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À vos tutus !
Le ballet-core, c’est la trend qui envahit nos tik tok. Avec plus d’une dizaine de hashtags en référence à cette tendance qui accumule des millions de vues, on se devait d’en parler. Mais d'où vient ce phénomène ?
Bien que cette tendance fasse fureur sur nos réseaux depuis quelque temps, elle ne date pas d'hier. Il y a déjà quelques mois, voire années, de nombreux articles avaient prédit la popularité de cette esthétique et de son ascension en 2022.
Le ballet a souvent été une source d’inspiration sur les défilés de mode. Aujourd'hui, en accord avec son temps, l'esthétique s’expose à toutes échelles en grande surface, sur les réseaux, tout en gardant sa place sur les podiums.
“Je vois le mouvement de ballet-toute-la-journée comme l'évolution naturelle du sportswear chic”. - Madeleine Jones.
Comme son nom l’indique, le ballet-core est une tendance revisitant l’esthétique des danseuses étoiles avec des pièces typiques de la garde robe de la danse classique. De nos jours, cette esthétique, c’est surtout une mode élaborée pour tous les jours et également plus accessible. Cette esthétique est marquée par les ballerines culte de Miu Miu, la jupe en tulle de Molly Goddard et marque le retour inattendu des Ultra Mini Boots de UGG. Mais comment vraiment adopter le look ballerina ?
Deux options s'offrent à nous. Dans un premier temps, on opte pour la panoplie complète avec le body, les hauts cache-cœur ou boléro, les jambières ainsi que les mini-jupes et le fameux chignon tiré à quatre épingle. À l'inverse, pour s'intégrer un peu plus aux différentes saisons, et avoir un style plutôt minimaliste de la tendance, on incorpore seulement quelques pièces dans nos tenues quotidiennes. Ici on opte pour les cache oreilles et les jambières en tricot, parfait pour nous aider à affronter la période hivernale.
Pour les couleurs, on mise tout sur des tons très doux, tel que le rose poudré, ou beige champagne toujours associé aux ballerines ainsi que le blanc et pour joeur avec la dualité comme dans le film “ Black Swan”. On n’oublie pas le grand retour de la tendance gothique avec une légère présence pour le noir.
Une tendance ambivalente
Après le barbie-core, le ballet-core nous plonge en enfance avec nos souvenirs de danse classique. Mais c’est pour beaucoup, c’est le moment de réaliser un rêve d’enfant. Car au-delà des belles tenues délicates et des jolies couleurs pastels, de nombreuses femmes commencent le ballet dans la vingtaine pour se lier d'amitié avec leur enfant intérieur et améliorer leur bien-être mental.
Cette mode permet aussi de mettre en avant toutes les femmes. À l’époque, l’aspect physique des femmes ne rentrait pas toujours dans la norme, en ce qui concerne leurs morphologies ou leurs couleurs de peau. Aujourd'hui, les marques de fast-fashion permettent à tout le monde de s’éloigner des tailles xs des défilés de mode. La maison miu miu, quant à elle, participera à cette évolution en proposant des ballerines de différentes teintes, un problème majeur qui touchait beaucoup d’entre nous,il y a encore peu.
Mais à l'inverse, cette tendance s’accompagne également de tout un aspect physique, que l’on a souvent dénoncé. L‘esthétique d’une jeune femme, blanche très féminisé, fine et élancé, dont certains semblent rechercher. Les danseuses classiques sont les premières à faire appel à la vigilance pour ne pas perdre pied.
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La quête du mouvement parfait en musculation
NOUVEAU 👉 La quête du mouvement parfait en musculation
Le mouvement parfait en musculation reste la quête de nombreux pratiquants. Que ce soit pour la prise de masse musculaire ou la prévention des blessures, nous allons en parler ici pour voir ce qui est bon de suivre ou non. Sommaire de la vidéo 0:01 Présentation de la vidéo 1:30 Pourquoi certains youtubeurs/athlètes trichent sur l’exécution de leurs mouvements 5:00 Faut-il écouter les…
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Juifs, juif, judéïté et judaïsme dans le monde rpgique francophone.
tw: nazisme, racisme, antisémitisme, islamophobie Coucou ! Aujourd’hui, parlons d’un sujet qui peut paraître épineux : incarner un personnage J/juif (eh oui, ça commence déjà avec les majuscules et les minuscules mais vous inquiétez pas, c’est assez simple) sur les forums rpg francophones. Voici quelques petites clés de compréhension pour vous aider à y voir plus clair, straight from a Jewish person. Disclaimer : être J/juif, c’est un sujet complexe, aujourd’hui plus que jamais. Je le dis ici, et je le redirai certainement : le bingo du parfait personnage J/juif, ça n’existe pas, tout simplement parce que dans la vraie vie, ça n’existe pas non plus.
J/juif, kézako?
Merci de poser la question, Jean-Michel, je te sens confus et je te pardonne, parce que ça l’est ! Pour comprendre l’identité juive, il faut d’abord faire la distinction entre Juif (avec une majuscule) et juif (avec une minuscule). Juif - s’applique d’une part à l’appartenance ethnique et culturelle. Ex: La famille Cohen sont des Juifs ashkénazes. Ils viennent de Pologne et me forcent à manger des pierogi toute la journée ! juif - s’applique à la pratique religieuse du judaïsme. Ex: Simon est juif pratiquant. Il a célébré sa bar-mitzvah et reste traumatisé par sa tante qui a roulé une pelle au DJ. (Note : à bas les pierogi et vive les tantes pompettes aux bar-mitzvah) Cette distinction est très importante, car elle représente la réalité de millions de personnes aujourd’hui. On peut être Juif sans être juif, c’est-à-dire être ethniquement et culturellement Juif sans mettre le pied dans une synagogue et sans faire sa bar-mitzvah. Certaines personnes qui se convertissent au judaïsme (un sujet sensible et complexe), souvent pour pouvoir se marier et garantir à leurs enfants une reconnaissance, sont donc juives sans être Juives. Mais dis-moi Jamy... Juif ? Ethniquement ? Culturellement ? J’ai peur de faire une boulette (de pierogi). L’identité juive est très complexe et est indissociable des persécutions subies au cours des siècles et des mouvements de migration. J’adorerai pouvoir décortiquer tout ça, mais on n’aurait pas assez d’une vie, alors voici quelques points qui éclairciront les zones d’ombre. Être Juif ethniquement, c’est descendre de Juifs. Dans la tradition, la judéïté (le fait d’être Juif) se transmet par la mère. Si ta mère est Juive, tu es Juif ; les origines de ton père n’ont pas d’importance. Bien sûr, aujourd’hui, il y a de nombreuses discussions philosophiques à ce sujet. Certaines communautés conservatrices ne reconnaissent encore aujourd’hui que l’ascendance matrilinéale et les enfants de femmes converties ne seront pas reconnus comme Juifs, même si élevés dans la culture et religion juives. À l’origine, les Juifs vivaient dans une zone, la Terre d’Isräel, qui correspond aujourd’hui plus ou moins à la Palestine (attention: Terre d’Israël =/= état d’Isra*l). Cette zone a eu de nombreux noms au cours des siècles et est considérée comme sacrée par les trois grandes religions monothéistes : judaïsme, Islam et christianisme. Après les destructions successives du Temple de Jérusalem et de nombreuses guerres, menés notamment par l’empereur romain Titus (eh oui, ça remonte !), les Juifs se sont dispersés aux quatre coins du monde, ce qui a également contribué au mythe des Juifs errants, condamnés à vivre loin de la Terre Promise. Cette dispersion a contribué à la création de nombreuses cultures juives.
Il y a énormément de cultures juives différentes. Les deux groupes les plus connus sont : - les Juifs ashkénazes (coucou, c’est moi !) : les Juifs ashkénazes sont les Juifs d’Europe centrale et de l’Est. Par exemple, la majeure partie de ma famille vient d’Ukraine mais j’ai également des ancêtres polonais. Beaucoup de Juifs ashkénazes ont fui les pogroms et ont émigré soit vers les États-Unis (où leur “ashkénazité” a mué, car oui, l’identité ne reste pas gravée dans la pierre !) soit vers l’Europe occidentale. Gardons en tête que selon les pays où ils se trouvaient, les Juifs ashkénazes ont adopté certains comportements, certaines cultures, etc. Ce n’est pas un “one size fits all”, même s’il existe des éléments communs comme le yiddish par exemple. Enfin, l’histoire des Juifs ashkénazes est malheureusement indissociable de la WW2. Chaque Juif ashkénaze ou presque a une histoire à raconter. Ce n’est pas de l’histoire ancienne et ça a un impact très réel sur des millions de vies.
- les Juifs séfarades (coucou c’est encore moi !) : ce sont des Juifs originaires d’Espagne qui ont ensuite été chassés par les Rois Catholiques Isabelle et Ferdinand, au XVème siècle. À la suite de cet exil, les Juifs séfarades se sont établis en Afrique du Nord, dans l’Empire Ottoman (fun fact, une légende raconte que le sultan Bayezide II se serait ouvertement moqué de Ferdinand et Isabelle d’avoir ainsi chassé les Juifs, car ils constituaient selon lui “un trésor”). Par exemple, j’ai également des ancêtres grecs, plus précisément de la ville de Thessalonique. Mon oncle a épousé une Juive marocaine : mes cousins sont donc sont mi-ashkénazes, mi-séfarades, mais la famille de ma tante est entièrement séfarade (on s’y perd, je vous jure...) ! Les Juifs séfarades présentent donc, au même titre que les Ashkénazes, une grande variété de cultures au sein de leur groupe. Certains parlent arabe (comme l’une de mes tantes), d’autres ladino (un mélange d’hébreu, d’arabe et d’espagnol), d’autres grec, etc. Évidemment, les Juifs séfarades ont également été touchés par la WW2.
Il existe des diasporas juives partout dans le monde: en Iran, en Inde, en Chine... Chaque diaspora a sa propre culture, sa propre liturgie, ses liens avec les non-Juifs, etc. Ce que j’explique ici, ce n’est qu’une base simplifiée ! N’hésitez pas à vous perdre dans les recherches : Wikipédia est un bon début, mais il y a aussi ResearchGate, JSTOR, Persée.fr, etc...
L’antisémitisme (tw: insultes)
“Alors, ton nez est crochu pour mieux sentir l’argent ?” mdr merci Eudes-Jacques, quelle blague fabuleuse. Non, mon nez est cassé parce que je passe mon temps à mettre des coups de tête aux débiles dans ton genre. L’antisémitisme, c’est le racisme spécial anti-J/juif. Ses racines sont toutes aussi pourries et haineuses les unes que les autres et je ne ferai pas le plaisir à ses utilisateurs de les détailler. Les obsessions antisémites sont multiples : on serait tous riches à millions (ah), oeuvrant dans les banques et dans le show-business pour étendre notre domination sur le monde (c’est cela, oui), incapables de loyauté et de patriotisme (affaire Dreyfus, le fameux “séparatisme” qui obsède tant nos gouvernants ne date donc pas d’hier... ), avec des nez crochus et des mains difformes pour mieux voler l’argent des bons chrétiens. Nous serions également tous islamophobes et anti-arabes, et l’extrême-droite, tous comme certains gouvernements (Isra*l, Ar*bie Sao*dite, Ir*n, pour ne pas les nommer) à qui cela profite sont trop heureux d’exploiter cette rhétorique puante. Il est tout aussi raciste et islamophobe de supposer que les musulmans (Arabes ou pas) détestent les J/juifs.
Enfin, l’antisémitisme tue et fait taire : c’est la peur de porter une étoile de David dans la rue ou en soirée, découvrir que nos cimetières ont été vandalisés, tout simplement passer sous silence son identité pendant des années. C’est se faire agresser dans la rue parce qu’un homme porte une kippa et une femme une perruque. C’est voir des soldats postés devant toutes les synagogues de France et de Navarre, se voir accuser par tous les conspirationnistes du dimanche de comploter sur tout et n’importe quoi. Et enfin, l’antisémitisme, c’est avoir un peu peur de poster ce post parce que... j’ai aucune idée de comment la communauté va réagir. Incarner un personnage J/juif, je fais comment ? Les différentes conversations qui ont eu lieu ces derniers temps dans le monde du rpg francophone nous permettent de répondre facilement à cette question : pour incarner un personnage Juif, mieux vaut choisir un fc d’origine juive. Mais peut-être que ce n’est pas votre intention et qu’en fait, votre FC a simplement des origines juives et que vous vous demandez comment faire. Dans ce cas, à vous de vous interroger ! Est-ce que la culture juive a une grande importance dans la vie de votre personnage ? Est-ce qu’il mange kasher et fête le shabbat ou pas du tout ? Est-ce que ses parents sont juifs dans le sens religieux du terme ? Ou pas du tout ? Enfin, un Juif peut pratiquer une autre religion que le judaïsme (autre question épineuse). Si votre personnage n’est pas Juif, mais pratique la religion juive pour X raison, il peut être de n’importe quelle origine. À vous d’expliquer son cheminement intérieur qui l’a conduit à se convertir ! Enfin, il est ok d’écrire des personnages qui se questionnent par rapport à leur identité. Je pense que c’est quelque chose d’universel de se questionner sur sa culture, sa religion, son degré de croyance envers cette religion, etc. Nous sommes des humains, pas des saints, et les personnages les plus intéressants sont ceux qui admettent leurs faiblesses, leurs imperfections et leur humanité en général. Mais faisons-le avec respect et ne nous servons pas de ces questionnements pour critiquer une culture ou une religion qui n’est pas la nôtre. Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Encore une fois, il ne s’agit qu’un mélange de connaissances factuelles et d’expérience personnelle. Je ne suis qu’une voix parmi d’autres et je vous encourage donc à vous renseigner par d’autres biais. Ce n’est qu’une base de départ. Shalom!
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Entre rêve et cauchemar chpt2
Chapitre 2
Chryséis se leva du mauvais pied, un peu comme tous les matins. Elle n'aimait pas se lever tôt, elle se sentait plus à l'aise la nuit. Mais il y avait cours, et elle devait y aller...
Encore à moitié endormie, elle se traina jusqu'à la salle de bain. Elle se brossa les dents, se débarbouilla le visage. Puis elle se regarda dans le miroir. Les cinq années à Poudlard l'avaient aidé à mûrir. Elle n'était plus joufflue et moche comme à la rentrée, son visage s'était allongé. Elle était toujours loin des canons de beauté avec son visage rond, ses yeux noirs et ses cheveux marrons légèrement ondulés. Ses traits étaient plutôt normaux aussi, elle était à peine jolie. Mais elle avait appris à s'affirmer, à afficher son style sans se soucier du regard des autres.
Elle s'habilla ensuite, rentrant sa chemise blanche dans sa jupe verte et argent. Elle accrocha une chaîne en guise de ceinture et mis boucles d'oreille (un dragon d'argent) et bagues à ses doigts. Ensuite, elle attacha ses cheveux en une queue de cheval sur le côté.
Elle admira son reflet : elle aimait beaucoup son style. Mais pour parfaire tout ça, elle aurait aimé se teindre les cheveux en vert sapin, légèrement plus sombre que les couleurs de sa maison. Il faudrait qu'elle jette un coup d'oeil au manuel de potions pour trouver quelque chose...
"Allez bouge Chrys, on va rater les pancakes !" lui dit Ellana.
Dans son dortoir, elle cohabitait avec Ellana, Saihma et Liomée. Toutes trois étaient amies, ou plutôt potes. En fait, Chryséis n'avait qu'une seule vraie amie : Henriette Scamander. De deux ans son aînée, la jeune fille était à Poufsouffle. L'amitié entre les deux maisons était réputée et Chryséis et Henriette en donnaient un parfait exemple. Mais bientôt Henriette quitterait Poudlard. La Serpentard en était très triste. Elle se demandait comment elle ferait sans elle.
