#fratrie idéale
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Chiaki Yamada
♀ ¤ 19ans ¤ Hétéro ¤ Célibataire ¤ Universitaire ¤ Call girl
Histoire
3e fille d'une grande fratrie, Chiaki a dû se débrouiller dans la vie pour pouvoir payer ses études universitaires en médecine, ses parents ne pouvant payer au vu de la grande famille et des nombreux enfants. Commençant par des petits jobs d'étudiant, la jeune femme comprit bien vite que cela n'allait pas payer les frais d'études assez rapidement, et donc, qu'il lui fallait trouver autre chose, qui paie bien sans pour autant faire autant d'heures, car en médecine, il faut pas mal étudier pour y arriver. Ce fut son amie d'enfance, Sakura, qui lui parla d'une agence pour devenir call-girl, c'est simple, cela rapporte assez bien, il n'y a pas besoin d'être en contact avec ces interlocuteurs et cela peut même être fait par texto pendant les pauses ! Un job idéal si on n'est pas aussi coincé à ce niveau-là qu'est Chiaki, et puis, comment les gens la regarderait s'ils apprenaient, comme le prof qu'elle aime la verrait si ça se sachait ? N'ayant pourtant pas le choix, après plusieurs mois dans ses petits boulots qui payait que le tier de ces études, Chiaki finit par accepter ce boulot, créant même chez elle, une double personnalité, plus ouverte, plus coquine qui n'en déplaît pas chez certains hommes, se faisant ainsi une assez bonne clientèle, assez pour pouvoir payer ses études ainsi qu'un petit loft hors du campus ! Et cela ne s'arrêta pas là, cette personnalité, adorant tellement ce jeu de séduction, finit par se créer un petit compte pour sa clientèle où elle poste des photos sexy d'elle, parfois habillée en soubrette, ou encore en petit chat, ... mais ne chercher pas à la reconnaître, car cette personnalité, qui ne veut en rien ressembler à l'autre, met une perruque pour avoir les cheveux bleus ainsi que des lentilles de contact pour atténuer ses yeux rouges d'ordinaire.
Aimerez-vous la jeune petite fille frêle qui aime son prof ou préférez-vous l'audacieuse Chiaki, ouverte à toute proposition ?
¤ Human version ¤ Human version
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His Madness, My enemy d'Elys
His Madness, My enemy d’Elys
7 octobre 2022 276 pages Folie – Maltraitance – Fratrie – Attirance physique 4,99 € – Ebook / 15,81 € – Broché Joey Price est le petit-ami idéal. Aimant, attentif et prêt à tout pour Nell. Il rentre au pays après avoir vécu l’horreur lors de nombreuses années dans les Forces Armées. Il n’est plus le même. Plongé dans une rancœur sans fin, il s’en prend à Nell de la pire des façons. Leur…
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Alamak et Séléné sont les deux petites terreurs qui sont entrés dans notre vie il y a un peu plus d'un mois – et dans à peu près tous les recoins de la maison depuis. Ce sont deux chatons, né début avril, une fratrie à l’hérédité incertaine, mais au pelage sable marbré de brun.
Ils sont très mignons. Normal: ce sont des chatons.
Alamak, c’est le mâle; Séléné, c’est la femelle. Deux noms d’origine astronomique. Normal, pour des chatons-stars. Elle est plutôt câline, tendance machine à ronrons. Lui, beaucoup moins: il n’aime pas qu’on le caresse. J’ai même tendance à dire qu’il n’a peur de rien, sauf de ma main.
Alamak, juillet 2021
Séléné, juillet 2021
Notre maison, c’est un peu le terrain de jeu idéal: deux étages, des tonnes de bordel. Le bonheur félin! Ils explorent, souvent de conserve, et nous laissent parfois quelques cadeaux malodorants dans des endroits inaccessibles. Bon, on ne va pas se plaindre: ils sont raisonnablement propres.
Sans surprise, ce sont des boules d’énergie avec un enthousiasme qui confine à l’explosion nucléaire. Du genre à faire des courses dans notre chambre. À trois heures du matin.
Une que tout ce remue-ménage amuse moyennement, c’est la Reine-mère, à savoir Winry. L’idée de prendre deux chatons, c’est qu’ils pouvaient s’occuper parmi et éviter d’enquiquiner notre vénérable minette (quinze ans en septembre). Cette partie du plan a plutôt bien fonctionné.
Winry. juillet 2021
Alamak et Winry
Ce qu’on n’avait peut-être pas prévu, c’est que ce petit bout de persanne de rien du tout deviendrait turbo-territoriale avec l’âge. Du coup, les deux petits fauves, elle a d’abord eu tendance à leur courir après. Comme disait une amie sur Facebook, « compagnie et coach sportif ».
Les débuts ont été rugueux, avec des chatons planqués et une minette en mode übersturmmiaou. Ça a fini par se calmer, du moins au rez-de-chaussée; à l’étage, elle défend toujours vigoureusement son territoire. Bon, quand elle ne dort pas…
Le quatrième chat de la maisonnée, le gros tas de poils de notre locataire qui vit sous les combles, reste cloîtré. Elle regarde ça de loin et désapprouve.
Quant à nous, on a de nouveau plein de chats, on est contents. Mes allergies un peu moins, mais je m’adapte. Et puis, ce n’est pas si cher payé.
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Portrait #4
Voilà, c’est mon tour, de tenter l’exercice du portrait, moi qui suis à l’intérieur de l’EN depuis plus de trente ans – 50 même, si je compte mon long cursus scolaire, avec seulement quelques 13 mois d’interruption, pour une incursion dans le milieu de l’édition pour enfants.
Après avoir été pionne, auxiliaire, je suis prof et formatrice à l’INSPE (formation des futurs profs), spécialiste des apprentissages en projet et référente culture.
Pur produit de l’EN, nourrie dans le giron de l’école laïque publique et gratuite, ascenseur social et tutti quanti ; je suis Une qui s’est cramponnée, bec et ongles, à l’école, pour ne pas tomber : question de survie.
Est-ce que j’ai ma place ici, dans cette série de portrait de parents IEF et unscho ? Est-ce que c’est MA place ? Ah cette éternelle question de la légitimité, elle vient de loin ! C’est en tout cas la place que je me choisis.
J’ai eu une de ces enfances paradoxales, pleine de la chaleur d’une tribu, de bonheurs lumineux, d’explorations, d’aventures en bandes d’enfants, de cabanes et de découvertes dans la nature. Les joies simples et sauvages d’une enfance libre, jusqu’à mes huit ans, dans le monde rural de la fin des années 60, la vie d’un bistrot de campagne où j’ai passé mes plus belles heures magiques entre parties de cartes et de billard et le bonheur de soirée chantées et contées. Puis j’ai découvert la ville et des journées à me dépasser dans la danse classique, dans les arts, la bande d’enfants de quartiers.
