#je peux faire ça toute la journée
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Je viens de trouver un site qui s’appelle ScatterPatter's Incorrect Quotes Generator et c’est vraiment un des meilleurs trucs jamais inventé 🤣🤣
Au début j’ai fait avec Yugo et Qilby. Au passage la première situation est canon pour moi
Qilby,Yugo et Nora est désormais mon trio préféré LMAO
C’est tellement lui 🤣🤣
Je publierai une partie 2 j’en ai tellement 🤣
#wakfu#wakfu nora#wakfu eliatrope#wakfu yugo#wakfu qilby#je peux faire ça toute la journée#incorect quote
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I'm going to Give The Fuck Up
#okay i'm writing the rest in french 1) for spyld purposes because it's 1am but still#and 2) so i can pull that post out next time i'm seeing a therapist and maybe they'll take me seriously#donc je suis censée avoir fait un essai et une présentation pour demain (enfin. dans genre 8h)#et j'ai un autre exposé pour vendredi#j'ai rien commencé j'y arrive pas je peux pas#je suis au bout du bout j'arrive pas à me forcer à le faire je peux pas#c'est comme si ça faisait 4 ans que je courrais et qu'on me demandait de faire un sprint final#genre j'ai encore de l'énergie. mais bien sûr. je suis encore debout et c'est un miracle mais oui grave je vais sprinter#je vais aller en cours demain je vais dire au prof que je peux pas et que j'ai pleuré dessus plusieurs fois (ce qui est vrai)#et lui demander ce que je peux faire parce que là c'est pas possible#et on va voir!#je suis au bout de ma vie je n'en peux plus#plus le temps passe plus je me dis que ça vaudrait le coup d'abandonner et de rater mon année juste pour que ça s'arrête#ça fait des ANNÉES qu'à chaque période d'exam j'ai l'impression d'être un tout petit animal#qui s'est replié dans un coin de la pièce parce qu'un prédateur se rapproche#je suis dos au mur y a nulle part où aller et la menace se rapproche encore et encore et je peux rien faire#et je suis hors de moi tellement j'ai peur et je suis stressée#des mois et des mois que j'ai cette image de moi en toute petite souris qui gratte frénétiquement le mur derrière elle#parce que je peux pas aller devant moi. c'est là qu'y a le prédateur et je peux pas! je peux pas!!!#je peux pas fuir par là mais c'est la seule sortie et je vais pas y arriver et il faut que je parte il faut que je m'en sorte#si je reste là je vais mourir mais y a nulle part où aller et je suis pas en état de prendre une seule décision logique#je suis juste en train de paniquer et je peux rien y faire et il faut que je sois ailleurs où que ce soit mais pas ici pas ici pas ici#et toutes les fois où j'ai réussi à me mettre aux devoirs j'ai réussi à esquiver les conséquences mais pour combien de temps?#j'ai une semaine de répit. deux peut-être. et des fois ils faut que je le refasse immédiatement après et j'ai plus ce qu'il faut#si j'arrivais pas à me détacher de ça je serais paralysée toute la journée et je pleurerais au moins deux fois par jour#je mangerais pas je boirais pas je me doucherais certainement pas je parlerais à personne et je ferais absolument rien#rien qui me fait plaisir rien qu'y faut que je fasse rien rien rien. je serais figée tellement je suis stressée#du coup j'ignore et on dirait plus ou moins que ça va de l'extérieur mais je fais des crises de nerfs toutes les semaines#wow i have a ramble tag now
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Bonjour, ce message s'adresse à toutes personnes se sentant concernées, mais plus particulièrement à alien-superst4r afin de continuer le débat sur les choix de faceclaims des gens.
Je me permets ce pavé imbuvable par rapport aux commentaires vis à vis de la liste des fc réservés pour le forum museum of sins. Ça va être long et chiant mais j’pense c’est nécessaire pour ce genre de débat qui ne peut se faire en trois phrases. Puisque tumblr c’est aussi une plateforme de discussion, discutons (et je pourrais sûrement pas re-répondre aussi vite que les personnes qui répondront à ce message car je taff en journée, j’sors à 7h30 pour rentrer à 19h donc faudra excuser ma potentielle lenteur) Je m’excuse btw pour mon écriture inclusive qui n’est pas au top, je tente d’apprivoiser cette nouvelle manière d’écrire (en m’entraînant comme avec ce post lol) mais je suis loin de la maîtriser !
Donc, de base j’voulais pas répondre honnêtement mdr mon taff me prend vlà mon énergie et débattre pour des choix de faceclaim pour des forums c’est pas franchement dans mes priorités quand j’ai des charges à payer et des responsabilités à m’en provoquer du bruxisme la nuit. Mais bon, en vrai ça m’intéresse aussi d’un côté puis j’ai jamais vraiment participé à ce genre de débat en ligne (bizarrement autour d’une table j’ai moins peur que virtuellement, c’est dire à quel point jsuis loin des réseaux sociaux et que pour moi -mon avis perso hein- y’a rien de mieux que confronter les gens les yeux dans les yeux, virtuellement j’y arrive pas mdr)
Tu as sous-entendu une incitation à la haine + concluant par une insulte visant les futurs membres du forum en disant :
“toi et ta communauté, oui restez bien entre "vous", whatever that means (j'ai une idée mais bref) et mangez bien vos grands morts"
Faisant partie de ladite communauté, je me sens visée par ce qui est, me semble-t-il, être un sous-entendu non-dissimulé que l’ensemble de cette commu/futurs membres de ce projet sont toutes et tous des privilégiés cis blancs d'extrême droite voire d’appartenance au nazisme, surtout par le “j’ai une idée mais bref” (jvais sûrement trop loin tho, je m'excuse si je choque certaines personnes) Encore une fois, je me permets de réagir car faisant partie de ces futurs membres, c'est donc une attaque contre (entre autre) moi et ce que tu penses sur ma personne en me jugeant un peu gratos faut dire c’qui est, même si c’est ton droit de juger qui tu veux of course. D’un côté tu peux aussi me tacler en disant que j’me permet également de te juger en osant penser que tu penses justement qu’on est raciste voire nazi alors que c’était pas du tout ton sous-entendu, je m’excuse si j’me fourvoie !
Et faisant également partie d’une communauté de jv en ligne, j’ai l’habitude des “va mourir” ou encore “go get cancer” et autre joyeuseté. Autant tout ça, ça m’fait zéro réagir (je mens, leur violence me fait tjs un petit qch mébon, tu veux répondre quoi à ça mdr) autant me faire insulter de raciste voire d’appartenance au nazisme, ça passe pas. Et je t’arrêtes tout de suite, le fait de pas aimer ça c’est pas une quelconque conséquence de quoi que ce soit de ma part ou de mes choix rpgique, je pense si je te croiserai dans la rue et que je t’aborderai juste parce que tu portes un type de pantalon particulier et que j’te dis “t’es raciste”, ça m’étonnerai que tu kiffes la sensation (comparaison éclatée au sol je te l’accorde mdr) (c’est pour insister sur le fait que “ça sorte de nulle part”) (bien que tu pourrais rétorquer que ça sort pas de nulle part, ça sort du constat du choix des fcs blancs du fo il est vrai)
J’pourrais faire “osef” car tu me diras et à raison “mais si tu te sens visée, c’est que j’ai raison et j’ai touché là où ça fait mal” Là n’est pas le propos selon moi. Si on me vise personnellement en me disant “putain tes dents elles sont de travioles c’est moche” c’est une vérité vraie, jvais être choquée du culot et de la non-délicatesse des propos, mais la vérité j’vais oublier les minutes qui vont suivre mdr Donc quand on me dit “t’es raciste” alors que c’est pas la vérité, ça me touche de manière particulière parce que 1) le terme est violent as fuck et 2) ayant été victime du regard des autres (bcp moins que certaines de mes amies tho j’insiste sur ça) et autres commentaires douteux sur mes cheveux par ex en mode “jpeux les toucher” ou, mon turban portée occasionnellement (imagine les soeurs hijabi, tu sais très bien donc pas la peine de te donner des exemples) (même si ça m'arrive bcp moins ces temps-ci tho), c’est un peu un paradoxe troublant pour moi j’avoue. Pour conclure ce paragraphe d’introduction honteusement long : l’être humain est complexe et “aime” échanger ses pensées, ou du moins les étaler. Et il faut parce que sinon on explose lol donc me voici en train de monologuer.
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Je comprends ce combat, vraiment, j’fais partie des minorités également (et là vous vous dites : c’est une vendue lis même pas son pavé ça sert à R) J'parle de combat ouais j'emploie le champ lexical de la guerre c’est pê too much mais la fatigue menée à toujours répéter les mêmes discours c’est fatiguant, j’le sais, j’fais la même entre amies en échangeant nos convictions, car j'en ai également, comme bcp (y’a pas d’ironie là-dedans hein, je préfère préciser on sait jamais que mes propos soient mal interprétés ou quoi).
Sauf que j’aimerais débattre de ton point de vue du coup j'me permets : nous connais-tu ? Nous, les futurs membres du forum ? Connais-tu nos origines ? Notre milieu social ? Notre passé ? Nos personnalités ? Comment peux-tu savoir les raisons exactes de nos choix derrière ces fc ? Qui te dis que parmi elleux, t’en a pas qui ont enchaîné les fc poc et qui là veulent incarner une nana suédoise (pour l’exemple) pour la première fois depuis x années ? Penses-tu que parmi toutes les personnes qui ont fait des réservations d'avatars, il n'y ait vraiment aucun.e catholique, musulman.e, juif.ve, hindouiste pour ne citer que ces religions, ou d'origine maghrébin.e, portugais, subsharaien.ne, asiatique pour ne citer que ces origines encore une fois, qui ont pourtant choisi.e en toute connaissance de cause des fc dit "blanc" car d'origine canadienne ou américaine ou européenne ou etc bref, un fc dit "blanc". Est-ce qu’au bout du compte c'est pas simplement mon choix d'incarner un mec scandinave alors que mes ancêtres sont d'origine maghrébine ? Moi c’qui m’interroge particulièrement c’est notamment : est-ce que t'es en train d'insinuer que par mon choix je suis forcément en train de dénigrer mes ancêtres et mes parents qui m'ont inculqué une (des) langue.s une tradition, une religion, un quotidien qui sans eux n'existerait pas, parce que j'ai pris un acteur écossais (oui je change exprès parce que ça marche avec n'importe quelle nationalité dite "blanche") au lieu de prendre un Tahar Rahim ou Leila Bekhti qui ont mon amour inconditionnel mais juste voilà, j'ai juste pas le souhait là, dans ce contexte-ci et dans l’immédiat, d'incarner un personnage avec lui ou elle en fc ?
Si oui, que c’est effectivement ton insinuation (en tout cas de mon point de vue, c’est ce que je ressens en te lisant et en tant que personne racisée ayant pris un fc blanc, donc en gros jsuis une grosse merde qui a honte de ses origines quoi), que “si vous ne choisissez pas un.e poc comme fc vous êtes racistes parce que vous ne contribuez pas à diversifier les représentations dans votre forum” (je grossis le truc ce n’est bien sûr pas ce que tu as dis, mais c’est ce que j’ai cru comprendre par ton sous-entendu et c’est mon ressenti à la lecture de tes mots) alors, je ne peux pas parler pour tout le monde mais pour ma part, meuf maghrébine, musulmane, issue de la classe ouvrière ayant toujours vécu et côtoyé les quartiers du 93 et votant explicitement pour le parti politique de gauche (tu vois je dis tout mdr je m’en fous si ça me fait perdre mes partenaires rp, i am what i am) : cette insinuation est fausse ! Dans ma vie de rpgiste, j’ai autant kiffé mes histoires sous une Lupita Nyong'o que sous un Gustaf Skarsgård ou encore Salma Hayek. J’ai même pas à justifier mes choix de fc en fait parce qu’ils sont les miens et quand je débarque dans un fo, on a toutes et tous une manière diff de construire ses perso. Moi ça commence comme ça (allez si j’me justifie mdr quand je commence on m’arrête plus comme tu le remarque avec malheur) : j’ai son caractère, son histoire et ENSUITE en découle le fc, le fc c’est limite un détail (pour moi!) qui vient à la fin mdr parce que je bosse tellement son mindset et son histoire/éducation que le visage c’est pas ce qui m’inspire, c’est sa vie qui va m’inspirer son visage jsp si j’suis claire en fait pardon si j’dis n’imp.
