#je sens que je vais pleurer
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Ça y est.
On est dans l'aéroport et l'avion de mon compagnon décolle dans 1h30.
Ça me rend triste. C'est plus dur de voir partir quelqu'un plutôt que quitter soi même. :'(((
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Je me sens triste, surtout le soir quand je suis dans mon lit et que j'attends le lendemain. Les journées, les moments, les gens ne sont pas satisfaisants. Je ne crois pas avoir déjà eu un entourage si minable et transparent. Je vois les gens, par dépit, par politesse, et je ressens une vague de léthargie à chaque fois. Je n'ai pas commencé à parler que je me demande quelle excuse je vais dire pour partir. J'ai souvent entendu que la "somme" des 5 personnes les plus proches de nous, nous représentait beaucoup... c'est affligeant dans ce cas. J'ai beaucoup de chagrin parce que je n'ai aucune conversation ou aucun esprit à qui le confier, ou plutôt, qui saurait l'accueillir. Je côtoie des gens qui n'ont rien à voir avec moi, dont les dissemblances sont presques bruyantes, dont le regard n'a pas de douceur quand il bute sur ma silhouette. Un garçon -à qui j'accorde autant- ne m'aura jamais fait me sentir aussi banale. En fait, quand tu sens que la personne t'aime comme elle aimerait n'importe qui alors tu te demandes à la fois ce que vaut son amour et ce que tu vaux toi. Si j'écris sur Tumblr depuis autant de temps, sur les mêmes sujets, les mêmes personnes, les mêmes émotions c'est bien que ça n'a jamais pu être verbalisés ailleurs qu'ici. Il m'arrive souvent d'avoir envie de pleurer avec les gens ces derniers temps mais au dernier moment, je me mords la lèvre au sang et je me rappelle qu'ils ne méritent pas ma faiblesse. J'ai pas trouvé quelqu'un capable. Capable de tout. Capable d'être le minimum syndical requis pour un être humain. Je ne suis pas exceptionnelle, je le sais, jprefere le dire, je peux laisser l'impression de l'inverse. Je regarde tout se casser la figure et je suis la personne qui me dit "tu vois, je te l'avais dit" en prime. Je sais pas si je me déteste ou si j'ai pitié de moi. J'aurais juste réellement besoin d'une étreinte si délicate et pointue, quelle viendrait recoller certaines choses, peu importe si ça ne dure que quelques secondes. J'attends de ressentir cette bonté et cette sincérité dans les liens mais je ne l'aperçois pas ou seulement quand la personne a quelque chose à se faire pardonner. C'est si ingrat de faire mieux juste pour empêcher la remémoration du faire de la merde. Voilà ce qui m'attriste au fond, et ça marche pour tout, c'est la motivation des gens à se comporter comme ils le font. Ce n'est jamais désintéressé. Ce n'est jamais pur. Ce n'est jamais clair. Ce n'est jamais bienveillant. Il y a forcément un moment où c'est plus tentant de se permettre l'inacceptable. J'aimerais bien savoir ce qui donne ce sentiment de légitimité pour faire ça.
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28 juillet
je me suis forcée à sortir pour aller au vide-grenier au maybachufer parce que j. m'a demandé quel était mon plan pour la journée et je voulais pas dire rien. même si j'avais pas envie de dépenser de l'argent et que de toute façon j'ai pas de place pour ranger mes habits dans ma petite chambre. la moitié de mes affaires sont toujours dans ma valise et ce qu'il me faut c'est pas des habits mais une planche pour pour m'en servir comme étagère pour poser les habits que j'ai déjà.
je suis allée me promener après et je me sentais vide. j'avais faim, donc je me sentais encore plus vide. je me sentais fantomatique. j'étais un fantôme qui marchait sans but en suivant des gens au hasard, notant des bribes de leurs conversations mais rien de bien intéressant. au bout d'un moment j'ai décidé de juste avancer tout droit. c'était moche, tout était moche et sale et délabré. je me suis rendu compte que depuis que j'étais ici j'avais pas vu de gens chics. des bourges avec des habits bien coupés, des gens en costume, des gens riches. les gens que j'avais l'habitude de croiser au luxembourg quand je sortais de la maison. ici je vois que des pauvres ou alors des jeunes qui sont probablement des enfants de bourges mais qui sont habillés comme des pauvres. mon environnement ici c'est des restaurants turcs avec des photos de plats sur les devantures, des bars à chicha qui sentent la réglisse avec des hommes vautrés dans leurs fauteuils, des squares glauques jonchés de bouteilles en verre, des graffitis, des odeurs de pisse, des graffitis, des objets en tout genre qui trainent sur le trottoir (l'autre jour j'ai vu un tampon ensanglanté) eux aussi recouverts de graffitis (pas le tampon), des sans-abris qui s'excusent d'être là et des détraqués qui rôdent. j'aime bien sentir l'odeur de réglisse quand je passe devant les bars à chicha, même si n. dit que ça sent pas du tout la réglisse. et j'aime bien être constamment surprise par ce que je vais trouver au prochain coin de rue. mais un de ces jours je vais aller me promener dans les rues de mitte chez les bourges avec les magasins élégants, même si j'y rentre pas, juste pour le réconfort. c'est pas dans l'air du temps d'aimer les riches mais j'aime le luxe c'est comme ça je suis indécrottable.
depuis que j'ai eu ma révélation là devant la téléréalité lesbienne dans le bar et que j'ai compris que j'arriverais sans doute jamais à lâcher prise sans aide thérapeutique je me demande ce que je fais ici de nouveau. étant donné qu'un de mes buts en venant à berlin c'était de goûter à la fête, même si j'osais à peine me l'avouer tellement ça me semblait ambitieux. maintenant ça me semble encore plus utopique et je me sens un peu découragée.
29 juillet
je dois changer quelques chose à mes journées. elles sont pas équilibrées. je passe trop de temps à procrastiner. je veux faire trop de choses en même temps et à la fin j'avance dans rien. au rythme où je vais je vais mettre mille ans à finir mon livre. je dois aussi arrêter de sortir sans but. aujourd'hui je suis partie à mitte et prenzlauerberg mais c'était pas un but assez précis. j'ai fait du lèche-vitrine (ça existe encore ce mot?) dans la alte schönhauser strasse et je me suis rappelé de la fois où j'avais essayé une robe marimekko dans un des magasins blancs minimalistes avec des habits aux coupes épurées. je suis passée devant le magasin ace & tate où j'avais essayé des lunettes roses transparentes pour tenter de compenser mes nouveaux cheveux courts que j'aimais pas. près du berliner dom au bord de l'eau où j'avais eu une conversation stressante au téléphone avec maman l'été avant de déménager à paris parce que j'avais toujours pas commencé à chercher des apparts. devant un chantier que j'avais pris en photo en 2016 et qui n'est plus un chantier. devant le café où j'allais tous les soirs en haut de la kastanienallee pour pleurer sur miriam dans mon journal. le tout petit cinéma où j'étais allée voir le doc sur audre lorde. le rosenthaler platz où on avait mangé dans un resto indien avec robert l'américain qui m'avait dit de lire norwegian wood de murakami you know like the beatles song mais non je connaissais pas. le rosenthaler platz où six ans plus tard j'ai failli m'effondrer sur le trottoir en hurlant parce que je me sentais seule et que j'avais besoin qu'on fasse attention à moi. aujourd'hui ça allait. j'avais mangé avant de partir et je suis rentrée avant d'avoir l'impression de disparaitre. je suis passée chez lidl et je me suis fait un énorme plat de linguine aux courgettes-mozza. hier soir j'ai mangé des chips et du chocolat. à chaque fois que je passe à côté de gens qui mangent en terrasse je me demande ce qu'ils font pour gagner de l'argent.
30 juillet
j'ai recommencé à poster mon journal sur tumblr. j'attendais la fin du mois pour m'y remettre. je l'attendais avec impatience, comme s'il me tardait de raconter la suite de l'histoire à mon tout petit lectorat fidèle. comme si c'était vraiment une histoire. ou comme si j'étais une youtubeuse mais sans arrière-pensée et qui s'adresse à personne à part à elle-même. ce soir je suis allée voir une performance dans un studio d'artistes dans une arrière-cour à kottbusser tor. j'avais demandé à n. de m'accompagner et elle voulait absolument que j'aille parler à la performeuse à la fin pour lui dire que moi aussi je faisais de la performance pour essayer de gratter des contacts mais évidemment j'ai pas osé. elle m'a dit remember in berlin you're someone who talks to people! mais j'ai dit it doesn't work like that. je peux pas devenir quelqu'un d'autre en claquant des doigts. elle a dit alcohol helps et j'ai dit but i don't drink et je me suis sentie comme une cause perdue. lara tu fais vraiment tout à l'envers. finalement c'est elle qui est allée lui parler et moi j'ai rien dit parce que j'avais rien à dire.
j'ai moyennement aimé la performance. je savais que j'allais moyennement aimer rien qu'en lisant le texte de présentation qui sonnait creux avec tous ses concepts à la mode qui veulent rien dire là, mais je lui ai laissé le bénéfice du doute. on m'a fait poser mes chaussures et manger un bonbon au gingembre ignoble, n. m'a dit pourquoi tu l'as pas recraché? et ça m'était pas venu à l'esprit. j'ai bien aimé la partie o�� l'artiste a fait lire un texte intitul�� the curse of the undercurrent à une participante et c'était une liste de mots en under- comme underkissed, undertouched, underloved et plein d'autres mais évidemment c'est ceux-là qui m'ont interpellée et puis quelqu'un d'autre a lu le spell of the undercurrent qui était l'antidote et c'était juste une répétition du mot understanding. elle a demandé à plusieurs personnes de l'enregistrer avec leur téléphone et puis de jouer tous les enregistrements en même temps mais pas synchronisés. j'ai trouvé ça cool, mais c'est tout. j'ai rien compris à ce qu'elle voulait dire à la fin. j'ai dit à n. que j'étais plus intéressée par les trucs moins artsy et plus divertissants, avec une histoire plus facilement discernable, de la musique, des trucs concrets.
