#grenelle des violences conjugales
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Sans doute un peu des deux. Dans un long message posté sur Facebook dans la nuit du 5 au 6 septembre, Marlène Schiappa raconte, une après une, les histoires de violences conjugales dont elle a pu être témoin au cours de sa vie: “Les copines qu’on va aider à faire les valises en cachette sur la pause dej, la dame croisée dans le bus à qui son mari met des gifles (...) Celle que j’ai laissée avec un téléphone grave danger mais retrouvée dans le coma poignardée quatre mois après”.
La secrétaire d’Etat semble exprimer un certain épuisement alors que l’on décompte 101 féminicides depuis le début de l’année. “Ce qui m’énerve, c’est d’entendre toujours les mêmes histoires. Ça doit s’arrêter”, conclut Marlène Schiappa, avant d’ajouter comme une réponse aux critiques : “Je ferai toujours tout pour. Comme je pourrai, autant que je pourrai. Arrêtez de nous tuer”.
Le médaille du mérite refusée à une “survivante”
Au cours de cette longue énumération, la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, livre également une information. Elle affirme qu’elle a proposé de décorer de la médaille du mérite une femme victime de violences conjugales et qu’on le lui a refusé au motif qu’elle ne répondait pas aux critères.
Marlène Schiappa s’insurge: “Alors c’est simple, cette année, je vais proposer toutes les survivantes que je rencontre à la médaille du mérite jusqu’à ce qu’il y en ai une qui réponde aux critères. Pour l’exemple. Pour les autres. Parce qu’elles ont du mérite et parce que j’aimerais, je veux, un jour, pouvoir voir le numéro de mes amies clignoter sur mon téléphone sans me dire ‘Est-ce qu’il l’a tabassée ce soir?’ et dire autre chose à mes filles en rentrant que ‘Si un jour un garçon est méchant, surtout vous le dites à maman’”, écrit Marlène Schiappa.
Je ne comprends pas. Une femme est méritante parce qu elle a souffert. Je ne comprends pas. Moi, j offrirai une médaille à celles qui se séparent de leurs bourreaux et à celles qui remettent en question leur choix de mec.
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#société#violences conjugales#droits des femmes#franceinter#le grenelle des violences conjugales#france#féminicide
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“Le capitaine Jean-Michel Breton a monté cette formation aux violences intrafamiliales l’an passé, dans la foulée du Grenelle des violences conjugales, auquel il a participé. C’est là qu’il a rencontré les responsables du GAGL45. «Dans l’imaginaire des gendarmes, il n’y a pas de disputes dans un couple d’hommes. Ils peuvent avoir des phrases malheureuses, comme : “Il vous frappe, vous êtes un homme, pourquoi vous ne vous battez pas ?”, explique-t-il. L’objectif est que les gendarmes soient moins maladroits et qu’il n’y ait plus cette défiance historique entre les personnes LGBT et les forces de l’ordre.» Un travail colossal. «Tant qu’on aura, dans nos associations, des témoignages de plaintes non prises ou d’accueil déplorable des forces de l’ordre, d’insultes homophobes, ça n’aidera pas. La confiance, malheureusement, est brisée. La tonne d’agressions, de micro-agressions ou le désintérêt des forces de l’ordre, ça ne se réparera pas juste en une formation», tacle Antonin Le Mée, président de la fédération LGBTQI+.”
(source: Des gendarmes formés aux violences dans les couples LGBT pour contrer «cette défiance historique», Libération, 29/03/2021)
atterré par le “Il vous frappe, vous êtes un homme, pourquoi vous ne vous battez pas ?”..... c’est un autre niveau.......