Mais en vrai, oui c’est frustrant de ne pas avoir assez de représentation des minorités. Il en manque partout. Story time totalement hors rp ; y’a que très récemment que j’étais tombée sur la série we are lady parts et c’était bien une des premières fois (en vrai y’en a d’autres quand on fouille bien) où je voyais une représentation relativement fidèle d’une minorité dans une série tv dite populaire à laquelle je pouvais m’identifier (c’est limité un c/c de moi et de copines, for real c’est flippant mdr) Mais j’vais tout autant kiffer house of the dragon et m’identifier (sous d’autres d’aspects totalement diff hein) à rhaenyra alors que bon, t’imagines bien que j’ai pas de dragon sous le coude. Tout ça pour dire : j’ai pas attendu et je vais pas attendre que ça soit dans le domaine du rp que le monde va changer/évoluer. Les représentations de mes origines/religion/tradition, c’est partout. C’est dans mon quotidien et bien sûr que le rp fait partie de mon quotidien mais c’est comme la musique que j’écoute, jvais autant kiffer ma vie sur sum 41 que Taos Amrouche et j’vais pas me sentir moins déconnecté de mes origines parce que jvais aller à un concert de punk rock un soir tous les huit mois. Sinon c’est que pardon, ma connexion à mes racines est vraiment très faible ptdr
Si ce n’était pas ton insinuation, je m’excuse d’avoir pris de ton temps et d’avoir été full parano ! (that’s my thing mdr) Mais en vrai j’ai kiffé, call me weird. Même moi ça m’a aidé à voir plus clair dans, à la fois ta position mais aussi la mienne et j'me rend compte que je manque cruellement de confiance en moi jusqu'à douter de mes choix de fc alors que paradoxalement, j’suis à l’aise dans mes bottes autant pour incarner un fc pakistanais autant que polonais, dans la limite de mes faibles connaissances bien entendu. Je prétendrais jamais connaître l’histoire d’un pays mieux que celui de mes origines ou le pays dans lequel je réside, et encore, on peut jamais tout connaître, la seule chose que je sais c’est que je ne sais rien que disait tu sais qui.
En découle une autre interrogation : si demain j’suis inspirée par un contexte de fifou sur un forum mais que instinctivement, mon inspi me “pousse” à prendre un fc blanc, est-ce que mon cerveau fait de moi une personne raciste parce que j’ai choisi impulsivement ce fc au détriment d’un fc issu d’une minorité ? Imaginons encore, toujours dans ma recherche de forum avec un contexte qui me plaît, bim cette-fois ci j’suis inspirée pour un perso issus d’une minorité et ça me donne l’opportunité de chercher un fc d’un.e poc. Est-ce que ça fait de moi une hypocrite parce que j’ai deux perso totalement à l’opposé ou j’ai eu tort affreusement tort de prendre un fc blanc et ce sont mes pensées d’occidentalisée-américanisé qui m’ont faussé ? Encore une fois, zéro sarcasme, j’pose cette question premier degré. Si ta réponse est “oui, félicitation tu es raciste” : j’te répondrai simplement que non, que tu me croies ou pas, c’est ta parole contre la mienne i guess (ptdr on est au tribunal ça me fume) (y’a des gens qui crèvent sous des bombes et regarde c’que je fais, la vérité j’ai honte un peu) (mais bon, c’est un combat important aussi je ne le dénigre pas !).
Ce que j’entends par là : devons-nous systématiquement privilégier un fc issus des minorités au détriment de nos inspirations ? (ça marche aussi pour les créateurs.trices graph/d’avatars j’me dis ?) (je pense hein, je graph pas mdr) Et je t’avoue ça m’a tué d’écrire cette phrase, on en est là, j’me fais l’avocate des racistes, carrément. C’est une interrogation horrible qui n’a pas lieu d’être selon moi mais c’est ce que tes remarques m’ont fait penser, et ça me fait passer pour une meuf qui va privilégier des fc blancs parce qu’elle est + inspirée par euxelles alors que tellement pas. Je vais pas créer un personnage juste pour incarner Sofiane Zermani par ex en fc et combler le vide des minorités, faut avoir une idée derrière. Mais si demain j’suis inspirée par lui bah let’s fucking go en fait j’me pose même pas de question, et le manque de ressource ne m’arrête pas, mes proches du monde rpgique peuvent en témoigner mdr ça dépend uniquement d’une chose dont je pense, nous avons toutes et tous été confronté : l’inspiration.
Du coup ça veut dire quoi ? Parce que pendant un an ou deux j’suis pas inspirée par un fc maghrébin je fais honte à mes ancêtres et je mérite pas le sang qui coule dans mes veines ? Et pour les français.e d’origine français.e, c’est quoi leur choix finalement ? Privilégier les poc c’est toujours mieux on est d’accord, mais si soudainement iel est inspiré.e pour jouer un fc d’origine française, est-ce qu’on lui dit “non j’accepte pas, aide-nous à nous valoriser sinon ça veut dire que t’es raciste” ?
Non parce que la manière dont les mots ont été employé c’est tout de suite ça que ça me fait ressentir : le doute et la culpabilité et c’est pas agréable et ça donne un côté ultra parano genre tu veux plus rien faire, limite tu veux plus écrire, ni t’ouvrir aux gens : tu fais rien (pas chez moi tho mdr encore une fois jsuis bien dans mes baskets) C’est comme les gens qui veulent apprendre une langue, encore pire quand ce sont des gens d’origine admettons sud-américaine qui veulent apprendre l’espagnol et qui ose pas parler espagnol parce que tout le monde se moque de leur accent en mode “roh la honte iel sait pas parler la langue de ses parents alors qu’iel a 30 ans” Les gens vont jamais se débloquer si on les juge alors qu’ils veulent s’améliorer. Ou les gens qui développent une passion pour un autre pays que le leur (j’pense notamment au Japon ou la Corée du Sud pas mal hypés), iels ont le droit de s’informer quand même ou ça aussi c’est considéré comme étant traître à leur sang ?
Tu vas me dire “mais nous on empêche personne, écrivez entre vous” bah oui c'est clair on va rester "entre nous" du coup mdr je trouve juste ça triste en fait parce que le but du rp avouons-le, c’est aussi de faire des rencontres (mode scribe activé) et d’échanger nos plumes et nos idées avec d’autres. J’ai l’impression d’être dans un épisode de the good place en fait mdr quoiqu'on fasse, nous, la commu que vous pointez du doigt, rien n'ira : je voulais acheter des fleurs pour ma grand-mère mais c’est compté comme un “mauvais point” parce que le cultivateur a été exploité dans un champ et se retrouve à être payé 0.1 centime la fleur qui elle-même a poussé à l’aide de pesticide qui ont tué le microcosme végétal et a contribué à polluer le sous-sol jusqu’à l'irrigation qui a pollué le fleuve jouxtant le champ et donc j’ai pollué l’océan à cause des fleurs achetés pour ma grand-mère (????) Là c’est pareil, tu choisis pas un fc issus des minorités donc tu contribues à la “supériorité” de la race blanche donc tu es un collabo et donc tu es raciste voire nazi (????)
Also, en prenant un fc d’origine maghrébine, perso j’ai aussi un problème de recul : j’vais avoir du mal à faire la différenciation entre moi et mon personnage (là on rentre dans un autre débat + deep niveau psychologie mdr) Je vais pas réussir à me détacher suffisamment et limite vivre ce que mon personnage vit alors en rp en pensant “que c’est moi” et c’est pas forcément ce que je cherche (c’est du vécu oui oui mdr) (et c’est pour ça aussi que mes perso sont loiiiiiin de me ressembler autant mentalement que physiquement, sinon j’me prends moi en fc et on en parle plus MDRR) Donc peut-être que prendre un fc canadien alors que j’suis maghrébine, bah oui c’est peut-être un moyen pour moi de me “détacher” de ma personne de la même manière à quand je joue à des jeux vidéos et que j’incarne tel protagoniste qui part faire telle quête ou zigouiller tel démon. Encore une fois c’est un autre débat et ça prouve très certainement que j’suis juste timbrée mdr J’dis pas que j’ai raison, si j’avais été une personne plus sûre de moi j’penserai sûrement autrement, mais bon, des heures de thérapie n’ont pas réussi à résoudre cette énigme (yet ? maybe one day lol)
Pour revenir au forum (j’suis partie trop loin help), je conçois que des gens reprochent ces choix de fc et tu sais quoi : vous avez raison. Internet est accessible à tous donc c’est normal que toutes et tous, on puisse dire son avis. Et bien que ça ne te concerne pas, sache “qu’entre nous”, on complote déjà pour des dc et tc dont -comme c'est bizarre- bcp sont des poc, alors tu pourras nous dire “et pourquoi c’est pas vos premiers comptes du coup ?” bah écoute, si on part comme ça, c’est infini ? Pourquoi t’as acheté un croissant à la boulangerie et pas un batbout ? Pourquoi ton huile d’olive est d’origine européenne alors qu’elle pourrait être d’origine tunisienne ? Pourquoi t’as un t-shirt made in Bangladesh alors qu'il pourrait être 100% coton fabriqué dans des conditions respectable de la vie humaine ? Pourquoi fabriqué par autrui en plus, fais-le toi-même, au moins t’es sûr.e d’où vient le coton et c’est ta manière de coudre et pas celle des autres ? ‘fin j’peux continuer longtemps comme ça, mais tu vois c’que j’veux dire lol
Je souhaite vraiment avoir ce débat de manière respectueuse en lisant les opinons de chacun.e, j'comprends que tu sois vénère et que tu trouves ça hallucinant ce manque de diversité. J’ai limite envie de dire par fatalité : ne serait-ce pas le triste reflet de notre société et surtout de notre consommation aux médias (et de ce fait, de la diversité qui n’est pas folichonne dans les médias) ? Après j’peux aussi rajouter : quelle société ? Selon où tu es à Paris par exemple, t’as l’impression soit ton café va coûter 6e50 soit t’es à Alger tellement ça sent le jasmin et le sfenj. C’est franchement toi qui choisis où tu veux être pour ton bien être intérieur, et c’est pareil pour la créativité et l’écriture selon moi. Alors bien évidemment c'est à nous de changer les choses dans le rp universe parce qu'on en fait partie, mais qui te dis que c'est pas en cours ? Un projet de forum n'est selon moi pas représentatif du monde du rp global ? J'vis sans doute au pays des bisounours, encore une fois tout c'que j'dis là c'est prem deg, je déteste le sarcasme (je le comprends pas la plupart du temps mdr) et j'en ferais pas dans un sujet aussi sérieux.
Donc here we goes, débattons sans insulte svp si possible. Le but n’étant bien sûr pas de faire changer d’avis qui que ce soit, tout le monde est libre d’avoir son opinion et c’est normal et c’est même nécessaire, sinon on se remettrai jamais en question et ça craint, puis c’est ce qui fait l’enrichissement du monde, mais svp soyez pas injurieux.ses, vraiment on discute, t’as le droit de penser que 2+2=5 c’est ta vie, ton choix, mais comme vous rendez le sujet public justement, c’est dans le but qu’il soit vu par le plus grand nombre (ou nombre respectable tout court mdr) donc let’s go, faites péter les reblog.
Respectez vous, ne craignez personne.
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⚜ Le Sacre de Napoléon V | N°17 | Francesim, Paris, 29 Thermidor An 230
After midnight, Louis and Charlotte returned to their flats and celebrated the coronation day in private. However, despite the celebrations, Charlotte could not stop thinking about her husband's departure. She would like him to stay with her for the next few months. To reassure her, Louis promises to consult his advisers once more.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Après minuit, le coupe impérial regagne ses appartements et célèbrent en privé la journée du couronnement. Cependant, Charlotte ne cesse de penser au départ de son époux, malgré ce jour de fête. Elle aimerait qu'il reste auprès d'elle les prochains mois. Pour la rassurer, Louis lui promet de consulter ses conseillers une nouvelle fois.
(ils s’embrassent)
(Charlotte) … Je n’oublierais jamais ce jour extraordinaire (Napoléon) C’était incroyable, n’est-ce pas ?
(Charlotte) … Merci (Napoléon) Pour quoi ?
(Charlotte) Pour tout, tu as tellement fait pour nous (Napoléon) Tu vas bien ?
(Charlotte) Je n’arrive pas à me faire à l’idée que tu partes bientôt (Napoléon) Chérie…
(Charlotte) Non. Promets-moi que nous trouverons toujours du temps pour nous (Napoléon) Charlotte…
(Napoléon) Bien sûr. Je te le promets. Notre famille sera toujours ma priorité
(Napoléon) Rien n'est plus important que toi et notre enfant
(Charlotte) Alors, prouve-le (Napoléon) Je…
(Napoléon) Je dois aller à ma formation, c’est mon rêve depuis toujours. Et cela fait partie de mon devoir, je dois servir à l’armée. Nos enfants le devront aussi
(Napoléon) Ne rends pas le départ plus difficile, chaton (Charlotte) Louis, c’est toi qui compliques tout
(Charlotte) Je devrais avoir mon époux auprès de moi, et à la place, je vais devoir gérer le bébé mais aussi le pays entier. Ton absence sera mal vue, je ne parle pas de moi mais de l’opinion publique
(Napoléon) Mes conseillers m’ont dit le contraire (Charlotte) Ils ne savent pas que l’on attend un enfant
(Napoléon) Tu as réponse à tout (Charlotte) Et toi, tu me fatigues (Napoléon) Attends !
