#haut de pectoraux
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HELLMOUTH RPG INTRIGUE
www.hellmouth.forumactif.com
L’INTRIGUE DU MOIS DE JUIN / LE RETOUR DE L’ÉLUE.
musique d'ambiance : ICI
Sunnydale, Juin 2023
La nuit du 30 mai qui précède au premier jour de juin, @Valentin Duport entra par effraction dans la boutique magique. Il avait entendu entres les murs de l'Université qu'une puissante sorcière appelée Willow Rosenberg y aurait laissé son grimoire. Les dernières pages écrites par la sorcière contenait le plus dangereux et le plus puissant rituel de magie noire qu'un sorcier peut apprendre. Le rituel de résurrection, celui pour lequel la sorcière avait été puni pour l'éternité par les oracles.
Valentin avait perdu sa mère il y a quelques années, la croyant morte. Le seul moyen pour lui d'arriver à combattre son deuil était de la ramener. Malgré l'obtention de ce grimoire, il avait besoin d'énergie humaine pour arriver à compléter le rituel. Le sorcier était en couple depuis peu avec un loup-garou qui avait le don de guérisseur. Malgré cet amour qu'il ressentait pour lui, le besoin de revoir sa mère était encore plus grand. Il était prêt à mettre la vie de sa moitié en danger pour entendre à nouveau la voix si douce de sa mère. Ayant peur que @Jeremy Lewilton ne soit pas d'accord avec ses intentions de ramener sa mère d'entres les morts, le sorcier lui mentit. Il prétendit par texto, qu'il lui avait préparé une nuit torride et qu'il devait absolument être au rendez-vous. Lorsque son copain arriva dans sa chambre, le sorcier avait préparé le cercle du rituel et tous les ingrédients, il ne manquait que l'énergie du loup. Valentin fit croire à l'amour de sa vie qu'il allait l'attacher pour jouer avec son corps, cependant c'était bien loin d'être la vérité.
Le sorcier enchaîna son homme sur le sol et l'embrassa pour peut-être la dernière fois. Il retira le haut de Jeremy et passa son doigt autour de ses pectoraux et de ses abdos qu'il aimait tant. C'était peut-être la dernière fois qu'il pourrait se permettre de les dessiner dans ses pensées comme il avait l'habitude de le faire la nuit. Valentin espérait que le don de guérisseur de Jeremy allait lui permettre de rester en vie et de survivre au rituel. Rien n'était certain, une larme coula sur sa joue, mais il devait le faire. Si Jeremy résistait au rituel, leur amour n'allait peut-être plus jamais être le même. Le sorcier y pensait à chaque secondes, mais le visage de sa mère l'appelait.
Je suis désolé Jeremy. Je t'aime tellement...Prononça le sorcier.
Sa main se posa sur son coeur et une puissante lumière orange jaillit de la poitrine de Jeremy. Le sorcier posa son autre main dans les airs et ferma le poing pour créer un cercle de protection dans sa chambre pour que les cris de douleurs de Jeremy ne se fassent pas entendre dans les couloirs de l'Université. Voir l'homme qu'il aimait le plus au monde hurler et souffrir de cette façon lui détruisait le coeur, Valentin ressentait une douleur immense dans son ventre. Le sorcier commença à prononcer le rituel de résurrection, mais quelque chose n'allait pas. Il le ressentait au plus profond de lui-même. La magie des oracles qui protégeait ce sort était trop puissante, le sorcier avait de la difficulté à la percer. La chambre entière était entrain de se recouvrir de glace.
Le corps de Jeremy commença à avoir des convulsions. Une créature reptilienne parcourait l'intérieure de son corps. Les yeux du loups étaient jaune, ses canines apparurent sur son visage. Jamais Jeremy n'avait ressenti une telle douleur. Un serpent était entrain de voyager dans son corps jusqu'à sortir par sa bouche. Des coupures sur ses bras apparaissaient et se refermaient immédiatement grâce à son don de guérisseur.
Jeremy hurla, MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS PUTAIN!
Le loup tomba inconscient, le sorcier sentait toujours son coeur battre. Le rituel était déjà commencé, il était trop tard pour l'arrêter. Le sorcier prit le serpent dans ses mains et le tua pour répandre son sang sur le corps de Jeremy. C'était la manoeuvre finale, la glace disparue petit à petit et une atmosphère de calme planait dans la pièce. Le sorcier était à bout de souffle. Valentin se leva debout et détacha le corps de Jeremy. Il était toujours en vie... Le sorcier s'empressa de se diriger vers la fenêtre pour regarder le ciel. La lune était bleu, il pouvait ressentir en lui la plus puissante des colères, celle des oracles. Des pieux de glaces tombaient du ciel partout dans la ville de Sunnydale.
Sans être conscient de ses actes, le sorcier avait commis la faute la plus grave qu'un mortel puisse commettre. Il avait jouer avec la balance des dimensions mystiques. Tout ceux qui avaient été tué le 2 octobre 2001 avait été ramené à la vie par sa faute. La pluie de glace n'était qu'une stratégie des oracles pour balancer le nombre d'êtres vivants dans le monde des mortels. Les pieux de glace ne cessèrent de tomber jusqu'à ce que 150 humains meurent sous leurs forces.
À cette même seconde, l'élue la plus connue de tout les temps était entrain de reprendre vie, six pieds sous terre dans son cercueil. Arrachée du paradis, Buffy se réveilla dans sa tombe au cimetière de Restfield là où elle avait été enterrée en 2001. Obligée de sortir par elle même de son cercueil et de découvrir que Sunnydale avait bien changé. N'ayant plus aucune air pour respirer, six pieds sous terre, la jeune femme cogna de toutes ses forces contre le bois, blessant les jointures de ses doigts pour arriver à prendre une bouffée d'air. La terre commençant à couler dans son cercueil, Buffy se fit un chemin dans la terre jusqu'à découvrir qu'elle était revenue parmi les vivants.
Vêtue de sa robe noir qu'on lui avait mise pour son enterrement, Buffy commença à avancer dans la noirceur de la nuit en se rappelant ses derniers souvenirs sur Terre. Tout de suite, son premier instinct fut de vouloir retrouver Dawn, elle pensait que sa soeur était encore en vie et en danger. Elle pensait que c'était encore l'apocalypse. Pendant quelques heures, Buffy fit le tour de Sunnydale et des repères dont elle se souvenait. L'élue se rendit vite compte que Sunnydale avait bien changé. La tour que Gloria et ses esclaves avaient construite n'était plus là. Sa maison située au 1630 Revello Drive avait été complètement rénovée et une famille de deux parents et quatre enfants y habitait. Plus rien n'était pareil. Buffy retrouva le chemin du lycée, là où elle décida de prendre une douche dans les vestiaires des filles. Même le lycée n'était plus ce qu'il était. C'était maintenant un établissement moderne, l'architecture avait bien évolué.
Lorsque la jeune femme se regarda dans le miroir, elle s'aperçu qu'elle était revenue différente. Elle n'était plus la femme dans la vingtaine qu'elle était le jour de sa mort. Elle était revenue avec l'apparence qu'elle aurait été censé avoir si elle était resté en vie. Une femme de 42 ans.
Le lycée était fermé cette nuit-là, pendant qu'elle se regardait et prenait conscience de la gravité de la situation, Buffy entendit un bruit au sous-sol du lycée. Tout de suite, elle enfila la première tenue trouvée dans un casier d'une lycéenne. Elle était contente que malgré son âge, elle arrivait toujours à rentrer dans la grandeur S. Buffy courra rapidement jusqu'à la bouche de l'enfer qui avait été recouverte par un plancher de ciment. En arrivant, elle entendit le bruit de l'eau éclabousser sous ses chaussures. Elle suivit alors l'eau qui provenait d'une pièce verrouillée. Buffy défonça la porte d'un seul coup de pied et elle retrouva sa meilleure amie complètement nue qui grelottait sur le sol.
Willow !
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Après une augmentation mammaire, la reprise du sport doit se faire de manière progressive et prudente pour assurer une bonne cicatrisation et éviter les complications. Voici un guide général sur la reprise du sport après une telle intervention :
1. Premières semaines post-opératoires (semaines 1 à 2)
Repos complet : Les premières semaines après l'opération sont dédiées à la récupération. Il est essentiel d'éviter tout effort physique, y compris les activités quotidiennes qui nécessitent de soulever des objets lourds ou de solliciter les muscles pectoraux.
Port du soutien-gorge postopératoire : Le port d’un soutien-gorge médical est crucial pour soutenir la poitrine et minimiser le risque de déplacement des implants.
2. Reprise des activités légères (semaines 3 à 4)
Marche légère : À partir de la troisième semaine, il est généralement possible de commencer à marcher plus activement, ce qui stimule la circulation sanguine et favorise la guérison.
Écoute du corps : Toute douleur ou sensation d'inconfort doit être un signal pour ralentir.
3. Reprise des exercices modérés (après 4 à 6 semaines)
Cardio léger : Les activités comme le vélo d’appartement ou la marche rapide peuvent être envisagées, mais sans impact significatif sur la poitrine.
Pas de mouvement brusque : Il est conseillé d’éviter les sports à impact élevé ou les mouvements qui sollicitent fortement les muscles pectoraux.
4. Reprise progressive des exercices complets (6 à 8 semaines et au-delà)
Renforcement musculaire : Vous pouvez réintroduire des exercices de musculation légère, en évitant de travailler les pectoraux de manière intense.
Activités de haut impact : Les sports tels que la course à pied, l’aérobic ou les entraînements impliquant des sauts et des mouvements brusques peuvent être repris après un avis médical, généralement entre 8 et 12 semaines post-opératoires.
5. Conseils pour une reprise en toute sécurité
Consulter le chirurgien : Avant de reprendre toute activité physique, il est impératif de consulter le chirurgien pour obtenir son feu vert.
Porter un soutien-gorge de sport approprié : Un soutien-gorge de sport bien ajusté est essentiel pour maintenir la poitrine en place pendant l'exercice.
Respecter son rythme : Chaque corps est différent et la récupération peut varier. Il est important de respecter le rythme de son propre corps et de ne pas forcer.
En suivant ces étapes et en étant à l’écoute de son corps, la reprise du sport après une augmentation mammaire peut se faire en toute sécurité et avec succès
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Après une augmentation mammaire, la reprise du sport doit être soigneusement planifiée pour éviter tout impact négatif sur les implants et assurer une cicatrisation optimale. La Dre Teresa Rotunno insiste sur le fait que chaque patiente doit suivre un programme de reprise sportif progressif et personnalisé, permettant ainsi de minimiser les risques de complications et de garantir un résultat durable et esthétique.
L��intervention d’augmentation mammaire implique des tissus musculaires, cutanés et glandulaires qui nécessitent du temps pour s’adapter aux implants. Reprendre trop tôt ou trop intensément pourrait non seulement affecter la cicatrisation, mais également provoquer des désagréments comme le déplacement des implants, des douleurs prolongées, ou encore des complications liées aux cicatrices.
1. Phase de Repos Complet : Les 1ères Semaines Post-opératoires (Jours 1 à 14)
Les deux premières semaines après l’intervention sont dédiées au repos absolu. Cette phase est essentielle pour laisser les tissus cicatriser sans perturbations mécaniques.
Recommandations de la Dre Rotunno :
Repos Total et Confort : La patiente doit éviter toute activité physique. Le repos total est crucial pour que les tissus commencent leur cicatrisation sans stress ni mouvements excessifs.
Soutien-gorge de Contention : Le port du soutien-gorge de contention est impératif dès le lendemain de l’opération. Ce soutien-gorge est spécialement conçu pour stabiliser les implants et réduire les mouvements de la poitrine. Il doit être porté jour et nuit pendant les premières semaines pour offrir un soutien constant aux implants.
Limiter les Mouvements des Bras : Lever les bras au-dessus des épaules, porter des objets lourds ou effectuer des mouvements amples avec les bras sont des gestes à éviter. La Dre Rotunno recommande de rester particulièrement vigilante sur les activités quotidiennes pour éviter de solliciter les muscles pectoraux.
Gestion de la Douleur et des Gonflements : La douleur est généralement contrôlée avec des antalgiques prescrits. Le gonflement et les ecchymoses autour de la poitrine sont courants et devraient s'atténuer au fil des jours. Les compresses froides peuvent être appliquées pour réduire les gonflements, mais toujours avec précaution.
Résumé de la Phase :
Les premières semaines sont axées sur le repos total. La Dre Rotunno encourage les patientes à respecter cette période de récupération pour éviter toute complication et assurer un bon début de cicatrisation.
2. Reprise des Activités Légères : Semaines 3 et 4
Deux semaines après l’opération, la patiente peut commencer à réintégrer des activités physiques très légères, sans impact ni sollicitation directe du haut du corps.
Activités Recommandées :
Marche Légère : La marche douce est encouragée pour réactiver la circulation sanguine et retrouver un rythme d’activité modéré. Elle doit être effectuée sur terrain plat et à un rythme confortable.
Éviter Toute Secousse : Toute activité provoquant des secousses, même modérées, est déconseillée. Il est impératif de limiter les mouvements brusques pour éviter d’agiter les implants, qui sont encore en phase de stabilisation.
Précautions Supplémentaires :
Écouter Son Corps : La Dre Rotunno encourage les patientes à surveiller les signaux de leur corps et à être attentives à tout signe de fatigue ou d’inconfort. Les activités physiques ne doivent pas générer de tension sur la poitrine.
Maintien du Soutien-gorge de Contention : Même pour des activités légères comme la marche, le soutien-gorge de contention doit être porté en continu pour assurer un soutien constant aux implants et éviter tout mouvement involontaire.
Résumé de la Phase :
Cette phase de récupération active permet de réintroduire une activité légère, tout en limitant strictement les mouvements du haut du corps. Elle est cruciale pour retrouver progressivement un rythme de vie normal sans compromettre la cicatrisation.
3. Réintégration des Activités Physiques Modérées : Semaines 4 à 6
À partir de la quatrième semaine, les patientes peuvent introduire des exercices d’intensité modérée, toujours en évitant les mouvements sollicitant directement les muscles pectoraux.
Activités Physiques Autorisées :
Exercices pour le Bas du Corps : La patiente peut réaliser des exercices ciblant les jambes et les fessiers, comme le vélo d’appartement sans résistance ou les exercices de renforcement des jambes. Ces exercices doivent être effectués lentement et sans poids excessifs pour limiter la sollicitation indirecte du haut du corps.
Exercices de Cardio Doux : Des activités de cardio léger, comme le vélo d’appartement à faible intensité, sont envisageables à condition que la patiente se sente à l’aise et que la poitrine ne subisse pas de pression.
Activités Interdites :
Extension des Bras et Efforts Intenses : Les mouvements impliquant le haut du corps, notamment les exercices d’extension des bras, restent interdits. La Dre Rotunno rappelle que les muscles pectoraux doivent encore être préservés pour assurer une bonne cicatrisation.
Course et Sauts : Les exercices qui provoquent des secousses dans la poitrine, comme le jogging, les sauts, ou les activités de cardio plus intensif, ne sont toujours pas recommandés pour éviter tout déplacement des implants.
Résumé de la Phase :
Cette phase introduit des exercices modérés en mettant l’accent sur le bas du corps. La patiente peut retrouver une activité physique douce sans solliciter le haut du corps, ce qui permet de continuer la récupération en douceur.
4. Reprise Progressive des Activités Cardio et Renforcement Léger du Haut du Corps : Semaines 6 à 8
À partir de la sixième semaine, la patiente peut intégrer progressivement des exercices cardio plus soutenus et commencer des mouvements de renforcement léger pour le haut du corps, avec l’approbation de la Dre Rotunno.
Activités Cardio Recommandées :
Marche Rapide et Vélo à Résistance Modérée : La marche rapide et le vélo d’appartement avec une résistance modérée sont idéaux pour augmenter progressivement l’endurance. La Dre Rotunno recommande de rester attentive à tout signe d’inconfort dans la poitrine.
Exercices de Renforcement du Haut du Corps :
Renforcement Léger des Bras : Des exercices très légers pour les bras, utilisant des poids minimes ou des bandes élastiques, peuvent être intégrés pour réhabituer les muscles à une activité douce. Les mouvements doivent être contrôlés et limités à des répétitions faibles.
Précautions :
Utilisation d’un Soutien-gorge de Sport Adapté : Un soutien-gorge de sport avec un maintien renforcé est indispensable pour toute activité impliquant un mouvement de la poitrine. Ce soutien-gorge protège les implants contre les secousses et les maintient en position.
Résumé de la Phase :
Cette phase permet d’introduire un renforcement léger du haut du corps, tout en augmentant légèrement l’intensité du cardio. Il s’agit de réintroduire progressivement des activités, tout en protégeant les implants grâce à un soutien adapté et en restant attentif aux réactions du corps.
5. Reprise des Activités Musculaires et des Sports Intenses : Semaines 8 à 12
Entre la huitième et la douzième semaine, la patiente peut envisager de reprendre des activités sportives plus intenses, y compris des exercices sollicitant le haut du corps, à condition que la Dre Rotunno l’autorise lors d’une consultation de suivi.
Activités Autorisées :
Exercices Modérés pour les Pectoraux : La reprise des exercices de renforcement musculaire du haut du corps, y compris des exercices pour les pectoraux, peut être initiée en douceur. La Dre Rotunno recommande de commencer par des mouvements légers et d’éviter les charges importantes.
Exercices de Musculation Générale : Des exercices de musculation pour les bras, les épaules, et le dos sont possibles avec des charges progressives. Les patientes doivent augmenter l’intensité progressivement et être attentives aux signaux de leur corps.
Sports Plus Exigeants :
Retour au Jogging, Tennis, et Natation : La Dre Rotunno autorise la reprise des sports plus intenses, comme le jogging, le tennis, ou la natation, en fonction de la tolérance de chaque patiente. Un bon soutien est toujours nécessaire pour minimiser les impacts sur la poitrine.
Résumé de la Phase :
Cette phase marque le retour aux activités physiques habituelles. Toutefois, la Dre Rotunno recommande une progression modérée de l’intensité pour s’assurer que les tissus continuent de s’adapter aux implants sans provoquer de tension.
6. Retour Complet aux Activités Sportives et Musculation Intensive : Après 3 Mois
Après trois mois, la majorité des patientes peuvent retrouver l’ensemble de leurs activités sportives, y compris la musculation intense et les sports d’endurance, avec le feu vert de la Dre Rotunno.
Recommandations Clés :
Augmentation Progressive des Charges en Musculation : Les charges peuvent être augmentées progressivement pour les exercices de musculation intense. Il est conseillé de commencer avec des charges légères et d’observer les réactions de la poitrine avant de progresser.
Surveillance et Suivi Régulier : La Dre Rotunno conseille de planifier des consultations de suivi pour évaluer la cicatrisation, la position des implants et s'assurer que tout se passe bien sur le long terme.
Conclusion
La reprise du sport après une augmentation mammaire est un processus progressif qui permet aux patientes de retrouver leur routine sportive tout en protégeant les résultats de l’intervention. Avec une approche prudente et les conseils de la Dre Teresa Rotunno, chaque patiente peut retrouver sa forme physique en toute sécurité, en garantissant la stabilité et la durabilité des implants pour des résultats esthétiques durables.
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La reprise du sport après une augmentation mammaire est une étape importante du processus de récupération. Il est crucial de suivre un plan de reprise progressif pour garantir une guérison optimale et éviter les complications. Voici un guide détaillé et approfondi pour vous accompagner étape par étape dans ce processus.
Phase Immédiate Post-Opératoire (Semaines 1-2)
Repos Absolu
Premiers Jours : Les premiers jours après la chirurgie sont essentiels pour la guérison initiale. Le repos est impératif. Évitez toute activité physique, même légère, pour permettre à votre corps de commencer le processus de guérison.
Soins Post-Opératoires : Suivez scrupuleusement les instructions du Dr Xavier Tenorio concernant les soins de la plaie, le port du soutien-gorge de contention et la prise des médicaments prescrits pour gérer la douleur et prévenir les infections.
Mouvements Limités : Limitez les mouvements des bras et évitez de lever les bras au-dessus de la tête. Des mouvements doux et limités des bras sont autorisés pour éviter la raideur, mais sans forcer.
Visites de Suivi
Consultations Régulières : Planifiez et assistez à toutes les consultations de suivi pour évaluer votre guérison. Le Dr Tenorio vérifiera les incisions, surveillera le positionnement des implants et s'assurera qu'il n'y a pas de complications.
Phase de Reprise Progressive (Semaines 3-4)
Introduction de la Marche Légère
Promenades Douces : À partir de la troisième semaine, vous pouvez commencer à faire des promenades légères. Cela favorise la circulation sanguine, aide à réduire l'enflure et prévient les complications liées à l'immobilité, comme les caillots sanguins.
Surveillance de l'Inconfort : Soyez attentif à tout signe de douleur ou d'inconfort. Si vous ressentez une gêne, réduisez l'intensité de l'activité et consultez le Dr Tenorio.
Éviter les Activités Intenses
Activités Restreintes : Continuez à éviter les activités physiques intenses et les exercices qui sollicitent les muscles pectoraux. Les mouvements doux des bras sont permis, mais évitez les exercices de force et les mouvements brusques.
Port du Soutien-Gorge de Contention
Soutien Optimal : Continuez à porter le soutien-gorge de contention prescrit pour maintenir les implants en place et minimiser les mouvements des seins. Cela est crucial pour une guérison optimale et pour éviter les complications.
Phase de Reprise Modérée (Semaines 5-6)
Introduction Progressive des Activités Cardiovasculaires
Exercices Légers : Vous pouvez commencer à intégrer des activités cardiovasculaires légères, telles que le vélo d'appartement à faible résistance ou la marche rapide. Ces activités aident à améliorer la condition physique générale sans solliciter excessivement la zone opérée.
