#je suis pas née pour cette vie
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superiorkenshi · 5 months ago
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Ça fait littéralement 3h que je suis téléphone avec la Caisse d'Epargne car je suis tomber dans une arnaque (DE RENOUVELLEMENT DE CARTE VITALE VUE QUE JE SUIS CON) En gros comme j'ai eu récemment des changements de mutuel et que ce matin j'avais la tête dans le cul et j'étais extrêmement fatigué car je reviens de 2 semaine ou j'étais pas chez moi (Reims puis Londre) donc je me suis dis que c'était normal et cohérent ET BAH NON ON TA PIRATER ET ON TE PREND TON ARGENT KENSHI heureusement la dame de la cause d'Epargne est très mimi et fait tout son possible pour m'aider mais du coup je suis en pique d'anxiété et d'angoisse j'ai envie de crever et le dessin de ce soir pour le pride month sera sûrement en retard du coup car je suis le plus gros clown du cirque 🤡
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nayelleya · 6 months ago
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14 et 15 mai 2024
Je venais de quitter ma mère au téléphone lui disant que j'allais certainement rentrer à l'auberge ou bien me faire un trajet de métro et rentrer à pieds (j'adore me faire des tours de métro sachez-le).
Dans la station, je remarque un garçon qui m'a interpellé : son charme, ses nombreux tatouages et ce qu'il dégageait. J'écris directement à une amie "Je viens de trouver l'amour de ma vie, il est juste à coter de moi". Le métro arrive, peu de place on se serre tous, lui et moi comprit. Deux stations plus loin le métro se vide un peu, je savais que j'avais beaucoup de temps devant moi avant le terminus alors je décide de sortir mon livre "Rêveries du promeneur solitaire" de Rousseau. Je le vois se pencher, tentant de lire le titre. Alors, tout naturellement je lui montre ce que je lis. Puis il me dit "Tu lis ça pour la fac ou pour les cours" EN FRANÇAIS ? Je lui réponds que c'est pour le plaisir, lui me dit que personne ne lit du Rousseau pour le plaisir, que ce n'est pas possible.
On commence désormais à faire connaissance, me demandant qu'est-ce que je fais dans un métro à Vienne et à cette heure-ci (il devait être 21h30). On discute pendant deux trois arrêts jusqu'à que le chauffeur annonce que le métro a un soucis et que nous sommes tous obligés de descendre à la prochaine station. On se dit que c'est le destin, qu'on doit continuer cette conversation. Alors, on marche, on parle de nos vies, de nos auteurs préférés, de nos lectures.
On tombe sur un bar, par chance il fermait dans 30 min mais on a pu quand même commander. Heureusement, cet inconnu parle français car sa mère est née en France, qu'il a été au lycée français à Vienne et qu'il avait fait deux ans de prépa à Paris. Mais ce qui voulait dire qu'il était bilingue allemand (merci la vie j'en pouvais plus de commander et de commander en anglais surtout). Dès qu'on s'assoit, il sort son carnet et écrit directement la date du jour, mon prénom, la ligne de métro où on s'est rencontrés et écrit "couleur de cheveux inconnu" (nous n'avions pas réussit à déterminer si j'étais rousse ou si j'avais les cheveux rouges).
Je passe les détails sinon ce post ferait 10000 lignes. On finit par partir du bar, on marchait et il me lance un "Mais en fait on est dans Before Sunrise, on vit un rêve Leyan, je suis sûr que demain quand on va se lever rien de tout ça n'aura exister". Je lui avoue que je n'ai jamais vu ce film, film qui raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent dans le train et l'américain demande à la française si elle veut rester avec lui à Vienne le temps d'une nuit. C'était totalement nous, sauf que nous, l'amour était platonique. Comme il m'a dit "C'est la rencontre de nos deux âmes, pas de nos deux corps". Et, je pense que c'est la chose la plus merveilleuse que nos corps ne se soit pas rencontrés. De toute façon, on ne c'est pas parler pour se draguer. C'était spéciale.
Finalement, on se décide d'aller regarder le film dans le hall de mon auberge. Trop de bruits. Il réserve une chambre privative juste pour qu'on regarde le film. On a parler durant tout le film, on coupait le film pour se dire que par moment c'était vraiment nous. Après l'avoir vu, on s'est demandés "Et qu'est-ce qu'on fait quand le soleil va se lever ?". On a beaucoup réfléchit, on s'est dit que le meilleur moyen de continuer ce rêve ce n'était pas de prendre nos contacts. Juste un rendez-vous après ses examens de médecine. Il m'a écrit un poème de Pablo Neruda en espagnol, pour me montrer que je n'ai pas rêver de cette rencontre juste spectaculaire. Personnellement, je lui ai laissé une petite lettre, le remerciant d'avoir une âme aussi pure et saine. On avait l'impression de se connaître depuis toujours et en même temps pas du tout c'était très étrange. Je l'ai laissé dormir, je suis partie au lever du soleil. J'espère qu'il a prit mon message, qu'il a prit cette lettre. J'espère qu'il va venir au rendez-vous. Si un de nous deux ne peut pas finalement, on s'est dit qu'on allait se recroiser un jour de façon anodine, c'était sûr et certain. J'ai quand même mit à la fin de ma lettre "Et si on ne se revoit pas, souviens toi que tu as un visage pour être aimé". Car, c'est totalement vrai. Cet inconnu à un visage pour être aimé (et puis aussi lui rappeler qu'il doit lire du Paul Eluard).
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ltalaynareor · 20 days ago
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L'enfant de Caïus
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Altheïana Swan marchait d'un pas assuré dans les couloirs sombres du Palazzo di Volturi, son cœur battant la chamade. Elle était la compagne humaine de Caïus Volturi. Malgré les différences évidentes entre eux, leur amour était sincère et profond.
Altheïana avait découvert sa grossesse il y a quelques semaines, une nouvelle qui avait bouleversé leur vie à jamais. Elle savait que porter l'enfant d'un vampire était risqué, mais elle était déterminée à donner naissance à cet enfant qu'elle et Caïus chérissaient déjà.
Caïus, de son côté, était terrifié à l'idée de perdre Altheïana à cause de sa grossesse. Il l'aimait plus que tout au monde et ne supportait pas l'idée de la perdre. Il était devenu surprotecteur, veillant sur elle à chaque instant, craignant le moindre signe de danger pour elle et leur enfant à naître.
Un soir, alors que la lune était haute dans le ciel, Altheïana se glissa dans les bras de Caïus, sentant le poids de leur destin reposant sur ses épaules.
"Caïus, mon amour, je sais que tu as peur pour moi et notre enfant. Mais je suis prête à affronter tous les obstacles pour vous deux. Ensemble, nous sommes plus forts que tout." murmura-t-elle doucement.
Les yeux rouges de Caïus brillèrent d'émotion, son cœur se serrant d'amour pour la femme courageuse qui se tenait devant lui. Il la serra contre lui, sentant son amour pour elle déborder de chaque fibre de son être.
"Je te promets que je serai là pour te soutenir en tout temps, Altheïana. Nous traverserons cette épreuve ensemble, main dans la main, jusqu'à ce que notre enfant voie le jour." déclara-t-il d'une voix pleine d'émotion.
Les jours passèrent, et la grossesse d'Altheïana se déroula sans encombre, grâce à la vigilance et à l'amour de Caïus. Enfin, le jour de la naissance arriva, et Altheïana mit au monde un magnifique enfant, le fruit de leur amour indéfectible.
Dans les appartements du seigneur, Caïus prit dans ses bras sa partenaire et leur nouveau-né, des larmes brillant dans ses yeux.
"Merci, Altheïana, pour tout ce que tu as sacrifié pour notre famille. Je t'aime plus que tout au monde, et je promets de veiller sur toi et notre enfant pour l'éternité." murmura-t-il, le cœur gonflé d'un amour incommensurable. Brusquement, il enfonça ses dents dans le cou de sa dame, la transformant en une vampire.
Alors que le soleil se levait sur Volterra, une nouvelle famille était née, unie par la force de l'amour et prête à affronter tous les défis qui se dresseraient sur leur chemin.
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kymera-casterwill · 7 months ago
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Sachez que si vous êtes allé/s allée/s chercher des pancakes et/ou une boisson et que vous avez demandé un sticker de Éric, cette personne vous a "grave jugé" comme elle le dit elle-même
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Vous avez fait un long trajet parce que vous venez de loin? Vous avez attendu longtemps? Peut-être même dans le froid et la pluie? Vous étiez content/e/s d'être là? Vous avez dit tout souriant "bonjour, merci, au revoir"? Peut-être même prit des photos pour les partager et par la même occasion leur faire de la publicité? Et bien vous n'avez peut-être pas eu votre sticker mais tenez cette belle récompense de la personne qui vous a servit! 😀
Imaginez vouloir passer un bon moment et tomber sur cette remarque sur Twitter. À quel point cette remarque (visible par tout le monde) à pu avoir un impact sur la ou les personne/s qui sont allés voir cette personne pour lui demander un autocollant de leur personnage favori?
