de comprendre Verr Goldet... »
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Un sourire crispé s'était installé sur tes lèvres, alors que ton regard ne pouvait s'empêcher de disparaître sur la petite forme s'accrochant désespérément à sa jambe. Si la journée t'avait semblée classique, elle avait vite changée alors même que ses yeux lapis te regardaient avec tant de curiosité. Un sourire bienveillant naquit inconsciemment sur tes lèvres, visiblement attendrit par ce regard purement innocent. La jeune aubergiste prit son temps pour tout te répéter, essayant visiblement de comprendre, elle-même, ces mots rapportés par Souffle-Nuage.
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─ ­ ­ ­ « Il semblerait qu'avec de certaines circonstances, un adepte puisse reprendre l'apparence d'un enfant à cause de certains esprits, d'après Souffle-Nuage... » Verr Goldet ne pouvait pas l'expliquer autrement, Souffle-Nuage ne s'étant pas épanché sur le sujet. « Elle est restée assez évasive à ce sujet. (T/P), il y a bien trop de passage dans l'auberge et vous connaissez aussi bien que moi son caractère, je ne suis pas sûre qu'il soit sage de le laisser rester ici... »
─ ­ ­ ­ « Mais... »
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Ton regard glissa sur un Xiao aux joues légèrement plus rebondit, une bouille enfantine, dont de magnifiques grands yeux d'or liquide te regardait sans détour. C'était peu dire si ton cœur fondait devant cette vision plus qu'adorable du vigilant Yaksha, tu devenais complément prisonnière de ce petit être adorable. Une main passa dans tes (L/C) cheveux (C/C), remontant tes yeux vers la jeune femme qui attendait avec impatience la suite de tes mots.
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─ ­ ­ ­ « Je ferais de mon mieux... ? »
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Ce furent les seuls mots qui sortirent d'entre tes lèvres abdiquant devant les regard insistant du petit garçonnet froissant la robe de l'aubergiste. Allais-tu vraiment être à la hauteur ? Xiao t'avait de nombreuses fois répété que : " Tu étais trop maladroite pour te protéger ". Suite à sa déclaration, il s'était fait un point d'honneur à te protéger, comme si tu étais aussi fragile que du sucre. Celle-ci te remercia d'un sourire soulagé, passant une main douce dans les cheveux en bataille du petit Yaksha. Il la gratifia d'un coup sur la main, posant ses mains sur le haut de ses cheveux, alors qu'un air mécontent transformait ces traits enfantins, le rendant encore plus adorable. Tu ne pus retenir un doux gloussement attendri, une main couvrant rapidement ton rictus, peur de recevoir un regard noir du plus petit. Contre toute attente, celui-ci ne fit que te regarder, ses mains toujours placées sur le haut de sa tête, te dévisageant comme si tu étais devenue une créature étrange. Il te fixait de ses grands yeux, tu crus même y voir naître une certaine affection.
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─ ­ ­ ­ « Je vous le confis, (T/P). Faîtes attention, comme vous avez pu le voir, il a un certain caractère. »
─ ­ ­ ­ « Effectivement. » Un gloussement accompagna tes mots, alors que rapidement, tu te mettais à la hauteur du garçonnet tendant tes bras vers lui. « Et si nous allons manger du tofu aux amandes ensemble, Xiao ? »
─ ­ ­ ­ « Je ne suis pas sûre qu'il vo-... »
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Verr Goldet n'eut le temps de terminer sa phrase que timidement et calmement le petit garçon se décrocha de sa robe pour s'avancer vers tes bras tendus. Son regard ne quittait jamais tes yeux (C/Y), avant que ses petits doigts ne s'enroulent qu'autour de ta main. Une douce chaleur monta jusqu'aux joues rondelettes du garçonnet, les teintant doucement d'un petit rouge timide, tandis qu'il regardait le sol. Qui aurait pu penser que Xiao, le vigilant Yaksha, était en réalité un adorable petit garçon timide dans sa jeunesse. L'information montant au cerveau, tu posas délicatement tes lèvres sur sa joue, enroulant tes bras autour de lui. Léger comme une plume, pas plus haut que trois pommes, le petit Xiao se retrouva confortablement prit dans ton étreinte. Ses bras s'enroulèrent autour de ton cou, ses cheveux te chatouillant la joue, tandis qu'il se cachait contre toi, visiblement mort de gêne. Il te semblait si fragile et si mignon en cet instant, alors que quelques minutes plutôt il aurait pu mordre la main de Verr Goldet.
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─ ­ ­ ­ « Nous serons à l'étage, est-ce que Yanxiao pourra nous apporter des tofus ? »
─ ­ ­ ­ « Sans problème. » Hocha Verr Goldet, visiblement rassurée d'avoir trouvé une personne de confiance pour s'occuper de Mini-Xiao. « A tout à l'heure (T/P). »
­
D'un signe de tête pour la jeune femme en guise de remerciement, tu quittas sans plus tarder le hall d'entée de l'auberge. Mal à l'aise à cause de cette foule de voyageurs aux yeux curieux, tu avais hâte de t'extirper de tout ça. Montant les escaliers avec hâte, le petit garçonnet dans les bras, tu sentais son regard d'or sur ton visage, étrangement curieux. Pourquoi mini-Xiao t'observait avec tant d'insistance ? C'était à peine si d'ordinaire, il t'épargnait ne serait qu'un coup d'œil. Même si son aura n'était pas aussi imposante que d'ordinaire, mini-Xiao te stressait légèrement à te détailler sans rien dire.
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─ ­ ­ ­ « (T/P). »
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Il avait marmonné ton prénom sans même s'en apercevoir, comme s'il cherchait à comprendre quelque chose. T'observer ne faisait que le rempli de plus en plus de questions sur ces sensations inconnues qui lui traversaient le corps. En entendant sa petite voix t'appeler, bien que très faiblement, un petit sursaut te traversa l'échine. Interrogative, la prunelle (C/Y) de tes yeux se posèrent sur l'enfant qui se gela sur place en les rencontrant. Sa petite tête semblait réfléchir à toute allure, ne s'attendant clairement pas à recevoir ton attention avec le tout petit murmure de rien du tout de ton prénom. N'ayant pas le courage, ou sans doute pas réponse à te donner, il se cacha timidement dans le creux de ton cou, fuyant l'interrogative de ton regard.
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─ ­ ­ ­ « Xiao, tout va bien ? Tu te sens mal quelque part ? »
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Même si sa timidité te paressait très claire, tu ne pouvais t'empêcher de t'inquiéter au vu de sa petite main fermement accrochée au-dessus de son cœur. Est-ce qu'il y avait un effet secondaire à sa situation ? Et si Souffle-nuage n'était pas au courant ? Légèrement stressée, tu terminas rapidement de monter les escaliers de la tour pour rejoindre la terrasse du bâtiment. À peine arrivée, tu posas doucement l'enfant sur une vieille table en bois, avant de t'accroupir l'instant d'après devant Xiao. Celui-ci semblait fuir ton regard, n'osant pas ouvrir la bouche. Il te semblait à la fois mal à l'aise et étrangement perdu, ce qui était plutôt normal si l'on prenait en compte ses tout juste quatre ans.
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─ ­ ­ ­ « Xiao ? »
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Muré dans son mutisme, le jeune garçonnet ne t'épargna pas ne serait-ce qu'un regard. Tu avais cette douloureuse impression de revenir à votre première rencontre, mais cela n'allait pas te décourager pour autant. Tu l'avais fait une fois, tu l'avais déjà fait parler ou apparaître devant toi juste pour passer le temps ou juste pour discuter avec lui, enfin tu faisais plus un monologue et lui te prêtait une oreille attentive. Malgré toi, un sourire nostalgique se plaça inconsciemment sur tes lèvres tandis que tes doigts passèrent avec tendresse dans les cheveux du jeune garçon. Détournant rapidement le regard, pour le pas rencontrer le regard noir de Xiao, tu te contentas de calmement observer le magnifique paysage des plaines de Liyue que vous offrait la tour.
