Tumgik
#je tire ma chemise
jade-curtiss · 1 year
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Tfw ta mère s'amanche une wig pour post apriori debates over good scotch.
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putainsoumise · 1 year
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LA PUTAIN SOUMISE DANS UN BAR A PUTES A PIGALE
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LA PUTAIN SOUMISE DANS UN BAR A PUTES A PIGALE
Pour la première fois ma Maîtresse a décidé de vérifier mes capacités en public... en m'emmenant dans un bar à putes à pigale
Apres m'avoir administré plusieurs lavements Elle m'a fait porter ses dessous préférés style wetlook noirs... bas à coutures... guépière porte jarretelles... des escarpins à hauts talons... une perruque cheveux longs blonde... un colier de cuir... cage pour le sexe
Pour partir je suis habillé en tenue civile masculine rien que de plus classique jeans chemise veste sur mes dessous de pute
Arrivés sur place nous traversons la salle du bar devant une faune hétéroclite d'hommes et de femmes qui nous regardent traverser la salle du bar pour nous diriger vers une pièce dérobée.
A peine entrés dans la pièce ma Maitresse me demande de retirer mes fringues "civiles" puis me fait enfiler les escarpins... la perruque... et me maquille de façon très hard et outrageusement provoquante... Une fois apprêtée elle attache une laisse au collier et m'entraine dans la salle... je suis à la fois émoustillée et inquiète de ce qu'il risque de m'arriver... surtout habillée comme je le suis... ma tenue ne prêtant pas à équivoque
Nous passons le long des tables devant tout le monde ce qui permet aux clients de me palper... me pétrir... ou de me claquer les fesses au passage. Après cette déambulation Elle me fait m'assoir sur les cuisses au bar sur un haut tabouret le cul dépassant largement pour être facilement accessible. Si quelques personnes avaient un doute sur les velléités, ces dernières tombent rapidement pour laisser place au désir de me baiser. Assise au bar, les jambes décroisées pour dévoiler mes bas couture, une bouche bien rouge pour attirer les queues Elle me claque les fesses et demande à l'assistance si quelqu'un serait intéresse pour s'occuper de moi....
Aussitôt un male se présente... me claque plusieurs fois les fesses, il enfile rapidement un préservatif puis commence a se frotter sur ma raie pour bander et sans autre préparation me pénètre brutalement avec des vas et viens profonds... le tabouret ne va pas résister longtemps si cela continue comme ca
Ma Maitresse décide de me faire descendre de mon perchoir afin d'être plus disponible et ouverte. Une fois descendue du tabouret Elle me promène en laisse dans le bar. Devant le comptoir et m'ordonne de mettre les mains sur la tête et d'écarter les jambes pour que l'on puisse admirer mes cuisses gainées des bas noirs. Une cordelette me lie les couilles sur laquelle Elle tire pour que tout le monde m'entende gémir.
Autour de nous commence à se former un petit attroupement. Une femme qui était assise à une table s'avance, se place derrière moi, me presse les seins et commence à me travailler les tétons... Elle les pince sévèrement et les étirent me provoquant une douleur difficilement supportable. Elle repasse devant moi le slape les seins puis enfile un gant latex et doigte ma chate anale vigoureusement en m'insultant de tous les noms correspondant à ma tenue. Ma Maitresse lui tend le lien qui enserrent mon sexe et mes couilles La femme tire fermement par petits coups qui m'arrachent des plaintes. Elle lui conseille de tirer plus fermement mais pour éviter la douleur je me rapproche de la femme. Ma Maitresse m'immobilise pour que la femme puisse satisfaire ses désirs de douleur par la tension de la corde. Tous dans le bar les clients sont unanimes et me considèrent maintenant comme une bonne pute à baiser.
Ma Maitresse reprend la main en me tirant par le collier. Elle me plaque contre une table, vautrée sur cette dernière... bien cambrée le cul en l'air avec toujours les couilles liées. Elle propose des préservatifs et des gants pour que chacun puisse fouiller mon trou de pute afin que je sente bien les doigts forcer mon orifice de salope. Plusieurs personnes s'y exercent vigoureusement et me dilatent peu à peu. Une main est entrée presque entièrement dans ma chate anale pendant que la femme continue à me tirer sur les couilles. Fermement tenue, des mains me plaquent et m'aplatissent sur la table. Immobilisée et le cul ouvert, me voilà totalement soumise et offerte à la débauche des plus pervers.
Ma Maitresse applique du gel sur mon trou à bites et propose à qui le veut de venir me défoncer la rondelle. Je suis maintenue sur la table afin que je ne puisse pas bouger. Ma Maitresse indique à l'assemblée que chacun n'aura que 3 minutes afin qu'un maximum de personnes puissent s'occuper et abuser de moi. Aussitôt le défile de queues commence à aller et venir au fond de ma chatte pendant que l'on me traite de chienne... de pute... et de salope. Ca glisse plutôt très bien au fond de moi mais je m'angoisse voyant le nombre de prétendants à la baise.
Ma Maitresse propose qu'un des baiseurs s'offre une petite pipe dans ma bouche. Bien sur plusieurs pantalons tombent. Une belle bite se pose sur ma bouche qui s'ouvre pour accueillir ce sexe qui va aller et venir dans ma gorge. Pendant ce temps le défilé des queues qui continue à me dilater et à me baiser sauvagement. Une femme arrive devant moi... relève sa jupe me prend la tête à deux mains et la plaque sur sa chatte pour se faire lécher pendant que des bourrins continuent de me défoncer vigoureusement. Mais la position ne lui convenant pas elle demande à ma Maitresse de m'allonger sur le dos. Ce que je fais immédiatement... La femme monte à genoux sur la table et applique sa chatte sur ma bouche et commence à se frotter... puis elle me demande de la pénétrer avec ma langue pendant que dans le même temps elle me travaille fermement les tétons... ce qui l'excite encore plus et la fait se frotter plus fortement. Pendant ce temps des queues se glissent dans mes mains pour se faire branler... La femme continue à se frotter jusqu'à en jouir. Une fois redescendue de la table... Elle me fourre sa langue dans la bouche en tournant longuement puis se retire y enfourne 3 doigts et me dit que je suis vraiment une bonne chiennasse.
C'est à ce moment la que j'ai vu arriver un black musclé comme pas deux... et avec une queue effrayante qui lui descend jusqu'au genoux... Il me remonte les jambes sur ses épaules puis commence à claquer sa queue sur ma chatte... Je suis effrayé voyant la taille de son sexe qu'il a beaucoup de mal à faire bander... Il la prend à deux mains... présente son gland sur mon trou et force l'entrée... je la sens s'enfoncer en moi de plus en plus... Un vrai serpent qui glisse et me pénètre au plus profond de mon ventre... La douleur est incommensurable... Sans se préoccuper de mes plaintes il s'agrippe à mes hanche et fait de long et profond vas et viens... Je n'ai jamais rien ressenti de pareille une grosseur énorme et qui aille autant en profondeur... avec une douleur et un plaisir jamais ressentis
Quelques temps plus tard deux hommes viennent glisser un mot a ma Maitresse qui répond favorablement à leur demande....
Elle me relève de la table et me traine vers une banquette ou l'un des deux hommes s'est allongé sur le dos. Elle me demande de me mettre à quatre pattes sur lui... A peine ai je pris cette position qu'il m'enfile et commence à me baiser vigoureusement... Après quelques minutes il s'arrête... et quelle ne fut pas ma surprise de sentir une autre présence derrière moi... Une deuxième queue se présente... insiste... force et entre sauvagement dans ma chatte anale.. Je lâche un cri de douleur ce qui fait bien rire l'assistance qui encourage les deux baiseurs a me défoncer encore plus fort
Apres plus d'une heure de ces traitements intensifs ma Maitresse décide de mettre fin à la séance laissant bon nombre de frustrés qui n'ont pas eu le loisir de me prendre. Elle les rassure en leur disant que nous reviendrons prochainement.
Cette expérience aussi troublante qu'intensive se répètera à plusieurs reprises mais l'émotion les fois suivantes était différente et moins intense bien que j'ai aimé et j'aime toujours n'être qu'un objet de plaisir une esclave sexuelle offerte totalement soumise et passive et qui n'a que le seul choix de subir sans jamais rechiner
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coquelicoq · 2 years
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—Et pourquoi lui [le comte de Monte-Cristo] en voulez-vous? demanda le visiteur. —Je lui en veux, répondit Lord Wilmore, parce qu’en passant en Angleterre il a séduit la femme d’un de mes amis. —Mais si vous lui en voulez, pourquoi ne cherchez-vous pas à vous venger de lui? —Je me suis déjà battu trois fois avec le comte, dit l’Anglais: la première fois au pistolet; la seconde à l’épée; la troisième à l’espadon. —Et le résultat de ces duels a été? —La première fois, il m’a cassé le bras; la seconde fois, il m’a traversé le poumon; et la troisième, il m’a fait cette blessure.» L’Anglais rabattit un col de chemise qui lui montait jusqu’aux oreilles, et montra une cicatrice dont la rougeur indiquait la date peu ancienne. «De sorte que je lui en veux beaucoup, répéta l’Anglais, et qu’il ne mourra, bien sûr, que de ma main. (pp. 848-849)
tired of hearing people say the count of monte-cristo is dumas's self-insert mary sue. the count of monte-cristo is dantès's self-insert mary sue. my man edmond didn't go to all the effort to create an overpowered and mysterious OC and then come up with entire personas and backstories and disguises for additional OCs so that he could then roleplay as each of them off and on for four years just to use them as mouthpieces to sell the overpoweredness and mystique of his first most special OC for you to erase all his hard work like this.
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gryaun · 2 years
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tu t’habilles classe pour Nöel ? 
