#insécurité totale
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observatoiredumensonge · 13 days ago
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Insécurité totale
Insécurité en France : chiffres et analyse alarmants
Temps de lecture = 5 minute L’insécurité totale en France atteint des niveaux alarmants, révélant l’ampleur d’une crise majeure. Découvrez les chiffres inquiétants, l’analyse de l’échec gouvernemental et les conséquences sociales d’un climat devenu insupportable pour les citoyens. Par Jeanne Moulin d’Arc Continue reading Insécurité totale
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urween · 6 months ago
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If Logan Howlett/Wolverine was your partner english version here
notes : GN!reader + des passages ajustés pour AFAB/AMAB (assigned female at birth/assigned male at birth)
! warnings : caractères sexuels (oral, fluff), guerre, violence, insécurités, jalousie, alcool, cigare
2 161 mots
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Global
l'odeur est très importante pour lui, il n'aime pas quand tu changes de shampoing ou de crème pour visage, et il fait toujours la tête pendant plusieurs jours à cause de ça.
dans le même thème, s'il sent son odeur sur toi, il devient un peu bestial, grognant dans ton cou et mordant ta peau. Je t'assure que tu ne sortiras pas de la chambre pendant plusieurs heures.
il est très jaloux, même s'il ne le montre pas forcément. Il est plutôt du genre à tout intérioriser, se disant qu'il ne devrait pas penser ainsi, jusqu'à ce que ça explose et qu'il mette au sol le type qui te faisait rire.
par ailleurs, il te laisse te défendre par toi-même, il n'intervient que lorsqu'il sent que tu en as besoin, ou que tu lui demandes.
de même, à la maison lorsque tu as un projet en tête, comme un meuble à monter ou un mur à repeindre, il te demandera si tu veux de l'aide mais si tu refuses, il n'insistera pas. Il sera par contre toujours dans la même pièce, pour rattraper un cadre qui tombe ou juste t'observer.
il est fier de toi, et il te le dit souvent. Lorsque tu finis un projet, c'est toujours le premier à te prendre dans les bras et te dire comme il est fier.
quelquefois tu penses qu'il n'a pas une bonne mémoire, parce qu'il oublie que vous aviez un rendez-vous chez des amis ou bien qu'il ne reste plus de lait au frigidaire. Mais lorsqu'il s'agit de toi, il se souvient de tout. Souvent c'est même lui qui te rappelle ta soirée jeu de société avec Ororo ou même tes rendez-vous médicaux. Donc, il n'a pas une mauvaise mémoire, il retient juste ce qui est important à ses yeux.
il adorerait pouvoir s'endormir sur toi, mais son poids ne le permet pas à cause de l'adamantium qui le rend trop lourd. Tu essaies alors toujours de le câliner sur le côté en le serrant fort contre toi, et tu sais qu'il adore tout autant ça que toi.
vous faites beaucoup de blagues tous les deux, la plupart du temps les gens ne comprennent pas pourquoi vous riez et ça vous va très bien, c'est entre vous.
tu adores passer tes journées avec lui, mais il te pousse parfois à sortir avec tes amis parce qu'il ne veut pas que tu t'isoles à cause de lui. Mais tu trouves toujours le moyen de rapporter un petit quelque chose qui lui appartient avec toi, comme un foulard, un collier ou une veste ou un suçon.
il a mis du temps pour se livrer, beaucoup de temps. Mais à présent vous pouvez parler de tout, et au final il est assez bavard.
tu aimes lui donner des surnoms, tu lui en donnes énormément en fait et il se souvient de tous, même les plus futiles.
lui aussi il te donne des surnoms, mais il n'en a que très peu car ils veulent dire beaucoup à vos yeux. Même si bien sûr, "bub" est celui qu'il a le plus utilisé depuis votre toute première rencontre.
il sent beaucoup de choses, avec son odeur mais aussi énormément avec “son instinct” comme tu aimes l’appeler. Bien sûr il sent les catastrophes arriver et ce genre de trucs, mais il sent aussi quand tu as un problème de santé, ou un quelconque changement interne, il le sent. Il sent quand tu es triste, quand tu as mal, quand tu réfléchis trop, quand tu as envie de lui sauter dessus.
il se fout de beaucoup de choses, vraiment beaucoup. Que tu ne te rases pas ? Il s’en fout. Que tu pètes ou rotes ? Il s’en fout. Que tu en mettes partout en mangeant ? Il s'en fout aussi. Une fois, tu étais malade sur une longue période et la douleur était tellement puissante que tu n’avais pas pu te laver pendant quatre jours, et devine quoi ? Il s’en foutait totalement, tout ce qui importait était que tu te sentes mieux le plus vite possible. Il est tellement à l’aise avec ce genre de sujet, qu’il t’aide parfois pour te raser et ça lui fait plaisir en fait, comme ça tu évites de te couper.
vous habitez assez loin de la ville, dans un coin calme et un peu paumé ce qui vous permet d'être tranquilles, sans voisins bruyants ou attentats à chaque coin de rue.
Vie sexuelle
ton plaisir est sa priorité, dans la vie de tous les jours comme sexuelle. Alors il peut passer des heures et des heures à te torturer sans jamais se toucher. En fait, il oublie souvent son propre plaisir tellement il aime te voir crier son nom sous lui. C'est à toi de le plaquer contre le matelas et de le déshabiller la plupart du temps, même s'il te dit qu'il va bien et qu'il peut supporter la douleur. Mais il suffit que tu lui fasses tes doux yeux et que tu glisses une phrase dans le genre "s'il te plait, ça m'excite de te sucer" et il devient aussi chaud que la braise.
en parlant de ça, il adore les fellations mais il ne te demandera jamais de lui en faire une, même si tu sais très bien reconnaître les signes.
FOR AFAB : il te répète tout le temps à quel point il aime la manière dont tu mouilles pour lui à une vitesse impressionnante. Et en fait, il adore rendre cette humidité audible en faisant de grands mouvements avec ses doigts/langue/sexe/jouet, et puis, il aime te voir rougir à cause de ça.
FOR AMAB : il aime beaucoup te titiller jusqu'à ce que ton précum dégoulines sur toute ta longueur, et de même, il adore les bruits que fait ton corps, donc s'il faut accélérer ses mouvements pour que les sons humides soient plus forts, il le fera sans hésitation.
lorsqu'il jouit, il fera tout pour éloigner ses poings de ton corps, parce qu'il a toujours peur de ne pas se contrôler et que ses griffes sortent.
de même, lorsqu'il a un sommeil agité, il se forcera à rester sur le ventre avec les mains sous son oreiller.
il est tout l'inverse de sauvage. Il a déjà passé une heure entière à juste embrasser ton corps et sentir ton parfum. Je veux dire, il est déjà tellement dur et fermé au quotidien, la chambre est le seul endroit où il prend son temps et savoure chaque moment avec toi comme si c'était le dernier.
malgré ça, il arrive que vos parties de jambes en l'air soient plus que mouvementées. Lorsque vous avez passé un long moment séparés physiquement l'un de l'autre, ou qu'un pic de jalousie a fait surface dans la journée.
il est un peu de la vieille époque, il n'a pas des fantasmes farfelus ou tordus, il aime juste être avec toi. Il a carrément de l'expérience, mais il dit toujours n'avoir jamais vraiment aimé le faire en public ou le dirtytalk.  Par contre, si c'est toi qui lui propose quelque chose de nouveau, comme un jouet ou une tenue, il sera toujours partant, et avec grand plaisir.
il est très à l'écoute, et parfois il préfère ralentir, voire stopper, parce qu'il sent et voit que tu as quelque chose en tête qui te préoccupe.
de la même manière, il aime savoir ce que tu ressens : il aime te demander si tu apprécies ce qu'il te fait, là où il appuie, la position dans laquelle tu es.