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─ ­ ­ ­ « C'est ici que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. » Commenças-tu d'une voix tendre, te remémorant sans peine cette première rencontre, elle était gravée dans tes souvenirs. « Tu étais aussi froid que la glace et bien trop méfiant envers une simple vagabonde perdue dans cette immense auberge. Pourtant, à ce moment-là, même si j'avais l'impression que tu me jetterais par-dessus la rambarde si je n'avais pas une bonne excuse pour t'avoir dérangé, je t'ai trouvé magnifique. » Te remémoras-tu avec un petit rire, ayant facilement capté l'attention du petit garçon. « Je n'ai aucun instinct de survie, tu avais raison. Je t'ai trouvé vraiment mignon alors que tu aurais pu me tuer... »
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Ton regard était si doux, si amoureux que Beidou en aurait probablement vomi rien qu'en l'apercevant, avant de te taquiner pour quelques dizaines d'années. Perdue dans ton propre monologue, pendant que ton regard survolait le paysage roux en face de toi, tu ne remarquas pas les adorables petits joues rebondies du garçonnet se colorer tout doucement d'un petit rouge. Il ne comprenait pas pourquoi, mais tout son corps brûlait et lui criait de s'enfuir, de s'enterrer sous vingt kilomètres de terres avant d'exploser littéralement de gênes. Pourtant, le mini-Xiao ne bougea pas, comme pendu à tes lèvres écoutant sagement tes divagations.
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─ ­ ­ ­ « Ce jour-là, je ne regrette pas de t'avoir rencontré. » Racontas-tu avec une tendresse infinie, ton cœur battait rapidement, alors que tes joues se colorèrent très légèrement de rosé. « Mon sens sixième sens devait le savoir que je te rencontrerais et ne te lâcherais plus jamais. » Rien que de parler de tes sentiments, te rendait incroyablement timide, mais pourtant, tu n'arrivais pas à t'arrêter. « J'aime que tu fasses partie de ma vie. »
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À la fin de ta confession, bien que ce soit à mini-Xiao et non à l'adulte, le (C/Y) de ton regard se tourna de nouveau vers le petit garçon dont les joues brûlait de rouge. Il ne comprenait pas, à son âge, il ne comprenait pas tout, bien qu'il soit plutôt intelligent, il ne comprenait pas pourquoi son corps réagissait comme ça. Il sentait son visage brûler, son cœur battre dans ses tempes alors qu'il semblait à deux doigts de sortir de sa poitrine. Et pourtant, même si ça lui faisait mal, il se sentait bien et étrangement heureux qu'il aurait pu... Qu'est-ce qu'il pourrait faire ? Il n'en savait rien, il ignorait ce qu'étaient ces sentiments, il ne savait pas ce qui lui arrivait, une nouvelle fois, sa main s'accrocha une nouvelle fois à son haut. Son regard perdu sur le parquet en chêne de l'auberge, il ne remarqua pas l'état de panique dans lequel il t'avait plongé, trop assourdit par ses propres battements de cœur erratique, pas encore habituer à son ouïe de Yaksha.
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─ ­ ­ ­ « Xiao ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » L'appelas-tu en vain, le garçonnet ne semblait pas te donner la moindre attention. Tu n'eus pas le choix, tu attrapas ses deux joues entre tes mains, avant de redresser délicatement son visage dans ta direction. « Xiao, qu'est-ce qu'il t'arrive ? »
─ ­ ­ ­ « J'ai chaud, (T/P). » Prononça-t-il alors qu'il semblait se calmer légèrement en rencontrant l'inquiétude présente dans tes billes (C/Y). « Il tape vite. Je veux partir. Mais, je me sens bien. Je suis content. Je suis trop content. Mais je comprends pas. »
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Tout aussi perdue que lui, tu semblas te calmer légèrement quand il exprima son bonheur. Tes mains glissèrent de ses joues, légèrement rassurée, pour atterrir sur ses cuisses observant plus attentivement son visage, cherchant le moindre signe de mal-être. Cependant, tout ce que tu rencontras : fut un réel bonheur. Son visage rayonnait, il était bien différent de son lui habituel composé voir indifférent, il était rayonnant de bonheur. Ses prunelles d'or liquide brillaient de joie et ses fines lèvres se courbaient très légèrement d'un sourire heureux. Comment Xiao pouvait-il être aussi adorable ? Est-ce que ton Xiao adulte pouvait, lui aussi, rayonner pareillement ? Rien qu'à l'imaginer, tu sentais ton cœur fondre devant ce petit être adorable. Rassurer, tu poussas un soupir de soulagement, t'effondrant la tête la première sur les genoux du mini-Xiao.
­
─ ­ ­ ­ « Je suis soulagée. Ne me refais plus peur comme ça. » Bougonnas-tu faussement au petit Yaksha alors que ton visage ne put s'empêcher d'afficher un beau sourire. « Tu es si mignon. »
─ ­ ­ ­ « Désolée (T/P). » S'excusa-t-il d'un air sincère en détournant le regard de ton visage souriant. « Le sourire de (T/P) me donne chaud ici. » 
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Même s'il était bien différent de son lui adulte, il avait quelques mimiques ou réflexes similaires au Xiao adulte. Logique sachant qu'il est lui. C'était rafraîchissant d'avoir un Xiao un peu plus ouvert sur ses sentiments, ou tout du moins, un peu plus bavard. Quand celui-ci te montra son cœur tout en parlant, ton esprit ne put s'empêcher de s'emballer pour faire écho aux propres battements de ton palpitant. T'aimerait-il aussi ? Ou serait-ce juste toi et tes propres divagations amoureuses précédentes qui te répondaient à ton souhait. Même si tu essayais d'oublier l'idée, ça faisait sens avec tout ce que mini-Xiao avait dit. Tu avais besoin de te calmer et de t'étirer les jambes, qui devenaient douloureuses en restant trop longtemps accroupies, tu te redressas.
­
─ ­ ­ ­ « Il te met mal à l'aise ? »
─ ­ ­ ­ « Non. J'aime que (T/P) me sourit. » Te corrigea-t-il avec une expression étrangement satisfaite de ses explications. « J'aime aussi que (T/P) me fasse des câlins ou me porte. J'aime aussi écouté (T/P) parler. »
­
Ne devras-tu pas l'arrêter ? Ta conscience te criait qu'il le fallait, au cas où Xiao se souviendrait de ce moment et pour préserver ses pensées. Mais ton cœur lui te criait, t'implorait presque de le laisser continuer, bien trop contente d'enfin entendre les sentiments bien enfouis de l'homme que tu aimais. Même s'il était un enfant, ce qu'il ressentait en cet instant appartenait au Xiao plus âgé, il était impossible qu'un bambin puisse développer une confiance ou de l'affection en te rencontrant il y a à peine dix minutes. Le choix était compliqué, mais tu n'eus pas le temps de pousser plus loin que Yanxiao apportait une assiette bien garnie de tofus aux amandes.
D'un sourire chaleureux pour le cuisinier, tu ramassas l'assiette de ses mains avant de t'asseoir à ton tour sur la vieille table. Celle-ci grinça, alors que tu mettais la porcelaine entre les mains du plus jeune qui prit rapidement place sur tes cuisses. Adossée contre le mur extérieur de l'auberge, tu regardas d'un œil tendre le petit garçon manger, enfin dévorer, les sucreries moelleuses. Avait-il peur qu'on lui vole ? Ses joues gonflèrent comme celles des hamsters. Il était bien trop craquant pour ton pauvre petit cœur.
­
─ ­ ­ ­ « Tu peux prendre ton temps, tu vas t'étouffer. Ne t'inquiète pas, je ne t'en volerais pas, personne ne t'en volera. »
─ ­ ­ ­ « Ce n'est pas grave si c'est (T/P) qui m'en prend. »
­
À quel point pouvait-il être adorable ? N'y tenant plus, tes lèvres se posèrent sur sa joue, absolument conquise par le petit être innocent sur tes cuisses. Ses joues rougirent d'un seul coup, mais il ne fit aucun geste pour se défaire de ton emprise, appréciant, d'un plaisir coupable, sentir tes lèvres sur ses joues. Comment était-il arrivé à s'asseoir sur tes cuisses ? Pourquoi ses mains étaient-elles si petite ? Xiao s'adaptait tout doucement à sa situation, ses souvenirs remontant petit à petit à la surface. Pas encore noyé dans la gêne, pas réellement conscient de la quantité de baisers déposés sur ses petites joues, il se laissait faire.
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─ ­ ­ ­ « Si mignon. Ce n'est pas ton tofu que je vais dévorer, mais toi, mon adorable Xiao. »
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Tes bras l'entouraient, il sentait ta chaleur bercer son corps enfantin alors que ton rire résonnait au creux de son oreille. Tes paroles avaient du mal à s'imprimer, mais dès qu'elles le furent, tout son corps brûla de gêne, il s'était complètement raidi dans ton étreinte. Cet homme voulait disparaître. Il ne savait plus quoi faire. Il ne savait plus comment réagir. Il était mortifié. Il voulait partir et en même temps, il pouvait profiter encore plus longtemps de cette douce chaleur qui le câlinait. Pourrait-il en profiter une nouvelle fois quand il serait à nouveau dans son corps d'adulte ? Non. Il le savait déjà. Alors pour une fois, pouvait-il céder à son désir égoïste ? Avec son corps dans cet état, il ne pourrait pas remplir ces devoirs de Yaksha. Même si sa rigidité et sa loyauté au souverain de la roche l'appelaient à faire son devoir, son souhait, son désir, mortel d'être tenue entre tes bras prenaient le pas.
