#je souhaite avorter
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Comment l’interrompre une grossesse a distance-Avortement a Distance medium ASSOGBA
Comment l’interrompre une grossesse a distance-Avortement a Distance medium ASSOGBA Grossesse non désirée , Je voudrais vous tranquilliser ,l’avortement a distance ou interruption volontaire de grossesse a distance(avortement 2 a 6 mois) est bien réel chez le professeur ASSOGBA.Votre mari commet l’infidélité et enceinte une femme au dehors ou vous qui êtes enceinte et que c’est une honte pour…
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Je viens de lire un post Instagram de Olympereve ULTRA INTERRESSANT qui parle d'un homme qui a peur que sa meuf garde l'enfant et qu'elle ne souhaite pas avorter. On ne sait pas trop le fin mot de l'histoire si c'était "un enfant dans le dos" ou si c'était un accident. DANS TOUS LES CAS, les boys, si vous ne voulez absolument pas d'enfant gérez votre propre contraception. Une fois qu'il y a une grossesse vous n'avez plus aucun pouvoir de décision. La décision est dans le camp de la femme. ALORS, je le redis si vous ne voulez pas d'enfant faite en sorte que votre sperme n'arrive pas ou qu'il ne soit pas fertile, gérez vos spermatozoïdes comme nous on gère nos ovules. Fin de la conversation.
Elle commence son post par "Aucune femme ne fait un enfant dans le dos".
Banger
Ultra intéressant pour moi car je m'étais toujours positionné en mode "oui mais si tu le manipules vraiment et tout c'est pas cool". Certe ce n'est pas cool, mais gère ton sperme et pas de surprise.
On sait tous comment on fait des enfants.
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À Florent, jeudi 13 juin 2024
Hier soir, [12/06, 22:21] j'ai passé un petit moment en tête à tête avec Fabien.
On a parlé de ce qui nous faisait mal respectivement.
Et, Fabien était prêt à être le Papa. Le Papa de ce petit bout de toi et moi, étant donné que tu ne voulais pas de lui. Si j'avais voulu le garder.
[12/06, 22:24] Quand il m'a dit ça, juste avant qu'on quitte le Pub, il avait un doux regard. Ce regard que je connais, avec toute la sincérité de son âme. Il ne me l'avait pas dit avant pour influer le moins possible sur ma décision. Pour que je ne me mette pas de contraintes.
Quand je lui ai annoncé ma grossesse, il m'avait seulement invitée à la passer chez lui.
[12/06, 22:25] Moi, ça me montre bien que hum, ça aurait pu être différent avec toi. Pire, certes, mais mieux aussi. 🙃 Mes proches étaient dans l'affect. Et ils ont réagi avec tout l'amour qu'ils ont pour moi.
[12/06, 22:29] Je préfère que Fabien soit le géniteur de mon enfant en plus de son père 🙃
Quand tu m'as dit que la proposition de Saïname de m'héberger pour la grossesse (et par extension des autres, mais tu ne le savais pas) était comme indécente, je pense que tu as oublié que tu n'étais pas là, et que tu m'as montré le niveau d'amour que tu avais pour moi, réellement. Faible, trop faible.
Comme je te l'ai dit, j'étais tellement bien et " à fond" dans notre relation, que j'aurais pu le garder, mettre ma "liberté individuelle" de côté pour l'élever, et fonder cette famille avec toi.
Mais quand je te l'ai dit au téléphone le 23 mai, j'ai eu l'impression que c'était la première fois que tu m'entendais vraiment.
Je ne sais pas pourquoi il y a cette grande disparité depuis cette grossesse. Tu ne m'entends plus du tout. Même quand je t'écris, j'ai l'impression que tu survoles, que tu réponds à côté. Je ne te captes plus du tout, ou c'est l'inverse. Ou les deux.
Quand Fabien m'a fait cette confession, j'ai eu un petit pincement au cœur. Mon bébé aurait eu la présence paternelle que je lui souhaitais.
Mais, je n'aurai pas supporté.
Je ne regrette toujours pas (je sais que ça pourrais arriver, mais actuellement, non. )
Le fait de l'action d'avorter, "oui", parce que je ne voulais pas avoir à avorter (en bonnes conditions physiques), c'était et d'une certaine manière ça l'est toujours, inconcevable. Cruel. C'était mon interdit. Il ne fallait surtout pas le faire.
Le fait de me séparer du lien solide pour toi tel que je te vois maintenant, oui, et je ne regrette pas. Et me connaissant, je ne regretterai pas. C'est trop violent ce que tu m'as dit. C'est trop de violence que j'ai ressenti. Trop d'abandon de ta part.
Je vois que tu fais ce que tu peux pour "te rattraper", pour que je me sente bien avec toi. Mais je veux arrêter les frais.
Je crois que oui, je t'aime encore un peu, différemment, c'est sûr ! J'ai de l'attirance pour toi, je suis encore attachée à toi. Mais je ne peux pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas continuer avec toi. Parce que j'ai placé trop "d'espoirs" en notre histoire. Trop de confiance en l'image que j'avais de nous deux. Et tout s'est brisés. Avec ces quelques phrases. Avec ces quelques gestes. Avec cette froideur. Tu pourras panser toutes les plaies de ton mieux, ça me fera du bien ❤️🩹, quelques instants, mais jamais bien longtemps, jamais suffisamment pour que je cicatrise. Pas avec toi.
Je sais que je te quitterai une deuxième fois. Sauf si tu me quittes avant parce que tu auras assez attendu. Et pourtant, si tu savais comme j'ai envie de t'embrasser, de me lover contre toi.
Mais c'est nous faire du mal à tous les deux. Tu as ta quête à accomplir, et je te souhaite le succès, du fond du coeur. Je sais que ça ne sera pas avec moi.
02:02, La Possession, La Réunion
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Le déconstruction sociètale
Arrivé dans l'hiver, c'est toujours une période d'introspection mais c'était un niveau bien élevé. J'ai effectué deux programmes, un sur les parts d'ombres (on est tout : si on est une opposé on est l'autre aussi). J'ai alors découvert que j'étais beaucoup de chose que je ne soupçonnais pas et que la société m'avait dicté comment être. Surtout en tant que femme, travaillant dans un milieu d'homme.
Juste le fait de mettre de la conscience change beaucoup de chose, c'est pour moi 50% du taf ! J'ai découvert que je ne connaissait pas la colère, ou meme de parler fort. Que je m'étais créer un barrière de graisse pour ne pas être intelligente et belle, et que j'avais pas le droit de briller trop fort ( ne montre pas que tu as de l'argent ou que tu réussi).
L'autre programme a été sur la création de mon lien avec le sensualité, gros sujet car inexistant consciemment chez moi. J'ai appris les archétypes de la femme, les blessures depuis des générations et la reconnexion avec son corps (auto-massage).
J'ai réussi à couper le cordon avec mes parents à 26 ans quand même ! Et je me suis rendu compte que j'avais encore une grande tristesse à évacuer, de ma séparation (ex et chien), de mon oncle et de mon avortement.
Je suis alors voir ma chamane (dec 2023)avec un souhait d'apprendre à me guérir, j'ai ressenti beaucoup de chose dans mon corps durant le soin.( pour la 1 ère fois) J'ai vécu un remembrement, une partie de moi est morte pour une nouvelle. J'ai laissé partir ma tristesse et compris qu'elle me définissait pas. Elle m'a rassuré de mon contact avec mon arrière grand mère, c'était vrai !
J'ai reparlé de ma nièce, les informations étaient bloqué. J'ai juste su qu'elle allait bousculé notre famille.
C'est dingue comme des injonctions ou mémoires peuvent être vite retirer juste avec la conscience, celles qui ne partent même avec de la conscience et d'autres qu'on ne souhaite pas être vues.
When winter arrives, it's always a period of introspection, but it was a very high level. I did two programmes, one on shadow parts (you are everything: if you are one opposite you are the other too). I then discovered that I was a lot of things that I didn't know I was and that society had dictated to me how to be. Especially as a woman working in a man's environment.
Just the fact of being aware changes a lot of things, and for me that's 50% of the job! I discovered that I didn't know anger, or even how to speak loudly. That I'd created a fat barrier to prevent myself from being intelligent and beautiful, and that I wasn't allowed to shine too brightly (don't show that you've got money or that you're successful).
The other programme was about creating my link with sensuality, a big subject because I didn't consciously have one. I learnt about the archetypes of women, the wounds that go back generations and how to reconnect with my body (self-massage).