(Napoléon) Il vaut mieux que je parte maintenant plutôt que les premières années du bébé, tu ne crois pas ? Si je repousse éternellement l’occasion, je ne le ferai jamais et tu le sais
(Napoléon) A mon retour, je vous couvrirai de cadeaux et d’histoires palpitantes. Cette expérience nous servira tous les deux toute notre vie
(Charlotte) Je ne peux pas approuver, c’est une mauvaise idée Louis. Je suis honnête avec toi, que ça te plaise ou non
(Napoléon) Ecoute, je vais m’entretenir à nouveau avec mes conseillers et j’écouterai leur avis (Charlotte) C’est le plus sage
(Napoléon) Il faut bien leur annoncer la nouvelle de toute façon (Charlotte) Oui. On a assez attendu
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Je me sens triste, surtout le soir quand je suis dans mon lit et que j'attends le lendemain. Les journées, les moments, les gens ne sont pas satisfaisants. Je ne crois pas avoir déjà eu un entourage si minable et transparent. Je vois les gens, par dépit, par politesse, et je ressens une vague de léthargie à chaque fois. Je n'ai pas commencé à parler que je me demande quelle excuse je vais dire pour partir. J'ai souvent entendu que la "somme" des 5 personnes les plus proches de nous, nous représentait beaucoup... c'est affligeant dans ce cas. J'ai beaucoup de chagrin parce que je n'ai aucune conversation ou aucun esprit à qui le confier, ou plutôt, qui saurait l'accueillir. Je côtoie des gens qui n'ont rien à voir avec moi, dont les dissemblances sont presques bruyantes, dont le regard n'a pas de douceur quand il bute sur ma silhouette. Un garçon -à qui j'accorde autant- ne m'aura jamais fait me sentir aussi banale. En fait, quand tu sens que la personne t'aime comme elle aimerait n'importe qui alors tu te demandes à la fois ce que vaut son amour et ce que tu vaux toi. Si j'écris sur Tumblr depuis autant de temps, sur les mêmes sujets, les mêmes personnes, les mêmes émotions c'est bien que ça n'a jamais pu être verbalisés ailleurs qu'ici. Il m'arrive souvent d'avoir envie de pleurer avec les gens ces derniers temps mais au dernier moment, je me mords la lèvre au sang et je me rappelle qu'ils ne méritent pas ma faiblesse. J'ai pas trouvé quelqu'un capable. Capable de tout. Capable d'être le minimum syndical requis pour un être humain. Je ne suis pas exceptionnelle, je le sais, jprefere le dire, je peux laisser l'impression de l'inverse. Je regarde tout se casser la figure et je suis la personne qui me dit "tu vois, je te l'avais dit" en prime. Je sais pas si je me déteste ou si j'ai pitié de moi. J'aurais juste réellement besoin d'une étreinte si délicate et pointue, quelle viendrait recoller certaines choses, peu importe si ça ne dure que quelques secondes. J'attends de ressentir cette bonté et cette sincérité dans les liens mais je ne l'aperçois pas ou seulement quand la personne a quelque chose à se faire pardonner. C'est si ingrat de faire mieux juste pour empêcher la remémoration du faire de la merde. Voilà ce qui m'attriste au fond, et ça marche pour tout, c'est la motivation des gens à se comporter comme ils le font. Ce n'est jamais désintéressé. Ce n'est jamais pur. Ce n'est jamais clair. Ce n'est jamais bienveillant. Il y a forcément un moment où c'est plus tentant de se permettre l'inacceptable. J'aimerais bien savoir ce qui donne ce sentiment de légitimité pour faire ça.
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Second part of @imaushisimp 's request !
A/N : Sorry for the long time I took, I got a lot of exams and I had a hard time finding inspiration. Anyways, hope you'll like it !! (It'll still be in French as you have requested)
P.O.V : You throw a surprise party for him (Dazai)
Warning : get a tiny tiny bit heated towards the end.
Dazai
Ça fait 2 ans que tu fais partie de l'Agence, 2 ans qu'un certain homme parsemé de bandages sur tout le corps est entré dans ta vie. L'année dernière, lors de votre anniversaire, c'est Dazai qui a tout organisé. Mais cette année, tu as décidé que c'était ton tour de faire de cette journée la meilleure. Tu décida donc de faire de cette fête une surprise et de convié tout les membres de l'Agence.
~~little timeskip~~
Tu avais tout prévu. Vous alliez passer toute une après-midi à fêter votre amour avec tout vos amis, puis une balade au parc entre amoureux au crépuscule pour admirer le coucher du soleil et enfin pour finir la soirée chez toi.
"Bon, c'est quand que je peux voir ?", dit-il impatiemment. Tu lui avais mis les mains devant les yeux et essayait de le guider tant bien que mal à le guider jusqu'au bureau.
"Oh mais attends !!", tu soupiras parce que t'avais l'impression de parler à un enfant. Vous étiez enfin arrivé devant la porte et tu lui enlevas tes mains de ses yeux. "C'est bon, tu peux ouvrir la porte !".
Il ouvrit la porte quand tout le monde cria "Surprise !!" et sauta sur lui, à ça de l'écraser au sol avec leur poids. Tu éclatas de rire et il se leva endolori.
"C'est pas drôle !", dit-il en faisant semblant de faire des yeux de chien battu pour attiser ta pitié. Il reprena son air sérieux et admira toute la décoration. "C'est... c'est toi qui a fait ça ?", dit-il en te regardant comme si il te croyait pas.
"Et oui ! Avec l'aide de tout le monde bien sûr...", tu répondis en regardant ailleurs et en rougissant. Dazai venu vers toi, entoura ta taille avec un de ses bras et te pris par le menton et approcha son visage du tien et dit d'une voix suave et séducteur comme il sait bien le faire : "C'est magnifique, ça te reflète parfaitement chéri." Et il t'embrassa tendrement. Tu entouras tes bras autour de son cou et tu te laissas faire par ce baiser envoûtant. Tout le monde sifflait et vous disait de réserver pour ce soir, à quoi tu leur répondis tout rouge "CE N'EST PAS VOS AFFAIRES !!".
Vous passiez une après-midi fabuleuse avec tout le monde quand tu remarquas que le ciel était déjà d'un orange doré. "Osamu, ça te dit une balade au parc ?", demandas-tu en lui tendant ta main. Il la prit et se leva. "Avec plaisir, mon amour~", répondit-il, plus amoureux que quiconque. Ton cœur palpitait tellement il était sexy en paroles et en apparence. Tu pouvais pas croire que la vie t'avait béni avec un homme comme ça.
Vous marchiez dans le parc main dans la main, en parlant de tout et de rien et en admirant la nature. Ce que Dazai aimait chez toi était ton amour pour la nature, c'était peut-être le seul domaine dans lequel tu le dépassais, lui et son gros cerveau. Et c'était ça le problème, tu savais que son intellect le permettait de prédire carrément l'avenir.
Vous vous asseyez donc sur un banc, admirant le coucher du soleil. Tu posas ta tête sur son épaule et lui dis :
"Tu le savais depuis le début pour cette surprise, hein ?"
Après quelques secondes, il disa avec de l'embarras dans sa voix :
"Haha... malheureusement...", il était également très nerveux. "Mais pour être honnête, même si je l'avais déjà prévu, les moments qu'on a passé ensemble et avec tout le monde m'ont beaucoup touché et ça, tu vois, c'est quelque chose que je n'arrive jamais à prédire."
Tu lui souris et répondis :
"Merci d'avoir jouer le jeu, vraiment... c'est ça que j'aime chez toi, Osamu. Même si tu sais déjà ce que je veux faire avec toi, tu ne laisses jamais ton intelligence gâcher le moment et tu laisses libre cours à tes sentiments et aux sentiments des autres. Et ça, je te suis à jamais reconnaissant. Je t'aime, Osamu."
Il sourit à ta réponse et te regarda tendrement.
"Moi aussi je t'aime." Il posa ses mains sur ton visage et t'embrassa. Il inséra sa langue dans ta bouche et domina ta langue. Tu te laissas faire et vous commenciez à vous allonger sur le banc, Dazai au-dessus de toi, continuant à te rouler une pelle. Ton pantalon commença à devenir trop inconfortable au niveau de ton entrejambe, pareil pour Dazai. Quand tu te rendis compte que ça commençait à devenir torride et que vous étiez encore en public, tu te rappellas de la dernière étape de ta surprise. Tu séparas tes lèvres des siennes, à son grand désarroi, et dis :
"Chez moi ?~"
Il sourit sournoisement et répondit :
"J'ai cru que tu le demanderais pas~"
A/N : At last, it's over !! My first time writing a more heated story, I'm not too good at this yes but I wanted to try, so I would like feedback ! Don't hesitate y'all to request more things, I'd be happy to make them !!
#bsd#bungou stray dogs#bsd x male reader#bsd x reader#armed detective agency#dazai osamu#osamu dazai x reader#osamu dazai x male reader#osamu dazai x y/n#dazai x reader#dazai x male reader#x male reader#self insert#french#français
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5h45 et ça fait 1h que je suis réveillée pcq Nougat s'est réveillé dans la pièce d'à côté, il en a marre d'être seul. Alors pour lui c'est suffisant de dire "chuuuttt nougat encore dodo" mais ça réveille les deux autres qui voient ça comme un "go la journée peut commencer", qui commencent à courir partout, se battre etc. et moi je ne sais pas me rendormir bien sûr. Et c'est comme ça que toutes les journées commencent depuis qu'il fait clair un peu plus tôt, j'en suis à espérer la fin de la saison.
Lundi il y a eu le briefing pour la semaine de stage de cirque en camping. Je me disais "une semaine sans chat whouhou" bah on se lève à 6h, un peu plus tôt si on veut une douche tranquille, et le feed back de la journée est à 23h. Alors moi je ne vais pas faire de cirque cette semaine là, j'y vais dans l'équipe d'intendance, qui est en fait l'équipe de profs dans l'école de cirque où je jongle. On va faire les courses et les repas pour les 130 jeunes et animateurs du camp. Ça va être une semaine de dingue et c'est assez bien payé. L'ado participe au stage chez les jongleurs mais on ne se croisera pas beaucoup en journée, et les nuits, il a une tente avec ses potes.
Les examens continuent, il en reste trois. Pour l'instant ça va mais on sent la fatigue et les erreurs d'inattention qui arrivent. Je continue de trouver cette période de l'année totalement inutile. Les remplir comme des seaux et les faire vomir le tout en fin d'année au lieu de fonctionner avec des bilans. Mon amie, qui est prof en supérieur, trouve que c'est important de pouvoir ingurgiter des grosses quantités comme ça. Ça les prépare aux études supérieures. Je trouve qu'il n'y a pas de rapport entre faire son boulot convenablement dans sa vie professionnelle et utiliser sa mémoire de manière aussi intensive et endurante, jusqu'à la nausée. Les études supérieures aussi pourraient segmenter la matière et leur éviter cette période de stress. Elle a utilisé comme argument "si je devais me faire opérer, j'aimerais que le chirurgien soit assez endurant au cas où" et je n'ai quand même pas vu le rapport avec la gestion d'une session d'examens du coup je trouve cet argument complètement claqué.
Il y a une psy de l'un des centres pluridisciplinaires où je bosse qui est partie récemment, il y a aussi l'animateur des ateliers BD et là c'est une logopède qui quitte bientôt l'équipe. A chaque fois c'est parce qu'iels ont trouvé une place comme salarié.e.s. Ce centre était déjà en questionnement, par rapport au fait que beaucoup d'indépendants partent (ça coûte très cher d'être indépendant en Belgique) et donc il n'y a pas suffisamment de loyers qui rentrent pour les bureaux et ça se pourrait que le centre ferme bientôt. Pour moi ça ne représente qu'une petite aprèm mais l'amie qui a ouvert ce centre et qui y met énormément d'énergie depuis des années est dévastée. On est en juin, les nouveaux professionnels sont diplômés et vont chercher une patientèle, j'essaie de la rassurer comme je peux mais on verra. Ce soir on a une réunion-barbec justement avec toute cette équipe, l'ambiance va être bizarre.
Je suis moi aussi dans une remise en question, une impression de ne pas être bonne dans mon job en ce moment. Les examens de l'ado me stressent et me font faire le taxi et j'ai l'impression que mon cerveau est totalement absorbé par ça , je n'ai pas de longue période "pour moi" dans la journée du coup mes factures ne sont pas envoyées, mes bilans ne sont pas faits, je n'ai pas harcelé les médecins pour avoir mes prescriptions signées. J'ai été absente 3 semaines en mai, j'ai l'impression d'avoir abandonné mes patients à un moment où ils avaient besoin de moi. Et il y a ce petit bonhomme dont le bégaiement revient alors que d'autres choses se règlent.
Et mon alarme sonne dans 2 minutes.
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Voici plus ou moins comment ce passe mes journées de vertige. Je ne peux rien faire ! Je tangue, je ne peux absolument pas me baisser sous peine d'aggraver la situation, alors je reste calme, je fais une sieste, je me prélasse sur mon canapé et je délègue à mon compagnon et à mon fils tout ce qu'ils ne font pas d'habitude. Et ça, c'est le bon côté des choses !
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🎁 CINÉ-CADEAU 🎄
Si vous passez au Québec pendant la période des Fêtes, si vous connaissez un Québécois (né ici) de 55 ans et moins, fort à parier qu'au fil d'une conversation vous entendiez parler de Ciné-cadeau.
Mais qu'est-ce que c'est?
Depuis 1982, Radio-Québéc (devenue télé-Québec en 1996), une chaîne de télévision québécoise publique à vocations éducative et culturelle, diffuse de la mi-décembre aux premiers jours de janvier une programmation spéciale jeunesse pour les Fêtes!