Mais aussi, une enfance pleine de violences : violences familiales, descentes de flics, assistantes sociales, psychologues délégués pour bilans familiaux …. Famille coup d’éclats, famille éclatée, recomposée, décomposée encore. Est-ce que j’avais ma place dans un monde où personne ne vivait les mêmes choses que moi, dans ce monde de la deuxième moitié du XXème siècle où, en campagne comme dans un petite ville bourgeoise catholique de province, les enfants de divorcés avec 4 frères de 3 pères différents – et de différentes origines-, n’étaient pas légions ?
L’école, dans tout ça, l’école avec ses contraintes immuables, ses rituels bien réglés, ses systèmes de récompenses et de punitions sans surprise et ses adultes à leur place prévisibles d’adultes a été mon port d’attache : un espace de normalité. Je pouvais y faire semblant, sans qu’on n’y remarque rien pour peu que j’en saisisse bien le fonctionnement. J’y ai eu de la chance aussi, la chance de vivre ma scolarité à une époque de transition, à une époque où il y avait encore beaucoup d’enseignants biberonnés à Piaget et Freinet, des convaincus d’un idéal pédagogique, et des gauchos, très rouges, préoccupés des enfants qu’ils avaient en charge (et ils en avaient bien moins de trente à l’époque !) qui nous faisaient sortir de l’enceinte de l’école, du collège, pour vivre des apprentissages sur le terrain, rencontrer des gens différents, expérimenter, collaborer. Ces adultes-là me sont devenus images tutélaires et ont forgé ma vocation. Et m’ont permis de ne pas trop me focaliser sur tous les autres, ceux qui tétanisaient la petite fille en moi en me rappelant par trop les échos des violences familiales.
Alors, toute petite, je me suis promis deux choses : je serai un meilleur parent que ceux que j’avais connus et je deviendrai une enseignante préoccupée de celles et ceux à qui elle enseigne. J’apprendrai la juste dose d’amour à porter sur moi, sur les autres, sur ce que je fais pour que le monde aille mieux. Et ça prendrait le temps qu’il faudra.
J’avais un but dont je ne pouvais dévier. Il me fallait me plier aux règles de l’école ; c’était le seul chemin que je voyais, le seul accessible. Très vite pourtant, j’ai compris que l’école ne fonctionnait pas à tous les coups, n’était pas bénéfique pour tous les enfants. Parce que, ce qu’elle avait représenté pour moi, elle n’avait pas su le réussir pour mes quatre frères, ni pour eux ni pour tellement d’autres que j’ai croisés par la suite. Je n’étais pas une expérience reproductible. J’étais seulement moi, avec mon histoire et mes instincts, mes intuitions.
Et pourtant, malgré ça, à l’école, j’ai toujours été trop. Trop bavarde, trop curieuse, trop littéraire, trop « présente », trop fantasque. Trop et pas assez à la fois. Sentiment de ne pas être tout à fait à ma place toujours, et SURTOUT de détester les étiquettes que l’école collait sur le dos des élèves si vite et de manière si définitive.
J’y ai refusé la voie d’excellence que l’on m’y proposait (hypokhâgne), j’ai louvoyé avec le système -puisque la vie s’était chargée de m’apprendre à m’adapter- pour parsemer ma scolarité des choses que j’aimais le plus : du théâtre, de la danse, du théâtre encore. Être sur scène finalement, c’était faire vivre pleinement l’artifice, le masque que j’avais décidé d’endosser.
J’ai réussi mon cursus scolaire sans difficulté. C’était simple pour moi, de me conformer, de fonctionner dans ces contraintes-là, qui me semblait tellement moins douloureuses que ce que j’avais vécu à la maison, facile de comprendre ce que l’on attendait de moi à l’école, au collège, au lycée, à la fac, facile pour moi de jouer ce rôle attendu de l’élève « pas trop parfaite un peu rebelle » et d’assurer le minimum nécessaire à la réussite, facile d’ingurgiter des savoirs, souvent inutiles, mais qui au moins me permettaient d’ouvrir porte sur porte et de me tenir loin d’un monde fracassé, … avec l’assurance de ne pas revenir en arrière. Portée par le désir de faire avec les autres, par un amour de l’humain qui ne m’a jamais lâché, je me suis engagée, très tôt, dans l’éducation populaire, d’abord en tant qu’animatrice, puis formatrice, puis présidente associative. J’ai fait la paix, avec le passé, avec ma famille, avec moi. Assez pour regarder mes vieux démons en face, assez pour vouloir fonder un couple et puis une famille.
Je suis devenue mère de ma première merveille l’année de mes 25 ans, l’année où je préparais les concours de l’EN. Une grossesse immensément désirée, à la fin de mes études, une grossesse heureuse, vivifiante : sages-femmes indépendantes, préparation haptonomique, chant prénatal, yoga... Un accouchement dans une clinique Leboyer, sans violence, en deux heures. Joie totale ! Je suis née à moi-même avec elle. En paix vraiment. Et forte.
J’ai été reçue, aux 2 concours : instit (on les appelait encore comme ça début 90) et prof du second degré. Mais là encore, j’ai choisi de ne pas être une « tout à fait prof » : alors que j’avais suivi des études de Lettres, puis de Français Langue étrangère, j’ai opté pour le métier de professeur documentaliste. Parce que je ne voulais pas de la prison d’une discipline qui rétrécirait le champ des possibles, qui rendrait ridiculement étroits les dialogues et les échanges avec les enfants, qui m’obligerait à les noter, à courir après un programme, à n’être qu’une quand ce que je trouvais passionnant était dans la multiplicité… Et j’ai choisi le lycée et le lycée pro, pour la certitude d’aller là où il y aurait les élèves les plus abimés par le système, ceux pour qui l’école n’avait pas été la voie de la construction mais le parcours du chaos et de l’échec. Envie de réparer l’humain. J’avais la foi, celle des hussards si chers à Blanquer, dit-on. Liberté, Egalité, Fraternité chevillés au corps et au cœur et la conviction que je pouvais être, à mon tour, un de ces adultes référents qui accompagnent les résiliences, même là où c’était particulièrement complexe.
