#haut de pectoraux
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hellmouthheritage · 1 year ago
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HELLMOUTH RPG INTRIGUE
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L’INTRIGUE DU MOIS DE JUIN / LE RETOUR DE L’ÉLUE.
musique d'ambiance : ICI
Sunnydale, Juin 2023
La nuit du 30 mai qui précÚde au premier jour de juin, @Valentin Duport entra par effraction dans la boutique magique. Il avait entendu entres les murs de l'Université qu'une puissante sorciÚre appelée Willow Rosenberg y aurait laissé son grimoire. Les derniÚres pages écrites par la sorciÚre contenait le plus dangereux et le plus puissant rituel de magie noire qu'un sorcier peut apprendre. Le rituel de résurrection, celui pour lequel la sorciÚre avait été puni pour l'éternité par les oracles. 
Valentin avait perdu sa mĂšre il y a quelques annĂ©es, la croyant morte. Le seul moyen pour lui d'arriver Ă  combattre son deuil Ă©tait de la ramener. MalgrĂ© l'obtention de ce grimoire, il avait besoin d'Ă©nergie humaine pour arriver Ă  complĂ©ter le rituel. Le sorcier Ă©tait en couple depuis peu avec un loup-garou qui avait le don de guĂ©risseur. MalgrĂ© cet amour qu'il ressentait pour lui, le besoin de revoir sa mĂšre Ă©tait encore plus grand. Il Ă©tait prĂȘt Ă  mettre la vie de sa moitiĂ© en danger pour entendre Ă  nouveau la voix si douce de sa mĂšre. Ayant peur que @Jeremy Lewilton ne soit pas d'accord avec ses intentions de ramener sa mĂšre d'entres les morts, le sorcier lui mentit. Il prĂ©tendit par texto, qu'il lui avait prĂ©parĂ© une nuit torride et qu'il devait absolument ĂȘtre au rendez-vous. Lorsque son copain arriva dans sa chambre, le sorcier avait prĂ©parĂ© le cercle du rituel et tous les ingrĂ©dients, il ne manquait que l'Ă©nergie du loup. Valentin fit croire Ă  l'amour de sa vie qu'il allait l'attacher pour jouer avec son corps, cependant c'Ă©tait bien loin d'ĂȘtre la vĂ©ritĂ©. 
Le sorcier enchaĂźna son homme sur le sol et l'embrassa pour peut-ĂȘtre la derniĂšre fois. Il retira le haut de Jeremy et passa son doigt autour de ses pectoraux et de ses abdos qu'il aimait tant. C'Ă©tait peut-ĂȘtre la derniĂšre fois qu'il pourrait se permettre de les dessiner dans ses pensĂ©es comme il avait l'habitude de le faire la nuit. Valentin espĂ©rait que le don de guĂ©risseur de Jeremy allait lui permettre de rester en vie et de survivre au rituel. Rien n'Ă©tait certain, une larme coula sur sa joue, mais il devait le faire. Si Jeremy rĂ©sistait au rituel, leur amour n'allait peut-ĂȘtre plus jamais ĂȘtre le mĂȘme. Le sorcier y pensait Ă  chaque secondes, mais le visage de sa mĂšre l'appelait.
Je suis désolé Jeremy. Je t'aime tellement...Prononça le sorcier.
Sa main se posa sur son coeur et une puissante lumiĂšre orange jaillit de la poitrine de Jeremy. Le sorcier posa son autre main dans les airs et ferma le poing pour crĂ©er un cercle de protection dans sa chambre pour que les cris de douleurs de Jeremy ne se fassent pas entendre dans les couloirs de l'UniversitĂ©. Voir l'homme qu'il aimait le plus au monde hurler et souffrir de cette façon lui dĂ©truisait le coeur, Valentin ressentait une douleur immense dans son ventre. Le sorcier commença Ă  prononcer le rituel de rĂ©surrection, mais quelque chose n'allait pas. Il le ressentait au plus profond de lui-mĂȘme. La magie des oracles qui protĂ©geait ce sort Ă©tait trop puissante, le sorcier avait de la difficultĂ© Ă  la percer. La chambre entiĂšre Ă©tait entrain de se recouvrir de glace. 
Le corps de Jeremy commença à avoir des convulsions. Une créature reptilienne parcourait l'intérieure de son corps. Les yeux du loups étaient jaune, ses canines apparurent sur son visage. Jamais Jeremy n'avait ressenti une telle douleur. Un serpent était entrain de voyager dans son corps jusqu'à sortir par sa bouche. Des coupures sur ses bras apparaissaient et se refermaient immédiatement grùce à son don de guérisseur.
Jeremy hurla, MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS PUTAIN!
Le loup tomba inconscient, le sorcier sentait toujours son coeur battre. Le rituel Ă©tait dĂ©jĂ  commencĂ©, il Ă©tait trop tard pour l'arrĂȘter. Le sorcier prit le serpent dans ses mains et le tua pour rĂ©pandre son sang sur le corps de Jeremy. C'Ă©tait la manoeuvre finale, la glace disparue petit Ă  petit et une atmosphĂšre de calme planait dans la piĂšce. Le sorcier Ă©tait Ă  bout de souffle. Valentin se leva debout et dĂ©tacha le corps de Jeremy. Il Ă©tait toujours en vie... Le sorcier s'empressa de se diriger vers la fenĂȘtre pour regarder le ciel. La lune Ă©tait bleu, il pouvait ressentir en lui la plus puissante des colĂšres, celle des oracles. Des pieux de glaces tombaient du ciel partout dans la ville de Sunnydale. 
Sans ĂȘtre conscient de ses actes, le sorcier avait commis la faute la plus grave qu'un mortel puisse commettre. Il avait jouer avec la balance des dimensions mystiques. Tout ceux qui avaient Ă©tĂ© tuĂ© le 2 octobre 2001 avait Ă©tĂ© ramenĂ© Ă  la vie par sa faute. La pluie de glace n'Ă©tait qu'une stratĂ©gie des oracles pour balancer le nombre d'ĂȘtres vivants dans le monde des mortels. Les pieux de glace ne cessĂšrent de tomber jusqu'Ă  ce que 150 humains meurent sous leurs forces. 
À cette mĂȘme seconde, l'Ă©lue la plus connue de tout les temps Ă©tait entrain de reprendre vie, six pieds sous terre dans son cercueil. ArrachĂ©e du paradis, Buffy se rĂ©veilla dans sa tombe au cimetiĂšre de Restfield lĂ  oĂč elle avait Ă©tĂ© enterrĂ©e en 2001. ObligĂ©e de sortir par elle mĂȘme de son cercueil et de dĂ©couvrir que Sunnydale avait bien changĂ©. N'ayant plus aucune air pour respirer, six pieds sous terre, la jeune femme cogna de toutes ses forces contre le bois, blessant les jointures de ses doigts pour arriver Ă  prendre une bouffĂ©e d'air. La terre commençant Ă  couler dans son cercueil, Buffy se fit un chemin dans la terre jusqu'Ă  dĂ©couvrir qu'elle Ă©tait revenue parmi les vivants. 
VĂȘtue de sa robe noir qu'on lui avait mise pour son enterrement, Buffy commença Ă  avancer dans la noirceur de la nuit en se rappelant ses derniers souvenirs sur Terre. Tout de suite, son premier instinct fut de vouloir retrouver Dawn, elle pensait que sa soeur Ă©tait encore en vie et en danger. Elle pensait que c'Ă©tait encore l'apocalypse. Pendant quelques heures, Buffy fit le tour de Sunnydale et des repĂšres dont elle se souvenait. L'Ă©lue se rendit vite compte que Sunnydale avait bien changĂ©. La tour que Gloria et ses esclaves avaient construite n'Ă©tait plus lĂ . Sa maison situĂ©e au 1630 Revello Drive avait Ă©tĂ© complĂštement rĂ©novĂ©e et une famille de deux parents et quatre enfants y habitait. Plus rien n'Ă©tait pareil. Buffy retrouva le chemin du lycĂ©e, lĂ  oĂč elle dĂ©cida de prendre une douche dans les vestiaires des filles. MĂȘme le lycĂ©e n'Ă©tait plus ce qu'il Ă©tait. C'Ă©tait maintenant un Ă©tablissement moderne, l'architecture avait bien Ă©voluĂ©.
Lorsque la jeune femme se regarda dans le miroir, elle s'aperçu qu'elle était revenue différente. Elle n'était plus la femme dans la vingtaine qu'elle était le jour de sa mort. Elle était revenue avec l'apparence qu'elle aurait été censé avoir si elle était resté en vie. Une femme de 42 ans.
Le lycée était fermé cette nuit-là, pendant qu'elle se regardait et prenait conscience de la gravité de la situation, Buffy entendit un bruit au sous-sol du lycée. Tout de suite, elle enfila la premiÚre tenue trouvée dans un casier d'une lycéenne. Elle était contente que malgré son ùge, elle arrivait toujours à rentrer dans la grandeur S. Buffy courra rapidement jusqu'à la bouche de l'enfer qui avait été recouverte par un plancher de ciment. En arrivant, elle entendit le bruit de l'eau éclabousser sous ses chaussures. Elle suivit alors l'eau qui provenait d'une piÚce verrouillée. Buffy défonça la porte d'un seul coup de pied et elle retrouva sa meilleure amie complÚtement nue qui grelottait sur le sol. 
Willow !
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tv-star-geneve · 10 days ago
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AprĂšs une augmentation mammaire, la reprise du sport doit ĂȘtre soigneusement planifiĂ©e pour Ă©viter tout impact nĂ©gatif sur les implants et assurer une cicatrisation optimale. La Dre Teresa Rotunno insiste sur le fait que chaque patiente doit suivre un programme de reprise sportif progressif et personnalisĂ©, permettant ainsi de minimiser les risques de complications et de garantir un rĂ©sultat durable et esthĂ©tique.
L’intervention d’augmentation mammaire implique des tissus musculaires, cutanĂ©s et glandulaires qui nĂ©cessitent du temps pour s’adapter aux implants. Reprendre trop tĂŽt ou trop intensĂ©ment pourrait non seulement affecter la cicatrisation, mais Ă©galement provoquer des dĂ©sagrĂ©ments comme le dĂ©placement des implants, des douleurs prolongĂ©es, ou encore des complications liĂ©es aux cicatrices.
1. Phase de Repos Complet : Les 1Úres Semaines Post-opératoires (Jours 1 à 14)
Les deux premiĂšres semaines aprĂšs l’intervention sont dĂ©diĂ©es au repos absolu. Cette phase est essentielle pour laisser les tissus cicatriser sans perturbations mĂ©caniques.
Recommandations de la Dre Rotunno :
Repos Total et Confort : La patiente doit éviter toute activité physique. Le repos total est crucial pour que les tissus commencent leur cicatrisation sans stress ni mouvements excessifs.
Soutien-gorge de Contention : Le port du soutien-gorge de contention est impĂ©ratif dĂšs le lendemain de l’opĂ©ration. Ce soutien-gorge est spĂ©cialement conçu pour stabiliser les implants et rĂ©duire les mouvements de la poitrine. Il doit ĂȘtre portĂ© jour et nuit pendant les premiĂšres semaines pour offrir un soutien constant aux implants.
Limiter les Mouvements des Bras : Lever les bras au-dessus des épaules, porter des objets lourds ou effectuer des mouvements amples avec les bras sont des gestes à éviter. La Dre Rotunno recommande de rester particuliÚrement vigilante sur les activités quotidiennes pour éviter de solliciter les muscles pectoraux.
Gestion de la Douleur et des Gonflements : La douleur est gĂ©nĂ©ralement contrĂŽlĂ©e avec des antalgiques prescrits. Le gonflement et les ecchymoses autour de la poitrine sont courants et devraient s'attĂ©nuer au fil des jours. Les compresses froides peuvent ĂȘtre appliquĂ©es pour rĂ©duire les gonflements, mais toujours avec prĂ©caution.
Résumé de la Phase :
Les premiÚres semaines sont axées sur le repos total. La Dre Rotunno encourage les patientes à respecter cette période de récupération pour éviter toute complication et assurer un bon début de cicatrisation.
2. Reprise des Activités LégÚres : Semaines 3 et 4
Deux semaines aprĂšs l’opĂ©ration, la patiente peut commencer Ă  rĂ©intĂ©grer des activitĂ©s physiques trĂšs lĂ©gĂšres, sans impact ni sollicitation directe du haut du corps.
Activités Recommandées :
Marche LĂ©gĂšre : La marche douce est encouragĂ©e pour rĂ©activer la circulation sanguine et retrouver un rythme d’activitĂ© modĂ©rĂ©. Elle doit ĂȘtre effectuĂ©e sur terrain plat et Ă  un rythme confortable.
Éviter Toute Secousse : Toute activitĂ© provoquant des secousses, mĂȘme modĂ©rĂ©es, est dĂ©conseillĂ©e. Il est impĂ©ratif de limiter les mouvements brusques pour Ă©viter d’agiter les implants, qui sont encore en phase de stabilisation.
Précautions Supplémentaires :
Écouter Son Corps : La Dre Rotunno encourage les patientes Ă  surveiller les signaux de leur corps et Ă  ĂȘtre attentives Ă  tout signe de fatigue ou d’inconfort. Les activitĂ©s physiques ne doivent pas gĂ©nĂ©rer de tension sur la poitrine.
Maintien du Soutien-gorge de Contention : MĂȘme pour des activitĂ©s lĂ©gĂšres comme la marche, le soutien-gorge de contention doit ĂȘtre portĂ© en continu pour assurer un soutien constant aux implants et Ă©viter tout mouvement involontaire.
Résumé de la Phase :
Cette phase de récupération active permet de réintroduire une activité légÚre, tout en limitant strictement les mouvements du haut du corps. Elle est cruciale pour retrouver progressivement un rythme de vie normal sans compromettre la cicatrisation.
3. Réintégration des Activités Physiques Modérées : Semaines 4 à 6
À partir de la quatriĂšme semaine, les patientes peuvent introduire des exercices d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e, toujours en Ă©vitant les mouvements sollicitant directement les muscles pectoraux.
Activités Physiques Autorisées :
Exercices pour le Bas du Corps : La patiente peut rĂ©aliser des exercices ciblant les jambes et les fessiers, comme le vĂ©lo d’appartement sans rĂ©sistance ou les exercices de renforcement des jambes. Ces exercices doivent ĂȘtre effectuĂ©s lentement et sans poids excessifs pour limiter la sollicitation indirecte du haut du corps.
Exercices de Cardio Doux : Des activitĂ©s de cardio lĂ©ger, comme le vĂ©lo d’appartement Ă  faible intensitĂ©, sont envisageables Ă  condition que la patiente se sente Ă  l’aise et que la poitrine ne subisse pas de pression.
Activités Interdites :
Extension des Bras et Efforts Intenses : Les mouvements impliquant le haut du corps, notamment les exercices d’extension des bras, restent interdits. La Dre Rotunno rappelle que les muscles pectoraux doivent encore ĂȘtre prĂ©servĂ©s pour assurer une bonne cicatrisation.
Course et Sauts : Les exercices qui provoquent des secousses dans la poitrine, comme le jogging, les sauts, ou les activités de cardio plus intensif, ne sont toujours pas recommandés pour éviter tout déplacement des implants.
Résumé de la Phase :
Cette phase introduit des exercices modĂ©rĂ©s en mettant l’accent sur le bas du corps. La patiente peut retrouver une activitĂ© physique douce sans solliciter le haut du corps, ce qui permet de continuer la rĂ©cupĂ©ration en douceur.
4. Reprise Progressive des Activités Cardio et Renforcement Léger du Haut du Corps : Semaines 6 à 8
À partir de la sixiĂšme semaine, la patiente peut intĂ©grer progressivement des exercices cardio plus soutenus et commencer des mouvements de renforcement lĂ©ger pour le haut du corps, avec l’approbation de la Dre Rotunno.
Activités Cardio Recommandées :
Marche Rapide et VĂ©lo Ă  RĂ©sistance ModĂ©rĂ©e : La marche rapide et le vĂ©lo d’appartement avec une rĂ©sistance modĂ©rĂ©e sont idĂ©aux pour augmenter progressivement l’endurance. La Dre Rotunno recommande de rester attentive Ă  tout signe d’inconfort dans la poitrine.
Exercices de Renforcement du Haut du Corps :
Renforcement LĂ©ger des Bras : Des exercices trĂšs lĂ©gers pour les bras, utilisant des poids minimes ou des bandes Ă©lastiques, peuvent ĂȘtre intĂ©grĂ©s pour rĂ©habituer les muscles Ă  une activitĂ© douce. Les mouvements doivent ĂȘtre contrĂŽlĂ©s et limitĂ©s Ă  des rĂ©pĂ©titions faibles.
Précautions :
Utilisation d’un Soutien-gorge de Sport AdaptĂ© : Un soutien-gorge de sport avec un maintien renforcĂ© est indispensable pour toute activitĂ© impliquant un mouvement de la poitrine. Ce soutien-gorge protĂšge les implants contre les secousses et les maintient en position.
Résumé de la Phase :
Cette phase permet d’introduire un renforcement lĂ©ger du haut du corps, tout en augmentant lĂ©gĂšrement l’intensitĂ© du cardio. Il s’agit de rĂ©introduire progressivement des activitĂ©s, tout en protĂ©geant les implants grĂące Ă  un soutien adaptĂ© et en restant attentif aux rĂ©actions du corps.
5. Reprise des Activités Musculaires et des Sports Intenses : Semaines 8 à 12
Entre la huitiĂšme et la douziĂšme semaine, la patiente peut envisager de reprendre des activitĂ©s sportives plus intenses, y compris des exercices sollicitant le haut du corps, Ă  condition que la Dre Rotunno l’autorise lors d’une consultation de suivi.
Activités Autorisées :
Exercices ModĂ©rĂ©s pour les Pectoraux : La reprise des exercices de renforcement musculaire du haut du corps, y compris des exercices pour les pectoraux, peut ĂȘtre initiĂ©e en douceur. La Dre Rotunno recommande de commencer par des mouvements lĂ©gers et d’éviter les charges importantes.
Exercices de Musculation GĂ©nĂ©rale : Des exercices de musculation pour les bras, les Ă©paules, et le dos sont possibles avec des charges progressives. Les patientes doivent augmenter l’intensitĂ© progressivement et ĂȘtre attentives aux signaux de leur corps.
Sports Plus Exigeants :
Retour au Jogging, Tennis, et Natation : La Dre Rotunno autorise la reprise des sports plus intenses, comme le jogging, le tennis, ou la natation, en fonction de la tolérance de chaque patiente. Un bon soutien est toujours nécessaire pour minimiser les impacts sur la poitrine.
Résumé de la Phase :
Cette phase marque le retour aux activitĂ©s physiques habituelles. Toutefois, la Dre Rotunno recommande une progression modĂ©rĂ©e de l’intensitĂ© pour s’assurer que les tissus continuent de s’adapter aux implants sans provoquer de tension.
6. Retour Complet aux Activités Sportives et Musculation Intensive : AprÚs 3 Mois
AprĂšs trois mois, la majoritĂ© des patientes peuvent retrouver l’ensemble de leurs activitĂ©s sportives, y compris la musculation intense et les sports d’endurance, avec le feu vert de la Dre Rotunno.
Recommandations Clés :
Augmentation Progressive des Charges en Musculation : Les charges peuvent ĂȘtre augmentĂ©es progressivement pour les exercices de musculation intense. Il est conseillĂ© de commencer avec des charges lĂ©gĂšres et d’observer les rĂ©actions de la poitrine avant de progresser.
Surveillance et Suivi RĂ©gulier : La Dre Rotunno conseille de planifier des consultations de suivi pour Ă©valuer la cicatrisation, la position des implants et s'assurer que tout se passe bien sur le long terme.
Conclusion
La reprise du sport aprĂšs une augmentation mammaire est un processus progressif qui permet aux patientes de retrouver leur routine sportive tout en protĂ©geant les rĂ©sultats de l’intervention. Avec une approche prudente et les conseils de la Dre Teresa Rotunno, chaque patiente peut retrouver sa forme physique en toute sĂ©curitĂ©, en garantissant la stabilitĂ© et la durabilitĂ© des implants pour des rĂ©sultats esthĂ©tiques durables.
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suisse-ch · 3 months ago
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Le port du soutien-gorge aprÚs une augmentation mammaire est une composante essentielle du processus de récupération et joue un rÎle crucial dans le succÚs de l'intervention. Un soutien-gorge approprié aide à stabiliser les implants, minimise l'enflure, favorise la cicatrisation, et assure un confort optimal pendant la convalescence. Ce guide détaillé vous explique comment gérer chaque étape du port du soutien-gorge aprÚs une augmentation mammaire, du jour de la chirurgie à la période post-opératoire à long terme.
1. Immédiatement AprÚs l'Intervention : Le Soutien-Gorge de Compression
Importance du Soutien-Gorge de Compression
Stabilisation des Implants : AprÚs l'intervention, les implants mammaires sont susceptibles de se déplacer en raison de l'enflure et de la faiblesse des tissus environnants. Le soutien-gorge de compression joue un rÎle vital en maintenant les implants en place et en réduisant les risques de déplacement ou d'asymétrie.
Réduction de l'Enflure : La compression douce offerte par ce soutien-gorge aide à contrÎler l'enflure postopératoire, un phénomÚne normal aprÚs une chirurgie mammaire. En limitant l'accumulation de liquide et en favorisant la circulation, il contribue à une récupération plus rapide et plus confortable.
Support des Tissus : Le soutien-gorge de compression soutient les muscles pectoraux et les tissus environnants, ce qui est crucial lorsque ces muscles ont été manipulés lors de l'insertion des implants.
Caractéristiques du Soutien-Gorge Post-Opératoire
Matériaux : Les soutiens-gorge de compression sont généralement fabriqués à partir de tissus doux, respirants, et hypoallergéniques pour éviter toute irritation des cicatrices ou de la peau sensible.
Sans Armature : Il est conçu sans armatures pour ne pas comprimer les incisions ou les implants, ce qui pourrait gĂȘner la cicatrisation ou entraĂźner des complications.
Fermeture Frontale : La fermeture frontale est une caractéristique commune, car elle permet de mettre et retirer le soutien-gorge plus facilement, particuliÚrement lorsque les mouvements des bras sont limités et douloureux dans les jours suivant l'opération.
Durée et Port
Port Continu : Il est généralement recommandé de porter ce soutien-gorge en continu, jour et nuit, pendant les premiÚres 2 à 4 semaines aprÚs l'intervention, sauf pendant la douche. Cette période peut varier en fonction des instructions spécifiques de votre chirurgien.
Adaptabilité : Ces soutiens-gorge sont souvent ajustables, permettant de les resserrer ou de les desserrer en fonction de l'évolution de l'enflure.
2. Les Semaines Suivantes (2 Ă  6 Semaines) : Passage au Soutien-Gorge de Sport
Transition Vers un Soutien-Gorge de Sport
Quand Passer au Soutien-Gorge de Sport : Une fois que le gonflement initial a diminué et que les tissus commencent à guérir, généralement aprÚs 2 à 4 semaines, votre chirurgien pourrait vous recommander de passer à un soutien-gorge de sport. Cette étape est importante pour continuer à soutenir les implants tout en offrant un confort accru.
Fonctions du Soutien-Gorge de Sport : Ce type de soutien-gorge continue de fournir le soutien nécessaire aux implants tout en étant plus confortable et pratique pour une utilisation quotidienne. Il maintient les implants en place, réduit les mouvements excessifs, et protÚge les tissus en cours de cicatrisation.
Caractéristiques du Soutien-Gorge de Sport
Sans Armature : Comme le soutien-gorge de compression, il doit ĂȘtre sans armatures pour Ă©viter toute pression sur les cicatrices et les implants. Les armatures peuvent exercer une pression inĂ©gale sur les implants, ce qui pourrait entraĂźner une dĂ©formation ou un dĂ©placement.
Tissu Respirant et Doux : Le choix d'un tissu doux et respirant est essentiel pour Ă©viter les irritations et pour offrir un confort maximal, surtout pendant la pĂ©riode de rĂ©cupĂ©ration oĂč la peau peut ĂȘtre plus sensible.
Maintien et Confort : Le soutien-gorge doit offrir un maintien ferme mais confortable, sans ĂȘtre trop serrĂ©, pour ne pas comprimer les implants ou gĂȘner la circulation sanguine.
Consignes de Port
Port Régulier : Il est conseillé de continuer à porter le soutien-gorge de sport jour et nuit pendant encore 4 à 6 semaines, en fonction de la guérison de vos tissus et des recommandations de votre chirurgien. Le port nocturne est particuliÚrement important pour prévenir les mouvements excessifs des implants pendant le sommeil.
Suivi Médical : Des rendez-vous de suivi réguliers avec votre chirurgien sont essentiels pour évaluer votre guérison, ajuster le port du soutien-gorge si nécessaire, et répondre à toute préoccupation.
3. AprĂšs 6 Semaines : Reprise du Port de Soutiens-Gorge Traditionnels
Quand Repasser aux Soutiens-Gorge Normaux
Retour Progressif : Environ 6 Ă  8 semaines aprĂšs l'opĂ©ration, en fonction de la cicatrisation et de la stabilisation des implants, votre chirurgien pourrait vous autoriser Ă  porter des soutiens-gorge traditionnels, y compris ceux avec armatures. Cependant, ce retour doit ĂȘtre progressif et surveillĂ© pour s'assurer que les implants sont bien en place et que les cicatrices sont suffisamment guĂ©ries.
Choix du Soutien-Gorge : À ce stade, il est crucial de choisir des soutiens-gorge bien ajustĂ©s qui offrent un bon soutien. Les armatures doivent ĂȘtre correctement positionnĂ©es pour Ă©viter toute pression sur les implants et ne doivent pas appuyer directement sur les cicatrices.
CritĂšres de SĂ©lection des Soutiens-Gorge
Ajustement AppropriĂ© : Le soutien-gorge doit offrir un maintien adĂ©quat sans ĂȘtre trop serrĂ© ni trop lĂąche. Il doit soutenir les implants tout en Ă©tant confortable pour un usage quotidien.
Confort : Privilégiez des soutiens-gorge avec des bretelles larges et ajustables, une bande sous-poitrine confortable, et des tissus doux qui ne provoquent pas d'irritation.
Durabilité : Investissez dans des soutiens-gorge de haute qualité qui résistent à l'usure quotidienne et maintiennent leur forme et leur soutien au fil du temps.
4. Considérations à Long Terme : Maintenir les Résultats de l'Augmentation Mammaire
Port Nocturne Ă  Long Terme
PrĂ©vention de la Ptose : Certaines patientes choisissent de continuer Ă  porter un soutien-gorge de sport ou un soutien-gorge doux la nuit mĂȘme aprĂšs la pĂ©riode de rĂ©cupĂ©ration. Cela peut aider Ă  prolonger les rĂ©sultats de l'augmentation mammaire en offrant un soutien supplĂ©mentaire, particuliĂšrement utile pour prĂ©venir la ptose mammaire (affaissement des seins) Ă  long terme.
Confort et Sécurité : Le port nocturne d'un soutien-gorge léger peut également offrir un confort accru et réduire les mouvements des implants pendant le sommeil, ce qui est particuliÚrement bénéfique pour les patientes ayant des implants volumineux.
Surveillance des Signes de Complications
Vigilance Permanente : MĂȘme aprĂšs la pĂ©riode de rĂ©cupĂ©ration, il est important de rester vigilant quant Ă  l'apparition de symptĂŽmes inhabituels tels que des douleurs persistantes, des rougeurs, un gonflement excessif, ou une asymĂ©trie soudaine. Ces signes pourraient indiquer des complications qui nĂ©cessitent une attention mĂ©dicale immĂ©diate.
Consultations RéguliÚres : Programmez des consultations de suivi réguliÚres avec votre chirurgien pour surveiller la santé de vos implants et pour discuter de toute préoccupation éventuelle.
Importance du Bon Soutien-Gorge
Préservation des Résultats : Le choix d'un soutien-gorge approprié à long terme est essentiel pour préserver les résultats de votre augmentation mammaire. Un bon soutien au quotidien aide à prévenir l'affaissement prématuré des seins et à maintenir la position des implants.
Adaptation Ă  l'Évolution : À mesure que votre corps change avec le temps, vous pourriez devoir ajuster vos soutiens-gorge. Que ce soit en raison de changements de poids, de grossesse, ou simplement du vieillissement, il est important de choisir des soutiens-gorge qui continuent de rĂ©pondre Ă  vos besoins.
5. Recommandations Personnalisées de Votre Chirurgien
Importance de la Communication
Consultation Préopératoire : Discutez en détail avec votre chirurgien de vos attentes et de vos préoccupations. Une communication claire avant l'intervention permet de définir un plan de récupération adapté à vos besoins spécifiques.
Instructions Spécifiques : Suivez attentivement les instructions post-opératoires de votre chirurgien, qui seront personnalisées en fonction de votre situation individuelle, du type d'implants utilisés, et de la technique chirurgicale.
Adaptabilité du Plan
Écoute de Votre Corps : Chaque patiente rĂ©agit diffĂ©remment Ă  la chirurgie, et il est important de rester Ă  l'Ă©coute de votre corps. Si vous ressentez une gĂȘne ou si vous avez des questions sur le type de soutien-gorge que vous portez, n'hĂ©sitez pas Ă  contacter votre chirurgien pour des conseils.
Ajustements en Cours de Récupération : Votre plan de port du soutien-gorge peut nécessiter des ajustements au fur et à mesure de votre récupération. La flexibilité est essentielle pour s'assurer que vous recevez le soutien adéquat à chaque étape du processus de guérison.
Conclusion
Le port du soutien-gorge aprÚs une augmentation mammaire est un élément clé pour assurer une guérison optimale et des résultats esthétiques durables. En suivant les recommandations de votre chirurgien et en choisissant les soutiens-gorge appropriés à chaque étape de la récupération, vous pouvez maximiser le succÚs de votre intervention et maintenir un confort tout au long du processus.
La patience et le respect des consignes post-opératoires sont essentiels pour atteindre les résultats souhaités. Si vous avez des doutes ou des questions à tout moment, il est crucial de consulter votre chirurgien pour obtenir des conseils personnalisés et garantir une récupération en douceur.
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nyon-suisse · 4 months ago
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La reprise du sport aprÚs une augmentation mammaire est une étape importante du processus de récupération. Il est crucial de suivre un plan de reprise progressif pour garantir une guérison optimale et éviter les complications. Voici un guide détaillé et approfondi pour vous accompagner étape par étape dans ce processus.
Phase Immédiate Post-Opératoire (Semaines 1-2)
Repos Absolu
Premiers Jours : Les premiers jours aprĂšs la chirurgie sont essentiels pour la guĂ©rison initiale. Le repos est impĂ©ratif. Évitez toute activitĂ© physique, mĂȘme lĂ©gĂšre, pour permettre Ă  votre corps de commencer le processus de guĂ©rison.
Soins Post-Opératoires : Suivez scrupuleusement les instructions du Dr Xavier Tenorio concernant les soins de la plaie, le port du soutien-gorge de contention et la prise des médicaments prescrits pour gérer la douleur et prévenir les infections.
Mouvements LimitĂ©s : Limitez les mouvements des bras et Ă©vitez de lever les bras au-dessus de la tĂȘte. Des mouvements doux et limitĂ©s des bras sont autorisĂ©s pour Ă©viter la raideur, mais sans forcer.
Visites de Suivi
Consultations RéguliÚres : Planifiez et assistez à toutes les consultations de suivi pour évaluer votre guérison. Le Dr Tenorio vérifiera les incisions, surveillera le positionnement des implants et s'assurera qu'il n'y a pas de complications.
