#gros cailloux
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chic-a-gigot · 9 months ago
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La Mode nationale, no. 5, 5 février 1898, Paris. No. 9. — Groupe de chapeaux. Bibliothèque nationale de France
(1) Béret en velours rubis, garni de 6 plumes noires formant éventail, retenues au centre par une boucle en strass et tombant devant sur le bord du chapeau.
(1) Ruby velvet beret, garnished with 6 black feathers forming a fan, held in the center by a rhinestone buckle and falling in front on the edge of the hat.
(2) Chapeau de jeune fille, en drap gris, garni de plumes assorties retenues au pied par un chou de velours de la même teinte.
(2) Young girl's hat, in gray cloth, trimmed with matching feathers held at the foot by a velvet collar of the same shade.
(3) Petite toque de théâtre en velours bleu turquoise, garnie de touffes de violettes et d'un motif de strass.
(3) Small theater hat in turquoise blue velvet, garnished with tufts of violets and a rhinestone motif.
(4) Chapeau rond très relevé de côté, en velours vert, tout coulissé, garni de dentelle blanche mélangée à un nœud de satin blanc et de velours vert dans lequel sont placées 2 aigrettes en paradis noir. Nœud de satin posant sur les cheveux.
(4) Round hat very raised on the side, in green velvet, all slid, trimmed with white lace mixed with a bow of white satin and green velvet in which are placed 2 egrets in black paradise. Satin bow posing on the hair.
(5) Capote pour jeune femme, toute en paillettes d'argent, garnie d'un panache de plumes et d'une aigrette blanches au pied desquelles est posé un gros chou de velours violet.
(5) Hood for a young woman, all in silver sequins, garnished with a plume of feathers and a white egret at the foot of which is placed a large purple velvet cabbage.
(6) Petit chapeau en velours coulissé bleu de roi, garni de 3 plumes et d'une aigrette blanches posées de côté.
(6) Small hat in royal blue drawstring velvet, garnished with 3 white feathers and an egret placed on the side.
(7) Béret pour jeune femme, en taffetas rouge entièrement coulissé en forme de choux, dans lesquels on place une fantaisie en strass.
(7) Beret for young women, in red taffeta, entirely slid in the shape of cabbages, in which a rhinestone decoration is placed.
(8) Chapeau rond en feutre gris. La calotte est en taffetas bouillonné gris, une grande amazone noire est posée de côté, retenue au pied par une grande boucle en cailloux du Rhin.
(8) Round gray felt hat. The cap is made of gray bubbled taffeta, a large black Amazon is placed on the side, held at the foot by a large loop of Rhine pebbles.
(9) Chapeau rond en feutre blanc, très relevé de côté. Torsade de velours orange entourant la passe et panache de plumes noires garnissant le côté.
(9) Round white felt hat, raised high on the side. Twist of orange velvet surrounding the pass and plume of black feathers garnishing the side.
(10) Petit tricorne en paillettes d'argent, garni de plumes noires dans lesquelles se pose une agrafe en strass. Torsade de velours rouge sur les cheveux.
(10) Small tricorn in silver sequins, garnished with black feathers in which a rhinestone clasp is placed. Red velvet twist on hair.
(11) Chapeau forme amazone, relevé des deux côtés, en velours vert d'eau, le bord est coulissé et se termine devant apr un nœud en velours. Nœud de satin vert d'eau sur le côté, dans lequel est posé un oiseau vert à aigrettes noires.
(11) Amazon-shaped hat, raised on both sides, in sea green velvet, the brim is slid and ends in front with a velvet bow. Water green satin bow on the side, in which is placed a green bird with black egrets.
(12) Béret coulissé en drap gris perle, garni de côté de trois plumes noires en touffe, au pied desquelles sont posés un chou de velours noir avec une boucle de jais et un autre chou en velours orange.
(12) Drawn beret in pearl gray cloth, garnished on the side with three black feathers in a tuft, at the foot of which are placed a black velvet cabbage with a jet curl and another orange velvet cabbage.
(13) Petit capote en velours rubis, garnie sur le côté d'un gros oiseau noir.
(13) Small ruby velvet hood, garnished on the side with a large black bird.
(14) Chapeau rond, en feutre gris, garni de deux plumes grises formant couronne, retenues devant par un chou en velours mauve dans lequel on met un motif en cailloux du Rhin.
(14) Round hat, in gray felt, garnished with two gray feathers forming a crown, held in front by a mauve velvet collar in which a pattern of Rhine pebbles is placed.
(15) Petit chapeau en satin coulissé bleu ciel, fond mou en velours beige, presque blanc, piqeon blanc posé de côté, piquet de roses posant sur les cheveux.
(15) Small sky blue sliding satin hat, soft beige, almost white velvet base, white peg placed on the side, peg of roses resting on the hair.
(16) Chapeau forme toque en velours noir, relevé des deux côtés. Le bord est en tulle pailleté avec un coulissé de velours noir formant tête. Plumes noires posées de côté retenues par des choux de velours vieux rose.
(16) Toque-shaped hat in black velvet, raised on both sides. The edge is in glittery tulle with a black velvet drawstring forming the head. Black feathers placed aside held by old pink velvet puffs.