Seulement, … je n’ai jamais cessé de me questionner, de comparer l’éducation populaire et l’EN, de lire, de chercher à comprendre, à mieux faire, à mieux être. En tant que mère. En tant que prof. Ça m’a rendue de plus en plus « regardante ». J’avais été formée et formatée par l’école, que je le veuille ou non, et j’y croyais encore, assez pour sacrifier au rituel ma fille et mon fils de 4 ans son cadet (né en 7 minutes lui, pressé qu’il était de prendre sa place dans une fratrie où il était follement attendu).
J’étais convaincue qu’accompagnés par notre amour, notre vigilance, notre bienveillance familiale, mes deux enfants en retireraient le meilleur. Je pourrais dire que je n’ai pas vu s’éteindre chez ces enfants, mes enfants, plein de vie, de curiosités, de dons naturels, cette pure vivacité qui s’épanouissait avec nous : je mentirais. J’ai vu des enfants, mes enfants, heureux d’être au milieu des humains de tous âges et si différents qui partageaient nos vies, pleurer de devoir rester à l’école. J’ai entendu ma fille, qui parlait couramment à 10 mois sans pratiquement avoir parlé bébé, me raconter l’âpreté des relations aux autres, les injustices des punitions, dès l’école maternelle où elle était entrée à 2 ans et demi parce qu’elle me l’avait demandé et parce que c’était la norme, celle que je portais et que je transmettais sans même en avoir conscience. J’ai vu mon fils de 3 ans, qui dessinait parfaitement des micro-mondes complexes, avec de minuscules personnages et des tas de détails, cesser de dessiner quand il a été obligé de commencer à graphier à l’école, avec sa gestuelle de gaucher. J’ai vu toutes ces choses qui me serraient le cœur et sur lesquelles, ensemble, nous mettions des mots et que nous avons essayé de démonter de notre mieux, en famille, au fil des années… pour compenser. Mais je les ai laissés dans l’école, parce que j’y étais, parce que je ne voyais pas d’autres solutions possibles dans la vie qui était la mienne. Parce que je venais de si loin. Et j’avançais à petit pas vers eux, avec eux. Lentement.
Ma fille s’est adaptée au système, avec beaucoup de mots autour des situations, beaucoup d’écoute, d’échanges, pas mal d’erreurs de ma part aussi. Mon fils, bien moins facilement, mais lui, pour un problème de santé nécessitant des interventions chirurgicales pendant 4 ans, a été scolarisé à la maison, de la 3ème à la terminale, 4 mois par an. En une petite semaine de face à face pédagogique, 4 heures par jour, il rattrapait un mois de cours, y compris en terminale S. Et il a obtenu 16 au bac en espagnol en ayant travaillé tout seul, avec quelques cours du CNED, juste le strict minimum obligatoire pour pouvoir valider son année. De quoi bien questionner l’efficacité du système d’apprentissage imposé ! J’aime les belles personnes qu’elle et ils sont devenus aujourd’hui, leur fratrie complice, leur regard sur le monde qui me fait grandir sans cesse, leurs choix de vie. J’aime les entendre dire qu’ils ont pu trouver leur voie en confiance parce que leur parole était écoutée à la maison, parce qu’ils se sont toujours sentis respectés en tant que personne. Cela adoucit un peu le sentiment de culpabilité de les avoir laisser se débrouiller, malgré tout, avec tout ce qui fait violence dans l’école, tout ce qui me faisait violence, à moi de l’intérieur… et mes « C’est comme ça, hélas je sais, mais je vais vous donner des clés pour vous adapter mes enfants chéris, et passer le cap ! » pour toute réponse.
Ces clés, je continue sans cesse, chaque année, à vouloir les déposer à portée de mains des jeunes dont je croise la route. Avec la même obstination et le même amour de leurs potentiels. J’essaie d’ouvrir grand les fenêtres et les portes et de repousser les murs pour ne pas les étouffer et étouffer avec elles et eux.Je vois comment notre formation d’enseignant, loin de nous enrichir, nous rétrécit, faisant de nous des « sachants », incapables de nous penser « avec », mais toujours au-dessus, en position d’autorité, d’adulte responsable de sa classe : la fameuse « posture du prof » attendue par l’institution ! Je vois combien il est difficile pour mes collègues, ceux que j’embarque dans la pédagogie de projets, d’accepter de ne plus être au centre, de se mettre simplement à hauteur d’élèves et de faire avec eux, d’être élèves avec eux.
Je vois comment l’obsession du programme à couvrir prime sur l’intérêt et le sens même du contenu dudit programme et comment le timing d’une séance de cours de 55 minutes ne correspond guère au temps nécessaire pour générer de la disponibilité, de la curiosité, de la digression et du dialogue avec les enfants ou les jeunes (à quelques rarissimes exceptions près).
Je vois combien une journée de cours (qui démarre parfois à 6h du matin – lorsque l’on prend en compte les temps de transport- et s’achève au lycée à 18h) ne respecte aucunement les rythmes et les besoins des adolescents et que le nombre de têtes qui s’effondrent, ou de cerveaux qui s’échappent dans le rien ou vers autre chose en sont des preuves évidentes.
Je vois bien qu’un adulte est incapable, sans manifester de l’inconfort, de suivre 8 heures de formation descendante par jour alors que c’est ce que l’on impose à un adolescent, 5 jours par semaine.
Je vois la maigre place qui est faite à la parole des adolescents, l’absence d’espace prévu pour le dialogue, la dévalorisation même de cette parole si elle n’est pas pure reproduction du contenu d’un cours. Et leur demande incessante, bruyante, de cette parole confisquée.Je vois le mépris et la condescendance, tour à tour et parfois conjointement, lors des conseils, en salle des profs, quand ce n’est pas en classe. Pas par tous mais déjà trop.
Et je vois comment celleux qui se préoccupent d’un mieux-être des jeunes souffrent, et de plus en plus, de ne pas savoir, de ne pas pouvoir.Je vois comment l’on traite l’échec, comment élèves et adultes sont renvoyés à leur échec, coupable d’échouer, alors qu’il ou elle n’est « coupable » que d’avoir essayé… ou pas.
Je vois l’effet terrible des notations sur l’estime de soi et sur l’envie de faire.Je vois ce que l’école fait des recherches en pédagogies, des théories pédagogiques alternatives, des expérimentations ou plutôt ce qu’elle n’en fait pas, la place que cela tient dans la formation des enseignants, le peu d’outils comparatistes prévus au cursus professoral.Je vois. Que l’école n’est pas la moins pire des solutions. Elle est la seule « pensée », construite pour servir les desseins d’une société. Et elle est en peine. Je suis en peine.