Phase de Reprise Progressive (Semaines 3-4)
Introduction de la Marche LĂ©gĂšre
Promenades Douces : À partir de la troisiĂšme semaine, vous pouvez commencer Ă  faire des promenades lĂ©gĂšres. Cela favorise la circulation sanguine, aide Ă  rĂ©duire l'enflure et prĂ©vient les complications liĂ©es Ă  l'immobilitĂ©, comme les caillots sanguins.
Surveillance de l'Inconfort : Soyez attentif Ă  tout signe de douleur ou d'inconfort. Si vous ressentez une gĂȘne, rĂ©duisez l'intensitĂ© de l'activitĂ© et consultez le Dr Tenorio.
Éviter les ActivitĂ©s Intenses
Activités Restreintes : Continuez à éviter les activités physiques intenses et les exercices qui sollicitent les muscles pectoraux. Les mouvements doux des bras sont permis, mais évitez les exercices de force et les mouvements brusques.
Port du Soutien-Gorge de Contention
Soutien Optimal : Continuez à porter le soutien-gorge de contention prescrit pour maintenir les implants en place et minimiser les mouvements des seins. Cela est crucial pour une guérison optimale et pour éviter les complications.
Phase de Reprise Modérée (Semaines 5-6)
Introduction Progressive des Activités Cardiovasculaires
Exercices Légers : Vous pouvez commencer à intégrer des activités cardiovasculaires légÚres, telles que le vélo d'appartement à faible résistance ou la marche rapide. Ces activités aident à améliorer la condition physique générale sans solliciter excessivement la zone opérée.
Surveillance Continue : Continuez Ă  surveiller votre corps pour tout signe d'inconfort. Si vous ressentez une douleur ou un gonflement accru, arrĂȘtez immĂ©diatement l'activitĂ© et consultez le Dr Tenorio.
Exercices Doux pour le Haut du Corps
Exercices sans Poids : Introduisez des exercices doux pour le haut du corps, comme les mouvements de bras en cercle, les flexions et extensions. Évitez les poids et les exercices qui sollicitent directement les muscles pectoraux.
Port du Soutien-Gorge de Sport
Support et Confort : Commencez à porter un soutien-gorge de sport bien ajusté pendant les activités physiques pour fournir un soutien supplémentaire et minimiser les mouvements des seins.
Phase de Reprise ComplĂšte (Semaines 7-8)
Augmentation Progressive de l'Intensité
Intensité Gradualisée : Augmentez progressivement l'intensité et la durée de vos activités sportives réguliÚres. Commencez par des séances courtes et légÚres, puis augmentez progressivement en fonction de votre confort et de votre tolérance.
Exercices de Force : RĂ©introduisez les exercices de force en utilisant des poids lĂ©gers au dĂ©but. Évitez les exercices ciblant directement les muscles pectoraux jusqu'Ă  ce que vous ayez l'approbation du Dr Tenorio.
Reprise des Sports Ă  Impact ÉlevĂ©
Sports Progressifs : Les sports Ă  impact Ă©levĂ©, comme la course Ă  pied, le tennis ou les sports de contact, doivent ĂȘtre repris avec prĂ©caution. Augmentez progressivement l'intensitĂ© et la durĂ©e de ces activitĂ©s pour Ă©viter toute tension excessive sur les implants mammaires.
Support Supplémentaire : Continuez à porter un soutien-gorge de sport de haute qualité pour protéger vos seins et réduire les mouvements excessifs.
Conseils Supplémentaires pour une Reprise Sécurisée
Consultations de Suivi
Suivi RĂ©gulier : Assistez Ă  toutes les consultations de suivi avec le Dr Tenorio pour surveiller votre guĂ©rison et obtenir des recommandations personnalisĂ©es. Chaque patiente est unique, et des ajustements peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires en fonction de votre progression.
Hydratation et Nutrition
Soutien Nutritionnel : Maintenez une bonne hydratation et adoptez une alimentation équilibrée riche en protéines, vitamines et minéraux pour soutenir la guérison et l'énergie nécessaire à la reprise du sport.
Patience et Prudence
Récupération Patiente : La patience est essentielle. Ne précipitez pas la reprise de vos activités physiques. Un retour trop rapide au sport peut entraßner des complications telles que des hématomes, des déplacements d'implants ou des cicatrices étirées.
Communication avec le Chirurgien
Questions et Préoccupations : N'hésitez pas à contacter le Dr Tenorio pour toute question ou préoccupation concernant votre récupération ou la reprise du sport. Une communication ouverte avec votre chirurgien est essentielle pour assurer une guérison en toute sécurité.
Conclusion
La reprise du sport aprĂšs une augmentation mammaire doit ĂȘtre progressive et bien planifiĂ©e pour assurer une guĂ©rison complĂšte et Ă©viter les complications. Chez Aesthetics Clinic, le Dr Xavier Tenorio et son Ă©quipe s'engagent Ă  fournir un suivi attentif et des conseils personnalisĂ©s pour chaque patiente. En suivant ces recommandations, vous pouvez reprendre vos activitĂ©s sportives en toute sĂ©curitĂ© et profiter pleinement des rĂ©sultats de votre chirurgie.
Pour toute question ou préoccupation, n'hésitez pas à contacter notre clinique.
Dr Xavier Tenorio Aesthetics Clinic
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problematicseries · 10 months ago
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 3
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN đŸ©·
All of the people mentioned in the fanfic are adults
FR FANFIC
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EPISODE 5 : FINAL PART
Tu restes bouche bĂ©e, c’est impossible.
« Tu peux fermer la bouche, ça fait un moment qu’on a fini tu sais » dit Intak en ricanant.
« Qu’est ce que tu peux ĂȘtre con » tu lui rĂ©ponds en lui tapant l’épaule avant de continuer « Pourquoi tu t’es inscrit ici ? »
Il relÚve le menton, te regarde de haut avant de répondre « Et pourquoi pas ? »
Tu soupires, Intak te gonfle dĂ©jĂ , si il Ă©tait pas si bon lorsqu’il est entre tes jambes tu l’aurais dĂ©jĂ  expulsĂ© de la rĂ©sidence.
Alors que tu lÚves les yeux au ciel tu aperçois des lumiÚres bleues clignotantes arriver vers la résidence ShinSoo, tu pressens que quelque chose de grave vient de se passer.
Tu prends la main d’Intak avant de sortir en courant de la rĂ©sidence NymphĂ©a, vous rendant, Intak et toi, Ă  la rĂ©sidence ShinSoo.
La nuit enveloppe le campus alors que tu cours main dans la main avec Intak.
Le vent frais souffle légÚrement, faisant danser les feuilles des arbres et créant une atmosphÚre mystique.
Les Ă©chos de vos pas rĂ©sonnent sur le chemin dĂ©sert, se mĂȘlant au murmure de la nuit.
Les lumiÚres des lampadaires éclairent votre chemin, créant des ombres qui dansent au rythme de votre course.
Un sentiment d'urgence mĂȘlĂ© Ă  la proximitĂ© avec Intak crĂ©e une Ă©nergie palpitante dans l'air. Cependant, malgrĂ© cette aventure, une ambiance perplexe persiste, te laissant sentir un mĂ©lange de stress et d'interrogations face Ă  ce qui se dĂ©roule autour de vous.
Alors que vous arrivez Ă  hauteur de la rĂ©sidence, tu aperçois une foule regardant ce qu’il se passe.
Tu te faufiles avec Intak pour voir de plus prùs et la seule chose que tu aperçois est Kazuha sur un brancard que les urgentistes font entrer tout de suite dans l’ambulance.
Ton regard croise celui de Mingi, alors qu’il voit Ă©galement Intak, toujours sa main dans la tienne.
Il lùve les yeux au ciel et monte dans l’ambulance.
« ATTENDEZ » tu cries, ne comprenant pas la situation.
« On a vraiment pas le temps pour tes caprices là » te répond Mingi.
Tu regardes un peu mieux dans l’ambulance et aperçoit Kazuha, avec le couteau toujours plantĂ© dans son thorax.
Un cri de stupeur s’échappe de ta bouche, sur laquelle tu portes tes deux mains, alors que Mingi ferme la porte de l’ambulance.
Tu sens les larmes monter à tes yeux et te retourne sur le torse d’Intak.
Il te prend dans ses bras et te caresse les cheveux en tentant tant bien que mal de te rassurer.
« Elle va s’en sortir » dit-il en t’embrassant le dessus de la tĂȘte.
Tu Ă©clates en sanglots contre le torse d’Intak.
« Je te le promets » continue t’il.
La foule se dissipe alors que les ambulances s’éloignent.
Tu sors ton tĂ©lĂ©phone portable, tu aperçois pleins de notifications non lues, tu n’en regarde aucune et appelle Ning.
« AH BAH ENFIN » répond Ning.
« T’es oĂč ? » tu lui rĂ©ponds, essuyant tes larmes sur les pectoraux d’Intak.
« Rez de chaussée, salle principale, je suis avec Iroha, Jake, Julie et Natty » te répond elle.
« ok a tout de suite » tu lui réponds avant de raccrocher.
Les bras forts d'Intak t'entourent alors que vous avancez dans les couloirs de la résidence.
Les lumiÚres tamisées créent des jeux d'ombres.
Ton esprit est partagé entre la réconfortante présence d'Intak et l'inquiétude liée à la situation.
Vous vous dirigez vers Ning, cherchant des réponses dans cette nuit pleine de mystÚres.
Tu vois Iroha assise sur les genoux de Jake, se massant la nuque.
« Qu’est ce que c’est que ce BORDEL » hurle Jang en se recoiffant.
« mais t’étais oĂč toi encore ? » lui rĂ©pond Natty en levant un sourcil.
San arrive Ă  son tour, refermant sa braguette.
« Oh je vois » réponds Natty en levant les yeux au ciel.
Julie se retient de ricaner en voyant l’agacement de Natty.
« PERSONNE M’EXPLIQUE ? » crie Jang.
« TU PEUX PAS FERMER TA GUEULE 5 MINUTES ? » hurle Ning.
un silence s’abat sur la piùce.
tous les yeux sont braqués sur ning, qui vient de demander à Jang de fermer sa gueule.
Vous vous demandez si vous assistez tous Ă  une hallucination collective.
« Pardon ? » répond Jang en clignant des yeux.
« Oui, ferme ta gueule, Kazuha vient de se faire poignarder et toi tout ce que t’es capable de faire c’est de tout ramener Ă  ta petite personne c’est INSUPPORTABLE JANG » continue Ning.
un second silence s’abat sur la piùce.
« Qui a poignardĂ© Kazuha ? » demande Jang d’un regard noir.
« Taesan, il est au poste de police là t’inquiĂšte pas » rĂ©pond Julie.
Jang enfile son trench et se dirige vers la sortie de la residence.
« San, suis moi » dit-elle alors que San obéit.
« Tu va oĂč ? » tu lui demandes, mais elle ne rĂ©pond pas et disparaĂźt dans la nuit avec San.
Alors que tu aperçois Iroha grelotter de froid, Jake retire sa veste et la dĂ©pose sur les Ă©paules d’Iroha.
Junghwan arrive à ta hauteur et te dit « Heureux de voir que tu vas bien ».
Tu souris et rougis avant de répondre « heureuse de te voir encore debout ».
Intak balaie la scÚne du regard en fronçant les sourcils avant de prendre la parole « Tu es ? »
« Junghwan, et toi ?» répond Junghwan en insistant le regard avec Intak.
« Son petit ami » rĂ©pond Intak en t’attrapant par la taille.
Tu tournes la tĂȘte, regardant Intak : sa mĂąchoire est serrĂ©e, il ne lĂąche pas le regard de Junghwan, dĂ©sireux de prouver sa domination dans la situation prĂ©sente.
Alors que tu t’apprĂȘtes Ă  repousser Intak, Jay entre dans la piĂšce Ă  son tour.
« C’est une rĂ©union tupperware ou quoi » dit Natty en se servant derriĂšre le bar.
Jay lùve les sourcils en voyant le bras d’Intak autour de ta taille avant de prendre la parole.
« Intak ? qu’est ce que tu fais ici ? » dit-il.
Tu tentes de t’écarter d’Intak mais la poigne de celui ci est bien trop importante pour te dĂ©caler ne serait-ce que de quelques centimĂštres.
Alors que tu repousses légÚrement son torse avec tes mains, il resserre sa main sur ta taille et te lance un regard noir.
Tu arrĂȘtes de bouger et regarde Jay, comme si tu Ă©tait le trophĂ©e d’Intak.
« Je me suis inscrit hier et me suis dit que ça allait ĂȘtre sympa de tous vous revoir ce soir » rĂ©pond t’il calmement, sans relĂącher ta taille.
« Vu l’argent sur ton compte tu n’a mĂȘme pas besoin d’étudier et tout le monde sait que tu va rĂ©cupĂ©rer l’affaire familiale Hwang, pourquoi avoir choisi cette universitĂ© ? Elle sait se dĂ©brouiller sans toi » lui rĂ©pond Jay avant de te regarder.
« Je ne vois pas de quoi tu parles » répond Intak.
Jay se rapproche de vous.
Il se place devant toi, dĂ©cale tes cheveux derriĂšre ton oreille, caresse ta joue et t’embrasse langoureusement.
surprise, tu ne bouges pas.
tu sens la poigne d’Intak se resserrer sur ta taille alors que sa pression sanguine est en train de bouillir.
Junghwan sort de la piĂšce.
Jay arrĂȘte de t’embrasser et se recule, s’essuyant la bouche en regardant Intak dans les yeux.
Tu regardes dans le vide, encore choquĂ©e de l’acte de Jay.
« T’as kiffĂ© ? » lui demande Intak en le regardant dans les yeux.
Tu sens la poigne d’Intak se relñcher, c’est mauvais signe.
« Ouais mais ma langue s’amuse beaucoup plus entre ses jambes » rĂ©pond Jay, souriant en coin.
Intak baisse les yeux en souriant, tu sens sa main s’éloigner de ta taille.
« Tu vois ? elle a pas besoin de t- » commence Jay avant de se faire interrompre par Intak qui lui envoie un violent coup de poing dans le visage.
Jay lui renvoie le coup et finissent tous deux par se battre.
« Deux hommes qui se battent pour une fille, vraiment quelle bande de bouffons ces hétéros » répond Natty en sirotant la bouteille de vodka.
« Tu veux pas arrĂȘter de boire toi ? » lui demande Julie.
Natty lĂšve la bouteille dans les airs ainsi que sa deuxiĂšme main et dit « Avec l’alcool, la fĂȘte est plus folle madame la policiĂšre ».
Julie lĂšve les yeux au ciel.
Jake se lÚve et va séparer les garçons.
« Ça va pas vous deux ??? vous ĂȘtes cinglĂ©s » leur dit-il.
Iroha le regarde avec des yeux doux.
« Dit Ă  cet enculĂ© de rester Ă©loignĂ© de ma petite amie et ça devrait aller pour lui » dit Intak, s’essuyant la pommette en sang.
« Ta petite amie ? sa chatte est plus remplie qu’un chĂąteau d’eau » rĂ©pond Jay en souriant, continuant de le provoquer.
« JE TE JURE QUE JE VAIS T’ÉCLATER TA SALE GUEULE » continue Intak en s’approchant de Jay avant de se faire retenir par Jake.
Jake prend le bras de Jay afin d’aller dehors avec lui.
Iroha attrape une serviette sur la table et la donne Ă  Intak afin qu’il puisse s’essuyer le visage, actuellement ensanglantĂ©.
« merci la blonde » rĂ©pond t’il encore Ă©nervĂ©.
« Iroha » rĂ©pond t’elle
« Japonaise ? » rĂ©pond t’il en relevant les yeux de son costume.
« Exact » dit-elle en souriant.
Tu t’avances vers Natty « donne moi un verre j’en ai besoin ».
« Et moi j’ai besoin de toute la bouteille, Hunter m’a largué » continue Ning.
Natty lĂąche la bouteille au sol, tous les yeux se braquent sur Ning (Ă  nouveau).
« quoi » tu rĂ©pond en clignant plusieurs fois des yeux, ne croyant pas Ă  ce qu’elle vient de dire.
« Hunter m’a larguĂ©e, il Ă©tait pas sĂ»r de ses sentiments, il m’a dit qu’il voulait pas me faire de mal et qu’on en reste là » continue Ning en regardant dans le vide.
Natty se baisse, attrape un morceau de verre cassé de la bouteille avant de dire « Je vais aller couper les couilles de cet étalon ».
« Je lui en veux pas, il est perdu, ça m’apprendra de m’attacher trop vite » rĂ©pond Ning, le regard encore perdu.
Tu ne sais pas s’il faut que tu prennes Ning dans tes bras ou pas, tu ne rĂ©flĂ©chis pas plus et lui fait un cĂąlin.
« J’en peux plus, je veux rentrer » soupire Ning en pleurant sur ton Ă©paule.
« On rentre » tu lui répond.
« Iroha, prend tes affaires on y va » tu continues en te retournant vers Iroha, encore assise Ă  cĂŽtĂ© d’Intak.
« à bientÎt » dit Intak à Iroha.
Tu fronces des sourcils mais la soirée est déjà trop lourde mentalement pour penser à des choses ennuyantes.
Vous rentrez toutes à Nymphéa.
« Qu’est ce qu- » s’exclame Julie en voyant tout le sang sur l’ülot de cuisine.
« oh c’est rien, le service de nettoyage doit passer demain matin » tu rĂ©ponds, ne voulant pas t’étaler sur le sujet.
Julie te regarde de travers avant de s’éloigner dans sa chambre.
« Bonne nuit les filles » vous dit Iroha avant de s’enfermer dans sa chambre.
Tu accompagnes Ning à sa chambre et lui prépare son lit.
« Ça va aller ? » tu lui demandes d’un ton doux.
« Je vais dormir pendant 36heures, ne venez pas me rĂ©veiller demain » dit-elle avant de s’affaler sur le lit.
Tu lui fais un bisous sur le front et lui dit « repose toi profites en » avant de fermer la porte.
Tu entres dans ta chambre et va te doucher.
Tu sors de la douche et va dans ton lit.
Tu dĂ©cides d’envoyer un message Ă  Jang, lui demandant oĂč elle est passĂ©e.
Soudain, le sommeil t’emporte et tu t’endors.
*toc toc toc*
« hm » tu réponds.
*toc toc toc*
tu mets ta tĂȘte sous le coussin
*toc toc toc*
« UHHHH QUOI » tu réponds.
Jang entre dans ta chambre et se pose sur ton lit.
« aussi chiante et lourde ça pouvait ĂȘtre que toi » tu lui dit.
« bonjour, heureuse de te voir aussi » répond Jang, toujours resplendissante.
Tu regardes l’heure sur ton tĂ©lĂ©phone : 10:14.
« Que me vaut ta visite matinale ? » tu lui demandes.
« Kazuha va bien, le couteau n’a touchĂ© aucun organe vital et n’a rien provoquĂ© de grave, elle devrait revenir en cours demain ! » dit-elle toute contente.
Tu soupires de soulagement avant de continuer « Et Taesan ? ».
« Ne te soucie pas de lui » dit-elle en pinçant ses lÚvres.
« Aller debouuuut » dit-elle en te donnant un coup de coussin.
« MAIS C’EST SAMEDI » tu lui rĂ©ponds.
« Et ? lÚve toi feignasse » dit-elle en se levant de ton lit.
Tu te lĂšves, attrapes ton peignoir et te rend dans la cuisine.
À ta grande surprise, la cuisine est impeccable.
Iroha est assise sur l’un des tabourets devant l’ülot en train de manger des cĂ©rĂ©ales alors qu’elle t’aperçoit arriver.
« Bien dormi ?? » te demand t’elle.
« Moui, ça va, et toi ? » tu lui réponds.
« Ouais top !! T’as pas le numĂ©ro de Jake ? faudrait que je lui rendes sa veste » continue t’elle.
« hm, oui je te l’envoie en airdrop » tu lui rĂ©ponds.
« merci !! » te dit-elle toute heureuse.
Jang se retourne sur toi avant de te questionner avec son regard intense « T’as baisĂ© avec Intak depuis que vous vous ĂȘtes revus ? »
« euh, je, il est mĂȘme pas midi Jang » tu lui rĂ©ponds.
« OHMYGOD IL T’AS BAISÉ » rĂ©pond t’elle en se tenant la bouche.
Tu fronces les sourcils « t’es obligĂ©e d’hurler ? je viens de me rĂ©veiller ».
« Et bah tu m’étonnes que t’avais besoin de repos ma cochonne » dit-elle en attrapant un jus d’orange sanguine.
« t’es mal placĂ©e pour parler alors que t’as baisĂ© avec San pendant que ton amie se faisait poignarder » tu lui rĂ©pond en te servant du jus de papaye.
« comment j’étais censĂ©e savoir qu’un malade allait poignarder l’une de mes meilleures amie pendant que je me faisais Ă©clater la cha- » te rĂ©pond Jang avant de se faire interrompre par Kazuha qui entre dans la rĂ©sidence accompagnĂ©e de Mingi.
Tu cours sur elle en la prenant dans tes bras.
« serre pas trop fort ça me fait encore un peu mal » dit Kazuha en souriant malgré la douleur.
« lĂąche la elle t’a dit » rĂ©pond Mingi froidement.
Tu lĂąches Kazuha avant de te redresser devant Mingi.
« C’est quoi ton soucis Mingi ? » tu lui demandes en le fixant.
Il t’attrape le bras et te fais sortir de la rĂ©sidence en fermant la porte.
Il t’emmĂšne derriĂšre un des murets en vĂ©rifiant si personne ne vous Ă©coute.
« C’est bon tu veux te cacher de qui ? t’avais qu’à mettre un masque si tu tiens tant que ça Ă  ton identité » tu lui dis avec sarcasme.
« Donc toi on te ramasse Ă  la petite cuillĂšre Ă  cause d’Intak et tu retournes bĂȘtement dans ses bras dĂšs qu’il se pointe ? » te rĂ©pond t’il avec un regard noir.
« T’es jaloux ? » tu lui rĂ©ponds en croisant les bras.
« Jaloux ? tu veux que je te rappelle qui a calé sa queue au fond de ta gorge hier soir ? » dit-il.
« Mingi t’es tellement vulgaire » tu lui rĂ©pond en regardant ailleurs, ne niant pas ses propos.
« Bref, Intak est mauvais pour toi, reste Ă©loignĂ©e de lui, il ne t’apporte que des problĂšmes et t’es dĂ©pendante de lui quand t’es avec lui, c’est un conseil que je te donne » rĂ©pond t’il.
« Tu veux que je reste Ă©loignĂ©e d’Intak pour que tu puisses coucher avec moi sans avoir aucun remord ? ou tu te soucies vraiment de moi ? » tu lui rĂ©pond en maintenant le regard.
« baisse les yeux » dit-il, ne supportant pas que tu lui tiennes tĂȘte.
« sinon quoi ? » tu lui réponds en levant les sourcils.
il se rapproche, son torse n’étant qu’à quelques centimĂštres de toi, il te regarde de haut, tu avais oubliĂ© qu’il Ă©tait si grand.
« baisse les yeux je t’ai dit » dit-il Ă  nouveau, d’un ton plus ferme.
« sinon quoi monsieur Song ? » tu lui réponds, tenant toujours le regard.
Mingi attrape ton menton, te levant le visage un peu plus haut vers lui et t’embrasse.
Le baiser de Mingi, volé, suscite un mélange complexe d'émotions en toi.
Il y a l'interdit, le frisson de l'inattendu, la saveur sucrée de l'interdit.
Ton cƓur bat plus vite, et chaque sensation, du contact de ses lĂšvres Ă  la lĂ©gĂšre brise matinale, amplifie l'intensitĂ© du moment. C'est un mĂ©lange de dĂ©sir et de confusion, une danse entre la tentation et la rĂ©alitĂ© qui laisse une empreinte indĂ©lĂ©bile dans le dĂ©dale de tes pensĂ©es.
Tu poses tes mains sur le torse de Mingi et recule.
« ArrĂȘte de frĂ©quenter Intak » dit-il en te regardant, son regard Ă©tant plus doux que d’habitude.
Ce n’était pas un ordre mais plutĂŽt une demande.
« On devrait y retourner, Kazuha va se demander ce qu’il se passe » tu lui dit avant de te diriger vers NymphĂ©a.
Tu détestes ça, tu es perdue dans tes sentiments, encore.
« Est ce que vous pouvez arrĂȘter de vous absenter tous les deux ? » demande kazuha en ricanant.
Tu souris.
Ning est au bras de Kazuha, comme un bébé singe avec sa maman.
Tu t’assoies Ă  cĂŽtĂ© d’Iroha et dĂ©jeune Ă  ton tour.
« Vous Ă©tiez oĂč ? » te demande t’elle.
« on est parti discuter, on a des différents avec Mingi en ce moment » tu lui répond.
« je vois
 ça te dit qu’on aille au cinĂ©ma cet aprĂšs midi ? » te demande t’elle.
« bonne idée » tu lui répond.
*toc toc toc*
La porte s’ouvre sur Jake et Intak.
« Oh Jake, j’allais t’envoyer un message » dit Iroha en prenant une petite voix, se levant de sa chaise et se dirigeant vers Jake.
« Tu vas bien ? » lui demande t’il en la regardant avec un regard on ne peut plus pure.
« oui merci » rĂ©pond t’elle en souriant.
Intak s’approche de toi, posant sa tĂȘte sur ton Ă©paule.
« Et toi ? bien dormi ? » te demande-t-il en t’embrassant dans le cou.
Mingi vous regarde depuis le canapĂ© et regarde Ă  nouveau l’écran de son tĂ©lĂ©phone.
« Intak, arrĂȘte s’il te plaĂźt » tu lui demande en te retournant.
Intak soupire, agacé.
Tu lui demandes de te suivre dans ta chambre, ce qu’il fait tout de suite.
« Intak, je n’ai jamais dit qu’on s’était remit ensemble, arrĂȘte de faire comme si il ne s’était rien passĂ© Ă  Paradise » tu lui dit en fronçant les sourcils.
Il s’adosse contre la porte en te regardant de haut avant de te rĂ©pondre « Donc, ce qu’on a fait hier soir ne reprĂ©sente rien pour toi ? »
Tu soupires et te retournes, afin de regarder par la baie vitrée.
« Je t’ai fait l’amour comme je n’ai jamais fait l’amour Ă  qui que ce soit, je suis revenu jusqu’ici pour toi et tu me dis que tu ne veux plus de moi ? » te rĂ©pond t’il.
« Qui t’as demandĂ© de faire ça Intak ? Pas moi » tu lui rĂ©pond sans le regarder.
Tu l’entends marcher derriùre toi.
« Tu ne me l’a pas demandĂ©, mais tu es une femme complexe, je sais que tu ne veux pas ĂȘtre avec moi mais je sais Ă©galement que je ne te rends pas indiffĂ©rente, je suis Ă  la fois ce que tu adores mais Ă©galement ce que tu dĂ©testes. Cependant, je ne peux pas m’accrocher Ă  une Ăąme qui refuse catĂ©goriquement ma prĂ©sence » rĂ©pond Intak.
« Qui t’a dit que je t’adorais ? » tu lui demandes en te retournant.
« Tu peux mentir, mais ton corps lui ne mens pas. Je vois ton language corporel, je connais chaque partie de ton corps, je sais ce que tu aimes et ce que tu dĂ©testes, tu es mon unique obsession » continue t’il en s’approchant de toi.
« Intak  » tu gĂ©mis.
Il pose son pouce sur ta lĂšvre.
« Je te laisserai le temps qu’il te faut » dit-il.
Alors qu’Intak te prend dans ses bras, tu regardes par la baie vitrĂ©e.
Tu n’en crois pas tes yeux.
Tu pourrais reconnaĂźtre cette voiture entre mille.
FIN DE L’ÉPISODE 5
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banquieralpin · 1 year ago
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Musculation minimaliste
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Simple is beautiful.
Cet article reprend et Ă©toffe par endroits le fil Twitter que j’ai postĂ© au sujet de mon programme de musculation et mes nombreux Ă©tats d’ñme en la matiĂšre.
Pourquoi un programme de muscu minimaliste ? Cela commence par trois constats :
La musculation en salle n’est pas mon truc. Les sĂ©ances m’ennuient, les salles parisiennes sont gĂ©nĂ©ralement bondĂ©es, l’offre est bof, et, surtout, la logistique et l'organisation sont trĂšs compliquĂ©es Ă  cause de mes horaires de boulot prenants et souvent changeants. Bref, aller Ă  la salle relĂšve Ă  la fois de la corvĂ©e et de la contrainte, ce qui nuit beaucoup Ă  la motivation.
De Reddit aux forums de go-muscus en passant par les nombreux conseils de twittos et de youtubeurs, la bro science de la musculation est richissime, souvent contradictoire, et difficile Ă  apprĂ©hender pour soi-mĂȘme. A force d'avoir trop de choix et trop d'options, on finit par se perdre et Ă  faire du sur-place.
La seule chose qui ressort de façon cohĂ©rente de toutes les discussions sur la musculation est que les progrĂšs prennent du temps et de la constance. (Vous me direz, c’est pareil pour apprendre d’un instrument ou une langue Ă©trangĂšre.)
Ces constats effectuĂ©s, que faire ? Tout dĂ©pend des prioritĂ©s. Si l’idĂ©e est de devenir trĂšs musclĂ©, c’est mal barrĂ© : il faut y passer beaucoup de temps dans la semaine, et s’intĂ©resser de prĂšs aux aspects techniques au risque de crĂ©er des dĂ©sĂ©quilibres ou des blessures.
Si en revanche le but du jeu est d’ĂȘtre fit, vraiment, c'est-Ă -dire au sens esthĂ©tique mais aussi au sens d'un exercice qui fait du bien au corps et Ă  l'esprit (mens sana in corpore sano, tout ça), sans en faire le cƓur de ses loisirs, la rĂ©ponse que je veux tester dĂ©sormais est, pour rĂ©sumer : « simple is beautiful ». Autrement dit, il faut trouver un entraĂźnement qui soit simple Ă  rĂ©aliser, pas trop long et aisĂ©ment adaptable pour maintenir un maximum de rĂ©gularitĂ© en dĂ©pit des alĂ©as de l’emploi du temps etc.
J’ai donc dĂ©cidĂ© de me concocter un programme qui se fasse en moins de 30 minutes, Ă©chauffement compris, 3 fois par semaine, principalement au poids du corps (mĂȘme si un peu de matĂ©riel est nĂ©cessaire) avec des options de substitution et d’adaptation.
Je vous livre le programme pour le commenter un peu aprĂšs. Il consiste en un superset Ă  faire 3 fois comprenant :
Pull (tractions)
Push (pompes)
Jambes (squats)
Epaules (pompes piquées)
Abdos
On sépare bien le push des épaules pour laisser un petit peu de récup.
Les adaptations sont faciles :
Les tractions nĂ©cessitent une barre de traction mais si vous n’en avez pas lors d’un week-end ou des vacances, on peut remplacer cela avec un exercice de tirage au TRX par exemple.
Les pompes, cela s’adapte aux besoins. Pour ma part, j’ai besoin de prĂȘter une attention particuliĂšre Ă  cet exercice pour bien mobiliser les pectoraux : il me faut des poignĂ©es pour rehausser les mains et accroĂźtre l'amplitude basse du mouvement, les faire dĂ©clinĂ©es pour mieux solliciter le haut des pectoraux, et conscientiser le mouvement pour que l'activation ait bien lieu. Je n'ai pas la chance de ceux qui prennent deux centimĂštres d’épaisseur de pecs rien qu’en refermant une porte.
S'agissant des squats, on peut en adapter la forme pour travailler les jambes différemment. On peut les lester aussi (ce que je fais avec un kettlebell).
Pas trÚs orthodoxe mais à mon sens acceptable, si on manque de temps on peut sabrer les exercices 4 et 5 : les abdos se travaillent tout le temps et les épaules sont travaillées secondairement par les pompes et les tractions.
L’essentiel Ă  mon sens est de pouvoir glisser cela facilement dans un emploi du temps dense et changeant. Sur le moment, c’est assez intense (et il faut se reposer correctement entre chaque superset) mais cela donne la possibilitĂ© de rester trĂšs rĂ©gulier dans la durĂ©e.
En option, on peut faire une sĂ©ance plus longue pour mieux travailler certains mouvements (je pense par exemple Ă  ajouter des dips ou des tirages horizontaux pour complĂ©ter) ou en faisant un quatriĂšme superset. On peut aussi varier les exercices sur une semaine pour ĂȘtre plus complet. Je le garde en tĂȘte de mon cĂŽtĂ© mais pas pour tout de suite.
Enfin, comme l’a vite fait remarquer @wittgensteinien, la dimension esthĂ©tique de la musculation est indissociable d'un rĂ©gime alimentaire convenable. On dit Ă  la louche que cela compte pour 80% du rĂ©sultat, il ne faut donc pas se tromper de bataille.
Micro-bilan au 23 juillet : aprÚs un peu plus d'une semaine et 4 séances, je suis content du faible temps que cela prend. En revanche le recrutement des pectoraux reste un exercice trÚs difficile.
Photo : DiadumÚne de Délos, musée archéologique d'AthÚnes.
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fitnessmith · 3 years ago
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La quĂȘte du mouvement parfait en musculation
NOUVEAU 👉 La quĂȘte du mouvement parfait en musculation
Le mouvement parfait en musculation reste la quĂȘte de nombreux pratiquants. Que ce soit pour la prise de masse musculaire ou la prĂ©vention des blessures, nous allons en parler ici pour voir ce qui est bon de suivre ou non. Sommaire de la vidĂ©o 0:01 PrĂ©sentation de la vidĂ©o 1:30 Pourquoi certains youtubeurs/athlĂštes trichent sur l’exĂ©cution de leurs mouvements 5:00 Faut-il Ă©couter les