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Nous ne sommes pas étrangers à l'amour Tu connais les règles et moi aussi (est-ce que je) Un engagement total est ce à quoi je pense Tu n'obtiendrais pas ça d'un autre gars Je veux juste te dire ce que je ressens Je dois te faire comprendre Je ne t'abandonnerai jamais Je ne te laisserai jamais tomber Je ne vais jamais courir partout et t'abandonner Je ne te ferai jamais pleurer Je ne dirai jamais au revoir Je ne mentirai jamais et ne te ferai jamais de mal Nous nous connaissons depuis si longtemps Ton cœur te fait mal, mais tu es trop timide pour le dire (le dire) A l'intérieur, nous savons tous les deux ce qui se passe (ce qui se passe) Nous connaissons le jeu et nous allons y jouer Et si tu me demandes comment je me sens Ne me dis pas que tu es trop aveugle pour voir Je ne t'abandonnerai jamais Je ne te laisserai jamais tomber Je ne vais jamais courir partout et t'abandonner Je ne te ferai jamais pleurer Je ne dirai jamais au revoir Je ne mentirai jamais et ne te ferai jamais de mal Je ne t'abandonnerai jamais Je ne te laisserai jamais tomber Je ne vais jamais courir partout et t'abandonner Je ne te ferai jamais pleurer Je ne dirai jamais au revoir Je ne mentirai jamais et ne te ferai jamais de mal Nous nous connaissons depuis si longtemps Ton cœur te fait mal, mais tu es trop timide pour le dire (pour le dire) A l'intérieur, nous savons tous les deux ce qui se passe (ce qui se passe) Nous connaissons le jeu et nous allons y jouer Je veux juste te dire ce que je ressens Je dois te faire comprendre Je ne t'abandonnerai jamais Je ne te laisserai jamais tomber Je ne vais jamais courir partout et t'abandonner Je ne te ferai jamais pleurer Je ne dirai jamais au revoir Je ne mentirai jamais et ne te ferai jamais de mal Je ne t'abandonnerai jamais Je ne te laisserai jamais tomber Je ne vais jamais courir partout et t'abandonner Je ne te ferai jamais pleurer Je ne dirai jamais au revoir Je ne mentirai jamais et ne te ferai jamais de mal Je ne t'abandonnerai jamais Je ne te laisserai jamais tomber Je ne vais jamais courir partout et t'abandonner Je ne te ferai jamais pleurer Je ne dirai jamais au revoir Je ne mentirai jamais et ne te ferai jamais de mal
Girl what
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Basically I’m a happy person
Il y a longtemps, il y a presque vingt ans maintenant que j’y pense, j’enregistrais des reprises dans ma chambre. J’aimais bien ajouter des extraits de films pour les glisser entre deux paroles et comme je n’y connaissais rien je tendais juste le micro à l’enceinte de mon ordinateur. J’avais vu le film Things I Never Told You d’Isabel Coixtet dans lequel une jeune femme (Lili Taylor – dont j’aimais la voix un peu cassée) appelle un numéro d’urgence, une sorte d’équivalent américain de SOS amitié, parce qu’elle a des pensées suicidaires (ou parce qu’elle est juste vraiment très triste, je ne saurais plus dire précisément). Un jeune homme lui répond et elle lui raconte des fragments de son humeur, de sa tristesse, et moi ce que j’aimais le plus c’était quand elle disait Basically I’m a happy person
Je ne sais pas pourquoi mais cette phrase sonnait juste à mes oreilles.
J’y repensais sous le soleil parisien le long des quais, je repensais à cette phrase alors que je me retenais si fort de pleurer que j’avais mal au coin des yeux. Mais — Basically I’m a happy person Il faut réconcilier parfois le pitre en nous et celle qui a des spasmes d’angoisse, qui veut hurler dans un coussin, qui pleure encore et sans cesse et espère qu’un peu d’eau versée dans le lavabo suffira à tout faire disparaître. Basically, dit cette femme qui a pourtant des pensées suicidaires (ou qui est juste très triste, je ne m’en souviens pas bien), I’m a happy person
Je crois toujours que je vais lire un livre et que je me souviendrai de quelque chose de très vrai en moi, et que ça suffira à me réparer. Je crois toujours que je vais lire un livre et que je saurai et que tous les morceaux seront recollés. On ne sait pas quand un beau jour on décide de mettre autant de pression sur des mots écrits sur des feuilles de papier.
J’avais déjà essayé de lire Checkout 19 de Claire-Louise Bennett, je l’avais acheté en ebook sur ma liseuse et je l’avais abandonné au bout de quelques pages seulement. Trois, ou quatre peut-être. Je me disais que, peut-être, ce n’était pas le moment.
Quand j’ai émergé des quais j’ai vu Notre-Dame avec sa ferraille, qui venait casser toute l’illusion du Paris de carte postale et je suis allée à Shakespeare and co en espérant que toutes celles que j’avais été en passant les portes de cette librairie se retrouveraient — l’étudiante fauchée en visite à Paris, l’étudiante toujours fauchée venue par le RER A puis B, la journaliste déprimée venue écouter Zadie Smith sous le soleil d’été — toujours des poses plus que des réalités mais c’est aussi de ça que nous sommes faits.
I went back to it, because I had the need, as anyone does when they feel they’ve lost their way, to get right back to the beginning of myself. (Checkout 19)
Maintenant il y a un vigile à l’entrée alors il faut faire la queue, je me grattais le coin des pouces et j’écoutais, parce que j’ai toujours le sens de l’à-propos, Painful de Yo La Tengo
Je m’étais dit que je n’allais rien acheter mais voilà acheter des livres est peut-être ma pose préférée.
Il était là sur les étagères au milieu de la foule — Checkout 19 avec sa couverture blanche noire et rouge et sa peinture de Gill Button, une femme qui me regardait. Alors je me suis dit que j’allais de nouveau essayer. J’ai payé un chai latte six euros cinquante, six euros de thé et cinquante centimes de supplément pour de l’avoine mixée. Je me suis assise dehors sur les tables en bois à côté d’un homme sérieux qui travaillait et j’avais si froid dans ce matin d’avril piquant que ça me faisait monter les larmes au creux des yeux ( — je faisais comme si elles n’étaient pas là avant).
Et puis là d’un coup j’ai compris ce livre, tout de suite je l’ai aimé, comme on sait tout de suite qu’on va aimer un livre et qu’on va en parler, qu’on va écrire ce texte, pendant qu’on le lit on se dit je ferai ce lien avec le film d’Isabel Coixtet et ça enlèvera absolument toute réalité à la tristesse, elle ne sera plus que des mots sur une page de blog qui racontent les mots d’une autre. La tristesse se sera cognée sur les pages du livre et elle sera partie loin, très loin, se loger au coin des yeux d’une autre fille qui se dira à son tour Basically, I’m a happy person
Checkout 19 est, de premier abord, un livre sur la lecture, sur la littérature, sur le langage. Il commence par un texte sur l’acte physique de lire qui est à la fois drôle et révélateur, presque comme dans un spectacle de stand up quand on se dit tiens c’est drôle parce que c’est vrai.
Ensuite on tourne les pages et puis ce roman-essai-récit, peu importe ce qu’il est, ressemble de plus en plus à L’histoire sans fin ou à une sorte de livre dont on serait le héros, on a l’impression d’être dedans. On navigue dans ses phrases comme dans une forêt et parfois Claire-Louise Bennett sort la machette et elle déblaie complètement le paysage. Elle offre ça — une phrase magnifique, une phrase sublime, une phrase vraie. Et on ne sait pas pourquoi, c’est exactement ce qu’on avait besoin de lire. Même en fermant le livre on ne saura pas pourquoi c’était exactement ce qu’on avait besoin de lire.
Checkout 19 n’est pas : une lettre d’amour à la fiction, un hommage à la littérature, un édifice à la gloire Grands Auteurs Ce n’est pas : une manière de raconter que la littérature guérit ou répare — mais quelque part ça le raconte quand même, sinon pourquoi on aurait payé six euros cinquante pour le lire en buvant un chai latte (et pourquoi on l’aurait posté sur instagram si ce n’est pour dire – regardez comme j’aime lire et pas pleurer, j’aime mieux lire que pleurer et voilà la preuve, tout va bien, je n’ai pas menti)
C’est un livre incroyablement dynamique et prenant sur l’acte de lire, sur ce que les livres font en nous, de bon et de moins bon, sur les livres que l’on prête, qui restent sur l’étagère, qui déménagent ou non avec nous. Sur les livres qu’on prend trop au sérieux. Sur ce qu’ils font et ce qu’ils ne font pas et sur la vie qui s’accumule autour d’eux. Sur l’identité qu’on construit autour et sur la manière si profonde dont on VEUT dont on VOUDRAIT si fort que les livres nous définissent.
C’est un livre plein d’énumérations (le langage est à son centre, l’amour profond des mots, de leurs sonorités, de la manière imprévue dont ils se répondent), c’est un livre drôle, un peu absurde, un livre sur les personnages qu’on invente et sur les histoires qu’on griffonne sur des cahiers. Et parfois quand on croit que Claire-Louise Bennett a oublié que quelqu’un la lisait elle nous donne tout, elle trace les contours de l’intérieur de nous.
Malgré nous, même si le livre dit le contraire, elle nous répare un peu peut-être (et on sourit de penser à un tel cliché).
We confused life with literature and made the mistake of believing that everything going on around us was telling us something, something about our own little existences, our own undeveloped hearts, and, most crucially of all, about what to come. What was to come ? What was to come? We wanted to know, we wanted to know what lay ahead of us very very much, it was all we could think about and it was so unclear — yet at the same time it was all too clear. (Chekout 19)
C’est un livre sur ce que je suis en train de faire, sur cette propension qui m’agace de devoir faire des histoires, raconter des faits. C’est sur moi, en train de faire sens d’un moment qui n’en avait pas, c’est sur ce mouvement qui nous pousse à croire qu’on est le personnage d’une histoire qui vaut la peine d’être racontée. Et le livre résiste à ça et en y résistant il nous ouvre des portes fabuleuses. Mais ce livre est aussi très drôle et de ce fait, il ne nous juge jamais. Il nous comprend et c’est la moindre des politesses que de le comprendre en retour.
C’est aussi un livre sur les classes sociales, sur l’université, sur le confort matériel, sur le fait de ne pas vouloir lire des autrices qui se sont suicidées au cas où on aurait envie de garder ça pour nous si on a une pulsion un jour (basically, I’m a happy person).
C’est un livre sur les hommes décevants, les hommes qui donnent des livres mais ont l’impression de donner des grenades, un livre sur la lecture comme acte collectif mais sur l’expérience humaine qui est si fondamentalement si incroyablement si impossiblement solitaire qu’on est obligées d’écrire encore et encore et encore en espérant en dire ne serait-ce qu’un pourcent.
C’est un livre sur mille choses à la fois, je finis tout ça en me disant qu’il y a peu de chances que vous ayez envie de le lire (ou même que vous ayez fini ce texte jusqu’au bout). Un livre pour toutes les fois où on est des gens fondamentalement heureux mais quand même, il faut bien le dire, méga tristes.
Un livre pour maintenant.
[Le livre est disponible en français sous le titre Caisse 19, traduit par Thierry Decottignies aux éditions Scribes/Gallimard]
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Mon avion est à 11h :(((
Je sens que je vais beaucoup pleurer
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Je me disais "Quand je vais mal, je vais en forêt." Je m'y tenais. C'était un réflexe. Parce que quand je vais mal, si je commence à me poser des questions, je fais rien du tout, et je vais toujours mal.