Ainsi c’est parce que je vois que je reste. Pour tenter de faire pour d’autres, ce que j’ai pu faire, un peu, pour mes propres enfants. Pour tenter aussi d’accompagner mes collègues vers d’autres voies, Vers d’autres VOIR. Consciente qu’il me reste encore tant de progrès à faire pour ne pas être dans le jugement, dans une forme larvée de violence, consciente aussi que je me fais complice d’un système, le rendant plus supportable en étant un « agent atténuateur » mais incapable de renoncer à agir de l’intérieur… à cause d’une promesse d’enfant.
Alors après avoir été complice et même activiste d’un système dont je vois pourtant les défauts, me voici maintenant Traîtresse (Dézécolle comme dirait Pef !) puisqu’en train de rédiger un portrait pour un groupe majoritairement coordonné par des parents IEF ? Je ne trahis rien, je confirme ma promesse, celle d’agir pour une école respectueuse des enfants, cette promesse qui me fait m’employer à rendre vivant, autant que je le peux, le triptyque républicain ET la Convention internationale des Droits de l’enfant Et les libertés individuelles.
Je suis ce que je suis : pas toujours à ma place ; je déteste les étiquettes ; je déteste ce qui réduit, ce qui enferme. Mais je ne cesserai jamais de vouloir MIEUX. Vouloir que chaque enfant, ici et dans le monde, puisse avoir accès à l’instruction, à l’altérité, aux connaissances et à la culture, selon ses besoins et ses désirs, et non pas dans un format où la contrainte dépasse de très loin les effets bénéfiques.
Vouloir que chaque enfant puisse expérimenter réellement le sens des mots Liberté, Egalité, Fraternité et non pas qu’il n’en connaisse que la saveur amère, celle de l’injonction.
Vouloir que chaque enfant soit considéré comme un être humain à part entière et non réduit à une « fonction » obligatoire d’élève et ce dès l’âge de 3 ans.
Vouloir que chaque enfant puisse choisir comment il apprend.Vouloir des ponts entre les mondes, entre les connaissances, entre les humains.Et vouloir donc que demeure l’IEF, pour toutes les familles qui en font le choix, mais aussi pour l’école de la république elle-même qui a tant à apprendre en se regardant dans ce miroir-là.
Vouloir.
En équilibre entre deux mondes qui ne s’opposent pas mais se complètent. Parce que demain c’est maintenant.
Sylvie
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Nocturnales. Un compte rendu
Je viens de finir Nocturnales. Le ultime giacobine, par Beatrice da Vela, un roman italien tout récent qui suit ses quatre protagonistes, Éléonore Duplay, Élisabeth Le Bas, Henriette Le Bas et Charlotte Robespierre depuis Thermidor jusqu’après le procès de Vendôme. À voir l’idée de départ, vous verrez facilement pourquoi j’ai cru devoir ressortir mon italien passablement rouillé pour le lire.
Ce que je peux dire, malgré mon piètre italien qui m’a, j’en suis sûre, empêchée de capter toutes les nuances, c’est que, parmi les points positifs, les quatre protagonistes sont pleinement réalisées en tant que personnages, elles sortent de l’ombre des hommes célèbres auxquels elles sont associées et cela fait du bien à voir. Certaines caractérisations sont très réussies, du moins en partie. Celle d’Élisabeth Le Bas est sans doute le plus juste globalement, mais il y a des moments très convaincants chez toutes les quatre, surtout dans la façon dont elles gèrent le traumatisme que Thermidor a représenté pour toutes les quatre. D’autres collent moins avec ma vision des personnages historiques, mais il s’agit d’une interprétation différente mais pas forcément moins valable.
En revanche, sur d’autres points, soit choix délibéré, soit défaut de recherche, le roman s’écarte du peu qu’on connaît sur ces personnages. D’abord, le roman fait mourir Victoire Duplay beaucoup plus jeune qu’en réalité, c’est-à-dire avant même le début de la Révolution, alors qu’elle était encore en vie pendant toute l’époque de l’action du roman (elle ne meurt que le 21 ventôse an VI et le roman s’achève courant an V). Ensuite, l’autrice semble ignorer — fort curieusement, vu que c’est une source majeure sur ses personnages principaux — l’ouvrage de Stéfane-Pol/Paul Coutant, Autour de Robespierre. Le conventionnel Le Bas, puisque il n’y a presque rien de juste sur la famille Le Bas dans le roman. Philippe Le Bas était l’aîné d’une fratrie de treize enfants survivants, non de trois seulement. Je peux comprendre que l’autrice ait voulu simplifier l’histoire, mais pourquoi se tromper sur l’identité du frère qu’Élisabeth a épousé après le décès de Philippe (Charles et non Nicolas) ? D’ailleurs, loin de s’opposer à la Révolution par souci de respectabilité de bourgeois de province, le père de Le Bas y a adhéré à fond, ce pour quoi il a été inquiété après Thermidor, tout comme plusieurs autres de ses enfants. Quant à sa mère, elle est morte en 1789. C’est peut-être plus dramatique de représenter Henriette et ses frères en butte aux parents qui se moquent de leur idéal, mais ce n’est pas exact. Je me demande, alors que l’on a déjà si peu de sources sur ces personnages, pourquoi on veut les ignorer ou les contredire ?
Je peux comprendre qu’on invente des personnages — Marianne Chausel (même si l’on semble prendre pour point de départ du personnage l’artiste qui a peint le portrait de Saint-Just qu’Élisabeth Le Bas a acheté à sa libération), les enfants de la voisine des Duplay, Liberté et Camille — mais c’est un peu dommage qu’on ne retrouve pas de personnages historiques que l’on sait avoir été en relation avec les protagonistes, comme Teresa Poggi, par exemple. Je suppose qu’il est excusable que l’autrice ignore cette correspondance, qui n’est pas publiée (d’ailleurs, même aux archives on n’a que la première et la dernière ligne de quelques lettres portées sur un registre), mais c’est dommage quand même. Il y a d’ailleurs certains points relativement mineurs qui m’ont un peu sortie du récit, comme par exemple le fait que l’autrice ne semble pas savoir ce que c’est que l’apposition des scellés (ce qui permet de faire saccager la maison des Duplay, alors que non seulement il n’y a aucune source qui indique que cela aurait eu lieu, mais avec l’apposition des scellés il aurait été à peu près impossible) et qu’elle ignore que les parents des accusés ont pu assister au procès de Vendôme... Mais encore une fois, ce n’est pas très significatif, c’est simplement que dans ce dernier cas en particulier c’est à mon sens une occasion perdue.