Car elle n'était pas très sociable. En vérité, elle aimait bien se mélanger aux autres, rire avec eux, ce genre de choses. Mais elle ne liait jamais de lien très fort. Car Chryséis, au fil de sa première année, avait développé une dépression. Et cela lui gâchait la vie.
En fait, l'épisode du train, le jour de son arrivée, l'avait beaucoup plus impacté que prévu. Mais, pire encore, Lucius Malfoy et Bellatrix Lestrange, en voyant que Chryséis était dans leur maison, s'étaient fait un malin plaisir à la harceler. Ils avaient commencé par l'humilier, d'abord en privé, puis en public quelques fois. Ils lui avaient lancé des sorts, cassé ses lunettes... Jamais rien de très grave, mais assez régulièrement pour que ça blesse Chryséis de manière irrémédiable. Elle se défendait au début, mais au bout de deux mois elle n'en eut plus la force et tenta simplement de se protéger comme elle pouvait.
Mais l'histoire se termina assez rapidement. Quelques mois plus tard, en apprenant qu'elle était née-moldue, ils s'étaient mis à la traiter de "sang de bourbe". C'est là que les professeurs étaient intervenus, imposant une distance entre eux.
Cette histoire n'avait pas duré longtemps, mais Chryséis ne s'en était jamais remise. Ils avaient réussi à l'isoler et elle avait sombré. Bien sûr, elle gardait tout cela bien caché, mais les cicatrices un peu partout sur son corps témoignaient de son état mental peu stable.
Pour autant, elle continuait son quotidien comme si tout allait bien - ou du moins elle essayait.
Encore la dernière, elle pressa le pas pour rattraper ses amies. Elle sortit des cachots et prit les escaliers pour monter à la Grande Salle. Certains élèves arrivaient encore. Et parmi eux, elle aperçut le fameux groupe des Maraudeurs. Tout le monde les connaissait à Poudlard. Non seulement ils étaient intelligents, mais ils étaient aussi farceurs, drôles et beaux. Sirius Black surtout.
Sirius était probablement le plus beau garçon de l'école. Et toutes les filles l'avaient remarqué. Chryséis aussi, bien sûr. Mais elle tentait de ne pas y penser. Car, après tout, dans quelle réalité Sirius Black pourrait jamais s'intéresser à elle ? Pas dans cette réalité-ci, en tout cas.
Elle s'arrêta pour laisser passer le groupe de garçons. Sirius ne la vit pas. James Potter en revanche l'observa avec un dédain moqueur - il n'aimait pas les Serpentard. Mais Remus Lupin, d'une main dans le dos, le poussa à avancer et offrit à Chrys un petit sourire désolé.
Et si jamais il y avait une chance que le plus beau garçon de l'école s'intéresse à une fille comme elle, toute interaction entre eux serait impossible puisqu'il détestait, comme son meilleur ami, les Serpentard. Quelle veine pour elle !
Elle soupira et alla déjeuner.
*****
Au retour des vacances, Chryséis se sentait un peu mieux. Elle avait passé quelques jours agréables dans son Ecosse natale et était prête à affronter le reste du trimestre. Dans le trajet pour retourner à Poudlard, elle discuta beaucoup avec Henriette. Elles parlèrent jusqu'au quai de Pré-au-lard et s'attardèrent un peu, laissant les autres les devancer. Mais bientôt, un groupe de septième année vint chercher Henriette. Elle s'excusa et partit avec eux.
Chryséis se retrouva seule, mais cela ne la dérangeait pas, elle aimait bien marcher seule. Elle commença à réfléchir à tous les devoirs qu'elle avait pour demain - les avait-elle faits ?
"Ouais c'est bon, lâchez-moi !" grogna quelqu'un derrière.
"Sirius ! Ne te défile pas comme ça ! Mère a raison, c'est important !"
En entendant le nom de Sirius, Chryséis se tendit mais résista à la tentation de se retourner.
"Ouais c'est ça !... bande de bouffons..."
Il arriva bientôt à sa hauteur. Elle avait compris qu'il venait de se disputer avec sa famille et n'osa pas faire le moindre mouvement vers lui - ce n'était pas le moment de l'importuner. Mais un petit groupe de filles devant eux s'étaient retournées et voyaient une opportunité dans la situation : Sirius n'était que rarement sans son groupe d'amis et il était difficile de l'aborder. Pour une fois qu'il était seul, elles n'allaient pas se gêner !
Sauf que Sirius n'était clairement pas d'humeur. Il soupira en cherchant une échappatoire. Et il vit Chryséis qui essayait de passer inaperçue. C'était ça ou pire : il avança vers elle.
"C'est quoi ton nom ?" lui demanda-t-il tout bas.
"Euh... Chry-Chryséis Daley..." bégaya-t-elle.
"Chrys !" s'exclama-t-il en lui tapant l'épaule comme si c'était une vieille amie. "Ca fait un bail dis donc ! Qu'est-ce que tu me racontes ?" Et il rajouta, plus bas : "Continue à avancer, s'te plait."
Elle le suivit. Il déblatéra quelques banalités jusqu'à avoir semé sa famille et dépassé le groupe de jeunes filles sans un regard. Quand ils furent un peu plus seuls, il soupira et retira son sourire de façade.
"Désolé, Daley. J'en peux plus de ces gens. Et merci."
"Je t'en prie," répondit-elle, doucement, les joues rouges.
"T'es à Serpentard, c'est ça?"
Elle n'aurait pas pu nier : ses habits la trahissaient. Alors elle répondit d'une toute petite voix déçue.
"Oui."
"Bah c'est cool, t'as pas l'air chtarbée, comme les autres."
"Y a pas que des cons dans notre maison," répliqua pourtant Chrys en repensant à ses adorables colocataires.
"Ouais, c'est ça," rit-il. "Eh mais, c'est pas toi que l'autre Malfoy il avait embêtée la première année ? Parce que t'étais une née-moldue ?"
Chryséis se referma immédiatement sur elle-même. Les souvenirs étaient douloureux, même après cinq ans.
"Si."
"Oh. Désolé. C'était pas cool de leur part franchement. Ca va depuis ?"
"Ouais."
Il se tut. Chryséis ne sut pas trop s'il avait compris à quel point il remuait le couteau dans la plaie ou s'il trouvait toute cette situation gênante.
"Bon, je vais essayer d'aller retrouver mes potes. Merci de m'avoir sauvé la mise. Je t'en dois une, Daley. Allez salut !"
Et aussi soudainement, il partit en avant.
Sa première conversation avec Sirius Black. Et elle avait été gênante au possible.
Sérieusement ?! .... Elle était maudite.
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ALERTE VIRUS INFORMATIQUE
ALERTE DE SECURITE - ATTAQUE INFORMATIQUE EN COURS - APPEL A LA PRUDENCE
Mesdames, Messieurs,
L'académie de Grenoble fait l'objet d'une attaque informatique d'ampleur.
Ma réponse
A force de trop nous faire Pc, nous voici donc fragilisés.
Heureusement, l’habitude faisant fonction, Tchat échaudé craignant l’eau probe, nous pouvons désormais faire usage de quelques gestes jugés A.D. coi ( délits d'initiales en mon nom)
Ne disposant d’aucun traitement antiviral à ce jour, j’utilise pour ma part du savon – de Marseille bien entendu – pour désinfecter chacun de mes fichiers.
Les orifices de ventilation de mon notebouc étant graisser à la « ouate de phoque », j’y appose- principe de précaution oblige - une petite mousseline faite maison (n’oubliez pas de la réhydrater tout de même toutes les 2 heures - elle a la laine mauvaise)
La distanciation par réseau social s’impose de toute urgence – le pigeon colonisant nos espaces, apprenons-lui à voyager – loin – il est par nature un bon collaborateur et sa voix porte comme le lion (dans sa citadelle Belfort ?) à crinière moutonneuse ( jasons tout de même que sa toison dort).
Il nous faudra cependant réinventer une nouvelle grammaire de l’échange multilatéral d’un multiplexe toujours plus complexe dans l’espace intermodal de nos interactions ( je ne sais pas ce que cela veut dire mais j’ai entendu cela dans une allocution et cela semble intelligent - non? – il est donc en première instance, urgent de se taire avant de parler et comme j’ai beaucoup réfléchi avant de penser …je tente d’appliquer le fameux précepte PierreDacien : parler pour ne rien dire ou rien dire pour parler, sont les deux principes de ceux qui devraient la fermer avant de l’ouvrir – j’ai des noms dirait Coluche – mais je crois que vous les connaissez déjà).
Pour l’heure - attendons Godot – Or Well ! – ce vague antivirus que l’on nous promet - celui du docteur Gates – ce grand spécialiste des systèmes d’exploitation - Gates que nous prenons toujours en pleine face surtout quand il nous appelle familièrement « ma puce » – Aie Aie Aie Faune viral oblige !
Mais ne faudrait-il pas mieux faire confiance en un vrai informaticien plutôt qu’à cet imminent infectiologue autoproclamé ? Laissons-le dans son domaine - la médecine - je pose juste une question – l’esprit critique c’est bien nous les profs qui l’enseignons ? Non ? qui ? Cyril Hanouna - ah ! je m’incline alors ! et je m’en lave les mains laissant la télévision laver et essorer les cerveaux toujours prompts et disponibles à se contaminer à ce bouillon d’inculture.
Désolé de vous avoir importuné. J’étais juste à la recherche d’un plan tête sans prise de Q…i ….
N’y aurait -il pas quelques petites mains supra-hydratées (certes déjà très occupées à récurer le virus à couronne sur nos tables) pour s’occuper de déloger ce nouvel intrus ( elles doivent bien depuis lors - grâce à nous - avoir développé un système immunitaire adapté du modèle scandinave – un linux de luxe – libre de confinement – hacker ouvert au bouillon de culture de grand-mère – le seul qui sauve - mesdames faites notre microsoftoffice )
Dites Monsieur – c’est quoi un système minoritaire – Immunitaire mon garçon ! Oh c’est rien - c’est juste une théorie du complot – tu sais du genre la terre est ronde …
Je divague toc toc – je passe la seconde qui par tactique dit tic tac tic tac
Dernière minute : Ramdesvizir est un traitement recommandé et autorisé par la DSI ( direction de la santé informatique) - je l'ai essayé - ça marche - tout est nettoyé - tout - quand je dis tout - c'est tout - c''est le grand reset .
Économiquement lessivé - même inerte - ma tablette (rasa tabula mais elle contient toujours l'espion qui m'aimait) - je la garde-et mouchard aussi .
AD – plié sous le masque ( chirurgical ) – ce voile en bandes organisées – j’ai l’air bête et l’herpès aux bouts des lèvres – Staphylo-co-ccus ? Non – partout – partout…
AD -plié alias - Alain parfait du subversif
Adepte du fort-homme et comique de Devos,
Il me revient ce sketch opportun ( pour le grand « risette » final)
Mon vieux!... le problème de la circulation... ça ne s'arrange pas du tout! Du tout!... J'étais dans ma voiture, j'arrive sur une place... Je prends le sens giratoire... Emporté par le mouvement, je fais un tour pour rien... Je me dis: "Ressaisissons-nous. Je vais prendre la première à droite." Je vais pour prendre la première à droite: Sens interdit. Je me dis: "C'était à prévoir... je vais prendre la deuxième." Je vais pour prendre la deuxième: Sens interdit. Je me dis: "il fallait s'y attendre! prenons la troisième." Sens interdit! Je me dis: "Là! Ils exagèrent!... Je vais prendre la quatrième." Sens interdit! Je dis "Tiens." Je fais un tour pour vérifier. Quatre rues, quatre sens interdits! J'appelle l'agent. Monsieur l'Agent! Il n'y a que quatre rues et elles sont toutes en sens interdit. Il me dit:" Je sais... c'est une erreur." Je lui dit "Mais alors... pour sortir?..." Il me dit " Vous ne pouvez pas!", "Alors? Qu'est-ce que je vais faire?", "Tournez avec les autres", "Ils tournent depuis combien de temps?", "Il y en a, ça fait plus d'un mois.", "Ils ne disent rien?", "Que voulez-vous qu'ils disent!... ils ont l'essence... Ils sont nourris... ils sont contents!", "Mais... il n'y en a pas qui cherchent à s'évader?", "Si! Mais ils sont tout de suite repris.", "Par qui?", "Par la police... qui fait sa ronde... mais dans l'autre sens.", "Ca peut durer longtemps!", "Jusqu'à ce qu'on supprime les sens.", "Si on supprime l'essence... il faudra remettre les bons.", "Il n'y a plus de 'bon sens'. Ils sont 'uniques' ou 'interdits'. Donnez-moi neuf cents francs." "Pourquoi?", "C'est défendu de stationner!", "!", "Plus trois cents francs", "De quoi?", "De taxe de séjour!", "Ca commence bien!", Il me dit "Tachez que ça continue, sans ça, je vous aurai au tournant!" Alors, j'ai tourné... j'ai tourné... A un moment comme je roulais à côté d'un laitier, je lui ai dit: "Dis-moi laitier... ton lait va tourner?...", "T'en fais pas!... je fais mon beurre...". Ah ben! Je dis: "Celui-là! Il a le moral!..." Je lui dis: "Dis-moi? Qu'est-ce-que c'est que cette voiture noire là, qui ralentit tout?", "C'est le corbillard, il tourne depuis quinze jours!", "Et la voiture blanche là, qui vient de nous doubler?", "Cà? C'est l'ambulance!... Priorité!", "Il y a quelqu'un dedans?", "Il y avait quelqu'un.", "Où il est maintenant?", "Dans le corbillard!" Je me suis arrêté... J'ai appelé l'agent... Je lui ai dit: "Monsieur l'Agent, je m'excuse... J'ai un malaise..." "Si vous êtes malade, montez dans l'ambulance!..."
Raymond Devos
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Les peuples blancs se déploient dans le monde comme la fleur déplie ses pétales. Ils se savent beaux et grands et forts, vantardise commune à tous les hommes, mais ils n'ont pas le recul pour savoir à quel point dans leur cas, cette subjectivité est objective (preuve: l'art occidental), ni pour déceler l'envie qu'ils suscitent des autres. "Si vous preniez seulement, disait Bernanos, le loisir de réfléchir un peu sur vous-mêmes, sur la place singulière que vous tenez, que vous tenez à votre insu parmi les hommes"... Ainsi le Blanc grandit et vit sans autre projet que de continuer à vivre pépère, "mais seul le jaloux a un projet" écrit Soral dans le dossier de presse de son long-métrage.
Le Blanc vit comme l'on maintient une construction. Or il est beaucoup plus facile de détruire, que de construire ou de maintenir. Il a fallu 200 ans pour bâtir Notre-Dame de Paris et 800 ans d'efforts quotidiens pour la maintenir debout, mais quarante minutes pour tout détruire. Ainsi la vie des Blancs suspendue à un fil au-dessus des silences éternels des espaces infinis, leur vie précieuse et rare décrite dans le fameux passage de l'Iliade, est comme un petit îlot fertile, et tout autour se tient la myriade des peuples nombreux comme le sable de la mer qui observerait d'un œil sec l’immersion de cette précaire Atlantide, la chute dans les poubelles de l'Histoire.