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neant-blanc · 6 months ago
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Tbilissi (ge) -> Sadiqli (az) – 18.11.23
Je sors la tête de ma tente dans l’air gris de l’aube imminente. J’ai passé la nuit dans un no man’s land, au pied d’un pylône électrique. Après avoir empaqueté mes affaires, tandis que je mâche distrai-tement une barre de céréale en attendant que la luminosité soit suffisante pour mon départ, je regarde mon embarcation sur l’herbe mouillée, la boule au ventre. Je l’avais gonflé la veille, en plein cœur de la capitale géorgienne sur un quai du fleuve, me rendant déjà compte de l’absurdité de mon plan. J’avais refusé alors de me résigner à la dure réalité, même après que des hommes soient venus m’empêcher de prendre le large, mi-amusés, mi-consternés par mon aventure. Un barrage hydraulique en amont ? Non, j’ai vu qu’il était en aval. De forts courants ? On dirait pas. La police va m’arrêter ? C’est mon problème… La honte m’avait rendu mauvais et je les avais envoyés se faire voir, marchant comme un forcené sur plusieurs kilomètres avec tout mon barda, quittant la ville jusqu’à atterrir ici pour passer la nuit et retenter ma chance. Maintenant, la vision de mon « bateau » me revient dans les dents : je me suis fait arnaquer. Je l’ai acheté l’avant-veille dans une petite boutique de pêcheur. Un raft comme on en utilisait au centre nautique sur le canal, quand j’étais petit. Il était même en devanture, gonflé, avec les rames et tout… Rien à voir avec le jouet pour piscine qui se dessine de plus en plus nettement devant moi à mesure que le soleil grimpe derrière les collines. Je me fais discret jusqu’au pont dont les rambardes sont déjà occupées par des pêcheurs, leurs lignes tombant verticalement au milieu du cours d’eau. Je ne réfléchis pas, je veux me mettre à l’eau le plus vite possible, surtout ne pas me faire alpaguer une seconde fois. Avec mon gros sac sur les jambes, l’autre derrière mon dos, je peux à peine pagayer. J’oriente l’embarcation pour rejoindre le centre du fleuve, le courant m’entraîne rapidement, en silence. J’ai un regain d’espoir en voyant le paysage périurbain défiler, et même un peu de joie à louvoyer sur la surface lisse de la Koura. Peut-être que ça va marcher au final ! Les premières rapides couleront mes illusions une dizaine de minutes plus loin. Pris de panique en voyant les remugles aspirer mon bateau, je rame frénétiquement pour passer sur les côtés qui ont l’air plus calmes. Impossible. Je m’accroche à mon pauvre jouet qui se fait ballotter dans tous les sens, protégeant comme je peux mes affaires qui menacent de tomber par-dessus bord. J’en ressors trempé et avec la sombre réalisation que si un vrai obstacle se dresse sur mon chemin, je ne serais pas en mesure de l’éviter. J’affronte encore quelques remous qui ponctuent le fleuve. Le débit est bas du fait de la saison et de la largeur du cours d’eau, les rochers du fond affleurent, créant des tourbillons et des courants forts en surface qui me happent malgré mes luttes à la rame. J’aurais parcouru une dizaine de kilomètres tant bien que mal jusqu’à ce que je m’échoue sur des cailloux qui déchirent le fond de mon navire. Les boudins d’air sous mes fesses se vident, abaissant dangereusement ma ligne de flottaison. Je dérive lamentablement sans plus tenter quoi que ce soit. Sur la rive, des pêcheurs me regardent passer, stoïques. Le naufrage est si pitoyable que j’en rigole et leur fait un petit signe de la main ; il restera sans réponse. J’arrive avec peine à rejoindre la berge et m’extirpe de l’épave. Je suis trempé, mes sacs aussi. Me voilà Robinson à défaut de Jack Sparrow.
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ditesdonc · 9 months ago
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Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux.  "Voilà  les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »
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D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
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jadecommelecailloux · 1 year ago
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Faut trop je vous explique un truc
Samedi j’ai un pote L qui était enfin revenu du sud et il m’a proposer d’aller au bar quand je finissais le boulot se que j’ai fais . Pour être honnête je pense que je ressemblais à une aigrie à tirer la gueule alors que vraiment yavais trop de monde que je connaissais pas j’étais pas à l’aise . Bref au bout d’un certain temp j’ai discuté avec deux filles et l’une d’elle je l’avais déjà croisé en plus elle a un prénom de cailloux comme moi elle était trop choupiii. En partant du bar la fille au prénom de cailloux elle m’a demandé mon snap pour qu’on se voit et qu’on boit un verre quoi et bref en gros ça devait être soirée entre filles avec l’autre fille du bar avec qui j’avais aussi parler
Mais au final hier quand je les ai rejoint soirée karaoke au bar jpp et y’avais plein d’autre monde mentalement j’étais pas préparée 😂😭 bon ducoup j’ai pas bcp parlé avec la fille qui a un prénom de cailloux j’ai trop le seum parce que jsuis sure on pourrait être copine mais ça me demande bcp d’énergie et de force d’aborder une femme pour essayer de crée un lien
Point positif j’ai quand même proposé qu’on se fasse un trucs samedi soir mais à l’autre fille 😭 j’enverrais un message dans la semaine à la fille que j’aime bien là because je veux devenir amie avec elle merde
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lesgenouxdanslegif · 1 year ago
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IL Y AURA QUOI DANS POINT DE COTE 5 ?
C’est la question à 1 million.
• Une préface signée Anne-Lise Rousset Séguret. Assez logique avec la salade de cailloux en couverture.
• ENVERS ET COINTRE TOUT : un grand papier pour un petit gars avec un cœur gros comme ça. Cyril Cointre a vécu des millions de trucs et nous raconte tout.
• LA LIBERTÉ AU BOUT DES PIEDS : certains détenus ont eu le droit de courir le Grand Raid de La Réunion. Enquête sur un programme qui redonne goût à la vie.
• GESTE TECHNIQUE : les 10 commandements pour réaliser une belle entorse de la cheville.
• METS LA COCO ET ON DÉMARRE : Corinne Favre n’a pas sa langue dans sa poche et tant mieux, c’est terriblement rafraîchissant.
