#grave et nostalgique
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biarritzzz · 11 months ago
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This is such a gorgeous piano piece. Nostalgic, evocative. I want this at my funeral.
Ravel is wonderful. I won’t look into his life because like all men, I’m sure he was a raging misogynist who probably thought women shouldn’t compose music. Like Mendelssohn, another favorite of mine who thought that his sister Fanny, an incredibly talented musician and composer, should not publish any of her music and focus solely on her housewife duties.
This has soured his music for me. Fucking asshole.
But anyway you should cry at funerals even if you barely knew the deceased and picking the right music is crucial.
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noha003 · 6 months ago
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Bon, je me lance en rangeant ma bibliothèque, je retombe sur un livre d'enfance que j'avais l'habitude de lire quand j'étais gosse : "Les Mots de Zaza". (Petite parenthèse, en regardant ses tenues, waouh, les tricots, les motifs magnifiques, j'en ai même fait des fan art lol)
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Bref, revenant au livre, je le relis et inconsciemment, je deviens comme la protagoniste. Genre, le personnage de Zaza fait plein de collections d'objets, mais surtout de mots. Le livre est assez marrant, mais je m'arrête là le concernant. Ce qui m'intéresse, c'est que, comme la souris, j'ai aussi commencé plein de collections random, notamment la collection de vidéos de danse. Bon, avec des applications comme TikTok et compagnie, c'est sûr que j'en ai pour des heures, que dis-je, des tonnes de vidéos. Mais pas spécialement. Je collectionne un type de vidéo où ça danse, certes, mais il y a une vibe différente qui me parle plus à MOI. C'est clairement subjectif, mais des danses qui ont une certaines essence palier à une joie voire nostalgie, quelque chose de plus qu'une danse en elle-même, provoque toute une vibe que j'arrive à déceler, qui se trouve au-delà d'une chorégraphie. Je pense qu'un exemple serait plus compréhensible que des mots, parce que moi même je m'y perd.
En 2016, à madison Square Garden un event de fou c'est organisé par le kanye West le jour où ça a lâché "life of Pablo" purée qu'est que j'aurais aimé être là bref. cette vidéo correspond grave au mood dont j'essaye de parler depuis 25 lignes.
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Depuis je suis enquête de collecter toute ces vidéos, photos bref toute chose en rapport avec ce sentiment nostalgique et joyeux.
Un soir, comme à mon habitude, je traînais sur YouTube et j'ai découvert un pilote de dessin animé qui ne s'est jamais réalisé, mais qui a été posté en ligne : c'est "Kitty Bobo". J'ai regardé l'épisode et même si le scénario n'est pas ouf, en vrai, j'ai kiffé l'animation. J'aime l'idée de personnages évoluant dans un univers new-yorkais. En fait, j'ai adoré la vibe du dessin animé, ça m'a replongé dans la période où jme tuais aux films d’eddy Murphy ou the Wayans Brothers (en gros mon enfance !) et je ne sais pas ce dessin animé m’a tout autant parlé (j’ai surtout un kiff pour le perso de graphitti).
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petit fanart de l'épisode:)))
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et je sais pas pour vous mais en se moment j’aime collecter tout ces souvenirs d’enfance, d’instant de vie qui plus est ce sentiment à été encore plus appuyé quand je regardais la web série « Samuel » d’ARTE (FONCEZ LA VOIR SI CE N’EST PAS ENCORE FAIT !!!)
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Et pareil, j’ai eu envie d'écrire une web série. Là, j'en suis à la prémices, (autrement dit je n’ai encore rien). Je veux que de la vibe, cette fameuse essence, soit plus présente au cœur du projet avec de la musique et tout, (on a tous ce sentiment, j'en suis sûr). mais c'est trop subjectif pour pouvoir jouer sur tous les terrains. Et j'avoue, j'ai surtout envie d'être égoïste et de le faire surtout pour moi. Je pense que c'est un gage de qualité.
Le problème avec moi c’est que j’ai trop d’ambitions, je suis du genre à vouloir travailler dans l’ombre pendant des années, drop mon projet, en mode jvais tous les chokbar. Mais le truc c’est que cette forme ne fonctionne que quand t’es connu et je ne suis littéralement personne lol. En plus de ça, je suis la première à apprécier suivre un artiste durant ses débuts, le voir évoluer et en être fière quand il/elle atteint le sommet. alors je vais poster ici toute mon évolution dans mon projet mes coup de mou comme mes réussite. juste laisser une trace pour moi. Une sorte de journal intime mais public mdrr :)))
bizoux on se revoie au prochain update
noha, 1er mai 2024
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marie-swriting · 11 months ago
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Te Choisir, Toi - Eddie Munson
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Stranger Things Masterlist
Speak Now Masterlist
Résumé : Tu reviens à Hawkins et tombes sur Eddie Munson, le garçon que tu aimais.
Warnings : angst, fin douce-amère, mention de pression de la part des parents à cause de l'école, faux ami.e.s, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
NdA : Désolée pour le retard ! J'espèrais vraiment le poster plus t��t mais la fac est insupportable en ce moment... Enfin bref, voici le one shot de la semaine dernière. J'espère qu'il vous plaira.
Nombre de mots : 4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Back To December (Taylor's Version) par Taylor Swift
Une cassette de Blondie dans les mains, tu regardes les autres musiques proposées par la boutique. Tu n’as pas un artiste en tête, tu veux juste enrichir ta collection et la petite boutique d’Hawkins t’avait manqué. 
Tu continues de chercher jusqu’à ce que tes yeux se posent sur une cassette d’Iron Maiden. Un sourire nostalgique prend place sur ton visage pendant que tu tends la main pour la saisir quand une autre main se cogne contre la tienne. Tu commences à t’excuser quand tu remarques les bagues de la personne. En relevant les yeux, tu découvres Eddie. Vous ne vous êtes pas vu depuis ton déménagement en janvier dernier. Eddie ouvre grands les yeux en te voyant avant de reprendre une expression neutre. Il est sur ses gardes et tu sais malheureusement pourquoi. 
-Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu étais partie, questionne Eddie, sous le choc.
-C’est le cas. On est revenus pour quelques semaines afin de rendre visite à la famille.
-Oh, je vois. C’est logique, dit-il, gêné avant de faire un signe vers le rayon en face de vous : Tu peux prendre la cassette si tu veux.
-Non, vas-y. Je voulais juste la regarder. 
-D’accord. 
Eddie prend la cassette, regarde rapidement le prix avant de commencer à partir. 
-Comment ça va ? demandes-tu soudainement, l’arrêtant dans son élan.
-Je vais bien, t’informe Eddie en se retournant vers toi.
-Et Wayne ? Je ne l’ai pas vu depuis longtemps. 
-Il va bien aussi.
Tu détailles Eddie du regard et tu remarques qu’il est braqué. Il répond par des phrases courtes et ne te pose pas de questions, sûrement pour finir la conversation plus rapidement. Tu n’es pas étonnée en le réalisant. Tu devais t’y attendre. Cependant, en revenant à Hawkins, tu voulais absolument lui parler et tu as ta chance, tu ne dois pas la laisser passer. 
-Tu joues toujours au Hideout ?
-Oui, chaque mardi. On arrive enfin à attirer un peu d’attention. On va essayer de trouver un deuxième lieu.
-C’est super. Je suis contente pour toi, avoues-tu, sincèrement. 
-Merci. Je dois y aller. Je dois aller payer, informe Eddie en te montrant la cassette et une nouvelle corde de guitare. 
-Eddie, attends ! le retiens-tu une nouvelle fois. Je… Je voulais savoir si je pouvais venir te voir jouer au Hideout.
-On est dans un pays libre. Fais comme tu veux.
-Et j’espérais aussi pouvoir, peut-être, parler avec toi après le concert, commences-tu, en jouant avec tes doigts. Ce n’est pas grave si tu refuses, je le comprendrais. Je veux juste te parler, tu n’aurais même pas besoin de me répondre, juste de m’écouter. Si ça te va. 
-Euh… pourquoi pas. Rejoins-moi derrière le bar quand j’ai fini.
-J’y serai. Merci, Eddie.
Eddie pince ses lèvres et hoche légèrement la tête avant de te laisser. Vous n’avez jamais eu une conversation aussi gênante. Vous marchez sur des œufs, c’est comme si vous étiez redevenus des étrangers et d’une certaine façon, c’est le cas. Tu as un pincement au cœur à cette réalisation. Parler avec Eddie est embarrassant alors qu’avant, c’était simple.
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Vous vous étiez devenus amis vers la fin de l’année scolaire par hasard. En effet, vous ne fréquentiez pas les mêmes groupes. Eddie faisait partie des exclus alors que tu étais un membre à part entière des populaires. Toutefois, grâce à une heure de colle placée au même moment, vous vous étiez rencontrés. Le professeur qui était censé vous surveiller vous avait laissés seuls, vous permettant de discuter. Directement, vous aviez accroché et d’ici le début des vacances, vous étiez en couple. 
Un jour d’été, vous étiez dans son van alors que tu lui expliquais qu’il allait pouvoir jouer au Hideout d’ici quelques semaines. Au début, Eddie ne t’avait pas cru puis en voyant ton air sérieux, il avait pris conscience de la réalité.
-Mais qu’est-ce que t’as pu faire pour qu’un bar accepte qu’on joue ? avait demandé Eddie.
-Je ne vais pas te révéler mes secrets.
-Allez, dis-moi ! Je suis curieux.
-Disons que j’ai appris deux, trois trucs sur les sacrifices. Tu sais, mon petit ami vénère Satan donc c’était facile. Je ne sais pas si tu le connais, avais-tu blagué.
-Manson, c’est ça ? J’ai entendu dire qu'il gérait une culte. Tu es sûre qu’il est bien pour toi ? Il ne m’a pas l’air fréquentable
-C’est plus l’âge, le problème. Il est trop vieux pour moi, j’hésite à le plaquer.
-Hé ! J’ai juste un an de plus, s’était-il offusqué.
-Ça change rien au fait que tu es plus vieux. C’était comment la vie quand vous n’aviez pas encore l’électricité ?
Eddie t’avait lancé un regard inexpressif pour te montrer son agacement, mais il avait fini par éclater de rire. Depuis le siège passager, tu l’avais regardé rigoler, appréciant le son de son rire et la façon dont son visage s’était illuminé. Tu aurais pu l’admirer ainsi toute ta vie. 
Avec Eddie, c’était toujours simple de parler avec lui, tu n’avais jamais à te prendre la tête. Vous ne vous preniez jamais au sérieux et avant de le rencontrer, tu n’avais pas remarqué à quel point tu en avais besoin. Tu n’étais jamais sentie aussi à l’aise avec quelqu’un avant lui. 
En plus, d’être simple, parler avec lui était réconfortant. Tu as toujours eu du mal à t’ouvrir aux autres, mais avec Eddie, tu avais réussi. Il t’avait fallu quelques mois avant d’être vulnérable avec lui. Toutefois, après l’avoir fait une première fois, tu avais réalisé qu’Eddie n’était réellement pas comme les autres et qu’il ne t’aurait jamais jugé.
Un soir de septembre, tu t’étais rendue au parc à caravanes, les yeux rougis. Tu avais frappé à la porte de la caravane d’Eddie avec vivacité. Tu te tenais avec tes bras, cherchant un brin de réconfort. En ouvrant la porte, Eddie avait d’abord été content de te voir avant de remarquer ton visage. 
-Y/N, tout va bien ?
-Désolée, je… j’aurais dû appeler. Je…, avais-tu bégayé avant de prendre peur, je n’aurais pas dû venir. Je vais te laisser, avais-tu dit en te tournant.
-Attends, dis-moi ce qui ne va pas, avait répliqué Eddie en prenant ta main.
-Ce n’est rien.
-Tu as pleuré, ce n’est pas rien. Viens, on sera plus à l’aise à l’intérieur, t’avait invité Eddie avec un doux sourire. 
Tu étais rentrée sans dire une réponse. L’inquiétude s’était faite plus forte dans le corps d’Eddie, il t’avait toujours vu souriante, prête à parler de n’importe quoi pendant des heures. Il n’était pas habitué à te voir ainsi silencieuse et vide de l’intérieur. En te regardant, il s’était dit que tu aurais pu t’effondrer à n’importe quelle seconde. Et peut-être que c’était le cas. Il n’avait pas parlé tout de suite, te laissant le temps de rassembler tes pensées pendant tu étais mutique, les yeux posés sur tes pieds. 
-Qu’est-ce qui s’est passé ? avait-il fini par te demander après quelques minutes. 
-C’est ridicule. Je t’ai dit que ce n’est rien de grave, avais-tu affirmé en balayant l’air de la main. 
-Vu l’état dans lequel tu es, je ne suis pas de ton avis. 
-Je ne vais pas te déranger avec mes problèmes insignifiants.