Mais pendant les phases où je vais bien, j'ai le temps de me poser des questions, et donc j'ajuste. L'ajustement c'est l'eau. Il me faut de l'eau. Un étang, une rivière, un lac, la mer, l'océan. Plus le mal est lourd, plus l'étendue d'eau doit être grande.
Là, ça va pas bien, mais modérément. Donc, je marche jusqu'au marécage, et je me pose un peu. Parfois, je fais en même temps deux ou trois trucs utiles, genre passer des coups de fil administratifs ou passer en revue les personnes qui comptent vraiment pour moi et imaginer dans quel ordre je préfèrerais qu'elles meurent, m'imaginer perdre l'une sans le soutien de l'autre, puis vice-versa, imaginer perdre la plus importante d'abord comme ça c'est fait et ce sera plus facile pour les suivantes, ou l'inverse, enfin je profite bien.
Mais là, non, j'ai laissé la musique se terminer dans mes écouteurs (c'est un lecteur CD avec lequel je marche, oui oui, ça fonctionne encore ces trucs-là). J'ai gardé mes écouteurs, et juste je regarde l'eau, ça m'apaise. Elle est pas hyper propre, mais bon ça marche quand même.
A ma droite, il y a des roseaux et des ronces. Et normalement, c'est tout, il y a jamais personne. Mais là, à droite des roseaux et des ronces, il y a un mec au téléphone. Il a l'air de se confier. Il écoute aussi beaucoup en faisant "m", pas "mmmmm", juste "m". Il sait pas que je l'entends, ou alors il sait très bien et il s'en fout, c'est possible aussi, ça me fait ça quand je suis au téléphone des fois, je me dis, bon, soit je mets mon énergie à ce qu'on m'entende pas, je me déplace ou quoi, soit je profite de mon coup de fil et puis bah les gens prennent, tant pis.
Bon, allez, c'est pas génial, mais je vais écouter sa conversation. J'ai que ça à faire et puis c'est intéressant cette fenêtre sur la vie intérieure de l'inconnu qui vient aussi se poser près du marécage car il va mal.
Il dit qu'il accepte la proposition d'un ami de lui louer sa maison à la campagne pas cher, que ça lui fera du bien. Je comprends qu'il vient de se séparer, qu'il est en arrêt maladie. Mais y a un truc beaucoup plus lourd derrière tout ça, je sens, parce qu'il dit qu'il sait pas s'il pourra un jour reprendre comme avant, en fait non, même, il est sûr qu'il pourra jamais, c'est sûr, jamais, en fait, il dit. Je sais pas pourquoi, mais lui il sait, et la personne à qui il parle aussi, donc y a aucune raison pour lui de lui dire sinon celle de me le faire entendre.
Il y connaît rien lui, à la campagne, il dit, d'un air inquiet. C'est marrant, ça me fait vraiment penser à moi. Quand il y a un bruit chelou dans ma maison, avant je m'en inquiétais pas. J'avais le réflexe de penser que c'était la cage d'escalier, enfin non, même, j'y pensais pas. J'ai toujours eu l'habitude des bruits parasites dans mon immeuble. Et là, dans la maison, j'étais sur mon canapé comme ça en train de lire, y avait un gros badaboum qui venait du toit, et j'interrompais pas ma lecture. Sauf qu'au bout d'un moment, j'ai commencé à m'alerter : s'il y a un bruit chelou, c'est potentiellement un truc qui casse, un truc qui craque, un truc qui fuit, un truc qui se fait bouffer par une souris, enfin bref, lui il admet que ça lui fera de changer complètement de vie. Sauf qu'il connaît personne ici, et qu'elle lui manque tellement. Ses sanglots montent.
Il se met à pleurer, et ça moi je peux pas, ça me gêne de ouf. C'est trop gênant qu'il pense que j'écoute. Mais c'est pas le moment pour partir, parce que s'il m'entends partir pile quand il pleure, il va voir que j'écoutais. Bon, je remets ma musique.
J'ai pas vu son visage. Je l'ai peut-être croisé sans le savoir en voiture ou sur un marché du coin. Mais je l'ai jamais vu ou réentendu au marécage.
J'ai connu Jed.
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16 juillet
ça y est j'ai pleuré. je suis tombée sur une annonce de coloc à bruxelles dans les stories d'un ami de r. et ça m'a fait dérailler. 580 euros charges comprises ou bien le double d'ici mais la chambre est cinq fois plus grande (littéralement cinq fois) et c'est près de flagey donc près de m. ils sont tous artistes et dans le cercle de mes connaissances bruxelloises et je meurs d'envie d'être amie avec ce mec. il a l'air trop cool et j'adore ce qu'il fait, j'adore son univers, j'adore son humour. je l'ai envoyé à m. et elle a essayé de me raisonner mais je lui ai dit que j'avais un truc très fort dans mon corps qui voudrait être à bruxelles plutôt qu'ici et elle m'a envoyé l'émoji coeur avec les mains et j'ai pleuré. sans bruit, contrairement à la maison, pour alerter personne. j'ai pleuré et puis j'ai écrit au mec. il m'a dit qu'ils organisaient des visites mi-août mais qu'on pourrait faire un appel vidéo et j'ai dit ok cool mais mi-août ce sera beaucoup trop tard pour donner le préavis de ma chambre. et je peux pas le donner maintenant déjà parce que je sens que mes chances pour avoir cette chambre sont assez compromises.
quand j'ai vu l'annonce j'étais en train de traduire mon cv en allemand et après avoir écrit au mec j'ai complètement laissé tomber le cv, auf wiedersehen berlin, on s'en fout de trouver un job, on s'en fout que j'en ai déjà marre de l'appart et de la musique de prière arabe et de la techno et des engueulades dans la cour, on s'en fout des groupes telegram pour se faire des amis et des soirées lesbiennes auxquelles j'ose pas aller et de la chaleur insupportable et de l'odeur de viande dans le couloir de l'entrée et de la anmeldung etc etc etc, j'étais déjà à moitié partie. prête à annoncer à mes colocs je suis désolée mais je m'en vais à la fin de l'été, ma place n'est pas ici, ma place est à bruxelles, plus près de la maison, plus près de mon coeur, dans une ville francophone, plus petite, moins hardcore, avec des gens que je connais, où j'aurai plus de chances de me faufiler sur la scène artistique, surtout si j'habite dans cette coloc. bon, il reste le détail r. est-ce que c'est lui, le petit diamant au fond de ma gorge qui m'a fait pleurer de nouveau cet après-midi? dans quelle mesure exactement il est impliqué dans cette histoire de truc très fort dans mon corps? j'ai essayé de m'imaginer qu'il se pointe à l'appart un jour avec une fille qu'il aime plus que moi. mais c'est pas que lui. c'est tout son petit monde. je veux être amie avec ses amis. comme s. le bassiste par exemple. dans dix minutes je dois voir une fille de bumble mais c'est pas avec elle que j'ai envie de trainer. je veux trainer avec des gens comme r. je veux trainer avec r.
quand j'ai dit au revoir à la fille de bumble ce soir sur le trottoir devant le resto turc il a pété un énorme orage et j'étais persuadée qu'elle m'avait trouvée chiante à mourir. on s'est promenées à travers le parc de la hasenheide, on a vu des canards, un cygne, des tortues, un rat nageur, une poule d'eau et ses bébés poule d'eau qui ressemblaient à des crânes de dame âgée aux cheveux clairsemés teints en noir avec des énormes pattes de dinosaure, et puis on est allé manger des gözleme et des manti. je lui ai parlé de bruxelles et de mes angoisses existentielles et elle m'a dit que je pouvais prendre berlin comme une étape intermédiaire. je lui ai dit que je le prenais déjà comme une étape intermédiaire, mais là précisément j'ai besoin que cette étape intermédiaire se termine fin août pour pouvoir aller habiter dans cette coloc do you understand. on a encore parlé anglais parce qu'elle a pas insisté pour parler allemand mais si les gens insistent pas moi je m'y mettrai jamais. elle m'a dit qu'elle utilisait chatgpt pour écrire ses lettres de motivation elle aussi et que ça avait toujours bien marché pour elle, elle donne son cv et l'annonce à la machine et voilà. rien qu'aujourd'hui elle a envoyé trois candidatures. elle est revenue de son année à paris y a même pas une semaine et elle a déjà je sais pas combien de propositions d'entretien. moi je suis là depuis dix jours et j'ai toujours pas traduit mon cv. elle m'a dit de postuler à des jobs avec la confiance d'un homme incompétent, même si j'ai pas d'expérience ou les bons diplômes.
17 juillet
troisième jour consécutif que je me réfugie au cimetière pour écrire, c'est mes endroits préférés de la ville parce que c'est calme et on y croise pas grand monde. sauf lundi dans celui du columbiadamm où y avait un groupe de touristes qui marchaient lentement avec un air concentré en regardant autour d'eux, certains avaient posé leurs chaussures et tenaient un carnet et un stylo à la main, on aurait dit qu'ils faisaient une espèce de workshop d'écriture de terrain, ou un walkshop comme ceux d'alisa. je me suis dit que je pourrais trop organiser des walkshop-workshops d'écriture, vu mon expérience en marche urbaine et en écriture. à force de participer à des trucs j'ai accumulé des millions d'idées d'exercice. j'en ai parlé à n. mais elle a dit que pour se faire connaitre il fallait être le genre de personne qui sait se vendre et qui va au contact, ce qui complique un peu mon projet.
y avait un écureuil qui mangeait juste à côté de moi, même s'il restait sur ses gardes. il me faisait penser à moi, contractée et aux aguets, incapable de se détendre parce qu'on sait jamais. j'aime bien savoir que pas loin de la maison y a un endroit où je peux me retrouver seule avec des animaux. des animaux et des morts. mais je pense jamais aux morts quand je me promène dans un cimetière. ou plutôt je pense jamais à la mort. ou alors si, mais pas de façon négative. parfois je regarde les dates sur les tombes pour voir s'ils sont morts vieux ou jeunes. lundi sur mon banc je lisais le livre de thomas bernard qui parle beaucoup de la mort et de la misère humaine. il se plaint de tout lui aussi. il dit: "car le fait est que nous n'existons pas, le fait est que ça nous existe!" tout le monde est absolument désespéré dans ce livre. un des personnages a fini par se suicider. le narrateur dit qu'il avait vécu toute sa vie avec une "prédisposition à la mort." je me demande si j'ai vécu toute ma vie avec une prédisposition à la mort moi aussi. j'y pensais tout à l'heure dans ma chambre pendant que j'étais encore en train de pleurer. et si je me tuais à berlin? mais ça me semble moins faisable ici, ça traumatiserait plus de monde, je veux pas infliger ça à mes colocs.
ce matin je suis retournée à ikea mais ils avaient toujours pas ma lampe alors j'ai du me résoudre à prendre le modèle plus grand et plus cher et racheter des autres ampoules et je suis rentrée avec un sentiment d'échec. en rentrant maman m'a appelée et je lui ai parlé de la coloc à bruxelles et j'ai recommencé à pleurer. elle a dit et tu crois pas que ç'a quelque chose à voir avec r.? elle m'a dit que je pouvais pas partir comme ça sans plan et je commence à en avoir MARRE de devoir avoir un PLAN toujours et de pas savoir quoi FAIRE parce qu'il faut bien FAIRE quelque chose de sa vie. le plan ultime c'est la mort. le plan pour les terminer tous. je choisis ce plan et j'ai plus jamais besoin de faire un plan de ma vie. c'est mon plan préféré. quand j'ai dit à la fille de bumble que j'avais abandonné mon master à paris parce que j'étais dépressive et que je voulais rentrer à la maison elle a dit ah c'est exactement ce qui est arrivé à ma soeur. sa soeur qui est la marginale incomprise et hypersensible de la famille. si j'avais mes deux parents et une soeur ou un frère de plus, ce serait moi qui tiendrais le rôle. mais vu qu'on est que trois, y a pas assez de place pour être marginale. je me contente d'être la fragile. elle travaille dans une agence de voyage et elle vient de publier son premier recueil de nouvelles. l'été elle va chez ses parents avec ses deux enfants, dans leur grande maison au sud de l'allemagne.
