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#jeanne benameur
lillyli-74 · 2 months
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Suffering is a silent land. We walk there barefoot.
~ Jeanne Benameur
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NOTE DE LECTURE :  La patience des traces. Jeanne Benameur. 2022
Il suffit parfois d'un rien, un bol cassé ou un acte manqué, pour bouleverser une vie. C'est ce qui arrive à Simon bien installé dans ses repères et ses défenses : sa solitude, son métier de psychanalyste, ses aventures, ses amitiés. Et puis, la rupture, le départ, l'ailleurs. C'est là, loin de tout, qu'il arrive à se retrouver, à sur vivre, à appréhender sa vie passée, comprendre et envisager un nouvel élan, un nouveau départ, son retour et l'avenir. Avec une infinie délicatesse et beaucoup de poésie, Jeanne Benameur fait l'éloge de la lenteur, du silence et de l'introspection. Par le choix subtils des mots, elle décrit les paysages et activités découvertes au Japon qui font écho au voyage intérieur du personnage principal, entre souvenirs d'analyse et notes de carnets. Tout se construit d'une narration cohérente en même temps que Simon réapprend à vivre autour de thèmes tellement humains : l'amour, la mort, la culpabilité, le désir, la gratitude et le pardon. Très très beau roman d'une autrice que je continue de découvrir et d'apprécier.
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les-toupies-h · 2 years
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Jeanne Benameur
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bookblast · 2 years
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2022 in Review (part 2): Fiction and Nonfiction from 5 Indie Presses, Andrey Kurkov & The Children’s BookShow
2022 in Review (part 2): Fiction and Nonfiction from 5 Indie Presses, Andrey Kurkov & The Children’s BookShow
Lack of time has meant that mastering the TBR&R pile has been a frustrating challenge this  year. Many fantastic books have been published in 2022 by independent trade publishers championed via The BookBlast Diary over the years. The intermittent support is mightily appreciated of a couple of donors who stepped into the breach when official funding organizations turned us down not once but three…
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ernestinee · 9 months
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Lectures 2024
A lire
L'assassin royal - Époque 1, Robin Hobb
Jusqu'au bout de la peur, Geoffrey Moorhouse
Batman, Année un, Frank Miller, David Mazzucchelli
La Passe-miroir, Livre 1, Christelle Dabos
Petit traité des grandes vertus, André Comte-Sponville
Le clan des Otori, tomes 4 et 5, Lian Hearn
La patience des traces, Jeanne Benameur
Arbos Anima 3,4 et 5
Donjon
Kafka sur le rivage, Murakami
Chroniques de l'oiseau à ressort, Murakami
1q84, tomes 2 et 3, Haruki Murakami
La danse des damnées, Kiran milwood hargrave
Rocky, dernier rivage, Thomas Gunzig
Les déraisons, Odile d'Outremont
Envol, Kathleen Jennings
Fables livre 1, Bill Willingham et Mark Buckingham
Un apprentissage ou le livre des plaisirs
La belle famille, Laure de Rivières
Le fardeau tranquille des choses, Ruth L. Ozeki
L'été où tout a fondu, Tiffany Mc Daniel
Et toujours les forêts, Sandrine Collette
Une bête au paradis, Cécile Coulon
Le livre d'Eve, Meg Clothier
L'heure du retour. Christopher M. Hood
La femme gelée, Annie Ernaux
Lus: (les tags ci dessous pour retrouver mon petit mot pour chaque livre)
1. Tant que le café est encore chaud, Toshikazu Kawaguchi ⭐⭐⭐⭐ - 01/01
2. Prométhée et la boîte de Pandore, Luc Ferry (BD) ⭐⭐ - 17/01
3. La maison aux sortilèges, Emilia Hart. ⭐⭐⭐⭐⭐ - 21/01
4. Le chant d'Achille, Madeline Miller. ⭐⭐⭐⭐⭐ - 25/02
5. Accident de personne, Florence Mendez. ⭐⭐⭐⭐⭐ - 27/02
6. L'été de la sorcière, Nashiki Kaho ⭐⭐⭐⭐⭐ - 08/03
7. 10000 litres d'horreur pure, Thomas Gunzig ⭐⭐⭐⭐⭐ - 09/03
8. Les jolis garçons, Delphine de Vigan ⭐⭐⭐⭐ - 14/03
9. Là où les arbres rencontrent les étoiles, Glendy Vanderah ⭐⭐⭐⭐⭐ - 24/03
10. Patients, Grand Corps Malade. ⭐⭐⭐⭐ - 20/04
11. Le passage de la nuit, Murakami ⭐⭐⭐⭐ - 29/04
12. Un miracle, Victoria Mas ⭐⭐⭐⭐⭐ - 12/05
13. Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo ⭐⭐⭐⭐⭐ - 20/05
14. Acide sulfurique, Amélie Nothomb ⭐⭐⭐⭐⭐ - 30/05
15. Croire aux fauves, Nastassja Martin ⭐⭐⭐⭐ - 31/05
16. La clarté de la Lune, Lian Hearn ❤️❤️❤️❤️❤️ - 02/07
17. Mon mari, Maud Ventura. ⭐⭐⭐⭐⭐ - 21/07
18. J'étais là avant, Katherine Pancol ⭐⭐⭐⭐ - 31/07
19. Au prochain arrêt, Hiro Arikawa ⭐⭐⭐⭐ - 04/08
20. Réparer les vivants, Maylis de Kerangal ⭐⭐⭐⭐⭐- 24/08
21. Les papillons, Barcella. ⭐⭐⭐- 01/09
22. L'homme coquillage, Asli Erdogan ⭐⭐⭐⭐⭐ - 12/09
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lisaalmeida · 9 months
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... dans un petit café littéraire, on pouvait lire en lettres blanche sur la vitrine
AIMER & LIRE DES LIVRES
Sa librairie de prédilection.
