#insécurité totale
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observatoiredumensonge · 3 months ago
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Insécurité totale
Insécurité en France : chiffres et analyse alarmants
Temps de lecture = 5 minute L’insécurité totale en France atteint des niveaux alarmants, révélant l’ampleur d’une crise majeure. Découvrez les chiffres inquiétants, l’analyse de l’échec gouvernemental et les conséquences sociales d’un climat devenu insupportable pour les citoyens. Par Jeanne Moulin d’Arc Continue reading Insécurité totale
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urween · 8 months ago
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If Logan Howlett/Wolverine was your partner english version here
notes : GN!reader + des passages ajustés pour AFAB/AMAB (assigned female at birth/assigned male at birth)
⚠︎ warnings : caractères sexuels (oral, fluff), guerre, violence, insécurités, jalousie, alcool, cigare
2 161 mots
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Global
l'odeur est très importante pour lui, il n'aime pas quand tu changes de shampoing ou de crème pour visage, et il fait toujours la tête pendant plusieurs jours à cause de ça.
dans le même thème, s'il sent son odeur sur toi, il devient un peu bestial, grognant dans ton cou et mordant ta peau. Je t'assure que tu ne sortiras pas de la chambre pendant plusieurs heures.
il est très jaloux, même s'il ne le montre pas forcément. Il est plutôt du genre à tout intérioriser, se disant qu'il ne devrait pas penser ainsi, jusqu'à ce que ça explose et qu'il mette au sol le type qui te faisait rire.
par ailleurs, il te laisse te défendre par toi-même, il n'intervient que lorsqu'il sent que tu en as besoin, ou que tu lui demandes.
de même, à la maison lorsque tu as un projet en tête, comme un meuble à monter ou un mur à repeindre, il te demandera si tu veux de l'aide mais si tu refuses, il n'insistera pas. Il sera par contre toujours dans la même pièce, pour rattraper un cadre qui tombe ou juste t'observer.
il est fier de toi, et il te le dit souvent. Lorsque tu finis un projet, c'est toujours le premier à te prendre dans les bras et te dire comme il est fier.
quelquefois tu penses qu'il n'a pas une bonne mémoire, parce qu'il oublie que vous aviez un rendez-vous chez des amis ou bien qu'il ne reste plus de lait au frigidaire. Mais lorsqu'il s'agit de toi, il se souvient de tout. Souvent c'est même lui qui te rappelle ta soirée jeu de société avec Ororo ou même tes rendez-vous médicaux. Donc, il n'a pas une mauvaise mémoire, il retient juste ce qui est important à ses yeux.
il adorerait pouvoir s'endormir sur toi, mais son poids ne le permet pas à cause de l'adamantium qui le rend trop lourd. Tu essaies alors toujours de le câliner sur le côté en le serrant fort contre toi, et tu sais qu'il adore tout autant ça que toi.
vous faites beaucoup de blagues tous les deux, la plupart du temps les gens ne comprennent pas pourquoi vous riez et ça vous va très bien, c'est entre vous.
tu adores passer tes journées avec lui, mais il te pousse parfois à sortir avec tes amis parce qu'il ne veut pas que tu t'isoles à cause de lui. Mais tu trouves toujours le moyen de rapporter un petit quelque chose qui lui appartient avec toi, comme un foulard, un collier ou une veste ou un suçon.
il a mis du temps pour se livrer, beaucoup de temps. Mais à présent vous pouvez parler de tout, et au final il est assez bavard.
tu aimes lui donner des surnoms, tu lui en donnes énormément en fait et il se souvient de tous, même les plus futiles.
lui aussi il te donne des surnoms, mais il n'en a que très peu car ils veulent dire beaucoup à vos yeux. Même si bien sûr, "bub" est celui qu'il a le plus utilisé depuis votre toute première rencontre.
il sent beaucoup de choses, avec son odeur mais aussi énormément avec “son instinct” comme tu aimes l’appeler. Bien sûr il sent les catastrophes arriver et ce genre de trucs, mais il sent aussi quand tu as un problème de santé, ou un quelconque changement interne, il le sent. Il sent quand tu es triste, quand tu as mal, quand tu réfléchis trop, quand tu as envie de lui sauter dessus.
il se fout de beaucoup de choses, vraiment beaucoup. Que tu ne te rases pas ? Il s’en fout. Que tu pètes ou rotes ? Il s’en fout. Que tu en mettes partout en mangeant ? Il s'en fout aussi. Une fois, tu étais malade sur une longue période et la douleur était tellement puissante que tu n’avais pas pu te laver pendant quatre jours, et devine quoi ? Il s’en foutait totalement, tout ce qui importait était que tu te sentes mieux le plus vite possible. Il est tellement à l’aise avec ce genre de sujet, qu’il t’aide parfois pour te raser et ça lui fait plaisir en fait, comme ça tu évites de te couper.
vous habitez assez loin de la ville, dans un coin calme et un peu paumé ce qui vous permet d'être tranquilles, sans voisins bruyants ou attentats à chaque coin de rue.
Vie sexuelle
ton plaisir est sa priorité, dans la vie de tous les jours comme sexuelle. Alors il peut passer des heures et des heures à te torturer sans jamais se toucher. En fait, il oublie souvent son propre plaisir tellement il aime te voir crier son nom sous lui. C'est à toi de le plaquer contre le matelas et de le déshabiller la plupart du temps, même s'il te dit qu'il va bien et qu'il peut supporter la douleur. Mais il suffit que tu lui fasses tes doux yeux et que tu glisses une phrase dans le genre "s'il te plait, ça m'excite de te sucer" et il devient aussi chaud que la braise.
en parlant de ça, il adore les fellations mais il ne te demandera jamais de lui en faire une, même si tu sais très bien reconnaître les signes.
FOR AFAB : il te répète tout le temps à quel point il aime la manière dont tu mouilles pour lui à une vitesse impressionnante. Et en fait, il adore rendre cette humidité audible en faisant de grands mouvements avec ses doigts/langue/sexe/jouet, et puis, il aime te voir rougir à cause de ça.
FOR AMAB : il aime beaucoup te titiller jusqu'à ce que ton précum dégoulines sur toute ta longueur, et de même, il adore les bruits que fait ton corps, donc s'il faut accélérer ses mouvements pour que les sons humides soient plus forts, il le fera sans hésitation.
lorsqu'il jouit, il fera tout pour éloigner ses poings de ton corps, parce qu'il a toujours peur de ne pas se contrôler et que ses griffes sortent.
de même, lorsqu'il a un sommeil agité, il se forcera à rester sur le ventre avec les mains sous son oreiller.
il est tout l'inverse de sauvage. Il a déjà passé une heure entière à juste embrasser ton corps et sentir ton parfum. Je veux dire, il est déjà tellement dur et fermé au quotidien, la chambre est le seul endroit où il prend son temps et savoure chaque moment avec toi comme si c'était le dernier.
malgré ça, il arrive que vos parties de jambes en l'air soient plus que mouvementées. Lorsque vous avez passé un long moment séparés physiquement l'un de l'autre, ou qu'un pic de jalousie a fait surface dans la journée.
il est un peu de la vieille époque, il n'a pas des fantasmes farfelus ou tordus, il aime juste être avec toi. Il a carrément de l'expérience, mais il dit toujours n'avoir jamais vraiment aimé le faire en public ou le dirtytalk.  Par contre, si c'est toi qui lui propose quelque chose de nouveau, comme un jouet ou une tenue, il sera toujours partant, et avec grand plaisir.
il est très à l'écoute, et parfois il préfère ralentir, voire stopper, parce qu'il sent et voit que tu as quelque chose en tête qui te préoccupe.
de la même manière, il aime savoir ce que tu ressens : il aime te demander si tu apprécies ce qu'il te fait, là où il appuie, la position dans laquelle tu es.