­
─ ­ ­ ­ « Je t'aime tellement Xiao. »
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C'était une confession naïve et imprudente à faire à un Yaksha, c'était ce que pensait Xiao alors qu'il avait l'impression de sentir son cœur raisonné dans tout son corps. Même s'il se sentait légèrement coupable d'avoir entendu ta confession tandis que tu pensais sans doute qu'il ne s'en souviendrait pas, il se sentait rempli de bonheur. Tu t'adressais sûrement ces sentiments à son lui enfant, mais il en était quand même heureux. Il se sentait heureux, mais son esprit s'embuait petit à petit. Il se sentait étrangement lourd. Est-ce à cause de son physique d'enfant ? Il ne pouvait que s'en douter. Apaisé, par le sommeil et ton cœur battant contre son sommeil, il se laissa bâiller à s'en décrocher la mâchoire, ses yeux luttant contre le sommeil.
­
─ ­ ­ ­ « Il faut croire, que tu sois en modèle réduit me fait parler plus facilement. » Te lamentas-tu ensuite d'un coup d'œil vers l'enfant qui sombrait tout doucement. « Je suppose que ce petit corps a besoin d'un peu de repos. Tu peux dormir, Xiao, je veille sur ton sommeil. »
─ ­ ­ ­ « Merci. Je t'aime. »
­
C'était un murmure. Un murmure qui aurait dû être inaudible. Un murmure que tu avais entendu. Un murmure qui fit battre ton cœur comme un fou. Avais-tu rêvé ? Est-ce encore ton esprit qui s'emballait ? Mais tu ne pouvais pas lui demander. Il dormait si paisiblement. Déposant l'assiette de côté, tu t'étais résignée, déplaçant ton regard sur le côté pour s'égarer sur le paysage. Un brin d'air soufflait, caressant avec chaleur vos peaux, ondulant les cheveux désordonnés de l'enfant. Petit à petit Morphée t'entraîna avec elle au son doux des marchand et du brouhaha lointain des voyageurs de l'auberge.
Ta respiration était lente, toujours profondément dans les bras de Morphée, quand Xiao se réveilla. La lune était haute dans le ciel ancre de Liyue, et la température bien plus fraîche que des heures plutôt. Les souvenirs bien en mémoire, le Yaksha te couvrait d'un regard empli d'affection, d'une adoration nouvelle. Est-ce qu'un jour, il avait pu se sentir aussi débordant d'amour et de bonheur ? Sûrement pas. C'était nouveau, il lui faudrait du temps pour s'y habituer, mais ce n'était clairement pas désagréable. Il avait peur de te réveiller, mais il ne pouvait pas te laisser à l'extérieur. Aussi précautionneux qu'avec le plus précieux des trésors, Xiao te ramassa comme une mariée, avant de t'emmener dans une des chambres de l'auberge, la sienne, enfin du moins celle que Verr Goldet lui avait attribué dans l'espoir qu'il s'en serve.
Il t'allongea précautionneusement sur les draps, te recouvrant par la suite d'une couverture. Xiao prit un instant, un instant pour t'observer dormir. Il hésitait à caresser tendrement à ta joue. Il avait peur de te réveiller. Est-ce une erreur de t'avoir répondu ? Était-ce son erreur de t'aimer ? Les humains étaient éphémères... Alors qu'il y pensait, Xiao pouvait entendre sa voix, celle de Bonanus. Elle avait toujours été idéaliste, mais elle lui avait dit tant de fois de ne pas rejeter l'amour qu'il ressentait. Si pour lui, c'était une faiblesse, pour elle, il pouvait être la signification d'une force qui pouvait soulever des montagnes. Maintenant, qu'il commençait à en faire l'expérience, qu'on lui offrait cet amour, il ne pourrait plus la revoir et lui dire le contraire.
­
─ ­ ­ ­ « Je t'aime, (T/P). »
­
Ce besoin, il ressentait ce besoin de redire ces mots, même si dormait. Sa main gantée glissa tendrement sur ta joue, elle était hésitante, de peur de te réveiller. Pourtant, ça fait déjà quelques bonnes minutes que tu étais réveillée. Aussi délicat qu'il le voulait, il était impossible que tu ne te réveilles pas. Tes yeux (C/Y) s'ouvrirent accompagnés d'un délicat sourire. Ta main se posa sur la sienne, l'emprisonnant avec tendresse contre ta joue.
­
─ ­ ­ ­ « Moi aussi, Xiao. » Lui répondis-tu, laissant son visage une nouvelle fois se colorer timidement par des teintes de rosées. « Tu repars ? »
─ ­ ­ ­ « Je... Oui. »
─ ­ ­ ­ « D'accord... J'attendrai. »
­
Bonanus avait raison, et il avait bien fait d'y céder. Tu étais (T/P), son humaine, celle qui l'attendrait jusqu'à ce qu'il revienne. Celle qu'il aimerait. Celle qui chérirait à travers les âges. Celle qu'il attendrait à son tour. Celle qu'il voulait rendre heureuse. Celle qui lui offrait désormais un endroit où rentrer. Celle qu'il protégerait avec son foyer. Pris d'un courage nouveau, bien que timide, il posa avec tendresse ses lèvres sur les tiennes. Ce baiser fut simple, innocent et court, mais il était rempli de promesses. Il ne lui en fallut pas plus avant de disparaître dans la nuit profonde de Liyue, l'esprit léger, avec qu'un désir : rentrer.
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Masterlist
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fidjiefidjie · 7 months ago
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Bonjour, bonne journée ☕️ ☁️
Course des garçons de café🗼Paris 1954
Photo Corbis/ Getty Images
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ernestinee · 1 year ago
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Mon voisin c'est un grand type avec une grande baraque (le terrain fait presque 1km de long sur un bon 100m de large, un grand chien (dogue allemand), une grande famille (4 garçons de 8 à 14 ans). Il est fou de travaux. Il aime le chantier, les machines, les tracteurs, les grues, il sort une machine pour le moindre truc qu'il fait chez lui. Il est prof dans l'enseignement technique pour je ne sais quel emploi mais il a accès aux machines tant qu'il veut.
Il a fait une plage pour ses gamins. Pas un bac à sable, une plage, avec un camion benne qui est rentré dans son jardin par l'immense portail et qui a déversé des tonnes de sable. Les enfants n'ont pas une balançoire, ils ont un triple module qui communique avec une cabane dans un arbre immense. Ils n'y sont jamais, et la plage sert de bac à crottes à l'immense chien.
Il n'a probablement pas eu l'enfance qu'il désirait et il veut mettre ses enfants à l'abri des frustrations, ce n'est ni bien ni mal. C'est leur truc.
Mes voisins sont envahissants. La place qu'ils prennent, le bruit qu'ils font. Les machines quand il y en a. Parler fort sur le chemin avec les autres voisins. Les gamins lorsqu'ils jouent dans leur parc avec leurs quads, leurs potes, les balles de rugby qui volent. J'adore ces gamins, ils sont très polis, le bruit des enfants ne me dérangera jamais. Le bruit de la moto du type, qu'il fait aller fort et longtemps avant de partir de chez lui. Le bruit des graviers quand il utilise l'une de ses trois voitures en faisant des dérapages devant chez lui. Sa façon d'accélérer et de rouler, qu'on entend encore quand il est au bout de la rue.
L'immense chien qui est incroyablement peureux et qui donc aboie sur tout ce qui bouge. Les oiseaux, les poules, les pintades, les oies, son ombre, moi quand je suis dans la maison et que ma fenêtre est ouverte et que je tousse, vide le lave-vaisselle, appelle mon fils, écoute de la musique. Moi quand je vais jongler dans le jardin. Moi quand il fait nuit et qu'il voit ma silhouette monter ou descendre les escaliers derrière le rideau... Etc etc etc ce chien est une plaie et j'ai peur des chiens qui aboient, je n'exagère pas quand je dis que ça m'empêche de me concentrer, d'être sereine, de m'occuper du jardin...
Bref tout ça pour dire qu'en ce moment on fait des gros travaux chez moi et pas chez lui. Il y a des palettes de matériel le long du chemin devant chez moi, la camionnette des types qui bossent reste garée toute la journée devant chez moi et pas devant chez lui.