Films et séries, d'ici et d'ailleurs se succèdent. C'est grâce à Ciné-cadeau que ma génération a connu Astérix, Tintin, Lucky Luke, Garfield, Mafalda, Charlie Brown et j'en passe. Chaque année, la divulgation de la programmation engendre l'euphorie. On retrouve avec nostalgie nos premiers coup de coeur et on découvre avec joie les nouvelles trouvailles.
Le film le plus emblématique de Ciné-cadeau est sans AUCUN doute: La guerre des tuques. Premier film de la série "Les contes pour tous" de Roch Demers. Sortie en 1984, a été distribué dans plus de 125 pays. Il raconte l'histoire d'un groupe de jeunes cherchant à s'occuper pendant les vacances de Noël décide de se diviser en 2 groupes et de se faire la guerre de boules de neige. La chanson thème "L'Amour a pris son temps" est tout aussi classique que le film lui-même, chanté par Nathalie Simard.
Un remake d’animation a été produit en 2015. Il a reçu un bon accueil, mais rien ne surpasse la version originale. Céline Dion a même chanté sur la bande originale de cette version.
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Je ne peux que vous suggérer fortement de voir ce film tellement il est magnifique. Toutes les répliques sont cultes.
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Sur une note plus personnelle, un de mes plus beaux souvenirs de Ciné-cadeau est le film suédois sorti en 1982: Peter le chat sans queue. (J'imagine que ça vous surprend qu'à moitié ^^) C'est tellement un beau film. Si vous avez des enfants ou si vous avez toujours votre coeur d'enfant, regadez-le aussi.
Sur ce, bonne journée! Et si vous me cherchez à 15:30, je serai devant Astérix chez les Bretons! Parce que oui, malgré mon âge ancien, je regarde toujours Ciné-cadeau!
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Comment je n'en PEUX PLUS de ma mère. Je vais écrire ce texte à chaud je le supprimerai peut-être plus tard. On lui a offert son cadeau de la fête des mères vendredi pcq aujourd'hui on était pas dispo tous les 4. Comme d'hab elle était pas contente?? Alors qu'on lui a offert des fleurs comme elle réclame tout le temps. Même la dernière fois sans occasion particulière on s'est ramenés avec des fleurs mon père et moi et elle n'était pas contente pcq c'était un bouquet de la fleuriste et qu'elle aimait pas la compo??????? Comment on peut être aussi capricieuse???? En plus elle ne nous l'avait jamais dit donc on pouvait pas savoir. Vraiment j'en peux plus elle s'en blc de l'intention et ok tu peux ne pas aimer mais elle te le fait savoir TOUTE LA JOURNÉE. Elle s'isole, fait des phrases passives agressives, des sous-entendus de merde. Vraiment c'est invivable. Et OK elle a vécu un cancer et là elle est en pleine reconstruction de sein mais on essaye de faire TOUT pour elle. Dès qu'elle demande quelqu'un, dans la seconde y a quelqu'un qui accourt. On se bousille pour son bonheur et c'est hyper normal je sais bien mais quand t'as que de l'ingratitude comme réponse c'est juste pas possible, elle ne nous remercie jamais, ne se remet jamais en question. C'est tellement lourd on est bassinés de négativité et j'imagine même pas à quel point ce qu'elle traverse est dur mais ça l'est pour nous aussi parce que combien de fois on a eu peur de la perdre et en plus de ça elle nous fait subir le pire. Vraiment je suis à bout, je sais même plus ce que je dois faire pour qu'elle soit heureuse, elle nous en demande beaucoup beaucoup trop. Et en même temps je ne me sens même pas légitime de me plaindre pcq elle a vécu tellement d'opérations et c'est toujours pas fini, ça fait 3 ans, et j'imagine même pas dans quel désespoir elle doit être. Mais voilà là j'en peux tellement plus et j'ai besoin de me plaindre aussi. J'ai tellement hâte que tout ça se finisse putain cette merde de cancer est complètement en train de détruire notre famille.
(Je SAIS que c'est ELLE qui vit des épreuves atroces et que je peux même pas imaginer ce que ça fait, je l'ai bien compris, donc si y a quelqu'un qui ose me dire que j'ai pas le droit de me plaindre je le bloque mdr)
(12/05/2024)
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Always And Forever
chapitre 12 : La bataille final
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Le matin s'était levé doucement, baignant la pièce d'une lumière dorée. Rosalia ouvrit lentement les yeux, un léger sourire sur les lèvres en sentant la présence familière à ses côtés. Agatha était déjà éveillée, appuyée sur un coude, la tête inclinée vers elle, un sourire tendre étirant ses lèvres.
« Tu es restée à me regarder dormir ? » demanda Rosalia d'une voix encore endormie, taquine.
Agatha haussa un sourcil, un air faussement innocent sur le visage. « Peut-être. »
Rosalia roula des yeux en riant doucement, se redressant un peu pour s'asseoir contre le dossier du lit. Mais elle sentit aussitôt le regard d'Agatha sur elle, intense, brûlant, comme si la sorcière était absorbée par chaque détail de son visage.
« Quoi ? » demanda Rosalia, confuse mais amusée.
Agatha se redressa légèrement, son regard ne quittant pas celui de Rosalia. « Je ne peux m'empêcher de penser à t'embrasser. »
Rosalia pencha la tête, une lueur malicieuse dans les yeux. « Et qu'allez-vous faire à ce sujet, Madame Harkness ? »
Agatha sourit doucement, approchant lentement son visage de celui de Rosalia, son souffle caressant la peau de cette dernière. « Quelque chose comme ça... » murmura-t-elle avant de capturer les lèvres de Rosalia dans un baiser tendre et langoureux.
Rosalia répondit aussitôt, ses mains trouvant leur chemin jusqu'à la nuque d'Agatha. Le moment était doux, lent, une danse silencieuse entre deux âmes qui s'étaient enfin trouvées malgré les obstacles.
Quand elles se séparèrent, Rosalia, les joues légèrement roses, murmura avec une pointe d'humour : « C'est une façon bien agréable de commencer la journée, je dois l'avouer. »
Agatha sourit, posant son front contre celui de Rosalia. « Si c'était possible, je voudrais commencer toutes mes journées comme ça. »
Rosalia éclata de rire, secouant légèrement la tête. « Vous êtes incorrigible, Madame Harkness. »
« Je prends ça comme un compliment, Madame Velez. »
Elles restèrent ainsi quelques instants, l'une contre l'autre, profitant de la douceur du matin, avant que Rosalia ne s'écarte légèrement en soupirant.
« On devrait se lever. Ils vont finir par se demander ce qu'on fait... »
Agatha fit mine de réfléchir, un sourire en coin. « Eh bien, nous pourrions toujours leur dire que nous étions en train de discuter... intensément. »
Rosalia secoua la tête en riant. « Allez, debout. »
Mais dans le fond, elle n'avait aucune envie de quitter ce moment, de s'éloigner de la chaleur d'Agatha et du calme parfait de cet instant volé à la réalité.
Agatha attrapa doucement la main de Rosalia alors qu'elle s'apprêtait à sortir du lit.
« Attends, » murmura-t-elle, sa voix douce mais sérieuse.
Rosalia s'arrêta, la regardant avec une curiosité teintée de tendresse. « Quoi encore ? »
Agatha tira légèrement sur sa main pour l'inciter à s'asseoir de nouveau. Ses doigts jouaient nerveusement avec ceux de Rosalia, une lueur inhabituelle de vulnérabilité dans son regard.
« Je voulais juste... te remercier. »
Rosalia haussa un sourcil, un léger sourire sur les lèvres. « Me remercier pour quoi ? »
« Pour... » Agatha hésita, cherchant ses mots. « Pour me donner une chance. Pour croire en moi, en nous. Après tout ce que j'ai fait, tout ce qu'on a traversé... Je sais que c'est pas simple. Et toi, tu es là. Avec moi. »
Rosalia sentit son cœur se serrer devant cette sincérité si rare chez Agatha. Elle posa une main sur sa joue, ses doigts effleurant doucement sa peau.
« T'es compliquée, Agatha Harkness... mais je crois que c'est pour ça que je t'aime. »
Agatha resta sans voix un instant, surprise par ces mots qu'elle n'avait pourtant cessé d'espérer entendre. Son regard s'adoucit, et elle posa sa main sur celle de Rosalia, toujours sur sa joue.
« Tu sais que c'est un très gros mot que tu viens de dire, là... »
Rosalia éclata de rire, tapotant doucement son épaule. « Ne le prends pas trop au sérieux. Ça veut pas dire que je vais tout te pardonner d'un claquement de doigts. »
Agatha fit mine d'être blessée, posant une main sur son cœur. « Moi ? Monter ça à la tête ? Jamais ! »
Elles éclatèrent de rire ensemble, dissipant enfin la tension qui planait entre elles depuis leur dispute. Rosalia se leva, tendant une main vers Agatha.
« Allez, lève-toi. On a des responsabilités, et je doute que Lilia, Malia ou Billy s'en sortent sans nous. »
Agatha attrapa la main tendue avec un sourire espiègle. « Si tu insistes... mais sache que je préférerais rester ici. Avec toi. »
Rosalia roula des yeux, mais elle ne put retenir un sourire amusé. « Peut-être ce soir, Harkness. »
Agatha se redressa, ses doigts effleurant encore ceux de Rosalia avant de les lâcher. « Je retiens cette promesse. »
Elles quittèrent la chambre ensemble, plus complices que jamais, une chaleur silencieuse les liant dans un équilibre fragile mais rempli d'espoir.
༺♡༻
Le petit-déjeuner était déjà bien entamé lorsque Billy, visiblement agité, prit la parole. Il jouait nerveusement avec une cuillère, ses yeux passant de Lilia à Malia.
« Je dois vous dire un truc... Cette nuit, j'ai fait un rêve bizarre. »
Lilia fronça les sourcils, un air préoccupé sur le visage. « Quel genre de rêve ? »
Billy posa la cuillère avec un soupir, puis planta son regard dans celui de Malia. « C'était... ma mère. Elle était là, ou plutôt sa voix. Elle m'appelait, elle me suppliait de la libérer. Elle disait qu'elle était coincée dans la crypte. »
Un silence pesant tomba autour de la table. Malia échangea un regard inquiet avec Lilia, tandis que cette dernière posait une main rassurante sur celle de Billy.
« Ça pourrait être juste un rêve, non ? » tenta Lilia.
Billy secoua la tête, visiblement troublé. « Non, c'était... différent. Réel. Comme si elle me parlait directement. »
C'est à ce moment-là qu'Agatha et Rosalia firent leur entrée dans la cuisine, leurs pas résonnant légèrement sur le sol de bois. Agatha tenait encore une tasse de café dans sa main, son expression calme mais observatrice, tandis que Rosalia, un peu plus éveillée, les suivait de près.
« Qu'est-ce qu'on a raté ? » demanda Rosalia en s'asseyant à table, son regard passant sur chaque visage autour d'elle.
Billy hésita un instant avant de parler, mais il finit par répondre. « J'expliquais mon rêve... ou plutôt ce qui ressemblait à un message. Ma mère est coincée dans la crypte. »
Le visage d'Agatha se durcit instantanément, et elle posa sa tasse un peu trop brusquement sur la table. « Et tu comptes faire quoi avec ça ? » demanda-t-elle froidement.
« Je... Je sais pas encore, » répondit Billy en se redressant. « Mais je dois faire quelque chose. Je peux pas l'ignorer. »
Malia intervint alors, sa voix calme mais ferme. « On ne peut pas agir sur un simple rêve. Ça pourrait être une manipulation. »
Rosalia hocha lentement la tête. « Elle a raison. Ça pourrait être une distraction ou un piège. Il faut réfléchir avant de foncer tête baissée. »
Billy serra les poings, son regard brûlant de détermination. « Si c'était quelqu'un que vous aimiez, vous hésiteriez autant ? »
Le silence retomba dans la pièce, chacun pesant ses mots. Agatha croisa les bras, son expression fermée, mais Rosalia posa une main apaisante sur son épaule, l'encourageant à parler plus doucement.
« Ce n'est pas qu'on ne veut pas t'aider, Billy, » dit Rosalia d'une voix calme. « Mais on doit être sûrs de ce qu'on fait. Et surtout, sûrs que c'est bien elle qui t'a parlé. »
Billy regarda chacun d'eux à tour de rôle, sa résolution intacte. « Alors aidons-nous à le découvrir. Mais je refuse de rester là sans rien faire. »
Agatha soupira, mais un léger sourire s'esquissa sur son visage. « On dirait que tu as hérité de l'entêtement de ta mère. Très bien, on va y réfléchir. Mais pas de décisions hâtives. »
Lilia tapota l'épaule de Billy avec un sourire rassurant. « On est tous là, Billy. On va trouver une solution ensemble. »
Malia, quant à elle, fixait Agatha avec méfiance, comme si elle cherchait à déceler ses intentions. Mais pour l'instant, tout le monde semblait d'accord : ils allaient devoir élucider ce mystère, un pas à la fois.
Rosalia se redressa légèrement sur sa chaise, croisant les bras en fixant Emma d'un regard ferme.
