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Nouveau : Par quoi remplacer les oeufs au petit déjeuner
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Idée petit déjeuner sain et rapide
On entend souvent dire que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée ! C’est pourtant lors de ce repas qu’on mange TOUT ce qu’il y a de pire : des glucides vides en nutriments, des produits sucrés ultra-transformés… POURQUOI ?! Au lieu de nous donner de l’énergie pour tenir toute la matinée, c’est l’effet inverse qu’on génère ! On se prend une bombe glucidique en pleine face…
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saga: Soumission & Domination 372
Noël 2015-2, l'annexe 1
24 au soir.
Nous sommes tous invités chez Emma. Pablo (frère d'Ernesto et son cuisinier) a demandé l'aide de Nathan. Comme ce dernier a commencé sa journée chez Julien afin d'honorer toutes les commandes de la boutique, il est un peu fatigué quand nous arrivons vers les 18h.
Pour faire plaisir à Emma nous sommes tous " habillés " c'est-à-dire costume cravate. Pour nos trois invités, j'ai tapé dans les placards de mes escorts pour trouver leurs tailles adéquates.
Duke est un peu troublé, pour lui c'est la première fois qu'il porte ce type de vêtement, plus habitué au style décontracté de la côte Ouest. Quand il s'aperçoit qu'il peut quand même bouger et que le tissu suit ses mouvements, ça va mieux.
Emma est ravie de parler Anglais. Mes amis s'étaient fait une tout autre idée de ma " mère " même si je leur avais dit qu'elle faisait encore très jeune !!
Diner délicieux bien sûr, Pablo et Nathan s'étant surpassés comme toujours. Nous aidons tous au service afin qu'ils ne passent pas tout leur temps en cuisine mais puissent être avec nous tous.
Au moment de partir, je reste avec Ernesto, PH et Ludovic sur place. Nathan rentre au Blockhaus fêter Noël avec ses deux amis
Nous passons les 3 heures qui suivent à faire l'amour à Emma. L'intensité est d'autant plus forte que notre séparation a été longue (je compte par notre passage rapide de mi-novembre). Nous investissons sa chambre avant de faire de même avec son corps. Elle est bouillante ! Nous n'avons pas fini de la déshabiller que ses tétons sont durs comme de la pierre. Le premier je pose ma main sur son sexe et je sens son clitoris dans le même état. J'arrache sa culotte en dentelle et plonge ma tête sous sa jupe. Mes trois comparses se charge de lui faire garder l'équilibre que l'aspiration dans ma bouche de ce petit appendice compromet.
Le sol se jonche de nos différents vêtements jusqu'à ce que, nus, nous nous pressions contre elle. Sa bouche, sa chatte et son oignon reçoivent la visite de nos sexes turgescents. Bien que glissant avec facilité dans ses trois trous, nos bites se trouvent bien serrées par ses muscles internes hypertoniques. Aux doubles pipes s'enchainent les prises de chatte par deux queues tout comme les doubles sodo. L'optimum est atteint alors que je la sodomise avec Ernesto (tous les deux couchés sur le dos, elle nous chevauche en se couchant dos sur mon torse pour dégager sa chatte. PH s'agenouille au-dessus du nombril d'Ernesto pour enfiler le vagin Emma. Il ne reste plus à Ludovic devenir se faire pomper pour que chacun trouve sa place.
Les mains sur les haches d'Emma je donne le tempo de cet enchevêtrement de corps. Ses cris de plaisir doivent traverser les murs. Les nôtres ne sont pas moins retenus. Heureusement que Pablo loge au-dessus des garages sinon il n'aurait pu tenir de nous entendre baiser pareillement.
Je suis le premier à venir. J'englue le gland d'Ernesto mais bientôt ses spermatozoïdes rejoignent les miens. Puis c'ets au tour d'Emma de partir en vrille. PH jouit de se faire serrer la queue par ses muscles vaginaux alors que Ludovic, à nous entendre tous, part à l'autre extrémité du corps supplicié de plaisir.
Désemboitage lent, nos queues encore excitées ne débandent pas rapidement. Sur le dos, deux de ses hommes de chaque côté, Emma nous remercie. C'est à ce moment-là que je remarque un nouvel aménagement : le plafond tapissé de glaces, réfléchissant son corps alanguis.
C'est Ernesto qui lui demande si esthétiquement notre dernière position sortait du lot des positions " classiques ". Réponse : " je n'ai pas vu grand-chose avec Ludovic qui me tenais la tête pour me défoncer la gorge ". Excuses de ce dernier, vite acceptées.
25 décembre :
Réveil difficile quelques heures plus tard. Douche glacée pour achever de retrouver nos esprits, petit déjeuner léger en prévision du repas de Noël au Blockhaus. On dévalise ma garde-robe locale puisque le dresscode est " casual ".
On arrive à la maison en même temps que Côme avec ses parents. C'est la première fois qu'ils viennent. Ils sont impressionnés par l'extérieur. Cette façade aveugle, juste percée d'étroites " meurtrières " verticales explique le surnom de la maison. Le fait qu'à droite mon acquisition reprenne le même type d'ouverture ainsi que le bâtiment de notre voisin de gauche (ce que je n'apprécie pas particulièrement même si elles sont disposées horizontalement !), renforce encore l'effet.
Nous entrons. J'explique l'usage des différents niveaux sans épiloguer sur celui de ma société. Ce n'est qu'en ouvrant la porte du monte-charge à l'étage de vie que je pense aux projections des " déjeuner sur l'herbe " joués par mes amis. Trop tard !
Alors qu'Enguerrand embrasse ses parents, je m'avance et m'aperçois que quelqu'un y avait pensé aussi et le mur ne reflète qu'une vue du golden gate de San Francisco depuis Télégraph Hill.
Il ne reste pas moins les deux cariatides aux hanches pudiquement recouvert de serviettes très étroites pour une fois. Heureusement la lumière en provenance de la piscine surplombant la cuisine attire leurs premiers regards.
Comme je m'étonne de ne pas voir de grande table, Samir exceptionnellement vêtus pour l'occasion (tout comme Ammed) m'explique que tout est installé sur la terrasse. Nous restons donc à ce niveau le temps que les derniers invités arrivent. Ils font connaissance avec les autres habitants de la maison. Côme leur avait déjà expliqué qu'ils n'y auraient qu'Emma et la mère de Max comme éléments féminin en sus de sa mère et, j'ai su plus tard, qu'il leur avait aussi demandé de ne pas trop poser de question sur qui était avec qui, ce qui leur éviterait de se faire des idées déplacées !
Les parents de Max arrivent enfin. Leur fils va les accueillir au rez-de-chaussée. Le père, qui était déjà venu pour suivre ma convalescence s'était chargé d'avertir sa femme. Malgré ça, je l'ai vue tourner la tête dans tous les sens dès sa sortie du monte-charge.
Les bouchons de champagne sautent et les verres se remplissent comme les petits fours arrivent. Les jeunes aident mes Hommes de service le tout dans une ambiance assez bruyante.
Pour les cadeaux nous sommes priés d'accéder à la terrasse, enfin !!
Pas de sapin décoré, ils m'ont bien eu ! Par contre je découvre que le mur mitoyen avec notre nouveau voisin a été abattu et que l'espace des deux cours a été redistribué. Le grand tatami et les agrès de gymnastique ont migré de l'autre côté, laissant de nouveau un espace plus conséquent à la végétation.
Là, mes amours (Marc, PH, Ludovic et même Ernesto) me souhaitent un joyeux Noël et m'expliquent qu'ils avaient fait l'acquisition du bâtiment voisin pour y installer un parking + au premier étage une salle d'art martial plus conséquente que le petit espace du Blockhaus et au second un appartement communautaire destiné à remplacer la colocation que je louais et permettre à plus de mes escorts d'y loger.
Les fous !!
Emma sort du sac qu'elle avait amené avec elle, 13 boites étroites recouverte d'un papier glacé noir. Pablo fait la distribution. Les américains sont ravis mais un peu gênés d'avoir le leur. On ouvre pour y trouver une grosse montre Suisse. Le même modèle pour tous juste gravé d'un " 2015 ". Elles rejoignent toutes les poignets et chacun d'admirer l'effet qu'elle fait sur le sien.
Moi je distribue aux deux couples (parents de Max et ceux de la fratrie) des enveloppes. Dedans j'ai mis un bon pour un séjour à San Francisco voyage compris évidement. Pour les autres, mes amours un nouveau jonc en or, gris cette fois qui rejoignent aussitôt ceux précédemment offerts à leur bras droit. Mes deux escorts de maison (Joao et Romain) reçoivent un I-phone 6 tout comme Pablo. Pour les invités d'outre atlantique, j'avais demandé à PH d'aller chercher chez mon joailler de Paris trois anneaux en or, plats gravé du 25-12-15. En plus pour Duke qui avait dit à la triplette combien il kiffait trop le fait que j'ose porter des bracelets en plus des différents anneaux, chevalière et pendant d'oreille, un beau saphir à accrocher à son percing d'oreille. Dane me dit que j'ai fait une folie et que son garnement de frère ne valait pas ça. Quand je le lui accroche, sa couleur rehausse celle de ses yeux. Il me saute au cou et me dit qu'il y avait pensé mais n'avait pas osé faire le pas.
Mes trois " petits frères " sont ravis de sa surprise vu qu'ils étaient à l'origine de ce cadeau. Ils l'entourent et Côme doit aller leur dire de mettre un peu de discrétion à leurs effusions rapports aux parents. Leurs bisous avec la langue ça finirait par choquer.
Emma reçois de ma part des boucles d'oreilles de chez Tiffany.
Je reçois des parents de Max et des 3 frères une caisse de 6 bouteilles de Romanée-Conti. Une folie pour eux ! Je les engueule gentiment.
Je prends un peu de temps avec eux, heureusement qu'Emma les avait " coachés " à leurs arrivées. Après m'avoir remercié une nouvelle fois, surtout quand je leur ai dit qu'à San Francisco ils auraient un véhicule pour se promener, ils admirent ce que nous avons fait de cet ensemble d'entrepôts industriels. Pour les sculptures d'Alban, ils sont moins fans mais trouvent amusant que j'ai repris l'utilisation de cariatides pour le soutien de la piscine à l'étage en dessous.
Le déjeuner est merveilleux et je suspecte Pablo d'y avoir mis son grain de sel. C'est confirmé par l'intéressé quelques minutes plus tard.
Dès le café avalé, avant la visite de mon " voisin ", j'ai juste le temps de sodomiser Enguerrand venu me retrouver alors que je faisais mes ablutions de sortie de table.
Ce petit obsédé m'avait collé aux basques et alors que je me lavais les mains, il m'a descendu pantalon et slip avant d'emboucher ma bite qui déjà se remplissait de sang. Raide en moins d'une minute, je le retourne et l'enfile coincé contre le lavabo. Il tend sa tête en arrière pour qu'on se roule un patin pendant l'action. Mes vas et vient sont rapide mais profond et il ne peut retenir, à chacun de mes coups de rein, un gémissement significatif. On va se faire griller si nous restons trop longtemps absents. J'accélère le rythme, ses gémissements suivent jusqu'à ne plus être entrecoupés de silence. Quand il jute dans le lavabo, sa rondelle me bloque et me fait éjaculer. Trop bon ce petit coup en douce !! Je pilonne encore deux trois fois son cul pour bien propulser mon sperme tout au fond et je ressors brutalement. Ça tire un dernier gémissement d'Enguerrand qui me dit que ça lui fait tout d'un coup froid. On se nettoie un brin, se réajuste l'un l'autre pour effacer les traces de nos turpitudes puis on rejoint le monde.
Je me fais direct grillé par PH et Ludovic qui voient dans mes yeux comme un reflet de satiété !! Tout bas ils me traitent d'obsédés et quand Enguerrand nous rejoint, ils savent qui en a bénéficié.
La nouvelle Annexe 2:
L'entrepôt fait 30m de façade sur 15 de profondeur. Le rez-de-chaussée est organisé en parking. Ici aussi le monte-charge existant a été rénové mais pas transformé en ascenseur comme au Blockhaus.
Le premier étage : un sas d'entrée pour isoler la salle de sport. Un seul plateau organisé en trois grands tatamis et au fond contre le mur mitoyen les sanitaires séparés de la grande salle par une paroi en verre juste sablée au niveau des hanches. On voit quand même 2 portes pleines cachant des WC et une série de douches (pommes zénithales) sans séparation couvrant le reste du mur soit pas loin de 11m avec devant un lavabo circulaire à 4 robinets.
Le mur côté rue est recouvert de glaces et celui de la cour est percé de grandes fenêtres du plafond à 50cm du sol, la partie basse servant de banc. Quelques barres d'assouplissement, sont réunies en faisceau à chacun des trois tatamis.
Le 2ème étage : on sort du monte-charge sur un palier occupé de grands placards pour mettre manteaux et chaussures. On entre directement dans un grand séjour avec cuisine ouverte sur la gauche. Toute équipée avec 3 blocs de cuisson et 4 frigos américains. La salle doit faire dans les 200m². Elle est séparées en plusieurs coins salon/détente avec chacun leur grand écran plat (avec chacun 4 séries d'écouteurs) et une énorme table haute du côté de la cuisine pouvant accueillir une 15aine de convives.
Un sas contenant 4 WC sépare le côté jour du côté nuit. Puis viennent 8 chambres d'environ 25m² et au fond une salle d'eau commune sur le modèle de l'étage inférieur.
L'installation est encore vide, mes amours me laissant le choix des futurs " locataires/bénéficiaires ".
Alors que la triplette se verrait bien être les premiers occupants, levée de bouclier chez les parents. Déjà que quand ils sont chez eux (semaine chez Max et WE chez Enguerrand) ils se plaignent de ne pas les voir beaucoup, ici ils ne les verraient plus du tout.
Partie remise pour les jeunes !!
La cour, qui est couverte comme la nôtre, a récupérée toute la partie Gymnastique et les postes de musculations.
La soirée s'avance et c'est avec impatience que certains attendent le départ des invités (Emma et les parents).
Jardinier
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𝔩𝔞 𝔳𝔦𝔱𝔞 𝔣𝔦𝔬𝔯𝔢𝔫𝔱𝔦𝔫𝔞
Vivre à Florence, c’est s’immerger dans un quotidien où passé et présent s’entrelacent harmonieusement. Les Florentins, porteurs d’une fierté locale inébranlable, partagent un amour commun pour la beauté sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de la splendeur d’un tableau Renaissance ou de la perfection d’un cappuccino matinal pris dans une petite trattoria baignée de lumière. 𝔏𝔢 𝔯𝔶𝔱𝔥𝔪𝔢 𝔡𝔢 𝔩𝔞 𝔳𝔦𝔢 Les journées florentines s’ouvrent lentement. Le matin, les ruelles de l’Oltrarno s’animent doucement, avec le tintement des cloches d’église et le froissement des journaux dans les cafés. Les habitants prennent leur temps, discutant longuement avec les commerçants ou flânant devant les vitrines des artisans. À l’heure du déjeuner, la ville ralentit. Les Florentins se retrouvent autour d’une table pour partager des plats traditionnels comme la ribollita ou la bistecca alla fiorentina. Ces repas, souvent ponctués de discussions animées, reflètent l’importance de la convivialité. Le soir, Florence change de visage. Les grandes places s’emplissent de groupes d’amis, de familles et d’étudiants discutant sous les lampions des terrasses
L𝔢𝔰 𝔣𝔢̂𝔱𝔢𝔰 𝔢𝔱 𝔱𝔯𝔞𝔡𝔦𝔱𝔦𝔬𝔫𝔰 𝔣𝔩𝔬𝔯𝔢𝔫𝔱𝔦𝔫𝔢𝔰 𝔩𝔢 𝔖𝔶𝔪𝔭𝔬𝔰𝔦𝔲𝔪 𝔡’𝔬𝔲𝔳𝔢𝔯𝔱𝔲𝔯𝔢 (20 𝔞𝔬𝔲̂𝔱) Organisé chaque année en août, le Symposium d’ouverture marque la rentrée intellectuelle de Florence. Pendant une journée, philosophes, artistes et chercheurs se réunissent sur les marches du Palazzo Vecchio pour échanger leurs idées. Des débats ouverts au public alternent avec des présentations de recherches dans des lieux emblématiques tels que la Bibliothèque Laurentienne. Le soir, des projections artistiques illuminent les façades des bâtiments historiques, prolongeant cette ode à la pensée. 𝔩𝔞 𝔰𝔢𝔪𝔞𝔦𝔫𝔢 𝔡𝔢𝔰 𝔅𝔦𝔢𝔫𝔣𝔞𝔦𝔱𝔢𝔲𝔯𝔰 (5 𝔪𝔞𝔦 - 12 𝔪𝔞𝔦) Chaque printemps, les jardins de Boboli accueillent des expositions éphémères et des conférences. Des prix sont décernés aux projets les plus innovants, tandis que des banquets somptueux rassemblent les figures influentes de la ville. Les Florentins, bien que parfois critiques de l’approche élitiste de cet évènement, participent volontiers aux festivités, attirés par leur éclat et leur raffinement, ouvert à tous, depuis quelques années. 𝔏𝔞 𝔫𝔲𝔦𝔱 𝔡𝔢𝔰 𝔐𝔞𝔫𝔲𝔰𝔠𝔯𝔦𝔱𝔰 (𝔢𝔫𝔱𝔯𝔢 𝔩𝔢 20 𝔢𝔱 𝔩𝔢 25 𝔣𝔢́𝔳𝔯𝔦𝔢𝔯) Cette tradition clandestine, orchestrée par les Di Michelangelo, est un secret bien gardé. Chaque hiver, des passionnés d’histoire et de littérature se réunissent dans une chapelle reculée ou une crypte oubliée. À la lueur des bougies, des textes anciens sont lus et débattus, mêlant érudition et poésie. Cet événement incarne une résistance intellectuelle face à la modernisation parfois brutale de la ville. 𝔩𝔢 𝔖𝔠𝔬𝔭𝔭𝔦𝔬 𝔡𝔢𝔩 ℭ𝔞𝔯𝔯𝔬 (𝔭𝔞̂𝔮𝔲𝔢𝔰) Cette célébration pascale, voit un char orné de feux d’artifice tiré par des bœufs mécaniques à travers la ville. Au-delà de son aspect religieux, cet événement est une fête collective où les Florentins et les visiteurs se rassemblent pour admirer la beauté spectaculaire des explosions lumineuses devant la cathédrale Santa Maria del Fiore. 𝔏𝔞 𝔣𝔢̂𝔱𝔢 𝔡𝔢𝔰 𝔏𝔞𝔫𝔱𝔢𝔯𝔫𝔢𝔰 (1 𝔡𝔢́𝔠𝔢𝔪𝔟𝔯𝔢) Inspirée par les traditions médiévales, cette fête automnale célèbre la lumière et la créativité. Les habitants fabriquent des lanternes en papier qu’ils portent en procession jusqu’aux rives de l’Arno. Là, des discours poétiques et des concerts s’enchaînent, transformant la ville en un tableau vivant.
𝔩𝔢𝔰 𝔢𝔰𝔭𝔞𝔠𝔢𝔰 𝔡𝔢 𝔳𝔦���� 𝔢𝔱 𝔡’𝔢́𝔠𝔥𝔞𝔫𝔤𝔢𝔰 À Florence, les marchés sont bien plus que des lieux de commerce : ils sont des cœurs battants de la vie locale. Le Marché de Sant’Ambrogio accueille artisans, écrivains et musiciens. Il n’est pas rare de voir un étudiant lire à haute voix un poème tandis qu’un peintre esquisse des portraits pour les passants. Les cafés littéraires, soutenus par les Dei Michelangelo, proposent des conférences informelles ou des soirées d’écriture collaborative. Les Florentins chérissent aussi les espaces naturels. Les jardins de Boboli ou le Piazzale Michelangelo deviennent des lieux de rendez-vous où les habitants discutent de tout : art, politique ou les rumeurs de la dernière exposition.
𝔪𝔬𝔢𝔲𝔯𝔰 & 𝔡𝔦𝔳𝔢𝔯𝔰𝔦𝔱𝔢́ Historiquement, Florence a été un carrefour intellectuel et culturel où des figures venues d’horizons variés ont trouvé refuge. La ville reste imprégnée de cet esprit cosmopolite. Aujourd’hui, les quartiers populaires comme celui de San Frediano et les marchés comme Sant’Ambrogio témoignent d’une diversité culturelle florissante, où langues et cuisines du monde se mêlent à l’accent toscan traditionnel. Les minorités ethniques, religieuses et LGBTQ+ trouvent en Florence un espace d’expression relatif. Certains florentins restent attachés à une élite traditionnelle et leur tendance à privilégier des cercles fermés ralentissent ainsi l’intégration de certaines communautés.
Florence continue de s’appuyer sur ses traditions humanistes pour façonner un idéal de tolérance. L’Université Aurea di Firenze joue un rôle central dans cette mission. Elle accueille des conférences internationales sur les droits de l’homme, des ateliers sur la décolonisation des arts et des échanges académiques avec des pays du Sud global. Les Florentins eux-mêmes, bien que parfois tiraillés entre conservatisme et ouverture, restent fiers de leur héritage culturel universel. Les fêtes traditionnelles, comme La Fête des Lanternes, sont repensées pour inclure les contributions des nouvelles communautés.
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (8.2/15)
L’air était tiède, un soleil d’été déjà levé depuis plusieurs heures mais un vent du Nord rafraichissant agréablement l’atmosphère. La petite forme emmitouflée dans le duvet de satin émeraude roula avec plaisir sur le matelas de lierre rembourré, se délectant encore un peu de ce demi-sommeil… avant de s’écraser lourdement sur le plancher.
« Q-que… Hein ? Y-yugo… ? C’est toi ? »
La voix fluette mais encore endormie d’Adamaï fit émerger son frère de la pile de draps emportée dans l’accident, celui-ci massant son crâne vigoureusement.
« O-oui, c’est moi, je -aoutch ! T-tout va bien, Ad’ !
- Tss… » Soupira le dragonnet. « T’es encore tombé du lit, pas vrai ?
- Hey, ne fais pas comme si c’était quelque chose de régulier ! » S’indigna l’autre, qui tentait tant bien que mal de s’extirper des couvertures.
« Ah ouaip ? Il m’semble pourtant que c’est aussi ce qui est arrivé avant-hier ! » On pouvait presque entendre son sourire. « Et le jour d’avant, et celui d’-… !
- C’est bon, c’est bon ! T’as gagné ! » Ricana Yugo.
« J’espère bien ! Et pour gage de ma victoire, j’attends bien un croissant à la confiture, un bol de myrtilles, avec un jus d’o- Humpf ! »
Un oreiller parfaitement ajusté força Adamaï à écourter sa liste d’exigences matinales. De l’autre côté de la pièce, Yugo, qui avait fini de remettre un peu d’ordre de son côté et avait commencé à s’habiller, se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire devant l’état de choc du dragon ivoire. Il comptait descendre aux cuisines quoi qu’il arrive, et ce n’était pas non plus la première fois qu’il jouait les coursiers, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il ne pouvait pas se rebeller un peu !
« Un jus d’orange sanguine - t’inquiète frérot, je te connais, non ?
- Toi… » De la fumée s’éleva des narines bleutées. « Tu vas voir ce qu’il en coûte d’attaquer un véritable dra- !
- Bye, Ad’ ! On se voit tout à l’heure ! »
Un portail plus tard, et le jeune Éliatrope se retrouvait à plusieurs couloirs de leur chambre commune, où il savait que son frère n’aurait pas la motivation de poursuivre leur petite rivalité ; il y avait plutôt fort à parier que celui-ci n’ait préféré se rendormir en attendant le petit-déjeuner. En parlant de nourriture, son ventre se mit à gronder. Il faut dire que le dîner de la veille, plus « végétarien » qu’à l’accoutumée n’avait pas vraiment su contenter son estomac, et ni les entremets de légumes sautés, ni les escalopes d’aubergines braisées ou même les veloutés de mangue servis sur leur trop maigre biscuit, malgré toute leur saveur et délicatesse, n’étaient parvenus à le sustenter. Phaéris et Adamaï, de même que Tristepin, avaient également avalé leur « maigre repas », regrettant plus ou moins vocalement l’absence de viande dans leur assiette. Cependant, Yugo gardait un bon souvenir de cette soirée, car même s’il ne s’été pas agi d’un festin pour sa part… Il avait été rassuré de voir Qilby manger un peu plus qu’à l’accoutumée.
De manière générale, le scientifique était assez avare en termes de quantités. Cela ne semblait pas l’empêcher d’apprécier le fait de manger, et il lui arrivait même d’émettre parfois des commentaires appréciatifs ; fait qui ne manquait pas d’attirer l’attention autour de la table, et qui se faisait, de ce fait, assez rare. Non, le problème venait de la quantité à laquelle son aînée se restreignait : même Amalia et Évangéline, qui prenaient également toutes deux soin de leur alimentation, l’une pour une question esthétique (bien que Yugo la trouvait jolie peu importe son apparence), l’autre pour maintenir son agilité de combattante, avaient des assiettes largement plus garnies ! Une salade, une ou deux tranches de pain de seigle et, si l’humeur y était, quelques cuillérées de l’accompagnement du jour, mais autrement… Par les Douze, on n’a pas idée de se nourrir de thé et de gâteaux secs ! Le régime du savant, au-delà de potentielles aversions en raison de ses « expériences passées », avait sérieusement commencé à inquiéter Yugo. Il s’apprêtait d’ailleurs à lui en toucher deux mots, quitte à prévoir une nouvelle intervention de force avec Ruel, quand, la veille, la grande coiffe blanche avait fait son entrée dans la grande salle, l’air… détendue. Ses traits arboraient un sourire que l’on aurait pu méprendre pour un rictus, il tenait sa tête plus haute, et sa main ne présentait pas la même agitation nerveuse qu’à son habitude. Un brin surpris par ce changement, le plus jeune n’avait pas hésité à se rapprocher :
« Euh, Qilby ? Pardon, mais… Tout va bien ? »
« Hum ? Ah, bonsoir Yugo. Oui, il n’y a pas de problèmes - pourquoi cette question ? »
« P-pour rien ! C’est juste que tu parais plus… »
« … ? »
Le regard lourd d’interrogation du vieil Éliatrope, davantage dû à la panique du plus jeune qu’au motif même de sa question, força Yugo à préférer s’enquérir de la pluie et du beau temps : son après-midi, ses découvertes et progrès, les éventuelles visites qu’il avait reçues… Le changement n’échappa pas à l’autre, mais il semblait plutôt habitué au malaise que pouvait générer ses interactions et ne s’en alarma donc pas plus que de mesure. Le repas s’était résumé par une discussion sympathique, bien que sans réelle chaleur.
Je me demande tout de même si…
Non !