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cafes-et-friandises · 3 years ago
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┃   Happy Birthday
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「 đ™Čđ™·đ™°đšđ™°đ™Č𝚃𝙮𝚁𝚂 」 â–č Diluc RAGNVINDR
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙮 â–č ­ One-Shot
─ ­ ­ 𝚁𝙮𝙰𝙳𝙮𝚁 â–č ♀ FĂ©minin
─ ­ ­ đ™¶đ™Žđ™œđšđ™Ž â–č ­ 💍 Couple | 💋 Baiser Ă  gogo | 💖 Romance | 💕 Tendresse
─ ­ ­ đšƒđšđ™žđ™¶đ™¶đ™Žđš & đš†đ™°đšđ™œđ™žđ™œđ™¶ â–č LĂ©gĂšrement suggestif
­­ 
Note ­ ­ â–č ­ Joyeux Anniversaire Diluc ! Le petit message in-game m’a inspirĂ© ce petit drabble. Je ne sais pas si j’en ferai d’autre, j’en ferai sĂ»rement qu’au moment oĂč le message m’inspire ou m’intĂ©resse. Il est assez court, je suis un peu dĂ©goutĂ©e, mais je n’avais pas beaucoup de temps. Je vous souhaite, comme de coutume, : " Une bonne lecture ! " ❀
­ 
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─ ­ ­ ­ « Est-ce le vin auquel j'ai le droit ? »
­  ­
L'homme Ă  la chevelure rousse sursauta lĂ©gĂšrement en sentant tes bras serpenter autour de sa taille, alors que ta voix murmurait au creux de son oreille. Ta poitrine pressĂ©e contre son dos, Diluc failli Ă©chapper les deux verres complĂ©tant la table de votre dĂźner aux chandelles. Il t'avait invitĂ© Ă  manger avec lui, mais ne s'attendait pas Ă  te voir si tĂŽt. Il n'Ă©tait que dix-neuf heures passĂ©es. DĂ©licates et chaleureuses, tes lĂšvres se posĂšrent juste sur le haut de sa nuque, apportant une agrĂ©able sensation de chaleur dans ton son corps, rĂ©chauffant son cƓur d'affection. Tu Ă©tais lĂ , avec lui. D'un regard par-dessus son Ă©paule, tu remarquas une charmante table dĂ©corĂ©e de fleurs, d'assiettes de porcelaine et d'une magnifique nappe blanche flottant avec la brise printaniĂšre. Un cadre idyllique au cƓur du domaine, si romantique.
­  ­
─ ­ ­ ­ « Je ne m'attendais pas Ă  te voir de si tĂŽt... »
­  ­
L'ancien chevalier avait Ă©tĂ© honnĂȘte, alors qu'une main se posait sur le bas de son visage cachant sa bouche oĂč un sourire agrĂ©able naissait. Il Ă©tait heureux et charmĂ© de ta prĂ©sence. De penser qu'une simple lettre de sa part avait provoquĂ© cette rĂ©action, te faisant tout quitter rien que pour le retrouver, c'Ă©tait grisant pour le caviste. Qu'avait-il fait pour avoir une amante si adorable ? Tes mains glissĂšrent sur son torse, caressant ses abdos bien dessinĂ©s, remontant jusqu'au centre de sa poitrine au milieu de ses pectoraux avec sensualitĂ©. Que lui faisais-tu ? Tes lĂšvres se mirent Ă  chatouiller le haut de son cou de petits baisers papillons traçant une ligne imaginaire sur sa peau.
­  ­
─ ­ ­ ­ « Joyeux anniversaire Diluc. »
­  ­
Un murmure au creux de son oreille les yeux fermĂ©s, profitant de la chaleur de son dos et de la brise agrĂ©able soufflant sur le domaine de l'Aurore. Son cƓur rata un battement. Tu t'en souvenais ? N'y tenant plus, le maĂźtre de maison se dĂ©tacha de ton Ă©treinte, pour ensuite t'encadrer de ses bras puissant, attirant tes hanches contre lui, alors qu'affamer de ton touchĂ©, ses lĂšvres se posĂšrent sur les tiennes avec affection. Son cƓur frissonnait dans sa poitrine, alors que sa langue dominante dansait avec la tienne. PassionnĂ© et ardent, le jeune maĂźtre se dĂ©lectait de chaque petit gĂ©missement qu'il pouvait te tirer, les Ă©touffant de ses lĂšvres. Il se dĂ©lectait de la force de tes mains s'accrochant avec envie Ă  ses Ă©paules. Seuls Ă  l'extĂ©rieur du domaine, Diluc se laissait aller. Ses mains glissĂšrent avec lenteur de tes hanches jusqu'Ă  ton fessier, le pressant entre ses doigts habilles, te coinçant contre lui. Sa cuisse entre tes jambes, il se fondait contre toi, rĂ©veillant le dĂ©sir de ton bas-ventre.
­  ­
─ ­ ­ ­ « DĂźnons un peu plus tard, (T/P). »
─ ­ ­ ­ « Oh. » Soufflas-tu faussement déçu, retenant un gĂ©missant Ă  cause de la caresse lascive entre tes cuisses. « Je croyais que tu avais beaucoup de choses Ă  me dire... »
─ ­ ­ ­ « Nous aurons tout le temps plus tard. »
­  ­
Tu lui avais manquĂ© pendant ces deux derniĂšres semaines, ses yeux brĂ»laient chacune des parcelles accessibles de ton corps. Il avait voulu ĂȘtre gentil, t'invitant que pour un simple repas, mais tu avais Ă©tĂ© lĂ , si adorable et affectueuse, accroissant son dĂ©sir de te voir gĂ©missante sur lui. Ses pensĂ©es s'Ă©chauffant une nouvelle fois, ses lĂšvres possĂšdent les tiennes alors de ton dos rencontra durement le mur en pierre du manoir. Ton souffle se faisait haletant, tes lĂšvres rougirent de sa passion dĂ©bordante, tes joues se colorant d'excitation, ton dos douloureux de ses assauts pour te faire plier, tu te sentais fondre sous son brasier ardent.
­  ­
─ ­ ­ ­ « Diluc ~ » GĂ©mis-tu entre deux baisers, l'implorant presque de cĂ©der ici-mĂȘme.­ « S'il te plaĂźt... »
­  ­
Un gĂ©missement qui le fit frissonner de la tĂȘte aux pieds. Tes yeux Ă  deux doigts de laisser couler des larmes d'envie, le roux se sentit dĂ©faillir. D'un geste parfait, pressant ton fessier entre ses doigts fiĂ©vreux, il te souleva comme si tu ne pesais rien. Tes jambes s'enroulĂšrent autour de sa taille, tes bras autour de son cou. Il Ă©tait magnifique dans la lumiĂšre du soleil couchant, le haut de ses pommettes rougies et les yeux hurlant de luxure.
­  ­
─ ­ ­ ­ « Allons-y »
­  ­
Sans un regard en arriÚre, te portant comme si tu pesais rien, Diluc abandonna sa table parfaitement dressée pour s'engouffrer à l'intérieur du manoir. Pas l'ùme d'un domestique à la ronde, vos lÚvres s'entrechoquant, ton dos finissant sur le canapé du manoir, éparpillant tes cheveux sur les cousins, vous étiez tous deux perdus dans ce moment d'euphorie. Visiblement, ce dßner commencerait par le dessert. Joyeux anniversaire Diluc.
­  ­
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Vraiment magnifique sur cet Artwork, donc il porte une chemise à manche courte sous sa veste, I see. 😏
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sarrhie · 3 years ago
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Elle avait pleurĂ©. Je l'avais regardĂ©e, debout, dĂ©semparĂ©. Je ne comprenais pas. Était-ce ma faute ? Qu'avais-je fais ? Pourquoi Ă©tait-elle malheureuse alors que je donnais tout pour son bonheur ? OĂč m'Ă©tais-je ratĂ© ? Je ne comprenais pas. Elle avait pleurĂ©, lĂ , allongĂ©e sur mon lit, la tĂȘte cachĂ©e dans mon oreiller. Je l'avais regardĂ©e, debout, dĂ©semparĂ©. Je ne comprenais pas.
Une fois calmĂ©e, elle s'est essuyĂ©e les yeux, s'est levĂ©e ; puis, elle s'est approchĂ©e de moi, le regard vide. Ses yeux brisaient mon cƓur et m'angoissaient. Elle Ă©tait assez proche pour que je sente son souffle contre mon menton. J'Ă©tais paralysĂ©.
Elle a levĂ© la main, m'a carressĂ© la joue sans que je ne comprenne rien. Elle a passĂ© des doigts sur mes lĂšvres, mon nez, mes joues, mon front, mes sourcils, mes paupiĂšres - qui se sont fermĂ©es par rĂ©flexe - et mon menton. Tout ça sans un mot. Sans un mot qui ne m'explique ce qu'il se passe. Sans un mot pour me sortir de cette torpeur qui m'a happĂ©e Ă  l'instant oĂč la premiĂšre larme a coulĂ© sur sa joue. Rien. Sans rien encore, elle m'a embrassĂ©. Elle m'a embrassĂ© sur mes lĂšvres, elle a dĂ©placĂ© ses lĂšvres vers ma joue gauche tout en m'embrassant puis elle a rejoint mon autre joue en passant par mon menton. Elle m'a embrassĂ© le front Ă  de multiples reprises avec une douceur infinie. Puis ses lĂšvres ont embrassĂ© chacune de mes paupiĂšres. Elle a embrassĂ© chaque parcelle de mon visage, lentement, doucement, avec amour ? Je ne comprenais pas mais ses lĂšvres ont inexorablement continuĂ© leur chemin jusque dans mon cou. Ces baisers m'ont rĂ©chauffĂ©. Elle s'est arrĂȘtĂ©e un instant pour m'enlever mon haut, le visage toujours vide d'Ă©motions. Je n'ai pas bougĂ© autre chose que la tĂȘte pour la regarder faire et mes bras pour pour me retrouver torse nu. Ses lĂšvres ont recommencĂ© leur travail, inlassablement, recouvrant mes Ă©paules, mes pectoraux, mes cĂŽtes, mes abdominaux et mon nombril de baisers. Une chaleur se dĂ©ployait dans mon ventre au fur et Ă  mesure qu'elle m'embrassait le corps. Elle a dĂ©boutonnĂ© mon jean et m'a aidĂ© Ă  l'enlever en mĂȘme temps que mon boxer. J'Ă©tais nu mais je n'Ă©tais Ă©trangement pas contre ça. Je n'Ă©tais pas Ă  l'aise mais je n'Ă©tais pas rĂ©ticent. Cette scĂšne me paraissait surrĂ©aliste. Ma petite amie embrassait la moindre parcelle de mon corps, lentement, doucement, avec amour ? Et j'Ă©tais lĂ , debout, paralysĂ©, je ne comprenais rien.
A genoux, elle embrassait mon pubis, le haut de mes cuisses puis ses lĂšvres se sont approchĂ©es de mon sexe. Sous l'effet de ses baisers, mon pĂ©nis durcit, se redressait et ce malgrĂ© moi. MĂȘme dans ce moment, mon dĂ©sir pour elle prend le dessus. Elle embrassait maintenant mes jambes, je souriais en la regardant. Son visage neutre Ă©tait douloureux Ă  regarder mais je ne pouvais m'empĂȘcher de sourire. Je fermai les yeux pour mieux profiter de la sensation de ses lĂšvres sur ma peau. Je ne comprenais toujours rien, je culpabilisais toujours pour les larmes qu'elle avait versĂ©e mais mĂȘme s'ils Ă©taient vides d'Ă©motions, ses baisers rĂ©ussissaient Ă  me rassurer. Lorsqu'elle a embrassĂ© chacun de mes pieds, j'ai Ă©tĂ© pris d'un malaise. Elle est passĂ©e derriĂšre moi pour que ses baisers remontent lentement mes jambes. Un mĂ©lange de malaise et d'excitation m'a envahi lorsqu'elle est passĂ©e sur mon fessier. Puis ses lĂšvres dans mon dos m'ont donnĂ© des frissons. Elle s'est lĂ©gĂšrement attardĂ©e sur mes Ă©paules avant de revenir devant moi. Elle a alors embrassĂ© mon bras droit puis mon bras gauche, elle a pris mes mains dans les siennes pour les couvrir de baisers en terminant par le bout de chacun de mes doigts. J'avais rouvert les yeux depuis un moment et bien que j'Ă©tais toujours dans l'incomprĂ©hension j'aimais ce que je voyais et ce que je ressentais. A mon grand Ă©tonnement, ses lĂšvres se sont collĂ©es aux miennes en un long baiser. Un long et doux baiser. J'avais presque l'impression que ses lĂšvres avaient le goĂ»t de mon corps mais je retrouvais leur goĂ»t habituel en quelques secondes.
Alors qu'elle avait fini d'embrasser chaque cellule de ma peau, elle s'est Ă  nouveau plantĂ©e devant moi avec son regard vide qui me fixait et m'angoissait. Je pensais qu'enfin j'allais comprendre, qu'enfin elle ouvrirait la bouche, me parlerait, m'expliquerait mais il n'en Ă©tait rien. Elle est restĂ©e plusieurs interminables secondes Ă  ne rien faire avant de se dĂ©shabiller. Ses yeux avaient changĂ© : ils n'Ă©taient plus vides mais ils Ă©taient neutres. Enfin, je rĂ©ussissais Ă  parler, et je lui demandais le fameux "Pourquoi ?". Sans rĂ©pondre, elle s'est mise Ă  sourire doucement, Ă  mettre son doigt sur ma bouche pour me faire taire puis elle m'a entraĂźnĂ© vers le lit oĂč nous nous sommes allongĂ©s et enlacĂ©s sans un mot de plus.
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joaniepencil · 3 years ago
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Fanatique de muffins
Chapitre 8
Résumé : Le mariage de Jane et Luke approche, Sy et Billie se rapprochent.
Avertissement : Frustration, flirt, nez qui saigne, alcool, bridezila!
Langue de signe en italique
Les jours suivant passĂšrent Ă  toutes vitesses. Le mariage approchait Ă  grand pas et Jane devenait de plus en plus nerveuse.
Le samedi aprÚs midi, Billie, Sarah, Jane et Marina la cousine de Jane faisait les petits cadeaux destinés aux invités. Un ensemble de petits savons et bombes de bain assemblés dans des jolis petits sachets.
Ils allaient y avoir aux bas mots prĂšs de 200 invitĂ©s prĂ©sent au mariage. Cette tĂąche Ă©tait relativement colossale mais le soleil brillait dans le ciel et les filles c’étaient installĂ©es sur la terrasse pour profiter du beau temps.
-Il aurait pu me donner un coup de main plutît que d’organiser ce stupide match de football! Comme si les cadeaux allaient se faire tous seuls. ..
Jane pestait et rageait contre son fiancé.
-Jane tu lui as dit de ne pas se mĂȘler de la dĂ©coration de la salle ni des cadeaux
 C’est son dernier samedi de cĂ©libataire libre.
Plaida Sarah.
Au loin, dans la cour, 6 gars musclĂ©s et en sueur se plaquaient et s’envoyaient un ballon en riant.
Billie avait travaillĂ© d’arrache-pied pour les petits cadeaux la veille et elle Ă©tait fatiguĂ©e d’écouter Jane se plaindre.
-Je ne vais jamais me marier... dit-elle a voix basse.
-Pourquoi tu dis ça ? Lui demanda Jane.
-Pour rien.
Billie se frotta les yeux.
-Tu as vérifié que ta robe t'allait bien? Demanda Sarah. Elle essaya de changer de sujet quand au loin on entendait des rugissement de mùles qui se cognaient violemment.
Ils avaient tous pour la plupart une carrure d’armoire Ă  glace. Billie essayait de ne pas regarder du cĂŽtĂ© de Sy. Il lui faisait beaucoup d’effet et elle ne voulait pas ĂȘtre prit en flagrant dĂ©lit d’observation mal placĂ©. De plus, il l’intimidait et elle ne voulait surtout pas l’avouer.
Sur le gazon, Luke fit la passe Ă  Sy en lui demandant.
-Alors tu as trouvé une cavaliÚre? Pour mon mariage?
Il secoua la tĂȘte.
-Pas encore