D’autres éléments me paraissent simplement peu plausibles, sans aller directement à l’encontre des sources. Ici les Duplay se réconcilient avec Charlotte Robespierre avant la fin du roman, ce qui me paraît pour le moins prématuré. Il se peut qu’ils l’aient fait tôt ou tard — le récit de Jules Simon le suggère, pour le moins — mais Élisabeth fait encore des reproches assez graves à Charlotte dans ses Mémoires que l’on sait beaucoup plus tardifs. D’ailleurs, Maurice Duplay a dans le roman plusieurs AVC qui l’affaiblissent considérablement, au point que tout le monde croit sa mort prochaine. Ce n’est pas impossible, mais vu qu’il a vécu jusqu’en 1820, je le trouve peu probable.
Enfin — *SPOILERS pour des choses qui n’arrivent que dans le roman* — il y a quelques éléments qui sont ajoutés pour rendre l’histoire plus dramatique et que je trouve un peu gratuits. Comme par exemple le fait que dans le roman, au cours de son incarcération, Éléonore Duplay est violée, tombe enceinte et se fait avorter. Perso, je trouve que ce n’était pas du tout nécessaire pour donner suffisamment d’intérêt à son histoire. D’autant plus que l’on a une source sur le harcèlement sexuel d’Élisabeth Duplay par Danton qui n’est pas utilisée...
Bref, si vous lisez l’italien, il y a assez d’éléments intéressants pour que ça vaille la peine d’aller y jeter un coup d’œil. Perso, j’ai trouvé certains aspects plutôt décevants, mais il faut sans doute saluer l’effort de faire paraître la perspective « robespierriste » dans un champ dominé encore de nos jours par des récits royalistes.
#Nocturnales#compte rendu#Révolution française#Réaction thermidorienne#Éléonore Duplay#Élisabeth Le Bas#Henriette Le Bas#Charlotte Robespierre
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𝕃𝕖𝕤 𝕗𝕣è𝕣𝕖𝕤 𝔻𝕒𝕣𝕔𝕪 - 𝕃'𝕚𝕟𝕥é𝕘𝕣𝕒𝕝𝕖 by Alix Nochols 💬 Résumé : TOME 1 : MON MEILLEUR ENNEMI Tout les sépare. Seule la haine mutuelle les réunit… Tout comme dans Orgueil et préjugés, la source d’inspiration de ce livre, attendez-vous à rencontrer un monsieur Darcy riche, beau et ténébreux et une jeune femme fougueuse qui ne le supporte pas! Mais contrairement à Orgueil et préjugés, ce roman contient aussi des nus artistiques dudit monsieur Darcy, un faux mariage et des nuits de passion à Paris. TOME 2 : POUR UNE AMOURETTE Une assistante qui a le nez dans les livres. Un PDG séducteur. Une fête de Noël qui change tout… Des fous rires, des scènes d’amour torrides, un bébé en secret et une happy end ! TOME 3 : DROIT AU COEUR Il avait bloqué le pénalty, mais son cœur était resté sans défense... Vous trouverez dans ce roman un beau sportif et une jeune femme qui découvre la sensualité grâce à lui. Ce livre contient également : un chien qui n’en fait qu’à sa tête, des parents qui se mêlent de tout, des voisins excentriques, la canicule à Paris et un château en Bourgogne. 💬 Mon avis : On passe un bon moment en compagnie de la fratrie Darcy. Chaque roman est drôle, avec des personnages frais et léger. Idéal pour se déconnecter le temps d'un week-end. #bookstgram #instalivre #newromance #alixnichols #feelgoodbook (à Clermont-Ferrand, France) https://www.instagram.com/p/CADX4sDn52k/?igshid=1nro8yybjisup
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La fratrie idéale
Le choix du roi ou plutôt une fratrie composée uniquement d’enfants du même sexe? Des enfants rapprochés ou au contraire avec une grande différence d’âge? Et puis combien? Un enfant, deux, trois, quatre ou plus encore… Mais quel est donc la fratrie idéale?
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#différence d&039;âge entre les enfants#différence d&039;âge idéale#enfant unique#famille#fratrie#fratrie idéale#frère#frère et sœur#jumeaux#le choix du roi#monozygote#sœur
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Coming-out de Anouck, 26 ans, pansexuelle
Mon coming-out s'est passé en 2 temps : auprès de mon père (trop bien), puis de ma grand-mère (paaas bien). Il faut savoir que le « cœur » de ma famille est une fratrie de 4 sœurs, dont les enfants sont tous très proches, et les petits-enfants (ma génération) sont un peu dans l'ombre des parents. Je suis le portrait craché de ma mère, et à toutes les réunions de famille, on me dit d'abord « Oh comme tu lui ressembles » avant de me dire bonjour.
Il y a 6 ans de ça, ma mère est atteinte d'un cancer fulgurant qui la détruit en 2 mois à peine. Elle avait 44 ans, moi 21, mon frère 18. C'est un moment intense, violent, et on comprend que maintenant, on forme un trio avec notre père et qu'il va falloir se souder. Je me mets à penser à toutes les choses dont je ne pourrais pas parler avec ma mère, à des secrets enfouis, des disputes non réglées... et ma bisexualité, soigneusement dissimulée. Le soir de sa mort, en passant un moment avec mon père et mes oncles (les frères de ma mère), je ne sais pas pourquoi, ça vient tout seul. Je dis simplement : “Au fait, papa, tu as rencontré tous mes petits copains jusque là. Je ne t'en ai jamais parlé, mais j'ai aussi eu des petites copines, et j'aime les femmes autant que les hommes.” Il a juste souri, en me disant qu'il s'en doutait, que ça lui paraissait « logique ». Avec mes oncles ils ont tous raconté des anecdotes du type « un soir, j'étais dans une boîte gay, et... », bref, des anecdotes d'hétéros confrontés à l'homosexualité. Rien de très intelligent, mais personne ne s'émouvait et tout le monde s'y attendait. Depuis, ça arrive qu'on discute ensemble des raisons pour lesquelles je n'avais rien dit jusque là, mais tout est très sain, et il est aussi curieux de connaître mes partenaires féminines que masculins.
Il y a 1 an, à la réunion familiale de Noël, je fréquentais une fille que j'aimais beaucoup. Je me suis dit que c'était le moment idéal pour en parler à ma grand-mère et ses sœurs (rappelez-vous : le matriarcat familial) qui me posent très souvent des questions sur ma vie affective, toujours pleine d'anecdotes marrantes, mais toujours triées de tout ce qui touche aux femmes. Bref, je parle beaucoup de ma vie, mais uniquement de ma vie hétéro. Je profite de la traditionnelle question de ma grand-mère (’Oh comme tu lui ressembles’ / se trompe de prénom en m'appelant comme ma mère / pleure / ‘Alors et les études’ / ‘Alors et les amours ?’) pour lui répondre qu’en ce moment, je vois quelqu'un que j'aime beaucoup. “Elle fait /X profession/ et on s'est rencontrées quand on était ici/là... Elle s'appelle C...” Je me suis dis qu'en le racontant comme ça, ça passerait comme une lettre à la poste. Mais ça n'a pas marché.
