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Le géant américain IBM envisage de supprimer des postes en France
Le géant américain IBM envisage de supprimer des postes en France
ENTREPRISES
Un nouveau plan social en France. Selon des sources syndicales, le géant de l’informatique américain, IBM, envisage de supprimer entre 1180 et 1385 postes en France, soit environ un quart de ses effectifs dans le pays.
Des suppressions qui s’inscrivent dans le cadre d’une restructuration mondiale : 20% des effectifs, soit environ 7700 emplois européens sont…
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INTERVIEW EXCLUSIVE - Une cinquantaine de mesures devraient être mises en œuvre. La secrétaire d’État annonce un appel à projet pour la création de centres de prise en charge des auteurs.
Dans un contexte de mobilisation sans précédent contre les violences sexistes et sexuelles, la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes défend les mesures du Grenelle contre les violences conjugales qui se termine ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Tout en reconnaissant qu’aucune «baguette magique» n’existe contre ce fléau.
LE FIGARO. - Quel bilan tirez-vous de ce Grenelle? Y aura-t-il un avant et un après?
Marlène SCHIAPPA. - Après le Grenelle, plus personne ne pourra considérer que les violences conjugales sont une fatalité. Il y a à peine quelques années, on parlait de drames passionnels dans les médias. Personne ne se scandalisait du nombre de femmes tuées, entre 130 et 150 par an depuis des générations. Aujourd’hui, ce chiffre glaçant suscite l’indignation. Le Grenelle des violences conjugales a participé à cette prise de conscience et permis de faire émerger un engagement collectif à lutter contre ce fléau. Je pense qu’il y aura un avant et un après grâce à une mobilisation inédite du gouvernement et de toute la société.
L’ampleur de la marche #Noustoutes de samedi contre les violences sexistes et sexuelles montre que les attentes sont très fortes. Ne prenez-vous pas le risque de les décevoir?
Je suis heureuse de ne pas être seule à me battre pour mettre la lutte contre ces violences au premier plan. Cette mobilisation est émouvante et positive car elle alerte l’ensemble de la société sur la nécessité d’agir. C’est aussi le rôle des associations de vouloir toujours plus. Celles qui accueillent des femmes au quotidien ont participé aux groupes de travail du Grenelle et savent que nous nous démenons. «Nous toutes» est plutôt un réseau qui fait du plaidoyer, c’est utile aussi. Quant au risque de critiques, vous savez, dès que l’on agit, on prend le risque de décevoir. Ce serait une stratégie de rester cachée jusqu’à la fin du quinquennat. Mais ce n’est pas la mienne.
À lire aussi : «La bataille n’est pas finie»: la marche violette qui dit stop aux violences faites aux femmes
Quelle est la mesure phare de ce Grenelle?
Il n’y a pas une mesure magique qui éradiquerait à elle seule les violences conjugales. Nous travaillons plutôt sur la mise en œuvre d’une cinquantaine de mesures issues des onze groupes de travail du Grenelle, dont certaines feront l’objet d’une proposition de loi déposée par deux députés de la majorité, Guillaume Gouffier-Cha et Bérangère Couillard. Ce texte sera déposé dans les semaines à venir et j’espère qu’il sera examiné d’ici à la fin du mois de janvier.
La lutte contre les violences conjugales ne se résume pas à une question d’argent. C’est surtout une question de volonté et de priorités
Marlène Schiappa
La prise en charge des auteurs de violences conjugales en fera-t-elle partie?
Oui. Aujourd’hui, c’est un angle mort des politiques publiques. J’ai été très marquée par la visite du centre Home des Rosati, à Arras, qui héberge et prend en charge les auteurs des violences conjugales. Il ne s’agit pas de placer les tueurs dans ces structures, mais les auteurs de violences conjugales condamnés à des petites peines ou à des peines avec sursis. Ce centre fait baisser la récidive de ces violences à 20% environ contre 60% habituellement. Cette prise en charge psychologique est efficace car elle permet une prise de conscience chez nombre de ces hommes. Nous lançons un appel à candidatures pour aboutir à la création de deux centres sur ce modèle par région d’ici à la fin du quinquennat. Cet objectif représente un engagement de 2 à 3 millions d’euros pour le gouvernement. Ces centres seront cofinancés pour moitié par l’État et pour moitié par les collectivités et des partenaires privés.