Je ne comprends pas, pourquoi juger les joueurs qui à aucun moment ont eu le choix de pouvoir rompre avec leur cdc AVANT de pouvoir se mettre en couple avec Éric? Pourquoi ne pas juger BEEMOOV qui a décidé des tenants et des aboutissants pour rendre la route ce qu'elle est?
Pourquoi pas mal de personnes qui n'aiment pas se personnage pensent que l'arrivée de la tromperie dans un couple est née avec Éric? Non je demande ça parce que j'ai vu BEAUCOUP TROP de fois des personnes faire des commentaires dans le genre "si tu as choisis Éric c'est que tu dois tromper aussi dans la vraie vie" ou encore "si t'aimes Éric je veux même pas savoir comment tu gère tes relations"
Les gens dans ce fandom ont pas attendu Éric pour tromper ou être trompé...
A quel moment les choix fait dans un jeu vidéo par d'autres joueurs ont eu un impact sur la vie de cette personne? Dans sa propre partie (si elle a joué)? Ou même dans celle des autres joueurs?
Du coup faudrait aussi juger toutes les personnes qui dans la saison 1 de Eldarya étaient avec Valkyon et que dans la deuxième saison ont prit Lance? Ou qui depuis le départ voulaient être avec lui? Toutes celles qui dans HSL ont tenté de séduire Leight? Celles qui ont choisit Ezarel? (Oui parce que lui aussi a fait des choses pas top top hein, comme tout les autres perso) ou Leiftan?
À quel moment insulter, juger, menacer, se moquer de vraies personnes est devenu moins grave que de protéger des personnages de fiction??
Sur ma réponse Twitter j'ai tag Beemoov, ici je me permet de tag @chinomiko et de redire encore une fois que cette personne manque de professionnalisme, que son travail est de donner ce que les clients demandent, ses remarques concernant les choix des joueurs n'ont RIEN à faire ici en publique, ils paient pour avoir des boissons et de la nourriture, non pas ce genre de commentaires
P.S. j'anticipe certains en vous disant que non je n'ai pas joué à LL, et que donc je n'ai jamais croisé directement Éric dans ma partie, je me suis arrêtée à l'épisode 14 de CL, que non je suis pas pour la tromperie et que je ne suis même pas à l'aise avec ce thème, que je me vois jamais dans la vie faire ça à mon partenaire, et que tout comme les CDC je ne pourrais moi aussi jamais réussir à pardonner tout simplement parce que je n'arriverais plus à avoir confiance envers la personne. Mais ici on parle d'un jeu vidéo, et même si les sentiments que j'ai envers ça ne changent pas, ce n'est pas une raison pour s'en prendre à d'autres joueurs qui juste décidé de s'amuser.
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claudehenrion · 8 months ago
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De l'âme
Une surprise : plusieurs lecteurs, sans doute ébranlés par le vide abyssal qui caractérise notre temps –et avec une inquiétante tendance à l'aggravation– m'ont demandé récemment de “parler de l'âme”. Mais si je me sens très capable de donner un avis –qui n'est que le mien, corrigé par nombre de lectures et d'emprunts– … je tiens à préciser que je suis évidemment tout-à-fait incapable de répondre à la question multiple “Existe-telle ? Quelle est-elle ? Que recouvre-t-elle –ou pas ?”, et surtout de me livrer à cet exercice… en une page “A4’‘ ! Mais quel meilleur moment qu'une Semaine Sainte pour esquisser un début de réponse 
Le mot ’'âme” lui-même, tiré du latin (“anima = l'air, le souffle, la vie”), recouvre tant de notions différentes que “ne pas y croire” ne peut avoir aucun sens : qui parle de “croire” à l'air, au ciel bleu, au chocolat… ? S'agit-il de l'Ame des peuples (André Siegfried) ? de l'Ame des choses (Auguste Blondel) ? des “objets inanimés” de Lamartine ? de l'Ame du monde (Frédéric Lenoir) ? (NB : je pourrais continuer longtemps). Ecoutons plutôt Camus : “Ne pas croire à l'âme est une absurdité”.
A ce moment où l'humanité semble “flirter” avec sa chute dans des abîmes qu'on peut craindre définitifs, l'âme –qui était un peu sortie de nos préoccupations consumérisées– semble faire un retour sur le devant de la scène, et nos lecteurs ne s'y sont pas trompés, en m'en parlant. Il faut reconnaître que sa définition a bien varié à travers les siècles : dans l'Antiquité, les grecs en avaient une vision bipartite (“corps et âme”)… alors que pour la tradition biblique, la vision était tripartite (“corps, esprit –pneuma en grec et spiritus en latin–, et âme –psychè, en grec et anima en latin, ce dernier mot animant la vie intérieure et la personnalité, mais aussi ce qui donne vie au corps. Ne ’‘rend-on pas son âme”, au moment du grand départ ? Mais n'allons pas trop vite : avant de la “rendre”, il faut la définir.
Pour les philosophes, l'âme est souvent une notion qui permet de parler de l'être humain dans sa totalité. Pour Platon, l'âme est en conflit avec le corps qui l'emprisonne, alors qu'Aristote insiste sur une conception non dualiste entre “âme” et “corps”, chacun étant plus ou moins indépendant de l'autre. Plus tard, pour le christianisme, qui tient un rôle de toute première importance dans cette “dissertatio” (que je voudrais tellement ne pas être une “disputatio”!), le mot “Ame” veut décrire comment est formé un être humain dans et par ses expériences fondamentales : la vie, l'amour, le désir, la maladie et la souffrance, le questionnement sur “après la vie –ou après la mort”, et l'âme se définit donc comme “autre” que l'esprit : d'un côté, un principe de vie, “ce qui anime le corps”, siège des émotions et des passions, et de l'autre, vie intérieure, et personnalité. On peut dire : raison, ici et liberté, là…
Mais en 1621, Descartes introduit une rupture dans la conception traditionnelle, en traduisant “âme” par “mens” : l'homme est d'abord un être pensant, et le mens latin, qui désigne d'abord le cerveau, l'intelligence, la raison, l'esprit… va peu à peu replacer l'ancienne “âme” au profit de ce nouvel arrivant, le “cogito’' . Une nouvelle logique bipartite est née, le corps et la pensée, séparés mais liés : ’'Cogito, ergo sum”.
Le mouvement phénoménologique, qui se targue d'appréhender la réalité telle qu'elle se donne ou se montre, considère que le corps, seul, joue un rôle (“Le monde n’est pas pour moi autre chose que ce qui existe et vaut pour ma conscience”, écrit Husserl en 1937), ce contre quoi réagit la grande Edith Stern, juive devenue carmélite et morte à Dachau : “On ne peut vivre sans âme, c'est-à dire avec une âme paralysée ou en sommeil’’… phrase où nous retrouvons ce qui est visible tout autour de nous… et ce dont l'humanité est en train de crever
Il fallut attendre 1953 pour que Crick, Watson et Rosalind Franklin, découvrent l'ADN, cette part d'éternité qui est en chacun de nous. Inséparable de nous, elle nous contient tout entiers et nous résume, tout en nous rattachant à nos origines… Question jamais posée mais qui me taraude depuis longtemps : ’'Se pourrait-il que cet acronyme, l'ADN, soit, en fin de compte, le support matériel de notre âme ? Son caractère ’'iso-éternel’'et son identité parfaite avec notre ’'être”, notre “avoir été” mais aussi notre “devoir être”, en font une parfaite réponse à ce que pourrait être ce “Corps glorieux” si difficile à imaginer mais sous lequel, disent les chrétiens, nous entrerons un jour dans notre éternité
En 1979, Joseph Rätzinger, grand théologien et futur grand Pape Benoît XVI, posa (“La Mort et l'au-delà” )que “il n'y a aucune raison sérieuse de rejeter le mot âme , cet outil verbal indispensable dans la foi des chrétiens… ce qui se vérifie à travers la prise de conscience actuelle… que une conscience, justement, ne peut exister sans objet pour la percevoir et sans sujet pour la traduire et l'expliquer”. Et voilà l’ “âme” qui fait à nouveau partie du vocabulaire de la philosophie, le besoin de cet éditorial en étant un début de preuve en soi.