• CLASHER DANS LA SOUPE : l’article coup de poing, celui qui fait bobo à son ego.
• OBSESSIONS : nos 21 obsessions de l’année, nos 21 raisons de vivre.
• DE QUELLE COULEUR EST LA COMPRESSION BLANCHE DE KILIAN ? : plongée terrifiante dans ce qui a certainement été le pire de notre sport : la compression blanche.
• MADAME PROPRE : Odile Baudrier, lanceuse d’alerte au sujet du dopage. Une femme courageuse pour un sujet passionnant.
• PLUS QUE LA DESCENTE ! : les bénévoles, on vous aime énormément. Et parfois un peu moins. Portraits robots de personnes qu’on voit le dimanche matin.
• SANCHEZ, TOUJOURS DEBOUT : on se lève et on applaudit bien fort Aurélien Sanchez, premier Français à terminer la Barkley. Spoiler : il nous a fait rêver.
• ANTON KRUPICKA N’EXISTE PAS : on ne peut pas en dire plus.
• L’OLMO SAPIENS : Marco Olmo existe lui bel et bien. On a enquêté sur ce personnage légendaire.
• JOUER SUR LES DEUX TABLEAUX : des tableaux célèbres et nos cerveaux malades. Inutile d’en dire plus.
• Y’A RIEN QUI VA : des coureurs dans la galère = le truc le plus beau du sport le plus stylé de l’univers.
Dispo en pré-commande jusqu’au 15 octobre.
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lalignedujour · 1 year ago
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Ceci est le premier texte d'une série à dérouler : J'ai connu Jed, accessible sous le hashtag #jaiconnujed. Je profiterai du défi @30jourspourecrire pour produire un épisode par jour - sans engagement : je suis pas à l'abri d'un jour sans, d'un jour avec autre chose, ou d'en avoir assez de Jed et de le faire décéder précipitamment.
Ici, toutes les dimensions dépassent celles du corps humain, se dit Jed, et ce sera sa dernière pensée sauvage.
Ce matin, il est sorti sans rien dans le ventre. Sans rien dans les poches. Il se sentirait presque léger. S'il avait fait ça plus tôt dans sa vie, ne serait-ce qu'il y a deux ou trois ans, oui, sans doute qu'il aurait voulu aller plus loin, mais là c'est trop tard. Les services d'urgence sont surchargés dans la soirée, alors autant faire ça en début de journée. Il n'a plus que quelques minutes de marche. Il presse le pas.
Des camions plus volumineux que son appartement, lancés à pleine vitesse. L’air qu’ils déplacent en le doublant, Jed ne le déplacerait jamais en marchant toute la journée. Vues de près, les glissières de sécurité sont plus massives que par exemple les assiettes de Jed, la gourde de Jed, ou même le lavabo de Jed. Deux fois trois voies de bitume : même en largeur, c’est une belle distance, on pourrait y mettre un bistrot sur chacun des sens de circulation.
Jed arrive au pont. En-dessous : la voix ferrée. Il aime cette esthétique. Des couleurs ternes. Deux droites tranquilles, filant vers un point de fuite dans l'espoir vain de se rejoindre. Ici aussi, la hauteur est de belle dimension. Vu de loin, ça ressemble à des graviers qui amortiraient sa chute, mais non, ce sont bien ces cailloux gris clair, suffisamment gros pour lui offrir un accueil contondant. Pas besoin d’attendre le passage d’un train - consulter les horaires et s'en remettre à la rigueur d'un système et des personnes qui le composent ? non - et c’est pour ça que Jed a choisi cet endroit. Cette fois, c’est la bonne. Jed envoie le SMS préparé hier soir. Il enjambe la barrière, se jette dans le vide. Il meurt sur le coup.
Au pied de la glissière, au soleil sur le bitume, le téléphone vibre. Jed est mort et pourtant l'écran n'est pas encore vérrouillé. On peut y lire :
-je me suis suicidé ici, désolé mais je veux bien que vous fassiez évacuer mon corps - jed mimouni
-Le 114 est un service d'urgence réservé aux personnes ne pouvant pas téléphoner. Tous les échanges sont enregistrés. Nous allons traiter votre demande.
~~~
Bientôt, les personnes qui connaissaient Jed seront réunies dans une salle très éclairée. Elles diront quelques banalités. Des banalités qui seront de toute façon belles et feront de toute façon pleurer.
Ces personnes connaissaient Jed, oui. Elles étaient liées à lui. Jed était leur fils, leur cousin, leur oncle, leur frère, leur ex-collègue, leur ex-mari.
Plus tard, au bistro en face du cimetière, on dira autour de Pago Abricot, de grenadines, de panachés, et de blancs sec à onze heures, que Jed continuera à vivre en ces personnes. Oui, on se sentira bien avec cette idée. On fera semblant d'y croire. Mais, c'est tout l'inverse. Jed est mort pour les personnes qui savent qu'il est mort.
Si on ne sait pas que Jed est mort, alors Jed est vivant.
Il continue à vivre chez toutes les personnes avec qui Jed a eu un tout petit contact. Une personne à qui il a failli rentrer dedans en marchant. Une vieille qu'il a laissé passer à la caisse du Auchan. Un enfant à qui il a souri. Ces personnes ne connaissaient peut-être pas Jed, au sens commun du terme, mais elles savaient un peu qui il était.
Je veux les laisser raconter Jed.
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blickarmenie · 2 months ago
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Jour 13
Un jour dédié à l'indolence
L'indolence se caractérise par le pas mou des villageois qui ralentit toutes tentatives de rapidités. L'indolence se sonorisé par le petit bip des voitures qui se croisent entre les maisons bric et broc. 
Bip salut toi. 