Petites choses du quotidien
il adore lorsque tu t'assois sur lui, que ce soit son torse ou ses hanches ou son visage. S'il y a cinq sièges, le seul et unique où tu auras l'autorisation de t'assoir sera ses genoux.
si tu as besoin d'aide pour tester quelque chose, il est toujours volontaire. Par exemple, lorsque tu vas racheter une crème ou du maquillage, il se retrouve toujours avec une dizaine de produits cosmétiques étalés sur la main et le bras.
lorsque vous faites des courses ou du shopping, il se débrouille toujours pour porter les sacs les plus lourds sans que tu ne t'en rende compte.
il dira toujours oui si tu veux encore aller voir une boutique, même s'il fait nuit et froid. Parfois, c'est même lui qui te propose d'y aller, parce qu'il a vu comme tu regardais la devanture du magasin.
tu le fais souvent rire lorsque tu ressors des objets/musiques/expressions qu'il a connu il y a des dizaines d'années auparavant.
il n'aime pas que tu dises ça mais tu trouves qu'il a vraiment des comportements de chat. Lorsqu'il est contre toi, il se met en boule et cale son visage contre ton ventre. Et tu peux juré avoir entendu une sorte de ronronnement une fois, peut-être qu'il ne s'agissait que d'un grognement, mais c'était de toute façon adorable.
il écoute de vieilles chansons, normal vu son âge, et ça te fait toujours sourire de le voir marmonner des paroles que ton grand-père aurait pu chanter.
tu demandes toujours à goûter ou tester ce qu'il mange/boit, malheureusement pour toi c'est souvent très fort en bouche (alcool, piment, viande).
lorsqu'il achète de nouveaux cigares, tu veux aussi toujours tester, même si tu trouves ça dégoûtant. Mais tu sais que ça lui fait plaisir que tu essaies les choses qu'il aime, même s'il évite de te faire goûter trop souvent de peur que tu te mettes à fumer à cause de lui.
vous avez l'habitude de faire de longues balades en moto, lorsque vous vous sentez un peu dépassé par des évènements ou simplement la vie.
il adore l'hiver, plus que n'importe quelle saison, et il peut passer sa journée dehors à juste regarder la niege tomber.
Vulnérabilité
il fait fréquemment des cauchemars, tous violents et traumatisants. Dans ces cas-là, il quitte le lit et va prendre l'air, parce qu'il ne veut pas que tu le vois en colère ou triste. Mais tu te réveilles toujours, parfois tu le laisses tranquille parce que tu sens qu'il en a besoin, et à d'autres moments tu le prends dans tes bras.
il pleure plus qu'il ne veut l'avouer, souvent à la suite de ses cauchemars justement. Tu sais qu'il n'aime pas ça, et tu as beau lui répéter que c'est beau de pleurer, il ne sera jamais de cet avis pour son cas personnel. Alors tu fais semblant de ne pas voir ses larmes, tu embrasses ses cheveux et le prend contre ton poitrail. Le lendemain, il vient toujours te remercier, avec des mots ou des gestes.
lorsque tu as de mauvais jours, il le sent à des kilomètres et il fait tout pour te faire te sentir à l'aise. Il a même été chercher des chocolats pomme/cannelle dans une autre ville parce que tu l'avais mentionné.
Entourage
il n'a pas de famille, ou du moins pas de liens de sang, mais Charles et toute l'équipe occupent une place importante dans son cœur, même s'il ne le dit pas.
vous allez souvent passer plusieurs semaines d'affilées dans le manoir, tu aimes voir un refuge aussi beau ouvert à tous mutant et Logan a besoin de retourner là-bas parfois, c'est un peu la seule maison qu'il ait jamais eu (à part toi bien sûr).
Charles est très gentil avec toi, il a tout de suite aimé ta personne et il n'a pas manqué de le dire à Logan.
tu t'entends vraiment bien avec Ororo, c'est un peu devenue comme une sœur à tes yeux.
Logan t'avais parlé de ses conflits avec Cyclope et tu as pu le voir de tes propres yeux, ils s'envoient des pics tout le temps.
il t'avais aussi parlé de Jean, et honnêtement, au début tu n'aimais pas vraiment parlé d'elle, tu avais peur qu'il l'aime toujours. Mais tu as vite pris conscience qu'il n'y avait plus rien entre eux, que c'était juste une sorte de très très gros crush mais qu'il t'a rencontré et que maintenant rien ne t'égale, ce sont ses mots.
deux fois, tu as vu Magneto dans le jardin en train de jouer aux échecs avec Charles, mais tu as préféré ne pas t'en mêler, lui non plus Logan ne l'aime pas et apparemment c'est mutuel.
les x-men sont un peu devenus comme une deuxième famille pour toi aussi, ils t'ont tous accueillis les bras grands ouverts et tu les remercies souvent pour ça.
la première fois que Logan t'a amené là-bas, tout le monde vous a regardé avec des yeux de grenouille. Les étudiants avaient du mal à croire que Wolverine était en couple, et pourtant c'est le cas.
Phrases typiquement "Logan"
J'suis fier de toi
Tu as besoin de quelque chose ?
Sur mes genoux bub
ELLE/ELLE READER : Je sais que tu peux ouvrir ce bocal toute seule, puisque t'es "une grande fille", mais je veux le faire pour toi
IL/LUI READER : Je sais que tu peux ouvrir ce bocal tout seul, puisque t'es "un grand garçon", mais je veux le faire pour toi
Quelqu'un t'a fais du mal ? Dis-le moi
Film ? Installe toi, je prends les plaids
Chocolat chaud ?
Viens là, viens dans mes bras darl'
SEXUALITÉ
Tu sens ? Dis-moi que tu sens comme tu trembles pour moi
Bordel, regarde toi, putain d'magnifique
Jamais personne n'aura la chance de te voir dans cet état huh ?
Dis-le moi, dis mon nom darling
Putain refais ça, refais ça pour moi
° x-men masterlist
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cruelviolence · 20 days ago
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Comment t'oublier ?
Je n'arrête pas à penser à nous
Je m'attendais à une suite de notre histoire
Mais comment du jour au lendemain
Tu es devenu un étranger pour moi ?
J'ai essayé de tombée amoureuse de toi
Mais toi tu as joué avec moi
Tu ne voulais pas me connaître finalement
L'empire que je voulais construire avec toi
Tu l'as totalement détruit
Tu m'as détruit et je voulais te donner mon coeur
Je voulais que tu m'aimes avec ton coeur
Tu es tombé amoureux de mon corps
Tu croyais que j'étais une fille facile
Que j'allais me laisser faire
Je n'arrive même plus à me toucher tellement tu m'as laissé avec des blessures
On tombe amoureux d'un coeur et non d'un corps
Je voudrais tomber amoureuse d'un coeur
Mais tu n'as pas compris
Mon corps est un art où mon âme soeur pourrait parcourir mon âme
Quand j'aimerais quelqu'un d'autre que toi je l'aimerais de toute mon âme
Je suis une amoureuse de l'amour
Mais je suis toujours la malchanceuse dans les débuts des flirts
Je n'ai jamais eu ma propre histoire d'amour
Mais je vais l'écrire sans toi
L'empire que je voulais construire avec toi
Tu l'as totalement détruit
Tu m'as détruit et je voulais te donner mon coeur
Je voulais que tu m'aimes avec ton coeur
Tu es tombé amoureux de mon corps
Tu croyais que j'étais une fille facile
Que j'allais me laisser faire
Je n'arrive même plus à me toucher tellement tu m'as laissé avec des blessures
L'amour me fait mal et me fait peur
J'ai peur de l'amour de l'autre
Je me sens insécurité si je fais rentrer quelqu'un comme toi dans ma vie
Tu m'as mis en danger ce soir-là
J'ai eu peur de ma vie et maintenant j'ai peur de toi
Tu sais sauver des vies des autres mais pas moi
Tu m'as fait tellement du mal
et comment t'oublier ?
Le jour quand je construirais mon propre empire
Je serais une guerrière
Je vais écrire moi-même ma propre histoire d'amour
Je voudrais que mon corps se sent aimé à nouveau
Je guérirai des blessures que tu m'as faite toute seule
Tu fais ta vie avec une autre tu as oublié si vite mon existence
Il est temps que la nouvelle moi
Se relève et cherche son amour pour elle
Une fois que j'aurai construit mon empire
Je tomberai amoureuse d'un garçon qui me verra comme sa maison
Je voudrais seulement quelqu'un qui fait attention à moi
Il est temps que l'ancienne moi t'oublie et que un jour tu verras la femme que je suis !
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elodieamet · 9 months ago
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La question piège
Nietzsche ne disait pas ‘’Deviens QUI tu es’’ mais ‘’Deviens CE QUE tu es.’’
A un mot près, la phrase et son sens changent du tout au tout. 
Aujourd’hui, les gens se demandent ‘’qui’’ ils sont. La logique de cette recherche est une logique d’AJOUT. Tu cherches des attributs, des éléments extérieurs pour te définir, pour t’épaissir la surface. Cette question est liée à l’aspect en nous du personnage, du paraître : le ‘’moi-extérieur-collectif’’, le moi qui existe au travers du regard des autres, inscrit dans une société à un instant T. Ce moi est totalement superficiel et surtout éphémère : Quand les codes et conventions d’une société changent, il devient obsolète. C'est une question génératrice de grande insécurité car ta valeur est définie par des éléments extérieurs à toi-même.
