#je suis pas née pour cette vie
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superiorkenshi · 5 months ago
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Ça fait littéralement 3h que je suis téléphone avec la Caisse d'Epargne car je suis tomber dans une arnaque (DE RENOUVELLEMENT DE CARTE VITALE VUE QUE JE SUIS CON) En gros comme j'ai eu récemment des changements de mutuel et que ce matin j'avais la tête dans le cul et j'étais extrêmement fatigué car je reviens de 2 semaine ou j'étais pas chez moi (Reims puis Londre) donc je me suis dis que c'était normal et cohérent ET BAH NON ON TA PIRATER ET ON TE PREND TON ARGENT KENSHI heureusement la dame de la cause d'Epargne est très mimi et fait tout son possible pour m'aider mais du coup je suis en pique d'anxiété et d'angoisse j'ai envie de crever et le dessin de ce soir pour le pride month sera sûrement en retard du coup car je suis le plus gros clown du cirque 🤡
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nayelleya · 7 months ago
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14 et 15 mai 2024
Je venais de quitter ma mère au téléphone lui disant que j'allais certainement rentrer à l'auberge ou bien me faire un trajet de métro et rentrer à pieds (j'adore me faire des tours de métro sachez-le).
Dans la station, je remarque un garçon qui m'a interpellé : son charme, ses nombreux tatouages et ce qu'il dégageait. J'écris directement à une amie "Je viens de trouver l'amour de ma vie, il est juste à coter de moi". Le métro arrive, peu de place on se serre tous, lui et moi comprit. Deux stations plus loin le métro se vide un peu, je savais que j'avais beaucoup de temps devant moi avant le terminus alors je décide de sortir mon livre "Rêveries du promeneur solitaire" de Rousseau. Je le vois se pencher, tentant de lire le titre. Alors, tout naturellement je lui montre ce que je lis. Puis il me dit "Tu lis ça pour la fac ou pour les cours" EN FRANÇAIS ? Je lui réponds que c'est pour le plaisir, lui me dit que personne ne lit du Rousseau pour le plaisir, que ce n'est pas possible.
On commence désormais à faire connaissance, me demandant qu'est-ce que je fais dans un métro à Vienne et à cette heure-ci (il devait être 21h30). On discute pendant deux trois arrêts jusqu'à que le chauffeur annonce que le métro a un soucis et que nous sommes tous obligés de descendre à la prochaine station. On se dit que c'est le destin, qu'on doit continuer cette conversation. Alors, on marche, on parle de nos vies, de nos auteurs préférés, de nos lectures.
On tombe sur un bar, par chance il fermait dans 30 min mais on a pu quand même commander. Heureusement, cet inconnu parle français car sa mère est née en France, qu'il a été au lycée français à Vienne et qu'il avait fait deux ans de prépa à Paris. Mais ce qui voulait dire qu'il était bilingue allemand (merci la vie j'en pouvais plus de commander et de commander en anglais surtout). Dès qu'on s'assoit, il sort son carnet et écrit directement la date du jour, mon prénom, la ligne de métro où on s'est rencontrés et écrit "couleur de cheveux inconnu" (nous n'avions pas réussit à déterminer si j'étais rousse ou si j'avais les cheveux rouges).
Je passe les détails sinon ce post ferait 10000 lignes. On finit par partir du bar, on marchait et il me lance un "Mais en fait on est dans Before Sunrise, on vit un rêve Leyan, je suis sûr que demain quand on va se lever rien de tout ça n'aura exister". Je lui avoue que je n'ai jamais vu ce film, film qui raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent dans le train et l'américain demande à la française si elle veut rester avec lui à Vienne le temps d'une nuit. C'était totalement nous, sauf que nous, l'amour était platonique. Comme il m'a dit "C'est la rencontre de nos deux âmes, pas de nos deux corps". Et, je pense que c'est la chose la plus merveilleuse que nos corps ne se soit pas rencontrés. De toute façon, on ne c'est pas parler pour se draguer. C'était spéciale.
Finalement, on se décide d'aller regarder le film dans le hall de mon auberge. Trop de bruits. Il réserve une chambre privative juste pour qu'on regarde le film. On a parler durant tout le film, on coupait le film pour se dire que par moment c'était vraiment nous. Après l'avoir vu, on s'est demandés "Et qu'est-ce qu'on fait quand le soleil va se lever ?". On a beaucoup réfléchit, on s'est dit que le meilleur moyen de continuer ce rêve ce n'était pas de prendre nos contacts. Juste un rendez-vous après ses examens de médecine. Il m'a écrit un poème de Pablo Neruda en espagnol, pour me montrer que je n'ai pas rêver de cette rencontre juste spectaculaire. Personnellement, je lui ai laissé une petite lettre, le remerciant d'avoir une âme aussi pure et saine. On avait l'impression de se connaître depuis toujours et en même temps pas du tout c'était très étrange. Je l'ai laissé dormir, je suis partie au lever du soleil. J'espère qu'il a prit mon message, qu'il a prit cette lettre. J'espère qu'il va venir au rendez-vous. Si un de nous deux ne peut pas finalement, on s'est dit qu'on allait se recroiser un jour de façon anodine, c'était sûr et certain. J'ai quand même mit à la fin de ma lettre "Et si on ne se revoit pas, souviens toi que tu as un visage pour être aimé". Car, c'est totalement vrai. Cet inconnu à un visage pour être aimé (et puis aussi lui rappeler qu'il doit lire du Paul Eluard).
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ltalaynareor · 1 month ago
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L'enfant de Caïus
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Altheïana Swan marchait d'un pas assuré dans les couloirs sombres du Palazzo di Volturi, son cœur battant la chamade. Elle était la compagne humaine de Caïus Volturi. Malgré les différences évidentes entre eux, leur amour était sincère et profond.
Altheïana avait découvert sa grossesse il y a quelques semaines, une nouvelle qui avait bouleversé leur vie à jamais. Elle savait que porter l'enfant d'un vampire était risqué, mais elle était déterminée à donner naissance à cet enfant qu'elle et Caïus chérissaient déjà.
Caïus, de son côté, était terrifié à l'idée de perdre Altheïana à cause de sa grossesse. Il l'aimait plus que tout au monde et ne supportait pas l'idée de la perdre. Il était devenu surprotecteur, veillant sur elle à chaque instant, craignant le moindre signe de danger pour elle et leur enfant à naître.
Un soir, alors que la lune était haute dans le ciel, Altheïana se glissa dans les bras de Caïus, sentant le poids de leur destin reposant sur ses épaules.
"Caïus, mon amour, je sais que tu as peur pour moi et notre enfant. Mais je suis prête à affronter tous les obstacles pour vous deux. Ensemble, nous sommes plus forts que tout." murmura-t-elle doucement.
Les yeux rouges de Caïus brillèrent d'émotion, son cœur se serrant d'amour pour la femme courageuse qui se tenait devant lui. Il la serra contre lui, sentant son amour pour elle déborder de chaque fibre de son être.
"Je te promets que je serai là pour te soutenir en tout temps, Altheïana. Nous traverserons cette épreuve ensemble, main dans la main, jusqu'à ce que notre enfant voie le jour." déclara-t-il d'une voix pleine d'émotion.
Les jours passèrent, et la grossesse d'Altheïana se déroula sans encombre, grâce à la vigilance et à l'amour de Caïus. Enfin, le jour de la naissance arriva, et Altheïana mit au monde un magnifique enfant, le fruit de leur amour indéfectible.
Dans les appartements du seigneur, Caïus prit dans ses bras sa partenaire et leur nouveau-né, des larmes brillant dans ses yeux.
"Merci, Altheïana, pour tout ce que tu as sacrifié pour notre famille. Je t'aime plus que tout au monde, et je promets de veiller sur toi et notre enfant pour l'éternité." murmura-t-il, le cœur gonflé d'un amour incommensurable. Brusquement, il enfonça ses dents dans le cou de sa dame, la transformant en une vampire.
Alors que le soleil se levait sur Volterra, une nouvelle famille était née, unie par la force de l'amour et prête à affronter tous les défis qui se dresseraient sur leur chemin.
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icariebzh · 8 months ago
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 « Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, Chère Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour l’instant. Moi, je m’appelle Tala. Jamais je n’ai imaginé parler un jour à une Israélienne. Encore moins faire ta connaissance alors qu’une guerre est en cours contre mon peuple. Lorsqu’on m’a proposé de t’écrire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayée par l’idée de coopérer inconsciemment avec l’ennemi et de trahir les miens. J’ai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille.  Mais j’ai quand même décidé de t’écrire. D’abord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tué le 14 octobre par une bombe israélienne. Il n’avait que 20 ans et rêvait de devenir thérapeute. C’était mon camarade d’université. Nous nous retrouvions régulièrement devant l’hôpital Al-Shifa pour aller ensemble à l’université.  
Je suis née à Gaza City il y a vingt ans. Je n’ai jamais quitté l’enclave, qui est une vraie prison à ciel ouvert, tu sais. A l’université, j’étudie le droit. Pendant mon temps libre, j’écris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothèque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusqu’au soir. Puis, une fois rentréechez moi, j’adorais dévorer un énième livre de ma bibliothèque tout en buvant du thé vert, ma boisson préférée. Je pourrais te parler des heures de mon université. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire l’air frais et on y trouve des espaces agréables où se reposer. Maintenant, il faudrait que j’écrive ces mots au passé. Car il n’en reste qu’un tas de ruines. Quant à mon diplôme, que j’étais censée obtenir l’an prochain, je ne sais pas quand je pourrai le décrocher.
Désormais, je suis réfugiée à Deir al-Balah, après avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan Younès, où je suis restée quarante jours sans mes parents et mes petites sœurs, qui étaient restés dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on s’est retrouvés en décembre. Nous avons la chance d’avoir trouvé un abri, un toit, des murs. Même s’il me paraît toujours étrange d’appeler ça un abri, étant donné que nous ne sommes protégés ni des bombes ni d’une famine ou d’une épidémie. 
Ce n’est pas courant de parler avec une Israélienne comme toi, Michelle. Personne n’est ami avec des Israéliens ici. D’ailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est élevés pour vous haïr. Vous n’êtes rien d’autre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent à nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense qu’il est impossible de tout résoudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois qu’apprendre à connaître les personnes qui revendiquent leur droit à cette terre peut servir notre cause. Et toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi as-tu accepté d’entamer cette conversation avec moi ?
Malgré notre adversité, je reste ouverte d’esprit et curieuse d’écouter et de comprendre ton opinion. Peut-être que nous ne pensons pas si différemment finalement, et que nous avons même des choses en commun. Où habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ? 
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, j’ai été incapable de m’exprimer correctement. J’aimerais partager ce que je vis. Ça pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je n’ai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence même à me désintéresser de mes activités favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal à trouver des légumes, tout est cher ou inexistant. Je déteste voir les rues inondées d’ordures et d’eau sale, les écoles et universités bombardées ou fermées. Je suis fatiguée de sentir la fumée de notre four en argile qui s’incruste dans tous nos vêtements. Et de devoir me déplacer en âne ou en charrette. La ville où j’ai grandi a été ravagée. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothèque aussi. J’ai vu une photo de ma rue à Gaza City, elle est méconnaissable. C’est devenue une ville fantôme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensée. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons détruites. Très peu de centres de santé peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmenté, tout comme les accouchements précoces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dès qu’il s’agit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ? 
Michelle, je me demande si tu as déjà questionné la légitimité de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face à l’apartheid que nous vivons. Comment l’Etat d’Israël peut-il se qualifier d’Etat démocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sûre que tu es, comme tous les êtres humains, dotée de sentiments. Tu ressens l’amour, la haine, la colère, la compassion. S’il te plaît, prends pitié de nous. Dis à ton peuple de cesser de nous priver de notre humanité. Notre destin, c’est nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala » 
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 « Zoran, centre d’Israël, 25 mars 2024, Chère Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je n’habite qu’à quelques kilomètres de Gaza, je n’ai jamais parlé à quelqu’un de là-bas. Premièrement, je souhaiterais te dire que je suis désolée de ce que tu vis et t’exprimer mes plus sincères condoléances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mémoire soit honorée.
 Permets-moi tout d’abord de me présenter. J’ai 24 ans et, comme toi, je suis étudiante en droit. Je m’intéresse au droit pénal et au droit international. J’aime également faire du bénévolat. Avant la guerre, j’aidais les habitants de ma ville qui avaient besoin d’une assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financière de la part de l’Etat. Désormais, ma ville, Sdérot, comme toute la région limitrophe de Gaza, s’est vidée de ses habitants. 
 J’ai quitté ma maison depuis l’attaque du 7 octobre. Depuis, je suis hébergée par la famille de mon petit ami à Zoran, dans le centre d’Israël. C’est plus calme ici, contrairement à ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancés quotidiennement de Gaza sur le sud d’Israël détruisent tout ce que j’ai. Mon université est fermée, mais nous pouvons suivre nos cours à distance, en visio. 