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09/10/23
Coucou tumblr.
Encore un week-end où je n'ai fait que manger. Au moment où je t'écris je suis entourée de tous les déchets de ce que j'ai mangé aujourd'hui.
En fait j'ai compris, je ne serai jamais cette fille qui est "naturellement belle". Je ne serai jamais cette fille qu'on prend en photo sans prévenir et qui sera belle. Je ne ressemblerai pas à ces filles d'Instagram qui ont l'air irréelles mais qui existent pourtant bel et bien. Moi aussi j'aimerais qu'on pense de moi que je suis irréelle tellement je suis belle. Mais je ne suis qu'une fille perdue entre ses 16 et 21 ans qui combat toujours les mêmes choses. Je déteste voir des vidéos et photos de moi d'avant. Je déteste voir comment j'étais et je me déteste de ne pas avoir vu que j'étais fine parce que maintenant je suis vraiment grosse et je me déteste tous les jours. Je me sens tellement pas à l'aise dans ce corps. Je veux même pas en parler I. parce que je sais que c'est pas simple pour lui et que ça doit être impossible de gérer ça. J'ai eu tellement honte quand il m'a montré le beurre parce qu'il pensait que c'était mes colocs qui l'avaient mangé mais non, c'était moi. Quand il est parti l'autre jour je me suis goinfrée sur tout ce que je voyais. Des tranches de salami, chips, miel et ce fameux beurre. Evidemment je ne le lui ai pas dit parce que j'ai trop honte. Et je sais que ces discours sont bienveillants et ils me font généralement du bien mais ça fait mal d'entendre un "il faut diminuer tes doses, tu manges peut-être encore un peu trop" (et je sais de quoi ça peut avoir l'air mais il le dit avec toute la bienveillance du monde). Pourtant j'ai l'impression de pas manger beaucoup quand je fais pas de bêtises. Peut-être que si j'avais pas arrêté de me faire vomir depuis aout, je serais fine maintenant.
J'ai passé mon week-end à manger et à chercher des médicaments forts pour maigrir mais ils coutaient tous si chers. J'en ai marre d'avoir mal au ventre à cause de mon pantalon. J'en ai marre tumblr. Je fais que pleurer parce que ce combat me consomme trop d'énergie. Parfois j'ai l'impression que je vais enfin guérir de ce trouble de merde mais la seconde d'après je me retrouve à dévaliser le placard. Je souffre tellement de tout ça. Je le réalise moi-même pas. J'ai tellement peur de prendre encore plus de poids, de devoir encore acheter un pantalon une taille au dessus. Ca fait un an que j'essaye de perdre du poids sainement et j'ai eu des rechutes, j'ai perdu un peu puis encore des rechutes et finalement, même si j'ai perdu un peu de poids depuis 2 mois, j'en ai quand même repris depuis 1 an donc au final ça revient à 0 voir même -5.
Pourquoi je peux pas être comme toutes ces filles fines? Je demande juste ça. Pourquoi je galère autant. Même les vidéos des filles qui ont perdu plein de poids en 1 an ne me motive plus. Je les admire mais je me sens si mal parce que les vidéos que j'avais faite de moi pour ensuite montrer mon évolution sont tellement ridicules parce que tout ce que j'ai fait c'est prendre du poids. J'étais plus fine sur ces putains de vidéo alors que j'étais censée faire une suite où j'étais plus fine!!!!! Si je finissais ces vidéos je passerai juste de fine à grosse et c'est honteux. Je l'ai jamais dit à personne mais c'est tellement de honte ça. Et je voudrais pouvoir accepter ce poids en plus et me sentir belle et m'assumer mais je me DEGOUTE.
Je suis tellement fatiguée d'être ce que je suis. J'en peux plus de voir ce ventre rond. Je veux plus le voir. Je veux retomber dans cette spirale à me faire du mal, à me faire vomir, à rien manger et c'est tout. J'étais pas heureuse mais j'étais mince. Je veux de nouveau avoir cet écart entre mes cuisses, rentrer mon ventre et voir mes côtes.
Je veux plus de ce corps.
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Chapitre 2: Memory [ Fr ]
TW : aucun, je crois.
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Edmund
Le deuxième mois.
Jour Trente-trois
Edmund sortit de son lit quand les premiers rayons de soleil pénétrèrent dans sa petite chambre. Il s’habilla puis il descendit doucement les escaliers pour ne pas réveiller les autres habitants de la maison. Il commença à se faire à manger, il avait faim. Son appétit revenait petit à petit alors il en profitait pour manger et reprendre des forces.
Tante Alberta entra dans la cuisine quand Edmund allait se mettre à table. Tante Alberta s’arrêta de marcher quand elle le vit. Elle ne s’était pas attendu à voir Edmund.
-Bonjour, Ed.
-Bonjour, tante Alberta.
Edmund fit glisser son assiette à l’autre bout de la table pour la donner à sa tante avant de se lever et de refaire à manger.
-Merci. Comment tu te sens, aujourd’hui?
-Mieux. Et toi?
-Je vais bien.
Tante Alberta commença à parler de tout et de rien à Edmund, il ne répondait pas toujours, mais ça n’avait aucune importance pour tante Alberta, elle était juste heureuse que son neveu allait mieux. C’était tout ce qu’elle avait demandé.
Ils mangèrent leur petit-déjeuner en paix. Enfin, jusqu’à ce que Lucy se lève à son tour et elle poussa un cri de joie avant de se jeter littéralement au cou de son frère quand elle l’avait vu assis dans la cuisine.
Durant tout le petit-déjeuner, Lucy n’avait pas quitté son frère des yeux et son sourire n’avait pas disparu non plus. Si elle n’avait eu de cesse de le regarder, c’était parce qu’elle avait eu peur que ce soit son imagination qui lui jouait un tour, elle avait peur que si elle détournait le regard ne serait-ce qu’une seule seconde alors Edmund disparaîtrait.
-Tu peux arrêter de me regarder comme ça, Lu?
Lucy détourna le regard à contre-cœur, mais elle le regarda tout de même du coin de l'œil.
Personne ne l’avait vu - sauf Lucy - mais Edmund souriait et c’était une petite victoire pour elle.
Edmund n'était pas sorti de la maison ce jour-là, mais au moins il n’était pas retourné s'enfermer dans sa chambre. Il avait aidé tante Alberta dans les tâches ménagères.
Jour Quarante.
Edmund et Eustace faisaient une partie d’échec. C’était que le début de la partie, mais Edmund était déjà en train de gagner. Il le savait. Il savait aussi qu’Eustace le laissait gagner.
-Comment est-ce que tu l’as rencontrée?
-Qui ça?
-Dahlia.
En entendant son prénom être prononcé à haute voix, Edmund eut à nouveau envie de pleurer. Il but une gorgée de son verre d’eau. Il bougea l’un de ses cavaliers sur l'échiquier et il prit le pion d’Eustace. Et il lui raconta l’histoire.
Se rendant compte que Peter et Lucy n’étaient plus là, Susan et Edmund se levèrent en vitesse et partirent à leur recherche. Ils n’eurent pas de mal à les retrouver, il leur avait suffi de suivre les bruits d'agitation pour savoir où ils étaient. Susan avait son arc et une flèche dans les mains et Edmund tenait son épée fermement. Quand ils regardèrent tout autour d’eux, ils virent des Narniens et un garçon se tenait devant Peter. Mais Edmund n’avait d’yeux que pour la jeune fille qui se trouvait près du Minotaure.
Edmund était tellement émerveillé par sa beauté qu’il lui avait fallu de longues et embarrassantes minutes avant qu’il puisse détourner le regard. Et, il était certain que son teint était devenu aussi rouge que les armoiries de Narnia quand elle lui avait sourit.
En réalité, elle n’avait rien d'exceptionnel. Elle avait les cheveux longs, ils étaient bruns ou peut-être noirs, une couleur répandue, mais pourtant chez elle la couleur prenait une toute nouvelle dimension. Elle avait les yeux verts avec une toute petite pointe de brun dedans. Elle semblait petite - bien que ce fut difficile à savoir à cet instant, tout le monde paraissait petit à côté des Minotors. Il pensait voir aussi des tâches de rousseurs, mais il était trop loin pour réellement les voir. Il se moqua intérieurement de l’ironie de la chose, de là où il était, il pouvait voir qu’elle avait un peu de bruns dans ses yeux mais il ne voyait pas si elle avait des tâches de rousseurs.
Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles à tel point qu’il n’entendit pas la conversation entre son grand frère et le garçon - il découvrit plus tard, sur le chemin qu’il s'agissait du Prince Caspian.
Le Prince Caspian emmena les quatre enfants Pevensie à l’endroit où ils se cachaient tous. Edmund marchait derrière ses sœurs, il avait la tête baissée pour voir où il mettait les pieds, il ne remarqua tout de suite qu’il fut rejoint par la jeune fille dont il ignorait encore le nom.
-Votre majesté ? sa voix était si douce et à peine plus forte qu’un murmure.
-Oui ? Pardon ? Edmund tourna la tête vers elle et il tomba par terre quand elle lui sourit une nouvelle fois.
Elle avait rigolé juste avant de l’aider à se relever et elle l’aida à retirer les feuilles et les brindilles d’herbes qu’il avait dans les cheveux. Edmund avait à nouveau rougi, mais cette fois il ne pouvait dire si c’était à cause de la honte ou parce qu’elle l’avait touché.