Oh hé bien Bip à toi. 
Et tout le village retentit de bip bip qui se bipent sans relâche. Des bip de rencontres quotidiennes. Ceux assis sur les marches lèvent une main dès qu'un bip les salue. Et les assis commentent le passage du bipeur mouvant qui disparaît dans sa conduite cahotique et les assis prononcent quelques mots et ce jusqu'au prochain bip.
L'indolence concerne les fruits ondulés à bout de branches par le vent jusqu'à ce qu'ils soient récoltés puis étalés sur de grands filets. Là ils paressent jusqu'à être sec à point. Figues, pêche, kiwi, raisin. Chacun s'indole.
L'indolence se répand sur les jeunes gens à la sortie de l'école. Ici, on ador les cafés froids ou d'autres mixtures sucrées glacées que l'on sirote à la paille. On tient nonchalamment un gobelet en plastique recouvert d'un dôme transparent.
L'indolence se répand dans le voyageur qui s'arrête souvent pour dessiner une scène ou une bribe de vue dans son carnet. L'air chaud et rafraîchi par la vallée fruitière l'embaume. La fatigue l'accapare car la mama Ouzbek a regardé Instagram toute la nuit puis s'est endormie bercée par le son lancinant d'un muezzin qui tint en éveil ledit Blick jusqu'à ce qu'il osa interférer dans les rêves de la dame hagarde.
L'indolence concerne aussi le balayeur qui sans relâche prélève les opercules jetés nonchalamment par les uns et les autres. Le petit balais en paille racle doucement le sol. Sans cesse mais en douceur.
Même ceux qui coupent du petit bois en vue de l'hiver le pratiquent calmement.
L'indolence se pratique aussi dans les gros marteau piqueur qui brisent au loin les cailloux pour élargir la route. 
Tatata ils disent. 
Tatata.... 
Tatata? 
Est ce le son du piqueur de rocher?
Tatata? Vraiment?
Attends, pourquoi son écho caresse le flanc abrupt des montagnes?
C'est que ce Tatata là provient d'une autre machine.
Tatata disent les mitrailleurs en entraînement.
Et puis cela s'intensifie.
Ratatatatatatata de partout et intensément.
Le gros joueur, qui lance des dés minuscules, lève la tête un instant.
Des gros boums se cascadent et paraplégient les Tatata en riposte.
Les russes s'entrainent.
La vue aride des montagnes évoquent l'Afghanistan.
L'indolence révèle son autre aspect. Celui de l'efficacité.
Des nations aussi sophistiqués que la France en Algérie, les Soviétiques en Afghanistan, les Américains au Vietnam et récemment en Afghanistan ont bel été bien mis en déroute par des combattants habillés en pyjamas et en robes de chambre. 
Ces habits typiques de l'indolence seraient ils en fait les réelles armures des temps modernes?
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revuetraversees · 3 months ago
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Murièle MODÉLY, User le bleu, suivi de Sous la peau - Lithographie de Cendres Lavy, Éditions  Aux cailloux des chemins, 100 pages, septembre 2020.
Une chronique de Marc Wetzel Murièle MODÉLY, User le bleu, suivi de Sous la peau – Lithographie de Cendres Lavy, Éditions  Aux cailloux des chemins, 100 pages, septembre 2020.    “User le bleu” – titre étrange – trouve son sens dans un poème page 25-26. La scène est un métro (chargé) dans lequel une fille pleure à gros sanglots, mais sans gémir ni vouloir déranger. Son désespoir est massif,…
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yes-bernie-stuff · 4 months ago
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◀ 12 JUILLET ▶ La Bonne Semence
Quiconque veut venir après moi, qu’il se renonce lui-même, et qu’il prenne sa croix, et me suive : car quiconque voudra sauver sa vie la perdra et quiconque perdra sa propre vie pour l’amour de moi et de l’évangile la sauvera. Car que profitera-t-il à un homme de gagner le monde entier, et de faire la perte de son âme ? Marc 8 : 34-36
Quels sont nos gros cailloux ?
Un professeur chargé d’un cours sur « la planification efficace de son temps » fit à ses étudiants la démonstration suivante : Prenant un seau vide, il le remplit de gros cailloux tirés d’un sac. Puis il demanda : Le seau est-il plein ? Oui, répondirent en choeur tous les élèves. Voyons cela. Et il versa d’un autre sac plusieurs kilos de gravier jusqu’à ras bord. Est-il rempli cette fois ? Oui, bien sûr ! Vraiment ? dit-il, avant de verser d’un troisième sac une bonne dose de sable fin et sec qui s’infiltra sans problème. Quelle grande vérité nous enseigne cette petite expérience ? demanda alors le professeur aux étudiants. Que notre agenda est plus compressible qu’on ne croit, répondit l’un d’eux. On peut toujours ajouter quelque chose. Ça dépend quoi ! Oui, mes amis, réfléchissez. Si j’avais commencé par le sable et le gravier, plusieurs gros cailloux n’auraient pu entrer dans le seau. Je voulais vous faire prendre conscience que, dans la vie, il faut commencer par placer ce qui est essentiel : relations avec Dieu, avec notre conjoint, avec nos enfants... Privilégier des distractions, des futilités, c’est comme si nous garnissions le fond de ce seau avec le sable et le gravier avant de mettre les gros cailloux. Impossible ensuite d’y faire tenir tous ceux-ci. Or nous ne disposons, vous et moi, que d’une seule vie dont ce seau est l’image. De quoi la remplissons-nous ? - Lire plus ici :
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darkpalmor · 6 months ago
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29 MAI 2024
Programme de fin de mois
Échauffement libre en 5 minutes : La dèche.