Je suis née et j’ai grandi à Jérusalem. J’étais scolarisée à l’école “Hand in Hand” [“main dans la main”], où la moitié des élèves sont des Israéliens juifs et l’autre moitié des Palestiniens citoyens d’Israël ou résidents de Jérusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. J’ai fréquenté cet établissement jusqu’à la fin des études secondaires. C’est le seul lycée mixte en Israël où enfants juifs et palestiniens étudient ensemble.
Mon éducation était donc très différente des autres enfants de Jérusalem. Je parlais quotidiennement à des Palestiniens, des Arabes. Les mêmes que la société nous apprend à haïr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me fréquenter, m’affirmaient que j’étais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque j’avais 14 ans, des suprémacistes israéliens ont même mis le feu à mon école. Ces années ont fait évoluer ma vision de la société israélienne.
Le 7 octobre au matin, j’ai appris que des terroristes palestiniens s’étaient infiltrés en Israël. Avec mon petit ami, nous nous sommes précipités dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restés enfermés pendant près de deux jours, sans électricité ni réseau téléphonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes à l’extérieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le père et la sœur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sécurité, dans le centre d’Israël. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu des corps sur le sol. J’étais horrifiée. As-tu entendu parler de ce qui s’est passé en Israël ce jour-là ? Qu’as-tu ressenti ? 
Des Israéliens ont terriblement souffert ce jour-là. Nous n’en sommes toujours pas remis. Des familles ont été brutalement tuées, kidnappées. Et il y a encore des otages israéliens à Gaza dont on ne connaît pas l’état. Je connais personnellement l’un d’entre eux et je prie tous les jours pour qu’il revienne sain et sauf [130 personnes – dont 34 seraient mortes – sont encore détenues à Gaza, selon les autorités israéliennes]. Dans mon quartier, les premières victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes âgées d’une maison de retraite. Près de chez moi [au kibboutz Be’eri], Vivian Silver, qui était pourtant une militante pacifiste de longue date, a été tuée. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre qu’elles n’ont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les décisions du gouvernement israélien pour justifier la violence à l’égard des civils. Ce mode d’action ne peut être une réponse à l’occupation. Si je comprends la nécessité de la résistance palestinienne, j’estime qu’elle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en Israël sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delà de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe à Gaza. Il leur est difficile d’éprouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout après avoir vu des vidéos dans lesquelles des Palestiniens célébraient l’attaque du 7 octobre. 
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je m’opposerai toujours à la violence et à la cruauté, quels qu’en soient les auteurs. Les innombrables atrocités commises par Israël contre les Palestiniens au fil des années, de même que la violence subie par les Israéliens, sont également condamnables. La violence ne fait qu’engendrer plus de violence. La guerre menée actuellement par l’armée israélienne nous le prouve. Serais-tu d’accord pour dire qu’il existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes à Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu m’as demandé si j’avais déjà remis en question la légitimité de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persécution à travers le monde. Que ce soit les ancêtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mère au Maroc, ils ont été persécutés parce qu’ils étaient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [“catastrophe” en arabe, désignant l’exode en 1948, à la création de l’Etat d’Israël, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsés par les nouvelles autorités]. Mais il est important pour moi de te rappeler le désir profond et l’urgence qu’il y a eu pour nous, Juifs, d’obtenir un Etat en Terre sainte. 
Toutefois, il m’est arrivé de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand j’avais 14 ans, j’ai rencontré un groupe d’hommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de défense israéliennes, alors qu’ils ont l’obligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment qu’Israël tentait de les assimiler pour les affaiblir et les séparer des autres Arabes israéliens. Ça m’a fait réfléchir. Personnellement, j’ai eu la chance d’être exemptée de service militaire pour raison médicale, mais mon petit ami, qui a refusé de servir, a passé six mois dans une prison militaire israélienne.
Nous sommes une minorité en Israël à questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de s’exprimer. Beaucoup ont été arrêtés pour avoir manifesté ces derniers mois. Parfois, j’ai l’impression que la meilleure chose à faire serait de partir, d’aller quelque part où des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait égoïste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je m’inquiète de ce qu’Israël deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, j’ai l’impression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, j’aime cette terre. Ma famille a vécu en Palestine parmi des musulmans et d’autres juifs pendant de nombreuses générations avant la création de l’Etat d’Israël. J’espère que nous pourrons un jour être tous égaux et libres. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à étudier le droit international : ne plus être impuissante face à l’injustice. 
Tu m’as dit que tu lisais beaucoup, j’aime aussi lire. J’aime la littérature russe classique, comme Dostoïevski ou Tolstoï. Mon livre préféré est “Anna Karénine”. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui t’a poussée à étudier le droit.
J’aimerais aussi en savoir plus sur l’histoire de ta famille. Comment était ta vie avant la guerre ? Où vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir t’écrire. J’imagine à quel point cela doit être difficile pour toi. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
Sincèrement, Michelle »
Lettres et Photos- source: Le Nouvel Obs
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kymera-casterwill · 8 months ago
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Sachez que si vous êtes allé/s allée/s chercher des pancakes et/ou une boisson et que vous avez demandé un sticker de Éric, cette personne vous a "grave jugé" comme elle le dit elle-même
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Vous avez fait un long trajet parce que vous venez de loin? Vous avez attendu longtemps? Peut-être même dans le froid et la pluie? Vous étiez content/e/s d'être là? Vous avez dit tout souriant "bonjour, merci, au revoir"? Peut-être même prit des photos pour les partager et par la même occasion leur faire de la publicité? Et bien vous n'avez peut-être pas eu votre sticker mais tenez cette belle récompense de la personne qui vous a servit! 😀
Imaginez vouloir passer un bon moment et tomber sur cette remarque sur Twitter. À quel point cette remarque (visible par tout le monde) à pu avoir un impact sur la ou les personne/s qui sont allés voir cette personne pour lui demander un autocollant de leur personnage favori?
Je ne comprends pas, pourquoi juger les joueurs qui à aucun moment ont eu le choix de pouvoir rompre avec leur cdc AVANT de pouvoir se mettre en couple avec Éric? Pourquoi ne pas juger BEEMOOV qui a décidé des tenants et des aboutissants pour rendre la route ce qu'elle est?
Pourquoi pas mal de personnes qui n'aiment pas se personnage pensent que l'arrivée de la tromperie dans un couple est née avec Éric? Non je demande ça parce que j'ai vu BEAUCOUP TROP de fois des personnes faire des commentaires dans le genre "si tu as choisis Éric c'est que tu dois tromper aussi dans la vraie vie" ou encore "si t'aimes Éric je veux même pas savoir comment tu gère tes relations"
Les gens dans ce fandom ont pas attendu Éric pour tromper ou être trompé...
A quel moment les choix fait dans un jeu vidéo par d'autres joueurs ont eu un impact sur la vie de cette personne? Dans sa propre partie (si elle a joué)? Ou même dans celle des autres joueurs?
Du coup faudrait aussi juger toutes les personnes qui dans la saison 1 de Eldarya étaient avec Valkyon et que dans la deuxième saison ont prit Lance? Ou qui depuis le départ voulaient être avec lui? Toutes celles qui dans HSL ont tenté de séduire Leight? Celles qui ont choisit Ezarel? (Oui parce que lui aussi a fait des choses pas top top hein, comme tout les autres perso) ou Leiftan?
À quel moment insulter, juger, menacer, se moquer de vraies personnes est devenu moins grave que de protéger des personnages de fiction??
Sur ma réponse Twitter j'ai tag Beemoov, ici je me permet de tag @chinomiko et de redire encore une fois que cette personne manque de professionnalisme, que son travail est de donner ce que les clients demandent, ses remarques concernant les choix des joueurs n'ont RIEN à faire ici en publique, ils paient pour avoir des boissons et de la nourriture, non pas ce genre de commentaires
P.S. j'anticipe certains en vous disant que non je n'ai pas joué à LL, et que donc je n'ai jamais croisé directement Éric dans ma partie, je me suis arrêtée à l'épisode 14 de CL, que non je suis pas pour la tromperie et que je ne suis même pas à l'aise avec ce thème, que je me vois jamais dans la vie faire ça à mon partenaire, et que tout comme les CDC je ne pourrais moi aussi jamais réussir à pardonner tout simplement parce que je n'arriverais plus à avoir confiance envers la personne. Mais ici on parle d'un jeu vidéo, et même si les sentiments que j'ai envers ça ne changent pas, ce n'est pas une raison pour s'en prendre à d'autres joueurs qui juste décidé de s'amuser.
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claudehenrion · 8 months ago
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De l'âme
Une surprise : plusieurs lecteurs, sans doute ébranlés par le vide abyssal qui caractérise notre temps –et avec une inquiétante tendance à l'aggravation– m'ont demandé récemment de “parler de l'âme”. Mais si je me sens très capable de donner un avis –qui n'est que le mien, corrigé par nombre de lectures et d'emprunts– … je tiens à préciser que je suis évidemment tout-à-fait incapable de répondre à la question multiple “Existe-telle ? Quelle est-elle ? Que recouvre-t-elle –ou pas ?”, et surtout de me livrer à cet exercice… en une page “A4’‘ ! Mais quel meilleur moment qu'une Semaine Sainte pour esquisser un début de réponse 
Le mot ’'âme” lui-même, tiré du latin (“anima = l'air, le souffle, la vie”), recouvre tant de notions différentes que “ne pas y croire” ne peut avoir aucun sens : qui parle de “croire” à l'air, au ciel bleu, au chocolat… ? S'agit-il de l'Ame des peuples (André Siegfried) ? de l'Ame des choses (Auguste Blondel) ? des “objets inanimés” de Lamartine ? de l'Ame du monde (Frédéric Lenoir) ? (NB : je pourrais continuer longtemps). Ecoutons plutôt Camus : “Ne pas croire à l'âme est une absurdité”.
A ce moment où l'humanité semble “flirter” avec sa chute dans des abîmes qu'on peut craindre définitifs, l'âme –qui était un peu sortie de nos préoccupations consumérisées– semble faire un retour sur le devant de la scène, et nos lecteurs ne s'y sont pas trompés, en m'en parlant. Il faut reconnaître que sa définition a bien varié à travers les siècles : dans l'Antiquité, les grecs en avaient une vision bipartite (“corps et âme”)… alors que pour la tradition biblique, la vision était tripartite (“corps, esprit –pneuma en grec et spiritus en latin–, et âme –psychè, en grec et anima en latin, ce dernier mot animant la vie intérieure et la personnalité, mais aussi ce qui donne vie au corps. Ne ’‘rend-on pas son âme”, au moment du grand départ ? Mais n'allons pas trop vite : avant de la “rendre”, il faut la définir.
Pour les philosophes, l'âme est souvent une notion qui permet de parler de l'être humain dans sa totalité. Pour Platon, l'âme est en conflit avec le corps qui l'emprisonne, alors qu'Aristote insiste sur une conception non dualiste entre “âme” et “corps”, chacun étant plus ou moins indépendant de l'autre. Plus tard, pour le christianisme, qui tient un rôle de toute première importance dans cette “dissertatio” (que je voudrais tellement ne pas être une “disputatio”!), le mot “Ame” veut décrire comment est formé un être humain dans et par ses expériences fondamentales : la vie, l'amour, le désir, la maladie et la souffrance, le questionnement sur “après la vie –ou après la mort”, et l'âme se définit donc comme “autre” que l'esprit : d'un côté, un principe de vie, “ce qui anime le corps”, siège des émotions et des passions, et de l'autre, vie intérieure, et personnalité. On peut dire : raison, ici et liberté, là…
Mais en 1621, Descartes introduit une rupture dans la conception traditionnelle, en traduisant “âme” par “mens” : l'homme est d'abord un être pensant, et le mens latin, qui désigne d'abord le cerveau, l'intelligence, la raison, l'esprit… va peu à peu replacer l'ancienne “âme” au profit de ce nouvel arrivant, le “cogito’' . Une nouvelle logique bipartite est née, le corps et la pensée, séparés mais liés : ’'Cogito, ergo sum”.