« Ce serait peut-être la solution, » dit-elle en regardant Billy. « Si c'est vraiment Wanda qui t'a parlé, alors il faudrait envisager d'y retourner et de comprendre ce qu'elle veut. »
Agatha tourna vivement la tête vers Rosalia, son regard sombre et chargé de reproches. Elle ne dit rien, mais son désaccord était évident, son silence plus bruyant que des mots.
Emma, qui était restée discrète jusque-là, arqua un sourcil, amusée par la tension palpable entre les deux femmes. Elle s'appuya contre la table, ses yeux rivés sur Agatha avec un brin de provocation.
« C'est quoi ton problème avec Wanda, Agatha ? » demanda-t-elle avec un sourire narquois. « Hormis cette histoire de sort, bien sûr. Parce qu'on dirait que ton aversion va bien au-delà. »
Agatha posa lentement sa tasse, sa mâchoire se serrant légèrement, mais avant qu'elle ne puisse répondre, Rosalia intervint, son ton tranchant.
« Ça ne te concerne pas, Emma, » dit-elle d'une voix ferme. « Ce genre de discussion reste entre nous. »
Emma haussa les épaules, feignant l'innocence. « D'accord, d'accord. Je me tais. Mais tu sais que je ne suis jamais loin si tu veux vraiment en parler, Rosie. »
Agatha bouillait de l'intérieur, ses doigts tapotant nerveusement la table. Elle finit par se lever brusquement, le bois de la chaise grincant sous le mouvement.
« Wanda n'est pas la solution, » déclara-t-elle sèchement. « Elle est le problème. Et s'il faut vous le répéter encore et encore, je le ferai. »
Billy, qui observait la scène, fronça les sourcils. « Pourquoi tu dis ça ? Tu parles comme si elle n'était pas digne de confiance, mais c'est ma mère. Elle m'a toujours protégé. »
Agatha soupira, son regard glissant un instant vers Rosalia, comme si elle cherchait une réponse ou un soutien. « Parce que Wanda n'a pas toujours été... elle-même, Billy. Je te demande juste d'être prudent. Ce n'est pas une question de confiance, c'est une question de sécurité. »
Rosalia, bien qu'agacée par la tension, posa une main sur l'épaule de Billy. « Agatha a raison sur une chose : on doit être prudents. Mais ça ne veut pas dire qu'on ignore cette piste. Peut-être que Wanda a des réponses que nous n'avons pas encore. »
Emma éclata d'un rire sarcastique. « Prudents ? Sérieusement ? Vous vous battez contre une magie que vous ne comprenez même pas. Franchement, ça manque un peu de cohérence. »
Agatha lui lança un regard noir, mais Rosalia la retint avant qu'elle ne réponde.
« Ça suffit, Emma, » dit-elle d'un ton autoritaire. « Si tu es là pour semer la zizanie, tu peux partir. On n'a pas besoin de ça. »
Emma leva les mains en signe de paix. « D'accord, je me tais. Mais ne venez pas me dire que je n'avais pas raison quand tout ça tournera mal. »
Le silence s'installa, pesant, jusqu'à ce que Billy prenne la parole à nouveau.
« Alors, qu'est-ce qu'on fait ? » demanda-t-il, ses yeux brillants de détermination.
Rosalia jeta un dernier regard à Agatha, cherchant à comprendre son état d'esprit. Finalement, elle soupira et répondit :
« On fait un plan. Mais cette fois, on le fait ensemble. »
Agatha resta silencieuse, le regard fixé sur la table, mais elle hocha légèrement la tête, acceptant à contrecœur.
Le groupe finit par se mettre d'accord : ils allaient retourner à la crypte. L'atmosphère était lourde alors qu'ils rassemblaient leurs affaires. Agatha, plus silencieuse que d'habitude, traînait légèrement en arrière, les bras croisés, le regard perdu.
Rosalia, qui marchait à ses côtés, remarqua son air fermé. Elle ralentit pour se mettre à sa hauteur, laissant les autres avancer devant eux.
« Hé, » murmura-t-elle doucement. « Qu'est-ce qui se passe ? Tu sembles... ailleurs. »
Agatha haussa les épaules, essayant de masquer ses émotions. « Rien. »
Rosalia roula des yeux, mais son ton resta tendre. « Agatha, je te connais. Ce n'est pas "rien". »
Agatha hésita un moment avant de répondre, ses doigts jouant nerveusement avec un pli de sa veste. « C'est juste... tout ça. Retourner là-bas, affronter encore des secrets, et maintenant avec Emma qui se mêle de tout... » Elle fit une pause, ses yeux rencontrant brièvement ceux de Rosalia. « Je ne veux pas te perdre à cause de tout ça. »
Rosalia s'arrêta, posant doucement une main sur le bras d'Agatha pour l'inciter à faire de même. Sans un mot, elle se pencha et déposa un tendre baiser sur le sommet de sa tête, laissant ses lèvres y rester un instant.
« Tu ne vas pas me perdre, » chuchota Rosalia, sa voix apaisante. « Peu importe ce qu'on découvre ou ce qu'on affronte, tu m'entends ? Je suis là. »
Agatha ferma brièvement les yeux sous le geste, touchée par l'intimité de ce moment. Elle inspira profondément avant de murmurer : « Merci. »
Rosalia lui sourit, ses doigts caressant doucement le bras d'Agatha. « Maintenant, concentre-toi. On va découvrir la vérité ensemble. Et quoi qu'il arrive, je crois en toi, Agatha Harkness. »
Agatha releva légèrement la tête, un mince sourire sur les lèvres. « Ça fait du bien de l'entendre. Merci, Rosalia. »
Elles se remirent à marcher, plus proches qu'avant, et rejoignirent les autres.
Devant l'entrée sombre et imposante de la crypte, le groupe s'arrêta. Malia jeta un regard prudent à Lilia, qui lui adressa un signe rassurant. Billy, visiblement nerveux, se tenait au milieu, ses pensées probablement tournées vers le rêve troublant qu'il avait eu.
Rosalia prit la tête du groupe, sa voix forte et déterminée. « Allons-y. Ensemble. »
Agatha, à ses côtés, hocha la tête, les yeux fixés sur l'entrée obscure, prête à affronter ce qui les attendait.
༺♡༻
Alors que le groupe avançait dans la crypte, Malia ralentit sa marche, laissant les autres s'éloigner un peu devant. Elle jeta un coup d'œil à Lilia, qui marchait à ses côtés, et l'attrapa doucement par le poignet pour l'arrêter.
« On peut parler une minute ? » demanda-t-elle à voix basse.
Lilia fronça légèrement les sourcils, mais hocha la tête. « Bien sûr. Qu'est-ce qui te tracasse, Bambina ? »
Malia hésita, croisant les bras et regardant brièvement le sol avant de lever les yeux vers Lilia. « C'est Emma. Ses agissements... sa façon de manipuler les gens, de s'insinuer dans leurs vies... » Elle serra la mâchoire. « Ça me met mal à l'aise. »
Lilia s'appuya contre une paroi de pierre, observant Malia attentivement. « Tu veux dire ce qui s'est passé avec Rosalia ? »
Malia soupira profondément. « Pas seulement ça. Elle agit toujours comme si tout lui appartenait, comme si elle avait tous les droits. Je sais qu'elle est ma tante, mais... parfois, j'ai du mal à comprendre pourquoi elle fait ce qu'elle fait. Elle veut toujours contrôler tout le monde, et ça me fatigue. »
Lilia hocha la tête, ses yeux se posant doucement sur Malia. « Je comprends. Ce n'est pas facile d'avoir quelqu'un comme ça dans ta vie, surtout quand cette personne est censée être une figure protectrice. »
Malia passa une main dans ses cheveux, visiblement frustrée. « Ce n'est pas seulement qu'elle est agaçante. J'ai l'impression qu'elle complique les choses pour tout le monde, qu'elle n'est pas vraiment là pour nous aider mais pour servir ses propres intérêts. »
Lilia tendit une main et la posa doucement sur l'épaule de Malia. « Écoute, Bambina. Tu n'es pas responsable de ses choix ou de ses actions. Tu es ta propre personne, et de ce que je vois, tu es bien plus sensée et respectueuse qu'elle. »
Malia releva les yeux vers Lilia, un léger sourire en coin. « Tu crois vraiment ça ? »
Lilia haussa un sourcil, un sourire amusé sur les lèvres. « Absolument. Tu as un grand cœur, même si tu ne veux pas toujours le montrer. Tu n'es rien comme elle. »
Le rouge monta légèrement aux joues de Malia, mais elle se reprit rapidement. « Merci, Lilia. Ça compte beaucoup, venant de toi. »
Lilia lui tapota doucement l'épaule avant de reprendre la marche. « Allez, allons rattraper les autres. Et si Emma te cause trop de problèmes, je serai là pour te soutenir. »
Malia la suivit, un peu plus légère malgré la tension ambiante, et sentit son lien avec Lilia se renforcer encore davantage.
Le groupe avançait lentement dans les tunnels sombres menant à la crypte. L'atmosphère était lourde, entre la tension palpable et le silence pesant. Emma, fidèle à elle-même, trouva une occasion de se rapprocher de Rosalia, marchant juste à ses côtés.
Elle baissa la voix, pour que seuls Rosalia et elle puissent entendre. « Tu es sûre de toi ? Vraiment sûre que c'est elle que tu veux ? » demanda-t-elle, un sourire à peine dissimulé sur les lèvres.
Rosalia s'arrêta brusquement, forçant le groupe à ralentir légèrement. Elle tourna son visage vers Emma, un éclat de détermination dans le regard.
« Emma, écoute-moi bien. » Sa voix était ferme mais calme. « Il n'y aura plus rien entre nous. Pas maintenant, pas demain, pas dans cette vie. Ce qu'on avait appartient au passé, et c'est là qu'il doit rester. »
Emma haussa un sourcil, visiblement surprise par la dureté de ses mots, mais tenta de maintenir son air confiant. « Tu dis ça maintenant, mais je sais qu'une part de toi... »
« Non. » Rosalia la coupa d'un ton sec. « Arrête de t'accrocher à quelque chose qui n'existe plus. Ce que je ressens aujourd'hui, ce que je veux aujourd'hui, ce n'est pas toi. Et ça ne le sera plus jamais. »
Emma resta figée, décontenancée, alors que Rosalia continuait de marcher.
Agatha, qui avait observé toute la scène depuis quelques pas en arrière, ne dit rien. Pour une fois, elle se contenta de regarder, ses yeux suivant chaque mouvement de Rosalia. L'ancienne sorcière n'avait pas l'habitude de rester silencieuse dans ce genre de situation, mais quelque chose dans la manière dont Rosalia avait géré Emma la toucha profondément.
Malia murmura à Lilia en marchant à côté d'elle, « On dirait qu'Emma a enfin trouvé quelqu'un qui ne se laisse pas intimider. »
Lilia sourit légèrement. « C'est bien que Rosalia mette les choses au clair. C'était nécessaire. »
Agatha continua à observer Rosalia, une lueur de fierté mêlée à une profonde affection traversant ses yeux. Elle n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit. Rosalia venait de prouver, une fois de plus, la force de ses convictions, et Agatha ne pouvait qu'admirer cela en silence. Alors que le groupe continuait à descendre les couloirs sombres menant à la crypte, Billy s'approcha d'Agatha. Il gardait un ton bas, de peur que les autres n'entendent, surtout Emma, dont la présence tendait déjà l'atmosphère.
« Agatha, je dois te parler... » dit-il en marchant à ses côtés.
Agatha, qui était restée inhabituellement silencieuse depuis l'incident avec Emma, tourna lentement la tête vers lui, l'air fatiguée mais attentive. « Qu'est-ce que tu veux, Billy ? »
Billy hésita une seconde avant de plonger dans le sujet. « À propos de ma mère... Je sais que tu as des rancunes, que tu penses qu'elle a tout fait intentionnellement, mais... »
Agatha leva une main pour l'interrompre, son regard dur. « Billy, si c'est pour excuser Wanda, je te préviens tout de suite— »
« Laisse-moi finir. » Billy la coupa d'un ton calme mais ferme. « Ce que je veux dire, c'est que je ne crois pas que tout ça ait été voulu. Pas comme tu le penses. Elle ne voulait pas que ça se passe comme ça. Elle n'a jamais voulu blesser autant de gens. »
Agatha fronça les sourcils mais resta silencieuse, incitant Billy à continuer.
« Elle s'en veut. Je le sais, je l'ai ressenti. Chaque fois que j'entends sa voix, il y a ce mélange de tristesse et de regret... Elle voulait juste une famille, Agatha. Elle voulait une vie normale, un endroit sûr. Et oui, elle a fait des erreurs—des grosses erreurs—mais ça n'était pas volontaire. »
Agatha détourna les yeux, fixant le sol poussiéreux devant eux. Sa mâchoire se serra, et Billy put voir qu'elle luttait avec ses émotions.
« Et tu veux que je fasse quoi avec ça, Billy ? Que je pardonne ? Que j'oublie tout ce qu'elle a fait ? Elle m'a détruite, elle a détruit des vies... »
Billy hocha la tête, comprenant sa colère. « Non, je ne te demande pas de pardonner. Mais je pense qu'il faut que tu comprennes une chose : ma mère n'était pas une ennemie. Elle a perdu le contrôle. Et aujourd'hui, elle est enfermée, seule, et elle souffre. »
Agatha soupira profondément, son regard se faisant plus lointain.