En t’ayant entendu utiliser le mot “insignifiant”, Eddie était devenu agacé. Il tenait beaucoup à toi, mais il avait vite fini par réaliser que tu avais toujours à penser que tes problèmes étaient moins importants que ceux des autres. Certes, vous n’aviez pas les mêmes problèmes, rien que sur le plan économique - ta famille est aisée contrairement à la sienne, mais ça ne voulait pas dire que tu ne souffrais pas. Eddie admirait ton altruisme, mais il le détestait quand ça t’empêchait de te mettre en priorité. 
-Parle-moi, je suis là pour ça, avait insisté Eddie.
-Je me suis disputée avec mes parents. Ce n’est pas la première fois, mais cette fois, c’est allé loin, avais-tu avoué en soupirant. Ça a commencé à cause de la note en histoire et puis, mes parents ont continué à me faire des reproches sur tout et n’importe quoi. Ils n’ont pas arrêté de me rabaisser, de me dire que je ne suis qu’une bonne à rien. Ils m’ont dit que ce n’est pas avec ces notes que je pourrai aller en école de médecine et je leur ai dit que je voulais être professeur des écoles et là, c’était le début de la fin. Ils m’ont clairement dit que je n’y arriverais jamais et que je pouvais faire mieux. Puis, ils ont fini par critiquer tout ce qu’ils pouvaient sur moi, avais-tu confessé avant de prendre une profonde inspiration. Tu sais, je suis habituée à toutes ces phrases, je ne devrais plus y réagir, pourtant ça m’a fait toujours aussi mal, Eddie. J’ai l’impression d’être une ratée à cause d’eux et peut-être que je le suis. En tout cas, je ne suis pas assez bien, ça c’est sûr.
À ta dernière phrase, tu avais fondu en larmes. Eddie n’avait pas perdu une seconde avant de te prendre dans tes bras. 
-Tu es assez bien, même plus. Et tu n’es pas une ratée non plus. Tu es intelligente et je sais que tu y arriveras dans la vie. Ne les écoute pas.
Eddie t’avait répété ces phrases afin de te calmer. Tu avais pleuré jusqu’à la dernière larme en te tenant à lui comme à une bouée de sauvetage. 
Quand tu avais enfin réussi à reprendre un souffle normal, tu avais senti un mal de tête pointer le bout de son nez puis, tu t’étais séparée de l'étreinte d’Eddie, le regard toujours fuyant. Tu te sentais honteuse d’avoir pleuré de cette façon. Jamais tu n’avais laissé quelqu’un voir cette facette de toi. Tu t’étais toujours occupée de tes émotions par toi-même. Pour toi, personne ne devait savoir quand, intérieurement, tu te sentais aussi mal. 
-Je suis désolée. 
-Pourquoi tu t’excuses ? t’avait-il demandé, les sourcils froncés.
-Je suis venue sans prévenir et j’ai déversé tous mes problèmes sur toi. Tu aurais très bien pu être occupé ou autre et je n’ai pensé qu’à moi. 
-Ne t’excuse surtout pas pour ça. Je suis ton petit ami, non ? Je ne suis pas là que pour les moments où tu es heureuse, je suis aussi là pour les jours où tu ne vas pas bien. C’est mon job d’être là pour toi, t’avait affirmé Eddie en te caressant la joue. 
-Certes, mais je voulais être la copine parfaite pour toi, toujours souriante, je ne voulais pas que tu penses que je suis moins bien et…
-Tu n’as pas à être parfaite, t’avait interrompu Eddie. On est humains, on est pas censés être parfait, encore moins quand on a notre âge alors, ne t’en fais pas. Mon opinion sur toi n’a pas changé. 
-Merci, Eddie, avais-tu commencé avec un léger sourire. Ça compte beaucoup ce que tu viens de dire. Je t’aime, avais-tu lâché sans t’en rendre compte avant d’ouvrir grand les yeux. Oh, mon Dieu, désolée, je…
-Je t’aime aussi. 
Après la phrase d’Eddie, vous vous étiez regardés avec amour avant de partager un baiser court et rempli d’amour. Tu avais repris Eddie dans tes bras, ayant besoin de le sentir contre toi à nouveau. 
Après avoir apprécié votre étreinte pendant un moment, vous étiez allés dans sa chambre pour vous reposer, tu étais émotionnellement épuisée. Eddie t’avait donné un médicament pour ton mal de tête puis, tu t’étais endormie en quelques secondes, les bras réconfortants d’Eddie autour de toi.
À partir de ce jour-là, tu avais appris à être un peu plus vulnérable avec Eddie, à t’ouvrir à lui, le laissant t’aider quand tu en avais besoin. Votre relation avait évolué, devenant un peu plus forte. Tu sentais au fond de toi qu’Eddie était quelqu’un de bien pour toi et tu étais heureuse avec lui. 
Malheureusement, tes efforts n’avaient pas été suffisants. 
Le mois de décembre venait de commencer et chaque lycéen d’Hawkins en était content. Les vacances d'hiver étaient bientôt là tout comme le célèbre bal d'hiver. Chaque jour, il y avait des demandes. Généralement, on pouvait voir des scènes mignonnes, parfois, c’était des refus assez durs. 
Eddie et toi aviez parlé du bal sans vraiment vous étaler. Il l’avait mentionné, voulant savoir si c’était un évènement que tu attendais avec impatience. Eddie s’en fichait comme de sa dernière chemise, mais il pensait que ça ne serait peut-être pas ton cas. Tu lui avais dit que tu aimerais y aller sans pour autant compter chaque jour jusqu’au bal. D’autre part, tu avais aussi la tête dans les cartons à cause de ton déménagement en janvier - ton père avait une opportunité de travail - donc aller au bal n’était pas dans tes priorités. 
En plus du bal, vous aviez également pensé à rendre votre relation moins discrète. En effet, presque personne n’était au courant pour vous deux alors que vous étiez ensemble depuis sept mois. Eddie ne voulait pas que tu deviennes le sujet de moqueries et de ton côté, tu appréciais avoir une relation rien qu’à toi. Toute ta vie, tu t’étais conformée à l’attente de tes parents et de tes amis. Toutefois, avec Eddie, c’était différent et tu voulais protéger cette partie de ta vie. 
Et c’est ainsi qu’Eddie s’était retrouvé avec un petit bouquet de roses en main à t’attendre en fin de la journée de cours sur le parking du lycée. Il essayait de se convaincre que les roses n’étaient pas de trop. Généralement, les filles aiment les roses, pas vrai ? Il espérait que tu n’étais pas l’exception à la règle. Et puis, c’était une demande pour le bal, il fallait que ça soit romantique. Certes, ce n’était pas le genre d’Eddie et il savait que tu n’étais pas très fleur bleue, mais il savait aussi qu’une fois de temps en temps, tu appréciais un geste romantique un peu cliché. 
Eddie avait séché toute la journée afin de préparer ce qu’il allait dire. Malgré son côté extraverti et sa capacité à improviser des discours, il voulait que ça soit parfait et n’étant pas du genre grand romantique, il avait peur de dire quelque chose de travers. 
Quand Eddie t’avait vu sortir du lycée avec quelques-uns de tes amis, il avait pris une profonde inspiration avant de se rapprocher de toi. En le voyant, tu avais froncé les sourcils. Après tout, il était censé avoir séché la journée de cours, tu ne t’attendais pas à le voir là. Tu avais aussi remarqué sa nervosité, chose qui n’est pas commun chez Eddie. 
-Est-ce que le Taré tient vraiment un bouquet de fleurs ? s’était étonnée ton amie Juliet.
-Il est en train de se diriger vers nous ? avait questionné ton autre amie Sarah. 
-Mon Dieu, j’espère pas !
En entendant les remarques de tes amis, tu t’étais rappelée que tu n’étais pas seule. Elles ne savaient toujours pas que tu étais avec Eddie et leurs commentaires en étaient la raison. Tu n’avais pas prévu qu’Eddie vienne te voir alors que tu étais avec elle. Certes, vous aviez parlé d’être moins secret, mais tu n'avais pas pensé le faire maintenant. Tu avais senti ton estomac se tordre, craignant ce qui allait se passer. 
-Y/N, est-ce que je peux te parler ? avait demandé Eddie avec un sourire nerveux.
-Elle ira nulle part avec toi. Parle-lui ici, avait ordonné Juliet avant que tu puisses répondre. 
-Très bien, avait-il accepté en se sentant plus gêné. Je sais qu’on a pas vraiment parlé d’aller au bal ensemble, surtout que ce n’est pas du tout le genre de soirée que j’apprécie, mais je sais que ça te plairait alors, et si tu le veux bien, je serais ravi d’être ton cavalier. Oh, je t’ai aussi pris des fleurs, avait dit Eddie nerveusement, en te tendant le bouquet, mais tu n’avais pas bougé. C’est trop, c’est ça ? Je savais que c’était cliché et…
-Le Taré vous embête ? avait questionné Jason Carver en venant vers vous avec d’autres membres de l’équipe de basket.
-Il a invité Y/N au bal, avait informé Sarah, faisant rire tes amis.
-Sérieusement ? T’es bête à ce point-là ? 
-C’est pas tes affaires, Carver, avait rétorqué Eddie en serrant les dents. 
-Qu’est-ce qui te fait croire qu’elle voudrait sortir avec un gars comme toi ?
-Parce qu’être avec un gars comme toi serait juste une déception. Et puis, je sais qu’elle veut sortir avec un gars de mon genre.
-Qu’est-ce qui te rend si sûr ?
-Je ne vais pas continuer à te parler. Alors, Y/N, qu’est-ce que t’en dis ?
-Tu n’as pas à répondre, l’avait interrompu Jason.
-On va au bal ensemble ? avait quand même continué Eddie.
En entendant la question d’Eddie, tous tes amis s’étaient mis à rigoler un peu plus fort. Eddie prenait sur lui pour ne pas réagir, restant concentré sur toi. Il n’avait beau ne pas comprendre pourquoi tu restais avec eux, il ne voulait pas créer une bagarre par respect pour toi. De plus, ce moment était censé être romantique, ça ne pouvait pas mal se finir.
De ton côté, ton cerveau avait cessé de fonctionner. Tu ne savais plus quoi faire et les rires et remarques de tes amis n’aidaient en rien. Tu voyais bien qu’Eddie attendait ta réponse positive, mais la pression extérieure t’empêchait de lui sauter dans les bras en acceptant sa demande et en prenant son bouquet. Tu avais ouvert et fermé la bouche à plusieurs reprises, ignorant quoi dire. Tu avais entendu une de tes amis les plus proches faire une remarque sur votre “potentiel” couple et comment il était ridicule en plus d’être voué à l’échec et avant que tu puisses réagir, tu avais rétorqué : 
-Eddie, tu as l’air d’être quelqu’un de gentil, mais on ne se connait pas donc non. Ne le prends pas mal, je ne voulais pas aller au bal de toute façon. Mais, je suis touchée que tu aies pensé à moi.
-Tu as raison, on se connait vraiment pas, avait-il répondu en cachant la douleur dans ses yeux. J’ai été de con de penser que tu serais différente des autres.
Et sur ces mots, Eddie avait violemment jeté le bouquet de roses à tes pieds puis il s’était éloigné. Tu l’avais regardé partir avec les larmes aux yeux et en t’insultant alors que tes amis s’amusaient de son humiliation. 
Tu étais restée figée pendant quelques minutes, n’arrivant pas à croire que tu avais pu lui faire ça. Après tout ce qu’Eddie avait fait pour toi, tu l’avais rabaissé. Après tout l’amour qu’Eddie t’avait apporté, tu l’avais laissé tomber pour des amis qui n’avaient jamais fait attention à toi.
Ce soir-là, tu avais pleuré toutes les larmes de ton corps. La douleur dans ta poitrine était insupportable, mais tu te disais que tu la méritais. Eddie devait sûrement être dans un pire état. Tu avais brisé sa confiance. Il t’en voudrait toute sa vie, c’était une certitude. 
Tu n’avais pas osé l’appeler, trop honteuse pour lui faire face. De plus, avec ton déménagement qui approchait, tu essayais de te rassurer en disant que, dans tous les cas, votre relation allait se finir. Cette pensée ne pouvait te réconforter que pendant une seconde avant que la culpabilité revienne. Tu avais fini par quitter Hawkins sans jamais pouvoir t’excuser alors que tu souhaitais plus que tout arranger la situation. 
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Mais maintenant, c’était ta chance. Tu peux enfin réparer tes erreurs. Tu dois le faire, même s’il y a risque qu’Eddie s’énerve contre toi. Tu es prête à recevoir ses foudres tant que tu t’excuses. Il mérite tes excuses. 