Petites choses du quotidien
il adore lorsque tu t'assois sur lui, que ce soit son torse ou ses hanches ou son visage. S'il y a cinq sièges, le seul et unique où tu auras l'autorisation de t'assoir sera ses genoux.
si tu as besoin d'aide pour tester quelque chose, il est toujours volontaire. Par exemple, lorsque tu vas racheter une crème ou du maquillage, il se retrouve toujours avec une dizaine de produits cosmétiques étalés sur la main et le bras.
lorsque vous faites des courses ou du shopping, il se débrouille toujours pour porter les sacs les plus lourds sans que tu ne t'en rende compte.
il dira toujours oui si tu veux encore aller voir une boutique, même s'il fait nuit et froid. Parfois, c'est même lui qui te propose d'y aller, parce qu'il a vu comme tu regardais la devanture du magasin.
tu le fais souvent rire lorsque tu ressors des objets/musiques/expressions qu'il a connu il y a des dizaines d'années auparavant.
il n'aime pas que tu dises ça mais tu trouves qu'il a vraiment des comportements de chat. Lorsqu'il est contre toi, il se met en boule et cale son visage contre ton ventre. Et tu peux juré avoir entendu une sorte de ronronnement une fois, peut-être qu'il ne s'agissait que d'un grognement, mais c'était de toute façon adorable.
il écoute de vieilles chansons, normal vu son âge, et ça te fait toujours sourire de le voir marmonner des paroles que ton grand-père aurait pu chanter.
tu demandes toujours à goûter ou tester ce qu'il mange/boit, malheureusement pour toi c'est souvent très fort en bouche (alcool, piment, viande).
lorsqu'il achète de nouveaux cigares, tu veux aussi toujours tester, même si tu trouves ça dégoûtant. Mais tu sais que ça lui fait plaisir que tu essaies les choses qu'il aime, même s'il évite de te faire goûter trop souvent de peur que tu te mettes à fumer à cause de lui.
vous avez l'habitude de faire de longues balades en moto, lorsque vous vous sentez un peu dépassé par des évènements ou simplement la vie.
il adore l'hiver, plus que n'importe quelle saison, et il peut passer sa journée dehors à juste regarder la niege tomber.
Vulnérabilité
il fait fréquemment des cauchemars, tous violents et traumatisants. Dans ces cas-là, il quitte le lit et va prendre l'air, parce qu'il ne veut pas que tu le vois en colère ou triste. Mais tu te réveilles toujours, parfois tu le laisses tranquille parce que tu sens qu'il en a besoin, et à d'autres moments tu le prends dans tes bras.
il pleure plus qu'il ne veut l'avouer, souvent à la suite de ses cauchemars justement. Tu sais qu'il n'aime pas ça, et tu as beau lui répéter que c'est beau de pleurer, il ne sera jamais de cet avis pour son cas personnel. Alors tu fais semblant de ne pas voir ses larmes, tu embrasses ses cheveux et le prend contre ton poitrail. Le lendemain, il vient toujours te remercier, avec des mots ou des gestes.
lorsque tu as de mauvais jours, il le sent à des kilomètres et il fait tout pour te faire te sentir à l'aise. Il a même été chercher des chocolats pomme/cannelle dans une autre ville parce que tu l'avais mentionné.
Entourage
il n'a pas de famille, ou du moins pas de liens de sang, mais Charles et toute l'équipe occupent une place importante dans son cœur, même s'il ne le dit pas.
vous allez souvent passer plusieurs semaines d'affilées dans le manoir, tu aimes voir un refuge aussi beau ouvert à tous mutant et Logan a besoin de retourner là-bas parfois, c'est un peu la seule maison qu'il ait jamais eu (à part toi bien sûr).
Charles est très gentil avec toi, il a tout de suite aimé ta personne et il n'a pas manqué de le dire à Logan.
tu t'entends vraiment bien avec Ororo, c'est un peu devenue comme une sœur à tes yeux.
Logan t'avais parlé de ses conflits avec Cyclope et tu as pu le voir de tes propres yeux, ils s'envoient des pics tout le temps.
il t'avais aussi parlé de Jean, et honnêtement, au début tu n'aimais pas vraiment parlé d'elle, tu avais peur qu'il l'aime toujours. Mais tu as vite pris conscience qu'il n'y avait plus rien entre eux, que c'était juste une sorte de très très gros crush mais qu'il t'a rencontré et que maintenant rien ne t'égale, ce sont ses mots.
deux fois, tu as vu Magneto dans le jardin en train de jouer aux échecs avec Charles, mais tu as préféré ne pas t'en mêler, lui non plus Logan ne l'aime pas et apparemment c'est mutuel.
les x-men sont un peu devenus comme une deuxième famille pour toi aussi, ils t'ont tous accueillis les bras grands ouverts et tu les remercies souvent pour ça.
la première fois que Logan t'a amené là-bas, tout le monde vous a regardé avec des yeux de grenouille. Les étudiants avaient du mal à croire que Wolverine était en couple, et pourtant c'est le cas.
Phrases typiquement "Logan"
J'suis fier de toi
Tu as besoin de quelque chose ?
Sur mes genoux bub
ELLE/ELLE READER : Je sais que tu peux ouvrir ce bocal toute seule, puisque t'es "une grande fille", mais je veux le faire pour toi
IL/LUI READER : Je sais que tu peux ouvrir ce bocal tout seul, puisque t'es "un grand garçon", mais je veux le faire pour toi
Quelqu'un t'a fais du mal ? Dis-le moi
Film ? Installe toi, je prends les plaids
Chocolat chaud ?
Viens là, viens dans mes bras darl'
SEXUALITÉ
Tu sens ? Dis-moi que tu sens comme tu trembles pour moi
Bordel, regarde toi, putain d'magnifique
Jamais personne n'aura la chance de te voir dans cet état huh ?
Dis-le moi, dis mon nom darling
Putain refais ça, refais ça pour moi
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° x-men masterlist
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elodieamet · 6 months ago
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La question piège
Nietzsche ne disait pas ‘’Deviens QUI tu es’’ mais ‘’Deviens CE QUE tu es.’’
A un mot près, la phrase et son sens changent du tout au tout. 
Aujourd’hui, les gens se demandent ‘’qui’’ ils sont. La logique de cette recherche est une logique d’AJOUT. Tu cherches des attributs, des éléments extérieurs pour te définir, pour t’épaissir la surface. Cette question est liée à l’aspect en nous du personnage, du paraître : le ‘’moi-extérieur-collectif’’, le moi qui existe au travers du regard des autres, inscrit dans une société à un instant T. Ce moi est totalement superficiel et surtout éphémère : Quand les codes et conventions d’une société changent, il devient obsolète. C'est une question génératrice de grande insécurité car ta valeur est définie par des éléments extérieurs à toi-même.
En occident, du fait que nous évoluons dans une société matérialiste, basée sur le plaisir et la consommation, la sexualité joue une place centrale. Les gens vivent au travers des plaisirs du corps, c’est tout ce qu’ils ont. Ainsi, ils se définissent par leurs orientations sexuelles ou leur genre, c’est-à-dire leurs attirances sexuelles et leur apparence liée à cette attirance.
Du fait que nous grandissons dans cette société de consommation, le réflexe, pour se définir, est de se trouver une étiquette. Les personnes qui se définissent par leurs orientations sexuelles se croient dérangeantes, rebelles, anticonformistes alors qu’elles s’auto-étiquetent comme des conserves de supermarché (Même si tu te crois être une femme alors que tu es dans un corps d'homme, cela reste une réduction via une identification ! En réalité tu n'es ni une femme ni un homme, tu es un être !)
Il y a également les personnes qui se définissent par leur métier et leur âge, pour indiquer leur rôle, leur fonction et leur date de péremption dans la société. On retrouve ici cette même réduction et cette même considération de soi en tant que chose, personnage, playmobile. 