I managed to cut the cord with my parents at the age of 26! And I realised that I still had a lot of sadness to get rid of, from my separation (ex and dog), my uncle and my abortion.
went to see my shaman (Dec 2023) with a desire to learn how to heal myself. I felt many things in my body during the treatment (for the 1st time). I experienced a rearrangement, a part of me died for a new part. I let go of my sadness and understood that it didn't define me. She reassured me of my contact with my great-grandmother, it was true!
I mentioned my niece again, but the information was blocked. I just knew she was going to upset our family.
It's amazing how quickly injunctions or memories can be removed just with awareness, those that don't even leave with awareness and others that we don't want to be seen.
#chamane#spirtitual#don#developpementpersonnel#eau#life#dead#water#world#parenting#writers block#consciousness#conscious living#self conscious
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Compte les bienfaits de Dieu !
Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits.
Psaume 103.2
J’aime beaucoup la chanson "Compte les bienfaits de Dieu", car sur cette terre, nous serons toujours tentés ou découragés par les difficultés ou les épreuves de la vie. La réalité est que les bienfaits de Dieu sont toujours beaucoup plus grands qu’on ne le pense !
Sur terre, nous aurons toujours tendance à considérer ce que l’on n’a pas : un conjoint, un enfant, une maison, un travail, une promotion, une voiture, etc. Nous pourrions plutôt considérer ce que l’on a, comme des yeux pour voir, des poumons pour respirer, de quoi manger ou nous vêtir, de l’eau courante, de bonnes relations, la joie dans le cœur, etc.
Quelqu’un a dit : "Je me plaignais sans cesse de ne pas avoir de chaussures, jusqu’au jour où j’ai rencontré quelqu’un qui n’avait pas de pieds." Nous avons toujours plus de raisons de remercier Dieu pour ses bienfaits que le contraire !
Quelqu’un d’autre a dit que l’herbe paraît toujours plus verte ailleurs ! C’est le cas par exemple dans les relations de couple. On a toujours l’impression que tout se passe bien mieux chez les autres, alors qu’en réalité chaque couple a ses propres défis et problèmes en privé. Considérons plutôt que ça se passe bien mieux dans notre couple et notre famille ! Le savoir éviterait beaucoup de divorces, même parmi les chrétiens.
Satan et nos pensées charnelles viendront toujours pointer du doigt ce qui manque dans notre vie.
Nous le voyons quand les espions ont été envoyés pour visiter la terre promise par Dieu à Abraham (Nombres 13.1-3). Deux d’entre eux ont vu de nombreux bienfaits : "Un pays où coulent le lait et le miel" (Exode 3.8). Les dix autres sont revenus avec un rapport négatif en insistant sur les obstacles et les ennemis. Ils ont proclamé l’incapacité pour Israël de prendre possession de cette terre promise par Dieu.
De même, Dieu a un plan pour votre vie, et il souhaite vous conduire dans votre terre promise. Allez-vous considérer les aspects négatifs et faire avorter le plan et la destinée qu’il a prévus pour votre vie ? ou bien choisirez-vous de considérer toutes les bonnes choses que Dieu met devant vos yeux ?
David Nolent
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L'obsession des enfants s'amplifie
Le mouvement transgenre dérape de plus en plus et en voici la dernière dérive...
Certains trans se ridiculisent sur les réseaux sociaux et devraient récouter leurs propos qui relève de la supercherie.
La dernière en liste, une femme trans affirme vouloir se faire construire un utérus dans le but de devenir la première femme trans enceinte... mais aussi la première femme trans à avorter.
Il y a de quoi à s'interroger?
Comment déjouer l'acte de procréer qui est réservé uniquement à la femme biologique?
Hé oui, la science transgenre c'est ça.
En une phrase: Ça ne tient pas debout!
Grossesse "auto-non-désirée"
L'avortement, un débat qui soulève les passions malgré la légalisation dans plusieurs pays à travers le monde. Mais comment réagir face cette femme trans qui veut avorter pour en devenir la première femme trans à avorter?
Faut-il la laisser ou l'empêcher car petit rappel de l'enjeux, elle veut simplement être enceinte et avorter pour être la première des premières dans l'histoire de l'humanité bref comme si une grossesse non désirée était devenu joyeux.
Mais pour nos collabos du corps médical, il est normal de normaliser les individus transhandicapés pourtant.
C'est beau le souhaite de devenir le première dans deux choses mais est-ce que c'est réalisable? Si la réponse est non, sommes nous transphobe?
Cette femme trans risque d'être trahi par son bassin, rappelons d'un bassin d'homme biologique est moins gros que celui d'une femme biologique.
Son enfant risque d'être pas mal étroit, elle va avoir hâte d'avorter au plus sacrant.
Allô la planète!
Décourageant et ce qu'il y a encore plus de décourageant, ce sont ses abonnés de Tik Tok qui avalent ses conneries dû en raison que l'émotion a pris de façon incontrôlant le dessus contre le raisonnement.
Faut-il s'inquiéter de l'état mental des individus trans?
Je crains que oui.
L'art de se moquer des femmes biologiques
On le voit de plus en plus, les femmes biologiques se font montrer la porte au profit de femmes transgenres partout en Occident.
C'est de la pure misogynie...
Réalisez vous ceci que la communauté LGBTQ s'attaque désormais au fétus car pour les plus naïfs de la communauté être enceinte est désormais une "construction sociale".
Les femmes biologiques de nos jours sont endormi dans l'émotion alors que leurs droits commencent à être piller par les femmes trans.
Êtes-vous une femme biologique réveillée?
Pensez-vous réellement que le féminisme vous protège de ces femmes nées homme à la naissance?
La réalité est non!
C'est pour éviter d'être d'extrême-draaate.
Il faut tolérer la supercherie de l'inclusivité.
Il faut croire que les féministes mettent de plus en plus leurs convictions de côté.
Elles sont devenues si silencieuse qu'on pourrait n'entendre que le vent et la mort du mouvement féministe tel qu'on l'a connu.
Elles ont trouvé de "nouvelles amies" pour vous remplacez.
Car c'est ça l'Occident de nos jours, plus on est décadent plus on est occidental.
Une véritable asile à ciel ouvert.
Il y a de tout pour vous faire retourner votre cerveau.
La maladie irréversible.
Les immigrants et migrants devraient fuir l'Occident et s'installer dans la région de la péninsule arabique où ils auraient de meilleures conditions de vie.
Attention à votre vocabulaire sinon vous faites face à la dictature woke.
Il faut parler comme ça et penser comme ça.
C'est plus que du progrès, c'est une connerie.
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Petit Malheur
Je souhaite qu'elle ne soit jamais née
Elle est la pire erreur que tu aies jamais faite
Elle n'aurais jamais dû naître
Tu n'aurais jamais dû la mettre au monde
Tu aurais dû avorter
Elle est la pire erreur
Pourquoi maman et papa ne m'aiment pas?
Pourquoi me détestent-ils?
Pourquoi me méprisent-ils?
Pourquoi suis-je une telle erreur pour eux?
Pourquoi suis-je un malheur qu'ils n'auraient jamais dû avoir?
Aurais-je dû ne jamais naître?