La dialectique du jaloux et de la fleur s'applique mêmement à celle du nomade et du sédentaire. Le latin donne des mots très voisins pour guerre et beauté, bellum et belli, comme si la beauté des unes excitait les autres à la guerre. La fleur toute tournée vers le ciel contemple le ciel, vit par le soleil, se nourrit d'eau, elle est toute à sa joie, son être exprime la joie, son être est la joie même. Idem le sédentaire tout occupé à ses cultures, à sa ferme, à sa famille est tout à sa joie d'une vie stable et harmonieuse. Il ne voit pas tapi dans un buisson plus loin le nomade de passage qui surprend sans être vu la santé et la joie du sédentaire. Le nomade voit le sédentaire mais le sédentaire ne voit pas le nomade : il ne sait rien de ses mouvements de ses rites, et ne souhaite pas pénétrer plus avant les dehors peu ragoutants, du nomade illégitime à vagabonder sur les cultures d'autrui). “Les orientaux nous percent à jour alors que nous n’y voyons goutte chez eux” dit quelque part Paul Morand.
Le nomade s'interroge en permanence, pas le sédentaire. Le nomade ressasse des textes, cherche une solution dans le récit et la maîtrise d'un récit. Au 18ème siècle il perce une brèche dans la maison du sédentaire : votre terre ne vous appartient pas puisque la violence seule qui vous en avait donné l'usufruit peut être annulée par une violence ultérieure (que nous nous chargerons de susciter contre vous). Et hop c'est le grand basculement cosmique qui s'opère dans le plus parfait silence: jonction est faite entre une pensée contre soi des Blancs (les lumières), pensée révolutionnaire, et l’abusive apologétique de l’Ancien Testament ("Je t'introduirai dans le pays d'Edom et en chasserai les peuples devant toi", etc).
Le sédentaire qui découvre le voyage d'agrément (débuts du tourisme) visite d'autres sédentaires mais aussi des nomades. Il croit alors voir une forme fixée. Il ne comprend pas, contrairement à l'un des premiers touristes, Paul Morand, que son déplacement initie un bouleversement du monde par effet de domino, transhumance cosmique, séismes perpétuelles de plaques humaines, fuite en avant dont n'émergent indemnes que les plus riches capables de payer pour prendre les autres de vitesse. En anglais le mot race recoupe deux significations qui d’aventure peuvent se rejoindre. La société multiraciale est aussi multiraciste, une lutte “tous contre tous” dont l’enjeu semble consister à prendre les autres de vitesse, jusqu’à la ligne d’arrivée frappée des cinq lettres d’un terme de biologie: OVULE.
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Comment la manipulation du marché des crypto-monnaies fonctionne-t-elle ? (Sylvain Saurel)
En Novembre 2017, l’ascension fulgurante du Bitcoin au-delà des 8000 dollars fut considérée comme une sorte de miracle. Personne n’avait encore jamais vu une telle envolée se produire. Le marché des crypto-monnaies a atteint un niveau si élevé si rapidement que moins d’un an après, alors que nous revenons dans cette zone aux alentours des 7500 dollars pour le Bitcoin, un grand nombre d’investisseurs sont pris d’une peur soudaine.
Ces crypto investisseurs de la dernière heure étaient effrayés à l’idée de voir le Bitcoin chuter en-dessous des 8000 dollars, tout comme ils sont effrayés aujourd’hui à l’idée de le voir basculer en-deçà des 6000 dollars. Leur peur s’apparente à la crainte d’une chute dans les profondeurs de l'abîme. Ces personnes ne semblent pas comprendre les forces mystérieuses qui contribuent à régir la valeur de marché du Bitcoin alors que ces forces sont invariablement liées aux nouvelles de type FUD (Fear, Uncertainty and Doubt) / Bullish (nouvelles haussières dans le cadre de la finance) ou à la manipulation pure et simple du marché des crypto monnaies.
Spoofing
En dépit de la nature plus que complexe du marché des crypto-monnaies et de celui de la finance d’une manière générale, la forme la plus commune et efficace de manipulation de marché se révèle finalement assez simple. Tout ce dont vous avez besoin pour manipuler le prix du Bitcoin et des autres crypto-monnaies est de beaucoup d’argent.
Cette méthode est connue sous le nom de "Spoofing". Il arrive fréquemment que des manœuvres de spoofing soient décelées sur les places d’échanges en crypto-monnaies. Plus un marché présente de faibles volumes d’échanges, plus il s’avère simple de le manipuler. Ainsi, même si le Bitcoin est la crypto monnaie avec le plus gros volume d’échanges, la manipulation de son cours est bien plus aisée en comparaison du marché de la finance traditionnelle où les volumes atteignent des niveaux bien plus élevés.
De nombreux experts de Wall Street ainsi que le crypto-trader Ronnie Moas ont ainsi alerté à plusieurs reprises sur ces manipulations des cours dans le monde des crypto-monnaies. Ronnie Moas donne ainsi un exemple typique de manipulation via spoofing :
"Si vous avez 2 milliards de dollars, vous voulez un portefeuille diversifié. Pour moi, diversifié est une position de 200 000 dollars, mais il peut y avoir une position de 200 millions de dollars, parce que vous voulez 10% de votre argent placé sur le Bitcoin. Mais vous ne voulez pas payer 20 000 dollars pour un Bitcoin, alors ce que vous faites – et cela peut s’appliquer à une Baleine (les fameux Whales du Bitcoin), un Cartel, un Requin, un Consortium, un Groupe de trading – vous balancez entre 20 et 40 millions de dollars sur le marché, et vous créez une pression sur la vente. Les gens voient ces ordres dans le carnet d’ordres en face d’eux. Ils vont sauter dans le piège parce qu’ils vont avoir peur que vous bougez et secouez le marché, et le phénomène se nourrit ensuite de lui-même."
Bien entendu, il ne s’agit pas du seul moyen existant pour manipuler les cours sur le marché, mais c’est probablement le plus direct. Contrairement aux méthodes qui vont suivre, il n’est pas nécessaire de communiquer avec la communauté. Vous n’avez "simplement" qu’à accumuler de gros montants d’argent, placer des ordres de ventes massifs qui vont être vus sur le carnet d’ordres, puis attendre sagement que le marché capitule car pris de panique. En faisant cela, les gens feront votre jeu.
Les gens vont essayer de vendre avant que l’ordre massif, qu’ils viennent de voir apparaître, ne fasse baisser les prix. C’est ainsi leur réaction qui va faire baisser les prix. Pendant ce temps, le manipulateur avec de grosses capacités financières annule son ordre de vente, puis le remplace encore à plusieurs reprises jusqu’à temps que les prix soient suffisamment bas. Il peut alors commencer à accumuler beaucoup de crypto-monnaies qu’il aurait dû acheter à un prix plus élevé lorsqu’il a entamé son travail de manipulation.
Dans un marché des crypto-monnaies relativement jeune et peu réglementé, c’est de loin la méthode la plus simple mais elle est également illégale. Le gouvernement des Etats-Unis a même lancé récemment une enquête sur la manipulation du marché des crypto-monnaies et celle-ci se concentre tout particulièrement sur le spoofing.
Layering
Le "Layering" ressemble fortement au spoofing mais avec des intentions légèrement différentes. L’accès au carnet d’ordres ainsi que son analyse en un temps très court permettent cette stratégie. Les traders qui pratiquent le layering vont placer de nombreux ordres à des prix clés dans le carnet d’ordres dans l’espoir de réserver des positions clés à l’avance. Quel est le problème avec cette stratégie ?
Comme pour le spoofing, les traders n’ont en réalité aucune intention de faire ces transactions. Au maximum, ils en ciblent une ou deux. Bien qu’ils n'étaient pas obligatoirement de gonfler les prix en transformant la perception qu’a le public des demandes sur le marché, c’est exactement ce qu’ils font en plaçant des ordres (potentiellement massifs) dans le carnet d’ordres qui ne seront jamais satisfaits. Cela conduit les investisseurs à avoir une vision biaisée et faussée de la demande sur le marché provoquant une manipulation des prix comme dans le cas du spoofing. Ces deux techniques peuvent être utilisées conjointement et sont bien entendu parfaitement illégales.
Pumping and Dumping
Cette méthode est un petit peu plus élaborée que les précédentes. De fait, elle est plus difficile à mettre en œuvre. Elle est beaucoup plus efficace avec les Altcoins ayant de faibles volumes qu’avec les crypto-monnaies à forte capitalisation. Néanmoins, elle peut être employée quelquefois avec ces dernières.
Les mouvements de pump and dumps sont orchestrés par le biais de fake news ou de fausses promotions. L’idée est simple : les personnes à l’origine de ces mouvements vont accumuler de grandes quantités d’une crypto avant de contacter des personnes célèbres et des influenceurs afin de commencer à faire parler de cette crypto monnaie sur les médias sociaux. Ils vont ensuite payer des médias peu scrupuleux pour qu’ils publient de faux communiqués de presse se présentant souvent sous la forme d’articles censés être neutres. En réalité, il s’agit bien de publicités dissimulées.
La folie médiatique va provoquer une hausse des prix ce qui peut s’avérer efficace très rapidement pour un Altcoin avec une petite communauté. En effet, cette dernière aura tendance à partager les fake news et les tweets d’influence haussiers, puis à commencer à acheter plus de jetons ce qui va faire grimper les prix à une vitesse folle dans la plupart des cas.
Une fois la phase de pumping terminée, la phase suivante est le dump. Cependant, cela ne va fonctionner que si c’est réalisé en même temps. Naturellement, il va y avoir un glissement des prix mais les manipulateurs ne peuvent pas vendre leurs coins lentement sans modifier de manière significative le marché au moment du retournement des prix. La seule chose à faire est de tout vendre en même temps, en ajustant complètement le prix et en se débarrassant au passage de tous ceux qui ont acheté durant la phase de pumping. Ces derniers continuant à garder leurs positions et se retrouvant coincés.
Le mouvement opposé est connu sous le nom de "Bear Raid". Les manipulateurs vont propager des news de type FUD pour provoquer la peur sur le marché et mener les prix vers le bas. Les news FUD sont assez simples à déceler, il s’agit des fameux tweets ou articles aux titres tapageurs du style "L’Inde bannit les crypto-monnaies", ...
Il y a de bonnes chances que vous ayez déjà eu à faire à ce type de news alarmistes sans fondements réels. Une fois que le prix de la crypto monnaie ciblée atteint un point bas, les Whales vont passer à l’achat en bénéficiant de ce prix bas. Les stratégies de pump and dump et de bear raids sont considérées comme étant des fraudes sur les marchés financiers traditionnels.
Le marché du Bitcoin est-il manipulé ?
Maintenant que vous avez pris connaissance de 4 techniques bien connues de manipulation du marché des crypto-monnaies, la question qui se pose est assez simple : le marché du Bitcoin est-il manipulé ?
Qu’en pensez-vous ? Poser la question est déjà une forme de réponse en soi. N’avez-vous jamais vu apparaître ces fake news ou ces communiqués de presse largement orientés ? Vous souvenez-vous de grands médias rapportant des événements à venir effrayants qui n’ont finalement jamais lieu ou de promesses de nouvelles haussières qui se sont révélées fausses ? Avez-vous déjà vu des ordres d’achats importants placés dans le carnet d’ordres annulés juste avant qu’ils arrivent à terme ?
Sur l’ensemble de ces questions, il est fort à parier que vous ayez répondu par l’affirmative plus d’une fois. L’enquête Américaine révèlera probablement certains détails supplémentaires et fort intéressants, mais vous n’avez clairement pas besoin d’attendre les résultats de cette enquête pour savoir que le marché a bien été manipulé depuis les débuts du Bitcoin. La véritable question est plutôt de savoir combien cela a rapporté à ces quelques Whales et combien cela a coûté aux investisseurs lambdas ?
N’hésitez pas à nous donner votre opinion sur le sujet en commentaires tout en nous envoyant des exemples de fake news ou d’articles FUD qui ont particulièrement attiré votre attention ces derniers mois.