Le mardi soir, tu arrives au Hideout alors que le concert de Corroded Coffin a commencé depuis quelques minutes. Tu te fais discrète, restant dans un coin du bar. En jetant un coup d'œil aux alentours, tu remarques que peu de personnes les écoutent, ce qui t’agace. Tu n’aimes pas voir que le groupe d’Eddie n’est pas apprécié à leur juste valeur. 
En écoutant Corroded Coffin, tu réalises qu’ils se sont énormément améliorés. De plus, à présent, ils jouent plus de chansons originales que de reprises. Pendant ton écoute, tes yeux sont posés sur Eddie. Tu le vois heureux de jouer même si c’est un public composé de quelques ivrognes et de toi. Il s’amuse avec ses amis, son sourire est sincère. Son sourire te manque. Il avait toujours un effet thérapeutique sur toi. Tu aimerais pouvoir encore être la cause de son sourire. 
Tu écoutes chacune des chansons avec attention. La dernière te marque particulièrement. Tu n’as pas besoin d’écouter jusqu’au refrain pour savoir que le sujet est votre rupture. En écoutant sa douleur en musique, ton cœur se brise à nouveau. Tu vois dans les yeux d’Eddie qu’il ressent les émotions en même temps qu’il chante, comme si tu avais arraché son cœur la veille. À ce moment-là, tu souhaiterais que tout soit différent. Tu aurais aimé être l’inspiration d’une chanson qui le rende heureux sur scène, pas une où il est sur le point de s'effondrer à chaque mot.
Quand Corroded Coffin ont fini de jouer, tu les applaudis, suivi de quelques personnes qui le font par politesse. Eddie part à l’arrière du bar et tu finis par le suivre quelques minutes plus tard.
Dehors, Eddie allume une cigarette alors que tu te rapproches de lui, embarrassée et les bras croisés sur ta poitrine.
-Vous avez super bien joué, le complimentes-tu, attirant son attention.
-Merci. Bon, tu voulais me parler, non ? demande-t-il en apportant sa cigarette à ses lèvres. Je t’écoute.
-Oh, oui… Je… Je voulais te présenter mes excuses, bégayes-tu en évitant son regard pendant une seconde. Tu es quelqu’un de bien, Eddie et tu ne méritais pas que je te traite de cette façon. Je suis désolée de t’avoir brisé le cœur et je suis surtout désolée pour cette fameuse nuit. Je n’aurais pas dû t’humilier de cette façon en disant que je ne te connaissais pas, c’était méchant de ma part. J’aimerais pouvoir dire que j’ai agi de cette façon à cause de la pression de mes anciens amis, mais ils ne m’ont pas forcé à te dire non. J’avais le choix entre assumer mes sentiments pour toi devant tout le monde ou t’abandonner et j’ai choisi la mauvaise option. J’aurais dû te choisir, toi. Je te jure que si je le pouvais, je remonterai le temps jusqu’en décembre et je changerais tout. Je m’assurerais de ne pas prendre mes jambes à mon cou et t’aimer comme toi tu m’as aimé. Je retournerais dans le passé pour le changer, mais je ne peux pas, je le sais. Je vivrai toujours avec le regret de t’avoir perdu à cause de ma stupidité. Tu étais le meilleur petit ami que j’aie jamais eu et que j’aurai, continues-tu, ta voix pleine d’émotion. Tu étais parfait et j’aurais aimé le réaliser quand on était encore ensemble. Alors, je te demande pardon pour tout ce que je t’ai fait. Et si, par je ne sais quel miracle, tu acceptais de me reparler, de me donner une nouvelle chance, je te jure que je saurais t’aimer comme il faut. Pas forcément de manière romantique, mais je m’assurerai de ne pas tout ruiner une nouvelle fois. Je sais que ce je dis n’enlève rien à la douleur que je t’ai causée et tu n’as pas à répondre à tout ce que je viens de te dire, mais tu méritais de l’entendre, finis-tu avant d’éclaircir ta gorge. Je vais te laisser tranquille maintenant, ajoutes-tu avant de tourner les talons. 
-Y/N, attends ! te retient Eddie et tu te retournes vers lui. Merci pour ce que tu viens de dire. J’apprécie. Je ne sais pas si un jour j’arriverai à oublier ce que tu m’as fait, mais j’apprécie tes excuses.
-Tu m’as tellement donné, c’est le moins que je pouvais faire. J’espère que la prochaine personne que tu aimeras saura t’aimer comme j’aurais dû. 
Tu lui fais un dernier sourire avant de partir. Tu te sens plus légère maintenant que tes excuses sont faites, mais tu sais que ta culpabilité ne te lâchera jamais. Peut-être que dans un autre univers, tu n’as pas fait l’erreur de le repousser ? En tout cas, cette idée te réconforte.
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tournesolaire · 1 year ago
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Hier en sortant d'espagnol je devais voir Jay mais enfait il est jamais venu, ni à 17h ni dans la soirée, c'est un peu dommage mais tant pis
C'était prévu que je passe la soirée avec Nathan de toute façon a la base, on devait regarder The Age of Innocence en buvant du vin comme on adore le faire hehe
Du coup à 17h j'ai rejoint Nath, il s'est préparé un peu, on a tous les deux retouché un peu notre make-up et puis on a été faire les petites courses avec une vraie dégaine de punk, c'était marrant. Finalement on a décidé de changer un peu du vin alors on a juste pris une bouteille de blanc pêche, mais du coup a côté on a pris une grosse bouteille de Martini et une bouteille de Pina colada
On est rentrés chez lui et on a commencé à boire tranquillou devant le film mais au final on parlait trop, tellement qu'on suivait plus du tout le film alors on a décidé de couper le film et de profiter de la soirée
On a dansé et ça m'a fait beaucoup de bien
Et puis à un moment il me dit "OH MAIS C'EST LA MUSIQUE DE THEO" alors comme j'étais bourrée, ni une ni deux je lui demande un partage de connexion et j'envoie des vocaux a Théo alors que la dernière fois qu'on s'est parlé c'était genre 2 jours après le festival mais C'EST PAS GRAVE
Au final on s'est envoyé des vocaux quasiment toute la soirée c'était super marrant et apparemment ça lui faisait plaisir d'avoir des nouvelles :) et puis je lui ai parlé des photos sur le site et il a été voir et il en a même trouvé d'autres hahahaha
J'ai réussi à motiver Nathan à sortir pour qu'on aille se promener un peu alors on a été se poser sur les quais et ça m'a rendue nostalgique, ça me rappelait les soirées de cet été
Je sais pas trop ce qui m'a motivé à le faire (enfin si: l'alcool) mais du coup j'ai aussi envoyé des vocaux à Jesse
Et il m'a répondu quasiment du tac au tac
On a parlé toute la soirée jusqu'à ce que j'aille me coucher et ça m'a fait super plaisir et puis j'étais trop touchée de voir vraiment à quel point il se rappelle des détails les plus insignifiants
Il m'a dit que finalement il laissait tomber avec Justine, que c'était trop compliqué et qu'elle était pas assez réceptive
Il m'a aussi dit que vendredi (donc demain) il devait voir une nouvelle fille au bar alors j'espère que ça se passera bien
(J'ai vraiment envie que ça se passe bien pour lui mais j'aurais encore plus envie que ça se passe bien pour nous, mais ça c'est mal)
J'ai hâte d'être à la pendaison de crémaillère
Ce matin le réveil était pas facile facile, j'avais l'impression d'avoir encore un peu la tête qui tourne à cause de l'alcool, et puis il faisait encore très sombre dehors à cause des gros nuages, j'aurais aimé pouvoir rester encore un peu au lit
C'était bizarre ça aussi
De me réveiller dans l'appartement sans lui
De me réveiller sans que le volet soit fermé complètement
De me réveiller et de devoir me préparer directement à partir sans pouvoir traîner des heures au lit
De pas regarder petits secrets entre voisins
De pas préparer de café avec l'odeur qui emplit l'appartement
De pas allumer l'enceinte pour écouter du rock
De pas lui dire d'aller se doucher en premier
De pas allumer mes cigarettes en sous vêtements pendant qu'il répond à ses copains
De pas préparer des pâtes une énième fois pour le repas du midi
C'était bizarre
C'était tout vide
Quoi qu'il en soit je suis allée en cours et y aller a pied m'a fait beaucoup de bien, j'aime bien marcher les matins frais
Ce midi j'ai mangé avec Nathan au Resto Universitaire c'était chouette, je suis rentrée juste après
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pigeonneaux · 2 years ago
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Bonjour on a jamais parlé je crois mais automatiquement entre francophones on a un certain lien je pense - il me semble qu'on est à peu près du même âge donc je vais te demander, est-ce-que toi aussi Toboclic/Mobiclic c'était ton enfance?? Je suis retombée sur le générique et ça fait mais une dizaine d'années que le petit "comme les cinq doigts de la main nous sommes six très bons copains" me turlupine!! Si ça te dis rien désolée. C'est un plaisir de savoir que j'ai définitivement loupé un truc en regardant pas le VdF plus jeune (I think about that every time I see you lose your mind about it, and I know technically I could watch it now but it's not the same if it wasn't an adolescent obsession right? anyway) sinon tu dessines grave bien je sais plus comment elle s'appelle la meuf là mais IMPEC j'adore comment tu la dessine. Okay bonne journée!
Woah mobiclic jme souviens que je regardais une amie de la calendrete jouer a sos delphy sur l'ordi familial de chez elle. Le throw back aouh
Sinon mon enfance c'était plutôt Adibou et Marine Malice (celui la j'y ai jouer beaucoup trop de fois jle connaissais par cœur mais le fait que le coupable soit différent a chaque fin de jeu blew my mind as a kid)
Et je te rassure euuuh quand le vdf est sortie je jouais aux monster high et j'avais aucune idée de ce qu'était internet, mais j'ai une grande sœur qui m'avait montré les premiers ep vers 2012, ça m'avait pas marqué à l'epoque, j'aimais que les dessins animés mdr
Puis J'ai re-découvert (toujours un peu grace a elle) pour la première fois en juin (2022) et en entendant parler du trailer du film et de la hype entre KV1 et le VDF, good french movies era or whatever, I'm very proud
But yeah i am a fake fan i found out about it just before the movie came out et ç'a été l'obsession direct,
Et elle dur longtemps celle là parce que j'ai pu creer des souvenirs en lien avec qui sont super fort, parce que j'ai vraiment découvert au bon moment, un mois après que j'ai fini la série ils ont mis en vente les tickets d'avant premières, i was feral
C'est jamais trop tard pour commencer des trucs ya pas de date de péremption aux medias mais bref du coup bon voilà JSKDKSKD
Mais je comprends tellement, un truc nostalgique avec lequel on a grandis that def hits different
Et je ne sais pas de quel meuf tu parles mais vu que j'en dessine 3 max bein ça va je me doute de laquelle tu parles, merci !! :)!!
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siammybaby · 2 months ago
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Voilà, il est temps de mettre en pause ma vie de française entre parenthèses 🇫🇷
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Je commence à devenir nostalgique depuis quelques jours et je n'arrive pas à y croire que je pars demain le 15 Septembre 2024. Je dois être à l'aéroport avant 9h donc je crois je vais faire une nuit blanche et puis je dormirai dans l'avion écoute...
Je suis prête à écrire le premier chapitre de mon roman de vie à Toronto et je suis fière d'avoir premièrement parler de ma santé mentale ici :
J'ai parlé de mes 2 inspirations au quotidien et que c'est grâce à eux que j'ai pu me relever et savoir qui je suis. Je n'étais pas celle que tu vois aujourd'hui et l'ancienne version de moi était vraiment destructrice mentalement. Je ne sais pas si je serai une personne inspirante pour quelqu'un, car je n'ai jamais été l'amoureuse de quelqu'un... Ce n'est pas grave si tu m'aimes pas, mais ne touche pas à mon travail pour me rabaisser, je veux montrer à certains profs que j'ai eu qui m'ont dit : "Elle ne vas jamais réussir", "Je pense que vous allez jamais réussir dans votre vie" ou voir ma vie sans avenir, sans créativité. Me lancer dans la vlogging me rend service de pouvoir montrer que je suis une jeune femme de 25 ans qui veut découvrir le monde réel et travers de son téléphone et/ou d'une caméra elle filmera sa vie quotidienne au Canada comme si elle racontait une histoire.
Je ne sais pas si je serais à la hauteur, mais j'essaierai de tourner des vlogs incroyables, je veux vraiment que tu fasses partie de cette aventure, que nous allons grandir et évoluer ensemble. Que nous allons prendre soin de notre santé mentale. J'ai toujours peur de l'inconnu même cette fois-ci je prends le risque de changer de décors pour écrire une toute nouvelle histoire et je n'ai pas envie de l'écrire seule, je veux qu'on l'écrive ensemble : toi et moi. Puis je ferais en sorte que tu sois à mes côtés pour cette expérience unique ! Le fait de partir en tant qu'étudiante d'échange au Canada, ouvrira le premier chapitre de mon histoire dans la ville de Toronto et j'ai envie de le faire partager et du coup toi, oui toi, tu es mon premier personnage secondaire de ma vie même si je serai à des kilomètres entre la France et Toronto : n'oublie jamais que je serai avec toi et qu'ensemble on va évoluer comme des guerriers !