ça dépend mais oui j’aime bien être un peu moins schlag que d’habitude je te laisse m’habiller comme tu veux
alors une chemise blanche les manches sont courtes j’ai regardé le col j’ai pensé c’est bien pour ton collier celui-là tu peux le laisser tes bagues aussi tu les laisses tes cheveux tu les touches pas le pantalon est noir celui avec les plis marqués du reste mets tes baskets tes chaussettes blanches c’est bien comme ça 
tu mets le haut noir à boutons on voit tes épaules le rouge à lèvres le pantalon n’importe lequel par contre tes bagues ça bouge pas non plus et laisse le caleçon apparent c’est marrant
la table est nappée les serviettes sont en tissus tout est blanc sauf les bougeoirs dorés le rouge dans les verres ma grand-mère ne met pas les petits sapins synthétiques elle dit c’est neuneu elle a l’air chiante mais le kitsch à table c’est elle
je sors du salon pour aller chercher le vin je me lève tu mets ton doigt dans une boucle de ceinture tu tires doucement je remarque pas tout de suite tu tires plus fort je comprends je vois la porte de la petite chambre tu ne la regardes pas tu sais où tu vas je sais où tu vas dans ta tête dans la mienne aussi j’y suis déjà je sens le mur contre mon dos tu défais ma ceinture tu défais les premiers boutons du col on respire fort en s’embrassant je pense c’est insoutenable d’être assis dans la même pièce dans ce contexte je dis le mot à haute voix je dis insoutenable pendant que tu prends ma bouche pendant que les autres ils continuent d’être sérieux pendant qu’ils continuent de faire la fête pendant qu’ils croient qu’ils la font pendant qu’ils ne fêtent rien sauf leur violence dans ce qu’ils disent de trop dans ce qu’ils ne disent pas pendant qu’ils disent leur vide qui n’est pas si vide puisqu’on le sent pendant qu’on ne dit rien pendant qu’on se débrouille pour être dans nos têtes ailleurs dans la petite chambre ailleurs avec ta langue au fond de ma bouche c’est urgent
je passe mes mains sous ta chemise les tiennes sont contre la tapisserie je commence à te toucher je touche ta peau avec les paumes je les presse tu dois sentir tout de mes mains je dis je veux que tu sentes tout de mes mains tu dis je sens tout de tes mains je les descends contre ton dos il est humide je les passe sur ton caleçon il est humide je deviens taré je pense au vin je pense à la table sérieuse je te sens descendre je sens tes lèvres sur mon torse je leur ai dit j’amène le vin je sens tes lèvres contre mon ventre je me demande combien de temps ça fait que je leur ai dit je te sens descendre mes sous-vêtements je me refais la scène depuis la boucle de ceinture je me dis environ dix minutes je sens ta bouche contre mon pubis je vois ta bouche sur moi je regarde ta bouche tu sais que je te regarde tu commences à me sucer je me dis je dois y retourner je me dis insoutenable je me dis intenable je me dis le vin je vais le chercher et je vais le descendre je vais tout boire tu te relèves tu me regardes comme un con tu me souris tu es fier 
tu mets tes doigts en moi tu sais que tu vas très vite arrêter je sais que tu vas très vite arrêter on sait que tu le fais pour me faire chier 
tu arrêtes ça me fait chier je le dis je dis tu fais chier 
tu te tais tu souris tu es fier aussi tu quittes la pièce 
j’attends trois minutes je sors les autres ont bougé du salon pour la salle à manger tu as déjà servi le vin je t’imagine tu t’es empressé de le faire ça m’excite les autres sont toujours chiants toujours dans leurs conversations le contraste m’excite 
ils ont choisi nos places on est l’un en face de l’autre je me dis relou je me dis ça va être quelque chose ça ne manque pas puisque tu essuies le bord de ta bouche puisque tu fais ça en me regardant je me dis tellement relou ça me fait crever je prends mon verre rempli je le porte à ma bouche dans l’urgence toujours je le bois comme je te bois 
tu joues avec ton pied sur moi je regarde avec qui je pourrais échanger ma place que ce soit supportable je me dis de toutes façon ça sera insupportable si c’est pas en face ça sera dans ma tête d’un bout de la table à l’autre c’est la même mais non tu es en face et c’est quand-même pire ton coude est sur la nappe ton menton est appuyé contre ta main quelqu’un te parle ça a l’air chiant de toutes façons tu n’écoutes pas tu fais comme si sur le vide on fait toujours comme si mais ton pied entre mes jambes ne fait pas semblant je sens que je mouille que j’en ai plein de la petite chambre que là ça devient pire si ça peut l’être si tu peux me tremper encore plus je suis trempe tu me trempes pendant que tu dis des banalités pendant que tu fais mmh mmh pour répondre mmh mmh mmh en me regardant c’est insoutenable intenable je me demande comment il fait pour rien capter au fait que tu te fous de ce qu’il dit qu’on se fout toujours de ce qu’ils disent mes yeux te disent je veux te baiser je veux que tu me baises tu sais qu’ils disent ça
je sais qu’ils disent ça je sais que tu veux que j’arrête avec mon pied sur ton sexe je ne vais pas arrêter je vais continuer mes yeux disent je m’en branle si t’en crèves il y’a interêt qu’on soit dans le même enfer où je pense à te déshabiller d’une traite on se boit d’une traites-moi comme tu veux fais ce que tu veux tant que tu fais quelque chose de moi qui n’attends que ça ta bouche sur moi tes mains partout à n’en pas finir je te dis finis tout prends tout tout est à prendre moi d’abord prends-moi là je n’en peux plus je le dis à haute voix je dis là je n’en peux plus à haute voix il ne comprend pas il parlait des ressources humaines de son travail ça ne fait pas de sens dans sa tête ça il ne comprend pas tout ça il ne comprendra pas dans ses ressources humaines humaines mon cul bouffe-le d’ailleurs s’il te plaît arrête de mâcher ta viande comme tu la mâches c’est excitant à ce stade tout l’est ta fourchette qui joue sur ton assiette c’est nonchalant tu sais que ça m’excite quand c’est nonchalant quand on se fout de tout comme moi là qui dis de la merde à haute-voix juste pour t’exciter c’en est ridicule je me fous de leurs gueules béantes je n’en cire rien
oui je la mâche ma viande mes dents dans l’animal mort c’est animal comme je te veux ta chaire il n’y a que ça de toutes façons l’animal si on ne le mangeait pas on ne mangerait pas ils s’en foutent du tofu alors on s’en fout aussi tu vois vraiment c’est sans culpa que je dis baise-moi à haute voix ils s’en foutent ils nous laisseraient là sur notre faim après les flûtes les flûtes sèches tellement sur notre faim après la petite chambre après les dips de légumes de l’apéro vous voyez on pense à vous les végés haha vous mangez de l’herbe non là j’avoue j’ai ri tellement c’est gênant leurs blagues la tante rit je me dis peut-être qu’elle cringe aussi peut-être qu’elle comprend avec ses pantalons de lesbienne son mari la soûle ça se voit mon dieu je suis ivre je dis n’importe quoi comme eux ça devient marrant ce repas tout le monde est torché on arrive au moment marrant le seul de cette fête avec toujours les mêmes blagues leurs mêmes gueules je mâche ma viande je te baise tu entends là tout le monde crie personne n’entend de toutes façons sauf toi qui entends tout de mon ivresse de mes blagues que je lâche pour t’exciter tu entends tout de mon désir écoute-bien 
je dis stop là ça suffit toi ça suffit ce que tu fais tu ne peux pas dire tout ça alors qu’il y a encore le dessert que le fromage avec le pain toujours sec n’est pas terminé qu’il y a encore trop à attendre pour que je te prenne beaucoup trop je suis beaucoup trop rempli de leur bouffe de ce qu’ils nous servent comme conneries j’en ai la nausée mais toi remplis-moi de tes doigts remplis tout prends-moi entier dans la bouche je te prie de le faire toi pas Dieu ni le christ de mes couilles qu’on fête mais oui qu’on fête allez et qu’on le fête lui et sa naissance maintenant qu’on célèbre les nôtres il est temps là il est temps que il est temps que que que baise-moi toi et le christ baisez-moi mes mains sur la croix j’en saigne c’est bon pourtant tu sais ma foi est vraie tu le sais toi aussi le ciel tu le sais on le sait que ça va tourner qu’ils vont se reprendre arrêter d’être cons nous épargner c’est faux on le sait que c’est faux qu’on attendra qu’ils crèvent avec leur confiance ils crèveront confiants pendant qu’on meurt qu’on brûle de désir puisque c’est tout ce qu’il nous reste je brûle là j’ai tellement chaud je suis en rage ça me donne envie de te baiser je les hais regarde comme ils sont cons c’est intenable ton clit dans ma bouche c’est intenable qu’ils crèvent avec leur bonne conscience leurs dips de légumes dans le cercueil des ressources humaines par contre notre commu elle j’ai espoir j’ai encore espoir qu’elle se reprenne c’est tout ce qu’il nous reste c’est de l’ordre du devoir sinon j’abandonne on sait qu’on abandonne si on ne vire pas si on n’arrête pas nos conneries les nôtres qu’on monte contre nous comme des débiles ils nous inspirent avec leurs conneries j’en ai la gerbe là j’ai trop bu là je veux gerber je me demande si c’est l’alcool ou leurs phrases comme des débiles ils nous inspirent à se renvoyer la balle à jouer le jeu des apparences à miser le capital de la bêtise on met tout sur la table c’est un poker leurs délires leurs conjonctures leurs hasards ils font ça au bol leur connerie sur la table mon cul je te demande de l’imaginer mon cul sur la table comme la dernière fois quand c’était pas le caleçon mais la culotte en dentelle noire sur la table du manoir rappelle-toi rappelle-toi bien fort de la nappe mouillée la nappe mouillée de ton cul de la pièce cachée qu’on avait trouvé puisqu’on fait tout en cachette tout en secret pas par honte mais parce qu’ils ne méritent pas de savoir le souterrain qu’on construit sous leurs pieds toujours sous eux pourtant tellement hauts en dessus dans l’imaginaire dans celui qui n’aura pas le temps d’exister parce qu’ils détruisent tout je ne sais pas si j’ai espoir je crois que j’ai espoir je m’en fiche du ciel maintenant on quitte la table et tout le reste tu prends ton clit et ton cul et tu viens
merci j’allais te dire de te taire tu philosophais trop comme eux ils philosophent qui philosophent comme si on était de la philosophie de la philosophie pas des corps vivants oui lalala moi je pense que moi je pense que ça serait bien que puis non il y a trop de ça je suis tolérant mais quand-même je suis ouvert mais quand-même comme si on était des enjeux pas des corps vivants des concepts pas des corps vivants des débats pas des corps vivants des lois écrites juste écrites pas réelles pas de la souffrance et tout le reste pas des corps vivants putain ton corps est vivant transpirant rougi tremblant sous mes doigts on est dans la petite chambre ils nous ont pas vu partir ils rangent comme on range leur bordel tout ce qu’ils laissent derrière l’héritage la porcelaine de ta grand-mère c’est vrai elle est pas chiante même marrante au final dans le lave vaisselle l’assiette en porcelaine avec les liserés peints dans le lave vaisselle la tasse avec ses fleurs pourries ils rangent leur bordel ils essaient regarde ils sont chous à essayer d’organiser leur merdier à essayer de faire du sens à se faire croire plein de choses pour que tout tienne parce qu’ils savent que ça s’effondre fissa si ils nous écoutaient ils verraient comme ça s’effrite se dérobe se pète la gueule littéralement ça se défonce la gueule même comme nous on se défonce la gueule de drogues on se défonce la gueule on est bien obligés de langues on se défonce la gueule on est bien obligés on touche la gorge on se bouffe on voit les cadres au mur on ne les voyait pas c’est étonnant qu’on les voie maintenant qu’on est bourrés on les voit leurs gueules encadrées pendant qu’on bande qu’on baise fort devant leurs gueules des années trente ils sont tous alignés on dirait des soldats je me demande où est ma tante la lesbienne comme tu dis ou alors ça date de ma grand-mère et le papier-peint vu que c’est important pour le contexte comme tu dis le papier-peint il est important les bougeoirs dorés ils sont importants la nappe blanche elle est importante pour le contexte qui je le rappelle c’est quand-même moi qui te baise pendant la fête sainte dans une piaule glauque avec leurs gueules de morts aux murs et mort aux rats ça je le glisse parce que ça me fait marrer ça me fait marrer mais je ne rigole pas de tes reins je soupire je gémis je me tords sur les draps des morts c’est vrai c’est le lit de mon grand-père mort le petit lit une place qu’il avait ils faisaient chambre à part sur la fin ma grand-mère le disait pendant une autre ivresse de cette fête à deux balles on se serre son lit est petit mais tout ce qu’il avait étant grand à commencer par ma grand-mère
le contexte donc c’est tu me baises pendant que tu parles de tes grands-parents tu es conscient tu dis oui je suis conscient ivre mais tout à fait conscient de tout ce que tu fais sur ma peau avec tes doigts tes mains ta bouche je te demande encore je te dis s’il te plaît s’il te plaît n’arrête pas tu entends mal tu crois que je dis arrête alors tu arrêtes tu arrêtes direct je pense merci c’est cool pour le consentement par contre là non n’arrête pas je dis t’es con arrête pas j’ai dit continue je dis j’ai envie de jouir dans ta bouche avec tes doigts qui me baisent ils viennent et sortent mon souffle est haletant saccadé il change de rythme mon pouls aussi que je sens entre mes jambes tout le sang est entre mes jambes il donne la vie là c’est flagrant qu’il donne la vie mon sang dans mon sexe gonflé de toi gonflé de nos batailles pour la vie à la guerre comme à la vie on se bat ça pulse tellement entre mes jambes si j’étais à l’hôpital entre la vie et la mort je leur dirais prenez mon pouls dans mon sexe ça ira plus vite faites-moi crever plus vite fais-moi crever maintenant maintenant je veux jouir je te le dis avec ton nom dans la phrase je dis fais-moi jouir avec ton nom qui suit ils doivent connaitre nos noms ceux du cadre comme on connait trop bien les leurs là je dis Debré je dis son nom il m’en voudrait avec son nom sur la page de garde qui n’en dit aucun puisque ce sont tous les mêmes il m’en voudrait mais c’était hier maintenant pour demain alors je le remercie lui et Tara avec ce livre qu’elle me souffle depuis le ciel d’où viennent ses cartes qui disent juste qui disent lâche tout pourvu que tu lâches je lâche regarde comme je lâche sous tes doigts je viens sous ta langue tes doigts je leur dis merci tes doigts parce que même s’ils ne sont que le cul ils font sens contre les cons contre les queers qui font contresens pourtant qui portent l’espoir je soupire je soupire tellement fort pendant que je les entends derrière la porte dans le corridor
on a loupé le dessert ils partent. 
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louduvelleroy · 2 years
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//J’avais une ferme en Afrique
Le revoir. Je n’avais pas réfléchi une seule seconde en consultant la programmation. Out of Africa de Sydney Pollack passait dans un cinéma parisien, je n’avais pas d’autres options que de m’y rendre. Il était presque dix huit heures quand je suis arrivée. J’étais éblouie par le soleil rasant, celui qui annonce l’automne en douce. En prenant la deuxième sortie, j’ai découvert l’arche de la Défense, majestueuse ombre portée sur l’escalier mécanique. Après m’être faufilée dans la foule de l’esplanade, entre les passants pressés, j’ai décidé de l’attendre sur les marches blanches. Invisible, fondue dans le décor.