À lire aussi : À Saintes, les auteurs de violences conjugales sont surveillés de près
De nouvelles places d’hébergement spécialisées pour les femmes seront-elles créées? Un rapport du Conseil de l’Europe vient de pointer leur nombre insuffisant…
Sur l’hébergement, la question n’est pas tant celle du nombre de places que leur accessibilité et leur qualité. Édouard Philippe a déjà annoncé la création de 1000 places dont 250 d’urgence pour un budget de 5 millions d’euros. On peut toujours faire de la surenchère mais encore faut-il que ces places soient fléchées et attribuées. Nous avons créé une plateforme de géolocalisation des places disponibles pour orienter très rapidement les femmes. L’État va aussi se porter garant pour que les victimes de violences conjugales puissent louer un nouveau logement quand elles veulent partir et qu’elles sont dans des situations financières difficiles. C’est une petite révolution dans la manière d’appréhender leur hébergement.
Y aura-t-il une enveloppe pour accompagner la mise en œuvre du Grenelle? Les associations estiment qu’il faudrait mettre 1 milliard sur la table pour être efficace…
Le gouvernement a engagé 1,116 milliard pour l’égalité femmes-hommes pour 2020. Le budget a été multiplié par deux depuis 2012. Il y a un fantasme sur le milliard consacré par l’Espagne à la lutte contre les violences conjugales. Peu de personnes savent qu’il s’agissait d’un milliard théorique, et sur cinq ans. Aujourd’hui, nous mettons bien plus d’argent que l’Espagne sur ce sujet. Les moyens sont au rendez-vous et toutes les nouvelles politiques publiques seront financées. Mais la lutte contre les violences conjugales ne se résume pas à une question d’argent. C’est surtout une question de volonté et de priorités. Regardez les «téléphones grave danger»: l’État les finance mais un bon tiers dorment dans des placards!
Aujourd’hui, beaucoup de personnes pensent que les violences conjugales se résument aux coups. Les violences psychologiques doivent être mieux reconnues
Marlène Schiappa
Comment mesurer l’efficacité du Grenelle? Permettra-t-il de faire enfin baisser le nombre de femmes tuées par leur conjoint?
Je suis déterminée, la baisse des féminicides sera un aboutissement, mais cela ne dépend pas que de l’État. Le Grenelle n’est pas une baguette magique qui va mettre fin à toutes les violences conjugales au matin du 26 novembre. J’aborde le sujet avec le sérieux qu’il mérite et personne ne peut promettre sérieusement que plus aucune femme ne sera tuée par son conjoint. Le gouvernement œuvre pour améliorer leur protection de manière méthodique. Leurs plaintes seront mieux prises en compte grâce à la formation des forces de l’ordre, la grille d’évaluation du danger et un protocole de suivi que nous avons présentés avec le ministre de l’Intérieur. Les armes à feu et les armes blanches dites létales comme les sabres pourront être saisies dès l’ouverture de l’enquête, par principe de précaution. C’est une mesure importante car 31,8% des féminicides sont commis avec des armes à feu. Nous allons aussi ouvrir le numéro d’écoute et d’accompagnement du 3919 24 heures/24 et 7 jours sur 7.
À lire aussi : Violences conjugales: Marlène Schiappa veut que le 3919 fonctionne en continu
Les notions de violences psychologiques et d’emprise sur les victimes seront-elles précisées dans la loi?
J’ai été marquée par l’histoire d’une femme qui s’est jetée par la fenêtre après le retour à la maison de son conjoint, condamné pour des violences conjugales. À force de la harceler, il l’a poussée à se suicider. Je considère qu’il faut reconnaître cette responsabilité. C’est pourquoi nous voulons inscrire le suicide forcé dans la loi comme une circonstance aggravante du harcèlement moral au sein du couple. Le terme d’emprise devrait être utilisé pour caractériser le suicide forcé. Une première. Aujourd’hui, beaucoup de personnes pensent que les violences conjugales se résument aux coups. Les violences psychologiques doivent être mieux reconnues.
Je ne suis pas certaine que remplacer « meurtre par conjoint » par « féminicide » dans le code pénal soit utile
Marlène Schiappa
Les médecins pourront-ils déroger au secret médical en cas de violences conjugales graves? Quelles difficultés pose cette mesure?