Surveillance Continue : Continuez à surveiller votre corps pour tout signe d'inconfort. Si vous ressentez une douleur ou un gonflement accru, arrêtez immédiatement l'activité et consultez le Dr Tenorio.
Exercices Doux pour le Haut du Corps
Exercices sans Poids : Introduisez des exercices doux pour le haut du corps, comme les mouvements de bras en cercle, les flexions et extensions. Évitez les poids et les exercices qui sollicitent directement les muscles pectoraux.
Port du Soutien-Gorge de Sport
Support et Confort : Commencez à porter un soutien-gorge de sport bien ajusté pendant les activités physiques pour fournir un soutien supplémentaire et minimiser les mouvements des seins.
Phase de Reprise Complète (Semaines 7-8)
Augmentation Progressive de l'Intensité
Intensité Gradualisée : Augmentez progressivement l'intensité et la durée de vos activités sportives régulières. Commencez par des séances courtes et légères, puis augmentez progressivement en fonction de votre confort et de votre tolérance.
Exercices de Force : Réintroduisez les exercices de force en utilisant des poids légers au début. Évitez les exercices ciblant directement les muscles pectoraux jusqu'à ce que vous ayez l'approbation du Dr Tenorio.
Reprise des Sports à Impact Élevé
Sports Progressifs : Les sports à impact élevé, comme la course à pied, le tennis ou les sports de contact, doivent être repris avec précaution. Augmentez progressivement l'intensité et la durée de ces activités pour éviter toute tension excessive sur les implants mammaires.
Support Supplémentaire : Continuez à porter un soutien-gorge de sport de haute qualité pour protéger vos seins et réduire les mouvements excessifs.
Conseils Supplémentaires pour une Reprise Sécurisée
Consultations de Suivi
Suivi Régulier : Assistez à toutes les consultations de suivi avec le Dr Tenorio pour surveiller votre guérison et obtenir des recommandations personnalisées. Chaque patiente est unique, et des ajustements peuvent être nécessaires en fonction de votre progression.
Hydratation et Nutrition
Soutien Nutritionnel : Maintenez une bonne hydratation et adoptez une alimentation équilibrée riche en protéines, vitamines et minéraux pour soutenir la guérison et l'énergie nécessaire à la reprise du sport.
Patience et Prudence
Récupération Patiente : La patience est essentielle. Ne précipitez pas la reprise de vos activités physiques. Un retour trop rapide au sport peut entraîner des complications telles que des hématomes, des déplacements d'implants ou des cicatrices étirées.
Communication avec le Chirurgien
Questions et Préoccupations : N'hésitez pas à contacter le Dr Tenorio pour toute question ou préoccupation concernant votre récupération ou la reprise du sport. Une communication ouverte avec votre chirurgien est essentielle pour assurer une guérison en toute sécurité.
Conclusion
La reprise du sport après une augmentation mammaire doit être progressive et bien planifiée pour assurer une guérison complète et éviter les complications. Chez Aesthetics Clinic, le Dr Xavier Tenorio et son équipe s'engagent à fournir un suivi attentif et des conseils personnalisés pour chaque patiente. En suivant ces recommandations, vous pouvez reprendre vos activités sportives en toute sécurité et profiter pleinement des résultats de votre chirurgie.
Pour toute question ou préoccupation, n'hésitez pas à contacter notre clinique.
Dr Xavier Tenorio Aesthetics Clinic
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 3
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults
FR FANFIC
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EPISODE 5 : FINAL PART
Tu restes bouche bée, c’est impossible.
« Tu peux fermer la bouche, ça fait un moment qu’on a fini tu sais » dit Intak en ricanant.
« Qu’est ce que tu peux être con » tu lui réponds en lui tapant l’épaule avant de continuer « Pourquoi tu t’es inscrit ici ? »
Il relève le menton, te regarde de haut avant de répondre « Et pourquoi pas ? »
Tu soupires, Intak te gonfle déjà, si il était pas si bon lorsqu’il est entre tes jambes tu l’aurais déjà expulsé de la résidence.
Alors que tu lèves les yeux au ciel tu aperçois des lumières bleues clignotantes arriver vers la résidence ShinSoo, tu pressens que quelque chose de grave vient de se passer.
Tu prends la main d’Intak avant de sortir en courant de la résidence Nymphéa, vous rendant, Intak et toi, à la résidence ShinSoo.
La nuit enveloppe le campus alors que tu cours main dans la main avec Intak.
Le vent frais souffle légèrement, faisant danser les feuilles des arbres et créant une atmosphère mystique.
Les échos de vos pas résonnent sur le chemin désert, se mêlant au murmure de la nuit.
Les lumières des lampadaires éclairent votre chemin, créant des ombres qui dansent au rythme de votre course.
Un sentiment d'urgence mêlé à la proximité avec Intak crée une énergie palpitante dans l'air. Cependant, malgré cette aventure, une ambiance perplexe persiste, te laissant sentir un mélange de stress et d'interrogations face à ce qui se déroule autour de vous.
Alors que vous arrivez à hauteur de la résidence, tu aperçois une foule regardant ce qu’il se passe.
Tu te faufiles avec Intak pour voir de plus près et la seule chose que tu aperçois est Kazuha sur un brancard que les urgentistes font entrer tout de suite dans l’ambulance.
Ton regard croise celui de Mingi, alors qu’il voit également Intak, toujours sa main dans la tienne.
Il lève les yeux au ciel et monte dans l’ambulance.
« ATTENDEZ » tu cries, ne comprenant pas la situation.
« On a vraiment pas le temps pour tes caprices là » te répond Mingi.
Tu regardes un peu mieux dans l’ambulance et aperçoit Kazuha, avec le couteau toujours planté dans son thorax.
Un cri de stupeur s’échappe de ta bouche, sur laquelle tu portes tes deux mains, alors que Mingi ferme la porte de l’ambulance.
Tu sens les larmes monter à tes yeux et te retourne sur le torse d’Intak.
Il te prend dans ses bras et te caresse les cheveux en tentant tant bien que mal de te rassurer.
« Elle va s’en sortir » dit-il en t’embrassant le dessus de la tête.
Tu éclates en sanglots contre le torse d’Intak.
« Je te le promets » continue t’il.
La foule se dissipe alors que les ambulances s’éloignent.
Tu sors ton téléphone portable, tu aperçois pleins de notifications non lues, tu n’en regarde aucune et appelle Ning.
« AH BAH ENFIN » répond Ning.
« T’es où ? » tu lui réponds, essuyant tes larmes sur les pectoraux d’Intak.
« Rez de chaussée, salle principale, je suis avec Iroha, Jake, Julie et Natty » te répond elle.
« ok a tout de suite » tu lui réponds avant de raccrocher.
Les bras forts d'Intak t'entourent alors que vous avancez dans les couloirs de la résidence.
Les lumières tamisées créent des jeux d'ombres.
Ton esprit est partagé entre la réconfortante présence d'Intak et l'inquiétude liée à la situation.
Vous vous dirigez vers Ning, cherchant des réponses dans cette nuit pleine de mystères.
Tu vois Iroha assise sur les genoux de Jake, se massant la nuque.
« Qu’est ce que c’est que ce BORDEL » hurle Jang en se recoiffant.
« mais t’étais où toi encore ? » lui répond Natty en levant un sourcil.
San arrive à son tour, refermant sa braguette.
« Oh je vois » réponds Natty en levant les yeux au ciel.
Julie se retient de ricaner en voyant l’agacement de Natty.
« PERSONNE M’EXPLIQUE ? » crie Jang.
« TU PEUX PAS FERMER TA GUEULE 5 MINUTES ? » hurle Ning.
un silence s’abat sur la pièce.
tous les yeux sont braqués sur ning, qui vient de demander à Jang de fermer sa gueule.
Vous vous demandez si vous assistez tous à une hallucination collective.
« Pardon ? » répond Jang en clignant des yeux.
« Oui, ferme ta gueule, Kazuha vient de se faire poignarder et toi tout ce que t’es capable de faire c’est de tout ramener à ta petite personne c’est INSUPPORTABLE JANG » continue Ning.
un second silence s’abat sur la pièce.
« Qui a poignardé Kazuha ? » demande Jang d’un regard noir.
« Taesan, il est au poste de police là t’inquiète pas » répond Julie.
Jang enfile son trench et se dirige vers la sortie de la residence.
« San, suis moi » dit-elle alors que San obéit.
« Tu va où ? » tu lui demandes, mais elle ne répond pas et disparaît dans la nuit avec San.
Alors que tu aperçois Iroha grelotter de froid, Jake retire sa veste et la dépose sur les épaules d’Iroha.
Junghwan arrive à ta hauteur et te dit « Heureux de voir que tu vas bien ».
Tu souris et rougis avant de répondre « heureuse de te voir encore debout ».
Intak balaie la scène du regard en fronçant les sourcils avant de prendre la parole « Tu es ? »
« Junghwan, et toi ?» répond Junghwan en insistant le regard avec Intak.
« Son petit ami » répond Intak en t’attrapant par la taille.
Tu tournes la tête, regardant Intak : sa mâchoire est serrée, il ne lâche pas le regard de Junghwan, désireux de prouver sa domination dans la situation présente.
Alors que tu t’apprêtes à repousser Intak, Jay entre dans la pièce à son tour.
« C’est une réunion tupperware ou quoi » dit Natty en se servant derrière le bar.
Jay lève les sourcils en voyant le bras d’Intak autour de ta taille avant de prendre la parole.
« Intak ? qu’est ce que tu fais ici ? » dit-il.
Tu tentes de t’écarter d’Intak mais la poigne de celui ci est bien trop importante pour te décaler ne serait-ce que de quelques centimètres.
Alors que tu repousses légèrement son torse avec tes mains, il resserre sa main sur ta taille et te lance un regard noir.
Tu arrêtes de bouger et regarde Jay, comme si tu était le trophée d’Intak.
« Je me suis inscrit hier et me suis dit que ça allait être sympa de tous vous revoir ce soir » répond t’il calmement, sans relâcher ta taille.
« Vu l’argent sur ton compte tu n’a même pas besoin d’étudier et tout le monde sait que tu va récupérer l’affaire familiale Hwang, pourquoi avoir choisi cette université ? Elle sait se débrouiller sans toi » lui répond Jay avant de te regarder.
« Je ne vois pas de quoi tu parles » répond Intak.
Jay se rapproche de vous.
Il se place devant toi, décale tes cheveux derrière ton oreille, caresse ta joue et t’embrasse langoureusement.
surprise, tu ne bouges pas.
tu sens la poigne d’Intak se resserrer sur ta taille alors que sa pression sanguine est en train de bouillir.
Junghwan sort de la pièce.
Jay arrête de t’embrasser et se recule, s’essuyant la bouche en regardant Intak dans les yeux.
Tu regardes dans le vide, encore choquée de l’acte de Jay.
« T’as kiffé ? » lui demande Intak en le regardant dans les yeux.
Tu sens la poigne d’Intak se relâcher, c’est mauvais signe.
« Ouais mais ma langue s’amuse beaucoup plus entre ses jambes » répond Jay, souriant en coin.
Intak baisse les yeux en souriant, tu sens sa main s’éloigner de ta taille.
« Tu vois ? elle a pas besoin de t- » commence Jay avant de se faire interrompre par Intak qui lui envoie un violent coup de poing dans le visage.
Jay lui renvoie le coup et finissent tous deux par se battre.
« Deux hommes qui se battent pour une fille, vraiment quelle bande de bouffons ces hétéros » répond Natty en sirotant la bouteille de vodka.
« Tu veux pas arrêter de boire toi ? » lui demande Julie.
Natty lève la bouteille dans les airs ainsi que sa deuxième main et dit « Avec l’alcool, la fête est plus folle madame la policière ».
Julie lève les yeux au ciel.
Jake se lève et va séparer les garçons.
« Ça va pas vous deux ??? vous êtes cinglés » leur dit-il.
Iroha le regarde avec des yeux doux.
« Dit à cet enculé de rester éloigné de ma petite amie et ça devrait aller pour lui » dit Intak, s’essuyant la pommette en sang.
« Ta petite amie ? sa chatte est plus remplie qu’un château d’eau » répond Jay en souriant, continuant de le provoquer.
« JE TE JURE QUE JE VAIS T’ÉCLATER TA SALE GUEULE » continue Intak en s’approchant de Jay avant de se faire retenir par Jake.
Jake prend le bras de Jay afin d’aller dehors avec lui.
Iroha attrape une serviette sur la table et la donne à Intak afin qu’il puisse s’essuyer le visage, actuellement ensanglanté.
« merci la blonde » répond t’il encore énervé.
« Iroha » répond t’elle
« Japonaise ? » répond t’il en relevant les yeux de son costume.
« Exact » dit-elle en souriant.
Tu t’avances vers Natty « donne moi un verre j’en ai besoin ».
« Et moi j’ai besoin de toute la bouteille, Hunter m’a largué » continue Ning.
Natty lâche la bouteille au sol, tous les yeux se braquent sur Ning (à nouveau).
« quoi » tu répond en clignant plusieurs fois des yeux, ne croyant pas à ce qu’elle vient de dire.
« Hunter m’a larguée, il était pas sûr de ses sentiments, il m’a dit qu’il voulait pas me faire de mal et qu’on en reste là » continue Ning en regardant dans le vide.
Natty se baisse, attrape un morceau de verre cassé de la bouteille avant de dire « Je vais aller couper les couilles de cet étalon ».
« Je lui en veux pas, il est perdu, ça m’apprendra de m’attacher trop vite » répond Ning, le regard encore perdu.
Tu ne sais pas s’il faut que tu prennes Ning dans tes bras ou pas, tu ne réfléchis pas plus et lui fait un câlin.
« J’en peux plus, je veux rentrer » soupire Ning en pleurant sur ton épaule.
« On rentre » tu lui répond.
« Iroha, prend tes affaires on y va » tu continues en te retournant vers Iroha, encore assise à côté d’Intak.
« à bientôt » dit Intak à Iroha.
Tu fronces des sourcils mais la soirée est déjà trop lourde mentalement pour penser à des choses ennuyantes.
Vous rentrez toutes à Nymphéa.
« Qu’est ce qu- » s’exclame Julie en voyant tout le sang sur l’îlot de cuisine.
« oh c’est rien, le service de nettoyage doit passer demain matin » tu réponds, ne voulant pas t’étaler sur le sujet.
Julie te regarde de travers avant de s’éloigner dans sa chambre.
« Bonne nuit les filles » vous dit Iroha avant de s’enfermer dans sa chambre.
Tu accompagnes Ning à sa chambre et lui prépare son lit.
« Ça va aller ? » tu lui demandes d’un ton doux.
« Je vais dormir pendant 36heures, ne venez pas me réveiller demain » dit-elle avant de s’affaler sur le lit.
Tu lui fais un bisous sur le front et lui dit « repose toi profites en » avant de fermer la porte.
Tu entres dans ta chambre et va te doucher.
Tu sors de la douche et va dans ton lit.
Tu décides d’envoyer un message à Jang, lui demandant où elle est passée.
Soudain, le sommeil t’emporte et tu t’endors.
*toc toc toc*
« hm » tu réponds.
*toc toc toc*
tu mets ta tête sous le coussin
*toc toc toc*
« UHHHH QUOI » tu réponds.
Jang entre dans ta chambre et se pose sur ton lit.
« aussi chiante et lourde ça pouvait être que toi » tu lui dit.
« bonjour, heureuse de te voir aussi » répond Jang, toujours resplendissante.
Tu regardes l’heure sur ton téléphone : 10:14.
« Que me vaut ta visite matinale ? » tu lui demandes.
« Kazuha va bien, le couteau n’a touché aucun organe vital et n’a rien provoqué de grave, elle devrait revenir en cours demain ! » dit-elle toute contente.
Tu soupires de soulagement avant de continuer « Et Taesan ? ».
« Ne te soucie pas de lui » dit-elle en pinçant ses lèvres.
« Aller debouuuut » dit-elle en te donnant un coup de coussin.
« MAIS C’EST SAMEDI » tu lui réponds.
« Et ? lève toi feignasse » dit-elle en se levant de ton lit.
Tu te lèves, attrapes ton peignoir et te rend dans la cuisine.
À ta grande surprise, la cuisine est impeccable.
Iroha est assise sur l’un des tabourets devant l’îlot en train de manger des céréales alors qu’elle t’aperçoit arriver.
« Bien dormi ?? » te demand t’elle.
« Moui, ça va, et toi ? » tu lui réponds.
« Ouais top !! T’as pas le numéro de Jake ? faudrait que je lui rendes sa veste » continue t’elle.
« hm, oui je te l’envoie en airdrop » tu lui réponds.
« merci !! » te dit-elle toute heureuse.
Jang se retourne sur toi avant de te questionner avec son regard intense « T’as baisé avec Intak depuis que vous vous êtes revus ? »
« euh, je, il est même pas midi Jang » tu lui réponds.
« OHMYGOD IL T’AS BAISÉ » répond t’elle en se tenant la bouche.
Tu fronces les sourcils « t’es obligée d’hurler ? je viens de me réveiller ».
« Et bah tu m’étonnes que t’avais besoin de repos ma cochonne » dit-elle en attrapant un jus d’orange sanguine.
« t’es mal placée pour parler alors que t’as baisé avec San pendant que ton amie se faisait poignarder » tu lui répond en te servant du jus de papaye.
« comment j’étais censée savoir qu’un malade allait poignarder l’une de mes meilleures amie pendant que je me faisais éclater la cha- » te répond Jang avant de se faire interrompre par Kazuha qui entre dans la résidence accompagnée de Mingi.
Tu cours sur elle en la prenant dans tes bras.
« serre pas trop fort ça me fait encore un peu mal » dit Kazuha en souriant malgré la douleur.
« lâche la elle t’a dit » répond Mingi froidement.
Tu lâches Kazuha avant de te redresser devant Mingi.
« C’est quoi ton soucis Mingi ? » tu lui demandes en le fixant.
Il t’attrape le bras et te fais sortir de la résidence en fermant la porte.
Il t’emmène derrière un des murets en vérifiant si personne ne vous écoute.
« C’est bon tu veux te cacher de qui ? t’avais qu’à mettre un masque si tu tiens tant que ça à ton identité » tu lui dis avec sarcasme.
« Donc toi on te ramasse à la petite cuillère à cause d’Intak et tu retournes bêtement dans ses bras dès qu’il se pointe ? » te répond t’il avec un regard noir.
« T’es jaloux ? » tu lui réponds en croisant les bras.
« Jaloux ? tu veux que je te rappelle qui a calé sa queue au fond de ta gorge hier soir ? » dit-il.
« Mingi t’es tellement vulgaire » tu lui répond en regardant ailleurs, ne niant pas ses propos.
« Bref, Intak est mauvais pour toi, reste éloignée de lui, il ne t’apporte que des problèmes et t’es dépendante de lui quand t’es avec lui, c’est un conseil que je te donne » répond t’il.
« Tu veux que je reste éloignée d’Intak pour que tu puisses coucher avec moi sans avoir aucun remord ? ou tu te soucies vraiment de moi ? » tu lui répond en maintenant le regard.
« baisse les yeux » dit-il, ne supportant pas que tu lui tiennes tête.
« sinon quoi ? » tu lui réponds en levant les sourcils.
il se rapproche, son torse n’étant qu’à quelques centimètres de toi, il te regarde de haut, tu avais oublié qu’il était si grand.
« baisse les yeux je t’ai dit » dit-il à nouveau, d’un ton plus ferme.
« sinon quoi monsieur Song ? » tu lui réponds, tenant toujours le regard.
Mingi attrape ton menton, te levant le visage un peu plus haut vers lui et t’embrasse.
Le baiser de Mingi, volé, suscite un mélange complexe d'émotions en toi.
Il y a l'interdit, le frisson de l'inattendu, la saveur sucrée de l'interdit.
Ton cœur bat plus vite, et chaque sensation, du contact de ses lèvres à la légère brise matinale, amplifie l'intensité du moment. C'est un mélange de désir et de confusion, une danse entre la tentation et la réalité qui laisse une empreinte indélébile dans le dédale de tes pensées.
Tu poses tes mains sur le torse de Mingi et recule.
« Arrête de fréquenter Intak » dit-il en te regardant, son regard étant plus doux que d’habitude.
Ce n’était pas un ordre mais plutôt une demande.
« On devrait y retourner, Kazuha va se demander ce qu’il se passe » tu lui dit avant de te diriger vers Nymphéa.
Tu détestes ça, tu es perdue dans tes sentiments, encore.
« Est ce que vous pouvez arrêter de vous absenter tous les deux ? » demande kazuha en ricanant.
Tu souris.
Ning est au bras de Kazuha, comme un bébé singe avec sa maman.
Tu t’assoies à côté d’Iroha et déjeune à ton tour.
« Vous étiez où ? » te demande t’elle.
« on est parti discuter, on a des différents avec Mingi en ce moment » tu lui répond.
« je vois… ça te dit qu’on aille au cinéma cet après midi ? » te demande t’elle.
« bonne idée » tu lui répond.
*toc toc toc*
La porte s’ouvre sur Jake et Intak.
« Oh Jake, j’allais t’envoyer un message » dit Iroha en prenant une petite voix, se levant de sa chaise et se dirigeant vers Jake.
« Tu vas bien ? » lui demande t’il en la regardant avec un regard on ne peut plus pure.
« oui merci » répond t’elle en souriant.
Intak s’approche de toi, posant sa tête sur ton épaule.
« Et toi ? bien dormi ? » te demande-t-il en t’embrassant dans le cou.
Mingi vous regarde depuis le canapé et regarde à nouveau l’écran de son téléphone.
« Intak, arrête s’il te plaît » tu lui demande en te retournant.
Intak soupire, agacé.
Tu lui demandes de te suivre dans ta chambre, ce qu’il fait tout de suite.