Le revoir pour le partager. Ce long métrage fait partie de mes références et j’étais contente de pouvoir le faire découvrir. J’avais hâte que Lina rencontre Karen, vêtue d’une chemise de nuit blanche, les cheveux emmêlés lors de son voyage en train jusqu’au Kenya, à l’instant où elle rencontre Denis. Celui qui emporte son gramophone en safari :  trois fusils, des provisions pour un mois et Mozart. Je souhaitais qu’elle fasse la connaissance du sage Kamante qui a si bien accueilli la jeune danoise, de Cole Berkeley, un ami cultivé et cher à ses yeux, de Félicité et de son impétuosité sans limite … Je souhaitais qu’elle découvre la force tranquille des guerriers Maasaï, si beaux dans leurs tenues traditionnelles. Je souhaitais qu’elle se familiarise avec la tribu des Kikuyus, travailleurs débordés par la soif d’apprendre. Je souhaitais par-dessus tout qu’elle soit fascinée autant que je l’ai été il y a quelques années. Je souhaitais l’emmener aux confins de l’Afrique, là où j’avais aimé me perdre. 
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Le revoir pour m’y confronter. Je me souviens encore des premières minutes dans la salle. Je ne reconnaissais plus le film. Mes quelques souvenirs ne concordaient pas avec ce que j’avais sous les yeux. Les mots entendus résonnaient comme des erreurs et ce sentiment d’inexactitude ne voulait pas me laisser tranquille. Je l’avais vu et revu, et pourtant le simple fait de le regarder pour la première fois en version originale altérait ma compréhension, tout était nébuleux. Je me suis même demandée si je ne m’étais pas trompée de salle. Face à ces images grainées datant de 1989, je ne savais plus où ni quand j’étais. Même s’il est habituel que les notions de temps et d’espace soient altérées dans ces lieux de pénombre, cette fois-ci était différente. 
Le revoir pour comparer nos expériences. Ce film, comme de nombreux autres, je le tenais de ma mère, qui me l’avait transmis avec beaucoup d’émotion. Comme si ces images faisaient partie d’elle-même et qu’elle me les avait confiées pour que je m’en empare à mon tour, ou qu’elles s’emparent de moi plutôt. Il y a trente-trois ans, dans une salle obscure comme celle-ci, elle avait vécu la même projection. Elle avait à peu près mon âge et était allée voir le long métrage à sa sortie. Comme beaucoup, elle avait été transportée. Plus tard, elle avait été désolée de ne pouvoir me le montrer sur grand écran, dans une salle de cinéma. Mais elle m’avait raconté la magie de cette histoire : venant de son Danemark natal, Karen Blixen aimait inventer des contes et les raconter de sa douce voix, au coin du feu. Ses souvenirs refaisaient surface de façon si nette qu’on pouvait les saisir. Le soleil orangé qui tire vers le rouge, une boussole en gage d’affection, une pluie incessante, des plants de café et le mélodieux Mozart. Je n’avais plus qu’à imaginer. Jusqu’au jour où je fus suffisamment âgée pour être en mesure de le regarder et en saisir toute la sensibilité. Je sais désormais que j’étais loin d’avoir embrassé ce film pleinement. 
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Sur le retour, les stations de métro défilaient sans que je ne les voie. La bande originale de John Barry à plein volume dans mes écouteurs me contraignait, avec bonheur, à faire abstraction de tout le reste. Il ne restait justement plus que la musique qui me transportait et pourtant j’entendis à nouveau Karen me conter « J’avais une ferme en Afrique, au pied des collines du Ngong … ».
Lou Duvelleroy. 
Publié le 09 octobre, (3992 caractères).
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catherine-geoffray · 6 months
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12–04–24 Dans la cuisine de la maison de ma grand-mère, règne une grande effervescence. Avec des cousins, nous préparons le repas. Je tire sur un torchon humide posé sur le rebord de la fenêtre au-dessus de l’évier, pour déverser la salade lavée et découpée qu’il enveloppe. Les feuilles tombent dans un grand saladier en verre. Je récupère également des morceaux d’endives qui traînaient sur l’évier sous le regard outré de ma belle-sœur prête à m’ôter le plat. A l’aide d’une cousine, j’ajoute des olives noires qu’on dénoyaute auparavant. Leurs gros noyaux qu’on peut confondre avec de petites olives, basculent parfois dans la salade. Il faut les repêcher. Un neveu nous raconte que mon parrain lui a donné la recette pour avoir de bonnes notes à ses dissertations sans trop se fatiguer - Tu apprends des extraits de poèmes sur des thèmes généraux, comme l’amour, la mort, la vie…et tu les colles dans ton récit. Tu verras, ça marche toujours - Cette entourloupe de paresseux le ravit. Un invité débarque à son tour dans la cuisine : le nouvel époux argentin d’une de mes cousines. Je suis sûre de l’avoir déjà rencontré. Petit, jovial, les cheveux gris, il nous raconte qu’il est est devenu bouddhiste et qu’il passe son temps dans des monastères aux quatre coins du monde. Tandis que je récure la cuisine, je cherche les circonstances qui nous auraient déjà réunis. Un cousin me demande de passer les torchons : une espèce de rituel familial, qui consiste à les faire circuler de main en main. Mais ceux-ci sont trempés. En plongeant la main dans le tas, j’en retire deux chemises fleuries de mon mari prêtes à être repassées que je mets de côté. Pour finir, je profite d’une bonde sur le sol pour passer au jet le carrelage puis mes orteils noircis par la poussière. 
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eclairscapiteux · 10 months
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Dans mes rêves ou mes nuits, je t’embrasse avec frénésie, ma langue, férocement, cherche la tienne et mon corps pressé contre le tien s’évertue à te renverser. Dans un mouvement plus brusque de mon corps, je te fais chavirer sur les draps, te repousse plus avant dans les tissus que tes épaules, tes cuisses froissent. Une convulsion des astres.
À califourchon sur toi, je m’avance, en me léchant imperceptiblement les lèvres, et me penchant jusqu’à ton oreille droite, je te murmure des mots inaudibles. Dans tes yeux la lueur scintille, danse, demeure.
Sur mon exigence, tu es vêtu d’une chemise, pour mon plaisir à la déboutonner avec lenteur, jouer avec les boutons, m’attarder sur ton ventre, ton torse, à ma guise, pour étirer mon désir, ennuyer ta langueur, attiser nos orages – grondement des ciels pâles. Un à un, en partant du bas (ma fantaisie), tu sens mes doigts effleurer ta peau. Encore un. Je lève les yeux, passe furtivement mes doigts dans l’ouverture que j’ai faite, m’attarde, laisse échapper un soupir qui tire déjà inconsciemment vers le gémissement – d’attente, d’ardeur, de folie contenue.
Je replace mes cheveux, ris un peu, essaie de contenir tes propres mouvements, éviter ces gestes que j’accueillerai pourtant tout à l’heure. Sois tranquille. Quoique je ne le sois pas. Et mes doigts, encore, à s’ingénier avec la maladresse de l’empressement (tout à coup) sur tes derniers boutons, j’aurais tant voulu les faire sauter, ceux-là !
Nerveusement, j’ouvre les deux pans du vêtement : fenêtre ouverte sur ta chair qu’il me faut (que je veux) connaître, reconnaître, embrasser, baiser, mouiller. Alors j’y pose un baiser, et puis un autre, rapidement et plus bas un autre – et ma langue traçant un bref arc en remontant. J’ondule, pour remonter jusqu’à ton visage, donnant un bref coup de langue dans ton cou, ma voix sèche réclamant tes mains que je prends, que j’attire sur mes fesses, et que je laisse : fais-en ce que tu veux.
Je voudrais poser mes doigts sur la boucle de ta ceinture, entendre son cliquetis connu, reconnaissable, je voudrais délivrer toutes les parties de ton corps, triomphales et vénéneuses, turgides et langoureuses...
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fallenrazziel · 2 years
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Les Chroniques de Livaï #542 ~ SANS AMBITION, IL N’Y A PAS DE TALENT (août 846) Kryshan
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort  de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je  me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma   propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a   traversées, ainsi  que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint,  détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques  libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous.  Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Ouf, cet entraînement n'en finissait plus ! Je serais pas mécontent d'aller piquer une tête quelque part !
La chaleur écrasante rend mes fourreaux encore plus lourds et la sueur colle ma chemise sur ma peau. Je suis pas le seul. A vrai dire, j'ai plus fière allure que mes camarades... Où est Bernon ? Ah, le voilà. Il a dû se poser quelque part pour recharger son gaz. On a bien pris le coup de main, maintenant.
Ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée de rejoindre le bataillon finalement. Les titans ne sont pas si terribles après tout. Nos camarades tremblent des pieds à la tête quand on les évoque, mais moi... ils me font surtout pitié en fait. La première fois que j'ai fait face à l'un d'eux, j'ai été saisi par l'expression figée de son visage. Comme s'il appelait à l'aide...
Nos exploits nous ont valu le respect au moins. Au début, on nous regardait avec crainte et curiosité ; ce n'est plus le cas depuis notre retour. Et puis nous sommes revenus avec le caporal Livaï, forcément, ça en jette... Ber, rapplique ! Les exercices sont terminés !
En silence comme d'habitude, mon frère atterrit juste à côté et s'avance vers moi. C'est moi ou ses cheveux ont encore poussé ? Ils poussent toujours plus vite que les miens. La semaine dernière ils balayaient à peine sa nuque et aujourd'hui ils tombent en dessous de ses épaules. Ouais, il faut les couper plus souvent. Il fait la moue. Je sais, c'est chiant, mais tu sais bien que c'est la procédure, tu vas finir par te faire engueuler ! Je dis ça mais je vais devoir le faire aussi de toutes façons...
On marche tranquillement pour rejoindre les autres, quand une petite silhouette vient nous barrer la route. Ca alors ? C'est le caporal ! Il me semblait bien l'avoir vu nous reluquer de loin ! Bernon s'immobilise à côté de moi et nous attendons la suite des évènements. Le petit homme nous tourne autour un moment - je le croyais pas si minuscule, c'était trompeur sur le cheval... - et semble nous observer sous toutes les coutures. Caporal ?... Pouvons-nous... quelque chose pour vous ? Bernon se presse contre moi, mis mal à l'aise par ce regard insistant. Comme toujours, je le rassure par la pensée.
Le caporal s'arrête enfin face à nous et me fixe par en-dessous, le menton levé. Il détaille vraiment ma physionomie de près... J'ose pas commenter, ce serait sans doute impoli dans ma position mais... Si vous voulez nous poser des questions, allez-y, mon frère et moi, on s'y attendait un peu déjà... Cela semble le dérider et il nous fait signe de rejoindre un petit coin à l'écart. Il s'adosse à un baraquement et ne perd pas de temps. Il nous demande quelle est notre histoire, à nous deux. Je souris un peu amèrement en moi-même. J'avais beau m'y attendre, c'est pas forcément agréable de se lancer dans de grandes explications... Mais bon, c'est le caporal.
Et bien voilà... Mois c'est Kryshan, et mon frère, c'est Bernon. Juste Kryshan et Bernon. Non, on a pas de nom de famille. Il hausse le sourcils. Ah oui ! C'est aussi votre cas, je crois ? Vous aussi vous venez d'un orphelinat ? Bernon tire ma manche par derrière pour me mettre en garde. Oups, oui... Je me laisse vite emporter... Excusez, caporal. Donc... on a pas de parents. On sort de l'orphelinat de Karanes. C'était pas le bagne, on y était plutôt bien. Je suppose que nos parents ont pas pu gérer... enfin, vous savez... Deux jumeaux... et avec notre air bizarre en plus... Vous en faites pas, on le sait ! Dans notre ville, les jumeaux, c'est pas très bien vu. D'habitude, on les jette dans les puits, ils portent malheur à ce qu'on dit... On y a échappé au moins. Non, nos cheveux sont naturellement blancs. On sait pas pourquoi. On a prévu de les couper de nouveau, hein ! Mais ils repoussent trop vite, surtout ceux de Ber, on sait pas pourquoi non plus...