Mes p’tits sous s’en vont, Je n’ai plus un rond. Le quinze du mois, Pour moi c’est la fin. Mon banquier refuse D’avancer des sous. Seule solution : Manger des cailloux, Braquer une banque, Ou signer des chèques, Mais sans provision ! J’irai en prison, Boufferai gratos : On me nourrira, Jusqu’au bout du mois.
Mon banquier est mort, ou en fuite avec la caisse. Aucun signe de vie. Aucun virement. En revanche, mon huissier est bien vivant. Et il a l’esprit vif. Rendez-vous demain pour les derniers meubles. Et si je vous parle de mon percepteur, vous allez pleurer. Vous n’auriez pas cent balles, juste pour dépanner ?
1°) La grâce, thème du Printemps des Poètes (10 minutes) : Un poème libre, en versification libre. On écrira sans contrainte autre que le thème 2024 de cette manifestation.
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La beauté de Vénus et de ses trois servantes, L’esprit bien délié et la phrase qui coule, La main qui se déplie au rythme du tambour, La balinaise souple et ses ondulations dans sa danse sacrée, Les vrilles de la vigne, La courbe d’un coteau, La ligne d’un nuage… Au prix de tout cela, qu’est la grâce divine ?
2°) Amorces pour une histoire en 6 lignes et 6 minutes. « Les types qui couchent avec moi finissent tous un jour ou l’autre par mal tourner. »
Les types qui couchent avec moi finissent tous un jour ou l’autre par mal tourner. Alors, mon cher, si vous avez l’envie de gâcher votre avenir, à moyenne échéance, je veux bien de vous ce soir, ou demain. C’est vous qui déciderez de votre sort. Vous me plaisez bien, je l’avoue, je je suis certaine que nous aurons du plaisir. Plus tard… Comme on dit, après moi, le déluge.
3°) Citation à commenter (5-10 minutes) : Une phrase en l’air…  Voici une bêtise énoncée par un bon ami qui avait peut-être le moral dans les chaussettes à propos de ses potentialités de futur grand homme : « Certains jours, je me sens un peu comme une louche de lait caillé qui ignore qu’elle pourrait devenir un camembert.
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Certains jours, je me sens un peu comme une louche de lait caillé qui ignore qu’elle pourrait devenir un camembert. Ce patient à l’allure calme qui m’a sorti cette phrase, la semaine dernière, squatte mon divan depuis plusieurs années. Ses phases dépressives alternent avec des moments de grande excitation, où il m’explique qu’il domine tout, que son esprit envisage des problèmes complexes, et avec d’autres périodes où il ne dit rien. Il me paie à la fin de la séance, et me dit que mon silence lui a fait du bien. Mais cette image de « louche de lait caillé », ça m’a interpellé. On dirait une sorte de régression à un stade infantile, disons, l’époque du biberon et du gros rot blanchâtre qui le suit. Comme si son image était ce même renvoi, aigre, qui laisse sa trace sur le bavoir ou sur l’épaule de la nourrice. Et ce lait caillé, c’est la digestion incomplète, c’est l’incapacité à assimiler la vie et tous ses apports. Ce n’est pas, comme il le dit, le caillé de la fromagerie, le caillé volontairement provoqué, ensemencé pour donner naissance à une forme compacte, fermentée, appétissante et nutritive. Cette louche de caillé, si j’étais un peu plus lacanien, je dirais que c’est une bouche caillée, une bouche figée, mais qui, paradoxalement, produit du langage, par éruptions. Mais un langage élaboré, riche, qui laisse penser que tout le non-dit, à savoir le lait ingéré-digéré-métabolisé, qui fermente dans l’estomac de la pensée, produit des richesses qu’il se refuse à proférer intégralement. Il ne délivre que cette seule écume, cette mousse insignifiante. Et en réalité, c’est peut-être un génie, qui ne parvient pas à s’accoucher lui-même. D’ici dix ou vingt ans, mon analyse portera peut-être ses fruits. Et m’aura enrichi.
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4°) Les bonnes feuilles (15 minutes) : Extraits choisis. On écrira une petite page de ce roman récemment lu : Le ricanement des bas-fonds, de Fulbert DELAGRANGE, Éditions Mouseîon, 2024. Image de couverture : Samson et Delilah, Jan Lievens, 1630 – 1635, Maison de Balzac (CCO Paris Musées).
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Les mendiants s’étaient d’abord éclipsés, sans bruit, devant l’apparition de l’équipage en bleu, mais ils étaient vite revenus, pitoyables sus leurs défroques de seconde main, grelottant dans la nuit que perçaient les éclairs des gyrophares. Ils tâchaient d’apercevoir le corps que les loufiats du restaurant avaient signalé alors qu’ils sortaient les poubelles. Eux, les gueux, ils étaient là pour manger, manger les restes, le poisson trop mûr et les croûtons de pain. Ils savaient par cœur à quelle heure il fallait s’y trouver, dans cette arrière-cour. Et ce soir-là, ils étaient nombreux : le samedi on trouve toujours plus de déchets que dans la semaine. Avant même que le moins éclopé n’ait pu s’approcher de la première poubelle, les flics avaient débarqué. Le personnel restait à l’écart, derrière le solide cordon des brigadiers en uniforme, et observait le chef d’équipe : celui-ci bredouillait, recommençait ses explications, et les deux lieutenants en civil, calmes et stoïques, avec leur petit calepin, lui redemandaient à quelle heure, avec qui, comment, où, et essayaient de lui faire dire son nom. Les gueux commençaient à parler entre eux, et à plaisanter. Ils avaient vu l’essentiel, et leur faim attendrait. Qu’est-ce que c’était, que cette greluche étendue et retroussée à côté des casiers à bouteilles. Qu’est-ce que les marmitons lui avaient fait pour qu’elle s’allonge ? Et ainsi de suite. Le chef finit par prononcer clairement : « Je m’appelle Samson, m’sieur. » Et tout à coup, sans prévenir, un énorme éclat de rire, collectif et puissant, résonna entre les murailles grises, et les fenêtres de l’immeuble voisin s’éclairèrent.