« Intak, je n’ai jamais dit qu’on s’était remit ensemble, arrête de faire comme si il ne s’était rien passé à Paradise » tu lui dit en fronçant les sourcils.
Il s’adosse contre la porte en te regardant de haut avant de te répondre « Donc, ce qu’on a fait hier soir ne représente rien pour toi ? »
Tu soupires et te retournes, afin de regarder par la baie vitrée.
« Je t’ai fait l’amour comme je n’ai jamais fait l’amour à qui que ce soit, je suis revenu jusqu’ici pour toi et tu me dis que tu ne veux plus de moi ? » te répond t’il.
« Qui t’as demandé de faire ça Intak ? Pas moi » tu lui répond sans le regarder.
Tu l’entends marcher derrière toi.
« Tu ne me l’a pas demandé, mais tu es une femme complexe, je sais que tu ne veux pas être avec moi mais je sais également que je ne te rends pas indifférente, je suis à la fois ce que tu adores mais également ce que tu détestes. Cependant, je ne peux pas m’accrocher à une âme qui refuse catégoriquement ma présence » répond Intak.
« Qui t’a dit que je t’adorais ? » tu lui demandes en te retournant.
« Tu peux mentir, mais ton corps lui ne mens pas. Je vois ton language corporel, je connais chaque partie de ton corps, je sais ce que tu aimes et ce que tu détestes, tu es mon unique obsession » continue t’il en s’approchant de toi.
« Intak… » tu gémis.
Il pose son pouce sur ta lèvre.
« Je te laisserai le temps qu’il te faut » dit-il.
Alors qu’Intak te prend dans ses bras, tu regardes par la baie vitrée.
Tu n’en crois pas tes yeux.
Tu pourrais reconnaître cette voiture entre mille.
FIN DE L’ÉPISODE 5
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Musculation minimaliste
Simple is beautiful.
Cet article reprend et étoffe par endroits le fil Twitter que j’ai posté au sujet de mon programme de musculation et mes nombreux états d’âme en la matière.
Pourquoi un programme de muscu minimaliste ? Cela commence par trois constats :
La musculation en salle n’est pas mon truc. Les séances m’ennuient, les salles parisiennes sont généralement bondées, l’offre est bof, et, surtout, la logistique et l'organisation sont très compliquées à cause de mes horaires de boulot prenants et souvent changeants. Bref, aller à la salle relève à la fois de la corvée et de la contrainte, ce qui nuit beaucoup à la motivation.
De Reddit aux forums de go-muscus en passant par les nombreux conseils de twittos et de youtubeurs, la bro science de la musculation est richissime, souvent contradictoire, et difficile à appréhender pour soi-même. A force d'avoir trop de choix et trop d'options, on finit par se perdre et à faire du sur-place.
La seule chose qui ressort de façon cohérente de toutes les discussions sur la musculation est que les progrès prennent du temps et de la constance. (Vous me direz, c’est pareil pour apprendre d’un instrument ou une langue étrangère.)
Ces constats effectués, que faire ? Tout dépend des priorités. Si l’idée est de devenir très musclé, c’est mal barré : il faut y passer beaucoup de temps dans la semaine, et s’intéresser de près aux aspects techniques au risque de créer des déséquilibres ou des blessures.
Si en revanche le but du jeu est d’être fit, vraiment, c'est-à-dire au sens esthétique mais aussi au sens d'un exercice qui fait du bien au corps et à l'esprit (mens sana in corpore sano, tout ça), sans en faire le cœur de ses loisirs, la réponse que je veux tester désormais est, pour résumer : « simple is beautiful ». Autrement dit, il faut trouver un entraînement qui soit simple à réaliser, pas trop long et aisément adaptable pour maintenir un maximum de régularité en dépit des aléas de l’emploi du temps etc.
J’ai donc décidé de me concocter un programme qui se fasse en moins de 30 minutes, échauffement compris, 3 fois par semaine, principalement au poids du corps (même si un peu de matériel est nécessaire) avec des options de substitution et d’adaptation.
Je vous livre le programme pour le commenter un peu après. Il consiste en un superset à faire 3 fois comprenant :
Pull (tractions)
Push (pompes)
Jambes (squats)
Epaules (pompes piquées)
Abdos
On sépare bien le push des épaules pour laisser un petit peu de récup.
Les adaptations sont faciles :
Les tractions nécessitent une barre de traction mais si vous n’en avez pas lors d’un week-end ou des vacances, on peut remplacer cela avec un exercice de tirage au TRX par exemple.
Les pompes, cela s’adapte aux besoins. Pour ma part, j’ai besoin de prêter une attention particulière à cet exercice pour bien mobiliser les pectoraux : il me faut des poignées pour rehausser les mains et accroître l'amplitude basse du mouvement, les faire déclinées pour mieux solliciter le haut des pectoraux, et conscientiser le mouvement pour que l'activation ait bien lieu. Je n'ai pas la chance de ceux qui prennent deux centimètres d’épaisseur de pecs rien qu’en refermant une porte.
S'agissant des squats, on peut en adapter la forme pour travailler les jambes différemment. On peut les lester aussi (ce que je fais avec un kettlebell).
Pas très orthodoxe mais à mon sens acceptable, si on manque de temps on peut sabrer les exercices 4 et 5 : les abdos se travaillent tout le temps et les épaules sont travaillées secondairement par les pompes et les tractions.
L’essentiel à mon sens est de pouvoir glisser cela facilement dans un emploi du temps dense et changeant. Sur le moment, c’est assez intense (et il faut se reposer correctement entre chaque superset) mais cela donne la possibilité de rester très régulier dans la durée.
En option, on peut faire une séance plus longue pour mieux travailler certains mouvements (je pense par exemple à ajouter des dips ou des tirages horizontaux pour compléter) ou en faisant un quatrième superset. On peut aussi varier les exercices sur une semaine pour être plus complet. Je le garde en tête de mon côté mais pas pour tout de suite.
Enfin, comme l’a vite fait remarquer @wittgensteinien, la dimension esthétique de la musculation est indissociable d'un régime alimentaire convenable. On dit à la louche que cela compte pour 80% du résultat, il ne faut donc pas se tromper de bataille.
Micro-bilan au 23 juillet : après un peu plus d'une semaine et 4 séances, je suis content du faible temps que cela prend. En revanche le recrutement des pectoraux reste un exercice très difficile.
Photo : Diadumène de Délos, musée archéologique d'Athènes.
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La quête du mouvement parfait en musculation
NOUVEAU 👉 La quête du mouvement parfait en musculation
Le mouvement parfait en musculation reste la quête de nombreux pratiquants. Que ce soit pour la prise de masse musculaire ou la prévention des blessures, nous allons en parler ici pour voir ce qui est bon de suivre ou non. Sommaire de la vidéo 0:01 Présentation de la vidéo 1:30 Pourquoi certains youtubeurs/athlètes trichent sur l’exécution de leurs mouvements 5:00 Faut-il écouter les…
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#entrainement de musculation#entrainement musculation#entrainement musculation debutant#entrainement programme musculation#épaules musculation#exercice de musculation#exercice musculation#exercices musculation#fameux mouvements parfaits#le mouvement parfait#musculation#musculation dos#musculation en confinement#musculation haut du corps#musculation pectoraux#programme de musculation#programme musculation#programme musculation débutant
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┃ Happy Birthday
「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Diluc RAGNVINDR
─ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ 𝚁𝙴𝙰𝙳𝙴𝚁 ▹ ♀ Féminin
─ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ 💍 Couple | 💋 Baiser à gogo | 💖 Romance | 💕 Tendresse
─ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ Légèrement suggestif
Note ▹ Joyeux Anniversaire Diluc ! Le petit message in-game m’a inspiré ce petit drabble. Je ne sais pas si j’en ferai d’autre, j’en ferai sûrement qu’au moment où le message m’inspire ou m’intéresse. Il est assez court, je suis un peu dégoutée, mais je n’avais pas beaucoup de temps. Je vous souhaite, comme de coutume, : " Une bonne lecture ! " ❤️
─ « Est-ce le vin auquel j'ai le droit ? »
L'homme à la chevelure rousse sursauta légèrement en sentant tes bras serpenter autour de sa taille, alors que ta voix murmurait au creux de son oreille. Ta poitrine pressée contre son dos, Diluc failli échapper les deux verres complétant la table de votre dîner aux chandelles. Il t'avait invité à manger avec lui, mais ne s'attendait pas à te voir si tôt. Il n'était que dix-neuf heures passées. Délicates et chaleureuses, tes lèvres se posèrent juste sur le haut de sa nuque, apportant une agréable sensation de chaleur dans ton son corps, réchauffant son cœur d'affection. Tu étais là, avec lui. D'un regard par-dessus son épaule, tu remarquas une charmante table décorée de fleurs, d'assiettes de porcelaine et d'une magnifique nappe blanche flottant avec la brise printanière. Un cadre idyllique au cœur du domaine, si romantique.
─ « Je ne m'attendais pas à te voir de si tôt... »
L'ancien chevalier avait été honnête, alors qu'une main se posait sur le bas de son visage cachant sa bouche où un sourire agréable naissait. Il était heureux et charmé de ta présence. De penser qu'une simple lettre de sa part avait provoqué cette réaction, te faisant tout quitter rien que pour le retrouver, c'était grisant pour le caviste. Qu'avait-il fait pour avoir une amante si adorable ? Tes mains glissèrent sur son torse, caressant ses abdos bien dessinés, remontant jusqu'au centre de sa poitrine au milieu de ses pectoraux avec sensualité. Que lui faisais-tu ? Tes lèvres se mirent à chatouiller le haut de son cou de petits baisers papillons traçant une ligne imaginaire sur sa peau.
─ « Joyeux anniversaire Diluc. »
Un murmure au creux de son oreille les yeux fermés, profitant de la chaleur de son dos et de la brise agréable soufflant sur le domaine de l'Aurore. Son cœur rata un battement. Tu t'en souvenais ? N'y tenant plus, le maître de maison se détacha de ton étreinte, pour ensuite t'encadrer de ses bras puissant, attirant tes hanches contre lui, alors qu'affamer de ton touché, ses lèvres se posèrent sur les tiennes avec affection. Son cœur frissonnait dans sa poitrine, alors que sa langue dominante dansait avec la tienne. Passionné et ardent, le jeune maître se délectait de chaque petit gémissement qu'il pouvait te tirer, les étouffant de ses lèvres. Il se délectait de la force de tes mains s'accrochant avec envie à ses épaules. Seuls à l'extérieur du domaine, Diluc se laissait aller. Ses mains glissèrent avec lenteur de tes hanches jusqu'à ton fessier, le pressant entre ses doigts habilles, te coinçant contre lui. Sa cuisse entre tes jambes, il se fondait contre toi, réveillant le désir de ton bas-ventre.
─ « Dînons un peu plus tard, (T/P). »
─ « Oh. » Soufflas-tu faussement déçu, retenant un gémissant à cause de la caresse lascive entre tes cuisses. « Je croyais que tu avais beaucoup de choses à me dire... »
─ « Nous aurons tout le temps plus tard. »
Tu lui avais manqué pendant ces deux dernières semaines, ses yeux brûlaient chacune des parcelles accessibles de ton corps. Il avait voulu être gentil, t'invitant que pour un simple repas, mais tu avais été là, si adorable et affectueuse, accroissant son désir de te voir gémissante sur lui. Ses pensées s'échauffant une nouvelle fois, ses lèvres possèdent les tiennes alors de ton dos rencontra durement le mur en pierre du manoir. Ton souffle se faisait haletant, tes lèvres rougirent de sa passion débordante, tes joues se colorant d'excitation, ton dos douloureux de ses assauts pour te faire plier, tu te sentais fondre sous son brasier ardent.
─ « Diluc ~ » Gémis-tu entre deux baisers, l'implorant presque de céder ici-même. « S'il te plaît... »
Un gémissement qui le fit frissonner de la tête aux pieds. Tes yeux à deux doigts de laisser couler des larmes d'envie, le roux se sentit défaillir. D'un geste parfait, pressant ton fessier entre ses doigts fiévreux, il te souleva comme si tu ne pesais rien. Tes jambes s'enroulèrent autour de sa taille, tes bras autour de son cou. Il était magnifique dans la lumière du soleil couchant, le haut de ses pommettes rougies et les yeux hurlant de luxure.
─ « Allons-y »
Sans un regard en arrière, te portant comme si tu pesais rien, Diluc abandonna sa table parfaitement dressée pour s'engouffrer à l'intérieur du manoir. Pas l'âme d'un domestique à la ronde, vos lèvres s'entrechoquant, ton dos finissant sur le canapé du manoir, éparpillant tes cheveux sur les cousins, vous étiez tous deux perdus dans ce moment d'euphorie. Visiblement, ce dîner commencerait par le dessert. Joyeux anniversaire Diluc.
Vraiment magnifique sur cet Artwork, donc il porte une chemise à manche courte sous sa veste, I see. 😏
Masterlist
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Elle avait pleuré. Je l'avais regardée, debout, désemparé. Je ne comprenais pas. Était-ce ma faute ? Qu'avais-je fais ? Pourquoi était-elle malheureuse alors que je donnais tout pour son bonheur ? Où m'étais-je raté ? Je ne comprenais pas. Elle avait pleuré, là, allongée sur mon lit, la tête cachée dans mon oreiller. Je l'avais regardée, debout, désemparé. Je ne comprenais pas.
Une fois calmée, elle s'est essuyée les yeux, s'est levée ; puis, elle s'est approchée de moi, le regard vide. Ses yeux brisaient mon cœur et m'angoissaient. Elle était assez proche pour que je sente son souffle contre mon menton. J'étais paralysé.
Elle a levé la main, m'a carressé la joue sans que je ne comprenne rien. Elle a passé des doigts sur mes lèvres, mon nez, mes joues, mon front, mes sourcils, mes paupières - qui se sont fermées par réflexe - et mon menton. Tout ça sans un mot. Sans un mot qui ne m'explique ce qu'il se passe. Sans un mot pour me sortir de cette torpeur qui m'a happée à l'instant où la première larme a coulé sur sa joue. Rien. Sans rien encore, elle m'a embrassé. Elle m'a embrassé sur mes lèvres, elle a déplacé ses lèvres vers ma joue gauche tout en m'embrassant puis elle a rejoint mon autre joue en passant par mon menton. Elle m'a embrassé le front à de multiples reprises avec une douceur infinie. Puis ses lèvres ont embrassé chacune de mes paupières. Elle a embrassé chaque parcelle de mon visage, lentement, doucement, avec amour ? Je ne comprenais pas mais ses lèvres ont inexorablement continué leur chemin jusque dans mon cou. Ces baisers m'ont réchauffé. Elle s'est arrêtée un instant pour m'enlever mon haut, le visage toujours vide d'émotions. Je n'ai pas bougé autre chose que la tête pour la regarder faire et mes bras pour pour me retrouver torse nu. Ses lèvres ont recommencé leur travail, inlassablement, recouvrant mes épaules, mes pectoraux, mes côtes, mes abdominaux et mon nombril de baisers. Une chaleur se déployait dans mon ventre au fur et à mesure qu'elle m'embrassait le corps. Elle a déboutonné mon jean et m'a aidé à l'enlever en même temps que mon boxer. J'étais nu mais je n'étais étrangement pas contre ça. Je n'étais pas à l'aise mais je n'étais pas réticent. Cette scène me paraissait surréaliste. Ma petite amie embrassait la moindre parcelle de mon corps, lentement, doucement, avec amour ? Et j'étais là, debout, paralysé, je ne comprenais rien.
A genoux, elle embrassait mon pubis, le haut de mes cuisses puis ses lèvres se sont approchées de mon sexe. Sous l'effet de ses baisers, mon pénis durcit, se redressait et ce malgré moi. Même dans ce moment, mon désir pour elle prend le dessus. Elle embrassait maintenant mes jambes, je souriais en la regardant. Son visage neutre était douloureux à regarder mais je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je fermai les yeux pour mieux profiter de la sensation de ses lèvres sur ma peau. Je ne comprenais toujours rien, je culpabilisais toujours pour les larmes qu'elle avait versée mais même s'ils étaient vides d'émotions, ses baisers réussissaient à me rassurer. Lorsqu'elle a embrassé chacun de mes pieds, j'ai été pris d'un malaise. Elle est passée derrière moi pour que ses baisers remontent lentement mes jambes. Un mélange de malaise et d'excitation m'a envahi lorsqu'elle est passée sur mon fessier. Puis ses lèvres dans mon dos m'ont donné des frissons. Elle s'est légèrement attardée sur mes épaules avant de revenir devant moi. Elle a alors embrassé mon bras droit puis mon bras gauche, elle a pris mes mains dans les siennes pour les couvrir de baisers en terminant par le bout de chacun de mes doigts. J'avais rouvert les yeux depuis un moment et bien que j'étais toujours dans l'incompréhension j'aimais ce que je voyais et ce que je ressentais. A mon grand étonnement, ses lèvres se sont collées aux miennes en un long baiser. Un long et doux baiser. J'avais presque l'impression que ses lèvres avaient le goût de mon corps mais je retrouvais leur goût habituel en quelques secondes.
Alors qu'elle avait fini d'embrasser chaque cellule de ma peau, elle s'est à nouveau plantée devant moi avec son regard vide qui me fixait et m'angoissait. Je pensais qu'enfin j'allais comprendre, qu'enfin elle ouvrirait la bouche, me parlerait, m'expliquerait mais il n'en était rien. Elle est restée plusieurs interminables secondes à ne rien faire avant de se déshabiller. Ses yeux avaient changé : ils n'étaient plus vides mais ils étaient neutres. Enfin, je réussissais à parler, et je lui demandais le fameux "Pourquoi ?". Sans répondre, elle s'est mise à sourire doucement, à mettre son doigt sur ma bouche pour me faire taire puis elle m'a entraîné vers le lit où nous nous sommes allongés et enlacés sans un mot de plus.
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Le port du soutien-gorge après une augmentation mammaire est une composante essentielle du processus de récupération et joue un rôle crucial dans le succès de l'intervention. Un soutien-gorge approprié aide à stabiliser les implants, minimise l'enflure, favorise la cicatrisation, et assure un confort optimal pendant la convalescence. Ce guide détaillé vous explique comment gérer chaque étape du port du soutien-gorge après une augmentation mammaire, du jour de la chirurgie à la période post-opératoire à long terme.
1. Immédiatement Après l'Intervention : Le Soutien-Gorge de Compression
Importance du Soutien-Gorge de Compression
Stabilisation des Implants : Après l'intervention, les implants mammaires sont susceptibles de se déplacer en raison de l'enflure et de la faiblesse des tissus environnants. Le soutien-gorge de compression joue un rôle vital en maintenant les implants en place et en réduisant les risques de déplacement ou d'asymétrie.
Réduction de l'Enflure : La compression douce offerte par ce soutien-gorge aide à contrôler l'enflure postopératoire, un phénomène normal après une chirurgie mammaire. En limitant l'accumulation de liquide et en favorisant la circulation, il contribue à une récupération plus rapide et plus confortable.
Support des Tissus : Le soutien-gorge de compression soutient les muscles pectoraux et les tissus environnants, ce qui est crucial lorsque ces muscles ont été manipulés lors de l'insertion des implants.
Caractéristiques du Soutien-Gorge Post-Opératoire
Matériaux : Les soutiens-gorge de compression sont généralement fabriqués à partir de tissus doux, respirants, et hypoallergéniques pour éviter toute irritation des cicatrices ou de la peau sensible.
Sans Armature : Il est conçu sans armatures pour ne pas comprimer les incisions ou les implants, ce qui pourrait gêner la cicatrisation ou entraîner des complications.
Fermeture Frontale : La fermeture frontale est une caractéristique commune, car elle permet de mettre et retirer le soutien-gorge plus facilement, particulièrement lorsque les mouvements des bras sont limités et douloureux dans les jours suivant l'opération.
Durée et Port
Port Continu : Il est généralement recommandé de porter ce soutien-gorge en continu, jour et nuit, pendant les premières 2 à 4 semaines après l'intervention, sauf pendant la douche. Cette période peut varier en fonction des instructions spécifiques de votre chirurgien.
Adaptabilité : Ces soutiens-gorge sont souvent ajustables, permettant de les resserrer ou de les desserrer en fonction de l'évolution de l'enflure.
2. Les Semaines Suivantes (2 à 6 Semaines) : Passage au Soutien-Gorge de Sport
Transition Vers un Soutien-Gorge de Sport
Quand Passer au Soutien-Gorge de Sport : Une fois que le gonflement initial a diminué et que les tissus commencent à guérir, généralement après 2 à 4 semaines, votre chirurgien pourrait vous recommander de passer à un soutien-gorge de sport. Cette étape est importante pour continuer à soutenir les implants tout en offrant un confort accru.
Fonctions du Soutien-Gorge de Sport : Ce type de soutien-gorge continue de fournir le soutien nécessaire aux implants tout en étant plus confortable et pratique pour une utilisation quotidienne. Il maintient les implants en place, réduit les mouvements excessifs, et protège les tissus en cours de cicatrisation.
Caractéristiques du Soutien-Gorge de Sport
Sans Armature : Comme le soutien-gorge de compression, il doit être sans armatures pour éviter toute pression sur les cicatrices et les implants. Les armatures peuvent exercer une pression inégale sur les implants, ce qui pourrait entraîner une déformation ou un déplacement.
Tissu Respirant et Doux : Le choix d'un tissu doux et respirant est essentiel pour éviter les irritations et pour offrir un confort maximal, surtout pendant la période de récupération où la peau peut être plus sensible.
Maintien et Confort : Le soutien-gorge doit offrir un maintien ferme mais confortable, sans être trop serré, pour ne pas comprimer les implants ou gêner la circulation sanguine.