Le mouvement phénoménologique, qui se targue d'appréhender la réalité telle qu'elle se donne ou se montre, considère que le corps, seul, joue un rôle (“Le monde n’est pas pour moi autre chose que ce qui existe et vaut pour ma conscience”, écrit Husserl en 1937), ce contre quoi réagit la grande Edith Stern, juive devenue carmélite et morte à Dachau : “On ne peut vivre sans âme, c'est-à dire avec une âme paralysée ou en sommeil’’… phrase où nous retrouvons ce qui est visible tout autour de nous… et ce dont l'humanité est en train de crever
Il fallut attendre 1953 pour que Crick, Watson et Rosalind Franklin, découvrent l'ADN, cette part d'éternité qui est en chacun de nous. Inséparable de nous, elle nous contient tout entiers et nous résume, tout en nous rattachant à nos origines… Question jamais posée mais qui me taraude depuis longtemps : ’'Se pourrait-il que cet acronyme, l'ADN, soit, en fin de compte, le support matériel de notre âme ? Son caractère ’'iso-éternel’'et son identité parfaite avec notre ’'être”, notre “avoir été” mais aussi notre “devoir être”, en font une parfaite réponse à ce que pourrait être ce “Corps glorieux” si difficile à imaginer mais sous lequel, disent les chrétiens, nous entrerons un jour dans notre éternité
En 1979, Joseph Rätzinger, grand théologien et futur grand Pape Benoît XVI, posa (“La Mort et l'au-delà” )que “il n'y a aucune raison sérieuse de rejeter le mot âme , cet outil verbal indispensable dans la foi des chrétiens… ce qui se vérifie à travers la prise de conscience actuelle… que une conscience, justement, ne peut exister sans objet pour la percevoir et sans sujet pour la traduire et l'expliquer”. Et voilà l’ “âme” qui fait à nouveau partie du vocabulaire de la philosophie, le besoin de cet éditorial en étant un début de preuve en soi.
Un dernier point, peut-être : en 2016, l'académicien François Cheng avait écrit un fort beau “De l'Ame” (Albin Michel) où il écrivait “A part le bouddhisme dans sa version la plus extrême, toutes les grandes traditions spirituelles ont pour point commun d'affirmer une perspective de l'âme située au-delà de la mort corporelle : l'âme de chaque être est reliée au souffle primordial qui est le secret de la vie-même. Animée par un authentique désir d'être, elle nous rappelle donc, quelle que soit notre croyance –ou notre non-croyance– combien notre vie participe d'une aventure unique, le Tao –la Voie– qui ne connaît pas de fin, contrairement à la vie”.
J'admets que tout cela n'est pas simple… Mais le moyen, s'il vous plaît, de parler de sujets eschatologiques avec nos seuls mots humains, et en un temps et un espace si réduits ? Par prudence, je vais donc demander à d'autres que moi de conclure. D'abord George Meredith : ’ L'âme est tout, ici-bas; le reste n'est qu'illusio'n’’… Puis Rivarol : “Sans le corps, l'âme n'aurait pas de sensations, mais sans l'âme, le corps n'aurait pas de sentiment”... Libre à ceux qui ont décidé de ne pas y croire, de vivre “sans”. Mais qu'ils ne comptent pas sur moi : je suis si bien, “avec”, surtout en cette Semaine, qui est Sainte pour un bon tiers de l'Humanité.
H-Cl.
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selidren · 5 months ago
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Printemps 1921 - Champs-les-Sims
5/10
Cependant, il faut comprendre que Madame Eugénie est en odeur de sainteté par ici. Je ne sais pas si vous étiez au courant, mais elle fête cette année ses cent ans. Figurez vous donc ! Elle est née en 1821. Cela me semble si loin. Elle est encore plus âgée que la maison où le père de Constantin ont vu le jour. Elle nous enterrera tous j'imagine.
Moi-même je suis souvent admirative devant tout ce qu'elle a traversé. Elle a perdu presque tous ses enfants (la dernière qui lui reste est la prieure de Notre-Dame-aux-Bois, à Ognolles), nombre de ses petits enfants et a vécu une vie conjugale tout bonnement catastrophique. On ne compte plus ses mérites, et c'est pour cela que je ne peux m'empêcher d'éprouver de la culpabilité quand elle m'agace en se mettant en travers du bien-être de mes enfants. J'ai été d'autant plus active dans l'organisation des festivités. Une partie sera réservée à la (très nombreuse) famille, à la maison, et il y aura même un discours de Monsieur le Maire Musclet (l'époux de l'une de vos nièces par Jeanne) sur la place du village. Il remettra à Madame Eugénie une sorte de médaille, mais sans réelle signification légale il me semble.
Pendant ce temps, elle a continué ses missions familiales telle une ambassadrice de la société des nations. Son dernier exploit en date (et qui augmente d'autant plus la brillance de son auréole) est la réconciliation imminente entre Adelphe et ses enfants, même si le conflit est davantage avec Alexandre qu'avec ses filles. Elle a fait reconnaître ses torts à mon beau-frère avec un certain brio, il faut bien l'admettre, et a initié le dialogue entre père et fils. Ce dernier s'est grandement apaisé. De ce que j'entends, il est beaucoup moins sujet à ses accès de colère et de tremblements qu'auparavant, même si il est certain que personne ne l'en guérira. Il a d'ailleurs assuré à son père que c'est à cause de cela qu'il repousse sans cesse son mariage avec Sylvette. Il pense que cela serait mauvais pour elle de devoir supporter ses propres fardeaux, et je partage ses inquiétudes.
Transcription :
Alexandre « Vous devriez aller vous coucher Grand-Mère, la journée de demain ne va pas exactement être de tout repos. »
Eugénie « J’ai été sommée de débarrasser les lieux dans ma propre maison et voici qu’on veut maintenant me mettre au lit et me border comme une petite fille. Je sais bien que je vais fêter mon centenaire, mais je n’aime pas bien qu’on me traite comme si j’étais en verre. »
Alexandre « Ce n’est pas ce que je... »
Eugénie « Allons bon, je te taquine mon garçon ! Je ne vais pas tarder à aller au lit, mais je voulais prendre un peu de temps pour venir te parler en toute tranquillité. Je ne suis pas la seule à me coucher à des heures tardives semble t-il... »
Alexandre « Vous savez que j’ai du mal à dormir, ne revenez pas dessus. »
Eugénie « Non, je l’ai bien compris. Par contre, j’aimerais que nous discutions de cet autre sujet de litige. »
Alexandre *soupire*
Eugénie « Allons, je sais que ton père est passé vous voir aujourd’hui. Avez-vous parlé ? Sans crier, j’entends. »
Alexandre « Oui, mais ce n’est pas pour autant que tout est réglé. »
Eugénie « Vraiment ? Développe donc ! »
Alexandre « Et bien… Il s’est excusé, ce qui me semble être la moindre des choses, puis il m’a détaillé le récit de toutes ses visites précédentes. Comme si c’était à moi qu’il lui fallait rendre des comptes. »
Eugénie « N’est-ce pas le cas ? Il s’est toujours senti énormément coupable pour ce qu’il s’est passé. »
Alexandre « Ne revenez pas là dessus, je sais bien que j’ai eu tort de l’accuser des pires horreurs. Ce n’est pas de cela que nous devions parler. »
Eugénie « Mon garçon, cesse donc de tourner ainsi autour du pot ! Je t’ai connu bien moins casanier. »
Alexandre « J’admets qu’il a fait des efforts. »
Eugénie « Mais ? »
Alexandre « Mais c’est encore un peu tôt pour le pardon. Mais je lui pardonnerai un jour. »
Eugénie « Tu es un bon garçon. »
Alexandre « Arrêtez avec cela, je ne suis plus un enfant depuis très longtemps. »
Eugénie « Certainement, tu as même la moustache que ton père a toujours rêvé d’avoir. Mais puisque tu mentionnes ton âge, il est temps de revenir sur le dernier sujet de litige qui nous concerne. »
Alexandre « Qui nous concerne ? Je… Ah non ! Cela ne vous regarde absolument pas ! »
Eugénie « Tout me regarde dans cette famille, c’est moi qui ait mis ta grand-mère au monde jeune homme ! Tu devrais le savoir puisque tu n’est plus un enfant. »
Alexandre « Au moins vous ne me donnez plus du « mon garçon »... »
Eugénie « Alors donc, quand vas-tu épouser ta bonne amie Sylvette ? »
Alexandre « Heu… et bien je ne sais pas. Ce n’est pas le bon moment pour moi, c’est tout. »
Eugénie « Alors inutile de la faire attendre si longtemps. Si tu ne comptes pas l’épouser, laisse la avant que son honneur ne soit ruiné. »
Alexandre « Mais… je n’ai jamais dit que je ne voulais pas l’épouser ! »
Eugénie « Fichtre, qu’est-ce que c’est que ces histoires de ne pas être prêt alors ? Ce ne sont que des excuses. Quand nous nous marions, nous ne sommes jamais prêt. Nous sommes prêts quand arrive le premier enfant et que nous sommes devant le fait accompli. »
Alexandre « Je ne suis pas en état de me marier maintenant. Par pitié, ne faites pas semblant de ne pas comprendre... »
Eugénie « C’est toi qui ne comprends pas il me semble. Un jeune homme qui a connu toutes ces horreurs, qui a été si courageux, il ne peut pas s’en sortir sans une femme à ses côtés. La petite veuve Barthélémy par exemple, elle serait bien sotte de ne pas épouser cet anglais venu d’on ne sais où mais avec un bon patrimoine. Tous ce dont ils ont besoin, c’est de se marier. Et c’est la même chose pour toi ! »
Alexandre « Je ne pense pas vous voyez. Et si vous vous inquiétez pour l’honneur de Sylvette, sachez que je n’ai jamais rien fait qui puisse l’entacher. J’attends simplement… d’aller mieux, c’est tout. S’il vous plait, ne nous fâchons pas la veille de votre anniversaire, ça ne me ferait pas plaisir. »
Eugénie « Moi non plus mon petit, moi non plus. Nous en reparlerons plus tard si tu y tiens. »
Alexandre « C’est gentil, mais je n’y tiens pas tant que cela. La manière dont je conduis ma vie me satisfait plutôt bien. »
Eugénie « C’est cela, c’est cela… Nous en reparlerons une autre fois. En attendant, il est temps d’aller se coucher. »
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rollinginthedeep-swan · 9 months ago
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Petite demandes pour un personnage sourd.
Bonjour à tous-tes,
Je me permets de lancer une nouvelle bouteille à la mer, bien différente cette fois. J'espère que la demande ne sera pas mal perçue et maladroite, si c'est le cas, s'il-vous-plaît, dites-le moi et j'apprendrais. Je suis la première à accepter de me remettre en question et à vouloir apprendre. Sachez que mes intentions sont totalement dans une démarche bienveillante et respectueuse. Le but est d'avoir un retour humain, chose que je n'ai pas réussi à trouver pendant mes recherches. Les réponses que je trouve sont souvent assez génériques.
Y a-t-il des personnes malentendantes/sourdes qui accepteraient de me donner quelques conseils afin d'être aussi réaliste que possible ? Ici mon objectif est d'éviter la moindre tuile ou facilité scénaristique pour mon personnage. Mais aussi de contrer les clichés que j'ai pu créer dans mon esprit involontairement à cause de la pop-culture. (C'est humain, on le fait tous-tes. Le tout, c'est de le reconnaître et de ne pas tomber dans le piège trop facilement.) Je viens juste de la créer et elle est à peine lancée dans le RP, c'est donc le moment où jamais.
Ce que je peux en dire :
Il s'agit d'une jeune femme qui n'est pas née sourde.
Elle s'aide des vibrations car elle ne perçoit vraiment aucun son.
Elle ne porte pas d'appareil.
Elle préfère largement l'ASL pour communiquer car la lecture labiale n'est pas assez fiable.
Elle a un TDAH, je ne sais pas si le TDAH peut être vécu différemment, dans le doute, je le précise.
Elle parle de manière fluide car elle a eu le temps de développer sa parole durant les premières années de sa vie. (Je m'y connais au moins plutôt pas trop mal niveau psychomotricité/développement neurologique de l'enfant donc de ce côté là, ça va encore. Mais je ne suis pas spécialiste non plus. La moindre information supplémentaire est bonne à prendre. Ne vous inquiétez donc pas me donner une info que je saurais peut-être déjà.)
Elle sait lire sur les lèvres et ce que j'ai déjà pu apprendre, c'est que la lecture labiale n'est pas à 100% fiable et qu'il peut y avoir des confusions.
Je suis preneuse du moindre conseil, de la moindre information, des petites choses qui peuvent vous agacer de la part des personnes qui entendent correctement et que vous aimeriez ne pas voir personnellement. Si vous plus à l'aise pour en parler en privé, n'hésitez pas à me MP.
Si la démarche ne vous semble pas correcte, encore une fois, n’hésitez pas à me le dire, du moment qu'on communique dans la bienveillance, tout me va !
Pour les personnes tentées de me dire que c'est que du RP et 'qu'on s'en fout', ma seule réponse sera : Non, je m'en fous pas. next.
Voilà, des bises sur vos truffes !