'Parce que maman et papa ne m'aiment pas
Maman et papa me détestent
Maman et papa me méprisent
Papa me méprisent
Il me fait de mal
Il me frappe
Il dit que je n'aurais jamais dû naître
Et je suis juste une erreur
Maman dit qu'elle ne m'a jamais aimé
Et elle regrette de m'avoir mis au monde
Maman dit qu'elle souhaite avoir un avortement
Je suis sa pire erreur
Je suis son petit malheur
Maman et papa ne m'aiment pas
Ils ne m'aiment pas
Ils disent que je suis une énorme erreur
Ils disent qu'ils n'auraient jamais dû me faire
Quand je suis la pire erreur qu'ils aient jamais faite
Ils disent que je n'aurais jamais dû naître
Maman et papa ne m'aiment pas
Ils ne m'aiment pas
Quand je suis juste une erreur
Quand je suis malheur
Ils ont fait
Papa me méprisent
Il me fait de mal
Il me frappe
Il dit que je n'aurais jamais dû naître
Et je suis juste une erreur
Maman dit qu'elle ne m'a jamais aimé
Et elle regrette de m'avoir mis au monde
Maman dit qu'elle souhaite avoir un avortement
Je suis sa pire erreur
Je suis son petit malheur
Maman et papa me méprisent
Ils me détestent
Maman et papa disent que je suis une erreur
Ils disent que je suis juste une erreur qu'ils ont commise
Maman et papa disent qu'ils n'auraient jamais dû me faire
Maman dit qu'elle aurait dû avorter
Et papa dit que je n'aurais jamais dû naître
Maman et papa me méprisent
Ils me détestent
Peut-être que je suis juste une erreur
Peut-être que je suis malheur
Papa me méprisent
Il me fait de mal
Il me frappe
Il dit que je n'aurais jamais dû naître
Et je suis juste une erreur
Maman dit qu'elle ne m'a jamais aimé
Et elle regrette de m'avoir mis au monde
Maman dit qu'elle souhaite avoir un avortement
Je suis sa pire erreur
Je suis son petit malheur
Maman et papa ne m'aiment pas
Maman me déteste
Et papa me méprise
'Parce que maman dit qu'elle aurait dû avorter
Et papa dit que je n'aurais jamais dû naître
Maman et papa disent que je suis une erreur qu'ils ont commise
Et ils n'auraient jamais dû me faire
Maman et papa ne m'aiment pas
Maman me déteste
Et papa me méprise
Alors peut-être que je n'aurais jamais dû naître
Alors peut-être que je suis une erreur
Alors peut-être que je suis juste un malheur
Papa me méprisent
Il me fait de mal
Il me frappe
Il dit que je n'aurais jamais dû naître
Et je suis juste une erreur
Maman dit qu'elle ne m'a jamais aimé
Et elle regrette de m'avoir mis au monde
Maman dit qu'elle souhaite avoir un avortement
Je suis sa pire erreur
Je suis son petit malheur
Papa me méprise
Il ne m'aime pas
'Parce qu'il me fait mal
Et il me frappe
Il me mattraite
Et il dit que je n'aurais jamais dû naître
Quand je suis une erreur
Maman dit qu'elle ne m'aime pas
Et elle n'aurait jamais dû me donner naissance
Maman dit qu'elle aurait dû avorter
'Parce que je suis sa pire erreur
'Parce que je suis son petit malheur
Papa me méprisent
Il me fait de mal
Il me frappe
Il dit que je n'aurais jamais dû naître
Et je suis juste une erreur
Maman dit qu'elle ne m'a jamais aimé
Et elle regrette de m'avoir mis au monde
Maman dit qu'elle souhaite avoir un avortement
Je suis sa pire erreur
Je suis son petit malheur
Maman et papa ne m'aiment pas
Ils me détestent
Ils me méprisent
Je suis venu du regret et de la méchanceté
Maman et papa m'ont fait avec regret et méchanceté
Pas de l'amour
Pas avec amour
Maman et papa ne m'aiment pas
Maman et papa me détestent
Maman et papa me méprisent
Papa me méprisent
Il me fait de mal
Il me frappe
Il dit que je n'aurais jamais dû naître
Et je suis juste une erreur
Maman dit qu'elle ne m'a jamais aimé
Et elle regrette de m'avoir mis au monde
Maman dit qu'elle souhaite avoir un avortement
Je suis sa pire erreur
Je suis son petit malheur
Maman et papa ne m'aiment pas
Ils me détestent
Ils me méprisent
Les bébés ne viennent pas de l'amour
Les bébés ne sont pas faits avec amour
Les bébés viennent du regret et de la méchanceté
Les bébés sont faits avec regret et malice
Maman et papa ne m'aiment pas
Maman et papa me détestent
Maman et papa me méprisent
Papa me méprisent
Il me fait de mal
Il me frappe
Il dit que je n'aurais jamais dû naître
Et je suis juste une erreur
Maman dit qu'elle ne m'a jamais aimé
Et elle regrette de m'avoir mis au monde
Maman dit qu'elle souhaite avoir un avortement
Je suis sa pire erreur
Je suis son petit malheur
Maman et papa ne m'aiment pas
Maman et papa me détestent
Maman et papa me méprisent
Je n'aurais jamais dû naître
Je ne suis pas fait avec amour
Je ne viens pas de l'amour
Je suis juste une erreur qu'ils ont commise
Je suis malheur
Maman et papa ne m'aiment pas
Papa me méprisent
Il me fait de mal
Il me frappe
Il dit que je n'aurais jamais dû naître
Et je suis juste une erreur
Maman dit qu'elle ne m'a jamais aimé
Et elle regrette de m'avoir mis au monde
Maman dit qu'elle souhaite avoir un avortement
Je suis sa pire erreur
Je suis son petit malheur
Maman et papa ne m'aiment pas
Maman et papa me détestent
Maman et papa me méprisent
Donc je n'aurais jamais dû naître
Quand je ne viens pas de l'amour
Quand je ne suis pas fait avec amour
'Parce que je viens du regret et de la méchanceté
'Parce que je suis fait de regret et de méchanceté
Donc les bébés ne viennent pas de l'amour
Donc les bébés ne sont pas faits avec amour
Les bébés seulement viennent que du regret
Les bébés sont seulement faits qu'avec regret
Je suis une erreur que maman et papa ont commis
Je suis un simple malheur
Maman et papa ne m'aiment pas
Papa me méprisent
Il me fait de mal
Il me frappe
Il dit que je n'aurais jamais dû naître
Et je suis juste une erreur
Maman dit qu'elle ne m'a jamais aimé
Et elle regrette de m'avoir mis au monde
Maman dit qu'elle souhaite avoir un avortement
Je suis sa pire erreur
Je suis son petit malheur
Je ne l'aime pas
Je ne l'aimerai jamais
Je regrette de l'avoir jamais mis au monde
J'aurais dû avorter
Je n'aurais jamais dû l'avoir
Elle est la pire erreur...
Elle est la pire erreur...
Elle est une erreur...
Elle est une erreur...
Elle est une erreur que je n'aurais jamais dû commettre
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l'événement
J’ai choisi l’image des 4 vagues du mouvement féminisme parce que c’est un aspect de l’histoire que je n’ai pas étudié. D’ailleurs, après avoir écouté à notre courte introduction au mouvement, je souhaite approfondir mes connaissances sur ce sujet complexe. Notamment, j'aimerais en apprendre plus sur les différentes vagues du féminisme. Je trouve les vagues intéressantes parce qu’elles révèlent non seulement les facteurs qui ont contribué à l’expérience féminine au courant du 20e siècle, mais aux facteurs sociétaux qui ont façonné le monde d’aujourd’hui.
En outre, j’aimerais bien apprendre plus au sujet des suffragettes et la première vague de féminisme. Ce groupe de femme qui a lutté pour le droit de voter pour les femmes me parait comme un aspect crucial de l’histoire. À mon avis, en gagnant plus de connaissances sur les suffragettes, et la première vague de féminisme, je comblerais beaucoup de lacunes dans ma connaissance de la société au 20e siècle.
Maintenant, j’aimerais essayer de discuter du sujet de l’avortement. Avant notre discussion, j’avais de la misère à parler de ce sujet pour de nombreuses raisons. En premier, je craignais toujours d'offenser quelqu'un sans le vouloir, peut-être par un manque de vocabulaire, ou en exprimant un point de vue mal éduqué. Je clarifie que je suis pour le choix des femmes dans n’importe quelle circonstance, je crois que le choix d’avortement appartient à la femme qui est enceinte. Par contre, j'ai des membres de familles très religieux qui ne partagent pas ce point de vue et j’avais peur de leur fâcher avec mon point de vue.
Deuxièmement, avant notre discussion j'avais l’impression que: puisque je suis un homme, ce n’est pas à moi de donner mon opinion sur ce sujet, alors je n’en discutais pas. Mais, maintenant je comprends qu’en évitant la conversation on empire la situation courante, notamment, aux Etats-Unis. Cela étant dit, je suis appréciant d’avoir discuté avec vous (Mme Jacoba et mes collègues) parce que j’ai gagné plus de vocabulaire au sujet de l’avortement (tous les termes médicaux comme ‘une sonde, ‘une fausse couche’, ‘l’avortement clandestin’). De plus, j’ai approfondi mes connaissances sur les expériences des femmes qui ont subi un avortement clandestin, aussi les raisons pour lesquelles les gens sont contre le choix de l’avortement.
Bref, j’ai bien aimé notre dernière discussion parce que j’ai rempli quelques trous dans mes connaissances de l’histoire humaine. Cette discussion m'a aussi permis de comprendre qu’en osant parler de l'avortement, c'est de le censurer. Pour ainsi dire, je suis reconnaissante de notre discussion, car elle m'a fourni des outils qui me permettront de discuter de ces sujets (l’avortement et le féminisme) avec plus de confiance et de connaissances.