Il nous demande de continuer en regardant Bernon par-dessus mon épaule. Perdez pas votre temps avec ça, il est muet, comme je vous l'ai dit. Je parle pour nous deux. D'ailleurs, si je parle trop, hésitez pas à me le dire ! Il hoche la tête avec un air interloqué, et je peux alors reprendre mon récit. On s'est engagés tous les deux dans l'armée à douze ans. C'était le bon âge pour quitter l'orphelinat. On avait un peu peur de se mêler aux gens et de devoir constamment justifier notre existence auprès de tout le monde. Les brigades d'entraînement, c'était vraiment dur. On nous faisait des crasses tout le temps. Combien de fois j'ai retrouvé des rats morts dans mon lit et Ber des cafards dans sa bouffe ! Très souvent. Soit on nous fuyait, soit on nous rendait la vie dure. Ca nous a endurcis, et soudés encore plus. On s'est beaucoup entraînés ensemble. Mmh ? Ah oui... Ils ont accepté Ber parce qu'il a parfaitement réussi le test d'équilibre ; il est resté en position pendant une heure. Même s'il parle pas, il comprend très bien ce qu'on lui dit, c'est pas un attardé, hein !
Je me rends compte du temps que je perds quotidiennement à excuser le mutisme de mon frère auprès des gens... Si seulement ils pouvaient entendre sa voix comme je l'entends ! Je sais pas comment, mais je parviens parfaitement à percevoir sa voix ; comme s'il me parlait dans ma tête. C'est pas possible d'expliquer ça aux autres. Même si le caporal m'a l'air assez exceptionnel, au moins autant qu'on le dit, c'est quelque chose qui lui échappera toujours, je crois... Pourtant, c'est bizarre, mais... en sa présence, je sens comme... une familiarité. Comme si j'avais retrouvé un ami perdu de vue. Il m'intimide pas du tout ; Ber est plus réservé mais je sais qu'il pense comme moi.
Alors, à la fin de notre entraînement, Ber est arrivé deuxième et moi cinquième. On avait tout ce qu'il fallait pour aller se planquer dans les brigades spéciales ; et je voulais le faire, j'avoue ! C'est Ber qui a insisté pour qu'on aille rejoindre le bataillon ! Il me disait que notre mission était de sauver l'humanité et de libérer les titans, un truc du genre... C'est un peu confus même pour moi, caporal, je vous assure. On a rejoint les brigades, on y était plutôt tranquilles, mais on s'ennuyait ferme ; on avait l'impression de servir à rien. Et puis, il y a eu le recrutement. Ber a remit ça sur le tapis, répétant que c'était notre chance. Je me suis laissé convaincre et... nous voilà !
Hmm, ça vous va, comme résumé ?
Il me reproche pas du tout mon manquement au protocole. Bernon et moi devrions être au garde-à-vous devant lui, le cul serré, droits comme des i. Mais il ne semble rien remarquer. J'ai noté que la hiérarchie, dans le bataillon, c'est assez flou. Les vétérans sont plutôt accessibles, même si le major l'est beaucoup moins... Il ajoute qu'il a été impressionné par notre prestation dehors, et qu'il n'avait jamais vu des soldats bouger aussi vite que lui. Ouaah, je sais pas trop quoi dire, là...
Il demande enfin comment nous nous sentons dans le régiment, si nous sommes bien traités. Sa sollicitude nous touche tous les deux... A vrai dire, les explorateurs n'ont rien en commun avec les soldats que nous avons côtoyés. Plus on est bizarres, plus ça semble la norme ici, ha ha ! On a pas eu de problèmes ; quelques oeillades appuyées peut-être. Mais c'est vraiment rien du tout. On nous a mis dans la même équipe afin que je puisse "traduire" ce que dit Ber pour les autres. Aussi parce qu'on fonctionne très bien ensemble ; séparez-nous et je garantis plus nos résultats. Notre première sortie ? J'ai trouvé ça génial ! Enfin, pas aussi terrible qu'on le dit... Les titans ne sont pas si forts que ça, ni si effrayants. Je sais, ça fait un peu prétentieux de le dire comme ça, mais... c'est vraiment ce qu'on pense, pas vrai, Ber ?
Le caporal nous informe que cette expédition était vraiment courte et sans danger. Je vois... Et bien, nous sommes prêts pour la prochaine. Même si ça me fait de la peine de voir de nouveau ces visages tristes... Ils sont tristes, les titans, n'est-ce pas, caporal ? Vous avez pas remarqué ? J'ai eu de la peine à tuer le premier... mais vu leur état... c'est un peu comme si on les libérait, non ?
Le caporal soupire et répond que si je veux parler de titans pendant des heures, je dois aller voir la chef d'escouade Hanji Zoe. Euh... je n'oublie pas... Pouvons-nous aller nous baigner maintenant ? Les camarades nous ont dit qu'il y avait un lac pas loin, ils doivent déjà y être. On a vraiment chaud, pas vous, caporal ? Il nous donne l'autorisation de décamper et Bernon et moi filons sans même prendre le temps de saluer.
C'est un drôle de personnage, lui aussi ! Tous les explorateurs sont étranges, on se sent bien parmi eux ! Eh Ber, tu en as pensé quoi ? Il me répond que j'ai été bien bête de me comporter comme s'il était notre égal. J'ai pas fait attention... Il m'a rien dit, non ? Et quoi d'autre ? Un interrogatoire ? C'est vrai, c'était un peu ça... Il s'intéresse à nous ? Pourquoi d'après toi ? Il me colle une claque sur la tête en soupirant. Non, tu crois vraiment ?... C'est vrai que l'escouade tactique est incomplète depuis un moment. Me dis pas que...
On risque de devenir des soldats d'élite, vraiment ?
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quemajoiedemeure · 2 years
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Un gamin. Étudiant, sûrement. Je sais pas ce qui m'a pris d'accepter. L'ennui, probablement. Pas la curiosité, en tout cas, et mes craintes se confirment alors que je le suis jusqu'au minuscule studio qu'il occupe dans les quartiers bourgeois du nord de la ville. Il fait trop minet pour me donner ce que je veux. Malgré la chaleur, il porte un veston et une cravate. Un torse maigre serré dans un veston, à l'ancienne, mais à mon grand soulagement il n'a pas de moustache à la con. Chez lui c'est propre. Je comprends que je ne vais définitivement pas me faire démonter en voyant ses mains trembler pendant qu'il tire trop régulièrement sur sa clope électronique en se mettant à parler de mythologie grecque. Je m'asseoie au bord de son lit, retire mes chaussures, j'attends qu'il la ferme et qu'il approche, ce qu'il finit par faire au bout d'un temps interminable. J'ai vidé un bon verre de vodka et gobé deux Xanax avant de venir, je suis complètement visiblement calme mais à l'intérieur j'ai envie de le secouer. Il hésite à me regarder dans les yeux, demande à mettre de la musique, et finit enfin par me rejoindre. Il hésite, rit nerveusement, je souris pour l'amadouer et j'attrape le col de sa chemise pour engager enfin les hostilités. Son message qui m'avait décidé à venir : je peux être très dominant, j'ai de l'expérience. Lier lier pants on fire. Je pourrais me barrer, mais je ne me suis certainement pas tapé le trajet sous la pluie pour rien. Il enlève mon t-shirt, souffle un Nice en regardant mon torse, je tire sur sa cravate qu'il enlève en tremblant encore, et je le laisse venir sur moi. Il glisse sa main derrière lui et me masse les couilles à travers mon pantalon, je grogne, rapidement il m'enlève mon jean et mon caleçon, il me branle et me suce avec entrain mais ses coups de langue sont rapides, désordonnés et je le laisse faire un moment avant de le repousser pour tirer sur son caleçon. Avant que j'ai pu voir quoi que ce soit il s'excuse de pas bander. Un gamin. Le stress. J'aurais dû lui donner du Xanax. Je lui sourit à nouveau et je le branle. Il enfle rapidement dans ma main, et je l'empale dans ma bouche dans prévenir. Elle est pas grosse, je la prends au fond pour être sympa, fait quelques vas et viens, il couine, et une quinzaine de secondes après il pose sa main sur ma tête et essaie de me repousser parce qu'il va jouir, mais c'est trop tard, le jus salé effleure déjà mes lèvre et je recule légèrement pour observer deux jets blancs s'étaler sur son ventre poilu. Il répète Oh non, oh non, je me redresse avec un sourire en coin mais je le rassure et décide de prendre ça comme un compliment. Je le savais dès que j'avais commencé à le suivre, après tout, tant pis pour ma gueule hein.
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ochoislas · 3 years
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PASEOS E INTERIORES
VI
¿Acaso no sentís celos viendo al pueblo sencillo, un mediodía estival, sentado bajo parras de un ventorrillo alegre cerrado entre trigales? Yo, ante tales amantes que andan en cuchicheos, sin que lo estorbe el padre —con los cinco sentidos en el conejo asado que brinda el figonero—, ante tal compañía que a mantel come, alegre, y los que al chito juegan sin más que la camisa, —corazones contentos que el domingo se beben— lamento cada día vestir de paño negro.
VII
Ustedes se reirán. Mas siempre me conmueven los pares de guripas que se meten al campo, mano a mano comiendo los panes, a pellizcos, que han comprado en el soto de un buchinche cercano. Al gobernador veo presidiendo la mesa, al palurdo que saca la mala papeleta, la cinta en el sombrero, sobre el hombro el petate, y los adioses cándidos junto al sauzal de noche de quien jura y promete no olvidarlo jamás secándose las lágrimas con pico del mandil.
*
VI
N’êtes-vous pas jaloux en voyant attablés Dans un gai cabaret entre deux champs de blé, Les soirs d’été, des gens du peuple sous la treille ? Moi, devant ces amants se parlant à l’oreille Et que ne gêne pas le père, tout entier A l’offre d’un lapin que fait le gargotier, Devant tous ces dîneurs, gais de la nappe mise, Ces joueurs de bouchon en manche de chemise, Cœurs satisfaits pour qui les dimanches sont courts, J’ai regret de porter du drap noir tous les jours.
VII
Vous en rirez. Mais j’ai toujours trouvé touchants Ces couples de pioupious qui s’en vont par les champs, Côte à côte, épluchant l’écorce de baguettes Qu’ils prirent aux bosquets des prochaines guinguettes. Je vois le sous-préfet présidant le bureau, Le paysan qui tire un mauvais numéro, Les rubans au chapeau, le sac sur les épaules, Et les adieux naïfs, le soir, auprès des saules, A celle qui promet de ne pas oublier En s’essuyant les yeux avec son tablier.
François Coppée
di-versión©ochoislas
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lecturescharnelles · 4 years
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Monsieur Sexe - Chapitre 1
Lentement je me glisse entre deux personnes dans ce bus que je dois prendre tous les jeudis matin, toujours bondé s'en est presque exaspérant. Je déteste les transports en commun, les odeurs me remonte au nez et mon visage se plisse de dégoût. J'aperçois Chiara dans le fond, bien évidemment la chanceuse à toujours une place assise comme elle le prends au premier arrêt heureusement elle a réussi à me garder une place.
Elle me sourit et lève son visage quand je m'assois à côté d'elle, je me penche et lui fait la bise. Elle me montre son téléphone et je vois une photo de Simon notre professeur d'anglais, l'homme avec qui je couche et que j'aimerais connaître beaucoup plus. C'est celui où il dort avec un doudou collé sur fenêtre, je rigole intérieurement face à tant d'innocence alors qu'il peut me prendre par derrière dans une salle de classe. Chiara ne connais pas la nature de ma relation avec Monsieur Gnéas.Et encore heureux sinon elle le tuerait. Je me repasse notre dernier moment où nos peaux brûlantes se mêlent dans un ballet magnifique.
Mes pensées me font rougir, Simon est un homme plutôt grand, il a des bras extrêmement musclés, il s’habille toujours avec des chemises et sa barbe est impeccablement soigné. Ses cheveux sont châtains et bouclés lui donnant un air d’ange tombé du ciel. Par chance Chiara est absorbé par les messages que son copain lui envoie et ne se rend pas compte de mon absence, je souris, heureuse de voir son bonheur d'être avec le garçon qu'elle aime. Nous arrivons enfin à l'arrêt et descendons à travers ce flot d'élèves peu motivé d'aller en cours.
Nous avons un peu de marche à faire avant d'arriver à notre lycée et je lui demande si elle a fait son anglais. Comme d'habitude elle ignorait totalement l'existence de devoir dans cette matière et rigole à l'idée de la tête du prof. Je regarde discrètement mon téléphone, 4 h avant de le voir. C'est un temps qui est bien long pour patienter. Je repense à ses bouclettes mouillés, son regard brûlant, ses mains douces sur ma peau de la première fois où nous l'avons fait, je sais que ce n’est pas normal. C'est un prof et je suis une élève, il est majeur contrairement à moi et même si nous n'avons que 10 ans d'écart c'est déjà bien trop pouvoir officialiser cette relation. Amère je me demande d'ailleurs s’il n’est pas là que pour ça.