En occident, du fait que nous évoluons dans une société matérialiste, basée sur le plaisir et la consommation, la sexualité joue une place centrale. Les gens vivent au travers des plaisirs du corps, c’est tout ce qu’ils ont. Ainsi, ils se définissent par leurs orientations sexuelles ou leur genre, c’est-à-dire leurs attirances sexuelles et leur apparence liée à cette attirance.
Du fait que nous grandissons dans cette société de consommation, le réflexe, pour se définir, est de se trouver une étiquette. Les personnes qui se définissent par leurs orientations sexuelles se croient dérangeantes, rebelles, anticonformistes alors qu’elles s’auto-étiquetent comme des conserves de supermarché (Même si tu te crois être une femme alors que tu es dans un corps d'homme, cela reste une réduction via une identification ! En réalité tu n'es ni une femme ni un homme, tu es un être !)
Il y a également les personnes qui se définissent par leur métier et leur âge, pour indiquer leur rôle, leur fonction et leur date de péremption dans la société. On retrouve ici cette même réduction et cette même considération de soi en tant que chose, personnage, playmobile. 
La question du ‘’Qui suis-je’’ est une question piège car plus on tente d'y répondre, moins on y arrive, plus la réponse s’allonge et se complique. C’est exactement comme lorsque l’on cherche à nettoyer une tâche avec du cambouis : plus on essaie de répondre à la question, plus la tâche grossit. En effet, dès lors que tu te mets une étiquette, tu réalises juste après que tu t’es auto-réduit, auto-rétréci. Tu tentes alors de t'agrandir en rajoutant une nouvelle étiquette et ainsi de suite, jusqu’à te retrouver écrasé sous une couche surchargée de termes et de définitions qui n’ont plus ni queue, ni tête. 
Certaines personnes disent aussi qu’elles se sont ‘’trouvées’’ et cela m’a toujours agacé, cette fierté et cette auto-satisfaction du personnage qui ne bouge plus, figé, trop content de sa place dans la maquette. 
Pour ma part, j’ai juste arrêté de chercher. J’ai juste accepté de ne pas savoir qui j’étais. J’y suis arrivée en mettant en lumière le piège que représente cette question. 
Dans cette déconstruction, j’ai réalisé que l’erreur se trouvait dans la formulation initiale. La question n’est pas de savoir ‘’qui’’ tu es mais ‘’ce que’’ tu es, reconnaître la nature de ce que tu es. 
Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est ce que c'est que ce QUE ? 
La nature de ce tu es, c’est ton être. Ton être, c'est ton énergie. C'est plus que ton simple trait de caractère, plus que ta mentalité ou ta personnalité...c'est ta manière de danser. Mais pas comme un danseur !...Plutôt comme une flamme, une corde, une onde.
Nietzsche disait : ‘’Deviens ce que tu es’’ pour signifier que cela est ton projet, ton but et surtout, qu'être n’est pas un acquis, que cela se devient. 
Par défaut, nous sommes conditionnés par notre environnement social, culturel, familial. Il y a aussi en nous ces fantômes, ces ombres, cette ténèbres qui voilent notre nature. Il y a donc un processus d’auto-enfantement à réaliser. 
Dans cette perspective là, la logique est totalement inverse : c’est une logique de RETRAIT. Tu vas retirer des couches de ton oignon comme on dit, pour arriver au centre de toi-même, dans ton être, dans ta nature authentique. 
Pour cela, tu vas mettre en lumière, non pas ce que tu aimerais être ou projetterais d’être mais tout ce qui n’est pas toi.  Tu vas mettre en lumière ton obscurité, ta souffrance, tes parcelles victimaires. Dès lors que tu sentiras la moindre honte, la moindre dévalorisation, le moindre abattement, tu libéreras la masse émotionnelle pesante, le fantôme qui squatte ton être.
Peu à peu, ta nature va se révéler et tu vas changer de monde. Tu vas cesser de t'interroger sur toi-même et surtout cesser de croire pour commencer à croître.
Passer du personnage à l'être, c'est passer de la croyance à la croissance, au développement et à l'épanouissement. 
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jeveuxpasetreadulte · 3 months ago
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Hey
Waouw, mais tiens dis-donc, serait-ce à nouveau une tentative de blog ?
Tiens dis-donc, peut-être bien même que cette fois-ci je m'y tiendrai, haha.
Ou pas.
Bon, et si on faisait plutôt un petit point ?
Comme par exemple : pourquoi, pourquoi toujours vouloir exposer sa vie en publique
Et pas seulement depuis maintenant, depuis toujours
Comme s'il fallait justifier son existence dans ce monde
Comme s'il fallait absolument se convaincre qu'on existe
Mais comment exister quand on est 7 milliards ?
Comment exister quand des gens croulent sous les décombres ?
Comment exister quand nous sommes minuscules face à l'immensité de l'univers infini ? Et comment exister quand environ 9999999999999999 puissance 999999999999999 des artistes, auteurs, et autres penseurs intellos ont balancé la même phrase au mot près ?
"Rololo on est tout petits et insignifiants rololo"
Même dans "it's a small world" on nous la sort.
Peut-être il y a un monde où "It's a small world" c'est l'équivalent de 42, la réponse universelle, La grande question sur la vie, l'Univers et le reste.
Mais en réalité, c'est normal je pense, qu'on soit tous ancrés sur cette même peur, cette même insécurité : quel sens à une existence vouée premièrement à se terminer dans l'indifférence la plus totale, que ce soit NOTRE propre existence, ou celle de l'être humain, en tant que groupe, la fin de la Terre, la fin du système solaire, tout ça.
J'ai encore cette image traumatisante, de E=M6, sur le système solaire, où à la fin ce dernier explose à la mort du Soleil. Je m'efforce de ne pas trop y penser, car quand même, c'est dur de se dire, tout ça, tout ça pour retourner en cendre à la fin ?
On essaie tant bien que mal à donner, à trouver un sens à nos vie, à rester dans une pseudo-stabilité fonctionnelle, pour finalement mourir
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snap221sn · 4 months ago
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Détention à la Mac de Tamba : Barth et PDF dénoncent le « paquetage » de Bougane
Les mauvaises conditions dans lesquelles le leader de Geum sa Bopp,Bougane Guèye Dany est incarcéré à la Mac de Tamba sont décriées de partout par les Sénégalais d’ici et de la diaspora. Bougane serait dans une chambre avec 48 détenus. Il exposé à une insécurité totale en tant que leader politique que l’on semble vouloir […]
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latribune · 5 months ago
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globmedia · 7 months ago
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Crise anglophone
L’Union européenne au secours des enfants sinistrés
Une somme d’1,7 milliard FCFA a été débloquée par l'Union européenne pour soutenir les enfants affectés par la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones du Cameroun.
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Des enfants sinistrés dans le cadre de la crise anglophone qui sévit dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun depuis 8 ans, ont reçu l’aide de l’Union européenne. Cette assistance vise à leur permettre de ne pas abandonner totalement leurs études. L’annonce a été faite par le Fonds des Nations unies pour l'enfance. Cette enveloppe devrait permettre de soutenir la scolarisation de nombreux enfants affectés par la crise anglophone qui date de 2016 : « l’aide humanitaire est en faveur de l'éducation et des opportunités d'apprentissage pour les enfants vulnérables dans les zones touchées par la crise », a indiqué l’Unicef. L’organisme de l’ONU indique qu’environ « 488 000 enfants ne sont toujours pas scolarisés en raison de la crise actuelle, ce qui les prive de leur droit à l'éducation ». Dans un rapport publié au mois de février dernier, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU notait qu’« au moins 25 incidents violents liés à l'éducation avaient été signalés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en 2023 ». Cependant, une « augmentation de plus de 13 % du nombre d'écoles fonctionnelles a été signalée entre 2022 (46 %) et 2023 (59 %) dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ». Pour autant, « au moins 41 % des écoles ne sont toujours pas fonctionnelles ».
Pour Nadine Perrault, représentante de l'Unicef au Cameroun, « en temps de crise, l'éducation est une bouée de sauvetage pour les enfants. Nous nous efforçons de fournir une éducation ininterrompue à chaque enfant. Nous aidons les enfants à développer des compétences pour faire face au traumatisme de la crise, et nous leur fournissons des espaces d'apprentissage sûrs, adaptés aux enfants et équipés d'eau et d'installations sanitaires ».