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Tonight! September 6, Nantes - Marche nocturne contre les féminicides
Marche nocturne contre les violences faites aux femmes. Nantes le vendredi 6 septembre 2019, 20h, place du Bouffay. > ramenez vos pancartes & affiches ! > si vous le souhaitez, venez habillé.es en noir (marche mixte) ____________________________________ Au moment même où Libération titre en Une de son journal "100 féminicides" nous apprenons le 101ème meurtre d'une femme, tuée par son mari. La réalité rattrape les médias qui ne peuvent même plus suivre. Le rythme ne ralentit pas, il s'accélère. En 2018 déjà 121 féminicides ont été recensés en France. Il y a donc bien une urgence connue de toutes et tous depuis longtemps mais le gouvernement choisit d'organiser un grenelle de plusieurs mois pour en discuter. Pendant qu'ils sont assis confortablement dans leurs bureaux, des milliers de femmes subissent des violences conjugales, des centaines sont en situation de dangers extrêmes. Les solutions pour venir en aide aux victimes ? Elles sont déjà parfaitement connues de tous les collectifs qui œuvrent quotidiennement sur le terrain et qui alertent sans cesse le gouvernement depuis des années. Mais défendre les femmes n'a jamais été la priorité de l’État. La violence du patriarcat est institutionnelle. Cette violence est présente lorsque les gendarmes refusent de prendre la plainte d'une femme, lorsqu'elle est harcelée, lorsque sa tenue vestimentaire est jugée, lorsqu'une décision de justice ne la protège pas. Le problème c'est la façon dont les institutions traitent les femmes, et il en va de même dans le monde du travail. Dans chaque sphère de notre société, qu'elle soit publique ou privée, les femmes subissent la violence sous toutes ses formes. Nous ne devons pas attendre du gouvernement qu'il réagisse. À nous, toutes ensemble, collectivement de revendiquer nos droits, de nous protéger les unes les autres, de nous organiser et nous faire entendre. Il ne doit exister aucune impunité pour les hommes qui nous frappent, nous insultent et nous tuent. Toutes ensemble nous devons faire changer les mentalités. Il est de notre devoir de faire du bruit. Faites vous entendre !
#antifa#antifascist action#antifascism#france#nantes#feminism#feminisme#femicide#action antifasciste#antifascisme
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Tellement déçue par les mesures prises par le Grenelle contre les violences conjugales... beaucoup de blabla et de mensonges.
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Lundi 18 novembre 2019.
C’est à la nuit tombante que l’on voit le mieux ces banderoles blanches collées contre des murs. Le jour, il y a trop de monde, de trafic. Elles m’ont surpris, intrigué. Elles parlent des femmes assassinées par leurs conjoints. Elles parlent de la non assistance de la part des autorités qui souvent ne prennent pas au sérieux leurs dépositions, elles parlent du silence autour d’un problème dont beaucoup de monde ne veut pas entendre parler.
Il y a eu 130 féminicides* recensés en France en 2017,121 en 2018. En 2019, 132 et l’année n’est pas terminée (tribune dans le journal Libération du 14 novembre).
Le mot est nouveau, pas encore dans tous les dictionnaires. Et pour cause, il n’est pas encore reconnu par l’Académie française, mais on en parle de plus en car il semble qu’il y ait de plus en plus de meurtres de femmes, ou bien ces informations ne faisaient pas la une des quotidiens avant, car je ne comprends pas trop pourquoi ce ne serait qu’un phénomène récent.
* source : https://www.lci.fr/population/grenelle-violences-conjugales-feminicide-etymologie-et-definition-d-un-mot-qui-fait-encore-debat-2130707.html
À lire un dossier de Slate « les féminicides sont-ils vraiment en hausse depuis début 2019. http://www.slate.fr/story/175698/chiffres-feminicides-statistiques-une-femme-deux-trois-jours-definition-couple-variations
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Féminicides. Grande cause, mais mini-budget contre les violences conjugales
Féminicides. Grande cause, mais mini-budget contre les violences conjugales
L’Humanité, 4 septembre 2020
Selon un rapport publié ce jeudi par plusieurs associations, seulement un tiers des mesures du Grenelle, lancé il y a un an, ont été prises. Le nombre de femmes décédées sous les coups de leur compagnon ou ex-conjoint, lui, progresse.
Les associations ont le verbe mesuré et affirment vouloir rester « fairplay ». Mais le constat est là : un an après le…
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Violences conjugales: Les premières mesures retenues par le gouvernement
Violences conjugales: Les premières mesures retenues par le gouvernement
Logiciels espions, “suicide forcé”, dette alimentaire�� Le gouvernement présentera lundi les mesures retenues à la suite du Grenelle des violences conjugales. on vous en dévoile les grandes lignes.
Presque trois mois après le lancement du Grenelle des violences conjugales, qui sera clôturé ce lundi, Edouard Philippe et Marlène Schiappa dévoileront le même jour, à Matignon, les mesures retenues…
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Le premier ministre a dévoilé des premières mesures pour lutter contre les violences conjugales.