Une pluie fine s’abat sur la fenêtre, je n’arrive pas à me concentrer sur mon exercice de maths, toutes ses équations me donnent mal à la tête et la sonnerie va retentir dans quelques minutes. Il faut absolument que j’ai cette conversation avec lui mais comment. Quand je le vois je n’ai qu’une envie et c’est loin d’être la pensée la plus catholique et apte à une conversation aussi sérieuse que je l’envisage. Le prof m’arrache de mes pensées en me demandant d’écouter au moins les exercices qu'il va donner pour le prochain cours.
Le cours se finit, je me lève et tire légèrement sur ma jupe qui s’était trop remonté, en sortant je me heurte à Chiara qui m’attends devant la porte. Dans son enthousiasme elle me raconte son cours de physique, je ne l’écoute presque pas, plus concentré à l’apercevoir à l’angle du couloir. Comme d’habitude il est en retard et arrive d’un pas perçant fonçant droit vers la porte en criant presque son habituel « Hey everyone ». Il sort ses clés de la poche de son jean et mon regard glisse sur son fessier. Tellement parfait, même avec un pantalon on voit parfaitement qu’elles sont musclées, je me force à ne pas les toucher et me dirige précipitamment à ma place. Anna rigole en remarquant que je le mate encore.
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curvatio · 5 years
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51. ‘Ce que je deviens ? Folle. Tu veux m’accompagner ?’
J’ai beau avoir carabiné Facebook pour ne plus finir sur le carrelage, je sais exactement où tu seras à la fin de la semaine (il faut bien que t’avoir écouté comme si les tours du monde en dépendaient paye, un an après. Bientôt les jardins éphémères se mettront à repousser). J’ai mis au point un plan aux petits oignons pour venir te regarder, je ne sais pas trop si c’est du génie ou pas très malin (note : déménager à cinq-cent kilomètres du garçon-citron-vert était une excellente mesure de salubrité publique), je ne sais pas trop si je viendrais, j’aimerais bien manger de tes nouvelles mais je n’oserais pas t’approcher.
De toute façon je me sens drôle, folle mais plus trop : des fois je n’ai même pas envie que tu me demandes ‘qu’est-ce que tu deviens ?’ Je deviens je ne sais pas, ni figue ni raisin ni raison ; ni chair ni poisson ; je tourne en rond, je rêve encore de toi, du garçon-citron-vert : et je ne veux plus des huit pattes des araignées du soir entre mes cotes et mes coussins, la nuit. Je veux dormir tranquille. Je veux la Cure d’Air et mes vapeurs, la transition des sentiments, qu’est-ce que je deviens ? Je ne sais pas je m’échappe un peu, je m’efface dans les choses autour, je deviens les animaux croisés dans la rue tous les jours : un petit écureuil qui ne me laissera pas l’aider à traverser (mais s’en sortira comme un chef), deux canards désinvoltes dans une immense flaque d’eau, des guêpes ou des abeilles chassées d’un panneau ‘attention école’ par un cosmonaute à dix-sept heures vingt, un tigre affamé introuvable et les poules dans mon lit quand je tire la couverture à vingt-et-une heure trente. Je deviens des petites bêtes : je m’amenuise, mon amour aussi. Je deviens superficielle. Je lis des grands fous, ça me suffit ; je me calme et je t’oublie. Je ne veux plus être un ver amoureux d’une étoile, rapport à la folie et aux torticolis. Comment devient-on un ver-de-terre-tout-court ? À quelle décharge déposer le ciel ? J’écoute un garçon au mercure dire qu’on ne peut pas jouer du violon avec des gants de boxe ; je regarde mes mains ; je vois du vide mais je tremble moins.
Je ne veux plus être folle, toutes tentacules dehors. Je veux me contenir et laisser tomber, te réduire à une petite boule (mon homme-planète), boule-au-ventre, un noyau : te faire tomber de mon ventre à ma chaussure et ne presque plus y penser. Je deviens déprise – ou j’en rêve –, je deviens comme le murmure joueur de l’eau, à ma fenêtre le dimanche : incompréhensible, invisible – je suis comme le chemisier offert par le garçon-citron-vert : entrouvert(e), je me promène avec le cœur et mes dentelles à l’air, je ne veux plus vous arborer, je ne veux plus être folle de vous, même les boutons se désaccrochent, il y a cette jolie expression : ‘boutonner le lundi avec le mardi’ qui me va comme je change de chemise, je deviens : moins folle. Tu comprends ? Menus, mon amour et mes ritournelles. Le mot n’existe pas : je m’éfolle (je m’effeuille). Je ne sais pas si je viendrai ce week-end. Tu m’accompagnes de moins en moins.
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wardaproject-blog · 5 years
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AÏD
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Une journée de jeûne dans la chaleur et le bruit, ici la vie ne s’arrête jamais, bien que la ville se soit quelque peu apaisée et que les grandes artères sont enfin praticables. Ils sont partis à la mer. Une atmosphère euphorique, dans les souks on se presse, on s’entasse, les échoppes en bord de route dégueulent de chaussures en plastiques, de ballons colorés, des mégaphones annoncent les prix en boucle de leur voix surannée, l’odeur est saisissante, pour ne pas dire nauséabonde. Déjà une carcasse gît sous une arcade, des côtes dressées vers le ciel, encore un peu rougies, léchées par les chats. A côté, une vache attachée au milieu des détritus. Un tableau de Bacon.
Sept heures, samedi soir. Le soleil se couche et les estomacs serrés se jettent sur la nourriture. On veut trop, trop vite, comme si l’on avait peur que cette nourriture dont on s’est privé et qui est maintenant sur la table allait soudain disparaître, et le ventre proteste, il se ferme, rejette ce flot qui l’inonde soudain, on le sent qui ne sait pas, qui ne parvient pas à gérer cette ardeur et l’on s’affale sur le sofa, l’abdomen gonflé, lourd, pas vraiment rassasié mais bien garni, on se regarde en coin satisfait de partager ce moment immuable, satisfait aussi de se voir s’enfoncer dans les coussins. Leur tissus synthétiques nous englobe alors, ils nous enveloppent et nous étouffent, notre peau prisonnière de leur étreinte se débat et transpire encore plus, mon dos mouillé colle à ma chemise, qui transpire sur les coussins et cela est si poisseux, tout est moite et la poussière du désert, qui jusque là dormait entre les fibres, s’échappe enfin et voilà que sur ma peau j’accueille une mer de limon, une terre infertile et collante. Plus de dégoût pourtant, le sel et la sueur, la fumée noire des moteurs, tout ça fait partie des jours ici, un grand filtre de suif qui encrasse nos sens, et sous la poussière et le temps les gens qui bougent. 
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La langueur des corps se dissipe peu à peu, la langue collante d’avoir trop attendu, on se secoue, dehors on se jette dans les voitures, dans les rues, on accoure retrouver des amis au café. On y passera la nuit, à boire du thé, à parler de la vie qui coule ici comme un sirop sucré, s’étale sur la table et déjà les mouches et les fourmis, les univers s’entrelacent, au-dessus de nous les étoiles et ici un rat qui s’enfuit au bruit d’un moteur.
Ailleurs, plus loin dans la ville, les enfants jouent dans les rues, on monte sur un âne et c’est la course, le touk touk slalome entre les passants et les chaises en plastique, l’âne renâcle, un groupe de mouton frémit et s’entasse autour de l’auge, un père furieux crie, des tapis lavés trop tard pendent aux fenêtres, la rue est humide, pleine de la boue des grands nettoyages, le coiffeur coupera des cheveux toute la nuit, le pain et les pâtisseries s’entassent à l’air libre sur des échafauds de bois, ils y sécheront dans l’air crasseux, des chichas dans tous les cafés, et englobant le tout, la voix du muezzin qui pénètre chaque fenêtre, chaque porte, et on murmure entre ses lèvres, cette voix qui nous rappelle que nous ne dormirons pas, cette nuit, 25 millions respireront ensemble les appels des minarets, se préparant au lever du jour. 
Quatre heures du matin. On se lave, on se douche. Trois fois les mains, puis le visage, la bouche, les nez, les oreilles, la têtes, les pieds... L’odeur du chlore envahit les salles de bain, des tâches oranges de fer au plafond et au mur, la peinture qui se décolle par plaque, mais nous serons propres. Lavons-nous de cette sueur, de cette odeur d’animaux et d’excréments qui coure dans les rues, de ces journées qui pèsent sur nos nuques trop raides... Je me couvre d’un foulard, ce matin les femmes seront couvertes, soustraites aux regards, mais sous ce voile coloré je perçois la courbe d’une nuque, et un sourire couvert de pigments cherchera un regard approbateur, c’est dans la foule que nous trouverons quelqu’un à marier, parce que sous les tissus et la prière la fête gronde, et c’est la vie que l’on vient célébrer. 
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Cinq heures. Nous sortons. Des petites ruelles, deux par deux d’abord, nous rejoignons les rues, puis les grands axes, le soleil se lève, la lumière du matin est transparente au-dessus des immeubles qui s’affaissent, des nuées de pigeons sortent pour leur première ronde, un groupe de fillettes vêtues de longues robes colorées chantent et tapent des mains. Nous sommes foule maintenant. Nous sommes millions. Le flot ne s’arrête pas, nous nous tenons par le bras, mères et enfants, famille, nous avançons ensemble dans cette marée de corps qui écrase tout, tous ces gens, tous ces corps, le bruit, partout, les appels des muezzins, constamment le bruit et les corps, Allah, les pigeons en nuées, on s’amasse, tout cela grossit encore, une masse, une masse, une masse.
Sur la route, un carrefour, des tapis disposés au sol, les gens arrivent par bus, par voiture, à cheval, à pied, puis on se sépare, les femmes derrière et les hommes devant, on se déchausse, des allées de chaussure qui attendent le ciel, on prend place en lignes, le jour arrive, le bruit, touts ces voix, l’attente fébrile. Un homme passe avec une grappe de ballons colorés. Les enfants crient, on prend des photos, on se filme. Tout cela est très vivant, il y a une grande joie à se retrouver, à sentir cette puissante force d’être unis, des chants s’élèvent, on attend. 
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Cinq heures quarante-cinq. L’imam annonce le début de la prière. D’un seul mouvement on se lève. Silence. L’espace de quelques secondes, la ville est silencieuse. 
Allah o akbar
Allah o akbar
Allah o akbar
Allah o akbar
Allah o akbar
Allah o akbar
Allah o akbar
Sept fois l’appel résonne. Sept fois nous levons nos mains à notre tête, ouvertes, écoutant le nom de Dieu. Sept fois nous plaçons nos mains croisées sur notre ventre. Sept fois un murmure commun frémit, s’élève de millions de bouches. C’est une chorégraphie magnifique, tous ces corps, ces visages, ces vêtements, ces voix, un seul être immense et organique. Baissés, les mains sur les genoux. Puis au sol, le front appuyé sur le tapis, les murmures de chacun formant une vibration, j’entends mes voisines et je perçois toutes celles au-delà, et encore au-delà un autre rassemblement réuni autour d’un autre imam, et partout, partout en même temps, les prières de ces hommes et de ces femmes glissent entre les dents, un souffle de son, du vent, quelque chose qui s’approche peut-être du bruit de la mer qui se frotte sur du sable. 
Six heures peut-être. La prière est terminée. Nous retournons à nos chaussures, le bruit explose à nouveau, décousu, désordonné, un unisson de sons mal accordés. On se retrouve tant bien que mal, hommes et femmes à nouveau mélangés. Certains restent assis, ceux-là bien souvent ont amené leur propre petit tapis et portent un bonnet de crochet, leurs vêtements sont blancs ou bleus, immaculés, clarté très étrange dans ce panorama, certaines ne laissent paraître d’elles-mêmes que leurs yeux entourés de noir. Ceux-là donc resteront encore à écouter l’imam, tandis que la majorité de la foule se presse déjà pour s’éclater dans les quartiers, s’engouffrer dans les ruelles malodorantes et encombrées. On entend une rumeur - le festival disent-ils - et dès qu’on pénètre entre les immeubles les hommes s’unissent autour d’un camion, on a placé des instruments et deux haut-parleurs et on rap sur de la musique orientale, les hommes tapent du pieds et dansent. 