Dans ces régions en crise, l’Unicef concentre son action sur l'accès et le maintien dans les établissements d'enseignement, y compris la fourniture de services qui améliorent l'environnement d'apprentissage pour les enfants grâce aux services de protection et à un soutien en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène. Ces interventions aident également les enfants d'âge scolaire qui n'ont pas de certificat de naissance à en acquérir un, garantissant ainsi leurs droits à l'état civil et l'accès à la poursuite de l'enseignement supérieur. « Ce financement supplémentaire de l'aide humanitaire de l'UE nous permettra d'intensifier rapidement notre réponse et d'améliorer l'accès des enfants non scolarisés aux possibilités d'apprentissage », précise la représentante de l’Unicef au Cameroun.
La crise anglophone est véritablement amorcée en 2016 à l’occasion d’une grève d’avocats et d’enseignants s’opposant à la nomination de juges francophones dans les régions anglophones. Les manifestations sont réprimées par le gouvernement camerounais et des violences s’en suivent. Depuis lors, une forte insécurité règne dans les régions anglophones du Cameroun, devenues le théâtre d’affrontements et de violences perpétrées sur les populations civiles par les groupes séparatistes et les forces gouvernementales. Cette crise, qui place de manière macabre les établissements scolaires au centre du conflit, a des conséquences non négligeables sur le droit à l’éducation des enfants.
Panisse Istral Fotso
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christophe76460 · 11 months ago
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Le péché et les mauvais choix des gens a créé une barrière infranchissable. Mais Christ a mis fin à cette situation. En mourant sur la croix, Il a pris sur Lui tous nos péchés, toutes nos insécurités et nos peurs. Il veut que nous puissions être libérée du mal pour nous approcher de lui en toute liberté.
Jésus a déchiré le voile qui nous séparait, de haut en bas, du Ciel à la terre. Ainsi, tu as maintenant un total accès à Sa Présence et tu peux avoir une relation profonde, de cœur à cœur, avec un Dieu vivant.
Mon amie entre sans crainte dans la Présence de Dieu, ! Ne reste pas sur le seuil de la porte, en te contentant de quelques prières superficielles. Mais viens dans la Présence de Dieu, et laisse Son amour et Sa puissance remplir ta vie, aujourd'hui !
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nihilisticbloomer · 1 year ago
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J'ai encore merdé aujourd'hui, je devais voir quelqu'un à Paris après 2 semaines à flirter mais mes insécurités ont pris le dessus et j'ai chié dans la colle
Après une grosse dispute pile la semaine où j'avais pas trop le moral j'ai réuni pas mal de benzo à avaler avec de l'alcool = combo de dépressants pour au mieux un arrêt cardiaque au pire un gros dodo bien mérité de 2-3 jours
C'était sans compter tomber sur un jeu que j'avais télécharger hier et qui s'est ouvert en ouvrant ma tablette, j'ai totalement oublié d'avaler la misture mdr
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stpauldevarces2026 · 1 year ago
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La vie politique française accepte-t-elle encore les débats ? Depuis la nomination de Gabriel Attal à Matignon, que constate-t-on ? 1) Pas le moindre délai pour juger sur des actions. 2) La semaine a été animée par des polémiques sur l'âge, sur des choix scolaires, voire même sur des choix très personnels. Autant de sujets totalement déconnectés des
vrais enjeux : dette publique, insécurité, obscurantisme religieux, inflation, crise climatique, niveau de vie, crise des services publics ... Il y a pourtant matière à de vrais débats : les institutions de la V ème République sont-elles encore adaptées ? Des réformes récentes démagogiques n'ont-elles pas prouvé leur inefficacité : non cumul des mandats, les législatives dans la foulée immédiate des présidentielles, voire même la limitation du nombre des mandats présidentiels ... Comment comprendre cette société politique bloquée qui juge avant tout délai d'actions et qui veut surtout rester à l'écart des sujets de fond ? Une réalité inquiétante.
14/01/2024
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observatoiredumensonge · 8 months ago
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Un lien entre insécurité et immigration ? 
«��...il y a aujourd’hui en France - parfois, pas tout le temps - un lien entre insécurité et immigration et il faut être aveugle pour affirmer le contraire. »
Maud Bregeon dynamite le groupe macroniste Par Marc Baudriller Vous pouvez soutenir notre travail en vous abonnant mensuellement pour 2 € par mois via STRIPE totalement sécuriséEn cadeau, un livre PDF vous sera envoyé par mail Un lien entre insécurité et immigration ? Maud Bregeon dynamite le groupe macroniste La députée et porte-parole des députés macronistes Maud Bregeon n’obtiendra…
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urween · 8 months ago
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"Un temps neigeux" prt.2
Wolverine x FTMreader
note : FTMreader opéré du torse, mammectomie. J'ai écris la deuxième partie de ce one shot avec cette musique en boucle, merci Deadpool 3 ;) et en écrivant je me suis rendu compte qu'elle collait vraiment bien avec le contexte !
résumé : malgré ses efforts pour essayer d'ignorer cette voix, Logan devra accepter le destin, un destin portant le nom de quelqu'un qu'il connaît très bien.
⚠︎ warnings : alcool, opération chirurgicale, insécurités, sang, cicatrices, vomissement
Partie une
4 678 mots - Description à la troisième personne
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Le tintement léger de son collier accompagnait leur conversation. Le jeune brun avait vite remarqué cette chaîne attachée autour du cou de Logan.
« Je t’écoute, fais ton analyse sur moi »
Logan prit une gorgée de sa bière tout en s’allongeant à moitié sur la couverture entendue au sol. En face, le plus jeune s’installa en tailleur, passant ses doigts dans la neige. Le temps s’était calmé, le vent soufflait moins fort même s’il faisait toujours aussi froid.
« D’abord ta coiffure, elle est bizarre mais cool, mais bizarre quand même et je pense que ça a un rapport avec ta mutation, il releva la tête, regardant l’homme en face, après mh..ton collier, tu as été à l’armée et je veux dire- ça se voit dans ton apparence physique et aussi ta manière de parler. D’ailleurs j’ai vu un autre nom sur la deuxième face de ta plaque, j’ai pas réussi à lire pour être honnête mais il était plus long que Logan »
Quelques flocons tombèrent dans les cheveux de Logan, il n’y prêta pas attention, passant simplement sa main contre son collier caché sous son débardeur.
« J’ai remarqué que tu grognes beaucoup, enfin que tu fais des bruits un peu bestiaux, il prit une gorgée de bière, et puis t’as très clairement une force décuplée. Donc je pense que ta mutation à un rapport avec un animal, j’hésite entre ours et loup »
Logan affichait un air totalement neutre, ne donnant aucun indice. Il devait avouer être surpris, il ne pensait pas être aussi transparent aux yeux de tous, en fait il essayait d’être tout le contraire.
« Je trouve que l'ours te va bien, mais ta coiffure en forme d’oreilles pointues m’indique davantage le loup alors je vais partir sur ça »
« Alors je suis un loup-garou ? C’est ça ton choix final ? »
« Non, tu as les facultés d’un loup, pas l’apparence, dit-il avec le sourire, c’est ça mon choix final »
Logan ne répondit pas tout de suite, il prit deux grandes gorgées de bière et apprécia l’air impatient du garçon en face de lui. La jambe du jeune brun sautillait, il avait un peu peur de s’être totalement planté et par conséquent de passer pour un idiot. En général, il ne se trompait pas, mais le risque zéro n'existait pas.
Logan se redressa, juste assez pour ne plus être allongé, et posa sa bouteille bien entamée dans la neige. Il ne put s’empêcher d’être amusé face au visage inquiet du brun en face. Ce dernier fixa la main de Logan, se fermant dans un poing serré et, bordel, des putains de griffes.
« J’ai bon ! Oh mon dieu j’ai bon ! Cria le garçon, pas vrai ? Dis-moi que j’ai bon Logan je t’en supplie »
« On peut dire ça oui, ses “griffes” rentrèrent et il reprit sa bière »
En soit, il n’avait pas totalement bon, Logan ne se considérait pas comme un cousin du loup. Les loups ne pouvaient pas se régénérer contrairement à lui, mais ça le jeune ne pouvait pas le savoir.