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ascle · 6 months ago
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La chanson québécoise 1ère partie
Il est impossible de relater l'histoire de la chanson québécoise en quelques lignes. Je vous propose donc aujourd'hui un survole des 100 dernières années de ces chanteurs et chanteuses qui ont forgé, puis transformé et propulsé le Québec. J'ai choisi de vous présenter un artiste par décennie qui aura marqué, à sa manière l'univers musical québécois. Comme il s'agit de vous faire découvrir, vous me pardonnerez de ne pas parler des Leclerc, Charlebois, Reno et Dion, non pas par manque d'importance, mais parce que vous les connaissez déjà.
Les années 20: La Bolduc
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Mary Rose Travers, née en Gaspésie en 1894, est une autrice-compositrice-interprète qui s'inspire de ses racines irlandaises (père) et canadienne-française (mère). Elle va connaitre un immense succès à la fin des années 20, pendant la grande dépression, où sa musique et ses paroles drôles et réconfortantes touchent la classe ouvrière. Entre 1929 et 1932, elle enregistre 70 titres, soit un 78 tours par mois. Elle entreprend des tournées au Canada et dans le Nord-Est des Etats Unis. Reine incontestable de la turlute (non... non... pas celle française!! Retournez dans mes publications précédentes pour la bonne définition), elle enchaine les succès qui traversent les époques et qui, sont encore chantés et repris aujourd'hui.
Je vous recommande:
Ça va venir découragez-vous pas (probablement le plus gros hit)
La bastringue (qui est aussi une danse)
J'ai un bouton sur le bout de la langue (une chanson humoristique)
La cuisinière (une de mes préférées)
Dans le temps du jour de l'an (LE classique du temps des fêtes)
Le commerçant des rues
Vous pouvez aussi regarder l’excellent film de François Bouvier: La Bolduc. Il raconte merveilleusement bien l’histoire de cette grande dame, mais aussi montre la réalité des familles, des femmes québécoises des années 20.
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Les années 30: Quatuor Alouette
Ce quatuor composé de Jules Jacob (ténor), Roger Filiatrault (baryton), André Trottier (basse) et Émile Lamarre (basse), chantant a cappella et dont le répertoire était exclusivement consacré à la chanson folklorique canadienne-française. Le quatuor connait un gros succès international dans les années 30. Se produisant partout au Canada, mais aussi aux États-Unis et même en France où en 1934 il fut officiellement délégué pour les fêtes marquant le quatrième centenaire de la découverte du Canada. Les chanteurs participent à plusieurs centaines d'émission de radio au Québec dans les années 30-40, pour connaitre un déclin et la dissolution du groupe au milieu des années 60.
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Les années 40: Alys Robi
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(S’tu juste moi ou on dirait Laure avec un chapeau ?!? 😮)
J'ai commencé à chanter à l'âge de 4 ans, je fais mes débuts professionnels à 12 ans, je suis la première star internationale québécoise. Qui suis-je? Céline Dion? Nope! Il s'agit d'Alys Robi, née Alice Robitaille, qui a eu un succès phénoménal et mondial dans les années 40 à 60. Interprétant des chansons françaises et américaines, elle fait également découvrir aux Canadiens les rythmes latino-américains. Accident, problème de santé, hospitalisation, lobotomie... la vie de cette grande dame est un mélange de gloire et d'enfer, de joie et de désespoir. Je vous recommande fortement de regarder l'incroyable film "Ma vie en cinémascope" (2004) de Denise Filiatrault et je vous mets au défi de rester insensible. C'est impossible.
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Je vous recommande:
Tico Tico
Brésil
Chica Chica Boom Chic
Zi Padee Doo Dah
Besame Mucho
Les années 50: Willy Lamothe
Le père de la chanson country western au Québec. Passant de chansons originales à traduction de chansons américaines, c'est un répertoire de plus de 500 chansons qu'il aura laissé et dont plusieurs sont encore chantées aujourd'hui par les plus grands. Il suffit de taper "Mille après mille" pour se rendre compte de son héritage à la simple vue des artistes ayant repris le titre: Céline Dion, Isabelle Boulay, Zachary Richard... Mais il n'était pas que chanteur, auteur, compositeur et multi-instrumentaliste, il était aussi animateur à la télévision (Le ranch à Willie) et acteur au cinéma.
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Je chante à cheval
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Mon voyage en Louisiane
Les années 60: Michel Louvain
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Les boîtes à chansons se multiplièrent à partir de 1960, en même temps que la « Révolution tranquille », vaste mouvement d'émancipation économique et culturel, gagnait tout le Québec. Parallèlement, plusieurs chanteurs populaires connurent leur plus grands succès. Parmi eux, Michel Louvain. Très aimé de la gente féminine, séducteur et charmeur, il enchaine les hits à la radio, mais aussi à la télévision où il anime plusieurs émissions au cours de sa carrière. Il sera actif sur scène jusqu'à son décès en 2021.
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Sylvie
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Un certain sourire
Les années 70: Offenbach
À ne pas confondre avec Jacques Offenbach :D c'est pas du tout le même style!! Il s'agit ici d'un groupe rock et blues très populaire dans les années 70. Son chanteur, Gerry Boulet, est en grande partie responsable du succès du groupe par sa voix unique, rauque et dure. La poésie des textes, la langue très populaire et le son caractéristique de chacune des pièces d'Offenbach en fait un des groupe les plus importants de la culture québécoise.
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Mes blues passent pu dans porte
(Après avoir écouté l’original, je vous propose cette version de Breen Lebœuf avec une p’tite fille de chez nous)
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Les années 80: Richard Séguin
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Il commence sa carrière avec sa sœur dans les années 70, puis en solo à partir des années 80 jusqu'à aujourd'hui. Chateur engagé aux textes percutants, il défend plusieurs causes en plus d'encourager la relève.
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Les années 90: Jean Leloup
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Comme on dit au Québec, c'est une bibitte! Le genre de gars qui se fout des conventions, qui vit dans son monde, embarque qui veut. Hyper populaire dans les années 90-2000, il se fait malheureusement plus rare maintenant. C'est bien dommage parce qu'on aurait grand besoin de sa folie.
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Les années 2000: Loco Locass
Groupe de Hip-hop québécois qui connait du succès dès le début avec ses textes engagés politiquement. Ardent défenseur du français, le groupe prêche pour l'indépendance du Québec et inculque aux jeunes la fierté d'être Québécois!
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M'accrocher?
Les années 2010: Les Trois Accords
Je triche un peu puisque ce groupe roule sa bosse depuis le début des années 2000, mais leur succès perdure dans le temps et il m'est impossible de passer à côté. Les 3 Accords est un groupe de pop rock humoristique, leurs chansons, toujours déjantées, rejoignent un public jeune qui grandit avec lui. Ils ont quand même fait la première partie des Rollin Stones!!
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Les années 2020: Charlotte Cardin
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Elle fait d'abord carrière comme mannequin à l'âge de 15 ans. Finaliste de la première saison de La Voix (The voice) au Québec, elle fait ensuite un duo avec Garou, puis compose les chansons qui se retrouvent sur son premier EP. Aujourd'hui elle continue à gravir les échelons du star système et son talent est reconnu dans le monde entier.
Je vous recommande:
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Voila un petit survole de la chanson québécoise! J'espère que ça vous a plu et que vous avez fait de belles découvertes!
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cmanse · 2 months ago
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LA BALADE DES OUBLIÉES [house of the dragon x oc] • MELEGDIE TARGARYEN I
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LA BALLADE DES OUBLIÉES • HOUSE OF THE DRAGON X OCs • CHAPITRE I
✩ synopsis : La princesse Melegdie Targaryen premiere enfant du prince Deamon Targaryen, unique enfant de Lady Rhea Royce est de feu et de sang.
☆ relations : oc!femvelaryon x aegon targaryen; oc!femstark x jacaerys velaryon; oc!femhightower x aemond targaryen; oc!femtargaryen x oscar tully; oc!fembaratheon x lucerysvelaryon
✧ warnings : violence, mort, sexisme typique médiéval, mention d’accouchement
☆ mots : 5 785 mots ⭐︎ note de l’auteur : /!\ Je suis dyslexique, j’ai fais de mon mieux pour corriger les fautes. Désolé s’il y reste quelques fautes d’orthographe ! /!\
✧ chapitres : MASTERLIST • I II III
……………………………..……………………………..…………………….
L’hiver avait été court cette année là, mais le froid, lui, avait été sans pitié. Même les nobles n’ont pas été épargnés dans leur château, la brise glacé se faufilant entre les pierres et éteignant les grands feus dans les cheminées.
C’est lors de ce mois de juillet des plus rude que la princesse Melegdie Targaryen première de son nom est née.
Les sages femmes racontaient que la première fille du prince Deamon Targaryen été née sous un couché de soleil flamboyant, la couleur du feu du dragon. Les meastres en étaient certain, la princesse était une vrai Targaryen tout comme son père.
Mais malgré son sang, ses cheveux argentés et ses yeux violets, l’œuf de dragon déposé sous son berceau n’a jamais éclôt. Des rumeurs ont commencé à se répandre à la court. Dans les jardins du Donjon Rouge on pouvait entendre des dames dirent que la princesse n’était pas la fille légitime du prince Deamon, la connaissance de l’animosité entre ce dernier et Lady Rhea était trop bien connue dans les Royaumes et beaucoup doutaient que leur mariage avait été consumé. D’autres disaient que c’était l’absence du prince rogue, fraîchement partit ce battre au Degrés de Pierres avec Lord Corlys Velaryon qui avait empêché l’éclosion de l’œuf de la princesse Melegdie. La Targaryen était si loin de Peyredragon à Roches-au-Rhunes, l’absence du sang du dragon avait peut être interféré la naissance d’un nouveau dragon ? Ce n’était que des ragots, ils furent bientôt tus par un nouveau drama de la court.
La princesse Targaryen vécut les trois premières années de sa vie auprès de Lady Rhea, sa mère de qui elle héritera du titre de chef de la Maison de Royce. Elle apprit avant même de marcher à monter à cheval, accompagnant sa mère à la chasse. Dès son plus jeune âge, Melegdie voit la cruauté de la nature, le sang des animaux morts par la main de l'homme. Peut-être qu'est-ce qui le rendait si peu dérangeant que la violence et la cruauté humaine ? Certaines servantes murmurent cette idée à l'oreille de leurs dames. À chaque fois qu’un Targaryen naît, les dieux lance une piece et le monde retient son souffle se demandant de quelle côté elle va bien tomber. Pour Melegdie, tout ce qui avait observé la princesse le savait : la face de l’écu était parfaitement visible, tout comme sa folie.
Lorsque le prince Rogue gagna la guerre des Degrés de Pierres, sa fille avait déjà trois ans. Il ne l'avait vu que pour ses anniversaires, trois fois depuis sa naissance. Ce n’était que des visites courtes, ne laissant pas le prince et la princesse se forger un lien père fille. Deamon Targaryen voulait épouser sa tendre et chère nièce, la princesse héritière Rhaenyra Targaryen. Ainsi après avoir couronné son frère roi Viserys Ier de la couronne des Degrés de Pierre, lui rendant ainsi le territoire autrefois menacé, le prince dragon retourna à Runes-aux-Roches, à la recherche de son épouse. Il n’avait jamais aimé Lady Rhea.
Si Melegdie était née, se n’était que grâce à son oncle le roi Viserys qui a fortement suggérer à Deamon d’essayer de concevoir un hériter et aux Dieux qui on permit à la maîtresse de la maison Royce d’être avec un enfant des la première et unique tentative. L’acte avait été aussi désagréable pour le Targaryen comme pour elle. Alors le prince n’a jamais eut de remords à tromper sa femme et ne lui en voudrait pas si c’était réciproque. Lady Rhea était partie à sa chasse matinale, laissant sa fille encore endormie aux servantes.
Ce fut la dernière fois que la princesse Melegdie vit sa mère, assassinée par son père Deamon Tagaryen d'une pierre sur le crâne après qu’il l’ai paralysé.
Avec ses manches légèrement tachées de sang, le prince rogue rentra dans Roche-au-Rhunes à la recherche de sa fille. La princesse de trois ans jouait entourée de ses nourisses. Ses cheveux argentés étaient détachés et elle portait une simple robe brune-rougeatre. Une tenue simple, pas digne d'une princesse selon Deamon. Les yeux du prince rogue se remplirent d'une curiosité froide et distante alors qu'il contemplait sa fille unique jouant avec ses jouets en bois en forme de soldats et de chevaliers. Il n'y avait aucun sentiment paternel tendre en lui, aucun sentiment d'affection pour l'enfant qu'il avait engendré.
Non pas qu'il n'y était pas habitué à présent, bien sûr. Depuis des années, il sait enfouir la petite voix dans sa tête qui lui rappelait ses propres échecs en tant que parent, se concentrant plutôt sur d'autres plaisirs avec d'autres femmes.
L'enfant potelée continua à jouer malgré l'entrée de son père dans la pièce. Elle était occupée avec ses chevaliers et soldats de bois, ses petites mains délicates déplaçant les petits morceaux de bois sur son champ de bataille imaginaire créé sur le sol de la pièce. Elle semblait complètement inconsciente de l'importance de la présence de son père. Pour elle, il était fondamentalement un étranger.