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 51]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50] Le jour 51, Gustave buvait. Gustave buvait beaucoup, enfin pas mal, des quantités difficilement mesurables le lendemain quand il y pensait, et il y pensait peu, à partir d’un cubi qui durait plusieurs jours cependant, deux, parfois trois, et qui versait par son petit bec intarissable et miraculeux un excellent chinon à la suave robe rubis. Il y avait les canettes de 16 aussi, certaines nuits, la bière glacée qui donne soif et il serait bien allé en chercher d’autres s’il avait osé, s’il avait pu, près de la gare, mais il n’osait pas braver le couvre-feu probable – promulgué, annulé, repromulgué, réannulé, il ne savait plus. Dans l’appartement, l’espace se segmentait autrement, il découvrait de nouvelles associations. L’abat-jour vert de la lampe de la cuisine avait une affinité profonde avec le radiateur électrique, il la sentait profondément à certaines heures de la nuit. Il regardait une fissure sur le mur de sa chambre, des éclats, des traces. Il examinait les rapports de proportion entre les murs et le parquet, les fenêtres et le plafond. Des tornades de sens se soulevaient dans le soir, il ouvrait grand les yeux. Il se demandait ce qu’il resterait de lui. Il se souvenait de ses rêves. Il continuait les parties contre la charogne informatique mais avec moins d’allant qu’autrefois, comme on regarde un porno sans entrain, un peu par acquit de conscience, comme pour dire adieu aux actrices et aux acteurs qui ne nous intéressent plus, et on est désolés, Gustave en tout cas était désolé, disait à la machine, disait aux acteurs/trices qui se démenaient pourtant : adieu, adieu, ce n’est pas de votre faute, vous ne m’êtes plus rien, et je peux même vous le dire à présent, puisque vous ne m’écoutez pas, je me demande bien comment vous avez pu m’intéresser un jour. Il pensait à la qualité de ses chaussettes. La qualité de ses chaussettes était un désastre. Son gros orteil le narguait sans cesse, bizarrement obscène, rose et desséché. Une seule paire franchissait sans peine les années, une sorte de coton bleu strié de haut en bas dont il ignorait tout, la fibre, la marque, le lieu d’achat. Quand, où, et pourquoi avait-il su acheter une seule fois des chaussettes indestructibles, imperçable même par le plus tenace des gros orteils (le tien, Gustave) ? « Tu ne sais pas thésauriser », lui disait souvent son père. « Sauf ma belle paire bleue », répondrait-il aujourd’hui. Gustave se coupait les ongles, réfugié dans son cagibi derrière le frigo, accroupi sur le carrelage, épiant les bruits du couloir. La période était trouble, tout devenait possible, le Premier ministre à l’énigmatique barbe blanchissante finirait par annoncer que deux et deux font cinq et il faudrait le croire. Il était inéluctable que, tôt ou tard, il fasse cette déclaration sans ciller. Un contrôle inopiné d’attestation à domicile pouvait survenir, ou une « équipe mobile chargée de casser les chaînes de contagion jusqu’au sein des familles », fussent-elles imaginaires. Il rêvait de deux fils, il leur octroyait un prénom, il devrait donc s’en expliquer si nécessaire, et répondre de leurs actes. Il était fatigué, il se souvenait mal, il avait peut-être deux fils pour de bon qui ne respectaient pas les consignes de distanciation et crachaient sur les surveillants. Alors qu’il pensait à ses rejetons putatifs, il imagina que le coupe-ongles dans sa main, arme par destination, était une circonstance aggravante, une preuve matérielle d’activités subversives. Est-ce qu’il avait eu des pensées subversives cette nuit ? ou la nuit d’avant ? Comment savoir ? Avait-il douté du bien-fondé du couvre-feu en doutant de sa réalité même ? Avait-il sans le savoir rejoint la cinquième colonne que commençait à former l’opposition bolchevique en remettant en cause l’Union sacrée ? Sur quelle ligne de front se situait-il ? Pas la première sans doute, ni la seconde, mais où commençait la troisième ? Dans le doute, il valait mieux guetter l’avenir derrière le frigo et rester sur ses gardes. Ramassant soigneusement les coupures d’ongles pour les jeter sur un début de compost sous l’évier (nouveau projet commencé la semaine dernière, et pourquoi pas ?), Gustave examina ses anciennes passions. Il avait aimé l’histoire de Charles le Téméraire, dit le Hardi, dit le Travaillant, violent et magnifique, qui s’opposa à Louis XI, l’Universelle Aragne, et fut retrouvé à demi dévoré dans la neige ; il avait aimé Bobby Fischer qui triompha du champion russe des échecs Boris Spassky et finit à demi fou en Islande ; il avait aimé tous ces désastres tapageurs, ces grandes vies fastueuses exposées sobrement, impeccablement dans les volumes de son encyclopédie, à côté de planches en couleur, qui étaient comme des émerveillements soudains au milieu des pages. Il aimait tenir ces vies entre ces doigts, indubitables. Elles l’emmenaient très loin de son quotidien confiné, débarrassées qu’elles étaient des mille détails affreux de son corps à nourrir et entretenir (les ongles, les salades de pâtes au thon, les choses à acheter, etc.). Ayant appris qu’il guérissait scrofules et écrouelles, Gustave s’était plongé dans la vie de l’actuel président, l’ancien banquier d’affaires devenu roi thaumaturge depuis la nouvelle ère. Les témoignages variaient considérablement et il était difficile de démêler le vrai du faux, comme toujours pour les phénomènes surnaturels ou religieux. Christophe Barbier et Alain Duhamel, les deux principaux chroniqueurs du règne, rapportaient qu’aux jours du toucher, comme aux temps des Plantagenêt, des foules de citoyens s’approchaient d’Emmanuel, dont le nom théophore signifie : « Dieu avec (ou parmi) nous ». Tout ce peuple pressant et plein d’adoration obligeait parfois le jeune président à fuir sous la protection de sa garde, comme dans un théâtre parisien en janvier dernier. Comme les pieux guérisseurs dont le père de Gustave lui avait raconté l’histoire, Emmanuel touchait de la main les malades, le plus souvent, semble-t-il, sur les parties infectées elles-mêmes, aussi honteuses et dissimulées soient-elles. Il répétait ainsi un très antique usage, contemporain des plus anciennes croyances de l’humanité : le contact de deux corps, obtenu d’une façon ou d’une autre et plus particulièrement par l'intermédiaire de la main, n’avait-il pas toujours paru le moyen le plus efficace pour transmettre d'individu à individu les forces invisibles ? À ce vieux geste magique, il en ajouta un autre, spécifiquement gaulliste : le signe de la croix lorraine fait sur les patients ou sur leurs plaies. De même que les rois en accomplissant l’acte thaumaturgique ne gardaient pas le silence, Emmanuel prit l’habitude d’accompagner le double geste traditionnel de quelques mots consacrés. Geoffroy de Beaulieu nous rapporte de Saint Louis qu’en touchant les parties malades il prononçait certaines paroles « appropriées à la circonstance, et sanctionnées par la coutume, parfaitement saintes d'ailleurs et catholiques ». Le président quant à lui disait habituellement : « Il n’y a pas d’argent magique ». Un exégète expliquait que cette formule sibylline reprenait le fameux « Rendez à César ce qui appartient à César » des Évangiles. Si l’argent, dépendant de ce monde-ci, était triste et légèrement répugnant comme toutes les choses sublunaires qui n’ont pas été touchées par la grâce, le toucher et le verbe présidentiels dispensaient un autre pouvoir, une autre puissance, car l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de l’Emmanuel. Il soupçonnait que ces amoncellements pieux de savoir dans les volumes de son encyclopédie, qui l’avaient tant ému adolescent, et où il se replongeait depuis qu’il tournait dans ses murs, n’étaient pas si neutres qu’ils le prétendaient (et le prétendaient-ils seulement ?). Les vies donc, les vies splendides jusque dans leurs désastres, en quoi le concernaient-elles, au fond ? C’était une question profonde et lourde de conséquences, qui nécessitait un temps de réflexion. Elles ne l’aidaient en rien, conclut-il bien vite. Je vais y aller là, je vais m’habiller et je vais y aller. Il le répéta plusieurs fois. Je vais y aller là, je vais m’habiller et je vais y aller. Ses enfants imaginaires lui disaient : Oh ça va papa, ça fait un milliard de fois que tu l’as dit là, ça va hein, vas-y donc. Il décida qu’il serait dans un roman américain, un roman noir, avec un personnage accomplissant des actions brèves et efficaces, un sujet défini par ses seuls actes visibles et mesurables qui ne s’embourbe pas toutes les cinq minutes à chercher son âme. Un personnage qui marche dehors, debout ou couché, jamais affalé entre deux stations corporelles, qui regarde bien franchement, qui décrit les « marquises délabrées des anciens entrepôts » et les « vieux bidons rouillés près des appontements, les camions, les pelleteuses, les grues » avec une « voiture banalisée qui roule vers le nord dans Hudson Street ». Hop, hop, une deux, une deux. Deux pages plus loin il croiserait la voisine qui rit du cinquième et il lui dirait un truc technique et précis d’abord, énigmatique et fascinant ensuite. Ils feraient l’amour avec une sorte de détermination, leurs deux souffles conjugués. Il serait mince et agile. Elle se surprendrait à lui griffer les épaules, animée d’un mouvement étrangement intense. Il commencerait à transpirer légèrement, à respirer plus profondément, et ses joues piquantes lui laboureraient le visage et le cou. Il y aurait de nombreux adverbes dans les phrases. Étroitement imbriqués l’un dans l’autre, compacts, ils s’activeraient en cadence. Qui est ce salaud, se demanderait-elle ? Il sortit, marcha sans but, longtemps, vers la gare. Rejoignit la mairie, sillonna le centre-ville, sans rien voir. Il respirait à pleins poumons le vent qui se levait par intermittences. Des nuages lourds passaient dans le ciel, ne crevaient pas, Gustave sans parapluie marchait droit devant. De cela il se souvenait, il avait respiré à pleins poumons. Il était entré dans un supermarché, pour acheter un pack de 16, une bouteille de Volvic, un sandwich poulet-mayonnaise qu’il avait donné au clochard qui attendait devant. Sinon rien, il ne se souvenait de rien. Il avait de vagues repères visuels dans la ville mais il ne faisait attention à rien. Etait-il donc trop occupé des fantômes du Téméraire, du champion américain, du jeune psychopathe photogénique élu président ? Il s’interrogeait. Il n’avait rien vu, il ne se souvenait de rien ou presque : le vent léger qu’il aspirait à pleins poumons, la course absurdement minimale dans le supermarché de la rue des Fontaines. Une fois revenu chez lui, il réfléchit un moment, assis à la table de sa cuisine. Il avait envie de regarder mais il lui manquait les mots, pas tous mais quand même beaucoup. Alors il prit son téléphone, un appareil assez moderne qui, outre les communications vocales, permettait de prendre des photos et indiquait l’heure avec une grande fiabilité, lui avait garanti le vendeur. Il allait faire des relevés dans la ville, peut-être même essayer d’imaginer les vies des gens qu’il croisait. Ce n’était pas si simple, les passants passaient vite, se laissaient à peine décrire, le visage recouvert de masques. Des propriétaires de chiens regardaient avec tendresse leur animal respectif se lécher le cul. C’était amusant quoique un peu pénible, mais quoi en dire de plus ? Alors Gustave examina les vitrines. À côté d’une boutique de lingerie, « Mon corps, mon soleil », il lut un graffiti : l’Amour court les rues. Mais la plupart étaient vides, et les enseignes énigmatiques. ORIS avait pour slogan : Go your own way, qu’il préféra traduire en japonais sur son logiciel de traduction, une fois rentré : 己の道を行け. Une autre, THE KOOPLES, vendait des couples apparemment. Au-dessus d’un rideau de fer abaissé, il lut « Other stories ». Puis successivement, les photographiant l’une après l’autre pour y réfléchir plus tard :
Atelier de haute parfumerie sur mesure Espace Kiliwatch Store Hours Bonobo, puis bonobo-days : – 50% Cercle/résidence de chefs La part des ours Templon OFFO LAUV – I’m feeling Espaces atypiques (À suivre).
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JEUDI 23 AVRIL 2020 – 37ème jour du confinement (Billet 1 / 3)
Le Billet sur le Concerto N°2 de Rachmaninov en a semble-t-il interpellé plus d’un… dont « une », Thérèse (T.), qui tout de suite après la publication du Blog a cherché à nous joindre pour nous raconter tout plein de choses très intéressantes au sujet de ce Concerto.
Entre autre ceci : elle a eu comme gendre Erik Berchot, très grand pianiste, qui a joué son propre rôle dans le film « Partir, revenir » que Claude Lelouch a écrit en totale symbiose avec ce Concerto.
Ce qui est fou et c’est surtout ça qui a excité notre curiosité, c’est que Michel Legrand a composé un quatrième mouvement pour ce Concerto et que c’est Erik Berchot qui l’interprète dans le film.
Une chose est sûre, nous n’avions pas vu ce film lorsqu’il est sorti et après avoir passé presque une matinée sur Internet à nous renseigner à son sujet, en plus de tout ce que nous a dit Thérèse, nous avons commandé deux exemplaires du DVD sur le Net et il y en aura un pour Thérèse.
La bande-annonce, ne la ratez pas (voir ci-dessus), est incroyablement longue et « gonflée » pour l’époque.
Vous comprendrez mieux notre engouement en lisant ce qui suit.
__________________________
PARTIR, REVENIR (2h) : un film français réalisé par Claude Lelouch, sorti en 1985.
Musique : Michel Legrand et Serguei Rachmaninov
Date de sortie : 27 mars 1985
Distribution
Annie Girardot, Jean-Louis Trintignant, Evelyne Bouix, Richard Anconina, Françoise Fabian, Michel Piccoli, Erik Berchot, Marie-Sophie L., Bernard Pivot…
Lieux
Il est à noter que l'essentiel de l'action se déroule dans le château du village de Châteauneuf-en-Auxois, un château qui a été restauré par Claude Lelouch pour les besoins de son film – renseignement donné par Thérèse (NDLR du Blog).
Synopsis
1985. Salomé Lerner, rescapée des camps de concentration, vient d'écrire son premier livre : "Partir, revenir" et le présente à l'émission de Bernard Pivot "Apostrophes" : elle a eu l'idée de ce roman en voyant un jeune pianiste qui lui a terriblement rappelé son frère Salomon Lerner, mort en déportation.
Salomon était lui aussi pianiste, et Salomé s'est souvenue de la théorie de son père Simon : nous vivons probablement plusieurs vies, et chaque vie améliore la précédente. Ainsi, le père disait-il à son fils pianiste qu'il se réincarnerait un jour en un musicien plus parfait, enfin capable d'interpréter ce fameux Concerto N° 2 de Rachmaninov sur lequel il s'était tant exercé !...
A partir de là, Salomé Lerner est amenée à raconter toute l'histoire de sa famille pendant la guerre et l'Occupation : comment les Lerner - ils sont juifs - ont été recueillis et hébergés par leurs amis Hélène et Roland Rivière, qui vivaient dans un petit château, loin de Paris, et comment, un jour, les Allemands sont arrivés là et ont emmené la famille Lerner en camp de concentration.
A la fin de la guerre, seule la jeune fille Salomé a survécu ; Roland Rivière veut à tout prix découvrir le coupable qui a dénoncé les Lerner aux Allemands. On soupçonne le propre fils des Rivière Vincent, garçon bizarre, rêveur, funambule, que la plupart des villageois considèrent comme un peu fou.
Mais en réalité, c'est l'épouse Rivière - Hélène - qui, voyant que son fils Vincent est tombé amoureux de Salomé, et croyant que son mari s'intéresse aussi à Mme Lerner, a dénoncé les Lerner parce que, dans un moment de folie, elle a cru que son fils et son mari la quitteraient. L'horrible vérité ayant éclaté, Salomé a pu poursuivre son chemin et écrire son roman, quarante ans plus tard...
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Un montage complexe
« Partir, revenir » se caractérise notamment par un montage complexe, pourvu d'un nombre conséquent de retours en arrière qui morcellent la narration. Au total, il y a environ une dizaine de passés emmêlés les uns aux autres que le film décortique successivement. Le seul repère stable est en fait le point de départ du film, lorsque Salomé est reçue par Bernard Pivot à Apostrophes. Le film n'est donc pas du tout monté de façon linéaire. Ce constat fut dressé dès sa sortie : Michel Perez, dans sa critique du 27 mars 1985 dans Le matin de Paris, soulignait que "le film est construit comme le puzzle éclaté de la mémoire".
Un réalisateur angoissé
Claude Lelouch, particulièrement attaché à ce film (il affirma : "Partir, revenir est plus que tout autre un film sur ma passion du cinéma"), était très angoissé quant à son succès. Peu avant la sortie, il avait même déclaré qu'il pourrait bien tout arrêter si « Partir, revenir » ne plaisait pas !
Une structure centrée sur la musique
Selon les propos de Claude Lelouch lui-même, « Partir, revenir » est dans une très large mesure agencé autour de sa musique, à savoir le concerto n°2 de Rachmaninov, auquel Michel Legrand a rajouté un quatrième mouvement. Il affirmait même que ce morceau "a été la pierre angulaire, l'âme, la star invisible de ce film. [...] De metteur en scène, je suis devenu messager de ce film gigogne, funambule de ce film puzzle en équilibre sur une portée musicale." Le réalisateur justifiait son choix par la concordance entre cette musique et la période historique décrite dans le film : "cette oeuvre, composée par Rachmaninov à la suite d'une dépression nerveuse, correspondait exactement à ces années 1943-45 qui ont été, d'une certaine façon, la plus grande dépression nerveuse collective de tous les temps."
(Sources : « cinema-francais.fr » et « allocine.fr »)
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Le Jeu
Cette étrange relation qui se nouait entre Beth et moi, je cherche encore les mots pour la décrire. Si nous l'avions simplement nommée "Le Jeu", c'est que tout autre terme l'aurait enfermée dans un stéréotype, un cliché qui l'aurait vidée de son sens. D'ailleurs, l'appeler "Le Jeu" était une forme de clin d’œil visant à conjurer la réalité qui avait fini par nous sauter aux yeux : ce n'en était pas un. Le geste fondateur qui avait eu lieu ce jour là, lors de notre première promenade sur la plage, avait été un Big Bang : Comme l'accident primordial, il contenait déjà l'ensemble des constantes dont allaient découler les lois, les règles qui se mettraient en place entre nous. Ce sont ces grandeurs premières, ces impulsions natives, que j'essaie de dégager ici. D'identifier. De comprendre.
Comprendre cet éclair qui est passé dans les yeux de Beth d'abord. Elle qui avait connu Julien et découvert Naïs, l'avait approchée, prudente, marchant sur des œufs pour ne pas l'effrayer, et avait acquis sa confiance. Et soudain cette lueur, et sa poigne sur ma nuque. Mais est-ce Beth qui a initié ce geste incongru ? N'est-ce pas plutôt moi qui, lorsqu'elle a avancé sa main, ai incliné mon cou comme une louve qui se soumet ? Qui a donné l'impulsion initiale ? Qui a initié le Jeu ? Comment est-il devenu ce qu'il est, et qui le contrôle ?