Cheers, Maxime
Images citées
Akila Radhakrishnan & Kristin Smith. “Exporting Censorship: How U.S. Restrictions on Abortion Speech and Funding Violate International Law, Part 1.” IntLawGrrls, 7 May 2018, ilg2.org/2018/05/07/exporting-censorship-how-u-s-restrictions-on-abortion-speech-and-funding-violate-international-law-part-1/.
Daily, The Chic. “The Waves of Feminism.” The Chic, 24 Mar. 2021, thechicdaily.com/2021/03/24/the-waves-of-feminism/.
“Nine Inspiring Lessons the Suffragettes Can Teach Feminists Today.” The Guardian, 29 May 2013, www.theguardian.com/world/2013/may/29/nine-lessons-suffragettes-feminists.
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société : bonnes fêtes de Noel et de fin d année !
La maison se remplie , les guirlandes et sa dinde ! Sans oublier le sapin de Noel et les cadeaux !! Alors , il y a des débats ? Bien sûr , le parcours des bleus à la coupe du monde , les droits de l avortement aux USA , le vaccin du coronavirus, l Ecriture inclusive, la dinde trop bonne mais t as changé le foie gras ? C est pas le même que celui de l année passée ! J aime pas Macron moi ! Dit tonton Gérard qui vote pour la nupes parce qu’il comprend les cheminots. L hôpital public c est une arnaque dit le docteur de la famille alors qu il a une voiture de sport , vous avez vue l homme qui s est fait retire un obus des fesses ?dit maman qui passe sa vie sur Madame Figaro parce qu elle est abonnée depuis 10 ans. Les ados qui s ennuient et les plus petits qui veulent plus de jouets ! L alcool qui coule à fond sauf pour le vegan de la famille qui boit un Nalu. Je voulais un album de Clara Luciani pas de Angèle dit ta nièce de 11 ans et qui te maudit ! All i want for Christmas…. It is you !!! Et oui, l heure est arrivée. Il faut dire qu on attend toujours ce moment ! En début de soirée , on est dynamique et souriant , on analyse notre année et on raconte nos futures projets pour l année prochaine. Mais en fin de soirée , on est en come éthylique, on sait plus très bien ce qu on dit , on sait qu il y a plusieurs trahisons lors de la soirée et on a juste envie de rentrer chez soi pour râler sur les membres de sa famille. Ah non ! Charles ! Tu pars pas avant qu on mange la buche !!
Noël c est magique ! C est le rêve depuis qu’on est petit , avec le sapin et les chants de Noël . Noël c est sacré ! On y touche pas ! Noël c est l affection et la générosité au sein de sa famille. C est la souvent la douce chaleur de se retrouver avec les gens qu on aime. C est peut être un moment difficile , parce qu on peut être seuls et on a personne avec qui être ( et pour ces personnes je vous souhaite un merveilleux noël de la part de Madame du pigeon salon!!! Avec beaucoup d amour et de la chaleur, on espère que les articles présents vous tiennent compagnie ) …. La solitude n est jamais facile , on ne peut pas la dompter , c est très fort , mais sachez qu ici , sur madame du pigeon salon , on pense fort à tous.
Alors, bonnes fêtes à tous et un merveilleux réveillon 2023 ! Nous nous retrouvons en début d année prochaine . Amusez vous bien et ne buvez pas trop d alcool ! Prenez soin de vous, Madame Du Pigeon Salon.
Society : happy holidays and have a great end of the year !
The house is filled, the garlands and his turkey! Without forgetting the Christmas tree and the gifts!! So, are there debates? Of course, the journey of the blues to the World Cup, abortion rights in the USA, the coronavirus vaccine, inclusive writing, the turkey too good but did you change the foie gras? It's not the same as last year! I don't like Macron myself! Says uncle Gérard who votes for the nupes because he understands the railway workers. The public hospital is a scam, said the family doctor when he has a sports car, did you see the man who had a shell removed from his buttocks? said mum who spends her life on Madame Figaro because she is subscriber for 10 years. Bored teenagers and little ones who want more toys! The alcohol flows thoroughly except for the vegan in the family who drinks a Nalu. I wanted a Clara Luciani album, not Angèle, says your 11-year-old niece who curses you! All I want for Christmas…. It is you!!! And yes, the time has come. It must be said that we are still waiting for this moment! At the beginning of the evening, we are dynamic and smiling, we analyze our year and we tell our future projects for next year. But at the end of the evening, we are in a drunken come, we no longer know very well what we are saying, we know that there are several betrayals during the evening and we just want to go home to bitch about the members of his family. family. Oh no ! Charlie! You don't leave before we eat the cake!!
Christmas is magical! It's been a dream since we were little, with the Christmas tree and Christmas carols. Christmas is sacred! We don't touch it! Christmas is the affection and generosity within his family. This is often the sweet warmth of being with the people you love. It may be a difficult time, because we may be alone and we have no one to be with (and for these people I wish you a wonderful Christmas from Madame du pigeon salon!!! With much love and heat, we hope that the articles present keep you company) …. Loneliness is never easy, you can't tame it, it's very strong, but know that here, on Madame du Pigeon Salon, we think a lot about everyone.
So, happy holidays to all and a wonderful New Year's Eve 2023! We meet again at the beginning of next year. Have fun and don't drink too much alcohol! Take care of yourself, Madame Du Pigeon Salon.
Kevin Ngirimcuti
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Ce soir ,le vagin du ciel saigne
En nos jardins règne
La lois des femmes
Sous les peupliers et les peuples
Sous les pleurs et les peurs
Du sang s'écoule hors du ciel !
Le ciel qui est une femme
Noie le violeur de Vermeil
Ce soir le ciel saigne sa flamme
L'eau prend feu et s'envole
Dans l'océan des folles
Ls sirènes sont schizophrènes
Les marins sont des marraines
Salopes utopiste
Pute Masculine
Myope Anarchiste
Prude sans poitrine
Hystérique poilu
Coincée du cul
Sous la culotte regarde des yeux obscènes
Ne vous rappeler pas que vous n'êtes que des chiennes
Infériorisés, intériorisées ,il n'y a que le sexe qui coule dans vos veines
Taisez vous et acceptez le viol , chattes sur pattes ,faire valoir que l'on souhaite jetter ou avoir
Le ciel détruit le mâle viril
Cette vilaine truie bestiale sans idylle
Son homme ne sait pas la pénétrer
Le ciel ne serait alors qu'une une mal baisée
Aujourd'hui le ciel est lesbienne,elle à des poils partout , pue violemment du cul dans ses toilettes et le revendique haut et fort ,rote à table ,parle fort ,se fait avorter sans l'accord de personne et sans regret.
Elle saigne la chatte à l'air , jette ses talons à la poubelle ,chante faux sous la douche ,parle avec des gros mots ,refuse de coucher avec la plupart des hommes qui la séduise.
Aujourd'hui le ciel est une salope mal baisée et tarée qui crie tout le temps et peint des tableaux vaginales avec ses pieds .
Aujourd'hui le ciel n'est plus niais .
C'est un grand jour
Le ciel ose enfin renaître de travers dans toute sa splendeur.
Car aujourd'hui le ciel est une féministe hardcore qui défie la mort par son sexe qui donne la vie .
De ses pleurs naissent une révolution mystique et anarchiste.
Nébuleuse
M'agenouillant devant ta lumière là où le néant se galvaude ,c'est une ôde à ta beauté qui s'écarquille dans mon sang .
Mon sang est beau , miroitant la lumière des vitraux et des citrines,aspirant les pleurs et les sourires pieux de la hauteur absolu .
Ici tout est absurde mais crois moi dans l'absurdité tout à un sens .
Tu saigne pour celui ou celle qui à le ventre à la place des pieds et pour les étoiles qui ne brillent pas car tu est vrai,beau et juste
Tu préfère deux hommes qui s'embrassent sans gêne et une femme qui avorte que deux hommes qui se se trépassent de haine et une femme morte .
Tu aime les illuminés qui brillent sous le feu des rejets ,errant dans les rues ou leur folie .
Tu aime ces êtres de lumières écorchée qui urinent leur sang par les oreilles , transpirent Venus et prient les prophètes incompris.
Mon sang est pure car tu as murmurer à l'intérieur ,dans mes veines qui s'epousent,sous le volcan du nirvana .
Mes lambeaux de chair et mes visages sont repassés au fer brûlant, crucifiés par les ovaires sur la croix d'un ciel Mauve là où les Femmes affirment leur puissance plus que grandiose.