Sans le contrôler, le plus jeune se rapprocha drastiquement de l’autre. Il voulut attraper le poignet de Logan mais il se retint pour demander à travers un regard s’il pouvait. Un faible rire lui répondit, il prit ça pour un oui. Le poignet de l’homme semblait gigantesque dans sa main, il ne pouvait même pas en faire le tour, et sa main en elle-même était toute aussi grande. Le garçon étira doucement les doigts de Logan, un à un, admirant la taille et la rugosité de ces derniers. Il ne remarqua même pas que ses lèvres s’ouvrirent, trop occupé à examiner cette main. Bien vite il détourna son toucher vers les articulations de Logan, elles étaient parfaites, aucunes cicatrices. 
« Tu peux le refaire ? »
Trois imposantes lames sortirent lentement de sa chair, le brun écarquilla les yeux devant ce spectacle. Elles transpercèrent la peau de l’homme, comme s’il ne s’agissait que d’une simple couche de tissu. Pour quelques secondes, il put même voir du sang à travers ces petits cratères, mais les plaies se refermèrent aussitôt autour du métal avant qu’il n’ait eu le temps de s'inquiéter.
« Mais ça transperce ta peau..putain, il releva la tête, tombant nez à nez avec le propriétaire de ces lames, est-ce que ça fait mal »
Leurs visages étaient beaucoup plus proches qu’ils ne l’auraient imaginé.
« À chaque fois »
Le jeune brun sentit une boule dans sa gorge, un mélange de tristesse et d’excitation. Logan ne le lâcha pas du regard, pas une seule seconde. Il scrutait la moindre étincelle dans les iris noisettes du garçon, la moindre source de peur ou de dégoût, mais rien ne vint. Ce fut le brun qui coupa court à cette situation, il se sentait un peu submergé pour être honnête. À la place, il passa ses doigts contre le métal tiède qui sortait de la main qu’il tenait. Il pouvait sentir l’aspect tranchant glisser sous sa peau, s’il appuyait ne serait-ce qu’un petit peu, sa chair saignait, il en était convaincu. Logan fit disparaître les lames avant que cela n’arrive.
« Ta peau n’a aucune cicatrice, il se concentra, reprenant ses esprits pour ignorer la chaleur qui commençait à embrumer son esprit, tu te régénères ? »
Logan émit un hum, voulant très certainement dire oui. Il reprit sa bière, la finissant en quelques gorgées. À côté, où plutôt légèrement en dessous, le brun eut du mal à déglutir en voyant cette pomme d’Adam bouger si lentement juste sous ses yeux. Quelque chose avec cet homme était hypnotisant, comme s’il était unique, mais d’une manière plus spirituelle que sa mutation. Bien sûr des mecs aux griffes dans les poings ne couraient pas les rues, mais il y avait quelque chose en plus dans ce regard fermé que des petites griffes, et le jeune brun se sentait attiré par ça.
« Et- enfin je veux dire, ça s’est déclaré vers quel âge ? »
« Jeune, répondit la voix affreusement rauque de Logan »
Ce dernier laissa la bouteille vide dans la neige pour observer le jeune homme à côté de lui. Il était très clairement à son goût, beaucoup trop même, et le problème était justement là. Parce qu’au fond de lui, une voix murmurait qu’il serait parfait, attentionné, doux, drôle, et Logan ne pouvait pas l’accepter. Il avait déjà ressenti ça, il avait déjà voulu quelqu’un de cette manière, d’une manière où même ses instincts finissaient par s’endormir. C’était dangereux, il le savait plus que quiconque.
« C’est trop tard pour que tu mutes, Logan expliqua, ça se fait jusqu’à tes dix-huit ans, après c’est fini »
« Comment tu- »
« Moi aussi je te regarde buddy, le brun rougit au surnom, je vois bien que t’essaies de compenser ton ADN humain avec des facultés plus développés, comme l’intelligence »
Le garçon resta muet pendant deux secondes. Il se recula de quelques centimètres pour mieux voir l’homme qui lui parlait, et aussi s’éloigner de la chaleur impressionnante que ce dernier pouvait dégager.
« Mais t’as déjà ça, Logan posa son index sur le torse du brun, moi je l’ai pas par exemple »
Sous son index, deux cicatrices, celles de l’opération. Le brun frissonna, personne n’avait jamais touché cet endroit à part lui et les médecins, c’était encore nouveau dans son esprit de se dire que quelqu’un pouvait le faire sans qu’il ne se sente pas lui-même.
« Et t’as tout ce qui va avec, il poursuivi, les remarques, les regards, les rires, ça je l’ai aussi. T’as peut-être pas des yeux lasers mais t’as un cerveau comme moi, et il peut s’en passer des choses là-dedans, que tu sois mutant ou non, alors t’es pas si éloigné d’une mutation que ça »
C’était la première fois depuis le début qu’il parlait autant, et même lui n’aimait pas vraiment ça, mais il se sentait assez à l’aise pour le faire. Son corps était détendu, il le sentait. Il sentait que ses oreilles n’étaient plus aussi à l’écoute de l'environnement que d’habitude ou que son odorat n’était pas en train d’analyser les odeurs inconnues comme toujours. Il se sentait détendu, et ce genre de choses n’arrivait pas très souvent, pour de bonnes raisons. En fait, il n’avait pas autant parlé depuis longtemps, même en général dans cette soirée, c’était la première fois qu’il parlait aussi “librement” avec quelqu’un qu’il ne connaissait qu’à peine. La plupart du temps il coupait court à toute discussion en partant, si la personne insistait il lui faisait voir ces griffes, et alors elle s’enfuyait en courant. Mais lui il était resté, il avait même posé des questions, il avait touché. Personne à part Logan ne touchait ces lames tranchantes, parce qu’elles faisaient peur. Là aussi était le problème, il n’avait pas peur.
« Comment tu as su ? »
Logan lança un regard vers le garçon, forçant ses yeux à le quitter au bout de trois secondes pour ne pas aggraver son cas.
« Tu as une visage différent, essaya d’expliquer le mutant »
Il ne pouvait pas lui dire que ces traits étaient attirants, que sa personnalité semblait douce ou encore qu’il sentait merveilleusement bon. Non, il ne devait absolument pas dire ça.
« Toi aussi t’as un visage différent et pourtant t’es pas trans si ? »
Une pointe d'irritabilité tremblait dans la voix du brun. Logan aurait aimé avoir une autre bière sous la main. Un silence prit place entre les deux, le plus jeune recula de quelques centimètres encore et soupira. La fumée blanche qui quitta sa bouche l’aida à se calmer un peu, elle dansait en montant dans l’air, avant de disparaître dans un mouvement fluide vers le ciel.
« C’est juste que- j’aime pas ça, j’aime pas qu’on sache que je suis trans, j’aime pas qu’on le devine, il remonta ses jambes contre son torse et posa sa tête sur ses genoux, j’ai l’impression qu’on peut savoir, qu’on peut voir qu’un jour j’ai eu de la poitrine et putain je déteste ça »
Il n’allait pas s’excuser, il ne s’excusait jamais. Avant, il avait pris l’habitude de trop s’excuser et ça ne lui avait pas réussi. Mais il regarda le garçon, et il lui donna un très faible coup contre la cuisse. Le brun releva la tête, essayant d’éviter les yeux sombres de Logan.
« Tu es beau, murmura la voix grave de Logan, c’est pour ça que j’ai dis ça, un mec banal est pas beau, sexy tout au plus, toi t’as un truc »
Parler n’était pas facile, bordel non, c’était vraiment pas facile, mais ça faisait un peu de bien, un tout petit peu.
« Et alors toi c’est quoi ? Murmura à son tour le jeune brun dans un léger sourire, ton petit truc »
« Mon sale caractère, je suppose, répondit Logan avec le même sourire »
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Un sourire aux lèvres, il se tourna encore une fois dans ses draps frais. Il n’avait pas passé de si bonne soirée depuis longtemps, très longtemps en fait. Il aurait même aimé que ça ne se finisse jamais, mais Logan avait insisté. Ils avaient encore bu plusieurs bières, et dans la suite logique des choses, le brun s’était un peu retrouvé soûl. Tout le contraire de l’autre qui semblait n'avoir bu que de l’eau depuis le début.
Finalement, Logan avait raccompagné le brun chez lui, et était ensuite reparti dans son grand pickup. Le garçon souffla dans son oreiller, il aurait aimé que Logan reste avec lui, ne serait-ce que pour encore parler. À la place il pouvait simplement se souvenir des derniers mots de l’homme : “T’étouffes pas avec ton vomi dans la nuit ok ? Ça serait pas une mort digne de toi “. Son rire se cacha dans la matière moelleuse du coussin, il se mit sur le dos et regarda le plafond, le même sourire collé aux lèvres.