Consignes de Port
Port Régulier : Il est conseillé de continuer à porter le soutien-gorge de sport jour et nuit pendant encore 4 à 6 semaines, en fonction de la guérison de vos tissus et des recommandations de votre chirurgien. Le port nocturne est particulièrement important pour prévenir les mouvements excessifs des implants pendant le sommeil.
Suivi Médical : Des rendez-vous de suivi réguliers avec votre chirurgien sont essentiels pour évaluer votre guérison, ajuster le port du soutien-gorge si nécessaire, et répondre à toute préoccupation.
3. Après 6 Semaines : Reprise du Port de Soutiens-Gorge Traditionnels
Quand Repasser aux Soutiens-Gorge Normaux
Retour Progressif : Environ 6 à 8 semaines après l'opération, en fonction de la cicatrisation et de la stabilisation des implants, votre chirurgien pourrait vous autoriser à porter des soutiens-gorge traditionnels, y compris ceux avec armatures. Cependant, ce retour doit être progressif et surveillé pour s'assurer que les implants sont bien en place et que les cicatrices sont suffisamment guéries.
Choix du Soutien-Gorge : À ce stade, il est crucial de choisir des soutiens-gorge bien ajustés qui offrent un bon soutien. Les armatures doivent être correctement positionnées pour éviter toute pression sur les implants et ne doivent pas appuyer directement sur les cicatrices.
Critères de Sélection des Soutiens-Gorge
Ajustement Approprié : Le soutien-gorge doit offrir un maintien adéquat sans être trop serré ni trop lâche. Il doit soutenir les implants tout en étant confortable pour un usage quotidien.
Confort : Privilégiez des soutiens-gorge avec des bretelles larges et ajustables, une bande sous-poitrine confortable, et des tissus doux qui ne provoquent pas d'irritation.
Durabilité : Investissez dans des soutiens-gorge de haute qualité qui résistent à l'usure quotidienne et maintiennent leur forme et leur soutien au fil du temps.
4. Considérations à Long Terme : Maintenir les Résultats de l'Augmentation Mammaire
Port Nocturne à Long Terme
Prévention de la Ptose : Certaines patientes choisissent de continuer à porter un soutien-gorge de sport ou un soutien-gorge doux la nuit même après la période de récupération. Cela peut aider à prolonger les résultats de l'augmentation mammaire en offrant un soutien supplémentaire, particulièrement utile pour prévenir la ptose mammaire (affaissement des seins) à long terme.
Confort et Sécurité : Le port nocturne d'un soutien-gorge léger peut également offrir un confort accru et réduire les mouvements des implants pendant le sommeil, ce qui est particulièrement bénéfique pour les patientes ayant des implants volumineux.
Surveillance des Signes de Complications
Vigilance Permanente : Même après la période de récupération, il est important de rester vigilant quant à l'apparition de symptômes inhabituels tels que des douleurs persistantes, des rougeurs, un gonflement excessif, ou une asymétrie soudaine. Ces signes pourraient indiquer des complications qui nécessitent une attention médicale immédiate.
Consultations Régulières : Programmez des consultations de suivi régulières avec votre chirurgien pour surveiller la santé de vos implants et pour discuter de toute préoccupation éventuelle.
Importance du Bon Soutien-Gorge
Préservation des Résultats : Le choix d'un soutien-gorge approprié à long terme est essentiel pour préserver les résultats de votre augmentation mammaire. Un bon soutien au quotidien aide à prévenir l'affaissement prématuré des seins et à maintenir la position des implants.
Adaptation à l'Évolution : À mesure que votre corps change avec le temps, vous pourriez devoir ajuster vos soutiens-gorge. Que ce soit en raison de changements de poids, de grossesse, ou simplement du vieillissement, il est important de choisir des soutiens-gorge qui continuent de répondre à vos besoins.
5. Recommandations Personnalisées de Votre Chirurgien
Importance de la Communication
Consultation Préopératoire : Discutez en détail avec votre chirurgien de vos attentes et de vos préoccupations. Une communication claire avant l'intervention permet de définir un plan de récupération adapté à vos besoins spécifiques.
Instructions Spécifiques : Suivez attentivement les instructions post-opératoires de votre chirurgien, qui seront personnalisées en fonction de votre situation individuelle, du type d'implants utilisés, et de la technique chirurgicale.
Adaptabilité du Plan
Écoute de Votre Corps : Chaque patiente réagit différemment à la chirurgie, et il est important de rester à l'écoute de votre corps. Si vous ressentez une gêne ou si vous avez des questions sur le type de soutien-gorge que vous portez, n'hésitez pas à contacter votre chirurgien pour des conseils.
Ajustements en Cours de Récupération : Votre plan de port du soutien-gorge peut nécessiter des ajustements au fur et à mesure de votre récupération. La flexibilité est essentielle pour s'assurer que vous recevez le soutien adéquat à chaque étape du processus de guérison.
Conclusion
Le port du soutien-gorge après une augmentation mammaire est un élément clé pour assurer une guérison optimale et des résultats esthétiques durables. En suivant les recommandations de votre chirurgien et en choisissant les soutiens-gorge appropriés à chaque étape de la récupération, vous pouvez maximiser le succès de votre intervention et maintenir un confort tout au long du processus.
La patience et le respect des consignes post-opératoires sont essentiels pour atteindre les résultats souhaités. Si vous avez des doutes ou des questions à tout moment, il est crucial de consulter votre chirurgien pour obtenir des conseils personnalisés et garantir une récupération en douceur.
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Fanatique de muffins
Chapitre 8
Résumé : Le mariage de Jane et Luke approche, Sy et Billie se rapprochent.
Avertissement : Frustration, flirt, nez qui saigne, alcool, bridezila!
Langue de signe en italique
Les jours suivant passèrent à toutes vitesses. Le mariage approchait à grand pas et Jane devenait de plus en plus nerveuse.
Le samedi après midi, Billie, Sarah, Jane et Marina la cousine de Jane faisait les petits cadeaux destinés aux invités. Un ensemble de petits savons et bombes de bain assemblés dans des jolis petits sachets.
Ils allaient y avoir aux bas mots près de 200 invités présent au mariage. Cette tâche était relativement colossale mais le soleil brillait dans le ciel et les filles c’étaient installées sur la terrasse pour profiter du beau temps.
-Il aurait pu me donner un coup de main plutôt que d’organiser ce stupide match de football! Comme si les cadeaux allaient se faire tous seuls. ..
Jane pestait et rageait contre son fiancé.
-Jane tu lui as dit de ne pas se mêler de la décoration de la salle ni des cadeaux… C’est son dernier samedi de célibataire libre.
Plaida Sarah.
Au loin, dans la cour, 6 gars musclés et en sueur se plaquaient et s’envoyaient un ballon en riant.
Billie avait travaillé d’arrache-pied pour les petits cadeaux la veille et elle était fatiguée d’écouter Jane se plaindre.
-Je ne vais jamais me marier... dit-elle a voix basse.
-Pourquoi tu dis ça ? Lui demanda Jane.
-Pour rien.
Billie se frotta les yeux.
-Tu as vérifié que ta robe t'allait bien? Demanda Sarah. Elle essaya de changer de sujet quand au loin on entendait des rugissement de mâles qui se cognaient violemment.
Ils avaient tous pour la plupart une carrure d’armoire à glace. Billie essayait de ne pas regarder du côté de Sy. Il lui faisait beaucoup d’effet et elle ne voulait pas être prit en flagrant délit d’observation mal placé. De plus, il l’intimidait et elle ne voulait surtout pas l’avouer.
Sur le gazon, Luke fit la passe à Sy en lui demandant.
-Alors tu as trouvé une cavalière? Pour mon mariage?
Il secoua la tête.
-Pas encore…
-Vraiment? Le mariage est dans une semaine! Aller mec je suis sûr que tu peux trouver quelqu’un pour t’accompagner!
Evans rattrapa le ballon au vol.
-Billie n’a trouvée personne encore pourquoi tu n’y vas pas avec elle?
Sy haussa les sourcils.
-Vraiment?
Luke le jaugea du regard.
-Je préférais que ma petite... sœur trouve quelqu’un de mieux qu’un flic... Tes mon boss en plus! Dégoûtant!
-C’est seulement une soirée. Se défendit Sy.
-Quand même… Elle vaut mieux qu’un flic.
Bryan le cousin des Morgan, également enquêteur à Washington, lui demanda en rattrapant le ballon.
-Qu’est-ce que t’as contre les policiers? Tu es un foutu flic. Billie serait très bien traitée par l’un d’entre nous. On des bon salaire une bonne retraite et une mutuelle…
Morgan le plaqua manquant de peu de le faire tomber dans les rosiers de Billie.
-Des horaires de dingues, toujours de garde, le risque d’être blessé en service et je ne parle même pas de la mort. Bill mérite mieux que ça. Ça n’a rien de personnel Cap, tu es un bon gars.
Sy était piqué au vif, il lança le ballon au bout du terrain à Bryan.
-Mais tu vas te marier.! Tu es mal placé pour…
-Jane a une grande famille qui sera là s’il m’arrive quelque chose. Nous sommes tous seuls Bill et moi… Evans lui tapa le ballon dans l’estomac.
- Vous jouez ou vous discuter mesdemoiselles?
Le jeu reprit plus sauvage et énergique d’avant. S’échangeant passe et coup bas jusqu’à ce que Sy reçoive une passe particulièrement forte en plein visage. Suivit du corps gigantesque de Luke qui lui rentra dedans comme un train lancer à grande vitesse.
Luke reçu le coude de Sy dans l’œil. Les deux hommes se retrouvèrent couchés dans le gazon à bout de souffle et en sang.
-Fuck!. Gémit Sy. Son nez saignait abondamment. L’œil de Luke gonflait rapidement.
-Jane va hurler… dit Luke en rampant sur le ventre. Sy se mit à rire malgré la douleur. Les autres les aidèrent à se relever. Ils prirent le chemin de la maison. Ils avaient besoin de soins.
Effectivement Jane hurla en voyant le visage de son fiancé.
-Nom de Dieu mais qu’est-ce que tu as fais! Le mariage est dans une semaine!!! Nos photos sont dans trois jours! Bryan et les autres partirent en laissant Luke et Sy se débrouiller avec Jane qui faisait une crise d’hystérie. Sarah tendit un linge à Sy qui renversa la tête en arrière en essayant de ne pas mettre de sang partout. Son torse était déjà recouvert de sang.
-Où est Bill? Demanda Luke en mettant une bouteille d’eau froide sur son œil violacé. Jane piquait une crise monumentale. Elle pleurait à chaude larmes Sarah tacha de la rassurer.
-Qu’est ce qui s’est passé?
Billie venait de sortir un pichet de limonade à la main. Toutes les têtes se retournèrent vers elle. Au travers de la douleur et du sang Sy ne put que la trouver absolument époustouflante. Elle portait une robe bleue nuit en soie qui coulait sur son corps comme de l’eau. La soie épousait chacune de ses courbes comme si elle ne portait rien. Le décolleté assez haut ne laissait rien voir de sa peau mais quand elle s’approcha de Luke et lui tourna le dos, il vit l’entièreté de son dos jusqu’aux reins. Un mince cordon argentée entrelacés gardait la robe en place. Elle ne portait pas de sous-vêtements, Sy voyait ses seins magnifiques bouger librement contre la soie. La pointe clairement visible. Il se concentra sur la douleur avant que le désir ne soit trop visible.
-Qu’est ce qui s’est passer?
-On s’est tapé dedans rien de grave. Lui dit Luke. Jane pleurait à chaude larmes.
-Dis ça à Jane.
Elle s’approcha de Sy qui saignait encore.
--Bon Dieu c’est quoi cette robe!! ? Demanda Luke même si elle lui tournait le dos.
-Ça va ? Fait voir. Elle toucha doucement le nez de Sy et remarqua pour la première fois la petite tache brune dans son œil gauche. Il ferma brièvement les yeux sous la douleur.
--Désolée. Je ne crois pas qu’il soit brisé. Elle lui donna de la glace qu’il mit sur son nez, les yeux rivés sur elle.
Il était torse nu complétement en sueur et plein de sang mais elle le trouva follement sexy. Évidemment elle savait qu’il était musclé mais le voir ainsi affolait son cœur.
Ses larges pectoraux galbés, ses abdominaux plats, ses hanches étroites et ses bras immenses gros comme ses propres cuisses. Le tout couvert d’une toison de poils noirs. Elle se demanda l’effet que cela lui ferait qu’il la prenne dans ses bras puissants. La sensation de ses poils sur ses seins… Sy haussa un sourcil. Elle le détaillait du regard en se mordant la lèvre.
-Luke te parle. … Elle se détourna de lui et regarda son jumeau qui se tenait un sachet de glace sur l’œil.
-Tu porte quoi là ? Elle baissa les yeux sur sa robe. Elle avait oublié sa tenue.
-Ho c’est ma robe de demoiselle d’honneur.
L’œil valide de Luke faillit sortir de son orbite.
-Quoi? Ce n’est pas une robe bon sang, c’est une nuisette!!! Putain je peux voir tes seins!! T’es à poils?
Billie croisa les bras sur sa poitrine.
-C’est pour ça que je l’essayais. Non je ne serais pas à poil…
-Tu ne mettra pas ça ?
Jane prit sa défense.
-Bien sur quelle va la porter je l’ai choisi pour elle. Elle est magnifique dedans et elle t’a coûté une fortune!
-Mais elle a l’air à poil dedans !!! Tu as trouvé un cavalier au moins? Il va y avoir au moins 200 personne qui vont te voir toute nue.
-Ne t’inquiète pas pour mes seins bon dieu. Je vais arranger ça. Non je n’ai personne, ce n’est pas la mort merde! Occupe-toi de ta fiancée hurlante. Luke la pointa du doigt et la regarda avec un regard d’avertissement.
-Trouve toi un cavalier ou change de robe. Je n’ai pas envie qu’un autre Harrison te mette la main dessus!
Billie secoua la tête.
-Tu sais que tu n’es qu’un putain de macho retardé?
Elle allait rentrer quand Sy saisit l’opportunité et lui toucha l’épaule.
Son nez avait cessé de saigner.
-Ta robe est magnifique, elle te va très bien. Je peux t’accompagner si tu veux. Ce serait vraiment dommage de ne pas la porter.
Billie rougit un peu.
-Ne te sent pas obligé de jouer les gardes du corps ça va aller.
Elle entra dans la maison, Sy la suivit, il n’avait pas l’intention d’en rester là. Elle prit un paquet de petit pois dans le congélateur.
-Ça me ferait vraiment plaisir Billie. Je n’ai personne moi non plus…
-Super ! Je suis ton plan de secours? Elle lui lança les petits pois. Elle avait l’air fâchée.
-Non! Je voulais te le demander je ne savais pas comment …
Billie sourit timidement en coin, radoucit.
Il caressa délicatement le haut de son bras nu avec ses jointures. Ce simple petit contact l’électrisa tout entière.
- Aller, on va bien s’amuser.
Elle hocha la tête les joues roses de joie et sortit la tête de la porte patio. Elle dit à son frère qui se faisait vertement engueuler par Jane.
-J’y vais avec Sy à ton mariage. Avec lui à mon bras, je devrais être saine et sauve!
Luke plissa les yeux.
-Ouais…
Elle demanda à Sy en retournant à l’intérieur.
- Tu veux te nettoyer?
Elle pointa son torse plein de sang en train de sécher.
-Oui. Merci.
Elle lui fit signe de le suivre dans le couloir.
Leur maison était très belle, immense toute de blanc avec quelque touche de verdure ici et là comme décoration. Malgré le blanc c’était chaleureux et accueillant. On sentait bien la touche toute féminine de Billie dans le choix des accessoires.
-Vous avez vraiment une maison magnifique! Lui dit-il une fois rendu dans la salle de bain.
Billie sourit.
-Merci, elle est plutôt pas mal notre petite maison. As-tu trouvé la tienne? Si je me souviens bien, tu en cherchais une aussi?
-Oui, je cherche encore mais je n’ai rien trouvé qui me plaise vraiment. Elle lui donna un gant de toilette.
-Tu cherches dans quel quartier? Elle n’était pas pressée de retourner auprès des autres, elle savourait ce petit moment de tranquillité avec Sy loin du tumulte de la mariée irascible.
-Pas trop loin du poste. J’ai besoin d’espace et de verdure pour moi et Kal.
-J’ai quelques amis dans l’immobilier, je peux leur en toucher un mot si tu veux?
-Ça serait très gentil de ta part. Il ne voulait pas qu’elle parte tout de suite, il voulait profiter de sa présence encore un peu. Je peux te demander quelque chose?
Elle inclina la tête et croisa les bras sur torse un peu méfiante après tout elle était dans une pièce éloignée avec un inconnu deux fois plus fort qu’elle.
-Oui…
-Pourquoi Luke et toi vivez encore ensemble? Si j’ai bien compris cette maison vous appartient à tous les deux? Il entreprit de mouillé la serviette et de nettoyer le sang sur son visage pendant qu’elle parlait. Elle se détendit et appuya ses reins sur le rebord du comptoir pour lui faire face.
-Oui, cette maison nous appartient à tous les deux. Nos parents nous ont laissé une petite assurance vie qui à été bien inverti. On en a eu assez pour acheter cette petite maison et payer nos études.
Sy haussa les sourcils. C’était tout sauf une petite maison. En passant il avait vu un escalier qui menait au deuxième étage, une gigantesque cuisine, une bibliothèque.
-As-tu toujours voulu travailler dans les fiances? Lui demanda-t-il en continuant de se nettoyer. Il rinça la serviette souillée, la tête penchée.
-Pardon? Il avait oublié de la regarder.
-Tu voulais faire quoi quand tu étais petite?
-Oh, j’ai toujours voulu être policière comme mon papa et Luke malheureusement j’ai du choisir autre chose. Les flics ont besoins de leurs deux oreilles mais pas les comptables. L’amertume se lisait sur son visage. Elle secoua la tête et quelques mèches volèrent dans son visage. Ça fait longtemps maintenant. Oui je vis encore avec mon frère mais plus pour très longtemps. Après son mariage, Jane va emménager ici et ils veulent des enfants rapidement alors… Pas question que je sois témoin de leur effort de fonder une famille. C’était le deal, le premier qui se marie garde la maison.
Sy rigola un peu. Il poussa l’audace et lui demanda.
-Et toi? Tu veux une famille aussi?
-Oui je veux des enfants, mais je ne les ferais pas toute seule! Et toi Cap tu veux des enfants?
-Oui, avec une femme que je vais aimer profondément. Il la regarda intensément dans les yeux. Pour l’instant, je n’ai pas rencontré la bonne mais New-York me réserve sûrement une belle surprise.
Billie sourit en se mordillant la lèvre. Elle le regarda un instant nettoyé le sang dans la fourrure noire de sa poitrine. De près comme ça il était encore plus séduisant et il sentait divinement bon même couvert de sueur, de sang et de terre.
Est-ce qu’il savait à quel point il était sexy et qu’il lui faisait un effet absolument incroyable?
-Tu aimes ce que tu regardes, lui dit-il en haussant un sourcil.
Elle hocha la tête légèrement et se mit à marcher lentement autour de lui en l’observant sous toute les coutures un sourire malicieux sur les lèvres.
-Oui, tu es plutôt pas mal capitaine mais tu es plein d’herbe et de terre dans le dos.
-Tu peux le nettoyer?
Elle le rendait complètement dingue à jouer au chat et à la souris avec lui. Elle l’aguichait volontairement avec sa moue rieuse et ses petits seins ronds qui pointait vers lui dans cette robe hallucinante. Il était bien content d’avoir le bassin caché par la vanité, elle cachait l’érection incroyable qu’elle lui donnait.
Elle prit une autre serviette et la mouilla en frôlant délibérément son bras contre le sien. Il grogna en remerciant le ciel qu’elle ne l’ait pas entendu.
Elle se plaça derrière et commença à nettoyer délicatement les saletés sur sa peau dorée. Elle remarqua les cicatrices qui marquaient sa peau et eut envie de les caresser.
Elle ne put s’empêcher de tracer délicatement du bout du doigt l’un d’entre elle. Longue de plusieurs centimètres sur son omoplate gauche.
Sy grogna d’autant plus fort en fermant les yeux. Son touché délicat et doux lui envoya des décharges électriques partout dans la colonne vertébrale. Elle le regarda dans le miroir, la tête penchée en avant les yeux fermés, il s’abandonnait à ses timides attouchements. Elle se demanda depuis combien de temps personne n’avait été tendre avec le capitaine. Elle continua le nettoyage en descendant sur ses reins puissants.
Elle eut bientôt terminé et n’eut plus de raison de le toucher mais elle passa tout de même un doigt tous le long de la colonne vertébrale de bas en haut le faisant frissonner.
Elle lança la serviette dans le panier et lui dit.
-Ton dos est propre. Il rouvrit les yeux lentement. Ils étaient presque noirs tellement ils étaient sombres. Elle ne douta pas un instant qu’il l’aurait baiser profondément si elle avait fait un geste vers lui. Et elle l’aurait laisser faire avec joie.
-Merci.
Elle lui fit un clin d’œil en sortant de la salle de bain.
-Fait plaisir, Capitaine.
Sy sourit tout seul dans la salle de bain.
« Quelle femme! » C’était complètement ridicule mais il avait l’impression qu’il se connaissaient depuis longtemps et qu’elle savait exactement ce dont il avait besoin.
« J’espère que c’est la bonne… »
Il finit de nettoyer le sang, la terre la pelouse et la sueur sur son visage et son torse. Son nez était enflé mais il dégonflerait éventuellement. Quand il ressortit, Billie avait remis son short et son débardeur. Tout le monde c’était remis au travail Luke inclus pour faire les petits cadeaux.
Il récupéra son t-shirt laisser sur la pelouse.
Il allait partir mais Jane l’en empêcha.
-Où est ce que tu penses aller monsieur Muscle? Tu as abîmé mon fiancé et gâché mes photos. Tu restes là!