Un dernier point, peut-être : en 2016, l'académicien François Cheng avait écrit un fort beau “De l'Ame” (Albin Michel) où il écrivait “A part le bouddhisme dans sa version la plus extrême, toutes les grandes traditions spirituelles ont pour point commun d'affirmer une perspective de l'âme située au-delà de la mort corporelle : l'âme de chaque être est reliée au souffle primordial qui est le secret de la vie-même. Animée par un authentique désir d'être, elle nous rappelle donc, quelle que soit notre croyance –ou notre non-croyance– combien notre vie participe d'une aventure unique, le Tao –la Voie– qui ne connaît pas de fin, contrairement à la vie”.
J'admets que tout cela n'est pas simple… Mais le moyen, s'il vous plaît, de parler de sujets eschatologiques avec nos seuls mots humains, et en un temps et un espace si réduits ? Par prudence, je vais donc demander à d'autres que moi de conclure. D'abord George Meredith : ’ L'âme est tout, ici-bas; le reste n'est qu'illusio'n’’… Puis Rivarol : “Sans le corps, l'âme n'aurait pas de sensations, mais sans l'âme, le corps n'aurait pas de sentiment”... Libre à ceux qui ont décidé de ne pas y croire, de vivre “sans”. Mais qu'ils ne comptent pas sur moi : je suis si bien, “avec”, surtout en cette Semaine, qui est Sainte pour un bon tiers de l'Humanité.
H-Cl.
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selidren · 5 months ago
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Printemps 1921 - Champs-les-Sims
5/10
Cependant, il faut comprendre que Madame Eugénie est en odeur de sainteté par ici. Je ne sais pas si vous étiez au courant, mais elle fête cette année ses cent ans. Figurez vous donc ! Elle est née en 1821. Cela me semble si loin. Elle est encore plus âgée que la maison où le père de Constantin ont vu le jour. Elle nous enterrera tous j'imagine.
Moi-même je suis souvent admirative devant tout ce qu'elle a traversé. Elle a perdu presque tous ses enfants (la dernière qui lui reste est la prieure de Notre-Dame-aux-Bois, à Ognolles), nombre de ses petits enfants et a vécu une vie conjugale tout bonnement catastrophique. On ne compte plus ses mérites, et c'est pour cela que je ne peux m'empêcher d'éprouver de la culpabilité quand elle m'agace en se mettant en travers du bien-être de mes enfants. J'ai été d'autant plus active dans l'organisation des festivités. Une partie sera réservée à la (très nombreuse) famille, à la maison, et il y aura même un discours de Monsieur le Maire Musclet (l'époux de l'une de vos nièces par Jeanne) sur la place du village. Il remettra à Madame Eugénie une sorte de médaille, mais sans réelle signification légale il me semble.
Pendant ce temps, elle a continué ses missions familiales telle une ambassadrice de la société des nations. Son dernier exploit en date (et qui augmente d'autant plus la brillance de son auréole) est la réconciliation imminente entre Adelphe et ses enfants, même si le conflit est davantage avec Alexandre qu'avec ses filles. Elle a fait reconnaître ses torts à mon beau-frère avec un certain brio, il faut bien l'admettre, et a initié le dialogue entre père et fils. Ce dernier s'est grandement apaisé. De ce que j'entends, il est beaucoup moins sujet à ses accès de colère et de tremblements qu'auparavant, même si il est certain que personne ne l'en guérira. Il a d'ailleurs assuré à son père que c'est à cause de cela qu'il repousse sans cesse son mariage avec Sylvette. Il pense que cela serait mauvais pour elle de devoir supporter ses propres fardeaux, et je partage ses inquiétudes.
Transcription :
Alexandre « Vous devriez aller vous coucher Grand-Mère, la journée de demain ne va pas exactement être de tout repos. »
Eugénie « J’ai été sommée de débarrasser les lieux dans ma propre maison et voici qu’on veut maintenant me mettre au lit et me border comme une petite fille. Je sais bien que je vais fêter mon centenaire, mais je n’aime pas bien qu’on me traite comme si j’étais en verre. »
Alexandre « Ce n’est pas ce que je... »
Eugénie « Allons bon, je te taquine mon garçon ! Je ne vais pas tarder à aller au lit, mais je voulais prendre un peu de temps pour venir te parler en toute tranquillité. Je ne suis pas la seule à me coucher à des heures tardives semble t-il... »
Alexandre « Vous savez que j’ai du mal à dormir, ne revenez pas dessus. »
Eugénie « Non, je l’ai bien compris. Par contre, j’aimerais que nous discutions de cet autre sujet de litige. »
Alexandre *soupire*
Eugénie « Allons, je sais que ton père est passé vous voir aujourd’hui. Avez-vous parlé ? Sans crier, j’entends. »
Alexandre « Oui, mais ce n’est pas pour autant que tout est réglé. »
Eugénie « Vraiment ? Développe donc ! »
Alexandre « Et bien… Il s’est excusé, ce qui me semble être la moindre des choses, puis il m’a détaillé le récit de toutes ses visites précédentes. Comme si c’était à moi qu’il lui fallait rendre des comptes. »
Eugénie « N’est-ce pas le cas ? Il s’est toujours senti énormément coupable pour ce qu’il s’est passé. »
Alexandre « Ne revenez pas là dessus, je sais bien que j’ai eu tort de l’accuser des pires horreurs. Ce n’est pas de cela que nous devions parler. »
Eugénie « Mon garçon, cesse donc de tourner ainsi autour du pot ! Je t’ai connu bien moins casanier. »
Alexandre « J’admets qu’il a fait des efforts. »
Eugénie « Mais ? »
Alexandre « Mais c’est encore un peu tôt pour le pardon. Mais je lui pardonnerai un jour. »
Eugénie « Tu es un bon garçon. »
Alexandre « Arrêtez avec cela, je ne suis plus un enfant depuis très longtemps. »
Eugénie « Certainement, tu as même la moustache que ton père a toujours rêvé d’avoir. Mais puisque tu mentionnes ton âge, il est temps de revenir sur le dernier sujet de litige qui nous concerne. »
Alexandre « Qui nous concerne ? Je… Ah non ! Cela ne vous regarde absolument pas ! »
Eugénie « Tout me regarde dans cette famille, c’est moi qui ait mis ta grand-mère au monde jeune homme ! Tu devrais le savoir puisque tu n’est plus un enfant. »
Alexandre « Au moins vous ne me donnez plus du « mon garçon »... »
Eugénie « Alors donc, quand vas-tu épouser ta bonne amie Sylvette ? »
Alexandre « Heu… et bien je ne sais pas. Ce n’est pas le bon moment pour moi, c’est tout. »
Eugénie « Alors inutile de la faire attendre si longtemps. Si tu ne comptes pas l’épouser, laisse la avant que son honneur ne soit ruiné. »
Alexandre « Mais… je n’ai jamais dit que je ne voulais pas l’épouser ! »
Eugénie « Fichtre, qu’est-ce que c’est que ces histoires de ne pas être prêt alors ? Ce ne sont que des excuses. Quand nous nous marions, nous ne sommes jamais prêt. Nous sommes prêts quand arrive le premier enfant et que nous sommes devant le fait accompli. »
Alexandre « Je ne suis pas en état de me marier maintenant. Par pitié, ne faites pas semblant de ne pas comprendre... »
Eugénie « C’est toi qui ne comprends pas il me semble. Un jeune homme qui a connu toutes ces horreurs, qui a été si courageux, il ne peut pas s’en sortir sans une femme à ses côtés. La petite veuve Barthélémy par exemple, elle serait bien sotte de ne pas épouser cet anglais venu d’on ne sais où mais avec un bon patrimoine. Tous ce dont ils ont besoin, c’est de se marier. Et c’est la même chose pour toi ! »
Alexandre « Je ne pense pas vous voyez. Et si vous vous inquiétez pour l’honneur de Sylvette, sachez que je n’ai jamais rien fait qui puisse l’entacher. J’attends simplement… d’aller mieux, c’est tout. S’il vous plait, ne nous fâchons pas la veille de votre anniversaire, ça ne me ferait pas plaisir. »
Eugénie « Moi non plus mon petit, moi non plus. Nous en reparlerons plus tard si tu y tiens. »
Alexandre « C’est gentil, mais je n’y tiens pas tant que cela. La manière dont je conduis ma vie me satisfait plutôt bien. »
Eugénie « C’est cela, c’est cela… Nous en reparlerons une autre fois. En attendant, il est temps d’aller se coucher. »
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rollinginthedeep-swan · 8 months ago
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Petite demandes pour un personnage sourd.