La question du ‘’Qui suis-je’’ est une question piège car plus on tente d'y répondre, moins on y arrive, plus la réponse s’allonge et se complique. C’est exactement comme lorsque l’on cherche à nettoyer une tâche avec du cambouis : plus on essaie de répondre à la question, plus la tâche grossit. En effet, dès lors que tu te mets une étiquette, tu réalises juste après que tu t’es auto-réduit, auto-rétréci. Tu tentes alors de t'agrandir en rajoutant une nouvelle étiquette et ainsi de suite, jusqu’à te retrouver écrasé sous une couche surchargée de termes et de définitions qui n’ont plus ni queue, ni tête. 
Certaines personnes disent aussi qu’elles se sont ‘’trouvées’’ et cela m’a toujours agacé, cette fierté et cette auto-satisfaction du personnage qui ne bouge plus, figé, trop content de sa place dans la maquette. 
Pour ma part, j’ai juste arrêté de chercher. J’ai juste accepté de ne pas savoir qui j’étais. J’y suis arrivée en mettant en lumière le piège que représente cette question. 
Dans cette déconstruction, j’ai réalisé que l’erreur se trouvait dans la formulation initiale. La question n’est pas de savoir ‘’qui’’ tu es mais ‘’ce que’’ tu es, reconnaître la nature de ce que tu es. 
Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est ce que c'est que ce QUE ? 
La nature de ce tu es, c’est ton être. Ton être, c'est ton énergie. C'est plus que ton simple trait de caractère, plus que ta mentalité ou ta personnalité...c'est ta manière de danser. Mais pas comme un danseur !...Plutôt comme une flamme, une corde, une onde.
Nietzsche disait : ‘’Deviens ce que tu es’’ pour signifier que cela est ton projet, ton but et surtout, qu'être n’est pas un acquis, que cela se devient. 
Par défaut, nous sommes conditionnés par notre environnement social, culturel, familial. Il y a aussi en nous ces fantômes, ces ombres, cette ténèbres qui voilent notre nature. Il y a donc un processus d’auto-enfantement à réaliser. 
Dans cette perspective là, la logique est totalement inverse : c’est une logique de RETRAIT. Tu vas retirer des couches de ton oignon comme on dit, pour arriver au centre de toi-même, dans ton être, dans ta nature authentique. 
Pour cela, tu vas mettre en lumière, non pas ce que tu aimerais être ou projetterais d’être mais tout ce qui n’est pas toi.  Tu vas mettre en lumière ton obscurité, ta souffrance, tes parcelles victimaires. Dès lors que tu sentiras la moindre honte, la moindre dévalorisation, le moindre abattement, tu libéreras la masse émotionnelle pesante, le fantôme qui squatte ton être.
Peu à peu, ta nature va se révéler et tu vas changer de monde. Tu vas cesser de t'interroger sur toi-même et surtout cesser de croire pour commencer à croître.
Passer du personnage à l'être, c'est passer de la croyance à la croissance, au développement et à l'épanouissement. 
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jeveuxpasetreadulte · 16 days ago
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Hey
Waouw, mais tiens dis-donc, serait-ce à nouveau une tentative de blog ?
Tiens dis-donc, peut-être bien même que cette fois-ci je m'y tiendrai, haha.
Ou pas.
Bon, et si on faisait plutôt un petit point ?
Comme par exemple : pourquoi, pourquoi toujours vouloir exposer sa vie en publique
Et pas seulement depuis maintenant, depuis toujours
Comme s'il fallait justifier son existence dans ce monde
Comme s'il fallait absolument se convaincre qu'on existe
Mais comment exister quand on est 7 milliards ?
Comment exister quand des gens croulent sous les décombres ?
Comment exister quand nous sommes minuscules face à l'immensité de l'univers infini ? Et comment exister quand environ 9999999999999999 puissance 999999999999999 des artistes, auteurs, et autres penseurs intellos ont balancé la même phrase au mot près ?
"Rololo on est tout petits et insignifiants rololo"
Même dans "it's a small world" on nous la sort.
Peut-être il y a un monde où "It's a small world" c'est l'équivalent de 42, la réponse universelle, La grande question sur la vie, l'Univers et le reste.
Mais en réalité, c'est normal je pense, qu'on soit tous ancrés sur cette même peur, cette même insécurité : quel sens à une existence vouée premièrement à se terminer dans l'indifférence la plus totale, que ce soit NOTRE propre existence, ou celle de l'être humain, en tant que groupe, la fin de la Terre, la fin du système solaire, tout ça.
J'ai encore cette image traumatisante, de E=M6, sur le système solaire, où à la fin ce dernier explose à la mort du Soleil. Je m'efforce de ne pas trop y penser, car quand même, c'est dur de se dire, tout ça, tout ça pour retourner en cendre à la fin ?
On essaie tant bien que mal à donner, à trouver un sens à nos vie, à rester dans une pseudo-stabilité fonctionnelle, pour finalement mourir
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snap221sn · 1 month ago
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Détention à la Mac de Tamba : Barth et PDF dénoncent le « paquetage » de Bougane
Les mauvaises conditions dans lesquelles le leader de Geum sa Bopp,Bougane Guèye Dany est incarcéré à la Mac de Tamba sont décriées de partout par les Sénégalais d’ici et de la diaspora. Bougane serait dans une chambre avec 48 détenus. Il exposé à une insécurité totale en tant que leader politique que l’on semble vouloir […]
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latribune · 2 months ago
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globmedia · 4 months ago
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Crise anglophone
L’Union européenne au secours des enfants sinistrés
Une somme d’1,7 milliard FCFA a été débloquée par l'Union européenne pour soutenir les enfants affectés par la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones du Cameroun.
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Des enfants sinistrés dans le cadre de la crise anglophone qui sévit dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun depuis 8 ans, ont reçu l’aide de l’Union européenne. Cette assistance vise à leur permettre de ne pas abandonner totalement leurs études. L’annonce a été faite par le Fonds des Nations unies pour l'enfance. Cette enveloppe devrait permettre de soutenir la scolarisation de nombreux enfants affectés par la crise anglophone qui date de 2016 : « l’aide humanitaire est en faveur de l'éducation et des opportunités d'apprentissage pour les enfants vulnérables dans les zones touchées par la crise », a indiqué l’Unicef. L’organisme de l’ONU indique qu’environ « 488 000 enfants ne sont toujours pas scolarisés en raison de la crise actuelle, ce qui les prive de leur droit à l'éducation ». Dans un rapport publié au mois de février dernier, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU notait qu’« au moins 25 incidents violents liés à l'éducation avaient été signalés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en 2023 ». Cependant, une « augmentation de plus de 13 % du nombre d'écoles fonctionnelles a été signalée entre 2022 (46 %) et 2023 (59 %) dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ». Pour autant, « au moins 41 % des écoles ne sont toujours pas fonctionnelles ».
Pour Nadine Perrault, représentante de l'Unicef au Cameroun, « en temps de crise, l'éducation est une bouée de sauvetage pour les enfants. Nous nous efforçons de fournir une éducation ininterrompue à chaque enfant. Nous aidons les enfants à développer des compétences pour faire face au traumatisme de la crise, et nous leur fournissons des espaces d'apprentissage sûrs, adaptés aux enfants et équipés d'eau et d'installations sanitaires ».
Dans ces régions en crise, l’Unicef concentre son action sur l'accès et le maintien dans les établissements d'enseignement, y compris la fourniture de services qui améliorent l'environnement d'apprentissage pour les enfants grâce aux services de protection et à un soutien en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène. Ces interventions aident également les enfants d'âge scolaire qui n'ont pas de certificat de naissance à en acquérir un, garantissant ainsi leurs droits à l'état civil et l'accès à la poursuite de l'enseignement supérieur. « Ce financement supplémentaire de l'aide humanitaire de l'UE nous permettra d'intensifier rapidement notre réponse et d'améliorer l'accès des enfants non scolarisés aux possibilités d'apprentissage », précise la représentante de l’Unicef au Cameroun.