Je veux juste gagner des coeurs inconnus, je prends le risque d'aller sur les réseaux sociaux car ça me rend anxieuse mais je ne laisserais jamais mon anxiété me mettre une barrière en me lançant dans une carrière de vlogueuse. Le fait d'être une vlogueuse c'est comme si tu étais le personnage principal de ta propre vie et que tu veux partager tes vidéos en racontant des histoires.
Pour moi mes vlogs, je les considérais comme des épisodes, des chapitres sur ma vie en 1 vidéo. Je sais que mon premier vlog tour du concert de Olivia Rodrigo pour le GUTS World Tour Paris n'est pas si parfait mais au moins c'était un premier pas comment gérer une caméra.
J'ai fait ce choix de devenir vlogueuse pour devenir plus tard une actrice, réalisatrice et productrice tout comme Zendaya. Et donc cela m'entraîne de poster des vlogs pour être justement à l'aise avec une caméra et moi-même. Je veux sortir de ma zone de confort et trouver ma lumière. J'ai douté, je me suis toujours retrouvé au fond du trou à ne pas trouver d'idées. Mon compte Instagram à été créé en Automne 2022 sans la moindre trace, car je ne savais pas qu'est-ce qu'il va contenir, puis il est tombé ce projet de faire une année d'échange à l'étranger et j'ai choisis le Canada alors que c'était pas ma destination où je souhaiterais poser mes valises mais quand même je me dis : est-ce que l'inconnu va enfin pouvoir m'ouvrir la porte de mon avenir, de mon bonheur ?
J'adore faire des vidéos et les monter moi-même comme si j'étais en post-production du grand film de ma vie qui lancera ma carrière d'actrice. Mais tout d'abord, je fais étape par étape puis je sais il faut de la persévérance et de la patience pour trouver mon futur public. Je suis tellement fière d'être française car c'est l'endroit où je suis née, j'ai fait toute ma scolarité en France, j'ai appris, j'ai écris, j'ai pleuré et j'ai ris. J'aimerais toujours mon pays qui est donc la France mais il était temps pour moi de tourner la page et de changer de décors ! Je veux sortir de mon ombre du passé de l'ancienne version de moi pour découvrir la lumière de la nouvelle version de moi !
L'ancienne version de moi est toujours présente et je veux la détruire, l'oublier. Je suis chanceuse de partir à Toronto car je n'y ai jamais cru que j'allais faire mes valises pour partir au Canada. Je m'attendais pas mais je sais que l'univers m'a fait découvrir que l'inconnu m'attends, je n'ai qu'une seule vie, alors autant sauter le pas et joindre le monde inconnu pour se reconstruire dans des nouveaux décors avec des nouveaux personnages qui feront partie de ma vie.
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Je disais tout à l'heure que je n'ai jamais été l'amoureuse de quelqu'un, je veux sentir ce sentiment quand quelqu'un il est amoureux de moi, que il est accro à mes baisers, j'ai envie de me perdre dans ses yeux, j'aimerais être l'amoureuse de quelqu'un mais ça n'a jamais été le cas. Évidemment que oui l'amour me fait peur, mais je souhaite devenir l'amoureuse de quelqu'un, même si je ne suis pas celle qui l'attendait, tout ce que je veux c'est d'être l'amoureuse de quelqu'un un jour...
Tout d'abord, merci Bordeaux et la France pour ces 24 belles années, 24 saisons, merci de m'avoir donné de la force quand je n'étais pas bien avec la dépression, la dépendance affective et tout ça je ne savais pas que la santé mentale était aussi importante et j'étais vraiment dans l'inconscience puis je ne savais pas qui j'étais réellement. Maintenant que j'ai 25 ans, il est temps pour moi de changer de décors et découvrir le monde inconnu où personne ne me connaît, je recommence tout à 0, pour écrire le premier chapitre de ma première année dans ce nouveau monde, cet endroit inconnu qui veut me tendre la main pour que je trouve enfin ma lumière.
J'espère que tu m'en veux pas, même si c'est déchirant pour ma mère et mes amis français, mais il est temps de dire adieu à l'ancienne version de moi, je suis restée trop dans ce décor, il y a eu trop des erreurs et le fait d'aller dans une ville en dehors de la France dont personne me connaît cela est un début d'une nouvelle ère de moi-même. Ma chère France chérie, ce n'est qu'un au revoir mais je reviendrai, Merci Bordeaux, merci pour cet amour et ces souvenirs qui resteront gravés dans mon coeur je suis fière d'être une Bordelaise et ne t'en fais pas je reviendrai quand je serai guéri.
Toronto, ma future maison, ma future histoire d'amour j'espère que tu m'ouvriras ton cœur et que je serai heureuse dans mon travail en tant que vlogueuse / créatrice de contenus ! Avant de devenir une actrice, je veux devenir vlogueuse pour gagner les coeurs des gens.
SIAMMY BABY IN TORONTO - SEASON ONE : QUE L'AVENTURE COMMENCE ET ON VERRA PAR LA SUITE...
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mysteriis-moon666 · 2 months ago
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SATAN - Songs in Crimson
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Originaire de Newcastle, en Angleterre, l’emblématique band Satan a en « 44 ans de chaos prolongé avec une pause déjeuner de 20 ans » pour un come-back en 2011, ‘��satanisez’’ un septième album studio incendiaire de heavy metAl, intitulé « Songs in Crimson » via Metal Blade.
Les influences vont de King Crimson à Mercyful Fate, le style de Satan est spécifique à la NWOBHM pour la créativité sonique, lyrisme et le non-conformisme. Le guitariste Russ Tippins qualifie l’opus de « concis. Il va plus droit au but et y arrive plus rapidement. L'une des raisons derrière le titre Songs in Crimson est que ce disque est très axé sur les « chansons ». Il y a plus de punch cette fois-ci. Chaque refrain parle de lui-même. »
Vous avez dit que vous aimez les tempêtes soniques. Alors pénétrez l’antre de ce disque, peut-être qu’il s’avèrera que vous n’aimez qu’un peu de pluie, car c’est un ouragan qui vous attend. Leur musique est garnie d’un panier de mures ensanglantées. « L’objectif est de consolider davantage le style que nous avons établi, la voie que nous suivons depuis la réunion », explique le groupe. « Une partie de ce style réside dans le fait que chaque sortie doit avoir quelque chose qui la distingue de ses prédécesseurs. » dixit Russ Tippins (Guitares), et de poursuivre : « Nous ne jouons pas vraiment dans des tonalités majeures ou mineures conventionnelles. Il y a toujours une note dans un riff ou une ligne solo qui semble en quelque sorte « fausse » ou inattendue. Ces boules courbes sont planifiées, et l'idée est que plus nous le ferons, plus nous serons définis par cela. Je suppose que c'est une sorte de mode, mais nous n'avons même pas de nom pour cela ! »
Leur heavy metal possède des boucles prog sans faire trop de compromis et une hargne punk dans une écriture plus spontanée pour ce « Songs in Crimson ». La production nostalgique des 80’s est brute. « Sacramental Rites » met en avant l’architecture de Satan avec un titre comme « Countdown To Extinction » de Megadeth. Les lignes vocales (de graves aux aigus) de Brian Ross sont excellentes (70 ans le Monsieur, tous comme les arcs mélodiques de premier ordre. « Martyrdom » est plus rapide que la plupart des autres titres, mais tous sont épiques et accrocheurs. « Turn The Tide » contient 82% d’amphétamines heavy metal, et “Captives” folâtre dans la musak de Queensrÿche.
Le pouls violent et fébrile de chaque titre pulse dans un temple dans lequel les cloches de la perversion résonnent haut et fort leur révolte. Aussi vif qu’un rasoir double lame, le groupe découpe avec minutie, tranche dans le vif du sujet, tronçonne avec ardeur, dissèque chaque titre pour en faire apparaitre le nectar. Satan rapporte ce temps singulier vécu pour une musique passionnelle, fun, puissante et forte où le superflu n'était pas encore devenu le nécessaire. Déjà un pur Classique !
Satan sera en concert au Festival Pyrenean Warriors le 14/09/2024.
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iradiei · 9 months ago
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28 janvier
“Et si on allait dans un bar ?” A-t-on idée d’écumer les bars ? “Mais, tu sais, c’est la culture française !” Tout d’abord, cessez ce tutoiement inconvenant - et Dieu sait qu’il y en a plusieurs qui viennent régulièrement dans les bars -, et regardez un instant. Que trouve-t-on dans les estaminets de notre beau pays ? De tout, sans doute, mais voyez de plus près : ici, un de ces fameux “piliers de bars” - et c’est bien stupide d’appeler ces pauvres épaves ainsi, puisqu’un bar n’a pas de pilier -, qui noit son misérable salaire dans une ivresse aussi passagère qu’elle manque d’euphorie ; là, un amas de jeunes couillons qui fêtent on ne sait quel événement incongru, comme s’il fallait à tout prix le célébrer ce soir, parce que demain ne viendra pas. Partout, le bruit, la musique - que l’on n’a même pas le luxe de choisir ! -, les cris, les bousculades, les rires, les verres qui se remplissent et se vident, voire qui se renversent, parfois, des assiettes qui passent ; est-ce là un spectacle intéressant ? Penchez-nous de plus près et écoutons : ici, une blague peu originale sur la politique, là une phrase des plus banales pour initier un flirt ; près de nous, un débat sans queue ni tête, menés par des gens plus ivres que spécialistes et, plus loin, une table où l’on fait des jeux de société, qui n’ont même plus le charme du whist, mais se déclinent en plateaux de carton multicolores, aux règles loufoques et “top ambiance pour ne pas s’ennuyer durant ses soirées entre amis”, parce qu’après tout, la conversation est surfaite, surtout lorsqu’elle est menée par des imbéciles qui n’ont même pas la chance d’être finis.
N’est-ce pas absurde, comme estrade pour jouer la comédie ? Le décor est planté et tout y est plus vrai que nature ; les verres tintent comme des cloches, les dents s’exposent et les sourires déforment les visages. Pourtant, derrière ce houblon et ce raisin en verre, nous voyons les fêlures des masques. Ici, les yeux se taisent malgré l’ivoire perlant aux lèvres cramoisies ; là, le regard fuit bien vite un visage reconnu, afin de ne pas avoir à le saluer. Mascarades et danses se succèdent, où se mêlent les jeux de chat et de souris entre amants passés, amants en devenir et amants éconduits, qui ne sont, malgré tout, que des âmes solitaires venant tromper leur désespoir en cherchant une lueur d’espoir au fond d’une fiole. Accoudés au bar, leurs aînés, qui ont joué les mêmes scènes ou qui se sont égarés en chemin, les regardent d’un oeil nostalgique, et se souviennent d’avoir, eux aussi, brillé un instant, au rythme d’une nuit battante, qui semblait ne jamais cesser, sans se rendre compte qu’ils n’étaient que des feux follets vacillants, éteint bien trop tôt.
Nous entendons enfin la sage parole - à peine éméchée - d’un de ces piliers de bar qui rappelle que “c’est pas grave le flacon, pour çui qui a l’ivraie”, et nous giclons autant d’étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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beatlesonline-blog · 2 years ago
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claudehenrion · 2 years ago
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Faut-il haïr Macron... ou le détester, seulement ?      (''Saison II'')
  Pour la France, les perspectives sont plus que sombres : un Président qui erre depuis cinq ans déjà, sans arriver à exister autrement qu'à travers quelques petits calculs, des petites phrases méchantes et des petits jeux politicailleurs, mais qui a réussi (?) à organiser une fracture du pays comme rarement : la ''res publica'' est devenue une caricature de ce qu'on nous fait croire qu'elle est, et nos perspectives n'en sont pas, au mieux, et, sont terrifiantes, au pire... dans un déni de tous les problème graves, comme la menace que va faire peser sur notre futur la présence à la Chambre de nostalgiques du ‘’Grand-soir’’ et de la haine. ‘’On est très mal’’ !
Les mesures prises au petit malheur la chance ne peuvent qu'accroître encore la dette, dont les taux d’intérêt vont exploser. Mais en plus de tous ces cauchemars, Mélenchon, en bon ‘’Lider minimo’’ qu’il est, veut tout bloquer et tout contrôler : les prix, les loyers, les revenus, la propriété, le capital, les chefs d’entreprises (vus par lui : ‘’ces sales patrons’’), les héritages, votre argent de poche et vos menus... et bientôt votre consommation individuelle, dans tous les domaines --conséquence obligée ! Mais là où il se sublime, c'est dans sa ''mutation écologique'', qui va nous coûter des sommes aujourd'hui encore inimaginables ! (NDLR : pour ne pas nous écarter du sujet de ce jour, déjà tellement lourd, nous allons faire comme si cette mutation était inéluctable. Quelle que soit la vérité --que nous rétablirons dans d'autres ''billets''-- on va dire qu'il faut lutter pour le climat : Greta Thunberg le dit !).