Le prince Deamon émit un petit ricanement en regardant la scène devant lui. L'enfant était tellement absorbée par son propre petit monde, tellement détachée de la présence de son père. C'était presque pathétique, vraiment.
Et pourtant, il y avait quelque chose dans son innocence, son attitude insouciante qui lui faisait ressentir une lueur de quelque chose, une petite étincelle d'affection paternelle qu'il parvenait généralement à enfouir au plus profond de lui-même. Mais il l'écarta rapidement, refusant de se laisser attendrir maintenant.
Il avança, ses bottes claquant contre le sol poli, mais le bruit ne semblait pas déranger l'enfant le moins du monde.
Elle continua à jouer avec ses jouets en bois, sa tête se balançant d'un côté à l'autre avec un cri de guerre inventé.
« Melegdie », dit Deamon, sa voix mêlant détachement froid et intrigue calculée. Il voulait voir comment elle réagirait à sa voix, si elle le reconnaîtrait ou continuerait simplement son jeu.
La princesse arrêta son mouvement, relevant sa tête vers la voix qui l’avait appeler. C’était toujours "princesse" que les serviteurs ou les chevaliers du château l’appelait, seul sa mère l’interpellait avec son prénom. Si le frère du roi avait trouvé sa fille innocente lorsqu’elle s’amusait, cette idée disparut en voyant les yeux violet claire froidement braqué sur lui.
De l’agacement. Il discernait de l’agacement dans le regard froide de sa fille de trois ans. Melegdie n’avait pas aimé qu’un inconnue l’appelle par son prénom, chose qui était réserver seulement à sa noble mère. Ses iris ont observé attentivement le prince Deamon. La princesse fronça les sourcils en voyant les taches de sang sur les bords de la chemise du Targaryen.
« Vous êtes allez chasser ? » Sa voix semblait trop ferme et autoritaire pour une enfant de son âge. Son père fut quelque peu surpris par sa réponse. Il s'attendait à une réaction plus enthousiaste ou même craintive, étant donné la rareté avec laquelle il la voyait. Mais au lieu de cela, il obtint un ton plutôt froid et détaché qui reflétait étrangement le sien. Il laissa échapper un petit ricanement, une petite lueur d'amusement apparaissant dans ses yeux glacés.
« En effet, j'étais à la chasse », répondit Deamon, sa voix calme et mesurée. Ses yeux se plissèrent, observant chaque mouvement de l'enfant. « Un succès, je dirais même. »
« Quel genre d’animaux ? » Melegdie a demandé, ignorante de l’horrible vérité. C’était le sang de Rhea Royce sur cette chemise, le sang de sa mère qu’elle chérissait plus que tout. Comment pouvait elle le savoir ? Ce n’était qu’une enfant, une enfant excité par la chasse, ignorant que la cible lui était si chère. Et puis, le sang humain et animal se ressemblent non ?
« Une belle biche que j'ai trouvée dans les bois » le prince lui répliqua, son propre ton correspondant à la froideur de l'enfant. « Un coup parfait dans le cœur » Il aurait dut se sentir coupable, peut être qu’au fond de lui c’était le cas, d’avoir assassine la mère de son seul enfant, son héritière. Mais il pensa à Rhaenyra, sa nièce, le délice du royaume, elle sera une excellente mère pour Melegdie qui, de toute façon, ne se souviendra pas de sa mère de sang.
« Maman vise toujours le cœur » dit-elle avec une fierté enfantine, comme tout enfant de trois ans à propos de sa mère. Le visage de Deamon se durcit à ses mots. Sa propre fille, mentionnant sa mère avec un sentiment de fierté, et si inconsciente du sort qui lui était arrivé. La haine qui vouait pour son épouse, sa défunte épouse surpassait sa culpabilité. Il laissa échapper un moqueur froid, masquant ses émotions sous un extérieur indifférent.
« Est-ce vrai ? » Il dit de sa voix stable et mesurée. « Il semble que ta mère ait toujours été douée pour ça. » Il y avait une lourde amertume sous-jacente dans ces mots.
« Elle est la meilleure » Melegdie répondu avec un sourire, le seul sourire qu'elle ait offert à son père depuis le début de leur discussion. Elle l’avait observer, cet homme qui lui était inconnue. Elle avait remarquée ses cheveux d’un blanc argenté et ses yeux violet légèrement plus foncé que les siens. Elle c’était fait la remarque que la couleur lui allait mieux qu’à lui mais n’était pas plus perturbée par la ressemblance frappante entre elle et lui. Dans son voyage d’observation, ses yeux violet clair tombèrent sur l'épée de Deamon, Black Sister. Melegdie a toujours voulu en posséder une comme Rhaenys Targaryen, l’épouse d’Aegon le conquérant dont sa mère et ses nourisses lui racontaient ses histoires. Le prince Rogue avait remarquée le regard observateur presque jugeur de sa fille. Il suivit le regard de la princesse jusqu’à la poigne de Black Sister.
Elle était bien trop jeune pour manier une telle lame, du moins actuellement. Pourtant, d'une manière ou d'une autre, il pouvait déjà voir le soupçon d'ambition dans ses yeux, peut-être la première lueur de quelque chose qui ressemblait à sa propre nature.
Potentiel.
Mais pour l'instant, elle n'était qu'une enfant. Une petite enfant avec un sourire qu'il n'avait jamais vu sur son visage auparavant, un sourire qui n'était pas donné à lui, mais au souvenir de sa mère. La mâchoire de Deamon se tendit légèrement.
« Un jour, toi aussi tu posséderas ta propre épée », dit il, sa voix mêlant ambition froide et fierté paternelle. Oui, il était peut-être un père distant et absent, mais il avait toujours une petite lueur d'espoir que son enfant suivrait ses traces. Il s'avança, ses bottes claquant en même temps. Il la regarda, ses yeux violets froids et calculateurs, mesurant chacun de ses mouvements. « Mais d'abord, tu dois apprendre l'art de la guerre. Comment manier une épée, comment monter à cheval... comment commander des troupes. »
Les servantes échangèrent un regard. Elles s'étaient levées depuis l'arrivée du prince, comme demande la politesse devant un membre de la famille royale. On demande à une princesse d'être douce, délicate et de prendre soin de sa famille et de son seigneur mari, pas de partir à la guerre. Pourtant, le visage de la princesse Melegdie, la fille aînée et unique de Deamon Targaryen, semblait s'illuminer en entendant les paroles de son père. Elle voulait être une chasseuse comme sa mère et une guerrière comme la reine Rhaenys.
« Vraiment ? » demanda-t-elle avec des espoirs enfantins, « comme la reine Rhaenys Targaryen ? »
Les lèvres de Deamon se courbèrent en un sourire froid, presque sinistre. Elle rêvait déjà de gloire, de bataille, de partir à la guerre. Peut-être était-ce une étincelle de sa propre ambition, la même qui brûlait en lui.
« Oui, comme la reine Rhaenys », confirma-t-il, sa voix teintée d'une pointe de sombre satisfaction. « Mais en mieux. Parce que tu es ma fille. » Ses yeux scintillèrent d'un soupçon de détermination et... oui, c'était peut-être presque de la fierté.
La princesse Melegdie comprit pour la première fois que cet homme était son père. Elle qui ne l'avait jamais connu, elle partageait la même raison pour laquelle son cœur battait. L'ambition. Elle hocha la tête, ses yeux violet clair dans ceux de son père.
Deamon hocha la tête en retour, son regard glacial se fixa sur ses yeux violets avec une pointe d'intrigue. Elle était intelligente, pour son âge. Déjà conscient de l'importance du pouvoir et de l'ambition, rêvant déjà de gloire et de bataille.Pendant un instant, il vit une lueur de lui-même en elle, une étincelle de leur sang commun. Il laissa échapper un petit ricanement, ses lèvres se courbant en un petit sourire narquois.
« Tu as du potentiel, Melegdie », dit-il, sa voix portant un soupçon d'ambition sombre. « Voyons jusqu'où tu peux aller. »
La princesse Melegdie commença à vivre avec son père, le prince Deamon, à partir de ce moment fatidique. Le prince Rogue emmena sa fille unique au mariage de sa nièce Rhaenyra Tagaryen et du fils de sa cousine Rhaenys, Leanor Velaryon. La petite Targaryen regarda depuis la table du banquet Sir Joffrey être violemment assassiné par Sir Criston Cole. Les muscles de l’amant de Leanor se faisait broyer sous les poings du chevaliers de la garde royale, le sang épais se répandant sur le sol de la salle du trône comme celui des biches dans l’herbe de la forêt.
Ses yeux violets et froids observaient la scène se dérouler sans que son visage ne paraisse choqué. Elle avait vu sa mère tant de fois achever un cerf ou un sanglier avec encore plus de cruauté. Quelle était la différence entre un animal et un homme ?
Le prince Deamon épousa Lady Leana Velaryon l'année des quatre ans de Melegdie. Cet dernier lui offrit le plus beau cadeau dont sa fille unique pouvait rêver, l'épée du conquérant : BlackFire.
Cela avait provoqué un scandale au Donjon Rouge. Une femme, pas n'importe quelle femme, une princesse ! Avait hérité d'une arme aussi précieuse que celle d'Aegon le conquérant.
Mais il s'en fichait, pas le moins du monde. Il était trop heureux d'énerver quiconque osait sous-estimer son unique enfant, son héritier. Le prince Deamon regardait sa fille, la princesse Melegdie, tenir l'épée du conquérant avec de grands yeux. Bien que l'arme soit bien trop grande pour sa petite silhouette, l'enfant semblait hypnotisée par elle, comme si elle pouvait ressentir le pouvoir qu'elle incarnait.
L'année du huitième anniversaire de la princesse Melegdie, Leana Velaryon donna naissance à deux jumelles, la princesse Baela et Rhaena Targaryen. La femme qu'elle avait prise pour mère se trouvait dans une chambre chaude du château de Pentos où logeaient Deamon Targaryen et sa famille, cette dernière détestant toujours le Donjon Rouge. Melegdie attendait devant la grande porte en bois où elle avait entendu sa belle-mère hurler de douleur pendant des heures et des heures. Elle avait déjà vu un cheval mettre à bas, cela ne l'avait pas dérangée. C'était l'ordre naturel, la cruauté de la nature.
Mais cela lui fit comprendre que c'était ce qu'on attendait d'elle dans quelques années.
Et Melegdie refusait ce sort.
Elle était une princesse Targaryen, pas une simple reproductrice. Elle ne deviendrait jamais l'épouse de ou la mère de. Jamais.
La nièce du roi attendait assise, vêtue d'une robe rouge et noire, ses cheveux blancs parfaitement tressés comme le veut la tradition Targaryen. Elle était musclée depuis qu'elle avait commencé son entraînement à l'épée avec son père. Son visage était dur, froid.
L'attente lui semblait une éternité, encore plus pour un jeune enfant, les heures s'éternisaient.
Mais la princesse était patiente, ses yeux froids fixés sur les portes des chambres où sa belle-mère essayait tant bien que mal d’accouché. Finalement, la porte en bois s'ouvrit, révélant la vue de son père. Deamon regarda sa fille avec une expression froide, presque désintéressée, ses yeux ne laissant apparaître aucune trace d'inquiétude ou d'inquiétude.
« Tes petites sœurs sont nés », dit-il, sa voix calme et pragmatique. « tu peux entrer. »
La princesse se leva rapidement, se dirigeant vers la pièce chaude dont l'odeur de sang et de sueur emplissait la pièce. Leana était au lit entourée des sages femmes, ses cheveux blancs et son visage pâle trempés de sueur. Deux bébés aux cheveux blancs et à la peau métisse étaient dans ses bras. La femme de Deamon sourit en voyant sa belle-fille s'approcher en regardant ses petites sœurs.
« Elles sont très jolies » dit la fille aîné du prince Rogue en souriant, ce qui était rare
« Merci, chérie », dit Leana ses yeux fatigués regardant discrètement son époux se mettre à l'écart. Le frère du roi avait les yeux rivés sur sa fille. Il vit le rare indice d'un sourire sur son visage, une petite lueur de douceur sous son extérieur froid.
« Elles sont bien plus jolis que ceux de la Reine Alicent » dit Melegdie avec un sourire moqueur. Ce n’était un secret pour aucun de ses parents, la petite targaryenne n'aimait pas ses cousins ​���Aegon, Heleana, Aemond et Dearon. Le peu de fois qu’elle a passer ensemble, quand son père était forcer de venir à la court de KingsLanding, la princesse réussissait toujours à se disputer avec eux, surtout Aegon, le fils aîné du roi. Et elle a toujours trouver ses cousins, laids, même elle ne le dit jamais devant eux. Mais ses iris le disaient pour elle. « Et ils n'ont rien à envier aux enfants aux cheveux bruns de cousine Rhaenyra »
L'année dernière, son autre cousine, la princesse Rhaenyra Targaryen a donné naissance à des jumelles, Jacaerys et Shaerea Velaryon, mais, comparées à leurs parents, aucune d'entre elles n'a les cheveux argentés et les yeux violets. Deux bébés nées avec d’épais cheveux bruns boucler et des yeux presque noir. Cela fit scandale car, même si Rhaenyra et son père le démentaient, le jeune prince et la jeune princesse sont des bâtards.