Du coup, ce matin il a sorti sa voiture avec sa remorque à double essieux, il n'en n'a rien fait, elle est restée garée devant chez lui toute la journée (je ne suis pas sortie de la maison aujourd'hui, j'ai tout vu), et là il vient de la rentrer pour la nuit 🤷‍♀️
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empiredesimparte · 1 year ago
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Charlotte: My God Louis! Napoléon V: I've suffered a bit, I must say
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Charlotte (teasing): I heard some screams, yes
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Napoléon V: Mock you, he who laughs last, laughs hardest!
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Charlotte: You shouldn't stay too long in the sun, your skin is so red. Did you put on some cream? Napoléon V : Darling, I'm not a little boy Charlotte (teasing): Hm-hm
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Napoléon V: I don't like sitting around doing nothing Charlotte: It feels good once in a while. It's only the first day Louis Napoléon V: Sorry, I don't want to seem like I'm always complaining
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Napoléon V: I didn't go on vacation very often. And my father always made sure our days were full, even in the mountains or by the sea
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Charlotte: We'll do a few activities, but they won't be as strenuous as waxing, so don't worry
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Napoléon V: I did it for you, and I don't intend to do it again
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Charlotte: But more and more men are doing it. I prefer you this way, you look cleaner on yourself Napoléon V: What are you implying? Charlotte: Nothing, my dear. What counts is my satisfaction, isn't it? Napoléon V: Yes, darling
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⚜ Le Cabinet Noir | Honeymoon at Bora-Bora, 2 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Napoléon and his wife Charlotte relax at their villa on their first day of honeymoon. The young man agreed to have his body hair removed after a relaxing session, to please Charlotte.
⚜ Traduction française
Napoléon et son épouse Charlotte se détendent à leur villa pour leur premier jour de lune de miel. Le jeune homme a accepté de se faire épiler les poils du corps après une séance détente, pour faire plaisir à Charlotte.
Charlotte: Mon Dieu Louis! Napoléon V: J'ai un peu souffert je dois dire
Charlotte (taquine) : J'ai entendu quelques cris, oui
Napoléon V : Moque toi, rira bien qui rira le dernier
Charlotte : Tu ne devrais pas rester trop au soleil, ta peau est si rouge. As-tu mis de la crème ? Napoléon V : Chérie, je ne suis pas un petit garçon Charlotte (taquine) : J'ai entendu ça
Napoléon V : Je n'aime pas rester sans rien faire Charlotte : Cela fait du bien, de temps en temps. Ce n'est que le premier jour Louis Napoléon V : Désolé, je ne veux pas donner l'impression de me plaindre tout le temps
Napoléon V : Je ne suis pas allé souvent en vacances. Et mon père veillait toujours à ce que nos journées soient bien remplies, même à la montagne ou à la mer
Charlotte : Nous ferons quelques activités, moins éprouvantes que l'épilation rassure toi
Napoléon V : J'ai fait cela pour toi, et je ne pense pas recommencer. Ce n'est pas mon truc, l'épilation
Charlotte : Pourtant, de plus en plus d'hommes le font. Je te préfère ainsi, tu fais plus propre sur toi Napoléon V : Qu'est-ce que tu sous-entends ? Charlotte : Rien mon aimé. Ce qui compte est ma satisfaction, n'est-ce pas ? Napoléon V : Oui chérie
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ltalaynareor · 8 months ago
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Baudouin IV de Jérusalem
Aujourd'hui marque l'anniversaire du décès de Baudouin IV de Jérusalem. Cela fait 839 ans que ce roi est décédé. En cette occasion, je tenais à rendre un petit hommage à ce héros qui n'eut jamais l'occasion de vieillir.
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"Je me suis contenté de donner (au roi), faute d'épouse, l'ami dont le Seigneur, qui l'aimait tant sans doute, puisqu'il l'a tellement éprouvé, n'a peut-être pas voulu le priver." SERGE DALENS.
De tous les "Grands Hommes" de l'Histoire, Baudouin IV de Jérusalem est l'un de mes préférés. Il y a quelque chose de presque mystique dans ce roi, qui atteint de la lèpre doit guider son royaume en perdition dans des méandres inextricables. Il combat contre ses ennemis, fait respecter sa justice et sa loi et malgré sa maladie qui le ronge jour après jour tient bon. Il incarne sa ville et sa foi. Il ne peut avoir d'épouse, alors il essaye de faire le bien et de choisir un bon époux à sa sœur Sybille. Son premier époux, le bon marquis, meurt en lui laissant un fils, le second sera un enfer qui entraînera une myriade de problèmes. Et quand enfin ses souffrances prennent fin après un règne de 10 ans et alors qu'il n'a que 24 ans, les loups qu'il tenait en laisse se déchaînent et Jérusalem, ce royaume qu'il aimait tant, tombe en même pas deux ans.
(J'adore Saladin et je suis ravie que ce soit lui qui ait conquis Jérusalem. Si Baudouin IV avait pu vivre et régner sur la ville 80 ans, son histoire aurait elle était différente ? Certainement. Honnêtement, qui aime Guy de Lusignan ? Je pourrai faire une dissertation sur la bataille de Hattin, mais tel n'est pas le sujet de ce post.)
Comme écrivit Juliette Benzonni dans la dédicace de Thibault ou la Croix perdue " A la mémoire de Baudouin IV, le jeune Roi lépreux qui fut le plus pur héros du royaume franc de Jérusalem".
Serge Dalens écrivit ce très beau texte qui me fit verser quelques larmes de désespoir pour ce garçon-roi que je plaignais autant que j'admirais : "Baudouin voudrait s'arrêter de vivre, de régner, de combattre : impossible, il est le Roi. Il voudrait fuir, se réfugier en quelque couvent, se terrer au moins en quelque pièce obscure: impossible, il est le Roi...."
Peut être que cette idée de pureté, de résilience, cette chevalerie, ce sens de l'honneur et du devoir est quelque chose qui nous fait cruellement défaut aujourd'hui ?
Dans mon cas, je suis infiniment reconnaissante envers ma grand-mère qui, alors que je n'avais que 10 ans, et rien à lire, m'a un jour tendu "l'Étoile de Pourpre" de Serge Dalens. Sans elle, jamais je n'aurais découvert cet homme qui m'a fait verser mes premières larmes et à allumé une flamme qui ne s'est jamais éteinte pour l'Histoire.
Alors, pour finir, j'aimerais simplement dire merci. Merci, à ce roi pour être un modèle et pour accompagner mes pensées et mes journées. Merci votre majesté. Du plus profond de mon cœur, j'espère que votre repos est plus doux que le fut votre vie.
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firebirdxvi · 9 months ago
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Fils du Feu 11 ~ Flamme de la Découverte
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Quand Joshua s'éveilla le lendemain, il se sentait bien reposé. L'éclairage, concordant avec sa phase de réveil, gagna en intensité progressivement et il se redressa dans son lit pour scruter sa chambre. Il constata alors bien vite que Torgal s'était "levé" avant lui...
Une chaise gisait renversée sur le sol et plusieurs des livres qu'il avait posés au sol avaient été éparpillés dans la pièce. Il vit alors le rayon de détection passer sur lui au moment où il mettait les deux pieds par terre pour se lever ; la Sentinelle survoltée se mit à biper avec ferveur tandis qu'il se dirigeait vers sa penderie pour enfiler une tenue pour la journée. Se frottant les yeux, Joshua ne put s'empêcher de bougonner :
- "Qu'est-ce que tu as fais, Torgal ? Regarde-moi ce bazar !"
L'arachnide dansa d'une patte sur l'autre, comme navrée de ses actes, et se mit à arpenter la chambre en remettant en place tout ce qu'elle avait dérangé, avec plus ou moins de succès. Ses pattes pouvaient se plier selon des angles très différents, mais on voyait bien qu'elle n'avait pas été conçue pour des activités demandant tant de minutie. S'immobilisant soudain devant un volume ouvert, elle sembla parcourir une page avec son "oeil" - Joshua fut certain de distinguer un fin pinceau de lumière voler d'une ligne à l'autre - et la tourna ensuite pour passer à la suivante. Cela lui avait prit environ dix secondes, et le garçon en resta tout à fait stupéfait. Il s'accroupit, attrapa le livre - un traité sur les herbes médicinales - et le montra à Torgal.
- "Tu arrives à... lire ce qui est écrit ici ?"
Pour toute réponse, la Sentinelle scruta de nouveau les lignes manuscrites, les passa au crible de son rayon lecteur, et bipa pour que Joshua tourne la page. Celui-ci s'exécuta, et Torgal répéta la manoeuvre jusqu'à ce que le garçon se lasse de ce jeu. Il posa alors le livre par terre et l'arachnide continua sa lecture sans plus s'intéresser à lui. Joshua redressa la chaise tout en s'étonnant franchement :
- "Il est temps que je me préoccupe de toi. Je dois en savoir plus à ton sujet. Tu sais lire ! C'est incroyable, ça !"