-Vraiment? Le mariage est dans une semaine! Aller mec je suis sĂ»r que tu peux trouver quelqu’un pour t’accompagner!
Evans rattrapa le ballon au vol.
-Billie n’a trouvĂ©e personne encore pourquoi tu n’y vas pas avec elle?
Sy haussa les sourcils.
-Vraiment?
Luke le jaugea du regard.
-Je prĂ©fĂ©rais que ma petite... sƓur trouve quelqu’un de mieux qu’un flic... Tes mon boss en plus! DĂ©goĂ»tant!
-C’est seulement une soirĂ©e. Se dĂ©fendit Sy.
-Quand mĂȘme
 Elle vaut mieux qu’un flic.
Bryan le cousin des Morgan, Ă©galement enquĂȘteur Ă  Washington, lui demanda en rattrapant le ballon.
-Qu’est-ce que t’as contre les policiers? Tu es un foutu flic. Billie serait trĂšs bien traitĂ©e par l’un d’entre nous. On des bon salaire une bonne retraite et une mutuelle

Morgan le plaqua manquant de peu de le faire tomber dans les rosiers de Billie.
-Des horaires de dingues, toujours de garde, le risque d’ĂȘtre blessĂ© en service et je ne parle mĂȘme pas de la mort. Bill mĂ©rite mieux que ça. Ça n’a rien de personnel Cap, tu es un bon gars.
Sy était piqué au vif, il lança le ballon au bout du terrain à Bryan.
-Mais tu vas te marier.! Tu es mal placé pour

-Jane a une grande famille qui sera là s’il m’arrive quelque chose. Nous sommes tous seuls Bill et moi
 Evans lui tapa le ballon dans l’estomac.
- Vous jouez ou vous discuter mesdemoiselles?
Le jeu reprit plus sauvage et Ă©nergique d’avant. S’échangeant passe et coup bas jusqu’à ce que Sy reçoive une passe particuliĂšrement forte en plein visage. Suivit du corps gigantesque de Luke qui lui rentra dedans comme un train lancer Ă  grande vitesse.
Luke reçu le coude de Sy dans l’Ɠil. Les deux hommes se retrouvĂšrent couchĂ©s dans le gazon Ă  bout de souffle et en sang.
-Fuck!. GĂ©mit Sy. Son nez saignait abondamment. L’Ɠil de Luke gonflait rapidement.
-Jane va hurler
 dit Luke en rampant sur le ventre. Sy se mit à rire malgré la douleur. Les autres les aidÚrent à se relever. Ils prirent le chemin de la maison. Ils avaient besoin de soins.
Effectivement Jane hurla en voyant le visage de son fiancé.
-Nom de Dieu mais qu’est-ce que tu as fais! Le mariage est dans une semaine!!! Nos photos sont dans trois jours! Bryan et les autres partirent en laissant Luke et Sy se dĂ©brouiller avec Jane qui faisait une crise d’hystĂ©rie. Sarah tendit un linge Ă  Sy qui renversa la tĂȘte en arriĂšre en essayant de ne pas mettre de sang partout. Son torse Ă©tait dĂ©jĂ  recouvert de sang.
-OĂč est Bill? Demanda Luke en mettant une bouteille d’eau froide sur son Ɠil violacĂ©. Jane piquait une crise monumentale. Elle pleurait Ă  chaude larmes Sarah tacha de la rassurer.
-Qu’est ce qui s’est passĂ©?
Billie venait de sortir un pichet de limonade Ă  la main. Toutes les tĂȘtes se retournĂšrent vers elle. Au travers de la douleur et du sang Sy ne put que la trouver absolument Ă©poustouflante. Elle portait une robe bleue nuit en soie qui coulait sur son corps comme de l’eau. La soie Ă©pousait chacune de ses courbes comme si elle ne portait rien. Le dĂ©colletĂ© assez haut ne laissait rien voir de sa peau mais quand elle s’approcha de Luke et lui tourna le dos, il vit l’entiĂšretĂ© de son dos jusqu’aux reins. Un mince cordon argentĂ©e entrelacĂ©s gardait la robe en place. Elle ne portait pas de sous-vĂȘtements, Sy voyait ses seins magnifiques bouger librement contre la soie. La pointe clairement visible. Il se concentra sur la douleur avant que le dĂ©sir ne soit trop visible.
-Qu’est ce qui s’est passer?
-On s’est tapĂ© dedans rien de grave. Lui dit Luke. Jane pleurait Ă  chaude larmes.
-Dis ça à Jane.
Elle s’approcha de Sy qui saignait encore.
--Bon Dieu c’est quoi cette robe!! ? Demanda Luke mĂȘme si elle lui tournait le dos.
-Ça va ? Fait voir. Elle toucha doucement le nez de Sy et remarqua pour la premiùre fois la petite tache brune dans son Ɠil gauche. Il ferma briùvement les yeux sous la douleur.
--DĂ©solĂ©e. Je ne crois pas qu’il soit brisĂ©. Elle lui donna de la glace qu’il mit sur son nez, les yeux rivĂ©s sur elle.
Il Ă©tait torse nu complĂ©tement en sueur et plein de sang mais elle le trouva follement sexy. Évidemment elle savait qu’il Ă©tait musclĂ© mais le voir ainsi affolait son cƓur.
Ses larges pectoraux galbĂ©s, ses abdominaux plats, ses hanches Ă©troites et ses bras immenses gros comme ses propres cuisses. Le tout couvert d’une toison de poils noirs. Elle se demanda l’effet que cela lui ferait qu’il la prenne dans ses bras puissants. La sensation de ses poils sur ses seins
 Sy haussa un sourcil. Elle le dĂ©taillait du regard en se mordant la lĂšvre.
-Luke te parle. 
 Elle se dĂ©tourna de lui et regarda son jumeau qui se tenait un sachet de glace sur l’Ɠil.
-Tu porte quoi là ? Elle baissa les yeux sur sa robe. Elle avait oublié sa tenue.
-Ho c’est ma robe de demoiselle d’honneur.
L’Ɠil valide de Luke faillit sortir de son orbite.
-Quoi? Ce n’est pas une robe bon sang, c’est une nuisette!!! Putain je peux voir tes seins!! T’es à poils?
Billie croisa les bras sur sa poitrine.
-C’est pour ça que je l’essayais. Non je ne serais pas à poil

-Tu ne mettra pas ça ?
Jane prit sa défense.
-Bien sur quelle va la porter je l’ai choisi pour elle. Elle est magnifique dedans et elle t’a coĂ»tĂ© une fortune!
-Mais elle a l’air Ă  poil dedans !!! Tu as trouvĂ© un cavalier au moins? Il va y avoir au moins 200 personne qui vont te voir toute nue.
-Ne t’inquiĂšte pas pour mes seins bon dieu. Je vais arranger ça. Non je n’ai personne, ce n’est pas la mort merde! Occupe-toi de ta fiancĂ©e hurlante. Luke la pointa du doigt et la regarda avec un regard d’avertissement.
-Trouve toi un cavalier ou change de robe. Je n’ai pas envie qu’un autre Harrison te mette la main dessus!
Billie secoua la tĂȘte.
-Tu sais que tu n’es qu’un putain de macho retardĂ©?
Elle allait rentrer quand Sy saisit l’opportunitĂ© et lui toucha l’épaule.
Son nez avait cessé de saigner.
-Ta robe est magnifique, elle te va trùs bien. Je peux t’accompagner si tu veux. Ce serait vraiment dommage de ne pas la porter.
Billie rougit un peu.
-Ne te sent pas obligé de jouer les gardes du corps ça va aller.
Elle entra dans la maison, Sy la suivit, il n’avait pas l’intention d’en rester lĂ . Elle prit un paquet de petit pois dans le congĂ©lateur.
-Ça me ferait vraiment plaisir Billie. Je n’ai personne moi non plus

-Super ! Je suis ton plan de secours? Elle lui lança les petits pois. Elle avait l’air fĂąchĂ©e.
-Non! Je voulais te le demander je ne savais pas comment 

Billie sourit timidement en coin, radoucit.
Il caressa dĂ©licatement le haut de son bras nu avec ses jointures. Ce simple petit contact l’électrisa tout entiĂšre.
- Aller, on va bien s’amuser.
Elle hocha la tĂȘte les joues roses de joie et sortit la tĂȘte de la porte patio. Elle dit Ă  son frĂšre qui se faisait vertement engueuler par Jane.
-J’y vais avec Sy Ă  ton mariage. Avec lui Ă  mon bras, je devrais ĂȘtre saine et sauve!
Luke plissa les yeux.
-Ouais

Elle demanda Ă  Sy en retournant Ă  l’intĂ©rieur.
- Tu veux te nettoyer?
Elle pointa son torse plein de sang en train de sécher.
-Oui. Merci.
Elle lui fit signe de le suivre dans le couloir.
Leur maison Ă©tait trĂšs belle, immense toute de blanc avec quelque touche de verdure ici et lĂ  comme dĂ©coration. MalgrĂ© le blanc c’était chaleureux et accueillant. On sentait bien la touche toute fĂ©minine de Billie dans le choix des accessoires.
-Vous avez vraiment une maison magnifique! Lui dit-il une fois rendu dans la salle de bain.
Billie sourit.
-Merci, elle est plutÎt pas mal notre petite maison. As-tu trouvé la tienne? Si je me souviens bien, tu en cherchais une aussi?
-Oui, je cherche encore mais je n’ai rien trouvĂ© qui me plaise vraiment. Elle lui donna un gant de toilette.
-Tu cherches dans quel quartier? Elle n’était pas pressĂ©e de retourner auprĂšs des autres, elle savourait ce petit moment de tranquillitĂ© avec Sy loin du tumulte de la mariĂ©e irascible.
-Pas trop loin du poste. J’ai besoin d’espace et de verdure pour moi et Kal.
-J’ai quelques amis dans l’immobilier, je peux leur en toucher un mot si tu veux?
-Ça serait trĂšs gentil de ta part. Il ne voulait pas qu’elle parte tout de suite, il voulait profiter de sa prĂ©sence encore un peu. Je peux te demander quelque chose?
Elle inclina la tĂȘte et croisa les bras sur torse un peu mĂ©fiante aprĂšs tout elle Ă©tait dans une piĂšce Ă©loignĂ©e avec un inconnu deux fois plus fort qu’elle.
-Oui

-Pourquoi Luke et toi vivez encore ensemble? Si j’ai bien compris cette maison vous appartient Ă  tous les deux? Il entreprit de mouillĂ© la serviette et de nettoyer le sang sur son visage pendant qu’elle parlait. Elle se dĂ©tendit et appuya ses reins sur le rebord du comptoir pour lui faire face.
-Oui, cette maison nous appartient à tous les deux. Nos parents nous ont laissé une petite assurance vie qui à été bien inverti. On en a eu assez pour acheter cette petite maison et payer nos études.
Sy haussa les sourcils. C’était tout sauf une petite maison. En passant il avait vu un escalier qui menait au deuxiĂšme Ă©tage, une gigantesque cuisine, une bibliothĂšque.
-As-tu toujours voulu travailler dans les fiances? Lui demanda-t-il en continuant de se nettoyer. Il rinça la serviette souillĂ©e, la tĂȘte penchĂ©e.
-Pardon? Il avait oublié de la regarder.
-Tu voulais faire quoi quand tu Ă©tais petite?
-Oh, j’ai toujours voulu ĂȘtre policiĂšre comme mon papa et Luke malheureusement j’ai du choisir autre chose. Les flics ont besoins de leurs deux oreilles mais pas les comptables. L’amertume se lisait sur son visage. Elle secoua la tĂȘte et quelques mĂšches volĂšrent dans son visage. Ça fait longtemps maintenant. Oui je vis encore avec mon frĂšre mais plus pour trĂšs longtemps. AprĂšs son mariage, Jane va emmĂ©nager ici et ils veulent des enfants rapidement alors
 Pas question que je sois tĂ©moin de leur effort de fonder une famille. C’était le deal, le premier qui se marie garde la maison.
Sy rigola un peu. Il poussa l’audace et lui demanda.
-Et toi? Tu veux une famille aussi?
-Oui je veux des enfants, mais je ne les ferais pas toute seule! Et toi Cap tu veux des enfants?
-Oui, avec une femme que je vais aimer profondĂ©ment. Il la regarda intensĂ©ment dans les yeux. Pour l’instant, je n’ai pas rencontrĂ© la bonne mais New-York me rĂ©serve sĂ»rement une belle surprise.
Billie sourit en se mordillant la lĂšvre. Elle le regarda un instant nettoyĂ© le sang dans la fourrure noire de sa poitrine. De prĂšs comme ça il Ă©tait encore plus sĂ©duisant et il sentait divinement bon mĂȘme couvert de sueur, de sang et de terre.
Est-ce qu’il savait Ă  quel point il Ă©tait sexy et qu’il lui faisait un effet absolument incroyable?
-Tu aimes ce que tu regardes, lui dit-il en haussant un sourcil.
Elle hocha la tĂȘte lĂ©gĂšrement et se mit Ă  marcher lentement autour de lui en l’observant sous toute les coutures un sourire malicieux sur les lĂšvres.
-Oui, tu es plutît pas mal capitaine mais tu es plein d’herbe et de terre dans le dos.
-Tu peux le nettoyer?
Elle le rendait complĂštement dingue Ă  jouer au chat et Ă  la souris avec lui. Elle l’aguichait volontairement avec sa moue rieuse et ses petits seins ronds qui pointait vers lui dans cette robe hallucinante. Il Ă©tait bien content d’avoir le bassin cachĂ© par la vanitĂ©, elle cachait l’érection incroyable qu’elle lui donnait.
Elle prit une autre serviette et la mouilla en frĂŽlant dĂ©libĂ©rĂ©ment son bras contre le sien. Il grogna en remerciant le ciel qu’elle ne l’ait pas entendu.
Elle se plaça derriÚre et commença à nettoyer délicatement les saletés sur sa peau dorée. Elle remarqua les cicatrices qui marquaient sa peau et eut envie de les caresser.
Elle ne put s’empĂȘcher de tracer dĂ©licatement du bout du doigt l’un d’entre elle. Longue de plusieurs centimĂštres sur son omoplate gauche.
Sy grogna d’autant plus fort en fermant les yeux. Son touchĂ© dĂ©licat et doux lui envoya des dĂ©charges Ă©lectriques partout dans la colonne vertĂ©brale. Elle le regarda dans le miroir, la tĂȘte penchĂ©e en avant les yeux fermĂ©s, il s’abandonnait Ă  ses timides attouchements. Elle se demanda depuis combien de temps personne n’avait Ă©tĂ© tendre avec le capitaine. Elle continua le nettoyage en descendant sur ses reins puissants.
Elle eut bientĂŽt terminĂ© et n’eut plus de raison de le toucher mais elle passa tout de mĂȘme un doigt tous le long de la colonne vertĂ©brale de bas en haut le faisant frissonner.
Elle lança la serviette dans le panier et lui dit.
-Ton dos est propre. Il rouvrit les yeux lentement. Ils Ă©taient presque noirs tellement ils Ă©taient sombres. Elle ne douta pas un instant qu’il l’aurait baiser profondĂ©ment si elle avait fait un geste vers lui. Et elle l’aurait laisser faire avec joie.
-Merci.
Elle lui fit un clin d’Ɠil en sortant de la salle de bain.
-Fait plaisir, Capitaine.
Sy sourit tout seul dans la salle de bain.
« Quelle femme! » C’était complĂštement ridicule mais il avait l’impression qu’il se connaissaient depuis longtemps et qu’elle savait exactement ce dont il avait besoin.
« J’espĂšre que c’est la bonne
 »
Il finit de nettoyer le sang, la terre la pelouse et la sueur sur son visage et son torse. Son nez Ă©tait enflĂ© mais il dĂ©gonflerait Ă©ventuellement. Quand il ressortit, Billie avait remis son short et son dĂ©bardeur. Tout le monde c’était remis au travail Luke inclus pour faire les petits cadeaux.
Il récupéra son t-shirt laisser sur la pelouse.
Il allait partir mais Jane l’en empĂȘcha.
-OĂč est ce que tu penses aller monsieur Muscle? Tu as abĂźmĂ© mon fiancĂ© et gĂąchĂ© mes photos. Tu restes lĂ !
Luke lui lança un regard dĂ©sespĂ©rĂ©. Il articula: " Au secours" DerriĂšre Jane, Billie Ă©tait tordue de rire au-dessus de la table, elle riait sans faire le moindre son, ses Ă©paules tressautaient violemment. Juste pour la voir rire aux Ă©clats de cette façon, il aurait assemblĂ© tous les cadeaux de mariage Ă  lui tout seul

-Oui m'dame, je suis toute Ă  vous m'dame. Il prit place Ă  cĂŽtĂ© de Luke devant Billie et entreprit d’assemblĂ©e les prĂ©cieux petits paquets. Les travaux avançaient bon train, on ouvrit une bouteille de vin en fin de journĂ©e, la biĂšre coulait dĂ©jĂ  depuis un bon moment, Marina quitta pour aller retrouver ses enfants. La conversation coulait aussi bien que l’alcool. Sy s’adaptait bien Ă  cette famille un peu dingue.
Sarah demanda Ă  Sy.
-Alors tu as dĂ©cidĂ© de t’installer au État Unis avant ou aprĂšs ta retraite de l’armĂ©e? Tu es anglais non?
Billie essaya de comprendre, les sourcils froncĂ©s son regard passait d’un Ă  l’autre.
-Mon ex femme est amĂ©ricaine, je vivais dĂ©jĂ  ici avant ma retraite mais j’ai quittĂ© le Kansas pour mon job ici..
-Quoi? Tu es anglais? S’étonna Billie. Sy hocha la tĂȘte.
Sarah s’étonna Ă  son tour.
-Tu ne le savais pas?
-Non, il n’y a d’accent dans ma langue à moi. Personne ne me l’a dit.
Elle jeta un coup d’Ɠil à son frùre.
-Désolé.
Elle vida son verre de vin. Stupidement elle se sentit triste. C’était des petits dĂ©tails comme ceux-la qui la faisait chier d’ĂȘtre sourde. Elle aurait voulu entendre sa voix, elle Ă©tait certaine qu’il avait une belle voix chaude et profonde.
Elle se concentra sur son travail pendant un instant en essayant de remettre ses idĂ©es en place. C’était stupide, elle le connaissait Ă  peine.
Sy la regarda s’appliquer Ă  mettre les petits rubans blancs sur la tulle dĂ©licate. Pour une raison qu’il n’arrivait pas Ă  saisir elle avait l’air triste tout Ă  coup.
-On a besoin de vin ! DĂ©clara-t-elle en se levant.
Elle prit la bouteille vide et entra dans la maison.
-Tu ne crois pas que tu en a assez bu? L’arrĂȘta Luke.
-Non. Pour une fois, non. Je travaille sur ton mariage comme une forcenĂ©e depuis des jours. Laisse-moi un peu tranquille. Tu veux qu’il m’arrive quoi? On est Ă  la maison!
Elle entra dans la maison.
-Pourquoi tu ne veux jamais qu’elle boive? Demanda Sy
-Elle devient vulnérable
. Luke le regarda dans les yeux.
-Elle est chez elle, rien ne peut arriver ici non?
-Peut-ĂȘtre
 Ça lui a pris un fichu bout de temps te montrer la salle de bain
 Je ne laisserais personne faire du mal Ă  Bill. Il murmurait presque. Les filles ne les Ă©coutaient pas heureusement. MĂȘme si tu es mon capitaine

-Je ne lui ferais pas mal fais moi confiance.
Mia se mit Ă  aboyer furieusement au mĂȘme moment. Elle courut Ă  toute vitesse trouver Billie.
-Ha putain... Murmura Luke. Un jeune homme s’avançait vers eux, il avait fait le tour de la maison, un carton dans les bras. Il avait dĂ» sonner mais personne n’avait ouvert. Jane et Sarah se regardĂšrent avec un air entendu.
-Chris! Qu’est-ce que tu fais lĂ ? Il regarda tout le monde un peu intimidĂ©.
-Je venais porter des affaires que Billie avait laisser chez moi
 elle est ici? J’ai vu sa voiture

Elle sortit justement de la maison avec un bouteille Ă  la main. Ses yeux s’écarquillĂšrent de surprise.
Elle n’avait pas l’air du tout contente de le voir. Sy pu enfin mettre un visage sur ce nom. Un grand blond au physique athlĂ©tique.
Elle donna la bouteille Ă  Sarah et croisa les bras sur son torse.
-Qu’est-ce que tu fiche ici? Sa voix Ă©tait totalement glacĂ©e autant que son regard. Chris lui tendit la boĂźte qu’il tenait elle l’a pris pour la laisser tomber a ses pieds.
-Je t’ai rapportĂ© des affaires que tu avais laissĂ© chez moi
 Ton appareil de rechange entre autres.
-AprĂšs un an? Trop aimable. J’avais cru ta Barbie avait tous balancĂ©e. Comment elle va au faĂźte ? Elle doit ĂȘtre enceinte maintenant, non? Elle inclina la tĂȘte de cĂŽtĂ© et le fixa du regard.
Sy avait l’impression que ce pauvre gars allait fondre dans son short de haute couture. Son regard vert l’aurait empalĂ© vivant si elle avait pu. Luke et Evans avait raison, Billie pouvait ĂȘtre une vraie garce.
-On pourrait discuter 

-Mais c’est ce qu’on fait! Elle se versa un verre de vin.
-En privé..
-Je n’ai rien cacher tout monde ici est dĂ©jĂ  courant sauf peut ĂȘtre Sy mais je crois bien qu’il est assez intelligent pour com’rendre que tu es m’n trou de cul d’ex.
Elle jeta un Ɠil Ă  Sy qui approuva d’un hochement de tĂȘte. Le pauvre gars avait l’air vraiment mal. La jeune femme Ă©tait tellement Ă©nervĂ©e qu’elle perdait certains mots et faisait ressortir encore plus son accent de sourde.
-S’il te plaüt Billie..
-Je n’ai rien à te dire. Parle!
-Viens au moins par ici. Il lui montra le coin de la terrasse un peu plus loin de la table que tout le monde occupait. Elle déposa sa coupe un peu brusquement sur la table. Jane murmura à Sarah.
- Il a quitté Barbara y a deux mois. Bill lui manque.
Elle s’approcha de Chris et resta à bonne distance.
-Parle j’ai des tonnes de choses Ă  faire. On a un mariage Ă  prĂ©parer.
-Ok. Il hésita et cherchait les bons signes un instant trÚs conscient des regards posé sur lui. Tu me manque.
-Vraiment? Et Barbie?
-On est plus ensemble.
Luke traduisit à voix basse. Sy avala sa gorgé de vin de travers.
-Vraiment? Mon pauvre tu dois ĂȘtre dĂ©vastĂ© ta petite vie parfaite qui vole en Ă©clats! C’est elle qui t’a dumper ?
-Non. C’est moi. Tu me manques trop