“Mais tu parles d'une fille ? Mais alors tu es lesbienne, toi, maintenant ?” a-t-elle dit avec le même ton que prendrait un parent pour dire à son ado « mais tu es gothique toi maintenant ? ». Je lui réponds “En fait, j'aime les filles depuis toujours, au même titre que j'aime les garçons depuis toujours. Je n'en parlais pas car je n'étais pas prête, mais maintenant qu'il y a C. je pense que c'est le bon moment pour partager cet aspect de ma vie avec toi. – Mais je ne comprends rien. Tu as toujours été avec des garçons. – Justement, non, c'est ce que j'essaye de t'expliquer... – Mais ta mère, elle le savait, ta mère ? Qu'est-ce qu'elle aurait dit, ta mère ?
Et à ce moment là, même si j'adorais ma mère, j'avais un peu envie de dire « mais je m'en branle, en fait, de ma mère ». Être continuellement ramenée à elle, par les remarques sur mon apparence et les erreurs de prénom, ça devient pesant. Ma grand-mère ne comprenait pas ce que je lui expliquais. J'ai essayé une autre approche, en lui expliquant qu'au cours d'une vie, on pouvait changer d'attirance, et rencontrer des personnes qui nous émouvait, peu importe leur genre. Elle a fait une tête, comme si je lui avais proposé de faire un saut en parachute : – Comme si moi j'allais me mettre à, à, à... (et elle n'arrivait même pas à le formuler avec des mots à elle tellement elle ne comprenait pas). Bah bien sûr, tiens, je vais aller dans la rue, et me mettre à, à, à...
Je lui ai expliqué qu'il n'était pas question d'elle, mais de moi, que je ne forçais personne à être bi, que je voulais juste être honnête maintenant sur les personnes que je fréquentais. Une tante à moi est intervenue (son fils a fait un coming-out des années plus tôt) pour la rassurer et l'adoucir, parce qu'elle commençait vraiment à s'énerver. Pas de façon violente, mais elle était dans un tel état de compréhension qu'elle réagissait comme si je lui parlais de choses impensables, absurdes, ridicules. C'était … pas grave, mais blessant. Elle m'a demandé de ne pas en parler à ses sœurs (#lematriarcat). Mon père m'a demandé de ne plus en parler aux réunions de familles. Mais disons que la génération des cousines de ma mère, dont les enfants ont mon âge, m'a glissé des trucs du genre « on te suit sur Facebook, on avait compris : n'écoute pas les vieux cons et les vieilles connes ». Donc je ne suis pas non plus exclue de la famille, et tout le monde continue de m'aimer. Mais depuis, ma grand-mère ne me pose plus de questions sur ma vie affective. Elle l'a dit clairement, elle ne veut plus savoir. Je sens que parfois elle a envie d'en savoir plus, mais elle s'emporte très vite, en mode « Oh, de toute façon, toi et ton nouveau mode de vie... ». Alors que rien n'a changé, si ce n'est que maintenant, au lieu de me voir enchaîner les relations courtes remplies d'anecdotes drôles avec des hommes, il y a des femmes dans le tableau. Quelques temps plus tard j'ai été avec un garçon, et elle était … « soulagée ». J'ai refusé de m'étendre sur ma relation, qui pourtant devenait sérieuse, parce que « je refuse qu'on s'intéresse à ma relation uniquement parce qu'elle se passe avec un homme, et pas parce qu'elle me rend heureuse ». Ce sont mes mots ;) Bref, il ne m'est rien arrivé de grave, mais il y a eu un avant et un après. J'ai la chance d'avoir des ami·e·s formidables où ma bisexualité est aussi commune qu'un œuf au plat, sans pour autant qu'iels ignorent les problèmes spécifiques que je rencontre.
Si j'avais un conseil à donner à des femmes qui veulent faire leur coming-out bi (je précise, parce que je ne peux pas me mettre ni à la place d'un homme, ni à la place d'une lesbienne, même si j'en ai fréquenté beaucoup, ce n'est pas mon orientation). La bi-ignorance ambiante combinée à la lesbophobie a un avantage, c'est que les hétéros l'acceptent plus facilement : c'est plus facile de dire « oh bah je fais ce que je veux » que de prononcer l.e.s.b.i.e.n.n.e. Donc, si dans votre famille, vous sentez que votre bisexualité peut passer pour une sorte de libertinage de printemps, c'est votre porte d'accès pour une acceptation ! Mais ça peut prendre du temps avant que votre famille comprenne qu'il ne s'agit ni d'une mode, ni d'un fantasme sexuel, mais bel et bien d'une identité.
Récemment, je m'identifie plus comme pansexuelle, mais je ne leur en parle pas, parce que leur réaction serait « à quoi servent tous ces mots » et je n'ai pas (encore ?) envie d'avoir ce débat. Je pense que dans tous les cas, si vous êtes avec quelqu'un qui compte pour vous, en parler à vos proches leur permet de savoir que vous êtes heureux·se : je sais que ma grand-mère finira par vouloir savoir qui partage ma vie, à la longue. Et ma foi, si le temps qu'elle s'y fasse, elle ne veut pas savoir, alors tant pis pour elle : c'est elle qui perd au change en ne rencontrant pas les personnes formidables que je choisis pour partager mon quotidien. Pendant les réunions, je suis toujours partagée entre « ne pas faire de vagues » et « tout renverser ». Je pense que c'est très personnel. Ma psy m'a conseillée de tempérer mes ardeurs, et ça m'a énervée, puis j'ai compris sa position : « vos proches sont inquiets, alors quand ils vous parlent de façon agressive, contournez les questions en vous attaquant à la raison de leur émotions. Demandez-leur s'ils sont inquiets pour vous, rassurez-les en disant que vous êtes très heureuse et que vous allez très bien ». Et je pense que c'est un très bon conseil pour désamorcer les conflits naissants. Mais il faut être prêt·e à ne pas avoir envie de « tout renverser » et ce n'est pas toujours simple ;)
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L’amour par petite annonce
Auteurice : Debbie Macomber
Maison d’édition : J’ai lu
Date de publication : 1993
Nombre de pages : 316
Genre : Romance
Ce qu’en pense Seli :
Parfois, je me demandes pourquoi je m’inflige certaines choses. Comme la lecture des commentaires sur Facebook qui me font perdre foi en l’humanité, ou celle de certains romans dont le résumé me font penser :”Attends tu est sûre là ? Parce que tu risque de t’arracher les cheveux toutes les cinq lignes sur un truc sexiste et de finir chauve avant le chapitre trois !”. Mais je fais apparemment fi de ma santé capillaire... Oui, parce que si de nombreuses romances d’aujourd’hui se tamponnent de la notion de consentement, qu’attendre d’une romance de ... 1993 ? Je dois aimer souffrir il faut penser...