La crise anglophone est véritablement amorcée en 2016 à l’occasion d’une grève d’avocats et d’enseignants s’opposant à la nomination de juges francophones dans les régions anglophones. Les manifestations sont réprimées par le gouvernement camerounais et des violences s’en suivent. Depuis lors, une forte insécurité règne dans les régions anglophones du Cameroun, devenues le théâtre d’affrontements et de violences perpétrées sur les populations civiles par les groupes séparatistes et les forces gouvernementales. Cette crise, qui place de manière macabre les établissements scolaires au centre du conflit, a des conséquences non négligeables sur le droit à l’éducation des enfants.
Panisse Istral Fotso
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christophe76460 · 8 months ago
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Le péché et les mauvais choix des gens a créé une barrière infranchissable. Mais Christ a mis fin à cette situation. En mourant sur la croix, Il a pris sur Lui tous nos péchés, toutes nos insécurités et nos peurs. Il veut que nous puissions être libérée du mal pour nous approcher de lui en toute liberté.
Jésus a déchiré le voile qui nous séparait, de haut en bas, du Ciel à la terre. Ainsi, tu as maintenant un total accès à Sa Présence et tu peux avoir une relation profonde, de cœur à cœur, avec un Dieu vivant.
Mon amie entre sans crainte dans la Présence de Dieu, ! Ne reste pas sur le seuil de la porte, en te contentant de quelques prières superficielles. Mais viens dans la Présence de Dieu, et laisse Son amour et Sa puissance remplir ta vie, aujourd'hui !
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nihilisticbloomer · 10 months ago
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J'ai encore merdé aujourd'hui, je devais voir quelqu'un à Paris après 2 semaines à flirter mais mes insécurités ont pris le dessus et j'ai chié dans la colle
Après une grosse dispute pile la semaine où j'avais pas trop le moral j'ai réuni pas mal de benzo à avaler avec de l'alcool = combo de dépressants pour au mieux un arrêt cardiaque au pire un gros dodo bien mérité de 2-3 jours
C'était sans compter tomber sur un jeu que j'avais télécharger hier et qui s'est ouvert en ouvrant ma tablette, j'ai totalement oublié d'avaler la misture mdr
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stpauldevarces2026 · 11 months ago
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La vie politique française accepte-t-elle encore les débats ? Depuis la nomination de Gabriel Attal à Matignon, que constate-t-on ? 1) Pas le moindre délai pour juger sur des actions. 2) La semaine a été animée par des polémiques sur l'âge, sur des choix scolaires, voire même sur des choix très personnels. Autant de sujets totalement déconnectés des
vrais enjeux : dette publique, insécurité, obscurantisme religieux, inflation, crise climatique, niveau de vie, crise des services publics ... Il y a pourtant matière à de vrais débats : les institutions de la V ème République sont-elles encore adaptées ? Des réformes récentes démagogiques n'ont-elles pas prouvé leur inefficacité : non cumul des mandats, les législatives dans la foulée immédiate des présidentielles, voire même la limitation du nombre des mandats présidentiels ... Comment comprendre cette société politique bloquée qui juge avant tout délai d'actions et qui veut surtout rester à l'écart des sujets de fond ? Une réalité inquiétante.
14/01/2024
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yespat49 · 11 months ago
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La Salvetat-Saint-Gilles (31) : face à l’insécurité et aux agressions, les habitants de cette commune rurale appellent à l’aide. « Le village est tombé entre les mains des trafiquants. Une bande de mineurs fait la loi » (MàJ)
04/01/24 Trafics, insécurité, cambriolages… Des habitants de la petite commune de La Salvetat-Saint-Gilles, font face depuis de nombreuses années à des trafiquants. Aujourd’hui, ils appellent à l’aide et se dressent face à un nouveau projet immobilier. « C’est un gâchis », répète Georges* quand il parle de son quartier. En l’espace de quelques années, les bâtiments se sont totalement transformés.…
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observatoiredumensonge · 6 months ago
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Un lien entre insécurité et immigration ? 
« ...il y a aujourd’hui en France - parfois, pas tout le temps - un lien entre insécurité et immigration et il faut être aveugle pour affirmer le contraire. »
Maud Bregeon dynamite le groupe macroniste Par Marc Baudriller Vous pouvez soutenir notre travail en vous abonnant mensuellement pour 2 € par mois via STRIPE totalement sécuriséEn cadeau, un livre PDF vous sera envoyé par mail Un lien entre insécurité et immigration ? Maud Bregeon dynamite le groupe macroniste La députée et porte-parole des députés macronistes Maud Bregeon n’obtiendra…
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urween · 5 months ago
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"Tirade"
James McAvoy x M/FTMreader
résumé : Fraîchement inscrit à des cours de théâtre, Uriel ne crois pas spécialement à ses capacités mais un souvenir de son adolescence reste gravé dans sa mémoire et l'aide à avancer dans ces cours. Un jour, un certain acteur vient rendre visite à une vieille amie, et il s'arrêtera sûrement devant une jolie représentation donnée par Uriel.
notes : je sais que ça ne peut pas vraiment être compté comme "x reader" car le personnage principal porte un nom mais je n'aime vraiment pas écrire avec le "Y/N" alors j'ai décidé de mettre un prénom sans réelle importance afin de faciliter l'écriture. Les dialogues et textes sont créés par mes soins, contrairement à la tirade finale qui reçoit ses crédits dans l'histoire ;)
! warnings : mention de propos se rapprochant de la sexualité, insécurités
3 800 mots
- Description à la troisième personne
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Le théâtre n'était pas l’option qu’il avait envisagée dès le début. Il avait plutôt pensé à l'écriture, la peinture peut-être, mais pas le théâtre. Il voulait rester derrière les rideaux, pas avoir à se mettre en scène devant des paires d’yeux curieux. Vendre des livres et des tableaux lui semblait plus accessible, du moins pour lui c'était plus accessible, il travaillerait dur pour ça. Devenir écrivain ou peintre était plus courant qu’acteur, non ? Pour devenir acteur il fallait être reconnu par énormément de monde, il fallait être constamment jugé et épié. Il fallait un pur talent et beaucoup de chance pour devenir acteur. Ce qu’Uriel ne pensait pas du tout avoir. L’écriture pouvait s'apprendre plus facilement, il n'avait pas besoin de se montrer aux yeux du monde entier pour gagner un peu d’argent. La peinture pouvait être abstraite et anonyme, pas besoin d’avoir son visage sur la toile.
Pourtant il se retrouvait inscrit à des cours de théâtre depuis maintenant deux semaines. Son père lui avait forcé la main, il avait insisté en disant que pour lui cet art avait aidé à gérer sa timidité et que peut-être ça serait aussi le cas pour lui. Alors Uriel avait accepté, parce qu’au fond il avait toujours quelque chose dans sa poitrine qui demandait à sortir et à s’exprimer, et le théâtre pouvait peut-être l’aider à le faire. Du moins, il privilégiait cette excuse à une autre, totalement absurde.
« On reprend tout le monde ! »
La voix criarde de Mary fit sursauter la dizaine d’élèves. Tous rangèrent leurs portables ou casques afin de retourner sur scène et de reprendre les répétitions.
Uriel suivit le groupe, admirant la diversité présente. En s’inscrivant il avait vu qu’à partir de seize ans les personnes devaient s'inscrire dans le groupe adulte, et bien entendu du haut de ses vingt-et-un ans il l’avait fait. Mais dans le groupe il avait une jeune fille, de seize ans justement, Uriel l’admirait profondément, elle était vraiment douée et tout le monde le lui disait. Les rôles principaux étaient souvent pour elle d'ailleurs, mais elle ne devenait pas hautaine pour autant, au contraire elle était toujours surprise de les recevoir et c'était touchant à voir.