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le-potager-de-st-martin · 6 months ago
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27 mai 2024
Aujourd'hui nous avons repiqué des plants de blettes. Ça nous est passé par la tête il y a deux semaines, et maintenant c'est fait ! J'ai dû bêcher une nouvelle rangée (sur les consignes TRÈS CLAIRES ET PRECISES de Pépé 😂), assez éloignée des tomates car elles ne s'aiment pas, et espacées chacunes de 40cm.
Après avoir failli écrabouiller mille fois (et réussi une fois) mes bébés courges, nous nous sommes dis que nous allions les entourer de cailloux. Ça fait joli et c'est plus voyant pour les mirots en mon genre.
J'ai également remonté les ficelles qui tenaient mes tomates car elles ont bien poussé, il y a même quelques bébés tomates (dont une qui j'ai maladroitement arrachée 👍).
Mémé à mis des bouchons de liège sur les piquets des tomates. Effectivement, vue mon adresse légendaire, j'aurais sans doute fini borgne avant la fin de la saison 😂
Pépé a éclaircit mes radis, ils sont de plus en plus gros ! Nous avons fait une soupe avec les fanes et un bouillon et mangé les radis au beurre et sel, un régal 🌿
Enfin, Pépé et Mémé on rafistolé le tuyau d'arrosage, il est maintenant opérationnel 💦 Plus qu'à réparer le tuyau dans la cave 2 qui fuit maintenant...
Finalement notre petit potager prend de l'ampleur, nous en sommes à 21m2 🍅🥒🥔🥬
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chic-a-gigot · 2 years ago
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La Mode nationale, no. 3, 22 janvier 1898, Paris. No. 18. — Groupe de toilettes. Bibliothèque nationale de France
Explication des gravures:
1. Modèle de Mme Louise Piret, 43, rue Richer.
Toilette de bal pour jeune fille en mousseline de soie bleu ciel. Jupe formée de 3 hauts volants plissés bordés chacun d'une guirlande de marguerites. Corsage blouse en mousseline de soie de la même teinte garni d'un volant plissé en pareil, dont la tête forme le bouillonné et est garnie elle-même de marguerites, le pied du volant est garni aussi d'une guirlande de marguerites. Ceinture de satin ivoire.
Ball gown for young girl in sky blue silk muslin. Skirt made up of 3 high pleated flounces, each edged with a garland of daisies. Blouse bodice in silk muslin of the same shade trimmed with a similarly pleated flounce, the head of which forms the bubble and is itself trimmed with daisies, the foot of the flounce is also trimmed with a garland of daisies. Ivory satin belt.
Matériaux: Mousseline de soie, 25 mètres en 120.
2. Modèle de la Maison Diderot, 1, rue Morlot.
Sotie de bal ou de théâtre en satin broché noir, avec gros pli Watteau derrière et deux gros plis creux devant. Empiècement brodée de jais, avec pluie de jais retombant dans le dos. Grand col Médicis tout brodé de jais. Manches extrêmement larges garnies de mousseline de soie dans le bas.
Ball or theater cloak in black brocaded satin, with large Watteau pleat behind and two large box pleats in front. Yoke embroidered in jet, with rain of jet falling down the back. Large Medici collar all embroidered in jet. Extremely wide sleeves trimmed with chiffon at the bottom.
Matériaux: Soie brochée 15 mètres.
3. Modèle de Mme Charmaison, 21, avenue de Messine.
Toilette de bal pour jeune femme, en satin broché vert d'eau. Jupe tout plate et unie. Corsage drapé terminé par un bouillonné fermant de côté, et garni d'un haut volant de point à l'aiguille avec tête bouillonnée, dans lequel sont posés des pavots de soie vert d'eau.
Ball gown for a young woman, in water-green brocaded satin. All flat and united skirt. Draped bodice finished with a shirred detail closing on the side, and trimmed with a high needlepoint ruffle with swirl head, in which are placed water-green silk poppies.
Matériaux: Satin broché 13 mètres.
4. Mod¡ele de Mme Pelletier-Vidal, 19, rue de la Paix.
Toilette de dîner en satin Liberty maïs. Jupe plate sans garniture. Corsage en étoffe semblable, entièrement recouvert de tulle brodé crème et garni de gaze de soie brodée d'or, de paillettes et de cailloux du Rhin. Manches longues en tulle brodé semblable à la garniture du corsage avec volants sur les épaules.
Corn Liberty satin dinner toilet. Flat skirt without trim. Bodice of similar fabric, entirely covered with cream embroidered tulle and trimmed with silk gauze embroidered with gold, sequins and Rhine pebbles. Long sleeves in embroidered tulle similar to the bodice trim with ruffles on the shoulders.
Matériaux: 13 mètres satin, 2 m. 50 tulle.
5. Modèle de Mme Laurent-Bourget, 45, rue de Richelieu.
Toilette de bal pour jeune fille, en mousseline de soie rose brodée de soie argent. Jupe plate du haut et garnie dans le bas d'un volant de mousseline de soie unie et plissée remontant derrière sur le milieu de la jupe. Corsage blouse tout froncé en mousseline de soie brodée. Une barrette de satin rose forme le décolleté avec 6 roses roses posées de côté. Manches courtes en mousseline unie formant nœuds.