Elle était restée longtemps là, passant d'un livre à l'autre, s'imprégnant peu à peu de l'atmosphère paisible et en même temps animée, souterrainement, par la quête de ceux qui ouvrent, feuillettent, cherchent le texte qui va leur faire signe, les accompagner quelques heures, quelques nuits, toute une vie peut-être. C'est un lieu où elle se sent bien. À l'abri et en même temps prête à toutes les aventures intérieures. Bordée. Elle est venue se glisser là comme entre les pages d'un livre aimé. Peut-être un sourire à échanger, quelques mots. Ce serait suffisant. Elle a besoin ce soir de s'appuyer à l'humanité discrète et forte de ceux qui lisent.
- Jeanne Benameur, Profa
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thesoulmustbebreath · 11 months
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Buongiorno...☕
Buon venerdì 🤗
un caldo abbraccio a chi vive momenti difficili,
che il calore di questo mio pensiero
possa riscaldare il tuo cuore.
Una carezza di conforto..❤🙏
Lucia 💓
Luli ❤ Lu 💖🌞🌊♾️
La sofferenza è una terra silenziosa
sulla quale ci si cammina a piedi nudi.
• Jeanne Benameur •
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icariebzh · 6 months
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"On peut le croiser sur le port Il n'attend aucun bateau   le voyage a déjà eu lieu Il marche sans hâte Fermement Le quai le tient juste au bord de l'horizon et son regard va loin. il a laissé tomber ses armes depuis longtemps C'est son corps tout entier qui a livré bataille Même quand il ignorait quel combat l'empoignait Longtemps ce qui l'attaquait avait des formes surprenantes Parfois un monstre marin parfois le sourire d'une femme ou l'absence d'une main pour le guider quand il était enfant Il reculait Il fuyait à l'approche de la plaie qui pouvait ouvrir son corps. Le vent et la mer lui avaient appris qu'après la vague il y a le creux et puis une autre vague encore et que celui qui veut aller loin ne peut s'arrêter La fatigue n'est tien Il fallait ruiner la peur qui entrave le pas rend le monde étroit Mais l'homme la sentait qui montait des entrailles Il sentait ses mains se raidir et ses épaules cherchant l'abri Il n'y a pas d'abri contre la peur qui monte du ventre des hommes L'homme fuyait. Et puis il y eut la nuit de la neige rouge Cette nuit-là l'homme a rencontré ce qui n'a ni début ni fin C'était tout proche de lui Pourtant il avait encore le temps de fuir. Dans ses jambes l'élan de la course déjà et lui qui demeurait C'était sa place exacte Inscrite dans le sable depuis longtemps C'était la place exacte de son combat" Jeanne Benameur "Extrait de: "Le lieu exact du combat"
source: "L'insurrection poétique Manifeste pour vivre ici" Editions Bruno Doucey
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antigonegone · 5 months
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Pour s’immerger totalement, rien de mieux que d’y aller à fond, et aujourd’hui, ce fut exactement ça ! Le JACK quartet, composé de 4 musiciens américains, proposait 3 concerts dans la journée et je suis allée aux 3 : 11h30, 15h et 19h30. Leur répertoire centré sur de la musique contemporaine n’était pas toujours évident, pour autant c’était captivant, par la rythmique, la variété et la qualité de leur jeu. Parfois, c’était à la limite de la musique, une sorte de R&D fondamentale puis appliquée de ce que chaque instrument peut sortir de ses tripes. D’aucuns auraient dit leurs violons sonnent faux, ils ne sont pas accordés, ou pourquoi le violoncelliste joue du tambour et tape sur son instrument. In fine, j’ai été heureuse et immergée. Dans la salle, nous étions 50 max à chaque représentation dont 10 étaient des proches des musiciens sur une capacité de 600 places, ça fait peu. Le Wigmore Pub toujours aussi top. Frites, Scotch eggs au masala…et une IPA bien cloudy. Enfin, le Cavendish square idéal pour prendre le soleil entre 2 concerts et lire 1 livre merveilleux : les “Demeurées” de Jeanne Benameur. J’avais plus que dégusté sa patience des traces. Son écriture est physique, précise, toute en délicatesse, profondément humaine. Ce petit livre de moins de 100 pages est un hymne à l’enseignement, et à l’amour sous toutes ses formes, celui des mots, et celui qui n’a pas assez de mots. C’est immensément beau. L’entrée du Wigmore Hall
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PARIS DE FEMMES
Les 5, 6, et 7 janvier 2023 à 20h30 & conférence exceptionnelle le 7 janvier à 19h, à la Pépinière 
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Paris des Femmes & La Pépinière théâtre présentent : Le festival Paris des Femmes favorise la création théâtrale au féminin depuis 11 ans. Chaque année, des auteures issues du monde des lettres, du théâtre, du cinéma sont invitées à écrire une pièce courte sur un thème commun. L'édition 2023 explore les variations autour de LA PROMESSE à traversneuf pièces courtes écrites par les auteures : Emmanuelle Bayamack-Tam, Jeanne Benameur, Claire Berest, Valérie Donzelli, Axelle Jah Njiké, Valérie Perrin, Olivia Ruiz, Joy Sorman, Maud Ventura . Plus d'informations : www.parisdesfemmes.com
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Lire à Corbas a aimé !