« Bien, commença plus calmement Mary, avant que l’on continue je voulais vous dire qu’un ami risque de venir vous voir d’ici quelques jours. Aussitôt les élèves devinrent curieux, il passe par ici et en parlant avec, il a proposé de venir vous regarder répéter »
« C’est qui ? Demanda Cloé, un acteur ? »
Uriel s’installa en tailleur par terre à côté de Matthias, un homme dans la cinquantaine avec qui il s’entendait bien. Ce dernier lui lança un regard et se reprocha de lui pour murmurer à son oreille.
« J’en ai vu des soi-disant acteurs passer par ici et crois-moi ils ne nous jettent même pas un regard, sourit-il, ils viennent pour se faire de la pub, dirent qu'ils sont gentils et tout ces trucs mais au fond ils s’en foutent de nous mon pauvre garçon »
Matthias n'était pas très apprécié dans le groupe à cause de sa manie à toujours voir le négatif dans une situation, comme à présent, mais Uriel appréciait ça. Pour lui c'était une qualité de voir les options que d’autres préféraient ignorer, et puis ça le faisait toujours rire.
« Peut-être qu'il est différent ? Répondit à son tour Uriel dans un murmure »
En guise de réponse, l’homme haussa les épaules, l’air peu certain.
« Oui c’est un acteur, mais je ne préfère pas vous dire tout de suite de qui il s'agit, continua Mary, vous verrez bien ! »
« Mais pourquoi il vient nous voir nous ? On est pas connus, on est même pas des professionnels »
Presque l’entièreté du groupe fut d’accord avec Joël, et Mary comprit leurs réactions.
« On se connait depuis le lycée lui et moi. Il sait que j’organise des cours au théâtre, il m'a simplement demandé si ça me dérangeait qu'il assiste à une session et j’ai répondu que non. Les élèves ne semblaient toujours pas convaincus, écoutez vous verrez de vous même alors arrêtez de me regarder avec des yeux de merlan fris. Je suis sûre qu’il pourra même vous donner des conseils »
Chacun eut un petit commentaire à faire, Mary les laissa discuter pendant plusieurs minutes avant de clapper des mains pour attirer leurs attentions et reprendre les vraies répétitions.
Depuis maintenant un peu moins d’un mois, le groupe travaillait sur une pièce en partie créée par Mary elle-même. “L’Ange et l’Oiseau”, un drame aux apparences mythologiques racontant l’histoire de deux personnages : un ange nommé Yaël qui cherchait désespérément à fuir les cieux, et une corneille nommée Danielle qui elle espérait avoir une place au Paradis malgré les croyances reliées à son apparence. Cloé avait le rôle de l’ange, Uriel celui de la corneille. C’était son premier rôle principal depuis son arrivée dans le groupe et il était assez anxieux à ce sujet. Il avait bien pensé à céder sa place à quelqu’un d’autre mais Matthias l’en avait dissuadé, il disait que ce rôle était parfait pour lui et qui fallait juste un peu de temps pour apprendre toutes les répliques. “Toi qui a le prénom d’un ange te retrouve à jouer l’oiseau, c’est pas un comble ça ?” lui répétait-il souvent. Et même s’il ne voulait pas l’avouer, entendre les compliments de Matthias lui faisait vraiment du bien. Le cinquantenaire lui avait d’ailleurs proposé de l’aider pour réciter son texte, mais Uriel avait gentiment refusé. L’idée d’être au premier plan le faisait déjà bien assez paniquer, il préférait réviser seul afin de faire les fautes seul et ne pas avoir les yeux de quelqu’un sur lui. Pour cette même raison, il restait une heure de plus à la fin de chaque cours pour être au calme et surtout avoir la possibilité de répéter dans le lieu final. Mary avait assez confiance en lui pour le laisser seul ici et revenir une heure plus tard afin de refermer les portes de la salle de spectacle.
Ne manquant pas son rendez-vous solitaire, Uriel observa les autres élèves quitter la scène et sortir petit à petit de la grande salle. Matthias lui souhaita bonne chance et fut le dernier à partir. Le jeune homme souffla doucement en entendant ce silence. Il appréciait les autres membres du groupe mais sa tranquillité était d’autant plus appréciée. Uriel repris son texte, ces nombreuses pages qu’il devait apprendre par cœur, et il se mit au travail.
L’heure passa plus vite qu’il l’aurait pensé, il s’en rendit compte lorsqu’il reprit son portable pour vérifier la date du prochain cours. Avec surprise il vit affiché dix-huit heures trente, ce qui voulait dire que Mary avait trente minutes de retard. Uriel ne s'inquiéta pas plus que ça, un retard pouvait très bien arriver à n’importe qui. Il rangea tranquillement ses affaires, murmurant son texte en même temps, puis il alla vers la sortie. L’idée de partir lui traversa bien l’esprit mais ça voulait dire laisser la salle ouverte et sans surveillance, ce qui n’était vraiment pas recommandé ici. Uriel vivait seul, personne n’allait s’inquiéter s’il rentrait encore un peu plus tard, il décida donc d’attendre le retour de Mary pour qu’elle puisse fermer à clé en toute sécurité. Le jeune homme s’installa assis contre une des portes et reprit son sac à dos. Avec le temps, il avait pris l’habitude de toujours emporter un livre avec lui, et aujourd’hui cette technique allait payer. Il entama donc sa lecture, un recueil de poèmes qu’on lui avait offert il y a deux ans mais qu’il n’avait jamais pris le temps de lire.
Il fallut quelques pages pour qu’Uriel rentre pleinement dans le livre mais assez vite il oublia son environnement et enchaîna paisiblement les poèmes. Il fut tellement absorbé qu'il ne remarqua pas Mary accompagnée d’un homme se diriger vers lui. La trentenaire salua son ami qui s’excusa de l'avoir autant retenu, puis elle se dirigea vers Uriel. Ce dernier sursauta en voyant des jambes arriver dans son champ de vision, mais il fut soulagé en voyant le visage familier de Mary.
« Excuse moi pour le retard, l’ami dont je vous ai parlé tout à l’heure est arrivé plus tôt que prévu et il est passé au théâtre, expliqua-t-elle en observant le garçon ranger son livre, merci d'avoir attendu »
« C’est normal, sourit Uriel, on se voit demain de toute façon ? Mary hocha la tête tout en fermant à clé les deux imposantes portes, alors à demain et passe une bonne soirée »
La femme observa son élève quitter tranquillement le bâtiment, un sourire aux lèvres.
Le lendemain, la journée passa plus vite qu’il ne l’aurait espéré. Les clients au supermarché n’avaient pour une fois pas été insupportables, ou du moins la majorité s’était bien tenue. Malgré ça, Uriel était plus que pressé de rentrer chez lui et de prendre sa douche. Les apparences pouvaient être trompeuses mais rester toute la journée enfermé dans un magasin donnait assez vite chaud, d’autant plus lorsque des clients demandaient une certaine maîtrise de soi.
Fermant la porte fermée à clé derrière lui, Uriel se dépêcha de retirer tous ses vêtements sales. Il vida vaguement son sac, retirant simplement la vaisselle utilisée lors de son repas de midi puisque le reste restait constamment dedans. Il ne voyait pas l’utilité de retirer ses affaires de travail si c’était pour les remettre le lendemain, autant les laisser à leurs places.