Il remit de l'ordre dans la chambre, puis se posta devant la Sentinelle concentrée sur sa lecture et leva le doigt comme hier pour avoir son attention. L'oeil bleu se leva vers lui.
- "Je ne veux plus de bazar dans ma chambre, c'est entendu ?
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Torgal se recroquevilla sur lui-même pour montrer qu'il avait compris la leçon, puis, de nouveau joyeux, se faufila entre ses jambes avant de venir gratter à la porte. Joshua comprit qu'il voulait sortir.
- "Une minute, je n'ai pas fini de m'habiller."
Après s'être passé de l'eau sur le visage, il enfila une chemise blanche sobre par-dessus son pantalon noir, noua ses bottes, puis recouvrit le tout de la bure des Immortels. Il se rendit compte qu'il avait faim et un petit détour par le réfectoire de l'ordre lui ferait du bien. Il ouvrit la porte de sa chambre et avança dans le couloir, Torgal sur les talons.
L'étrange duo progressait dans les corridors sous les regards amusés ou apeurés des adeptes qui tentaient d'éviter les pattes baladeuses de la Sentinelle. Tous étaient déjà au courant de l'existence de la nouvelle mascotte de l'Emissaire, et personne ne pouvait rien y redire. Joshua marchait en donnant l'impression de s'excuser en permanence de la présence de ce compagnon gesticulant.
- "Marche normalement, mets tes pattes les unes à côté des autres...", souffla-t-il à Torgal. "Tu n'as pas besoin de les balancer dans tous les sens, ils ne veulent pas jouer avec toi..."
La Sentinelle s'évertua à obéir et les corridors du refuge redevinrent alors praticables pour tout le monde. Ils parvinrent enfin au réfectoire. On y trouvait de longues tables flanquées de leurs bancs, tout en bois, ce qui donnait un peu de chaleur aux lieux. Cela n'en procurait pas tellement à Joshua, car ce mobilier provenait du Fort Phénix et il se souvenait encore parfaitement des soldats enjoués, prêts à livrer bataille, prenant leur dernier repas sur ces tables... Certaines d'entre elles portaient des brûlures... Le garçon se glissa derrière l'une d'elle et attendit qu'on vienne lui proposer de quoi manger.
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On lui avait bien fait comprendre qu'il était inconvenant pour lui d'aller se servir lui-même, et aucun Immortel ne venait jamais s'assoir à côté de lui. Sa présence quotidienne parmi eux, simple et sans révérence, perturbait déjà bien assez les adeptes ; ils préféraient même attendre qu'il ait lui-même terminé avant de prendre leurs repas. Ni Adalia, ni Jote, dont il était pourtant proche, ne se seraient risquées à braver cette étiquette. Cela attristait Joshua qui aurait bien aimé avoir un ami avec lequel manger, pour pouvoir parler... Le souvenir de ces repas avec son frère, qui mangeait ses légumes à sa place sans que la gouvernante s'en aperçoive, le fit sourire douloureusement... Accaparé par Torgal, il n'avait pas pensé à emmener un livre, ce qu'il ne manquait jamais de faire en temps normal.
Une adepte vint alors vers lui, courbée, les mains nouées, la capuche rabattue sur son visage, et lui demanda avec un luxe de révérence, ce qu'il souhaitait manger. Les menus de l'ordre étaient toujours frugaux, et Joshua s'était habitué à consommer des aliments qu'il aurait dédaignés dans sa jeunesse. La conscience que cette nourriture était cultivée et récoltée par les adeptes ne quittait pas son esprit et il se devait de ne pas faire le difficile... Mais il allait sans dire que manger n'était plus un plaisir pour lui, il se nourrissait pour survivre.
Les Immortels ne consommaient qu'un seul repas par jour, le matin le plus souvent pour pouvoir se livrer à leurs taches quotidiennes sans interruption par la suite. Joshua aurait parfaitement pu exiger davantage pour lui-même, mais il répugnait aux traitements de faveur. Son père lui avait toujours appris que, malgré son rang et son statut d'Emissaire, il ne devait pas se croire supérieur à qui que ce soit ; cette attitude était la marque des souverains aimés de leur peuple. Se comporter comme un dirigeant tout en restant proche des gens, même des simples citoyens, avait toujours été la façon de faire d'Elwin. Elle était naturelle pour Joshua, même si, dans son cas, il n'avait pas à assumer de hautes charges. Quel archiduc aurait-il fait ?... Le saurait-il un jour ? Cela lui paraissait si improbable...
L'envie d'un bon petit plat chaud en sauce se fraya un chemin dans un coin de son cerveau mais il la fit disparaître bien vite quand on lui présenta un assortiment de tubercules assaisonnés d'algues des marais... Pas vraiment appétissant, mais si les Immortels s'en nourrissaient, alors c'était bon pour leur santé. Il se mit à piocher dans le plat avec sa fourchette, tandis que Torgal essayait de grimper sur le banc à côté de lui.
Il prit conscience qu'il n'était pas si seul ! La Sentinelle se hissa à ses côtés et son oeil se fixa sur l'assiette. Joshua eut alors un réflexe stupide. Il piqua un tubercule et le présenta à l'arachnide qui sembla réellement le flairer avant de s'en détourner. Quel idiot il faisait ! Ce Torgal n'était pas réellement Torgal... Le louveteau avec lequel il s'amusait dans son enfance aurait croqué le légume avec rapidité, épargnant à Joshua de devoir le manger lui-même. Mais ce Torgal n'était pas un être organique, et n'avait cure de la nourriture. Il se demanda alors ce qui renouvelait son énergie, apparemment inépuisable...
En laissant vaguer sa fourchette au hasard, il tomba sur quelque chose d'inespéré. Cela ressemblait à une cuisse de grenouille, en tout cas ce n'était pas végétal. Joshua l'avala avec gourmandise et apprécia l'élasticité de la chair sur sa langue. Il tenta d'en trouver d'autres. Torgal fit semblant de l'aider.
Son assiette finie, il la laissa en évidence sur la table - encore une chose que l'étiquette lui imposait - et sortit du réfectoire. Il vit alors quelques adeptes - ils s'inclinèrent devant lui - qui attendaient dans le couloir pour prendre eux-mêmes leur repas et se sentit fautif. Il aurait voulu s'excuser mais cela n'aurait servi à rien. Il baissa sa capuche sur sa tête et s'éloigna dans le dédale de couloirs, à la recherche de l'endroit où on examinait les artefacts célestes. Il voulait en savoir plus sur les coffrets dénichés dans la chapelle.
- "Excusez-moi, vous savez où se trouve Cyril ?" demanda-t-il à un jeune adepte au nez constellé de taches de rousseur qui passait par là. Il devait avoir à peu près son âge, ce qui était assez rare. La plupart des Immortels semblaient bien plus âgés que lui. Jote était la seule enfant qu'il avait vue, et même Cyril était plus jeune que la majorité des adeptes.
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Lorsqu'il comprit à qui il avait affaire, l'Immortel se mit à rougir exagérément et balbutia des moitiés de phrases inintelligibles.
- "Calmez-vous, j'ai déjà mangé et je n'ai plus faim !" tenta de plaisanter Joshua.
- "Pardonnez-moi, Sérénissime !" s'écria le garçon. "Je ne m'attendais pas à ce que vous m'adressiez un jour la parole ! Le Maître se trouve... Oh, suivez-moi, je dois lui apporter ces outils !"
Il portait effectivement dans ses bras une petite caisse remplie d'objets insolites. Il tremblait tellement qu'un des ustensiles tomba sur le sol, et Torgal s'en saisit immédiatement pour le lui rendre - ses pattes étaient dotées de petites pinces à leurs extrémités. Joshua le remercia, et remit l'objet à sa place. Le trio reprit alors sa route, l'adepte montrant le chemin à l'Emissaire.
Il ne s'était encore jamais rendu dans cette partie du bâtiment. Il entendit des bruits de marteau, des cliquetis et une odeur de brûlé... On se serait cru dans une rue artisanale. Ce qui ressemblait à une petite explosion retentit dans une des pièces qui jalonnaient le couloir et Joshua y jeta un oeil. Un adepte essayait d'éteindre les flammes qui jaillissaient de son poste de travail ; une manche de sa bure avait prit feu ! Avant que Joshua ait pu faire un geste, Torgal s'était rué dans le laboratoire et, exhibant une nouvelle ouverture sur sa tête en forme de dôme, en fit sortir un nuage de fumée blanche épaisse qui envahit les lieux. Quand il retomba, le feu était étouffé et l'Immortel en détresse se retrouva recouvert d'une écume blanche collante.