Il aimait bien Logan, vraiment. Il était certes un peu dur et froid au début, mais au fond il semblait être sincèrement gentil. La preuve, il l’avait ramené chez lui, alors qu’il aurait très bien pu le laisser dans la neige ou même l'emmener Dieu ne sait où. Et puis, il avait une façon de parler douce. La manière dont ses yeux bougeaient lorsqu’il disait quelque chose d’un peu trop profond, son rire retenu qui finissait dans sa gorge avec un bruit sexy, ou encore ses mots comme grognés quelques fois tant il ne semblait pas vouloir ouvrir la bouche. Et ok, peut-être qu’il aimait un peu trop Logan. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher, jamais il n’avait rencontré quelqu’un comme lui, un homme comme lui. Bien sûr que sa mutation était impressionnante, mais autre que ça, il était réellement intéressant. C’était comme s’il avait vécu plein de choses, plein de vies. Vraiment, un truc l’entourait, comme un savoir ou une expérience supérieure à n’importe qui autour de lui. Il avait l’air tellement marqué, pas physiquement, son visage était parfait, jeune et en bonne santé, mais son regard, bordel son regard. Le jeune brun donnerait beaucoup pour pouvoir voir à travers ces yeux, car ils avaient l’air d’en avoir vécu des choses. C’était un peu inexplicable, il pouvait juste sentir la sagesse qui émanait des yeux de Logan.
Dans un énième soupir, il passa ses mains contre son visage. Il fallait qu’il dorme, au moins un peu.
Personne ne l’attendait le lendemain, pas de patron à qui rendre des comptes, pas de mère inquiète ou de copain jaloux. Il n’avait plus grand monde autour de lui, sa famille habitait encore dans sa ville natale et les communications étaient devenues compliquées depuis l’attaque de Magnéto dans ce secteur, les lignes électriques étaient étendues sur le sol depuis des semaines. Il avait bien pensé à les rejoindre, les aider à se débarrasser de tout le bordel qu’avait laissé ce type derrière lui, mais les gens dans le village ne l'appréciaient pas vraiment, du moins ne l’appréciaient plus. Il avait grandi là-bas et comme dans la plupart des villages, chacun connaissait la vie de tout le monde, y comprit la sienne. Lorsqu’ils ont appris pour son opération, ils se sont tous mis à cracher sur le dos de sa famille. Mais dans ce genre de villages, si vous n’êtes pas appréciés, on vous fait la misère jusqu’à ce que vous partiez. Alors il est parti, il est parti pour sa famille et pour qu’eux puissent rester dans le village. Il leur a expliqué qu’il comptait de toute manière finir par partir, qu’il ne voulait pas faire sa vie dans un endroit pareil, puis il les a serrés dans ses bras, il leur a dit que les aimait, et il est parti.
Il n’était pas malheureux, simplement parfois il aurait aimé se faire encore engueuler par sa mère parce qu’il rentrait trop tard.
Et puis il savait qu’il pouvait se faire des amis, il pouvait être sociable s’il le voulait, mais il n'en avait pas vraiment envie. Les gens qu’il rencontrait se ressemblaient tous, ils étaient toujours drôles et accueillants au début puis d’un seul coup il pouvait leur trouver plein de défauts. Égoïstes, fermés d’esprit, lourds, arrogants, bruyants, et encore tellement d’autres. Il n’était pas compliqué, réellement pas, mais il fallait croire que les gens devenaient différents une fois qu’ils savaient pour son identité. Il rit. Un comble d’être rejeté pour être transgenre dans un monde ou les mutants faisaient la une des journaux.
La lumière orangée du soleil cognait contre sa fenêtre, et encore, il soupira. Il faisait déjà jour, le monde allait reprendre son cours, la neige fondre, et la Terre redevenir humaine, tout comme lui.
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Il grogna de douleur, la balle tombant dans le lavabo.
Il y avait environ quinze minutes, un homme était venu lui tirer dessus à la sortie du bar. Il n’avait même pas donné d’explications, il avait juste tiré six fois dans son torse, mais Logan se doutait qu’il s’agissait d’un mec ayant perdu une grosse somme d’argent dans les paris à cause de lui. Il gagnait toujours dans ces cages, même quand les organisateurs mettaient les grilles électriques, il remportait toujours ces foutus combats. Et forcément les personnes qui pariaient tout leur salaire contre lui, perdaient tout en un soir.
Un autre grognement racla sa gorge. La balle était bien plantée, elle faisait mal au passage, mais il fallait qu’elle sorte. À chaque fois, il devait les faire sortir, car ses organes avaient beau se reconstruire, la balle restait bien en place dans son corps et parfois il pouvait encore la sentir glisser contre ses intestins même après plusieurs jours.
Dans un bruit sourd, elle tomba à son tour dans le lavabo. Logan glissa une insulte entre ses dents avant de se laisser tomber dans le lit derrière lui. Parfois il arrivait que les balles se détruisent toutes seules dans son corps, mais c’était très rare. La plupart du temps il devait les forcer à sortir en contractant ses muscles et ainsi laisser les projectiles se frayer un chemin à travers ses organes. Il ne pouvait pas dire qu’il adorait faire ça, bien au contraire il aurait aimé s’en passer, mais il n’était pas sûr de vouloir savoir ce que ferait des centaines de balles dans son corps au bout de plusieurs dizaines d’années.
Logan se releva, il fit couler l’eau dans le lavabo pour faire partir les balles et le sang accumulé. Il regarda par la fenêtre de la chambre d’hôtel. Le soleil était bien haut dans le ciel, même si les nuages le cachaient toujours. Il avait reneigé cette nuit, les rues étaient encore blanches.
Dans un mouvement rapide, il attrapa son débardeur tâché et sa veste. La femme à l’accueil avait pris l’habitude de recevoir des vêtements ensanglantés provenants cette chambre, elle devait à chaque fois les laver au moins trois fois avant que le sang ne finisse par partir, mais elle préférait ne pas demander d’où il venait. Logan déposa ses vêtements sales dans le compartiment mis à disposition, il enfila sa veste en cuir par dessus un nouveau débardeur blanc et quitta l’hôtel pour le froid du dehors.
Ça faisait deux semaines qu’il n’avait pas vu le garçon, et ça serait mentir de dire qu’il n’y pensait pas souvent. Il aurait pu lui laisser son numéro de téléphone mais il n’en avait tout simplement pas, il finissait toujours cassé alors autant ne pas en acheter de nouveau. Aussi, il aurait pu donner le numéro de l’hôtel, ou au moins l’adresse, mais il ne l’avait pas fait. Il n’avait rien laissé au jeune brun, juste des souvenirs et peut-être une odeur d’alcool. En fait, il aurait aimé pouvoir laisser quelque chose, n’importe quoi pour qu’il puisse le retrouver s’il en avait l’envie. Mais il avait une idée stupide dans la tête. Le genre d’idée qui, il espérait, ferait taire cette petite voix au fond de son esprit. Il espérait ne jamais revoir le brun et ainsi pouvoir se dire qu’il n’était rien d’autre qu’une rencontre passagère, un gentil garçon qui faisait très bien sa vie sans lui et surtout, il aimerait pouvoir envoyer se faire foutre cette petite voix et ses “c’est le bon, c’est lui Logan”. S’il ne voyait plus le jeune brun, c’était bien la preuve qu’il n’était pas ce que cette voix s’entêtait à lui répéter depuis leur rencontre. Si c’était lui, si c’était vraiment ce qu’elle lui disait, alors il devrait le recroiser, le destin devrait le remettre sur sa route. Mais rien ne s’était passé, et il en était rassuré.
De l’autre côté de la rue, le jeune homme brun marchait tranquillement, un casque sur les oreilles. Sa tête bougeait légèrement au rythme de la musique, il sourit en voyant des flocons commençaient à tomber. Depuis deux semaines, il n’avait pas vu de neige tomber, elle arrivait toujours la nuit lorsqu’il dormait.
Logan leva son regard vers le ciel, un flocon se posa sur sa joue. Il continua à marcher, essayant d’ignorer un sentiment au fond de sa cage thoracique. Il le sentait, il le sentait près de lui, il sentait son odeur et sa présence. S’il regardait autour, il pourrait le voir, c’était sûr, mais il ne voulait pas le voir. S’il le voyait c’était la preuve qu’il devait y avoir quelque chose, que cette putain de voix avait possiblement raison. Il serait parfait, attentionné, doux, drôle, Logan, c’est le bon, c’est lui.