Bonjour à tous-tes,
Je me permets de lancer une nouvelle bouteille à la mer, bien différente cette fois. J'espère que la demande ne sera pas mal perçue et maladroite, si c'est le cas, s'il-vous-plaît, dites-le moi et j'apprendrais. Je suis la première à accepter de me remettre en question et à vouloir apprendre. Sachez que mes intentions sont totalement dans une démarche bienveillante et respectueuse. Le but est d'avoir un retour humain, chose que je n'ai pas réussi à trouver pendant mes recherches. Les réponses que je trouve sont souvent assez génériques.
Y a-t-il des personnes malentendantes/sourdes qui accepteraient de me donner quelques conseils afin d'être aussi réaliste que possible ? Ici mon objectif est d'éviter la moindre tuile ou facilité scénaristique pour mon personnage. Mais aussi de contrer les clichés que j'ai pu créer dans mon esprit involontairement à cause de la pop-culture. (C'est humain, on le fait tous-tes. Le tout, c'est de le reconnaître et de ne pas tomber dans le piège trop facilement.) Je viens juste de la créer et elle est à peine lancée dans le RP, c'est donc le moment où jamais.
Ce que je peux en dire :
Il s'agit d'une jeune femme qui n'est pas née sourde.
Elle s'aide des vibrations car elle ne perçoit vraiment aucun son.
Elle ne porte pas d'appareil.
Elle préfère largement l'ASL pour communiquer car la lecture labiale n'est pas assez fiable.
Elle a un TDAH, je ne sais pas si le TDAH peut être vécu différemment, dans le doute, je le précise.
Elle parle de manière fluide car elle a eu le temps de développer sa parole durant les premières années de sa vie. (Je m'y connais au moins plutôt pas trop mal niveau psychomotricité/développement neurologique de l'enfant donc de ce côté là, ça va encore. Mais je ne suis pas spécialiste non plus. La moindre information supplémentaire est bonne à prendre. Ne vous inquiétez donc pas me donner une info que je saurais peut-être déjà.)
Elle sait lire sur les lèvres et ce que j'ai déjà pu apprendre, c'est que la lecture labiale n'est pas à 100% fiable et qu'il peut y avoir des confusions.
Je suis preneuse du moindre conseil, de la moindre information, des petites choses qui peuvent vous agacer de la part des personnes qui entendent correctement et que vous aimeriez ne pas voir personnellement. Si vous plus à l'aise pour en parler en privé, n'hésitez pas à me MP.
Si la démarche ne vous semble pas correcte, encore une fois, n’hésitez pas à me le dire, du moment qu'on communique dans la bienveillance, tout me va !
Pour les personnes tentées de me dire que c'est que du RP et 'qu'on s'en fout', ma seule réponse sera : Non, je m'en fous pas. next.
Voilà, des bises sur vos truffes !
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ascle · 5 months ago
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La chanson québécoise 1ère partie
Il est impossible de relater l'histoire de la chanson québécoise en quelques lignes. Je vous propose donc aujourd'hui un survole des 100 dernières années de ces chanteurs et chanteuses qui ont forgé, puis transformé et propulsé le Québec. J'ai choisi de vous présenter un artiste par décennie qui aura marqué, à sa manière l'univers musical québécois. Comme il s'agit de vous faire découvrir, vous me pardonnerez de ne pas parler des Leclerc, Charlebois, Reno et Dion, non pas par manque d'importance, mais parce que vous les connaissez déjà.
Les années 20: La Bolduc
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Mary Rose Travers, née en Gaspésie en 1894, est une autrice-compositrice-interprète qui s'inspire de ses racines irlandaises (père) et canadienne-française (mère). Elle va connaitre un immense succès à la fin des années 20, pendant la grande dépression, où sa musique et ses paroles drôles et réconfortantes touchent la classe ouvrière. Entre 1929 et 1932, elle enregistre 70 titres, soit un 78 tours par mois. Elle entreprend des tournées au Canada et dans le Nord-Est des Etats Unis. Reine incontestable de la turlute (non... non... pas celle française!! Retournez dans mes publications précédentes pour la bonne définition), elle enchaine les succès qui traversent les époques et qui, sont encore chantés et repris aujourd'hui.
Je vous recommande:
Ça va venir découragez-vous pas (probablement le plus gros hit)
La bastringue (qui est aussi une danse)
J'ai un bouton sur le bout de la langue (une chanson humoristique)
La cuisinière (une de mes préférées)
Dans le temps du jour de l'an (LE classique du temps des fêtes)
Le commerçant des rues
Vous pouvez aussi regarder l’excellent film de François Bouvier: La Bolduc. Il raconte merveilleusement bien l’histoire de cette grande dame, mais aussi montre la réalité des familles, des femmes québécoises des années 20.
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Les années 30: Quatuor Alouette
Ce quatuor composé de Jules Jacob (ténor), Roger Filiatrault (baryton), André Trottier (basse) et Émile Lamarre (basse), chantant a cappella et dont le répertoire était exclusivement consacré à la chanson folklorique canadienne-française. Le quatuor connait un gros succès international dans les années 30. Se produisant partout au Canada, mais aussi aux États-Unis et même en France où en 1934 il fut officiellement délégué pour les fêtes marquant le quatrième centenaire de la découverte du Canada. Les chanteurs participent à plusieurs centaines d'émission de radio au Québec dans les années 30-40, pour connaitre un déclin et la dissolution du groupe au milieu des années 60.
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Les années 40: Alys Robi
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(S’tu juste moi ou on dirait Laure avec un chapeau ?!? 😮)
J'ai commencé à chanter à l'âge de 4 ans, je fais mes débuts professionnels à 12 ans, je suis la première star internationale québécoise. Qui suis-je? Céline Dion? Nope! Il s'agit d'Alys Robi, née Alice Robitaille, qui a eu un succès phénoménal et mondial dans les années 40 à 60. Interprétant des chansons françaises et américaines, elle fait également découvrir aux Canadiens les rythmes latino-américains. Accident, problème de santé, hospitalisation, lobotomie... la vie de cette grande dame est un mélange de gloire et d'enfer, de joie et de désespoir. Je vous recommande fortement de regarder l'incroyable film "Ma vie en cinémascope" (2004) de Denise Filiatrault et je vous mets au défi de rester insensible. C'est impossible.
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Les années 50: Willy Lamothe
Le père de la chanson country western au Québec. Passant de chansons originales à traduction de chansons américaines, c'est un répertoire de plus de 500 chansons qu'il aura laissé et dont plusieurs sont encore chantées aujourd'hui par les plus grands. Il suffit de taper "Mille après mille" pour se rendre compte de son héritage à la simple vue des artistes ayant repris le titre: Céline Dion, Isabelle Boulay, Zachary Richard... Mais il n'était pas que chanteur, auteur, compositeur et multi-instrumentaliste, il était aussi animateur à la télévision (Le ranch à Willie) et acteur au cinéma.
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Les années 60: Michel Louvain
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Les boîtes à chansons se multiplièrent à partir de 1960, en même temps que la « Révolution tranquille », vaste mouvement d'émancipation économique et culturel, gagnait tout le Québec. Parallèlement, plusieurs chanteurs populaires connurent leur plus grands succès. Parmi eux, Michel Louvain. Très aimé de la gente féminine, séducteur et charmeur, il enchaine les hits à la radio, mais aussi à la télévision où il anime plusieurs émissions au cours de sa carrière. Il sera actif sur scène jusqu'à son décès en 2021.
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À ne pas confondre avec Jacques Offenbach :D c'est pas du tout le même style!! Il s'agit ici d'un groupe rock et blues très populaire dans les années 70. Son chanteur, Gerry Boulet, est en grande partie responsable du succès du groupe par sa voix unique, rauque et dure. La poésie des textes, la langue très populaire et le son caractéristique de chacune des pièces d'Offenbach en fait un des groupe les plus importants de la culture québécoise.
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(Après avoir écouté l’original, je vous propose cette version de Breen Lebœuf avec une p’tite fille de chez nous)
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Comme on dit au Québec, c'est une bibitte! Le genre de gars qui se fout des conventions, qui vit dans son monde, embarque qui veut. Hyper populaire dans les années 90-2000, il se fait malheureusement plus rare maintenant. C'est bien dommage parce qu'on aurait grand besoin de sa folie.
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Groupe de Hip-hop québécois qui connait du succès dès le début avec ses textes engagés politiquement. Ardent défenseur du français, le groupe prêche pour l'indépendance du Québec et inculque aux jeunes la fierté d'être Québécois!
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Je triche un peu puisque ce groupe roule sa bosse depuis le début des années 2000, mais leur succès perdure dans le temps et il m'est impossible de passer à côté. Les 3 Accords est un groupe de pop rock humoristique, leurs chansons, toujours déjantées, rejoignent un public jeune qui grandit avec lui. Ils ont quand même fait la première partie des Rollin Stones!!