Alors commençons ensemble notre petite séance de flagellation...
Parlons déjà des personnages. Nous suivons Mary, jeune bibliothécaire de Louasiane toujours vierge et qui n’a jamais connu l’amour (oui bien sûr cliché, entre et fait comme chez toi !), et Travis, éleveur du Montana qui n’a jamais vécu en couple et est à peu près aussi chaleureux et avenant qu’un cactus. Et ces deux là vont se rencontrer et tomber amoureux... Improbable ? Si on réfléchit cinq minutes en partant du principe que Mary et Travis sont censés, oui. Si on part du principe qu’ils changent d’avis plus vite qu’une girouette pendant un typhon, ça va... Le soucis, c’est que les personnages ont un caractère trop emporté (surtout Travis) et que cela cause fatalement des problèmes de couple, du coup pour les résoudre, Mary et Travis passent de la colère aux mamours en l’espace de quelques répliques. Donc quand le problème survient, tout devient très artificiel. En effet, que cela marche une ou deux fois pourquoi pas... Mais au bout de la deux-cent quarante huitième fois que Travis s’embarque dans son mutisme forcené, il devient incompréhensible qu’il ne se souvienne pas que son comportement est mauvais. Car oui, pas de réelle complexité dans leur relation de couple. Mary s’adapte à la vie au ranch tellement vite que tabler sur les différences de milieu n’est vite plus pertinent, et le seul réel soucis qui reste, c’est que Mary et Travis (surtout Travis), n’arrivent pas à communiquer. Parce que le roman essaie bien de nous justifier cela en disant que ni l’un ni l’autre n’ont jamais été en couple. Mais la réalité, c’est que toute relation est basée sur la communication (famille, amis, etc... même l’amour dites donc c’est incroyable !), donc bon... excuse bidon...
Le postulat de base est intéressant, mais il pose déjà des problèmes. Travis a besoin de quelqu’un pour s’occuper des enfants de son frère car il n’y arrive pas seul... Aucune gouvernante n’accepte de s’exiler dans la ruralité profonde de sa ferme et lui-même se retrouve avec sur les bras : une petite fille en demande d’attention constante, un gosse qui manque de confiance en lui, et un pré-ado surper relou qui passe son temps à faire la gueule... Travis n’a pas été préparé à tout ça... D’un certain point de vue, ce roman pourrait presque être un manifeste contre l’éducation genrée (si on s’arrête au chapitre 2 et qu’on occulte la romance...), car Travis sait JUSTE prendre soin de lui. Faire le ménage et s’occuper des gosses ? Il a l’impression d’être catapulté sur Pluton : il n’a aucune idée de ce que c’est que d’avoir une famille à charge et il galère ! En témoigne le passage où il est montré qu’il n’arrive pas à coiffer sa nièce... Cela peut paraître exagéré, mais d’expérience pour avoir demandé à mon frère de quinze ans de me coiffer car j’avais les épaules bloquées, je peux vous assurer que vous auriez été surpris devant le résultat... L’éducation traditionnelle des jeunes garçons omet souvent la partie “gestion de la maison et des enfants” (alors que beaucoup deviennent pères de famille ou simplement conjoints...), alors qu’en ce qui concerne les filles, il est attendu qu'elles apprennent à coiffer leurs poupées et à jouer à la cuisine et au ménage... Ah, l’éducation genrée...
Figure 1. Les résultats de l’éducation genrée dans L’Amour par petite annonce : à gauche, Mary ; à droite, Travis...
Notre cher Travis a reçu une éducation si sexiste qu’il ne sait pas faire un gratin sans supplément carbone, n’a apparemment jamais fait le ménage dans les chambres des enfants et doit probablement penser que tous les légumes sont des produits exotiques arrivés des tropiques (bah oui, seules les femmes ont besoin de fruits et légumes, c’est bien connu...) ... Vu qu’il vivait seul avant, c’est à se demander comment il a fait pour tout simplement survivre jusqu’à l’âge canonique de trente-huit ans... C’est pourtant pas compliqué...
Figure 2. Mindblow : les pères responsables existent....
Du coup, quand Mary répond à l’annonce (je rappelle : s’occuper des enfants et de la maison, sans aucune compensation réelle) , forcément elle fait tout bien, la maison est belle, propre, fraîche et quand à la cuisine, on se croirait dans un challenge pâtisserie de Cyril Lignac... Trois réactions possibles :
1. Oh mon Dieu, c’est romantique ! Une vraie petite famille, il ne manque plus que les deux tombent amoureux...
2. Bon elle était parfaitement au courant des termes du contrat, donc elle doit vraiment aimer les enfants... et être un peu maso...
3. Une offre d’emploi (oui parce que il veut se marier car il ne trouve pas de gouvernante pour s’occuper des enfants) sans salaire ou la moindre compensation, ça s’appelle de l’esclavage...
Personnellement, j’étais quelque part entre la 2 et la 3... Parce que oui, ça fait forcé et oui c’est pas cool que Travis te traite avec indifférence, mais il t’avais prévenue qu’il était rude et qu’il ne souhaitait pas s’engager dans une relation... C’est à se demander pourquoi Mary s’est embarquée dans cette histoire, elle qui avait un métier qui plaisait, des amies et qui était attachée à sa région... Mais oui, bien sûr c’est évident ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ?! Mary était célibataire et vierge de surcroît ! Et malgré sa vie plutôt sympa, elle sentait un vide... mais lequel mes direz vous ? Elle veut... DES ENFANTS !!
Alors loin de moi l’idée de critiquer les personnes qui veulent des enfants, ce n’est pas ce qui me gêne ici... Non, ce qui me gêne, c’est qu’elle est pas tentée par la ruralité, par des conditions climatiques et une culture si loin de ce qu’elle connait, qu’elle est un peu anxieuse de vivre dans une ferme, donc potentiellement, ce serait une mauvaise expérience... Mais le bouquin nous explique qu’elle est prête à avoir une vie de merde, pour avoir des enfants, qu’elle se sentirait enfin comme une femme accomplie... Vous voyez le problème ? Selon ce roman, il est normal, voir même souhaitable, qu’une femme soit prête à tout sacrifier pour la maternité... Et ceci est mon premier point pour traiter de la vision de la famille de Debbie Macomber...