Les lèvres de Deamon se retroussèrent en un petit sourire narquois aux paroles de Melegdie, les coins de sa bouche trahissant l'amusement. Il ne put s'empêcher de trouver sa franchise adorable, un trait qui la rendait encore plus fascinante à ses yeux.Il ne prit pas la peine d'intervenir, laissant sa fille exprimer ses opinions à sa guise.Leana, fatiguée comme elle l'était, secoua simplement la tête en soupirant d’agacement au comportement de sa belle-fille, mais un soupçon de sourire tira ses lèvres.
« Melegdie, tu sais qu'il ne faut pas faire de tels commentaires », dit-elle, sa voix mêlant réprimande et affection.
La princesse se pince les lèvres en regardant sa belle-mère. « Aegon est moche » Dit-elle avec dégoût avant de se rapprocher un peu pour mieux voir les jumelles. « Mais mes sœurs sont très jolies. Elles tiennent beaucoup de toi »
Lady Leana laissa échapper un petit rire doux, ses yeux fatigués se plissant d'amusement alors que le prince Deamon continuait à regarder la scène en silence, son sourire narquois s'élargissant légèrement. Il appréciait la façon dont Melegdie était honnête avec ses pensées, aussi tranchantes ou mordantes soient-elles. Même au milieu de l'épuisement, Léana Velaryon trouvait amusante la franchise de sa belle-fille. Elle baissa les yeux sur les jumelles, ses traits s'illuminant d'une fierté maternelle. « Oui, c'est vrai », acquiesça-t-elle. « Elles ont les plus beaux traits de leur mère. »
« Est-ce que leurs œufs vont éclore ? » demanda Melegdie avec un peu d'excitation en se tournant vers son père. Depuis qu'elle vivait avec son père, elle voulait tellement avoir un dragon. Elle avait supplier ce dernier de lui laisser réclamer ceux qui étaient disponibles parce que son œuf n'avait jamais éclos, mais le prince rogue ne lui a jamais permit. C’était trop dangereux pour une enfant, elle pourrait se faire tuer. Alors elle a essayer d’elle même, dans le dos de ses parents. Lors de leur dernière venu à KingLanding, elle est aller à Fausse Dragon et a essayer de clamer Dreamfire. Cela a mal fini et une grande partit de son dos est brûlé à vie. Les meastres ont mit des semaines a essayer de limiter les dégâts mais n’ont pas put enlever l’inévitable cicatrice.
L'expression de Deamon changea, son sourire narquois disparut et ses yeux froids se firent calculateurs et distants. Il comprenait le désir de sa fille d'avoir un dragon, comment cela semblait être un besoin pour elle autant que l'air ou la nourriture. Et pourtant, il savait aussi que la compagnie d'un dragon n'était pas quelque chose qui venait si facilement.
« Seul le temps nous le dira », répondit simplement Deamon, sa voix mesurée et égale. « La naissance d'un dragon est une chose imprevisible, et tout le monde n'aura pas le privilège d'en chevaucher un »
« Je sais », dit Melegdie avec une légère agacement. Elle regarda ses deux petites sœurs, Baela et Rheana dormir dans les bras de leur mère. « J'espère qu'elles le pourront. C'est nul de ne pas avoir de dragon quand on est un Targaryen »
Les lèvres du prince Targaryen se contractèrent en un petit sourire à peine perceptible face à la déception de sa fille. Il comprenait ses sentiments peut-être mieux que quiconque. Après tout, il avait vu de ses propres yeux ce que signifiait être un Targaryen sans dragon.  « Oui, cela peut être... décevant », répondit-il, sa voix teintée d'un soupçon d'amusement sombre.
Lady Leana observa l'échange entre le père et la fille avec un mélange de curiosité et d'épuisement, ses yeux fatigués mais son esprit toujours fort. « Un jour, toi aussi tu auras un dragon », dit-elle, sa voix douce et réconfortante.
Melegdie la regarda, peu convaincue. Comme pour lui rappeler son échec, sa brûlure au dos lui picota désagréablement. Deamon posa ses mains sur les épaules de sa fille aînée.
"Laisse Leana se reposer, tu la verras elle et tes sœurs demain" La princesse Targaryen ne c’est pas fait prier et se congédia après avoir souri à sa belle-mère.
Leana échangea un regard inquiet avec Deamon, son épuisement oublié un instant. Une fois que la petite Targaryen quitta la pièce, Leana posa sa tête sur l'oreiller et ferma les yeux, le cœur chargé de pensées pour sa belle-fille. Il y avait quelque chose de différent chez Melegdie, quelque chose qu'elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Mais les soucis de Leana allaient devoir attendre pour le moment, elle était bien trop fatiguée pour penser à quoi que ce soit et s'endormit presque instantanément.
Le son des pas de Melegdie résonnaient dans les couloirs vides du château d’Essos. Elle y vivait depuis plus de trois ans depuis que son père a décidé de s’éloigner de la court. Elle devait regagner sa chambre, c’est ce que son père désirait. Elle allait le faire, oui, mais avant la princesse Targaryen se permit de faire un détour dans les allés décorer de marbre jaune avec de magnifiques mosaïques colorés sur les murs et le sol. La fillette se faufila dans les passages sombres, essayant de ne pas se faire voir par les quelques soldats présent. De toute façon, la sécurité était placée près de Lady Leana et de ses nouveaux nées, elle pouvait papillonner avec moins de vigilance habituelle.
« … c’est vrai, ma tante et mes cousins, ils me l’ont tous dit, ils l’ont vu! Il est toujours près des falaises ! Ils l’ont vu ! » Melegdie c’est arrêtée, ses oreilles percevant une conversation animée entre deux jeunes servantes qui s’occupaient du bois de la grande cheminée. La curiosité l’a piqua. C’était plus fort qu’elle, elle devait être au courant de tout. La princesse ne supportait pas être laisser dans l’ignorance, même à son tendre âge. Un générale a besoin du plus d´information possible pour gagner la guerre, n’est ce pas ? Alors avait apprit a écouter les servantes et les soldats d’Essos de ces lieux, parfois même les ragots pouvaient être interessant.
« C’est sûrement la naissance des deux nouvelles Targaryens qui l’a attiré. Tu t’inquiète pour rien, comme d’habitude. » La plus âgé réprimanda sa collègue avec agacement.
La mention de ses deux nouvelles sœurs interpella la fille aîné du prince rogue. Elle ne savait pas vraiment l’expliquer mais Melegdie se sentait de devoir protéger ses deux bébés sœurs. Elle ne devrait pas, après tout, les princesses Baela et Rheana n’avaient que quelque heures, elle ne les connaissaient pas, elle n’avait aucune raison de s‘inquiéter pour elles, ni même de penser à elles.
 « Mais non! Ils ont dit que ce n’était pas un de la maison du dragon! Celui là est sauvage, la prêtresse rouge l’a confirmé! Celui là n’a jamais été monté elle a dit! Et tu sais que la prêtresse a toujours raison… » Alors que la plus jeunes des deux femmes insistait, le cœur de la princesse Melegdie a loupé un battements.
Un dragon sauvage ? Et il n’a jamais eut de cavalier ? Ici à Essos ?!
Elle ne pouvait pas manquer une opportunité comme celle là ! Son père, le prince Deamon, ne laissera jamais sa famille rentre à Westeros, peut importe combien sa femme le lui suppliera. Melegdie ignorait combien d’années elle devrait attendre avant de pouvoir essayer d’essayer clamer un dragon de PeyreDragon.
C’était une Targaryen, la fille du prince Rogue, la détentrice de l’épée du conquérant BlackFire, elle revendiquerait ce qui lui revient de droit.
Elle revendiquerait ce dragon sauvage et deviendrait sa première cavalière.
Elle marquera l’histoire et ne sera pas un Targaryen sans dragon oublié.
La princesse Melegdie Targaryen première de son nom n’était pas destinée à un tel sort.
La petite Targaryen se précipita dans sa chambre aussi vite que sa robe volumineuse lui permettait. La course à pied était plus simple quand elle s’entraînait avec le prince Deamon, ces moments où elle pouvait s’habiller de vêtement de garçon. Elle comprenait que son statue l’obligeait à porter des habits de son rang, elle aimait même certaines des robes que sa belle-mère lui achetait. Mais si elle avait le choix, elle se vêtirait de l’armure de la Reine Rhaenys Targaryen. Melegdie était une guerrière comme son père et une chasseuse comme sa mère Lady Rhea. La porte massive en bois de sa chambre se claqua derrière la petite princesse. Elle n’attendu pas plus pour se déshabiller, retirant les tissues épais et les bijoux d’or et de saphirs, les laissant traîner sur le sol et ses meubles. Sa septa serait furieuse de voir sa pièce aussi déranger. Mais osera t elle lui crier dessus si Melegdie l’a menacé avec un dragon ? Les chèvres se font bien dévorer par les dragons, quel est la différence avec les hommes ?
Une fois son bas et sa cote de maille enfiler, la princesse Tagaryen prit son épée BlackFire. Elle était trop lourde pour son corps d’enfant de huit ans, trop longue pour pouvoir la porter à la ceinture, ses jambes étant trop courtes. Peu importe combien Melegdie s'était entraînée pendant 4ans, la seule façon pour elle de la porter sur son dos. « Puis je savoir où vous allez à cette heure ci princesse? » Avant qu’elle ai eut le temps de courir hors du château sans autorisation, Sir Gelwick l’avait attrapé par la cote de maille. Le chevalier était un homme âgé d’une cinquantaine d’année aux épaules larges et aux cheveux blanc, autrefois brun. Il était au service du prince Deamon Targaryen depuis des années. Depuis que la petite Targaryen vivait avec son père, Sir Gelwick était chargée de sa sécurité.
Melegdie lui a lancer un regard froid, faisant un mouvement pour se libérer de son emprise. « Je vais clamer le dragon sauvage » Sa voix était froide, aussi froide que l’hiver de sa naissance. Le visage de Sir Gelwick se durcit. Il connaissait la princesse et sa perception du monde ainsi que de à quelle point elle était têtu. Il savait d’avance qu’il ne pourrait pas lui faire changer d’avis, pour autant, il essaya. « Un dragon sauvage ? » Répéta le chevalier avec pointe de surprise. Elle était trop intelligente et observatrice pour son propre bien. « Vous n’y songez pas sérieusement princesse? Une telle bête pourrait être extrêmement dangereuse. Les dragons sauvages sont connus pour être beaucoup plus volatils et imprévisibles que les dragons apprivoisés. Je vous conseille de rester à l'écart. »
La princesse Melegdie se remit à marcher à travers le château, le chevalier sur ses talons. Si l’homme n’arrivait pas à la convaincre alors il l’accompagnerait, quoi qu’il était toujours décidé à faire rebrousser chemin à l’enfant. A l’avertissement de Sir Gelwick, la fille du prince Deamon ne lui jeta qu’un regard agacé. « Un dragon reste un dragon, sauvage ou domestiqué. » Dit elle avec certitude. « Et c’est un dragon qui n’a jamais été clamer, je veux et je serais sa première cavalière. »
L'expression de Sir Gelwick resta sérieuse, ses lèvres pressées en une fine ligne devant sa détermination. Il était assez vieux pour connaître les risques d'essayer d'apprivoiser un dragon sauvage, pour connaître les dangers que cela représentait pour une fille aussi jeune.
« Princesse, je dois insister ! » Il la suivit rapidement à travers les longs couloirs sombres du château, ses yeux fixés sur sa petite silhouette alors qu'elle entrait dans ses appartements avec impatience. « Vous ne pouvez pas essayer de revendiquer un dragon sauvage ! »
« Je suis une Targaryen ! C'est mon droit de naissance! » dit la princesse Targaryen d'une voix aiguë de fillette de huit années. Sa cote de maille cliquetaient à chacun de ses pas et le vent soufflait à travers son pantalon en soie large. Il faisait froid quand la princesse Melegdie a ouvert la porte des domestiques qui donnait accès au chemin des falaises. Pourtant ni l’enfant ni le chevalier n’a flancher fasse à la fraîcheur de la nuit.