Qilby n’a… Il est toujours assez réservé et
est encore sur la défensive sur beaucoup de points, mais…
C’était là la source de bon nombre de ses tourments nocturnes. Depuis qu’il avait pris la décision de sortir son frère de sa prison, sa conscience ne cessait d’imaginer chaque conséquence qu’il pourrait en découler… chaque fin inévitable que ses espoirs peut-être un peu trop naïfs avaient débloquée. Dans ses rêves, il voyait le Royaume Sadida réduit à brasier infernal, les cris de ses habitants faisant écho à ceux de ses amis, sa famille, tous périssant de manière tragique. Dans le ciel, d’immenses portails reproduisaient l’assaut des Griffes Pourpres, à la seule différence que ce n’était pas des Shushus qui se déversaient sur les terres des Douze comme une vague de peste noire… Il s’agissait de monstrueuses créatures mécaniques, aux yeux flamboyants et au souffle chargé de souffre. La petite coiffe turquoise était incapable de leur donner un nom, et pourtant, il avait cette étrange impression de déjà-vu, comme si…
Comme si
je les avais déjà rencontrés…
Hum…
Peut-être que Qil-
Qilby, dans ces cauchemars, se tenait debout sur une colline, un plateau, la branche d’un arbre, cela pouvait changer selon les nuits, mais son sourire demeurait identique. Chaque fois que Yugo parvenait à le retrouver, les yeux emplis de larmes et les poumons de rage, le sommant de répondre de ses actes… le savant se retournait, ses amples vêtements beiges contrastant avec ses cheveux bruns-dorés, pour lui offrir le plus doux des sourires. Aucune trace de malice, ses yeux noisette le figeaient alors sur place malgré leur tendresse.
« J’ai peut-être condamné nos vies et nos rêves,
mais je ne supporte plus nos mensonges… »
Yugo le confrontait alors, pointant le paysage de désolation en arrière-plan comme pour appuyer son propos : pourquoi donc en être arrivé à de telles extrémités ? N’y avait-il donc aucun autre moyen pour le savant de communiquer ?! Néanmoins, à peine lui répliquait-il que la posture du scientifique changeait radicalement. Il reculait de quelques pas, ses pupilles se dilataient, ses épaules s’affaissaient et sa main valide venait enserrer son flanc blessé. Le timbre de sa voix muait en ces notes aiguës, désespérées, qui rappelaient que trop bien à Yugo le démon noir et blanc qu’il avait dû affronter :
« La vérité est trop lourde ! »
Il avait bien tenté de poursuivre, de comprendre ce que ces « mensonges » pouvaient receler. Il s’était avancé vers son aîné, l’avait parfois supplié de lui parler, l’avait certaines nuits, même, poussé à combattre, ou encore d’autres fois, lui avait promis qu’il acceptait de « lui pardonner » s’il l’aidait à mettre un terme à cette folie destructrice… Mais aucune de ces réponses n’avait convenu à cette version fantôme, car elle reprenait alors ces mots terribles…
« C’est vous qui m’avez trahi et pas l’inverse…
Frères indignes !! »
… et le rêve s’achevait. Dans les flammes et le sang. De manière brutale pour son esprit, plus ou moins pour son corps selon sa capacité à rester sur son lit. Après plusieurs nuits passées à revivre la même trame, impuissant, Yugo était épuisé ; le seul avantage qu’il en tirait était qu’il pouvait ressentir un peu plus d’empathie pour l’autre, prisonnier de ses souvenirs. Cependant, ces « visions » ne l’aidaient pas à se sentir pleinement serein quant aux chances de repentir du vieil Éliatrope. Il ne se voyait pas se confier à lui, par crainte de briser le semblant de relation qu’il était parvenu à créer, mais il ne lui donnait que peu de temps avant de sentir que quelque chose clochait dans son attitude. Il n’y avait qu’à voir sa réaction lors de leur séance d’entraînement la semaine dernière ! Qilby était capable d’interpréter le moindre de ses mouvements, la moindre de ses expressions : cela ne faisait qu’ajouter plus de crédit au fait qu’il avait vécu plusieurs millénaires à les côtoyer, tout en le rendant par la même occasion impossible à manipuler !
Non !
Yugo ferma les yeux et secoua la tête : il ne tomberait pas dans les travers qui ont pu mener leur peuple à sa perte autrefois ! Il se refusait à user de telles méthodes, indignes d’un roi. De plus, cette méfiance ne risquait que d’aggraver celle de Qilby… S’il souhait un jour pouvoir réunir sa famille, les deux frères allaient devoir faire un pas vers l’autre, et Yugo ne savait que trop bien que son frère était bien plus orgueilleux qu’il voulait bien le laissait paraître. Quoi qu’il ait pu advenir lors de sa précédente existence, ces évènements avaient profondément impacté le scientifique au point qu’il en renie les siens ; c’était donc à lui de faire le premier geste.
Il faut juste que je lui laisse
un peu plus de temps…
Il finira bien par… changer ?
Transformer un être pétri par des siècles d’amertume grâce à de belles paroles, des confiseries et des arcs-en-ciel ? L’idée était risible, mais il se devait de la tenter. De toutes manières, maintenant sorti de la Dimension Blanche, il n’avait plus vraiment le choix…
J’espère juste que
je n’ai pas fait une erreur…
Encore…
Et, plongé dans ses pensées, Yugo descendit vers les cuisines dans l’espoir de trouver un peu de réconfort dans un solide petit-déjeuner.
Les hauts fourneaux crachaient à pleine gorge d’épaisses volutes de fumées, où l’écorce de cèdre rivalisait avec moult épices et parfums fruités, avant de s’échapper par les hautes fenêtres pour allécher les passants en contre-bas. Les larges tables étaient couvertes de sacs de farine et sucre de toutes les variétés, de poêles et marmites n’attendant qu’à sauter sur le feu, les corbeilles d’être garnies de fruits provenant des quatre cardinaux. Dans les étagères, confitures, miel et gelées voyaient les portes s’ouvrir pour se refermer dans une valse chaotique, au grès des petites mains du Palais. Comme d’habitude, à l’aurore, toutes s’étaient éveillées, et bien avant que les plus matinaux des résidents ne songent à ouvrir une paupière, elles auraient déjà préparé la grande salle pour les accueillir par un buffet digne des dieux eux-mêmes ! Comme chaque jour, le martèlement des sandales contre l’écorce et l’entrechoquement des ustensiles pouvaient se faire entendre depuis l’étroit escalier en colimaçon menant aux cuisines. Cependant, lorsque Yugo parvint enfin à sa destination, il fut instantanément choqué par… le silence. En dehors du bruit de fond habituel qui régnait en permanence sur ces lieux, il y manquait…
Pourquoi tout le monde semble
si calme aujourd’hui ?
Serveurs, chefs, assistants : pas un seul cri n’était lancé à travers la pièce, pas une seule remarque, critique, excuse, pas un ragot royal échangé entre deux casseroles ni même une complainte sur un travail trop pénible ou une paye trop basse au détour d’une sauce ! Les théières sifflaient mais aucun marmiton ne donnait la cadence avec un air populaire. L’on aurait pu se croire au cœur d’un rite gastronomique où la parole était bannie par crainte qu’elle ne détériore les plats !
« Hum, excusez-moi... ? » La Sadida à la longue tresse bardée de fleurs sauvages sursauta presque, rattrapant de justesse la cruche qu’elle tenait. « P-pourquoi est-ce que tout est si… « tranquille » aujourd’hui ?
- Ah ! Maître Yugo, c’est vous ! Pardonnez-moi je ne vous avais pas vu ! » Il n’était toujours pas à l’aise avec ces titres jetés à tout va, préférant toutefois s’abstenir de tout commentaire. « Non, tout va bien ! C’est juste que… » La servante se mordit la lèvre.
« Quoi ? Il y a eu quelque chose de grave ? » Il cherchait désespérément son regard.
« Non, non, non ! R-rien de grave ! » Bégaya l’autre. « C’est… Enfin… »
Elle indiqua alors le fond de la salle d’un geste de tête discret, où de larges placards et saloirs avaient été creusés à même le tronc. C’est là qu’il l’aperçut :
« Qilby ?!
- Hum… ? » L’intéressé redressa soudainement la tête en entendant son nom, ce qui s’apparentait à une boite en fer blanc dans la main. « Oh, Yugo : c’est toi ! Déjà debout ? »
En quelques enjambées, le cadet rejoint son aînée, chose assez aisée compte tenue de la distance plus que respectable que les membres du personnel tenaient à garder avec le second. Celui-ci, s’il paraissait toujours aussi désintéressé par son environnement, arborait néanmoins un léger sourire depuis qu’il avait remarqué son frère.
« C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque ! » S’exclama Yugo. « Depuis quand es-tu arrivé ? Comment as-tu seulement trouvé ton chemin jusqu’ici ?!
- Héhé, toujours suspicieux à mon égard, n’est-ce pas ? » Un sourire bien moins sympathique se dessina sur ses traits. « Peur que je vole une recette ancestrale de tarte aux fraises ou décide d’invoquer un golem de guimauve, hein, Yugo ? »
La plaisanterie n’était apparemment, pour filer la métaphore, pas au goût de tout le monde, car plusieurs paires d’yeux alarmés se figèrent subitement sur les deux Éliatropes. Peu importe qu’elle soit tournée en dérision, la menace demeurait bien réelle…
« Ha ! Pas besoin de me faire cette tête, voyons ! » Au moins, le savant n’était pas insensible à la tension ambiante. « Je me suis simplement retrouvé à cours de thé et cette charmante personne s’est proposée pour m’accompagner jusqu’à la réserve ! »
Il désigna alors du doigt un garde dont la face impassible donnait une toute nouvelle définition à « charmant ». Ce-dernier adressa un hochement de tête sec à Yugo en guise de salutations, avant de fixer à nouveau les moindres gestes du scientifique. Le jeune Éliatrope répondit d’un geste de la main gêné. Il ne pouvait pas en vouloir aux Sadidas d’adopter une telle posture face à la large coiffe ivoire, mais il ne pouvait s’empêcher de trouver l’atmosphère pesante… si ce n’est disproportionnée. Après tout, sans sa maîtrise du Wakfu, Qilby ne représentait guère une menace : à première vue, n’importe laquelle de ces lavandières pourrait mettre à terre l’être pluri-millénaire qu’il était.
Enfin, maintenant que j’y pense,
Phaéris et Qilby ont dit que le collier
servait autrefois lors d’entraînements spéciaux…
Notre peuple savait-il donc
se battre sans l’aide du Wakfu ?
Et par rapport à ces créatures dans mes rêves…
Je me demande si…
« Hum, dis-moi Qilby…
- Oui ? » S’enquit l’autre, partiellement absorbé dans sa sélection rigoureuse de biscuits.
« Tu es disponible cet après-midi ?
- Disponible est un bien grand mot. » Ricana l’autre, inspectant une pâtisserie à la prune noire avant de la reposer avec une mine de dégoût. « Je serai présent dans ma cellule jusqu’au souper si c’est que tu souhaites savoir. Donc si toi ou l’un de tes « compagnons » avez besoin d’ennuyer quelqu’un aujourd’hui, je suppose que… »
Il s’arrêta soudainement, ayant senti plus que perçu le changement d’attitude chez son jeune frère. Yugo n’avait pourtant pas bougé, ses traits étaient les mêmes, et pourtant, derrière ses grandes iris noisette, se trouvait un sentiment que Qilby avait appris à craindre… La déception.
Oh Déesse…
« À moins… » Relança-t-il doucement. « À moins que tu n’aies quelque chose d’important à me dire… ?
- Hein ? Je – non ! Enfin, c’est-à-dire que… »
Le plus jeune jeta un coup d’œil nerveux derrière l’épaule du scientifique, qui n’eut pas besoin de le suivre pour comprendre d’où venait l’inconfort de son cadet.
« Pourriez-vous nous laisser un instant ? » Adressa-t-il au garde sans se retourner. « Mon frère et moi-même devons nous entretenir un instant… »
Le Sadida à l’armure de cuir et d’écorce émis un grognement qui devait s’apparenter à un accord quelconque, car le savant tira alors le plus jeune hors des cuisines, ses quelques provisions précautionneusement rangées dans une besace pendant sous sa capeline. Son attitude, si elle continuait à dégager complaisance et agacement envers le monde extérieur, trahissait cependant une nouvelle posture : celle de l’aîné, anxieux.
Très vite, ils se retrouvèrent sous les hautes voutes des corridors, avec, comme ultime destination, la salle-à-manger où le reste des hôtes et invités de marque les y attendraient. Le pas se ralentit, maintenant que le vacarme des fourneaux qui avait repris avec leur départ s’estompait dans leur dos. Seule la marche cadencée du garde escortant le savant les suivait, ce à une distance respectueuse ; assez proche pour garder le prisonnier à l’œil, mais avec la distance nécessaire pour accorder à l’un de leur sauveur la discrétion qu’il désirait.
« Donc… » La coiffe crème croisa brièvement son regard. « Nuit difficile, hum ?
- Une n- quoi ?! C-Comment peux-tu savoir que j’ai- ?
- Allons bon, Yugo… » Rétorqua l’autre, une pointe de fatigue comme d’amusement dans la voix. « Je suis ton.. » Son regard se perdit brusquement et son échine se raidit. Un battement de cil. « Je t’ai côtoyé durant des millénaires. » Il baissa d’un ton. « Tu ne peux pas me cacher ce genre de choses… Tu ne l’as jamais su d’ailleurs… »
Yugo, qui s’était jusqu’alors laissé porter par le mouvement, encore décontenancé par ce début de journée peu banal, s’arrêta en plein milieu de la traverse de bois suspendue. L’autre l’imita, penchant la tête sur le côté en guise d’interrogation :
« Yugo… ? »
Cela ne pouvait pas… Non. Son frère était un manipulateur renommé : feindre la sympathie était parfaitement dans ses cordes. Il l’avait d’ailleurs prouvé à maintes reprises ! Et pourtant, là, sous ces sourcils froncés par une légère inquiétude, derrière cet empressement à l’éloigner d’un lieu bondé au premier signe d’angoisse de sa part… Se pourrait-il que celui qui ne cessait de le repousser dans ses tentatives de réunion… ? Se pourrait-il qu’il demeure encore un peu d’attention ? D’espoir ?
« Je-hum, oui ! U-un instant !» Une brève secousse pour écarter les dernières torpeurs. « J’avais juste besoin d-d’un peu d’air… Ça va mieux !
- Tu en es certain ? » Reprit le savant. « Nous pouvons encore prendre quelques minutes si tu veux.
- Non, non ! On peut y aller : marcher me fera du bien je pense.
- Comme tu l’entends… » Conclut le plus vieux, haussant les épaules avant de reprendre la tête du cortège.
Un bref regard en arrière indiqua à Yugo que le garde avait automatiquement emboité le pas de celui dont il avait la charge. Voyant que ce-dernier l’avait déjà distancé de quelques mètres, il entreprit de le rattraper en faisant appel à un ou deux portails. Une fois à sa hauteur, pourtant, l’autre ne lui accorda pas davantage d’attention, comme si son élan de générosité s’était arrêté à lui laisser un peu plus d’espace. Enfin…
C’est peut-être justement ça… ?
Peut-être qu’il préfère que… j’y aille à mon rythme ?
En s’y attardant davantage, le jeune Éliatrope fut surpris de constater que le scientifique ne cherchait pas à écourter leur temps en commun, comme si cette interruption l’avait froissé, bien au contraire… Son regard n’était pas fixé au-devant de leur objectif, mais errait plutôt sur le décor, une expression neutre. S’il évitait soigneusement de s’arrêter là où se trouvait son jeune frère, il semblait s’être rapproché de lui ; leurs mains pouvant presque se frôler par inadvertance.
Bon, eh bien,
qui ne tente rien… !
« Il y avait d’énormes créatures de métal. » Un raclement de gorge affirmatif se fit entendre sur sa gauche, sans commentaire. « Cette nuit, je veux dire, dans mon r-… Enfin, cauchemar plutôt. Je… J’y ai vu des espèces de géants, mais entièrement faits de métal, et ils avaient c-ces yeux rouges ! Ils tiraient des rayons d’énergie, comme du Wakfu, qui détruisaient absolument tout sur leur passage et je… » Le souffle lui manquait, les ombres de cette nuit revenant à l’assaut de sa conscience. « Je ne pouvais rien faire ! Chaque fois que je créais un portail pour les détourner, i-ils se… Ils se brisaient tout simplement ! Et tout le monde criait, t-tout le m-monde…
-Yugo… » L’autre prit en fin la parole. « C’est fini. Ce n’était qu’un mauvais rêve…
- Mais c’était si réel ! » S’exclama-t-il. « Ces… Ces choses, c’était des Méchasmes, pas vrai ? Comme ceux dont tu parlais ? Comment cela se fait-il que je les ai vu ?! Est-ce que cela signifie qu’ils peuvent… revenir… ?
- Oui, Yugo, d’après ta description, ces « créatures » devaient très certainement être des Méchasmes. Du moins, une version de ceux-ci… » Si différente de ce qu’ils- de ce que nous avons pu être. « Cependant, tu n’as rien à craindre d’eux : le dernier de nos poursuivants, Orgonax, a été détruit à la fin de la seconde guerre qui nous a opposés. En aurait-il été autrement, nous ne serions pas ici pour en parler…
- E-et les autres ? Tu as bien dit « le dernier de nos poursuivants », cela signifie-t-il qu’il y en aurait d’autres qui… qui seraient toujours quelque part, tu sais… là-haut ? »
Enfant -De- L’Étoile Bleue
Nos Route -Aujourd’hui- Se Séparer
Mais -Notre Cœur- Avec Toi -Demeurer-
-
Et -Le Tien-
-Avec- Nous
« Peut-être… » Soupir. « Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas.
- J-je vois… »
« La vérité est trop lourde ! »
« Et si c’était le cas, hum… Tu… Tu aimerais ça ?
- Pardon ?! »
Cette fois-ci, ce fut le tour du savant que de mettre un stop à leur progression.
« Insinuerais-tu que je… ? » Grinça-t-il.
« Non ! Je n’insinue rien du tout, c’est toi qui- humpf… » Yugo ne put retenir un soupir : pourquoi fallait-il toujours se méfier de prétendus sous-entendus cachés ? « Je n’ai pas dit que tu y étais associé ou quoi que ce soit, simplement…
- Simplement… ? » L’autre reprit, suspicieux.
« Tu n’es pas obligé d’avoir le même ressenti que tout le monde ? » Devant l’air ahuri, il s’empressa de préciser : « Ce que j’essaye de dire, c’est que… Je sais pas – tu as l’air de les avoir étudié plus que nous autre ? Donc peut-être que leur disparition ne t’a pas… » Été profitable ? « … fait plaisir ? »
Nul Xélor n’aurait pu suspendre le temps aussi parfaitement qu’il le fut en cet instant. Sans pour autant avoir été introduit dans la discussion, le garde qui suivait les deux Éliatropes avait de lui-même décidé de reculer de quelques pas.
« … Oui et non. » Finit par lâcher Qilby. « Je ne peux pas dire que je ne suis pas soulagé que cette maudite guerre ait pu prendre fin…
- Mais… ?
- Mais. » Regard noir. « Je… J’aurai souhaité… Juste pour… »
« J’aimerai tellement que ça se passe différemment pour une fois…
Mais l’histoire se répète
inlassablement. »
« Ils n’étaient pas tous comme… Lui. » À ses côtés, son poing se serra. « Certains ne méritaient pas de finir ainsi. Nous… Nous ne méritions pas de finir ainsi. » Rire forcé. « Tu sais, je pense que tu aurais aimé les rencontrer lors de leur arrivée sur notre planète, ils… Ils ont voyagé à travers tant de galaxies, avaient tant d’histoire à partager… » Nostalgie. « Non, vraiment, je suis sûr que tu les aurais adorés… »
Yugo n’en croyait plus ses sens : était-ce bien son frère aîné qui lui faisait face ? Le paria égocentrique et malade ? Celui-là même qui, en cet instant, décrivait avec tant de douceur, de bienveillance, un peuple qui avait pourtant réduit le leur en cendres ? Les traits du scientifique étaient détendus, un léger sourire au coin des lèvres.
« P-pas tous comme… Orgonax, c’est ça ? » Tenta-t-il d’approfondir. « E-et je suppose, enfin d’après ce que tu viens d’expliquer, qu’il y en avait des, hum… « des gentils » ?
- Hé, hé, oui bien sûr… Comme pour l’ensemble des êtres vivants : on ne peut se permettre de tirer une loi générale d’un seul spécimen. Tous les Méchasmes n’étaient pas comme Orgonax… » Les iris du savant prirent une teinte plus sombre. « … et tous les Éliatropes ne sont pas les mêmes non plus.
- Et… Et toi, Qilby ?
- Et moi, Yugo ? » Imita l’autre, sur le ton d’une vieille plaisanterie.
« Si on y réfléchit, tu as eu le temps d’observer et de vivre avec les deux… espèces ? Races ?
- Communautés.
- Oui, hum, c’est ça. Donc… » Inspiration. « Est-ce qu’il y en a une que tu, peut-être, préfères ? »
Tu ne penses tout de même pas à… ?
Un parfait irresponsable : voilà ce que tu es !!
Mon frère, tu sais à quel point je t’aime et te soutiens dans tes travaux, mais…
Non ! Tout mais pas ça, Maître !
Qui va nous protéger de la peste ?! Nos récoltes des parasites ?!
Pouvons-nous nous permettre de les abandonner ainsi ?
Pitié… Ne me laissez pas derrière…
Tu veux tous nous condamner c’est ça ?!
Tu es libre de partir, bien sûr…
En as-tu encore seulement quelque chose à faire de nous ?!
Juste…
Réfléchis-y encore un peu, d’accord ?
« Qilby… ? Qilby !
- Hum – hein, quoi ?! » Sursaut. « Oh, pardon, je… J’ai dû me perdre dans mes pensées. »
Devant eux, à quelques enjambées à peine, se dressaient les deux imposantes portes sculptées menant à la grande salle de réception dont s’échappaient déjà des voix familières. Le choix du savant fut rapide :
« Et si l’on remettait cette discussion à plus tard, hum ? Tes amis doivent t’attendre. » Fuyant autant le sujet que son interlocuteur, il tenta malgré tout d’adoucir sa réponse. « Tu as bien dit que tu voulais me voir cet après-midi, non ?
- Je… Oui ? » Répliqua le benjamin, qui n’était pas assez naïf pour ne pas comprendre l’esquive de l’autre. Chaque chose en son temps.
« Très bien, faisons ainsi alors. »
Et juste comme cela, ils firent leur entrée parmi le reste de la Confrérie et de la famille royale, attablé autours de ce qui s’apparentait, comme chaque matin, au plus fastueux des petits-déjeuners.
« Et moi je te dis que c’est un de ses tours machio…machiavil… Enfin un de ses tours !
- Pinpin, tu sais que j’t’aime bien, mais parfois je me dis que tu as reçu trop de coup sur ton crâne de Iop. » Ruel profita de cette pause dans le monologue de l’autre pour se resservir. « Comment veux-tu qu’il puisse jeter un sort alors qu’il porte ce fameux collier magique, hein ?
- J’en sais rien, moi ! I-il a peut-être trouver une faille ? C’est bien ce qu’il sait faire : manigancer, trouver des points faibles, tout ça !
- D’accord, D’accord, mais cela n’enlève rien au fai’t qu’il ne peut pas manier le Wakfu dans son état.
- Tss… De toutes manières, je suis certain que toi aussi, il a réussi à t’envouter ! » Commença à maugréer le guerrier. « Tout comme il a réussi à entrer dans le cerveau d’Eva pour la forcer à aller lui rendre visite ! Je n’sais pas ce qu’il trame, mais laisse-moi te dire une chose : je vais découvrir ce que ce vieux crouton manigance avant de lui donner une bonne raison d’arrêter ses… ses plans… !
- Machiavéliques… ?
- C’est ça ! »
Le mineur soupira longuement devant l’enthousiasme du rouquin, préférant glisser des tranches de brioche à la confiture vers son familier, Junior, qui n’en faisait alors qu’une bouchée. Il aurait bien voulu rassurer son compagnon de voyage quant aux motivations d’Evangéline (il avait d’ailleurs les siennes), mais le problème était, d’une part, qu’il n’en avait pas lui-même connaissance, et de l’autre, que la perspective que d’autres membres de leur troupe aient commencé à se rapprocher du scientifique n’était pas pour lui déplaire. Fut un temps, il se serait peut-être inquiété de cette soudaine empathie pour celui qui avait presque mené leur monde à sa perte. Enutrof savait que ces doutes l’habitaient toujours. Cependant, après plusieurs semaines passées à ses côtés, après tout ce qu’il avait pu voir, entendre, constater… ce qu’il avait pu déduire des non-dits, soutirer des silences et arracher aux mensonges… son opinion s’était, disons, équilibrée.
Pas un bon gars, définitivement.
Mais pas un mauvais bougre non plus…
Quelqu’un qui a beaucoup perdu, ça, c’est sûr.
Tristepin s’apprêtait à repartir dans l’une de ses théories farfelues, Ruel, à prier les Divins pour l’extraire de cette situation, quand il fut exaucé. Les deux battants de la salle-à-manger royale s’ouvrirent, laissant passer deux coiffes familières.
« Ah, Yugo ! Comment ça va aujourd’hui, gamin ? » Se tournant vers l’autre. « Et vous, Doc’ ? C’est rare de vous voir ici-bas dès le réveil ! Vous ne vous êtes pas trop fait mal en tombant d’vot’ lit j’espère ? »
La plaisanterie provoqua quelques sourires dans l’assemblée, mais nul ne portait la trace de la moquerie. Exception faite du Iop, qui préféra conserver son air boudeur. Fait encore plus remarquable, la cible de cette pique se prit au jeu :
« Je vous remercie de votre bienveillance, mais ne vous en faites donc pas pour ces vieux os : j’ai pris toutes les dispositions nécessaires avant de me coucher hier. » Rictus. Retour à l’envoyeur. « Peut-être pourrai-je vous donner quelques conseils à l’occasion pour vous occuper des vôtres… ? »
On put entendre quelques rires étouffés, notamment dû à l’expression outrée mais exagérément dramatique prise par le mineur. Il était clair que celui-ci versait dans le théâtralisme, et qu’aucune rancœur ne serait gardée.