Billie pouvait voir dans ses yeux qu’il disait la vĂ©ritĂ© mais elle avait trop souffert pour lui pardonner.
-Tu pense vraiment que tu peux rappliquer ici et faire le joli cƓur pour que je retombe dans tes bras. Tu m’as brisĂ© le cƓur!
--Pas si vite... j’ai perdu le tour depuis le temps.
-Vraiment? À qui faute! Tu m’as jetĂ© comme un merde deux mois avant notre mariage! Tu crois vraiment que je revenir vers toi parce que je te manque? Tu m’as brisĂ© le cƓur espĂšce de connard.
Elle lui hurlait dessus, totalement indifférente aux autres. De grosses larmes coulaient sur son visage.
-Je sais j’ai fait le con mon amour tu me manques
.
Autour de la table tout le monde Ă©tait silencieux. Luke regardait sa sƓur s’époumoner, les bras croisĂ©s, en attendant le dĂ©nouement. Elle tapa du pied totalement en furie.
-Ne mh’appelle plus jamais co’me cha ! Je ne suis plus ton amour! Je suis toujours sourde mĂȘme si tu regrettes, je suis encore la m’me! Ta ptite vie idĂ©ale tu ne auras chamais avec moi. Retourne trouver ta Barbie blonde parfaite avec ch’es deux oreilles.
-Non Bill
Je
-VA T-EN TOUT DE SUITE! Elle pointa la sortie, c’était le moment que Luke choisi pour se lever.
Chris allait insister de nouveau mais Luke s’approcha de lui et s’interposa entre eux. Chris Ă©tait un peu moins grand et un beaucoup moins musclĂ© que Luke.
-Tu devrais t’en aller maintenant. Elle a Ă©tĂ© assez clair. Luke Ă©tait trĂšs calme et presque peinĂ© pour lui.
Chris n’insista pas et partit la tĂȘte basse. AussitĂŽt qu’il fut hors de sa vue Sy se retourna vers Billie. Elle leur tournait le dos et se cramponnait Ă  la balustrade la tĂȘte basse, ses Ă©paules tressautaient avec ses sanglots silencieux. Luke passa un bras autour de son corps et lui donna un baiser sur la tempe. Il s’appuya prĂšs d’elle face Ă  eux. Elle mit sa tĂȘte sur son Ă©paule un instant.
-BĂ©bĂ©, tu peux me donner sa coupe de vin s’il te plaĂźt? Jane lui apporta sa coupe de vin qu’elle bu d’un trait.
Sy ne savait plus oĂč se mettre. Il se sentait comme un intrus mais en mĂȘme temps il ne voulait pas partir. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et la serrer contre lui.
-Sy ? Tu es certain que je peux te faire confiance avec elle? Demanda Luke. Sy le regarda par-dessus son Ă©paule. Il Ă©tait toujours appuyĂ© sur le garde-corps. La tĂȘte de sa jumelle sur son Ă©paule.
-Oui, absolument.
-De quoi tu parles? Demanda Jane. Luke fit un geste Ă©vasif. Billie donna un baiser sur l’épaule de son frĂšre et se redressa bien droite. Elle essuya ses yeux et se retourna. Ses prunelles vertes brillaient encore de larmes mais elle avait l’air plus calme.
-Alors vous avez fini? Elle remplit son verre de vin de nouveau et regarda l’avancer de leur effort collectif.
-Tu es sûr que tu vas bien? Lui demanda Jane.
-Oui. Ça va. Si on finissait les cadeaux de ton mariage?
Il ne fut plus question de Chris du reste de la soirée.
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pink-jindallae · 5 years ago
Text
Nuit - NSFW (Night FR)
[Nathaniel/Sucrette] Lemon et un tout petit peu de angst, parce que je suis cruelle. L’histoire se dĂ©roule aprĂšs que Nathaniel ait tout racontĂ© Ă  Sucrette dans l’épisode 11. Je l’avais promis en version française, donc voici \o/ La version de Nath arrivera ce week-end ;) Sucrette n'est pas nommĂ©e comme ça vous pouvez imaginer le nom que vous voulez Nb de mots : 4689 ATTENTION : trĂšs trĂšs Ă©rotique. À vos risques et pĂ©rils lol
Sucrette P.O.V.
Nathaniel et moi avons passĂ© toute la soirĂ©e Ă  parler. Il m'a racontĂ© toute l'histoire et je suis reconnaissante de son honnĂȘtetĂ©. Je sais que c'Ă©tait difficile pour lui de me confier un tel secret, mais je ne pouvais plus supporter davantage de mensonges. Il explique tout dans les moindres dĂ©tails; ce qui Ă©tait arrivĂ©, combien il se sentait seul, combien il Ă©tait perdu dĂ©sormais. Mais plus que tout; comment il est prĂȘt Ă  changer pour moi. Je ne pouvais que l'Ă©couter, ses mains tremblantes entre les miennes pour l'encourager. Le ciel est dĂ©jĂ  noir quand Nathaniel se dĂ©cide Ă  partir. Selon lui, c'est dangereux de rester trop longtemps dans ma chambre et je peine Ă  comprimer le sentiment d’inquiĂštude qui s’empare de moi. Est-ce que les types pour qui il travaille pourraient venir jusqu'ici ? Comme s'il devine mes pensĂ©es, il me rassure tout de suite, un sourire au coin des lĂšvres. " Ne t'inquiĂšte pas. Ils ne s'aventurent pas dans le campus." me dit-il en se levant du lit. "Je ne comprends pas, dans ce cas." je rĂ©plique en me redressant Ă  mon tour pour lui faire face. "Qu'est-ce qu'il y a de si dangereux ?" Son sourire s'Ă©tire, plus suggestif cette fois, et ses yeux brillent de malice. Je me sens tout Ă  coup comme une petite souris coincĂ© entre les griffes d’un chat. Il joue avec une mĂšche de mes cheveux un moment avant de rĂ©pondre. "Tu ne devines pas ?" "Je
" je commence avant d'ĂȘtre interrompue par ses doigts qui effleurent doucement ma nuque aprĂšs avoir replacĂ© mes cheveux derriĂšre mon oreille. La gorge sĂšche, je ravale ma salive tant bien que mal et essaie de garder mes yeux dans les siens. "Tu ?" s'enquiert-il Ă  voix basse, faisant un pas en avant. "
 ne sais pas." Ma voix s'Ă©teint doucement. Ma tĂȘte est complĂštement vide, je n'arrive pas Ă  rĂ©flĂ©chir correctement quand il est si prĂšs et j'ai l'impression que la situation l'amuse beaucoup. Je l'entends rire dans sa barbe. "Vraiment ?" Il penche la tĂȘte prĂšs de mon oreille et son souffle caresse ma peau. Je ne peux pas rĂ©primer un frisson. "Tu risques de me mettre de l'embarras si tu fais semblant de ne pas comprendre." Sa voix est chaude et cajoleuse. Une onde agrĂ©able descend le long de ma colonne vertĂ©brale, de ma nuque jusqu’au bas de mes reins. La chaleur monte en moi, la tempĂ©rature de la chambre frĂŽle un degrĂ© presque Ă©rotique. Le danger, c'est lui. Il affole tous mes sens et il le sait, il en joue insolemment. Je m'abstiens de me mordre la lĂšvre, ce ne serait que lui donner trop de satisfaction. Cependant mes yeux se ferment malgrĂ© moi Ă  la douceur de son index qui Ă©carte la fine bretelle de mon dĂ©bardeur. Plus tĂŽt dans la soirĂ©e, j'ai enlevĂ© mon chemisier Ă  carreaux pour ĂȘtre plus Ă  l'aise, ne portant qu'un simple vĂȘtement qui ne couvre pas Ă©normĂ©ment ma peau
 et il adore ça. Beaucoup trop. Ses lĂšvres se posent sur mon Ă©paule dĂ©nudĂ©e et un soupir indĂ©cent s'Ă©chappe des miennes. Est-ce vraiment moi qui vient de gĂ©mir ainsi ? C'est tellement embarrassant
 IncitĂ© par ma docilitĂ©, il embrasse ma peau avec une atroce lenteur, noue un collier de baisers sur mon cou alors que ses mains se tiennent sagement autour de ma taille. DĂ©jĂ  sĂ©duite, je m'arque contre lui et penche la tĂȘte sur le cĂŽtĂ© pour lui offrir un meilleur accĂšs. Je me laisse emporter par la sensualitĂ© de ce moment. Le combat est perdu d'avance. "Si tu ne dis rien, je ne vais pas m'arrĂȘter." me soupire-t-il, essoufflĂ©. Il respire fort, comme s'il cherche Ă  se contrĂŽler. Il m'incite Ă  rĂ©agir, mais qu'est-ce qu'il demandait encore ? M'a-t-il seulement posĂ© une question ? Ses lĂšvres me font perdre le fil et j'oublie de rĂ©pondre quand il remonte le long de ma gorge avec langueur. Mes doigts se crispent sur son torse puissant. Il embrasse mes joues, mon nez, chacune de mes paupiĂšres puis mon front. Je m'impatiente et tends les lĂšvres
 Cependant mon ardeur se heurte Ă  un simple effleurement Ă  peine perceptible et soudain je ne sens plus sa chaleur. Il vient de s'Ă©carter. "DĂ©solĂ©e ma belle, mais le jeu est fini. Il faut que je rentre chez moi maintenant."  Il me sourit tendrement, plus aucune trace de malice dans ses yeux. Ma seule rĂ©action est de battre des cils, perplexe. Est-ce qu'il ne venait pas Ă  l'instant de me dire qu'il n'allait pas s'arrĂȘter ? C'est quoi ce changement soudain de comportement ?! Il s'amuse Ă  susciter un dĂ©sir en moi, me laissant pantelante, puis s'Ă©loigne comme si de rien n'Ă©tait ! Ce n'est pas fair-play de sa part de jouer avec mes sensations. Il sait que ça fonctionne ! Le pire dans tout ça, c'est son rire cristallin en me voyant lui jeter un regard noir. "Tu trouves ça drĂŽle ?" je boude en croisant les bras sur ma poitrine. "Un peu, oui." Le voilĂ  Ă  nouveau en train de jouer avec mes cheveux. "Ne te vexe pas, princesse. Tu n'as aucune idĂ©e Ă  quel point j'aurais adorĂ© continuer mais pas de rĂ©ponse, pas de cĂąlin. On se voit demain." Sur ces mots, il dĂ©pose un baiser furtif sur mon front puis fait demi-tour. Avant qu'il ne puisse passer le pas de ma porte, j'attrape le pan de son veston pour l'arrĂȘter. Il semble surpris car je remarque ses pupilles s'Ă©carquiller subtilement. "Nath, attends ! Je
" "Oui ?" rĂ©pond-il patiemment sans me presser. Mes joues s'empourprent et je baisse les yeux incapables de soutenir son regard de braise. Pourquoi je me sens si timide devant lui ? Ce n'est pas comme si nous ne l'avions jamais fait. Certes, la derniĂšre fois remonte Ă  des annĂ©es, mais je ne suis pas novice bon sang ! Et j'ai Ă©galement connu d'autres hommes aprĂšs lui, mĂȘme si je dois avouer que ça fait longtemps. Pourtant, face Ă  Nathaniel, je suis troublĂ©e jusqu'au plus profond de mon ĂȘtre. "Ma coloc' n'est pas lĂ  ce soir
 " je reprends d'une toute petite voix. Un peu de courage ! "Elle est absente pour trois jours et je
 Enfin
" Ma dĂ©claration a eu don d'accaparer toute son attention puisque je le revois fermer calmement la porte et se tourner complĂštement vers moi. Seulement, il ne bouge pas. Au contraire, il s'adosse contre ma porte, les bras fermement croisĂ©s contre sa poitrine. "Et donc ? Qu'est-ce que tu veux ?" me demande-t-il plus urgemment, jurant avec son calme apparent. Ses yeux sont fĂ©briles, embrumĂ©s par une Ă©tincelle qui ne m'est pas inconnue. Sa respiration s’accĂ©lĂšre Ă  nouveau. Il a envie de moi. Devant mon mutisme, il poursuit : "Je te l'ai dĂ©jĂ  dit, mais je ne joue pas avec l'incertitude." Son ton est agitĂ© mais ferme. "Si c'est moi que tu veux, dis-le franchement." Nathaniel commence Ă  s'impatienter, ses mains se serrent et se desserrent sur ses biceps. AprĂšs une profonde inspiration, je m'approche d'un pas mal assurĂ© vers lui et dĂ©pose dĂ©licatement mes mains sur les siennes. Il dĂ©croise les bras sans broncher et me laisse emmĂȘler nos doigts pendant que je me hisse sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser. Comme je n'ai toujours rien dit, il refuse de bouger d'un iota et je le sens se raidir sous mon autre paume caressante qui remonte le long de ses bras pour s'attarder sur ses pectoraux. Son manteau gĂȘnant m'empĂȘche de profiter pleinement de ses muscles saillants, aussi, je m'empresse de le faire glisser par-dessus ses Ă©paules avec une lenteur dĂ©libĂ©rĂ©e. RĂ©solument obstinĂ© Ă  ne pas ciller, il m'observe sans me repousser alors que le vĂȘtement tombe lourdement Ă  nos pieds. "Tu n'as toujours pas rĂ©pondu." murmure-t-il le souffle court. Je le fais taire en posant un doigt sur sa bouche, caressant tendrement la cicatrice barrant sa lĂšvre. Son corps est tendu comme un arc quand j'embrasse sa mĂąchoire. Je m'attarde longuement, un grognement plaintif racle sa gorge qui laisse Ă©chapper mon prĂ©nom lorsque je descends vers sa nuque offerte. Cette fois, nos rĂŽles s'inversent et c'est moi qui domine. Si Nathaniel veut s'amuser Ă  affoler mes sens et m'abandonner lĂąchement l’instant d’aprĂšs, je lui rendrai la monnaie de sa piĂšce. Il ne me touchera pas tant que je ne lui aurai pas donner la permission. Au moment oĂč je me dĂ©tache de lui, j'aperçois dans ses yeux dorĂ©s une lueur incandescente mĂȘlĂ©e Ă  ce qui ressemble Ă  de la dĂ©ception. Avec un sourire malicieux, j'attrape son collier et le guide jusqu'Ă  mon lit pour l'y faire basculer sans effort. Il se laisse docilement tomber sur le matelas, simplement redressĂ© sur ses coudes et continue de me contempler tandis que je me place Ă  califourchon au-dessus de lui. Je le vois sourire, la flamme que j'ai allumĂ© dans son regard brille plus intensĂ©ment. "Comme toujours, tu prĂ©fĂšres prendre les choses en main. Ça n'a pas changĂ©." Mes joues rougissent malgrĂ© moi Ă  l'Ă©vocation de ce souvenir. Je nous revois dans ma chambre d'ado quatre ans plus tĂŽt, dans la mĂȘme position aprĂšs lui avoir retirĂ© son haut. J'avais mĂȘme osĂ© lui dire que j'avais envie de lui. Il semble se dĂ©lecter de ma rĂ©action car j'aperçois son sourire s'Ă©largir. Il doit deviner sans peine Ă  quoi je pense mais je ne me dĂ©monte pas pour autant. Pour lui faire passer l'envie de se moquer, je tire doucement sur son collier pour l'obliger Ă  approcher son visage du mien. Nous sommes si prĂšs que son souffle caresse tendrement mes joues. "Tu parles trop." Je scelle nos lĂšvres une nouvelle fois et il me rend mon baiser avec beaucoup d'ardeur, visiblement pas indiffĂ©rent Ă  mon petit jeu. Nos langues s'entremĂȘlent, se taquinent pour mieux se cĂąliner. "Et toi, pas assez." ajoute-t-il en reprenant son souffle entre deux baisers. Nathaniel s'allonge plus confortablement, m'emportant avec lui sans sĂ©parer nos lĂšvres. Dans un Ă©lan aventureux, mes mains se faufilent sous son t-shirt pour tĂąter son corps puissant, retraçant le chemin de ses abdominaux durs qui se contractent sous mes doigts. Son cƓur pulse Ă  toute vitesse dans sa cage thoracique. Pour mieux le toucher, j'enlĂšve son haut avec impatience. Je dĂ©vore des yeux son corps sculptĂ© Ă  la perfection sans dissimuler ma convoitise. Bon sang
 La boxe lui a taillĂ© un corps de rĂȘve Ă  damner la plus sainte des religieuses. Son buste se soulĂšve au rythme de sa respiration irrĂ©guliĂšre, ses joues sont rosies Ă  cause de notre sĂ©ance sensuelle. Cette vision magnifique me fait mordre inconsciemment la lĂšvre. Je plonge ma tĂȘte dans sa nuque, papillonne sur sa peau avec plus d'audace et d’assurance. Je touche, lĂšche, mords tout ce qui m'est dĂ©sormais accessible. Nathaniel commence Ă  perdre pied car ses mains sont vissĂ©es sur mes hanches. Il me force Ă  interrompre l'ondulation lascive de mon bassin contre le sien. "Laisse-moi te toucher..." me supplie-t-il d'une voix gĂ©missante. Son regard est implorant, humide. Mon amant est au bord de l'explosion mais sa requĂȘte se perd dans le silence de ma chambre. AussitĂŽt, je retire ses mains puis les bloque de part et d'autre de sa jolie tĂȘte blonde. "Non." D'un mouvement cruellement lent, ma langue chemine plus bas, toujours plus bas. Seul le bruit de ma bouche le dĂ©gustant et sa respiration haletante rĂ©sonnent dans la piĂšce. Son ventre se contracte un peu plus sous le feu de mes baisers. FĂ©brilement, je dĂ©fais le bouton de son jean pour le libĂ©rer de la prison de son pantalon. ExcitĂ© par mon initiative osĂ©e, Nathaniel soulĂšve ses hanches et je lui retire tous ses vĂȘtements d'une traite. Pas une once de pudeur ne zĂšbre son regard dorĂ©. Son sexe gorgĂ© se tient fiĂšrement dressĂ© devant moi, offert Ă  ma seule fantaisie. Je le dĂ©taille plus longuement, comme pour m'imprĂ©gner de son image pour la tatouer dans mon esprit. Suis-je en train de rĂȘver ? Ce ne serait pas la premiĂšre fois. Mon fantasme paraĂźt si rĂ©el. Il est tellement beau, encore plus que dans mes souvenirs. Cette vision aphrodisiaque de Nath nu sous moi, vĂȘtu uniquement de ses colliers, envoie de puissante dĂ©charge Ă©lectrique dans le bas de mon ventre, ma fĂ©minitĂ© me rĂ©clamant presque sauvagement l'envie d'ĂȘtre comblĂ©e sur le champ. Mais je n'ai pas encore assouvi tous mes dĂ©sirs
 Lorsque que je saisis enfin son membre dur, Nathaniel se fige. Le lent va-et-vient que j’impose le long de sa verge lui arrache plusieurs vocalises Ă©rotiques. Tout son ĂȘtre vibre au rythme de mes doigts et son bassin commence Ă  bouger Ă  la mĂȘme cadence pour augmenter la friction. "Oh putain
" jure-t-il entre ses dents. Ses doigts sont fermement agrippĂ©s au lit. Je dois avouer que sa maĂźtrise de lui-mĂȘme m'impressionne en toute sincĂ©ritĂ©. Alors que je m'Ă©vertue Ă  lui faire perdre la tĂȘte, il obĂ©it sagement Ă  mon ordre de ne pas bouger. Jusqu'Ă  quand va-t-il tenir ? L'idĂ©e de pousser le vice plus loin me traverse l'esprit. Malheureusement, je n'ai pas le temps de mettre mon plan Ă  exĂ©cution. Avant de comprendre ce qu'il m'arrive, je me retrouve plaquer sous lui. Mes poignets sont emprisonnĂ©s au-dessus de ma tĂȘte par une de ses mains tandis que l'autre cale ma jambe contre son flanc. Son corps pĂšse dĂ©licieusement contre le mien pendant qu'il dĂ©vore mes lĂšvres fougueusement, affamĂ©. Il presse son membre durci contre mon centre vibrant encore habillĂ© et un gĂ©missement de plaisir m'Ă©chappe, avalĂ© par la fĂ©rocitĂ© de sa bouche. Toujours clouĂ©e contre le lit, j'essaie de m'extirper de sa prise, j'ai tellement besoin de retirer mes vĂȘtements, de sentir ma peau nue contre la sienne. Cette barriĂšre de tissu est si frustrante ! NĂ©anmoins, Nathaniel ne cĂšde pas. Sa main qui traçait des figures imaginaires sur ma cuisse remonte dĂ©sormais le long de mon ventre dans le but de saisir mon haut et il s’en sert pour lier mes poignets. "Qu'est-ce que
" "À ton tour de ne plus bouger." Ses yeux en disent long : il veut se venger. Il cajole sans prĂ©venir mon tĂ©ton nu insolemment dressĂ© avec son pouce, m'extirpant un sanglot de plaisir. Inutile de prĂ©ciser qu’il apprĂ©cie l’absence de soutien-gorge.   "Alors comme ça, on ne porte rien sous son haut ?" Je tente une rĂ©ponse, mais celle-ci meurt entre mes lĂšvres immĂ©diatement sous le feu de sa bouche cĂąlinant ma poitrine. Il suce langoureusement mon tĂ©ton coincĂ© entre sa lĂšvre et sa langue sans se presser. Il mord et je tressaille, puis il lĂšche comme pour demander pardon. Je ne peux rien faire, si ce n'est m'abandonner totalement Ă  lui, me faire plus souple dans ses bras. Perdue dans un ocĂ©an de voluptĂ©, je remarque Ă  peine qu'il me dĂ©shabille habilement. "Quand on est si belle, c'est un crime de porter des vĂȘtements. Et puis, ce n'est pas juste que je sois le seul Ă  ĂȘtre nu, tu ne crois pas ?" Je sursaute en sentant son autre main glisser entre les lĂšvres humides de mon sexe. Sans une once de gĂȘne, mon bassin ondule Ă  sa rencontre, dĂ©sireux d'obtenir un frottement affolant. Nathaniel rĂ©pond Ă  mon dĂ©sir aussitĂŽt et je pousse un cri aigu impudique. Il lĂšve la tĂȘte de ma poitrine – maintenant couverte de suçons – et me regarde, fier de son travail et la main toujours occupĂ©e Ă  me rendre folle. "Nath
 Oh Nath !" Je gĂ©mis indĂ©cemment. "Nath, s'il te plait !" Je n'ai mĂȘme pas honte de le supplier. "Tu es bien bavarde tout Ă  coup." se moque-t-il gentiment. "Tu veux quelque chose ?" Il prend un malin plaisir Ă  me taquiner. Mes mains se dĂ©battent encore pour se libĂ©rer, mais rien Ă  faire. À chaque fois que j'essaie de m'exprimer, il varie la pression sur mon clitoris et me rend incapable de structurer la moindre parole cohĂ©rente. "Alors ?" s'amuse Nathaniel. "Je
 Ah ! Je voudrais
 Hmmm !" "Oui ?" s'enquiert-il en butinant ma nuque de baisers fiĂ©vreux. Je vais avoir plein de suçons ici aussi
 "T-toi
 Je
 Aaaah. B-Besoin. En moi-Ah !" Nathaniel fait mine de rĂ©flĂ©chir.   "Ce n'est pas ce que je veux entendre." Avec une lenteur effarante, il s'applique Ă  masser l'entrĂ©e de mon vagin sans le pĂ©nĂ©trer. J'ai tellement besoin de le sentir en moi. Il me fait vivre un vĂ©ritable supplice alors qu'il sait trĂšs bien ce que je dĂ©sire. "Je te l'ai dit plus tĂŽt, non ?" reprend-il d'une voix suave. "Pas de rĂ©ponse, pas de cĂąlin." "Nath, s'il te plait
" Je pousse un sanglot Ă  mi-chemin du plaisir et du tourment.  En me voyant aussi dĂ©sespĂ©rĂ©e de ne pas pouvoir articuler une phrase censĂ©e, il arrĂȘte sa torture un instant et laisse la raison me revenir. J'ai du mal Ă  reprendre mon souffle. AprĂšs quelques minutes, je parviens finalement Ă  m'exprimer. "Prends-moi. Maintenant." "À tes ordres, princesse." J'exhale un soupir de soulagement quand mon beau blond ne se fait pas prier pour accĂ©der Ă  ma demande. Ses doigts s'enfoncent enfin en moi, entamant un va-et-vient lascif. Nathaniel alterne savamment un rythme lent et rapide, une pression douce et forte. Je l'entends vaguement me parler sans comprendre ce qu'il raconte, trop absorbĂ©e par le plaisir qu'il me procure. Mes paupiĂšres se ferment et mon corps se cambre pour mieux l'accueillir. Cependant, ce n'est toujours pas ce que je veux. J’ai envie de lui, de son sexe dur et chaud plongĂ© en moi. "Nathaniel, pas tes doigts
" Je crois entendre un lĂ©ger rire. "Comme tu voudras." Il ne se retire pas pour autant, non. Il continue son jeu et sa bouche trace un chemin enflammĂ©, commençant par le lobe de mon oreille. Puis il descend et descend encore. Ses lĂšvres passent par ma gorge, entre mes seins, puis mon nombril
 Il Ă©carte mes cuisses sans effort puis finit par remplacer ses doigts par sa langue. Par rĂ©flexe, je sursaute mais il me tient fermement clouer au lit pendant qu'il me lape comme un assoiffĂ©. Le plaisir devient de plus en plus pressant, de plus en plus intense. Presque insupportable. Un flot jouissif commence Ă  monter en moi jusqu'Ă  ce que la sensation me foudroie sur place, m'emportant loin dans un maelstrom euphorique. Oh mon dieu. Je viens juste d'hurler mon orgasme. Les gens du dortoir ont sĂ»rement du m'entendre. À cet instant prĂ©cis, ça ne me dĂ©range pas. Je me sens tellement bien que je m'en fiche complĂštement. Comment s'en prĂ©occuper quand il me regarde avec cet air amoureux ? Ses doigts prolongent un peu plus mon plaisir tandis qu'il dĂ©pose un tendre baiser sur chacune de mes joues. Il caresse mes cheveux avec douceur, le temps que je m'apaise et reprenne mon souffle. Je sens ensuite mes mains ĂȘtre libĂ©rĂ©es et je m'empresse de les plonger dans sa chevelure dorĂ©e. Mes lĂšvres tendues quĂ©mandent un baiser qu'il m'offre sans rĂ©sister. Le baiser se fait tendre et sensuelle. Je caresse d'une main distraite la peau nue de sa nuque et il s'enflamme Ă  nouveau. Je rĂ©alise subitement que son membre est toujours dur contre moi et je me sens mal pour lui. Je veux lui offrir le mĂȘme plaisir qu'il m'a donné  Il s'Ă©carte cependant de moi avant mĂȘme que je puisse tenter quoi que ce soit pour le soulager et j'ai soudain trĂšs froid. Sa chaleur me manque dĂ©jĂ . Je me redresse en position assise, le regardant fouiller la poche de son pantalon. "Nathaniel
 ?" AprĂšs quelques secondes, il en sort un prĂ©servatif puis revient vers moi. Il m'allonge doucement contre le lit et se place entre mes jambes une fois la protection enfilĂ©. Et bien que je puisse lire l'envie dans ses yeux, il ne me pĂ©nĂštre pas encore. Ses prunelles sont voilĂ©es de doutes qui me serrent le cƓur. "Dis-moi que tu veux que je te fasse l'amour." Quoi ? On vient de passer Ă©normĂ©ment de temps dans les prĂ©liminaires, je pensais pourtant nos intentions claires. Alors pourquoi hĂ©site-t-il autant ? Et pourquoi a-t-il l'air d'ĂȘtre sur le point de pleurer ? InquiĂšte, je saisis dĂ©licatement son visage en coupe. "Que se passe-t-il ?" je lui demande avec douceur. Je lis l'apprĂ©hension dans son regard. Je peux voir les rouages de son cerveau cliqueter Ă  toute vitesse, toutefois il soupire seulement, ne sachant peut-ĂȘtre pas comment exprimer ce qu'il ressent. Il ferme les yeux et se laisse aller contre la paume de mes mains comme pour mieux les sentir. "Je ne veux pas que tu regrettes d'ĂȘtre avec moi." Sa voix est tellement faible qu'elle est presque inaudible. Il a l'air si peu sĂ»r de lui, si effrayĂ© que ça me fend le cƓur. Avec une tendresse presque maternelle, je parcours son visage de baisers adorateurs. "Nathaniel
 Bien sĂ»r que je n'ai aucun regret." "Alors s'il te plaĂźt... dis-le. Je
 j'ai besoin de l'entendre." Une bouffĂ©e d'amour m'envahit. Plus qu'une autorisation, c'est la confirmation de mes sentiments pour lui qu'il recherche depuis le dĂ©but. J'ai mis du temps Ă  comprendre qu'il ne parlait pas simplement de coucher avec moi. Il ne demande pas non plus juste du sexe. Il veut me faire l'amour. "Je te veux. Fais-moi l'amour." Pour sceller mon consentement, je place un chaste baiser sur ses lĂšvres. Il me sourit, Ă©mu et reconnaissant. Je le guide et finalement, il entre en moi. Petit Ă  petit, il comble le vide bouillant de ma fĂ©minitĂ© et j'expire de bien-ĂȘtre. Pour mieux le sentir, je noue mes jambes autour de sa taille et il s'insĂšre plus profondĂ©ment encore. Nath s'immobilise et enfouit son visage dans le creux de mon cou. "Je t'aime." murmure-t-il tendrement. "Moi aussi, je t'aime
" Commence ensuite un ballet sensuel, il me prend avec une douceur dĂ©sespĂ©rĂ©e. Le mĂ©tal froid de sa chaĂźne caresse mes seins Ă  chaque mouvement. Nos lĂšvres se cherchent, se trouvent une nouvelle fois, nos langues dansent au mĂȘme rythme que nos deux corps tandis que sa main droite entrelace la mienne. Progressivement, un nouvel orgasme fait ascension en moi. Mes hanches ondulent, l'incitant Ă  accĂ©lĂ©rer la cadence, mais son rythme reste catĂ©goriquement lent. Je pousse un cri de plaisir Ă  la suite d'un coup de rein puissant. Nathaniel grogne quand je plante mes ongles dans son dos. Son front se colle au mien et notre respiration saccadĂ©e se mĂ©lange. "Nath, plus vite." Je gĂ©mis, mais ma supplication reste sourde Ă  ses oreilles. Il continue toujours langoureusement, seule la pression de son bassin change, douceur et force se succĂ©dant Ă  la suite de l'autre. Contrairement Ă  toute Ă  l'heure, la jouissance monte en moi bien trop lentement
 Je la sens si prĂšs et si Ă©loignĂ© Ă  la fois. Comment une chose peut ĂȘtre aussi dĂ©licieuse et aussi douloureuse en mĂȘme temps ? "Nathaniel
 Je
 J'ai besoin
" Ma voix sanglote, presque en pleure. "Je sais." Pourtant il refuse obstinĂ©ment de modifier son rythme. Je suis au bord de l'orgasme. Encore un peu. Juste un peu et je sombre dans la folie. Devant son entĂȘtement, je dĂ©cide de prendre les choses mains et essaie de changer nos positions. Peut-ĂȘtre que si je le chevauche, je pourrais imposer la cadence que je dĂ©sire, celle dont j'ai vraiment besoin, lĂ  maintenant. Cependant, il ne me laisse pas faire, me gardant sous lui. À court d'options, je me caresse. S'il ne m'accorde pas ma demande, je m'en occuperai moi-mĂȘme.  Et lĂ , oui
 Je me rapproche un peu plus. Contre toute attente, il me laisse faire, se redresse mĂȘme sur un coude afin de me faciliter l'accĂšs. Il saisit une de mes jambes, la place sur son Ă©paule et je me cambre dĂ©licieusement pour lui offrir un meilleur spectacle. "Tu es tellement belle
" soupire-t-il. De plus en plus impatient, le rythme de Nathaniel commence Ă  se casser, devenant plus saccadĂ©. Il chasse mes doigts pour les remplacer, presse, fait rouler sur son index mon bourgeon gorgĂ©. Et doucement, atrocement doucement, toutes les terminaisons nerveuses de mon corps fondent en spasme. "Oh Nath
 oui
" Mes muscles me lĂąchent au fur et Ă  mesure que je navigue sur la vague du plaisir. C'est puissant et ça dure un long moment. J'ignore combien de temps. Je suis toujours dans un ocĂ©an de bonheur quand je me rends compte que Nathaniel n'est plus trĂšs loin. Un pli barre son front et ses yeux sont fermĂ©s, dĂ©sormais concentrĂ© sur son propre plaisir de façon irrĂ©sistible. Il est si beau. Quelques coups de reins convulsĂ©s et il s'immobilise et jouit en moi. Le rĂąle rauque qu'il laisse Ă©chapper est tellement sexy. Je veux graver ce moment dans ma mĂ©moire pour toujours. Il lui faut plusieurs secondes pour reprendre contenance. Je ne peux pas empĂȘcher un gĂ©missement s'Ă©chapper de mes lĂšvres quand il se retire. Il se couche Ă  mes cĂŽtĂ©s aprĂšs avoir jetĂ© le prĂ©servatif usĂ© dans ma corbeille, me prenant dans ses bras immĂ©diatement. Je me laisse aller contre lui sans un mot, beaucoup trop Ă©puisĂ©e de toute façon. Je lutte pour rester Ă©veillĂ©e mais les doigts de Nathaniel qui dessinent des cercles dans le bas de mon dos rendent la tĂąche difficile. "Je ne veux pas m'endormir tout de suite
" je lui dis, baillant malgrĂ© moi. "Pourquoi ? Tu veux recommencer ?" "L'idĂ©e est sĂ©duisante, mais je suis beaucoup trop Ă©puisĂ©e." "Petite nature." plaisante-t-il et je frappe gentiment son torse. Il rit doucement et je le rejoins. Une fois que nous nous sommes calmĂ©s, le silence nous enveloppe Ă  nouveau. Je me blottis prĂšs de son cƓur apaisant. Pour ĂȘtre honnĂȘte, j’ai peur d'ĂȘtre en plein rĂȘve. J'apprĂ©hende qu'il disparaisse dĂšs que j'aurais fermĂ© les yeux pour me rĂ©veiller dans un lit vide le lendemain matin. Je ne pense pas que mon cƓur survivra s’il m'abandonne, seule
 Lisant dans mes pensĂ©es, Nathaniel me rassure en me caressant les cheveux. "Je ne vais nulle part, mon cƓur." Ce surnom affectueux me fait sourire. C’est celui que j'aime le plus, celui qu'il utilisait quand nous Ă©tions encore au lycĂ©e. Il me vole un dernier baiser et je finis par m'endormir contre lui. -- "Tu as l'air de trĂšs bonne humeur, aujourd'hui." me fait remarquer Rosa. "Ah vraiment ?" Mon regard se pose partout sauf sur elle. Peut-on vraiment lire en moi comme un livre ouvert? AprĂšs la rĂ©solution de la panne de rĂ©seau et du problĂšme entre Alexy et Rosalya, elle et moi sommes allĂ©s au parc. Conversation entre filles. Je sais qu'elle souffre toujours et je voulais lui faire penser Ă  autre chose. Il semble que cela fonctionne un peu trop bien. "Oui, tu n'arrĂȘtes pas de sourire." Affirme-t-il en riant. "Alors, tu as passĂ© un excellente nuit ?" "H-hein ? Euh, j'ai trĂšs bien dormi
" Évidemment, elle ne me croit pas. À croire que j'ai une pancarte autour du cou affirme le contraire. Elle fait toujours son deuil et son cƓur mettra du temps Ă  guĂ©rir, mais je suis quand mĂȘme heureuse qu'elle puisse au moins rire avec moi. C'est dĂ©jĂ  ça de gagner. "À d'autres. Tu rayonnes d'une aura de sexe." Je sursaute Ă  ces mots crus. Comment peut-on avoir une aura de sexe ?! "Alors t'as intĂ©rĂȘt Ă  me raconter a-b-s-o-l-u-m-e-n-t tout en dĂ©tail." Je ne peux pas esquiver. Soudain, je sens mon portable vibrer dans ma poche. J'ai reçu un message. -     Tu me manques Nathaniel. Mon sourire a du s'Ă©largir car j'entends Rosa me fait une pique. Je reçois un autre message. -     On pourrait aller chez moi ce soir. Tu manques aussi Ă  Blanche, elle adorerait que tu la cĂąlines Tu n'es vraiment pas subtile, chĂ©ri. C'est adorable
 J'ai envie de le taquiner un peu. -     Ce ne serait pas toi qui aimerait des cĂąlins plutĂŽt ? -     J'espĂšre bien recevoir autant d'attention qu'elle, voire plus ;) Je me pince les lĂšvres pour ne pas que mon sourire s'Ă©tire. Mes joues me font un peu mal Ă  force. Je tape sur les touches de mon tĂ©lĂ©phone rapidement. -     DĂ©jĂ  en manque alors qu'on vient de se quitter ce matin ? -     Dis la fille qui s'est jetĂ©e sur moi Je suis sĂ»re que je suis complĂštement rouge. Quand mĂȘme, il n'est pas totalement innocent non plus. C'est lui qui a commencĂ© Ă  me peloter. Je rĂ©ponds seulement : -     D'accord je viens, mais uniquement pour Blanche. A ce soir ♄
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morganduroy · 5 years ago
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Un Amour d’acteur
Morgan Du Roy
1 – L’inconnu de Bel air
William arrĂȘta sa moto Ă  seulement quelques kilomĂštres de Gordes, non loin de Roussillon, dans le LubĂ©ron. Il avait vu un reportage sur cette rĂ©gion, Ă  la tĂ©lĂ©vision, et il en Ă©tait immĂ©diatement tombĂ© sous le charme. Il Ă©prouvait un tel besoin de se changer les idĂ©es que ces vacances, planifiĂ©es Ă  la derniĂšre minute, s’étaient imposĂ©es Ă  lui comme une indispensable bouffĂ©e d’air.
Il gravit une petite route et s’installa sur un terrain, occupĂ© par une vĂ©gĂ©tation luxuriante, qui avait l’air Ă  l’abandon. En ce mois de juillet, le soleil cognait et les zones d’ombre et de fraĂźcheur Ă©taient les bienvenues.
Il installa une serviette sur l’herbe fraĂźche pour s’y asseoir et contempler la colline de Gordes qui lui faisait face, tel un trophĂ©e. En effet, il avait roulĂ© depuis tĂŽt le matin pour parcourir les sept cents kilomĂštres qui le sĂ©paraient de la capitale, ne s’arrĂȘtant que pour prendre de l’essence. La rĂ©compense se dressait maintenant devant lui sur son rocher monumental, avec ses maisons pittoresques en pierre, son chĂąteau, ses abbayes. L’air Ă©tait chargĂ© de mille parfums et il rĂ©gnait ici un calme incroyable pour ce jeune Parisien au tempĂ©rament de feu. Il s’allongea quelques instants et ferma les yeux pour profiter Ă  fond de cette quiĂ©tude. Comme c’était bon.
William avait vingt-quatre ans. Ce petit blond au regard franc possĂ©dait de grands yeux qui pouvaient vous charmer ou vous pĂ©trifier avec une facilitĂ© et une vivacitĂ© dĂ©concertantes. Le visage fin, avec un petit nez et des lĂšvres charnues, William inspirait la rĂ©serve, ou peut-ĂȘtre mĂȘme une certaine noblesse. Avec ses cheveux blonds toujours bien coiffĂ©s et son look de motard tirĂ© Ă  quatre Ă©pingles, le jeune homme ne laissait jamais personne indiffĂ©rent. Loin d’en abuser, Will, comme le surnommaient ses amis, Ă©tait d’une nature spontanĂ©e, naturelle, pour ne pas dire impulsive.
Deux jours plus tĂŽt, Will ignorait encore tout de ce qui allait le porter jusque dans le LubĂ©ron. Et c’est sur un coup de tĂȘte qu’il enfourcha sa moto, emportant avec lui le strict minimum, une savonnette, quelques vĂȘtements de rechange, un peu de nourriture et une bouteille d’eau.
Il dĂ©grafa l’une des sacoches de sa moto pour la poser Ă  cĂŽtĂ© de sa serviette. Il ouvrit une boĂźte de thon en conserve et la retourna dans une demi-baguette qu’il fendit avec les doigts. William ne rĂ©clamait pas plus de confort. Il avait de quoi combler sa soif et sa faim, il rĂ©flĂ©chirait Ă  la suite des Ă©vĂ©nements le moment venu.
ÉpuisĂ© par sa longue route depuis Paris, il ne tarda pas Ă  s’endormir, bercĂ© par le chant des cigales et des grillons. Il fut rĂ©veillĂ© par des rires de jeunes qui descendaient la route sur des skates. Il Ă©prouva soudain une petite frayeur. Et si on lui volait sa moto ? Il vĂ©rifia aussitĂŽt que l’engin Ă©tait cadenassĂ©, Ă  l’abri des regards. C’est lĂ  qu’il aperçut deux jeunes, torse nu, qui admiraient son bolide :
— Elle est superbe ! commenta le plus grand avec son accent du sud, un beau brun aux yeux verts, musclĂ©. Elle doit coĂ»ter cher.
— C’est une Harley-Davidson Iron 883, rĂ©pondit fiĂšrement William en s’approchant d’eux. Neuve, elle n’est pas donnĂ©e. Mais je l’ai achetĂ©e d’occasion. C’était une affaire.
— J’aime bien sa couleur un peu orangĂ©e, ce n’est pas courant, poursuivit le second, un grand roux mince couvert de taches de rousseurs. Elle a de la classe. J’aimerais bien en faire un tour