Ball gown for a young girl, in pink silk muslin embroidered with silver silk. Flat skirt at the top and trimmed at the bottom with a flounce of plain, pleated silk muslin rising behind the middle of the skirt. Blouse bodice all gathered in embroidered silk muslin. A pink satin bar forms the neckline with 6 pink roses laid aside. Short sleeves in plain chiffon forming bows.
Matériaux: 15 mètres mousseline brodée, 5 mètres unie.
6. Modèle de Mme Pelletier-Vidal, 19, rue de la Paix.
Toilette de bal pour jeune femme, en satin duchesse noir. Jupe toute plate entièrement brodée de paillettes de couleur se détachant sur le fond et formant dahlias et fougères sur le côté. Corsage également plat et brodé comme la jupe. Un empiècement de broderie de soie blanche fait le déolleté, et les épaulettes qui retombent sur 5 plis de lingerie formant une petite manche. Ceinture de satin noir.
Ball gown for a young woman, in black duchess satin. Very flat skirt entirely embroidered with colored sequins standing out on the bottom and forming dahlias and ferns on the side. Bodice also flat and embroidered like the skirt. A yoke of white silk embroidery makes the neckline, and the shoulder pads which fall over 5 folds of lingerie forming a small sleeve. Black satin belt.
Matériaux: 15 mètres satin.
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christophe76460 · 10 months ago
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En premier dans votre vie .
Un jour, un vieux professeur de l'École Nationale d'Administration (ENA) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace
de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu'il posa en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein ?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :
"Est-ce que ce pot est plein ".
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L'un d'eux répondit: "Probablement pas !".
"Bien !" répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un récipient rempli de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.
Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : "Non !".
"Bien !" répondit le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
"Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?"
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :
"Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".
"Non" répondit le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?"
"Dieu ?"
"Vous ?"
"Votre famille ?"
"Votre santé ?"
"Vos ami(e)s ?"
"Votre travail ?"
"Réaliser vos rêves ?"
"Faire ce que vous aimez ?"
"Apprendre ?"
"Défendre une cause ?"
"Vous relaxer ?"
"Travailler à ce qui vous est cher...?"
"Ou... toute autre chose ?"
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question :
"Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?"
Et placez-les en premier dans votre vie…"
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.
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completementalest · 11 months ago
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Et finalement, le Tadjikistan 3/4 - Wakhan partie 1
Quelques nuits dans un lit, des petits déjeuners pantagruéliques et de nouvelles rencontres plus tard (coucou Anne et Ersin !), nous sommes presque prêts à repartir de Khorog pour entamer la deuxième boucle à travers le Pamir. Presque, car on attend la livraison depuis Douchanbé par Moritz, un cycliste allemand rencontré sur la route, de deux nouvelles bouteilles de gaz… Car oui c’est officiel, l’utilisation du réchaud à l’essence n’est vraiment pas un succès pour nous. On n’a toujours pas compris quel était vraiment le problème mais en résumé ça ne marche pas (déjà que l’essence ça pue��) et comme on ne tient pas à manger du pain sec pendant les 20 prochains jours, on décide de jouer la sécurité. Ici le gaz est difficile à trouver, surtout depuis que la frontière entre le Tadjikistan et le Kirghizstan est fermée, on attend donc notre livraison avec impatience.
C’est dans la brume, et en compagnie du jeune Moritz et du pas très jeune Fritz (un autre allemand qu’on rencontre dès les premiers coups de pédale), qu’on s’élance cette fois dans la vallée de Wakhan, qui longe l’Afghanistan le long du corridor du même nom. Cette fine bande de terre sépare le Pamir tadjik de l’Hindu Kush pakistanais et ses très hautes montagnes (ça en jette). On se perd rapidement de vue mais on échange nos deux allemands pour deux français de Lyon, Camille et Romain, qui relient la France au Japon à vélo (rien que ça !). Le lendemain, on fait cette fois la connaissance de Julie et Valère, encore des Rhônealpins (oui c’est moche mais on avait envie, c’est notre blog après tout) qui vont au Japon. Ces quatre-là se connaissent déjà et c’est avec eux qu’on vivra ces quelques jours intenses dans cette belle mais difficile vallée. Enfin on dit difficile mais le début passe franchement bien, on avale près de 100 km le premier jour et le deuxième on passe plein de temps à papoter avec la troupe de cyclistes qu’on rencontre (on pique-nique même avec pas moins de 9 autres cyclistes !). Cette douce illusion prend rapidement fin - le temps de s’enfoncer suffisamment dans la vallée pour renoncer à faire demi-tour : tôle ondulée (ces petites bosses bien dures qui nous secouent de la tête au pied et nous permettent d’annoncer notre arrivée avec fracas, tels des quincailliers ambulants), sable, cailloux trop gros ou trop petits, soleil qui tabasse la journée et froid piquant de la nuit. La Wakhan (c’est comme ça qu’on dit dans le milieu) nous fera puiser dans nos réserves. C’est dans ces conditions d’effort intense qu’on apprend à connaître nos nouveaux ami.e.s, ça joue certainement sur l’étroitesse des liens qu’on tisse avec eux, l’isolement et l’effort semblant prêter aux confidences. En plus du soutien psychologique, on bénéficie pas mal du filtre à eau de très bonne facture de Julie et Valère… Quand nous on galère à purifier un litre par demi-heure (voire plus !), ils possèdent une machine de guerre qui, en trois coups de pompe, peut transformer une rivière boueuse en Cristaline à biberons. C’est bien pratique quand on pédale une centaine de kilomètres sans croiser de villages ! On finit par quitter le liseré de la frontière afghane, ses postes de surveillance sommairement aménagés et ses nonchalantes patrouilles de militaires à peine pubères, pour piquer vers le nord via le col de Kargush (4300 m). On est agréablement surpris par la « facilité » de la montée, heureusement qu’on est cueillis par un plateau sableux de l’autre côté, sinon la journée aurait été trop facile… Les retrouvailles avec l’asphalte quelques kilomètres plus loin nous arrachent quelques larmes, comme quoi on a bien été poussés dans nos retranchements.