Beth a appris à devenir maîtresse. C'était maladroit au début, pas bien assumé. Elle flanchait parfois et la pitié prenait le dessus. Puis elle a durci son Jeu. Pas tant par la pratique que par le lâcher prise. La domination était en elle. Elle lui a laissé les commandes. Quant à moi... dès le départ, dès nos premiers échanges j'aurais pu voir que je désirais une relation différente de toutes les autres. Est-ce notre écart d'âge, notre ancienne relation d'enfant à adulte ? Le lien avec mon passé enfoui qu'elle représentait ? Je ne sais pas. Sa main sur ma nuque lors de ce fameux premier mouvement, était la promesse d'un délicieux abandon à sa loi. J'étais toujours en contrôle dans mes relations. Toujours. Et fière de ça. Mais avec elle je pouvais être... petite fille. Je n'avais jamais été petite fille ! Est-ce que ce sont ses mots, dans ces e-mails échangés au début de nos retrouvailles, à propos de l'enfant qu'elle avait connu ? "Je l'avais sentie, cette part de toi que tu ne parvenais pas à laisser grandir. Mais je n'avais pas su la reconnaître.". Avec elle, pourrais-je.... ? La remise totale à l'autre. L'absence de responsabilités, de décisions. Ce fut la forme que prit chez moi la phase de découverte du Jeu. Je croyais que c'en était le stade ultime. J'étais loin du compte.
Car comme Beth est devenue maîtresse, je suis devenue sa chienne. Sa chose attentive, patiente, disponible. À l'affut du moindre geste. Un être vivant au sol, nourri au sol, lavé au jet, buvant dans une écuelle. Offerte aux caresses mais, plus important, à leur absence. La frustration était partie intégrante d'une sorte d'extase permanente. Attendre. Se déprendre de tout. De toute distraction, de toute crainte. Ne vivre que dans l'espoir de lui servir de jouet. La regarder lire, écouter de la musique, cuisiner. De temps à autre être appelée pour goûter un plat. Être flattée, récompensée... ou punie. Les pouces entravés, je n'avais de fait plus de mains. Ma bouche (ma gueule) était mon lien avec le monde. Sachant que mes bêtises attireraient son attention, je fouillais du museau ses tiroirs ouverts, renversais son linge, le déchirais parfois. Et les punitions tombaient. Tantôt la baguette de roseau, fine et cinglante, me zébrait les fesses. D'autres fois le jet d'eau me glaçait et me fouettait le visage, les seins, le sexe. Ou bien m'attachait-elle dans le jardin, ultime torture : loin de son regard et sans savoir quand cela finirait. Les soins s'ensuivaient. Toujours dans le Jeu. On ne parle pas de "care" ici, mais de la poursuite, sous d'autres formes, de ces sévices communément consentis. Elle endossait cette autre facette du bourreau, celle de la consolatrice, maternelle, et d'autant plus perverse. Le renforcement de mon sentiment de culpabilité ajoutait à celui de total abandon de ma nature humaine, de ma condition d'être autonome. Certes il y avait dans mon esprit un point, un lieu de quasi-conscience du fait que tout ceci n'était qu'une comédie. Mais tant que durait le Jeu, je restais pleinement cet être asservi par les manipulations de sa maîtresse, incapable de penser en dehors d'elle. Et je touchai ainsi au cœur même de mon moi, à sa part essentielle, primordiale : mes instincts vitaux, mes pulsions brutes.
Nous avions inventé le Jeu pour donner des bornes à ce pratiques. Pour le cantonner à un temps défini, dédié à l'exorcisme de ces pulsions symétriques que nous avions découvertes par hasard. La distance et le travail limitaient nos rencontres aux weekends. Nous pratiquions le Jeu environ une fois par mois. Le reste du temps, nos weekends ensemble étaient d'une légèreté et d'une complicité lumineuses. Beth s'était découverte et avait découvert sa sexualité après 25 ans de mariage. Elle avait vécu deux ans seule et expérimenté. Elle commençait à assumer de sortir avec moi et nos échappées en bord de mer étaient d'une agréable simplicité. Certes, nous étions un peu trop du même genre et pas assez du même âge au goût des gens qui nous croisaient mais ça aussi, elle l'assumait. Mais peu à peu, revenait comme le balancier d'un pendule le besoin sourd qui nous habitait toutes les deux. Et là aussi, avec une symétrie quasi parfaite. Le troisième weekend sans Jeu se terminait souvent dans des tensions, des silences assourdissants. Il nous appelait. Venait alors le temps de lui consacrer un nouveau weekend. Et les règles se faisaient plus dures.
Au début, Beth me soumettait ses propositions durant la semaine. Mais un jour j'ai décidé que je ne voulais pas savoir. Que tout ce qu'elle pourrait décider serait bon pour moi. C'était un premier indice de notre échec à Le confiner. Je ne le voyais pas, alors. Mais à mesure qu'Il la rendait plus intraitable, et moi plus misérablement soumise, les weekends de Jeu se rapprochèrent. Inexorablement, le manque grandissait. J'avais mis des années à devenir, à affirmer et à faire accepter qui j'étais. À me construire un entourage, à trouver un métier où je n'avais pas à me renier, à me construire une vie. Et j'étais en train de désirer plus que tout remettre cette vie entre les mains d'une autre. C'était insensé, mais c'était là. Nous en étions à un weekend de Jeu sur deux. Et encore, le weekend "sans" était-il un peu comme un sas, une antichambre où Son ombre planait déjà entre nous. Nous refusions de nous l'avouer, mais nous chutions vers un inconnu, effrayant et fascinant. Puis, Beth me proposa de prendre de grandes vacances. J'avais sauté de joie, toute seule, dans ma piaule en lisant son message. J'ignorais encore l'ampleur du gouffre dans lequel je me réjouissais de tomber...
Juin était arrivé en un clin d'œil. Nous nous sommes d'abord accordées trois jours de Jeu ininterrompu. J'en sortais à la fois lessivée physiquement, mais psychiquement rechargée. Puis le départ : destination surprise, pas de contraintes, itinéraire au petit bonheur, hôtel chaque soir. On avait pris vers le sud. Une escapade insouciante, des rires, du vin, et beaucoup de baise, souvent à mon initiative, et, plus que jamais auparavant, en dehors du Jeu. Main sur sa cuisse : "Arrête-toi là !"... Peu après Romans, sur les contreforts du Vercors, après de longs détours par des chemins de campagne, elle arrête le moteur devant une bâtisse. Large, de plain pied, l'ancienne ferme vient d'être refaite à neuf. "Viens visiter !". Je la suis. Les pièces sont vastes, fraîches derrière les épais murs de pierre, à la fois sobres et confortables, sans luxe excessif. Passées la grande et unique pièce de vie et sa cuisine américaine, nous arrivons au couloir menant vers les chambres. La première est la chambre principale, visiblement. Puis vient une salle d'eaux, spacieuse, mais sans rien de particulier. Puis une autre chambre... J'ouvre et je suis sous le choc. C'est la mienne. Ou plutôt celle de Nouka. Elle est aménagée tout spécialement pour elle. Sur le douillet matelas à même le sol repose mon collier. À l'anneau fixé au mur pend ma chaîne. Dans un coin sont rangées mes écuelles. La penderie laisse apparaître une enfilade de tenues. À ma taille, je le sais : prévoyante, Beth a mes mesures depuis le début du Jeu. C'est une féérie de costumes, plus outranciers les uns que les autres. Je la sens qui guette ma réaction. Je me retiens de verser une larme de bonheur. Elle attend. Je quitte la pièce et ouvre la porte suivante. Et à nouveau, je tombe en arrêt !
Je chancèle et sens que mon esprit vacille. La vision a fait monter mes pulsations cardiaques durant un instant et, une fois le choc passé, Naïs commence à se retirer, Nouka s'éveille. Beth me retient, d'une main sur la nuque, reproduisant ainsi le geste fondateur. Il faudra qu'un jour je comprenne quelle résonance, quelle onde cérébrale, fait basculer ainsi ma conscience dans un état second où s'abolit en moi toute volonté propre, ne persistant qu'instincts, pulsions, sensations. Où se fragmentent mon autonomie, ma dignité, mon être... Beth a fermé la porte, dissimulant l'autel entr'aperçu, et m'a conduite au bain. Avec une implacable tendresse, dans un doux et pervers jeu de poupée, elle m'a lavée, coiffée, noué les cheveux, habillée d'une tenue de résille rose, et a orné sa créature d'un plug émeraude. Fentes qui, en les soulignant, montrent la chair à pétrir ou à prendre, coque qui enserre mon sexe, je suis à la fois disponible à son appétit et frustrée dans mes instincts, totalement sienne, totalement bien. Naïs coule et émerge Nouka, de retour, intacte, soumise, libre ! Beth joue avec lenteur, étirant le temps, manipulant mon désir. Elle feint tantôt l'indifférence, parfois m'excite d'un mot, d'un geste, me provoque par des caresses sans suites... et pousse le vice jusqu'à se toucher devant moi, qui suis attachée, tout juste hors d'atteinte.
Nous passons la journée dehors, baignées de soleil. Je me nourris à ses pieds après les avoir longtemps léchés pour lui réclamer ma pitance. Elle m'accorde en dessert quelques tranches de pomme que je dois cueillir sur son genoux tandis qu’elle se touche, s'ouvre d'un doigt. Gonflée d'envie et de foutre, à la limite de la douleur, je l'implore du regard mais elle ne me libère pas. J'ai droit, pour tout calmant au feu qui me ronge, à un jet d'eau froide assorti de réprimandes — souillon, branleuse, petite trainée, vilaine chienne... Le soir vient, que je passe à ses pieds. L'air est empli de musique. Elle lit, sirote son thé et passe de temps à autre ses doigts dans mes cheveux. La joue posée sur sa cuisse, j'aventure ma langue sur sa chair puis, encouragée par ses soupirs, sous son peignoir entrouvert. Larges et charnues, ses lèvres s'entrouvrent au premier coup de langue. Épais, onctueux, déjà abondant, son miel nappe mes lèvres et mon nez. Je la lèche sans application, à grands coups de langue bruyants, comme une petit chienne assoiffée boit à une source d'eau vive. Elle geint, et entre ses lèvres fusent d'abord de petits quolibets, comme dans l'après-midi, puis des injures plus ordurières, dont le niveau monte au fur et à mesure que sa voix se fait plus rauque. Et ses ongles, plantés dans mon crâne me plaquent plus fort contre elle. Elle crie une première fois. Je continue. Je sais qu'elle va souffrir. Que le gland de son clitoris sera traversé d'une pointe de vibrations insoutenables, à la limite de la brûlure, puis que remontera de ses reins la vague plus sourde qui l'emportera vers le second orgasme. Lorsqu'il la saisit, plus brut, plus animal, elle retire ses mains de mes cheveux et plante ses ongles dans le lin du canapé. Les cris suivants, son ventre les expulse par saccades, rapprochés, puis ils fusionnent enfin en une longue plainte. Je la lèche toujours plus fort. Elle me pousse, et lorsqu’elle parvient à me dégager, le temps reste un instant figé. Les yeux mi-clos elle chuchote : "Viens... viens Nouka.". Je grimpe auprès d'elle, et d'une main elle dégrafe la prison de ma queue, qui me fait gémir de douleur en retrouvant sa liberté. J'entre en elle, toujours comme un animal, passe le seuil de sa chatte détrempée qui me happe, entière. À peine si mon gland ressent la caresse du pas de sa vulve. Je suis en elle. Elle me fixe avec cette moue de dédain qu'elle se compose si bien. Elle articule tout bas... "Traînée, petite vicieuse assoiffée de chatte, donne-moi vite ton jus, petite chienne...". Longs, brûlants, en elle, accompagnés de plaintes à gorge fermée, ils viennent. Et elle embrasse chacun de mes hoquets d'un "oui" murmuré à mon oreille. Je reste sur elle. Nous retrouvons nos souffles. Elle caresse mon dos.
Après les effusions de sel vient le temps vient des mots doux, le temps du sucre. Je suis sa beauté, sa douce Nouka, son petit amour de chienne — car oui, même dans la tendresse je reste sa chienne. Mais, fermement, quoique toujours avec délicatesse, elle me repousse et je descends au sol. Elle est implacable : il faut que je nettoie. Je m'exécute. Elle, les cuisses écartées, admire mon application à recueillir, du bout de la langue, mes propres jus que sa vulve exsude. Je m'exécute, penaude, comme si je regrettais de l'avoir souillée, en levant les yeux vers elle. Sans retrouver toute sa vigueur, son bouton durcit, et si ce n'était son épuisement, elle m'aurait incitée à le sucer à nouveau. Je m'applique et finis la toilette. Celle-ci terminée, elle trempe sa serviette dans un peu de thé tiède et en nettoie mes lèvres, avec un rien de dédain. "Couchée Nouka.". Je m'exécute. Elle me pousse du bout des pieds. Je me tourne et lui présente mon ventre pour qu'elle les y pose. Je suis à elle. "Je vais te donner un bain. Ensuite, tu iras sagement te coucher. Seule. Et demain..." Il y a dans sa voix comme une fissure, une fêlure à peine perceptible mais que j'entends ou plutôt que je ressens. "Demain, je te donnerai ce que tu as toujours voulu.". Je frissonne... Je repense à la Pièce. Je l'avais oubliée. À son agencement, à tout ce qu'elle contient d'inquiétant, d'excitant, de cru, de sordide, même. Au caractère obsessionnel qui se dégage de cet endroit dont nous n'avons pas parlé. Ce lieu tabou, reclus derrière sa porte capitonné.
(à suivre)
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Le Coronavirus : une folie bien de notre temps...
Un lecteur me demande un ''billet'' sur ce sujet... et je me précipite avant que cette demande unique ne se transforme en épidémie ou en pandémie : c'est à la mode, ces jours-ci ! Pensez que cette saloperie de virus a mis 3 mois pile pour tuer 2900 personnes, autant que le cancer en un jour (environ 2700), les accidents du cœur en 30 heures ou le tabac en 48 heures ! Le monde, c'est évident, est complètement dingo ! Je ne dis pas que, peut-être, un jour prochain il sera temps d'en parler plus sérieusement. En attendant, rien ne justifie la folie qui s'est emparée du monde.
Eureka ! L'Astérixophile compulsif que je suis s'est souvenu que, en 2017, dans ‘’Astérix et la Transatlantique’’, de Ferri et Conrad (puisque Uderzo et Goscinni nous ont quitté, hélas) un iso-Ben Hur masqué répondait à ce nom, depuis devenu obsessionnel : ''Coronavirus''. En 2017 donc, et même ''en 50 avant Jésus-Christ'', des foules romaines, gallo-romaines et armoricaines scandaient déjà, sur l'air des lampions : ''Corona-vi-rus !'', ce nom commun puisque pas propre (''lavez-vous les mains sans arrêt'', recommandent Hippocrate, Esculape et nos ministres). En pleine dérive, thérapeutique pour les uns et intellectuelle pour les autres, ils ajoutent : ‘’N’allez surtout pas dans les hôpitaux’’ (alors... où ?), ''jetez vos mouchoirs’’ (pour que les autres en profitent ?), et ''mouchez-vous dans votre genou''.(de mémoire) !
Au fait... ''de quoi parle-t-on'' ? Les ''coronavirus''ou ''CoV'' --du latin virus (qui veut dire : poison), et corona (càd. une couronne) sont des ''virus à couronne'' et à ARN monocaténaires de sens positif, du groupe IV de la ''classification dite de Baltimore'' (vous suivez ?) et de la sous-famille Orthocoronavirinae de la taxonomie de l'ICTV1 (ça va encore ?). Ce sont donc (?) des virus enveloppés, constitués d'une enveloppe virale entourant une nucléocapside à symétrie hélicoïdale. Je suis presque certain que, sachant tout cela, vous vous sentez déjà nettement mieux !