Le brun leva sa main vers le ciel, dansant faiblement sous cette neige de plus en plus abondante au fur et à mesure qu’il continuait à marcher. Ses lèvres s’ouvrirent pour chanter les paroles de la chanson qui se jouait dans ses oreilles.
« I hear your voice It's like an angel sighing, I have no choice i hear your voice »
Il tourna lentement sur place, les yeux fermés, un sourire collé aux lèvres.
« Feels like flying I close my eyes oh God I think I'm falling »
Logan sentait son coeur battre, battre contre ses tempes, mais il ne voulait pas regarder, il ne pouvait pas regarder.
« When you call my name it's like a little prayer I'm down on my knees, I wanna take you there »
Il pouvait le sentir, il sentait son odeur l’envahir, faisant presque mal tant elle était puissante. Son parfum s’accrochait aux parois de ses poumons, il inspirait son odeur à chaque respiration. Elle lui montait à la tête.
« Like a child you whisper softly to me, now I'm dancing It's like a dream »
Le jeune brun sentait les flocons se poser sur son visage, comme de petits baisers gelés, il se sentait vraiment bien, tellement bien.
« No end and no beginning you're here with me it's like a dream »
Ses mains étaient comme engourdies, il se sentait mal, vraiment mal. Son dos se posa contre le mur le plus proche, il passa ses mains contre ses tempes. C’est lui, Logan, c’est lui.
Sur l’autre trottoir, le brun dansait, provoquant de nombreux sourires sur les visages des passants.
« Life is a mystery, everyone must stand alone »
Sa voix continuait, elle murmurait si fort dans son esprit, tellement fort. Il voulait hurler, il voulait la faire taire, et encore l’entendre. Il voulait la prendre dans ses bras, il voulait tellement la voir, tellement. Regarde le, Logan, regarde le, c’est lui.
Le brun sentait sa tête tourner, et c’était une sensation tellement agréable, il se sentait presque partir tant il souriait et se sentait bien. La neige était si blanche lorsqu’il rouvrit les yeux, tellement blanche qu’il plissa ses yeux. Sa main trouva le poteau juste à côté pour se maintenir en place, le temps qu’il reprenne ses esprits et que son cerveau retrouve la gravité terrestre. Dans ses oreilles, la voix féminine continuait de chanter, accompagnée par plusieurs autres presque angéliques. Il rouvrit ses lèvres, juste pour murmurer les dernières paroles, ses préférées.
« I hear you call my name, and it feels like home »
Un petit nuage de vapeur blanche quitta sa bouche au même moment. Il releva la tête, toujours son sourire aux lèvres, et son regard se posa sur la rue en face. Il vit Logan, adossé à un mur, se tenant la tête. Il n’avait pas l’air en bon état, vraiment pas.
C’est lui, Logan c’est lui, pas moi. Ses doigts se ressèrent contre sa peau presque transpirante. Regarde le, Logan, regarde le. Ses yeux le faisaient souffrir, il les ferma de toutes ses forces. Il te regarde, il s’inquiète, regarde le Logan. Ses lèvres s’ouvrirent, il respira lourdement, faisant de nombreux nuages vaporeux. Logan, c’est lui, pas moi.
« Jean, arrête, arrête, sors de ma putain de tête, mumura l’homme »
Regarde le, c’est lui, pas moi. 
« Sors, va t’en, il gronda, je t’en supplie »
Le brun s’excusa auprès des voitures, traversant en trottinant la route. Il passa sa main contre son crâne, retirant son casque après avoir coupé la musique à l’intérieur. Son regard ne le quitta pas, il s’approcha aussi vite qu’il le pouvait.
Je ne suis plus là, regarde le, Logan.
Ses yeux se rouvrirent.
Le brun passa sa main contre la tempe de l’homme. Il sentit la sueur froide sous son pouce, il sentit les muscles se contracter. L’homme était bouillant, presque comme s’il avait une poussée de fièvre. Il avait l'air dans les vapes, son regard était même un peu flou.
Lui, pas moi.
« Logan ? »
Sa voix l’attrapa, elle lui fit lâcher un grognement. Logan tomba à genoux devant lui. Il sentit son odorat le quitter, son ouïe s’abaisser, ses instincts se calmer. La voix du garçon résonna dans son esprit, dans un rythme cotonneux et lent. Son corps parut chaud, tellement chaud et doux d’un seul coup. Il se sentit tellement bien, tellement bien. Le brun l’appela encore une fois, il sentit une main contre sa joue et puis, il le regarda. Il eut du mal à le voir clairement, c'était encore un peu flou. Mais il savait que c'était lui, il sentait encore son odeur, c'était même la seule odeur qu’il arrivait à percevoir.
Je ne suis plus là, c’est lui, c’est lui ton futur Logan. Il est parfait. Je l’ai choisi, pour toi Logan. C’est lui.
« Logan ? Eh est-ce que tu vas bien ? Demanda d’une voix basse le brun »
Sa vision était encore un peu trouble, il voyait principalement les lumières fortes, toutes autour de la silhouette du jeune homme accroupi en face de lui. Il ressemblait un peu à un ange comme ça, baigné dans une lumière blanche. Ses traits n'étaient pas visibles, totalement effacés et pourtant si clairs dans l’esprit de Logan. Il avait l’impression de le voir sans avoir à retirer le flou qui embaumait ses yeux.
« Je vais bien, répondit la voix grave de Logan, juste mal à la tête »
Le brun se mit en tailleur sur le trottoir, il pencha la tête sur le côté et détailla du regard l’homme qui lui faisait face. Il avait l’air fatigué, mais pas angoissé. Pourtant lorsqu’il l'avait vu de l’autre côté de la rue, il avait bien cru qu’il était en train de faire une crise d'angoisse ou un truc dans le genre. Il ne l'avait jamais vu comme ça, même si au final ils ne s'étaient vus qu'une seule fois.
« Tu es sûr ? Tu- parlais un peu tout seul quand je suis arrivé »
Jean. Elle était partie. Il ne l'a sentait plus, il ne l'entendait plus.
« Je vais bien, répondit-il encore une fois, vraiment bien »
Il ne mentait pas, il se sentait lourd de fatigue mais très chaud, comme s'il revenait d'une sieste reposante. Il plissa un peu les yeux, s’habituant à la lumière, il put voir des flocons tourner autour du brun.
« Oh oui moi aussi ça m'a surpris ! Déclara joyeusement le garçon en remarquant le regard de Logan sur les flocons, il a pas neigé en pleine journée depuis qu’on s’est vu, c’est un peu un signe du destin ça non ? »
Attentionné, doux, drôle. Il sourit faiblement, levant la tête vers le ciel en hochant vaguement la tête. Le brun l'imita, ses lèvres colorées par un sourire. Logan reposa ses yeux sur lui, et se sentit encore plus chaud de l’intérieur. Il le voyait clairement à présent, lui et ses jolis traits. Ses yeux noisettes semblaient tellement brillants sous la neige. Logan dut fermer les yeux pendant une demie seconde, juste pour se souvenir des mots de Jean, de cette petite voix qu’il connaissait si bien et le suivait depuis des années : Je l’ai choisi, pour toi Logan. C'était peut-être lui, elle le lui avait dit, elle le lui avait presque crié. Il ne voulait pas refaire sa vie, il l’avait promis à sa mort, mais elle l'avait choisi pour lui, alors peut-être qu’il était temps.
« Ouais, le destin, répondit la voix de Logan dans un murmure »
I hear you call my name, and, it feels like home.
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yespat49 · 1 year ago
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La Salvetat-Saint-Gilles (31) : face à l’insécurité et aux agressions, les habitants de cette commune rurale appellent à l’aide. « Le village est tombé entre les mains des trafiquants. Une bande de mineurs fait la loi » (MàJ)
04/01/24 Trafics, insécurité, cambriolages… Des habitants de la petite commune de La Salvetat-Saint-Gilles, font face depuis de nombreuses années à des trafiquants. Aujourd’hui, ils appellent à l’aide et se dressent face à un nouveau projet immobilier. « C’est un gâchis », répète Georges* quand il parle de son quartier. En l’espace de quelques années, les bâtiments se sont totalement transformés.…
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elodieamet · 2 years ago
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L’ART DE L’ÊTRE
Je réactualise mon manifeste et le courant artistique que j’avais nommé l’’art léger’’ devient l’ ‘’art de l’être’’ (la légèreté est trop confondante avec la superficialité.)
