#jean arsac
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Plaque en hommage à : Résistants français
Type : Lieu de décès
Adresse : Université Catholique de Lyon, 33 cours Suchet, 69002 Lyon, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Ici sous l'Occupation ennemie et pour que vive la France sont tombés sous les balles nazies ces patriotes. Bertrand Emile, né le 18 mai 1920 à Lyon (2e), exécuté le 3-11-43 ; Frid Simon, né le 2 février 1922 à Tuzin-Loth (Pologne), 4-12-43 ; Arsac Jean, né le 10 février 1925 à Romans (Drôme), 2-2-44 ; Saullorente André, né le 1924 à Marseille (B. du R.), 2-2-44 ; Bérard Victorin, né le 28 février 1915 à St-Jean-de-Maurienne, 9-2-44 ; Regourras-Massaquant, né le 10 mai 1921 à Chabeuil, 9-2-44 ; Fiatkowski Joseph, né le 26 mars 1923 à Rzestow (Pologne), 26-2-44 ; Colomb Auguste, né le 16 mars 1902 à Rougemont (Ain), 21-4-44. Français ! Souviens-toi
Quelques précisions : Lyon fut un haut lieu de la Résistance, y gagnant le titre de "capitale de la Résistance" par le Général de Gaulle après la Libération. A ce titre, de très nombreuses plaques commémoratives, individuelles ou collectives comme celle présentée ici, s'y trouvent. Celle-ci est située sur l'ancien portail de la prison Saint-Paul, seul vestige de l'établissement pénitentiaire qui fut largement exploité par les Nazis durant l'Occupation, aujourd'hui détruit et remplacé par les locaux de l'Université Catholique de Lyon. Elle mentionne huit résistants, tous exécutés par les Allemands entre novembre 1943 et avril 1944. D'autres plaques commémoratives, honorant les déportés de la prison et le père François Marty, se trouvent à proximité.
#collectif#deces#resistance#seconde guerre mondiale#france#rhone#lyon#emile bertrand#simon frid#jean arsac#andre saullorente#berard victorin#joseph fiatkowski#auguste colomb#non datee
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Marc Bohan for Jean Patou Haute Couture Spring/Summer 1956 Collection. Ghislaine Arsac in a bright blue wool suit worn with a bouquet of cherries on her shoulder. Red leather handbag by Jean Pax.
Marc Bohan pour Jean Patou Collection Haute Couture Printemps/Été 1956. Ghislaine Arsac en tailleur de laine bleu vif porté avec un bouquet de cerises à l'épaule. Sac à main en cuir rouge par Jean Pax.
Photo Philippe Pottier
#haute couture#marc bohan#jean patou#fashion 50s#1956#spring/summer#printemps/été#ghislaine arsac#jean pax#philippe pottier#vintage fashion
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Eglises Vie et Lumière département du 33
Églises Dept 33 ARSAC (33460) Église vie et lumière (Itinéraires) ARSAC (33460) GIRONDEZone IndustriellePROGRAMME DES RÉUNIONSCULTE : Dimanche 10hÉVANGÉLISATION : Mardi 20hPRIÈRE : Jeudi 20HPASTEURS RESPONSABLES :LARDIN Christophe TEL 06.30.91.43.88REINHARDH Elie TEL 06.64.67.40.96WEISS Johnny TEL 06.11.62.11.93COLLABORATEURS :MAILLE Jean-Claude (Canouille)WINTERSTEIN François (Balé) adresse a…
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Ghislaine Arsac in Jean Desses. Photo P. de Harambure 1955
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Depuis trois ans, l'association vegan L214, qui multiplie les vidéos chocs sur la maltraitance des animaux dans les abattoirs, est sortie de l'ombre. Elle est devenue un lanceur d'alerte redouté des agriculteurs et de toute la filière agroalimentaire.
«J'attends avec impatience le jour où ils seront reçus sur le plateau du 20 heures de TF1. C'est sûr, ça arrivera.» De l'avis d'un fin connaisseur des coulisses agroalimentaires, le récent coup d'éclat de l'association L214, qui a mobilisé il y a peu Sophie Marceau pour défendre le sort des poules en cage dans un élevage des Côtes-d'Armor, est loin d'être anodin. Après Allain Bougrain-Dubourg, Raphaël Mezrahi ou Laurence Parisot sur la question de la fourrure, mais aussi Stéphane Bern sur le sort des poules pondeuses, l'association végan signe, avec l'une des actrices préférées des Français, un gros coup d'éclat. Un coup d'éclat couronné ce dimanche jusque dans les travées de l'Assemblée nationale. Après des jours de polémique, les députés ont ainsi donné leur feu vert à l'expérimentation de la vidéosurveillance dans les abattoirs volontaires. Même si l'association plaidait pour une obligation, ce vote est une petite victoire de L214 contre ceux, FNSEA en tête, qui jugent ce dispositif inefficace, voire contre-productif.