Cette soi-disant ''transition écologique'' (en fait... des impôts supplémentaires pour des motifs discutables !) va provoquer l’augmentation de tous les prix, impossible à digérer : l’isolation des logements, le remplacement des énergies fossiles par d'affreuses éoliennes, la décarbonation de tout ce qui bouge, etc... coûteront la peau de ce que vous voulez... sans parler de l'interdiction en 2035 des moteurs thermiques. C'est une idiotie, tout le monde le sait, mais (ou ''donc'', tant ils sont stupides !) les parlementaires européens viennent de la voter : la technique n’est pas au point et les approvisionnements en électricité ne seront jamais disponibles en de telles quantités... et cela met en faillite toute la filière automobile en Europe, et plusieurs millions d’Européens sur le carreau... Bravo, les mecs ! Je ne sais pas pour qui vous travaillez, mais il doit être content de vous : plus con qu'un député européen, on meurt ! Et personne ne ''moufte'', dans Landerneau ! Circulez...
Qui va payer ce qui sera vu par les historiens comme la plus grande galéjade de tous les temps... pourtant riches en histoires de fous ! Le gouvernement ne saura quoi répondre aux exigences -- artificiellement créées par lui-- du consommateur qu'on a persuadé qu'il avait envie (mais pas les moyens) d'une voiture électrique... Face à cette écologie mal comprise, le budget des ménages va exploser, et les français, qui ont déjà du mal à accepter les coûts induits par la guerre en Ukraine sur le pétrole ou le blé, ne comprendront pas une inflation induite --et pérenne-- liée à une ''mutation climatique'' qui n'a aucune chance d'atteindre ses objectifs, pas plus qu'à une ''contre-délocalisation'' faite sous pression : les victimes du discours de Greta Thunberg, se réveilleront choqués par la facture. Mais il sera trop tard !
On pourrait pendant des heures dévider des ‘’containers’’ entiers des grosses ''mélenchonneries'' auxquelles le macronisme, indéfini puisque inexistant en tant que sujet politique ou économique original, a ouvert toutes grandes les portes de l'Hémicycle : par sa faute, nous allons devoir cohabiter 5 longues années avec des révolutionnaires ''canal sanglant'', des wokistes en rupture de raison, des rouges-verts venimeux, des aigris permanents et des envieux-par-système, des anti-flics indigénistes communautaristes, des antispécistes préférant les scorpions à ceux qu'ils ont piqué, des ''végan'' violents et des faux écologistes conFISCateurs, des nostalgiques d'un islam entre-temps dévoré par l'islamisme, des promoteurs de la burka, du khamis et de la djellabah et des collabos burkinistes, des promoteurs du ''Allahou Akbar'', du communautarisme assumé, de la haine sociale, des ''refuzniks'' d'appeler ''chat'' un chat... et, pour dire la vérité, tout autant d' anti-républicains proclamés. Pour moins que ça, on mérite d'être voué aux escaliers des gémonies.
Et pourtant, force est de constater qu'il n'y a vraiment pas de justice, sur Terre : lorsque j'aurai supplié ''Votez, pour n'importe qui ou quoi, sauf les macronistes et les ''mélenchtoniens'' (NB : je tiens au ''T'', qui range le Jean-Luc éponyme parmi les habitants du Chton, les Enfers mythologiques)... et lorsque j’aurai dit que le RN est bien moins intrinsèquement dangereux et est donc cent, mille fois préférable à ces deux-là, ''par définition'', un peu comme comme le covid --par exemple--est préférable à la peste et au choléra (car, contrairement à la Gauche, il n'a pas ''vocation à l'incruste'', ni à ''causer l'irréversible'', ni à tout casser au nom d'une théorie anti-humaine), je serai obligé d'écrire, immédiatement après, que le choix, dimanche, ne sera pas entre deux pathologies mortelles, mais entre deux visions du monde qui le sont plus encore. A l'échelle de la France, le choix est entre une Nupes --révolutionnaire  islamo-compatible-- et un ex-marcheur qui se croit ''Ensemble'' quand il est de plus en plus seul et ne représente rien que lui-même, donc rien de bon... avec, entre les deux, les quelques voix qui atterriront dans l'escarcelle du FN, contre les cris d’orfraie du ‘’poiltiquement correct’’. Elles ne serviront pas à grand chose, disent certains ? Oh ! Que oui : à atténuer un peu la force relative de l'une et de l'autre des maladies qui nous menacent ! NB : et s’abstenir ne profite qu’aux ennemis de ce qui a été et est encore LA FRANCE.
Au moment de vous dire ce que je m'apprête à écrire, je me regarde avec dégoût et je me bouche très fort le nez... Mais hélas, il faudra --pour essayer de sauver quelques meubles-- choisir la Gauche macronienne, contre la folie hyper-furieuse de Méchencon, qui fera de notre belle et chère France, en moins de 5 ans, un iso-francistan islamisé, à l'abandon, en ruine, et à la dérive à jamais... et de nous, des pauvres, et la risée du monde.  Croyez bien qu'il m'en coûte beaucoup d'écrire des mots pareils... et c'est parce que je me doutais que j'aurais à le faire que j'ai eu un tel désir de rester en dehors de cette catastrophe annoncée et difficilement évitable : une des rares choses que m'ont enseigné les quelques ''baffes'' reçues durant ma longue carrière, c'est que ''quand tu n'as pas la main, tout ce que tu fais ou as envie de faire ne sert rigoureusement à rien. Il vaut mieux ne rien faire, ne rien tenter''.
Or... avant la catastrophe qui est en gestation, je n'avais déjà pas beaucoup la main... mais au moins, certains protagonistes comprenaient le sens de ce que j'écrivais, tandis que, avec la future répartition de rôles et les rapports de force qui se trament dans l'ombre... même mon vocabulaire ne sera plus compris : il ne saurait exister le plus petit terrain d'entente entre n'importe qui approuve et s'enthousiasme pour Macron ou Mélenchon et leurs idées, et ce que je crois, à termes variables, ''bon'' pour l'Humanité, intrinsèquement, et pour la France.
 Ayant dépassé l'âge où on s'expatrie facilement, je me prépare à subir le pire et à vivre une vieillesse autre que celle espérée. En attendant (car il ne se passera rien, les tout premiers jours. Souvenez-vous : ''D'abord et avant tout, il faut endormir le condamné pour ne pas qu'il se débatte !''), je vais, dès demain, me détourner au maximum de toutes les laideurs insondables de la politique au quotidien : je n'ai vraiment plus du tout la main, en macro-mélenchtonie ! Après nous... le néant ?
H-Cl.
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blog59-world · 3 years ago
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Marie-lyne Bezille
3 h ·
Le bloc bourgeois odieux de mauvaise foi nous distille son fiel partout , tout le temps sur toutes les chaines d'infos, sur toutes les radios , dans les journaux , sur les réseaux sociaux . ils jettent ce pays dans les griffes des pires fachos , des racistes , des tarés nostalgiques du pétainisme , du nazisme , des admirateurs de Mussolini , de Franco et de Pinochet . Ces gens sont méprisables , minables et , ne se rendent même pas compte à quel point ils sont ignobles , insultants, mais surtout irresponsables . Cet ignoble bloc bourgeois va finir par provoquer une guerre civile . Les groupuscules de l'extrême-droite qui soutiennent zemouche , c'est pas des " gentils " , ils sont armés jusqu'aux dents avec des armes de guerre et bien financés par des riches donateurs , des gens très très fortunés . . Bon sang OUVREZ VOS YEUX ET VOS OREILLES LES GENS ? En France il y a plus de 1 million de pauvres en plus depuis l'élection de Macron ; plus de 8 millions de gens qui ont besoin d'aide alimentaire ; plus de 1 jeune de moins de 24 ans sur 5 qui vit sous le seuil de pauvreté . Des millions de personnes vont basculer dans la pauvreté ; des millions de demandeurs d'emploi vont se retrouver avec des indemnités chômage fortement réduites , sous le seuil de pauvreté et , plus de 1 million n'aura droit à rien ! Mais dans quel monde vivent ces gens ? Les petits commerçants ,artisans , petites entreprises ont eu des prêts garantis part l'Etat , et , s'ils ne remboursent pas fautes de clients , ce sera une grave crise qui fera plongée le système bancaire . C'est pas la dette publique qui est dangereuse ! mais la dette privée ! Macron n'a pas été " généreux " avec les travailleurs et les petites entreprises , par contre il l'a été avec les grosses multinationales , les mêmes qui licencient en masse après avoir reçu des dizaines de milliards d'argent public , c'est à dire l'argent des Français . Macron n'a rien donné du tout ! Il a juste pris dans les caisses de l’État et de la sécurité sociale , et compte bien faire rembourser la dette à la majorité sans toucher aux fortunes démesurées , déshumanisées des ultra-riches , ce 0,1% qui a profité de cette crise pour se gaver toujours plus ! JLM nous avait pourtant bien prévenu qu'avec ces gens là , nous allions cracher le. sang ! En effet nous le crachons , au figuré comme au propre . La colère monte , elle monte de plus en plus face à cette bande de rapaces malfaisants . La macronie commençait à sentir le vent du boulet sur sa nuque , la MLP ne faisant plus assez " barrage " , le front républicain devenant plus sûr du tout face au RN et , que JLM avait de plus en plus d'écoute surtout chez les jeunes , qu'il devenait de plus en plus en capacité d'être au 2éme tour , il fallait trouver un plus raciste , un plus xénophobe , un plus facho encore que MLP , Bolloré s'en est chargé , il a mis en selle le zemouche , ce qui arrange bien Macron , puisque il pourra se présenter comme le moins pire face à zemouche . "Politiquement, la faiblesse de l'argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont choisi le mal. " Hannah Arendt . Le fascisme apparaît quand les intérêts privés priment sur l’intérêt collectif, quand les gouvernements et leurs instruments de coercition sont au service du capital, des banques et des industriels et non plus au service du citoyen. Il est entendu que le totalitarisme qui est une forme de fascisme engendre le mal absolu. Absolu parce que ce système ne connaît plus les limites de la moralité et de l’éthique. Le bien-être du citoyen n’a plus la moindre importance, et celui-ci est réduit à l’état d’outil de production, dans le meilleur des cas, de charge inutile quand il n’est pas apte à produire, voire à l’état de parasite à éliminer. Seule compte l’avidité de richesses de la caste dirigeante, toute autre considération étant devenue secondaire. Georges Orwell avait compris la consubstantialité du fascisme et du capitalisme, disant qu’il ne sert à rien de lutter contre le fascisme si on ignore le capitalisme
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tournesolaire · 2 months ago
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Hier soir déjà, sur la balançoire, j'ai eu l'impression de revenir à cette soirée de début d'automne l'année dernière, assise à l'arrière du vélo de Jess qui filait à travers champs
Le froid me pinçait le bout des orteils et faisait craquer mes articulations mais je me sentais heureuse
Heureuse et nostalgique
Je me suis rendu compte que l'été avait une année de plus filé à toute vitesse et m'avait glissé entre les doigts
Mais c'est pas grave, c'est pas grave
La vie me réserve plein de nouvelles surprises
Je vais ouvrir un nouveau chapitre de ma vie d'ici quelques jours
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gabxbyr · 3 years ago
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See You Again (version française) Newt x Reader
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Enfin ils y étaient arrivés. Le Bras Droit, la fin de l'épreuve de la Terre Brûlée, la fin de l'enfer, la fin de WICKED. Ils n'y croyaient plus et pourtant les voilà tous assis sur les rochers en hauteur à contempler les gens qui rangeaient progressivement le camps afin de partir demain dès l'aube.
Y/N avait délicatement placé sa tête sur l'épaule de Newt afin de profiter au mieux de leur liberté nouvellement acquise. Elle pouvait enfin se permettre se simple geste sans avoir l'impression que ce n'était pas le moment. En effet le blond lui avait avoué l'aimer juste avant qu'ils ne combattent les griffeurs pour sortir du Labyrinthe mais entre la bataille, la mort de Chuck -à cette pensée le cœur de la jeune fille se serra- et la traversée de la Terre Brûlée ils n'avaient jamais eu l'occasion de vivre pleinement leur relation. Et là, la joue sur sa peau chaude et les narines imprégnées de son odeur masculine, elle se sentait à sa place. En plus de cela elle était avec ses amis et c'est tout ce qui comptait. Plutôt avec une partie de ses amis lui rappela sadiquement son cerveau comme pour ternir sa joie soudaine... Il est vrai que beaucoup de ses compagnons étaient morts pour qu'ils puissent en arriver là et elle ne pourrait l'oublier. Il y avait d'abord eu Ben, un de leur ami proche à Minho et elle étant donné qu'ils étaient tout les trois coureurs; puis ce fut au tour d'Alby, leur chef et leur repère de disparaître. Par la suite il y eut le sacrifice de Chuck dont elle avait toujours un peu de mal à se remettre -peut être pas autant que Thomas mais quand même- et en même temps la mort de Gally qui l'attrista tout de même puis la dernière mort en date, celle de Winston. Y/N se rappelait encore de ses cris lorsque ces foutus fondus lui avaient lacéré le ventre et ce coup de feu tragique significatif de la mort de leur ami. À cette pensée elle ne put réprimer un frisson.