Sir Gelwick regarda la princesse avec un sentiment croissant de terreur. Son ambition, sa détermination, c'était presque troublant de voir une si jeune fille si motivée, si intrépide. Il secoua la tête, son expression se durcissant. L’herbe haute arrivait pratiquement à la taille de la petite princesse, alors qu’elle se déplaçait avec difficulté dans le noir, la pleine lune comme seule lumière pour l’aider. « C'est de la folie », déclara-t-il fermement, ses mots résonnant dans l'air.
« Je m'en fiche », dit-elle obstinément en continuant de se déplacer dans le champs d’herbes hautes, près des falaises, devant le chevalier, la tête haute et fière. « Je vais clamer ce dragon. Je ne serais pas une Targaryen sans dragon. Non, ça jamais. »
Sir Gelwick la regardait avec impuissante. Il ne pouvait pas l'arrêter, mais il pouvait très bien essayer de la raisonner dans une énième tentative. « Princesse, il ne s'agit pas seulement d'être une Targaryen. Il s'agit de survivre ! Et si cette bête vous tue ? » Sa voix semblait presque suppliante alors qu'il suivait ses pas, sa cape jaune bruissant à chaque pas.
« Alors je mourrai d’une mort honorable », répondit la princesse d’un ton catégorique, la voix pleine de détermination. « En véritable Tagaryen. »
Le vent sifflait à travers les arbres, apportant une odeur de sel et d’air marin alors qu’elle se dirigeait vers les falaises. Sir Gelwick passa une main sur son visage, frustré. Que pouvait il répondra fasse à la fillette ? La princesse Melegdie était loin d’être la petite fille qu’il avait autrefois bercée sur ses genoux. Même si au fond il savait qu’elle avait toujours été ainsi : têtue et désireuse de revendiquer un dragon confinait à l’obsession. La fille du prince Rogue était de feu et de sang et il l’a vu plus que jamais cette nuit la.
Le ciel étoilé c’est assombrit et l’air devint glacé.
Melegdie releva sa petite tête argenté, un sourire sur ses lèvres. Un monstre ailé gigantesque bloquait la lumière de la lune. Il était grand, énorme, plus que la princesse Melegdie n’aurait put l’imaginer. Ses ailes d’un bleu aussi froid que celui du Mur du Nord, étaient déchirée à plusieurs endroit. Meme depuis le sol, ses griffes étaient nettement visibles : longues, tranchantes, meurtrières, capable d’achever n’importe quel être vivant d’un simple coup. Et sa gueule, énorme comme le reste de son corps imposant, était remplit de dents acérés semblable à des stalactites. Au fond de sa gorge large, capable d’avaler deux cavaliers et leur montures sans difficulté, le feu dragon bouillonnait, se lançant dans une danse avec la glace dont semblait être fait les crocs de la bête.
Le dragon volait au dessus de le princesse Melegdie et du chevalier Sir Gelwick comme un rapace encerclant sa proie. Elle était émerveillée par la beauté terrifiante de l’animal. Ses yeux violets claire étaient écarquillés, incapables de se détourner du dragon. Jamais de sa vie elle avait assister à un tel spectacle. Caraxes le dragon de son père ou une biche blanche tachée de sang, achevée par l’arc de sa mère Lady Rhea semblaient d’un banal désolant.
Hypnotisée pour l’animal de l’ancienne Valeria, la princesse ne bougea pas un muscle alors que le dragon se mit à charger en leur direction. Prise d’une terreur sans présidant, le chevalier prit le bras de la jeune princesse, la tirant avec force. Mais c’était trop tard pour fuir.
Le dragon c’est posé en fasse de Melegdie, la terre tremblant sous son poids. Ses yeux étaient deux orbes rouges sangs, fixant avec froideur la princesse Targaryen. Iris contre Iris, les deux se regardèrent. La nature semblait figée, silencieuse fasse a la scène.
« Melegdie ! » A crier avec panique le vieux chevalier en essayant de garder sa main tremblante autour du bras de la fillette de huit ans. Sans même lui accorder un regard, elle le frappa avec toute sa force, se libérant de son emprise. Tétanisé, Sir Gelwick n’a rien put faire d’autre qu’observer, la bouche ouverte de choc et son visage pâle.
Doucement, un pas après l’autre, la princesse Melegdie Targaryen s’approcha du dragon sauvage qui grognait. L’épée du conquérant était lourde sur son dos, mais pas autant que le fils qui semblait l’attirer à l’animal mystique.
« Dohaeragon issa! Obéikos issa zaldrīzes! » sers moi! Obéis moi dragon! La voix de l’enfant Targaryen était ferme, ne laissant pas de place à la peur. Le dragon a rugit, sa tête imposante s’approchant de la princesse. Sa petite main se leva en direction de la gueule de la bête. Si celle ci le désirait, la fillette pourrait se faire avaler rond sans même avoir le temps d’en prendre conscience. Elle avait vu son père faire ce geste des centaines de fois avec son dragon, tout comme sa belle mère avec Vaghar. Et bientôt, elle le ferait aussi des centaines fois avec son dragon. « Lickīri, Dohaeragon Issa » Calme, sers moi
La paume froide de la princesse rencontra les écailles chaudes du dragon.
Elle regardait le dragon droit dans les yeux, son cœur battant dans ses tempes, l’assourdissant du rythme irrégulier. Chaque fibres de son corps était concentré sur lui, comme si elles essayaient du fusionner avec la bête, ne faisant plus qu’un. Le moment sembla durer une éternité, le temps s’arrêtant pendant un instant de pur bonheur et de paix.
La princesse Melegdie Targaryen, première de son nom, fille aîné du prince Deamon Targaryen et enfant unique de Lady Royce l’avait fait.
Elle venait de se lié avec un dragon.
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christian-dubuis-santini · 3 months ago
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Comme j’aimerais révoquer toute l’histoire de ma vie ! Seulement, de quel droit pourrais-je la révoquer, si les erreurs dont elle est née ne furent pas les miennes? En fait, qui s’était trompé, quand la plaisanterie de ma carte avait été prise au sérieux? Qui s’était trompé quand le père d’Alexej (aujourd’hui réhabilité mais pas moins mort pour autant) avait été emprisonné? De telles erreurs étaient si courantes et si communes qu’elles ne représentaient pas des exceptions ou des «fautes» dans l’ordre des choses, mais constituaient au contraire cet ordre. Alors qui est-ce qui s’était trompé? L’Histoire elle-même? La divine, la rationnelle? Mais pourquoi faudrait-il lui imputer des erreurs? Cela n’apparaît ainsi qu’à ma raison d’homme, mais si l’Histoire possède vraiment sa propre raison, pourquoi cette raison devrait-elle se soucier de la compréhension des hommes et être sérieuse comme une institutrice? Et si l’Histoire plaisantait? À cet instant, j’ai compris qu’il m’était impossible de révoquer ma propre plaisanterie, quand je suis moi-même et toute ma vie inclus dans une plaisanterie beaucoup plus vaste (qui me dépasse) et totalement irrévocable.
(Milan Kundera, La plaisanterie)
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carolemm · 3 months ago
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Ouiiii Merci Ninie ! Le dernier Amélie Nothomb ! « L’impossible retour », c’est l’impossible retour d’Amélie au Japon, qui est son pays fondamental, celui par lequel elle se définit.
Et pourtant, grâce ou à cause d’une amie très chère, elle se voit obligée d’y retourner en mai 2023. Elle y est née et y a passé les cinq premières années de sa vie avant de déménager en Chine.
Ce roman sur son périple nippon, c’est un livre nécessaire, elle s’y dévoile comme jamais. Elle y expose son amour pour le Japon et en hologramme celui pour son père aujourd’hui décédé. Très psychanalytique, c’est un mélange d’hypermnésie et d’amnésie. C’est un livre aussi très sensuel où les sentiments passent par les couleurs, la nourriture, le théâtre de No (la chanson)… Et puis la fantaisie quand même ! Son amie Pep Beni, photographe fantasque, est pleine de névroses, elle est aussi très occidentale dans ce pays très discipliné et cela occasionne des situations assez cocasses.
Bref, j’ai aimé comme j’aime cette femme : Amélie Nothomb.
« Il me faut vaincre, pour partir, un amour aussi puissant que l'inertie.
Rappel : l'inertie est la résistance d'un objet à une force exerçant sur lui un mouvement. Le dictionnaire y voit une propriété. Je me permets de trouver cela inexact. Une propriété, c'est presque une épithète homérique. L'inertie, c'est beaucoup plus grave.
Partir m'apparaît toujours comme une violence. Et pourtant, il s'agit de départs tellement plus bénins que ceux de ma jeunesse, puisque je suis assurée de revenir. »
« Quand Paul Bowles déclarait que le voyageur digne de ce nom était celui qui n'était pas sûr de revenir, il ne parlait évidemment pas pour mon cas pathologique, puisque, au lieu de vivre cette incertitude avec une noblesse métaphysique, je l'appréhende de la pire manière. Les veilles de départ, je ne dors pas : je suis trop accaparée par mes adieux à mon lit, à mon placard, à mon quotidien. »
« J'avais cinq ans et je savais que j’allais quitter le Japon et j'en avais d'avance le cœur déchiré. Et mon père également. Nous avions lui et moi inventé la nostalgie préventive : idée romantiquement funeste, vaccin inspirant, se contentant d'agrandir dans l'âme la région dévolue à la nostalgie rétrospective. »
« À présent, je ne suis plus harcelée par des supérieurs hiérarchiques mais par des lapins. L'une de ces adorables petites bêtes vient déposer des crottes sur mon pied.
- Il t'aime ! s'extasie Pep.
L'amour a bien des mystères. J'ai envie de secouer mon pied, mais je devine que j'offenserais ce nouveau prétendant et que Pep ne me le pardonnerait pas. »
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aisakalegacy · 8 months ago
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⚠️ CW : Propos misogynes d'un homme blanc de 1918 ⚠️
Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (5/20)
À ce propos - et je vous promets qu’il s’agit de la dernière de mes digressions, les femmes blanches nées au Canada de plus de vingt-et-un ans ont désormais le droit de vote aux élections fédérales. Il faut qu’elles soient également propriétaires, ce qui exclue de facto ma fille aînée. Je ne suis pas très familier de la politique française, les femmes ont-elles le droit de vote chez vous, et si oui, quelles en sont les conditions ? Je n’ai pas le sentiment que cette loi ait provoqué beaucoup d'émotion autour de moi. Je dirais que chez les femmes de l’île, les sentiments étaient partagés. Un tiers était enthousiaste, un tiers y était opposé, un tiers était indifférent. Les hommes y sont, je pense, majoritairement opposés, mais je fais moi-même partie des indifférents - mais je suis indifférent à mon propre vote.
Je lis toutes sortes d’opinions dans le journal à ce sujet. Les partisans disent que de la propriété et de la taxation vient le droit légitime d’être représenté, et puisque les femmes sont propriétaires et taxées en raison de leur propriété, il n’est que naturel qu’elles puissent voter. Les opposants argumentent que le vote est l’expression d’une décision, et que cette décision doit ensuite être imposée et appliquée. Il faut donc être en mesure de pouvoir la défendre si l’opinion majoritaire ne devait pas être entendu, et que donc, en cet état, il n’est pas censé qu’une femme ait le droit de vote car elle se reposerait ensuite sur les hommes de son entourage pour s’assurer que sa décision soit mise en œuvre. Je vois du vrai dans cela également. Cependant cela m’amène à une réflexion. Je n’ai jamais voté de ma vie et je ne compte pas commencer à le faire, mais si je le souhaitais, j’en aurais le droit. Avec ma jambe en moins, je serais cependant bien incapable de reprendre les armes pour défendre la mise en application de mon choix - c’est d’ailleurs parce que l’armée me reconnaît comme incapable de continuer à défendre la nation que j’ai été réformé. Je me demande alors si les opposants argumenteraient qu’il faudrait, à moi aussi, me retirer le droit de vote.
[Transcription] Earnest Simmon : Désolé, je suis terriblement en retard, j’ai dû faire un détour avant de venir. Louise Le Bris : Je commençais à me demander si vous viendriez bien aujourd’hui. Earnest Simmon : Vous savez bien que je ne manquerais nos entretiens pour rien au monde. Louise Le Bris : Le feu est presque éteint. Asseyez-vous, je vais aller chercher Maria pour qu’elle le rallume. Earnest Simmon : Ne vous dérangez pas, il fait bien assez chaud ici. Louise Le Bris : Seriez-vous malade ? Vous n’avez pas l’air bien. Earnest Simmon : Je suis simplement nerveux, c’est tout. Puis-je vous poser une question, Miss Le Bris ? Louise Le Bris : Je vous en prie. Earnest Simmon : C’est une question plutôt personnelle, et je comprendrais que vous souhaitiez décliner. Louise Le Bris : Dites-moi ! Earnest Simmon : Ces dernières semaines, j’ai développé une certaine… affection pour vous. J’ai bien conscience de la nature de notre accord, mais… je ne serais pas opposé à l’idée d’en dépasser le cadre. Earnest Simmon : Nous nous entendons bien au-delà du simple prétexte de notre fausse fréquentation. Vos parents comme les miens nous approuvent, ni vous ni moi n’avons de véritable perspective de mariage pour l’instant. Earnest Simmon : Je suis en train de tomber amoureux de vous. Louise, peut-être… que nous devrions nous marier pour de vrai ? Louise Le Bris : Mr. Simmon… Earnest Simmon : Earnest. Louise Le Bris : Earnest… Je partage vos sentiments. Nos rendez-vous sont le point culminant de ma semaine. Avec vous, j’ai enfin l’impression d’être vraiment vue. J’accepte de vous épouser, pour de vrai.