#violence conjugale#féminicide#féminisme#France#justice#police#plainte#hébergement d'urgence#autorité parentale#Édouard Philippe#Marlène Schiappa#gouvernement
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Violences conjugales : réunion du groupe de travail départemental
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Dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, ce jeudi 25 novembre 2021, Jean-François Colombet, Préfet du Doubs, a réuni en préfecture le groupe de travail départemental sur les violences faites aux femmes du Conseil départemental de prévention de la délinquance, d’aide aux victimes, de lutte contre les drogues, les dérivés sectaires et les violences faites aux femmes. Ainsi, 3 ans après son installation et 2 ans après le Grenelle des violences conjugales et la signature du plan départemental de lutte contre les violences faites aux femmes (2020-2022) par le Préfet du Doubs, les parquets de Besançon et Montbéliard, le Conseil départemental du Doubs, Grand Besançon Métropole et le Grand Pontarlier, l’objectif était de faire le point avec les partenaires institutionnels et associatifs sur le déploiement des actions proposées autour de 3 thèmes : la sensibilisation des acteurs/la prévention des comportements sexistes, l’accueil, l’écoute et l’hébergement des femmes victimes, et la sanction des auteurs. L’action des pouvoirs publics en matière de lutte contre les violences faites aux femmes a été lancée par le Président de la République à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre 2017. L’égalité entre les femmes et les hommes est la grande cause du quinquennat. Au niveau national 3036 Téléphone Grave Danger (TGD) déployés, 1000 bracelets anti-rapprochement, 90 000 policiers et gendarmes formés, 404 intervenants sociaux dans les services de police et de gendarmerie, 2000 places supplémentaires d’hébergement et 145 conventions relatives à la prise de plaintes dans les hôpitaux. Au niveau départemental, au-delà des 1030 plaintes de femmes victimes de violences dans les services de police et de gendarmerie, en légère baisse par rapport à 2020 mais après 3 années de hausse, les actions des partenaires se déclinent ainsi : actions de sensibilisation à l’égalité filles / garçons dans les collèges et lycées et dans les écoles primaires de Besançon et Pontarlier ; nombreuses actions portées par le collectif bisontin autour du 25 novembre ; 20 TGD sur le département, 400 gendarmes formés en interne et un par webinaire pour la police ; 103 places d’hébergement pour les femmes victimes de violences (12 places d’hébergement supplémentaires en 2020 et 2 en 2021) ; 2 intervenants sociaux dans les services de police et de gendarmerie ; signature de la convention relative à l’accueil, la prise en charge et la prise de plantes des femmes victimes de violences avec le CHU de Besançon ; dispositif départemental ALTERITE (2018) et franc-comtois initié fin 2020 "CPCA Les Remparts" pour les auteurs de violences conjugales. Pour 2022, l’objectif sera de poursuivre le déploiement des actions et dispositifs du plan départemental avec les acteurs à travers les perspectives de signature de conventions avec les hôpitaux de Pontarlier et Trévenans (pour le Pays de Montbéliard), un projet de convention sur l’ordonnance de protection, un travail sur addictologie et violences, la poursuite des formations des professionnels notamment à travers une action à l’école de police de Montbéliard, la poursuite de la désignation de référents VIF dans les services et administrations traduisant l’engagement des professionnels illustrés dans la campagne de communication nationale lancée ce jour. Le Préfet du Doubs a notamment demandé qu’une attention particulière soit portée sur le déploiement des actions à Besançon, dans les quartiers prioritaires et en milieu rural. (source communiqué) Read the full article
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FÉMINICIDES - Ce mot sera au cœur du Grenelle des violences conjugales qui commence ce mardi 3 septembre. Mais alors que les féminicides, depuis le début de l’année, ont déjà fait 101 victimes, le terme n’a encore aucune existence juridique en France. Et ce fait continue de diviser les spécialistes.
Le féminicide s’est pourtant imposé dans le débat, tant médiatique que culturel. Depuis plusieurs années en effet, les associations et militantes font un réel travail pour que cesse la banalisation de ces meurtres, trop souvent assimilés à des “crimes passionnels”.
En 2017, le journal Libération avait effectué un vaste recensement de ces meurtres pendant toute l’année, ce qui a permis non seulement de rendre hommage aux victimes mais aussi de mettre en lumière l’immuable répétition de ces crimes. Et en janvier 2018, lorsqu’explose l’affaire Alexia Daval, le terme féminicide est employé par la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.
En cette année 2019, ce tragique décompte est amplement suivi. Le centième a d’ailleurs mobilisé dimanche 1er septembre une centaine de militantes du collectif #NousToutes sur la place du Trocadéro à Paris.
Meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme
Pourtant, le féminicide, qui signifie le “meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme”, selon la définition de Diana Russel dans le livre Feminicide, The Politics of Woman Killing, publié en 1992, n’existe pas dans le code pénal. Faut-il que cela change?
C’est en tout cas l’une des demandes de certaines associations et militantes. Dans une tribune publiée sur Franceinfo le 19 juillet, les familles et proches de 35 victimes de féminicides demandaient à ce qu’il soit inscrit dans le code pénal, “en tant que crime machiste et systémique: ces femmes sont tuées parce qu’elles sont des femmes par des hommes qui pensent avoir un droit de vie ou de mort sur elles”.
C’est aussi l’avis de Muriel Salmona, psychiatre et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, contactée par Le HuffPost. Pour elle, la reconnaissance juridique de ce terme est en tout cas nécessaire, non pas parce qu’un féminicide est plus grave qu’un autre crime, mais parce qu’il concerne potentiellement la moitié de la population et qu’il prend donc une autre dimension, “comme dans tous les contextes de discrimination, comme les meurtres racistes ou d’homosexuels”, précise-t-elle. Elle ajoute: “mieux on nomme, plus on identifie les racines de la violence, mieux on peut lutter contre elle.”
Universalisme du droit
Du côté des spécialistes du droit, la question est plus épineuse. Dès mai 2016, la Commission nationale consultative des droits de l’homme s’est penchée sur la question. Pour elle, l’introduction du terme “comporterait le risque de porter atteinte à l’universalisme du droit et pourrait méconnaître le principe d’égalité de tous devant la loi pénale, dès lors qu’elle ne viserait que l’identité féminine de la victime”. Mais, dans le même temps, la Commission tenait à encourager l’usage de ce terme ”à la fois sur la scène internationale dans le langage diplomatique français, mais aussi dans le vocabulaire courant, en particulier dans les médias”. Dans le langage, pour éviter la banalisation des féminicides, oui, mais dans le droit, non.
Il faut savoir qu’à l’international, le terme est déjà reconnu et employé. C’est par exemple le cas de l’Organisation mondiale de la santé, qui le définit comme un “homicide volontaire d’une femme, mais il existe des définitions plus larges qui incluent tout meurtre de filles ou de femmes au simple motif qu’elles sont des femmes.” Le mot féminicide est aussi largement employé en tant que tel au Parlement européen.
Au niveau juridique français, il existe même dans le “Vocabulaire du droit et des sciences humaines” depuis 2014.
Mais quant à son inscription dans le Code pénal, la présence d’enjeux politiques et féministes sont parfois évoqués pour justifier l’absence de nécessité de créer une nouvelle catégorie juridique pour ce crime. “On sent qu’il y a un enjeu politique fort en ce moment et encore plus au mois de septembre avec le Grenelle des violences conjugales. Il recouvre une qualification juridique qui existe déjà et c’est la raison pour laquelle il ne nous paraît pas nécessaire ni utile a priori, sous réserve des positions qu’on pourra prendre ultérieurement en fonction de l’évolution des débats, d’en faire une catégorie juridique, ou en tout cas une infraction à part”, estime ainsi Anne-Sophie Wallach, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature, contactée par Le Monde.
Auprès du même quotidien, Charlotte Beluet, procureure d’Auch, avance que “féminicide, c’est teinté de féminisme, de militantisme. Nous, en tant que procureurs, on doit être objectifs, neutres, marqués par rien d’autre que le droit”. Mais en même temps, elle se demande: “Je ne suis ni militante ni féministe, mais si 94 hommes avaient été tués par leur femme depuis le début de l’année, peut-être que la réaction du corps social aurait été plus évidente?”
Modifier la loi sans inscrire le terme
Contactée par Le HuffPost, Emmanuelle Rivier, avocate spécialisée dans l’accompagnement et la défense de victimes de violences conjugales, sexuelles et sexistes, n’a aucun doute sur l’utilité du terme féminicide “pour rendre visibles ces crimes, montrer qu’il ne s’agit pas d’actes isolés mais d’actes se situant dans le continuum d’une société patriarcale”.
En revanche, il faudrait, pour se prononcer, disposer d’une proposition de définition juridique précise du crime de féminicide. Ensuite, si l’on acte qu’il s’agit du meurtre d’une femme au simple motif qu’elle est une femme, pour reprendre la définition de l’OMS, “comment le démontre-t-on?”, s’interroge-t-elle.