Créée il y a dix ans, L214, dont le nom fait référence à l'article L214 du Code rural relatif à la protection animale, prône un mode de vie excluant toute consommation de protéines animales. Mais aussi toute utilisation de produits issus des animaux. Exit, donc, les œufs, le miel, le cuir ou encore la fourrure. «Aux yeux du grand public, leur motivation reste de faire évoluer les pratiques d'élevage et d'améliorer le bien-être animal», souligne Amaury Bessard, de l'agence de conseils en communication stratégique Shan, coauteur d'une étude sur les méthodes explosives du lobby. Mais la finalité reste bien d'abolir toute exploitation des animaux, placés au même niveau que les hommes. «En utilisant des ambassadeurs comme Sophie Marceau, L214 élargit son audience bien au-delà des militants végan. C'est une stratégie marketing rondement bien menée», ajoute ce dernier. Une avance semi-masquée qui est devenue son fonds de commerce.
« Derrière les bonnes intentions, avec lesquelles on ne peut être que d'accord pour faire reculer la maltraitance des animaux, il s'agit d'un mouvement idéologique radical antispéciste, qui veut convertir les êtres humains sur l'égalité de toutes les espèces sur cette terre »
«Derrière les bonnes intentions, avec lesquelles on ne peut être que d'accord pour faire reculer la maltraitance des animaux, il s'agit d'un mouvement idéologique radical antispéciste, qui veut convertir les êtres humains sur l'égalité de toutes les espèces sur cette terre», remarque Pascal Perri, journaliste indépendant, spécialiste des questions agricoles. «Je regrette que L214 ne dénonce jamais publiquement les actions violentes commises pour défendre la cause végan, comme le saccage d'une boucherie, d'un McDonald ou l'intrusion dans des lieux privés comme les bâtiments d'élevage», complète Thierry Coste, lobbyiste pour la Fédération nationale des chasseurs (FNC) et plume pour les questions rurales et agricoles auprès d'Emmanuel Macron. Consciente de ces critiques, L214 se défend de toute stratégie de communication. «Sophie Marceau fait partie de nos sympathisants sur les réseaux sociaux, nous l'avons simplement contactée et elle a dit oui tout de suite pour nous aider, explique Brigitte Gothière, cofondatrice de L214 avec son compagnon Sébastien Arsac en 2008. Nous sommes sincères et le grand public le sent. Nous n'avons jamais changé de discours depuis que l'association existe. Nous sommes végan et prônons un mode de vie consistant à ne plus consommer aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation.»
Considérée comme infréquentable à sa création, l'association est en train de se faire une place de choix sur la scène médiatique. «Ils sont passés d'une communication ultramilitante et agressive à une approche plus pédagogique et informative, avec de nombreux chiffres et rapports pour étayer leurs images brutes», indique Amaury Bessard. «Les gens que nous rencontrions lors de nos tractages dans la rue ne nous croyaient pas quand on leur parlait des conditions d'élevage cruelles. Ils pensaient que cela n'existait pas en France. Nous leur avons apporté les preuves grâce aux images», appuie la fondatrice.
Place de choix dans les médias
Après des sorties au compte-gouttes, leurs enquêtes vidéo se multiplient à partir de 2015. Comme des actes de cruauté dénoncés dans l'abattoir d'Alès, dans le Gard, puis celui de Mauléon-Licharre, dans le Pays basque, en 2016, ou encore lors du gazage de cochons filmés à l'abattoir de Houdan, en 2017… Des images qui non seulement captent de nouveaux adhérents - ils sont aujourd'hui plus de 30.000, soit trois fois plus qu'en 2015 -, mais qui entraînent aussi un afflux des dons. «Nous sommes passés de 700.000 euros en 2014 à 3 millions d'euros de recettes en 2017, reconnaît Brigitte Gothière. C'est un budget qui reste limité lorsqu'on le compare à celui d'Interbev, l'interprofession de la viande, 10 fois plus élevé.»
Médiatiquement, l'apport des vidéos fait sortir L214 de l'anonymat. Le tournant viendra le 6 septembre dernier. Les activistes arrivent à négocier la diffusion en exclusivité des images dans un «access prime time» phare du PAF: «Quotidien», de Yann Barthès. Ces nouvelles images coups de poing dévoilent les conditions de vie désastreuses de poulets dans un élevage suspecté de travailler pour un grand industriel de la volaille. Soit une audience de plus d'un million de personnes pour cette enquête baptisée: La Souffrance des poulets Doux. L'objectif est clair: s'attaquer aux grands noms de la chaîne alimentaire pour faire bouger les lignes: Système U, Panzani, Doux, Hénaff… Avec cette large audience, la notoriété de l'association franchit un cap. Elle devient plus fréquentable et entre dans les réseaux d'influence qui comptent. «L214 s'est imposée comme un lanceur d'alerte crédible, pertinent et efficace, avoue Olivier Falorni, député radical de La Rochelle. Brigitte Gothière domine parfaitement le sujet. Son expertise, notamment sur l'installation de caméras dans les abattoirs, a nourri notre travail lors de la commission d'enquête sur le bien-être animal de 2016 à l'Assemblée nationale.» Au-delà du combat des idées, l'association contribue aussi à faire du véganisme une niche de croissance aussi bien sur le marché alimentaire que sur celui des cosmétiques. Le géant L'Oréal a lui-même cédé à la vague, en lançant récemment une gamme végan.