Luke lui lança un regard désespéré. Il articula: " Au secours" Derrière Jane, Billie était tordue de rire au-dessus de la table, elle riait sans faire le moindre son, ses épaules tressautaient violemment. Juste pour la voir rire aux éclats de cette façon, il aurait assemblé tous les cadeaux de mariage à lui tout seul…
-Oui m'dame, je suis toute à vous m'dame. Il prit place à côté de Luke devant Billie et entreprit d’assemblée les précieux petits paquets. Les travaux avançaient bon train, on ouvrit une bouteille de vin en fin de journée, la bière coulait déjà depuis un bon moment, Marina quitta pour aller retrouver ses enfants. La conversation coulait aussi bien que l’alcool. Sy s’adaptait bien à cette famille un peu dingue.
Sarah demanda à Sy.
-Alors tu as décidé de t’installer au État Unis avant ou après ta retraite de l’armée? Tu es anglais non?
Billie essaya de comprendre, les sourcils froncés son regard passait d’un à l’autre.
-Mon ex femme est américaine, je vivais déjà ici avant ma retraite mais j’ai quitté le Kansas pour mon job ici..
-Quoi? Tu es anglais? S’étonna Billie. Sy hocha la tête.
Sarah s’étonna à son tour.
-Tu ne le savais pas?
-Non, il n’y a d’accent dans ma langue à moi. Personne ne me l’a dit.
Elle jeta un coup d’œil à son frère.
-Désolé.
Elle vida son verre de vin. Stupidement elle se sentit triste. C’était des petits détails comme ceux-la qui la faisait chier d’être sourde. Elle aurait voulu entendre sa voix, elle était certaine qu’il avait une belle voix chaude et profonde.
Elle se concentra sur son travail pendant un instant en essayant de remettre ses idées en place. C’était stupide, elle le connaissait à peine.
Sy la regarda s’appliquer à mettre les petits rubans blancs sur la tulle délicate. Pour une raison qu’il n’arrivait pas à saisir elle avait l’air triste tout à coup.
-On a besoin de vin ! Déclara-t-elle en se levant.
Elle prit la bouteille vide et entra dans la maison.
-Tu ne crois pas que tu en a assez bu? L’arrêta Luke.
-Non. Pour une fois, non. Je travaille sur ton mariage comme une forcenée depuis des jours. Laisse-moi un peu tranquille. Tu veux qu’il m’arrive quoi? On est à la maison!
Elle entra dans la maison.
-Pourquoi tu ne veux jamais qu’elle boive? Demanda Sy
-Elle devient vulnérable…. Luke le regarda dans les yeux.
-Elle est chez elle, rien ne peut arriver ici non?
-Peut-être… Ça lui a pris un fichu bout de temps te montrer la salle de bain… Je ne laisserais personne faire du mal à Bill. Il murmurait presque. Les filles ne les écoutaient pas heureusement. Même si tu es mon capitaine…
-Je ne lui ferais pas mal fais moi confiance.
Mia se mit à aboyer furieusement au même moment. Elle courut à toute vitesse trouver Billie.
-Ha putain... Murmura Luke. Un jeune homme s’avançait vers eux, il avait fait le tour de la maison, un carton dans les bras. Il avait dû sonner mais personne n’avait ouvert. Jane et Sarah se regardèrent avec un air entendu.
-Chris! Qu’est-ce que tu fais là? Il regarda tout le monde un peu intimidé.
-Je venais porter des affaires que Billie avait laisser chez moi… elle est ici? J’ai vu sa voiture…
Elle sortit justement de la maison avec un bouteille à la main. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise.
Elle n’avait pas l’air du tout contente de le voir. Sy pu enfin mettre un visage sur ce nom. Un grand blond au physique athlétique.
Elle donna la bouteille à Sarah et croisa les bras sur son torse.
-Qu’est-ce que tu fiche ici? Sa voix était totalement glacée autant que son regard. Chris lui tendit la boîte qu’il tenait elle l’a pris pour la laisser tomber a ses pieds.
-Je t’ai rapporté des affaires que tu avais laissé chez moi… Ton appareil de rechange entre autres.
-Après un an? Trop aimable. J’avais cru ta Barbie avait tous balancée. Comment elle va au faîte ? Elle doit être enceinte maintenant, non? Elle inclina la tête de côté et le fixa du regard.
Sy avait l’impression que ce pauvre gars allait fondre dans son short de haute couture. Son regard vert l’aurait empalé vivant si elle avait pu. Luke et Evans avait raison, Billie pouvait être une vraie garce.
-On pourrait discuter …
-Mais c’est ce qu’on fait! Elle se versa un verre de vin.
-En privé..
-Je n’ai rien cacher tout monde ici est déjà courant sauf peut être Sy mais je crois bien qu’il est assez intelligent pour com’rendre que tu es m’n trou de cul d’ex.
Elle jeta un œil à Sy qui approuva d’un hochement de tête. Le pauvre gars avait l’air vraiment mal. La jeune femme était tellement énervée qu’elle perdait certains mots et faisait ressortir encore plus son accent de sourde.
-S’il te plaît Billie..
-Je n’ai rien à te dire. Parle!
-Viens au moins par ici. Il lui montra le coin de la terrasse un peu plus loin de la table que tout le monde occupait. Elle déposa sa coupe un peu brusquement sur la table. Jane murmura à Sarah.
- Il a quitté Barbara y a deux mois. Bill lui manque.
Elle s’approcha de Chris et resta à bonne distance.
-Parle j’ai des tonnes de choses à faire. On a un mariage à préparer.
-Ok. Il hésita et cherchait les bons signes un instant très conscient des regards posé sur lui. Tu me manque.
-Vraiment? Et Barbie?
-On est plus ensemble.
Luke traduisit à voix basse. Sy avala sa gorgé de vin de travers.
-Vraiment? Mon pauvre tu dois être dévasté ta petite vie parfaite qui vole en éclats! C’est elle qui t’a dumper ?
-Non. C’est moi. Tu me manques trop…
Billie pouvait voir dans ses yeux qu’il disait la vérité mais elle avait trop souffert pour lui pardonner.
-Tu pense vraiment que tu peux rappliquer ici et faire le joli cœur pour que je retombe dans tes bras. Tu m’as brisé le cœur!
--Pas si vite... j’ai perdu le tour depuis le temps.
-Vraiment? À qui faute! Tu m’as jeté comme un merde deux mois avant notre mariage! Tu crois vraiment que je revenir vers toi parce que je te manque? Tu m’as brisé le cœur espèce de connard.
Elle lui hurlait dessus, totalement indifférente aux autres. De grosses larmes coulaient sur son visage.
-Je sais j’ai fait le con mon amour tu me manques….
Autour de la table tout le monde était silencieux. Luke regardait sa sœur s’époumoner, les bras croisés, en attendant le dénouement. Elle tapa du pied totalement en furie.
-Ne mh’appelle plus jamais co’me cha ! Je ne suis plus ton amour! Je suis toujours sourde même si tu regrettes, je suis encore la m’me! Ta ptite vie idéale tu ne auras chamais avec moi. Retourne trouver ta Barbie blonde parfaite avec ch’es deux oreilles.
-Non Bill…Je
-VA T-EN TOUT DE SUITE! Elle pointa la sortie, c’était le moment que Luke choisi pour se lever.
Chris allait insister de nouveau mais Luke s’approcha de lui et s’interposa entre eux. Chris était un peu moins grand et un beaucoup moins musclé que Luke.
-Tu devrais t’en aller maintenant. Elle a été assez clair. Luke était très calme et presque peiné pour lui.
Chris n’insista pas et partit la tête basse. Aussitôt qu’il fut hors de sa vue Sy se retourna vers Billie. Elle leur tournait le dos et se cramponnait à la balustrade la tête basse, ses épaules tressautaient avec ses sanglots silencieux. Luke passa un bras autour de son corps et lui donna un baiser sur la tempe. Il s’appuya près d’elle face à eux. Elle mit sa tête sur son épaule un instant.
-Bébé, tu peux me donner sa coupe de vin s’il te plaît? Jane lui apporta sa coupe de vin qu’elle bu d’un trait.
Sy ne savait plus où se mettre. Il se sentait comme un intrus mais en même temps il ne voulait pas partir. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et la serrer contre lui.
-Sy ? Tu es certain que je peux te faire confiance avec elle? Demanda Luke. Sy le regarda par-dessus son épaule. Il était toujours appuyé sur le garde-corps. La tête de sa jumelle sur son épaule.
-Oui, absolument.
-De quoi tu parles? Demanda Jane. Luke fit un geste évasif. Billie donna un baiser sur l’épaule de son frère et se redressa bien droite. Elle essuya ses yeux et se retourna. Ses prunelles vertes brillaient encore de larmes mais elle avait l’air plus calme.
-Alors vous avez fini? Elle remplit son verre de vin de nouveau et regarda l’avancer de leur effort collectif.
-Tu es sûr que tu vas bien? Lui demanda Jane.
-Oui. Ça va. Si on finissait les cadeaux de ton mariage?
Il ne fut plus question de Chris du reste de la soirée.
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Nuit - NSFW (Night FR)
[Nathaniel/Sucrette] Lemon et un tout petit peu de angst, parce que je suis cruelle. L’histoire se déroule après que Nathaniel ait tout raconté à Sucrette dans l’épisode 11. Je l’avais promis en version française, donc voici \o/ La version de Nath arrivera ce week-end ;) Sucrette n'est pas nommée comme ça vous pouvez imaginer le nom que vous voulez Nb de mots : 4689 ATTENTION : très très érotique. À vos risques et périls lol
Sucrette P.O.V.
Nathaniel et moi avons passé toute la soirée à parler. Il m'a raconté toute l'histoire et je suis reconnaissante de son honnêteté. Je sais que c'était difficile pour lui de me confier un tel secret, mais je ne pouvais plus supporter davantage de mensonges. Il explique tout dans les moindres détails; ce qui était arrivé, combien il se sentait seul, combien il était perdu désormais. Mais plus que tout; comment il est prêt à changer pour moi. Je ne pouvais que l'écouter, ses mains tremblantes entre les miennes pour l'encourager. Le ciel est déjà noir quand Nathaniel se décide à partir. Selon lui, c'est dangereux de rester trop longtemps dans ma chambre et je peine à comprimer le sentiment d’inquiètude qui s’empare de moi. Est-ce que les types pour qui il travaille pourraient venir jusqu'ici ? Comme s'il devine mes pensées, il me rassure tout de suite, un sourire au coin des lèvres. " Ne t'inquiète pas. Ils ne s'aventurent pas dans le campus." me dit-il en se levant du lit. "Je ne comprends pas, dans ce cas." je réplique en me redressant à mon tour pour lui faire face. "Qu'est-ce qu'il y a de si dangereux ?" Son sourire s'étire, plus suggestif cette fois, et ses yeux brillent de malice. Je me sens tout à coup comme une petite souris coincé entre les griffes d’un chat. Il joue avec une mèche de mes cheveux un moment avant de répondre. "Tu ne devines pas ?" "Je…" je commence avant d'être interrompue par ses doigts qui effleurent doucement ma nuque après avoir replacé mes cheveux derrière mon oreille. La gorge sèche, je ravale ma salive tant bien que mal et essaie de garder mes yeux dans les siens. "Tu ?" s'enquiert-il à voix basse, faisant un pas en avant. "… ne sais pas." Ma voix s'éteint doucement. Ma tête est complètement vide, je n'arrive pas à réfléchir correctement quand il est si près et j'ai l'impression que la situation l'amuse beaucoup. Je l'entends rire dans sa barbe. "Vraiment ?" Il penche la tête près de mon oreille et son souffle caresse ma peau. Je ne peux pas réprimer un frisson. "Tu risques de me mettre de l'embarras si tu fais semblant de ne pas comprendre." Sa voix est chaude et cajoleuse. Une onde agréable descend le long de ma colonne vertébrale, de ma nuque jusqu’au bas de mes reins. La chaleur monte en moi, la température de la chambre frôle un degré presque érotique. Le danger, c'est lui. Il affole tous mes sens et il le sait, il en joue insolemment. Je m'abstiens de me mordre la lèvre, ce ne serait que lui donner trop de satisfaction. Cependant mes yeux se ferment malgré moi à la douceur de son index qui écarte la fine bretelle de mon débardeur. Plus tôt dans la soirée, j'ai enlevé mon chemisier à carreaux pour être plus à l'aise, ne portant qu'un simple vêtement qui ne couvre pas énormément ma peau… et il adore ça. Beaucoup trop. Ses lèvres se posent sur mon épaule dénudée et un soupir indécent s'échappe des miennes. Est-ce vraiment moi qui vient de gémir ainsi ? C'est tellement embarrassant… Incité par ma docilité, il embrasse ma peau avec une atroce lenteur, noue un collier de baisers sur mon cou alors que ses mains se tiennent sagement autour de ma taille. Déjà séduite, je m'arque contre lui et penche la tête sur le côté pour lui offrir un meilleur accès. Je me laisse emporter par la sensualité de ce moment. Le combat est perdu d'avance. "Si tu ne dis rien, je ne vais pas m'arrêter." me soupire-t-il, essoufflé. Il respire fort, comme s'il cherche à se contrôler. Il m'incite à réagir, mais qu'est-ce qu'il demandait encore ? M'a-t-il seulement posé une question ? Ses lèvres me font perdre le fil et j'oublie de répondre quand il remonte le long de ma gorge avec langueur. Mes doigts se crispent sur son torse puissant. Il embrasse mes joues, mon nez, chacune de mes paupières puis mon front. Je m'impatiente et tends les lèvres… Cependant mon ardeur se heurte à un simple effleurement à peine perceptible et soudain je ne sens plus sa chaleur. Il vient de s'écarter. "Désolée ma belle, mais le jeu est fini. Il faut que je rentre chez moi maintenant." Il me sourit tendrement, plus aucune trace de malice dans ses yeux. Ma seule réaction est de battre des cils, perplexe. Est-ce qu'il ne venait pas à l'instant de me dire qu'il n'allait pas s'arrêter ? C'est quoi ce changement soudain de comportement ?! Il s'amuse à susciter un désir en moi, me laissant pantelante, puis s'éloigne comme si de rien n'était ! Ce n'est pas fair-play de sa part de jouer avec mes sensations. Il sait que ça fonctionne ! Le pire dans tout ça, c'est son rire cristallin en me voyant lui jeter un regard noir. "Tu trouves ça drôle ?" je boude en croisant les bras sur ma poitrine. "Un peu, oui." Le voilà à nouveau en train de jouer avec mes cheveux. "Ne te vexe pas, princesse. Tu n'as aucune idée à quel point j'aurais adoré continuer mais pas de réponse, pas de câlin. On se voit demain." Sur ces mots, il dépose un baiser furtif sur mon front puis fait demi-tour. Avant qu'il ne puisse passer le pas de ma porte, j'attrape le pan de son veston pour l'arrêter. Il semble surpris car je remarque ses pupilles s'écarquiller subtilement. "Nath, attends ! Je…" "Oui ?" répond-il patiemment sans me presser. Mes joues s'empourprent et je baisse les yeux incapables de soutenir son regard de braise. Pourquoi je me sens si timide devant lui ? Ce n'est pas comme si nous ne l'avions jamais fait. Certes, la dernière fois remonte à des années, mais je ne suis pas novice bon sang ! Et j'ai également connu d'autres hommes après lui, même si je dois avouer que ça fait longtemps. Pourtant, face à Nathaniel, je suis troublée jusqu'au plus profond de mon être. "Ma coloc' n'est pas là ce soir… " je reprends d'une toute petite voix. Un peu de courage ! "Elle est absente pour trois jours et je… Enfin…" Ma déclaration a eu don d'accaparer toute son attention puisque je le revois fermer calmement la porte et se tourner complètement vers moi. Seulement, il ne bouge pas. Au contraire, il s'adosse contre ma porte, les bras fermement croisés contre sa poitrine. "Et donc ? Qu'est-ce que tu veux ?" me demande-t-il plus urgemment, jurant avec son calme apparent. Ses yeux sont fébriles, embrumés par une étincelle qui ne m'est pas inconnue. Sa respiration s’accélère à nouveau. Il a envie de moi. Devant mon mutisme, il poursuit : "Je te l'ai déjà dit, mais je ne joue pas avec l'incertitude." Son ton est agité mais ferme. "Si c'est moi que tu veux, dis-le franchement." Nathaniel commence à s'impatienter, ses mains se serrent et se desserrent sur ses biceps. Après une profonde inspiration, je m'approche d'un pas mal assuré vers lui et dépose délicatement mes mains sur les siennes. Il décroise les bras sans broncher et me laisse emmêler nos doigts pendant que je me hisse sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser. Comme je n'ai toujours rien dit, il refuse de bouger d'un iota et je le sens se raidir sous mon autre paume caressante qui remonte le long de ses bras pour s'attarder sur ses pectoraux. Son manteau gênant m'empêche de profiter pleinement de ses muscles saillants, aussi, je m'empresse de le faire glisser par-dessus ses épaules avec une lenteur délibérée. Résolument obstiné à ne pas ciller, il m'observe sans me repousser alors que le vêtement tombe lourdement à nos pieds. "Tu n'as toujours pas répondu." murmure-t-il le souffle court. Je le fais taire en posant un doigt sur sa bouche, caressant tendrement la cicatrice barrant sa lèvre. Son corps est tendu comme un arc quand j'embrasse sa mâchoire. Je m'attarde longuement, un grognement plaintif racle sa gorge qui laisse échapper mon prénom lorsque je descends vers sa nuque offerte. Cette fois, nos rôles s'inversent et c'est moi qui domine. Si Nathaniel veut s'amuser à affoler mes sens et m'abandonner lâchement l’instant d’après, je lui rendrai la monnaie de sa pièce. Il ne me touchera pas tant que je ne lui aurai pas donner la permission. Au moment où je me détache de lui, j'aperçois dans ses yeux dorés une lueur incandescente mêlée à ce qui ressemble à de la déception. Avec un sourire malicieux, j'attrape son collier et le guide jusqu'à mon lit pour l'y faire basculer sans effort. Il se laisse docilement tomber sur le matelas, simplement redressé sur ses coudes et continue de me contempler tandis que je me place à califourchon au-dessus de lui. Je le vois sourire, la flamme que j'ai allumé dans son regard brille plus intensément. "Comme toujours, tu préfères prendre les choses en main. Ça n'a pas changé." Mes joues rougissent malgré moi à l'évocation de ce souvenir. Je nous revois dans ma chambre d'ado quatre ans plus tôt, dans la même position après lui avoir retiré son haut. J'avais même osé lui dire que j'avais envie de lui. Il semble se délecter de ma réaction car j'aperçois son sourire s'élargir. Il doit deviner sans peine à quoi je pense mais je ne me démonte pas pour autant. Pour lui faire passer l'envie de se moquer, je tire doucement sur son collier pour l'obliger à approcher son visage du mien. Nous sommes si près que son souffle caresse tendrement mes joues. "Tu parles trop." Je scelle nos lèvres une nouvelle fois et il me rend mon baiser avec beaucoup d'ardeur, visiblement pas indifférent à mon petit jeu. Nos langues s'entremêlent, se taquinent pour mieux se câliner. "Et toi, pas assez." ajoute-t-il en reprenant son souffle entre deux baisers. Nathaniel s'allonge plus confortablement, m'emportant avec lui sans séparer nos lèvres. Dans un élan aventureux, mes mains se faufilent sous son t-shirt pour tâter son corps puissant, retraçant le chemin de ses abdominaux durs qui se contractent sous mes doigts. Son cœur pulse à toute vitesse dans sa cage thoracique. Pour mieux le toucher, j'enlève son haut avec impatience. Je dévore des yeux son corps sculpté à la perfection sans dissimuler ma convoitise. Bon sang… La boxe lui a taillé un corps de rêve à damner la plus sainte des religieuses. Son buste se soulève au rythme de sa respiration irrégulière, ses joues sont rosies à cause de notre séance sensuelle. Cette vision magnifique me fait mordre inconsciemment la lèvre. Je plonge ma tête dans sa nuque, papillonne sur sa peau avec plus d'audace et d’assurance. Je touche, lèche, mords tout ce qui m'est désormais accessible. Nathaniel commence à perdre pied car ses mains sont vissées sur mes hanches. Il me force à interrompre l'ondulation lascive de mon bassin contre le sien. "Laisse-moi te toucher..." me supplie-t-il d'une voix gémissante. Son regard est implorant, humide. Mon amant est au bord de l'explosion mais sa requête se perd dans le silence de ma chambre. Aussitôt, je retire ses mains puis les bloque de part et d'autre de sa jolie tête blonde. "Non." D'un mouvement cruellement lent, ma langue chemine plus bas, toujours plus bas. Seul le bruit de ma bouche le dégustant et sa respiration haletante résonnent dans la pièce. Son ventre se contracte un peu plus sous le feu de mes baisers. Fébrilement, je défais le bouton de son jean pour le libérer de la prison de son pantalon. Excité par mon initiative osée, Nathaniel soulève ses hanches et je lui retire tous ses vêtements d'une traite. Pas une once de pudeur ne zèbre son regard doré. Son sexe gorgé se tient fièrement dressé devant moi, offert à ma seule fantaisie. Je le détaille plus longuement, comme pour m'imprégner de son image pour la tatouer dans mon esprit. Suis-je en train de rêver ? Ce ne serait pas la première fois. Mon fantasme paraît si réel. Il est tellement beau, encore plus que dans mes souvenirs. Cette vision aphrodisiaque de Nath nu sous moi, vêtu uniquement de ses colliers, envoie de puissante décharge électrique dans le bas de mon ventre, ma féminité me réclamant presque sauvagement l'envie d'être comblée sur le champ. Mais je n'ai pas encore assouvi tous mes désirs… Lorsque que je saisis enfin son membre dur, Nathaniel se fige. Le lent va-et-vient que j’impose le long de sa