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La patience des traces, de Jeanne BENAMEUR Psychanalyste, Simon est très à l'écoute de ses patients mais trop peu de lui-même. Un matin son bol se brise sur le sol et ce banal accident crée en lui le besoin de faire le point. Pour lui ce voyage intérieur passe par un vrai départ. Vers les iles du lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l'ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons. Dans l’IIe de Yaevama hébergé dans une maison d'hôtes par un vieux couple, Simon entamera au sein de leur foyer protecteur un voyage introspectif qui le changera à jamais. Madame Itô est collectionneuse de magnifiques tissus anciens, son discret mari travaille dans son atelier de céramiste où il pratique le kintsugi qui consiste à réparer les objets brisés en recouvrant avec de la poudre d'or les jointures laissant ainsi les cicatrices apparentes. L’analogie ici avec les blessures intimes est finement traitée. C’est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d'une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine. C’est pénétrer dans un havre au recueillement, c'est être à l'écoute de son propre silence, de son intériorité, de ses blessures non cicatrisées, réunifier corps, cœur et esprit mais c'est aussi devenir attentif à chaque bruissement de vie, se ressourcer en pleine nature, c'est enfin trouver l'élan, le souffle vital qui mène à la liberté intérieure, à la paix de l'âme.
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Les Filles d’Égalie, de Gerd BRANTENBERG (norvégienne) La société d’Égalie est un matriarcat où les femmes ont la position qu’ont les hommes dans notre société et les hommes, celle des femmes. L’auteure s’est amusée à tout inverser, grammaire comprise puisqu’on ne dit pas « il faut » mais « elle faut »..., ce qui est un peu déroutant au début mais on s’y fait vite. Un livre plein d’humour, de trouvailles et de mordant qui contrebalance les romans américains comme la servante écarlate de Margaret Atwood ou Vox de Christina Dalcher qui font froid dans le dos.
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Ce genre de petites choses, de Claire KEEGAN L’action se passe en Irlande fin 1985. Bill Furlong est marchand de bois et charbon.Veillle de Noël, il va livrer le couvent voisin. Le bruit court que les sœurs exploitent les filles non mariées ayant eu un enfant : les travaux effectués par les filles sont très durs, mauvais traitements et bébés vendus quand ils survivent. Ce soir là, Bill surprend une jeune femme grelottant, cachée dans la réserve à charbon. Il l’emmène avec lui. Malgré la désapprobation de tout le monde, il fera tout pour l’aider. Livre touchant, un homme simple qui n’accepte pas ce qu’il découvre et agit contre l’avis général, bref quelqu’un qui se conduit en héros ordinaire.
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Les livres sont toujours des trésors, où qu’ils soient. Il suffit que quelqu’un les lise, et vous n’y pouvez rien. Rien ! Les livres sont mes bateaux, mon équipage. Ils m’ont appris à être le capitaine de ma vie.
Jeanne Benameur. Même les Chinoises n’ont plus les pieds bandés. 2007
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les-toupies-h · 2 years
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« Tout mon travail d’écriture consiste à essayer de retrouver l’état dans lequel on est avant l’alphabet, on perçoit le monde par le corps, c’est avec les mots que je vais chercher ce territoire. » Jeanne Benameur
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lesmotsmamuse · 3 years
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« Elle s'efface Elle ne sait plus où se mettre à pleurer... »
R.C. 13.10.2021 depuis Pourquoi pas moi ?