-Y/N, résonna soudainement la voix de Newt la sortant de sa léthargie. Tu vas bien ?
Il s'était sûrement rendu compte de son mutisme et de ses frissons.
-Oui ne t'inquiète pas, répondit-elle en jouant doucement avec les doigts du blond qu'elle fixait d'une mine nostalgique. Je pensais juste à tout les sacrifices qu'on a dû endurer pour en arriver là et à tout les proches qu'on a perdu.
Newt regardait la jeune fille collée à lui avec un mélange d'amour, de compassion et de tristesse au fond de ses orbes brunes. Il comprenait parfaitement où elle voulait en venir, après tout Alby était un de ses meilleurs amis et ce dernier ne saurait jamais qu'ils étaient sortit du Labyrinthe. Pourtant il savait aussi que si il devait tout recommencé il ne changerait aucune virgule si cela lui permettait d'être ici avec elle. Ce fut avec cette pensée qu'il lui releva délicatement le visage de ses doigts sous son menton afin de plongée ses yeux dans ses prunelles Y/E/C.
-Je sais ce que tu ressens, ici on le ressent tous. Pourtant tu sais aussi bien que moi que sans eux on n'en serait pas là et peut être que ce que je vais dire va te paraître complètement égoïste mais je suis heureux qu'on soit ici tout les deux.
Pour toute réponse elle lui fit un de ses sourires sincères et radieux qui illuminait son beau visage abîmé par la poussière et le soleil. Le blond voulut se pencher pour embrasser ses douces lèvres mais ce fut sans compter sur Minho qui prit la jeune fille par les aisselles et la fit tourner dans les airs.
-Aurais-je entendu Princesse déprimer ?
-Minho ! Cria Y/N arrachée à la douce étreinte de l'ex second en commande. Reposes moi tout de suite ou je te jure que je te vomis dessus !
-Mieux vaut que tu vomisses sur moi que sur la bouche de ton tocard de petit ami, lança l'asiatique fière de sa connerie. Tu ne crois pas ?
-Son tocard de petit ami il t'emmerde.
Newt avait voulu prendre une voix sévère mais il échoua lamentablement bien trop heureux de voir sa petite amie et son meilleur ami jouer comme des enfants et rire si légèrement. Ça lui rappelait les moments joyeux passés au Bloc loin de l'horreur du monde extérieur. Frypan dû penser à la même chose que lui car pendant que les deux se couraient encore derrière l'ancien cuisinier du Bloc s'approcha du blond.
-Le Bloc me manque.
-À moi aussi, avoua Newt. Mais maintenant que tout est fini je suis heureux.
-Oui tout est fini, murmura Fry en souriant.
Alors que les deux fauteurs de troubles revinrent s'asseoir avec eux essoufflés de leur enfantillages Thomas arriva pour se joindre à eux, la statuette de Chuck serrée entre ses doigts. Le silence se fit soudain alors qu'indubitablement les pensées nostalgiques refirent surface.
-Si seulement Chuck avait pu voir ça.
C'était la voix du brun emprunte d'une tristesse incommensurable. Lentement Y/N vint poser sa main sur son épaule en signe de compassion alors que Newt s'éclaircit la voix.
-Il serait super fière de toi Tommy.
Ce surnom fit doucement sourire Thomas alors qu'il murmurait un "ouai" en signe de réponse. Si le petit Chuck lui manquait atrocement il était néanmoins reconnaissant d'avoir à ses côtés Newt, Minho, Y/N, Frypan et Teresa. Il se demandait d'ailleurs où pouvait se trouver cette dernière. Il ressentait le besoin de la voir et de la serrer dans ses bras comme le blond le faisait avec son amie. Il allait demander où elle était mais il se fit couper par Frypan qui salua Aris en criant.
-Il est trop cool ce gars là.
Minho lança un regard septique à Fry montrant son désaccord avec ce dernier.
-Ouai... Moi je le sens toujours pas.
Sa remarque fit rire les blocards qui reconnaissaient bien là le comportement méfiant typique de l'asiatique.
-Minho dans toute sa splendeur messieurs, dames.
L'ancien maton des coureurs regarda la seule fille du groupe en haussant les sourcils puis fit son sourire en coin qui ne présage jamais rien de bon.
-Toi, commença-t-il en la pointant du doigt. Crois moi je te sens ! Tu pus le plonk !
On entendit soudain un mini cri sortir de sa bouche alors que Y/N venait de le frapper à l'épaule.
-La maltraitance contre les asiatiques j'appelle ça du racisme, ne put s'empêcher de surjouer Frypan.
-Merci frère, le remercia Minho en faisant semblant de pleurer. On se comprend !
Après un nouveau fou rire de la part des blocards Thomas se rappela de la question qu'il voulait poser avant qu'ils ne débattent sur Aris. Il tourna alors son regard de jais vers ses camarades.
-Vous avez vu Teresa ?
Y/N se renfrogna un peu à l'entente de ce prénom. Dès l'arrivée de cette fille elle l'avait trouvé bizarre et ses doutes s'étaient renforcés durant leur traversé de la Terre Brûlée mais à part Minho et Newt dès qu'elle en parlait avec quelqu'un on lui répondait que ses soupçons étaient simplement fondés sur un sentiment de jalousie car elle n'était plus la seule fille du groupe. Foutaises ! La preuve elle s'entendait très bien avec Brenda. Mais la jeune fille aux cheveux Y/H/C préféra se taire et ignorer la question contrairement à son petit ami.
-Ouai, répondit le blond en montrant un rocher en pointe au loin derrière eux. Elle est là bas.
Le brun le remercia d'un signe de tête avant de partir précipitamment à sa rencontre. Ils étaient tous au courant des sentiments de Thomas à l'égard de sa déesse aux yeux bleus et bien que les autres s'en foutaient -sauf peut-être Minho qui ne portait pas Teresa dans son cœur- Y/N avait un mauvais pré-sentiment.
Ce dernier se confirma quand peu de temps après des bergs appartenant au WICKED commencèrent à arriver au loin. Le cœur de la jeune fille se mit à battre férocement à mesure que l'adrénaline et la peur se mêlaient en elle. Ils venaient à peine de retrouver leur liberté putain !
Les blocards réagirent seulement quand les premières bombes touchèrent le sol du camps.
-On se bouge, leur hurla Minho en se relevant pour se diriger en bas droit dans le feu de l'action.
Y/N le suivit après un dernier regard remplit d'amour et de peur envers Newt. Des cris, du sang et du feu voilà ce qui les entouraient à présent tandis qu'ils se dirigèrent vers Harriet et Vince à la recherche d'armes pour combattre. Vince tendit des fusils aux blocards.
-Vous savez vous servir de ça ?
Ils hochèrent la tête et se préparèrent à faire feu.
-Couvrez moi, leur cria le chef du Bras Droit.
Ce fut donc avec peur mais poussés par l'adrénaline qu'il se placèrent autour de la camionnette qui contenait la mitrailleuse et qu'ils se mirent à tirer sur les soldats du WICKED. La rage de vivre qu'ils éprouvaient laissait peu de place à la culpabilité bien qu'ils allaient avoir des morts sur la conscience.
-Ils sont trop nombreux, désespéra Minho.
Ils arrivaient à court de munition et la réalisation de l'asiatique leur donna une vague de peur supplémentaire... C'était la fin, WICKED était entrain de gagner. Alors que Y/N cherchait des munitions dans ses poches elle entendit la voix grave de Vince résonner dans ses oreilles juste avant de sentir une vague d'électricité lui parcourir la moindre parcelle de son organisme puis elle sombra dans l'inconscience.
Quand ils se réveillèrent les blocards se trouvaient en ligne, au milieu des autres sujets du WICKED, agenouillés et affaiblis. Y/N se trouvait entre Minho et Newt et regardait avec toute la rage qu'elle éprouvait l'Homme-rat. Elle dû cependant détourner le regard quand un soldat passa derrière elle, lui scanna la nuque et annonça.
-A3.
Voilà à quoi elle était réduite. Un putain de numéro, comme une bête. Ils les déshumanisaient comme si ils n'étaient rien d'autre que du bétail. Le WICKED oubliait intentionnellement qu'ils n'étaient que des adolescents. Cette constation lui fit serrer les poings et les dents. Son impulsivité reprenait le dessus.
-Où est Thomas, entendit-elle l'Homme-rat demander.
Et, avant qu'elle puisse s'en empêcher son côté rebelle et impulsif fit surface.
-Dans ton cul sale face de rat !
Un blanc se créa sur le champ de bataille. Newt la regardait avec un air réprobateur alors que Janson devenait rouge à mesure que la colère s'emparait de lui. Il s'approcha de la jeune fille et avant que les blocards ne puissent réagir l'Homme-rat la prit par le bras et la jeta au milieu de tous. Et alors qu'elle voulut se relever du sol elle se prit un violent coup de pied dans l'abdomen qui lui fit aussitôt regretter son comportement débile.
-Tu veux faire la maligne et bien tu vas le regretter gamine, il se tourna ensuite vers un de ses collègues. Tu as bien dit qu'on les avaient presque tous ?
Y/N vit le garde hocher la tête alors qu'elle commençait à vraiment prendre peur.
-Bien, sembla se réjouir Janson alors qu'il chargea son pistolet et le pointa vers la blocarde. Je pense que personne ne verra d'inconvénients si j'en tue une alors ?
L'homme aux cheveux poivre-sels se prépara donc à tirer sous les cris incessants des blocards et les menaces de Newt quand Thomas fit son apparition.
-Je suis ici.
Janson détourna alors son attention de la jeune fille qui parti se blottir dans les bras de son copain. Ce dernier la serrait contre lui comme si sa vie en dépendait.
-Tout va bien, lui murmura-t-il au creux de l'oreille essayant de se rassurer lui même. Je suis là.
Pendant ce temps le brun se prit lui aussi un coup de la part de l'Homme-rat puis fut placer aux côtés de Minho qui le regardait hébété.
-T'aurais pu te sauver.
-J'en ai marre de courir.
Sa déclaration sembla jeter une sorte de voile d'espoir sur les blocards et Y/N se décolla un peu du blond pour gratifier Thomas d'un discret sourire en coin. Il avait raison ils devaient arrêter de courir. Pourtant son sourire se fana bien vite quand un autre berg apparu pour se poser à quelques mètres à peine de leur position faisant à nouveau planer un sentiment de peur sur le groupe.
Ava Paige. La femme aux cheveux blonds platines qui était soit disant morte et qui était à la tête du WICKED. Leur pire ennemie était devant eux se tenant droite et les analysant du regard comme les sujets d'expériences qu'ils étaient à ses yeux. Elle ordonna à Janson de débuter l'embarquement et ce fut comme cela que les différents adolescents se firent entraîner vers le berg. Pour l'instant aucun des blocards n'avait été emmené. Cependant Ava s'arrêta devant eux et fit lever Thomas.
-Bonsoir Thomas.
Elle se foutait de sa gueule ? Elle l'a mis dans un foutu Labyrinthe, envoyé dans une ville pleine de fondus et traqué pour lui sortir un simple bonsoir ? La seule chose que pouvait penser le brun à cet instant fut "va en enfer" mais il préféra se taire et la regarder, un air de défi collé au visage. Pourtant toute trace d'insolence s'envola lorsque Teresa apparut aux côtés de cette femme.
-J'le crois pas, fit Minho en se levant.
-Teresa, murmura Frypan avec étonnement.
-Mais qu'est ce qui se passe là ? Demanda Newt perdu.
-Elle est avec l'ennemi, déclara soudain Thomas d'une voix dénuée d'émotions.
Y/N ne put empêcher un rire nerveux de sortir de ses lèvres alors qu'une haine sans nom prenait place au fond de son être.
-Je le savais, souffla-t-elle en réalisant qu'elle avait raison depuis le début. T'es qu'une putain de traîtresse !
Le blond se rendant compte que sa petite amie allait une fois de plus se mettre dans une situation délicate plaça son bras devant elle comme pour la protéger et retenir quiconque de lui faire du mal. Il ne le permettrait pas.
Ce fut ce moment que choisit Janson pour intervenir.