Le mot n'est pas nouveau, pourtant : l'épidémie de SRAS, ce fameux Syndrome Respiratoire Aigu Sévère qui multiplie les aménités (gastro-entérite en plus de l'infection des voies respiratoires. Ça fait envie, non ?), également partie de Chine en 2003, était déjà fille d'un coronavirus. Comme l'était le MERS (Middle East respiratory syndrom), qui a été découvert en 2012 et qui provoque un symptôme de pneumonie aiguë qui (je cite) ‘’...se transmet entre humains, mais surtout à partir du... dromadaire'' (là, j'ai un peu de mal à imaginer ! Je vais demander... un coup de main à Benjamin Grivaud !). Si l'on ajoute à ces précisions inutiles que lesdits coronavirus sont responsables de la plupart des simples rhumes d'hiver ou du début du printemps, et que le fait qu'une personne âgée ou ayant des problèmes de santé ait plus de mal à guérir qu'une personne jeune et en bonne santé (ce qui n'est pas une nouveauté bouleversante)... il est clair que, jusqu'à maintenant, les puissants du jour se foutent de notre gueule dans les grandes largeurs...
Qu'on ne me fasse pas dire ce que je dis pas : je ne sais pas si nous sommes ou pas à la veille d'une crise médicale majeure. Je ne le pense pas, mais un bon ''blogueur'' doit rester prudent, honnêteté intellectuelle oblige ! En revanche, je dis clairement que rien, dans tout ce qui s'est passé jusqu'à ce jour, ne justifie la folie que médias et politiciens ont déversée sur le monde. La crise de nerfs actuelle n'est comparable qu'aux cakes nerveux (sic !) prétendus écologiques qu'on nous impose depuis deux ou trois ans. Il ne manque plus qu'une adolescente un peu simplette qui se prend pour Philippulus pour que la comparaison soit complète ! Mais pour le moment, face à une grippette qui se présente sous une forme dite ''bénigne'' dans 85 % des cas... l'Etat, en décidant la ''Phase 2 de lutte contre une pandémie'', alors qu'il y avait 2 décès et 950 cas en tout, fabrique de la panique !
Trop souvent échaudé, je ne crois plus les chiffres ''officiels'', ni ce que racontent nos ''élites'', énarques gauche caviar ou médecins en rupture de PS migrés vers LREM, et j'ai donc cherché des chiffres sérieux (comme tous ceux qui sont avancés dans ce Blog)... Sur la soixantaine de millions de décès annuels dans le monde, plus de la moitié provient de causes bien connues mais pas dignes qu’on panique pour elles. Le cancer fait 20 millions de morts/an ; les cardiopathies, les ischémies et les accidents vasculaires tuent 15,2 millions d'humains par an ; les broncho-pneumopathies chroniques, 3 millions ; le diabète, 1,6 et les infections diarrhéiques, 1,4 ; la tuberculose, 1,3... Quant au VIH-sida (autour duquel on a fait un tel foin, on se demande pourquoi –ou plutôt, on sait pourquoi !), avec moins de 1 million de décès par an dans le monde, il n'est même pas dans le ''top 10'' !
Pour ce qui est des causes non-liées à des pathologies ou à des déficiences chroniques, on découvre que la route, pour laquelle des budgets de coercition liberticide sont balancés par les fenêtres, ne compte que pour 1,4 million, c'est-à-dire le tiers des ''traumatismes divers'' (4,9 millions). A l'échelle française, les chutes, noyades et étouffements tuent de 35 à 40 000 personnes par an, les accidents domestiques de 20 à 30 000, on déplore de 25 à 30 chutes mortelles par jour (10 000 par an), et le tabac assassine 75 000 français par an, et plus de 5 millions dans le monde... Et la grippe, la bonne vieille grippe Hx-Ny, fidèle, annuelle et dont on parle si peu ces temps-ci ? En dehors de la vraie pandémie que fut la terrifiante grippe espagnole (plus de morts que la grande guerre !), elle fait entre 300 et 700 000 victimes par an en France, dont entre 8 et 13 000 mourront.
Ce chiffre nous ramène à la folie furieuse qui détruit en ce moment-même le monde, l'économie, la finance, les relations internationales, les matches de foot, le moral des peuples et le semi-marathon de Paris : ce matin, on plafonnait à... 2800 morts pour la terre entière (source : Baltimore Univ.) ! Même si on ajoute à ce chiffre, trop petit pour être visible dans les statistiques mondiales, les 82 000 cas recensés ou supposés (en attente de diagnostic), force est de reconnaître que rien, pour le moment, ne justifie le quart de la moitié des postures, mesures, mises en scènes,discours, bobards et psychoses qui ont déjà coûté tant d'argent et causé tant de soucis... Une grande nouvelle : notre Président a décidé d’annuler tous ses voyages (sic !). Pour quoi faire ? Du vent ? Des réunions? Des RTT ?
Finalement, les dirigeants de la planète ont une chance folle de pouvoir camoufler leur incapacité à résoudre les problèmes du moment derrière ce parfait ''bouc émissaire'' ! La Chine d'abord, avec Hong-Kong, les dissidents, les Ouigours, le ras le bol général, la baisse d'activité et les sanctions US... Puis la Turquie, le Japon et l'Europe en pleine crise existentielle (Italie, Espagne, Allemagne et France, plus spécialement)... Et chez nous, ce coup de bol inespéré permet l'interdiction de toutes les manifs (ce qui permet de faire passer un ''49-3'', sans prévenir : il faut vite profiter d'une telle occaze : ''Exeunt'', donc, les discussions sur le remplacement des 42 régimes spéciaux par à peu près autant de nouveaux régimes spécieux). On fait disparaître des ''JT'' la frénésie fiscale létale, la dette publique en expansion géométrique, la consommation en berne, les folies soi-disant écologiques, la mort lente des libertés (de mouvement, de pensée et d'expression, de parler librement de l'Islam --qui va avec une obligation impunie de taper sur l'Eglise--, et la chape de plomb de la pensée unique... Oubliée aussi, la joie de vivre des français : elle est en RTT aussi ! Et au rancart, tous les vrais sujets tels que la sécurité (''késkcékça ?), la folie incontrôlée du satrape turc, le terrorisme, l'envahissement dit migratoire qui va redémarrer de plus belle, l'islam (-isme ou pas), la dette (bis), et le pillage honteux mais éhonté des caisses de retraites du privé et des professions libérales.
Ce pauvre virus --pourtant l'un des moins vicelards de ces dernières années-- est un miracle. Il est tombé au bon moment : on va pouvoir tout coller sur son dos ! Et pourtant, je suis prêt à parier que le gros trou d'air actuel va perdre son souffle dans pas longtemps, et que les Bourses du monde vont rattraper un peu du temps perdu. Jusqu'à quand ? Mais voyons ! Jusqu'à la crise suivante. Je veux dire : la vraie, celle qu'il faut redouter, celle dont les bobards sous lesquels on nous noie tentent de cacher l'arrivée inévitable, et sans doute beaucoup plus proche qu'on ne croit.
H-Cl
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CHEST DAY !!! ➡️@johnnndubois . . Et c'est reparti pour une semaine avec ce fameux jour deltoide trapèze pecs une séance toujours des plus intense. . . Dans la vidéo le développé coucher aux haltères un mouvement que j'affectionne tout particulièrement, à faire en gardant en tete la symétrie parfaite à chaque répétition . . Bon début de semaine à toutes et à tous . . EXCELLENCE IS MY MOTIVATION 💪🏻 💪🏻 . . #instagramfitness #cool #bodybuilder #bodybuildingmotivation #prilaga #muscle #bestoftheday #beautiful #bodybuilding #determination #muscleandhealth #life #bodybuildinglifestyle #motivation #instafit #amazing #picoftheday #instabodybuilding #awesome #excercise #instapic #instafitness #gymlife #instagood #photooftheday #aesthetics #instasize #instadaily #chestday (à Next Fitness) https://www.instagram.com/p/Bz8enKSjFhk/?igshid=bmovk6qysdl6
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Un rire, un rocher blanc et quelques oiseaux, aux ailes déployées
« Pourquoi tu ris comme ça ? » demande l’un des élèves du cours de français en imitant le rire aigu de Moubarak.
« C’est mon rire », répond Moubarak, sans autre commentaire.
À la fin du cours, l’autre élève vient me voir. Il insiste sur ce rire qui n’est pas vrai, dit-il.
« Laisse, je lui dis. Le rire de Moubarak, il doit avoir une histoire. Tout a une histoire, laisse. »
***
Darfour
À l’école, Moubarak a toujours été premier de la classe et pourtant ses maîtres ne l’aiment pas. Il ne tient pas en place, il ne les regarde pas et use beaucoup trop vite ses crayons car il passe son temps à dessiner partout. Mais impossible pour eux de le prendre en faute : Moubarak a toujours la réponse à leurs questions, c’est à croire qu’il écoute quand même tout en faisant autre chose, impensable.
Quand il rentre de l’école, il y a un endroit bien précis, près du rocher blanc, où il change de langue. Il passe de l’arabe au zaghawa. L’arabe, c’est pour la ville ; le zaghawa c’est pour son village. En passant le rocher blanc, Moubarak se sent toujours un peu plus en sécurité.
Mars 2008
L’armée soudanaise attaque massivement la ville pour déloger les rebelles qui s’y trouvent. Chaque maison est fouillée, retournée. Chaque personne interrogée. Aux maisons des Darfouris, les soldats cassent la porte pour que les officiers interrogateurs sachent qu’il s’agit là d’une demeure de la mauvaise ethnie.
Le père de Moubarak est traîné hors de chez lui. On l’interroge, on le frappe à coups de crosse de fusil. Que sait-il des rebelles zaghawas ? Est-il parent avec le docteur Khalil Ibrahim ? Qui a-t-il abrité chez lui ? Pourquoi a-t-il participé à une rébellion contre le gouvernement soudanais ?
Entre chaque question, un coup. Pour chaque mauvaise réponse, un coup. Il n’y a pas de bonne réponse.
Moubarak regarde les soldats emmener son père, couvert de sang.
Chaque jour, près du rocher blanc, Moubarak va attendre que son père revienne. Tantôt il chante, tantôt il prie, tantôt il pleure. Toujours il rentre seul avec la nuit.
Après cinq mois, le père revient, squelette entouré de haillons et titubant. La mère lui donne à manger, le fils à boire, on attend qu’il parle mais il ne fait que dormir. Lorsqu’il parlera enfin, il racontera seulement qu’ils l’ont menacé de tout lui prendre, sa maison, ses champs, de tuer sa famille entière, s’il montrait encore le moindre signe de rébellion. Il n’expliquera rien d’autre et personne ne posera d’autre question aux cicatrices de son visage.
2011
L’oreille collée contre un poste radio, Moubarak raidit ses jambes pour résister à la pression de son ami qui voudrait prendre sa place et mieux entendre les informations du jour. “Le Mouvement pour la Justice et l’Egalité annonce qu’il rejette totalement le projet d’accord de paix proposé par l’ONU. Les solutions proposées sur le problème des réfugiés, la compensation aux habitants du Darfour affectés par 8 ans de conflit, le partage du pouvoir et des richesses sont insuffisantes.”
La radio enchaîne avec l’annonce d’un référendum décidé par le Président sur le statut administratif du Darfour. Un référendum sans que les Darfouris ne l’aient demandé ; un référendum où ils iront voter sous la surveillance des soldats soudanais. Quelle farce !
Moubarak abandonne la radio à son ami et prend un bus pour rentrer au village. Il embrasse sa mère, boit de l’abreh et attend que son père rentre des champs. Lorsque ce dernier arrive, Moubarak se lève, prend une grande inspiration et lui parle d’une voix un peu plus rauque que d’ordinaire : « Père, j’ai désormais 17 ans. Je veux prendre les armes et me battre contre le gouvernement soudanais qui nous opprime ! »
Le père le regarde sans dire un mot. Il tape la terre qui recouvre son pantalon. Longuement. Puis il s’assied et ferme les yeux, le visage tourné vers le sol. Moubarak hésite à rajouter quelque chose. Plusieurs fois, des débuts de phrases se forment dans sa tête mais la suite ne vient pas ; il attend et finit par s’asseoir lui aussi.
Alors enfin le père le regarde. Ses yeux semblent soudain terriblement vieux. « Mon fils. Je te l’interdis. »
Dans le cœur de Moubarak, c’est la tempête. Les mêmes débuts de phrases reviennent, il y a les mots courage et fierté et notre peuple qui tournent et retournent sans qu’il sache comment il devrait les faire sortir de sa bouche ; il y a la colère et l’injustice aussi ; pourquoi lui interdire, pourquoi !
Le père dit : « Pars du Soudan maintenant. Va trouver une vie en paix ailleurs. Je veux une vie en paix pour toi. »
En passant devant le rocher blanc, Moubarak se demande s’il va longtemps garder en mémoire le visage de sa mère en larmes.
Septembre 2011 - Égypte
Allongé dans la pénombre, Moubarak tente d’attraper la bouteille d’eau dans son sac sans faire le moindre bruit. Malgré toutes ses précautions, l’un des passeurs lui fait tout de même un signe et un regard noir. Moubarak attendra pour laver sa gorge de la poussière du Sinaï.
Il regarde les autres hommes allongés dans les cailloux de cette montagne désertique. Lui, il est soudanais, c’est sûr, pense-t-il. Lui, érythréen. Lui aussi. Lui, somalien. Lui... tiens, je ne sais pas. Lui, c’est un Darfouri.
Avec son doigt, il dessine dans la terre un oiseau aux ailes déployées. Il n’a pas le temps de le finir, les passeurs font signe que c’est le moment d’y aller. Le groupe rampe dans la nuit. Le premier passeur se relève et court jusqu’à un grillage affaissé. Il jette son sac par-dessus et l’escalade sans difficulté. Les hommes en font autant. Mais alors qu’ils sont encore trois suspendus au grillage, une déflagration éclate dans l’air. Un projecteur les illumine. Un second bruit sourd retentit et vient frapper le Somalien dans le dos. Moubarak reçoit une gerbe de sang dans les yeux, il hurle et, sans savoir par quel réflexe, il retient le Somalien qui allait tomber du grillage. Un autre homme vient l’aider à le faire passer par-dessus. Les tirs des policiers égyptiens sont désormais de plus en plus rapprochés. Si proches qu’on ne sent pas les coupures des barbelés qui surmontent le grillage en les empoignant.
Moubarak tombe de l’autre côté et court avec les autres jusqu’à un fossé dans lequel ils restent tous allongés sans bouger, laissant le bruit des balles s’éteindre peu à peu.
Lorsqu’un premier rayon de soleil vient frapper le fossé, l’un des passeurs lève la tête délicatement et finit par s’aventurer tout entier sur la terre. Il dit aux hommes qu’ils peuvent sortir, leur explique qu’ils doivent se signaler à une voiture de police, et il disparaît dans un nuage d’encouragements tout aussi chaleureux qu’hypocrites.
Au bord de la route, Moubarak et les autres hommes arrêtent une voiture de police. Les policiers emmènent le Somalien à l’hôpital et les autres dans un centre pour demandeurs d’asile. Après une batterie de tests médicaux et de papiers administratifs, une forme de quarantaine d’une vingtaine de jours, Moubarak obtient un « visa » de 4 mois l’autorisant à se rendre en ville et à circuler sur le territoire israélien – moyennant l’obligation de revenir au centre tous les 4 mois pour l’établissement d’un nouveau visa, bien entendu.