verge lui arrache plusieurs vocalises érotiques. Tout son être vibre au rythme de mes doigts et son bassin commence à bouger à la même cadence pour augmenter la friction. "Oh putain…" jure-t-il entre ses dents. Ses doigts sont fermement agrippés au lit. Je dois avouer que sa maîtrise de lui-même m'impressionne en toute sincérité. Alors que je m'évertue à lui faire perdre la tête, il obéit sagement à mon ordre de ne pas bouger. Jusqu'à quand va-t-il tenir ? L'idée de pousser le vice plus loin me traverse l'esprit. Malheureusement, je n'ai pas le temps de mettre mon plan à exécution. Avant de comprendre ce qu'il m'arrive, je me retrouve plaquer sous lui. Mes poignets sont emprisonnés au-dessus de ma tête par une de ses mains tandis que l'autre cale ma jambe contre son flanc. Son corps pèse délicieusement contre le mien pendant qu'il dévore mes lèvres fougueusement, affamé. Il presse son membre durci contre mon centre vibrant encore habillé et un gémissement de plaisir m'échappe, avalé par la férocité de sa bouche. Toujours clouée contre le lit, j'essaie de m'extirper de sa prise, j'ai tellement besoin de retirer mes vêtements, de sentir ma peau nue contre la sienne. Cette barrière de tissu est si frustrante ! Néanmoins, Nathaniel ne cède pas. Sa main qui traçait des figures imaginaires sur ma cuisse remonte désormais le long de mon ventre dans le but de saisir mon haut et il s’en sert pour lier mes poignets. "Qu'est-ce que…" "À ton tour de ne plus bouger." Ses yeux en disent long : il veut se venger. Il cajole sans prévenir mon téton nu insolemment dressé avec son pouce, m'extirpant un sanglot de plaisir. Inutile de préciser qu’il apprécie l’absence de soutien-gorge. "Alors comme ça, on ne porte rien sous son haut ?" Je tente une réponse, mais celle-ci meurt entre mes lèvres immédiatement sous le feu de sa bouche câlinant ma poitrine. Il suce langoureusement mon téton coincé entre sa lèvre et sa langue sans se presser. Il mord et je tressaille, puis il lèche comme pour demander pardon. Je ne peux rien faire, si ce n'est m'abandonner totalement à lui, me faire plus souple dans ses bras. Perdue dans un océan de volupté, je remarque à peine qu'il me déshabille habilement. "Quand on est si belle, c'est un crime de porter des vêtements. Et puis, ce n'est pas juste que je sois le seul à être nu, tu ne crois pas ?" Je sursaute en sentant son autre main glisser entre les lèvres humides de mon sexe. Sans une once de gêne, mon bassin ondule à sa rencontre, désireux d'obtenir un frottement affolant. Nathaniel répond à mon désir aussitôt et je pousse un cri aigu impudique. Il lève la tête de ma poitrine – maintenant couverte de suçons – et me regarde, fier de son travail et la main toujours occupée à me rendre folle. "Nath… Oh Nath !" Je gémis indécemment. "Nath, s'il te plait !" Je n'ai même pas honte de le supplier. "Tu es bien bavarde tout à coup." se moque-t-il gentiment. "Tu veux quelque chose ?" Il prend un malin plaisir à me taquiner. Mes mains se débattent encore pour se libérer, mais rien à faire. À chaque fois que j'essaie de m'exprimer, il varie la pression sur mon clitoris et me rend incapable de structurer la moindre parole cohérente. "Alors ?" s'amuse Nathaniel. "Je… Ah ! Je voudrais… Hmmm !" "Oui ?" s'enquiert-il en butinant ma nuque de baisers fiévreux. Je vais avoir plein de suçons ici aussi… "T-toi… Je… Aaaah. B-Besoin. En moi-Ah !" Nathaniel fait mine de réfléchir. "Ce n'est pas ce que je veux entendre." Avec une lenteur effarante, il s'applique à masser l'entrée de mon vagin sans le pénétrer. J'ai tellement besoin de le sentir en moi. Il me fait vivre un véritable supplice alors qu'il sait très bien ce que je désire. "Je te l'ai dit plus tôt, non ?" reprend-il d'une voix suave. "Pas de réponse, pas de câlin." "Nath, s'il te plait…" Je pousse un sanglot à mi-chemin du plaisir et du tourment. En me voyant aussi désespérée de ne pas pouvoir articuler une phrase censée, il arrête sa torture un instant et laisse la raison me revenir. J'ai du mal à reprendre mon souffle. Après quelques minutes, je parviens finalement à m'exprimer. "Prends-moi. Maintenant." "À tes ordres, princesse." J'exhale un soupir de soulagement quand mon beau blond ne se fait pas prier pour accéder à ma demande. Ses doigts s'enfoncent enfin en moi, entamant un va-et-vient lascif. Nathaniel alterne savamment un rythme lent et rapide, une pression douce et forte. Je l'entends vaguement me parler sans comprendre ce qu'il raconte, trop absorbée par le plaisir qu'il me procure. Mes paupières se ferment et mon corps se cambre pour mieux l'accueillir. Cependant, ce n'est toujours pas ce que je veux. J’ai envie de lui, de son sexe dur et chaud plongé en moi. "Nathaniel, pas tes doigts…" Je crois entendre un léger rire. "Comme tu voudras." Il ne se retire pas pour autant, non. Il continue son jeu et sa bouche trace un chemin enflammé, commençant par le lobe de mon oreille. Puis il descend et descend encore. Ses lèvres passent par ma gorge, entre mes seins, puis mon nombril… Il écarte mes cuisses sans effort puis finit par remplacer ses doigts par sa langue. Par réflexe, je sursaute mais il me tient fermement clouer au lit pendant qu'il me lape comme un assoiffé. Le plaisir devient de plus en plus pressant, de plus en plus intense. Presque insupportable. Un flot jouissif commence à monter en moi jusqu'à ce que la sensation me foudroie sur place, m'emportant loin dans un maelstrom euphorique. Oh mon dieu. Je viens juste d'hurler mon orgasme. Les gens du dortoir ont sûrement du m'entendre. À cet instant précis, ça ne me dérange pas. Je me sens tellement bien que je m'en fiche complètement. Comment s'en préoccuper quand il me regarde avec cet air amoureux ? Ses doigts prolongent un peu plus mon plaisir tandis qu'il dépose un tendre baiser sur chacune de mes joues. Il caresse mes cheveux avec douceur, le temps que je m'apaise et reprenne mon souffle. Je sens ensuite mes mains être libérées et je m'empresse de les plonger dans sa chevelure dorée. Mes lèvres tendues quémandent un baiser qu'il m'offre sans résister. Le baiser se fait tendre et sensuelle. Je caresse d'une main distraite la peau nue de sa nuque et il s'enflamme à nouveau. Je réalise subitement que son membre est toujours dur contre moi et je me sens mal pour lui. Je veux lui offrir le même plaisir qu'il m'a donné… Il s'écarte cependant de moi avant même que je puisse tenter quoi que ce soit pour le soulager et j'ai soudain très froid. Sa chaleur me manque déjà. Je me redresse en position assise, le regardant fouiller la poche de son pantalon. "Nathaniel… ?" Après quelques secondes, il en sort un préservatif puis revient vers moi. Il m'allonge doucement contre le lit et se place entre mes jambes une fois la protection enfilé. Et bien que je puisse lire l'envie dans ses yeux, il ne me pénètre pas encore. Ses prunelles sont voilées de doutes qui me serrent le cœur. "Dis-moi que tu veux que je te fasse l'amour." Quoi ? On vient de passer énormément de temps dans les préliminaires, je pensais pourtant nos intentions claires. Alors pourquoi hésite-t-il autant ? Et pourquoi a-t-il l'air d'être sur le point de pleurer ? Inquiète, je saisis délicatement son visage en coupe. "Que se passe-t-il ?" je lui demande avec douceur. Je lis l'appréhension dans son regard. Je peux voir les rouages de son cerveau cliqueter à toute vitesse, toutefois il soupire seulement, ne sachant peut-être pas comment exprimer ce qu'il ressent. Il ferme les yeux et se laisse aller contre la paume de mes mains comme pour mieux les sentir. "Je ne veux pas que tu regrettes d'être avec moi." Sa voix est tellement faible qu'elle est presque inaudible. Il a l'air si peu sûr de lui, si effrayé que ça me fend le cœur. Avec une tendresse presque maternelle, je parcours son visage de baisers adorateurs. "Nathaniel… Bien sûr que je n'ai aucun regret." "Alors s'il te plaît... dis-le. Je… j'ai besoin de l'entendre." Une bouffée d'amour m'envahit. Plus qu'une autorisation, c'est la confirmation de mes sentiments pour lui qu'il recherche depuis le début. J'ai mis du temps à comprendre qu'il ne parlait pas simplement de coucher avec moi. Il ne demande pas non plus juste du sexe. Il veut me faire l'amour. "Je te veux. Fais-moi l'amour." Pour sceller mon consentement, je place un chaste baiser sur ses lèvres. Il me sourit, ému et reconnaissant. Je le guide et finalement, il entre en moi. Petit à petit, il comble le vide bouillant de ma féminité et j'expire de bien-être. Pour mieux le sentir, je noue mes jambes autour de sa taille et il s'insère plus profondément encore. Nath s'immobilise et enfouit son visage dans le creux de mon cou. "Je t'aime." murmure-t-il tendrement. "Moi aussi, je t'aime…" Commence ensuite un ballet sensuel, il me prend avec une douceur désespérée. Le métal froid de sa chaîne caresse mes seins à chaque mouvement. Nos lèvres se cherchent, se trouvent une nouvelle fois, nos langues dansent au même rythme que nos deux corps tandis que sa main droite entrelace la mienne. Progressivement, un nouvel orgasme fait ascension en moi. Mes hanches ondulent, l'incitant à accélérer la cadence, mais son rythme reste catégoriquement lent. Je pousse un cri de plaisir à la suite d'un coup de rein puissant. Nathaniel grogne quand je plante mes ongles dans son dos. Son front se colle au mien et notre respiration saccadée se mélange. "Nath, plus vite." Je gémis, mais ma supplication reste sourde à ses oreilles. Il continue toujours langoureusement, seule la pression de son bassin change, douceur et force se succédant à la suite de l'autre. Contrairement à toute à l'heure, la jouissance monte en moi bien trop lentement… Je la sens si près et si éloigné à la fois. Comment une chose peut être aussi délicieuse et aussi douloureuse en même temps ? "Nathaniel… Je… J'ai besoin…" Ma voix sanglote, presque en pleure. "Je sais." Pourtant il refuse obstinément de modifier son rythme. Je suis au bord de l'orgasme. Encore un peu. Juste un peu et je sombre dans la folie. Devant son entêtement, je décide de prendre les choses mains et essaie de changer nos positions. Peut-être que si je le chevauche, je pourrais imposer la cadence que je désire, celle dont j'ai vraiment besoin, là maintenant. Cependant, il ne me laisse pas faire, me gardant sous lui. À court d'options, je me caresse. S'il ne m'accorde pas ma demande, je m'en occuperai moi-même. Et là, oui… Je me rapproche un peu plus. Contre toute attente, il me laisse faire, se redresse même sur un coude afin de me faciliter l'accès. Il saisit une de mes jambes, la place sur son épaule et je me cambre délicieusement pour lui offrir un meilleur spectacle. "Tu es tellement belle…" soupire-t-il. De plus en plus impatient, le rythme de Nathaniel commence à se casser, devenant plus saccadé. Il chasse mes doigts pour les remplacer, presse, fait rouler sur son index mon bourgeon gorgé. Et doucement, atrocement doucement, toutes les terminaisons nerveuses de mon corps fondent en spasme. "Oh Nath… oui…" Mes muscles me lâchent au fur et à mesure que je navigue sur la vague du plaisir. C'est puissant et ça dure un long moment. J'ignore combien de temps. Je suis toujours dans un océan de bonheur quand je me rends compte que Nathaniel n'est plus très loin. Un pli barre son front et ses yeux sont fermés, désormais concentré sur son propre plaisir de façon irrésistible. Il est si beau. Quelques coups de reins convulsés et il s'immobilise et jouit en moi. Le râle rauque qu'il laisse échapper est tellement sexy. Je veux graver ce moment dans ma mémoire pour toujours. Il lui faut plusieurs secondes pour reprendre contenance. Je ne peux pas empêcher un gémissement s'échapper de mes lèvres quand il se retire. Il se couche à mes côtés après avoir jeté le préservatif usé dans ma corbeille, me prenant dans ses bras immédiatement. Je me laisse aller contre lui sans un mot, beaucoup trop épuisée de toute façon. Je lutte pour rester éveillée mais les doigts de Nathaniel qui dessinent des cercles dans le bas de mon dos rendent la tâche difficile. "Je ne veux pas m'endormir tout de suite…" je lui dis, baillant malgré moi. "Pourquoi ? Tu veux recommencer ?" "L'idée est séduisante, mais je suis beaucoup trop épuisée." "Petite nature." plaisante-t-il et je frappe gentiment son torse. Il rit doucement et je le rejoins. Une fois que nous nous sommes calmés, le silence nous enveloppe à nouveau. Je me blottis près de son cœur apaisant. Pour être honnête, j’ai peur d'être en plein rêve. J'appréhende qu'il disparaisse dès que j'aurais fermé les yeux pour me réveiller dans un lit vide le lendemain matin. Je ne pense pas que mon cœur survivra s’il m'abandonne, seule… Lisant dans mes pensées, Nathaniel me rassure en me caressant les cheveux. "Je ne vais nulle part, mon cœur." Ce surnom affectueux me fait sourire. C’est celui que j'aime le plus, celui qu'il utilisait quand nous étions encore au lycée. Il me vole un dernier baiser et je finis par m'endormir contre lui. -- "Tu as l'air de très bonne humeur, aujourd'hui." me fait remarquer Rosa. "Ah vraiment ?" Mon regard se pose partout sauf sur elle. Peut-on vraiment lire en moi comme un livre ouvert? Après la résolution de la panne de réseau et du problème entre Alexy et Rosalya, elle et moi sommes allés au parc. Conversation entre filles. Je sais qu'elle souffre toujours et je voulais lui faire penser à autre chose. Il semble que cela fonctionne un peu trop bien. "Oui, tu n'arrêtes pas de sourire." Affirme-t-il en riant. "Alors, tu as passé un excellente nuit ?" "H-hein ? Euh, j'ai très bien dormi…" Évidemment, elle ne me croit pas. À croire que j'ai une pancarte autour du cou affirme le contraire. Elle fait toujours son deuil et son cœur mettra du temps à guérir, mais je suis quand même heureuse qu'elle puisse au moins rire avec moi. C'est déjà ça de gagner. "À d'autres. Tu rayonnes d'une aura de sexe." Je sursaute à ces mots crus. Comment peut-on avoir une aura de sexe ?! "Alors t'as intérêt à me raconter a-b-s-o-l-u-m-e-n-t tout en détail." Je ne peux pas esquiver. Soudain, je sens mon portable vibrer dans ma poche. J'ai reçu un message. - Tu me manques Nathaniel. Mon sourire a du s'élargir car j'entends Rosa me fait une pique. Je reçois un autre message. - On pourrait aller chez moi ce soir. Tu manques aussi à Blanche, elle adorerait que tu la câlines Tu n'es vraiment pas subtile, chéri. C'est adorable… J'ai envie de le taquiner un peu. - Ce ne serait pas toi qui aimerait des câlins plutôt ? - J'espère bien recevoir autant d'attention qu'elle, voire plus ;) Je me pince les lèvres pour ne pas que mon sourire s'étire. Mes joues me font un peu mal à force. Je tape sur les touches de mon téléphone rapidement. - Déjà en manque alors qu'on vient de se quitter ce matin ? - Dis la fille qui s'est jetée sur moi Je suis sûre que je suis complètement rouge. Quand même, il n'est pas totalement innocent non plus. C'est lui qui a commencé à me peloter. Je réponds seulement : - D'accord je viens, mais uniquement pour Blanche. A ce soir ♥
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Un Amour d’acteur
Morgan Du Roy
1 – L’inconnu de Bel air
William arrêta sa moto à seulement quelques kilomètres de Gordes, non loin de Roussillon, dans le Lubéron. Il avait vu un reportage sur cette région, à la télévision, et il en était immédiatement tombé sous le charme. Il éprouvait un tel besoin de se changer les idées que ces vacances, planifiées à la dernière minute, s’étaient imposées à lui comme une indispensable bouffée d’air.
Il gravit une petite route et s’installa sur un terrain, occupé par une végétation luxuriante, qui avait l’air à l’abandon. En ce mois de juillet, le soleil cognait et les zones d’ombre et de fraîcheur étaient les bienvenues.
Il installa une serviette sur l’herbe fraîche pour s’y asseoir et contempler la colline de Gordes qui lui faisait face, tel un trophée. En effet, il avait roulé depuis tôt le matin pour parcourir les sept cents kilomètres qui le séparaient de la capitale, ne s’arrêtant que pour prendre de l’essence. La récompense se dressait maintenant devant lui sur son rocher monumental, avec ses maisons pittoresques en pierre, son château, ses abbayes. L’air était chargé de mille parfums et il régnait ici un calme incroyable pour ce jeune Parisien au tempérament de feu. Il s’allongea quelques instants et ferma les yeux pour profiter à fond de cette quiétude. Comme c’était bon.
William avait vingt-quatre ans. Ce petit blond au regard franc possédait de grands yeux qui pouvaient vous charmer ou vous pétrifier avec une facilité et une vivacité déconcertantes. Le visage fin, avec un petit nez et des lèvres charnues, William inspirait la réserve, ou peut-être même une certaine noblesse. Avec ses cheveux blonds toujours bien coiffés et son look de motard tiré à quatre épingles, le jeune homme ne laissait jamais personne indifférent. Loin d’en abuser, Will, comme le surnommaient ses amis, était d’une nature spontanée, naturelle, pour ne pas dire impulsive.
Deux jours plus tôt, Will ignorait encore tout de ce qui allait le porter jusque dans le Lubéron. Et c’est sur un coup de tête qu’il enfourcha sa moto, emportant avec lui le strict minimum, une savonnette, quelques vêtements de rechange, un peu de nourriture et une bouteille d’eau.
Il dégrafa l’une des sacoches de sa moto pour la poser à côté de sa serviette. Il ouvrit une boîte de thon en conserve et la retourna dans une demi-baguette qu’il fendit avec les doigts. William ne réclamait pas plus de confort. Il avait de quoi combler sa soif et sa faim, il réfléchirait à la suite des événements le moment venu.
Épuisé par sa longue route depuis Paris, il ne tarda pas à s’endormir, bercé par le chant des cigales et des grillons. Il fut réveillé par des rires de jeunes qui descendaient la route sur des skates. Il éprouva soudain une petite frayeur. Et si on lui volait sa moto ? Il vérifia aussitôt que l’engin était cadenassé, à l’abri des regards. C’est là qu’il aperçut deux jeunes, torse nu, qui admiraient son bolide :
— Elle est superbe ! commenta le plus grand avec son accent du sud, un beau brun aux yeux verts, musclé. Elle doit coûter cher.
— C’est une Harley-Davidson Iron 883, répondit fièrement William en s’approchant d’eux. Neuve, elle n’est pas donnée. Mais je l’ai achetée d’occasion. C’était une affaire.
— J’aime bien sa couleur un peu orangée, ce n’est pas courant, poursuivit le second, un grand roux mince couvert de taches de rousseurs. Elle a de la classe. J’aimerais bien en faire un tour…
Will hésita quelques secondes.
— Je le ferais bien, mais je n’ai qu’un casque et je ne suis pas le genre à mettre en péril la vie d’un ado pour une démonstration de…
— Un ado ? répéta le brun en éclatant de rire, dévoilant une dentition parfaitement alignée, tout en jouant machinalement avec la chaînette en or qui pendait autour de son cou. Ce n’est pas parce qu’on fait du skate qu’on est des gamins ! J’ai presque vingt ans !
— Et moi bientôt dix-neuf, reprit le roux.
— J’en ai vingt-quatre, répondit William et ça ne m’empêche pas de prendre des précautions.
— Juste un tour, jusqu’en haut de la côte, insista le plus jeune, en prenant une charmante expression de chien battu.
Le jeune motard se laissa convaincre par ce dernier argument et enfonça la clé dans sa machine pour en faire rugir le moteur. Il attrapa son casque intégral et le tendit au rouquin.
— Quels sont vos prénoms ? demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie. Si on a un accident, je veux savoir quoi écrire sur vos pierres tombales.
— Moi, c’est Thomas, mais on m’appelle toujours Tom, dit le beau brun en observant Will avec une expression ambiguë. J’habite dans le village d’à côté.
— Je m’appelle Léo, continua le roux en enfilant le casque. En dehors des vacances, on prend le bus ensemble pour aller en cours.
William enfourcha sa Harley Davidson, vite imité par Léo qui s’assit juste derrière lui.
Il eut à peine le temps de s’agripper que la moto démarrait nerveusement, traçant plusieurs dizaines de mètres avant qu’il n’ait le temps de se rendre compte qu’ils partaient.
Will était un virtuose des deux roues et il maîtrisait parfaitement son engin. Il n’avait peur ni de la vitesse, ni des obstacles qui pouvaient se dresser devant lui. Il gravit la côte en l’espace de quelques secondes et Léo fut rudement secoué lorsque, d’un mouvement brusque mais parfaitement calculé, il fit demi-tour, la moto se trouvant presque en position parallèle à la route. Accroché à son siège, il éprouva un nouveau coup de frayeur quand Will fit crisser le pneu arrière pour s’arrêter dans un arc-de-cercle à quelques centimètres de Thomas.