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ernestinee · 2 years
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Lectures 2023
Pile à lire:
L'assassin royal - Époque 1, Robin Hobb
Jusqu'au bout de la peur, Geoffrey Moorhouse
Batman, Année un, Frank Miller, David Mazzucchelli
Le Passe-miroir, Livre 1, Christelle Dabos
Petit traité des grandes vertus, André Comte-Sponville
Le clan des Otori, Lian Hearn, tome 2 (en cours)
Le clan des Otori, tomes 3 à 5, Lian Hearn
La patience des traces, Jeanne Benameur
Arbos Anima 3,4 et 5
Donjon
Kafka sur le rivage, Murakami
Chroniques de l'oiseau à ressort, Murakami
Le chant d'Achille, Madeline Miller
1q84, tomes 2 et 3, Haruki Murakami
La danse des damnées, Kiran milwood hargrave
Rocky, dernier rivage, Thomas Gunzig
Les déraisons, Odile d'Outremont
Envol, Kathleen Jennings
Fables livre 1, Bill Willingham et Mark Buckingham
La danse des damnées, Kiran Milwood Hargrave
Un apprentissage ou le livre des plaisirs
Terminées:
1. Le soleil, la mer et les étoiles, Iulia Bochis
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C'est poétique et c'est plein de bons sentiments si tu n'as jamais mis un pied dans le développement personnel, l'introspection ou les phrases motivantes sur Pinterest. Sinon ça se lit trop vite, et personnellement ça n'a pas eu grande utilité sur moi. C'est super joli par contre, un dessin simple et frais, et si on est d'humeur contemplative, ça mérite vraiment de réfléchir la petite phrase en se remplissant de l'ambiance de la page.
2. Le livre des soeurs, Amélie Nothomb
Depuis Hygiène de l'assassin en 1992, j'avais donc 12 ans, j'ai lu religieusement tous les livres d'Amélie Nothomb, je me souviens avoir entendu une interview et avoir été frappée par la clarté et la musique de sa voix, et depuis toutes ces années, c'est sa voix que j'entends lorsque je la lis, et ça donne à ses livres une dimension qu'il n'y a pas avec les autres, alors je ne suis peut-être pas objective dans ce que j'en dirai, et évidemment j'ai aimé ce livre. C'est l'histoire d'une famille, en particulier de deux sœurs qui s'adorent et grandissent très autonomes dans un contexte où les parents sont tellement amoureux l'un de l'autre qu'ils ne s'occupent pas de leurs deux filles. Tout gravite autour de ces deux soeurs que l'on voit grandir à travers tout ce qu'il peut se passer dans une vie, et en particulier autour de l'aînée qui grandit avec la certitude d'être terne.
3. Ciao bella, Serena Giuliano
On suit Anna, et ses craintes, ses doutes, ses phobies, ses angoisses et sa psy, dans une vie chamboulée dès l'enfance. On suit les moments de réflexion et de révolution dans sa vie, le pardon, les amies, la famille, les enfants. C'est doux et drôle comme les confidences d'une amie, c'est émouvant comme d'être face à ses propres solutions. Je l'ai lu vite et pourtant j'ai la sensation de l'avoir savouré.
4. Une cosmologie de monstres, Shaun Hamill
C'est l'histoire d'une famille narrée par le fils. Pendant la moitié du bouquin, il raconte des choses qui se déroulent alors qu'il n'est pas encore né. La rencontre de ses parents, la naissance de ses soeurs, la vie quotidienne dans une ambiance un peu particulière car les parents sont amateurs de films, de livres et de bd d'horreur. Il y a des petits signes paranormaux par moments mais qui s'intègrent bien dans cette ambiance et qui permettent d'entrer doucement dans l'angoisse car on finit par trouver ces indices plausibles, et s'identifier un peu. Des malheurs leur tombent dessus, comme si la famille était touchée par une malédiction. La folie de la grand-mère, la maladie du père dont le cerveau déraille petit à petit à cause d'une tumeur.
Ensuite le narrateur, Noah, nait, le père meurt peu après et les malheurs continuent. L'autre partie du livre commence, celle où tout se noue, se dénoue pour mieux s'emberlificoter encore. La pression est plus intense, les évènements sont de plus en plus paranormaux et j'ai tourné les pages avec impatience, j'ai lu de nuit, en voiture, dès que je pouvais, mon doigt était prêt à tourner la page de droite alors que je commençais seulement la page de gauche, pour ne pas interrompre le flux de lecture.
Et pourtant j'avais eu du mal à entrer dedans, j'ai plusieurs fois dit "bon allez je vais lire pcq ça me saoule j'ai envie de l'avoir fini et de changer de bouquin" mais ce n'est pas dû à l'histoire. C'est parce que j'ai essayé de lire le soir et je tenais 5 pages et clairement pour ce livre là, ce n'est pas suffisant. Il faut s'y plonger, y rester, vivre avec les personnages pour s'attacher à eux. Un jour j'ai pris le bouquin alors que je prévoyais d'attendre longtemps mon tour chez le coiffeur, et il m'a happée et j'ai ensuite attendu mon temps libre avec impatience.
Et du coup j'ai envie de lire encore ce style un peu angoissant.