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Elle fait d'abord carrière comme mannequin à l'âge de 15 ans. Finaliste de la première saison de La Voix (The voice) au Québec, elle fait ensuite un duo avec Garou, puis compose les chansons qui se retrouvent sur son premier EP. Aujourd'hui elle continue à gravir les échelons du star système et son talent est reconnu dans le monde entier.
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Voila un petit survole de la chanson québécoise! J'espère que ça vous a plu et que vous avez fait de belles découvertes!
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icariebzh · 7 months ago
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 « Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, Chère Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour l’instant. Moi, je m’appelle Tala. Jamais je n’ai imaginé parler un jour à une Israélienne. Encore moins faire ta connaissance alors qu’une guerre est en cours contre mon peuple. Lorsqu’on m’a proposé de t’écrire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayée par l’idée de coopérer inconsciemment avec l’ennemi et de trahir les miens. J’ai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille.  Mais j’ai quand même décidé de t’écrire. D’abord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tué le 14 octobre par une bombe israélienne. Il n’avait que 20 ans et rêvait de devenir thérapeute. C’était mon camarade d’université. Nous nous retrouvions régulièrement devant l’hôpital Al-Shifa pour aller ensemble à l’université.  
Je suis née à Gaza City il y a vingt ans. Je n’ai jamais quitté l’enclave, qui est une vraie prison à ciel ouvert, tu sais. A l’université, j’étudie le droit. Pendant mon temps libre, j’écris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothèque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusqu’au soir. Puis, une fois rentréechez moi, j’adorais dévorer un énième livre de ma bibliothèque tout en buvant du thé vert, ma boisson préférée. Je pourrais te parler des heures de mon université. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire l’air frais et on y trouve des espaces agréables où se reposer. Maintenant, il faudrait que j’écrive ces mots au passé. Car il n’en reste qu’un tas de ruines. Quant à mon diplôme, que j’étais censée obtenir l’an prochain, je ne sais pas quand je pourrai le décrocher.
Désormais, je suis réfugiée à Deir al-Balah, après avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan Younès, où je suis restée quarante jours sans mes parents et mes petites sœurs, qui étaient restés dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on s’est retrouvés en décembre. Nous avons la chance d’avoir trouvé un abri, un toit, des murs. Même s’il me paraît toujours étrange d’appeler ça un abri, étant donné que nous ne sommes protégés ni des bombes ni d’une famine ou d’une épidémie. 
Ce n’est pas courant de parler avec une Israélienne comme toi, Michelle. Personne n’est ami avec des Israéliens ici. D’ailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est élevés pour vous haïr. Vous n’êtes rien d’autre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent à nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense qu’il est impossible de tout résoudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois qu’apprendre à connaître les personnes qui revendiquent leur droit à cette terre peut servir notre cause. Et toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi as-tu accepté d’entamer cette conversation avec moi ?
Malgré notre adversité, je reste ouverte d’esprit et curieuse d’écouter et de comprendre ton opinion. Peut-être que nous ne pensons pas si différemment finalement, et que nous avons même des choses en commun. Où habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ? 
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, j’ai été incapable de m’exprimer correctement. J’aimerais partager ce que je vis. Ça pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je n’ai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence même à me désintéresser de mes activités favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal à trouver des légumes, tout est cher ou inexistant. Je déteste voir les rues inondées d’ordures et d’eau sale, les écoles et universités bombardées ou fermées. Je suis fatiguée de sentir la fumée de notre four en argile qui s’incruste dans tous nos vêtements. Et de devoir me déplacer en âne ou en charrette. La ville où j’ai grandi a été ravagée. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothèque aussi. J’ai vu une photo de ma rue à Gaza City, elle est méconnaissable. C’est devenue une ville fantôme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensée. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons détruites. Très peu de centres de santé peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmenté, tout comme les accouchements précoces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dès qu’il s’agit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ? 
Michelle, je me demande si tu as déjà questionné la légitimité de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face à l’apartheid que nous vivons. Comment l’Etat d’Israël peut-il se qualifier d’Etat démocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sûre que tu es, comme tous les êtres humains, dotée de sentiments. Tu ressens l’amour, la haine, la colère, la compassion. S’il te plaît, prends pitié de nous. Dis à ton peuple de cesser de nous priver de notre humanité. Notre destin, c’est nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala » 
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 « Zoran, centre d’Israël, 25 mars 2024, Chère Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je n’habite qu’à quelques kilomètres de Gaza, je n’ai jamais parlé à quelqu’un de là-bas. Premièrement, je souhaiterais te dire que je suis désolée de ce que tu vis et t’exprimer mes plus sincères condoléances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mémoire soit honorée.
 Permets-moi tout d’abord de me présenter. J’ai 24 ans et, comme toi, je suis étudiante en droit. Je m’intéresse au droit pénal et au droit international. J’aime également faire du bénévolat. Avant la guerre, j’aidais les habitants de ma ville qui avaient besoin d’une assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financière de la part de l’Etat. Désormais, ma ville, Sdérot, comme toute la région limitrophe de Gaza, s’est vidée de ses habitants. 
 J’ai quitté ma maison depuis l’attaque du 7 octobre. Depuis, je suis hébergée par la famille de mon petit ami à Zoran, dans le centre d’Israël. C’est plus calme ici, contrairement à ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancés quotidiennement de Gaza sur le sud d’Israël détruisent tout ce que j’ai. Mon université est fermée, mais nous pouvons suivre nos cours à distance, en visio. 
Je suis née et j’ai grandi à Jérusalem. J’étais scolarisée à l’école “Hand in Hand” [“main dans la main”], où la moitié des élèves sont des Israéliens juifs et l’autre moitié des Palestiniens citoyens d’Israël ou résidents de Jérusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. J’ai fréquenté cet établissement jusqu’à la fin des études secondaires. C’est le seul lycée mixte en Israël où enfants juifs et palestiniens étudient ensemble.
Mon éducation était donc très différente des autres enfants de Jérusalem. Je parlais quotidiennement à des Palestiniens, des Arabes. Les mêmes que la société nous apprend à haïr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me fréquenter, m’affirmaient que j’étais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque j’avais 14 ans, des suprémacistes israéliens ont même mis le feu à mon école. Ces années ont fait évoluer ma vision de la société israélienne.
Le 7 octobre au matin, j’ai appris que des terroristes palestiniens s’étaient infiltrés en Israël. Avec mon petit ami, nous nous sommes précipités dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restés enfermés pendant près de deux jours, sans électricité ni réseau téléphonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes à l’extérieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le père et la sœur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sécurité, dans le centre d’Israël. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu des corps sur le sol. J’étais horrifiée. As-tu entendu parler de ce qui s’est passé en Israël ce jour-là ? Qu’as-tu ressenti ? 
Des Israéliens ont terriblement souffert ce jour-là. Nous n’en sommes toujours pas remis. Des familles ont été brutalement tuées, kidnappées. Et il y a encore des otages israéliens à Gaza dont on ne connaît pas l’état. Je connais personnellement l’un d’entre eux et je prie tous les jours pour qu’il revienne sain et sauf [130 personnes – dont 34 seraient mortes – sont encore détenues à Gaza, selon les autorités israéliennes]. Dans mon quartier, les premières victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes âgées d’une maison de retraite. Près de chez moi [au kibboutz Be’eri], Vivian Silver, qui était pourtant une militante pacifiste de longue date, a été tuée. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre qu’elles n’ont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les décisions du gouvernement israélien pour justifier la violence à l’égard des civils. Ce mode d’action ne peut être une réponse à l’occupation. Si je comprends la nécessité de la résistance palestinienne, j’estime qu’elle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en Israël sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delà de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe à Gaza. Il leur est difficile d’éprouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout après avoir vu des vidéos dans lesquelles des Palestiniens célébraient l’attaque du 7 octobre. 
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je m’opposerai toujours à la violence et à la cruauté, quels qu’en soient les auteurs. Les innombrables atrocités commises par Israël contre les Palestiniens au fil des années, de même que la violence subie par les Israéliens, sont également condamnables. La violence ne fait qu’engendrer plus de violence. La guerre menée actuellement par l’armée israélienne nous le prouve. Serais-tu d’accord pour dire qu’il existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes à Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu m’as demandé si j’avais déjà remis en question la légitimité de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persécution à travers le monde. Que ce soit les ancêtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mère au Maroc, ils ont été persécutés parce qu’ils étaient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [“catastrophe” en arabe, désignant l’exode en 1948, à la création de l’Etat d’Israël, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsés par les nouvelles autorités]. Mais il est important pour moi de te rappeler le désir profond et l’urgence qu’il y a eu pour nous, Juifs, d’obtenir un Etat en Terre sainte. 