Mais, après dix années de combat, le principal fait d'armes de L214 reste d'avoir fait bouger la filière œufs, en bannissant les élevages hors sol où les poules sont enfermées dans de toutes petites cages à l'abri de la lumière du jour. Les producteurs tricolores, leaders en Europe avec plus de 14 milliards d'œufs pondus par an, ont dû se rendre à l'évidence. Même s'ils dénoncent un acharnement du lobby contre leur filière, le tsunami du bien-être animal peut les faire couler s'ils ne changent pas de méthodes. «D'ici à 2022, au moins une poule pondeuse sur deux sera élevée dans un élevage alternatif à la cage aménagée, s'est engagé récemment le CNPO (Comité national pour la promotion de l'œuf). Il pourra s'agir d'élevages au sol, en plein air ou bio.» Le CNPO pouvait difficilement faire autrement, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron ayant repris cet objectif dans ses promesses de campagne. Surtout, sentant le vent tourner, les enseignes et les agro-industriels se sont engagés à bannir les œufs de poules élevées en cage d'ici à 2022 ou 2025. Des engagements savamment relayés par L214, à grands coups de communiqués.
«Ça frôle la désinformation»
Ces méthodes chocs font grincer les dents des principaux mis en cause: les agriculteurs et leurs représentants. «Le problème de L214, c'est qu'ils n'en ont rien à foutre du bien-être animal, fustige sur France Info, Étienne Gangneron, éleveur dans le Cher et responsable du bien-être animal à la FNSEA. Ces vidéos, ils les ont en stock depuis un moment. Si, vraiment, ils voulaient protéger les animaux, ils les auraient sorties au moment où ils ont filmé […] Ils inscrivent cela dans un calendrier médiatique qui est lié à la loi post-EGA (États généraux de l'alimentation, NDLR)». Certains parlementaires concernés au premier plan ne sont pas en reste. «Ces méthodes violentes aux dérives sectaires, où l'on persécute les éleveurs, sont difficilement supportables, explique le député LaREM Jean-Baptiste Moreau, lui-même éleveur et rapporteur du projet de loi alimentation. Ça frôle la désinformation.» «Il y a une déconnexion totale entre la réalité des abattoirs et ceux qui en parlent, juge Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, qui est aussi à la tête d'une porcherie dans le Maine-et-Loire. Au-delà des dérives qui peuvent exister, c'est scandaleux de décrédibiliser à ce point la totalité d'une profession pour des raisons militantes.»
En attendant, la profession de la viande devra être créative pour ne plus broyer vivants les poussins mâles qui ne pondront pas d'œufs ou ces canetons femelles qui ne produiront pas de foie gras. L'opinion publique ne veut plus voir non plus ces porcelets castrés à vif ou leur queue coupée au sécateur. Tant que ces images existeront, L214 aura encore un bel avenir devant elle. «D'une poignée de bénévoles à nos débuts, nous en comptons 2000 dans toute la France, se réjouit Brigitte Gothière. Mais avec 50 salariés, nous devons encore nous structurer.» L'avenir semble pourtant plus dégagé qu'aux premières heures du combat. L'assise financière de L214 lui permet de multiplier le nombre de ses actions de lobbying et de ses enquêtes coups de poing. Quitte à supporter le poids des amendes lorsque ses membres vont trop loin. Comme en octobre 2017, quand deux de ses militants, dont Sébastien Arsac, ont été condamnés pour «violation de domicile». Ils avaient dissimulé quelques mois plus tôt des caméras dans un abattoir de porcs à Houdan dans les Yvelines, filmant les conditions d'étourdissement des porcs.
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Citing Anti-Meat Sentiment, Butchers Seek Police Protection
PARIS — French butchers say they’ve had enough. Not only must they confront media coverage of the “vegan way of life,” now they say they are under assault.
After a series of small but unprecedented incidents, the butchers federation says its members need protection from militants who have broken windows, thrown fake blood and sprayed graffiti on their shops. In a letter to the French Interior Ministry, the butchers wrote that “physical, verbal, and moral violence” against them was “neither more nor less than a form of terrorism.”
The letter may be a touch hyperbolic — French vegan organizations are quick to defend their movement as nonviolent — but it has struck a chord with many French who dislike being told what they should eat.