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anolis3 · 6 months ago
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"Dans l'Ombre de Paris", first song of "La Dernière Geste", by Morgan of Glencoe.
"Yuri baissa les yeux. Son hôtesse avait raison raison. Assister son époux lorsqu'il le requiert, organiser les réceptions royales et donner un héritier au Royaume de France. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Fin de l'histoire. Fin de la vie. Fin des rêves. À vingt ans. Comme un trai qui s'arrêtait parvenu au bout des rails, sans possibilité de dévier de sa route ni même de la poursuivre un peu plus loin. L'image de la Capitaine Trente-Chênes s'imposa à l'esprit de la jeune femme. "Cette femme n'a pas de chaperon", avait dit Ryûzaki. Pas de chaperon. Pas de père, pas de fiancé, pas d'époux, pas de fils. Pas d'obligations envers un homme qui lui serait supérieur. Et tout un équipage à ses ordres. Qu'importait qu'elle obtînt l'obéissance par le respect ou par la crainte? Un souvenir lointain lui revint en mémoire. un oeil bleu entre des cheveux noirs. La petite Selkie de Gôshi Mayo, enfermée dans sa cage, l'avait dévisagée avec compassion. Comme si la fée avait perçu l'invisible prison dans laquelle on l'élevait, elle, Nekohaima Yuri-hime, troisième femme du Japon, et compris sa solitude.", from Dans l'Ombre de Paris.
"-Pyro, regarde-moi. Tu vas bientôt avoir seize ans, et tu n'as jamais vu le ciel, parce que tu es né ici. Moi, je suis née sous un ciel infini, dans un océan si immense que tu es né ici. Moi, je suis née sous un ciel infini, dans un océan si immense que tu ne peux même pas l'imaginer. J'en ai profité durant bien des années, et il y a un mois encore je dansais sous des étoiles que tu n'as connues qu'en rêve. Voilà pourquoi tu dois aller avec Lady Lore et les enfants. Pour voir les étoiles, le ciel et la mer. Tu ne dois pas mourir avant de les avoir vus, les avoir vus pour de vrai, pas seulement un morceau de ciel et trois étoiles blafardes perdues entre deux immeubles… -Mais pourquoi? -Tu comprendras lorsque tu les verras.", from Dans l'Ombre de Paris.
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capitainerowen · 7 months ago
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LECTURE DE 2024 : Nona la Neuvième - Tamsyn Muir
Lecture terminée le 7 mai 2024 (52/70)
Alors. Alors, alors, alors. Cette 52ème lecture de l'année, qui est aussi mon 15ème roman de l'année, s'avère être le troisième tome de la tétralogie Le tombeau scellé, nommé Nona la Neuvième, roman écrit par Tamsyn Muir !
Je suis trop content d'enfin pouvoir parler de ce roman!!
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Résumé: Tout le monde semble devenir fou, autour de Nona, à cause de la sphère bleue qui gravite au-dessus de la ville, mais Nona, elle, s'en fiche. Elle veut juste être une fille comme les autres et vivre jusqu'à son anniversaire pour le fêter sur la plage, avec tous ses amis et les chiens du quartier, car elle ne sait pas quand elle devra rendre le corps dans lequel elle est née six mois plus tôt et qui ne lui appartient pas.
CW/TW: morts, meurtres, tentatives de meurtres, pensées suicidaires, tentatives de suicide, décomposition, cadavres, folie, nécromancie, violences verbales et physiques, mention de prositution, trouble de l'alimentation, cicatrices, guerre, ...
BONJOUR, BONSOIR, LAISSEZ-MOI VOUS PARLER DU TROISIEME TOME DE MA SAGA PRÉFÉRÉE !!
Je ne peux pas trop en dire, parce que c'est un tome trois et qu'il y a énormément de choses qui se passent, alors c'est difficile de ne pas spoiler, mais je ne peux que vous inciter à découvrir les premiers tomes, Gideon la Neuvième et Harrow la Neuvième. L'histoire est incroyable, et le fait qu'il y ait à chaque tome des narratrices différentes - mais l'histoire se suit, ils ne sont pas indépendants ! - nous permet de découvrir tout l'univers dans lequel l'histoire évolue, ce qui est génial.
Mais parlons de ce tome 3, avec le moins de spoilers possible. Pour ceux qui ont lu les tomes précédents, ont retrouve pleins de personnages qu'on a déjà vus, vous allez être servis! Et si vous ne connaissez pas, sachez que chacun des personnages de ce roman est incroyable (/srs), extrêmement bien écrit!!
J'ai adoré suivre Nona, voir sa douceur et sa naïveté trancher brutalement avec l'univers violent et dégueulasse du Tombeau Scellé. Et suivre sa vie, sa gentillesse, la voir au milieu de sa famille, des gens qu'elle aime... Vraiment, c'est incroyable à quel point même si elle ne comprend pas grand-chose à ce qu'il se passe, on en apprend énormément sur l'histoire.
Sincèrement, si je ne dois conseiller qu'une seule œuvre de ma vie, c'est celle-ci. Nona la neuvième a été incroyable, à la hauteur des tomes précédents, si ce n'est encore meilleur, et si vous voulez une lecture qui va totalement vous changer, n'hésitez surtout pas !! C'est LA meilleure œuvre que j'ai lue, vraiment, et j'ai si hâte de lire le prochain tome, dès qu'il sortira enfin!
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lavoiedeleau · 8 months ago
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Le monde l'eau
Comme tous les nouveaux rdv, je raconte ma vie. Sauf que la thérapeute est chamane alors elle voit pas mal de chose. Je vais vous raconter comme je l'ai vécu avec mes mots.
Puis je rentre en méditation, je commence par couper les liens toxiques et voir une première vie antérieur ou une mémoire : c'était une petite fille réprimé par ces parents et n'osant pas chanter.
Après je suis arrivé dans une pièce noire, et je me suis dis tout ca pour ca, mdr. J'avais vraiment ma conscience en arrière plan, je pensais pas. Oui j'ai tourné mon regard pour changer de vue, et j'étais dans l'univers loin de la terre avec les étoiles. J'ai alors rapproché plusieurs étoiles pour faire un gros cercle et j'ai la phrase : tu es la pour faire du lien. Puis 3 grosses météorites (qui s'avère être des vrais étoiles) sont venue nous chercher pour sortir de cette noirceur gluante.
Nous somme montés sur un plan plus haut tout verdoyant ( monde des émeraudes je saurais après). Et la, je reçoit un soin quantique de dingue, une lumière très intense qui descend dans mon corps. Je suis souvent très fatigué mais la, j'ai étais energisés pour 4 jours. C'était vraiment magique. A ce moment, on me donne un livre et me dit : tu saura quoi en faire. (je sais toujours pas d'ailleurs ;))
C'est alors que je vois une petite vague au dessus à droite dans mon champ de vision, elle dit de la suivre. Je suis une baleine étoilé sur au dessus de l'eau et m'emmène à ce qui ressemble à l'univers d'Avatar 2 : La voie de l'eau (d'ou le titre). J'ai une sensation de chez moi directement et de retrouvaille. Je vois vite un sentiment d'urgence et de panique chez ces êtres (ressemble à des humains), il faut sauver la terre. Il me parlait comme si je savais et après c'est comme si il se disait : ah oui elle sait plus rien dans cette vie, alors viens je vais t'apprendre. Tu dois sauver les lieux et non les humains (tu peux mais ca sert à rien genre il a des gens plus doué). Il me montre un entreprise dans laquelle j'intervient depuis 1 mois nuit et jour pour résoudre des problèmes. Il me montre une boule d'eau avec une grosse pression qui part du sol et qui se jète dans l'univers.
Puis il me montre comment faire un jet comme un karcher de gauche à droite, j'ai du mal à comprendre sur le coup alors il me remontre. Je les remercie et je repars avec la baleine. (ce qui est fou c'est que mon chéri avait peint cette baleine 3 jours avant (photo de profil).
Quand je revient dans le monde de l'émeraude, on me montre le feu en haut à gauche mais on se met d'accord que c'était bien pour le moment.
Je redescend en visitant une vie que j'avais déjà vu mais pas compris le message. M'aide à me pardonner d'avoir abandonné ma femme de l'époque, j'ai utilisé l'eau pour guérir cet homme. C'était puissant.
Je n'imaginais pas un instant vivre tout cela, je pense que la version 2.0 de moi même est née à ce moment là. Quand je suis revenu dans mon monde, j'avais du mal avec le "tu dois sauver le monde" avec cette technique que je ne savais pas manipuler...
En tout cas, depuis ce jour, mon client n'a plus jamais eu de problème avec mes produits et personne ne l'explique à part moi. C'est vraiment la preuve qu'il m'ont montré que ca marche et que je suis pas folle. Par contre, je l'ai pas raconté à beaucoup de monde et je me suis senti tellement seule face à la chose incroyable que je venais de vivre.
Elle m'a dit que j'avais sauvé aussi des personnes du noir avec moi, j'en suis fière. Elle m'a dit, il me semblait bien que tu venait de mélusine, j'ai pensé en disant : à mais j'ai tiré cette carte dimanche. (bizarre or not bizarre ? )J'ai fait beaucoup de rêve d'intégration par la suite, mais toujours avec un oubli le lendemain.
Voila l'histoire la plus folle de ma vie, et c'est pas finit !
Like all new appointments, I tell my life story. Except that the therapist is a shaman, so she sees quite a lot. I'm going to tell you how I experienced it in my own words.
Then I went into meditation, starting by cutting the toxic links and seeing a first past life or memory: it was a little girl repressed by her parents and not daring to sing.
Then I came into a dark room and I thought, "That's what it's all about! I really had my conscience in the background, I wasn't thinking. Yes, I turned my gaze to change my view, and I was in the universe, far from the earth, with the stars. I then brought several stars together to make a big circle and I got the phrase: you're here to make a connection. Then 3 large meteorites (which turned out to be real stars) came to get us out of this slimy darkness.
We went up to a higher plane, all green (world of emeralds, I'll know later). And there I received a crazy quantum treatment, a very intense light that descended into my body. I'm often very tired, but here I was energised for 4 days. It was truly magical. At that moment, I was given a book and told: you'll know what to do with it. (I still don't ;))
That's when I see a small wave above to the right in my field of vision, it says to follow it. I follow a starry whale over the water and it takes me to what looks like the world of Avatar 2: The Way of the Water (hence the title). It feels like I'm right back home again. I quickly sense a sense of urgency and panic in these beings (who look like humans), who need to save the earth. He spoke to me as if I knew, and then it was as if he was saying to himself: ah yes, she knows nothing more in this life, so come on, I'll teach you. You have to save the place, not the people (you can, but it's no use - there are better people). He shows me a company where I've been working night and day for the last month to solve problems. He shows me a ball of water with a lot of pressure that comes up from the ground and shoots out into the universe.
Then he showed me how to make a jet like a karcher from left to right, I had trouble understanding at the time so he showed me again. I thanked them and left with the whale (the crazy thing was that my darling had painted this whale 3 days before (profile photo).
When I get back to the emerald world, they show me the fire at the top left but we agree that it's fine for now.
I came back down, visiting a life I'd already seen but hadn't understood the message. Helping me to forgive myself for abandoning my wife at the time, I used water to heal this man. It was powerful.
I never imagined for a moment that I would go through all that, I think that version 2.0 of myself was born at that moment. When I returned to my world, I had trouble with the "you have to save the world" with this technique that I didn't know how to handle…
In any case, since that day, my customer has never had another problem with my products and nobody can explain it except me. It's really proof that they've shown me that it works and that I'm not crazy. However, I didn't tell many people about it and I felt so alone in the face of the incredible thing I'd just experienced.
She told me that I'd also saved people from the dark with me, and I'm proud of that. She said to me, it seemed to me that you came from Melusine, and I thought to myself: "But I drew this card on Sunday" (bizarre or not bizarre?) I had many dreams of integration afterwards, but they were always forgotten the next day.
I came back down, visiting a life I'd already seen but hadn't understood the message. Helping me to forgive myself for abandoning my wife at the time, I used water to heal this man. It was powerful.
That's the craziest story of my life, and it's not over yet!
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