Toutefois, il m’est arrivé de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand j’avais 14 ans, j’ai rencontré un groupe d’hommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de défense israéliennes, alors qu’ils ont l’obligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment qu’Israël tentait de les assimiler pour les affaiblir et les séparer des autres Arabes israéliens. Ça m’a fait réfléchir. Personnellement, j’ai eu la chance d’être exemptée de service militaire pour raison médicale, mais mon petit ami, qui a refusé de servir, a passé six mois dans une prison militaire israélienne.
Nous sommes une minorité en Israël à questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de s’exprimer. Beaucoup ont été arrêtés pour avoir manifesté ces derniers mois. Parfois, j’ai l’impression que la meilleure chose à faire serait de partir, d’aller quelque part où des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait égoïste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je m’inquiète de ce qu’Israël deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, j’ai l’impression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, j’aime cette terre. Ma famille a vécu en Palestine parmi des musulmans et d’autres juifs pendant de nombreuses générations avant la création de l’Etat d’Israël. J’espère que nous pourrons un jour être tous égaux et libres. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à étudier le droit international : ne plus être impuissante face à l’injustice. 
Tu m’as dit que tu lisais beaucoup, j’aime aussi lire. J’aime la littérature russe classique, comme Dostoïevski ou Tolstoï. Mon livre préféré est “Anna Karénine”. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui t’a poussée à étudier le droit.
J’aimerais aussi en savoir plus sur l’histoire de ta famille. Comment était ta vie avant la guerre ? Où vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir t’écrire. J’imagine à quel point cela doit être difficile pour toi. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
Sincèrement, Michelle »
Lettres et Photos- source: Le Nouvel Obs
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christian-dubuis-santini · 3 months ago
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Comme j’aimerais révoquer toute l’histoire de ma vie ! Seulement, de quel droit pourrais-je la révoquer, si les erreurs dont elle est née ne furent pas les miennes? En fait, qui s’était trompé, quand la plaisanterie de ma carte avait été prise au sérieux? Qui s’était trompé quand le père d’Alexej (aujourd’hui réhabilité mais pas moins mort pour autant) avait été emprisonné? De telles erreurs étaient si courantes et si communes qu’elles ne représentaient pas des exceptions ou des «fautes» dans l’ordre des choses, mais constituaient au contraire cet ordre. Alors qui est-ce qui s’était trompé? L’Histoire elle-même? La divine, la rationnelle? Mais pourquoi faudrait-il lui imputer des erreurs? Cela n’apparaît ainsi qu’à ma raison d’homme, mais si l’Histoire possède vraiment sa propre raison, pourquoi cette raison devrait-elle se soucier de la compréhension des hommes et être sérieuse comme une institutrice? Et si l’Histoire plaisantait? À cet instant, j’ai compris qu’il m’était impossible de révoquer ma propre plaisanterie, quand je suis moi-même et toute ma vie inclus dans une plaisanterie beaucoup plus vaste (qui me dépasse) et totalement irrévocable.
(Milan Kundera, La plaisanterie)
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carolemm · 3 months ago
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Ouiiii Merci Ninie ! Le dernier Amélie Nothomb ! « L’impossible retour », c’est l’impossible retour d’Amélie au Japon, qui est son pays fondamental, celui par lequel elle se définit.
Et pourtant, grâce ou à cause d’une amie très chère, elle se voit obligée d’y retourner en mai 2023. Elle y est née et y a passé les cinq premières années de sa vie avant de déménager en Chine.
Ce roman sur son périple nippon, c’est un livre nécessaire, elle s’y dévoile comme jamais. Elle y expose son amour pour le Japon et en hologramme celui pour son père aujourd’hui décédé. Très psychanalytique, c’est un mélange d’hypermnésie et d’amnésie. C’est un livre aussi très sensuel où les sentiments passent par les couleurs, la nourriture, le théâtre de No (la chanson)… Et puis la fantaisie quand même ! Son amie Pep Beni, photographe fantasque, est pleine de névroses, elle est aussi très occidentale dans ce pays très discipliné et cela occasionne des situations assez cocasses.
Bref, j’ai aimé comme j’aime cette femme : Amélie Nothomb.
« Il me faut vaincre, pour partir, un amour aussi puissant que l'inertie.
Rappel : l'inertie est la résistance d'un objet à une force exerçant sur lui un mouvement. Le dictionnaire y voit une propriété. Je me permets de trouver cela inexact. Une propriété, c'est presque une épithète homérique. L'inertie, c'est beaucoup plus grave.
Partir m'apparaît toujours comme une violence. Et pourtant, il s'agit de départs tellement plus bénins que ceux de ma jeunesse, puisque je suis assurée de revenir. »
« Quand Paul Bowles déclarait que le voyageur digne de ce nom était celui qui n'était pas sûr de revenir, il ne parlait évidemment pas pour mon cas pathologique, puisque, au lieu de vivre cette incertitude avec une noblesse métaphysique, je l'appréhende de la pire manière. Les veilles de départ, je ne dors pas : je suis trop accaparée par mes adieux à mon lit, à mon placard, à mon quotidien. »
« J'avais cinq ans et je savais que j’allais quitter le Japon et j'en avais d'avance le cœur déchiré. Et mon père également. Nous avions lui et moi inventé la nostalgie préventive : idée romantiquement funeste, vaccin inspirant, se contentant d'agrandir dans l'âme la région dévolue à la nostalgie rétrospective. »
« À présent, je ne suis plus harcelée par des supérieurs hiérarchiques mais par des lapins. L'une de ces adorables petites bêtes vient déposer des crottes sur mon pied.
- Il t'aime ! s'extasie Pep.
L'amour a bien des mystères. J'ai envie de secouer mon pied, mais je devine que j'offenserais ce nouveau prétendant et que Pep ne me le pardonnerait pas. »
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aisakalegacy · 8 months ago
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⚠️ CW : Propos misogynes d'un homme blanc de 1918 ⚠️
Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (5/20)
À ce propos - et je vous promets qu’il s’agit de la dernière de mes digressions, les femmes blanches nées au Canada de plus de vingt-et-un ans ont désormais le droit de vote aux élections fédérales. Il faut qu’elles soient également propriétaires, ce qui exclue de facto ma fille aînée. Je ne suis pas très familier de la politique française, les femmes ont-elles le droit de vote chez vous, et si oui, quelles en sont les conditions ? Je n’ai pas le sentiment que cette loi ait provoqué beaucoup d'émotion autour de moi. Je dirais que chez les femmes de l’île, les sentiments étaient partagés. Un tiers était enthousiaste, un tiers y était opposé, un tiers était indifférent. Les hommes y sont, je pense, majoritairement opposés, mais je fais moi-même partie des indifférents - mais je suis indifférent à mon propre vote.
Je lis toutes sortes d’opinions dans le journal à ce sujet. Les partisans disent que de la propriété et de la taxation vient le droit légitime d’être représenté, et puisque les femmes sont propriétaires et taxées en raison de leur propriété, il n’est que naturel qu’elles puissent voter. Les opposants argumentent que le vote est l’expression d’une décision, et que cette décision doit ensuite être imposée et appliquée. Il faut donc être en mesure de pouvoir la défendre si l’opinion majoritaire ne devait pas être entendu, et que donc, en cet état, il n’est pas censé qu’une femme ait le droit de vote car elle se reposerait ensuite sur les hommes de son entourage pour s’assurer que sa décision soit mise en œuvre. Je vois du vrai dans cela également. Cependant cela m’amène à une réflexion. Je n’ai jamais voté de ma vie et je ne compte pas commencer à le faire, mais si je le souhaitais, j’en aurais le droit. Avec ma jambe en moins, je serais cependant bien incapable de reprendre les armes pour défendre la mise en application de mon choix - c’est d’ailleurs parce que l’armée me reconnaît comme incapable de continuer à défendre la nation que j’ai été réformé. Je me demande alors si les opposants argumenteraient qu’il faudrait, à moi aussi, me retirer le droit de vote.