Food is sacred in France, a country proud of its more than 300 cheeses and its cuts of beef so refined that it is impossible to order a steak at the butcher’s counter without being offered a choice of at least 10 cuts.
“The enemies of a meat-based diet want to consign humanity to grains,” a columnist wrote Tuesday in the newsmagazine Le Point. “Down with totalitarianism. Long live blanquette.”
Butchers in different parts of the country have been targeted recently with fake blood by anti-meat or animal-rights groups. In the northeastern city of Lille and the surrounding region, vandals shattered widows and left graffiti saying “Stop Speciesism” on a butcher’s shop, a fishmonger, a restaurant and a rotisserie.
“Attacks like this, acts of violence against businesses are new in France,” said Pierre Sans, a veterinary professor at the University of Toulouse who also studies food consumption. “We have seen it against slaughterhouses and laboratories, but towards a business that is selling legal foodstuffs, it’s rather shocking.”
The attacks not only have taken the butchers by surprise, but also have offended them, perhaps in part because the village butcher, like the baker and the cheese proprietor, tend to be respected community members.
The Vegan Federation also condemned the attacks.
“We have a very clear position: We are completely against ugly language and violent expressions of opinion,” said Constantin Imbs, leader of the federation. Some social media exchanges among new converts to the vegan and animal rights movements can become particularly virulent, he said, and those people may be motivated to extremism by graphic slaughterhouse videos posted by activists.
“It’s very counterproductive,” Mr. Imbs said. “Veganism is about reducing violence.”
The butchers’ letter comes against a backdrop of a gradual fall in meat consumption in France that has been driven by many factors: health concerns, higher prices and a general sense of the cost of meat to the environment.
French per-capita consumption of meat dropped by more than 10 percent from 2000 to 2012, according to the Agriculture Ministry, and has continued to decrease.
“The 18,000 artisans, butchers and sausage makers of our country are worried about the excessive media exposure about the vegan way of life,” Jean-François Guihard, the president of the Federation of Butchers, Charcuteries and Traiteurs, said in his letter to Interior Minister Gérard Collomb.
Still, it hardly seems likely that vegans are about to carry the day. France remains the highest per-capita consumer of red meat in Europe, and it leads the world in the manufacture of foie gras, a favorite Christmas delicacy made from the liver of a force-fed goose or duck.
In an interview on France Inter radio, Sébastien Arsac of the animal rights group L214, which is known for secretly recording videos of slaughterhouse conditions and putting them online, did not explicitly condemn the militant activists, but made clear it was not the purpose of his movement.
“In general the animal-rights militants are nonviolent,” he said. “The most important part of their work is to make posters, to hand out fliers and to make videos.”
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Citing Anti-Meat Sentiment, Butchers Seek Police Protection
PARIS — French butchers say they’ve had enough. Not only must they confront media coverage of the “vegan way of life,” now they say they are under assault.
After a series of small but unprecedented incidents, the butchers federation says its members need protection from militants who have broken windows, thrown fake blood and sprayed graffiti on their shops. In a letter to the French Interior Ministry, the butchers wrote that “physical, verbal, and moral violence” against them was “neither more nor less than a form of terrorism.”
The letter may be a touch hyperbolic — French vegan organizations are quick to defend their movement as nonviolent — but it has struck a chord with many French who dislike being told what they should eat.
Food is sacred in France, a country proud of its more than 300 cheeses and its cuts of beef so refined that it is impossible to order a steak at the butcher’s counter without being offered a choice of at least 10 cuts.
“The enemies of a meat-based diet want to consign humanity to grains,” a columnist wrote Tuesday in the newsmagazine Le Point. “Down with totalitarianism. Long live blanquette.”
Butchers in different parts of the country have been targeted recently with fake blood by anti-meat or animal-rights groups. In the northeastern city of Lille and the surrounding region, vandals shattered widows and left graffiti saying “Stop Speciesism” on a butcher’s shop, a fishmonger, a restaurant and a rotisserie.
“Attacks like this, acts of violence against businesses are new in France,” said Pierre Sans, a veterinary professor at the University of Toulouse who also studies food consumption. “We have seen it against slaughterhouses and laboratories, but towards a business that is selling legal foodstuffs, it’s rather shocking.”
The attacks not only have taken the butchers by surprise, but also have offended them, perhaps in part because the village butcher, like the baker and the cheese proprietor, tend to be respected community members.
The Vegan Federation also condemned the attacks.
“We have a very clear position: We are completely against ugly language and violent expressions of opinion,” said Constantin Imbs, leader of the federation. Some social media exchanges among new converts to the vegan and animal rights movements can become particularly virulent, he said, and those people may be motivated to extremism by graphic slaughterhouse videos posted by activists.
“It’s very counterproductive,” Mr. Imbs said. “Veganism is about reducing violence.”