Les deux Éliatropes prient places autours des larges tablées, impatient pour l’un de pouvoir se substanter, l’autre plus intéressé par la compagnie. Nous arrivions à la fin de la semaine, et comme à son habitude, Maître Joris n’allait pas tarder à venir faire son rapport concernant l’état de la Nation « du Bien et de la Justice » - un nom quelque peu provocateur et pompeux avait jugé le scientifique. Il était certain qu’une étude approfondie des comptes de certains nobles bontariens, voire une courte promenade dans les coulisses du palais, seraient toutes deux riches d’enseignements concernant cette soi-disante « justice ». Il avait arpenté ces mêmes couloirs plusieurs milliers d’années auparavant et savait que, derrière ces rideaux de velours, se peignaient les fresques les plus sombres, celles que le peuple n’aura jamais l’occasion d’admirer car leur simple mention risquerait de fragiliser ces vieilles colonnes qui avaient supporté tant de dynasties auparavant. L’huile ne cessait pourtant de s’infiltrer dans la moindre nervure, n’attendant qu’une étincelle pour dévorer forts et cités… qu’un mot interdit pour souffler sur les braises de la guerre. Ainsi, il ne s’aviserait pas d’en débattre avec le messager pour le moment ; ne sachant si sa loyauté à la couronne surpassait son esprit critique, mieux valait ne pas tenter Rushu sur la question des éventuels travers de ses supérieurs. Il se réservait ça pour plus tard, quand…
Plus tard ?
Ha !
Plus tard…
Comme prévu, le petit être encapuchonné finit par faire son entrée, son visage dans l’ombre mais des yeux perçants, qui se mirent immédiatement à détailler la scène qui se présentait à lui. Une habitude très certainement tirée d’une vie militaire, voire d’espion, nota Qilby, une tasse de thé au bord des lèvres. Maître Joris pris un soin particulier à saluer la famille Sheram Sharm, avant que son attention ne se reporter sur le vieil Éliatrope. Celui-ci en profita pour lui rendre un sourire éclatant, ignorant par cela même le regard gêné de son frère. Toutefois, l’autre ne sembla pas prendre ombrage de son attitude, la considérant comme une énième bravade envers ses « geôliers » comme il aimait à le répéter. Car ce que ne savait pas Qilby, ou ce qu’il préférait ignorer, c’est que si son expérience lui permettait de lire ouvertement Maître Joris, l’intelligence et la perspicacité de ce-dernier lui offrait les mêmes capacités…
Hum…
Barbe taillée, cernes moins visibles,
main droite posée sur la table - absence d’agitation nerveuse - ,
s’autorise un brin d’ironie ou de cynisme contre l’autorité,
mais surtout,
assis à côté de son frère.
Pas de tension apparente entre les deux.
…
Eh bien, il semblerait que notre « invité » soit bien disposé aujourd’hui.
Sur ces observations, l’émissaire alla se poster à l’avant de la salle, tirant de son imposant paquetage un parchemin dans lequel il ne manquait jamais de consigner le moindre avancement dans leur quête. Il y tenait également compte des nouvelles envoyées par la Cité-État, et dont il s’apprêtait à faire la lecture… quand il releva la tête, interrogateur :
« Sir Phaéris ne nous a pas encore rejoint ? »
Tous les yeux se dirigèrent alors vers la place vacante aux côtés d’Adamaï, celle-là même que le large dragon turquoise aimait occuper d’habitude.
« Adamaï. » C’était Évangéline qui tentait de couvrir les interrogations vocales de ses camarades. « Vous n’aviez pas d’entraînement matinaux aujourd’hui ?
- Non, non ! On en a déjà fait plusieurs d’affilés et Phaéris m’a même dit hier que je pouvais me reposer aujourd’hui !
- Je confirme ! » Appuya Yugo. « Il était encore avec moi lorsque je suis sorti pour aller aux cuisines ce matin.
- Il est peut-être simplement aller se dégourdir les ailes ? » Proposa Ruel. « Il tourne parfois ‘tours du Palais à l’aube.
- Si c’est ça, on l’aurait croisé avec Rubi’ ! » S’exclama alors le Iop à ses côtés. « On est parti se défouler sur quelques monstres dans la forêt et je l’aurais entendu !
- Oui, enfin, c’est plutôt toi qui a décidé pour nous deux que nous allions découper de pauvres souches innocentes dans les bois, et tu criais tellement fort à chaque coup que je doute fort que tu aies pu entendre un Trool mugir derrière un buisson… » Se permit d’ajouter Rubilax.
Les hypothèses allaient bon train autours de la grande table, au point où même le scientifique, pourtant favorable à ce que Phaéris se tienne loin de lui, ne serait-ce le temps qu’il ne termine ses frugales tartines, commença à s’inquiéter de cette absence. Il était rare que le Puissant fasse preuve d’un tel laxisme… Inhabituel… Anormal. Le script ne suivait pas son cours.
De manière tout aussi surprenante, alors même que le Roi Sadida envisageait de demander à la garde de mander le dragon, la réponse s’incarna dans une voix timide, presque entièrement dissimulée derrière l’imposante jarre de confiture qu’elle portait.
« Messire Phaéris ? » Demanda le domestique. « Il vient à peine de partir, il y a de cela… Une vingtaine de minutes ? Trente peut-être ? Mais nous pensions que vous étiez au courant, Maître Joris, étant donné qu’il s’agit d’un agent de Bonta qui…
- Un agent de Bonta ? » Répéta l’intéressé, visiblement perturbé. « Quel agent ?
- J-je ne saurais pas trop v-vous répondre, Maître Joris, il… C’était u-un agent de Bonta ?
- C’est impossible : aucun agent n’a été détaché de la garnison. Je suis le seul habilité au Royaume pour la durée de cette mission. Un changement, aurait-il dû advenir, j’en aurais été informé.
- E-eh bien… J-je suis vraiment navré, j-je ne savais p-pas que… !
- Mais il vous a donné son identité au moins ? Ou vous ne lui avez pas demandé vous-même ?! » S’impatienta alors le Prince Armand. « À quoi ressemblait-il ? Était-il accompagné ? D’autres personnes l’ont-elles vu entrer et sortir du Palais ?! »
Le pauvre servant tremblait à présent des branches aux racines, persuadé de finir dans les cachots le soir même. Posant une main sur le bras de son fils aîné, le Roi ramena le calme, ce sans que son regard ne perde le sérieux que les évènements avaient projeté sur les gaufres et croissants, désormais délaissés sur leurs plateaux d’argent.
« Méryn… c’est bien cela ? » Le domestique, tétanisé, ne put qu’hocher la tête. « Je suis certain que tu ne cherchais qu’à accomplir ton devoir. Quelques rappels sur les principes premiers de sécurité devront néanmoins être menés, nous sommes bien d’accord ? » Le ton était ferme, mais la bienveillance demeurait. L’autre sembla se détendre. « Maintenant, pourrais-tu raconter, avec le plus de détails possibles, la venue de cet « agent » ? Et plus encore, ce qu’il souhaitait transmettre…»
Le dénommé Méryn, se débarrassant prestement de son chargement sur la table la plus proche, époussetant machinalement son tablier, débuta son récit :
« C-cela devait être le soir où Dame Amalya ainsi que ses compagnons sont revenus de la Foire de la Science. Tout le monde était retourné dans ses appartements, e-et je vaquais aux préparations du d-diner. C’est alors qu’en revenant vers les cuisines, un des g-gardes m’a interpellé : un agent de B-bonta était à ses côtés.
- Comment l’avez-vous reconnu ? » S’enquit Maître Joris, le regard aussi incisif que soucieux.
« I-il portait la t-tunique officielle des envoyés de la Cité ! Bleu et argent ! » S’empressa de préciser le domestique. « Il semblait a-avoir longtemps v-voyagé, couvert qu’il était de boue et de poussière… Mais ce qui était le plus a-alarmant était… » Il ravala bruyamment sa salive. « L-le sang.
- Le… ? Vous vouliez dire qu’il était blessé ?
- Je n’en suis p-pas certain, Princesse, m-mais c’est ce que son état laissait paraître : du sang et des m-marques de batailles sur ses vêtements ! J-j’ai donc dans un premier temps s-souhaité l’escorter à l’infirmerie : p-pour qu’ils puissent l’assister s-si nécessaire !
- Pourquoi se fait-il donc que vous n’y soyez jamais parvenus ? » Reprit Joris. « Nul doute que les Eniripsa auraient pu voir à ces prétendues blessures tout en m’interpellant pour que je vienne à la rencontre de cet émissaire… ?
- J-je ne sais pas ! » Il commençait de nouveau à paniquer. « M-mais il a insisté pour parler a-avec un r-représentant de la Cour ! Il a lui m-même demandé à vous voir, vous, Maître Joris, la famille royale… » Voix étranglée. « … ou Sir Phaéris… »
L’histoire avait beau se dérouler devant eux, les nœuds de ce mystère ne semblaient pas pour autant disposés à relâcher leur étreinte.
« Ce que je ne comprends pas… » Énonça le Prince Armand, une once de nervosité diluée dans la voix. « … c’est pourquoi nous n’avons pas été tenus au courant de sa venue. Pourquoi le mener uniquement auprès de Phaéris ?
- I-il était le seul présent à cet instant ! Et il paraissait si pressé ! » Tenta de défendre le malheureux domestique. « A-après avoir trouvé Sir Phaéris, qui a-arpentait l’aile Ouest, j-j’ai à nouveau insisté pour a-aller visiter l’infirmerie. C-cette fois-ci, le m-messager a accepté e-et je l’ai donc laissé aux gardes q-qui en g-gardent l’accès de nuit ! » Il se prosterna alors contre l’écorce. « J-je suis sincèrement d-désolé de ne p-pas vous avoir averti ! M-mais le sujet s-semblait i-important, e-et vous nous aviez avertis du caractère c-confidentiel de cette m-mission ! Je pensais qu’a-après avoir appris la n-nouvelles, Sir Phaéris é-était directement allé v-vous trouver pour vous a-avertir également ! »
Le voilà qui sanglotait à présent, implorant à demi-mot le pardon de son suzerain, mais aussi de l’ensemble des héros, comme héraults, présents. Avant de murmurer quelques directions à l’une des servantes restées en retrait pour qu’elle puisse raccompagner Méryn dans les branches basses où se trouvaient leurs quartiers, le Roi lui demanda néanmoins :
« Et cette nouvelle… Cette nouvelle de la plus haute importance… Quelle était-elle ? »
Se relevant péniblement avec l’appui de l’une de ses camarades, le Sadida dont le feuillage avait pris une teinte jaunâtre articula :
« L-les praires de M-montay… La bête les a r-ravagées. »
Derrière les regards, à présent emplis de terreur, les interrogations se bousculaient ; une succession de rouages qui tentaient tant bien que mal de s’emboiter, de donner du ressort à cette machine incomplète… incompréhensible.
« C-c’est impossible. » Finit par décréter Maître Joris dans un murmure qui, dans ce silence, résonnait comme un cri. « Le gros de nos forces sont basées dans les régions du Sud… Nous au-… !
Un claquement assourdissant l’interrompit soudain. Un des bancs de chêne venait de s’écraser au sol.
« Q-qilby… ?! » S’étonna Yugo, se massant les vertèbres qui l’avaient suivi dans sa chute. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu… ? »
Mais le scientifique ne l’écoutait plus. Debout, les yeux perdus dans le vague mais pourtant dotés d’un vif éclat, sa mémoire rejouait les scènes de ces derniers jours. Il avait résolu l’énigme.
Hey ! Le Traître !
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Un Nephylis…
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
J’image certainement, à l’image de certains ici présents, que ceux-ci se sont lancés tête baissée dans la bataille, hum ?
La bête les as r-ravagées.
Or, il s’agit là exactement de ce que la créature désire…
.
Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
.
.
Déjà debout ?
C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque !
« Sombre imbécile ! » Hurla-t-il alors devant les Douziens, médusés.
Sans plus d’explication, l’Éliatrope se mit à courir. On pouvait entendre, talonnant de près le claquement de ses semelles, les exclamations surprises accompagnées des ordres de s’arrêter. Il n’y répondit pas, réservant son souffle pour conserver son allure effrénée. Les longs couloirs avalés en quelques foulées laissèrent leur place aux marches dévalées en trois ou quatre sauts. Un instant, il crut remarquer un éclat azuré dans son champ périphérique, très certainement son frère tentant d’ouvrir un portail pour le rattraper, mais son cadet n’était malheureusement pas encore habitué à se déplacer dans un espace aussi réduit…
Lorsque la Confrérie du Tofu, épaulée par Maître Joris, le Prince Armand et une demi-douzaine de gardes finirent par retrouver le scientifique, ils venaient de franchir le seuil du laboratoire improvisé pour les besoins de leur mission. À première vue, celui-ci ne semblait pas différer de l’ordinaire, ce, bien entendu, si ce n’est la coiffe ivoire qui déambulait frénétiquement de paillasses en paillasses, les pupilles sautant frénétiquement de la plus ridicule éprouvette à la plus étrange des fioles. Ses lèvres murmuraient simultanément des termes étranges, certains évocateurs et d’autres issus de langues presque oubliées, tandis que sa main droite s’agitait fébrilement, les doigts se levant et s’abaissant dans une valse mécanique. Il comptait.
« Ha… Qil-… Haaa… Qilby ! » L’interpella Yugo, se remettant de leur course.
L’intéressé hocha la tête.
« Veratrum album : trois onces d’huile. Bien. Poudre de magnésium : un bocal. Ici. Hysopus officinalis : huile fine et macérat. Intacts. Soufre et Chlore : sur l’étagère. Parfait… »
C’était à se demander comment il lui était possible de se déplacer aussi aisément dans cet amoncellement de bois, de verre et de métal.
« Hum, Doc’, avec tout vot’ respect… »
La tentative du mineur fut tout aussi sèchement écartée par un geste agacé. Soudain, alors que le Prince Armand ne s’apprêtait à faire lui-même cesser cette folie, la transe s’arrêta. Son regard venait de se figer sur un présentoir en chêne grossier. Certains des espaces étaient occupés par des instruments, d’autres, des ingrédients attendant patiemment leur transformation, mélange ou encore maturation… Cependant, ce n’était pas tant le matériel présent qui avait saisi le scientifique… mais celui qui manquait.
« Non… Non ! » En deux enjambées, il atteint le plan de travail, écartant notes et rouleaux comme s’ils pouvaient dissimuler l’objet de ses recherches. « Non, non, non ! »
Il avait levé la voix, celle-ci ayant repris les notes aigues trahissant sa frustration.
« Il… Il n’est plus là. » Ses épaules s’abaissèrent. « Il l’a pris avec lui…
- Quoi donc ? » Interrogea Amalia, les yeux ronds de terreur. « Qu’est-ce qu’il se passe enfin ? »
Lentement, Qilby se retourna vers la troupe qui s’était amassée aux portes du laboratoire de fortune. Il paraissait avoir pris dix ans, soit peut-être un millénaire en équivalent Éliatrope.
« L’a-antidote. » Finit-il par déglutir. « Phaéris est parti avec l’antidote. »
~ Fin de la partie 2/3 du chapitre 8
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Flufftober 2024 : Jour de marché
4 octobre
Jour de marché (Market day)
Napoléon Solo & Illya Kuryakin (Des agents très spéciaux)
Ni Napoléon, ni Illya ne savaient cuisiner.
On le voyait bien à leurs notes de frais: il s'y enchaînait un nombre infini de dîners dans de grands restaurants, de déjeuners dans les aéroports dans l'attente d'un transfert, de goûters pris avec la jeune femme qui les avait aidés. Et puis, quand ils n'étaient pas en mission, il y avait encore l'excellente cafétéria de l'U.N.C.L.E. Lorsqu'il était en vacances, Napoléon continuait de manger presque systématiquement au restaurant. Souventes fois, à l'occasion des visites qu'il lui faisait, Illya l'avait vu déguster des huîtres alors que c'était un jour tout à fait ordinaire – il les avait évidemment fait apporter.
Le jeune Russe, pour sa part, savait mettre le contenu d'une boîte de conserve dans une casserole ou étaler du beurre sur un sandwich. Il ne fallait pas lui en demander davantage. Cependant, l'affaire de l'omelette de la Cité du Silence semblait lui avoir donné des idées. Peut-être qu'il avait fini par réaliser que sa gourmandise serait beaucoup mieux servie s'il se cuisinait lui-même de bons petits plats, au lieu de manger toujours la même nourriture tiédasse, mal assaisonnée, répétitive, lorsqu'il ne travaillait pas.
Illya avait commencé sa carrière à l'U.N.C.L.E comme un agent distant, professionnel, inexpressif et mystérieux, dont on était bien en peine d'imaginer les activités quand il rentrait chez lui le soir. Au fil du temps, son amitié sincère avec Napoléon lui avait fait révéler un caractère plus doux, plus facétieux, et il traînait maintenant son partenaire avec lui dans une petite sélection de ses activités.
« Pourquoi devons-nous nous trouver dehors à une heure aussi indécente, se plaignit la voix de Solo dans l'air matinal, alors que nous sommes en repos et que c'est dimanche !
-Parce que le dimanche est le jour du marché, Napoléon, rétorqua tranquillement Kuryakin en prenant un poivron rouge dans sa main. Si je dois attendre que tu te réveilles, l'événement sera presque fini et tous les meilleurs produits seront partis depuis longtemps.
-Tu m'avais dit qu'il y aurait des filles pour me tenir compagnie pendant que tu discutes avec tous ces campagnards.
-Il y en a. Des campagnardes. Elles n'ont peut-être pas l'âge des femmes que tu invites au restaurant d'habitude, mais je te connais bien. Tu as toujours eu un faible pour les dames mûres. »
Illya s'éloigna vers des bacs remplis de pommes de terre et fut surpris d'entendre des pas traînants le suivre. Napoléon, ses lunettes de soleil bien en place devant la lumière de ce matin pur et bleu – accalmie bienvenue avant les saucées prévues dans l'après-midi –, qui se déversait à flot sur la place, levait le nez en respirant les odeurs du marché. Son pantalon coûteux et son caraco de laine jaune à boutons tranchaient terriblement avec son environnement, les vantaux maintes fois reprisés des étals et les feuilles de laitue abîmées sur le sol, mais il semblait commencer à apprécier la balade. Il se colla aux pas de Kuryakin et l'observa tandis qu'il discutait de la provenance d'une grosse truite avec le poissonnier, étudiait les feuilles sur les bottes de poireaux et humait le parfum des pommes.
Quand ils repartirent du marché vers neuf heures, l'agent américain avait à la main un sachet plein d'olives aux épices que son ami lui avait achetées pour l'occuper. Kuryakin sourit en voyant la scène; on aurait dit un enfant qu'il avait contraint à l'accompagner dans une longue, pénible et ennuyeuse affaire d'adulte.
« J'espère que je vais avoir l'occasion d'assister à la sublimation de tout ce que tu as acheté, exigea Napoléon tandis qu'ils remontaient la rue.
-Pourquoi ? Tu as contribué à l'achat ? le titilla Illya avec un sourire de pur contentement.
-Oh, Illya! Ne sois pas si pingre, allez ! Je te promets de passer un coup de nettoyage dans ton appartement, où tu voudras ! »
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Oh les bonnes ambiances de chansons du jour de l'an j'adore !!! Pour moi les desserts c'est plutôt un après-midi sablés courant décembre. D'ailleurs je l'ai pas encore prévu, il faudrait que je m'y mette ;) Mais sinon c'est quoi TES go-to chansons à chanter à tue-tête en famille ? (actuellement dans une phase "Les démons de Minuit", la cover de Julien Doré)
Chez moi, Noël se fête le 24 avec mon père le midi, ma mère le soir, et le 25 chez mes beaux-parents ! Mais ce qui est vraiment "les fêtes" pour moi, c'est le nouvel an, où on réunit notre vraie famille, celle avec qui on passe toutes nos vacances et nos événements et nos anniversaires, et on se fait notre réveillon du nouvel an et on s'échange des cadeaux jusqu'au matin. Ensuite nos deux meilleurs amis font souvent le petit déjeuner (ils sont lève-tôt lol) et on joue à des jeux de société ensuite ! Puis souvent le 2 ou le 3 tout le monde repart dans ses contrées (on habite dans toute la france), be it en train ou en voiture.
J'ai une petite idée en tête pour ton cadeau, mais elle est peut-être trop ambitieuse, on va voir ce que ça donne ! Mais!!! J'ai aussi un back-up plan, et pour ça je vais te faire un numéro de magie.
Hop je mélange les cartes, allez hop c'est à toi : https://deck.of.cards/ tire une carte!!! Par contre faut pas me la cacher, faut me dire laquelle c'est hahaha
La liste est longue! Mais si je penses aux incontournables ils y a
Saskatchewan - Les Trois Accords
Heureux d'un printemps - Paul Piché
La petite grenouiille
Le shack à Hector - Les cowboys fringants
La ziguezon zinzon - La bottine souriante
Méo Pencher - Les Jérolas
Remède miracle - Mes aieux
Le chant du bum - Richard Desjardins
Et beaucoup d'autres mais ce serait trop long à énumérer ahah.
Moi aussi le jour de l'an est plutôt différents de Noel. On le fête avec les membres de la famille de mon père qu'on voit pas le reste de l'année et on se lâche lousses pour de vrai. C'est pas rare qu'on se couche vers 6h du matin.
Si c'est pas trop indiscret de ma part, dans quelle région de la France es-tu? Je ne suis pas très familière avec la France mais je trouve toujours intéressant d'en apprendre plus.
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En quoi manger des œufs le matin est une idée judicieuse. Nourrissant, pas cher, et plutôt savoureux s’il est bien préparé, l’œuf est un aliment que l’on ne doit pas oublier. Et en consommer au petit déjeuner peut être une excellente idée ! Il vous permettra de démarrer la journée avec le plein d’énergie mais sera également très utile pour contrôler votre poids ou pour améliorer vôtre santé riche en vitamines et en minéraux. Il contient des vitamines A et D, de la vitamine E et de la vitamine K. De plus, il est riche en iode et en sélenium (un antioxydant intéressant), mais également en phosphore ou en fer. Enfin, il contient de nombreux caroténoïdes, très bénéfiques notamment pour notre vision. Un condensé de bienfaits pour l’organisme dans un si petit aliment, c’est idéal de manger des œufs le matin il peut vous permettre de perdre du poids. En effet, l’œuf est un aliment faible en calorie 80 Kcal il permet de tenir plus longtemps entre chaque repas. Fini le grignotage, vous pourrez suivre un régime plus facilement sans ressentir les effets de la faim. Utiliser un coupe faim est une des règles d’or pour ne pas perdre la motivation lors d’une cure amincissante
The egg is very rich in vitamins and minerals. It contains vitamins A and D, vitamin E and vitamin K. In addition, it is rich in iodine and selenium (an interesting antioxidant), but also in phosphorus or iron. Finally, it contains many carotenoids, very beneficial in particular for our vision. A summary of benefits for the body in such a small food, it's ideal!
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Les aventures de Bérénice (épisode 1)
La tante, appelons-la Bérénice, qui était propriétaire de l'appartement avec vue sur Montmartre où sa nièce, appelons-la Justine, avait finalement conduit l'homme, appelons-le Sylvère, rencontré dans le train et dont elle avait fait son amant, la tante, donc, après avoir pris son petit déjeuner, café, croissant et jus d'orange, dans sa brasserie préférée de la rue Caulaincourt, glissa la clé dans la serrure du studio aménagé sous les toits. Elle ouvrit la porte et se trouva nez à nez, si l'on peut dire, quoique ce ne fut pas le nez de Sylvère qui la frappa en premier, avec l'amant de sa nièce entièrement nu au milieu du couloir. Sylvère bégaya quelques excuses confuses, bientôt imité par Justine qui, en entendant la porte grincer, avait fait son apparition dans le couloir. Elle était désolée, elle aurait dû prévenir. La tante répliqua qu'il n'y avait pas de mal. La nièce s'excusa également pour l'emprunt des bas, à quoi la tante lui répondit qu'ils lui allaient très bien et qu'elle pouvait les garder. Justine ne savait comment remercier sa tante. Bérénice, elle, avait bien sa petite idée. Sans crier gare, elle s'agenouilla devant Sylvère et, soupesant d'une main sa queue molle la mit tout entière dans sa bouche. Sylvère protesta pour la forme et se laissa faire, avec la bénédiction de Justine qui, d'une moue, lui fit comprendre qu'elle ne s'opposerait pas à la volonté de sa tante. Bérénice pompait le dard avec dextérité et entrain. Dans sa bouche, la queue de Sylvère avait repris de sa vigueur et la tante, qui en avait connu de toutes sortes, la jugeait d'un calibre tout à fait acceptable. Sylvère savourait cette fellation inattendue et appliquée. En jetant un regard vers Justine, il remarqua que la jeune femme, adossée au chambranle de la porte de la chambre, sans perdre une miette de la pipe que partageaient sa tante et son amant, se caressait et finit par se glisser un doigt dans le sexe.
Texte : Artsenscarpediem