Quand un soignant s’aperçoit qu’une femme est en danger de mort imminent, il devrait pouvoir le signaler sans avoir de réprobations de sa hiérarchie. Il y avait déjà eu en 2007 une première évolution dans la loi avec un secret médical partagé pour les enfants en danger. L’idée n’est pas de remettre en cause le secret médical et le lien de confiance entre les patients et les médecins. Ni d’obliger les médecins. Mais de protéger les femmes.
Le terme «féminicide» ne rentrera pas dans le code pénal. Le regrettez-vous?
À l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la République a demandé à tous les États de donner un cadre juridique aux féminicides pour mieux les combattre. Nous sommes le premier gouvernement à avoir utilisé ce terme en France de manière institutionnelle et à l’avoir fait connaître du grand public. Il l’était seulement dans les sphères militantes. Aujourd’hui, il est entré dans le langage courant et des médias. C’est important car il faut nommer les choses pour les rendre visibles. Je ne suis pas certaine que remplacer «meurtre par conjoint» par «féminicide» dans le code pénal soit utile. En revanche, je pense qu’il serait positif de le définir dans la loi, sans créer une nouvelle infraction.
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"Jean-Michel Blanquer annonce la création d'un «laboratoire républicain» pour lutter l'idéologie «woke» et la «cancel culture».
Comment s'annonce votre été ? Celui de Jean-Michel Blanquer, plutôt studieux. Le ministre de l'Education nationale a décidé de s'attaquer à un problème d'envergure à la rentrée. Les inégalités scolaires ? Non. Le « wokisme ». Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est - parce qu'ils n'ont pas de compte Twitter (soit la plupart des gens) - il s'agit du dernier sujet d'indignation permanente de la droite. La nouvelle star des bons gros dossiers déclinistes de Valeurs actuelles, du Point, du Figaro, de Marianne, et des débats sur Europe 1 (version bollo), CNews ou Sud Radio.
Le wokisme, c'est quoi ? On l'expliquait dans Libé : une forme d'« éveil », d'intransigeance, face aux discours racistes, sexistes et homophobes dans les institutions ou les médias. Un état d'esprit, plus ou moins revendiqué par certains militants progressistes, notamment américains, déterminé à combattre les injustices envers les minorités. Dans le Figaro du 18 juillet, Jean-Michel Blanquer, dont on connaît les combats héroïques contre l'écriture inclusive, y voit carrément une « profonde vague déstabilisatrice pour la civilisation ».
Parer au péril
Le registre d'expression dit « woke » peut être utile dès lors qu'il pointe une persistance des discriminations dans l'espace public malgré des discours officiels qui prétendent prendre le problème à bras-le-corps. Il est vrai aussi qu'il peut parfois conduire à des mécaniques brutales de mise au ban, même si cela reste circonscrit à des pratiques ultra-minoritaires. Mais force est de constater qu'il a fini par devenir un objet de mobilisation majeure rue de Grenelle.
Pour parer au péril, le ministre a une solution. Il vient d'annoncer la tenue, à la rentrée prochaine, d'un think tank contre le wokisme, et contre la « cancel culture » - tant qu'à faire, cet autre mode opératoire qui n'est en rien l'apanage de la gauche. Il suffit de voir, par exemple, comment certains médias d'opinion classés à droite virent, annulent, leurs collaborateurs, et ne supportent aucune contradiction idéologique. Mais ça, c'est une autre affaire...
En vue de nourrir la réflexion, ce nouveau « laboratoire républicain » compte s'entourer d'élus, d'intellectuels et de chefs d'entreprises. Les noms d'Aurore Bergé ou de Caroline Fourest sont cités. « Des contacts ont été pris avec l'ancien Premier ministre Manuel Valls, mais aussi avec Jean-Pierre Chevènement », apprend-on également. On comprend vite que ce « groupe de réflexion » sera guidé par une obsession commune : s'en prendre aux champs d'études consacrés à la question décoloniale ou à celle du genre. Lesquelles nourrissent la critique des logiques de domination, de discrimination ou de reproduction des inégalités.
Un raid idéologique
Quoi de neuf sous le soleil ? Pas grand-chose. La démarche s'inscrit dans la lignée d'une autre avant elle, celle censée s'attaquer à l'« islamo-gauchisme » dans les facs. Un raid idéologique de plusieurs mois qui avait culminé avec la tentative d'exiger dans la loi Recherche que « les libertés académiques s'exercent dans le respect des valeurs de la République », ainsi que dans l'annonce de Frédérique Vidal d'une enquête sur le militantisme à l'université. La première initiative a été rejetée au nom du respect des libertés scientifiques. La seconde gît aux oubliettes.