Dû à leur proximité, il pouvait enfin affirmer qu’elle avait bel et bien des tâches de rousseur et il ne savait pas que ça pouvait être aussi joli.
-Tu es vraiment tombé par terre? rigola Eustace.
-Je me suis étalé de tout mon long, rigola Edmund face à ce souvenir.
-Tu parles d’une première impression, se moqua gentiment Eustace.
-Ouais…c’est à ton tour de jouer.
Jour Cinquante.
Edmund était dans la pièce à vivre, il était assis près de la fenêtre un livre ouvert sur ses genoux bien qu’il regardait plus ce qui se passait dehors qu’il ne lisait son livre. Il ne savait même pas quelle histoire il racontait. Son oncle et sa tante n’étaient pas là. Seuls Lucy et Eustace étaient à la maison avec lui.
-Dahlia ?
Edmund se redressa rapidement quand il crut avoir aperçu Dahlia. Il se leva, laissant le livre tomber par terre et il se dirigea vers la porte, il l’ouvrit et il cria une fois encore le prénom de la jeune femme. Il l’avait imaginé. Dahlia n’était pas là.
Edmund referma la porte à contre-coeur.
Alertés par les cris d’Edmund, Lucy et Eustace descendirent les escaliers à toute vitesse pour le rejoindre.
-Qu’est-ce qu’il se passe? demanda Lucy, paniquée.
-Rien. Rien du tout. J’ai cru voir Dahlia.
-Oh…Edmund…
Lucy fit un sourire triste à son frère qui retourna s’asseoir après avoir ramassé son livre. Lucy alla s’asseoir en face de son frère et Eustace s’assit sur l’accoudoir du fauteuil de son père.
Edmund regarda attentivement la couverture du livre qui était à présent fermé sur ses genoux. Il ne voulait pas affronter leur regard parce qu’il savait ce qu’il y trouverait. De la pitié. Ils ne le regardaient plus que comme ça depuis un mois et demi.
-J’ai vraiment cru qu’elle était là…ça avait l’air si réel, Lu.
-Je sais…c’est comme quand moi je croyais voir Aslan alors qu’il n’était pas là.
-Sauf qu’avec Aslan, à la fin, tu avais toujours raison. Tu l’apercevais vraiment. Là, je sais qu’elle n’était pas là.
-Je suis vraiment désolée, Ed…
Edmund haussa juste les épaules, ce n'était pas de sa faute après tout. C’était son cerveau à lui qui avait décidé de lui jouer un mauvais tour.
-C'est pas grave. Comme tu l'as dis, Lu, je vais m'en remettre.
Jour Cinquante-Cinq
Lucy revenait du marché avec tante Alberta, elles étaient allées acheter les fruits et les légumes pour la semaine. Lucy se dirigea vers son grand frère, sa main gauche était cachée derrière son dos et elle lui souriait tendrement, comme quand elle était petite et qu’elle voulait l’attendrir pour qu’il fasse ce qu’elle voulait.
-J’ai un petit cadeau pour toi, Edmund.
Edmund arqua son sourcil, il était intrigué mais il ne dit rien, il attendait que Lucy lui donne son cadeau.
Lucy tendit la fleur à Edmund qui la prit. Ce n’était pas la première fois que Lucy lui offrait des fleurs ou une fleur.
-Merci, Lu.
-Tu sais quelle espèce de fleur c’est? demanda-t-elle peu sûre d’elle.
Lucy voulait être sûre que son frère comprenne quel genre de fleur c’était et pourquoi elle avait une si grande valeur.
-Les pompoms que maman avait dans le jardin avant la guerre? Edmund répondit au hasard.
-Non, c’est une Dahlia.
-Oh.
Les yeux d’Edmund se mirent à briller par les larmes qui menaçaient de couler mais il les ravala rapidement avant de se lever, d’embrasser sa soeur sur la joue pour la remercier encore une fois et il alla la mettre dans un vase avant d’aller la déposer dans sa chambre.
Jour Soixante.
Edmund ignorait quelle heure il était, la lune était déjà haute dans le ciel, la nuit devait être déjà bien entamée. Les étoiles décoraient le ciel sombre. Il essaya de retrouver les constellations qu'il avait vues à Narnia, mais en vain. Le ciel étoilé anglais ne surpassait pas celui de Narnia.
Il repensa à toutes les nuits blanches qu'ils avaient passé dehors à contempler le ciel nocturne avec Dahlia. Et à la façon dont la Lune se reflétait divinement dans ses yeux.
Edmund et Dahlia étaient assis sur les ruines dans lesquelles ils se cachaient depuis déjà plusieurs jours.
-Comment c'est là où vous vivez, votre altesse? demanda Dahlia.
-Appelez-moi Edmund. Techniquement, je ne suis plus Roi…
-Très bien, Edmund.
C'était la première fois qu'il l'entendait dire son prénom et la façon dont elle l'avait prononcé fit accélérer les battements du cœur d'Edmund. Il avait presque envie de lui demander de le dire encore et encore, jusqu'à ce que son prénom ne devienne plus qu'un mot qui ne veut plus rien dire.
-L'Angleterre est…différente d'ici. L'air est pollué, les gens sont méchants entre eux et le fait qu'on soit en pleine guerre depuis maintenant trois ans ne fait rien pour arranger les tensions.
-Est-ce que vous pouvez aider dans cette guerre?
-Non. Je suis trop jeune dans mon monde pour pouvoir me battre.
-Oh…
Edmund lui parla ensuite de toutes les avancées technologiques de son monde. Il lui parla des téléphones, des trains et des voitures. Il lui parla aussi de l’école et de ses bonnes notes - il tentait de l’impressionner comme si cela avait un sens pour elle.
Dahlia le regardait avec émerveillement. Elle buvait chacune des paroles de Edmund comme si elles étaient des paroles divines. Le monde duquel il venait l’intriguait et elle aurait voulu y aller pour le voir de ses propres yeux.
-Et, est-ce que vous possédez l’une de ces choses…une voiture?
-Non. Je suis trop jeune pour ça aussi.
-Votre monde à l’air moins marrant pour les jeunes personnes.
-Il l’est.
Edmund fit l’erreur de tourner la tête vers elle. La Lune se reflétait sur son visage, lui donnant un air angélique, les étoiles embellissaient encore plus ses yeux. Edmund était tombé un peu plus sous son charme.
Comme c’était la veille de la bataille, ça faisait vraiment du bien à Edmund de passer une dernière soirée l’esprit libre. Il ne voulait pas penser à ce qui se passerait le lendemain et aux nombreuses vies qu’ils pourraient potentiellement perdre.
-Vous avez peur pour demain? demanda Dahlia.
-Oui, admit-il. On a déjà perdu tellement de monde quand on a attaqué le château de Miraz, j’ai pas envie de voir le sang des narniens couler encore plus.
Dahlia posa une main rassurante sur l’avant-bras d’Edmund et elle lui sourit.
-Nous serons victorieux demain. Je le sais.
-Tu seras prudente, n’est-ce pas?
-J’essaierai de l’être, je vous le promets.
Edmund hocha la tête avant qu’ils ne portent encore une fois leur attention sur le ciel étoilé.
Edmund finit par s’allonger. Il fit face à sa table de nuit où un fin vase était posé et dedans - avec une abondance d’eau qui n’était sûrement pas très bonne pour une fleur - se trouvait sa fleur, une Dahlia.
Edmund soupira avant de fermer les yeux et de finalement trouver le sommeil. Il n’arrivait pas à croire que ça faisait déjà deux mois.
#king edmund the just#edmund pevensie#lucy pevensie#aslan#narnia#fanfic#French writer#one last time#oc!female
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NSBC • Chapitre 33
Je ne me suis pas approché du berceau. Je sais à peine à quoi ressemble mon fils, et il a déjà un mois. Mais je n’arrive pas à m’y résoudre. Je ne le vois que comme une gêne qui m’empêche de vivre ma vie comme je l’entends. Et qui me réveille en pleine nuit, aussi.
C’est Kalpita qui se lève pour le calmer, toujours. Et même si ça a l’air de lui faire plaisir de s’occuper d’Aurèle, je vois bien qu’elle me jette de temps en temps des regards tristes.
Le temps s’est calé sur mon humeur, aujourd’hui, morose et indécis. En ce premier jour d’automne, il neige à Oasis Springs.
C’est bien la première fois que j’enfile mon manteau d’hiver et un bonnet dans cette ville.
C’est dimanche, et c’est aujourd’hui que maman, Raph’, Mariko et Gaëlle viennent faire la connaissance d’Aurèle. Avant cela, nous avons tous les deux été très occupés par nos travaux respectifs. Cette journée aura au moins le mérite de me faire souffler.
J’ai allumé un feu avant leur arrivée pour chauffer la maison. Je pensais qu’elle allait juste servir de décoration, cette cheminée, mais non !
J’ai été tellement content de les voir arriver ! J’ai l’impression que ça fait une éternité que je n’avais pas vu mon frangin et ma petite sœur… !
« Salut, toi !
— Gabyyy !! »
Bon, j’ai dû attendre avant de pouvoir enlacer mon frère, Mariko lui a sauté dessus avant… Au moins ils sont toujours aussi amoureux, ça fait plaisir à voir.
« Raah, vous vivez ensemble non ? Vous pouvez pas faire ça chez vous ? Dans mes bras, frangin !
— Oh que t’es lourd, Gaby… ! »
Mais il a dit ça en riant.
Et puis vient le tour de maman… et elle, je sais qu’elle va pouvoir lire en moi comme dans un livre ouvert.
« Bah alors, mon chéri, pourquoi cet air tout triste… ? »
« Maman… »
Alors je lui raconte tout. Mes insécurités depuis la naissance d’Aurèle, le fait que je me sens coupable de ne rien ressentir à part de la frustration quand je regarde ma progéniture…
« Je vois… Tu n’arrives pas à faire le deuil de l’idée que tu te faisais de ta vie.
— Non…
— Mais dans la réalité, ta carrière n’est en rien entravée par la présence d’Aurèle, tu le sais, ça ?
— Je sais, mais… il est tellement petit pour l’instant… C’est normal…
— C’est ton fils, tu ne peux rien y changer. Il n’a pas demandé à naître, mais maintenant qu’il est là, il faut que tu fasses partie de sa vie, c’est ainsi. »
Je sais qu’elle a raison, mais c’est beaucoup plus compliqué que ça…
Elle a tenu à voir son petit-fils, alors je l’ai emmenée dans la chambre. Il ne dort pas. Mais au même moment, il se met à pleurer. Kalpita est occupée avec ma fratrie, alors ma mère me lance un regard qui dit « qu’est-ce que tu attends ? ». Alors pour la première fois, sous le regard insistant de maman, je prends mon fils dans mes bras et lui donne le biberon.