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SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2024 (Billet 1 / 4)
Le week-end dernier nous étions en Haute-Vienne, plus précisément à Fromental, un bourg de 512 âmes, pour fêter les 400 ans du château qui appartenait aux parents de Marina et dont son jeune frère, Bertrand (de G.), a hérité (un devoir de mémoire et un choix sentimental, connaissant l'importance des charges et des contraintes que cela entraînait...).
Le Comité des Fêtes de la Mairie a profité des Journées du Patrimoine pour organiser autour de cet anniversaire toute une série d’animations dans le bourg, dont, en collaboration bien sûr avec Bertrand et son épouse Christine, pour la première fois la visite du rez-de-chaussée du château.
Dans le grand couloir, la salle à manger et le salon, ont été installés des panneaux sur lesquels ont été accrochés des fiches, des blasons et des reproductions de portraits racontant (plus ou moins) l’histoire de tous les châtelains qui se sont succédés dans ces lieux jusqu’à aujourd’hui. Le long du parcours, quelques mannequins habillés à la mode d’autrefois, positionnés ici ou là, contribuaient au dépaysement.
Les recherches historiques et la scénographie ont été effectuées et conçue par Michèle D., la Présidente du Comité des Fêtes de la Mairie et le couple, avec des moyens certes limités mais qui, semble-t-il, tout au long du WE, malgré une météo loin d’être idéale, ont intéressé 246 visiteurs le samedi et 225 le dimanche de 14h30 à 17h (selon les derniers chiffres communiqués par Manu, notre nièce et fille de Bertrand, qui était chargée de les compter à leur arrivée).
Quelques membres de la famille sont venus donner un coup de main, nous en faisions partie.
En dehors de ces visites, il y a eu deux troupes folkloriques qui se sont déplacées entre la place de la Mairie et la cour du château, des comédiens qui ont joué des saynètes en patois, un trio qui a interprété des airs médiévaux dans l’église voisine (inscrite elle aussi à l’inventaire des Monuments Historiques) et, très belle idée de la part de Michèle, une trentaine de villageois, de tous âges, ont été habillés en costume d’époque et se sont baladés tout au long de ces deux journées sur les lieux où se déroulaient ces différentes animations, parfois précédés de deux cavalières… Effet garanti !
Un grand moment a été la Messe dimanche matin à 10h30. Christine, qui a fait toute sa carrière dans le monde de la musique, avait fait venir une formation de 6 musiciens. Ils ont joué durant l’Office des airs baroques et, dans l’après-midi, donné des séries de mini-concerts, toujours dans l’église à cause du mauvais temps - autrement il était prévu qu’ils jouent dans la cour du ch��teau.

