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Juste derrière, des cris. On s’enfonce un peu plus dans les quartiers. Après la lumière du matin et la blancheur des tissus propres, la boucherie. En deux minutes, les rues se sont couvertes de sang. Il a une couleur rouge très vive, et est si épais qu’il recouvre les pavés, le bitume, les détritus. L’odeur est infecte. Une odeur de merde, de boyaux, de bêtes qui se chient dessus, l’odeur de leur peur qui rentre dans la gorge et s’imprègne dans les habits. Les yeux bandés, affolés, ils sentent le couteau qui tranche la gorge, là dans la rue, tandis que d’autres s’affairent déjà à ouvrir un ventre en deux, et vite, avant que le chaud et les bêtes ne viennent infecter la viande, vite la dépecer, la dépouiller de sa peau, on voit le gras former une couche blanche et crémeuse entre cette peau qu’on arrache et la chair, des hachoirs s’abattent en un bruit sourd sur les membres et les coups, des enfants se saisissent - pour jouer? - plus tard ils seront abandonnés par terre et les chats, les chiens et les rats n’auront plus faim, gloire à Dieu pour eux aussi. Tellement de bouches à nourrir, tellement de familles qui célèbrent, il faut vite tuer encore, et donc on amène dans la foulée une autre vache, un autre mouton, tandis que le précédent tressaille encore, par sa gorge ouverte on tire son larynx, son corps traîné à l’écart, des familles se saisissent déjà des premiers morceaux, ils auront dépensé l’équivalent de leur salaire pour rendre hommage à Dieu, pour célébrer la santé et la vie, et la mort et le sang par terre pour célébrer la vie dedans, à l’abri dans les maisons, et les gens sont heureux dehors, tous s’affairent à amener des seaux, des balais, on lave à grandes eaux ces fluides malodorants, mais pas vraiment d’égouts et les bêtes suivantes qui continuent à s’effondrer, le tout se mélange à la terre sale qui couvre le sol, une boue épaisse et poisseuse qui collera aux chaussures plusieurs jours encore. 
Dedans on boit le thé au lait. Les enfants s’écroulent de leur nuit de jeux et d’attente. On s’affaisse un à un sur les canapés, à même le sol sur le tapis, la tête repose sur un coussin. Il fait vraiment chaud, entassé ensemble dans ce petit salon, et encore les tissus synthétiques qui étouffe la peau, je suffoque, je m’étouffe, la nuque détrempée et les cheveux collants, on se noie ensemble dans un sommeil hoquetant, on entend les pales du ventilateur au-dessus de nos têtes et on se noie, prière et sang, vie et mort, un grand mélange de silence et de bruit, on se noie dans nos corps dissous.
Nous nous réveillons la tête lourde. Le calme au-dehors est frappant. La ville dort et mange, il fait chaud, c’est la première fois que les rues sont vides. La Fata est servie. On mange le riz garni de pain séché, arrosé de sauce tomate aillée. On se partage un bol de bouillon et on se sert de la viande avec les doigts. Dans une torpeur crasse nous jouons aux cartes ,nous écoutons de la musique, buvons du café. Le temps va s’écouler lentement, mais aujourd’hui l’important est de le passer ensemble. 
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Dans la rue à nouveau, je rentre. Il fait nuit. Des carcasses. Un mouton encore tué. Durant quatre jours, nous les mangerons. Les gens sont calmes. Aïd a commencé.  
CAIRO, 12TH OF AUGUST, 4PM
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hisazuki · 6 years
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Toshokan Sensou Love & War Bessatsu Hen - Index 27
Toshokan Sensou Love & War Bessatsu Hen - Index 27 raws
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ENGLISH
*Iku! Wake up!*
*Breakfast is ready!*
Iku: *Hmm*
*Darling, I ironed all your shirts so wear the one you like.*
*I left you a bento.*
*I fixed the hole in your handkerchief.*
*...*
Iku: ...
Doujou: Iku...
[panel “6″ is the story about the characters playing some tetris-like game with their own faces as cubes] *I can’t erase you... no matter what... Atsushi-san...*
FRANÇAIS
*Iku ! Réveille-toi !*
*Le petit-déjeuner est prêt !*
Iku: *Hmm*
*Chéri, j’ai repassé toutes tes chemises. Tu peux porter celle que tu veux.*
*Je t’ai laissé un bento.*
*Je recousu le trou dans ton mouchoir.*
*...*
Iku: ...
Doujou: Iku...
[la case “6″ est la suite d’une histoire où les personnages jouent à une sorte de tetris où les cubes sont remplacés par leurs propres têtes] *Quoi qu’il advienne... je ne t’effacerai jamais... Atsushi-san...* 
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Doujou: Iku, it’s midday. Wake up already.
Iku: ...Ah!
Iku: Midday?!
Iku: No way! I wanted to do the laund-...
Iku: -ry!
Doujou: Iku, il est midi. Il faut vraiment que tu te lèves.
Iku: ...Ah !
Iku: Midi ?!
Iku: C’est pas possible ! Je voulais faire une mach-...
Iku: -ine !
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Iku: Ouch...
Doujou: Are you ok?
Doujou: Good morning.
Iku: I overslept... I’m so sorry...
Iku: !
Iku: Aïe...
Doujou: Tu n’as rien ?
Doujou: Bonjour.
Iku: Je me suis réveillée tard... Je suis désolée...
Iku: !
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Doujou: The training yesterday was quite taxing and we went home late. It’s perfectly fine to sleep all you want on your day off.
Iku: Err... Well then, the laundry’s been piling up, I’ll go and do it...
Doujou: I already took care of it.
Iku: Th-Then I’ll prepare lunch...
Doujou: Already done. I hope it’ll suit your taste.
*I’m Iku Kasahara. Err, Iku Doujou now.*
*This story is about my newlywed life...*
Iku: ...
Doujou: L’entraînement d’hier était exigeant et nous sommes rentrés tard. Tu as parfaitement le droit de dormir autant que tu veux pendant tes jours de repos.
Iku: Euh... Bon ben, j’ai vu qu’on avait pas mal de linge sale, je vais faire une machine...
Doujou: Je m’en suis déjà occupé.
Iku: A-Alors je vais préparer le déjeuner...
Doujou: Il est déjà prêt. J’espère qu’il sera à ton goût.
*Je m’appelle Iku Kasahara. Euh, Iku Doujou maintenant.*
*Cette histoire concerne ma vie de jeune mariée...*
Iku: ...
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*...and how much I struggled adapting to it...*
Iku: You see, Atsushi-san...
[sign] mess
Iku: He does everything to perfection, without a single slip-up...
Iku: *Sigh*
Shibasaki: What is this? You’re bragging?
Iku: No!
Iku: I’m saying it’s kinda putting me under pressure!
Iku: As soon as we moved in together, we discussed how we’d go about the housework chores...
*First, how about planning and dividing up the housework, dear wife?*
*...et comment j’ai galéré à m’y adapter...*
Iku: Tu sais, Atsushi-san...
[panneau] mess
Iku: Il fait tout à la perfection, sans jamais se planter...
Iku: *Soupir*
Shibasaki: Ben quoi ? Tu te vantes, c’est ça ?
Iku: Non !
Iku: C’est juste que du coup ça me met un peu la pression !
Iku: Dès que nous avons emménagé ensemble, nous avons discuté des tâches domestiques...
*D’abord, que dirais-tu de nous répartir les tâches ménagères, ma très chère femme ?*
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Doujou: It would be boring to take all our meals at the mess everyday, including dinner, don’t you think?
Iku: Yes! Then I’ll cook dinner, except for days when I’m too busy!
Doujou: ...Are you sure it’s okay?
Iku: What do you mean? (T/N: as if he was insinuating she’s a bad cook)
Doujou: What about cleaning duty?
Iku: I’ll do it!
Doujou: Laundry...
Iku: I’ll do it!!
Doujou: Wait, isn’t your workload too heavy? You also have a job just like me.
Iku: It’s true, but Atsushi-san, you have a higher rank and heavier work and responsibilities than I do!
Iku: At least at home, I’d like it if you could take it easy.
Doujou: C’est un peu monotone de prendre tous nos repas au mess chaque jour, y compris le dîner, tu ne trouves pas ?
Iku: Si ! Dans ce cas je préparerai le dîner, sauf les jours où je suis trop occupée !
Doujou: ...Tu es sûre que ça ira ?
Iku: Qu’est-ce que tu sous-entends par là ? (NDT: qu’elle est mauvaise cuisinière !)
Doujou: Et le ménage ?
Iku: Je m’en charge !
Doujou: La lessive...
Iku: Je m’en charge !!
Doujou: Attends, ça ne te fait pas une trop grande charge de travail ? On a tous les deux un emploi.
Iku: C’est vrai, mais Atsushi-san, tu as un rang plus élevé ainsi qu’un travail exigeant et des responsabilités plus lourdes que les miennes !
Iku: J’aimerais que tu puisses te reposer à la maison, au moins.
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Doujou: Alright. But I’ll help you out whenever I’m free.
Iku: Err... Okay!
Iku: ...is what we agreed on,
Iku: but...
Iku: I realized his “I’ll help you out whenever I’m free” happens a lot, and now the housework is cleanly split 50/50!
Iku: On our last break I overslept and Atsushi-san did 90% of the chores! *What kind of wife am I?*
Shibasaki: ...So?
Doujou: D’accord. Mais je t’aiderai dès que j’en aurai l’occasion.
Iku: Euh... Ça marche !
Iku: ...voilà ce dont on a convenu,
Iku: mais...
Iku: J’ai réalisé que “son aide occasionnelle” arrive très souvent, et maintenant on est carrément à 50/50 sur les tâches ménagères !
Iku: La dernière fois je ne me suis pas réveillée et Atsushi-san a fait 90% du taf ! *Quel genre d’épouse ça fait de moi, ça ?*
Shibasaki: ...Et donc ?
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Shibasaki: Instructor Doujou did your housework for you. Did he complain or tell you he was tired of you?
Iku: No...
Shibasaki: Then you’re bragging, that’s what it is.
Shibasaki: Some men think that no matter if they’re both working or not, it’s up to the woman to do the housework.
Shibaski: It just means he’s a good husband.
Iku: ...
Shibasaki: L’instructeur Doujou a fait les corvées à ta place. Est-ce qu’il s’en est plaint ou t’a dit qu’il en avait marre de toi ?
Iku: Non...
Shibasaki: Alors c’est bien ça, tu te vantes de lui.
Shibasaki: Même si les deux conjoints travaillent, certains hommes pensent que c’est à la femme d’assumer toutes les tâches ménagères.
Shibaski: Ça montre juste que tu as un bon époux.
Iku: ...
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Iku: Bye!
Voice: Bye, thanks for your hard work!
Iku: *I have plenty of time today, so I’ll cook up a tasty meal!*
Doujou: It’s delicious.
Doujou: I’ll wash the dishes...
Iku: It’s fine! I’ll do it.
Iku: Au revoir !
Voix: Au revoir, c’était du bon boulot !
Iku: *J’ai toute la soirée libre, je vais en profiter pour cuisiner un bon repas !*
Doujou: C’est délicieux.
Doujou: Je vais faire la vaisselle...
Iku: Non c’est bon ! Je vais le faire.
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Doujou: I’ve borrowed the movie I told you about last time. Do you want to watch it?
Iku: Wait a moment, I’ll finish cleaning the toilets first.
Doujou: It’s fine if you don’t do it today, you know.
Iku: *Zzz*
Doujou: J’ai emprunté le film dont je t’avais parlé l’autre jour. Ça te dit de le voir ?
Iku: Une minute, je vais finir de nettoyer les toilettes.
Doujou: Tu n’es pas obligée de le faire aujourd’hui, tu sais.
Iku: *Zzz*
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*And after we got married,*
*Atsushi-san remained the same.*
*He is strict as ever at work,*
*but once he comes home,*
Doujou: *Ask me to come with you when you go out shopping at night!*
Iku: *But it’s just around the corner!*
*despite the occasional scolding,*
*Après nos noces,*
*Atsushi-san est resté le même.*
*Il est toujours aussi strict au travail,*
*mais lorsqu’il rentre à la maison,*
Doujou: *Demande-moi de t’accompagner quand tu vas faire les courses en pleine nuit !*
Iku: *Mais c’est juste à côté !*
*malgré quelques réprimandes occasionnelles,*
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*he’s so nice to me...*
Doujou: Iku,
Doujou: today I...
*Bip Bip*
Iku: Ah, the laundry is done!
Iku: *I’m going to hang them to dry!*
*It just means he’s a good husband.*
Iku: While I’m at it, I’ll clean the bathtub too!
Doujou: ...
*I’m perfectly aware of that.*
*That’s why, all the more,*
*il est adorable avec moi...*
Doujou: Iku,
Doujou: aujourd’hui...
*Bip Bip*
Iku: Ah, la machine est finie !