C’est étrange, cette chaleur qui se propage en moi, comme ça. J’observe minutieusement la bouche de ce petit être rose téter avec attention le bout du biberon. Il est… mignon. C’est vrai, c’est mignon, un bébé. Non ? Je ne peux m’empêcher de sourire.
« Tu as encore faim… ? chuchoté-je. »
Je me retourne légèrement et voit maman qui m’observe depuis mon lit avec un regard satisfait.
« Tu es toujours sûr de ne pas éprouver d’amour pour ton fils ? »
Je n’ai pas répondu. J’en ai marre qu’elle ait toujours raison.
Au même moment, j’ai eu l’impression qu’on m’observait de l’extérieur.
Mais quand j’ai regardé par la fenêtre, il n’y avait personne. J’ai dû rêver.
•
Je ne suis pas devenu papa-poule pour autant après cette visite. Mais je vais voir Aurèle de temps en temps, quand même. Kalpita a l’air ravi. Tellement ravi qu’elle m’a surprise un matin à me poser une question qui m’a presque fait tomber de ma chaise.
« Et si on se mariait ? »
« Euh… Bah… J’y avais jamais réfléchi…
— Comme ça, on sera une vraie famille ! »
Elle me prend un peu de court, là… Mais… C’est vrai, pourquoi pas, après tout ? Je ne suis pas malheureux, avec elle. Je pense même que j’ai plutôt de la chance de l’avoir. Et maintenant, on est parents…
« Bon bah… D’accord. »
Je ne sais pas si c’est un signe quelconque, mais au même moment, un coup de tonnerre fait trembler les murs de la maison.
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Eldarya ANE Episode 17 - Avis
J'étais tellement énervée par cet épisode que je n'ai pas pu m'empêcher de poster un commentaire sur le forum alors que j'avais dit que je ne perdrais plus mon temps et mon énergie à essayer d'être constructive quand nous n'avons jamais aucun retour de Beemoov...
°~ Salut ~°
Bon je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'ai beau chercher à adoucir mon verdict je ne trouve pas vraiment d'arguments en votre faveur. Clairement, je n'ai pas aimé.
Pas "je n'ai pas aimé" dans le sens "le développement de l'histoire ne va pas où je voudrais". Non, j'ai pas aimé dans le sens je ne comprends pas ce que je fous là.
Que s'est-il passé dans cet épisode ? Rien. Que s'est-il passé dans l'épisode précédent ? Rien.
Nous sommes à quelques épisodes de la fin de la saison et vous perdez votre temps et surtout le notre dans des errances vides de contenu et de sens.
Si encore ces apartés étaient riches de développement des personnages, de leurs relations et évidemment de la romance désormais pré-mortem avec le CDC.
Mais non. Pas de contenu, juste du blabla dans le vent, des digressions WTF (sérieux vous imaginez Chrome Nevra et Lance danser sur du flutiau (ou quoi que cela puisse être) à l'EVG de Chrome ?) Je ne veux pas tomber dans le cliché de la beuverie obligatoire et virile mais à un moment faut arrêter. Si vous êtes incapables d'imaginer un lore propre à votre univers vous ne pouvez pas copier des traditions bien connues et ne pas en respecter un minimum les codes. Chose que vous semblez avoir parfaitement intégrée avec l'EVJF de Karen (et c'est bien dommage) et son strip-tease fantasmé bien malaisant.
Bref, j'ai pas aimé.
J'ai pas aimé être encore une fois obligée de subir les incohérences scénaristiques ("oh la la je suis débordée comment je vais faire ?" => "tiens si j'allais méditer avec Leiftan et Koori"), surtout que je ne peux blairer ni Chrome ni Karen quels que soient les changements que vous ayez tenté d'apporter à leurs personnages dans ANE. Leur développement dans TO était tellement catastrophique qu'en ce qui me concerne il leur collera à la peau jusqu'à leur mort (si seulement).
Je n'ai pas aimé me faire encore raquetter pour une tenue sans aucun intérêt (sérieux la tenue Sand Walker était incroyable, pourquoi vous nous ressortez une pauvre robe-remake de la robe Shiny Lady on voit bien que vous n'avez fait strictement aucun effort).
En fait je crois que j'ai eu l'impression de jouer un mauvais spin-off pour les fan de Chrome et Karen dont je ne fais pas partie. Episode : intérêt 0 Tenue : intérêt 0 Moment avec le CDC : intérêt 0.
Je vois bien que vous essayez de contenter les joueur.se.s qui déplorent depuis une quinzaine d'épisodes l'absence flagrante et plombante de f*cking ROMANCE mais vous faites complètement fausse route.
Pas que je me plaigne d'avoir des scènes de c*l hein loin de là SI ENCORE ELLES ETAIENT BIEN ECRITES. Mais là pardon mais qu'est-ce qu'on se fait ch*er.
Pour moi toutes ces scènes sont indifférenciables les unes des autres. On pourrait les superposer, les mélanger sans que personne ne s'en rende compte. Je finis par me dire que vos scénaristes devraient trainer sur des forums -18 pour s'inspirer un peu parce que là désolée mais on s'em**rde.
Pas de frisson, pas de tension, pas de frustration, les clefs d'un moment vraiment torride. Comme tout le reste c'est plat, lourd, redondant. On finit par cliquer sans vraiment lire ces bribes de phrases. De quelques mots. Sans aucune alternance de rythme. Qui cassent complètement l'immersion. On clique. Encore.
Encore une fois je ne me plains pas qu'on ait droit à des scènes de s*x mais ce qu'on vous demande c'est du CONTENU b*rdel je le dis à chaque commentaire j'ai envie de pleurer. Du développement des personnages, de leur background, de voir l'évolution de leurs sentiments, de leur relation !!! BON SANG mais qu'est-ce qu'il faut qu'on fasse ?? Je suis désespérée de toute façon à ce niveau de l'histoire je pense que c'est peine perdue mais ce que ça peut m'énerver !
Je suis sur la route de Lance et on ne sait RIEN de lui, de son cheminement sur les 7 années qui se sont écoulées, de son évolution, BON SANG les Redemption Arc offrent tellement de potentiel de développement, ce sont les persos les plus riches ! Et vous en faites une potiche plantée là pendant qu'on demande aux purrekos combien de litres de punch on veut pour cet EVG MAIS ON S'EN F*UT P*TAIN "Merci d'être resté avec moi gnagnagna" mais c'est pas ça qu'on veut ! On veut de la profondeur on veut voir son côté tourmenté sa culpabilité sa noirceur ses doutes GNIIIIIII vous m'énervez vous pouvez pas savoir ce que vous m'énervez.
Le prétexte du mariage (même si je m'en fous) offrait plein de possibilité d'avoir une vraie conversation avec le CDC, de faire le bilan de leur non-relation (clairement c'est plus un plan c*l qu'un couple), de parler de leur éventuel avenir, de la façon dont chacun peut se projeter dans le futur à court ou long terme, de leurs projets de leurs envies enfin de se connaître quoi, plutôt que de se regarder dans le blanc des yeux et de finir inlassablement par b*iser le soir, dans une chambre, dans un lit, comme un vieux couple qui a jeté l'éponge, bon sang qu'est-ce qu'on s'ennuie.
Bref. J'ai pas aimé.
Vous nous proposez des épisodes tellement en dent de scie que je finis par me dire que vous êtes des sadiques et que ça vous fait marrer de massacrer à grand coup d'incohérences et de platitude votre propre création et de nous voir encore nous battre pour tenter d'en sauver les petits morceaux qui pourraient valoir le coup.
Je ne sais pas où on va. Ca sent encore la fin bâclée et WTF avec un réveil miraculeux des pouvoirs d'Aengel de Leiftan et de la gardienne pile au bon moment vraiment on le voyait pas venir (cf l'évolution conjointe et aberrante du seifaun et du draflayel dans l'épisode précédent).
Ce qui m'atterre le plus c'est que je vois des commentaires positifs. Je dois vraiment pas être au bon endroit.
Allez on se voit au mariage hein, je serai la meuf avec une robe démodée qui picole au bar.
°~ RIP ~°
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Les larmes de mes mains
Ton sang ne circule plus dans ton corps. Ton souffle n'est plus qu'un souvenir. Jamais ta voix ne parviendra plus jusqu'à mes oreilles. Tes mains ne me caresseront plus le corps. Tes lèvres ne se poseront plus sur les miennes. Le rire de ton cœur n'égaiera plus les enfants du jardin. Ton parfum n'effleurera plus les sens passionnés des hommes. Ta souffrance n'est plus une torture. Les larmes de ton âme ne grifferont plus tes joues blanches. Tu ne t'assiéras plus dans ce fauteuil à roues. Les infirmières ne viendront plus me dire que tout va s'arranger. Ton enfant ne se demandera plus quand est-ce que tu reviens.
Ce soir, une automobile ne t'a pas vu. Tu ne l'as pas entendu. Le conducteur est saoul. Il roule trop vite. Le feu est rouge. Il ne le voit pas. Tu traverse pour me rejoindre. Je cris. Ton corps saute et se disloque. Ton corps roule dans le caniveau. L'automobile ne s'arrête pas. Je cours. Tellement de sang. Comment peut-il y en avoir autant ? Ton visage parait paisible, je l'embrasse. Je le caresse. Je le mouille de mes larmes. Quelqu'un a dû appeler les pompiers, car une sirène au loin appelle à la vie. Je sens ton pouls. Tu vis. S.A.M.U.. Pompiers. Police. Psychologue. On me questionne. Je veux rester avec toi.
Tu ne marcheras plus. Tu ne parleras plus. Tu ne verras plus. Mes caresses, mes mots, mes baisers, mes larmes. J'attends. On me dit qu'il n'y a que ça à faire. J'attends. Allongée sur un lit blanc, tu contemples le plafond blanc, les yeux clos, les bras bien alignés le long du corps, des tentacules translucides te perforent de toutes parts, ton visage est recouvert d'un masque, des tuyaux sortent de ta bouche, de tes bras, de ton sexe, d'autres entrent dans tes narines, dans tes bras, dans ton sexe. J'attends. Je te parle, je te touche, j'emmène ton enfant pleurer avec moi sur ton visage, dans tes mains, je te lis des histoires fabuleuses, et ton enfant te rejoint dans le sommeil, mais je ne parviens pas à l'imiter. J'attends. Les yeux rouges, les lèvres sèches, les mains transpirantes, je vous regarde tous les deux. Je vous aime plus que jamais, j'espère que tu te réveilleras avec l'enfant qui dort à ton côté Mais l'enfant se réveille seul. J'attends.