L’avocate entend l’importance du terme par rapport à celui d’homicide, qui “sous couvert d’universalisme, fait référence aux hommes et invisibilise donc les violences spécifiques faites aux femmes”. Mais selon elle, d’autres possibilités que celle de l’inscription du terme dans le Code pénal sont envisageables. Comme, par exemple, l’instauration, au même titre que les crimes à caractère raciste ou homophobe, d’un crime à caractère sexiste ou encore d’une présomption du caractère sexiste du crime, quand il a eu lieu dans le cadre conjugal. Auquel cas ce serait à l’auteur du crime de prouver le caractère non-sexiste de son acte.
Mais, avant toutes choses, il est nécessaire, selon elle, de “mener une vraie politique de prévention contre les féminicides et, plus largement, de toutes les formes de violences conjugales. De nombreuses lois existent et ne sont pas bien appliquées”, estime-t-elle. Comme l’obligation de recevoir les plaintes, l’obligation de la formation de l’ensemble des personnes impliquées dans les violences conjugales ou encore l’examen automatique par le juge pénal du retrait de l’autorité parentale au parent violent lorsque sont jugées des affaires de violences conjugales.
Plus que l’absence d’un terme juridique, ce sont les manques de moyens financiers et de formation des professionnels qui empêchent d’endiguer les féminicides et les violences volontaires. “Ce qui tue, c’est le silence”, conclut-elle.
Je me demande si une femme est tué parce que c est une femme.
Si tel était le cas, je serai d accord. Mais, je ne suis pas si sûre de cela. Je pense que ces drames parlent d autre chose. Et vous, qu'en pensez-vous?
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Ni oubli, ni pardon - 📸@heleneporret ⚡️Marinette, Jessica, Aissatou, Nicole...Une marée de 122 prénoms inonde le passage de la rue Bouvier, dans le XIème arrondissement de Paris, depuis le 30 août dernier. Pour son premier anniversaire, le collectif « Collages féminicides » a voulu rendre hommage aux femmes victimes de féminicides. Un mémorial qui ne laisse pas indifférent les passants. Certain.es s’arrêtent pour parcourir en silence l’œuvre impressionnante des colleuses, tandis que d’autres sortent furtivement leur appareil photo. Des fleurs séchées, bleues, blanches et rouges, courent sur les murs, à côté de mots de colère déversés par des anonymes, comme cette lettre « d’une jeune fille en feu » : « Nous sommes les oubliées, les tuées. Nous sommes les écrasées, les opprimées, les noyées. Nous sommes les indignées, les révoltées. Nous nous levons pour ne jamais plus tomber. Nous sommes nos robes déchirées, nos ongles de sang, nos mains écorchées, nos corps ankylosés. Nous sommes les cris qui brisent. Le silence, votre emprise. Nous ne voulons pas être jolies, mais en vie. Et nous allons le hurler. Nous sommes les fleurs de l’éternité.» 💐 Une lettre pour faire entendre la voix de «celles que l’on écoute pas assez», comme l’a rappelé sur Twitter la militante de @noustoutesorg@carolinedehaas. Un après le Grenelle sur les violences conjugales, les associations déplorent le manque de moyens et de suivi pour lutter contre ce fléau - érigé par le gouvernement comme la grande cause du quinquennat. En déplacement ce mercredi 2 septembre à la Maison des femmes en Seine-Saint-Denis, le Premier ministre @jcastexpm a déclaré que l’Etat allait créer d’ici la fin de l’année 1000 places d’hébergement pour les victimes de violences conjugales, en plus des 1000 autres prévues il y a un an. En 2019, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex. #violencesfaitesauxfemmes#noustoutes #collagefeminicides#feminisme #photography #memorial#paris #grenelleviolencesconjugales
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Marlène Grenelle contre les violences conjugales
Marlène Grenelle contre les violences conjugales
POLITIQUE
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Marlène Grenelle contre les violences conjugales sont effectives, s’est félicitée ce mercredi la ministre chargée de l’égalité femmes-hommes. Mais les associations pointent toujours un manque de moyens.
Après trois mois de discussions et de travaux, une soixantaine de mesures avaient été présentées pour lutter contre ce fléau (46 + 10 mesures d’urgence). Ce vendredi…
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Violences conjugales et levée du secret professionnel : quand et comment ?
Un nouvel article a été publié sur https://sexoblogue.fr/bookmarkpress/violences-conjugales-levee-secret-professionnel-quand-comment
Violences conjugales et levée du secret professionnel : quand et comment ?