Iku: *Je vais les sortir et les mettre à sécher !*
*Ça montre juste que tu as un bon époux.*
Iku: Pendant que j’y suis, je vais aussi récurer la baignoire !
Doujou: ...
*J’en suis pleinement consciente.*
*Et c’est justement pour ça...*
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*...I want to become a wife worthy of him.*
Iku: *”A wife”...*  *blushes*
Iku: I’m home! They gave me a bouquet of flowers!
Doujou: Welcome home. It’s gorgeous.
Iku: My friends from high school who couldn’t come to the wedding threw me a congratulatory party! I bought a vase, it’ll decorate the entry hall.
Doujou: Okay.
Iku: I’m sorry I came home late. I’ll take care of the laundry right away.
Doujou: No need.
*...que je veux devenir une épouse digne de lui.*
Iku: *”Une épouse”...*  *rougit*
Iku: Je suis rentrée ! On m’a offert un beau bouquet de fleurs !
Doujou: Bonsoir. Il est magnifique.
Iku: Mes amis du collège qui n’avaient pas pu venir à notre mariage m’ont organisé une fête de félicitations ! J’ai acheté un vase, je vais les mettre dans le hall pour décorer.
Doujou: D’accord.
Iku: Je suis désolée d’être rentrée si tard. Je m’occupe de la lessive tout de suite.
Doujou: C’est inutile.
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Doujou: It’s already done. Just take it easy and have some rest.
Iku: ...Thanks.
Doujou: The bath is ready too.
Iku: *I... let Atsushi-san do all the chores again...*
*Did the “wife” I know best...*
*...use to let her husband take care of all the chores like that?*
*No!*
Doujou: Elle est déjà faite. Repose-toi.
Iku: ...Merci.
Doujou: J’ai aussi fait couler le bain.
Iku: *J’ai encore... laissé Atsushi-san faire toutes les corvées...*
*Est-ce que “l’épouse” que je connais le mieux...*
*...laissait son mari s’occuper de tout comme ça ?*
*Non !*
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*I better step up the game!*
Doujou: Your meals are getting more and more exquisite, Iku.
Doujou: Since you’re the one who did the cooking, I’ll wash the dishes...
Iku: I’ll do it, please rest Atsushi-san!
Doujou: ...
Iku: I’m home! Today,
Iku: let’s have mapo tofu!
*Je dois passer à la vitesse supérieure !*
Doujou: Tes repas sont de plus en plus exquis, Iku.
Doujou: Puisque c’est toi qui as cuisiné, je m’occupe de la vaisselle...
Iku: Je vais le faire, repose-toi Atsushi-san !
Doujou: ...
Iku: Je suis rentrée ! Aujourd’hui,
Iku: on va manger un mapo tofu !
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Doujou: I made dinner. I hope you’ll like.
Doujou: Is it alright with you if we eat the mapo tofu tomorrow?
Iku: *Ugh!*
Iku: It’s... really delicious.
Iku: I’ll clean up.
Doujou: I’ve already done it.
Doujou: I’ll scrub the bathtub!
Iku: I already cleaned it!
Iku: I will-
Doujou: I will-
Iku: I will-
Iku: Somehow lately...
Doujou: J’ai préparé le dîner. J’espère que ça te plaira.
Doujou: Ça ne te dérange pas si on mange le mapo tofu demain ?
Iku: *Urgh !*
Iku: C’est... super bon.
Iku: Je vais faire le ménage.
Doujou: Je m’en suis déjà occupé.
Doujou: Je vais récurer la baignoire !
Iku: Je l’ai déjà nettoyée !
Iku: Je vais-
Doujou: Je vais-
Iku: Je vais-
Iku: En fait, ces derniers temps...
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Iku: ...I feel like I’m competing with Atsushi-san for the housekeeping chores...
Shibasaki: I have no idea what you’re saying, you funny spouses.
*Atsushi-san, why?*
*Are you so opposed to me doing the housework because I suck at it?*
*If you don’t tell me what I do wrong, I can’t fix it...*
Iku: *If only I could get better at it...*
*Ding dong*
Iku: ...j’ai l’impression que je suis entrée en compétition contre Atsushi-san pour les tâches domestiques...
Shibasaki: Je ne comprends rien à vos histoires de couple tordu.
*Atsushi-san, pourquoi ?*
*Si tu t’opposes tant à ce que je fasse les corvées, c’est parce que je suis trop nulle ?*
*Si tu ne me dis pas ce qui cloche, je ne peux pas le savoir...*
Iku: *Si seulement je pouvais m’améliorer...*
*Ding dong*
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Iku: Yes?
Woman: Library Officer Third Class Doujou, I got these from my hometown, I thought I’d give you some.
Iku: Whoa! Thank you so much!
Iku: Mandarin oranges?
Woman: Iyokans, actually. (T/N: https://en.wikipedia.org/wiki/Iyokan)
Iku: Shoot, there’s mud on my shoes...
Iku: It’s dirty!
Iku: Let’s clean this up!
Iku: Aaaaaaaaaaaaaah!
Iku: Oui ?
Femme: Lieutenant 3ème classe Doujou, mes parents m’ont envoyé ces fruits, je suis venue vous en donner.
Iku: Ouah ! Merci beaucoup !
Iku: Ce sont des mandarines ?
Femme: Des iyokans, en fait. (T/N: https://fr.wikipedia.org/wiki/Citrus_iyo)
Iku: Ah zut, il y a de la boue plein mes chaussures...
Iku: C’est tout sale !
Iku: Allez hop, un coup de balai !
Iku: Aaaaaaaaaaaaaah !
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Iku: I’m sorry...
Iku: I forgot the iron and it made a mark... It’s such an obvious and stupid mistake...!
Doujou: At least you didn’t get a burn, right? Then it’s fine. *Stand up.*
*pats*
Doujou: Thanks for ironing.
Iku: But...!
Doujou: Iku.
Iku: Je suis désolée...
Iku: J’ai oublié le fer à repasser comme une idiote et ça a laissé une trace... !
Doujou: Tu ne t’es pas brûlée, au moins ? Alors ce n’est pas grave. *Relève-toi.*
*frotte*
Doujou: Merci pour le repassage.
Iku: Mais... !
Doujou: Iku.
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Doujou: Why are you so hellbent on doing everything by yourself?
Doujou: I told you before, right? We both have jobs, so you can rely on me for housework too.
Doujou: Am I unreliable?
Iku: ! Of course not!
Doujou: Pourquoi insistes-tu pour tout faire toute seule ?
Doujou: Je te l’ai pourtant dit, non ? Nous travaillons tous les deux, alors tu peux aussi compter sur moi pour les tâches ménagères.
Doujou: Tu ne peux pas me faire confiance ?
Iku: ! Bien sûr que si !
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Iku: ...
Iku: My... mom...
Doujou: Your mother?
Iku: As you already know, I... I was uneasy around my mom because she wouldn’t accept me as I was.
Iku: But...
Iku: When I was a kid, I saw how great she was at supporting my father from inside the house.
Iku: And my child self thought to herself that perhaps it was what an “ideal wife” was.
Iku: ...
Iku: Ma... mère...
Doujou: Ta mère ?
Iku: Comme tu le sais déjà, je... je ne m’entendais pas bien avec elle car elle refusait d’accepter celle que j’étais.
Iku: Mais...
Iku: Quand j’étais gamine, je voyais bien à quel point elle excellait à épauler papa à la maison.
Iku: Et je me disais que c’était peut-être bien ça, être une “épouse idéale”.
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Iku: It’s stupid, isn’t it? I grew up going against her every wish,
Iku: yet here I was, thinking it’d be nice if I could become a perfect wife like her if I ever married someone.
Iku: Even if there’s no way I can catch up to her.
Doujou: You feel uneasy around her yet you still admire her.
Doujou: You sure have complicated feelings for your mother.
Iku: *Admire her...? R-Really...?!*
Doujou: Then let me ask you something. Did both your parents work?
Iku: C’est idiot, hein ? J’ai grandi en m’opposant à tout ce qu’elle me demandait,
Iku: et pourtant je me disais que ce serait bien si je pouvais devenir une parfaite épouse comme elle si je me mariais un jour.
Iku: Mais je sais très bien que je ne pourrai jamais atteindre son niveau.
Doujou: Tu ne t’entends pas bien avec elle et en même temps, tu l’admires.
Doujou: Tes sentiments pour ta mère sont décidément bien compliqués.
Iku: *Je l’admire... ? V-Vraiment... ?!*
Doujou: Laisse-moi te poser une question. Est-ce que tes deux parents avaient un emploi ?
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Iku: No...
Doujou: Then it’s just a fantasy to hope to become like her. Besides...
Doujou: I already told you.
*At least at home, I’d like it if you could take it easy.*
Iku: *Hya!*
Doujou: I feel just like you, okay?
Doujou: I don’t ever want you...
Doujou: ...to think that being married is too tiring.
Iku: Non...
Doujou: Alors ce n’est qu’un doux rêve d’espérer être comme elle. Et puis...
Doujou: Je te l’ai déjà dit.
*J’aimerais que tu puisses te reposer à la maison, au moins.*
Iku: *Hya !*
Doujou: Je ressens exactement la même chose que toi, d’accord ?
Doujou: Je ne veux surtout pas...
Doujou: ...que tu penses qu’être mariée est épuisant.
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Doujou: So don’t overdo it.
Doujou: We can take our time and do it together.
Doujou: I’ll decide for myself what my “ideal wife” is.
Doujou: And that’s you, staying comfortably by my side without any worry.
Doujou: Alors ne cherche pas à trop en faire.
Doujou: On peut prendre notre temps et le faire ensemble.
Doujou: C’est à moi qu’il revient de décider de ce qu’est mon “épouse idéale”.
Doujou: Et cette épouse c’est toi, restant à mes côtés, à l’aise et sans aucun souci pour te miner.
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[bigger picture here]
Doujou: That’s more than enough for me.
*It just means he’s a good husband.* 
*...Those words don’t cut it.*
*It should be, “he’s the ideal husband”.*
Doujou: And your reply is...?
Iku: ...Okay!
*Slowly...*
Doujou: Ça me suffit amplement.
*Ça montre juste que tu as un bon époux.*
*...Ces mots ne sont pas assez forts.*
*Ce serait plutôt, “le mari idéal”.*
Doujou: Ta réponse... ?
Iku: ...Oui !
*Tranquillement...*
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*Together.*
Doujou: Let’s split up the chores properly this time. The one who gets home first should cook dinner. Do you agree to that?
Iku: Okaaay!
*Today they’re cooking dinner together.*
Doujou: I didn’t know how it would work out in the end...
Doujou: But it felt like I was competing against a paramour called “housework”... *That’s why I grew so irritated...*
[diagram] Housework-kun   / *arrow from Doujou* Go to hell / *title* A mysterious love triangle
Iku: Huh?
Doujou: It’s nothing.
Iku: Ah... But I'm a bit reluctant taking turns to do the chores everyday...
Doujou: ? Why?
*Ensemble.*
Doujou: Recommençons la répartition des tâches. Celui qui rentre le plus tôt s’occupe de préparer le dîner, ça te va ?
Iku: Ouiii !
*Aujourd’hui ils préparent le dîner ensemble.*
Doujou: Je ne savais pas trop comment ça allait se terminer...
Doujou: ...mais j’avais l’impression d’être en compétition avec un amant secret appelé “Ménage”... *C’est pour ça que ça m’a agacé...*
[schéma] Ménage-kun   / *flèche qui part de Doujou* Dégage / *titre* Triangle amoureux mystère
Iku: Hein ?
Doujou: Non, c’est rien.
Iku: Ah... Mais ça me dérange un peu d’échanger nos corvées tous les jours comme ça...
Doujou: ? Pourquoi ?
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Iku: Unlike me, you’re really good at doing housework, Atsushi-san...
Iku: It only makes it more obvious that I make a lot of mistakes.
Doujou: That’s not true.
Iku: *Yes it is! Your cooking is great, too...!*
Iku: You never slip up, I’m so envious~
*The other day...*
[headband] Go to hell Housework!
Iku: Contrairement à moi, tu excelles aussi à faire les corvées, Atsushi-san...
Iku: Ça met encore plus en évidence le fait que je fais souvent des bourdes.
Doujou: Ce n’est pas vrai.
Iku: *Si ça l’est ! Ta cuisine est divine, en plus... !*
Iku: Tu ne gaffes jamais, je t’envie~
*L’autre jour...*
[bandeau] Dégage Ménage!
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Doujou: Ah!
Doujou: *I’ll just put in it a bucket for now...*
Doujou: *I forgot to apologize...*
Doujou: It really isn’t true, I tell you...