« Peut-être qu'elle souffre, Billy. Mais moi aussi. Je ne peux pas juste effacer ce qu'elle m'a pris. »
Billy posa une main sur son bras, un geste réconfortant. « Personne ne te demande de tout effacer. Mais si on veut vraiment rompre ce sort, on doit comprendre pourquoi elle l'a fait. Et peut-être que ça passe par l'écoute, pas par la colère. »
Agatha resta silencieuse un moment, ses pensées tourbillonnant dans son esprit.
« On verra, Billy. On verra. » murmura-t-elle finalement, reprenant la marche sans un mot de plus.
Billy la regarda s'éloigner, un mélange de tristesse et d'espoir dans les yeux. Même si elle ne l'admettait pas, il pouvait voir que ses mots l'avaient touchée. Le chemin vers la vérité, et peut-être vers une réconciliation, venait de commencer.
༺♡༻
Après une longue marche dans la crypte, le groupe arriva enfin devant une imposante porte ornée de runes anciennes. L'énergie autour d'eux semblait vibrer, pesant sur leurs épaules comme une force invisible.
Billy se plaça devant la porte, l'examinant attentivement. « C'est ici », dit-il, la voix tremblante.
Agatha plissa les yeux en observant les runes. « Ces symboles... Ils agissent comme un verrou magique. Ce n'est pas n'importe quel sort, il faudrait une force considérable pour les briser. »
Billy inspira profondément et posa ses mains sur la surface froide de la porte. Il sentait l'énergie résonner en lui, comme si elle l'appelait.
« Je peux le faire », déclara-t-il, même si sa voix trahissait son hésitation.
Rosalia posa une main sur son épaule. « Es-tu sûr, Billy ? Si tu fais ça, il n'y aura pas de retour en arrière. »
Il hocha la tête. « Je dois le faire. Ma mère est derrière cette porte, et elle mérite une chance de s'expliquer. »
Agatha croisa les bras, clairement tendue. « Tu n'as aucune idée de ce que tu pourrais libérer, Billy. Ce n'est pas juste Wanda que tu risques de réveiller, c'est une force qui pourrait détruire cette île... et nous avec. »
Billy la fixa, une lueur de détermination dans les yeux. « Je sais ce que je fais. Si je ne le fais pas, personne d'autre ne le fera. »
Malia s'avança, plaçant sa main sur la porte également. « Tu n'as pas besoin de faire ça seul. Je ressens aussi cette énergie, je peux t'aider à canaliser ta magie. »
Billy lui lança un regard reconnaissant, puis ferma les yeux. Il commença à murmurer un sort, les mots anciens résonnant dans l'air. Malia se concentra également, ses mains brillant d'une lueur dorée.
Les runes sur la porte s'illuminèrent, une lumière bleue éclatante s'échappant des gravures. Une onde de choc secoua la crypte, forçant tout le monde à reculer.
« Continue ! » cria Malia, même si son propre corps tremblait sous la pression.
Billy hurla, canalisant toute sa magie dans un dernier effort. Une explosion de lumière remplit la crypte, et la porte se brisa en mille morceaux, laissant place à un silence assourdissant.
Lorsque la poussière retomba, une silhouette se dessina dans l'obscurité de la pièce au-delà. Wanda Maximoff se tenait là, ses vêtements déchirés, ses yeux brillants d'une énergie rouge familière.
Elle s'avança lentement, ses traits marqués par la fatigue et la douleur. Son regard se posa immédiatement sur Billy, et ses yeux s'embuèrent.
« Billy... » murmura-t-elle, sa voix brisée par l'émotion.
Billy avança timidement, les larmes coulant sur ses joues. « Maman... »
Avant qu'il ne puisse dire autre chose, elle l'enlaça avec une force désespérée, comme si elle craignait qu'il disparaisse.
« Je suis désolée... Je suis tellement désolée... » répéta-t-elle, les sanglots secouant son corps.
Le reste du groupe resta en arrière, chacun réagissant différemment à la scène.
Agatha était figée, ses poings serrés. Elle fixait Wanda avec un mélange de haine et de douleur. Rosalia posa une main sur son bras, comme pour l'apaiser, mais elle n'eut aucune réaction.
Emma, quant à elle, observait la scène avec un sourire ironique. « Alors, c'est elle la fameuse Sorcière Rouge... »
Wanda releva finalement la tête, son regard croisant celui d'Agatha. Une tension palpable s'installa dans la crypte.
« Agatha... » dit Wanda doucement, une lueur de culpabilité dans les yeux.
Mais avant qu'elle ne puisse continuer, un grondement sourd retentit dans les profondeurs de la crypte, comme si la libération de Wanda avait réveillé quelque chose d'autre.
« Qu'est-ce que c'est que ça ? » demanda Lilia, le visage pâle.
Malia recula, son instinct lui dictant que le danger n'était pas encore passé. « On a libéré plus que Wanda... Il y a quelque chose d'autre ici. »
Rosalia serra les poings, se plaçant entre le groupe et la direction du bruit. « Préparez-vous. Ce n'est pas fini. »
Le grondement sourd devint un cri strident, et une silhouette majestueuse émergea des ténèbres. Une femme à l'aura éclatante, couronnée d'or et de lumière, apparut devant eux. Sa présence était écrasante, divine, et son regard perçant balayait le groupe.
« Vous avez osé troubler mon sommeil, » dit-elle, sa voix résonnant comme un millier d'échos dans la crypte. « Une vie pour une vie. C'est le prix à payer pour libérer cette femme. »
Billy avança d'un pas hésitant, la tête baissée. « Si c'est le prix à payer, alors prenez ma vie. C'est moi qui ai brisé le sceau. C'est ma responsabilité. »
Wanda cria d'effroi, agrippant Billy par les épaules. « Non, Billy ! Je ne te laisserai pas faire ça. Jamais. »
Mais avant que la déesse ne réponde, Rosalia s'interposa entre elle et Billy. Ses yeux étaient pleins de détermination, son corps tendu.
« Il n'y aura pas de sacrifice aujourd'hui, » dit Rosalia fermement, fixant la déesse droit dans les yeux.
Agatha, qui était restée en retrait, sentit son cœur s'arrêter lorsqu'elle vit l'expression de Rosalia. Elle savait exactement ce que cette dernière avait en tête.
La déesse plissa les yeux, comme si elle lisait à travers Rosalia. « Tu es prête à offrir ta vie, n'est-ce pas ? »
Rosalia hocha la tête sans hésitation. Mais avant qu'elle ne puisse parler, Agatha s'avança brusquement et attrapa son bras.
« Non ! » s'exclama Agatha, sa voix tremblante.
Rosalia tourna un regard triste mais résolu vers elle. « Agatha, je ne peux pas laisser cela arriver. Pas à Billy. Pas encore. »
Les larmes montèrent aux yeux d'Agatha. « Tu parles comme si ta vie avait moins de valeur. Comme si... » Sa voix se brisa.
Rosalia posa une main douce sur la joue d'Agatha, forçant cette dernière à la regarder. « Je ne laisserai pas Billy subir ce que nous avons vécu. Je ne laisserai pas une autre vie se briser sous nos yeux. »
Elle baissa la voix, un murmure à peine audible : « Je ne laisserai pas ce qui est arrivé à notre fils se reproduire. »
Agatha resta pétrifiée, les souvenirs qu'elle s'efforçait d'enterrer remontant brutalement à la surface. « Non, » dit-elle, plus doucement, presque désespérée.
Rosalia l'embrassa tendrement, ses lèvres transmettant toute la douleur, l'amour et la résignation qu'elle portait en elle. Lorsqu'elle se recula, elle chuchota : « Je t'aime, Agatha. Toujours. »
Agatha attrapa son poignet, les larmes coulant librement maintenant. « Je refuse de te perdre. Je refuse, Rosalia ! »
Rosalia se tourna vers la déesse, se libérant doucement de l'emprise d'Agatha. « Prenez ma vie. Je suis prête. »
La déesse sembla réfléchir un instant, puis leva une main lumineuse, prête à sceller l'accord. Mais Agatha cria, sa magie crépitant autour d'elle. « Non, attendez ! »
Rosalia se retourna une dernière fois vers Agatha, lui lançant un regard plein de douceur. « Protégez-les, Agatha. Protégez Billy, Wanda, et... vivez. Pour nous deux. »
La crypte vibrait sous la puissance de la créature. Sa voix grave et inhumaine résonnait dans les profondeurs.
« Une vie pour une vie », répéta la déesse, son ton implacable.
Agatha se tenait devant Rosalia, désespérée, sa magie crépitant autour d'elle comme un bouclier fragile. Rosalia posa une main douce sur l'épaule d'Agatha, la forçant à se retourner.
« Laisse-moi faire ça », murmura-t-elle, ses yeux brillants de détermination et d'amour.
« Non, Rosalia, je ne te laisserai pas ! Je trouverai une autre solution, je trouverai quelque chose ! » Agatha hurlait presque, ses larmes brouillant sa vision.
Mais avant qu'Agatha ne puisse réagir davantage, la créature leva un bras puissant, et une lumière aveuglante enveloppa Rosalia.
« Non ! » cria Agatha, tendant les mains pour attraper Rosalia, mais une force invisible la repoussa brutalement.
Le corps de Rosalia s'éleva dans les airs, suspendu dans la lumière dorée, ses cheveux flottant autour de son visage serein. Une énergie immense et écrasante emplissait la crypte, coupant le souffle à tous les présents.
Agatha s'effondra au sol, ses jambes refusant de la soutenir. Elle tendit une main tremblante vers Rosalia. « Rosalia ! Non ! »
Billy, paralysé par l'horreur, sentit ses jambes céder sous lui. Il tomba à genoux, son visage enterré dans ses mains, incapable de regarder davantage.
Wanda, debout à côté, fixait la scène avec des yeux écarquillés, remplis de culpabilité. « Tout cela est de ma faute... » murmura-t-elle, sa voix brisée.
La lumière autour de Rosalia atteignit son apogée, éclatant dans une explosion silencieuse. Lorsqu'elle s'éteignit, le corps de Rosalia retomba doucement au sol, inerte.
Agatha rampa jusqu'à elle, la prenant dans ses bras. Ses mains tremblaient en caressant le visage de Rosalia, espérant une étincelle de vie, une réaction.
« Rosalia... s'il te plaît... ouvre les yeux... s'il te plaît... ne me laisse pas... » Ses sanglots secouaient son corps.
Billy releva enfin la tête, les larmes coulant librement sur ses joues. « Je n'ai pas voulu ça... Elle n'aurait pas dû se sacrifier... »
Wanda, dévastée, s'approcha lentement, mais l'aura d'Agatha était si intense qu'elle hésita à franchir le pas. « Je voulais juste protéger tout le monde... Je ne savais pas que ça se terminerait ainsi », murmura-t-elle, sa voix emplie de remords.
Le silence pesait lourdement dans la crypte, seulement brisé par les pleurs d'Agatha. Elle serra Rosalia contre elle, son front pressé contre celui de la femme qu'elle avait perdue.
Puis, dans un murmure à peine audible, elle jura : « Je te ramènerai, Rosalia. Peu importe ce que ça me coûtera. Je ne te laisserai pas partir. »
La créature avait disparu, mais elle avait laissé derrière elle un groupe brisé, et un amour condamné qui refusait de mourir.
La lumière dorée s'était éteinte, laissant la crypte baignée dans une étrange obscurité oppressante. Rosalia gisait immobile dans les bras d'Agatha, son visage paisible comme si elle dormait.
« Rosalia, s'il te plaît... reste avec moi », murmura Agatha, ses mains tremblant en caressant doucement le visage de celle qu'elle aimait.
Mais soudain, un grondement sourd se fit entendre. Le sol sous leurs pieds se mit à vibrer légèrement, et une lueur étrange émana des fissures de la crypte.
Billy leva les yeux, terrifié. « Qu'est-ce qui se passe encore ? »
Avant que quelqu'un ne puisse répondre, une énergie obscure et irrésistible s'enroula autour du corps de Rosalia. Ses membres furent tirés doucement hors des bras d'Agatha, comme si une force invisible cherchait à la reprendre.
« Non ! » hurla Agatha, se jetant en avant pour la retenir, mais la force était implacable. Le corps de Rosalia fut soulevé dans les airs une fois de plus, enveloppé d'un halo lumineux, mais cette fois d'un noir profond, chargé d'une puissance ancestrale.
Le sol au centre de la crypte s'ouvrit lentement, révélant une crevasse béante remplie d'une lumière scintillante, presque hypnotisante. La voix de la créature résonna de nouveau, froide et implacable :
« Elle m'appartient désormais. »
Agatha se précipita, ses mains cherchant à attraper Rosalia avant qu'elle ne disparaisse. « Non ! Vous ne pouvez pas me l'enlever ! »
Wanda, paralysée par la culpabilité et la peur, tendit une main vers Billy, qui était incapable de détourner le regard de la scène. « Faites quelque chose ! » cria-t-il, sa voix brisée.