[Transcription] Earnest Simmon : Désolé, je suis terriblement en retard, j’ai dû faire un détour avant de venir. Louise Le Bris : Je commençais à me demander si vous viendriez bien aujourd’hui. Earnest Simmon : Vous savez bien que je ne manquerais nos entretiens pour rien au monde. Louise Le Bris : Le feu est presque éteint. Asseyez-vous, je vais aller chercher Maria pour qu’elle le rallume. Earnest Simmon : Ne vous dérangez pas, il fait bien assez chaud ici. Louise Le Bris : Seriez-vous malade ? Vous n’avez pas l’air bien. Earnest Simmon : Je suis simplement nerveux, c’est tout. Puis-je vous poser une question, Miss Le Bris ? Louise Le Bris : Je vous en prie. Earnest Simmon : C’est une question plutôt personnelle, et je comprendrais que vous souhaitiez décliner. Louise Le Bris : Dites-moi ! Earnest Simmon : Ces dernières semaines, j’ai développé une certaine… affection pour vous. J’ai bien conscience de la nature de notre accord, mais… je ne serais pas opposé à l’idée d’en dépasser le cadre. Earnest Simmon : Nous nous entendons bien au-delà du simple prétexte de notre fausse fréquentation. Vos parents comme les miens nous approuvent, ni vous ni moi n’avons de véritable perspective de mariage pour l’instant. Earnest Simmon : Je suis en train de tomber amoureux de vous. Louise, peut-être… que nous devrions nous marier pour de vrai ? Louise Le Bris : Mr. Simmon… Earnest Simmon : Earnest. Louise Le Bris : Earnest… Je partage vos sentiments. Nos rendez-vous sont le point culminant de ma semaine. Avec vous, j’ai enfin l’impression d’être vraiment vue. J’accepte de vous épouser, pour de vrai.
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anolis3 · 5 months ago
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"Dans l'Ombre de Paris", first song of "La Dernière Geste", by Morgan of Glencoe.
"Yuri baissa les yeux. Son hôtesse avait raison raison. Assister son époux lorsqu'il le requiert, organiser les réceptions royales et donner un héritier au Royaume de France. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Fin de l'histoire. Fin de la vie. Fin des rêves. À vingt ans. Comme un trai qui s'arrêtait parvenu au bout des rails, sans possibilité de dévier de sa route ni même de la poursuivre un peu plus loin. L'image de la Capitaine Trente-Chênes s'imposa à l'esprit de la jeune femme. "Cette femme n'a pas de chaperon", avait dit Ryûzaki. Pas de chaperon. Pas de père, pas de fiancé, pas d'époux, pas de fils. Pas d'obligations envers un homme qui lui serait supérieur. Et tout un équipage à ses ordres. Qu'importait qu'elle obtînt l'obéissance par le respect ou par la crainte? Un souvenir lointain lui revint en mémoire. un oeil bleu entre des cheveux noirs. La petite Selkie de Gôshi Mayo, enfermée dans sa cage, l'avait dévisagée avec compassion. Comme si la fée avait perçu l'invisible prison dans laquelle on l'élevait, elle, Nekohaima Yuri-hime, troisième femme du Japon, et compris sa solitude.", from Dans l'Ombre de Paris.
"-Pyro, regarde-moi. Tu vas bientôt avoir seize ans, et tu n'as jamais vu le ciel, parce que tu es né ici. Moi, je suis née sous un ciel infini, dans un océan si immense que tu es né ici. Moi, je suis née sous un ciel infini, dans un océan si immense que tu ne peux même pas l'imaginer. J'en ai profité durant bien des années, et il y a un mois encore je dansais sous des étoiles que tu n'as connues qu'en rêve. Voilà pourquoi tu dois aller avec Lady Lore et les enfants. Pour voir les étoiles, le ciel et la mer. Tu ne dois pas mourir avant de les avoir vus, les avoir vus pour de vrai, pas seulement un morceau de ciel et trois étoiles blafardes perdues entre deux immeubles… -Mais pourquoi? -Tu comprendras lorsque tu les verras.", from Dans l'Ombre de Paris.
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capitainerowen · 6 months ago
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LECTURE DE 2024 : Nona la Neuvième - Tamsyn Muir
Lecture terminée le 7 mai 2024 (52/70)
Alors. Alors, alors, alors. Cette 52ème lecture de l'année, qui est aussi mon 15ème roman de l'année, s'avère être le troisième tome de la tétralogie Le tombeau scellé, nommé Nona la Neuvième, roman écrit par Tamsyn Muir !
Je suis trop content d'enfin pouvoir parler de ce roman!!
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Résumé: Tout le monde semble devenir fou, autour de Nona, à cause de la sphère bleue qui gravite au-dessus de la ville, mais Nona, elle, s'en fiche. Elle veut juste être une fille comme les autres et vivre jusqu'à son anniversaire pour le fêter sur la plage, avec tous ses amis et les chiens du quartier, car elle ne sait pas quand elle devra rendre le corps dans lequel elle est née six mois plus tôt et qui ne lui appartient pas.
CW/TW: morts, meurtres, tentatives de meurtres, pensées suicidaires, tentatives de suicide, décomposition, cadavres, folie, nécromancie, violences verbales et physiques, mention de prositution, trouble de l'alimentation, cicatrices, guerre, ...
BONJOUR, BONSOIR, LAISSEZ-MOI VOUS PARLER DU TROISIEME TOME DE MA SAGA PRÉFÉRÉE !!
Je ne peux pas trop en dire, parce que c'est un tome trois et qu'il y a énormément de choses qui se passent, alors c'est difficile de ne pas spoiler, mais je ne peux que vous inciter à découvrir les premiers tomes, Gideon la Neuvième et Harrow la Neuvième. L'histoire est incroyable, et le fait qu'il y ait à chaque tome des narratrices différentes - mais l'histoire se suit, ils ne sont pas indépendants ! - nous permet de découvrir tout l'univers dans lequel l'histoire évolue, ce qui est génial.
Mais parlons de ce tome 3, avec le moins de spoilers possible. Pour ceux qui ont lu les tomes précédents, ont retrouve pleins de personnages qu'on a déjà vus, vous allez être servis! Et si vous ne connaissez pas, sachez que chacun des personnages de ce roman est incroyable (/srs), extrêmement bien écrit!!
J'ai adoré suivre Nona, voir sa douceur et sa naïveté trancher brutalement avec l'univers violent et dégueulasse du Tombeau Scellé. Et suivre sa vie, sa gentillesse, la voir au milieu de sa famille, des gens qu'elle aime... Vraiment, c'est incroyable à quel point même si elle ne comprend pas grand-chose à ce qu'il se passe, on en apprend énormément sur l'histoire.
Sincèrement, si je ne dois conseiller qu'une seule œuvre de ma vie, c'est celle-ci. Nona la neuvième a été incroyable, à la hauteur des tomes précédents, si ce n'est encore meilleur, et si vous voulez une lecture qui va totalement vous changer, n'hésitez surtout pas !! C'est LA meilleure œuvre que j'ai lue, vraiment, et j'ai si hâte de lire le prochain tome, dès qu'il sortira enfin!
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lavoiedeleau · 7 months ago
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Le monde l'eau
Comme tous les nouveaux rdv, je raconte ma vie. Sauf que la thérapeute est chamane alors elle voit pas mal de chose. Je vais vous raconter comme je l'ai vécu avec mes mots.
Puis je rentre en méditation, je commence par couper les liens toxiques et voir une première vie antérieur ou une mémoire : c'était une petite fille réprimé par ces parents et n'osant pas chanter.
Après je suis arrivé dans une pièce noire, et je me suis dis tout ca pour ca, mdr. J'avais vraiment ma conscience en arrière plan, je pensais pas. Oui j'ai tourné mon regard pour changer de vue, et j'étais dans l'univers loin de la terre avec les étoiles. J'ai alors rapproché plusieurs étoiles pour faire un gros cercle et j'ai la phrase : tu es la pour faire du lien. Puis 3 grosses météorites (qui s'avère être des vrais étoiles) sont venue nous chercher pour sortir de cette noirceur gluante.
Nous somme montés sur un plan plus haut tout verdoyant ( monde des émeraudes je saurais après). Et la, je reçoit un soin quantique de dingue, une lumière très intense qui descend dans mon corps. Je suis souvent très fatigué mais la, j'ai étais energisés pour 4 jours. C'était vraiment magique. A ce moment, on me donne un livre et me dit : tu saura quoi en faire. (je sais toujours pas d'ailleurs ;))
C'est alors que je vois une petite vague au dessus à droite dans mon champ de vision, elle dit de la suivre. Je suis une baleine étoilé sur au dessus de l'eau et m'emmène à ce qui ressemble à l'univers d'Avatar 2 : La voie de l'eau (d'ou le titre). J'ai une sensation de chez moi directement et de retrouvaille. Je vois vite un sentiment d'urgence et de panique chez ces êtres (ressemble à des humains), il faut sauver la terre. Il me parlait comme si je savais et après c'est comme si il se disait : ah oui elle sait plus rien dans cette vie, alors viens je vais t'apprendre. Tu dois sauver les lieux et non les humains (tu peux mais ca sert à rien genre il a des gens plus doué). Il me montre un entreprise dans laquelle j'intervient depuis 1 mois nuit et jour pour résoudre des problèmes. Il me montre une boule d'eau avec une grosse pression qui part du sol et qui se jète dans l'univers.