5. Moi, Malala. Malala Yousafzai.
J'ai commencé à le lire pour pouvoir en parler avec l'ado, parce qu'il devait le lire pour l'école et les interros sur les livres se font sans pouvoir consulter les livres - je trouve ça un peu dommage parce que dans le cadre d'une longue lecture, je trouve plus important de comprendre, situer puis pouvoir retrouver les informations plutôt que de retenir les informations. Mais bref - et l'ado a un peu de mal à différencier ce qui est important de ce qui ne l'est pas.
Et puis finalement je l'ai dévoré. C'est une histoire vraie. C'est facile à lire, écrit par une adolescente, mais quelle vie, quelle force, quel combat, comme elle est inspirante !
Malala est la personne la plus jeune à avoir reçu le prix Nobel de la paix, pour son combat pour les droits des filles et des enfants, droits à l'éducation dans un pays où les talibans terrorisent la population. Mais pas elle. Elle, elle fonce, elle porte sa voix pour ceux qui ne le peuvent pas. Ce sera au péril de sa vie vu qu'un attentat dirigé contre elle la laissera avec 3 balles dans la tête. Mais c'est sans compter sur sa combativité. Elle est transférée à Birmingham où elle combat pour sa vie avant de reprendre de plus belle son combat pour la vie des autres.
Le récit est cru et naïf, celui d'une enfant dont les droits sont rabotés, la vision de l'injustice par le prisme d'une enfant curieuse, ses amis, sa famille, surtout son père, sa vie, son école, puis les talibans.
Des infos ici, concernant son prix Nobel
6. Moi, Tituba sorcière, Maryse Condé
L'histoire de Tituba, accusée d'être l'une des sorcières de Salem. 1690, en pleine colonisation. C'est un récit sur l'horreur de l'esclavage et aussi sur la condition de femme. Celles qui ont moins de valeur, celles qu'on ne croit pas, celles qui sont diabolisées, celles dont on dispose. Je me suis rendue compte avec effroi que certaines situations que je lisais pouvaient être facilement transposées aujourd'hui. On change le contexte, on change les personnes et les femmes ne sont pas moins diabolisées, j'ai en tête des exemples concrets tirés des actualités récentes.
J'ai apprécié l'histoire comme un hommage à ces femmes qui avaient l'audace de ne pas entrer dans le rang.
7. Vaisseau fantôme, Olivier Barrot
Déçue. L'histoire aurait pu être une chouette épopée, des rebondissements, des personnages intéressants, des façons de vivre l'annonce d'une pandémie et le confinement sur un bateau qui voit fermées toutes les frontières où il voulait accoster. Et puis non. Les actions sont bâclées, l'univers intérieur est bâclé, au profit d'un auteur qui se la raconte, qui multiplie les références et des longues phrases qui expliquent les références. C'est blindé de phrases non verbales, j'ai parfois eu l'impression qu'il s'enregistrait et retapait sous la dictée (voir le hashtag vieux chiant ci dessous).
8 et 9 Arbos anima, Tomes 1 et 2/5 Kachou Hashimoto
Du manga parce que ça faisait longtemps ! On est dans un seinen assez sympa qui m'a attirée avec sa couverture, puis le résumé m'a plu parce qu'il est question de botanique. Un jeune garçon, Noah, possède le don de lire la mémoire des plantes, ce don est vécu comme une malédiction par sa famille, qui l'enferme pendant 15 ans dans la serre. Sympa sympa. Il devient "collecteur botaniste", il reçoit des missions pour lesquelles il doit chercher et collecter des plantes rares. Au fil des chapitres du premier tome, on fait la connaissance du personnage central ainsi que de ses deux acolytes : un ancien pirate qui lui sert de garde du corps,et une jeune fille qui souhaite venger sa forêt, brûlée il y a longtemps par un autre collecteur. Le tome 2 voit l'arrivée de l'ennemi principal, qui est justement le type qui a brûlé la forêt, c'est fou les hasards de la vie, sauf qu'il s'en fout de cette forêt, pour lui c'est de l'histoire ancienne, il veut juste tout savoir sur le don de Noah parce qu'il est un tantinet jaloux. Et manifestement, il est plutôt belliqueux.
J'aime bien, c'est rythmé, c'est pas gnangnan comme certains shonen en mode "je suis un adolescent qui a perdu ses parents mais j'ai un pouvoir magique et des grands yeux clairs", les fleurs sont divinement bien dessinées et les missions sont variées, ça donne envie de savoir quelle sera la suivante et comment évoluera le fil rouge de l'histoire.
10. Donjon Zénith 1 : Coeur de canard (relecture)
Ca se passe dans un donjon, et comme dans tous les donjons il y a des monstres, des richesses que des gens tentent de voler et un maître, qui a des sbires.
Un jour deux types (qui sont des espèces de trucs tentaculaires déguisés en types) essaient de venir attaquer le donjon, et après s'être débarrassé d'eux, le maître réclame son plus féroce monstre pour aller voir ce qu'il se passe dans le village des trucs tentaculaires et pourquoi ils en veulent à son donjon. Sauf que le plus féroce monstre est tué et c'est Herbert, un canard, qui va prendre sa place. Il fait semblant d'être balèze, fake it till you make it, et avec Marvin (qui lui est vraiment balèze) ils partent mener l'enquête.