Will hésita quelques secondes.
— Je le ferais bien, mais je n’ai qu’un casque et je ne suis pas le genre Ă  mettre en pĂ©ril la vie d’un ado pour une dĂ©monstration de

— Un ado ? rĂ©pĂ©ta le brun en Ă©clatant de rire, dĂ©voilant une dentition parfaitement alignĂ©e, tout en jouant machinalement avec la chaĂźnette en or qui pendait autour de son cou. Ce n’est pas parce qu’on fait du skate qu’on est des gamins ! J’ai presque vingt ans !
— Et moi bientît dix-neuf, reprit le roux.
— J’en ai vingt-quatre, rĂ©pondit William et ça ne m’empĂȘche pas de prendre des prĂ©cautions.
— Juste un tour, jusqu’en haut de la cîte, insista le plus jeune, en prenant une charmante expression de chien battu.
Le jeune motard se laissa convaincre par ce dernier argument et enfonça la clé dans sa machine pour en faire rugir le moteur. Il attrapa son casque intégral et le tendit au rouquin.
— Quels sont vos prĂ©noms ? demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie. Si on a un accident, je veux savoir quoi Ă©crire sur vos pierres tombales.
— Moi, c’est Thomas, mais on m’appelle toujours Tom, dit le beau brun en observant Will avec une expression ambiguĂ«. J’habite dans le village d’à cĂŽtĂ©.
— Je m’appelle LĂ©o, continua le roux en enfilant le casque. En dehors des vacances, on prend le bus ensemble pour aller en cours.
William enfourcha sa Harley Davidson, vite imitĂ© par LĂ©o qui s’assit juste derriĂšre lui.
Il eut Ă  peine le temps de s’agripper que la moto dĂ©marrait nerveusement, traçant plusieurs dizaines de mĂštres avant qu’il n’ait le temps de se rendre compte qu’ils partaient.
Will Ă©tait un virtuose des deux roues et il maĂźtrisait parfaitement son engin. Il n’avait peur ni de la vitesse, ni des obstacles qui pouvaient se dresser devant lui. Il gravit la cĂŽte en l’espace de quelques secondes et LĂ©o fut rudement secouĂ© lorsque, d’un mouvement brusque mais parfaitement calculĂ©, il fit demi-tour, la moto se trouvant presque en position parallĂšle Ă  la route. AccrochĂ© Ă  son siĂšge, il Ă©prouva un nouveau coup de frayeur quand Will fit crisser le pneu arriĂšre pour s’arrĂȘter dans un arc-de-cercle Ă  quelques centimĂštres de Thomas.
Ce dernier Ă©clata de rire en pointant son ami du doigt :
— Si tu voyais ta tĂȘte ! s’exclama-t-il. Tu es tout blanc ! Vous avez vu des zombies lĂ -haut ?
— J’aimerais bien t’y voir, rĂ©pondit le roux en descendant rapidement de la moto, ses jambes flageolant encore de peur. Le siĂšge est trop petit pour tenir Ă  deux et il n’y a rien pour s’accrocher.
— Alors ? Tu montes ou tu discutes ? lui somma Will en faisant à nouveau rugir le moteur de sa Harley.
Tom prit un petit air espiĂšgle avant d’enfiler le casque Ă  son tour. Comme son ami, il s’accrocha Ă  la selle en cuir, mais dĂšs que la moto fut partie, il enlaça William de maniĂšre Ă  la fois si dĂ©licate et si tactile que le motard comprit qu’il retirait un certain plaisir Ă  palper ses muscles et surtout, ses abdominaux.
ArrivĂ© en haut, de la cĂŽte, Will commença son demi-tour, mais Thomas lui fit signe de s’arrĂȘter.
— Attends ! lui dit-il. Il y a un verger d’abricotiers pleins à craquer. On peut aller en chercher quelques-uns ?
Le jeune motard accepta et rangea son bolide au bord de la route.
Les deux garçons traversĂšrent l’herbe en friches et tentĂšrent de cueillir quelques fruits. Malheureusement quelqu’un avait probablement eu la mĂȘme idĂ©e auparavant, car les branches les plus gĂ©nĂ©reuses n’étaient accessibles qu’en grimpant dans l’arbre.
— Tu veux que j’y aille ? proposa Will. Tu me fais la courte Ă©chelle ?
Tom acquiesça aussitÎt et se vit en position de recevoir au creux de ses mains la chaussure en cuir du motard. Il en profita pour le détailler sans aucune retenue.
Il est vrai que William était un trÚs beau garçon. Si son visage volontaire et avenant le rendait trÚs attirant, son corps musclé parfaitement dessiné lui donnait un air protecteur qui ne pouvait pas laisser indifférent.
En grimpant dans l’arbre, Will manqua de perdre l’équilibre et le jeune brun se trouva Ă  quelques malheureux centimĂštres d’une belle bosse qui ne fit qu’exciter son imagination juvĂ©nile.
En regardant le motard assis sur une branche, cueillant virilement les abricots tout en se balançant avec assurance, Tom rĂ©alisa combien il le dĂ©sirait. Et si le beau blond lui lança quelques fruits sur la tĂȘte pour le taquiner, l’idĂ©e ne quitta plus son esprit et devint peu Ă  peu obsĂ©dante. Le soleil, la chaleur, le chant des cigales, la promiscuitĂ©, la vue de son corps masculin Ă  demi-nu, son pantalon moulant en cuir, ses muscles, son sourire, tout n’était que des prĂ©textes Ă  le vouloir ici et maintenant.
William redescendit de l’abricotier sans soupçonner un instant le trouble qu’il provoquait chez son jeune passager.
Ils se retrouvĂšrent bientĂŽt face Ă  face et, si le jeune motard trouvait Ă©quivoque le comportement du beau brun, il ne s’attendait pas du tout Ă  ce que celui-ci s’approche soudain de lui pour poser subitement ses lĂšvres sur les siennes.
Le contact fut immédiatement doux, rassurant, naturel, exquis.
Mais, par peur de paraütre inconvenant ou d’abuser de sa jeunesse, Will le repoussa doucement.
— Allons, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu ne me connais mĂȘme pas

— Je
 J’en avais extrĂȘmement envie, expliqua Thomas en le fixant droit dans les yeux sans le moindre regret. Et si tu me le permets, je recommencerai. Tu
 Tu me plais

Will afficha un petit sourire de satisfaction. Lui qui avait une soif de reconnaissance haute comme des montagnes, ne pouvait que savourer cet intĂ©rĂȘt irrĂ©pressible pour sa personne.
Tom considĂ©ra ce sourire comme une invitation Ă  poursuivre et il l’embrassa de nouveau. Le jeune Ă©tait si dĂ©licat, si prĂ©venant, qu’interrompre un tel besoin de douceur aurait Ă©tĂ© perçu comme brutal.
Mais le jeune brun ne s’arrĂȘta pas lĂ  et poussa Will pour qu’ils se retrouvent bientĂŽt tous les deux allongĂ©s dans l’herbe fraĂźche du verger, sous l’abricotier qui laissait passer quelques scintillements de soleil au grĂ© d’un vent lĂ©ger et chaud.
Toujours soudĂ© Ă  ses lĂšvres, Tom suivit le dessin des pectoraux et des abdominaux de son chauffeur du bout des doigts. LĂ  encore, il se montrait si doux qu’il en Ă©tait presque attendrissant.
William se laissa faire, Ă  la fois, conquis, sĂ©duit et curieux de savoir oĂč le jeune homme allait le conduire.
Mais Tom finit par descendre légÚrement pour embrasser son corps, ses biceps, ses mains, son nombril, ses tétons, puis il finit par poser sa joue contre son thorax.
— Qu’attends-tu de moi ? demanda William, toujours aussi intriguĂ©.
— Rien, murmura Tom. Quand on est heureux au prĂ©sent, on n’attend rien de l’avenir. On profite de l’instant en sachant qu’il sera vite balayĂ© par la rĂ©alitĂ©.
— Comme tu es philosophe, pour un jeune de ton ñge.
— Tu dis ça parce que tu m’as vu faire du skate ? Reviens-en. Il y a des tas de domaines dans lesquels je pourrais trĂšs bien t’impressionner. L’ñge n’est qu’une unitĂ© de mesure pour ceux qui n’ont pas confiance en eux

William se surprit Ă  lui caresser affectueusement les cheveux. Ils Ă©taient incroyablement doux et soyeux Ă  la fois. Il descendit lentement et effleurant la peau de sa joue, douce et lisse. Il se risqua Ă  aller jusqu’à ses lĂšvres bien dessinĂ©es, vĂ©ritable invitation aux baisers.
— C’est vrai ce que tu dis. C’est bien de se contenter des plaisirs du prĂ©sent
 Je passe ma vie Ă  courir de casting en casting en me demandant si cela sera payant un jour

— Tu es acteur ? Quel beau mĂ©tier
 Quel est ton nom ?
— William Faune. C’est mon vĂ©ritable nom, mais je suis un total inconnu.
— Faune ? Comme les faunes ? C’est trop joli. Il ne faut pas te dĂ©courager. Beaucoup de comĂ©diens ont Ă©tĂ© reconnus sur le tard.
— Je me sens bien contre toi, reprit Will, comme dans un cocon. C’est bizarre

— Non, c’est normal. Moi, j’ai l’impression de dĂ©jĂ  te connaĂźtre.
— On ne devrait pas trop rester ici. Que va penser ton ami LĂ©o ?
— Je m’en moque. Il me bassine Ă  longueur de journĂ©e avec les filles avec qui il espĂšre coucher, mais il refuse de voir qu’elles ne sont pas attirĂ©es par lui