- "Vous allez bien ?" s'enquit le garçon d'un ton timide.
- "Je... je crois, Votre Grâce...", prononça lentement l'Immortel choqué et stoïque.
- "Vous êtes sûr de ne pas être blessé ?..."
- "Tout à fait, Votre Grâce..."
- "Excusez-le, je crois qu'il a une... fonction spéciale dans ce genre de situation..." Il regarda Torgal qui revenait vers lui, fier d'avoir accompli sa mission.
- "Il... il n'y a aucun problème, Votre Grâce..."
- "Bonne journée...", se risqua Joshua avant de disparaître de la vue de l'adepte qui tentait de se débarrasser de la pellicule blanchâtre.
Les deux garçons reprirent leur route et le jeune Immortel ne put s'empêcher de lancer :
- "Vous savez maîtriser le feu et lui sait l'éteindre ! Vous feriez une bonne équipe !"
Comprenant trop tard l'impudence de sa déclaration, le garçon baissa les yeux au sol et marcha plus vite. Mais Joshua l'apaisa :
- "N'ayez crainte ! Vous avez raison, votre plaisanterie était assez drôle !"
Ils arrivèrent alors dans le laboratoire où se trouvaient Cyril et deux autres adeptes. Le Maître se tourna alors vers le jeune acolyte et lui prit la caisse des mains.
- "Vous avez pris votre temps", le sermonna-t-il. "Nous avions besoin de ce matériel au plus vite..."
- "C'est de ma faute", prononça Joshua en baissant sa capuche. "Je l'ai un peu retardé."
Constatant la présence de l'Emissaire, Cyril s'empressa d'adopter un air moins sévère. Il s'inclina avec humilité après avoir posé la caisse sur la table d'examen.
- "Votre Grâce, votre présence nous honore..."
- "Alors, vous avez réussi à les ouvrir ? Qu'y a-t-il dedans ?"
Sa question fut ponctuée par quelques bips enthousiastes de Talgor qui se mit à explorer les lieux. Sur le plan de travail, un des coffrets était ouvert, découvrant son contenu aux regards. Joshua était bien en peine de déterminer la fonction des objets qui s'y trouvaient mais les Immortels ne semblaient pas si désemparés. Les deux aides de Cyril se mirent en devoir d'étaler le contenu du coffret, séparant les divers artefacts selon leur type.
Leur facture était résolument céleste. Les lignes élégantes ne révélaient rien de leur utilité. Ils auraient tout aussi bien pu être des objets décoratifs. Mais le Maître se saisit de l'un d'eux avec un intérêt prononcé. Cela ressemblait à un socle ouvragé avec un creux en son centre. Les bords en étaient striés et gravés de symboles étranges.
- "Qu'est-ce que c'est ?" demanda timidement Joshua.
- "Cela a une grande valeur, à condition qu'il fonctionne", répondit Cyril en posant l'écrin sur la table. "Nous le saurons en utilisant ceci."
Il s'empara dans la caisse d'une mince tige de métal recourbée, puis déroula un long filin, métallique lui aussi. Il ordonna à un adepte d'aller le "brancher" dans une "cellule" - Joshua comprit qu'il s'agissait d'une source d'énergie céleste autonome ; il raccorda le filin à la tige et celle-ci s'illumina, indiquant qu'elle était en état de marche. Le garçon ne comprenait pas grand chose à ce qui se passait mais il ne perdait rien du processus. Voir la technologie céleste en action état toujours fascinant. Le jeune adepte, qui était resté sur place, regardait lui aussi avec avidité tout ce qui se passait, ce qui permit à Joshua de ne pas se sentir trop seul dans son ignorance.
- "Ceci est un lecteur cristallin", expliqua Cyril en attendant que la luminosité de la tige soit devenue optimale. "Nous en avons déjà dénichés plusieurs dans des ruines célestes, tous dans des coffrets comparables à celui-ci. La plupart n'étaient plus en état de fonctionner, seulement deux d'entre eux ont pu nous livrer des secrets. Si celui-ci marche, ce sera le troisième. Nous allons le savoir dans un instant..."
Tous retinrent leur souffle quand Cyril approcha la tige d'un petit orifice sur le devant de l'écrin. Il l'y introduisit, donna quelques petits coups sous des angles bien spécifiques, et l'objet s'illumina alors lui aussi de la lumière bleutée caractéristique. Tout le monde poussa un soupir de soulagement. Torgal bipa frénétiquement, comme s'il était heureux lui aussi.
- "Les autres lecteurs fonctionnels se trouvent en Dalméquie, dans notre relais de Tabor. Nous n'en avions encore jamais trouvé à Rosalia, et il est risqué de les déplacer d'un pays à un autre. C'est grâce à vous, Sérénissime..."
- "A quoi ça sert ?" Joshua était impatient de le savoir.
- "Nous allons vous le montrer..."
Cyril s'empara alors d'un cristal posé sur une étagère et le brandit devant le jeune homme. Il présentait des stries très inhabituelles sur une de ses bases pyramidales.
- "Ce cristal est un peu particulier. Il renferme des informations gravées par les Célestes eux-mêmes. Si nous l'enclenchons dans ce lecteur, il pourra nous révéler des choses utiles que nous ne savons peut-être pas encore..."
- "Vous voulez dire... c'est un peu comme un livre ?"
- "En quelque sorte. Les informations peuvent être livrées sous forme de textes ou d'images, et même de sons. C'est ainsi que les Céleste consignaient leurs archives. Très peu ont été retrouvées, nous ignorons pourquoi. Beaucoup de ces cristaux ont dû être distribués comme de vulgaires outils aux Valisthéens ; et comme ils ne produisent aucune magie, on a du s'en débarrasser... Quel gâchis... Les informations qu'ils recèlent sont d'une grande valeur archéologique."
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Tenant délicatement le cristal entre ses doigts, Cyril l'abaissa dans le creux de l'écrin, dans lequel il s'enclencha parfaitement. Le cristal s'illumina et se maintint en suspension à quelques centimètres au-dessus du support. Il tourna lentement sur lui-même et projeta devant lui un rayon qui forma des images. Un son crachotant se fit entendre dans le labo et Joshua fut étonné d'entendre du valisthéen.
Les adeptes firent des réglages sur le lecteur afin d'ajuster le son et l'image, et orientèrent le tout vers un pan de mur vide. Des mots s'alignèrent, puis des images leur succédèrent, montrant des schémas compliqués et des graphiques hermétiques pour Joshua. Mais il en resta malgré tout bouche bée. Les Immortels s'étaient attendus à découvrir un tel trésor dans la chapelle qu'ils lui avaient demandé de déverrouiller. Il s'étonna de leur niveau de connaissance.
- "Comment avez-vous pu pénétrer dans les autres chambres verrouillées sans l'aide d'un Emissaire ?"
- "Sa Grâce doit savoir qu'il existe d'autres moyens de pénétrer dans ces lieux sans avoir à user de magie primordiale. Vous imaginez bien que les Célestes ne s'embarrassaient pas d'avoir recours systématiquement aux services d'un Emissaire pour circuler dans leurs bâtiments. Il existe des clefs spécifiques pour ouvrir des portes précises, si on a la chance de les trouver. La recherche de ces clefs est l'essentiel de notre travail d'investigation sur le terrain. Une fois que nous les possédons, nous devons déterminer à quelles portes elles correspondent, ce qui est l'autre partie de notre travail. Tout cela prend un temps immense ; nous pouvons attendre plusieurs mois avant qu'une porte ne s'ouvre devant nous. Le pouvoir de l'Emissaire nous fait gagner un temps précieux, je ne vous le cache pas..."
Joshua se sentit très fier de lui. Il n'avait eu qu'une idée assez vague du réel travail des Immortels de par le monde, et il imaginait maintenant parfaitement des dizaines de silhouettes encapuchonnées s'activant autour de ruines célestes, cherchant désespérément les clefs qui leur permettraient d'y pénétrer.
Il était la clef universelle de toutes ces portes...
- "A quoi ressemblent ces clefs ?"
- "Elles peuvent avoir diverses formes, selon le type de bâtiments. Certaines sont même uniques en leur genre. Voici celle qui nous a permit de débloquer ce couloir..."
Cyril exhiba alors un artefact de forme arrondie, doté de stries spécifiques. Joshua devina que la conservation de la connaissance chez les Célestes était liée à ce système de stries, qui figuraient aussi sur la base du cristal. Il tourna de nouveau son attention vers le lecteur cristallin.
- "Aurais-je pu l'activer moi-même ?"
- "J'avoue ne pas l'avoir envisagé, nous disposions déjà du matériel nécessaire..."