Mais il était trop tard. Le corps de Rosalia fut lentement aspiré vers le sol, descendant dans la lumière. Ses cheveux flottèrent un instant avant d'être happés par l'abîme.
Agatha, effondrée, tomba à genoux à côté de la crevasse, frappant le sol de ses poings. « Ramenez-la-moi ! » hurla-t-elle, ses larmes coulant librement.
La crevasse se referma avec un bruit sourd, ne laissant plus aucune trace du corps de Rosalia. La crypte retrouva son calme glacial, mais le vide qu'elle laissait derrière était insupportable.
Agatha resta à genoux, le regard fixé sur l'endroit où Rosalia avait disparu. Sa voix, brisée par la douleur, murmura : « Je te retrouverai... Où que tu sois... Je te ramènerai, je te le promets. »
Un silence pesant s'abattit sur le groupe, et même la culpabilité de Wanda et les larmes de Billy ne suffirent à combler l'absence de Rosalia, emportée dans les profondeurs mystérieuses de la terre.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
@sayresse17
@theonefairygodmother
@harknessshi
#agatha all along#agatha harkness x reader#lilia calderu x reader#agatha x reader#lilia calderu#agatha harkness
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bonjour! Je me permets de vous contacter afin de savoir si je peux utiliser les marque page/ signet comme une sorte de coin " a lire plus tard" un peu plus organisée que la véritable option " a lire plus tard" que AO3 propose, j'ai déjà lu les infos concernant les marque page sur le site de ao3 avant de venir vous posez la question mais je n'ai toujours pas compris la véritable utilité des marque page 😅 et si je peux m'en servir ainsi, en vous souhaitant une excellente journée
Merci
Bonjour bonjour !
Il y a plusieurs questions ici, donc on va procéder bien dans l'ordre :
Utiliser les bookmarks (marque-pages) comme pile de "à lire plus tard" est une démarche assez commune, en réalité ! Et même si ce n'était pas le cas, pas besoin de demander la permission, chacun utilise le site comme cela lui sied le mieux ;)
L'utilité première des bookmarks, cependant, est un peu différente de ça. C'est en réalité un outil hérité de sites plus anciens aujourd'hui disparus comme Delicious, qui permettaient de créer des marque-pages publics à usage communautaire à une époque où le web était bien plus décentralisé et où les fandoms se répartissaient en plein de petits sites indépendants. Un autre héritier de cet usage est par exemple le système d'épingles de Pinterest, qui est malheureusement limités aux images.
Par conséquent, les bookmarks sur Ao3 ont vocation à servir de ressource organisationnelle pour les utilisateur.ice.s, pour noter ses commentaires personnels, créer des collections de bookmarks, partager des informations sur la fic avec d'autres fans (par exemple : "il manque un tag" ou "très bien 20/20"). L'usage "traditionnel" en fait donc plutôt un moyen d'organiser les fics qu'on a déjà lu. C'est pour cela qu'on peut ajouter des tags aux bookmarks !
Maintenant, je ne sais pas si tu le sais, mais il existe bien un espace dédié sur Ao3 pour garder des fics à lire pour plus tard. On y accède à partir du volet "history" du profil utilisateur, puis en cliquant sur "marked for later". Pour y ajouter ou retirer des fics, il suffit de se rendre en haut de la page de la fic et cliquer sur "mark for later" ou "mark read".
Cette manière de procéder a quelques avantages par rapport aux bookmarks : elle place toujours en haut de la liste les fics qu'on a visitées récemment, ce qui permet de pouvoir reprendre la lecture d'une fic en cours plus facilement ; elle indique le nombre de fois qu'on a visité une fic ; elle n'est pas visible par l'auteur.ice, contrairement aux bookmarks ; enfin, elle donne accès à une fonction "shuffle" de la pile à lire, accessible depuis l'écran d'accueil d'Ao3.
Le défaut principal de cet outil, qui a déjà été remonté à l'équipe technique de Ao3, est qu'on ne peut pas filtrer les fics dans les Marked for later. Si tu as la fibre particulièrement organisée, ça peut te rendre la vie plus difficile !
Voilà, avec toutes ces infos tu devrais être bien outillé.e pour faire ton choix sur ce que sera ta manière de faire.
Bonne journée !
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Aujourd'hui, ça fait deux ans que j'ai commencé à mon travail. Je ne suis jamais restée aussi longtemps au même endroit. Mon ancien record c'était 13 mois, je n'y travaillais que 10h par semaine (job étu) et j'avais fait 5 mois en arrêt.
Deux ans que j'ai commencé et 1 an et demi que je m'ennuie. Mais les conditions sont bonnes, et je ne trouverai rien ailleurs sans vraiment faire de formation ou sans perdre en salaire (il est pas fou non plus, mais mieux que le SMIC). Là clairement, je suis pas à un moment de ma vie où je peux pas me permettre de perdre en salaire, donc pour l'instant je déprime au boulot, à me demander ce qui s'est passé dans ma vie pour que je finisse à être devant un ordinateur toute la journée alors que j'avais toujours dit "Jamais je travaillerais derrière un bureau". La vérité, je sais ce qu'il s'est passé : la dépression, pile pendant les années où on doit décider de son avenir (d'après la société). Je lâche rien, et je me dis qu'un jour, avec plein de travail fait sur moi-même, j'arriverai à trouver ce que j'ai envie de faire, et je le ferai. Ou alors, j'apprendrai à me dire, que le travail c'est pas la vie, et que même si tu as un boulot chiant ou pas assez bien à ton goût, tant que tu remplis ta vie à l'extérieur c'est pas grave. (Jamais je me dirais ça, j'ai trop entendu Anouk tu peux faire tellement de choses dans la vie blablabla de la merde)
Et merci beaucoup aux bibliothécaires qui ont répondu à mes questions, ça me permet d'y réfléchir sérieusement en connaissant la réalité du métier.
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Rant et plagiat
Je ne serais pas surpris si ce tumblr devenait un tumblr de plainte...
Je pense que je peux affirmer sans trop trembler des genoux que je suis assez compréhensif. Mon personnage ne convient pas pour un pl ? Y'a pas de soucis. On a un rp et maon partenaire veut arrêter ? Changer de ship ? Changer de rp ? Y'a pas de soucis. Si on m'en parle, la réponse sera toujours "y'a pas de soucis". Toujours. Je ne discute jamais les refus.
Cela dit, faut quand même pas me prendre pour un con.
J'ai fait l'erreur d'envoyer un mp à quelqu'un sur un forum qui disait -en gros- : "hey, j'adore ton personnage, j'ai cette idée de DC, ça te dit un lien?"
Pas de réponse (bon, en soi je comprends, parfois moi aussi j'oublie de répondre et puis même, t'as pas envie de me répondre, je comprends aussi)
MAIS
Voir mon idée de DC avec certains passages repris mot pour mot dans un PL du dit membre en question avec EN PLUS le même lien que je lui proposais avec son perso ??? Là va falloir m'expliquer le but
(J'ai évidemment envoyé un mp au staff du forum qui m'a en gros répondu qu'ils préféraient croire le membre et que j'aurais très bien pu trafiquer un mp -c'est vrai que j'ai que ça à foutre-), je suis parti du fo dans la journée )
-Ce qui me fait rire c'est que, sur PRD, quand la fondatrice propose le forum dans la catégorie "recherche de forums", elle se prend souvent des réflexions de personnes racontant être passées sur le forum et avoir vécu de mauvaises expériences et elle ose encore faire la surprise...-
Bref, c'est tout pour moi
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Être Avec Toi - Kate Bishop
Marvel Masterlist
Résumé : Après avoir fait un cauchemar dans lequel tu mourais, Kate a peur que tu ne sois pas en sécurité avec elle, mais elle ne sait pas comment t'en parler.
Warnings : mort de personnage en rêve, mention de la mort de Natasha, anxiété, angst, hurt/comfort, fin heureuse, dites-moi si j'en ai oubliés d'autres.
Nombre de mots : 2.7k
Version anglaise
Channson qui m'a inspiré : Talk Too Much par Reneé Rapp
La peur se lisant sur son visage, Kate a les yeux grands ouverts posés sur toi. Son arc armée d’une flèche, elle ne sait pas si elle doit tirer ou trouver une autre solution pour te sauver. Au bord du toit d’un immeuble, Wilson Fisk a son bras autour de ton cou alors que son autre main tient un pistolet contre ta tempe. Ton corps tremble et tes yeux sont remplis de larmes alors que tu regardes Kate, complètement apeurée.
-Tu devrais m’écouter, Kate, et me donner ce que je veux ou tu peux dire adieu à ta copine, menace Fisk d’une voix dure. Si tu l’aimais vraiment, tu l’aurais déjà sauvée.
-Je ne vais rien vous donner.
-Tu en es sûre ? dit-il avant de te tirer dans la jambe pour prouver à Kate qu’il est sérieux.
-Lâchez-la ! s’écrie Kate suite à ton cri de douleur.
-Tu sais ce que tu as à faire pour que je la laisse en vie.
-Je vais vous le donner, laissez-la partir.
-Kate, non ! cries-tu alors que Fisk resserre son emprise autour de ton cou.
À contrecoeur, Kate détend son arc avant de le poser délicatement au sol tout en te regardant comme pour essayer de te rassurer. Kate enlève le sac à dos qu’elle porte et le balance vers Fisk. Un sourire machiavélique sur le visage, Fisk relâche sa prise, mais il ne laisse pas partir pour autant. Tu arrives à respirer un peu plus facilement quand Fisk te balance d’un coup sur le côté et se saisit du sac. Tu hurles en te sentant partir vers le vide. Ton corps passe de l’autre côté quand une main saisit la tienne. En relevant la tête, tu vois Kate te tenant de toutes ses forces.
-Ça va aller, je te tiens ! Je vais te remonter. Tiens bon, te rassure-t-elle en essayant de te remonter alors que Fisk fuit les lieux.
-Kate, j’ai plus de force.
Une larme coule sur ta joue en disant ta phrase. Tu es physiquement épuisée. Fisk t’a enlevé une journée entière pour tendre un piège à Kate et il n’a pas été tendre avec toi. Il est reconnu pour sa cruauté et tu en as fait les frais. Toutefois, tu mets toutes tes forces pour aider Kate à te hisser, en vain.
-Je vais trouver une solution. Je vais te remonter. Je vais y arriver, répète Kate autant pour se réconforter elle que toi.
En plus de la peur, l’acceptation prend possession de ton corps. Tu sais qu’elle n’y arrivera pas, Kate a beau être forte, tu sens tes mains lentement glisser des siennes alors, tu la regardes tendrement avec un sourire qui se veut rassurant.
-Ça va aller, Kate. Je t’aime.
La panique de Kate se stoppe en entendant ta phrase, c’est la première fois que tu dis “je t’aime”. Vous n’êtes ensemble que depuis trois mois et jusqu’à cet instant, vous n’aviez pas osé dire ces trois mots.
-Je vais réussir à te remonter, je t’ai dit ! Ne me dis pas ça comme si…
-Kate, c’est pas grave, dis-tu doucement.
-Non, arrête. Je…
Kate n’a pas le temps de finir sa phrase que tes mains lui échappent et tu tombes de l’immeuble. Elle hurle ton prénom à s’en déchirer les poumons, la vision de ta chute se gravant dans sa mémoire. Le bruit de ton corps percutant le sol retentit et Kate n’arrive pas à détourner les yeux de toi.
Kate prend une grande inspiration en s’asseyant sur son lit, la respiration haletante. Une main posée sur sa poitrine, elle essaye de se remettre de ce cauchemar. Le réveil brutal de ta petite amie t’a sorti de ton sommeil. Tu te retournes et vois Kate agitée. Tu t’assois et pose une main sur épaule, la faisant se tourner vers toi brusquement, la peur quittant ses yeux pour être remplacée par le soulagement. Tu as à peine le temps de voir une larme couler sur sa joue que Kate se jette dans tes bras.
-Qu’est-ce qui ne va pas ? demandes-tu, inquiète.
-Tout va bien, tu es là.
-Tu n’as pas l’air bien.
-Je vais bien, ne t’inquiète pas. J’ai juste fait un rêve, ment-elle en reculant légèrement et avec un faux sourire.
-Tu veux qu’on en parle ? Il a l'air de t’avoir secoué.
-Pas besoin. Ce n’était rien. C’était un rêve débile, il ne représentait rien. Je vais bien, dit Kate rapidement avant de se lever du lit. Je dois partir, j’ai entraînement dans peu de temps. Tu peux rester là, si tu veux ou tu peux faire autre chose, comme tu veux, mais je vais sûrement rentrer tard. Fais attention à toi et appelle-moi s’il y a quoique ce soit de bizarre.
Kate finit sa tirade en t’embrassant chastement avant de fuir sa chambre comme s’il y avait le feu. Tu regardes par où elle est sortie, complètement perdue. Malgré ce qu’elle a dit, tu as vu clair dans son jeu et tu sais que ce cauchemar l’a perturbée. Tu te dis que tu essayeras de lui en reparler plus tard quand elle sera calmée.