The butchers’ letter comes against a backdrop of a gradual fall in meat consumption in France that has been driven by many factors: health concerns, higher prices and a general sense of the cost of meat to the environment.
French per-capita consumption of meat dropped by more than 10 percent from 2000 to 2012, according to the Agriculture Ministry, and has continued to decrease.
“The 18,000 artisans, butchers and sausage makers of our country are worried about the excessive media exposure about the vegan way of life,” Jean-François Guihard, the president of the Federation of Butchers, Charcuteries and Traiteurs, said in his letter to Interior Minister Gérard Collomb.
Still, it hardly seems likely that vegans are about to carry the day. France remains the highest per-capita consumer of red meat in Europe, and it leads the world in the manufacture of foie gras, a favorite Christmas delicacy made from the liver of a force-fed goose or duck.
In an interview on France Inter radio, Sébastien Arsac of the animal rights group L214, which is known for secretly recording videos of slaughterhouse conditions and putting them online, did not explicitly condemn the militant activists, but made clear it was not the purpose of his movement.
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The letter may be a touch hyperbolic — French vegan organizations are quick to defend their movement as nonviolent — but it has struck a chord with many French who dislike being told what they should eat.
Food is sacred in France, a country proud of its more than 300 cheeses and its cuts of beef so refined that it is impossible to order a steak at the butcher’s counter without being offered a choice of at least 10 cuts.
“The enemies of a meat-based diet want to consign humanity to grains,” a columnist wrote Tuesday in the newsmagazine Le Point. “Down with totalitarianism. Long live blanquette.”
Butchers in different parts of the country have been targeted recently with fake blood by anti-meat or animal-rights groups. In the northeastern city of Lille and the surrounding region, vandals shattered widows and left graffiti saying “Stop Speciesism” on a butcher’s shop, a fishmonger, a restaurant and a rotisserie.
“Attacks like this, acts of violence against businesses are new in France,” said Pierre Sans, a veterinary professor at the University of Toulouse who also studies food consumption. “We have seen it against slaughterhouses and laboratories, but towards a business that is selling legal foodstuffs, it’s rather shocking.”
The attacks not only have taken the butchers by surprise, but also have offended them, perhaps in part because the village butcher, like the baker and the cheese proprietor, tend to be respected community members.
The Vegan Federation also condemned the attacks.
“We have a very clear position: We are completely against ugly language and violent expressions of opinion,” said Constantin Imbs, leader of the federation. Some social media exchanges among new converts to the vegan and animal rights movements can become particularly virulent, he said, and those people may be motivated to extremism by graphic slaughterhouse videos posted by activists.
“It’s very counterproductive,” Mr. Imbs said. “Veganism is about reducing violence.”
The butchers’ letter comes against a backdrop of a gradual fall in meat consumption in France that has been driven by many factors: health concerns, higher prices and a general sense of the cost of meat to the environment.
French per-capita consumption of meat dropped by more than 10 percent from 2000 to 2012, according to the Agriculture Ministry, and has continued to decrease.
“The 18,000 artisans, butchers and sausage makers of our country are worried about the excessive media exposure about the vegan way of life,” Jean-François Guihard, the president of the Federation of Butchers, Charcuteries and Traiteurs, said in his letter to Interior Minister Gérard Collomb.
Still, it hardly seems likely that vegans are about to carry the day. France remains the highest per-capita consumer of red meat in Europe, and it leads the world in the manufacture of foie gras, a favorite Christmas delicacy made from the liver of a force-fed goose or duck.
In an interview on France Inter radio, Sébastien Arsac of the animal rights group L214, which is known for secretly recording videos of slaughterhouse conditions and putting them online, did not explicitly condemn the militant activists, but made clear it was not the purpose of his movement.
“In general the animal-rights militants are nonviolent,” he said. “The most important part of their work is to make posters, to hand out fliers and to make videos.”
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Scorned, Animal Rights Advocates in France Intensify Guerrilla Tactics
PARIS — For years, the animal rights movement, scorned by both politicians and the public in the land of foie gras, struggled to gain traction in France, Europe’s biggest producer and consumer of red meat, where one billion animals are slaughtered a year.
“Animal welfare has never really been a crowd-pleasing cause among French politicians, although the public agrees that animals shouldn’t be mistreated,” said Sébastien Arsac, co-founder of one of the country’s most vocal animal rights organizations, L214 Éthique et Animaux.
So when Mr. Arsac and the organization’s other co-founder, Brigitte Gothière, heard Emmanuel Macron, now president, pledge basic safeguards for animal welfare during the 2017 election campaign, they thought they had found an ally. Mr. Macron promised to set up closed-circuit televisions in slaughterhouses and to ban the sale of eggs from caged hens by 2022, two of L214’s top priorities.