Un château au demeurant bien gardé et une Dame bien protégée si l’on en juge par la tenue du preux Chevalier (voir ci-dessus) au pied de l’enceinte extérieure.
Pour conclure, ce fut pour nous un week-end intense (avec 3 nuits très fraîches… dans ces grandes maisons, cela fait partie du « charme » des lieux 🥶), historique mais aussi familial. Quel bonheur ces moments de partage, dont des petits déjeuners, déjeuners et dîners avec frère, sœur, beaux-frères, belles-sœurs, nièce (1), neveux (2) et petits-neveux (4)… dans la pièce la plus agréable et la plus chargée de souvenirs de la maison : la cuisine et sa belle cheminée !!!
Nous étions 22 dimanche pour le déjeuner (imaginez le travail de la maîtresse de maison…). A la table des châtelains, les musiciens qui se sont produits à la Messe et un descendant d’une des familles qui ont habité les lieux puis, autour d’une table derrière, notre belle-sœur, notre beau-frère, une nièce et son mari, 2 neveux et la compagne de l’un d’entre eux, les 4 enfants mangeant dans une petite pièce attenante.²




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30 juillet
en rentrant on s'est assises sur le trottoir de la admiralbrücke toujours aussi surpeuplée. on discutait des relations amoureuses et je lui ai parlé de mes envies de vie de vieux couple. elle a dit but the beginnings are the sweetest part! mais tout ce que je vois c'est qu'un couple installé ça a l'air confortable et rassurant et moi c'est ça que j'aime dans la vie. elle m'a demandé si je préfèrerais être en couple avec un mec ou une fille et j'ai dit je m'en fous, de toute façon je choisis pas, ça arrive et puis c'est tout. elle a dit qu'elle pensait que j'étais plus attirée par les filles et j'ai dit ça c'est parce que je me voilais la face. en vérité je crois que j'atteins l'équilibre parfait entre les deux 50/50 bisexuelle + tout ce qui se trouve entre les deux. elle a dit au moins ça te laisse beaucoup de choix, mais ça me laisse surtout beaucoup d'occasions de souffrir le martyre. pendant qu'on discutait de comment je pourrais rencontrer quelqu'un et que je lui disais que je resterais très probablement seule (et vierge) toute ma vie je faisais du eye contact avec un mec un peu chou assis sur un pilier de l'autre côté et je me disais ce serait pas trop drôle que je sois en train de faire du eye contact avec mon futur là sur ce pont tout en discutant de l'improbabilité que je rencontre quelqu'un ?
à part ça j'ai bien travaillé sur mon livre aujourd'hui, j'ai fait un pain de seigle magnifique et excellent beaucoup plus réussi que tous ceux que j'ai fait à la maison depuis dix ans, et ce matin en préparant mon petit-déjeuner dans la cuisine je discutais de couettes d'hiver/couettes d'été avec d. (quand il fait ni trop chaud ni trop froid il met la couette d'été sur le bas et la couette d'hiver sur le haut du corps, ou le contraire, je sais plus) et je me suis dit que j'avais de la chance d'avoir des colocs avec des sujets de conversation d'aussi bonne qualité.
2 août
il a suffi que je dise à maman que je dormais comme un bébé ici pour que je fasse la plus grosse insomnie de tous les temps battant tous les records de cauchemardesque. quand n. est rentrée avec son ami italien vers trois heures je dormais pas encore. j'ai pris mon kindle pour me distraire d'éventuels bruits de sexe et j'ai commencé the death of nature de carolyn merchant parce que je savais pas quoi lire. j'ai commencé à les entendre pendant que je lisais la timeline historique des découvertes scientifiques de la renaissance aux lumières. je trouvais ça un peu drôle aussi qu'elle finisse de nouveau au lit avec le mec avec qui j'avais le plus parlé de la soirée. mais c'est aussi celui qui parlait le mieux anglais. ou qui parlait anglais tout court. il jouait de la batterie dans un groupe de cumbia et on a parlé de garageband et de synthé et de tenir un journal. ils ont tous les deux continué la soirée dans un bar/club près de la spree et moi je suis rentrée à minuit avec les deux argentins. j'étais toute fière de leur ouvrir la porte avec ma clé et de leur montrer où étaient les serviettes dans la salle de bain. eux aussi ils jouaient dans le groupe de cumbia. ils devaient repartir jouer à copenhague le lendemain. le temps que je me remette de mes émotions les voisins du haut ont entrepris de détruire leur appartement, j'avais l'impression que personne dormait ni dans l'appart ni dans l'immeuble tout entier. j'ai vu le jour se lever, j'ai entendu les amis de n. partir, puis les enfants du haut piquer une crise monumentale qui n'en finissait pas, donc j'ai abandonné et je me suis levée.
ils m'ont changé mon banc de place, j'y crois pas. j'avais besoin du calme du cimetière, j'arrivais pas à avoir les idées claires avec le boucan au dessus de ma chambre. en chemin je pensais à ma nouvelle idée de show de cette nuit, au moins cette insomnie de l'enfer m'aura servi à quelque chose. je vais tout simplement raconter mon déménagement à berlin. ce sera une comédie musicale à une seule personne avec des chansons sur ma peur du sexe et du fun et de la fête, de l'alcool, de la drogue et des gens et de just enjoy your funemployment in berlin. hier au téléphone m. m'a dit que je devais me trouver des activités que j'aime. ça m'a fait du bien de la voir avec maman, même si j'avais envie d'y être. je leur ai demandé de me montrer la rue et la canapé mon bébé et je me suis dit et si j'arrivais jamais à vivre autre part qu'à la maison avec maman? et si cette maison était ma destinée? le seul endroit où j'ai pas envie de rentrer à la maison c'est le grau d'agde. même à new york j'avais envie d'être au grau d'agde. m. m'a dit que ça faisait pas longtemps qu'elle commençait à vraiment se sentir chez elle à bruxelles, alors que ça fait quatre ans qu'elle y est. au début elle regardait religieusement les infos aussi, vivant dans l'angoisse que son vpn atteigne la limite gratuite (je croise les doigts pour le mien qui pour le moment remplit parfaitement son job de médiateur entre moi et la france). je lui disais qu'on avait le cerveau bien lessivé quand même. mais c'est aussi une histoire de béquille. trente ans de vie commune avec maman, ça laisse des traces.
hier je les ai regardés en replay parce que j'étais chez dm pour acheter du coton et un savon en revenant de la piscine. j'avais regardé la natation aux jo la veille et comme à chaque fois que je vois des compet de natation à la télé ça me met le feu aux poudres le lendemain je me suis levée à neuf heures et je suis partie en périple à la piscine olympique des jeux de berlin de 1936 à l'autre bout de la ville (une heure de trajet). y avait deux immenses tours avec les anneaux olympiques devant le stade, c'était très impressionnant, en grande partie à cause de l'histoire nazie. j'ai du montrer ma carte d'identité et marcher trois kilomètres jusqu'à la piscine, les vestiaires le long d'un couloir lugubre et décrépi avaient l'air d'époque limite abandonnés, évidemment y avait pas de cabines individuelles et il fallait apporter son propre cadenas pour fermer son casier mais une fille m'a dit que je pouvais prendre mon sac au bord du bassin. et puis j'ai ouvert mon sac et je me suis rendu compte que j'avais oublié mon maillot qui séchait sur l'étendoir dans la salle de bain. je me suis sentie vraiment, vraiment nulle. je suis quand même allée voir la piscine puisque c'était dehors et ça va j'ai pas trop regretté, c'était farci de monde et d'enfants et ça me donnait pas trop envie. en plus les gradins historiques étaient recouverts d'échafaudages. alors pour rentabiliser mes 5,50 euros je suis allée m'assoir sur la pelouse avec la vue sur le vieux stade olympique et je regardais un corbeau en train de saccager un paquet de chips sur la serviette de gens partis se baigner. au début je le faisais fuir mais j'ai abandonné parce qu'il revenait tout le temps et peut être que je préférais le corbeau que les gens en fait. il m'a regardée droit dans les yeux avec le bec ouvert, comme pour me dire tu me fais pas peur, mais moi j'avais un peu peur de lui. dans le métro un garçon adolescent assis en face de moi avec les jambes écartées m'a regardée droit dans les yeux aussi par dessus ses lunettes de playboy de 2002. c'était un regard d'affront presque, sans gêne, masculiniste en herbe. j'avais envie de le gifler. j'en peux tellement plus de voir des mecs dégueus tous les jours. je crois que c'est ça qui me fait le plus chier ici. les hommes sans gêne.
j'ai fait le tour des lieux pour prendre des photos et j'arrêtais pas de croiser les deux mêmes agents de sécurité. j'avais peur qu'ils pensent que je fomentais un coup, j'ai toujours peur que des personnes d'autorité pensent que je suis en train de fomenter quelque chose d'illégal. un des deux a fini par me demander si j'avais besoin d'aide parce qu'il me voyait errer avec l'air confus depuis tout à l'heure (sie laufen da verwirrt hier rum) et je me suis demandé si c'était ça l'image que je renvoyais aux gens: une personne confuse. une fille confuse qui traverse la ville pour aller à la piscine et qui oublie son maillot. je me demande aussi si n. me situe quelque part sur le spectre de l'autisme. n. et j. et d. et toutes les autres personnes que j'ai rencontrées jusqu'à maintenant. un potentiel symptôme que j'ai remarqué hier matin en déjeunant avec elle dans la cuisine: j'étais tellement concentrée sur moi-même et mon périple à la piscine que je lui ai même pas demandé ce qu'elle avait prévu pour sa journée elle.
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Le 27 Avril d'Islares à Santona environ 25 km journée épique signée JC.
Ce matin après une excellente nuit je suis parti à 6h30 après un bon petit déjeuner.
J'avais l'intention de faire une belle étape et je suis très heureux ce soir de vous la conter.
Le chemin classique me semblant ennuyeux j'avais repéré un chemin côtier qui bien que pentu me semblait prometteur.
J'avais raison car c'était superbe et en plus au milieu de la montée le soleil a enjolivé le site.
Mais hélas escalader des rochers avec un sac à dos de 10 kg au bord du vide m'a semblé un peu présomptueux il me fallut donc rebrousser chemin ce qui me rallongeait le chemin de 10 km mini.
Dans la descente j'ai eu la bonne idée de prendre un autre sentier ce qui m'a occasionné une deuxième chute suite à une glissade.
Évidemment au hameau de départ le bar était fermé j'ai donc repris la route en sens inverse.
Pour gagner quelques km de bitume une voiture a accepté d'abréger mes souffrances jusqu'à l'entrée sur l'autoroute.
J'ai repris ma marche et là je me rends compte que j'ai oublié mon téléphone dans la voiture.😞
Tout étant sur mon téléphone c'était compliqué...
Je continue donc ma marche jusqu'à une auberge où comme par hasard un couple de français se trouve et avec leur mobile j'envoie un message à mon téléphone, j'appelle Marie qui ne répond pas etc..
Et là une Giulia répond qu'elle a mon téléphone et finalement l'on convient de se retrouver à la gare routière de Laredo.
En fait ce sont quatre jeunes filles qui font le chemin et s'arrêtaient à Laredo pour rentrer. Elles ont trouvé mon téléphone par terre à l'endroit où j'étais descendu de la voiture donc je ne l'avais pas oublié mais il était tombé....
J'ai donc repris ma marche le cœur léger et le moral au beau fixe.
Bon c'est vrai j'ai un peu de chance mais c'est çà le chemin.
Ultreeia.
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saga: Soumission & Domination 351
Florian contrat (suite) + mon petit beau-frère - 2
Dimanche matin
Je me réveille le premier comme d'habitude. Alors que le reste du lit (PH et Ludovic) dort encore, je fais défiler sur l'écran de la TV les différentes caméras du blockhaus. Je commence par la chambre de João. Elle est vide ! Je m'attendais à la trouver peut être surchargée mais vide, surement pas ! Je bascule directement sur la chambre type refuge de montagne (deux supports de matelas superposés de 6m de long sur 2m de profondeur). Je les trouve tous les 7 (Second, Julien, João, Romain et Florian, Max et Enguerrand) endormis les uns sur les autres. Du coup je recherche le fichier de l'enregistrement de cette chambre (ils se déclenchent automatiquement quand une personne y séjourne, détection de chaleur). Je passe en accéléré. Après notre fin de soirée chaude, je vois João entrer avec mes deux amis et les deux gymnastes tous encore humides et le drap de bain autour des reins en provenance de la salle de bain. Puis je vois l'arrivée des deux gamins. Ils en font un tas (des draps de bain) et envahissent le niveau du bas. Je les vois se câliner gentiment mais sans sexe. Il faut dire que notre séance digestive nous a mis les couilles à plat. Et ils s'endorment plus ou moins collés.
Il est 8h30. Je pénètre la chambre et silencieusement réveille Julien. Comme je vais pour faire de même avec Second, il me dit tout bas de le laisser dormir, il viendra le rechercher ce midi. On glisse hors de la chambre et je l'accompagne à la salle de bain. Petite douche pour achever le réveil et nous montons prendre un café avant qu'il ne parte vite à sa boutique. Comme il monte en voiture, je lui propose, si son apprenti est libre, de revenir avec pour déjeuner. Ce serait un bon moyen de connaitre son " ouverture d'esprit " et puis avec les jeunes qui sont là ce WE, ça fera moins piège. Il part en me disant qu'il allait y réfléchir. Vers 10h les autres sortent des bras de Morphée. Second me reproche de ne pas l'avoir réveillé en même temps que son mec. Mais quand je lui dis que peut être Julien nous rejoindra pour déjeuner avec son apprenti, il me dit que j'ai fait fort s'il le ramène. Petit déjeuner et matinée de sport. Alors que nous sommes quelques-uns à aligner des longueurs, Second et les deux gymnastes regardent comment ils pourraient intégrer leurs agrès sans prendre plus de place que nécessaire. Quand je sors de l'eau, ils ont des idées à me proposer. Les barres parallèles peuvent prendre place au bout du tatami coté sortie du garage. L'élément pourra toujours être déplacé dans le cas où un Fenwick serait nécessaire pour déplacer les arbres en bac. Quant aux anneaux, comme leur support doit être spité au Blockhaus, c'est à l'opposé par rapport au bassin qu'ils seraient les moins gênants. Je valide et il ne reste plus qu'à attendre les livraisons. Romain et Florian travaillent leur souplesse au sol alors que nous autres on pousse un peu de fonte, juste histoire de gonfler légèrement nos muscles. 12h30 : je pousse le groupe à aller se doucher et se vêtir un minimum au cas où l'apprenti serait des nôtres. Ça se limite quand même à un short + un t-shirt ou un marcel selon. Evidemment Max et Enguerrand enfilent leurs shorts hyper moulants, véritables appels au viol ! 13h15 : nous sommes prêts et attendons avec impatience le retour de Julien. 13h30 : sonnette, Julien est à la porte. J'ouvre qu'il puisse entrer la voiture. J'ai vu que la place du mort était occupée mais je ne dis rien aux autres. Ce n'est que quand le monte-charge s'ouvre que mes comparses voient qu'il est accompagné. Le jeune homme est encore mieux en vrai qu'en photos. Il est intimidé et ses yeux tournent pour ne pas se fixer sur quelque chose ou quelqu'un en particulier. Jusqu'à ce qu'il voit la piscine au-dessus de la cuisine.
Julien lui prend le bras et le pousse en avant pour présenter Nathan à ceux qui ne le connaissent pas. Les plus âgés (dont je fais partie) lui claquent une bise sur la joue comme mes escorts. Par contre Max et Enguerrand ne se gênent pas et directs posent leurs lèvres sur les siennes. Je ne sais si c'est à cause de la surprise ou s'il aime ça mais il ne recule pas en hurlant au viol. Très naturellement nous embrayons sur les clients de la matinée. Julien nous demande ce que nous avions fait en les attendant. Pendant ces échanges, je mate son apprenti. Pour son âge, il est déjà bien bâti. Un petit mètre 80, larges épaules, petit cul mais cuisses épaisses qui remplissent son jeans slim. Tête avec cheveux blond coupés footeux, ses lèvres rose vif sont pulpeuses sans tomber dans le vulgaire. Comme je sers les apéros, Max et Enguerrand le prennent en charge et je tends l'oreille pour saisir leur aparté.
Ils lui demandent dans quel lycée professionnel il est, pourquoi il avait changé de maître d'apprentissage, s'il se sentait bien chez Julien. Il n'a pas le temps de répondre qu'une autre question arrive. Il demande un temps mort et commence à répondre. Il cite un lycée qui n'est pas très éloigné de celui de Max, la raison de son changement est que son ancien patron lui avait fait des avances mais qu'il était vieux et vraiment repoussant pour qu'il accepte. Oui il était bien chez Julien, le travail est très intéressant et il apprend beaucoup en technique. Julien lui demande aussi de travailler sa créativité et ça il aime, même s'il se plante régulièrement. C'est Enguerrand qui relance le côté " sexe ". Il lui dit qu'en plus, contrairement à son ancien patron, Julien est jeune et suffisamment canon pour... il laisse la phrase mourir. C'est Nathan qui conclut en leur disant que oui mais il est casé avec Dorian. Max et Enguerrand sont surpris, c'est vrai qu'ils ne le connaissent que sous le surnom de Second. Ils mettent un peu de temps à réagir jusqu'à ce que Nathan leur montre l'ancien apprenti maçon. En attendant ça sent bon tout ça ! Je finis de servir les verres, il accepte un petit Martini avec plein de glaçon, comme les garçons. PH lui demande d'où lui est venue la vocation. Il se dévoile un peu et nous dit que sa mère est cuisinière et à la maison il l'aide depuis qu'il peut tenir un bol. Moi je lui demande ce qu'il a fait pour avoir cette carrure à son âge. Il me sourit (et il a un très beau sourire) et me dit que depuis tout petit il fait du foot en club mais que depuis son début d'apprentissage il a du mal à en faire régulièrement. Alors, si c'est pour rendre service ! Je n'attends pas l'accord de Julien et lui dis que s'il le veut il pourrait venir faire du sport avec nous tous dans la mesure où ses horaires le permettraient. Ce qu'il y a de bien avec nous c'est que les entrainements se font plutôt en début de soirée qu'en fin d'après-midi. Là je me tourne vers Julien et lui demande si ça pourrait le faire qu'il s'entraine avec Max et Enguerrand. Sans m'engueuler il me dit que je ne perds pas de temps. Je fais l'innocent et lui dis que c'est juste pour rendre service. Il en est content de son apprenti, donc il peut lui faciliter la vie aussi. Il convient qu'il a trouvé avec lui, un futur bon second. Le rouge monte aux joues de notre jeune invité !
Nous passons à table. La vue de Samir et Ammed trouble un peu plus Nathan. Et si je me fie au gonflement de sa braguette, le trouble est plutôt positif pour nous ! On fait tous semblant de ne pas s'en apercevoir pour ne pas le mettre mal à l'aise. Si la conversation commence sur son cursus théorique et pratique, nous passons vite à un sujet plus intéressant lui. Après deux verres de vin, il se lâche un peu plus. Surtout on en apprend plus sur son année passée. Il commence soft mais fini par tout nous raconter. Je pense qu'il avait gardé cela en lui jusqu'à aujourd'hui. Au début son maître d'apprentissage paraissait bien. Bonne boutique avec une réputation de qualité, la sélection avait été dure pour obtenir le poste. Mais cela s'était vite dégradé. En fait le type voulait plus un esclave qu'un apprenti. Il l'avait logé dans un taudis plus qu'une chambre, avec juste un lavabo et l'eau froide. Il ne lui laissait qu'un WE sur deux, une véritable exploitation ! Il avait eu du mal à en parler à son professeur principal et c'est après qu'il avait débarqué chez Julien. Le prof principal étant un ami de ce dernier. Julien comprend mieux le comportement du " petit " dans les premières semaines. Mais comme cela s'était " normalisé " il n'en avait plus fait cas. Comme il est à coté de Nathan, il passe son bras derrière son cou et l'attire vers lui pour lui ébouriffer les cheveux et lui claquer un gros bisou sur la joue. Nathan se laisse faire et nous dit que c'est bon maintenant. Son nouveau patron est trop bien et en plus qu'il soit homo le rassurait lui. Max et Enguerrand sortent de table et vont l'entourer. Il craque et, avec quelques larmes aux yeux, il les serre contre lui. Pas de gêne entre nous. Si pour moi le passage à l'état de PD s'était super bien passé avec Marc, je sais que ce n'est pas le cas de tous. PH à morflé lui aussi ! Quand ils se décollent, Ludovic lui prend le bras et lui dit " bienvenue parmi nous ! ". Un petit sourire contrit lui répond. Puisque ça part comme ça je prends les choses en main. J'impose à Julien de libérer Nathan pour les deux séances de sport hebdomadaires. Florian qui n'avait jusque-là rien dit me propose de le véhiculer les soirs en question. Julien le remercie mais nous dit que cela ne leur fera pas de mal à lui et à Dorian (Second) de reprendre le sport un peu plus sérieusement. Il m'assure qu'il y aura toujours l'un deux pour faire les conduites. Florian m'a l'air un peu déçu. Je le chauffe en lui disant qu'il le retrouvera sur le tatami notre nouvel ami. Du coup c'est lui qui pique un fard ! Le déjeuner se termine dans la bonne humeur et le café pareil. Alors qu'on discute entre nous, Max et Enguerrand me demande l'autorisation de faire visiter les installations sportives à leur nouveau copain.
Ils disparaissent plus d'une heure et nous reviennent tous les trois un peu, non franchement rouges. Florian fait la gueule ! En attendant il est décoincé notre Nathan. Il est beaucoup plus bavard et déjà il est en train de planifier son programme avec nos deux jeunes. Je l'attrape par le cou, le fait venir jusqu'en face de moi et lui demande ce qu'il croit. Qu'il va peut-être faire ce qui lui chante ? Il ne comprend pas. Quand je lui explique qu'on a plusieurs coaches sportifs qui vont s'occuper de lui, il commence à saisir. Julien rit devant sa tête effarée. Il lui dit de se préparer à des journées doubles s'il veut suivre ses nouveaux copains. Le dimanche se fini dans la bonne humeur et quand ils repartent tous, je vais dans notre chambre trouver l'enregistrement qui devrait me renseigner sur l'heure manquante. Je repère le trio dans la cour puis au second dans la salle de sport. Mais c'est dans les douches, en revenant de lui avoir montré la piscine que mes deux jeunes l'on coincé/entrepris. Le dos bloqué par Max, Nathan s'est laissé embrasser par Enguerrand. Puis j'ai vu mes deux gamins lui faire la totale. Alors qu'Enguerrand soulevait son T-shirt pour lui manger les tétons, Max embrassait son cou et lui mordillait les oreilles. Puis ils l'ont coincé contre le mur carrelé avec toujours Max à lui rouler un patin et Enguerrand à descendre d'un étage de plaisir. Sans dégager plus que son service trois pièces, je le vois entamer une pipe de pro. Le sexe du petit nouveau disparait totalement dans la bouche de mon petit beau-frère. Mais comme il sait faire des gorges profondes, ça ne m'indique pas la taille de Nathan. Ils en resteront là pour cette fois, amenant leur nouveau camarade de jeu à l'éjaculation totale.
Et malgré le coup d'eau sur leurs figures, ils avaient encore chaud quand ils nous avaient rejoints. Je remonte au 4ème et attrape les deux " fautifs ". Ils avouent sans que je leur demande que, oui, ils n'avaient pu se retenir de voir s'ils pouvaient décoincer un peu Nathan. Et Max de me rappeler qu'à leur retour, ce dernier était beaucoup plus disert. Je demande à Enguerrand, puisque c'est lui qui avait eu le " matériel " de Nathan en bouche de me l'estimer. Réponse : 18/19 x 4,5/5 avec de belles couilles même si elles étaient invisible sous les poils. Ça promet, même si sa croissance est quasiment terminée. Julien m'appelle quand ils sont arrivés chez eux. Dans la voiture, ils ont beaucoup discutés avec Nathan. Il leur a avoué qu'il s'était laissé sucer par Enguerrand et que s'ils étaient d'accord, il aimerait bien les revoir lui et Max. Je l'annonce à nos deux gamins que je n'ai pas encore raccompagnés. Ils sautent de joie, Nathan leur plait beaucoup. Je reprends ma conversation avec Julien. Il me dit que Nathan était entré dans les détails de son apprentissage précédent et qu'il le comprenait bien mieux maintenant. Son ancien patron était un gros porc d'hétéro qui avait deviné que Nathan était homo et avait voulu en profiter. Il lui faisait du chantage pour ses évaluations, il le coinçait régulièrement dans le labo et frottait son sexe contre son cul. Enfin l'enfer quoi ! Et ç'avait été jusqu'au viol. Je lui dis que Nathan avait dû apprécier le respect avec lequel il l'avait traité. Puisque sans se cacher qu'il vivait avec Second et qu'il n'avait jamais eu un geste déplacé. Il me répond que c'est justement ce qui l'avait fait accepter mon invitation à déjeuner. Mais il craignait maintenant qu'il soit pris pour une salope d'avoir cédé aussi vite à mes deux petits. Comme je lui dis que j'espère qu'il l'a détrompé sur ce dernier point, il me dit que oui, qu'il l'avait assuré qu'il n'avait choqué personne chez nous. J'ajoute que nos cours de self défense devraient lui donner de l'assurance et surtout il saura après mettre KO le moindre mec qui voudrait profiter de lui. Là-dessus, Julien est d'accord que ça ne lui fera pas de mal.
Le mardi suivant ils sont tous les trois pas trop en retard. Par contre ils sont les derniers et le blockhaus bruisse de toute l'activité d'une bonne 20aine de mecs en tenue de sport (enfin la mienne) ! Max et Enguerrand prennent Nathan en charge. Ils lui passent un short complet aussi étroit que les leurs. Quand ils nous le ramènent il se fait siffler par tous les mecs présents. Quand il arrive devant moi, il est tout rouge. J'appelle Jona et lui présente le dernier arrivé. Il devine que c'est un footeux et pas à sa tête mais à ses cuisses puissantes. Il tourne autour de lui, passe ses mains sur son torse, ses bras et lui dit qu'il va falloir travailler tout ça. Il le questionne sur sa pratique sportive at pousse Clem du banc de développé couché pour le tester. Il note les poids soulevés et le fait passer sur plusieurs postes avant qu'Anthony le prenne en charge. Max cours lui chercher un maillot et le fait se changer au pied du bassin. Ses petites fesses blanches provoquent de nouveau sifflets admiratifs. Dans l'eau il se débrouille bien en brasse et crawl. Quand il entend notre maitre-nageur l'informer qu'il va devoir se mettre au papillon, car ça développe bien le torse, il se demande où il est tombé. Je le sort de l'eau et le pousse vers le tatami. João est en train de s'entrainer avec François. Nathan est fasciné par les mouvements des combattants. Je lui prends le bras et à l'oreille lui glisse que quand il aura appris à se défendre comme nous tous, il sera à l'abri de tous les cons de la terre. Il comprend que Julien m'a parlé. Il se tourne vers moi et je vois ses yeux légèrement humides. Je passe mon bras sur ses épaules, le serre contre moi et lui dit qu'avec nous, il est en sécurité. J'ajoute en riant que le seul risque c'est qu'il se laisse séduire par mes amis. Je vois apparaitre un sourire et il m'assure qu'heureusement qu'il est stressé sinon il banderait comme un chien en rut. J'arrête les combattants et leur pousse Nathan. J'avise João que c'est un béotien question sport de combat. Je reste à mater l'entrainement. João lui apprend à tomber sans se faire mal. Pendant 3/4 d'heure, il tombe, tombe et retombe jusqu'à ce qu'il prenne le pli. Avant la fin, Max et Enguerrand sont arrivé voir les progrès. Ils le félicitent et l'embarquent pour aller se doucher. Je vais me doucher à mon tour mais ne les trouve nulle part. Ils reviennent tous sourires et tous propres du 3ème. Florian fait encore une fois la gueule !
Jardinier
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Collagène et Prise de Poids