Les jours suivants, le cauchemar de Kate continue à la hanter et elle n’ose toujours pas t’en parler. Son rêve l’a fait se remettre en question, surtout sur votre relation. Bien qu’elle ne l’ait jamais dit à voix haute, elle t’aime et elle ne veut pas te perdre. Cependant depuis qu’elle est devenue une justicière après sa rencontre avec Clint Barton, elle doit prendre en compte les nouveaux dangers. Clint lui a déjà un peu parlé de Natasha et même si Natasha n’est pas décédée dans les mêmes circonstances que toi dans son cauchemar, le fait est que les Avengers sont en danger perpétuels et par extension leur proches. Et puis, depuis que la mère de Kate est partie en prison, elle a de plus en plus peur de perdre ceux qu’elle aime.
Kate a pris conscience de tout ce que ça représente d’être avec elle et elle n’est pas sûre que tu le saches. Kate a peur de causer ta perte à cause de ses choix de vie donc elle veut t’éloigner, mais elle veut également te garder auprès d’elle, même si elle sait que ça serait égoïste de sa part. Elle devrait t’en parler, cependant si elle le fait, elle partira dans une spirale en disant trop et probablement en rompant avec toi, car ses peurs grandissent de jour en jour donc elle préfère rester silencieuse.
Bien évidemment, ce changement de comportement n’est pas passé inaperçu. À de nombreuses reprises, tu as tenté de la mettre à l’aise sans être trop directe, de peur de la braquer, mais elle a toujours évité le sujet.
Elle ne mentionne pas son cauchemar même une semaine plus tard et elle reste perdue dans ses propres pensées. Ça la tue de prendre ses distances avec toi. Tu essayes de parler avec Kate autant que tu le peux, mais c’est comme parler dans le vide et pourtant, tu continues à lui parler, même si Kate ne semble pas y prêter attention.
Un jour, pendant que vous marchez dans la rue, tu racontes à Kate comment s’est passé ton dernier examen. Comme à ton habitude, quand tu discutes, tu ne regardes pas où tu vas, te focalisant sur ton interlocutrice. Alors que tu parles de ton ressenti général sur le partiel, tu sens juste Kate te tirer violemment en arrière puis tu vois une voiture bleue rouler vite et klaxonner.
-Ça va ? Tu n’as rien ? questionne Kate, inquiète, en cherchant une potentielle blessure.
-Grâce à toi, je vais bien.
-Tu dois vraiment apprendre à regarder devant toi quand tu parles, surtout dans la rue ! rétorque-t-elle, agacée. Si je n’avais pas été là, tu aurais pu avoir un accident ! Il roulait hyper vite, il aurait pu te renverser, tu t’en rends compte ? Comment tu peux être aussi insouciante ! Tu m’as fait peur ! Imagine si je n’avais pas vu la voiture, tu serais morte devant moi !
-Mais tu l’as vu à temps et tu m’as tiré avant qu’elle me percute. Je vais bien, Kate, il y a eu plus de peur que de mal, affirmes-tu calmement, espérant faire redescendre la pression.
-Parce que tu as eu de la chance ! Tu n’en auras pas toujours, il peut t’arriver quelque chose à n’importe quel moment.
La respiration de Kate se fait de plus en plus haletante et tu comprends que ça va plus loin qu’un chauffard qui aurait pu te renverser. Tu forces Kate à te regarder avant de dire sur un ton rassurant :
-Kate, respire. Je vais bien, tu vas bien, on va bien toutes les deux.
-J’ai eu peur.
-Je sais. Viens, on va chez moi, l’invites-tu en commençant à l’amener dans la direction opposée.
-Mais tu voulais t’acheter ton nouveau livre, proteste Kate, perdue.
-J’irai un autre jour. On devrait rentrer, loin des voitures, dis-tu avec un petit sourire, mais Kate n’est pas d’humeur à rigoler. Trop tôt ?
-Oui, deux minutes après ton presque accident, c’est trop tôt.
-Désolée. Allez, viens, dis-tu en prenant la main de Kate.
Vous faites le chemin inverse jusqu’à chez toi tandis que tu caresses sa main avec ton pouce pour la réconforter. La réaction de Kate te confirme que tu dois la faire parler, même si tu dois la forcer. Quelque chose ne va pas, elle est angoissée, surtout par rapport à toi et tu ignores la raison.
Quand vous arrivez dans ton appartement étudiant, tu la laisses s’installer sur ton canapé pendant que tu prépares des chocolats chauds ; peu importe la saison, Kate adore les boire. Tu espères que la boisson chaude la mettra plus à l’aise pour parler. Une fois les chocolats chauds prêts, tu la rejoins sur le canapé. Tu la laisses boire quelques gorgées avant de prendre la parole :
-Kate, on doit en parler.
-Je ne veux pas en parler, déclare-t-elle en évitant ton regard.
-Tu es clairement stressée par rapport à quelque chose, tu ne peux pas rester dans ta peur seule. Parle-moi.
-Je…, commence Kate avec hésitation, je me demande si tu sais vraiment de quoi tu t’es engagée en sortant avec moi et si ce n’est pas le cas alors je me demande si tu voudras encore de moi quand tu le réaliseras.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Tu es morte, annonce-t-elle de but en blanc.
-Kate, la voiture ne m’a pas renversé.
-Dans mon rêve.
-Celui de la semaine dernière ? Pourquoi tu m’en as pas parlé ? demandes-tu, commençant à comprendre la situation.
-Tu es morte et c’était de ma faute.
-Je suis sûre que ce n’est pas vrai.
-Si, ça l’est, insiste Kate, les larmes aux yeux. Fisk m’avait retrouvé et il voulait mon sac, j’ignore ce qu’il y avait de si précieux dedans, mais il ne lâchait pas l’affaire et pour me forcer à le lui donner, il t’a enlevé. Il t’a tiré dans la jambe et quand je lui ai enfin donné le sac, il t’a balancé du haut de l'immeuble - parce que oui, on était sur le toit d’un immeuble - et j’ai essayé de te retenir, mais je n’avais pas assez de force pour te remonter et… et tu es tombée, raconte-t-elle, la voix se brisant à sa dernière phrase. Tu es morte et c’était de ma faute. Si j’avais écouté Fisk plus tôt, si j’avais eu plus de force…
-Kate, ce n’était qu’un rêve, l’interromps-tu en prenant sa main dans la tienne.
-On aurait pas dit un rêve, ça avait l’air réel et ce rêve m’a fait réfléchir, rétorque Kate en posant sa tasse sur la table basse. À n’importe quel moment, il peut être réel. Maintenant que j’ai travaillé avec Hawkeye et avec ma mère qui était dans les affaires de Fisk, je peux être une cible à tout moment et je ne veux pas que tu sois blessée par ma faute. Je tiens trop à toi pour te perdre, surtout si c’est de ma faute. Et même si je ne suis pas Spider-man ou Captain America, avec le temps, je pourrai avoir des ennemis encore plus redoutables que Fisk et Fisk est déjà assez horrible. Ce rêve a été comme un déclic, je peux pas être avec toi, car ça veut dire que tu es en danger et tu te mets déjà assez en danger quand tu parles dans la rue sans regarder où tu vas. Qui marche sans regarder où il va sérieusement ? divague-t-elle avant de reprendre son cheminement de pensées. Le fait est qu’en sortant avec moi, tu te mets en danger et c’est quelque chose qu’il faut que tu gardes en tête, ajoute Kate avant de prendre une grande inspiration. Bref, maintenant que je t’ai dit tout ça, est-ce que tu veux encore être avec moi ? Parce que moi, je veux être avec toi, peut-être même pour toujours, merde, peut-être pas pour toujours. Ce que je veux dire ce n’est pas “pas pour toujours”, ajoute Kate en te laissant pas une seconde pour répondre. En fait, je ne sais même pas ce que je veux dire. Tu m’en veux parce que je te pousse à rompre avec moi à cause d’un stupide cauchemar ? Tu m’en veux, c’est sûre et je comprends si c’est le cas, je m’en fiche. C’est juste qu’avec ce rêve, j’arrête pas de me demander si ce n’est pas un signe, comme un rêve prémonitoire, tu vois et si c’est le cas, je m’en voudrais de ne pas t’avoir protégé en te donnant une porte de sortie quand il était encore temps. Et, oh mon Dieu, je crois que je parle trop, se dit Kate à elle-même. Je parle trop, hein ? C’est sûr, je devrais te laisser parler. Comme t’as dit, on devrait parler et… Ah! Ferme-la, putain ! crie-t-elle, frustrée.
-J’ai rien dit ! réponds-tu en levant les mains en l’air innocemment.
-Pas toi, désolée, je voulais dire moi, se corrige Kate, un air coupable sur le visage. Je voulais dire que je devrais me la fermer et te laisser parler.
-Je peux y aller ? demandes-tu après l’avoir laissée respirer tranquillement, quand elle hoche la tête, tu reprends la parole : Kate, je comprends que ton cauchemar t’a secoué, mais ça ne veut pas dire qu’il se produira. Et puis, je savais dans quoi je m’engageais en sortant avec toi - tu t’es vantée d’avoir travaillé avec Hawkeye pendant notre premier rendez-vous donc, je savais pour le côté justicier, potentiels ennemis et j’ai quand même accepté de faire un deuxième rendez-vous avec toi. J’ai conscience de tout ça et malgré tout, je ne veux pas qu’on se sépare, surtout pas à cause d’un rêve, ajoutes-tu d’un ton doux, mais ferme. Et puis, je ne voudrais pas te laisser seule. Être une justicière est déjà assez compliqué, tu ne peux pas t’isoler. Tu dois me parler quand ça ne va pas, surtout quand c’est au point où ça te rend malade. Je veux rester avec toi. Je ne sais peut-être pas tirer à l’arc ou me battre, mais je peux être là pour toi. Je veux être là pour toi. T’auras beau essayer de me donner toutes les portes de sortie du monde, je veux encore être avec toi. Je t’aime Kate, confesses-tu en la regardant dans les yeux.
-Tu m’aimes ? questionne Kate, étonnée.
-Bien sûr.
-Wow, je pensais pas qu’on avait atteint ce stade dans notre relation et je pensais surtout pas que tu le dirais pendant qu’on a ce genre de conversation. Enfin, techniquement dans mon cauchemar, tu me l’as dit avant de mourir, mais on devrait oublier ce cauchemar. Enfin bref, j’imaginais que tu le dirais pendant qu’on ferait quelque chose de plus romantique. Mon Dieu, je divague encore, n’est-ce pas ?
Tu rigoles légèrement en posant tes mains de part et d’autre du visage de Kate avant de l’embrasser. En sentant tes lèvres sur les siennes, les peurs de Kate se calment enfin. Le baiser dure seulement quelques secondes afin de permettre à Kate de se concentrer sur autre chose, mais il n’en est pas moins rempli d’amour et de tendresse. Quand tu brises le baiser, Kate te fait un sourire que tu trouves mignon.
-Je t’aime aussi, dit-elle en caressant ta main droite encore posée sur sa joue.
-Je t’aime et je veux être avec toi, Kate Bishop, peu importe ce que tu peux dire pour m’en dissuader.
À tes mots, le sourire de Kate s'agrandit, contente d’avoir pu trouver quelqu’un d’aussi compréhensive et gentille que toi. Elle n’aurait pas pu rêver une petite amie plus adorable dans ce monde de brute.
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Un de nos élèves est décédé subitement. Elève dont j'ai été professeure principale l'an passé, dont j'ai rencontré la maman. Vendredi, journée particulière, les élèves ont appris l'information, entre stupeur et effondrements. Cela ne fait aucun sens de mourir à 14 ans. M. a poussé un soupir de soulagement en me voyant et m'a couru dans les bras. J'ai alors su quoi faire. Face à ça, face à eux. On a été marcher avec mes anciens 4e. Je les ai fait rire avec tout et rien, parce qu'il y a un âge où on n'a pas à porter le deuil. J'ai failli entarter une collègue qui a manifesté son mépris face à des élève qui riaient, qui dansaient (ils ont fait le choix de maintenir le cross). Qu'ils encaissent comme ils peuvent, parmi eux certains étaient très proches de N., on sait qu'ils ont mal, qu'ils auront mal, s'ils arrachent un temps de répit, un temps de soutien, un temps d'euphorie d'être en vie, qu'ils fassent putain, qu'ils fassent et pas à moitié. Ils ont 14 ans.
Ils ont été si beaux. Ils ont fait des t-shirts à son nom et organisé une sorte de marche blanche. C'était dur. On a pleuré ensemble tout au long de la journée. On était là. On était unis.
J'ai admiré les plus solides qui savaient faire preuve de bienveillance et de douceur envers les plus sensibles.
"Tu peux pleurer, tu sais." a dit une de mes merveilleuses élèves de l'an passé à une de ses amies. Passant à côté, je me suis autorisée à ajouter "Tu peux l'écouter, je pars du principe qu'elle a toujours raison."
Ils sont incroyables. C'était irréel, violent et dénué de sens. Ils ont réussi à rendre ce moment beau, fort, inoubliable.
J'espère qu'il les a vus, j'espère qu'il sait, c'était pour lui.
#il est beau mon métier#mais c'est dur#putain que je les aime mes élèves#mes gamins#je ne sais pas comment on peut être prof sans s'attacher
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