But while French lawmakers are debating a law on agriculture and nutrition this week, Mr. Macron’s government has watered down the former campaign promises, dashing L214’s hopes that they could make inroads with the support of political leaders.
So its activists, taking a page from the playbook of similarly minded groups in other countries, including the United States, are stepping up a campaign of guerrilla tactics, hoping to shock the Parliament into amending the government’s proposed law.
They recently released a series of clandestinely recorded videos that showed the lack of hygiene on huge egg farms, and the appalling conditions in which distressed hens are kept, plucking out one another’s feathers and trampling on rotting corpses in their cages.
The inspiration for these videos was Henry Spira, the Belgian-American activist who began championing the cause of animal rights in the United States nearly 50 years ago.
Mr. Spira sought to talk to companies and institutions first, but if that did not work, he would resort to exposés of animal mistreatment in shocking newspaper ads and other public campaigns.
Ms. Gothière and Mr. Arsac said their organization was part of the activist’s legacy (Mr. Spira died in 1998). They founded L214 in 2007, naming it after the article of the French rural code that defines animals as sentient beings and that requires their owners to treat them with respect.
With 50 employees and 2,000 volunteers throughout the country, the organization has tried a mix of working with companies or institutions, and pressuring them through bad publicity when negotiations don’t work.
While broadening public awareness, Ms. Gothière and Mr. Arsac have so far had only modest concrete victories. Their group forced two of France’s 263 slaughterhouses to shut down after it shared a video showing thrashing horses, cows and sheep being slaughtered while semi-conscious.
The public outcry compelled the government to investigate the country’s slaughterhouses and to acknowledge problems in 30 percent of them, including unsafe workplace conditions and a failure to follow slaughtering rules.
One of the group’s most recognizable campaigns targeted the premium foie gras producer Ernest-Soulard, which they accused of mistreating geese in a 2013 video that showed many of the birds looked distressed and hurt.
In the first-ever trial of a producer of foie gras accused of cruelty against animals, Ernest-Soulard was cleared of any wrongdoing. But acclaimed chefs, including Joël Robuchon of France and Gordon Ramsay of Britain still stopped buying the delicacy from the company.
“Like Spira, our goal is to make progress one step at a time, to push the peanut forward,” said Ms. Gothière, citing the Ernest-Soulard trial or the ban on battery eggs as examples of breakthroughs that “don’t resolve everything yet helps reduce animal suffering.”
The Australian philosopher Peter Singer, who was a friend of Mr. Spira, is publishing his biography of the activist in French in May.
“For many years, France was rather backwards in terms of its thinking of animals,” he said in a Skype interview. “But L214 has made a lot of progress based on the methods of Spira, who showed the animal movement that it was possible to win against big corporations and revered institutions.”
Over the past two years, L214 has pushed dozens of French supermarket chains and cattering companies to commit to stop selling battery-cage eggs by 2022 or 2025. Across the world, including in the United States, large food companies have committed to transition to cage-free eggs only.
Yet L214’s methods have failed to convince politicians, and their demands have angered many who see in animal products a vital component of France’s culture and economy.
“The animal industry didn’t wait for L214 to tackle animal welfare,” said Jean-Baptiste Moreau, a lawmaker from Mr. Macron’s party, La République en Marche, and the commissionner of the agriculture and nutrition bill, referring to efforts by the livestock industry to improve animal welfare.
In many ways, Mr. Macron’s backtracking is hardly a surprise. French farmers are under increasing economic stress. There has been a quiet epidemic of suicides in recent years, with hundreds taking their own lives, leading the Ministry of Agriculture to make the issue a national cause.
Unlike several other European countries, such as Portugal, Spain and the Netherlands, France does not have political parties that have made animal welfare a priority.
As a sign that L214 is fighting an uphill battle against politicians, a majority of lawmakers have chosen to ignore the organization’s call for CCTV in slaughterhouses to defend those who work there.
“What kind of downward spiral are we going to have if we start filming the employees?” Sandrine Le Feur, a farmer and lawmaker of Mr. Macron’s party, said on the television channel LCP.
So far, Britain is the only European country with plans to make closed-circuit TVs mandatory in all slaughterhouses by 2018.
Mr. Moreau, a former slaughterhouse manager and farmer who divides his time between the Parliament in Paris and his farm in the Creuse area of central France, where he has 100 cows, said he refused to negotiate with L214, which he called an “extremist organization” that looked to harm farmers with “fascistic methods.”
His criticism of L214 echoed a widespread animosity among meat professionals, who argue that the practices the organization denounced represented a tiny minority of slaughterhouses.
“L214’s cause isn’t animal welfare, but the abolition of animal farming,” said Marc Pagès, director of Interbev, a national organization of meat and cattle professionals.
Mr. Pagès and Mr. Moreau argued that the priority was elsewhere. “The end of animal farming would result in the extinction of any life in the countryside,” Mr. Moreau said.