-Teresa a toujours eu une approche humaniste et résolument tournée vers les autres. Il posa ensuite sa main sur l'épaule de notre ancienne camarade. Une fois que nous lui avions rendu sa mémoire ce n'était qu'une question de temps.
-Je suis désolée, commença-t-elle alors que les blocards la regardaient d'un air accusateur. Il n'y avait aucune autre solution c'était le seul moyen ! On doit trouver un traitement contre la braise.
Thomas baissa la tête sentant son coeur se déchirer à mesure que la fille dont il était amoureux enfonçait plus profondément le pieux de la trahison dans son coeur. Il voulait tant que tout ça ne soit qu'un cauchemar pourtant il le savait, c'était bien réel.
-Et un traitement contre ta connerie ? Intervint Minho avec son sarcasme habituel. T'as pas trouvé ?
-Laisses tomber Minho, rajouta Y/N. Tout ce qu'il lui faudrait c'est une pointe de loyauté et d'humanité.
La jeune fille aux cheveux noirs baissa les yeux mais les ignora royalement alors qu'Ava confirma ses propos. Cette dernière essayait de les convaincre qu'elle n'était pas un monstre et qu'il lui fallait juste plus de temps. Mais ce fut sans compter sur Marie, le docteur du camps qui prit la parole.
-Et plus de sang !
-Bonsoir Marie, répondit la femme blonde tandis que la femme médecin approchait. J'espérais vous revoir, cela m'attriste que nous ayons à le faire dans de telles circonstances...
-Y'a beaucoup de choses qui m'attriste moi aussi, la coupa Marie. Mais pas notre résistance, j'ai le mérite d'avoir la conscience tranquille.
Au contraire de Teresa pensa furtivement Y/N avant de se concentrer sur la réponse d'Ava.
-J'ai aussi ce mérite.
Un coup de feu retentit alors coupant court à l'échange entre les deux femmes. Et la dite Marie s'écroula au sol sous les cris désespérés de Vince et le regard meurtrier de Janson. Tout en regardant cette scène les larmes yeux Thomas comprit ce qu'il avait à faire. À cette pensée sa respiration se fit plus haletante et la tension dans ses muscles plus oppressante. Il attendit que le WICKED commence à les embarqué pour sortir une bombe et menacé de la faire exploser.
-Tirez pas, ordonna Janson à ses soldats le stresse montant en flèche. Ne bougez plus !
-Libérez les prisonniers, hurla Thomas que l'Homme-rat essayait de le résonner. J'ai dit libérez les prisonniers !
Janson, Ava et même Teresa, ils se mirent tous à lui parler pour soit disant lui faire entendre raison ne se rendant pas compte qu'il ne faisait que le rassurer d'avantage dans sa décision. De plus les blocards, au début dépassés par les évènements, commencèrent à comprendre pourquoi leur ami faisait ça et ce fut résigné que Minho s'avança aux côtés de Thomas et hocha la tête pour lui montrer son soutient. Il fut suivit de près par Frypan, Newt et Y/N qui serrait fort la main du blond.
-On est avec toi Thomas, déclara ce dernier en prenant sa petite amie dans ses bras pour une dernière étreinte.
-Fais le Thomas, rajouta l'asiatique pour couvrir les protestation de Teresa et Ava.
-On est prêt, fit Fry en serrant l'épaule du brun.
-Il est temps d'en finir, acheva Y/N en serrant un peu plus fort le blond dans ses bras.
Après un dernier regard vers ses amis Thomas se tourna vers Teresa.
-On retourne pas à WICKED, déclara-t-il en tremblant avant de se préparer à déclencher la bombe. C'est le seul moyen.
Soudain, tandis que le cri d'Ava Paige résonna comme pour empêcher l'explosion, un bruit de klaxon se fit entendre stoppant Thomas dans son geste. C'était Jorge qui fonça comme un fou avec une voiture dans un des hélicoptère du WICKED laissant aux membres du Bras Droit l'occasion de se disperser et de se défendre.
-Ça va ? demanda Newt inquiet du bien être de sa chère et tendre.
Pour toute réponse Y/N hocha la tête avant de rejoindre les autres et de soudainement se mettre à terre alors que Thomas venait de lancer la bombe sur les membre de l'organisation inter-gouvernementale. Tout en se relevant ils partirent à la recherche d'armes pour pouvoir se battre. Brenda les défendait du haut des falaises tel un sniper. Elle avait d'ailleurs réussit à toucher Janson à l'épaule ce qui avait fait doucement sourire Y/N qui avait trouvé un fusil. L'espoir faisait à nouveau battre son cœur et lui donnait l'adrénaline suffisante pour se battre.
Quant à Vince il retourna à sa mitraillette, tirant sur les soldats du WICKED assouvissant par la même occasion sa soif de vengeance par rapport à la mort de Marie. C'était le chaos le plus total. Les blocards couraient pour se mettre à l'abris, couverts par Minho et Y/N qui étaient les deux seuls du groupe à avoir acquis des armes. Ils trouvèrent des débris derrière lesquels se cacher à environ dix mètres.
-Allez-y foncez, leur cria l'asiatique. On vous couvre !
-Faites gaffe ! Leur demanda Newt inquiet tout en courant vers leur cachette.
-T'inquiètes pas pour nous, essaya de le rassurer la jeune fille.
Thomas arriva soudain en courant, il passa derrière ses deux amis afin de rejoindre les autres. C'était le dernier ils pouvaient donc se replier. Y/N commença alors à courir vers ses amis quand elle s'aperçue que l'asiatique ne la suivait pas.
-Minho qu'est-ce que tu fous ? Lui cria-t-elle déjà à trois mètres de lui.
-Vas-y, Vas-y, lui répliqua-t-il en tirant sur un soldat. Je vous rattrape !
Elle continuait sa course faisant confiance à son meilleur ami quand elle vit ce dernier se prendre une balle électrisante du WICKED et tomber à terre secoué de spasmes. Elle cria son prénom lui priant de se relever et de la rejoindre. Elle entendit ses camarades au loin faire de même mais l'ancien maton des coureurs était à deux doigts de sombrer dans l'inconscience. Elle tourna alors son regard vers ses amis au loin puis vers Mihno qui commençait à se faire embarquer. Elle encra une dernière fois ses yeux dans ceux chocolats de Newt et lui souffla un ultime "je t'aime" alors que ce dernier comprenant son intention lui cria d'arrêter. C'était trop tard elle avait pris sa décision, on abandonne pas ses amis. Elle fit alors volte face vers l'asiatique et se mit à courir vers lui aussi vite qu'elle le put. Elle sentait son cœur battre à toute allure alors qu'elle tirait sur les deux gardes qui tenaient son ami. Une fois à sa hauteur elle poussa un soupir de soulagement et au prix d'un grand effort et de quelques gouttes de sueurs supplémentaires elle réussit à soulever Minho du sol. Elle releva ensuite son regard vers la cachette de ses amis et commença à sprinter. Cependant alors qu'elle voyait les regards remplis d'espoir de ses amis et de Newt elle sentit une piqûre atroce dans son dos et de l'électricité la paralyser. Elle tomba alors sur le parterre de sable et de poussière en poussant un cri d'agonie qui fut bien vite remplacé par le cri de désespoir de son blondinet favoris.
Ce dernier voyant la fille qu'il aimait ce faire emmener par le WICKED voulut intervenir pourtant ses amis comprenant que c'était fini le retinrent les larmes aux yeux et le cœur en morceaux. Et ce fut sous leurs regards désespérés que le berg enfermant leur amis commença à s'envoler tandis que Janson leur lançait un dernier sourire triomphant tout en tenant fermement le corps inconscient de Y/N dans ses bras.
-Bâtards, s'écria Newt au bord de la crise de nerfs. Enfoirés ! Ramenez les ! Revenez ! Rendez la moi !
Thomas s'approcha de lui pour poser sa main sur son épaule mais aussi étonnant que cela puisse paraître le blond se jeta dans ses bras et pleura contre son épaule. Habituellement le second en commande gardait tout pour lui et ne partageait pas ses peines. Il n'extériorisait jamais sa tristesse mais là c'était trop il craquait. Lorsque Y/N était arrivée au Bloc juste après sa tentative de suicide elle avait été une bouffée d'air frais pour lui. Elle avait été sa petite dose d'espoir et il avait besoin d'elle. Il ne pouvait pas la perdre.
-Tommy, dit il d'une voix ferme en plongeant son regard humide dans celui de Thomas. Promets moi qu'on les ramènera.
-Je te le promets Newt.
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alexar60 · 4 years ago
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La visite
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C’était un de ces matins d’été où l’on se réveille en se demandant si ce n’est pas déjà l’automne. Il faisait chaud pourtant la brume avait envahi le paysage au point de ne pratiquement rien voir à plus de dix mètres. J’avais préparé la table sur la terrasse et cuisinait le petit-déjeuner même si je n’étais pas chez moi. Elle avait insisté pour passer quelques jours dans une résidence secondaire appartenant à sa famille. Elle dormait encore et je n’avais pas envie de la réveiller car sa nuit fut agitée.
Je m’assis dans la cuisine pour regarder le café couler. C’était drôle de voir les gouttes tomber tout en grossissant et couler comme s’écoule le temps. Je pensai aux clepsydres en me disant qu’il n’y avait pas mieux pour définir le temps qui fuit. Soudain, le grille-pain claqua tout en projetant deux tartines aux bords cramés. Je n’avais jamais aimé cette invention, seulement, faut avouer que c’est pratique. Je sortis les morceaux de pain de la machine et les déposai sur une assiette contenant déjà plusieurs toasts lorsque je vis apparaitre une vieille femme dans le jardin. Un peu surpris et ne connaissant pas encore tout le monde, je pensai à une voisine. D’autant qu’elle était légèrement vêtue avec une simple robe.
Je me précipitai vers la terrasse avec l’assiette et la barquette de beurre sur laquelle j’avais planté un couteau. Je déposai le tout sur la table et attendis que la dame s’approche pour lui souhaiter le bonjour. Elle marcha lentement en posant le pied droit en premier, rejoint par le gauche qui ne le dépassait jamais. Cela donnait l’impression qu’elle boitait. En me voyant, la vieille femme sourit et leva une main afin de me saluer. Elle continua d’avancer dans ma direction. J’eus le temps de m’assoir et de chercher à voir la campagne qui nous entourait. Mais je ne vis rien des champs ni du bocage dont je commençais à m’habituer depuis deux jours. Je ne voyais même pas le petit terrain de pétanque au fond du jardin. La femme continua de marcher. Je remarquai son visage jovial presque rayonnant. Ses cheveux gris se démarquaient avec ses vêtements noirs, l’ensemble offrait un portrait un peu sombre. Enfin, je pus entendre sa voix.
Par politesse, je me levai afin de la saluer. Elle demanda si sa petite-fille était là me surprenant lorsque je compris qu’elle était la grand-mère de mon amie. Alors, je proposai de m’accompagner à prendre le petit déjeuner. Elle s’assit puis souffla. Elle gardait toujours le sourire. Ensuite, elle m’interrogea sur ma présence, qui j’étais, ce que je faisais dans la vie. J’avais droit à un interrogatoire en bonne et due forme version mère-grand. Malgré son sourire, j’avais l’impression qu’elle allait sortir le rouleau à pâtisserie en cas de mauvaise réponse. Enfin, le silence. Nous nous taisions, je l’observai remuer la tête pour voir la façade de la maison. Je constatai ne rien entendre du tout, pas même le chant des oiseaux.
Ses yeux montrèrent quelques petites étoiles de nostalgie. Elle soupira de nouveau avant d’avouer avoir vécu ici ses plus belles années. Elle raconta comment elle accoucha du père de mon amie. C’était dans le salon qui servait aussi de chambre. A l’époque, rien n’était aménagé comme maintenant. Elle se souvint des travaux pour transformer les combles en chambres ainsi que le jardin. Il était immense mais avant, c’était un champ. J’écoutai ses explications avec intérêt. Puis, une fois qu’elle termina par un « c’était le bon temps », je me levai et partis chercher le café. En sortant de la cuisine, j’entendis ma copine descendre l’escalier.
« Tu as de la visite », dis-je. Étonnée, elle m’accompagna. Alors, je vis la plus grande des béatitudes se lire sur son visage au moment de voir sa grand-mère. Elle resta muette quelques secondes. Quelques larmes jaillirent des yeux de la femme âgée. Mon amie demanda ce qu’elle faisait ici, loin de chez elle. Elle répondit simplement : « j’avais envie de te voir ». Je le les laissai dans leurs discussions, je me sentais de trop. Je profitai donc du moment, pour m’esquiver un instant et continuer de préparer le repas. Je refis des toasts, sortis un pot de confiture maison, un bol supplémentaire et du jus de fruit. Par moment, je regardai par la fenêtre, ma compagne et sa mamie parler puis se taire pour reparler sans jamais se lâcher des mains.