Les médecins m'expliquent ce que je devrais faire. Ils me disent que ce ne sera pas facile. Tu as ouvert les yeux, mais tu regardes un pays qui n'existe que dans tes songes. Les médecins me disent que tu ne peux plus bouger. Que tu ne peux plus parler. Que tu ne peux plus sentir les caresses de tes deux amours. Que ces tuyaux ne te quitteront plus jamais. L'espoir de voir ton état s'améliorer est nul. Ta colonne vertébrale n'est plus qu'un amas de miettes. Tout ce qui est certain est que tu entends. On ne sait pas si tu comprends, mais tu entends. Tu n'es plus obligé de rester dans ce lit blanc. Je t'installe dans notre chambre, là où le plafond est une fresque colorée de la voûte céleste. Tes yeux sont vides, mais ils regardent les étoiles. Je t'observe, guettant le moindre mouvement. Rien. Mes yeux inondent mes mains de larmes de douleur.
Je me souviens des discussions que l'ont avait lorsque, allongé l'un contre l'autre après l'amour, on parlait de l'avenir. Nos corps rassasiés, nos âmes apaisées, il ne restait que l'amour. Les soucis, disparus. Une fois tu me faisais promettre de te donner un enfant. Je m'appliquais à la tache de nombreuses fois jusqu'à ce que tu obtiennes l'enfant de notre amour. Tu aimais qu'il dorme avec nous, mais tu voulais aussi qu'il grandisse. Alors, la voix ferme mais l'âme en peine, tu lui disais qu'il ne pouvait plus venir dans notre lit. Je te consolais, tu me consolais. Nos corps entremêlés déchiraient le silence pour mieux lui rendre grâce une fois nos ébats terminés. Je me souviens de tout cela, lorsque tu grognes deux mots venus du plus profonds de ton cœur. J'ai peur car je t'ai compris.
Je parle à ton enfant. Il est encore jeune, mais comprends ce que je vais faire. Il pleure mais m'encourage. Il pleure et je pleure avec lui. Je m'approche de toi. Je te regarde. Je te touche. Je ne pleure plus. Je détache tous les tentacules qui t'abîme la peau. Je me couche à tes côtés. Je te caresse, te murmure des mots doux à l'oreille, t'embrasse. Ton esprit m'entend, et ton sexe me réclame. Prête à m'accueillir, pour une dernière fois. Des larmes coulent sur tes joues. Je bois cette liqueur qui vient de notre amour. Je me redresse, à cheval sur ton corps, et place mes mains autours de ton cou. Je n'ose pas le faire. Un sourire grave sur tes lèvres. Inondant nos corps de mes larmes, je sers mes mains, encore et encore. Tu ne bouges plus. Ton sang ne circule plus dans ton corps. Tu m'as dis “libères moi”. Je viens de le faire avec les larmes de mes mains.
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La pédagogie à toutes les sauces. ( I ) : des origines...
Les médias, toujours prêts à endosser une idée nouvelle pourvu qu'elle soit mauvaise (et, mieux encore, ''très mauvaise''), emboîtent le pas et apportent leur goutte de fiel à chaque débat qui empuantit la France et fait avancer l'humanité vers son néant final. L’un des mots-clés de ce progressisme en marche est : ''la pédagogie'', preuve de la prétention des ''ceux-qui-croient-savoir'' et de leur mépris (Ecoutez-les cacher leurs échecs derrière leur rituel : ''Nous n'avons pas assez fait de pédagogie'' !) pour les autres 8 milliards de crétins --ça, c'est nous, les ''terriens'' qui encombrent et polluent la planète. Mais comment osent-ils être si prétentieux ?
Pour ne pas perdre les bonnes habitudes de ce blog, commençons par ''La minute étymologique'' : le mot ''Pédagogie'' vient, vous vous en doutiez, du grec ancien παιδαγωγια, prononcé pédagôgía, lui-même fait de παιδός (pédos, enfant) et ‘ἄγειν (aguéin, ''pousser devant soi un troupeau de bêtail''... ce qui ressemble très fort à ce que veulent dire nos bergers (au sens de ''chiens-bergers'') lorsqu''ils emploient ce mot contre nous : des êtres immatures (pour tout dire : ''un peu con-cons'') qui ne comprennent rien, et à qui il faut tout apprendre et tout expliquer.
C'est l'un des mots-maux les plus utilisés par nos tyranneaux gauchisants et un de ceux qui m'exaspèrent le plus... Très employé par Mitterrand, ce mot qui avait un sens (''savoir, pour un maître transmettre au mieux à ses élèves''), est devenu un fourre-tout comme la Gauche adore les brandir lorsqu'elle veut (c'est fréquent !) semer la confusion (''Le florentin'' parlait de son idée d'interdire l'enseignement prive, qui est la seule à avoir mis, à plusieurs reprises, jusqu'à 4 millions de braves gens dans nos rues. Il a reculé, mais ses successeurs en progressouillardisme ont parfaitement intégré le célèbre ''Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde'' d'Albert Camus. Et comme leurs projets ne visent pas le bonheur du monde mais le triomphe (?) de leurs dystopies, ils s'en donnent à cœur joie !
Donc la Gauche, dans la droite ligne (dans la mesure où une ligne de Gauche peut être... ''droite'' !) du rôle qu'elle a réussi à imposer à toutes les forces politiques des pays où elle sévit, s'ébat dans le jeu de rôle pas drôle et totalement usurpé, de donneur de leçons, d'instit', de pseudo-référence morale, de catalogues d'idées-qui-n'ont-jamais-marché-nulle-part, ou d'influenceur ès-modes périmées... Le rôle est difficile, les critères pas réunis, la compétence totalement absente, et le besoin pas évident. A part ça... tout va bien, dans leur tête bourrée d'idées mortifères...
Il est tout de même étrange (ou révélateur ?) que jamais –on va dire : ''presque jamais'', par prudence, mais sans y croire-- aucun homme politique de Droite n'a méprisé ses semblables au point de se persuader lui-même qu'ils n'ont même pas compris tout seuls que ''moi-qui-vous-cause, je sais, et je vais donc vous montrer mon sens de l'abnégation en vous consacrant un peu de mon temps (pourtant si précieux !) pour vous expliquer pourquoi vous avez tout faux, en quoi vous êtes complètement cons et comment moi, qui sais, je vais éclairer votre lanterne éteinte
Ce qu'un homme de gauche appelle “pédagogie, c'est en réalité : ''cent fois sur le métier remettre son ouvrage... jusqu'à ce que l'autre cède.” … Et si l'autre est vraiment bouché... le ''progressisme'' peut alors reprendre ses droits et ''moi et les miens (puisque nous on sait, vous, non) on passera en force en disant que c'est de votre faute : vous êtes vraiment indécrottables. En jargon ''macronien, cet exercice a un nom : ''le 49-3'' ! On connaît cette histoire qui aurait pu être drôle si elle n'était pas vraie à en pleurer : ''Un homme de Droite qui est contre l'alcool, les armes à feu, la sexualité dé-sexuée, le suicide légalisé, ou que sais-je encore... ne pratique pas ces ''sports'' et les interdit à ses enfants. Mais un homme de gauche qui a les mêmes idées n'a de cesse de faire pondre des lois qui vont interdire à tout le monde ce qui le gêne, lui''... Je crois que cette parabole résume tout : ''Si la France refuse à 80 ou 90 ¨% notre magnifique projet --qui se trouve être à l'opposé complet de notre projet précédent, qui était tout aussi magnifique--, ce ne peut être que parce que (tous en chœur, à trois... Un, deux, trois) : ''Nous n'avons pas fait assez de pédagogie''. Ben voyons !, dit l'autre !
Un bon exemple des ravages que peut faire cette manière de voir le monde –et de ne rien y comprendre-- est fourni par Xavier Bertrand, le gaucho-honteux qui dit se croire de Droite à en être confondant pour les autres et con fondu pour lui-même, qui déclarait sur Canal + : ''Le combat de la laïcité est compliqué. Il réclame de la patience et de la pédagogie, mais il n'est pas perdu d'avance'' (sic !)... Un autre exemple ? Michel Winnock –pas exactement un fasciste-- disait en parlant de la télévision (dans ''le Monde de la Culture'', comme par hasard) : ''Nous avons besoin de pédagogie, d’émissions qui éduquent''... Toujours cette idée fixe que le citoyen à besoin qu'on pense pour lui et qu'on lui montre le chemin. C'est horrible !
On sait, depuis Durkheim, qu’il n’y a pas d’éducation pure et que ce qu'on désigne par ''éducation'' relève d’attentes sociales et d’idées politiques. L’ex- philosophie politique de l’éducation, qui a été ratatinée de nos jours à un sens de ''Education politisée'', ne sait plus que se nourrir de ceux des apports de la critique sociologique et de la philosophie sociale qui sont susceptibles –disent les haineux adversaires de toute ''sortie de crise''-- de mettre en lumière ‘’les effets pervers du principe méritocratique de l’égalité des chances à l’époque de l’école de masse’’… Et de là à étendre cette perversion à tous les adultes, au delà du cercle de l'enfance, il n'y a qu'un pas que nos faux prophètes (mais vrais salopards) ont vite fait de sauter...
Plutôt que disserter sur leur ''praxis'' du viol de foules –issue de Pavlov-- ou sur son contraire, i.e. la formidable analyse de Gustave le Bon (Psychologie des foules –1895), il semblerait plus explicite et plus convainquant de se pencher sur deux traumatismes qui viennent de blesser durablement la France et les français : la crise du covid et la réforme des retraites. (NB ;J'aurais pu prendre pour exemples la guerre russo-ukrainienne, le suicide mensongèrement dit ''dans la dignité'' pour faire avaler la pilule, ou les gilets jaunes, c'eût été pareil. Mais il faut choisir). (A suivre).
H-Cl.
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Je vais me jeter par la fenêtre.