Je te cherche ,dans une sorte de chaos hystérique ,dans un cataclysme incessant mais parfois aussi dans cette paix qui réchauffe le canal de votre coeur d'une humilité chaude.
La nudité du corps et de l'âme est une arme mais plus la mienne car je m'arme de poèmes féministes, engagés pour les bohèmes,les fous et les folles.
Je te cris ,te murmure et te chante mais je réclame et déclame aussi la justice ,le militantisme et la révolution des femmes et des opprimés ,la poitrine désormais recouverte car je préfère que l'on se souvienne de mes paroles et de mon feu que de mon intimité féminine la plus profonde .
Je t'offre mon corps et mon âme avec liberté ,celui qui n'appartient ni aux hommes ,ni aux femmes,ni à personne sur terre mais à moi même et à toi qui ne ne demandera ni de maigrir ,d'être parfaite ,de m'habiller sensuellement ou de m'épiler pour lui.
Je l'ai repris aux violeurs qui me l'ont arraché pour le donner à cet être lumineux qui est le plus bel incompris des Cieux , là où la mort est une couleur chaude et la vie est sa flamme .
Tout à alors un sens profond et lumineux dans la torture éphémère et absolue .
Nébuleuse
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Au coeur d’identités: Le Palais des orties de Marie Nimier, Fille de Camille Laurens
Il y a vingt ans, c’était en 2000, Henriette Zoughebi, alors directrice du Salon du livre de jeunesse, et le CPLJ-93 organisaient un colloque portant le titre “Féminin-Masculin, voyage au coeur des identités”, présenté de la manière suivante: “La différence des sexes, l’identique et le différent, structurent la pensée, la relation humaine, la culture. La relation à l’autre nous définit. Emprunter ensemble les chemins qui façonnent les comportements de chacun, sa relation à l’autre sexe, comprendre les jeux de la sexuation et de la mixité, les logiques d’identification familiales, culturelles, sociales, croiser les cheminements individuels et collectifs, s’aventurer plus avant sur ce territoire intime, sensible, vivant: telle est la proposition de ce périple au coeur des identités. »
A ce colloque s’étaient succédés Arlette Farge, Geneviève Fraisse, Michel Surya, Geneviève Morel, Christophe Honoré, Lydie Salvayre, Patrick Ben Soussan, Maryse Vaillant, Marie Nimier, Fethi Benslama, Philippe Alonzo, Camille Laurens, Thierry Guichard, Claire Simon et d’autres encore. Les deux journées avaient été closes par Julia Kristeva. Bien que n’ pas novice, j’avais été impressionnée par la qualité des interventions et la notoriété des intervenants. Je prenais et apprenais. A l’époque je n’avais encore lu ni Marie Nimier, ni Camille Laurens.
Le 20 août 2020, la Fondation Jan Michalski, à Montricher, invite Marie Nimier à parler de son nouveau roman, « Le Palais des orties », qui sort le jour même. Je l’ai lu et me réjouis de la réentendre. Quant à Camille Laurens, elle est présidente d’honneur du Livre sur les quais, à Morges, début septembre, et présente elle aussi son nouveau roman, « Fille ». L’une comme l’autre continuent à se questionner sur les identités, sur la femme.
Marie Nimier. Fondation Jan Michalski © Wiktoria Bosc
Le Palais des orties
Dans la ferme familiale dont Simon, le mari de Nora, a hérité et où le couple élève deux enfants adolescents, on cultive l’ortie. La transition vers cette plante s’est effectuée au décès des parents de Fred. Ce choix, qui pourrait sembler écologique ou farfelu branché, a été induit par la nécessité de vivre, pour ne pas dire de survivre. L’ortie pousse abondante et prolifère autour et bien au-delà du cocon familial, au gré des années qui filent, rythmées par le travail et les enfants à élever. Le fils, Noé, est un gentil garçon de treize ans, encore dans son monde, mais très manuel et toujours prêt à rendre service. Anaïs, sa sœur, dreadlocks et sarouel, sort tranquillement de l’adolescence. A dix-sept ans, les pieds sur terre, elle s’intéresse au monde, très à l’aise sur les réseaux de communication. Depuis peu, elle est interne dans un lycée agricole, mais continue à distance à participer à la vie familiale, voire à diriger la ferme, et souhaite développer la petite entreprise. La récolte des orties approche et les bras manquent. Anaïs a l’idée de brancher ses parents sur le woofing : contre le gîte et le couvert, un jeune offre ses forces de travail. Cette pratique permet de financer un voyage, par exemple, ou de découvrir la vie dans une ferme. C’est ainsi qu’un jour arrive Frederica d’on ne sait où, ni pourquoi.
Si Marie Nimier avait prévu d’écrire une histoire d’amour, elle s’est laissé entraîner sans trop s’en rendre compte à écrire sur le travail à la ferme et l’environnement familial, de sorte que, selon elle, le roman ne commence que bien plus tard. Pourtant, ces cent-cinquante premières pages sont un régal. En rendant son manuscrit à son éditeur, Marie lui a demandé de beaucoup élaguer le début – de désherber les mauvaises herbes ? - Lequel lui a répondu qu’il ne fallait surtout pas y toucher.
Fred débarque dans les premières pages et déjà l’équilibre de la famille s’en trouve bouleversé.
L’arrivée de Fred marque le début d’un cycle nouveau. Une page se tourne. Il devient important de se souvenir.
Après tout, c’est normal ! Jusqu’ici ils ont vécu entre eux. Le couple est fort, lié par l’enfance compliquée de l’un et l’autre. Simon est un taiseux, Nora semble très maternelle. On comprend que s’ils vivent là, cela n’a pas toujours été le cas et que c’est par la force des choses qu’ils se sont installés à la ferme du vivant des parents et y ont développé des racines, sans doute plus encore après la mort de ces derniers. Ils vivent de débrouille, dans leur réalité, même si, plus tard dans le roman, ils iront vers une forme d’utopie amenée par les idées de Fred et de leur fille Anaïs.
Nora observe, avertit le lecteur. Ce dernier se demande sur qui la foudre va tomber, du couple, des enfants, des voisins, du village…
Qu’elle s’en aille, je me dis. Trop belle pour travailler dans les orties.
Mais voilà… Nous n’avions pas les moyens de renvoyer une bénévole sous prétexte qu’elle était arrivée vingt-quatre heures en avance et que ses chevilles étaient plus fines que les pattes du chien.
Fred, la sans racines, reste et s’installe ; elle est travailleuse et a besoin d’être appréciée, aimée. Nora est sur la réserve. On la sent jalouse, mais de qui, de quoi ? Pourtant les rapports entre les deux femmes vont se tisser doucement dans les interstices du travail quotidien, y ouvrant des échancrures.
L’ortie, plante rudérale - elle pousse sur les décombre – et envahissante, migre et se moque des territoires, des frontières, des barbelés, du sang et de la poussière que l’on retrouve dans le roman. Les orties piquent, on ne les aime pas et on les arrache. Elles ont pourtant des propriétés intéressantes, bénéfiques. Tout comme Fred. C’est dans la chaleur et le vert de ses orties que Nora, la narratrice, réveille nos sens ; ses mots portent des images, des sensations. Sa sensibilité est contagieuse quand elle nous conte les semaines qui vont suivre, jusqu’au lendemain blafard. Le livre se referme sur la famille et le lecteur sait déjà qu’il en conservera des images fortes et sensuelles, cinématographiques.
Fille
Laurence Barraqué grandit avec sa sœur dans les années 1960 à Rouen. « Vous avez des enfants ? demande-t-on à son père. – Non, j’ai deux filles », répond-il. Naître garçon aurait sans doute facilité les choses. Un garçon, c’est toujours mieux qu’une garce. Puis Laurence devient mère dans les années 1990. Être une fille, avoir une fille : comment faire ? Que transmettre ? Quittons la quatrième de couverture et entrons dans l’histoire de cette fille qui, presque dès sa naissance dans les années soixante, réalise qu’elle n’a pas la même valeur qu’un garçon. Il n’est que se pencher sur la langue française pour le comprendre, ce que fait abondamment, de façon chirurgicale et avec délectation, Camille Laurens au début de son roman qu’on sait – pour partie du moins – autobiographique. Que ce soit au niveau de l’éducation, du couple, de la place dans la société, tout est à faire. Et de rêver que dans sa chair, la femme ne soit plus blessée, que certains mots tels règles douloureuses, avortements, abus, accouchements difficiles, sexualité non consentie sortent, d’une certaine manière, du dictionnaire. Même si l’écriture et le ton sont très différents, on se souvient des romans d’Anne Ernaux dont le témoignage nous a appris et continue de nous apprendre à être femme.