De nouvelles images complexes s'étaient affichées sur le mur et Joshua se sentit consumé par une soif de connaissance si forte qu'il demanda à Cyril :
- "Puis-je l'emporter dans ma chambre ?"
- "Votre Grâce..."
- "Je vous le rendrais demain ! Vous en savez tellement plus que moi sur les Célestes ! Je crois que je ne trouverais pas tout dans les livres, n'est-ce pas ? J'ai hâte de découvrir ce que cache cette archive ! S'il vous plaît !"
Torgal appuya sa demande en tirant sur le bas de la bure de Cyril avec une de ses pinces. Lui aussi semblait très enthousiaste.
- "L'Emissaire ordonne et j'obéis...", s'inclina le Maître.
Joshua observa comment allumer et éteindre le lecteur avec les "boutons" correspondants, puis on lui remit le tout. Il laissa les Immortels à l'examen des autres artefacts du coffret et rebroussa chemin en compagnie du jeune adepte avec lequel il était venu. Au moment de bifurquer dans un autre couloir, Joshua lui demanda :
- "Où allez-vous ? Je me rends dans la salle de méditation, je vais faire mes exercices avec Dame Adalia."
- "Je..." Le jeune homme ne réalisait pas encore qu'il discutait de tout et de rien avec l'incarnation du dieu qu'il vénérait. "Je dois me rendre dans les serres, pour aider aux plantations..."
- "Quel est votre nom ?" Joshua s'ingéniait toujours à demander le noms des Immortels avec lesquels il avait le temps d'échanger quelques mots. L'adepte, comme tous les autres, parut embarrassé.
- "Votre Grâce, je n'ai pas de...
- "Vous dites tous la même chose mais je parviens toujours à prouver le contraire ! Alors ?
- "Hmmm... je m'appelle... Chadrick...", soupira le garçon, vaincu.
- "Très bien, Sire Chadrick ! Nous nous verrons peut-être demain ! Quand j'aurais tiré tout ce que je peux de ce cristal..."
Il lui adressa un signe amical de la main et s'éloigna dans son propre corridor. Torgal trottait sagement à ses côtés et n'avait fait aucune bêtise depuis au moins une heure, ce qui inquiéta un peu Joshua. Il espéra qu'il se tiendrait tranquille durant la séance avec Adalia.
Il pénétra dans la pièce remplie de pénombre, à peine éclairée, posant ses yeux sur la silhouette assise en tailleur de sa soigneuse. Les yeux fermés, elle dit d'une voix lente :
- "Vous voilà, Votre Grâce. Je m'inquiétais de ne pas vous voir venir..."
- "J'ai eu un imprévu. J'ai fais un détour par les labos...", se défendit-il en se débarrassant de sa bure et de son chargement.
Torgal se mit à tourner autour d'Adalia avec intérêt, passant ses pattes devant son visage pour la faire réagir. Quand la femme ouvrit les yeux et découvrit l'arachnide devant elle, elle fit un bond en arrière de peur. Joshua la tranquillisa.
- "Pas de crainte à avoir, c'est un ami ! Il dormait depuis longtemps dans les entrailles du refuge, je l'ai ramené avec moi !"
- "C'est une... Sentinelle ?" Torgal fit la roue pour l'impressionner. "Ces choses sont des armes, Votre Grâce ! Pas des jouets !"
- "Je crois qu'on a oublié de le lui dire, à lui..."
L'arachnide fit des galipettes peu élégantes sur les nattes tressées qui jonchaient le sol, puis en attrapa une et entreprit de se cacher dessous. N'y parvenant pas, il courut vers Adalia pour lui rendre la natte, et constatant qu'elle ne faisait pas un geste, entreprit de la remettre lui-même en place avec un succès mitigé.
- "Il a un comportement vraiment étrange... Est-il sans danger ?"
- "J'en suis sûr. Il va faire la séance avec nous. Je crois qu'il a trop d'énergie à dépenser et il s'ennuie..."
- "C'est une... machine." Joshua n'avait jamais pensé à appliquer ce terme à Torgal. "Il ne peut pas... s'ennuyer... Il n'en est pas capable, cela ne fait pas partie de... ses fonctions..."
- "Je vous laisserai juge... Pour ma part, je ne pense pas que ce soit une machine. En tout cas, pas complètement..."
Joshua se précipita pour aider Torgal qui, renversé sur la tête, agitait ses pattes en tout sens pour se redresser.
- "Il doit avoir un dysfonctionnement", asséna Adalia. "Une unité défectueuse..."
- "Ca me va bien, à moi. Même s'il a tendance à mettre la pagaille... Nous commençons ? Ou bien Jote doit nous rejoindre ?"
- "Elle suit sa propre formation à l'épée aujourd'hui, elle ne sera pas des nôtres."
- "Oh ! elle apprend l'escrime ?" Il se souvenait de ses propres cours, assez rudimentaires. Jote s'était bien gardée de l'en informer.
- "Oui, elle aurait des prédispositions apparemment. Quand elle sera formée, on pourra l'envoyer parcourir le monde pour escorter les chercheurs. Elle rêve de partir d'ici..."
Joshua resta songeur. Tandis qu'il effectuait ses étirements, il se demanda s'il aimerait lui aussi partir à l'aventure dans le vaste monde. Dans sa jeunesse, il n'avait jamais vraiment pensé à ce qui existait en dehors des frontières de Rosalia, mais en discuter avec Cyril avait éveillé un violent intérêt pour le monde extérieur. Il avait grandi dans un environnement clos, choyé et surprotégé par tout le monde, sa mère et son frère en particulier. Il aurait été confronté pour la première fois à un danger véritable en allant à la guerre avec son père... Il frissonna à cette idée...
Pendant qu'il effectuait son grand écart sous les félicitations d'Adalia, il observa Torgal qui se contorsionnait lui aussi ; la Sentinelle roula sur le sol vers lui et il lui gratta la tête tout en passant sa jambe derrière sa nuque.
- "Cultivez votre souplesse, Votre Grâce. Les garçons ont tendance à la perdre en grandissant."
- "Je vais entretenir la souplesse de mon cerveau maintenant !" répondit Joshua, transpirant, se dirigeant vers l'endroit où il avait laissé le lecteur et son cristal.
Il passa une serviette humide sur son visage et ses bras et se vêtit de nouveau de sa bure. Puis, il montra les objets à Adalia.
- "Vous les avez trouvés dans le dédale ?"
- "Oui, hier. Apparemment, ce lecteur fonctionne et je veux voir ce que contient ce cristal ! Cela m'a l'air très prometteur !"
- "Bon visionnage, Votre Grâce. Mais n'oubliez pas les livres !"
Il s'éclipsa au pas de course, impatient de s'enfermer dans sa chambre avec Torgal pour le reste de la journée. Une fois arrivé, il jeta sa bure sur la chaise et se laissa tomber sur son lit. Avisant un pan de mur neutre en face de lui, il plaça le lecteur à bonne distance, le brancha dans la cellule d'énergie avec la tige et y encastra le cristal. Aussitôt, un rayon de lumière frappa le mur et le contenu de l'archive commença à s'afficher. Tout en écoutant la voix monocorde dérouler un résumé de ce qu'il s'apprêtait à visionner, Joshua se saisit d'un carnet dans lequel il avait commencé à écrire quelques détails intéressants collectés dans les livres qu'il avait lus, d'un calame et d'une bouteille d'encre. Enfin, il s'allongea sur le ventre à côté du lecteur pour commencer le visionnage.
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On lui avait montré comment régler les paramètres. Il pouvait choisir la vitesse d'affichage, le volume du son et même le chapitre désiré. Il pouvait avancer la lecture ou revenir en arrière à sa convenance. Cela ne ressemblait pas vraiment à de la magie mais cela en était proche.
Torgal s'installa sur le matelas à côté de lui, replia ses pattes et se mit à émettre une douce et chaude vibration contre son flanc. Joshua était captivé par tout ce qu'il voyait et entendait. Chaque fois qu'un terme lui était inconnu, il le notait puis se référait à un lexique inclus dans l'archive afin d'en comprendre le sens. Des mots tels que "laser", "robot" ou "système de démarrage" lui devinrent familiers en quelques minutes. Il alternait entre les images et les textes explicatifs, ne se référant aux sons que pour s'assurer de la prononciation.
Il était difficile de deviner si la voix était celle d'un homme ou d'une femme - une voix "synthétique", peut-être - mais le plus extraordinaire était qu'elle s'exprimait en valisthéen très compréhensible. La forme de certains mots était désuète et un peu ampoulée, mais elle restait tout à fait accessible. Les Célestes avaient donc parlé la même langue que les autres humains ? Parqués dans leurs cités volantes, loin du sol de leur terre natale, ils avaient malgré tout gardé ce lien avec leurs semblables plus frustres qui devaient considérer leur civilisation avancée avec inquiétude et frayeur...