L’art de l’être est un art de la NÉCESSITÉ et du BESOIN AUTHENTIQUE  de l’artiste. Voilà 50 ans que les critiques, philosophes, historiens, nous barbent avec la modernité, la post-modernité et ne savent ni la définir précisément, ni mettre un terme à l’effondrement de cette période car ils ne savent pas dire d’où viendra la NOUVEAUTÉ. La nouveauté réelle émerge de l’intérieur de chacun dès lors que l’individu s’ouvre à son être, suit ses BESOINS AUTHENTIQUES et définit ainsi sa RÉALITÉ NOUVELLE. Le propre de la modernité, qui s’est développée après 2e guerre, est d’avoir célébré le monde de l’avoir, de l’artifice, du paraitre, de la forme pour la forme mais surtout d’avoir CÉLÉBRÉ et CULTIVÉ les BESOINS NON-ESSENTIELS. Cette célébration du besoin non-essentiel était une réponse inconsciente au choc traumatique de la grande guerre, qui nous a totalement anesthésié les sens et l’intelligence, nous plongeons ainsi dans une destruction programmée de nous-même et de notre environnement .
La création est le besoin essentiel et racine de l’être, qui désigne en nous notre haut potentiel, notre dieu intérieur, notre créateur. La créativité est le biais au travers duquel l’être peut s’épanouir en continu tout au long de ses existences (la mort n’est pas une fin définitive, seulement la fin d’une existence permettant ensuite un ‘’upgrade’’ dans l'existence suivante .) La création est un besoin qui se fait sentir de l’intérieur, qui ressemble à la fois à la soif, à la faim, au désir, au stress et à la douleur en même temps mais en beaucoup plus subtil. La raison pour laquelle l’art d’aujourd’hui ne sait plus se renouveler et s’enterre dans la citation, la répétition, le formalisme, l’illustration, la narration etc… C’est que les artistes n’osent plus ressentir ce besoin car ils recherchent la sécurité et la validation, faisant de l'art une entreprise narcissique : ils cherchent d’abord à épouser les codes et les conventions avant même d’épouser leur nécessité. Ils répondent à des commandes posées par des commanditaires coupés de leurs réels besoins. Quand ton besoin, c’est juste ton image de marque et ton argent, tu sers des besoins narcissiques et donc superficiels, non-essentiels. C’est cela même, qui rend l’art vide et MORT.
L’être est notre principe de vie éternel : c’est notre enfant intérieur, notre flamme, notre courant éléctrique de vie, le jus de vie qui nous anime du dedans. L’art de l’être est un art qui conduit à l’éveil.
L’art de l’être est un art LIBRE car DÉLIVRÉ DE LA SOUFFRANCE - et c’est ce qui le différencie de l’art brut. L’art brut (ainsi que l’art singulier, l’outside art, le folk art) est également un art de la nécessité et du besoin authentique mais n’a jamais été réellement libre du fait de l’enfermement mental des artistes.
L’artiste de l’être a conscience que son oeuvre commence d’abord EN LUI-MÊME : il a effectué son ALCHIMIE INTÉRIEURE (il a ‘’cramé ses morts’’) il s’est délivré de son drame personnel et affranchi de ses conditionnements victimaires ainsi que de toutes les influences néfastes qui en découlent (doutes, dévalorisation, addictions, pensées parasitaires, insécurité psychologiques, besoins narcissiques…) Il s’est émancipé de la ‘’voix des autres’’, des influences du milieu dans lequel il a grandit pour s’auto-enfanter lui-même, établir une relation d’amour et de confiance avec lui-même et suivre et écouter sa propre voi(e)x.
L’artiste de l’être est un MÉDIATEUR ENTRE LE VISIBLE ET L’INVISIBLE : il utilise les formes du visible pour représenter l’intensité de la présence (invisible) à savoir le contact de l’homme avec son être, avec son propre PRINCIPE DE VIE ÉTERNEL.
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emmastelaberg · 1 year ago
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Tard dans une nuit automnale, elle voyage sur son clavier, entre la question d´une martinicaise et la réponse d´un sud-américain: oui, elle se trouve dans une salle de chat sur internet, tout au début du xxième siècle ou serait-ce la fin du siècle precedent, en tout cas, juste après le bogue de l´an 2000!
Il se fait bien tard déjà et pourtant elle continue. Internet, la fenêtre qui s´ouvre sur tous les paysages, la voie de toutes les destinations, l´univers de tous les possibles.
Des phrases courtes, des mots par moitié, volent à la vitesse de la pensée. Tout est si rapide: tous, dans une même salle, se parlent sans se voir, se cherchent sans savoir pour quelle raison. Sur qui tomber, à qui faire davantage attention, non, aucune règle, aucune limite : les idées flambent, les émotions s´envolent dans tous les sens. Tout à coup un détail, une phrase, un mot, nous arrête et...on y revient, encore et encore. On commence à intensifier les échanges, on approfondit les questions, on devient plus intimes. Tout va très vite sur internet. Mon Dieu qu´il est tard déjà. Demain il y a les enfants, le travail chez mon ami, le Pâtissier, le mari qui se lève tôt etc. C´est dur de trouver le sommeil après tant de fantaisies !
La virtualité d´internet a ce grand avantage : pas besoin de téléphoner le lendemain.
Il y aura quand même un petit mot : « j´ai beaucoup aimé nos échanges d´hier soir » 
C´est sympa et puis c´est gratuit. Le dialogue est repris, cette fois par courriel. Le soir même, encore un message et un peu plus tard encore un autre. On échange, en plus des vrais noms, avant on s´appelait Adèle ou Appolon, des impressions de voyages, oui on se situe sur la planète : Amérique du Sud et Europe, Brésil et Alsace, pour être plus précis. Peu de jours après, une bonne dizaine de messages et on s´organise pour que le premier appel téléphonique puisse avoir lieu. Une certaine appréhension s´installe : d´un coté il y a un problème d´âge, de l´autre un peu d´insécurité : femme mariée, deux enfants, mari très sévère. Il faudra bien choisir le mode pour que tout se passe bien. Et puis cette peur inavouée que quelque chose n´aille pas bien, de décevoir, rien que d´y penser le coeur s´accélère. C´est pourtant, tous les deux, très émus que l´on raccroche. Rassurés et presque heureux et puis cette sensation presqu´enfantine d´en vouloir encore plus, de pouvoir avancer encore, de préparer le prochain pas. Il n´y a pas de limite au fond, mais on ne veut surtout pas prendre de risques. Entretemps, les messages s´intensifient, deviennent plus intimes, on se sent plus à l´aise, on échange des choses plus profondes de la vie quotidienne, de ses relations personnelles. C´est sûr que l´on se sent aussi proches que si on s´était déjà vus. Tout est gratuit, tout est spontané – le seul compromis est de se faire du bien mutuellement et pour cela il n´y a pas de limites: si cela peut faire plaisir à l´autre, je le fais, aussi simple que ça. Il n´y a pas de barrières, encore moins d´auto-censure en fin de compte, on ne fait rien de mal, on profite seulement de cette immense capacité de deux êtres, de sexes opposés, de se trouver des sujets d´entente et d´intérêt commun et de se les partager á longueur de journée, comme deux enfants, qui s´amusent dans une cour d´école. Aucun souci, aucune imposition, tout se fait dans la douceur et entre sourires. Et là, la vie commence à avoir plus de sens, à être plus intense, tout devient plus gai, les fleurs semblent avoir plus de couleurs, on fait davantage attention aux autres, on dit plus souvent bonjour, on parle avec plus d´intonnation et d´élan. Oui, vous avez deviné : l´amour est là et c´est très, mais vraiment très bien! Trop bon, d´aimer!
Ça fait quand même curieux que tout cela puisse se passer de cette manière là : une telle distance, la différence d´âge (que l´une des parties ignore encore), la différence de culture, de style de vie, un environnement totalement différent.
Mais non, rien n´y fait : on se précipite, avec envie et désir, sur toutes les possibilités de pouvoir penser, parler, imaginer que l´autre est là. Pouvoir le garder plus « près » et le plus longtemps possible, cela devient obsedant, un engoûment !
Ce qui avant, on comptait en minutes, maintenant on y consacre des heures. C´est qu´on veut, tout le temps, être ensemble et par internet ce n´est pas toujours évident ou pratique.  Alors on s´invente des stratagèmes, des possibilités, d´inventivités, car on commence à faire attention aux restrictions – il ne faut pas oublier que chacun a et vit avec son conjoint. Les petits trucs que l´on trouve pour faire face ou contourner ces difficultés deviennent des sujets dont on parle, l´âme au bout des lèvres ! Tout semble être parfait, quand on est amoureux.
Même par internet.
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