Qu'attendre de cette nouvelle lutte contre le wokisme, à part hystériser un peu plus le débat public ? Peut-être la même chose que ce qu'ont donné les Etats généraux de la laïcité lancés en grande pompe en avril par Marlène Schiappa, censés durer trois mois et dont on n'a plus de nouvelle. C'est-à-dire : rien, si ce n'est de la communication gouvernementale. Le pire étant qu'on vient d'y consacrer quelques lignes. Mais, sait-on jamais, attendons septembre."
#anyway... 🚬😑#article posté en entier car réservé aux abonnés#upthebaguette#france#jean michel blanquer#french#bee tries to talk
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FÉMINICIDES - Ce mot sera au cœur du Grenelle des violences conjugales qui commence ce mardi 3 septembre. Mais alors que les féminicides, depuis le début de l’année, ont déjà fait 101 victimes, le terme n’a encore aucune existence juridique en France. Et ce fait continue de diviser les spécialistes.
Le féminicide s’est pourtant imposé dans le débat, tant médiatique que culturel. Depuis plusieurs années en effet, les associations et militantes font un réel travail pour que cesse la banalisation de ces meurtres, trop souvent assimilés à des “crimes passionnels”.
En 2017, le journal Libération avait effectué un vaste recensement de ces meurtres pendant toute l’année, ce qui a permis non seulement de rendre hommage aux victimes mais aussi de mettre en lumière l’immuable répétition de ces crimes. Et en janvier 2018, lorsqu’explose l’affaire Alexia Daval, le terme féminicide est employé par la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.
En cette année 2019, ce tragique décompte est amplement suivi. Le centième a d’ailleurs mobilisé dimanche 1er septembre une centaine de militantes du collectif #NousToutes sur la place du Trocadéro à Paris.
Meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme
Pourtant, le féminicide, qui signifie le “meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme”, selon la définition de Diana Russel dans le livre Feminicide, The Politics of Woman Killing, publié en 1992, n’existe pas dans le code pénal. Faut-il que cela change?
C’est en tout cas l’une des demandes de certaines associations et militantes. Dans une tribune publiée sur Franceinfo le 19 juillet, les familles et proches de 35 victimes de féminicides demandaient à ce qu’il soit inscrit dans le code pénal, “en tant que crime machiste et systémique: ces femmes sont tuées parce qu’elles sont des femmes par des hommes qui pensent avoir un droit de vie ou de mort sur elles”.
C’est aussi l’avis de Muriel Salmona, psychiatre et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, contactée par Le HuffPost. Pour elle, la reconnaissance juridique de ce terme est en tout cas nécessaire, non pas parce qu’un féminicide est plus grave qu’un autre crime, mais parce qu’il concerne potentiellement la moitié de la population et qu’il prend donc une autre dimension, “comme dans tous les contextes de discrimination, comme les meurtres racistes ou d’homosexuels”, précise-t-elle. Elle ajoute: “mieux on nomme, plus on identifie les racines de la violence, mieux on peut lutter contre elle.”
Universalisme du droit
Du côté des spécialistes du droit, la question est plus épineuse. Dès mai 2016, la Commission nationale consultative des droits de l’homme s’est penchée sur la question. Pour elle, l’introduction du terme “comporterait le risque de porter atteinte à l’universalisme du droit et pourrait méconnaître le principe d’égalité de tous devant la loi pénale, dès lors qu’elle ne viserait que l’identité féminine de la victime”. Mais, dans le même temps, la Commission tenait à encourager l’usage de ce terme ”à la fois sur la scène internationale dans le langage diplomatique français, mais aussi dans le vocabulaire courant, en particulier dans les médias”. Dans le langage, pour éviter la banalisation des féminicides, oui, mais dans le droit, non.
Il faut savoir qu’à l’international, le terme est déjà reconnu et employé. C’est par exemple le cas de l’Organisation mondiale de la santé, qui le définit comme un “homicide volontaire d’une femme, mais il existe des définitions plus larges qui incluent tout meurtre de filles ou de femmes au simple motif qu’elles sont des femmes.” Le mot féminicide est aussi largement employé en tant que tel au Parlement européen.