Mais en ville, il ne trouve ni aide, ni logement. Personne pour le soutenir. Dormant dans la rue, fouillant dans les poubelles pour manger, il trouve un petit livre arabe-hébreu et chaque jour, sous sa couverture de fortune, il apprend l’hébreu. Lorsqu’il estime suffisamment bien le parler, Moubarak arpente les rues de la ville et demande du travail partout. Il parvient à se faire embaucher dans une usine, comme manutentionnaire.
Pendant plus de 2 ans, il travaille dans la même usine, parle hébreu avec ses collègues qui deviennent ses amis, il cesse d’avoir faim, a un petit logement et regarde le football à la télévision. Tous les 4 mois, il doit se rappeler que ce pays n’est pas le sien et aller faire renouveler son visa.
Janvier 2014 - un peu de politique
Les rues de Tel Aviv sont bondées de manifestants. Des dizaines de milliers de demandeurs d’asile sont rassemblés pour demander l’annulation des nouvelles mesures prises par le gouvernement israélien. En décembre, le Premier Ministre Benyamin Netanyahou s’est en effet dit déterminé à expulser les dizaines de milliers de migrants clandestins. Pour ce faire, le gouvernement a mis en place toute une série de mesures, allant des contrôles systématiques à l’incarcération, en passant par le non-renouvellement du fameux visa, sans la moindre raison. L’édification d’un mur-frontière entre l’Égypte et Israël, pour enrayer le passage des Africains, est renforcée, le budget s’élève à 270 millions d’euros. Le grillage faiblard sera remplacé par un bouclier infranchissable de barbelés multicouches. De 10 000 exilés passés par le Sinaï en 2010, ils ne seront plus que... 20 en 2016. Les statistiques sont heureuses et ne précisent pas que les 10 000 suivants passeront donc par la Libye.
Le visa de Moubarak n’est pas renouvelé. Il sait parfaitement ce qu’il encourt s’il est contrôlé sans visa valable : la détention et le renvoi au Soudan. Il prend la décision de rentrer au Soudan de son propre chef. Il achète un billet d’avion pour Khartoum et quitte Israël.
En descendant de l’avion, Moubarak dit une petite prière : il est heureux de retrouver son pays. Devant lui, dans la file d’attente, il voit les gens se tendre sans qu’il comprenne pourquoi. Il passe la tête mais n’aperçoit rien de particulier, sinon des agents de l’aéroport qui vérifient les passeports. Beaucoup de passagers de son avion partent avec des hommes que Moubarak ne parvient à identifier qu’une fois qu’il se trouve devant eux. Il s’agit du NISS (National Intelligence and Security Service ; Jihaaz Al Amn Al Watani Wal Mukhaabaraat), le service de renseignement du Président, sa police politique.
« Ton passeport », demandent-ils à Moubarak, qui le tend sans commentaire. Sitôt ont-ils lu son nom, les deux agents lui demandent de les suivre. Ils l’emmènent en voiture jusqu’à leur quartier général et le font patienter dans un bureau.
Un officier vient l’interroger. Quelle était sa vie avant de partir en Israël, qui lui a dit de partir en Israël, quelles sont ses connexions avec les Juifs en Israël, est-ce qu’il a été entraîné par les Juifs en Israël ?
Moubarak répond que non.
Quels sont les noms de toutes les organisations qui l’ont contacté en Israël ? Moubarak répond qu’il n’en connaît pas, qu’il n’a rien fait de mal, qu’il a juste travaillé dans une usine à porter des cartons.
Quels sont les noms des participants aux manifestations de Tel Aviv ? Est-ce que Abdul Wahid Al Nur [leader du groupe rebelle Mouvement de libération du Soudan] était à Tel Aviv ?
Moubarak n’en sait rien du tout, il n’est jamais allé aux manifestations, il ne connaît pas de leader rebelle, il ne sait rien et ne comprend pas pourquoi on lui pose toutes ces questions.
L’officier pousse Moubarak sèchement et repose ses questions. Toujours les mêmes réponses. L’officier frappe avec ses poings. Toujours les mêmes réponses. Avec sa matraque, sur la tête, sur les mains. Mêmes réponses. Moubarak est jeté dans une cellule de prison infâme. Il a un seul repas par jour, qu’il vomit systématiquement lors de l’interrogatoire quotidien et répétitif, toujours constitué des mêmes questions et des mêmes tortures.
Comme Moubarak n’a toujours aucune réponse à apporter, l’officier le traite de kâfir [infidèle à la religion musulmane]. « Je vais te tuer si tu ne dis rien et on tuera toute ta famille ensuite. Je sais où habitent tes parents. Je tuerai ton père d’abord et je resterai seul avec ta mère ensuite. »
La nuit, dans sa cellule, Moubarak essaie d’inventer des réponses. Des noms d’organisations plausibles. Des rencontres cohérentes. Le caractère de telle ou telle personne. Mais le lendemain, face à l’officier, les mensonges ne veulent pas sortir de lui. Et les coups pleuvent, encore. Et chaque nuit, il s’échappe en construisant un imaginaire de réponses qu’il ne donnera jamais, où des personnages inconnus prennent peu à peu vie, ayant avec le temps des visages et des personnalités plus affirmés que la veille, au point que Moubarak se demande s’il les connaît ou non et s’il ne devient pas fou à force de vouloir échapper à la folie.
Au bout d’un mois, Moubarak perd connaissance dans sa cellule. Il se réveille à l’hôpital, une perfusion au bras, les chevilles menottées au lit, un garde à la porte le surveillant lui et les autres prisonniers-malades de la chambre. Seul moment d’intimité : les toilettes. Après 3 jours de repos, Moubarak profite d’un passage aux WC pour s’échapper par la fenêtre. Il sait qu’il n’a que quelques minutes avant que le garde ne vienne frapper à la porte et parte à sa recherche, aussi il court le plus vite possible dans les rues inconnues et rentre dans une maison. Il se jette au sol et supplie l’homme effaré qui le regarde : « Aidez-moi, quelqu’un veut me tuer. » L’homme le laisse téléphoner et lui donne un pantalon.
Juin 2014 - Libye
Sur le mur, des dizaines d’oiseaux aux ailes déployées se chevauchent. Les plus anciens ont été faits à la craie. Les plus récents avec un caillou, grattant la paroi, lorsqu’il n’y avait plus de craie.
Dans le couloir, des hurlements. Comme toujours. Tous les jours, toutes les nuits. Ces cris et cette odeur. Au début, il vomissait. Au début, tout le monde vomit.
Un Nigérian ne bouge plus depuis longtemps. Mort, sans doute. Qui a la force d'aller voir.
Coup de feu.
Au début, on sursaute. Le cœur accélère, on a peur. Au début.
Porte qui s’ouvre, fermer les yeux pour la lumière qui brûle. Bruit des seaux de nourriture, bruit des louches. Nourriture jetée sur le sol, comme une pâtée pour chiens. Ceux qui ont la force rampent pour manger.
Août 2014 - Méditerranée
Il se souvient de sa mère qui lui disait que le bateau était une chose dangereuse. Il n’a même pas revu sa mère.
Septembre 2014 - Italie/Danemark
Moubarak prend un train pour la Norvège. Un de ses cousins est réfugié en Norvège, il veut le rejoindre. Il traverse les pays les uns après les autres. Italie, Allemagne, Danemark, le train s’arrête. Contrôle de la police aux frontières. Moubarak et quinze autres exilés sont descendus du train.
Il explique qu’il ne veut pas demander l’asile au Danemark, qu’il veut aller en Norvège, il supplie « laissez-moi aller en Norvège ! » mais il n’a pas le choix. Il est emmené dans un énorme centre pour demandeurs d’asile (600 personnes). On lui fait remplir une demande d’asile. On lui dit qu’il faut attendre. Il ne trouve aucune aide, aucun soutien.
Il apprend le danois. Et le parle rapidement.
Juin 2015 - un peu de politique
En juin 2015, le Parti populaire danois, parti d’extrême droite, fait une percée lors des élections législatives au Danemark. L’ambiance est délétère dans le pays, tout le monde hait les exilés.
Moubarak doit attendre 1 an avant de pouvoir passer son entretien de demande d’asile. Comme de nombreuses autres personnes, il comprend mal l’interprète fourni, qui parle l’arabe irakien tandis que lui parle l’arabe soudanais. Il explique ce problème et dit qu’il pense être important d’être bien compris pour un entretien aussi crucial. On lui répond qu’il est bien trop difficile ; que s’il souhaite changer d’interprète, il devra attendre a minima 6 mois ou 1 an supplémentaire avant d’avoir un autre rendez-vous pour un entretien de demande d’asile. Est-il sûr de vouloir un autre interprète ?
Moubarak renonce et garde son interprète.
Un mois plus tard, la réponse arrive : négative. « Vous ne pouvez prétendre à un statut de réfugié au Danemark car vous avez d’ores et déjà un statut de réfugié en Hongrie. »
Moubarak relit la phrase trois fois. Il n’a jamais mis les pieds en Hongrie. Il fait appel de la décision. Son conseil juridique obtient du service de l’immigration qu’il reconnaisse son erreur.
Six mois s’écoulent avant qu’il ait un nouvel entretien de demande d’asile, dont la réponse arrive après seulement deux semaines. Négative. Le Danemark accuse Moubarak d’avoir menti et de ne jamais être allé en Israël. « Considérant que le demandeur a menti sur son séjour en Israël, nous ne pouvons tenir le reste de son récit pour avéré. » Le service de l’immigration lui donne 15 jours pour quitter le pays.
Dans sa chambre, fixant le papier, Moubarak sort les photos de lui et ses amis dans l’usine israélienne. Il est pris d’un fou rire nerveux. L’un de ses colocataires lui demande ce qui lui arrive. « Rien », lui répond-il, car comment pourrait-il expliquer ce qu’il ressent à cet instant précis. Comment pourrait-il lui dire qu’aller en Israël n’était pas son choix, mais l’idée de son père, qu’il a été torturé pour y être allé, comment raconter la cellule, les coups de matraque, l’électricité sur le corps, comment dire qu’il n’a jamais revu le sourire de sa mère et qu’il n’a en mémoire que ses larmes ; Israël qui n’a pas voulu de lui et qu’on l’accuse de n’avoir jamais vu alors que cela lui a coûté si cher, sans même qu’il comprenne pourquoi, son pays qu’il a dû encore quitter pour ça, il revoit tout : le pantalon prêté par l’inconnu, le taxi pris sans argent, le souk Chaabi caché sous un étal, le taudis d’El Gedida, les geôles libyennes et ses camarades qu’on emmenait pour les vendre dans des marchés aux noirs, pourquoi eux pourquoi pas moi, la même question tous les soirs, la même prière tous les soirs Dieu qui es si grand, protège-nous tous et pardonne-moi de te demander de me protéger un peu plus encore, la culpabilité, la peur, le désespoir, l’odeur de la poudre sur la plage devant le bateau, les femmes avec leur regard vide, hurlant dès qu’un homme les frôle, le dégoût et la honte, toutes ces images à chasser de sa tête chaque jour, comment pourrait-il lui dire avec des pauvres mots alors que c’est toute une vie qui s’écorche ici.
« Rien », il dit, et il fait son sac.
Mars 2016 - Allemagne
C’est décidé, Moubarak va venir en France. Il prend le train direction Paris. Mais en Allemagne, il est contrôlé et on le fait descendre du train. Il explique qu’il ne veut pas demander l’asile en Allemagne, « laissez-moi aller en France, s’il vous plaît ! » mais il n’a pas le choix. Il est emmené dans un centre pour demandeurs d’asile où on lui explique qu’avant toute chose, il doit apprendre à parler allemand.
Il apprend l’allemand.
Août 2016 - France
Sa demande d’asile en Allemagne est refusée puisqu’il est désormais dubliné au Danemark, premier pays européen où il a été enregistré, qui est responsable ad vitam eternam de sa demande d’asile, bien qu’ils ne veulent pas lui accorder, c’est dire toute la cohérence du système Dublin.
En août 2016, Moubarak arrive à Paris et dépose sa demande d’asile en France. Il est envoyé dans un centre pour demandeurs d’asile dans l’Essonne. Après 3 mois, la préfecture de l’Essonne prend la décision de le renvoyer au Danemark et le met dans un avion pour Copenhague.
Décembre 2016 - Danemark
À la descente de l’avion, personne ne l’attend à l’aéroport. Le pilote, vaguement agacé, s’étonne que personne ne soit là pour prendre en charge Moubarak. Il finit par lui tendre son dossier, qu’il était censé remettre à un responsable du service de l’immigration, et lui dit de se débrouiller avec car il n’a pas que ça à faire.
Moubarak se rend donc tout seul à Sandholm, institution pour demandeurs d’asile à quelques dizaines de kilomètres de Copenhague. Il explique sa situation, mais on ne sait pas quoi faire de lui. On le renvoie au poste de police adjacent. Il explique de nouveau sa situation, donne son nom et son numéro d’identité danois. Le policier laisse s’afficher le dossier de Moubarak à l’écran, en prend connaissance et lui dit : « Mais pourquoi vous revenez ? Vous savez bien qu’on veut pas de vous ! »
Moubarak lui répond : « Je reviens parce que la France m’a renvoyé et parce que vous, le Danemark, avez accepté de me reprendre en charge, sinon je ne reviendrais pas, je n’ai pas du tout envie d’être ici non plus ! »
Sur ces belles paroles, le policier le place en centre de rétention.
Un avocat le fait sortir du centre de rétention après 2 jours. Moubarak est envoyé dans un centre pour demandeurs d’asile. Il ne trouve aucune aide, aucun soutien. Chaque jour, on lui propose de retourner au Soudan. Le Danemark pourra même l’aider, lui apporter un soutien financier, prendre en charge le billet d’avion, il faut vraiment qu’il réfléchisse à cette opportunité !
En arabe, Moubarak répond : « Chacun ses formes de matraque. » La travailleuse sociale sourit et lui dit « ça veut dire oui ? »
Après 6 mois, il passe un nouvel entretien de demande d’asile et reçoit aussitôt une réponse négative, n’incluant aucune motivation mais récapitulant son historique précédent – y compris son fameux « statut de réfugié en Hongrie ».
Il a 15 jours pour quitter le pays.
Septembre 2017 - Allemagne
C’est décidé, Moubarak va revenir en France. Il reprend le train direction Paris. Mais en Allemagne, il est recontrôlé et on le refait descendre du train. Il réexplique qu’il ne veut pas demander l’asile en Allemagne, qu’il est dubliné au Danemark, qu’il a déjà eu une réponse négative en Allemagne la dernière fois, il dit « laissez-moi aller en France, s’il vous plaît ! » mais il n’a pas le choix. Il est emmené dans un centre pour demandeurs d’asile où on lui explique qu’avant toute chose, il doit apprendre à parler allemand.
Il dit « oui oui je sais ».
Sa demande d’asile est rejetée puisqu’il est dubliné au Danemark.
Octobre 2018 - un peu de politique
Dans sa circulaire du 20 novembre 2017, Gérard Collomb, alors nouveau Premier ministre, mettait la pression aux préfets français pour accélérer les expulsions et les exhorter à fournir des résultats – chiffrés. Comme chaque année, octobre est le mois redouté pour les organisations qui accompagnent les exilé.e.s, car d’un seul coup certaines préfectures se réveillent et réalisent qu’elles ne vont pas avoir rempli les quotas d’expulsion – bien entendu, il n’y a pas de quota à remplir, officiellement ; seulement voilà, chaque année, à partir d’octobre et jusqu’à décembre c’est la grande artillerie qui tire dans tous les sens pour expulser tout ce qui est expulsable : adultes, enfants, personnes malades, Dubliné.e.s, personnes victimes de violences, allez hop.