Le collagène est une protéine essentielle qui joue un rôle crucial dans la santé de notre peau, de nos articulations et de nos os. Cependant, une question revient souvent : le collagène peut-il entraîner une prise de poids ? Cet article explore cette question en profondeur, en examinant les effets du collagène sur le corps, et en dissipant les mythes et les malentendus courants.
Qu’est-ce que le collagène ?
Le collagène est la protéine la plus abondante dans le corps humain. Il constitue environ 30% des protéines totales et est présent dans les tissus conjonctifs, les tendons, les ligaments, la peau et les os. Le collagène assure la cohésion, l’élasticité et la régénération de tous ces tissus.
Si vous souhaitez en savoir plus, visitez → Collagène et prise de poids : Mythes et réalités
Les avantages du collagène
Santé de la peau
Le collagène est souvent associé à une peau saine et jeune. Il améliore l’élasticité de la peau, réduit les rides et augmente l’hydratation.
Soutien articulaire
Pour les personnes souffrant de douleurs articulaires, le collagène peut offrir un soulagement significatif. Il aide à maintenir l’intégrité du cartilage, le tissu semblable à du caoutchouc qui protège vos articulations.
Santé des os
Le collagène joue un rôle clé dans le renforcement des os. Il leur donne structure et aide à les maintenir forts et denses.
Gain de masse musculaire
Certains suppléments de collagène contiennent des acides aminés qui peuvent augmenter la masse musculaire en combinaison avec des exercices de résistance.
Collagène et prise de poids : les faits
Consommation de collagène et calories
Un des principaux facteurs à considérer est le contenu calorique des suppléments de collagène. En général, ces suppléments sont relativement faibles en calories. Par exemple, une portion typique de poudre de collagène peut contenir environ 40 calories. Comparé à d’autres suppléments ou aliments, c’est faible et peu susceptible de contribuer de manière significative à une prise de poids.
Effet sur le métabolisme
Le collagène peut également jouer un rôle dans le métabolisme. Il contient de la glycine, un acide aminé qui aide à réguler la glycémie et peut améliorer la production d’énergie. Une meilleure régulation de la glycémie peut prévenir les pics et les chutes soudains, réduisant ainsi les fringales et les excès alimentaires.
Collagène et satiété
Une autre façon dont le collagène peut influencer le poids est par le biais de la satiété. Les protéines, y compris le collagène, peuvent aider à prolonger la sensation de satiété, ce qui peut réduire l’apport calorique global.
Études scientifiques sur le collagène et la prise de poids
Recherche sur les effets du collagène
Plusieurs études ont été menées pour évaluer les effets du collagène sur le poids corporel. Une étude publiée dans le “Journal of Nutritional Science and Vitaminology” a montré que les participants qui prenaient des suppléments de collagène pendant 12 semaines avaient une réduction de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire maigre.
Études sur la satiété
Une autre étude dans le “Journal of the American College of Nutrition” a examiné l’impact du collagène sur la satiété. Les résultats ont montré que les participants qui consommaient du collagène au petit déjeuner ressentaient une réduction significative de la faim tout au long de la journée comparé à ceux qui consommaient d’autres types de protéines.
Mythes et idées reçues
Le collagène fait-il grossir ?
Il existe une idée fausse selon laquelle le collagène pourrait entraîner une prise de poids. Cependant, il n’y a pas de preuves scientifiques solides pour soutenir cette affirmation. La prise de poids est généralement le résultat d’un excès calorique, c’est-à-dire de consommer plus de calories que ce que le corps brûle.
Effets à long terme
Les effets à long terme des suppléments de collagène sur le poids corporel restent un domaine à explorer davantage. Cependant, les données actuelles suggèrent que le collagène, lorsqu’il est consommé dans le cadre d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain, n’est pas un facteur contribuant à la prise de poids.
Comment intégrer le collagène dans votre alimentation
Suppléments de collagène
Les suppléments de collagène sont disponibles sous différentes formes, y compris les poudres, les capsules et les boissons. Pour obtenir les meilleurs résultats, il est conseillé de suivre les recommandations de dosage sur l’emballage du produit.
Sources alimentaires de collagène
En plus des suppléments, le collagène peut également être obtenu à partir d’aliments tels que le bouillon d’os, les poissons et certaines viandes. Ces aliments peuvent offrir des avantages similaires aux suppléments de collagène.
Combiner avec une alimentation équilibrée
Pour maximiser les bienfaits du collagène, il est essentiel de maintenir une alimentation équilibrée riche en vitamines et minéraux. La vitamine C, par exemple, est cruciale pour la synthèse du collagène dans le corps.
Conclusion
Le collagène est un complément précieux pour de nombreuses personnes, offrant divers avantages pour la santé de la peau, des articulations et des os. Les préoccupations concernant la prise de poids liée au collagène ne sont pas soutenues par des preuves scientifiques solides. Au contraire, le collagène peut aider à réguler le métabolisme et à augmenter la satiété, contribuant potentiellement à une gestion saine du poids. En intégrant le collagène dans une alimentation équilibrée et un mode de vie sain, on peut profiter de ses nombreux bienfaits sans craindre une prise de poids indésirable.
Si vous souhaitez en savoir plus, visitez → Collagène et prise de poids : Mythes et réalités
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Chapitre 2 : 🐾 Discussion sous la pluie. 🐾
Créateur de FluffyTale (Tumblr) : @Black-nyanko
Fanart fait par (Tumblr) : citrusnana