Son roman, Camille Laurens le dédicace à sa merveilleuse fille. Tout au long de sa lecture, il faudra s’en rappeler car l’auteure n’épargne pas son lecteur, sa lectrice. « Fille » gratte où ça fait mal. Les jeux sur les mots s’enchaînent, ironiques. On aimerait rire jaune, prendre du recul et trouver l’apaisement. Elle, Laurence, le trouvera en apprenant petit à s’affranchir et à être mère de sa fille. Cela ne se fera pas tout seul et il lui faudra du temps pour se défaire de l’angoisse liée à cette enfant, au doux prénom d’Alice, qui, jusqu’à l’adolescence, voudra être un garçon. On pense alors au fils perdu à la naissance, celui de Laurence, de Camille, au trou béant qu’Alice peut-être a voulu combler. Mais foin de psychologie pour nous pencher sur le système narratif magistral utilisé par l’auteure.
Le premier chapitre relate la naissance de Laurence : « C’est une fille. » L’auteure, comme si elle se penchait au-dessus du berceau, y utilise le tutoiement qui la mène jusqu’aux trois ans de la petite et à cette dernière phrase du chapitre : « C’est quoi, tes souvenirs de fille ? » Laurence a trois ans, elle sait maintenant parler et va pouvoir répondre dès le second chapitre, égrainant ses souvenirs d’enfant, ses hontes, ses questionnements. Elle laisse la place, trop vite, dès les premières lignes du chapitre quatre, à l’auteure Camille Laurens : Je la vois, dis-je. À travers le temps, je me reconnais en cette enfant comme dans un miroir, mais c’est à une autre que les choses arrivent, sinon je ne peux pas. Elle sort de la baraque aux lapins, elle vient de leur glisser des fanes de carottes à travers le grillage du clapier. Elle porte un short en vichy et une chemisette roses. Je ne sais pas exactement quel âge elle a, je dirais qu’elle va sur ses neuf ans : C’est le premier été à La Chaux sans son papy Maurice, et cela n’aurait pas pu avoir lieu avant, quand il était vivant, personne n’aurait osé. Ce n’est pas arrivé plus tard non plus parce que l’année de ses dix ans elle sera tout le temps malade, c’est l’année où sa peau se plaint, où son corps porte plainte.
Lui, c’est le frère aîné de son grand-père […]
Le « Je » ne pourra réapparaître que des années plus tard lorsqu’Alice découvrira le désir, lorsque Camille Laurens la sentira prête :
Tu te souviens d’elle, de cette fille-là, de l’irruption fracassante du désir dans sa vie ? Oui, je m’en souviens.
Qui dit désir, dit sexe. Pas forcément bon. Puis un avortement. Fin de la première partie et de l’adolescence. Alice est adulte quand s’ouvre la seconde partie du roman. Elle accouche de son premier enfant, un garçon :
Tu n’en reviens pas, tu as un « garçon » à l’intérieur de toi. Ce mot est ton triomphe. […] C’est ton père qui va être content, tout de suite tu penses à lui, à son espoir que tu réalises enfin, le décalant seulement d’un rang : à défaut d’être le père, il sera le grand-père d’un garçon ; […] Tu vas rendre ton père heureux – pas trop tôt.
L’accouchement, catastrophique, est mené par un obstétricien incompétent recommandé par le père de Laurence, une alliance mondaine dira cette dernière. Le petit Tristan n’y survit pas. Camille Laurens est revenue au «Tu». Elle le conservera durant l’entier de la seconde partie du récit. Et si les mots sont empreints de dérision, c’est sans doute parce que l’auteure a déjà écrit auparavant sur « Philippe » (1995), « Cet absent-là » (2004).
Puis un jour naît Alice. Avec son arrivée, Laurence va apprendre à être mère, elle parvient désormais à tenir sa vie dans ses propres mains. Le lecteur lui en est reconnaissant. Il avait besoin de ce « Je » qu’il lui souhaite définitif.
Le Palais des orties, Marie Nimier, Gallimard, 2020 Fille, Camille Laurens, Gallimard, 2020
Au moment de prendre en photo les couvertures des livres sur le balcon, la lumière d’automne illumine les arbres, le ciel, les montagnes et un échantillon du lac. Dans la réalité, les couleurs sont plus vives, plus chaudes, les nuages se teintent de rose.
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COMMENT RÉALISER UN SAVON POUR SE PURIFIER DES AVORTEMENTS COMMIS ?
Ne vous y trompez pas; on ne se moque pas de Dieu! Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi Galates 6:7 . Tant de femmes avortent, associées à elles, des hommes irresponsables, des médecins inconscients et des compagnies malsaines qui sont tous autant fautifs qu’elles et ne sont aucunement épargnés de toutes les conséquences spirituelles de l’avortement. Tout péché commis a des conséquences, même si Dieu nous le pardonne. L’ennemi le sait très bien, c’est pour cela qu’il arrive à détruire la vie de plusieurs en leur faisant croire qu’il n’y a aucune conséquence de pécher. L’avortement est un péché grave, car il est l’assassinat d’être humain innocent. En plus des conséquences physiques qu’il peut avoir sur la vie de celui qui le pratique, il a des conséquences spirituelles très redoutables sur la vie de tous ceux qui y ont participé au moins une fois. LES PROBABLES CONSEQUENCES PHYSIQUES DE L'AVORTEMENT - Risque de décès de la mère ; les causes du décès sont variées ( perforations utérines, embolies pulmonaires, accidents d’anesthésie, troubles graves de la coagulation, péritonites, sans oublier les suicides ), -Troubles de la santé chez la femme ; elle peut souffrir de ( perforation utérine, déchirure du col de la matrice, rétention placentaire suivie d’hémorragie ou d’infection locale ou généralisée), - Risques pour les grossesses ultérieures ; suite à la fabrication d'anticorps, on peut assister à une augmentation du risque du taux de grossesses extra-utérines , une augmentation de la proportion des fausses couches et des naissances prématurées due à des lésions du col de l’utérus, - Risque de stérilité; Il est prouvé que 50 % des stérilités sont consécutives aux avortements provoqués. Ce sont surtout les adolescentes et les femmes qui se font avorter lors d’une première grossesse qui en sont atteintes ; plus tard, lorsqu’un enfant est réellement désiré, la conception se révèle impossible. - Irrégularités menstruelles, pertes accrues et rapports sexuels douloureux : Les gynécologues constatent qu’un nombre croissant de femmes viennent les consulter pour des irrégularités menstruelles, pertes accrues, rapports sexuels douloureux, comptant également parmi les conséquences de l’avortement. Autres risques: fièvre, déshydratation, embolisation du tissu blastique, éruptions cutanées, toxémie et hypertension, irrégularité menstruelle, rapports sexuels douloureux, spasmes bronchiques. Enfin un accroissement significatif du risque du cancer du sein conséquent au bouleversement hormonal causé par l’arrêt brusque et prématuré de la grossesse.
LES CONSEQUENCES SPIRITUELLES DE L'AVORTEMENT Je ne peux me permettre de précéder dans cette partie le mot « conséquences » du mot « probables » car, physiquement une personne peut ne pas avoir de séquelles après un avortement, mais cela n’est pas le cas spirituellement parlant. L’ennemi ne laisse aucun péché passer, il saisit toute occasion. toute faille spirituelle pour agir dans la vie du pécheur. L’avortement a des conséquences spirituelles graves sur la vie de tous ceux qui sont concernés mais particulièrement sur la vie des mères qui avortent. La pratiquer, est la porte ouverte à divers esprits malins ayant pour but d’avilir l’âme pécheresse : - la pauvreté, le célibat, - la mort spirituelle, - la Stérilité dans le spirituel, - les maladies incurables, - la possession par un démon, - les malédictions incompréhensibles, - le fait d’attrister le Saint-Esprit et/ou la possibilité de L’éteindre, etc... COMMENT SE DELIVRER DE CES CONSEQUENCES ? Pour les conséquences physiques , si elles ne sont pas assez graves, elles peuvent être soignées par les plantes mais dans plusieurs cas, il n y a pas d’issues de restaurer physiquement ce qui a été détruit volontairement. Pour les conséquences spirituelles, la femme qui a déjà avorté ou l’homme qui a déjà participé à un avortement, a besoin de reconnaître son tord car l’avortement a des séquelles spirituelles très profondes. Pour cela, un travail spirituel de fond doit être fait … Les concernés doivent sérieusement se répentir, ne plus recommencer puis demander la miséricorde de Dieu. ... Dieu fait grâce et faveur aux cœurs répentants et sincères et sii nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et pourra donc nous les pardonner afin de nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1:9 .) TRAITEMENT PAR LES PLANTES POUR DEMANDER LE PARDON ET ETRE PARDONNÉE . INGREDIENTS - Savon noir (uniquement), - Écorce d' ekebergia capensis, - Feuille de calotropis procera (le Pommier de Sodome en français ) Comment s'y prendre ? - Piler dans un mortier, les écorces et la feuille du Pommier de Sodome, - Y additionner le savon noir et les mélanger. Que faire avec ? Prendre votre bain (au coucher) avec ce savon et une nouvelle éponge tout en évoquant vos souhaits (demandant clémence au Tout-Puissant de vous pardonner de cet acte commis ) Faites ce bain durant 16 jours et vous serez purifié(e)s et pardonné(e)s. Wossou Dogboli Contactez moi WhatsApp ou appelez 0022969102375
http://voyant-wossou-grand-marabout.e-monsite.com/ Que les bénédictions soient....