Au niveau juridique français, il existe même dans le “Vocabulaire du droit et des sciences humaines” depuis 2014.
Mais quant à son inscription dans le Code pénal, la présence d’enjeux politiques et féministes sont parfois évoqués pour justifier l’absence de nécessité de créer une nouvelle catégorie juridique pour ce crime. “On sent qu’il y a un enjeu politique fort en ce moment et encore plus au mois de septembre avec le Grenelle des violences conjugales. Il recouvre une qualification juridique qui existe déjà et c’est la raison pour laquelle il ne nous paraît pas nécessaire ni utile a priori, sous réserve des positions qu’on pourra prendre ultérieurement en fonction de l’évolution des débats, d’en faire une catégorie juridique, ou en tout cas une infraction à part”, estime ainsi Anne-Sophie Wallach, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature, contactée par Le Monde.
Auprès du même quotidien, Charlotte Beluet, procureure d’Auch, avance que “féminicide, c’est teinté de féminisme, de militantisme. Nous, en tant que procureurs, on doit être objectifs, neutres, marqués par rien d’autre que le droit”. Mais en même temps, elle se demande: “Je ne suis ni militante ni féministe, mais si 94 hommes avaient été tués par leur femme depuis le début de l’année, peut-être que la réaction du corps social aurait été plus évidente?”
Modifier la loi sans inscrire le terme
Contactée par Le HuffPost, Emmanuelle Rivier, avocate spécialisée dans l’accompagnement et la défense de victimes de violences conjugales, sexuelles et sexistes, n’a aucun doute sur l’utilité du terme féminicide “pour rendre visibles ces crimes, montrer qu’il ne s’agit pas d’actes isolés mais d’actes se situant dans le continuum d’une société patriarcale”.
En revanche, il faudrait, pour se prononcer, disposer d’une proposition de définition juridique précise du crime de féminicide. Ensuite, si l’on acte qu’il s’agit du meurtre d’une femme au simple motif qu’elle est une femme, pour reprendre la définition de l’OMS, “comment le démontre-t-on?”, s’interroge-t-elle.
L’avocate entend l’importance du terme par rapport à celui d’homicide, qui “sous couvert d’universalisme, fait référence aux hommes et invisibilise donc les violences spécifiques faites aux femmes”. Mais selon elle, d’autres possibilités que celle de l’inscription du terme dans le Code pénal sont envisageables. Comme, par exemple, l’instauration, au même titre que les crimes à caractère raciste ou homophobe, d’un crime à caractère sexiste ou encore d’une présomption du caractère sexiste du crime, quand il a eu lieu dans le cadre conjugal. Auquel cas ce serait à l’auteur du crime de prouver le caractère non-sexiste de son acte.
Mais, avant toutes choses, il est nécessaire, selon elle, de “mener une vraie politique de prévention contre les féminicides et, plus largement, de toutes les formes de violences conjugales. De nombreuses lois existent et ne sont pas bien appliquées”, estime-t-elle. Comme l’obligation de recevoir les plaintes, l’obligation de la formation de l’ensemble des personnes impliquées dans les violences conjugales ou encore l’examen automatique par le juge pénal du retrait de l’autorité parentale au parent violent lorsque sont jugées des affaires de violences conjugales.
Plus que l’absence d’un terme juridique, ce sont les manques de moyens financiers et de formation des professionnels qui empêchent d’endiguer les féminicides et les violences volontaires. “Ce qui tue, c’est le silence”, conclut-elle.
Je me demande si une femme est tué parce que c est une femme.
Si tel était le cas, je serai d accord. Mais, je ne suis pas si sûre de cela. Je pense que ces drames parlent d autre chose. Et vous, qu'en pensez-vous?
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MARDI 8 NOVEMBRE 2022 (Billet 1 / 3)
C’est notre amie Pierrette (E.) qui nous a envoyé la vidéo ci-dessus. Elle fait un grand tri entre ce qu’elle trouve et ce qu’elle reçoit et ne nous fait suivre que des choses intéressantes… Nous l’en remercions.
Dans celle-ci, il est question de la Statue de la Liberté. Vous pensiez savoir tout en ce qui la concerne… et bien peut-être pas. On parie ?