— Et toi ? Tu n’es pas attirĂ© par les filles ?
— Non. Plus depuis une demi-heure.
Will Ă©clata de rire et Tom apprĂ©cia l’écho qu’il en entendit dans le thorax de son partenaire.
— Avec toi, les choses vont trĂšs vite, remarqua le jeune motard. À ce train-lĂ , tu m’auras oubliĂ© dans cinquante-trois secondes.
— Ça m’étonnerait ! Je n’oublie que ceux qui n’ont aucun intĂ©rĂȘt. Toi, si je le pouvais, je t’enfermerais au creux de ma main pour te garder contre moi, Ă  jamais.
William se demanda un instant s’il plaisantait, mais son ton Ă©tait rĂ©solument sĂ©rieux.
— On n’enferme pas ceux que l’on aime. Tu confonds amour et possession.
— C’est toi qui es un peu rapide, lui fit remarquer Tom en faisant tourner le bout de son doigt autour de son nombril. Qui t’a parlĂ© d’amour ?
Impatient de mettre un terme à cette scùne qui avait pour lui peu de sens, William se leva subitement pour se retrouver assis dans l’herbe.
— Je vais te ramener.
— DĂ©jà ? demanda le jeune brun sans masquer sa dĂ©ception. Il se leva lentement, se tournant vers lui pour le scruter de ses yeux Ă©tonnamment verts qui contrastaient avec sa peau mate. Je pensais que tu pousserais la virĂ©e Ă  moto un peu plus loin. Je ne te plais pas ?
— Tu es effectivement trùs mignon, dit Will en passant un doigt sous son menton pour maintenir son visage dans sa direction. Pour moi, tu n’es qu’un enfant et moi
 Et moi, je suis venu ici pour oublier mes soucis, pour
 pour me remettre d’une rupture. Je serais incapable de te rendre heureux.
Thomas ferma les yeux un instant, rĂ©vĂ©lant de longs cils Ă©pais et foncĂ©s. Un rayon de soleil transperça le feuillage de l’abricotier pour faire danser des formes dorĂ©es sur sa peau parfaitement lisse. Il attrapa le doigt de William et l’embrassa sensuellement du bout des lĂšvres :
— Je n’attends pas que tu me rendes heureux. Je peux le faire moi-mĂȘme, si je sens que je suis aimĂ©.
Le jeune motard, bien que refusant de goĂ»ter davantage Ă  ce fruit dĂ©fendu, presque effrayant, fut troublĂ© par l’aplomb et la maturitĂ© de son jeune prĂ©tendant.
Il l’embrassa sur les lùvres, comme pour lui dire adieu.
— Ramasse quelques fruits pour LĂ©o et toi. Nous repartons.
— Je me fiche de LĂ©o, c’est toi que je voudrais croquer.
Will fit mine de ne pas avoir entendu et tourna la clé de contact de son bolide, vite rejoint par son passager.
— C’est ainsi que ça se termine ? demanda le plus jeune.
— On vient de se rencontrer. Peut-ĂȘtre que nous nous reverrons. Qui sait ?
Thomas parut triste, presque dĂ©sespĂ©rĂ©. En s’installant derriĂšre Will, le jeune homme s’agrippa Ă  son thorax de toutes ses forces.
La moto fila droit pour dĂ©valer la colline, telle une bombe et le jeune brun serra encore plus fort son chauffeur comme s’il pressentait que celui-ci allait lui Ă©chapper. Et il eut bien raison car, en arrivant Ă  l’embranchement d’une route de campagne, un vĂ©hicule noir leur refusa la prioritĂ© en se prĂ©sentant Ă  la perpendiculaire, comme un mur infranchissable.
Au dernier instant, William changea de trajectoire, contournant miraculeusement la voiture, mais il roulait bien trop vite pour espérer freiner.
Un fossĂ© engloutit brutalement la moto, avant de recracher les deux corps vers le ciel. La pression des mains de Tom disparut subitement et William vola dans les airs, comme un oiseau sans aile. Il sentit l’herbe sĂšche d’un champ brĂ»lĂ© par le soleil griffer son visage et son torse.
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profoundneckhoundzipper · 6 years ago
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FRIDAY WORKOUT !!! YEEEEP LIGHT WEIGHT BUDDY Et oui c'est jeudi... et on attaque la seconde sĂ©ance DELTOIDE TRAPÈZE PECTORAUX de la semaine, autant dire que Ă  l'isssus les Pectoraux sont littĂ©ralement detruit _ _ Et oui la deuxiĂšme sĂ©ance pour ces groupes ci, tout comme les jambes et le dos ( Ă©paisseur et largeur) que je travail deux foit par semaine. _ _ Sur la vidĂ©o on peu voir la fin de mon dĂ©velopper Ă©paules aux halteres, la fin bien dĂ©composĂ© avec une rep qui Ă©quivaut Ă  une complĂšte plus une rep haute. _ _ Un travail avec des rep's partiel, pour ceux qui connaissent, c'est le top pour un travail de qualitĂ© en hypertrophie Ă  mon sens, et Ă  celui de mon prĂ©parateur physique @ben.body Ă©videmment. _ _ Demain dĂ©jĂ  la derniĂšre sĂ©ance de la semaine, je vous souhaite une bonne rĂ©cupĂ©ration Ă  toutes et Ă  tous đŸ’ȘđŸ»đŸ’ȘđŸ» @heraxhero @heraxheroambassador @prilaga #powerful #bodybuildingmotivation #physique #muscle #muscleandhealth #bodybuilder #determination #instafit #aesthetics #muscles #workout #instagood #photooftheday #instagramfitness #training #beastmode #culturisme #bodybuilding #instafitness #picoftheday #excercise #bodybuilding_motivation #motivation #instabodybuilding #heavy #inspiration (Ă  OrlĂ©ans, France) https://www.instagram.com/p/BxAnkRLAVaR/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1vks5gs10wsmf
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bjerreabildtrup2-blog · 6 years ago
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Articulations, Muscles, Os
Il est possible de prendre du volume plus rapidement en suivant quelques conseils simples. Les chiots de cette taille (moyen-grand) font dans l'ordre : du tissu nerveux, du tissu osseux, du tissu musculaire puis du tissu adipeux. Vers cet Ăąge lĂ  donc, aucun risque de stocker, mais le tissu qui va se dĂ©velopper sera le tissu osseux. Or, les autres tissus, et notamment le tissu cartilagineux, ne se dĂ©velopperont pas, ce qui va engendrer de graves problĂšmes (en gros, des os d'adultes mais le corps d'un bĂ©bĂ©) et des malformations. lire Cet acronyme anglais, qui signifie « acide linolĂ©ique conjuguĂ© » est un acide gras trĂšs important puisque votre corps ne le fabrique pas naturellement. Sous forme de complĂ©ment, vous en aurez surtout besoin en pĂ©riode de sĂšche (pour faire fondre votre masse graisseuse), mais c'est aussi un prĂ©cieux alliĂ© pour perdre du muscle maigre. Merci pour votre article, il est bon de rappeler que l'on peut protĂ©ger naturellement son cƓur, par une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre et adaptĂ©e Ă  ses capacitĂ©, par la consommation d'omĂ©ga-3, de lĂ©gumes et de fruits crus et cuits Ă  chaque repas, en limitant sa consommation de sucre et en Ă©vitant les fast-food et les produits cuisinĂ©s industriels, il faut consommer frais, de saison et si possible bio et reprendre en main sa cuisine pour savoir exactement ce que l'on consomme. Pour les produits laitiers la consommation Ă  base de lait de chĂšvre ou de brebis sera prĂ©fĂ©rable au lait de vache. Quand Ă  la viande appliquons le principe de frugalitĂ© cher au rĂ©gime mĂ©diterranĂ©en, pas plus de 2 fois par semaine pour les viandes blanches et 1 Ă  2 fois par mois pour la viande rouge et la charcuterie. Prenons soin de notre santĂ© c'est notre seule richesse. RĂ©partir les repas autrement. Si le corps brĂ»le rapidement les calories que l'on ingĂšre, la premiĂšre mesure Ă  prendre est de manger plus souvent. Sans augmenter les quantitĂ©s, rĂ©partir six petits repas sur la journĂ©e va aider Ă  prendre du poids: le corps sĂ©crĂšte de l'insuline Ă  chaque fois que l'on mange. L'insuline est une hormone dite anabolisante, c'est-Ă -dire qu'elle met le corps en situation de construction de nouveaux tissus et peut donc favoriser la prise de poids. Contrairement aux rĂ©cepteur aux vanilloĂŻdes sensibles au gingembre et au piment, les rĂ©cepteurs au froid (TRPM8) eux, sont notamment activĂ©s par le menthol de l'huile essentielle de menthe poivrĂ©e, ce qui explique l'effet Ă  la fois « rĂ©frigĂ©rant» et analgĂ©sique de cette huile essentielle trĂšs utile en cas de choc ou traumatisme, mais Ă©galement pour le mal de tĂȘte. La menthe poivrĂ©e est une des diffĂ©rentes espĂšces de menthes que vous pouvez cultivez au jardin ou utiliser, chacune ayant des propriĂ©tĂ©s spĂ©cifiques. Beaucoup de sportifs, et plus particuliĂšrement ceux qui pratiquent la musculation, passent par l'Ă©tape de la prise de masse. Il s'agit de suivre un programme strict permettant de favoriser l'anabolisme des muscles tout en limitant le gain de masse graisseuse. Comme vous-vous en doutez, le programme de prise de masse concerne aussi bien l'alimentation que l'entraĂźnement en salle de musculation. conseils utiles pouvoir cibler prĂ©cisĂ©ment un groupe musculaire Ă  faire travailler ; C'est trĂšs utile pour les kinĂ©sithĂ©rapeutes qui peuvent ainsi maintenir les qualitĂ©s des muscles dont l'utilisation est rendue impossible pendant une immobilisation. C'est trĂšs utile Ă©galement pour les sportifs qui veulent faire travailler intensĂ©ment les muscles plus particuliĂšrement impliquĂ©s dans leur discipline. Elle fonctionne en fournissant plus de phosphate de crĂ©atine Ă  vos muscles. Cela permettra de plus puissantes contractions musculaires et augmentera l'endurance de force, ce qui permet en outre une hypertrophie plus efficace. La marche, c'est pour vos jours de repos. Allez prendre l'air, partez en randonnĂ©e ou faites de la marche nordique ces jours-lĂ . Mais vous devez ĂȘtre plus ambitieux que ça les jours d'entrainement si vous voulez prendre du muscle Ă  50 ans ou plus. L'excĂšs d'une alimentation protĂ©inĂ©e et une sur-hydratation peuvent engendrer chez l'individu des troubles urinaires et digestifs voire une dĂ©faillance au niveau des reins et de l'intestin. Le respect des doses est substantiel Ă  la bonne santĂ© des pratiquants de la musculation, par consĂ©quent il est prĂ©fĂ©rable de mettre en place une diĂšte sur-mesure pour chaque individu avec l'aide d'un(e) professionnel(le) de la nutrition. Des antĂ©cĂ©dents personnels ou familiaux de phlĂ©bite Ă  rĂ©pĂ©tition doivent faire suspecter une anomalie de la coagulation. D'autres affections ne constituent pas des contre-indications au traitement mais nĂ©cessitent des prĂ©cautions d'emploi : les maladies bĂ©nignes du sein (mastoses), les fibromes, l'endomĂ©triose, les mĂ©ningiomes, l'otospongiose. Autre complĂ©ment intĂ©ressant pour obtenir des rĂ©sultats similaires, le Trenorol. Ce dernier augmente non seulement la masse musculaire, mais la force physique en oxygĂ©nant convenablement vos muscles. Faites-vous suffisamment de sport pour vous sculpter le corps que vous souhaitez tant arborer ? Dans cet article, nous allons vous montrer une maniĂšre saine de vous aider Ă  augmenter votre masse musculaire : des lĂ©gumes. La casĂ©ine est elle aussi une protĂ©ine issue des produits laitiers trĂšs utile aux adeptes de musculation. En libĂ©rant trĂšs lentement des acides aminĂ©s dans votre organisme, c'est le complĂ©ment idĂ©al Ă  prendre avant d'aller vous coucher pour faciliter votre rĂ©cupĂ©ration, et donc rĂ©tention musculaire (car c'est la nuit que se dĂ©veloppent vos muscles). La principale diffĂ©rence avec la whey est leur temps de digestion, beaucoup plus long pour la seconde. Ce qui en fait des produits complĂ©mentaires, que vous ne prendrez simplement pas au mĂȘme moment de la journĂ©e. Le Stratum corneum est composĂ© des cellules planes kĂ©ratinisĂ©es et anuclĂ©Ă©es, ce sont des cellules squameuses, Ă©galement appelĂ©es cellules de la cornĂ©e. Cette couche se distingue comme la plus Ă©paisse et Ă©osinophiles. Le Stratum corneum se compose de lignes des cellules aplaties principalement composĂ©es de kĂ©ratine. Chaque jour, nous Ă©liminons les couches de ces cellules. 5) Pensez Ă  votre posture. Les mauvaises postures contribuent de façon importante aux douleurs au cou. Plusieurs fois par jour, rentrez le menton pour favoriser le recul de la colonne cervicale. Tenez-vous droit et amenez les Ă©paules vers l'arriĂšre. Au travail, optimisez votre environnement afin de le rendre plus ergonomique. Votre Ă©cran d'ordinateur doit ĂȘtre Ă  la hauteur de vos yeux ou lĂ©gĂšrement plus bas, vos coudes doivent ĂȘtre Ă  90 degrĂ©s pour Ă©viter les tensions dans les Ă©paules. Attention aux appareils mobiles! Ils entraĂźnent une position du cou qui pourrait ĂȘtre Ă  l'origine de vos douleurs. Tenez votre appareil le plus haut possible et Ă©vitez les positions prolongĂ©es en flexion. Tous les groupes musculaires doivent ĂȘtre sollicitĂ©s : au niveau des jambes, des fesses, du dos, des bras et des Ă©paules. Chaque exercice s'effectue par sĂ©ries de 10 Ă  15 rĂ©pĂ©titions. PrĂ©voyez deux Ă  trois sĂ©ances par semaine en alternant avec des jours de repos et faites Ă©voluer votre entraĂźnement (plus de rĂ©pĂ©titions ou de charge, de nouveaux exercices
), de façon Ă  ce qu'il reste efficace. visitez ce lien Non seulement les personnes de 50 ans et plus ont besoin de plus de protĂ©ines, mais leur consommation doit aussi ĂȘtre Ă©talĂ©e au cours d'une journĂ©e. Il est recommandĂ©, Ă  partir de la quarantaine, de manger des protĂ©ines issues de la viande rouge, de la volaille, du poisson, d'oeufs ou de produits laitiers Ă  chacun des 3 repas (voir tableau ci-dessous). pouvoir associer une stimulation musculaire Ă  un traitement antidouleur afin de faciliter la progression de certains patients. Les Ă©lĂ©vations non naturelles du cortisol peuvent rapidement rĂ©duire la testostĂ©rone. Ces hormones fonctionnent Ă  la maniĂšre d'une balançoire : lorsque l'une monte, l'autre descend. Le muscle se forme et rĂ©cupĂšre pendant les pauses. Augmenter le nombres de session sur le mĂȘme muscle par semaine va rĂ©duire la rĂ©cupĂ©ration et souvent diminuer les rĂ©sultats”. Donc, je dĂ©conseille de faire plus de sessions par semaine (si le muscle est fatiguĂ©â€, il faut attendre qu'il soit au top pour retravailler). Notre sociĂ©tĂ© est tellement engluĂ©e dans le culte de l'esthĂ©tique et de l'apparence - vue parfois comme superficielle - que l'on ne compte plus les entreprises mettant toujours plus de produits minceur en vente sur le marchĂ©. De fait, nombreuses sont les femmes qui poussent des cris d'orfraie aux moindres bourrelets aperçus devant la glace. Ce n'est pas forcĂ©ment de la cellulite, mais peut-ĂȘtre juste un besoin de raffermissement de la peau. La prise de collagĂšne avec du magnĂ©sium garantit Ă  notre corps un fonctionnement correct du tissu conjonctif, car les deux substances participent au processus de cette importante fonction. Le magnĂ©sium est impliquĂ© dans la production de collagĂšne. peut-ĂȘtre que vous avez tendance Ă  mal solliciter les pectoraux pendant les exercices (en compensant avec d'autres muscles). Il faut vous faire encadrer de nouveau par un vrai pro de la muscu pour vĂ©rifier.
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cequilaimait · 6 years ago
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Knut – 4. Mercredi – Visites et miaulements – 4.2 Entre histoire et modernitĂ© (2/3)
Une fois la jeunesse sustentĂ©e, le groupe se remit en route et marcha Ă  peine quelques minutes avant d’arriver Ă  sa destination suivante, une des plus cĂ©lĂšbres de Stockholm, situĂ©e sur la mĂȘme Ăźle : le musĂ©e Vasa, du nom du joyaux qu’il renfermait.
Le Vasa était un navire de guerre construit au nom du roi Gustave II, au début du dix-septiÚme siÚcle. Il était grand. Majestueux. Immense. Richement décoré. Pourvu de puissants canons. Super mal foutu.
À peine vingt minutes aprĂšs le dĂ©but de son premier voyage, ce triste bateau chavira et coula, emportant avec lui plusieurs dizaines de marins, ainsi que la fiertĂ© et une partie de la bourse du roi. La catastrophe Ă©tait totale. Mais Ă  quelque chose malheur Ă©tant bon, les eaux gelĂ©es de la baltique conservĂšrent pendant des siĂšcles avec soin ce monstre de plus de soixante mĂštres de long. Si bien que dans les annĂ©es 1960, une opĂ©ration de renflouage rĂ©ussit Ă  l’extraire de son sommeil pour qu’à nouveau, des yeux Ă©merveillĂ©s puissent se poser dessus. Le musĂ©e avait Ă©tĂ© crĂ©Ă© uniquement pour l’exposer, et il Ă©tait depuis lors l’attraction principale de la ville, ce qui Ă©tait parfaitement justifiĂ©. Le Vasa Ă©tait somptueux et en meilleur Ă©tat que n’importe quel autre navire de l’époque. Un pur joyeux historique et archĂ©ologique, que les visiteurs pouvaient observer sous toutes les coutures sur plusieurs niveaux en Ă©coutant sur leur tĂ©lĂ©phone, en n’importe quelle langue, les explications de l’audio-guide.
Pour Ă©viter l’effet de masse et protĂ©ger l’ambiance obscure et calme de cet Ă©norme bĂątiment sombre  à la lumiĂšre tamisĂ©e, oĂč reposait d’ailleurs au sous-sol quelques restes humains issus de l’épave, les adultes demandĂšrent aux jeunes de passer au vestiaire et ensuite de se promener librement autour du navire et des multiples installations complĂ©mentaires ici et lĂ  qui permettaient de se renseigner sur son naufrage, son renflouage, son apparence, ses couleurs d’origine, sa construction ou encore la richesse de ses dĂ©corations.
Ce fut d’ailleurs le moment que choisit Knut pour dĂ©voiler sa main dans cette partie de poker menteur qu’il jouait avec Justin depuis l’aube. Alors que les murmures Ă©taient de raison, il Ă©tait enfin temps de montrer Ă  tous ce qu’il cachait sous sa veste et sa chapka. Si certains n’avaient pas encore eu leur dose de mignonitude pour la journĂ©e, ils allaient ĂȘtre servis. Tous craqueraient.
« Oh le p’tit con, il a aussi mis des oreilles de chat ! »
Heureusement que Justin et Knut ne jouaient pas aux échecs, sinon, le petit Français se serait retrouvé à deux coups du mat. DÚs le matin, son adversaire avait tout prévu pour le contrer. Avec, pour magnifier son visage, un collier chocker fin en cuir noir, un simple fard à paupiÚre ocre rehaussé de mascara sur les yeux, et des barrettes dans les cheveux.
Une petite noire, simple et triangulaire au-dessus de l’oreille gauche. Une encore plus fine, juste au-dessus, mais qui servait de support Ă  une courte cordelette Ă  laquelle Ă©tait attachĂ©e par un petit anneau une croix qui se dĂ©posait sur sa tempe. Deux pinces Ă  cheveux, enfin, des deux cĂŽtĂ©s de son crĂąne, sur lesquelles Ă©taient fixĂ©es deux oreilles de chat noires Ă  l’intĂ©rieur fourrure tirant vers le gris et le blanc. C’était Ă  miauler, et cela s’assortissait Ă  merveille avec les languettes des bottes et ce logo noir en tissu qui possĂ©dait la mĂȘme forme de chat et qui Ă©tait simplement cousu au niveau du cƓur, sur le pull du jeune homme.
Et quel pull !
C’était la premiĂšre fois que Justin voyait un vĂȘtement pareil, ouvertement oversize, en laine. Le haut du torse et les Ă©paules se teintaient d’un rouge lĂ©gĂšrement bordeaux, tout comme la partie infĂ©rieure des manches. Les autres zones – haut des bras et bas du ventre – Ă©taient noires. Et au milieu, Ă  partir de la base des pectoraux jusqu’au nombril, apparaissait un simple filet aux mailles en losange. La mĂȘme structure se retrouvait par ailleurs sur chaque bras. C’était comme si quelqu’un avait dĂ©coupĂ©  au ciseau dans un pull bicolore pour le rallonger de rĂ©sille tout autour de la taille, du dos et des bras, et ce avec trois effets Ă  tomber Ă  la renverse : le vĂȘtement s’en retrouvait allongĂ© d’autant et recouvrait entiĂšrement les mains, ce qui rappelait Ă  quel point les enfants se protĂ©geant les doigts dans les manches pouvaient ĂȘtre adorables ; il permettait Ă  son propriĂ©taire de laisser respirer sa peau et donc de rĂ©guler sa tempĂ©rature, Ă  dĂ©faut de celle des pauvres observateurs forcĂ©ment en nage ; enfin, il jouait de la plus parfaite ambiguĂŻtĂ©, celle de la libertĂ©, en enfermant derriĂšre une prison de mailles un ventre blanc, droit, fier et lisse, tout en l’offrant Ă  tous les regards qui pouvaient ainsi en imaginer les moindres dĂ©lices, sans avoir pour autant le droit d’y goĂ»ter. Du Knut cent pourcent pur jus, donc, capable de cramer des neurones sans ressentir la moindre palpitation dans son propre corps. Comme s’il Ă©tait tout Ă  fait normal et naturel de se promener les abdos et le nombril Ă  l’air dans un des plus grands musĂ©es du pays, le tout dans un pull aux manches trop longues, qui semblait pile-poil nĂ© de la rencontre entre la fougue des filles du moulin rouge et l’innocence un peu gauche du gamin dĂ©braillĂ© fan de chat, et par bien des aspects chaton lui-mĂȘme.
Ne manquait plus qu’une seule chose pour enfoncer le clou : qu’il miaule. Et forcĂ©ment, cela ne manqua pas. Droit dans ses bottes, un Ă©norme sourire narquois aux lĂšvres, Knut se plaça Ă  cinquante centimĂštres de son rival, main gauche contre le flanc, et lui lĂącha en plein visage le plus mĂ©morable « Mjauuuuuuuuuuuuuuu » qu’il avait au fond de ses tripes. Un cri du cƓur qui lui valut immĂ©diatement une petite demi-douzaine de cĂąlins en plus dans son dĂ©compte. Et ce, sans compter Hakon qui dĂ©laissa une fois de plus Sabina pour s’occuper de son petit prince aux cheveux d’or, aux yeux d’azur, Ă  la morale d’un ange et au sex-appeal du plus perfide des dĂ©mons.
Afin de pouvoir compter les points, Justin et Knut dĂ©cidĂšrent de faire la visite ensemble, accompagnĂ©s des membres du club et de quelques autres groupies attachĂ©es Ă  l’un ou l’autre des chatons et bien plus intĂ©ressĂ©es par leurs mignonnes minauderies qu’à l’illustre navire exposĂ©. Qu’importe cette prĂ©sence dans son dos, pour le petit rĂ©sident Suisse aux cheveux roses, cette visite Ă©tait, Ă  date, le point culminant de son voyage en SuĂšde. L’ambiance, la grandeur du bateau, l’histoire tragique qui y Ă©tait attachĂ©e, la finesse des dĂ©corations qui devaient le rendre si impĂ©rial
 Le Vasa Ă©tait un morceau d’Histoire, majestueux, sorti des enfers glacĂ©s de l’ocĂ©an par la curiositĂ© des hommes et leur amour pour le savoir. Son carnet entre les mains, il commença Ă  gribouiller quelques mots. Des indications ici, des petites descriptions lĂ , et entre, des vers, forcĂ©ment, qui lui vinrent assez naturellement, malgrĂ© les habituelles ratures qui Ă©maillaient les pages. En admirant le pont supĂ©rieur, il soupira. Ses coudes sur la barriĂšre, il posa son visage sur ses paumes. Son air attendri montrait qu’il pensait Ă  autre chose. Ou plutĂŽt, Ă  quelqu’un. Alors que Knut s’était innocemment collĂ© par derriĂšre Ă  son cou pour respirer son parfum, somnolant les mains posĂ©es sur ses Ă©paules, l’adolescent profita de ce petit moment de rĂ©pit pour discuter avec Lillemor de ce garçon brun qui occupait si souvent son esprit.
« J’me disais qu’Aaron aurait adorĂ© ĂȘtre lĂ . Il est fana d’Histoire. Un truc pareil, ça l’aurait fait triper
 Pas comme ton frĂšre qui est en train de s’endormir sur mon dos  »
À la dĂ©charge du petit SuĂ©dois, lui connaissait ce bateau par cƓur. Sa grand-mĂšre, ses parents, l’école
 Tout le monde avait passĂ© sa jeunesse Ă  vouloir le lui montrer. Alors que la peau douce et reposante de son camarade, qui faisait un trĂšs bon coussin quand les paupiĂšres se faisaient lourdes, il la dĂ©couvrait Ă  peine. Mais malgrĂ© son attitude paresseuse qui faisait craquer les demoiselles – elles adoraient le voir se montrer cĂąlin, surtout avec un autre membre de son espĂšce –, il Ă©coutait, et il percevait pleinement cette affection sans borne que Justin pouvait avoir pour son camarade et que lui ne comprenait pas bien. De l’admiration et de l’amitié ? De l’amour ? Autre chose. C’était compliqué  De toute maniĂšre, plus Justin en disait, plus cette relation lui semblait obscure, et moins il voulait en entendre parler. LĂ , la seule chose qui l’intĂ©ressait, c’était ce carnet et ses derniĂšres pages recouvertes d’encre fraiche.
« Bon, t’as fini ton poĂšme ? Tu nous le lis ? Allez ! S’il te plait ! »
Le chaton aux cheveux roses rigola, puis accepta de dĂ©voiler ses quelques alexandrins rangĂ©s en sonnet en l’honneur du Vasa, mĂȘme si le rĂ©sultat Ă©tait assez yeux trop spontanĂ© et pas assez travaillĂ©. Avec sa plus belle voix, il dĂ©clama ses vers, dont Viktor ne traduisit que le sens sans chercher Ă  s’attaquer aux rimes, exercice beaucoup trop compliquĂ© pour lui.
« Somptueux navire guerrier, de bois dĂ©corĂ© Joyaux de SuĂšde, roi de la mer baltique ArmĂ© de cinquante canons, tous fantastiques Gustave Adolphe, ton roi, t’avait tant rĂȘvĂ©
 Tant de visiteurs se pressent Ă  ton chevet Admire ton Ă©pave d’un souffle empathique Sur les dĂ©pouilles, se recueillent, traumatique Écoutent ton histoire, peuplent ton musĂ©e
 Grandiose, les mots me manquent et mon cƓur fond Trois cents ans, tu m’as attendu dans les profonds Tu portes le nom dynastique de Vasa
 Trois mats et dix voiles attendaient l’ocĂ©an SĂ»r de toi, tu affrontas la houle, cĂ©ans Et en Ă  peine vingt minutes, tu coulas »
 Les rĂ©actions furent disparates. Sabina aima beaucoup et le gratifia d’un cĂąlin. Hakon trouva cela sans grand intĂ©rĂȘt et leva les yeux au ciel. La majoritĂ© des autres Ă©lĂšves prĂ©sents n’y comprirent rien, ni du verbe de Justin, ni mĂȘme de la traduction – Ă  son corps dĂ©fendant, Viktor avait beau ĂȘtre parfaitement bilingues, des mots comme empathique et cĂ©ans, il Ă©tait loin de les utiliser tous les jours. De son cĂŽtĂ©, Knut s’émerveilla, les doigts remuant d’excitation dans tous les sens, et expliqua strophe par strophe pourquoi ce poĂšme Ă©tait bien, pourquoi la poĂ©sie en gĂ©nĂ©ral, c’était super, et pourquoi mĂȘme le français, c’était gĂ©nial. Lillemor, enfin, ne jugea pas le poĂšme, mais se moqua de son petit frĂšre en lui demandant d’arrĂȘter de jouir devant tout le monde. Ce n’était pas parce qu’il prĂ©fĂ©rait se masturber l’esprit plutĂŽt que la nouille qu’il pouvait en foutre partout comme ça.
Honteux et vexĂ©, Knut grogna et tira la langue Ă  Justin, dĂ©signĂ© bien malgrĂ© lui comme le principal responsable de la situation, puis il rĂ©clama un cĂąlin – accordĂ© par Hakon, bien heureux de cajoler son petit prince – pour le rĂ©conforter d’avoir Ă©tĂ© ridiculisĂ© par sa sƓur, cette ignare qui l’adorait et qui racontait n’importe quoi. Il n’avait jamais joui de sa vie. Et ce n’était pas un poĂšme qui allait le mener sur cette triste voie dans laquelle se perdait la jeunesse, faute de morale et de goĂ»t pour les plaisirs de l’esprits, bien plus enrichissants et nobles que ceux du corps. C’était ce qu’il pensait et il en Ă©tait fier, mĂȘme si Justin ne put s’empĂȘcher de lui balancer une petite vanne pour l’énerver encore plus !
« Moi, au moins, j’ai goĂ»tĂ© aux deux ! »
Cet « aveux », forcĂ©ment, le rendit encore plus « cool » aux yeux des autres et lui valut de reprendre un trĂšs court avantage dans son combat de jour. Mais les scores entre les deux compĂ©titeurs Ă©taient tellement serrĂ©s qu’il n’y avait plus qu’une seule chose Ă  faire pour les dĂ©partager : aller de ce pas visiter le troisiĂšme et dernier musĂ©e au programme.
Moderne, riche et particuliĂšrement rĂ©putĂ©, il Ă©tait situĂ© sur la mĂȘme Ăźle, Ă  quelques centaines de mĂštres Ă  peine. Et s’il traitait lui aussi d’histoire, c’était de celle de la musique moderne dont il Ă©tait question, et plus prĂ©cisĂ©ment du plus grand groupe que le pays n’ait jamais connu : ABBA. Un groupe dont Knut Ă©tait naturellement fan – patriotisme aveugle oblige – et que l’ensemble des autres Ă©lĂšves et adultes apprĂ©ciaient. Ce musĂ©e Ă©tait le point d’orgue de la journĂ©e.
La propriĂ©taire, une proche du quatuor, les avait suivis dans leur succĂšs et avait rĂ©cupĂ©rĂ© de trĂšs nombreuses piĂšces d’époques : des tenues, des instruments – dont la fameuse guitare utilisĂ©e sur scĂšne Ă  l’eurovision pour chanter Waterloo –, du matĂ©riel, les disques d’or et un grand nombre d’archives. Tout avait Ă©tĂ© exposĂ©, au milieu d’une rĂ©trospective et de reconstitutions des lieux centraux de cette Ă©popĂ©e, comme le studio d’enregistrement ou la cabane – installĂ©e sur une Ăźle de la mer baltique – oĂč les deux couples avaient Ă©crit leurs plus grandes chansons, qui passaient d’ailleurs en boucle dans les diffĂ©rentes salles du musĂ©e.
Les adolescents adorĂšrent cette plongĂ©e en plein milieu des annĂ©es soixante-dix, tout comme ils apprĂ©ciĂšrent fortement la qualitĂ© des audioguides qui se dĂ©clenchaient Ă  chaque passage devant une borne. De l’introduction sur l’eurovision Ă  la salle des trophĂ©es, il n’y avait pas une minute pour s’ennuyer. Sans doute parce que le musĂ©e avait fait l’effort assez notable d’ĂȘtre le plus interactif possible, avec des activitĂ©s dissĂ©minĂ©es tout le long du parcours, comme ces bornes d’enregistrement oĂč cette piĂšce qui permettait d’afficher sa propre image par-dessus un des clips du groupe. Mais le point culminant et l’attraction principale, c’était sans aucun doute la grande scĂšne « karaoké », oĂč n’importe quel visiteur pouvait s’avancer, se mĂȘler Ă  des hologrammes et devenir, le temps d’une chanson, le cinquiĂšme membre du groupe ABBA. Et si beaucoup hĂ©sitĂšrent, par peur de chanter faux et de se taper l’affiche, Viktor puis Hakon relevĂšrent le dĂ©fi, pour plaire Ă  leurs copines respectives. Le premier avec un certain talent, via une interprĂ©tation relativement glam-rock. Le second avec moins de succĂšs, pour cause de voix mal placĂ©e et, d’aprĂšs lui, de quelques regards « fĂ©lins » qui l’avaient perturbĂ©. Knut, lui, passa son tour. Il n’aimait pas sa voix et ne connaissait pas les paroles. Lui qui d’habitude ne craignait aucun regard, il se montrait d’un seul coup intimidĂ©. Sans doute parce qu’il avait Ă©tĂ© Ă  deux doigts de demander Ă  Viktor de chanter avec lui, mais que le regard dĂ©tachĂ© que le garçon aux bagues lui avait lancĂ© avant de s’avancer seul avait calmĂ© ses ardeurs.
Puis vint enfin le tour de Justin. Ayant adorĂ© la visite de ce musĂ©e, il tenait absolument Ă  avoir un petit souvenir et demanda Ă  ce qu’on le filme, pour montrer Ă  Aaron. FiĂšrement, il s’avança sur la scĂšne. Le public se tut. Sa capuche Ă  oreilles de chat sur la tĂȘte, il se racla la gorge, pour faire genre, puis fit signe Ă  l’hĂŽtesse de lancer la musique. Mamma mia.
« â™Ș Mamma mia, here I go again
My my, how can I resist you?
Mamma mia, does it show again
My my, just how much I've missed you? â™Ș »
 « Mais
 Il chante bien ce con ! »
En effet. Viktor avait dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Personne ne pouvait rĂ©sister Ă  ça. Les projecteurs dans les yeux, Justin Ă©tait simplement Ă©gal Ă  lui-mĂȘme, ce qui voulait dire Ă©normĂ©ment de choses. Sa voix de tĂȘte Ă©tait claire et parfaitement maitrisĂ©e, avec une teinte adolescente presque fĂ©minine, et quelque note fĂ©line, comme s’il miaulait tout autant qu’il chantait. Son « Mama mia » montait dans les octaves sans jamais ĂȘtre criard. La maniĂšre dont il se dandinait sur la musique en tenant le micro du bout de ses petits doigts Ă©tait adorable. Son Ă©nergie Ă©tait communicative comme jamais, et poussait le public Ă  le suivre. Son sourire, enfin, emportait la foule. Justin ne s’était jamais vraiment considĂ©rĂ© comme musicos. Il jouait de la guitare pour se dĂ©tendre, parce que certains sons l’apaisaient et l’aidaient Ă  purger ses Ă©motions. Sa voix, ce n’était que celle d’un petit minet qui s’assumait. Le reste, c’était son assurance, sa maniĂšre de briller, son plaisir Ă©ternel Ă  se montrer sous son jour le plus mignon, et la douceur incroyablement profonde de ses yeux bleu-vert. Quand un tel animal vous fixait en bouffant le micro sans la moindre fausse note, sa capuche de chat sur la tĂȘte, il n’y avait que trois façons de rĂ©agir : ou assumer une folle envie de le cĂąliner au plus vite, ou refouler ce sentiment naturel en levant les yeux au ciel pour ne pas succomber, ou tout simplement miauler d’envie, de plaisir et d’admiration