Ce dernier éclata de rire en pointant son ami du doigt :
— Si tu voyais ta tête ! s’exclama-t-il. Tu es tout blanc ! Vous avez vu des zombies là-haut ?
— J’aimerais bien t’y voir, répondit le roux en descendant rapidement de la moto, ses jambes flageolant encore de peur. Le siège est trop petit pour tenir à deux et il n’y a rien pour s’accrocher.
— Alors ? Tu montes ou tu discutes ? lui somma Will en faisant à nouveau rugir le moteur de sa Harley.
Tom prit un petit air espiègle avant d’enfiler le casque à son tour. Comme son ami, il s’accrocha à la selle en cuir, mais dès que la moto fut partie, il enlaça William de manière à la fois si délicate et si tactile que le motard comprit qu’il retirait un certain plaisir à palper ses muscles et surtout, ses abdominaux.
Arrivé en haut, de la côte, Will commença son demi-tour, mais Thomas lui fit signe de s’arrêter.
— Attends ! lui dit-il. Il y a un verger d’abricotiers pleins à craquer. On peut aller en chercher quelques-uns ?
Le jeune motard accepta et rangea son bolide au bord de la route.
Les deux garçons traversèrent l’herbe en friches et tentèrent de cueillir quelques fruits. Malheureusement quelqu’un avait probablement eu la même idée auparavant, car les branches les plus généreuses n’étaient accessibles qu’en grimpant dans l’arbre.
— Tu veux que j’y aille ? proposa Will. Tu me fais la courte échelle ?
Tom acquiesça aussitôt et se vit en position de recevoir au creux de ses mains la chaussure en cuir du motard. Il en profita pour le détailler sans aucune retenue.
Il est vrai que William était un très beau garçon. Si son visage volontaire et avenant le rendait très attirant, son corps musclé parfaitement dessiné lui donnait un air protecteur qui ne pouvait pas laisser indifférent.
En grimpant dans l’arbre, Will manqua de perdre l’équilibre et le jeune brun se trouva à quelques malheureux centimètres d’une belle bosse qui ne fit qu’exciter son imagination juvénile.
En regardant le motard assis sur une branche, cueillant virilement les abricots tout en se balançant avec assurance, Tom réalisa combien il le désirait. Et si le beau blond lui lança quelques fruits sur la tête pour le taquiner, l’idée ne quitta plus son esprit et devint peu à peu obsédante. Le soleil, la chaleur, le chant des cigales, la promiscuité, la vue de son corps masculin à demi-nu, son pantalon moulant en cuir, ses muscles, son sourire, tout n’était que des prétextes à le vouloir ici et maintenant.
William redescendit de l’abricotier sans soupçonner un instant le trouble qu’il provoquait chez son jeune passager.
Ils se retrouvèrent bientôt face à face et, si le jeune motard trouvait équivoque le comportement du beau brun, il ne s’attendait pas du tout à ce que celui-ci s’approche soudain de lui pour poser subitement ses lèvres sur les siennes.
Le contact fut immédiatement doux, rassurant, naturel, exquis.
Mais, par peur de paraître inconvenant ou d’abuser de sa jeunesse, Will le repoussa doucement.
— Allons, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu ne me connais même pas…
— Je… J’en avais extrêmement envie, expliqua Thomas en le fixant droit dans les yeux sans le moindre regret. Et si tu me le permets, je recommencerai. Tu… Tu me plais…
Will afficha un petit sourire de satisfaction. Lui qui avait une soif de reconnaissance haute comme des montagnes, ne pouvait que savourer cet intérêt irrépressible pour sa personne.
Tom considéra ce sourire comme une invitation à poursuivre et il l’embrassa de nouveau. Le jeune était si délicat, si prévenant, qu’interrompre un tel besoin de douceur aurait été perçu comme brutal.
Mais le jeune brun ne s’arrêta pas là et poussa Will pour qu’ils se retrouvent bientôt tous les deux allongés dans l’herbe fraîche du verger, sous l’abricotier qui laissait passer quelques scintillements de soleil au gré d’un vent léger et chaud.
Toujours soudé à ses lèvres, Tom suivit le dessin des pectoraux et des abdominaux de son chauffeur du bout des doigts. Là encore, il se montrait si doux qu’il en était presque attendrissant.
William se laissa faire, à la fois, conquis, séduit et curieux de savoir où le jeune homme allait le conduire.
Mais Tom finit par descendre légèrement pour embrasser son corps, ses biceps, ses mains, son nombril, ses tétons, puis il finit par poser sa joue contre son thorax.
— Qu’attends-tu de moi ? demanda William, toujours aussi intrigué.
— Rien, murmura Tom. Quand on est heureux au présent, on n’attend rien de l’avenir. On profite de l’instant en sachant qu’il sera vite balayé par la réalité.
— Comme tu es philosophe, pour un jeune de ton âge.
— Tu dis ça parce que tu m’as vu faire du skate ? Reviens-en. Il y a des tas de domaines dans lesquels je pourrais très bien t’impressionner. L’âge n’est qu’une unité de mesure pour ceux qui n’ont pas confiance en eux…
William se surprit à lui caresser affectueusement les cheveux. Ils étaient incroyablement doux et soyeux à la fois. Il descendit lentement et effleurant la peau de sa joue, douce et lisse. Il se risqua à aller jusqu’à ses lèvres bien dessinées, véritable invitation aux baisers.
— C’est vrai ce que tu dis. C’est bien de se contenter des plaisirs du présent… Je passe ma vie à courir de casting en casting en me demandant si cela sera payant un jour…
— Tu es acteur ? Quel beau métier… Quel est ton nom ?
— William Faune. C’est mon véritable nom, mais je suis un total inconnu.
— Faune ? Comme les faunes ? C’est trop joli. Il ne faut pas te décourager. Beaucoup de comédiens ont été reconnus sur le tard.
— Je me sens bien contre toi, reprit Will, comme dans un cocon. C’est bizarre…
— Non, c’est normal. Moi, j’ai l’impression de déjà te connaître.
— On ne devrait pas trop rester ici. Que va penser ton ami Léo ?
— Je m’en moque. Il me bassine à longueur de journée avec les filles avec qui il espère coucher, mais il refuse de voir qu’elles ne sont pas attirées par lui…
— Et toi ? Tu n’es pas attiré par les filles ?
— Non. Plus depuis une demi-heure.
Will éclata de rire et Tom apprécia l’écho qu’il en entendit dans le thorax de son partenaire.
— Avec toi, les choses vont très vite, remarqua le jeune motard. À ce train-là, tu m’auras oublié dans cinquante-trois secondes.
— Ça m’étonnerait ! Je n’oublie que ceux qui n’ont aucun intérêt. Toi, si je le pouvais, je t’enfermerais au creux de ma main pour te garder contre moi, à jamais.
William se demanda un instant s’il plaisantait, mais son ton était résolument sérieux.
— On n’enferme pas ceux que l’on aime. Tu confonds amour et possession.
— C’est toi qui es un peu rapide, lui fit remarquer Tom en faisant tourner le bout de son doigt autour de son nombril. Qui t’a parlé d’amour ?
Impatient de mettre un terme à cette scène qui avait pour lui peu de sens, William se leva subitement pour se retrouver assis dans l’herbe.
— Je vais te ramener.
— Déjà ? demanda le jeune brun sans masquer sa déception. Il se leva lentement, se tournant vers lui pour le scruter de ses yeux étonnamment verts qui contrastaient avec sa peau mate. Je pensais que tu pousserais la virée à moto un peu plus loin. Je ne te plais pas ?
— Tu es effectivement très mignon, dit Will en passant un doigt sous son menton pour maintenir son visage dans sa direction. Pour moi, tu n’es qu’un enfant et moi… Et moi, je suis venu ici pour oublier mes soucis, pour… pour me remettre d’une rupture. Je serais incapable de te rendre heureux.
Thomas ferma les yeux un instant, révélant de longs cils épais et foncés. Un rayon de soleil transperça le feuillage de l’abricotier pour faire danser des formes dorées sur sa peau parfaitement lisse. Il attrapa le doigt de William et l’embrassa sensuellement du bout des lèvres :
— Je n’attends pas que tu me rendes heureux. Je peux le faire moi-même, si je sens que je suis aimé.
Le jeune motard, bien que refusant de goûter davantage à ce fruit défendu, presque effrayant, fut troublé par l’aplomb et la maturité de son jeune prétendant.
Il l’embrassa sur les lèvres, comme pour lui dire adieu.
— Ramasse quelques fruits pour Léo et toi. Nous repartons.
— Je me fiche de Léo, c’est toi que je voudrais croquer.
Will fit mine de ne pas avoir entendu et tourna la clé de contact de son bolide, vite rejoint par son passager.
— C’est ainsi que ça se termine ? demanda le plus jeune.
— On vient de se rencontrer. Peut-être que nous nous reverrons. Qui sait ?
Thomas parut triste, presque désespéré. En s’installant derrière Will, le jeune homme s’agrippa à son thorax de toutes ses forces.
La moto fila droit pour dévaler la colline, telle une bombe et le jeune brun serra encore plus fort son chauffeur comme s’il pressentait que celui-ci allait lui échapper. Et il eut bien raison car, en arrivant à l’embranchement d’une route de campagne, un véhicule noir leur refusa la priorité en se présentant à la perpendiculaire, comme un mur infranchissable.
Au dernier instant, William changea de trajectoire, contournant miraculeusement la voiture, mais il roulait bien trop vite pour espérer freiner.
Un fossé engloutit brutalement la moto, avant de recracher les deux corps vers le ciel. La pression des mains de Tom disparut subitement et William vola dans les airs, comme un oiseau sans aile. Il sentit l’herbe sèche d’un champ brûlé par le soleil griffer son visage et son torse.
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FRIDAY WORKOUT !!! YEEEEP LIGHT WEIGHT BUDDY Et oui c'est jeudi... et on attaque la seconde séance DELTOIDE TRAPÈZE PECTORAUX de la semaine, autant dire que à l'isssus les Pectoraux sont littéralement detruit _ _ Et oui la deuxième séance pour ces groupes ci, tout comme les jambes et le dos ( épaisseur et largeur) que je travail deux foit par semaine. _ _ Sur la vidéo on peu voir la fin de mon développer épaules aux halteres, la fin bien décomposé avec une rep qui équivaut à une complète plus une rep haute. _ _ Un travail avec des rep's partiel, pour ceux qui connaissent, c'est le top pour un travail de qualité en hypertrophie à mon sens, et à celui de mon préparateur physique @ben.body évidemment. _ _ Demain déjà la dernière séance de la semaine, je vous souhaite une bonne récupération à toutes et à tous 💪🏻💪🏻 @heraxhero @heraxheroambassador @prilaga #powerful #bodybuildingmotivation #physique #muscle #muscleandhealth #bodybuilder #determination #instafit #aesthetics #muscles #workout #instagood #photooftheday #instagramfitness #training #beastmode #culturisme #bodybuilding #instafitness #picoftheday #excercise #bodybuilding_motivation #motivation #instabodybuilding #heavy #inspiration (à Orléans, France) https://www.instagram.com/p/BxAnkRLAVaR/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1vks5gs10wsmf
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Articulations, Muscles, Os
Il est possible de prendre du volume plus rapidement en suivant quelques conseils simples. Les chiots de cette taille (moyen-grand) font dans l'ordre : du tissu nerveux, du tissu osseux, du tissu musculaire puis du tissu adipeux. Vers cet âge là donc, aucun risque de stocker, mais le tissu qui va se développer sera le tissu osseux. Or, les autres tissus, et notamment le tissu cartilagineux, ne se développeront pas, ce qui va engendrer de graves problèmes (en gros, des os d'adultes mais le corps d'un bébé) et des malformations. lire Cet acronyme anglais, qui signifie « acide linoléique conjugué » est un acide gras très important puisque votre corps ne le fabrique pas naturellement. Sous forme de complément, vous en aurez surtout besoin en période de sèche (pour faire fondre votre masse graisseuse), mais c'est aussi un précieux allié pour perdre du muscle maigre. Merci pour votre article, il est bon de rappeler que l'on peut protéger naturellement son cœur, par une activité physique régulière et adaptée à ses capacité, par la consommation d'oméga-3, de légumes et de fruits crus et cuits à chaque repas, en limitant sa consommation de sucre et en évitant les fast-food et les produits cuisinés industriels, il faut consommer frais, de saison et si possible bio et reprendre en main sa cuisine pour savoir exactement ce que l'on consomme. Pour les produits laitiers la consommation à base de lait de chèvre ou de brebis sera préférable au lait de vache. Quand à la viande appliquons le principe de frugalité cher au régime méditerranéen, pas plus de 2 fois par semaine pour les viandes blanches et 1 à 2 fois par mois pour la viande rouge et la charcuterie. Prenons soin de notre santé c'est notre seule richesse. Répartir les repas autrement. Si le corps brûle rapidement les calories que l'on ingère, la première mesure à prendre est de manger plus souvent. Sans augmenter les quantités, répartir six petits repas sur la journée va aider à prendre du poids: le corps sécrète de l'insuline à chaque fois que l'on mange. L'insuline est une hormone dite anabolisante, c'est-à-dire qu'elle met le corps en situation de construction de nouveaux tissus et peut donc favoriser la prise de poids. Contrairement aux récepteur aux vanilloïdes sensibles au gingembre et au piment, les récepteurs au froid (TRPM8) eux, sont notamment activés par le menthol de l'huile essentielle de menthe poivrée, ce qui explique l'effet à la fois « réfrigérant» et analgésique de cette huile essentielle très utile en cas de choc ou traumatisme, mais également pour le mal de tête. La menthe poivrée est une des différentes espèces de menthes que vous pouvez cultivez au jardin ou utiliser, chacune ayant des propriétés spécifiques. Beaucoup de sportifs, et plus particulièrement ceux qui pratiquent la musculation, passent par l'étape de la prise de masse. Il s'agit de suivre un programme strict permettant de favoriser l'anabolisme des muscles tout en limitant le gain de masse graisseuse. Comme vous-vous en doutez, le programme de prise de masse concerne aussi bien l'alimentation que l'entraînement en salle de musculation. conseils utiles pouvoir cibler précisément un groupe musculaire à faire travailler ; C'est très utile pour les kinésithérapeutes qui peuvent ainsi maintenir les qualités des muscles dont l'utilisation est rendue impossible pendant une immobilisation. C'est très utile également pour les sportifs qui veulent faire travailler intensément les muscles plus particulièrement impliqués dans leur discipline. Elle fonctionne en fournissant plus de phosphate de créatine à vos muscles. Cela permettra de plus puissantes contractions musculaires et augmentera l'endurance de force, ce qui permet en outre une hypertrophie plus efficace. La marche, c'est pour vos jours de repos. Allez prendre l'air, partez en randonnée ou faites de la marche nordique ces jours-là. Mais vous devez être plus ambitieux que ça les jours d'entrainement si vous voulez prendre du muscle à 50 ans ou plus. L'excès d'une alimentation protéinée et une sur-hydratation peuvent engendrer chez l'individu des troubles urinaires et digestifs voire une défaillance au niveau des reins et de l'intestin. Le respect des doses est substantiel à la bonne santé des pratiquants de la musculation, par conséquent il est préférable de mettre en place une diète sur-mesure pour chaque individu avec l'aide d'un(e) professionnel(le) de la nutrition. Des antécédents personnels ou familiaux de phlébite à répétition doivent faire suspecter une anomalie de la coagulation. D'autres affections ne constituent pas des contre-indications au traitement mais nécessitent des précautions d'emploi : les maladies bénignes du sein (mastoses), les fibromes, l'endométriose, les méningiomes, l'otospongiose. Autre complément intéressant pour obtenir des résultats similaires, le Trenorol. Ce dernier augmente non seulement la masse musculaire, mais la force physique en oxygénant convenablement vos muscles. Faites-vous suffisamment de sport pour vous sculpter le corps que vous souhaitez tant arborer ? Dans cet article, nous allons vous montrer une manière saine de vous aider à augmenter votre masse musculaire : des légumes. La caséine est elle aussi une protéine issue des produits laitiers très utile aux adeptes de musculation. En libérant très lentement des acides aminés dans votre organisme, c'est le complément idéal à prendre avant d'aller vous coucher pour faciliter votre récupération, et donc rétention musculaire (car c'est la nuit que se développent vos muscles). La principale différence avec la whey est leur temps de digestion, beaucoup plus long pour la seconde. Ce qui en fait des produits complémentaires, que vous ne prendrez simplement pas au même moment de la journée. Le Stratum corneum est composé des cellules planes kératinisées et anucléées, ce sont des cellules squameuses, également appelées cellules de la cornée. Cette couche se distingue comme la plus épaisse et éosinophiles. Le Stratum corneum se compose de lignes des cellules aplaties principalement composées de kératine. Chaque jour, nous éliminons les couches de ces cellules. 5) Pensez à votre posture. Les mauvaises postures contribuent de façon importante aux douleurs au cou. Plusieurs fois par jour, rentrez le menton pour favoriser le recul de la colonne cervicale. Tenez-vous droit et amenez les épaules vers l'arrière. Au travail, optimisez votre environnement afin de le rendre plus ergonomique. Votre écran d'ordinateur doit être à la hauteur de vos yeux ou légèrement plus bas, vos coudes doivent être à 90 degrés pour éviter les tensions dans les épaules. Attention aux appareils mobiles! Ils entraînent une position du cou qui pourrait être à l'origine de vos douleurs. Tenez votre appareil le plus haut possible et évitez les positions prolongées en flexion. Tous les groupes musculaires doivent être sollicités : au niveau des jambes, des fesses, du dos, des bras et des épaules. Chaque exercice s'effectue par séries de 10 à 15 répétitions. Prévoyez deux à trois séances par semaine en alternant avec des jours de repos et faites évoluer votre entraînement (plus de répétitions ou de charge, de nouveaux exercices…), de façon à ce qu'il reste efficace. visitez ce lien Non seulement les personnes de 50 ans et plus ont besoin de plus de protéines, mais leur consommation doit aussi être étalée au cours d'une journée. Il est recommandé, à partir de la quarantaine, de manger des protéines issues de la viande rouge, de la volaille, du poisson, d'oeufs ou de produits laitiers à chacun des 3 repas (voir tableau ci-dessous). pouvoir associer une stimulation musculaire à un traitement antidouleur afin de faciliter la progression de certains patients. Les élévations non naturelles du cortisol peuvent rapidement réduire la testostérone. Ces hormones fonctionnent à la manière d'une balançoire : lorsque l'une monte, l'autre descend. Le muscle se forme et récupère pendant les pauses. Augmenter le nombres de session sur le même muscle par semaine va réduire la récupération et souvent diminuer les résultats”. Donc, je déconseille de faire plus de sessions par semaine (si le muscle est fatigué”, il faut attendre qu'il soit au top pour retravailler). Notre société est tellement engluée dans le culte de l'esthétique et de l'apparence - vue parfois comme superficielle - que l'on ne compte plus les entreprises mettant toujours plus de produits minceur en vente sur le marché. De fait, nombreuses sont les femmes qui poussent des cris d'orfraie aux moindres bourrelets aperçus devant la glace. Ce n'est pas forcément de la cellulite, mais peut-être juste un besoin de raffermissement de la peau. La prise de collagène avec du magnésium garantit à notre corps un fonctionnement correct du tissu conjonctif, car les deux substances participent au processus de cette importante fonction. Le magnésium est impliqué dans la production de collagène. peut-être que vous avez tendance à mal solliciter les pectoraux pendant les exercices (en compensant avec d'autres muscles). Il faut vous faire encadrer de nouveau par un vrai pro de la muscu pour vérifier.
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Knut – 4. Mercredi – Visites et miaulements – 4.2 Entre histoire et modernité (2/3)
Une fois la jeunesse sustentée, le groupe se remit en route et marcha à peine quelques minutes avant d’arriver à sa destination suivante, une des plus célèbres de Stockholm, située sur la même île : le musée Vasa, du nom du joyaux qu’il renfermait.
Le Vasa était un navire de guerre construit au nom du roi Gustave II, au début du dix-septième siècle. Il était grand. Majestueux. Immense. Richement décoré. Pourvu de puissants canons. Super mal foutu.
À peine vingt minutes après le début de son premier voyage, ce triste bateau chavira et coula, emportant avec lui plusieurs dizaines de marins, ainsi que la fierté et une partie de la bourse du roi. La catastrophe était totale. Mais à quelque chose malheur étant bon, les eaux gelées de la baltique conservèrent pendant des siècles avec soin ce monstre de plus de soixante mètres de long. Si bien que dans les années 1960, une opération de renflouage réussit à l’extraire de son sommeil pour qu’à nouveau, des yeux émerveillés puissent se poser dessus. Le musée avait été créé uniquement pour l’exposer, et il était depuis lors l’attraction principale de la ville, ce qui était parfaitement justifié. Le Vasa était somptueux et en meilleur état que n’importe quel autre navire de l’époque. Un pur joyeux historique et archéologique, que les visiteurs pouvaient observer sous toutes les coutures sur plusieurs niveaux en écoutant sur leur téléphone, en n’importe quelle langue, les explications de l’audio-guide.
Pour éviter l’effet de masse et protéger l’ambiance obscure et calme de cet énorme bâtiment sombre à la lumière tamisée, où reposait d’ailleurs au sous-sol quelques restes humains issus de l’épave, les adultes demandèrent aux jeunes de passer au vestiaire et ensuite de se promener librement autour du navire et des multiples installations complémentaires ici et là qui permettaient de se renseigner sur son naufrage, son renflouage, son apparence, ses couleurs d’origine, sa construction ou encore la richesse de ses décorations.
Ce fut d’ailleurs le moment que choisit Knut pour dévoiler sa main dans cette partie de poker menteur qu’il jouait avec Justin depuis l’aube. Alors que les murmures étaient de raison, il était enfin temps de montrer à tous ce qu’il cachait sous sa veste et sa chapka. Si certains n’avaient pas encore eu leur dose de mignonitude pour la journée, ils allaient être servis. Tous craqueraient.