11. Donjon Zénith 2 : Le roi de la bagarre.
L'histoire se déroule dans un donjon. Herbert le canard a gagné sa place comme "monstre" du donjon parce qu'il a réussi une première mission dans le tome précédent (voir le 10eme bouquin) mais il n'a rien d'un monstre, et il perd systématiquement tous les trésors qui lui sont confiés. Du coup il est convoqué chez le maître du donjon et il doit suivre un entraînement. Et le tome 2 raconte cet entraînement, et renforce par la même occasion les liens entre Herbert et Marvin, son pote dragon qui le coach un peu (et plein de rebondissements mais je ne veux pas spoil) On va finir sur ces belles paroles de Marvin "Chacun de nous est mû par une chimère. Quand tu sauras reconnaître la tienne, tu seras un guerrier"
12. Donjon Zénith 3: La princesse des barbares
Pour remonter la côte du Donjon, Herbert imagine une lettre faisant croire qu'une Princesse est retenue prisonnière dans le château. L'idée n'est pas mauvaise sauf que cette princesse existe vraiment et si j'en dis davantage ça spoile un peu trop donc voilà voilà. J'ai bien aimé le petit côté vaudeville de ce tome ci.
13. 1q84, livre 1
TW: 🟣
Je l'ai lu sur mon tél dans une appli du coup l'expérience de lecture n'est pas fofolle, je crois que je prends moins de points de repère si c'est par écran. J'ai besoin de me répérer à l'épaisseur du livre, au numéro de page etc. Là je me suis vue avancer en pourcentage de lecture. Ce n'est que lorsque j'ai vu les livres dans une librairie que je me suis rendue compte qu'il y avait 500 pages pour chaque. Sinon j'ai adoré l'histoire, ou plutôt le début de l'histoire vu qu'en ayant terminé ce livre, je suis au premier tiers. On rencontre d'une part Tengo, qui réécrit l'histoire biographique d'une demoiselle de 17 ans. D'autre part Aomamé, tueuse à gage et prof de gym. Pour l'instant, leurs histoires sont séparées mais on devine qu'elles vont se rejoindre. Sans spoil, il est question de secte, de viol, de pédophilie et d'une pincée (pour l'instant) de paranormal. La biographie de la demoiselle est un succès, et va permettre (je suppose, j'espère) de démanteler la secte dont elle s'est sauvée des années plus tôt. Aomamé va (je suppose, j'espère) tuer le type qui est à l'origine de cette secte.
14. Le bal des folles, Victoria Mas. TW 🟣
Un coup de poing. La vie d'Eugénie, jeune femme de bonne famille. Elle a un don et en fait part à la personne en qui elle a le plus confiance. Mais elle est trahie et envoyée à la Salpêtrière. Là, on rencontre en même temps qu'elle Louise, qui survit tant bien que mal après avoir été abusée par son oncle à 14 ans, Thérèse qui est internée depuis plus de 20 ans pour avoir poussé dans la Seine l'homme qu'elle aimait et qui la prostituait, elle veille sur les plus jeunes, et Geneviève, infirmière qui voit ses convictions ébranlées. 1885, les femmes ne peuvent pas sortir des rangs, leur place est discrète, transparente et le moindre écart fait peser sur elles des termes comme l'hystérie ou la mélancolie. J'ai lu rapidement, dans une sorte d'apnée. Les larmes plusieurs fois, l'empathie surtout, parce que je suis toutes ces femmes, nous sommes toutes ces femmes, et une grande respiration à la fin, un grand silence, une grande douleur et un sentiment pesant, 1885 et 2023 ne sont pas si différents. Comme le dit Thérèse, "Tant qu'les hommes auront une queue, tout l'mal sur cette terre continuera d'exister"
15. Hadès et Perséphone, Scarlett St Clair
Alors clairement comme j'avais déjà dit, je ne suis pas le public ciblé par cette New Romance. J'ai trouvé les personnages trop clichés. Le grand beau à la sale réputation mais finalement plutôt sympa, la blonde insecurisée par sa mère, intelligente mais plutôt godiche dès qu'elle voit l'Homme, parce qu'il est omniscient et irrésistible. Et mystérieux, et si beau ohlala. Jamais fâchée très longtemps tellement ce mec a un physique qui l'électrise. Certains signes sont clairement des red flags, ce type veut la posséder mais comme il est beau, ça passe. Pour vérifier si un comportement est toxique, au cas où certains laisseraient un doute, toujours se demander si on l'accepterait de la part d'une personne très moche. Le pire étant que finalement on se rend compte qu'il avait ses raisons d'être toxique vu qu'il était amoureux et bon hein bien sûr en amour on a tout les droits (ironie bien sûr).