__________________________
Petit Bonus :
Par contre l’histoire de « la nôtre », celle qui est à 2 pas de chez nous, il n’en est pas question. Normal, sa grande sœur newyorkaise est immensément plus connue.
C’est un agrandissement de quatre par rapport au plâtre original (11,50 mètres et 14 tonnes quand même !), coulé en bronze par la célèbre fonderie Thiébaut frères. Cette statue fut offerte à la France par le « Comité des Américains de Paris » à l'occasion du centenaire de la Révolution. Elle est placée à l'extrémité aval de l'île aux Cygnes à la hauteur du pont de Grenelle, à proximité de l'endroit où se tenait l'atelier de Bartholdi. Elle fut inaugurée par le président Carnot le 4 juillet 1889, trois ans après la statue new-yorkaise, en présence de son créateur. Elle avait été orientée à l'Est afin d'éviter de la dévoiler tournant le dos à l’Élysée, bien que Bartholdi eût demandé expressément qu'on la dirigeât plutôt en direction de New York. Ceci fut fait en 1937, lors de l'Exposition universelle.
Ne manquez donc pas de visionner le petit document ci-dessous. On y voit non seulement la réplique en question… mais aussi NOTRE quartier. Chers lecteurs/abonnés parisiens ou de passage dans la capitale, une petite balade (par beau temps) sur l’Île aux Cygnes ne devrait pas vous déplaire. Et puis sachez que vous serez toujours ensuite les bienvenus chez nous (pour un rafraichissement, un café, une tasse de thé ou un déjeuner…).
Bien évidemment nous dédions ce Billet à tous nos lecteurs/abonnés d'outre-Atlantique et particulièrement à Marlène (B.). On pense bien à eux et sommes inquiets comme eux des résultats de la mi-mandat.
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« J'ai beaucoup de rancœur envers les gendarmes »
« J’ai beaucoup de rancœur envers les gendarmes »
2021-09-07 23:57:40 Revolution Permanente Crédits photo : Thomas Samson/AFP Deux ans après son coup de comm’ autour du grenelle contre les violences conjugales Marlène Schiappa remet ça avec ce qu’elle nomme, une « conférence inversée » sur le sujet. En d’autres termes, plusieurs gradés de la police et de la gendarmerie étaient invités à venir écouter ce lundi des témoignages de victimes de…
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France: Violences conjugale - le gouvernement présente son plan en espérant un "électrochoc"
France: Violences conjugale - le gouvernement présente son plan en espérant un "électrochoc". le Premier ministre Édouard Philippe a clos lundi le "Grenelle contre les violences conjugales" en présentant un plan à forte tonalité juridique....
POOL/AFP / STEPHANE DE SAKUTIN Le Premier ministre Edouard Philippe présente en présence de la secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes Marlène Schiappa les mesures issues du “Grenelle contre les violances conjugales”, à l’Hôtel Matigon, le 25 novembre 2019
Prise en charge psychologique des agresseurs, introduction de l’emprise dans le code pénal, renforcement du numéro 3919: le…
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Ambiance délétère et débat tronqué au Sénat
Hier soir, en séance publique était discutée la proposition de loi du député Aurélien Pradié visant à agir contre les violences au sein de la famille.
Alors que chaque année, en France, 220 000 femmes sont victimes de violences physiques et sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint, et que tous les deux jours l'une d'elles y perd la vie, l'accélération de la lutte contre ce fléau est aujourd'hui plus qu'urgente.
Toute initiative législative en la matière doit être l'occasion d'améliorer notre droit largement imparfait sur le sujet. Ainsi, pour apporter leur pierre à l'édifice, les sénatrices et sénateurs ont déposé plus de 120 amendements sur ce texte transpartisan.
Or, très rapidement (dès le début de l'article 2), la rapporteure, comme la ministre ont coupé court à tout débat et toute discussion sur ces amendements d'amélioration du texte. Systématiquement la quasi-totalité de ceux-ci a été rejeté – au moyen d'arguments bien souvent faibles voire fallacieux - privant par exemple notre Haute Assemblée d'un débat sur l'autorité parentale et le droit de visite des conjoints violents.