Puis il me montre comment faire un jet comme un karcher de gauche à droite, j'ai du mal à comprendre sur le coup alors il me remontre. Je les remercie et je repars avec la baleine. (ce qui est fou c'est que mon chéri avait peint cette baleine 3 jours avant (photo de profil).
Quand je revient dans le monde de l'émeraude, on me montre le feu en haut à gauche mais on se met d'accord que c'était bien pour le moment.
Je redescend en visitant une vie que j'avais déjà vu mais pas compris le message. M'aide à me pardonner d'avoir abandonné ma femme de l'époque, j'ai utilisé l'eau pour guérir cet homme. C'était puissant.
Je n'imaginais pas un instant vivre tout cela, je pense que la version 2.0 de moi même est née à ce moment là. Quand je suis revenu dans mon monde, j'avais du mal avec le "tu dois sauver le monde" avec cette technique que je ne savais pas manipuler...
En tout cas, depuis ce jour, mon client n'a plus jamais eu de problème avec mes produits et personne ne l'explique à part moi. C'est vraiment la preuve qu'il m'ont montré que ca marche et que je suis pas folle. Par contre, je l'ai pas raconté à beaucoup de monde et je me suis senti tellement seule face à la chose incroyable que je venais de vivre.
Elle m'a dit que j'avais sauvé aussi des personnes du noir avec moi, j'en suis fière. Elle m'a dit, il me semblait bien que tu venait de mélusine, j'ai pensé en disant : à mais j'ai tiré cette carte dimanche. (bizarre or not bizarre ? )J'ai fait beaucoup de rêve d'intégration par la suite, mais toujours avec un oubli le lendemain.
Voila l'histoire la plus folle de ma vie, et c'est pas finit !
Like all new appointments, I tell my life story. Except that the therapist is a shaman, so she sees quite a lot. I'm going to tell you how I experienced it in my own words.
Then I went into meditation, starting by cutting the toxic links and seeing a first past life or memory: it was a little girl repressed by her parents and not daring to sing.
Then I came into a dark room and I thought, "That's what it's all about! I really had my conscience in the background, I wasn't thinking. Yes, I turned my gaze to change my view, and I was in the universe, far from the earth, with the stars. I then brought several stars together to make a big circle and I got the phrase: you're here to make a connection. Then 3 large meteorites (which turned out to be real stars) came to get us out of this slimy darkness.
We went up to a higher plane, all green (world of emeralds, I'll know later). And there I received a crazy quantum treatment, a very intense light that descended into my body. I'm often very tired, but here I was energised for 4 days. It was truly magical. At that moment, I was given a book and told: you'll know what to do with it. (I still don't ;))
That's when I see a small wave above to the right in my field of vision, it says to follow it. I follow a starry whale over the water and it takes me to what looks like the world of Avatar 2: The Way of the Water (hence the title). It feels like I'm right back home again. I quickly sense a sense of urgency and panic in these beings (who look like humans), who need to save the earth. He spoke to me as if I knew, and then it was as if he was saying to himself: ah yes, she knows nothing more in this life, so come on, I'll teach you. You have to save the place, not the people (you can, but it's no use - there are better people). He shows me a company where I've been working night and day for the last month to solve problems. He shows me a ball of water with a lot of pressure that comes up from the ground and shoots out into the universe.
Then he showed me how to make a jet like a karcher from left to right, I had trouble understanding at the time so he showed me again. I thanked them and left with the whale (the crazy thing was that my darling had painted this whale 3 days before (profile photo).
When I get back to the emerald world, they show me the fire at the top left but we agree that it's fine for now.
I came back down, visiting a life I'd already seen but hadn't understood the message. Helping me to forgive myself for abandoning my wife at the time, I used water to heal this man. It was powerful.
I never imagined for a moment that I would go through all that, I think that version 2.0 of myself was born at that moment. When I returned to my world, I had trouble with the "you have to save the world" with this technique that I didn't know how to handle…
In any case, since that day, my customer has never had another problem with my products and nobody can explain it except me. It's really proof that they've shown me that it works and that I'm not crazy. However, I didn't tell many people about it and I felt so alone in the face of the incredible thing I'd just experienced.
She told me that I'd also saved people from the dark with me, and I'm proud of that. She said to me, it seemed to me that you came from Melusine, and I thought to myself: "But I drew this card on Sunday" (bizarre or not bizarre?) I had many dreams of integration afterwards, but they were always forgotten the next day.
I came back down, visiting a life I'd already seen but hadn't understood the message. Helping me to forgive myself for abandoning my wife at the time, I used water to heal this man. It was powerful.
That's the craziest story of my life, and it's not over yet!
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spleen-et-ideals · 1 year ago
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Oyé oyé, population du rpg francophone
Je viens à toi en ce petit *remplacer par la période la journée qu'il est chez toi* pour te proposer un petit prélien/scénario pas piqué des hannetons (non, je ne suis pas biaisée du tout).
Alors pourquoi pas, mais ça se passe où ?
Excellent début ! Ca se passe sur Maleficis Ambulare, forum de sorcellerie qui se joue autour d'un panthéon inédit aux inspirations pluriculturelles dont voici le résumé :
Naquit du vide Navnah, Première-Née, Divinité-Mère. [...] De sa bouche sortit les Envoûtant.e.s, la Première Race, une menace pour les Divins, qui les exterminèrent. Alors, de sa chair, naquirent [...] les Hommes, la Seconde Race, et tous peuplèrent la Terre. Les Hommes avaient soif de découverte et de pouvoir. Ils se détournèrent de la Nature et des Divins. Ils bâtirent des empires et vénérèrent de nouveaux Dieux. Alors Navnah se déposséda de ses dernières chairs, et d'elles jaillirent les Sorcier.e.s, la Troisième Race. Et enfin, elle disparut.
Ca en jette pas vrai ? Normal, c'est pas de moi.
Bon, et ce scénario alors, c'est quoi ?
On y vient, ne t'en fais point. Il s'agit du scénario du mari de ma très chère Zénobie qui est, disons... très gentille ? Mais qui a un peu été traumatisée par la vie et est très très dévouée à sa divinité. Allez, jetons un coup d'œil de plus près.
Bonjour, Vous êtes un homme très ambitieux parmi Zeddhis ou l'un de ses alliés. Vous vous êtes mariés il y a cinq ans de cela pour des sentiments sincères ou pour des raisons politiques (les deux ?) à une jeune femme souffrant d'un trouble de stress post-traumatique dont les symptômes s'apparentent à ceux de la schizophrénie, et donc la sœur jumelle, très légèrement misandre cherche plus ou moins activement à vous tuer. Ah, et ne vous attendez pas à quelque descendance, elle empoisonne également votre femme afin que cette dernière demeure stérile. Bienvenue dans la famille !
Ca vent du rêve, hein ? Comment ça, cauchemardesque ? Oui bah ça c'est de moi, normal j'imagine.
Des petites infos en plus, Zénobie est jouée avec La Zarra, chanteuse maroco-canadienne, elle a 30 ans. Son mari en aura donc entre 31 et 36, et comme je suis super sympa (et que j'adore faire des listes de fc), je t'ai préparé des petites suggestions (qui sont tout à fait négociables, c'est juste pour te donner la vibe du bonhomme : aaron taylor johnson, barry keoghan, daniel kaluuya, dev patel, john boyega, riz ahmed, robert pattinson, trevante rhodes, willy cartier, yahya abdul-matteen II.
Et pour le PL dans son entièreté c'est par ici <3.
Mh, je suis pas convaincu par le bonhomme mais l'univers a l'air sympathoche !
Mais viens dont, mon petit ! Je suis pas rancunière, et au contraire, ça me ferait super plaisir de rameuter un.e petit.e nouveau.elle ! On a une équipe administrative hyper réactive et à l'écoute, les membres sont super accueillants, c'est super facile de se trouver des liens, les rp fusent dans tous les sens alors qu'on est en période estivale (période généralement basse niveau activité), et le forum n'a que deux mois, tu peux nous rejoindre dès le début de notre aventure ! On a également un petit serveur Discord où ça floode un peu tous les jours et qui permet aussi pas mal d'aider à trouver des liens en sympathisant avec les autres joueurs.euses (et je te rassure, moi aussi de base je suis sceptique comme la fosse quand il s'agit de Discord dans le milieu du rpg, mais notre canal est vraiment chill et good vibes !).
Sur ce, je te fais des bisous, et j'espère bien vite te croiser sur Maleficis Ambulare !
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