Autre raison pour laquelle je ne suis pas le public cible, la demoiselle est en conflit avec sa mère. Non merci, moi c'est fini tout ça, j'ai dépassé la crise d'ado, la crise de pré adulte (quand on quitte le nid pour les études), la crise d'adulte (quand on quitte le nid pour de bon) et j'ai même dépassé la crise de "j'ai un gosse, et je ne ferai rien comme ma mère a fait" du coup voilà je suis un peu passée à côté de cet aspect de l'histoire, qui pourtant donne lieu à une belle évolution de la demoiselle. J'ai apprécié cette évolution mais j'aurais préféré qu'un homme hyper cliché n'en soit pas à l'origine. On y lit quelques citations inspirantes sur les personnes qui évoluent et apprennent à s'affirmer, comme "personne n'a jamais guéri en regardant vers le passé" et je ne me souviens plus de l'autre citation inspirante, c'était à propos de l'amour et je me suis dit "ah ouais c'est pas faux".
On y voit une version totalement décalée de l'enfer et ceux dont on attendait les vertus sont plutôt vicieux et vice-versa. Donc je n'ai pas été touchée, ni par les personnages, ni par l'histoire, ni par le dénouement, ni par les scènes un peu érotiques. Beaucoup trop de fois le mot "titiller" à mon goût. Si j'étais parfaite bilingue, je l'aurais lu en anglais, je suis persuadée (ou optimiste) que le vocabulaire anglais est plus fourni que la traduction française.
Bon ça arrive de passer à côté d'une lecture. Par contre, ça se lit vite, c'est plutôt fluide et bien rythmé, voilà voilà. Petit bonus que j'adore, l'autrice a commencé à poster ses textes... Sur Tumblr ^^
16. Passion simple, Annie Ernaux
C'est joli, j'ai trouvé ça doux. Le ton monocorde et détaché contraste avec la force de son attente. L'histoire est autobiographique. Elle attend un homme bien plus jeune qu'elle (elle a 50 ans au moment de l'histoire), elle attend son appel, sa venue, et quand il vient elle pense déjà à quand il repartira et à l'attente qui suivra. J'ai eu la sensation d'attendre avec elle.
Le récit a donné lieu à une réflexion sur l'écart entre la personne et la situation. Et finalement, est-ce vraiment une personne qui nous manque ? N'est-ce pas plutôt la situation dans laquelle cette personne nous met ? N'est-ce pas plutôt comment on se sent en sa présence ? N'est-ce pas plutôt la sensation d'exister, de ressentir quelque chose très fort ? Et s'il revient des années plus tard? Et s'il fait comme si rien n'avait changé, malgré que tout aura changé ? Est ce qu'on sera déçus ? Quel sera le décalage entre les retrouvailles fantasmées et la réalité ?
J'adore comme avec la simplicité, la justesse et la rapidité de ce récit (70 pages), elle réussit à m'emporter et à lancer mes pensées au delà de son histoire. J'aime me dire que la passion est universelle.
17. L'ami" de Tiffany Tavernier.
J'ai adoré. L'histoire a mis un moment a démarrer, si bien que j'avais entamé le bouquin puis je l'avais déposé le temps de le prêter et le récupérer.
Puis je l'ai ouvert de nouveau et je ne sais pas, je suis en permanence d'humeur à lire pour l'instant, et l'histoire a coulé toute seule
Ce n'est pas un hasard si l'histoire a mis du temps à démarrer. Au début, on est dans la vie sans grand éclat de Thierry et sa femme Lisa. Couple de cinquantenaires, leur enfant est devenu adulte, a quitté le nid et vit très loin, le temps s'écoule doucement mais avec un bonheur tranquille, avec leurs voisins Guy et Chantal qui sont aussi leurs meilleurs amis. Et voilà l'histoire s'écoule tranquillement comme leur vie.
Puis un jour, ils sont réveillés par un brouhaha. Police, forces spéciales, la maison des voisins est prise d'assaut, les voisins sont arrêtés et là l'horreur. Son cher ami Guy est accusé d'avoir enlevé, séquestré, violé et tué des jeunes filles, avec la complicité de son épouse. L'histoire est très médiatisée, des fouilles et des reconstitutions prennent place dans le jardin des voisins. Tout s'écroule, chacun vit cette nouvelle différemment. Guy essaie de faire comme s'il ne s'était rien passé et va travailler, mais les collègues, les journalistes, Lisa qui va mal...
Le récit donne encore volontairement la sensation de stagner et cet immobilisme c'est Thierry. Thierry dans sa carapace, qui refuse de réagir.
Dans la deuxième partie de l'histoire, les choses s'accélèrent, un événement pousse Thierry à réagir. J'ai adoré sa façon de réagir parce que je pense que c'est exactement ce que j'aurais fait.
J'ai beaucoup apprécié le jeu de rythme du récit qui finalement permet d'accentuer l'empathie qu'on a pour Thierry.
J'ai beaucoup aimé le personnage, le contraste entre le détachement qu'il montre et ce qu'il pense réellement, les questions qu'il se pose, son amour inconditionnel pour Lisa, ses démons, sa rage lorsqu'elle éclate enfin. La fin m'a laissée réellement émue et apaisée. Je crois que je le relirai.