Rappel :
{T/N} : Ton nom
{T/P} : Ton prénom
{S/N} : Surnom
{C/C} : Couleurs de cheveux
{L/C} : Longueurs des cheveux
{C/Y} : Couleur de yeux
{C/P} : Couleur de peau
{C/F} : Couleur Favorite
{P/F} : Plat favoris
{B/F} : boisson favorite
{NDA : Je voulais juste préciser (encore) que Ccino pense que le Reader est une fille, les ajustements seront bientôt faits entre les deux.}
🐾☕️🐾☕️🐾☕️🐾☕️🐾
PDV Reader
Tu regardais, avec des magnifiques cernes sous les yeux, l'horloge qui indiquait trois heures du matin. Tu soupirais, en regardant ton livre avec seulement quelques chapitres restants. Tu arrivais aussi bientôt au dernier Tome, ce qui t'encourageait à presser dotant plus ta lecture et...expliquait de lui-même pourquoi tu avais veillé aussi tardivement.
C'était de loin un des meilleurs bouquins que tu avais lu.
L'idée d'en faire un avec le même style d'écriture te parvint même. Et ce même si tu étais plutôt du genre flemmard, pour ne pas énoncer, dans de grands mots, comment ce livre t'inspirait et t'encourageait en tous points. C'était rare ce genre de sensations, qui te poussaient à dépasser toutes limites, autant mentales que physiques. Ça s'avérait surtout aussi précieux que redoutable. Tu pouvais presque entendre des mouches imaginaires faire part de leur présence, dans tes oreilles, tant la concentration s'était imposée dans ton cerveau.
Tu soupirais franchement, avant de fermer la lumière et d'élancer ton dos dans le lit. Tu devais t'avouer vaincu.
"Les bras de la Morphée me prisent comme amant", tu pensas et rigolas ensuite mentalement à ta propre blague française, cette dernière étant peut-être même trop geek pour toi.
🐾☕️🐾☕️🐾
Quoi de mieux que de se réveiller, pour se rendormir au moins, quelques fois, juste parce que l'envie nous tentait ?
C'était exactement ce que tu avais fait ce samedi, dormir, te réveiller et dormir encore et...faire ce cycle autant de fois que possible, jusqu'à temps que l'envie s'atténue d'elle-même. Donc, probablement trop de reprises pour être comptées. Tu te sentais en revanche toujours fatiguée et aussi "fraîche qu'une rose", notant ta propre ironie comme hilarante.
Tu sortis de ton lit aux draps {C/F}, dans un grognement fameux du matin, t'habillas de tes vêtements favoris, en prenant soin de mettre ton binder, et ensuite préparer ton petit déjeuner dans ta modeste cuisine et...tu t'arrêtais soudainement dans ton action. Tu te souvenais, soudainement, de ce que tu avais pensé hier. Cette folle idée de te faire des nouveaux amis et plus spécifiquement avec un "monstre".
J'en venais à oublier qu'eux aussi, ils sont une minorité, tu réfléchissais donc à voix haute. Alors, il te semblait "presque" évident que vous vous entendriez bien et ce miraculeusement à cause de ce fait. Enfin...tu l'espérais. Il y avait cette partie de toi qui voulait bien croire qu'en ce bas monde, ceux qui souffraient le plus des mêmes choses, voulaient aider ceux qui leur ressemblait. Néanmoins, une autre partie te criait que tout le monde était égoïste et infâme..ne se soucierait jamais de quelqu'un comme toi, toutefois, tu avais appris à faire taire ces pensés et tu le fis justement à cet instant.
Tu pris un sourire ravis, quoiqu'un peu nerveux, et décidas d'aller au café de Ccino pour déjeuner, et mis par la même occasion plus d'attention dans ton physique. Question de ne pas faire une mauvaise impression...si tu n'en avais pas déjà fait une le premier coup ? Tes parents, peut-être trop strictes, t'avaient appris étant plus jeune à faire attention à presque chaque détails de sa personne. Ce qui...n'était pas une mauvaise chose, à vrai dire, mais l'admettre t'aurait donné un goût trop amers en bouche, donc tu ne le fis pas.
Tu te promettais seulement de devenir qui tu voulais être et ce peu importe les apparences. Dont également un être humain fort, indépendant et surtout heureux. Tu abordais alors ton miroir et déduisais que ta peau avait bonne mine et que tes yeux {C/Y} flamboyaient de vie grâce à tes convictions.
Ah oui ! Tu retournas dans ta chambre et pris ton livre délaissé sur ta table de chevet pour le fourrer dans ton sac {C/F}.
Maintenant je suis prêt à partir.
Tu ouvras finalement ta porte, bravant ton impatience grandissante et le certain temps étouffant.
🐾☕️🐾☕️🐾
Tu soupiras d'aise, quand tu vis le magasin aux allures rétros et familiales, le temps semblait devenir pluvieux et tu ne voulais certainement pas risquer de tremper l'écrit que tu trimbalais...et encore moins ton téléphone. Tu pouvais même t'avérer chanceux que tu n'habitais qu'à quelques rues de là-bas.
Par la suite, malgré les nuages planants au-dessus de ta tête, tu pris le temps d'observer rapidement les nombreuses fenêtres, de devant, qui laissaient les clients visibles la vue de tous, dont la tienne. La majorité se voyait être des squelettes, ce qui te donnait cette drôle d'impression que…tu n'étais pas la bienvenu...en quelque sorte. Le doute montra évidemment le bout de son nez, simultanément avec quelques gouttelettes ruisselantes sur ton visage, qui elles te poussaient paradoxalement et inconsciemment à t'approcher du bâtiment fait de bois et de briques.
Puisque je suis déjà aussi proche du but...Tu pris une énorme inspiration et pris ton courage à deux mains..te sentant malgré toi stupide de ta décision irréfléchie de ce midi, puis ouvris la porte produisant un caractéristique "gling" à côté toi. Quelques regards neutres se portaient dans ta direction, à cause du bruit, mais se reportèrent presque instantanément sur leurs propres dites affaires. Un peu comme hier, tu pus noter mentalement et ça te rassurait. Tu avais franchis le premier pas, celui qui était toujours le plus difficile...mais, tu eus à nouveau cette sensation...d'incertitude.
Tu avais magiquement décidé de devenir ami avec un monstre un peu gentil, mais...tu n'avais pas réfléchi à comment. Quoi ? Tu avais réellement pensé que vous deviendriez amis comme par magie ? En gros, les arc-en-ciels et les poneys ?
Mais oui, réellement, je vais totalement aller à son comptoir et lui dire : "Soyons amis, puisque je suis désespéré ! Puis ce n'est pas comme si tu avais clairement mieux à faire, vu que tu sembles débordé, ou même si tu as déjà une tonne d'amis monstres.", Tu ironisais drôlement la chose, mais tu sentais réellement l'embarras et la désespérance grandissantes en toi. En plus, ce n'est pas comme si tu pouvais juste t'en aller maintenant.
La pluie dehors devenait tellement bruyante que tu n'avais pas besoin de la regarder pour te savoir impuissant face à sa force. Tu te désespérais et acceptais ton malheureux destin en t'assoyant à une table ronde, libre et un peu écartée des autres. Tu regardais d'abord les environs, les plantes çà et là, les nombreux tablettes sur les murs, celle-ci tenants de nombreux produits en bocaux et...quelques chats, puis ensuite un espace réservé pour les animaux et leurs maisons, jouets et arbres pour leurs griffes et, finalement à gauche, un comptoir prenant une bonne partie de la pièce. Ce dernier était parsemé d'objets électroniques et de produits pour café et cachait même une baie vitrée, en son bas, pour mettre en avant des muffins ou autre en-cas. Ccino semblait réellement se démener pour son restaurant, comme il faisait présentement pour ses commandes. C'était admirable.
En vérité, bien que ces genres d'endroits existaient un peu partout...ici semblait spécial. Inexplicablement, c'était agréable peu importe où on regardait et...vraiment paisible. Tu te voyais bien revenir ici, même en pleine semaine, après tes longues journées de travail. Peut-être que tu ne te ferais pas d'amis, mais tu trouverais une sorte de sanctuaire à toi seul.
Tes pensées se dispersants, tu mis tes écouteurs sans fils qui étaient dans ton sac et pris également ton téléphone pour écouter de la musique..et l'air du café devint dotant plus relaxant. Tu te trouvais même à humer et fredonner avec la chanson que tu écoutais. Tu retrouvais le calme dont tu peinais à retrouver dans ton quotidien.
Ce qui rendrait encore plus parfait ce moment serait...tu affichais un sourire fière et conquit, en prenant ton histoire, et entamait à nouveau ta longue et périlleuse aventure entre des mots zigzagants sous tes yeux. Néanmoins, le trajet ne te faisait aucunement peur. Tu le voyais plutôt comme une virée en mer avec des amis précieux.
Qu'est-ce qui pourrait être plus parfait que ça, franchement ?
PDV Ccino
Enfin... je roulais des épaules, expirant mon stresse et canalisant mon attention à simplement respirer tout en fermant les yeux d'aise. J'avais finalement réussi à passer au travers le bombardement de boissons. J'ouvris les yeux, la commissure de mes dents s'agrandissante, plus rassuré désormais de finir mon travail dans une bonne ambiance. Curieux, je regardais aux alentours, mon magasin ne contenant présentement que quelques clients habituels, lui donnant alors un air nostalgique..sauf une personne que je ne reconnaissais pas ?
Ça ne serait pas...{T/P} ?
Cette humaine que mon chat a blessé ?
Cette dernière ne semblait pas être revenue pour se plaindre, tout le contraire même, celle-ci semblait tout bonnement apprécier un livre et de la musique dans mon café. Je me questionnais soudainement sur si elle deviendrait une habituelle..avant de me ressentir coupable de penser ainsi, après le désagrément causé par mon chaton, Sans.
Je pourrai...oui, ça serait parfait ! Je n'eus pas le temps de penser plus que mes mouvements parlaient pour moi-même. La commande de la personne aux cheveux {C/C} revenaient dans ma mémoire et je la refis à la perfection, puis, en signe de sincère excuse je pris un cookie en forme de félin, dans une napkin, et les posaient sur mon plateau que je ne sortais qu'en début ou fin de journée. Puisque c'était les seuls moments où je pouvais me permettre de bouger sans être en retard sur les commandes.
Je sortis de derrière mon comptoir, heureux de finir par m'en extirper, puis m'approcha de {T/P} qui ne me remarqua pas au début...mais dont les joues devinrent embrasées quand elle le fit. Je déposais les vivres devant son visage dépité et soudain crispé et choqué à mon action.
« Vous n'aviez pas à... »
« Ne vous inquiétez pas, je voulais sincèrement m'excuser pour la dernière fois ! » l'interrompais-je avec un sourire désolé, pensant sincèrement mes mots.
« Je...vraiment, merci beaucoup. »
Sa voix fut petite et sonnait comme si elle était touchée. Mon visage s'illumina, heureux d'avoir pu me racheter et peut-être aider cette inconnue.
« Moindres des choses. Comment va ton doigt ? » m'inquiétais-je soudainement, abandonnant les formalités, ne savant pas réellement le procéder de guérison des humains.
« Oh, très bien ! Je l'ai désinfecté après être rentré chez-moi. Ah..au juste, désolé pour mon amie, elle n'est pas très... »
{T/P} s'arrêta d'elle-même dans sa phrase, grimaçant. C'est vrai que cette certaine amie ne semblait pas très poli, elle est quand même venue l'autre jour en gueulant à tue-tête dans mon établissement. Cette dernière semblait être, en plus, l'exacte opposé de la personne devant moi. C'était légèrement intrigant, visiblement, il y avait bien plus à l'histoire que ce que j'avais pu voir. Sa réaction confirmait presque ce fait.
« Pas de soucis, bien que je trouve ça bizarre qu'une fille comme toi traine avec elle ? »
Un rire nerveux sortit de sa bouche, gênée, elle joua nerveusement avec ses doigts quelques secondes avant d'affronter mon regard à nouveau. Je fronçais une arcade, légèrement perdu à son hésitation. Puis, je réalisais. Je venais de poser une question personnellement et hyper malaisante à quelqu'un que je connaissais à peine. Bravo, Ccino. Avant que je ne puisse m'excuser de mon manque de professionnalisme, elle répondit à ma question.
« Pour ce qui est de mon "amie"...c'est légèrement compliqué, notre relation entière l'est, par contre, ce qui est de moi..je ne suis pas une femme. Ni un homme.. »
{T/P} grimaça à nouveau à la fin de son explication, visiblement en pleine panique de m'avouer ce fait ou de ma réaction face à ce détail, probablement gêné. Personnellement, le genre ne changeait absolument pas comment j'allais traiter une personne, donc ça ne me prit pas de cours...mais mon erreur de pronom si. Je mordus ma langue, me sentant un peu idiot d'avoir assumé son genre.
« Désolé, réellement. Es-tu un iel ? »
« Oui, exactement ! » s'empressa de confirmer {T/N}, visiblement soulagé de se faire comprendre. « Enfin, eux ou ellui marche aussi. » se reprit, les joues enflammées, l'humain.
Je rigolais légèrement à son enthousiasme, puis discuta encore un peu avec eux, sur un peu de tout et de n'importe quoi, dont les livres. J'appréciais tellement la discussion que je ne remarquais pas le temps passer, jusqu'à ce que la nouvelle connaissance annonce son départ.
Me laissant dans mon restaurant maintenant lugubre et désert.
Si je dois être honnête, j'aurai voulu apprendre à plus lea connaître.
À suivre...
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NSBC • Chapitre 8
Ma grossesse avance, et je peux vous assurer que c’est pas toujours une partie de plaisir… Alors, oui, sentir une vie qui se développe en moi a un côté assez réjouissant, mais entre les nausées, les maux de dos et l’impression d’avoir une vessie trois fois moins grande qu’avant… j’ai hâte qu’il sorte, ce bébé.