Certainement le hasard.
Novembre 2018 - Valence
« Considérant que vous avez demandé l’asile en France en avril 2018 ; considérant que nous avons sollicité les autorités danoises pour une reprise en charge car le Danemark est responsable de votre demande d’asile ; considérant que les autorités danoises ont répondu positivement, nous vous informons de la décision du préfet de la Drôme de vous renvoyer au Danemark. Est-ce que vous comprenez ? »
Moubarak me regarde. Je lui fais un clin d’œil. Avant même que l’interprète au téléphone ait commencé à traduire, il dit : « Oui, j’ai compris. »
L’agente de la préfecture a un petit sursaut d’étonnement. « Oh, mais vous parlez français ! »
Il ne répond pas.
Dans le local, j’ai étalé les papiers de la préfecture dans tous les sens et je me lance dans des calculs de délais de recours et de délais de ci et de ça, je parle toute seule, je compte toute seule, en faisant le tour du bureau frénétiquement et en composant 8 numéros de téléphone à la fois.
Allongé sur le canapé, Moubarak ne bouge pas d’un millimètre. Il regarde un poster de la BD Le loup en slip sur le mur.
Après une heure et demie de gesticulations et de coups de fil, je m’approche de lui en souriant : « Bon, j’ai une solution. Tu me fais confiance ?
— Comme à mon rocher blanc.
— Comme à quoi ? Heing ?
— Tu me dis ta solution et après je te dis mon rocher blanc. Et aussi, écris-le, mon rocher blanc, s’il te plaît.
— J’ai rien compris, mais d’accord. »
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Dream Box au Mima : Laissez-vous guider par vos sens...
On nous l’a dite, ludique et immersive cette sixième exposition que nous propose le MIMA;
On l’a testée pour vous et c’est vrai ; on se laisse guider au milieu de ces oeuvres, mieux on navigue intuitif, on s’amuse, on s’instruit, on s’interroge…
Que ce soit l’entrée dans la bouche d’Elzo Durt, (artiste bruxellois déjà très connu pour ses divers réalisations d’affiches et pochettes de disques), qui tout de suite nous entraine dans un monde psychédélique très 70’s ou les formes géométriques font bon ménage avec les couleurs ultra vives des dessins Underground, ou dans le palais des glaces où la lumière joue avec les noirs et blancs et les répétitions à l’infini de notre image. Un enfant m’a d’ailleurs interpellé en me disant « Monsieur, on vous voit des milliers de fois, c’est cool ! »
Ou bien encore dans la parfaite réalisation du duo belge Hell’O intense et riche en images, on se promène dans cette grande pièce, guidé par les multiples couleurs de dessins accrocheurs se transformant en bichromie dans le dernier espace, Art quant tu nous divertis, c’est vraiment magique! Plus sérieux dans ça démarche, l’espagnol Escif nous démontre à l’aide d’un tablette et de projection la manipulation humaine dont nous sommes tous un peu responsable autour de l’exploitation du coltan, fameux minerai précieux qui permet à nous tous de rester connectés mais aussi responsable, du fait des violents groupes rebelles qui les exploitent, du financement d’une sanglante guerre civile qui dure depuis plus de 12 ans !
Ahurissant de réalisme exacerbé par la musique composée par Manu Louis… On finit hypnotisé, la tablette en main se promenant sur les dessins qui tintent lugubre… à faire et à refaire!
A l’étage, la salle pompeusement nommée « la chapelle » enferme un mobile géant en forme de nuage proposé par l’espagnol Félipe Pantone fait de CD et autres DVD réinventés dans une autre dimension, accrochant au rythme de leurs mouvements, les lumières ambiantes pour les transformer en une multitude d’arc-en-ciel.
Ainsi donc sans trop faire de bruit, le Mima continue dans sa démarche culturelle associant librement les cultures artistiques contemporaines .
A découvrir seul, en famille ou entre amis et ne pas oublier un petit détour par la boutique ou la cafétéria parce que c’est beau, trends et on s’y sent bien tout simplement.
A VOIR JUSQU’AU 1ER SEPTEMBRE 2019…
39-41 Quai du Hainaut, 1080 Bruxelles
Mercredi au vendredi 10h à 18h - Samedi et dimanche: 11h à 19h. Fermé lundi et mardi.
Tour guidé : [email protected] - +32 2 319 45 60
www.mimamuseum.eu
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En 2011, le Centre Pompidou consacrait une large exposition à l’oeuvre d’Edvard Munch. Elle insistait sur l’extraordinaire modernité d’un artiste inspiré par la photographie ou le cinéma naissants, évacuant l’impact de son âme tourmentée sur ses créations. A rebours, tout en étant complémentaire, le musée d’Orsay nous offre, jusqu’au 22 janvier 2023, une vision plus intime de Munch et démontre que son caractère dépressif, ses violentes angoisses et ses drames familiaux ont façonné sa créativité. La compréhension de son oeuvre s’en trouve facilitée. « La maladie, la folie et la mort sont les anges noirs qui se sont penchés sur mon berceau » indique t’il. Dans ce contexte, Munch n’a de cesse d’explorer dans ses tableaux, dessins et gravures les grands mouvements de l’âme que sont l’amour, l’angoisse, le doute existentiel et l’expérience de la mort. Ce cycle de la vie, de la mort et de la renaissance qui le fascine constitue « la frise de la vie », un projet central de l’artiste norvégien. C’est aussi la colonne vertébrale de l’exposition du musée d’Orsay. Dans ce maelström des émotions, la nature joue un rôle essentiel en reflétant l’état d’esprit des personnes représentées. Le fameux cri et ses différentes versions, ou bien encore le soleil en sont les parfaites illustrations. Si les tableaux de Munch sont souvent empreints de mélancolie, on admirera un art qui nous prend, nous émeut et qui naît du coeur selon l’ambition de l’artiste. Vous appréciez mes idées de sorties culturelles ? Choisissez votre prochaine exposition en vous abonnant à mon compte Instagram paris_aimelart @museeorsay @munchmuseet.no @doitin_paris @parissecret @paris_maville @paris @vivreparis @timeoutparis @quefaireaparis @paris.explore @paris_art_com @artaparis @paris.la.douce @paris_love_street @parisjetaime @paris_culture @artaparis @expositionparis.info #museeorsay #muséeorsay #edvardmunch #munchorsay #parisaimelart#paris_aimelart #parisexpos #parisexposition #exposparis #paris #exposition #parismusees #parisculturel #quefaireaparis #artparis #parisart#parisjetaime #parislife #parissecret #parisianlife (à Musée d'Orsay) https://www.instagram.com/p/CixecmMo6So/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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[Doflamingo x reader] Une obsession intrigante
La mer était calme, la brise légère, toutes les conditions étaient réunies pour passer un agréable voyage.
Je suis pirate depuis plusieurs années maintenant et malgré mon éternelle réticence pour la bagarre, j’ai su me faire une petite place dans ce business. Mon équipage n’est pas bien conséquent mais j’ai plusieurs contacts dans la piraterie, et parmi eux beaucoup d’amis chers.
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Je suis en route pour Dressrosa, une île non loin de là où nous avions jeté l’ancre. J’ai reçu une invitation de la part d’un ami pirate, Sora, qui m’informe qu’il va participer au fameux tournoi du Colisée et que je suis conviée ainsi que mon équipage à venir admirer le spectacle.
Nous étions en pleine mission lorsque j’ai reçu son message, aussi j’ai décidé d’y aller seule et de laisser mes compagnons finir le travail.
Je ne suis jamais aller à Dressrosa, je ne suis jamais d’ailleurs aller plus loin que cette île ci. On parle de ce pays comme d’un véritable rêve, où l’amour est présent partout. Les gens danseraient, chanteraient et feraient la fête dans la rue, ça me changera de la piraterie. Cette île est dirigée par un roi, le Grand Corsaire Doflamingo, c’est même lui qui organise ses tournois. J’ai tellement hâte d’y être.
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Comme c’est grand, et comme c’est beau ! Le Colisée est absolument resplendissant.
Je prends place du côté ouest du Colisée, pour être sûre de ne pas en perdre une miette. Les habitants de ce pays sont fascinants, certains sont même des jouets, c’est amusant.
Ah ! Voilà que le tournoi commence. Apparemment, certains membres de la Donquixote Family vont également participer.
Je fais un rapide signe de la main à Sora quand quelque chose attire mon attention. Un homme vient de faire son entrée ; il est très grand, blond et très charismatique. Son sourire est absolument envoutant. Le publique est en transe, ça serait donc lui Doflamingo ? C’est un roi très populaire. Ça change de l’île où je suis née.
Le tournoi bat son plein mais je ne peux m’empêcher de détourner mes yeux de cet homme. C’est comme si j’étais ensorcelée, et malgré ses lunettes aux teints épais je jurerai qu’il me regarde aussi. C’est étrange. J’ai continué à le regarder jusqu’à ce que les cris du publique me ramène dans le tournoi. Un homme se serait fait embrocher par Diamante, le héro de Colisée. Oh mon dieu mais c’est Sora ! Et il saigne abondamment !
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Les combats n’ont pas cessé mais je suis déjà dans le couloir, courant à toute allure, à la recherche de mon ami. Je croise deux employés et leur explique la situation. Les employés, tout sourire, me répondent que je ne peux pas voir les combattants, mais qu’ils peuvent quand même demander à leur supérieur. Je retourne donc m’assoir à ma place et je remarque que Doflamingo à disparu. Etrange. Un roi n’a sans doute pas que ça à faire, c’est quand même dommage.
Tout à coup un des employés vient me trouver, et m’explique qu’exceptionnellement je peux voir mon ami. Je le suis sans hésiter.
J’arrive donc une pièce, Sora est étendu sur une table et des médecins s’affairent autour de lui.
(t/p) : Il va s’en sortir !?
? : Cela ne dépend que de toi, jeune fille.
Je me retourne et vois Doflamingo, assis sur le rebord de la fenêtre, me regardant en souriant. Je rougis en leur regardant à mon tour, malgré ses lunettes j’avais l’impression que ses yeux me transperçaient la peau. Il était encore plus beau de près, encore plus hypnotisant. J’avais un jour rencontré un pirate du nom de Bellamy qui était un fan absolu du Grand Corsaire, je pense comprendre pourquoi.
(t/p) : Que… voulez-vous dire ?
D : Laissez-nous, et emmenez le combattant où vous savez.
Les médecins emmenèrent donc Sora, mais je n’ai aucune idée où ils allaient.
(t/p) : Où va-t-il ?
D : Ne t’inquiète pas.
Bien que je fusse inquiète, mon obsession pour cet homme me fit taire. Je ne savais pas où allait mon ami mais je m’en fichais. Bizarrement, je voulais rester près du Grand Corsaire.
D : Quel est ton nom ?
(t/p) : Oh ! Euh… je m’appelle (t/p). Je suis pirate.
D : Je vois.
Doflamingo descendit de son rebord et vient se planter juste en face de moi, même s’il était grand son visage se trouvait seulement à quelques centimètres du mien. Une chaleur intense m’envahie, jamais encore ça ne m’était arrivé. Pourtant j’avais déjà connu des hommes, mais aucun ne m’avait fait autant d’effet.
D : Je suis Doflamingo, roi de ce pays. Sais-tu ce qui arrive aux combattants qui ne gagnent pas le tournoi ?
(t/p) : N… non ?
Ma tête tournait, la chaleur s’intensifiait. Doflamingo me sourit, mais ce fut un sourire froid et sadique.
D : Comme tu as pu le remarquer, ce pays est rempli de jouets. C’est un membre de mon équipage qui se charge de les transformer.
(t/p) : Les transformer ?
D : Tous les perdants deviennent des jouets, et plus personne ne se souvient de leurs existences.
Toute la chaleur disparue. Un malaise s’installa en moi. Où était Sora, que lui était-il arrivé ? Je me souvenais encore de lui, il n’était donc pas encore transformé. Je devais partir, m’enfuir loin de cet homme. Il fallait que je retrouve Sora et partir avec lui, avant que celui-ci ne devienne un jouet. Les larmes montèrent mais je dois rester forte.
D : J’ai vu que tu n’arrêtais pas de me regarder pendant le tournoi, es-tu sure de n’être venu que pour voir ton ami ?
(y/p) : Je…
D : Parce que tu sais, ton ami, on peut le sauver.
Le sauver ? On ? Mais qu’est-ce qu’il lui prend ?
Doflamingo se rapprocha encore un peu plus près et m’agrippa le bras. Il était si proche, je pouvais sentir son souffle, ressentir le mouvement de son corps pendant sa respiration. La chaleur regagna mon corps, elle fut intense, et son contact me brûla la peau. C’était comme si mon corps souffrait, mais d’un plaisir coupable. Je luttai pour garder les yeux ouverts. J’ai envie de me jeter contre lui, de l’embrasser de toute mes forces, de le laisser me faire du mal. Pourtant je ressentais toujours de l’inquiétude pour mon ami, et Doflamingo n’avait rien tenté sur moi.
D : Tu sais, Dressrosa est remplie de femme, de très belles femmes. Mais aucune n’a se regard, aucune ne m’a jamais regardé aussi intensément sans vouloir quelque chose en retour. Ton ami peut être secouru. Rejoins la Family…
Je reculai mais me heurta doucement à la table où Sora était installé il y a encore quelques instants. Doflamingo sourit et se rapprocha. Sa jambe était au milieu des deux miennes, son contact m’électrifia. Il approcha sa bouche contre mon oreille, et sa respiration me coupa le souffle. Sa jambe se frottait aux miennes, son souffle était profond et chaud, son torse était presque collé au mien. Je peinais à respirer, je me sentais humide et absolument chaque centimètre de mon corps était en parcouru de frissons. Je ne bougeais pas, j’étais pendu à ses lèvres.
D : … Laisse toi m’appartenir.
Il avait redressé la tête, mes yeux le regardaient avec toute l’intensité qu’ils pouvaient. Je le voulais, maintenant. Je sentais mon cœur battre. Je devais être entièrement rouge vu la chaleur qui me parcourait. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir, tout est allé très vite.
J’ai senti ses lèvres se poser sur les miennes, de façon très sauvage. La chaleur continuait de se diffuser à travers mon corps, je ne pensais même plus ça possible. Le temps c’était figé. J’ai fermé les yeux pour plus d’intensité, tout mes poils c’étaient hérissés. Alors qu’il continuait à se coller à moi et que sa cuisse était désormais totalement bloquée entres les miennes, un escargophone résonna à travers la pièce.
Le baiser s’interrompit aussi brutalement qu’il avait commencé. Doflamingo avait décroché, une voix d’enfant s’éleva depuis l’appareil.
S : Mission accomplie Jeune Maître !
D : Parfait Sugar, occupe-toi des autres combattants maintenant.
Je regardais Doflamingo très perplexe. Un employé du Colisée entra dans la pièce et s’adressa à lui.
E : Mon roi ! Dois-je emmené mademoiselle voire son ami ?
(t/p) : De quoi parle-t-il ?
Mais de quoi parlait cet homme ? Quel ami ?
Doflamingo rigola et congédia l’homme. Grâce à son fruit du démon il referma doucement la porte et mis le verrou.
D : Tu es un membre de la Family maintenant.
Il s’approcha de moi et la chaleur qui s’était dissipée revint au galop.
D : Où en étions-nous déjà ?
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Merci pour votre lecture, c’était mon tout premier écrit ! N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et à m’encourager si cela vous a plu pour que je puisse continuer à progresser !
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