Une fois tout son rituel habituel effectué, le jeune homme vérifia l’heure. Il lui restait moins d’une demie-heure s’il voulait éviter d’être en retard. Sur ce constat, il fila sous la douche, ne prenant pas le temps de mettre de la musique ou même de vérifier ses messages. Heureusement il ne finissait pas tous les jours aussi tard, mais lorsque ça arrivait il devait courir pour être à l’heure. Le seul point positif, qui l’avait d’ailleurs persuadé de garder ces cours, était que le théâtre se situait à moins de cinq minutes à pied de chez lui. Petit, Uriel avait l’habitude de s’y rendre avec son père pour voir quelques représentations et pièces, malheureusement avec le temps cette coutume s’était perdue. Mais grâce à ça, il connaissait les lieux, bien sûr avant de s’être inscrit à ces cours il ne pouvait pas savoir à quoi ressemblait le derrière de la scène, mais ces années de fidélité au programme lui avaient permis de connaître les salles et artistes sur le bout des doigts. Évidemment, “connaître” était un bien grand mot pour ces acteurs, mais Uriel avait appris les noms des comédiens réguliers ainsi que leurs pièces répétitives. Ce détail n’en était pas un durant les cours car grâce à cela il pouvait citer les précédentes pièces jouées ainsi que certaines parties. Par exemple, son père aimait beaucoup les représentations de Cyrano de Bergerac, par conséquent il entraînait toujours son fils avec lui pour les voir, et résultats Uriel connaissait par cœur les différentes versions de la tirade pour Roxane du personnage principal. Sa préféré restait de loin celle moderne interprétée par James McAvoy, même s’il l’avait vu il y a plusieurs années de ça, elle restait gravée dans sa mémoire. L’émotion qu’avait réussi à transmettre le comédien était époustouflante. Uriel se souvenait encore du silence ambiant dans la salle, des larmes sur ses joues, et des applaudissements finaux. Il avait dix-sept à l’époque, et quatre ans après il était encore capable de réciter ce texte sans une faute.
Une serviette posée maladroitement sur ses cheveux, Uriel éteignit la salle de bain pour aller dans la chambre et y prendre des vêtements propres. Il ne se prit pas la tête et attrapa simplement un t-shirt abordant un logo Marvel qui traînait dans son armoire ainsi qu’un jogging assez large pour faire des mouvements fluides. Il enfila rapidement des chaussettes ainsi qu’un sous-vêtement avant de retourner chercher son sac à dos. Comme à chaque fois, le jeune homme vérifia d’un coup de regard qu’il n’oubliait pas un robinet ouvert ou ce genre de choses, puis il ramassa son large gilet et le ferma avant de quitter son appartement.
À moins dix, Uriel fut enfin dehors, le pas rapide malgré sa légère avance. Il n’aimait pas être en retard mais il arrivait pourtant souvent à l’être, et les autres membres du groupe le savaient très bien.
Mais heureusement pour lui, il arriva même avec trois minutes d’avance. Comme toujours Matthias était déjà présent, et il devait l’être depuis plus d’un quart d’heure. À peu près tout le monde était là, sauf Joël qui avait prévenu de son absence et Arthur qui avait manqué son bus.
« Bonsoir à vous tous ! Salua gaiement Mary en rentrant dans la salle, j’espère que votre journée n’a pas été trop éprouvante parce que ce soir on reprend tout le troisième acte »
Plusieurs élèves soupirant en cœur, la femme descendit avec une joie de vivre peu habituelle les marches jusqu’à arriver au devant de la scène. Uriel échangea un regard interrogatif avec Matthias, ce à quoi l’homme haussa les épaules. Mary n’était pas d’un tempérament très gai, elle n’était pas tout le temps déprimée mais disons que la voir dans cet état était nouveau, et ça attisait la curiosité d’Uriel.
« On ne va pas attendre Arthur il prendra en cours de route, expliqua-t-elle en retirant son manteau ainsi que ses chaussures »
Afin d’avoir une meilleure adhésion sur le sol en bois ciré de la scène, tout le monde devait retirer ses chaussures et rester en chaussettes. Puis, ça apportait une ambiance plus légère.
« Donc ! Cloé positionne-toi pendant que Khais est sensé finir sa réplique, les deux obéirent sans problème tandis que Mary ajustait l’emplacement de Cloé »
Les autres restèrent assis contre le mur de droite, observant la scène en attendant patiemment leur tour.
« Très bien, Mary claqua des mains et le silence tomba comme d’habitude, le rideau s'ouvre sur Yaël à genoux près d’une rivière, on devine qu’il boit pendant qu’une musique est censée installer un sentiment de paix. Cloé c’est quand tu veux »
Le jeune femme avait mis ses longs cheveux blonds dans un chignon imparfait qui lors de la vraie répresentation sera camouflé avec des plumes blanches et fleurs. Le choix de faire jouer un femme pour un ange et un homme pour une corneille était volontaire de la part de Mary, elle disait toujours qu’un comédien devait être capable d’incarner le genre opposé. Matthias n’avait pas été de cet avis au début, mais grâce à quelques explications venant d’Uriel, il avait fini par tomber d’accord sur le sujet.
« Oh père, que dois-je faire pour cesser ce châtiment que tu m’infliges, commença à voix basse Cloé, dois-je faire le mal ? Dois-je désobéir à mes convictions intimes pour m’épargner ce dur supplice ? »
Cette scène avait été compliquée pour Cloé à apprendre et surtout à interpréter, elle ne parvenait pas à garder ce mi-ton assez doux pour être celui attendu et assez puissant pour résonner à travers toute la salle. Mary l’avait beaucoup aidé là-dessus, lui donnant des exercices de respirations pour canaliser sa voix et ses intentions, mais aussi des vidéos à regarder pour que son oreille s’habitue à ce ton particulier. Au bout du compte, elle parvenait à réciter son texte comme demandé, et comme toujours avec elle, la scène était émouvante. Uriel admirait sincèrement Cloé car malgré son jeune âge, elle réussissait à comprendre la demande qui lui était faite. Puis, elle était douée, tout le monde le voyait ici. Matthias avait même dit que si un jour quelqu’un venait chercher de futur comédiens, il hésiterait très certainement entre elle et Uriel, mais bien sûr le jeune homme en question avait gentiment rit, disant qu’il n’y avait aucune compétition possible entre lui et l’adolescente.
« Que fais-tu de ce pauvre oiseau ? Ce pauvre maudit, maudit par sa couleur et la signification que l’on lui attribue. N’es-tu pas touché par son histoire ? Ne souhaites-tu pas faire taire ses souffrances et lui accorder la libération qu’elle demande ? Je connais ta bonté mon père, accordes-moi ce souhait je t’en prie »
Uriel se releva sans un bruit, préparant son entrée tout en récitant dans son esprit ses mots. Son gilet à présent ouvert, il le laissa glisser le long de ses bras avant de le poser en boule dans un coin. Pour lui le plus compliqué était toujours les premières phrases, il avait constamment peur de les rater ou de les oublier. S’il se trompait au milieu ce n’était pas grave, son erreur pouvait passer inaperçue, alors que pour le premier mot c’était totalement différent.
Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières, se répèta en boucle le jeune homme, mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières.
Cloé laissa tomber une plume de ses cheveux, c’était son signe.
« Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières ! Déclara mélancoliquement Uriel en arrivant sur le milieu de la scène »
« Oh Danielle ! Oh mon pauvre oiseau ! S'exclama Cloé, comme tes plumes sont ravissantes ! »
La tête du jeune homme tournant d’un côté pour exprimer sa gêne, il joua un sursaut lorsque Cloé attrapa entre ses mains son bras. Pour ce rôle, Uriel allait devoir porter une tenue entièrement noire sur laquelle serait collée plusieurs plumes de la même couleur, et comme Cloé, des plumes dans les cheveux. Il avait proposé de disposer ces dernières de manière à ce qu’elles descendent dans sa nuque, afin de faire une illusion de cheveux plus longs et une apparence plus féminine.