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Melissa, lundi 22 avril 2024 : réponse
(de Florent)
En rentrant hier soir, je me suis mis au lit, à continuer ton livre, mais je n’arrivais pas à me concentrer, j’avais les yeux grands ouverts et mes pensées allaient à toute allure. Je me suis levé et j’ai regardé des podcast sur YouTube toute la nuit jusqu’à 7h puis je me suis mis à bricoler jusqu’à 11h. Ensuite j’ai appelé mon père, lui demandant de passer car j’avais besoin de sa présence, il m’a dit qu’il passerait dans l’aprem. J’éclatais en sanglots dans ma salle d’eau, puis j’ai appelé ma mère en début d’aprem, après avoir lu tes messages; elle m’a entendu pleurer au téléphone, je n’ai pas eu le temps de lui dire maman j’ai besoin de toi, elle m’a dit j’arrive. Puis elle est arrivée et on s’est serré fort dans les bras. Je lui ai tout dit, je lui ai montré tes derniers messages et elle m’a parlé de son avortement. Plus tard mon père est arrivé, on a parlé tous les trois, puis on est parti se promener à pieds. Je comprends ce que tu ressens, il nous faudra du temps. J’ai passé tellement de bons moments avec toi: le ciné la tresse à Narbonne, nos ébats sur le fauteuil à ta mère, le restaurant à la plage de Biarritz, le nouvel an très simple mais tellement agréable dans l’appartement à Narbonne, la plage de Gruissan pour le 1er lever de soleil de l’année ⛅… Je te souhaite le meilleur pour la suite, voyager, te changer les idées, passer du temps auprès des gens que tu aimes, pouvoir te reconstruire et te créer la vie dont tu rêves. Me concernant, c’est très dur également, mais je me dois de continuer à avancer, et dormir cette nuit 😂 j’ai pu évacuer un peu aujourd’hui Je garderai en tête nos moments de plénitude où je baillais allongé sur tes jambes, notre binôme travaux, nos moments en cuisine,tes massages de déesse.. Garde la tête haute, tu es une femme formidable ! 🌞
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Tarbes, 19:20
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TW : santé, fausse couche, grossesse, cancer, traitements médicamenteux, avortement. Pour les personnes qui n’arriveraient pas à traduire : Une personne sous traitement (methotrexate) contre une maladie rhumato se voit empêcher de recevoir son traitement aux Etats Unis car celui ci peut provoquer des fausses couches. Petite explication de cette dérive qui me terrifie depuis le premier jour, et qui va provoquer la mort de femmes alors qu’on pourrait l’éviter. Le méthotrexate c’est un traitement très utilisé pour traiter les maladies rhumatos, et pour vivre avec une personne ayant une SPA, je peux vous dire qu’en crise, sans solution, on ne peut pas marcher. Juste vivre est une souffrance, on a besoin d’aide pour aller aux toilettes, c’est pas juste un lumbago (vmvs comme c’est douloureux déjà, alors IMAGINEZ LE BAIL). Le fait de priver des femmes de ce traitement, c’est les condamner à la souffrance. Hors, en moyenne, c’est 7 ans d’errance médicale avant le diagnostic d’une maladie rhumato. Double peine. Rajoutons à cela la difficulté de trouver le bon traitement, le bon dosage, etc. Des femmes vont souffrir, certaines vont même en mourir. Tout cela parce que ça peut provoquer des fausses couches. Hors, lors de ces traitements, les femmes sont sous contraception (c’est presque obligatoire à ma connaissance) car elles savent que ce genre de médicament provoque des malformations chez les foetus et donc si jamais il y avait une grossesse pendant la prise de métho, elles avorteraient probablement (aussi parce qu’une grossesse pendant une crise, c’est absolument insoutenable.). Donc avant le traitement, il est souvent proposé de conserver des ovules, ou des solutions similaires (j’suis pas assez calée sur le sujet pour donner des détails) Mais le methotrexate, c’est aussi, un traitement de chimiothérapie. Ici, la liste des maladies sur lequelles ce traitement agit : - cancers bronchopulmonaires à petites cellules - cancers de l’ovaire - cancers de la vessie - cancers du sein - cancers otorhinolaryngologiques - choriocarcinomes placentaires - leucémies aiguës lymphoblastiques - lymphomes malins non hodgkiniens - maladies de Crohn - polyarthrites chroniques juvéniles - polyarthrites rhumatoïdes - psoriasis étendus et sévères - rhumatismes psoriasiques - sarcomes des os Je vais donc parler de celui que j’ai connu, c’est à dire le choriocarcinome placentaire, pour être moins scientifique, un cancer de la grossesse (parce qu’ici, on a la flemme). Je vais développer vite fait, en méga simplifié : parfois, lors de la fécondation, y’a un problème au niveau génétique qui fait que le placenta fait de la merde en gros, et se transforme en tumeur, de base, benigne. La solution, dans ce cas là, c’est : une prise de médicament pour provoquer une fausse couche ou un curetage (aka une IMG dans les deux cas) (vous voyez les problèmes arriver, n’est ce pas ?) Parfois il y a eu un foetus (môle hydatiforme partielle) et parfois non (môle hydatiforme complète), vous avez des symptômes de grossesse, des taux d’hormone de grossesse, bref, tout. Si une fois le traitement fait, tout revient à la normale, tant mieux. Mais il arrive que des résidus de tumeur soient toujours là. Et que cela devienne malins. Il faut alors un traitement chimiothérapique. Le plus souvent, une petite cure de.......... Méthotrexate, ça suffit, mais parfois il faut plus. On va donc s’attarder quelques instants sur ce qui peut se passer du coup aux Etats Unis, et ce qui se passe probablement déjà ailleurs : - Une femme, qui veut avoir un enfant, peut voir sa vie en danger, alors qu’elle souhaite simplement faire entrer une nouvelle vie dans son foyer. - Une femme, qui a eu une grossesse accidentelle, qui voulait simplement avorter parce qu’elle ne voulait pas d’enfant, ou pour une raison qui lui est propre (et qui, on le rappelle, est TOUJOURS légitime), peut voir sa vie en danger. - Une femme, qui a fait une fausse couche, et découvre après coup que ce n’était pas juste la perte d’un foetus, mais aussi un fucking cancer, peut voir sa vie en danger. La grossesse en tant que telle est déjà une période dangereuse pour la personne portant le foetus. C’est un danger de mort lorsqu’on interdit l’IVG, qu’on restreint les IMG, et qu’on prive de traitements les femmes. J’ai vécu une môle hydatiforme complète, qui s’est transformé en choriocarcinome, j’ai eu des injections de méthotrexate, des années plus tard j’ai eu un enfant, dans tout ce que j’ai vécu, ma vie a été à un moment donné, en danger. Mais j’ai eu accès à tous les soins possibles pour me protéger, et me sauver. Les prolifes auraient voulu ma mort, certains sans même le comprendre. C’est ça, la réalité. Sans tout ça, je serais morte. C’est pleine d’émotion que je vous raconte tout ça, ça n’a pas pour but de vous faire peur, jamais. Il faut savoir que ça existe, que c’est possible.