Fin 2019, se tenait un Grenelle contre les violences conjugales, dont une des préconisations fortes était de donner aux professionnels de santé la possibilité de déroger au secret médical en cas de danger immédiat pour la victime. C’est chose faite depuis la loi du 30 juillet 2020, qui modifie l’article 226-14 3° du code pénal. Pour en faciliter l’application par les professionnels, un vade-mecum a été rédigé en collaboration avec la Haute autorité de santé (HAS) et le Conseil national de l’Ordre des médecins.
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L'urgence aurait nécessité un projet de loi de fond
Quoi de commun entre Sylvia, 40 ans, du Bas-Rhin, Karine, 48 ans, de la Haute-Loire, et Aminata, 31 ans, de Seine-Saint-Denis ? Elles n'ont ni le même âge, ni la même origine sociale, ni géographique. Elles sont toutes trois mortes poignardées en 2019. Sylvia est décédée après avoir demandé le divorce ; Karine a été assassinée par son ex-petit ami deux ans après leur séparation ; Aminata a succombé aux blessures infligées par son conjoint, sous les yeux de ses deux filles.
L'urgence aurait nécessité un projet de loi de fond sur toutes les violences au sein des foyers. La secrétaire d'État a préféré un Grenelle des violences conjugales dont l'intérêt et l'efficacité restent à démontrer.
Le groupe CRCE n'est pas hostile à cette proposition de loi dont les intentions sont louables. Les articles 3 et 11 A sont importants pour les mineurs ; l'article 9 également, qui autorise la saisie des armes détenues par un conjoint violent. Nous soutenons les dispositifs garantissant la vie privée numérique des victimes : ils inscrivent la lutte dans le XXIe siècle.
La proposition de loi n'est pas exempte de faiblesses. L'article 8 met à mal le secret médical, et inciterait les victimes à ne pas se confier à un médecin.
Mais les reproches à ce texte visent moins ce qu'il contient que ce qu'il omet. La seule réponse aux violences intrafamiliales est la répression, il n'y a rien sur l'éducation ni sur la prévention, pas plus que dans la loi Pradié. Nous le regrettons. Policiers, magistrats, personnel de santé devraient être formés à recevoir les victimes, sans minimiser ce qu'elles endurent.
Et où sont les moyens financiers ? Selon le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, un milliard d'euros devrait être consacré à cette lutte. Seulement 557 millions d'euros ont été inscrits en crédits de paiement dans la loi de finances pour 2020, alors que les associations ont déjà vu leurs subventions baisser considérablement.
Enfin, qu'en est-il de l'accompagnement psychologique, de la thérapie comportementale pour les conjoints violents ? Peut-on guérir les comportements pervers, possessifs, manipulateurs ? Accompagner les agresseurs, c'est en tout cas protéger les victimes. Notre groupe présentera des amendements pour renforcer l'action préventive.
Près de 1 400 femmes ont été tuées en dix ans par leur conjoint ou leur ex-compagnon. Elles représentent 80 % des victimes d'homicides conjugaux.
Toute loi sur les violences conjugales est un mémorial pour ces femmes assassinées et, pour d'autres, représente l'espoir d'échapper à un tel sort. Malgré nos réserves, nous voterons ce texte.
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𝑳𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒍 𝒓𝒐𝒖𝒈𝒆 𝒒𝒖'𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓 𝒄'��𝒔𝒕 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒓𝒐𝒖𝒈𝒆 à 𝒍è𝒗𝒓𝒆𝒔. . 𝟮𝟮𝟬 𝟬𝟬𝟬 . C'est le nombre de femmes victimes de violences physiques et / ou sexuelles par an en France. . 𝟭𝟮 % . Le nombre de femmes françaises qui disent avoir été victimes de viol. . 𝟰𝟯 % . Le nombre de femmes françaises qui auraient été victimes d'attouchements ou de gestes sexuelles sans leur consentement. . 𝟭𝟰𝟵 . Le nombre de femmes qui ont été tuées par leurs conjoints en 2018 en France. . 𝟮𝟭 . Le nombre d'enfants tués par leurs pères la même année, toujours en France. . Journée internationale des droits de la femme. Je n'en vois pas. . Pays des droits de l'homme... . Source : Article CNews «GRENELLE DES VIOLENCES CONJUGALES : LES 10 CHIFFRES À CONNAÎTRE» publié le 3 septembre 2019 . #8mars https://www.instagram.com/p/B9eW6zihr-j/?igshid=1p6shmbe1bkl5
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