18. Psychopompe, Amélie Nothomb
Cette fois, c'est un roman autobiographique particulièrement intime. L'histoire commence avec un conte japonais qui met en lumière l'oiseau sublime qu'est la grue, et introduit la passion qu'a Amélie Nothomb pour les oiseaux. Elle parle ensuite de ses nombreux voyages (elle est fille de diplomate belge, sa famille a beaucoup voyagé), de son observation des oiseaux, et cette deuxième partie se termine par un évènement majeur et traumatisant qui donnera lieu à plusieurs années d'anorexie. Elle en avait parlé dans certains livres, je connaissais cette partie de sa vie mais je n'en connaissais pas l'origine. On comprend alors la quatrième de couverture "Écrire c'est voler" lorsque l'écriture l'aide à quitter le sol et l'anorexie. Les métaphores entre l'écriture et les oiseaux se suivent. Sa vision de l'écriture est envoûtante pour moi qui l'admire depuis longtemps.
La dernière partie du livre est la plus intime, elle y parle de la mort, en particulier de la mort de son père et de leur conversation posthume. J'ai été assez émue. A plusieurs moments, l'histoire fait le lien entre certains de ses livres, des pièces s'ajoutent petit à petit dans un puzzle entamé depuis plusieurs années. J'ai encore du mal à dire si j'ai aimé ou pas le livre, en fait. Hygiène de l'assassin, Mercure, Métaphysique des tubes, Cosmétique de l'ennemi, Antéchrista, Biographie de la faim, Stupeur et tremblements : je pourrais relire ceux-là plusieurs fois sans m'en lasser une seconde. Ce n'est pas le cas de Psychopompe, même si j'ai adoré l'impression d'en savoir un peu plus encore sur un personnage omniprésent chez moi depuis plus de 30 ans.
19. Un sale livre, Frank Andriat.
Une histoire dans une histoire. Une classe d'ados doit lire un livre pour le cours de français, c'est un livre qui parle du conflit en Syrie, de l'immigration, d'un jeune gars qui arrive en France avec son père et sa sœur après que sa mère ait été tuée dans une raffle. On lit cette histoire dans les yeux des élèves, on participe à leurs débats sur ce que doit apporter un bon livre.
C'est mon ado qui me l'a conseillé tellement la lecture l'a remué.
19,5. Au delà du mal, Shane Stevens
Eww. Pas lu jusqu'au bout. Le récit commence de façon intéressante, l'enfance d'un psychopathe en devenir.
Et puis ça se transforme en branlette de gros pervers. Toutes les femmes de l'histoire sont faibles ou vénales, vues comme des proies par absolument tous les hommes de l'histoire, y compris ceux qui ne sont pas des psychopathes. L'auteur bande en écrivant certains passages ce gros porc.
J'ai lu la moitié et j'ai passé un mauvais moment, sensation d'étouffement, d'être entourée de pervers. Impossibilité de retrouver un lien d'amitié avec la personne qui me l'a offert, qui a beaucoup aimé ce bouquin et s'est dit que j'aimerais aussi. Des pervers.
Au moins le psychopathe a l'excuse de son enfance.
20. Manifeste d'une sorcière d'aujourd'hui, Odile Chabrillac
Philosophie et féminisme. Sympa, sans plus. J'avais envie d'un peu d'ésotérisme pour cette fin d'année et c'était un peu trop philo à mon goût. Mais sympa.
21. Les neiges de l'exil. Lian Hearn.
Quelle douceur de lecture, quelle beauté du texte, des descriptions, des héros. Que l'héroïne est douce et puissante. Je me suis plusieurs fois demandé comment un homme avait pu toucher de si près la puissance d'une femme dans le caractère de Kaede. Ensuite j'ai appris que Lian Hearn est une femme.
On est dans le Japon féodal, entre luttes de pouvoir, guerres de territoire, pouvoirs spéciaux liés aux Invisibles... La série du Clan des Otori est mon livre "où je me sens bien" depuis plusieurs années tant je lis et relis certaines pages exactement comme lorsque l'on s'emmitoufle dans une vieille couverture. Le rythme est parfait, les personnages sont incroyables de sincérité, la lecture est parfois méditative, avec la sensation de contempler la beauté des paysages, d'être percé par le froid, d'entendre tomber la première neige, d'attendre le printemps...
22. Memento Mori, Solédad Cayuela
Des explications sur les objets magiques, les sorts, les encens, etc etc, issues de la pratique de plusieurs années de sorcellerie. J'ai bien aimé cette lecture, cette plongée dans la pratique, même si je ne pense pas en être capable.
C'est dans le cadre d'une recherche spirituelle qui continue son chemin. Ça m'a remis des souvenirs en tête, c'était sympa.
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“Words belong to all. It is only our silence that is unique. It belongs to us, only to us”. —Jeanne Benameur 
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