Le petit-déjeuner n’eut rien d’important. Nous mangeâmes, parlâmes de ce brouillard impénétrable. Toutefois, je remarquai que la grand-mère de mon amie ne buvait ni ne mangeait. Elle se contentait de parler à sa petite-fille, racontant souvent des scènes du passé : Lorsque mon amie était bébé ou plus grande, en vacances chez elle et ici. Puis, elle se taisait, rentrant dans une sorte de mélancolie intérieure. Et tout-à-coup, elle se leva, nous surprenant par sa vitesse d’exécution et annonça qu’elle partait. Ma girlfriend se leva aussi et proposa qu’elle reste avec nous pour la journée. Son ancêtre refusa. Alors,  elle proposa de la raccompagner car sa maison n’était pas à côté. Elle refusa une seconde fois et sans prévenir enlaça la jeune femme.
Il y avait un étrange ressenti en regardant la scène. La vieille femme serrait mon amie à tel point que je crus qu’elle ne voulait pas la lâcher. Ses épaules en train de frémir laissèrent à penser qu’elle sanglotait. De même, mon amie montra un trop plein de compassion inhabituelle dans cette situation. Je l’avais déjà vu faire des étreintes, mais pas comme celui-ci. Il dégageait une énorme émotion. Pendant qu’elles s’enlaçaient, j’eus aussi l’impression que le ciel se dégageait montrant un paysage de littoral à la place de campagne. L’illusion dura le temps du câlin.
Ensuite, la vieille dame repartit, tandis que mon amie alla chercher les clés de la voiture. Je suivis du regard cette étrange femme dont la silhouette devint bizarrement trouble jusqu’à ce que ma copine m’appelle. Dès lors, je retournai dans la maison. Elle me demanda de retenir sa grand-mère. Mais sortant, elle avait disparu. « Elle est passé où ? » demanda-t-elle. « Je ne sais pas…Peut-être à sa voiture. » répondis-je. Elle me dévisagea avant d’affirmer que sa grand-mère n’avait pas le permis de conduire et elle habitait à plus de cent kilomètre de l’endroit où nous étions. D’ailleurs, elle avoua par la suite être persuadée qu’elle était venue par le train. Je sortis dans la rue et marchai d’un pas rapide pour rejoindre la vieille dame. Seulement, après avoir parcouru le kilomètre jusqu’à la gare, je ne la vis pas. Elle n’était pas non plus dans la station.
A mon retour, mon amie était au téléphone. Elle avait reçu entre-temps un SMS de sa mère. Je compris que la discussion était grave en voyant ses yeux rouges pleins de larme. Elle s’était affalée dans un fauteuil, en position presque fœtale. Je préférai la laisser tranquille, gardant une oreille attentive à son entretien afin de comprendre le problème. Elles discutèrent une bonne dizaine de minutes avant que je l’entende dire : « Mais je ne comprends pas… elle était là ce matin… ». La discussion perdura. Elle raccrocha, restant toujours dans la même position en plus de coincer la tête entre ses genoux pour cacher ses sanglots.
Doucement, j’approchai. Je n’osai pas effleurer sa main, pourtant je sentis le besoin de signaler ma présence, montrer que j’étais avec elle. Elle ne me regarda pas de suite. Elle essuya d’abord ses yeux et dit simplement : « Ma grand-mère est morte. C’est arrivé chez elle. La femme de ménage l’a retrouvée ce matin dans son lit ; elle ne s’est pas réveillée.» Je ne prononçai aucun mot, me demandant s’il s’agissait de la même grand-mère venue nous voir. J’évitai de lui demander, me contentant de chuchoter un bête et banal « mes condoléances, je suis désolé. ». A ce moment, elle me fixa du regard et dit : « Je ne comprends pas comment elle est venue nous voir…C’est pas logique… Ils se sont trompés ». Immédiatement, elle reprit son portable et composa un numéro. Malheureusement, son père répondit à la place de la grand-mère.
Nous écourtâmes notre séjour et retournâmes à la civilisation citadine en fin d’après-midi. Durant le trajet, elle n’arrêta pas de se poser la même question concernant sa présence à notre petit-déjeuner. Et chaque fois, je répondais que je n’avais pas la réponse. Sauf à la dernière fois. Je répondis simplement : « Peut-être qu’elle avait envie de te voir avant le grand départ ? Tu étais proche d’elle ? » Elle ne dit rien, s’enfonçant dans une sorte de mutisme nostalgique. Son visage s’éclaira. Elle se mit à sourire. Je pus entendre ses yeux soupirer ou juste pleurer en se disant qu’ils ne l’oublieront pas.
Alex@r60 – juin 2020
Photo : Voladores – Tunguska RdM
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snk-smartpass-traduction · 3 years ago
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SHORT STORIES - Bonne nuit, fais de beaux rêves ! - Chap. 10 : Mikasa Ackerman
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« ...Tu ne souris jamais, hein , Mikasa ?
Juste avant le coucher dans les dortoirs de la Brigade d’entraînement. Sasha regardait Mikasa, la tête penchée sur le côté.
« C’est pas comme si je le faisais exprès. 
- Pourquoi n’essaies-tu pas de faire le plus grand sourire possible, juste une fois ? Comme ceci, un beau grand sourire ! » dit Sasha en fourrant ses doigts dans la commissure des lèvres de Mikasa et en tirant le plus fort possible. Avant que Mikasa ne repousse sa camarade, Annie passa en murmurant :
« Continue ça et elle va te découper en rondelles.
- Argh ! »
Sasha se dépêcha de retirer ses mains.
« On a tous des raisons différentes de sourire. Pourquoi tu ne la laisses pas tranquille ? continua Annie.
- Je sais bien, mais... »
On a tous des raisons… de sourire...
Tout en s’essuyant la bouche, Mikasa se mit à réfléchir aux expressions de son visage.
*
C’est vrai… J’ai l’impression de rarement rire aux éclats. Pourtant…
Les lumières s'étaient éteintes, mais Mikasa regardait le plafond, toujours préoccupée par la scène qui venait d'avoir lieu.
A quand cela remonte-t-il… ?
Puisqu’on venait de lui en faire la remarque, Mikasa se trouvait en effet différente des autres de ce point de vue-là - même si cela ne l’avait jamais gênée à l’entraînement. Il est vrai que certains de ses camarades pouvaient penser qu’elle était asociale, cela lui était complètement égal ; Mikasa, quant à elle, ne s’était jamais considérée comme telle.
J’ai l’impression que... c’était différent quand j’étais petite…
L’esprit fatigué et sans parvenir à se concentrer à cause de la journée d’entraînement, elle murmura en fermant les yeux :
…Quand ai-je... souri… ?
*
« Mikasa, aide-moi à ramasser les légumes, tu veux bien ? »
Maman !
Le ciel clair s’étendait jusqu’à l’horizon. Mikasa comprit immédiatement qu’elle était enfant : son point de vue sur le monde était plus proche du sol. La petite Mikasa portait un chapeau de paille et une robe.
Elle entendit une voix qui la rendit nostalgique l’appeler :
« Regardez ce que j’ai trouvé ! On aura de la volaille pour le dîner.
- C’est incroyable, M. Ackerman ! »
Mon père et… M. Jäger ?
Elle était chez elle avec ses parents. Mais lorsqu’elle aperçut les individus qui, plus tard, allaient la prendre sous leur aile, Mikasa sentit que quelque chose n’allait pas.
« Hé, Eren ! Tu as grignoté un bout du repas, n’est-ce pas ?
- Eh ! Pourquoi tu me frappes comme ça ? »
Eren ! Et Mme Jäger aussi.
Mikasa trouva la scène encore plus étrange quand elle se retourna pour regarder vers les champs, même si le spectacle était réjouissant. Les personnes qui l’aimaient et s’occupaient d’elle vivaient leur vie ordinaire.
« Ha ha ! Je crois que ce n’est pas bien grave : cela montre que c’est un garçon plein d’énergie.
- Hé hé ! »
L'hilarité de son père était contagieuse ; Mikasa se rendit compte qu’un rire s’échappait de sa propre bouche.
« C’est quoi ton problème, Mikasa ? Pourquoi est-ce que tu ris quand je me fais gronder ?!
- Ha ha ha ha ! Eh bien, c’est tout simplement parce que… ! »
Un large sourire apparut sur les lèvres de la petite fille innocente, qui se mit à rire aux éclats avec tous les autres. Elle ne connaissait pas encore l’odeur du sang et la cruauté du monde.
C’est simplement parce que toute ma famille est là !
*
« … Hé ! Va chercher quelqu’un qui est doué en dessin ! Il faut qu’on garde une trace de ça !
- Tu es sérieuse, Ymir ? Mikasa est au beau milieu d’un rêve agréable. Il reste encore un peu de temps avant qu’on se lève. Laisse-la tranquille ! »
Un petit sourire était visible sur le visage endormi de Mikasa. Les autres filles la regardaient avec étonnement et murmuraient entre elles.
« Ce doit être un rêve vraiment agréable. Peut-être qu’elle rêve de viande.
- Elle n’est pas comme toi, Sasha.
- Mais c’est le genre d’expression qu’on a en voyant ce qu’on aime le plus au monde, pas vrai ?
- Ce qu’on aime le plus au monde, hein ? … Je me demande ce que ça peut bien être pour Mikasa. »
Il n’y avait que dans les rêves et dans le cœur de la jeune fille que se trouvait la réponse à cette question. Les rayons du soleil s’infiltrèrent dans le dortoir et mirent lentement fin à ses doux rêves, éphémères et enchantés.
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mmepastel · 4 years ago
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https://youtu.be/pQvfvRh5CZ4
youtube
Faudra que je vous parle aussi un de ces jours du fait qu’ado, j’ai été amoureuse de Jean-Louis Aubert. Oui oui. C’était juste après Téléphone que j’ai un peu raté chronologiquement, même si évidemment je connais tout par cœur, j’avais acheté (après) tous les disques. Mais au fond, ma passion datait de l’album Bleu, Blanc, Vert, je devais avoir quinze ans, et pourtant, après avoir tout bien écouté, c’est le disque Plâtre et Ciment qui m’a énormément marquée. J’adore particulièrement celle-ci, Les Plages, que je trouve très belle, et ma foi, assez fine et profonde, un classique quoi.
J’avais même acheté le dvd ou la vhs je me souviens plus, du concert ci-dessus, au Zénith, en 1993. Je le trouvais absolument charmant. (J’étais particulièrement charmée par ses bras fins mais musculeux, imberbes et noueux, cherchez pas, mais je m’en souviens très bien -les bras c’est important chez un homme, je n’y peux rien, je le savais déjà à quinze ans, alors hein-).
(C’est drôle quand on y réfléchit, j’ai eu des crushs pour des chanteurs qui n’ont rien à voir : JLA, avec son physique filiforme et sa voix presque féminine, et BB, plus dense, ténébreux, à la voix grave et masculine que c’est pas tenable. Bref.)
Là, par hasard, sur le net, je suis tombée sur une vidéo de début juillet où il chante cette chanson. Il a 65 ans désormais. Ouais, on a toujours eu 20 ans d’écart. Sauf que là, comme d’habitude, il a parlé avec spontanéité et émotion de la genèse de cette chanson, et aussi d’un pépin de santé dont il allait s’occuper, mais on le sentait ému, et heureux aussi de jouer, comme si au fond, il avait la trouille, mais la grâce de s’absorber dans la musique avec le plus de légèreté possible. (J’espère qu’il va bien d’ailleurs).
Ça m’a rappelée toutes les interviews que j’ai écoutées ou regardées de lui et ça m’a toujours frappé cette sensibilité, cette spontanéité et cette justesse. Franchement, c’est un type qui a l’air en or. Toujours rigolard, enfantin, profond.
Donc c’est un plaisir à la fois nostalgique et renouvelé, de regarder cette version live de JLA, avec sa tenue rock noire, ses colliers gris-gris, ses cheveux collés sur la figure et ses yeux qui clignent à cause du maquillage qui coule. Je devais avoir 19 ans eh ben j’étais complètement envoûtée.
(Passion partiellement tue d’ailleurs par la suite, rapport à des goûts plus rock. Puis après j’ai perdu le fil de ses albums, mais je regrette un peu.) (peut-être que ce serait bien que je le revoie sur scène, 30 ans après cette petite salle merdique à Auch, ça me ferait plaisir) (mais je vais galérer pour trouver quelqu’un pour m’accompagner dans mon trip nostalgique.)
ALORS ERRATUM : le concert que je possédais en VHS date de 1987 et se déroulait au Bataclan. Bref, pas la même tenue, etc... mais les mêmes yeux qui piquent à cause du maquillage. Eh oui, j’avais donc entre 13 et 15 ans, ça explique mon émotion de l’époque.
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