« Mjau  »
À peine eut-il prononcĂ© son cri fĂ©tiche que Knut se couvrit le visage de ses longues manches aux bouts rouges. EnvoutĂ© par la chanson, cela lui avait complĂštement Ă©chappĂ©. Il venait de se trahir ! Et forcĂ©ment, celle qui le connaissait le mieux ne put s’empĂȘcher d’en profiter pour exploser de rire et pour l’afficher un bon coup devant le garçon qui venait Ă  peine de finir son spectacle :
« Juju, n’écoute surtout pas mon p’tit frĂšre s’il te critique : il a adoré ! Quand il miaule comme ça sans rĂ©flĂ©chir, c’est toujours parce qu’il est content et dĂ©tendu ! D’habitude, faut soit lui acheter des fringues, soit lui faire un massage, soit lui faire couler un bon bain chaud ! »
Rouge comme une pivoine, l’adolescent planqua sa tĂȘte dans le col de son pull. Tout le monde savait qu’il miaulait spontanĂ©ment quand il Ă©tait content. Par exemple quand on lui servait de la confiture de fraise, quand il lisait de la poĂ©sie, quand il prenait soin de son corps, ou quand une fille le cĂąlinait se collant toute poitrine dehors Ă  son torse. C’était mĂȘme de lĂ  que venait son surnom, « Kisse », Ă  la base. Mais qu’il se trahisse ainsi Ă  propos de Justin devant la moitiĂ© du lycĂ©e
 Un fier chat n’avait pas le droit de craquer devant son adversaire. C’eut-Ă©tĂ©, ente autre, admettre et accepter une dĂ©faite qu’il refusait de reconnaitre. Entre autre. Parce que pour le reste, il n’avait strictement aucune envie de finir par cramer en enfer. Il ne pouvait pas, d’ailleurs. Il Ă©tait attendu au paradis.
Mais alors qu’il cherchait toujours Ă  se cacher, une main tendue l’attrapa par la manche. Son propriĂ©taire rigola et le tira vers lui, vers la scĂšne.
« Allez, viens chanter avec moi ! Duo de minous ! »
EntraĂźnĂ© sans avoir le temps de rĂ©flĂ©chir, Knut finit par accepter le dĂ©fi. Vu Ă  quel point les autres l’encourageaient, il n’avait pas trop le choix. L’ambiance chassa d’elle-mĂȘme ses craintes. Être Ă  cĂŽtĂ© de son rival et non plus en face lui avait donnĂ© l’envie d’en profiter et de s’amuser. Lui aussi Ă©tait un chat. Il ne pouvait pas Ă©chouer lĂ  oĂč un autre de son genre avait rĂ©ussi, et encore moins s’ils se soutenaient mutuellement sur scĂšne. Ses pinces-oreilles bien fixĂ© sur la tĂȘte, il chuchota Ă  l’oreille de Justin, pour qu’ils s’accordent sur leur numĂ©ro. Il n’y avait qu’une chanson qu’il connaissait Ă  la perfection. Il avait mĂȘme une petite idĂ©e derriĂšre la tĂȘte. Un signe, et l’hĂŽtesse envoya la bande.
« â™Ș You can dance, you can jive, having the time of your life
See that cats, watch that scene, digging the Dancing Kids â™Ș »
 Rarement le musĂ©e ABBA avait connu pareil duo. Non seulement les voix de ces deux-lĂ  s’accordaient Ă  la perfection, tout comme leurs regards, mais en plus, ils avaient eu la malice de modifier les paroles pour se les approprier, et donc chanter avec encore plus de fougue, d’envie et de plaisir que n’importe qui, tout en se partageant le micro de tellement prĂšs que leurs lĂšvres manquĂšrent Ă  plusieurs reprises de se toucher, surtout lorsqu’ils partaient dans les graves.
EssoufflĂ©s, les deux chatons reçurent une ovation. Sabina annonça officiellement le rĂ©sultat du match du jour : Ă©galitĂ© parfaite ! Presque tout le monde acquiesça par acclamation, mĂȘme si certains qui avaient leur chouchou grimacĂšrent. Il fallait s’y faire : l’un et l’autre Ă©taient beaucoup trop mignons pour qu’on puisse les dĂ©partager. Acceptant volontiers ce verdict qui avait l’avantage de ne vexer personne, Justin et Knut se congratulĂšrent sur scĂšne, et offrirent mĂȘme Ă  leur public ce qu’il attendait le plus : un frottage amusĂ© de museaux Ă  la mode esquimaux et une accolade au bon goĂ»t de cĂąlin, parfumĂ© aux sourires et Ă  la joie d’avoir passĂ© une bonne journĂ©e.
La visite du musĂ©e se termina naturellement Ă  la boutique. Hakon passa Ă  la caisse en premier et demanda un paquet cadeau. Viktor demanda Ă  Lillemor si elle voulait quelque chose. Le manque d’intĂ©rĂȘt de l’adolescente pour cette question lui servit de rĂ©ponse. Elle prĂ©fĂ©rait revoir sur son tĂ©lĂ©phone la vidĂ©o qu’elle venait de faire de son frĂšre. Plus loin, tombant sur une petite boite Ă  musique qui jouait la chanson qu’ils venaient de partager, Justin l’acheta immĂ©diatement, avant de l’offrir Ă  Knut, dont le visage reprit immĂ©diatement des couleurs ocres devant ce prĂ©sent inattendu.
« C’est pour que tu te souviennes longtemps de cette journĂ©e ! », se justifia le jeune Français de son petit rire caractĂ©riel.
Trop gĂȘnĂ© pour rĂ©pondre, le SuĂ©dois accepta simplement le prĂ©sent
 non sans rappeler que son anniversaire, c’était normalement le surlendemain, mais qu’il comprenait et acceptait avec plaisir. Ce Ă  quoi Justin rĂ©agit par un haussement d’épaule. Pour l’anniversaire, il n’avait pas besoin d’acheter quelque chose. Il savait dĂ©jĂ  ce qu’il voulait lui offrir. Un truc de chaton.
Assistant Ă  cette discussion et Ă  la rĂ©action sincĂšrement touchĂ©e de son petit prince, Hakon blĂȘmit. Puis, l’air de rien, il se tourna vers sa copine, et expliqua bien haut en suĂ©dois que les petites intentions, c’était avant tout une histoire de couple, avant de tendre son paquet Ă  Sabina.
Surprise – elle avait plus l’habitude de recevoir des cadeaux de son frĂšre que de son mec –, la jeune femme l’ouvrit et dĂ©couvrit avec Ă©tonnement un porte clĂ© en forme du cĂ©lĂšbre Yellow cat qui avait fait les beaux jours des tenues d’ABBA. Ne comprenant pas le rapport, elle afficha une lĂ©gĂšre grimace :
« C’est gentil, mais pourquoi tu m’offres un chat ? Je ne suis pas Knut et
 Oh  »
Sabina ne termina pas sa phrase, prononcĂ©e machinalement en français. En parlant, elle avait elle-mĂȘme compris. Le mĂ©contentement d’Hakon, visible Ă  son regard Ă©lectrique, avait aidĂ©.
Ainsi se termina cette journĂ©e. Une fois dehors, tous les Ă©lĂšves furent autorisĂ©s Ă  rentrer directement chez eux, sauf pour ceux qui voulaient repasser au lycĂ©e. Les esprits Ă©taient joyeux. Justin demanda Ă  tout le monde de poser avec lui ! Il voulait absolument une photo, pour l’envoyer Ă  Aaron. Si presque tout le monde approuva l’idĂ©e, un grand blond trĂšs lĂ©gĂšrement barbu s’énerva. Lui n’avait pas passĂ© un si bon moment que ça. Tout ce cirque l’avait Ă©nervĂ©. Ces chichis, ce concours stupide, la façon qu’avait Justin Ă  « jouer » les mignons pour s’attirer des faveurs alors qu’en rĂ©alitĂ©, il semblait ĂȘtre bien plus perfide et hypocrite qu’adorable. Hakon n’était pas comme les autres. Lui, il ne marchait pas. Rien que cette obsession avec cet « Aaron », qui avait Ă©tĂ© la cause de toutes les rumeurs les plus stupides cette journĂ©e
 Ça, si Justin avait voulu faire parler les filles, il n’aurait pas pu mieux s’y prendre. C’était ridicule. Assez, en tout cas, pour que le jeune homme lui balance une question moqueuse au visage.
« Mais t’as couchĂ© avec, ou quoi ? »
Les adolescents arrĂȘtĂšrent de rire. Viktor traduisit Ă  contrecƓur. Le silence se fit. Seul quelques oiseaux chantĂšrent encore, perturbant le bruit des rares voitures et le faible son qui s’échappait du musĂ©e, un peu plus loin. Le regard vide fixĂ© sur son portable, un air profondĂ©ment triste au visage, Justin sourit, puis se tourna en penchant la tĂȘte vers celui qui l’avait interrogĂ©, et rĂ©pondit.
« Oui  »
Simplement. SincĂšre. Ce oui voulait tout dire, et rien en mĂȘme temps. Personne ne le comprit vraiment. Hakon avait voulu faire son malin et se moquer. Aux yeux de tous, il s’était simplement comportĂ© comme un gros con. Personne ne rĂ©agit. Personne ne dit rien.... Si seulement Justin avait Ă©tĂ© joyeux, comme Ă  peine une minute plus tĂŽt, alors tout le monde aurait rigolĂ©. Les filles lui auraient demandĂ© des dĂ©tails. Il aurait eu le droit Ă  des cĂąlins et Ă  des fĂ©licitations. Knut se serait Ă©nervĂ© en prenant la couleur d’une tulipe. Mais lĂ , rien.
Ce « oui » ne provoqua que d’intenses silences.
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chiropratiquesillery · 3 years ago
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Clinique Chiropratique Sillery / Chiro à Ste-Foy, Québec - Syndrome croisé supérieur : quand les technologies hypothÚquent notre santé
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Syndrome croisé supérieur : quand les technologies hypothÚquent notre santé
Connaissez-vous le syndrome croisĂ© supĂ©rieur? Il est plus frĂ©quent qu’on puisse le croire puisqu’il touche gĂ©nĂ©ralement les utilisateurs de technologies. Les gens qui doivent lire rĂ©guliĂšrement (Ă©tudiants) et les conducteurs de longues distances font Ă©galement partie de ceux qui sont plus Ă  risque de le dĂ©velopper.
Dans cet article, vous serez sensibilisĂ©s Ă  l’importance de votre posture lors de l’utilisation des technologies afin d’éviter l’apparition du syndrome croisĂ© supĂ©rieur. Si vous faites partie de ceux qui en font un usage rĂ©gulier et que vous ressentez des douleurs au haut du corps, il se pourrait bien que le syndrome croisĂ© supĂ©rieur en soit la cause. Voyons comment nous pouvons vous aider par nos conseils chiropratiques!
Quand le haut du corps est hypothéqué
Le syndrome croisé supérieur peut causer différents symptÎmes :
Mal de tĂȘte
Douleurs cervicales générales
Raideurs musculaires à l’arriùre du cou
Faiblesses musculaires à l’avant du cou
Douleurs aux Ă©paules
Raideurs musculaires dans la région des omoplates
Inconfort général et incapacité à rester assis sur une période de temps prolongée
Incapacité à conduire sur une longue période de temps en raison des douleurs musculaires qui apparaissent rapidement
Diminution des amplitudes de mouvement du cou et des Ă©paules
DĂ©sordre de la mĂąchoire (articulation temporo-mandibulaire, ATM)
Douleurs, faiblesses et engourdissements dans les bras
Douleurs, faiblesses et engourdissements dans les mains
Fatigue et manque d’endurance
Mal de dos (douleurs lombaires)
Le syndrome croisĂ© supĂ©rieur : une cascade d’évĂšnements
Plusieurs situations peuvent mener Ă  l’apparition du syndrome croisĂ© supĂ©rieur, mais la plupart des cas vus en consultations chiropratiques sont associĂ©s Ă  une mauvaise posture prolongĂ©e dans laquelle la tĂȘte est poussĂ©e vers l’avant :
Travail de bureau (ordinateur ou portable, Ă  la maison ou au travail)
Regarder la télévision
Conduite automobile
Lecture
Utilisation du téléphone
Cyclisme
Pour reprendre ce qui a Ă©tĂ© mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, le point de dĂ©part est liĂ© Ă  une posture qui pousse la tĂȘte vers l’avant.
D’un point de vue biomĂ©canique, pencher la tĂȘte vers l’avant augmente la charge qu’elle impose Ă  la colonne vertĂ©brale. Lorsqu’elle est en position neutre, elle reprĂ©sente environ 9 % du poids total du corps humain. À mesure qu’elle avance, son centre de gravitĂ© se dĂ©place lui aussi, ce qui pousse les muscles du cou et du haut du corps Ă  travailler davantage pour maintenir la tĂȘte en position. La charge qu’elle impose Ă  la colonne vertĂ©brale devient donc plus grande.
Sur une petite pĂ©riode de temps, rien n’est problĂ©matique, mais si cette posture se rĂ©pĂšte chaque jour et pendant plusieurs heures, les structures cervicales subissent une surcharge, ce qui peut causer le syndrome croisĂ© supĂ©rieur.
La cascade en soi :
La tĂȘte (le poids de la tĂȘte) est poussĂ©e vers l’avant
Les Ă©paules se courbent vers l’avant
Le haut du dos se cambre vers l’avant (augmentation de la cyphose thoracique)
Le cou se courbe davantage (augmentation de la lordose cervicale)
Les résultats :
1. Les muscles du haut du dos et de l’avant du cou se retrouvent Ă©tirĂ©s et deviennent hypotoniques (faibles, hyporĂ©actifs).
TrapĂšze moyen
TrapÚze inférieur
RhomboĂŻdes
Fléchisseurs du cou
2. Les muscles de la rĂ©gion de la poitrine et de l’arriĂšre du cou se contractent pour maintenir le poids de la tĂȘte et deviennent hypertoniques (courts, tendus, hyperrĂ©actifs).
Pectoraux
Sous-occipitaux
TrapÚze supérieur
ÉlĂ©vateur de la scapula
En observant l’image, vous comprendrez l’origine du syndrome croisĂ© supĂ©rieur puisque les groupes de muscles hypotoniques et hypertoniques s’opposent et se croisent, donnant l’apparence d’un X.
Syndrome croisĂ© supĂ©rieur : 12 conseils pratiques afin d’optimiser sa santĂ©
Syndrome croisĂ© supĂ©rieur ou non, les saines habitudes de vie sont essentielles si votre souhait est de vivre pleinement. Dans l’optique oĂč vous ĂȘtes une clientĂšle Ă  risque de le dĂ©velopper, prenez toutefois ces habitudes afin de maximiser votre potentiel de santĂ© :
Limitez le temps passé devant les écrans ou la télévision.
Si vos tùches quotidiennes impliquent les écrans sur une longue période de temps, prenez des pauses réguliÚres, soit 5 minutes par demi-heure.
Soyez conscients de vos douleurs : évitez les activités, postures ou mouvements qui les reproduisent.
Utilisez un casque d’écoute au travail.
Positionnez l’écran de votre ordinateur, votre tĂ©lĂ©viseur, votre portable ou votre cellulaire au niveau de vos yeux.
Assurez-vous que votre posture de travail soit optimale.
Ajustez le volant de votre voiture convenablement.
Assurez-vous que votre oreiller soit adéquat, selon vos besoins.
Utilisez une chaise de travail rĂ©glable en hauteur, dont l’assise et le dossier s’inclinent et qui a des appuis-bras ajustables en hauteur et en largeur.
Utilisez un support lombaire.
Pratiquez l’activitĂ© physique sur une base rĂ©guliĂšre.
Conseil #12: n’ignorez et ne masquez pas vos douleurs. La chiropratique est là pour vous!
L’apparition d’une douleur est en quelque sorte un signal d’alarme. Si elle s’installe, c’est que votre corps perd sa capacitĂ© Ă  se rĂ©guler par lui-mĂȘme et que son Ă©quilibre (homĂ©ostasie) est perturbĂ©.
Le 12e conseil est sans aucun doute celui qui pourra vous guider davantage vers une santé optimale.
Votre chiropraticien se distingue par sa formation et son expertise dans le diagnostic et le traitement des troubles posturaux comme le syndrome croisé supérieur.
En fonction de la condition, il aura comme objectif d’optimiser la santĂ© en redonnant du mouvement aux dysfonctions articulaires, en diminuant les tensions musculaires, en rĂ©Ă©quilibrant les chaĂźnes musculaires et en amĂ©liorant la posture.
La chiropratique saura donc prendre en considération toutes les facettes de votre quotidien et vous proposer un suivi global, en plus des 11 conseils cités précédemment.
Questionnaire en lien avec la santé générale et les douleurs présentes.
Évaluation neurologique, musculaire, vertĂ©brale et articulaire afin d’obtenir une image prĂ©cise de votre condition physique et dĂ©terminer les subluxations vertĂ©brales impliquĂ©es.
Recommandation d’examens complĂ©mentaires au besoin.
Ajustements chiropratiques en fonction de votre condition.
Travail de tissus mous afin d’aider les muscles impliquĂ©s Ă  travailler de façon optimale.
En ciblant les groupes musculaires atteints dans le syndrome croisĂ© supĂ©rieur, des exercices de renforcement pour les muscles hypotoniques et des exercices d’étirement pour les muscles hypertoniques pourront vous ĂȘtre recommandĂ©s.
Les exercices de renforcement pourront avoir cet impact :
Activer la fonction musculaire
AmĂ©liorer l’endurance musculaire
Augmenter la force musculaire
Améliorer la coordination générale
Améliorer les performances au quotidien
Améliorer la posture générale
Optimiser la chaĂźne de mouvement
Les exercices d’étirement aideront Ă  :
RĂ©duire les tensions musculaires
Diminuer les douleurs
Améliorer la circulation sanguine au sein du muscle
Diminuer les raideurs musculaires
Augmenter les amplitudes de mouvement du muscle
Améliorer la posture générale
Des changements posturaux seront Ă  Ă©valuer dans vos habitudes de vie :
Posture de sommeil
Posture de travail
Posture de lecture
Posture dans la voiture (ajustement du volant et du siĂšge)
Ajustement du vélo au besoin
Proposer des conseils personnalisĂ©s et offrir des options naturelles par des ajustements chiropratiques, voilĂ  l’essence mĂȘme de notre profession. Tout ça dans l’optique de traiter la cause d’un problĂšme et d’optimiser la fonction du systĂšme nerveux.
Chiropratique : compétence, rigueur, dévouement.
Sources telles que consultĂ©es le 29 mars 2022 How to Fix Forward Head Posture [Guide] | NASM Upper crossed syndrome: Causes, symptoms, and exercises (medicalnewstoday.com) Correcting Upper Crossed Syndrome | NASM The effect of middle and lower trapezius strength exercises and levator scapulae and upper trapezius stretching exercises in upper crossed syndrome – PMC (nih.gov)
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