En l'absence remarquée de la secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes Marlène Schiappa, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a souhaité en finir au plus vite avec ce texte, arguant que des travaux étaient en cours sur tous les sujets abordés, notamment dans le cadre du Grenelle des violences conjugales organisé par le gouvernement et qui rendra ses conclusions le 25 novembre prochain. La ministre a souligné que la proposition de loi méritait d'être adoptée « dans les meilleurs délais », quand bien même les conclusions du Grenelle pourraient nécessiter « un autre texte législatif ». En effet, le même jour, a été annoncé une proposition de loi plus complète d'un député REM, cette fois-ci, sans doute autour du 25 novembre, pour le symbole.
Cette attitude du gouvernement nous interroge une fois encore sur sa conception du rôle du Parlement, et en particulier du Sénat.
La lutte contre les violences faites aux femmes, élevée au rang de grande cause nationale du quinquennat, mérite bien mieux que cette lamentable instrumentalisation dans le seul but d'apparaitre à l'initiative !
C'est dans ce cadre que les membres du groupe CRCE, ainsi que leurs collègues socialistes, ont préféré quitter l'hémicycle pour que cesse cette mascarade. Faire reculer les violences demeure notre priorité et nous resterons mobilisé.e.s pour débarrasser la société de ce fléau.
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Alors que le grenelle contre les violences conjugales se poursuit, Guillaume Erner interroge Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. L'Invité des Matins de Guillaume Erner, partie 2 - émission du 18 septembre 2019 À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/saison-26-08-2019-29-06-2020 Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCd5DKToXYTKAQ6khzewww2g Et retrouvez-nous sur... Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture/
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/emmanuel-macron-grenelle-violences-femmes-lancement/
Grenelle des violences conjugales : Emmanuel Macron témoin d'un dysfonctionnement majeur
Mardi 3 septembre, le chef d’État s’est rendu dans les locaux du 3919 à Paris pour écouter discrètement l’appel à l’aide d’une femme
Alors que plus de 100 femmes ont déjà succombé aux coups de leurs conjoints cette année en France, le Gouvernement tente de passer la seconde en lançant, mardi 3 septembre 2019, le Grenelle des violences conjugales, allouant une nouvelle enveloppe annuelle de 78 millions d’euros à la prévention et à la protection des victimes. Sous l’égide de Marlène Schiappa, l’initiative fait suite à un appel de détresse lancé par les associations, qui espéraient un minimum de 500 millions. C’est sous cette impulsion que la nouvelle ligne du 3919 a été ouverte, et qu’Emmanuel Macron voulait en personne voir fonctionner – une première qui ne s’est pas vraiment passée comme prévu.
Situés dans le XIXe arrondissement de Paris, les locaux du 3919 ont donc accueilli le chef d’État français le jour même du lancement de la plate-forme téléphonique. Aux côtés d’Elena, standardiste depuis 20 ans, Emmanuel Macron enfile discrètement un second casque afin d’écouter l’échange avec une femme âgée de 57 ans, 40 ans de mariage, qui a enfin trouvé le courage de quitter son mari. Mais son appel inquiète plus qu’autre chose : après un nouveau dépôt de plainte, la victime aimerait récupérer ses affaires, mais refuse bien évidemment d’y aller seule. Problème : aucun gendarme n’accepte de l’y accompagner.
S’en suit une conversation entre Elena et un gendarme, manifestement agacé d’avoir la plaignante dans les pattes. Raisons invoquées pour le refus : « il faut un ordre d’huissier. Et ce n’est pas dans le Code pénal. » Elena rappelle que les forces de l’ordre ont pour devoir d’assister toute personne en danger. Excédé, le Président ira jusqu’à intervenir indirectement, écrivant sur un calepin des consignes afin d’aider l’assistante aux prises au téléphone. « L’huissier appliquera une décision de justice. C’est au gendarme de la protéger dans un contexte où le risque est évident » écrit-il alors. Rien à faire, le gendarme refuse. Elena doit alors rediriger la victime vers une association locale. Une scène lunaire.