Je ne préfère pas vous donner des liens de structure à soutenir aux Etats Unis car je ne les connais pas, mais n’hésitez pas si vous avez confiance, et si vous avez des liens. Par contre, vous pouvez soutenir la recherche de ma maladie passée, dont le centre est à Lyon (sorry pour les noms wtf, c’est pas moi qui choisi) mais aussi les associations de proximité qui soutiennent le droit à l’avortement : https://www.chu-lyon.fr/sites/default/files/livret_mole_hydatiforme.pdf https://www.mole-chorio.com/ https://www.asso-asmt.com/ Le droit à l’avortement, c’est protéger toutes les personnes pouvant tomber enceinte (je m’excuse par ailleurs d’avoir beaucoup dit femme, j’ai pas vraiment réussi à formuler le tout correctement pour être inclusive, mais les concerné.e.s n’hésitez pas à me parler pour qu’on rende le tout inclusif justement), toutes, parce que la privation de ce droit, entrainera forcément d’autres horreurs pour les concerné.e.s. (je le précise même si j’pense pas que vous serez beaucoup à lire ça mais pas de délire de courage et tout dans vos réac, c’est hyper relou, y’a 0 courage à deal avec une situation comme celle là, y’a pas le choix en fait.) Merci d’avoir pris le temps de lire, omg c’est si long, il doit manquer des pavés, y’a tellement de choses à dire !!! mais ça me pesait vraiment depuis plusieurs semaines, et Butter (elle saura se reconnaître) a partagé ce post et ça m’a fait tellement de peine. Force à vous, le combat continue, et il doit être intersectionnel pour être utile ! See u.
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Blanc archange
Le chrysanthème explose de ses longs pétales immaculés, presque bleutés. Il se tient haut sur sa tige épaisse, presque phallique. Au coeur du pédoncule, une pointe de vert pâle, comme pour rappeler qu’avant d’être un cumulus de chutes de soie, c’est un bourgeon modeste, une proposition de vie qui aurait pu avorter, un vortex finalement réalisé. Porté par le rebord du vase-carafe aux rainures verticales à propos, la fleur a trouvé une gracieuse attèle sous la forme d’une branche rectiligne aux feuilles cordiformes presque séchées et qui arborent une teinte unique faite d’un fond de vert véronèse et d’une surcouche laiton, signe de la saison et de l’âge de la coupe. Contraste inattendu et donc parfait entre le moelleux qui fuse de la fleur et l’austère vieux doré de la tige qui s’élève: en dessous, le fruit de l’union impossible, une pomme charnue à la robe d’un rouge cramoisi qui tire vers le griotte, surmontée d’une large collerette tilleul. La trinité ré-inventée, le mythe reformulé, et, sur la gauche, la petite bougie enveloppée dans une coquille de céramique blanche martelée dont la flamme se fait discrète mais persistante. Une feuille tombée de la branche fait le lien entre le modeste foyer lumineux et l’enveloppe au papier gris, sur laquelle la pomme a trouvé depuis à se reposer. La composition a pour autel un tabouret épuré en plastique blanc, aux pieds écartés et solidement ancrés et à l’assise large et légèrement bombée aux bords: un horizon en miniature pour une offrande aux visiteurs invisibles de ces jours à venir. Dans le blanc de l’installation, on devine l’espoir et l’espace pour tous les possibles, et la modestie et la révérence envers le sacré, ainsi que la douceur et la bienveillance des souhaits pour soi et pour les autres. La mise en scène permet la concentration des attentions et des intentions vers le coeur, l’organe de l’unicité et de l’interconnexion. Mon coeur me dit qui je suis; mon coeur me montre comment être avec les autres. A l’intersection des lignes de mon intérieur de chair et de briques, l’autel me ramène à l’essentiel de ce qui me propulse: comme le chrysanthème, je suis un petit rien, devenu explosion spectrale, sur le chemin de ma vie qui m’élève. Parfois la flamme vacille, voire pour quelque temps s’éteint, mais la pomme dont j’imagine le jus acide et la chair à peine farineuse et un peu âpre, porte en elle les pépins de la re-création. Dans quelques jours, dans quelques semaines, dans quelques mois, je me germerai, dans le mouvement infinitésimal de la croissance qui se ré-installe.
#blanc#archange#autel#re-création#regénération#coeur#espoir#spirituel#visite#croissance#germination#germe#pomme#chrysanthème
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En 2016, je découvre que je suis enceinte. Un oubli de pilule pendant une hospitalisation de mon fils, et me voilà tiraillée entre le sentiment de vouloir continuer cette grossesse et la réalité : je suis maman d'un bébé de 9 mois à la santé fragile, ma famille recomposée commence tout juste à trouver un équilibre et notre situation financière ne nous permet pas d'envisager un autre enfant. Je vis très mal le fait de devoir renoncer à cette grossesse mais ma décision est prise, je souhaite avorter.
Je décide très vite de ne pas consulter le gynéco qui m'a suivie pendant ma première grossesse, je sais par avance que je vais avoir droit à des remarques déplacées et je ne me sens pas assez forte pour subir ces dernières. J'ai déjà bataillé avec ce monsieur pour retirer un stérilet que je ne supportais pas contre son avis, pas envie de relancer une guerre alors que je mets un terme à cette grossesse avec beaucoup de tristesse.
Je prends alors rendez-vous chez une gynéco, qui accueille ma décision avec beaucoup de bienveillance. Seulement, elle ne me propose qu'un avortement médicamenteux, alors que je souhaiterais une ivg chirurgicale (j'ai deux enfants chez moi, et il est pour moi inenvisageable de vivre ça à la maison). Elle m'oriente donc vers le planning familial de l'hôpital de ma commune.
Au planning familial, surprise. Le seul gynéco qui pratique les IVG chirurgicales effectue une mission à l'étranger et ses nombreux collègues du service gynéco de l'hôpital ne réalisent pas ces interventions à sa place. On m'annonce que la seule solution est l'iVG médicamenteuse, à moins que je me rende en clinique.
Me voilà donc dans l'unique clinique de ma commune. Je rencontre un gynéco, qui me fait passer une nouvelle écho, en me disant que je n'ai qu'à pas regarder l'écran. Il me demande pourquoi je souhaite avorter, alors que je suis jeune, que je suis en couple, etc. L'entretien, très gênant, se déroule en présence d'une interne qui n'intervient à aucun moment pour nuancer les propos du gynéco. L'entretien se conclut par un cynique "vous savez, moi, je suis pour la vie, mais si vous tenez vraiment à faire ça on va le faire et vous reviendrez quand vous serez prête pour le prochain!". Malgré mon insistance, le médecin m'impose l'IVG médicamenteuse, et, à bout de force, j'accepte. On me donne le premier comprimé, et on me fixe un rendez-vous environ 48h après pour la prise du deuxième médicament.
Bien éprouvée, je reviens 48h après à la clinique. A ma grande surprise, on me demande d'aller dans le service maternité. On me fait patienter, au milieu des jeunes mamans et des nouveaux nés qui passent dans le couloir du service, avant de m'installer dans une chambre. On me donne le comprimé, et je reste là deux heures, seule, avec en bruit de fond des pleurs de nourrissons.
Je finis par être autorisée à rentrer chez moi, mais la sage femme qui m'a administré le traitement refuse de me faire un arrêt de travail pour le lendemain (c'est dimanche). "Ca va aller, certaines femmes prennent le deuxième médicament au travail". Ok, si vous le dites...
En réalité, ça ne va pas. Je passe des heures à courir au toilettes, j'ai mal, et je suis dans l'incapacité de m'occuper des enfants. C'est le week-end et mon conjoint travaille. J'appelle ma famille à l'aide.
Pendant les deux-trois jours qui ont suivi, j'ai eu de grosses douleurs, et j'ai été très fatiguée, physiquement et psychologiquement. J'ai dû aller voir mon médecin traitant pour lui demander de m'arrêter car mon état ne me permettait pas de bosser.
Jamais je n'aurai cru vivre ça, même si j'ai bien conscience que d'autres expérimentent des situations bien plus compliquées que celle que j'ai vécu.
J'ai été jugée, mon avis et mes demandes ont été ignorées, tout comme ma détresse et ma douleur. On m'a bien fait comprendre qu'à la trentaine, quand on est en couple et pas à la rue, on a pas droit à l'erreur et surtout, qu'on se doit, en tant que maman, de gérer un éventuel accident.
Aujourd'hui, j'ai digéré tout ça et je ne regrette à aucun moment ma décision. Mais je reste terrorisée à l'idée de pouvoir à nouveau tomber enceinte par accident, et surtout, je n'ai plus envie de remettre un pied chez un gynéco!
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