Indeed, L214’s ultimate aims would be revolutionary in a country that so cherishes its meat. Ms. Gothière said that only a vegan society would amount to success, but that small steps were progress.
“When I see how our societies are still struggling with racism or sexism, I’m not very optimistic that I will see the end of spiecism in my lifetime,” she added. “But I’m not desperate either.”
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LE GRENIER MÉDOCAIN
Anna Maisonneuve / D.R
Depuis près de trois décennies, le château d’Arsac entretient son jardin avec des sculptures signées par des pointures de l’art. La nouvelle venue, une pièce monumentale du Belge Arne Quinze, vient fêter ces 30 années animées par la devise de son propriétaire Philippe Raoux : « le mariage du bon et du beau ».
Le jardin est un lieu ambigu, un espace équivoque. Ce monde en miniature accommode l’art de l’agrément avec l’épanouissement maîtrisé d’une nature dont on n’apprécie souvent que peu les désinvoltures appelées mauvaises herbes. « Les jardins spontanés n’existent pas », souligne Pierre Grimal.
À Margaux, les vignobles réverbèrent à merveille cet adage. D’autres portions en offrent d’hétéroclites prolongements. C’est le cas du Jardin de Sculptures installé au coeur du château d’Arsac. Cette propriété, Philippe Raoux l’acquiert en 1986. Les pourtours de cette entreprise colorée d’art se forgent graduellement. « Mon attrait pour l’art contemporain est né d’une rencontre en 1988 avec Mme Hachenmacher, la conservatrice de la Fondation Peter Stuyvesant. Cette institution est née dans les années 1960. Elle avait pour mission l’achat d’oeuvres d’art contemporain qui étaient ensuite installées dans les usines devant des serveurs de machines afin de créer une émotion permanente… Nos chais les intéressaient pour leur portée fonctionnelle (un lieu de travail), historique (Arsac date de 900 ans !) et culturelle (Thomas de Montaigne a vécu ici avec son épouse Jacquette d’Arsac). Un an plus tard, nous vendangions sous le regard de créations de cél��brissimes artistes comme Vasarely, Robert Indiana, Niki de Saint Phalle, Karel Appel… »
La cueillette terminée, les chefs-d’oeuvre repartent et leur éclipse génère un vide. « C’est à ce moment-là que nous avons décidé d’acheter une oeuvre chaque année. Comme nous étions en pleine rénovation, nous n’avions pas encore les moyens nécessaires. Mais en 1992, nous avons fait notre première acquisition : une série de fonds de barriques de Claude Viallat. »
Deux ans plus tard, l’exploitation de la propriété devient rentable et une nouvelle oeuvre vient augmenter cet ensemble : la création in situ de Bernard Pagès Le Grand Dévers. À ce jour, ce Jardin de Sculptures atypique compte une trentaine de productions. Parmi elles : Mother and Child de Niki de Saint-Phalle, La Fontaine aux oiseaux de Jean-Michel Folon, L’Arbre du soleil e Susumu Shingu comme aussi d’autres spécimens signés Jan Fabre, Jean-Pierre Raynaud, Erró, Jim Dine, César, William Sweetlove ou encore Arne Quinze. Ce Belge vient récemment d’installer sa Stilthouse, une installation monumentale de 16 mètres de hauteur qui se nourrit de résonnances anthropomorphes et environnementales.
« Nous considérons chaque acquisition comme le prolongement de l’architecture du château. Chaque oeuvre prend sa place dans l’ADN de ce lieu. Et ce lieu n’est ni un château muséifié, ni un site viticole doté d’un centre d’art contemporain à ciel ouvert. Nous sommes le château d’Arsac, un château viticole bordelais en vie ! », précise Philippe Raoux.
Château d’Arsac, Margaux. www.chateau-arsac.com
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Jean Dessès Haute Couture Spring/Summer 1956 Collection. Ghislaine Arsac in a houndstooth summer suit.
Jean Dessès Collection Haute Couture Printemps/Été 1956. Ghislaine Arsac en tailleur d'été pied de poule.
Photo Philippe Pottier
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Jean Dessès Haute Couture Collection Fall/Winter 1957-58. Barbara Mullen in a silk Abraham Sheath dress. Photo Guy Arsac at the Parisian cabaret, the Crazy Horse Saloon. Jean Dessès Collection Haute Couture Automne/Hiver 1957-58. Barbara Mullen dans une robe Fourreau en soie d'Abraham. Photo Guy Arsac au cabaret parisien, le Crazy Horse Saloon.
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Jean Dessès Spring/Summer 1957 Haute Couture Collection. Ghislaine Arsac is wearing a white linen dress and sailor top (Moreau textile). Photo Seeberger Brothers. Woman Chic magazine No. 471.