« Je t’en prie ne compare pas ces atrocités avec la beauté qui rayonne de ta robe, commença Uriel, se retournant pour marcher dos à l’ange, tes plumes illuminent les cieux et renvoient la lumière divine sur les oiseaux comme moi. Elles sont créées pour faire bouillir de jalousie les plus gracieux paons, elles représentent la Paradis et ses disciples, récita tristement la corneille en pointant le ciel. Ne compare pas ma malédiction avec ta bénédiction, tu risquerais d’irriter les cieux. Ma place est déjà permise sur une terre aussi belle que la nôtre, ne compare pas mes monstruosités avec une chose qui ne doit être attribuée qu’à la lumière. Il émit une courte pause. Oh mon ami, ne compare pas le crépuscule avec l’aube ! »
Un silence tomba dans la salle alors qu’une larme coula le long de la joue d’Uriel. Sa partenaire de scène, les lèvres entrouvertes, joignit ses mains dans un applaudissement, et bien vite les autres la suivirent. Sortant peu à peu de son monde dramatique, le jeune homme regarda ses camarades avec incompréhension. Il passa sa main contre sa joue pour y essuyer l’humidité, et se mit à sourire malgré lui en comprenant petit à petit la raison de ces applaudissements. Matthias se leva en premier et effectua un signe de révérence qui fit doucement rire Uriel.
« Est-ce que tu veux bien comprendre tous mes compliments maintenant ? Tu es talentueux jeune homme, que tu le veuilles ou non, commença Matthias, accompagné par plusieurs hochements de têtes derrière lui »
Mary se retourna vers le fond de la salle, semblant sourire à quelque chose dans la pénombre, avant de s’avancer.
« Matthias a raison, c’est clairement la meilleure version que tu as fais jusqu’à présent, elle lui sourit »
Le jeune homme voulut bégayer des remerciements, sentant une véritable gratitude au fond de lui, mais un applaudissement le stoppa net. Il n’eut pas besoin de regarder les élèves pour comprendre que cela ne venait pas d’eux, ça venait de droit devant, haut sur les marches. Uriel s’avança timidement sur la scène pour tenter d’y voir plus clair, mais bien vite l’inconnu se mit de lui-même dans la lumière.
Un poids tomba dans l’estomac du jeune interprète, et il ne fut pas le seul surpris. Toujours contre leur mur, les apprentis comédiens se mirent chacun leur tour à écarquiller les yeux dans des grimaces de plus en plus ridicules.
« Je vous ai parlé de mon ami hier, expliqua gaiement Mary, il se trouve qu’il est arrivé plus tôt que prévu, alors je vous présente James »
Comme s’il s’agissait d’un simple homme, il sourit aux élèves qui étaient toujours sous le choc, et plus particulièrement à une jeune corneille. Avec agilité, il monta sur la scène, se stoppant devant ce joli oiseau.
« Enchanté, James, se présenta poliment l’acteur, Mary m’avait parlé d’un potentiel talent et je suis ravi de te voir en personne Uriel »
Peut-être qu’il murmura un “bonsoir”, mais lui-même n’était sûr de rien à cet instant.
Tout ce qui tournait dans son esprit bouleversé était cette tirade, cette tirade que ce matin encore il récitait innocemment dans la rue.
Je t’aime, j’ai besoin de toi, je te veux. Et je me réveille avec ta voix résonnant dans ma tête. Je te regarde et je ne peux pas me concentrer.
Je suis honteux, je suis en colère, je suis amoureux, je suis fou, je suis heureux, je suis mort, je suis vivant, je suis stupide, je suis sans mot.
Je t’écris des lettres, et je les détruis, puis je t’en écris de nouvelles. Je t’idéalise, je t'humilie, je te déshabille. Je regarde à travers tes yeux, j’embrasse tes yeux. Je te pousse contre le mur, mais tu repousses, tu repousses. Ton corps veut le mien, tu embrasses ma bouche, tu mords ma lèvre. Tu fais couler le sang. Tu es en feu, tu es en feu.
Le monde entier s’illumine, et je brûle, et je brûle d’amour.
Le monde entier s’illumine, et ce soir, et cet homme. Et ta voix s’illumine.
Je n’ai pas de patience, je n’ai pas d’esprit, je n’ai pas de repos, je n’ai pas de maîtrise, je n’ai pas de honte. Je n’ai aucune autorité sur moi, je pourrais attendre des heures pour un regard avec toi, et finalement ne pas t’adresser la parole du tout. Je ne peux pas parler, je ne peux pas arrêter de parler, je ne peux pas arrêter de regarder.
Je fais de toi un objet, je te désire. Je t’écris, j’écris pour toi. Je déchire tout ce que j’ai déjà écrit pour toi ou sur toi, je brûle mon corps vif pour toi. Je t’idolâtre, je te dévêts, je te déshabille. Je retire le plus petit bouton de ta manche.
J’embrasse ta taille, j’embrasse ton cou, j’embrasse ta nuque. J’embrasse ton poignet, et je suis muet.
Je suis muet.
Tout ce que je peux dire est que je veux, je veux, je veux. Il n’y pas de poésie, il n’existe aucune structure permettant de donner un sens à tout cela. À part je veux, je veux, je veux.
James masterlist
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elodieamet · 1 year ago
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L’ART DE L’ÊTRE
Je réactualise mon manifeste et le courant artistique que j’avais nommé l’’art léger’’ devient l’ ‘’art de l’être’’ (la légèreté est trop confondante avec la superficialité.)
L’art de l’être est un art de la NÉCESSITÉ et du BESOIN AUTHENTIQUE  de l’artiste. Voilà 50 ans que les critiques, philosophes, historiens, nous barbent avec la modernité, la post-modernité et ne savent ni la définir précisément, ni mettre un terme à l’effondrement de cette période car ils ne savent pas dire d’où viendra la NOUVEAUTÉ. La nouveauté réelle émerge de l’intérieur de chacun dès lors que l’individu s’ouvre à son être, suit ses BESOINS AUTHENTIQUES et définit ainsi sa RÉALITÉ NOUVELLE. Le propre de la modernité, qui s’est développée après 2e guerre, est d’avoir célébré le monde de l’avoir, de l’artifice, du paraitre, de la forme pour la forme mais surtout d’avoir CÉLÉBRÉ et CULTIVÉ les BESOINS NON-ESSENTIELS. Cette célébration du besoin non-essentiel était une réponse inconsciente au choc traumatique de la grande guerre, qui nous a totalement anesthésié les sens et l’intelligence, nous plongeons ainsi dans une destruction programmée de nous-même et de notre environnement .
La création est le besoin essentiel et racine de l’être, qui désigne en nous notre haut potentiel, notre dieu intérieur, notre créateur. La créativité est le biais au travers duquel l’être peut s’épanouir en continu tout au long de ses existences (la mort n’est pas une fin définitive, seulement la fin d’une existence permettant ensuite un ‘’upgrade’’ dans l'existence suivante .) La création est un besoin qui se fait sentir de l’intérieur, qui ressemble à la fois à la soif, à la faim, au désir, au stress et à la douleur en même temps mais en beaucoup plus subtil. La raison pour laquelle l’art d’aujourd’hui ne sait plus se renouveler et s’enterre dans la citation, la répétition, le formalisme, l’illustration, la narration etc… C’est que les artistes n’osent plus ressentir ce besoin car ils recherchent la sécurité et la validation, faisant de l'art une entreprise narcissique : ils cherchent d’abord à épouser les codes et les conventions avant même d’épouser leur nécessité. Ils répondent à des commandes posées par des commanditaires coupés de leurs réels besoins. Quand ton besoin, c’est juste ton image de marque et ton argent, tu sers des besoins narcissiques et donc superficiels, non-essentiels. C’est cela même, qui rend l’art vide et MORT.
L’être est notre principe de vie éternel : c’est notre enfant intérieur, notre flamme, notre courant éléctrique de vie, le jus de vie qui nous anime du dedans. L’art de l’être est un art qui conduit à l’éveil.