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Fritz & Moritz à la pause thé abricots chez les bidasses (km 2)
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Wakhan la brumeuse.
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Échantillon de tôle ondulée.
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Méandres afghans.
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Pique-nique au sommet.
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Une journée classée noire selon bison futé.
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"S'aimer c'est regarder ensemble dans la même direction" (feat. Julie & Valère)
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De l'autre coté l'Afghanistan.
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Campement français.
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"Pas de réseau..."
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Dyslexie de panneau.
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En bas à droite sur la piste, on peut voir les tout petits Julie et Valère.
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Copains chinois.
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La fatigue.
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Menu sarrasin-oignon-poivron.
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La vie dans la caillasse.
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Des cailloux des cailloux...
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Pas un arbre pour se mettre à l'ombre.
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"Moins de sable svp"
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L'ombre, ce bien précieux.
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Caravane afghane.
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Presque caravane tadjike.
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Dernière nuit avant le col.
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C'est finiiiii !
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Ah non pas tout à fait.
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"Attention zigzag"
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Bonjour à toi gentil asphalte.
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Comme à la maison.
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Lac non-potable.
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lesgenouxdanslegif · 1 year ago
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IL Y A 1 AN.
Il y a un an, Anne-Lise Rousset engloutissait le GR20 en moins de 36 heures. 10 choses à retenir sur cet exploit XXL : • 1) 35h50’40’’. Un randonneur normal met 15 jours. Et il en chie (Anne-Lise aussi, hein). • 2) 5h51’30’’. C’est l’avance à l’arrivée sur le précédent record déjà stratosphérique d’Émilie Lecomte réalisé il y a tout juste 10 ans. Anne-Lise est quasiment pile poil entre cet ancien chrono et le record « absolu » de Lambert Santelli (30h25, soit 5h25’ plus rapide) • 3) 753829604830274. C’est, en milliards, le nombre de cailloux croisés pendant la traversée. • 4) 753829604830274. C’est, en milliards, le nombre de fois où Anne-Lise Rousset a donc su éviter une entorse. • 5) 170 kilomètres / 12690 mètres de dénivelé positif. Ne montrez pas ce dénivelé à un habitant des Landes, il ferait un malaise et risquerait de se faire un gros bobo à la tête au moment de l’impact avec le sol. • 6) 11’20’’ du kilo. Environ 5,5km/h, c’est la vitesse moyenne (et supersonique) pour plier le GR20 en moins de 36 heures. • 7) 5 minutes, c’est le temps de la sieste en pleine nuit que s’est accordée Anne-Lise. Sieste exécutée sur un lit king size, matelas double épaisseur en cailloux et oreiller en graviers. • 8) 3. Le nombre de fois où Anne-Lise a pu poser le pied à plat sans qu’un caillou vienne lui plier la cheville. Certains observateurs annoncent le chiffre de « 4 », l’étude de l’angle de la cheville est en cours. • 9) 1, c’est le nombre de bol de glaires qu’a dû ingurgiter celui qui a osé balancer « le GR20 Sud est roulant » • 10) 10 sur 10 sur l’échelle de Lalarme, c’est l’estimation de nos experts de l’émotion d’Anne-Lise et de son équipe à l’arrivée de la bambée. On les comprend. GR20 = parcours méga stylé Le trail = sport le plus stylé de tous les temps Les deux en même temps = truc le plus stylé depuis les grottes de Lascaux
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Photo Justin Galant
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yes-bernie-stuff · 9 months ago
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◀ 22 FÉVRIER ▶ La Bonne Semence.
L’inquiétude dans le cœur de l’homme l’abat, mais une bonne parole le réjouit. Proverbes 12 : 25
Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous. 1 Pierre 5 : 7
Cailloux ou grains de sable ?
L’autre jour, je saluais un ami en lui disant : « ça va ? ». Sa réponse m’a intrigué : « Oh, j’irais bien si je n’avais pas ces cailloux dans mes chaussures. – Que veux-tu dire par là ? . – Eh bien, répondit-il avec un soupir, j’ai des soucis qui me paraissent énormes, mais quand j’y réfléchis, je me rends compte qu’ils sont souvent insignifiants. Ils ressemblent à ces grains de sable qui me font l’effet de cailloux jusqu’à ce que je retire mes chaussures, les secoue et que je m’étonne qu’un si petit grain ait pu me sembler si gros ». Avons-nous des grains de sable dans notre vie ? Ils nous donnent l’impression d’être de gros problèmes jusqu’à ce que nous les examinions. Ce sont des fardeaux qui nous chargent et nous freinent. Cela peut être une personne difficile, un travail trop prenant, un choix délicat... Il ne s’agit pas de sous-estimer les difficultés que nous pouvons rencontrer, mais plutôt de nous encourager chacun à ne pas nous y enfermer. Parlons-en à d’autres. Parlons-en aussi à Dieu. Nous ferons l’expérience qu’il répond à la prière. Recherchons aussi dans la Bible comment des hommes et des femmes de foi ont réagi devant des difficultés : Abraham (Genèse 13), Anne (1 Samuel 1), Daniel (Daniel 1)et bien d’autres. Ces exemples nous aideront à trouver des réponses à nos problèmes. Que nous soyons croyants ou encore à la recherche de la vérité, les épreuves peuvent être un chemin vers Dieu. En les traversant avec lui, nous ferons l’expérience de sa sagesse, de son amour et de ses soins. - Lire plus ici :
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