Iku: Don’t be so humble to your wife, I beg you!
Doujou: Ah !
Doujou: *Je vais le mettre dans un seau en attendant...*
Doujou: *J’ai oublié de lui présenter mes excuses...*
Doujou: Ce n’est vraiment pas le cas, je t’assure...
Iku: Ne sois pas si modeste avec ta femme !
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*End of volume bonus manga* [it’s not in Index 27 but it’s a volume-exclusive sequel so I included it anyway]
*Thanks to a better splitting of the housework, we now have more alone time together.*
Iku: I get it now!
Iku: Atsushi-san, you got irritated because you didn’t want moments like that to decrease, right? That’s so cute!
Iku: I’m joking...
Doujou: ...
Iku: I’ll- I’ll go pour some tea...
Doujou: ...Yeah.
*Somehow they felt awkward all day long that day.*
*Histoire bonus de fin de volume*
*Grâce à une meilleure répartition des tâches, nous avons désormais plus de temps pour nous.*
Iku: J’ai compris !
Iku: Atsushi-san, tu t’es agacé parce que tu ne voulais pas que ces petits moments intimes diminuent, n’est-ce pas ? C’est trop mignon !
Iku: Je plaisante...
Doujou: ...
Iku: J- Je vais chercher du thé...
Doujou: ...Ouais.
*Bizarrement ils sont restés mal à l’aise toute la journée.*
Hisa’s thoughts on the chapter:
I just love chapters like this where they’re trying to be nice to each other but misunderstand the other’s intentions. It seems Iku hasn’t completely resolved her issues with her mom yet, although she’s definitely more clear-headed about it. Perfect time to bring up the fact that Doujou isn’t as perfect as he seems, and that he can mess up just like anyone else (he’s just better at hiding it :P).
Next up is Iku’s debut as an Instructor! Volume 6 just came out recently <3
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senoritajuspeczik · 5 years
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7h30 le réveil de la peur
17h15 - Train. 
Dans la rue sale seule et froide. Sa main sous ma jupe. Ma raideur et mon cri d’effroi qui résonne et ricoche sur les murs déserts. Je ne revois pas son buste. Quand je me suis retournée je n’ai vu que ses pieds dans des tennis montantes, un pantalon noir qui enveloppait ses jambes plutôt fines et un manteau en toile long et gris, ou était-ce une chemise attachée autour de sa taille ? Je ne revois qu’une partie de son corps, était-il courbé en avant pour courir plus vite ? pour mieux se cacher ? Je ne revois que ses pieds : je ne revois que sa fuite. 
D’abord l’angoisse : et s’il m’avait tirée avec lui ? et s’ils avaient été plusieurs ? La honte d’avoir mis une jupe et des talons, d’avoir montré (partiellement) mon corps. Puis honte d’avoir eu honte. Un corps ne se touche pas sans permission. Ensuite, la peur qu’il revienne, qu’il m’emmène avec lui, qu’il se venge de mon cri. Et la colère, la colère contre cette audace liberticide, contre la société qui aurait questionné ma tenue, contre la rue trop vide. La peur, à nouveau, celle de tous les hommes sur tous les trottoirs. Tous les deux pas je tire sur ma jupe. 
Mamie qui me dit : “Ne t’empêche surtout pas de porter cette jupe.”
Si j’ai eu si peur, si j’ai crié si fort pour cette main sous ma jupe, comment ces femmes violées font-elles pour survivre à une main qui reste, à des pieds qui ne fuient pas ? 
Douleur pour toutes celles qu’on vole à la rue et qu’on viole en inconnu. Douleur pour toutes celles qui ne peuvent pas crier. Douleur pour toutes celles qu’on a touchées. 
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todsnews · 6 years
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Gros Titre : Mise à Nu (I)
Bonjour chères lecteurs/lectrices, ici Tod de Sexual News. Je tenais juste à vous dire que ça fait environ 6 heures que j’écris les postes sur Nell et moi et que j’ai l’impression d’avoir le goût de ses lèvres en bouche et c’est absolument horrible ! Même de loin, elle arrive à me faire de l’effet ! Mais rassurez-vous les prochains postes ne concerneront plus Nell (overdose bonjour !) mais d’autres personnages très intéressant ;) ! En vous souhaitant la bonne journée, je retourne écrire !
  « Nous rentrons enfin à l’hôtel, nous déposons nos affaires, mais n’enlevons aucun vêtement. En effet avec Nell nous avons prévus une manière bien plus drôle de se mettre à nu : Les jeux d’alcools »
 Nell : « Alors Tod, on commence par quoi, Vodka ou Pasoa ? »
Tod : « J’ai une envie très prononcée de fruit, je dirais donc la Pasoa ;) »
Nell : « Très bien, tu as installé l’application ‘Picolo’ sur ton téléphone ? »
Tod : « Oui, tout est bien installé, mais je crois qu’il faut payer pour avoir la version caliente ! »
Nell : « Tu sais quoi, j’ai ramené un jeu à moi, tu sais je t’en avais parlé, le Gnolle »
Tod : « Bon et bien on va jouer à ton jeu ! On commence avec des shooters, avant de passer aux gros calibres ? ;) »
Nell : « D’accord mais voici les règles, on a dit soirée NO-LIMITS, alors on va corser les choses : à chaque fois que je dois boire, tu as le droit d’enlever la fermeture éclair de ma robe petit à petit…Et quand c’est toi qui bois, j’enlève un bouton de ta chemise ! »
Tod : « J’enlève la fermeture éclair comme je veut du coup, et bien ça sera avec les dents pour ma part ! »
Nell : « Pas de problème, tant que tu ne l’abîme pas ! »
  « On commence donc à sortir un paquet de cartes, qui étaient encore sous emballage d’origine. Nell sort 2 verres et les remplis d’un fond de Pasoa ainsi que du jus d’orange ! »
  Tod : « Je fixe les règles : On va dire que notre verre est divisé en 3. A chaque fois que le jeu nous dit de boire une gorgée, on boit 1/3, 2 gorgées signifient 2/3 et trois gorgées ou plus signifie un ‘ cul-sec’ »
Nell : « Pas de problème, et si on commençait ;) ! »
 « Je tire la première carte, qui dit d’embrasser mon voisin d’en face et que je peut refuser en échange de 2 gorgés… Je vais aller embrasser le mur Youpi XD ! Au final je me lève pour être en face de Nell, et donc je vais l’embrasser comme le dit le jeux ;) ! »
  « Nell tire une carte à son tour qui dit que la plus jeune personne du groupe boit 3 gorgées ! Je me dis que les choses sérieuses commencent enfin ;) »
 Tod : « Bon, comme tu as bu, je vais enfin pouvoir commencer à enlever ta robe ;) »
 « Nell se pencha donc en arrière, histoire de me laisser plus facilement accès à cette fameuse fermeture éclair. Je la saisis avec les dents et prend soin de la faire glisser, mais juste un peu, histoire de faire durer le plaisir ! »
[…]
 « Le jeu continue et l’un comme l’autre, nous n’arrêtons pas de boire…Au fur et à mesure, les doses de Pasoa augmentent passant de juste un fond à des moitié de verre ! La robe de Nell est quasiment enlevée, et je n’ai déjà plus de chemises…Nell s’amuse donc à faire glisser ses mains sur mon torse pour me réchauffer et me perturber encore plus. En 15 minutes, j’ai perdu ma chemise et la moitié de la bouteille de Pasoa a disparut ! »
  Tod : « Nell, j’ai une furieuse envie de toi ! »
Nell : « Et tu compte le faire alors qu’on est encore habillés XD ? »
Tod : « Non, je vais déjà finir d’enlever ta robe car tu viens de boire ;) ! »
Nell : « Je dois te rappeler que tu as déjà perdu 2 boutons de ton pantalon XD ? »
Tod : « Je n’ai jamais de chance à ce genre de jeux ! »
 « Je termine enfin d’enlever la robe de Nell. A la fin de la fermeture s’ouvre donc en deux tout en laissant apparaître la lingerie que Nell avait choisit, une lingerie plutôt fine de couleur rouge, qui je trouve la mettait plutôt bien en valeur ! »
  Nell : « Tod, et si on terminait enfin nos verres ? »
Tod : « J’allais te le proposer, je me sens toute-chose, l’alcool a décuplé mes sens je crois XD »
 « Je décide donc de pousser Nell gentiment sur le lit en la câlinant tendrement avant de l’embrasser avec passion ! Je mordille chaque millimètre de ses douces lèvres et je fais rouler ma langue contre la sienne. Je sens des frissons parcourir tout son corps ainsi que le mien. »
  Nell : « Tod, tu … »
 « Je ne l’écoute pas et commencer à m’occuper de son cou, ma langue passe et repasse tout en faisant des cercles, la boule de mon piercing roulant elle aussi sur son corps brûlant ! Mes mains commencent ensuite à s’occuper de ses seins, alors que je n’ai même pas enlevé son soutien-gorge ! »
  Nell : « Je vois que tu as bien retenu mes points sensibles XD »
Tod : « En même temps, ce n’est pas pour me moquer, mais tout ton corps est un point sensible XD »
Nell : « Tu n’as pas tort, même s’il y a d’autre endroits plus sensibles les uns que les autres ;) ! »
Tod : « Je pense à plusieurs endroits : Le creux des mains, le cou, en dessous de tes seins, et tous tes petit ‘creux creux’ bien cachés ;) ! »
 « Je vois déjà sa réaction en lisant sa XD : Tod ! Ne dévoile pas tout ça aux lecteurs, sinon je n’aurais plus de secret pour eux XD »
  Tod : « Je peut te retirer ce soutien gorge ? Il me gène dans mon travail et j’ai envie de voir si tes seins ont changé ou pas XD »
Nell : « On va voir si tu y arrive enfin sans regarder XD ! »
 « En deux temps, trois mouvements, j’arrive à lui dégrafer son soutien gorge tout en l’embrassant, je sens une légère fierté m’envahir »
 Nell : « Pas mal du tout ! »
  « Je décide de poursuivre mon travail avec la plus grande attention. Ma langue et mes doigts commencent donc à pincer, et à mordiller en même temps ! La jeune femme a l’air d’apprécier vu les frissons qui parcourent son corps ! »
 Tod : « Nell, je veux te donner un autre type de plaisir, tu es d’accord ? »
 « Elle ne réagit pas tout de suite, son esprit ayant je pense commencer à disparaître »
 Nell : « De quoi tu me parle Tod ? »
Tod : « Tu sais, on en avait parlé, quelque chose qu’on ta jamais fait avec un piercing ;) ! »
Nell : « Je vois, mais tu sais qu’avant sa, il te reste un obstacle à enlever ? »
Tod : « Je sais, d’ailleurs je vais l’enlever en continuant notre jeu de langues ;) ! »
 « Je ne vais donc pas vous faire de dessins : j’offre à cette jolie jeune femme un plaisir bien différent de ce qu’elle à l’habitude, et elle semble beaucoup apprécier puisqu’elle s’accroche aux draps du lit, mon piercing est redoutable ;) »
  « Au bout de 10 minutes »
 Nell : « Tod, arrête, j’en ais pas envie comme sa … ! »
Tod : « Avant cela, tu as trouvé sa comment ? XD »
Nell : « Franchement, Tod, ferme ta gueule XD. Tu as vraiment besoin d’une réponse ?! »
Tod : « Non, c’étais juste pour t’embêter ;) Tu me voulais en toi c’est ça XD ? »
Nell : « Tu as d’autres questions connes comme celle-ci ? »
Tod : « Fraise, citron, ou pomme ? »
Nell : « Je dirais pomme ;) »
  […]
  Nell : « Arrêtes de t’en vouloir, tu as sûrement trop bu… »
Tod : « Je me sens affreusement nul…J’ai envie de crever… »
Nell : « Ne t’en veut pas pour si peu…On a encore demain pour se rattraper. Et de toute façon, je voulais t’inviter un week-end chez moi, comme mes parents partent en vacances »
Tod : « Non, tu peux inviter quelqu’un d’autre… »
Nell : « Aller arrête un peu…On va aller dormir, tiens installe toi comme ça. »
 « Pour finir la soirée, Nell et moi nous endormons en cuillère. C’est une position agréable je trouve…Nous parlons encore un peu avant de s’endormir…Je me sens minable en vérité… »
« Je pense avoir comprit une chose…qui m’attriste très profondément…Et si notre ancienne relation me bloquait … ? Ou la fatigue était-elle trop présente ? Ou peut-être autre chose ?! Où trouver des réponses ? Je savais au fond de moi que cette nuit allait être un prétexte pour me remettre en question. »
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