L’art de l’être est un art LIBRE car DÉLIVRÉ DE LA SOUFFRANCE - et c’est ce qui le différencie de l’art brut. L’art brut (ainsi que l’art singulier, l’outside art, le folk art) est également un art de la nécessité et du besoin authentique mais n’a jamais été réellement libre du fait de l’enfermement mental des artistes.
L’artiste de l’être a conscience que son oeuvre commence d’abord EN LUI-MÊME : il a effectué son ALCHIMIE INTÉRIEURE (il a ‘’cramé ses morts’’) il s’est délivré de son drame personnel et affranchi de ses conditionnements victimaires ainsi que de toutes les influences néfastes qui en découlent (doutes, dévalorisation, addictions, pensées parasitaires, insécurité psychologiques, besoins narcissiques…) Il s’est émancipé de la ‘’voix des autres’’, des influences du milieu dans lequel il a grandit pour s’auto-enfanter lui-même, établir une relation d’amour et de confiance avec lui-même et suivre et écouter sa propre voi(e)x.
L’artiste de l’être est un MÉDIATEUR ENTRE LE VISIBLE ET L’INVISIBLE : il utilise les formes du visible pour représenter l’intensité de la présence (invisible) à savoir le contact de l’homme avec son être, avec son propre PRINCIPE DE VIE ÉTERNEL.
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emmastelaberg · 1 year ago
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Tard dans une nuit automnale, elle voyage sur son clavier, entre la question d´une martinicaise et la réponse d´un sud-américain: oui, elle se trouve dans une salle de chat sur internet, tout au début du xxième siècle ou serait-ce la fin du siècle precedent, en tout cas, juste après le bogue de l´an 2000!
Il se fait bien tard déjà et pourtant elle continue. Internet, la fenêtre qui s´ouvre sur tous les paysages, la voie de toutes les destinations, l´univers de tous les possibles.
Des phrases courtes, des mots par moitié, volent à la vitesse de la pensée. Tout est si rapide: tous, dans une même salle, se parlent sans se voir, se cherchent sans savoir pour quelle raison. Sur qui tomber, à qui faire davantage attention, non, aucune règle, aucune limite : les idées flambent, les émotions s´envolent dans tous les sens. Tout à coup un détail, une phrase, un mot, nous arrête et...on y revient, encore et encore. On commence à intensifier les échanges, on approfondit les questions, on devient plus intimes. Tout va très vite sur internet. Mon Dieu qu´il est tard déjà. Demain il y a les enfants, le travail chez mon ami, le Pâtissier, le mari qui se lève tôt etc. C´est dur de trouver le sommeil après tant de fantaisies !
La virtualité d´internet a ce grand avantage : pas besoin de téléphoner le lendemain.
Il y aura quand même un petit mot : « j´ai beaucoup aimé nos échanges d´hier soir » 
C´est sympa et puis c´est gratuit. Le dialogue est repris, cette fois par courriel. Le soir même, encore un message et un peu plus tard encore un autre. On échange, en plus des vrais noms, avant on s´appelait Adèle ou Appolon, des impressions de voyages, oui on se situe sur la planète : Amérique du Sud et Europe, Brésil et Alsace, pour être plus précis. Peu de jours après, une bonne dizaine de messages et on s´organise pour que le premier appel téléphonique puisse avoir lieu. Une certaine appréhension s´installe : d´un coté il y a un problème d´âge, de l´autre un peu d´insécurité : femme mariée, deux enfants, mari très sévère. Il faudra bien choisir le mode pour que tout se passe bien. Et puis cette peur inavouée que quelque chose n´aille pas bien, de décevoir, rien que d´y penser le coeur s´accélère. C´est pourtant, tous les deux, très émus que l´on raccroche. Rassurés et presque heureux et puis cette sensation presqu´enfantine d´en vouloir encore plus, de pouvoir avancer encore, de préparer le prochain pas. Il n´y a pas de limite au fond, mais on ne veut surtout pas prendre de risques. Entretemps, les messages s´intensifient, deviennent plus intimes, on se sent plus à l´aise, on échange des choses plus profondes de la vie quotidienne, de ses relations personnelles. C´est sûr que l´on se sent aussi proches que si on s´était déjà vus. Tout est gratuit, tout est spontané – le seul compromis est de se faire du bien mutuellement et pour cela il n´y a pas de limites: si cela peut faire plaisir à l´autre, je le fais, aussi simple que ça. Il n´y a pas de barrières, encore moins d´auto-censure en fin de compte, on ne fait rien de mal, on profite seulement de cette immense capacité de deux êtres, de sexes opposés, de se trouver des sujets d´entente et d´intérêt commun et de se les partager á longueur de journée, comme deux enfants, qui s´amusent dans une cour d´école. Aucun souci, aucune imposition, tout se fait dans la douceur et entre sourires. Et là, la vie commence à avoir plus de sens, à être plus intense, tout devient plus gai, les fleurs semblent avoir plus de couleurs, on fait davantage attention aux autres, on dit plus souvent bonjour, on parle avec plus d´intonnation et d´élan. Oui, vous avez deviné : l´amour est là et c´est très, mais vraiment très bien! Trop bon, d´aimer!
Ça fait quand même curieux que tout cela puisse se passer de cette manière là : une telle distance, la différence d´âge (que l´une des parties ignore encore), la différence de culture, de style de vie, un environnement totalement différent.
Mais non, rien n´y fait : on se précipite, avec envie et désir, sur toutes les possibilités de pouvoir penser, parler, imaginer que l´autre est là. Pouvoir le garder plus « près » et le plus longtemps possible, cela devient obsedant, un engoûment !
Ce qui avant, on comptait en minutes, maintenant on y consacre des heures. C´est qu´on veut, tout le temps, être ensemble et par internet ce n´est pas toujours évident ou pratique.  Alors on s´invente des stratagèmes, des possibilités, d´inventivités, car on commence à faire attention aux restrictions – il ne faut pas oublier que chacun a et vit avec son conjoint. Les petits trucs que l´on trouve pour faire face ou contourner ces difficultés deviennent des sujets dont on parle, l´âme au bout des lèvres ! Tout semble être parfait, quand on est amoureux.
Même par internet.
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ka9oukeuktakal · 1 year ago
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Ouakam vit un désastre total. Un homme poignardé à mort à la Cité Avion. Un homme a été poignardé à mort ce samedi vers 03 heures du matin à la cité Avion de Ouakam, plus précisément près de l’arrêt des cars rapides. L’information livrée par Seneweb est confirmée par des témoins. Homme poignardé à mort (3heuress du matin) à la Cité Avion de Ouakam Abdourahmane Ba, Chef de Village de Mbakhana : « Au temps des colons, l’activité était dense à Mbakhana» Après avoir commis le crime, le meurtrier a pris la poudre d’escampette. Il est activement recherché par la gendarmerie. Très remontés, les habitants se sont mobilisés pour dénoncer l’insécurité qui sévit dans le quartier ces derniers jours. Insécurité est un problème croissant dans la région de Dakar, y compris à Ouakam Exploitation d’or et misère à Kédougou Les résidents de la Cité Avion sont particulièrement préoccupés par l’insécurité dans leur quartier, comme en témoigne le récent meurtre d’un homme poignardé à mort. →A lire aussi La lutte contre l’insécurité passe par une mutualisation des efforts, selon un diplomate La famille de la victime a demandé instamment le renforcement des patrouilles de la gendarmerie dans cette zone et que la justice soit appliquée avec la plus grande rigueur contre le meurtrier. homme poignardé à mort (3heuress du matin) à la Cité Avion de Ouakam →A lire aussi crise, insécurité en 2021 : Ce que certains Maliens retiennent Je comprends que cela puisse être une période difficile pour les résidents de Ouakam. Si vous avez besoin d’une assistance supplémentaire ou si vous souhaitez discuter d’autre chose, n’hésitez pas à me le faire savoir.
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