Joshua repassa plusieurs fois un chapitre parlant du système permettant aux aéronefs de voler. Les aéronefs n'étaient que des légendes pour la plupart des Valisthéens mais il était admis que la majorité des ruines célestes étaient d'anciens vaisseaux volants qui s'étaient écrasés au sol. Si Joshua parvenait à comprendre comment ils volaient, il pourrait également déterminer comment ils étaient tombés. Le terme "magitech" revenait régulièrement dans le texte mais il eu beau chercher dans le lexique, il ne trouva aucune entrée pour ce mot. Il devait être expliqué dans un autre enregistrement ou bien un chapitre devait lui être dédié dans un autre cristal qui restait à découvrir. Les Immortels le possédaient peut-être... Il s'en informerait au plus vite, car il lui paraissait difficile de comprendre ce chapitre sur les aéronefs sans avoir au préalable pris connaissance du "magitech"...
Le ton monocorde de la voix enregistrée le berça paisiblement et il sentit la fatigue le gagner. Il se frotta les yeux - il n'était pas habitué au rayonnement cristallin - et dérangea un peu Torgal qui étira une patte avec nonchalance. Il arrivait au terme du contenu de l'archive. Joshua se força à regarder encore un peu la projection sur le mur tandis que la voix prononçait les derniers mots :
"Que la bénédiction de Malius vous protège et guide vos projets vers le succès."
Sursautant sur son lit, le garçon frôla le cristal pour le faire revenir en arrière. La voix répéta la phrase finale tandis que sur le mur s'affichait un étrange symbole représentant une figure debout, rigide, dotée de ce qui ressemblait à quatre bras écartés... Il n'en crut pas ses yeux...
- "Malius...", murmura-t-il pour lui-même. Il mit l'enregistrement en pause et son regard resta fixé sur la figure désormais familière car gravée dans sa mémoire visuelle.
A l'évocation de ce mot, Torgal se déplia subitement, comme percevant le trouble qui agitait son jeune maître. Joshua le serra contre lui pour chercher quelque réconfort. La carapace froide et dure de la Sentinelle lui sembla alors bien douce et chaleureuse au souvenir de la profonde malveillance qu'il avait ressentie face à la représentation sculptée de ce qui s'avérait bien être le dieu des Célestes...
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wittylittle · 8 months ago
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Vendredi
J’ai fait une séance de FaceTime BDSM avec mon mentor
J’ai vu boytoy #2, j’ai fait du soft Domme avec lui, il est venu dans ma bouche.
Plus tard, allumée par tout ce tease je suis allée rejoindre un nouveau prospect à l’hôtel, sub slut cumwhore. Il m’a fait un pédicure et j’ai mis des trucs dans son cul.
Samedi
Je suis allée voir un show (avec le mari de ma meilleure amie morte). Après on est allés voir le strip karaoke. Je l’ai teasé assez. Vocalement et physiquement. Il m’a demandé s’il pouvait venir chez moi. Il m’a dominé comme la princesse que je suis. Euh… wow.
Dimanche
Le patron était malade. On devait passer la journée ensemble. J’ai décidé d’aller chez boytoy #2.
Il m’a fait à manger. Il m’a fait plein de câlins. Il m’a baisé, est venu sur ma chatte tel que demandé. Je n’ai pas jouit.
****
Finalement j’ai juste eu des orgasmes avec des jouets. Devant deux garçons.
Devinez qui…
They gave me some cum. I need to make sure they make me cum now.
Fuckers
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1dlovestory · 16 days ago
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FIVE-VOICES LOVES
Chapitre 1
À 6h30, les garçons se réveillèrent chacun de leur côté, encore un peu ensommeillés, pour se préparer à une nouvelle journée de cours. C’était un vendredi, et comme tous les vendredis dans leur établissement, ils n’avaient cours que le matin, une petite récompense bien méritée qui rendait la fin de semaine un peu plus douce.
Chacun d’eux se dépêchait de sortir du lit, enfilant en vitesse leurs vêtements et attrapant au passage leurs affaires, tout en sachant qu'ils allaient bientôt se retrouver dans les couloirs du lycée, prêts pour une matinée qui, ils l'espéraient, passerait vite.
Vers 7h30, chacun prenait son véhicule pour se rendre au lycée. Harry, toujours adepte de sensations fortes, enfourcha sa moto avec un sourire confiant. Zayn, fidèle à sa précieuse Mercedes, prit la route avec son allure habituelle, détendue mais élégante. Niall, lui, optait pour son vélo, qu’il affectionnait pour la liberté qu’il lui offrait et le plaisir de pédaler à travers la ville.
De leur côté, Louis et Liam faisaient le trajet ensemble, ayant la chance d’habiter à proximité les uns des autres. En montant en voiture, Liam lança en ricanant : « On a cours d’anglais avec ta maman, Louis ! » Ce à quoi Louis répondit par un sourire un peu embarrassé, bien qu’il soit habitué aux blagues de ses amis. Oui, la mère de Louis était leur professeure d’anglais, ce qui n’échappait jamais aux plaisanteries de ses camarades.
Alors que Louis était en route, son téléphone vibra : un message de Zayn venait d'arriver.
« N'oubliez, répétition dans mon garage samedi après-midi !! » annonçait le texte avec enthousiasme.
« Ok, ça marche », répondit Louis rapidement, un sourire aux lèvres. Il savait que leurs sessions de répétition étaient toujours des moments mémorables, et Zayn, en tant que guitariste passionné, ne laissait jamais passer l'occasion d’organiser une répétition.
Quelques minutes plus tard, Louis arriva au lycée et retrouva les autres devant leurs casiers. Harry, Liam et Zayn étaient déjà là, en pleine discussion. Quelques instants plus tard, Niall fit son apparition, essoufflé mais souriant.
« Toujours le dernier, l'Irlandais ! » lança Harry en rigolant, tout en passant une main taquine dans les cheveux de Niall pour les ébouriffer.
Niall protesta en riant, essayant de remettre ses cheveux en place, mais avant qu'il ait pu répliquer, la sonnerie retentit Dringggg, marquant le début des cours. Les cinq amis échangèrent un regard complice, puis, sans plus attendre, se dirigèrent ensemble vers leur salle d’anglais, où les attendait Madame Tomlinson, la mère de Louis, pour une nouvelle leçon.
Alors que la classe était plongée dans un silence studieux, un coup résonna à la porte. Madame Tomlinson releva la tête de son bureau et, d'une voix claire, lança :
« Entrez ! »
La porte s’ouvrit pour révéler la directrice, Madame Doherty, qui fit son entrée avec un sourire bienveillant.
« Bonjour tout le monde », salua-t-elle. Par respect, tous les élèves se levèrent immédiatement, curieux de la voir arriver en plein cours.
À ses côtés se tenait une nouvelle élève, une jeune fille à l’allure discrète mais captivante.
« Je vous présente Enid Kennedy », annonça Madame Doherty en la désignant d'un geste. « Enid vient d’arriver aujourd’hui, et je compte sur chacun de vous pour l’accueillir chaleureusement et l’aider à s’intégrer. »
« Il y a une place à côté de Monsieur Malik ou de Monsieur Horan », annonça avec bienveillance Madame Tomlinson, la voix douce, un sourire encourageant aux lèvres.
Enid regarda la classe, un peu hésitante, puis répondit en rougissant légèrement : « Je vais m’asseoir devant, avec Monsieur Horan… je ne vois pas très bien du fond de la classe. » Elle se dirigea alors vers la place libre aux côtés de Niall et s’assit en ajustant ses affaires.
À cet instant, quelques élèves se mirent à siffler et à chuchoter, échangeant des regards malicieux. Louis lança même un regard complice à ses amis, et Harry, d’un sourire en coin, semblait particulièrement amusé par la situation.
Quant à Niall, il sentit son visage s’empourprer aussitôt. Bien qu’habitué aux taquineries de ses amis, il n’avait pas prévu qu’elles viendraient aussi du reste de la classe. Discret et un peu réservé, Niall avait toujours été le plus timide du groupe, et l’idée de passer les prochaines heures assis à côté de cette nouvelle élève, sous les regards curieux de ses camarades, le mettait dans tous ses états.
Malgré sa nervosité, il esquissa un sourire timide à Enid, tentant de faire bonne impression. Elle lui rendit son sourire avec une douceur qui le fit rougir un peu plus encore, alors que la classe s'installait pour le début du cours d'anglais.
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