Jean Dessès Collection Haute Couture Printemps/Été 1957. Ghislaine Arsac porte une robe et une marinière en lin blanc (textile Moreau). Photo Séeberger Frères. Femme Chic magazine N° 471.
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Christian Dior Fall/Winter 1954-55 Haute Couture Collection (right Pierre Balmain). Photo by Jean-Pierre Grabet. Model Patricia Prunonosa (with Ghislaine Arsac).
Christian Dior Collection Haute Couture automne/hiver 1954-55 (à droite Pierre Balmain). Photo Jean-Pierre Grabet. Mannequin Patricia Prunonosa (avec Ghislaine Arsac).
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ENQUÊTE - D’ici à cinq ans, des steaks issus de cellules de muscle des animaux pourraient arriver dans nos assiettes. Éleveurs et bouchers tirent la sonnette d’alarme.
«Viande synthétique», «viande sans abattage» ou «viande 2.0»… De nombreux qualificatifs sont utilisés pour annoncer l’arrivée prochaine de la viande cellulaire dans les assiettes des consommateurs. D’ici à 2023, pour les plus optimistes. Issue de cellules prélevées sur les muscles des animaux d’élevage, elle permet de produire des steaks à partir d’incubateurs dans des salles blanches.
Après plus de 42 ans de recherche internationale, le premier burger (142 grammes) de laboratoire est enfin arrivé sur la table en 2013. C’est le scientifique néerlandais de l’université de Maastricht, Mark Post, qui l’a mis au point. Avec un coût prohibitif, 250.000 euros. Il le resterait encore aujourd’hui: autour de 50 euros la tranche.
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Outre l’aspect pécuniaire, l’apparition de cette viande in vitro au pays de la gastronomie et des terroirs basés sur les races locales d’animaux d’élevage représente pour beaucoup un affront. Notamment pour les bouchers, trait d’union entre les éleveurs et les consommateurs. «La vraie viande est un produit très naturel qui n’est pas transformé, soutient Jacqueline Riedinger-Balzer, bouchère à Strasbourg, récemment élue à la tête de la Confédération internationale de la boucherie et de la charcuterie (CIBC). Jamais je ne commercialiserai de la viande in vitro, c’est un nouveau produit aux antipodes des aliments plus sains que les consommateurs cherchent à manger. Il contient des colorants et des additifs comme l’huile de palme.»
«On ne peut pas transformer toutes les prairies pour produire des céréales, estime Romain Leboeuf, boucher Meilleur ouvrier de France à Paris dans le 15e arrondissement. Qui va entretenir les paysages sans les animaux d’élevage? L’arrivée de la fausse viande va nous faire du bien, comme le débat actuel avec les végans, car il remet en avant notre métier et élimine ceux qui le font mal.»
Réduire drastiquement l’abattage des animaux
Dans les Hautes-Pyrénées, Jean-Louis Cazaubon, éleveur des porcs noirs de Bigorre et de vaches laitières, dont le lait est transformé à la ferme pour produire des yaourts, s’insurge. «C’est tout un système alimentaire que l’on veut déséquilibrer, indique-t-il. À partir du moment où on est capable de fabriquer de la viande similaire in vitro, pourquoi ne pas produire du faux lait ou des faux œufs sur le même principe? Le rôle des éleveurs et de toute une filière risque de diminuer au profit des laboratoires et des start-up.»
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Toutefois, sur le papier, cette «viande propre» a au moins trois atouts. Elle représente une opportunité face aux nouveaux défis alimentaires mondiaux: nourrir 9 milliards de personnes d’ici à 2050 dont l’appétit en produits carnés devrait croître de 70 % d’ici là, d’après les projections de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture). Du point de vue de l’environnement, elle serait moins consommatrice en eau, en énergie fossile et en surfaces cultivées pour nourrir le bétail.
On tue chaque année 67 milliards d’animaux terrestres dans le monde dont 1 milliard rien qu’en France
Sébastien Arsac, cofondateur de l’association L214 de défense de bien-être animal antispéciste
Par ailleurs, cela représente l’opportunité de réduire drastiquement l’abattage des animaux. «On continuera certes à mettre à mort des animaux mais sans commune mesure avec ce qui se fait aujourd’hui, se félicite Sébastien Arsac, cofondateur de l’association L214 de défense de bien-être animal antispéciste. On tue chaque année 67 milliards d’animaux terrestres dans le monde dont 1 milliard rien qu’en France.» Toutefois le bien-être animal reste relatif puisque les entreprises cultivent généralement les cellules dans un milieu contenant du sérum de veau fœtal.
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Enfin sur le plan gustatif, la viande cellulaire pourrait ne jamais remplacer la viande naturelle. «J’ai eu l’occasion d’en manger, il y a deux ans, en Californie. Il n’y a pas la même sensation de mâche, la même perception des flaveurs ou de goût persillé», estime le nutritionniste Jean-Michel Cohen.
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