Devant cette débandade absolue, une enquête sera ouverte auprès de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) afin de « déterminer les circonstances de ce manquement. » Lorsqu’Emmanuel Macron demande à Elena si cette situation lui arrive souvent, la réponse n’a rien de rassurant : « Oh oui, et de plus en plus. »
Source : Ouest-France
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L’Espagne, un exemple dans la lutte contre les féminicides
75. C’est le nombre de Françaises ayant perdu la vie - tuées par un compagnon actuel ou une fréquentation plus ancienne - ces sept derniers mois. La dernière, une trentenaire, a été étranglée par son petit ami le 6 juillet dans les Yvelines, un énième meurtre qui a notamment motivé une manifestation pour appeler à des mesures immédiates. Dans la foulée, Marlène Schiappa - secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations - a annoncé dans un entretien au JDD la tenue d'un Grenelle des violences conjugales à Matignon, le 3 septembre prochain. Ministres concernés, acteurs de terrain, services publics, associations et familles de victimes y seront réunis afin d'adopter des mesures efficaces pour enrayer ce phénomène. D'ici là, un coup d'oeil sur la politique espagnole s'impose. Dès décembre 2004, le Parlement de José Luis Rodriguez Zapatero a voté une loi organique de protection intégrale contre la violence de genre - qui a provoqué d’importantes réformes pénales, civiles et sociales - hissant la lutte contre les violences faites aux femmes au rang de cause nationale. Résultat : l'an passé, le pays a comptabilisé 43 féminicides, contre 71 en 2003.
Mesures de protection et d’assistance
L’une des mesures phares adoptées par l’Espagne en 2008 est l’instauration d’un système de surveillance par géolocalisation. L’agresseur dispose d’un bracelet électronique, la victime d’une balise. Au moindre franchissement de la zone de sécurité définie par la justice - un rayon de 500 mètres en général - les deux individus sont contactés par téléphone par un centre de contrôle qui, selon la situation, transmet le signalement à la police. Depuis la mise en place de ce dispositif en 2008, aucune femme bénéficiaire n’est décédée. En France, un système assez proche existe depuis 2017 sans être suffisamment utilisé, selon Nicole Belloubet. La garde des Sceaux française souhaite en développer l’utilisation.
Un système judiciaire spécialisé
De plus, tous les professionnels espagnols des milieux médicaux, policiers et judiciaires - susceptibles de devoir travailler avec des victimes - reçoivent désormais une formation obligatoire. Pour punir plus lourdement les violences faites aux femmes, l’Espagne s’est aussi dotée de 106 cours de justice spécialisées en affaires de "féminicides". Le pays a aussi supprimé certaines circonstances atténuantes pour les agresseurs. Même si la victime ne porte pas plainte, l’État espagnol peut le faire pour elle. Par ailleurs, bien loin des délais français, les juges disposent de 72 heures maximum pour instruire le dossier. Le procès doit quant à lui se tenir dans les quinze jours.
Des résultats probants
Les effets ont aussi été visibles sur le nombre de plaintes déposées : 160 000 en 2017 contre 72 000 en 2005.
Dimanche 7 juillet, au micro de BFMTV, Nicole Belloubet reconnaissait l’avancée de l’Espagne sur la France en terme de féminicides :
"Nous délivrons trois milles ordonnances de protection. En Espagne, […] c’est plus de 10 000 qui sont délivrées chaque année. Nous devons monter à ce niveau de protection"
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Marlène Grenelle contre les violences conjugales
Marlène Grenelle contre les violences conjugales
POLITIQUE
Marlène Grenelle contre les violences conjugales sont effectives, s’est félicitée ce mercredi la ministre chargée de l’égalité femmes-hommes. Mais les associations pointent toujours un manque de moyens.
Après trois mois de discussions et de travaux, une soixantaine de mesures avaient été présentées pour lutter contre ce fléau (46 + 10 mesures d’urgence). Ce vendredi…
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Féminicides : Marlène Schiappa annonce la tenue d'un "Grenelle des violences conjugales" en septembre
Ce rendez-vous réunira les les ministres concernés, les acteurs de terrain, les services publics, les associations et les familles de victimes, a affirmé la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes dans un entretien au "JDD".
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Je n'ai jamais eu connaissance de catholiques qui battent leur femme.
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90% des victimes de violences conjugales satisfaites par la police...d'après l'IGPN
90% des victimes de violences conjugales satisfaites par la police…d’après l’IGPN
2021-03-06 01:06:04 Revolution Permanente Crédits photo : Fred Dufour. AFP Dans une interview donnée par Libé, Marlène Schiappa annonçait les chiffres sur l’accueil par la police des victimes de violences conjugales, qui avait été menée suite au Grenelle de 2019, et déclare que 90% des femmes victimes sont globalement satisfaites de l’accueil qui leur a été réservé. Problème, cette enquête a été…
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