En plus, je ne vois pas souvent Edward. Il travaille les week-ends, et en semaine, il est déjà au boulot lorsque je rentre du mien. Je savais qu’il travaillait dans un bar, et ça ne me dérangeait pas spécialement au début, mais là, pendant ma grossesse, avec mes hormones qui font n’importe quoi, ça me rend triste…
Au moins, avec l’approche du terme, je remarque que finalement, mes nausées s’espacent. Je peux manger un petit-déjeuner sans avoir peur de tout vomir après !

Bon, j’ai parlé un peu trop vite, pour cette fois-là…

Je trouve le temps, quand même, d’appeler régulièrement le Conseil de Géologie pour ordonner l’analyse de différents cristaux ou métaux. Des fois, les analyses ne donnent rien de bon, mais quelques fois, j’ai des surprises. Alors il ne faut rien lâcher !

Et malgré tout, quand je regarde où j’en étais il n’y a même pas un an, je sais que j’ai entamé ma vie telle que je rêvais qu’elle soit. Remplie d’amour…

… et de réussite professionnelle.

Et puis un matin, alors que je me préparais pour aller au boulot…
« Oh, oh… EDWARD !! »

« Quoi, qu’est-ce qui se passe ?!
— Je vais accoucher, crétin !
— Hein ?! Déjà ?!
— Appelle un taxi, vite, il faut que j’aille à l’hôpital… »

Même paniqué, il a réussi à se bouger pour le faire, et nous sommes arrivés à l’hôpital.
« Un médecin, vite !
— Respire, Ed, tu ne m’aides pas du tout… »

Et apparemment, le type de l’accueil non plus n’est pas décidé à m’aider…
« Dites, c’est urgent, j’vous signale…
— Ouais, ouais, deux minutes… »

Finalement, je suis invitée à aller dans une des salles du fond. Edward me suit en courant, tout joyeux.
« Ma chérie, on va être parents, c’est génial !
— Je partagerai ton enthousiasme quand je n’aurai plus l’impression que cet enfant essaie de me déchirer l’intérieur du ventre… »

Cette remarque l’a refroidi, et il me suit sans rien dire après ça, même s’il n’arrive décidément pas à se dépêtrer de son sourire niais.
« Allez, mademoiselle, respirez, ne vous en faites pas, ça fait 45 ans que je fais ce métier ! »
C’est justement ça qui m’inquiète… Il sait encore tenir un instrument chirurgical sans trembler le vieux ?

« V-Vous êtes sûr que ça va aller, Docteur ? »
Ah, Edward panique à nouveau. Super. Et moi, je suis dans le coaltar… Qu’est-ce qu’il m’a injecté… ?

« Ah, oups, ça arrive de temps en temps…
— Pardon ?! » J’avais raison de me méfier du vieux… Il veut pas remettre ça à sa place ?!

J’ai dû m’évanouir après, parce que j’ai un blanc de quelques instants… et je me suis faite réveillée par des pleurs. Les pleurs de mon bébé… Oh, mon petit amour…
Je me suis levée aussi vite que j’ai pu (donc très lentement, vous vous en doutez) et j’ai fais la connaissance de mon petit garçon, sous l’œil bienveillant de son père. Bienvenu dans la famille, Gabriel…

A peine rentré, Edward prend ses marques, et change même la couche de Gabriel. Je suis contente qu’il le fasse, j’aurai ma journée de travail pour me préparer à cette idée…

Eh oui, j’y vais, c’est Edward qui a décidé de prendre un congé parental pour s’occuper du petit. Je l’ai d’ailleurs remercié chaleureusement en rentrant le soir, avant de demander des nouvelles de notre enfant.

« Rien de particulier, il a dormi presque toute la journée entre deux biberons. »
Un bébé qui dort bien, donc. Nos heures de sommeil ne vont peut-être pas diminuer tant que ça, finalement. Espérons que ça dure… !
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