« Oh le p’tit con, il a aussi mis des oreilles de chat ! »
Heureusement que Justin et Knut ne jouaient pas aux échecs, sinon, le petit Français se serait retrouvé à deux coups du mat. Dès le matin, son adversaire avait tout prévu pour le contrer. Avec, pour magnifier son visage, un collier chocker fin en cuir noir, un simple fard à paupière ocre rehaussé de mascara sur les yeux, et des barrettes dans les cheveux.
Une petite noire, simple et triangulaire au-dessus de l’oreille gauche. Une encore plus fine, juste au-dessus, mais qui servait de support à une courte cordelette à laquelle était attachée par un petit anneau une croix qui se déposait sur sa tempe. Deux pinces à cheveux, enfin, des deux côtés de son crâne, sur lesquelles étaient fixées deux oreilles de chat noires à l’intérieur fourrure tirant vers le gris et le blanc. C’était à miauler, et cela s’assortissait à merveille avec les languettes des bottes et ce logo noir en tissu qui possédait la même forme de chat et qui était simplement cousu au niveau du cœur, sur le pull du jeune homme.
Et quel pull !
C’était la première fois que Justin voyait un vêtement pareil, ouvertement oversize, en laine. Le haut du torse et les épaules se teintaient d’un rouge légèrement bordeaux, tout comme la partie inférieure des manches. Les autres zones – haut des bras et bas du ventre – étaient noires. Et au milieu, à partir de la base des pectoraux jusqu’au nombril, apparaissait un simple filet aux mailles en losange. La même structure se retrouvait par ailleurs sur chaque bras. C’était comme si quelqu’un avait découpé au ciseau dans un pull bicolore pour le rallonger de résille tout autour de la taille, du dos et des bras, et ce avec trois effets à tomber à la renverse : le vêtement s’en retrouvait allongé d’autant et recouvrait entièrement les mains, ce qui rappelait à quel point les enfants se protégeant les doigts dans les manches pouvaient être adorables ; il permettait à son propriétaire de laisser respirer sa peau et donc de réguler sa température, à défaut de celle des pauvres observateurs forcément en nage ; enfin, il jouait de la plus parfaite ambiguïté, celle de la liberté, en enfermant derrière une prison de mailles un ventre blanc, droit, fier et lisse, tout en l’offrant à tous les regards qui pouvaient ainsi en imaginer les moindres délices, sans avoir pour autant le droit d’y goûter. Du Knut cent pourcent pur jus, donc, capable de cramer des neurones sans ressentir la moindre palpitation dans son propre corps. Comme s’il était tout à fait normal et naturel de se promener les abdos et le nombril à l’air dans un des plus grands musées du pays, le tout dans un pull aux manches trop longues, qui semblait pile-poil né de la rencontre entre la fougue des filles du moulin rouge et l’innocence un peu gauche du gamin débraillé fan de chat, et par bien des aspects chaton lui-même.
Ne manquait plus qu’une seule chose pour enfoncer le clou : qu’il miaule. Et forcément, cela ne manqua pas. Droit dans ses bottes, un énorme sourire narquois aux lèvres, Knut se plaça à cinquante centimètres de son rival, main gauche contre le flanc, et lui lâcha en plein visage le plus mémorable « Mjauuuuuuuuuuuuuuu » qu’il avait au fond de ses tripes. Un cri du cœur qui lui valut immédiatement une petite demi-douzaine de câlins en plus dans son décompte. Et ce, sans compter Hakon qui délaissa une fois de plus Sabina pour s’occuper de son petit prince aux cheveux d’or, aux yeux d’azur, à la morale d’un ange et au sex-appeal du plus perfide des démons.
Afin de pouvoir compter les points, Justin et Knut décidèrent de faire la visite ensemble, accompagnés des membres du club et de quelques autres groupies attachées à l’un ou l’autre des chatons et bien plus intéressées par leurs mignonnes minauderies qu’à l’illustre navire exposé. Qu’importe cette présence dans son dos, pour le petit résident Suisse aux cheveux roses, cette visite était, à date, le point culminant de son voyage en Suède. L’ambiance, la grandeur du bateau, l’histoire tragique qui y était attachée, la finesse des décorations qui devaient le rendre si impérial… Le Vasa était un morceau d’Histoire, majestueux, sorti des enfers glacés de l’océan par la curiosité des hommes et leur amour pour le savoir. Son carnet entre les mains, il commença à gribouiller quelques mots. Des indications ici, des petites descriptions là, et entre, des vers, forcément, qui lui vinrent assez naturellement, malgré les habituelles ratures qui émaillaient les pages. En admirant le pont supérieur, il soupira. Ses coudes sur la barrière, il posa son visage sur ses paumes. Son air attendri montrait qu’il pensait à autre chose. Ou plutôt, à quelqu’un. Alors que Knut s’était innocemment collé par derrière à son cou pour respirer son parfum, somnolant les mains posées sur ses épaules, l’adolescent profita de ce petit moment de répit pour discuter avec Lillemor de ce garçon brun qui occupait si souvent son esprit.
« J’me disais qu’Aaron aurait adoré être là. Il est fana d’Histoire. Un truc pareil, ça l’aurait fait triper… Pas comme ton frère qui est en train de s’endormir sur mon dos… »
À la décharge du petit Suédois, lui connaissait ce bateau par cœur. Sa grand-mère, ses parents, l’école… Tout le monde avait passé sa jeunesse à vouloir le lui montrer. Alors que la peau douce et reposante de son camarade, qui faisait un très bon coussin quand les paupières se faisaient lourdes, il la découvrait à peine. Mais malgré son attitude paresseuse qui faisait craquer les demoiselles – elles adoraient le voir se montrer câlin, surtout avec un autre membre de son espèce –, il écoutait, et il percevait pleinement cette affection sans borne que Justin pouvait avoir pour son camarade et que lui ne comprenait pas bien. De l’admiration et de l’amitié ? De l’amour ? Autre chose. C’était compliqué… De toute manière, plus Justin en disait, plus cette relation lui semblait obscure, et moins il voulait en entendre parler. Là, la seule chose qui l’intéressait, c’était ce carnet et ses dernières pages recouvertes d’encre fraiche.
« Bon, t’as fini ton poème ? Tu nous le lis ? Allez ! S’il te plait ! »
Le chaton aux cheveux roses rigola, puis accepta de dévoiler ses quelques alexandrins rangés en sonnet en l’honneur du Vasa, même si le résultat était assez yeux trop spontané et pas assez travaillé. Avec sa plus belle voix, il déclama ses vers, dont Viktor ne traduisit que le sens sans chercher à s’attaquer aux rimes, exercice beaucoup trop compliqué pour lui.
« Somptueux navire guerrier, de bois décoré Joyaux de Suède, roi de la mer baltique Armé de cinquante canons, tous fantastiques Gustave Adolphe, ton roi, t’avait tant rêvé
Tant de visiteurs se pressent à ton chevet Admire ton épave d’un souffle empathique Sur les dépouilles, se recueillent, traumatique Écoutent ton histoire, peuplent ton musée
Grandiose, les mots me manquent et mon cœur fond Trois cents ans, tu m’as attendu dans les profonds Tu portes le nom dynastique de Vasa
Trois mats et dix voiles attendaient l’océan Sûr de toi, tu affrontas la houle, céans Et en à peine vingt minutes, tu coulas »
Les réactions furent disparates. Sabina aima beaucoup et le gratifia d’un câlin. Hakon trouva cela sans grand intérêt et leva les yeux au ciel. La majorité des autres élèves présents n’y comprirent rien, ni du verbe de Justin, ni même de la traduction – à son corps défendant, Viktor avait beau être parfaitement bilingues, des mots comme empathique et céans, il était loin de les utiliser tous les jours. De son côté, Knut s’émerveilla, les doigts remuant d’excitation dans tous les sens, et expliqua strophe par strophe pourquoi ce poème était bien, pourquoi la poésie en général, c’était super, et pourquoi même le français, c’était génial. Lillemor, enfin, ne jugea pas le poème, mais se moqua de son petit frère en lui demandant d’arrêter de jouir devant tout le monde. Ce n’était pas parce qu’il préférait se masturber l’esprit plutôt que la nouille qu’il pouvait en foutre partout comme ça.
Honteux et vexé, Knut grogna et tira la langue à Justin, désigné bien malgré lui comme le principal responsable de la situation, puis il réclama un câlin – accordé par Hakon, bien heureux de cajoler son petit prince – pour le réconforter d’avoir été ridiculisé par sa sœur, cette ignare qui l’adorait et qui racontait n’importe quoi. Il n’avait jamais joui de sa vie. Et ce n’était pas un poème qui allait le mener sur cette triste voie dans laquelle se perdait la jeunesse, faute de morale et de goût pour les plaisirs de l’esprits, bien plus enrichissants et nobles que ceux du corps. C’était ce qu’il pensait et il en était fier, même si Justin ne put s’empêcher de lui balancer une petite vanne pour l’énerver encore plus !
« Moi, au moins, j’ai goûté aux deux ! »
Cet « aveux », forcément, le rendit encore plus « cool » aux yeux des autres et lui valut de reprendre un très court avantage dans son combat de jour. Mais les scores entre les deux compétiteurs étaient tellement serrés qu’il n’y avait plus qu’une seule chose à faire pour les départager : aller de ce pas visiter le troisième et dernier musée au programme.
Moderne, riche et particulièrement réputé, il était situé sur la même île, à quelques centaines de mètres à peine. Et s’il traitait lui aussi d’histoire, c’était de celle de la musique moderne dont il était question, et plus précisément du plus grand groupe que le pays n’ait jamais connu : ABBA. Un groupe dont Knut était naturellement fan – patriotisme aveugle oblige – et que l’ensemble des autres élèves et adultes appréciaient. Ce musée était le point d’orgue de la journée.
La propriétaire, une proche du quatuor, les avait suivis dans leur succès et avait récupéré de très nombreuses pièces d’époques : des tenues, des instruments – dont la fameuse guitare utilisée sur scène à l’eurovision pour chanter Waterloo –, du matériel, les disques d’or et un grand nombre d’archives. Tout avait été exposé, au milieu d’une rétrospective et de reconstitutions des lieux centraux de cette épopée, comme le studio d’enregistrement ou la cabane – installée sur une île de la mer baltique – où les deux couples avaient écrit leurs plus grandes chansons, qui passaient d’ailleurs en boucle dans les différentes salles du musée.
Les adolescents adorèrent cette plongée en plein milieu des années soixante-dix, tout comme ils apprécièrent fortement la qualité des audioguides qui se déclenchaient à chaque passage devant une borne. De l’introduction sur l’eurovision à la salle des trophées, il n’y avait pas une minute pour s’ennuyer. Sans doute parce que le musée avait fait l’effort assez notable d’être le plus interactif possible, avec des activités disséminées tout le long du parcours, comme ces bornes d’enregistrement où cette pièce qui permettait d’afficher sa propre image par-dessus un des clips du groupe. Mais le point culminant et l’attraction principale, c’était sans aucun doute la grande scène « karaoké », où n’importe quel visiteur pouvait s’avancer, se mêler à des hologrammes et devenir, le temps d’une chanson, le cinquième membre du groupe ABBA. Et si beaucoup hésitèrent, par peur de chanter faux et de se taper l’affiche, Viktor puis Hakon relevèrent le défi, pour plaire à leurs copines respectives. Le premier avec un certain talent, via une interprétation relativement glam-rock. Le second avec moins de succès, pour cause de voix mal placée et, d’après lui, de quelques regards « félins » qui l’avaient perturbé. Knut, lui, passa son tour. Il n’aimait pas sa voix et ne connaissait pas les paroles. Lui qui d’habitude ne craignait aucun regard, il se montrait d’un seul coup intimidé. Sans doute parce qu’il avait été à deux doigts de demander à Viktor de chanter avec lui, mais que le regard détaché que le garçon aux bagues lui avait lancé avant de s’avancer seul avait calmé ses ardeurs.
Puis vint enfin le tour de Justin. Ayant adoré la visite de ce musée, il tenait absolument à avoir un petit souvenir et demanda à ce qu’on le filme, pour montrer à Aaron. Fièrement, il s’avança sur la scène. Le public se tut. Sa capuche à oreilles de chat sur la tête, il se racla la gorge, pour faire genre, puis fit signe à l’hôtesse de lancer la musique. Mamma mia.
« ♪ Mamma mia, here I go again
My my, how can I resist you?
Mamma mia, does it show again
My my, just how much I've missed you? ♪ »
« Mais… Il chante bien ce con ! »
En effet. Viktor avait dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Personne ne pouvait résister à ça. Les projecteurs dans les yeux, Justin était simplement égal à lui-même, ce qui voulait dire énormément de choses. Sa voix de tête était claire et parfaitement maitrisée, avec une teinte adolescente presque féminine, et quelque note féline, comme s’il miaulait tout autant qu’il chantait. Son « Mama mia » montait dans les octaves sans jamais être criard. La manière dont il se dandinait sur la musique en tenant le micro du bout de ses petits doigts était adorable. Son énergie était communicative comme jamais, et poussait le public à le suivre. Son sourire, enfin, emportait la foule. Justin ne s’était jamais vraiment considéré comme musicos. Il jouait de la guitare pour se détendre, parce que certains sons l’apaisaient et l’aidaient à purger ses émotions. Sa voix, ce n’était que celle d’un petit minet qui s’assumait. Le reste, c’était son assurance, sa manière de briller, son plaisir éternel à se montrer sous son jour le plus mignon, et la douceur incroyablement profonde de ses yeux bleu-vert. Quand un tel animal vous fixait en bouffant le micro sans la moindre fausse note, sa capuche de chat sur la tête, il n’y avait que trois façons de réagir : ou assumer une folle envie de le câliner au plus vite, ou refouler ce sentiment naturel en levant les yeux au ciel pour ne pas succomber, ou tout simplement miauler d’envie, de plaisir et d’admiration…
« Mjau… »
À peine eut-il prononcé son cri fétiche que Knut se couvrit le visage de ses longues manches aux bouts rouges. Envouté par la chanson, cela lui avait complètement échappé. Il venait de se trahir ! Et forcément, celle qui le connaissait le mieux ne put s’empêcher d’en profiter pour exploser de rire et pour l’afficher un bon coup devant le garçon qui venait à peine de finir son spectacle :
« Juju, n’écoute surtout pas mon p’tit frère s’il te critique : il a adoré ! Quand il miaule comme ça sans réfléchir, c’est toujours parce qu’il est content et détendu ! D’habitude, faut soit lui acheter des fringues, soit lui faire un massage, soit lui faire couler un bon bain chaud ! »
Rouge comme une pivoine, l’adolescent planqua sa tête dans le col de son pull. Tout le monde savait qu’il miaulait spontanément quand il était content. Par exemple quand on lui servait de la confiture de fraise, quand il lisait de la poésie, quand il prenait soin de son corps, ou quand une fille le câlinait se collant toute poitrine dehors à son torse. C’était même de là que venait son surnom, « Kisse », à la base. Mais qu’il se trahisse ainsi à propos de Justin devant la moitié du lycée… Un fier chat n’avait pas le droit de craquer devant son adversaire. C’eut-été, ente autre, admettre et accepter une défaite qu’il refusait de reconnaitre. Entre autre. Parce que pour le reste, il n’avait strictement aucune envie de finir par cramer en enfer. Il ne pouvait pas, d’ailleurs. Il était attendu au paradis.
Mais alors qu’il cherchait toujours à se cacher, une main tendue l’attrapa par la manche. Son propriétaire rigola et le tira vers lui, vers la scène.
« Allez, viens chanter avec moi ! Duo de minous ! »
Entraîné sans avoir le temps de réfléchir, Knut finit par accepter le défi. Vu à quel point les autres l’encourageaient, il n’avait pas trop le choix. L’ambiance chassa d’elle-même ses craintes. Être à côté de son rival et non plus en face lui avait donné l’envie d’en profiter et de s’amuser. Lui aussi était un chat. Il ne pouvait pas échouer là où un autre de son genre avait réussi, et encore moins s’ils se soutenaient mutuellement sur scène. Ses pinces-oreilles bien fixé sur la tête, il chuchota à l’oreille de Justin, pour qu’ils s’accordent sur leur numéro. Il n’y avait qu’une chanson qu’il connaissait à la perfection. Il avait même une petite idée derrière la tête. Un signe, et l’hôtesse envoya la bande.
« ♪ You can dance, you can jive, having the time of your life
See that cats, watch that scene, digging the Dancing Kids ♪ »
Rarement le musée ABBA avait connu pareil duo. Non seulement les voix de ces deux-là s’accordaient à la perfection, tout comme leurs regards, mais en plus, ils avaient eu la malice de modifier les paroles pour se les approprier, et donc chanter avec encore plus de fougue, d’envie et de plaisir que n’importe qui, tout en se partageant le micro de tellement près que leurs lèvres manquèrent à plusieurs reprises de se toucher, surtout lorsqu’ils partaient dans les graves.
Essoufflés, les deux chatons reçurent une ovation. Sabina annonça officiellement le résultat du match du jour : égalité parfaite ! Presque tout le monde acquiesça par acclamation, même si certains qui avaient leur chouchou grimacèrent. Il fallait s’y faire : l’un et l’autre étaient beaucoup trop mignons pour qu’on puisse les départager. Acceptant volontiers ce verdict qui avait l’avantage de ne vexer personne, Justin et Knut se congratulèrent sur scène, et offrirent même à leur public ce qu’il attendait le plus : un frottage amusé de museaux à la mode esquimaux et une accolade au bon goût de câlin, parfumé aux sourires et à la joie d’avoir passé une bonne journée.
La visite du musée se termina naturellement à la boutique. Hakon passa à la caisse en premier et demanda un paquet cadeau. Viktor demanda à Lillemor si elle voulait quelque chose. Le manque d’intérêt de l’adolescente pour cette question lui servit de réponse. Elle préférait revoir sur son téléphone la vidéo qu’elle venait de faire de son frère. Plus loin, tombant sur une petite boite à musique qui jouait la chanson qu’ils venaient de partager, Justin l’acheta immédiatement, avant de l’offrir à Knut, dont le visage reprit immédiatement des couleurs ocres devant ce présent inattendu.
« C’est pour que tu te souviennes longtemps de cette journée ! », se justifia le jeune Français de son petit rire caractériel.
Trop gêné pour répondre, le Suédois accepta simplement le présent… non sans rappeler que son anniversaire, c’était normalement le surlendemain, mais qu’il comprenait et acceptait avec plaisir. Ce à quoi Justin réagit par un haussement d’épaule. Pour l’anniversaire, il n’avait pas besoin d’acheter quelque chose. Il savait déjà ce qu’il voulait lui offrir. Un truc de chaton.
Assistant à cette discussion et à la réaction sincèrement touchée de son petit prince, Hakon blêmit. Puis, l’air de rien, il se tourna vers sa copine, et expliqua bien haut en suédois que les petites intentions, c’était avant tout une histoire de couple, avant de tendre son paquet à Sabina.
Surprise – elle avait plus l’habitude de recevoir des cadeaux de son frère que de son mec –, la jeune femme l’ouvrit et découvrit avec étonnement un porte clé en forme du célèbre Yellow cat qui avait fait les beaux jours des tenues d’ABBA. Ne comprenant pas le rapport, elle afficha une légère grimace :
« C’est gentil, mais pourquoi tu m’offres un chat ? Je ne suis pas Knut et… Oh… »
Sabina ne termina pas sa phrase, prononcée machinalement en français. En parlant, elle avait elle-même compris. Le mécontentement d’Hakon, visible à son regard électrique, avait aidé.
Ainsi se termina cette journée. Une fois dehors, tous les élèves furent autorisés à rentrer directement chez eux, sauf pour ceux qui voulaient repasser au lycée. Les esprits étaient joyeux. Justin demanda à tout le monde de poser avec lui ! Il voulait absolument une photo, pour l’envoyer à Aaron. Si presque tout le monde approuva l’idée, un grand blond très légèrement barbu s’énerva. Lui n’avait pas passé un si bon moment que ça. Tout ce cirque l’avait énervé. Ces chichis, ce concours stupide, la façon qu’avait Justin à « jouer » les mignons pour s’attirer des faveurs alors qu’en réalité, il semblait être bien plus perfide et hypocrite qu’adorable. Hakon n’était pas comme les autres. Lui, il ne marchait pas. Rien que cette obsession avec cet « Aaron », qui avait été la cause de toutes les rumeurs les plus stupides cette journée… Ça, si Justin avait voulu faire parler les filles, il n’aurait pas pu mieux s’y prendre. C’était ridicule. Assez, en tout cas, pour que le jeune homme lui balance une question moqueuse au visage.
« Mais t’as couché avec, ou quoi ? »
Les adolescents arrêtèrent de rire. Viktor traduisit à contrecœur. Le silence se fit. Seul quelques oiseaux chantèrent encore, perturbant le bruit des rares voitures et le faible son qui s’échappait du musée, un peu plus loin. Le regard vide fixé sur son portable, un air profondément triste au visage, Justin sourit, puis se tourna en penchant la tête vers celui qui l’avait interrogé, et répondit.
« Oui… »
Simplement. Sincère. Ce oui voulait tout dire, et rien en même temps. Personne ne le comprit vraiment. Hakon avait voulu faire son malin et se moquer. Aux yeux de tous, il s’était simplement comporté comme un gros con. Personne ne réagit. Personne ne dit rien.... Si seulement Justin avait été joyeux, comme à peine une minute plus tôt, alors tout le monde aurait rigolé. Les filles lui auraient demandé des détails. Il aurait eu le droit à des câlins et à des félicitations. Knut se serait énervé en prenant la couleur d’une tulipe. Mais là, rien.
Ce « oui » ne provoqua que d’intenses silences.
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