Je casse ma tête sur l'armoire mais ça ne s'arrête pas. Je recommence avec le poing mais ça n'y change rien. Je suis une nerveuse, une meuf énervée pas une maman calme et douce. J'essaie de me contrôler du mieux que je peux et je m'éloigne du petit quand ça monte trop. Je me tuerai plutôt que de lui faire le moindre mal. A ce petit monstre qui ne s'arrête pas de pleurer pendant que moi je suis si fatiguée. Je suis sous la couette les 2 mains sur les oreilles et maintenant les voisins ne comprennent plus si c'est maman ou bébé qui fait chier à pleurer. Craquage libérateur mais toutefois inutile je le sais tu le sais tout le monde le sait je vais me relever et à nouveau te porter et encore te bercer. Tu dors maintenant, dans mes bras. Je ne sais pas si je prends le risque de te poser parce que,honnêtement, je ne sais pas quel sera l'étape superieur de ma réaction si ça ne marche pas. Alors j'attends encore une minute pour être bien sûre. Sûre de quoi ? De jamais rien avec toi. J'ai peur. Et je suis terrifiée à l'idée de m'énerver à nouveau quand tu seras plus grand. Quand je saurai pourquoi tu veux pas dormir et quand tu sauras que maman est en train de piquer une crise de nerf. Je ne veux pas de ça. Plutôt m'enfermer plutôt que de retourner dans mes vieux maléfiques tranchants. Je suis stable maintenant, depuis plus de 3ans déjà et c'est pour cela que je me suis autorisé à te donner la vie. Ma plus grande crainte et de retomber, de te faire vivre ça. Ce que sa maman a vécu. De ce qui fait qu'il ne l'aime pas beaucoup et qu'il ne sera jamais vraiment heureux. Je veux tellement que tu sois heureux mon amour. Autant que je sais l'être. Autant que je le suis depuis que tu as redonné sens à ma vie. Je suis calme maintenant et tu es toujours dans mes bras, endormi. Je suis trop nulle. Mais je dois être bienveillante envers moi même si je veux m'en sortir. Toujours l'être envers soi car ce ne sont pas les les autres qui vont l'être. Leçon. Tu vas bien, tu fais dodo, je suis toujours là. On a remporté cette bataille. Tant pis pour notre dignité. Le résultat est là... Attention je ne t'ai toujours pas posé. Et si tu repleures ? Non. Je dois nous faire confiance. Tu ne pleureras pas et je ne me mettrais pas en colère.
Done. Well done. Pour combien de temps ?
Bonne nuit sweet heart
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Hier soir, elle est passée devant un garçon qui pleurait. Il était assis par terre contre un mur, renfermé sur lui-même, et cachait très mal le bruit de ses sanglots. Hésitante, elle s'est arrêtée à quelques pas de lui, mais il ne l'a visiblement pas remarquée. Pour une raison ou une autre, elle avait beaucoup de peine pour lui, mais sa crainte d'être en retard à la maison la dépassait de loin... alors elle a passé son chemin.
Ce soir, elle est contente ; le prof de maths a laissé sa classe sortir plus tôt. Elle aurait pu en profiter pour bavarder avec ses copines, exceptionnellement, mais elle a décidé de rentrer. Elle se demande si c'est normal. En fait, plus elle avance, plus elle se demande s'il ne va pas trouver un moyen de s'énerver, s'il ne va pas croire qu'elle a séché...
C'est alors qu'elle le revoit – pas lui, le garçon. Exactement au même endroit, il cache une fois de plus son visage contre ses jambes, un peu plus silencieux cette fois.
Il n'a pas dormi là, quand-même.. ? Il ne vit pas dans la rue... si ? Non, non, se dit-elle. Elle l'aurait vu ce matin aussi. Pour une raison ou pour une autre, il est revenu. Au fond, on pourrait dire que « pour une raison ou pour une autre, elle a décidé de rentrer tôt... » Elle ne peut pas reprocher à d'autres de faire des choix inexplicables.
Une fois de plus, elle s'arrête. Une fois de plus, il ne réagit pas. Elle le regarde quelques instants en silence... Peut-être qu'il sait qu'elle est là, car il fait d'audibles efforts pour faire taire ses larmes.
Elle ne sait pas pourquoi ce garçon la dérange. Hier même, elle aurait pu passer son chemin sans y prendre garde, mais quelque-chose a attiré son attention. Quand elle le voit, son cœur se serre... Elle sait qu'elle est sensible, mais elle se bat chaque jour pour ne plus l'être. Est-il une preuve de son échec ? Ça, ça la dérange...
C'est pourtant une pensée différente qui finit par dominer son esprit : « je serai à l'heure. »
Elle décide alors de s'asseoir par terre à côté de lui, et elle reste là, à le regarder, plusieurs minutes en silence.
Il doit être un peu bizarre, pour décider de l'ignorer aussi longtemps, mais il n'est probablement pas complètement idiot ; en fait, il essaie plus fort encore de retenir ses sanglots, mais ça a l'air d'empirer les choses.
C'est peut-être parce qu'il craque qu'il lève enfin la tête pour la regarder. Il a séché son visage contre son jean, mais ses yeux sont rouge vif.
« - Qu'est-ce que tu veux ? »
Il ne parle pas très fort, au point où il doit s'agir de plus que de se retenir de pleurer. Il doit être timide.
Elle est un peu surprise qu'il lui parle enfin, alors elle hésite quelques instants avant de répondre :
« - T'as l'air triste, alors forcément, je me demande ce qui va pas. »
Il la regarde comme si c'était elle qui était bizarre, et tourne lentement la tête pour fixer ses propres jambes, puis marmonne :
« - Forcément.. ?
- Quoi ?
- Forcément de rien du tout. Plein de monde s'en fout.
- Oh. »
Elle hésite une fois de plus. Elle peut facilement s'imaginer qu'il se sent isolé à l'école, ou quelque-chose comme ça. À voir enfin son visage, elle réalise qu'il est un peu plus âgé qu'elle, mais il ne doit pas être beaucoup plus vieux. Peut-être un an, maximum deux ans de plus.
« - C'est pour ça que tu es triste ?
- ...Non. »
Il tourne encore plus la tête, pour ne pas la regarder. Elle reconnaît ce « non, » c'est un non qui veut dire « j'ai réalisé que c'était un peu oui alors que j'étais en train de le dire. » Elle continue néanmoins...
« - Alors pourquoi ?
- C'est... c'est n'importe quoi. Je vais pas raconter mes problèmes à une gamine que je connais pas. »
Une gamine ? C'est un peu condescendant, non ? C'est ce qu'elle se dit, mais sa voix contient tellement de peine... qu'elle n'arrive pas à ressentir quoi que ce soit d'autre envers lui.
« - Moi, quand je me sens seule, j'aimerais bien que quelqu'un me laisse lui raconter tout ce qui va pas.
- ... »
Quelques secondes s'écoulent, puis un gros sanglot lui échappe.
« Pour une raison ou pour une autre, » d'un coup, elle tremble.
« - Je peux vraiment.. ?
- Oui ! »
Est-ce qu'elle est cruelle ? Quand elle réalise qu'au lieu de s'énerver, il pleure plus fort, elle se sent rassurée. Elle se sent mieux... elle n'a pas de peine à attendre qu'il se calme un peu avant de continuer à parler.
« - … Ma maman me manque. »
En guise de ponctuation, il choppe son propre visage avec violence, comme s'il regrettait ce qu'il vient de dire. Pourtant, quand le cœur de la jeune fille se met à battre plus vite, ce n'est toujours pas par peur.
« - Elle est partie ?
- Elle est... elle est... morte. Il y a longtemps.
- Oh, je suis vraiment désolée de l'apprendre. »
Elle secoue de la tête... oui, c'est vraiment très triste. Elle ne sait pas pourquoi sa réaction le fait grimacer.
« - Moi non-plus, je n'ai pas ma maman. Mais je ne me souviens pas d'elle, et je ne sais pas ce qui lui est arrivé.
- Hein ? »
Il fronce les sourcils et la regarde droit dans les yeux. Quoi, il ne la croit pas ? Enfin, ce qui compte, c'est qu'il pleure un peu moins fort.
« - … J-Je vois. Alors peut-être qu'on se comprend un peu. »
Il détourne une fois de plus la tête, mais qu'il dise ça, ça lui fait plaisir.
« - Après, si tu es triste parce que tu es en deuil, je ne peux pas forcément comprendre complètement, mais...
- Je ne sais pas si c'est pour ça que je pleure.
- Ah ? »
Il cache une fois de plus son visage contre ses jambes. Elle est obligée d'approcher sa tête pour mieux l'entendre.
« - J'ai peur.
- De ? »
Il hésite longuement. Elle ne peut pas s'empêcher de regarder l'heure sur sa montre... mais ça va, elle est encore dans les temps.
« - Mon père.
- ...Oh. »
Elle... rigole.
Elle rigole, et ça les choque visiblement tous les deux.
« - Moi aussi !
- Quoi ?
- J'ai même pas le droit d'être dehors ! Mais si je rentre tôt, il va dire que je lui mens, et que j'ai séché un cours. »
Le garçon ouvre grand la bouche, et quand il lui répond, elle est surprise d'entendre sa voix normale.
« - Papa, par moments il est extrêmement strict sur nos horaires, et par d'autres il rentre super tard le soir, et je ne sais jamais s'il va me traiter comme un... un abruti d'avoir été trop sage, ou m'engueuler pour ne pas avoir respecté toutes les règles quand-même.
- P-Pareil, un peu. J'essaie d'apprendre par cœur les règles, mais des fois, j'ai l'impression que quoi que je fasse, il va s'énever.
- Est-ce qu'il te frappe ?
- Euh... »
Tout d'un coup, le garçon s'est emballé, et tourné vers elle, la main par terre pour se rapprocher d'elle. Il ne pleure plus, et la regarde une nouvelle fois droit dans les yeux. Elle s'imagine encore une fois que c'est l'élève un peu bizarre, à l'école.
Elle est un peu embarrassée... Mais il a l'air tellement sincère... Qu'elle fait un effort.
« - Pas trop. Enfin, pas souvent. En-enfin, pas vraiment. Ça arrive, mais j'irais pas dire « mon père me frappe, » c'est... je pense pas que ce soit ça, tu vois ?
- Même s'il te frappe que des fois, c'est pas juste. »
Elle sursaute. Il... Il lui a mis les larmes aux yeux.. ! Qu'est-ce qu'il lui prend ?
« - Je déteste me faire frapper. Ça me donne pas envie qu'une fille plus jeune que moi se fasse frapper. »
Il la traite vraiment comme si elle était beaucoup plus jeune.
« - J-Je... C'est vrai... Je trouve que c'est pas juste.
- Je... suis désolé. »
Il fixe le sol entre eux, cette fois.
Elle se trouve légèrement troublée. Ce qu'il dit, ça l'énerve d'une manière qu'elle a du mal à comprendre – mais en même temps, son cœur bat fort à l'idée d'être tombée sur quelqu'un qui la comprend.
Elle ne sait plus quoi dire. Elle hésite... hésite... hésite encore... Et c'est lui qui coupe le silence.
« - Il est quelle heure ? Tu vas être à l'heure à la maison ?
- Han ! »
Rougissant, elle regarde à nouveau sa montre. Quand elle voit qu'elle est pile dans les temps... elle pousse un long soupir.
« - Oui... ça va... il faut que j'y aille, par contre.
- D'accord. »
Elle se lève immédiatement et replace son sac correctement sur son épaule. Il reste assis par terre, la fixant d'en bas, et elle réfléchit à toute vitesse... elle veut lui dire quelque-chose avant de partir.
Mais quoi ?
Quelle est la bonne chose à dire ?
« - … Et toi ? Tu ne vas pas avoir de problèmes ? »
Pour la première fois, il sourit.
« - J'en sais rien. »
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