C’est parfois insidieux, mais le roman démontre que le seul modèle viable d’existence est celui de la cellule familiale traditionnelle... La vie dans une maison à la campagne, pas d’enfant unique mais une fratrie nombreuse (mini spoiler, mais on comprend qu’il vont bientôt être quatre enfants...), un couple monogame hétérosexuel aux tâches bien définies (Monsieur au taf, Madame à la maison) dominé par l’homme qui est la réelle figure d’autorité (c’est Travis qui donne les grosses punitions, jamais Mary). Déjà c’est bien cliché, mais grâce à l’influence bienveillante de Mary (choriste dans le choeur), Travis commence même à retourner à l’église le dimanche... petit détail, mais qui, rajouté au final, m’a fait réaliser que ce roman n’était au final pas fait pour moi...
Figure 3. La famille traditionnelle idéale selon Debbie “Ingalls” Macomber...
Bon là, peut être que j’exagère, mais il me parait délétère que le roman insiste autant sur le fait que ce modèle soit le seul possible pour les gens. Rappeler une femme à ses devoirs de mère et/ou d’épouse (Mary se sent “tellement mieux et épanouie” maintenant qu’elle est loin de sa ville et de ses amis pour s’occuper des trois gosses insupportables d’un homme rustre en pleine cambrousse...) est assez récurrent dans la fiction (c’est ça ou l’objet sexuel...), mais là, même la sacro-sainte figure de l’homme célibataire cool doit maintenant se caser et s’adoucir au contact d’une femme (pourquoi j’ai finit ce truc putain !!?).
Ajouter aussi un discours très nuancé sur le consentement. Déjà, un gosse de huit ans qui explique que son Papa demandait jamais la permission pour embrasser sa Maman, car c’est mieux de le faire directement. Il a huit ans, du coup c’est aux adultes de lui expliquer que... ou alors de trouver que c’est une bonne idée et d’appliquer immédiatement, mais bon Maman aime bien au final donc c’est pas grave... Et attention, demi-tour en épingle... De l’autre nous avons Travis, que son membre viril démange depuis quelques temps, et qui finalement passe à l’acte avec Mary ... en se montrant incroyablement prévenant, demandant son consentement à Mary à chaque étape, il y va en douceur, s’inquiète de son confort en permanence, reste attentif au plaisir de sa partenaire, etc... C’est à se demander si c’est toujours le même personnage. Alors là, rien à redire, en ce qui concerne les relations sexuelles, c’est un modèle de ce qu’il faut expliquer aux jeunes (et moins jeunes) en termes de consentement... Rien que pour ça, je lui rajouté un point...
Il y a beaucoup de choses à dire pour un livre de 300 pages... Parce qu’il véhicule des idées clairement moisies sur le genre, les relations de couple, le désir d’enfants, etc... Alors qu’y a t’il à sauver ?
L’intrigue secondaire ? Nulle, chiante... Un véritable gâchis car Tilly se veut comme un personnage de fille forte : elle se sait fragile et émotive, des tas de mecs ont profité d’elle, donc elle se jure que cette fois on ne l’aura pas. Elle s’y tient, mais l’intrigue gâche ça en lui donnant quand même un happy end romantique avec le type qu’elle fuit depuis le début car elle le pense mauvais... D’ailleurs, la relation entre Tilly et Mary a au moins le mérite d’exister. Elle sort Mary de sa dynamique vie de famille exclusive, et permet d’offrir un autre point de vue sur ce qui se passe dans le roman et la vie des habitants de Trouduculpaumédanslemontana.
Trouduculpaumédanslemontana ? Ouais sympa, on voit que l’autrice essaie de jouer avec son contexte en créant une atmosphère particulière. C’est très nuancé : d’un côté l’aspect bled-paumé-avec-pleins-de-rumeurs et tout-le-monde-se-croise-à-la-messe-le-dimanche est très réussi, l’ambiance petite ville est plutôt sympa. A contrario, j’espérais que l’auteur profiterai de la ferme paumée qui sent la poussière et le foin pour créer une ambiance particulière et propre aux paysages spectaculaires du Montana : d’immenses vallées cernées par des montagnes escarpées, presque vides mais justement attirantes par ce vide et cette immensité... Mais non, à croire que Mary ne voit pas plus loin que la porte de la cuisine...
Figure 4. La déception : Là... voilà... ça donne pas carrément envie d’y aller en vacances ? Bah on sent rien de tout ça dans le roman...
Le style ? Moui. Plus efficace que beau, mais je ne suis pas difficile. Ma lecture était loin d’être laborieuse, et les quelques descriptions étaient très visuelles et surtout vivantes...
Un dernière chose à dire en faveur du roman quand même... Contrairement à beaucoup de personnages de romance, Mary ne tombe pas dans le trope de la fille qui se pense moche mais en fait elle se juge pas à sa juste valeur en fait c’est une bombe. Non, Mary est décrite comme très petite, ronde et pas très belle. Enfin une héroïne au physique lambda ! Ce qui n’est bien sûr par du goût de Travis, qui de son propre aveu, pensait que le minimum, c’était une femme avec de longues jambes et que la photo qu’il avait vu était mensongère car elle semblait jolie dessus. Bon décide toi mec, tu veux une bonniche ou un vase ?
Je me suis obstinée. J’ai finit se roman. Je n’aime pas abandonner une lecture... Naviss me demande souvent pourquoi je continue à lire ce genre de choses. Au début, je mettais cela uniquement sur ma naïveté naturelle et ma superficialité (elle est pas trop mignonne la couverture ?!). Si je dois supposer en me basant sur mon ressenti actuel très désabusé sur la romance (je vous parlerai de Succubus Blues, ma lecture actuelle, vous verrez y a du niveau...), je me décrirai comme persévérante. Des fois, en fouillant dans les brocantes, on trouve surtout du bric-à-brac sans intérêt (voir des trucs qui mériteraient l’oblitération immédiate) mais parfois, on trouve aussi de sublimes pépites...
Ma note : 5/20
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Educateur canin et comportementaliste pour chiens - La Ciotat. Le test de Campbell
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Le test de CAMPBELL a été crée par l'éthologiste américain William Campbell en 1975 afin de présumer le caractère du chiot à un moment T. Ce test doit se pratiquer de la 6ème à la 8ème semaine, idéalement à la 7ème semaine. Il faut savoir que ce test n'est pas fiable à 100%(car il est trop souvent effectué de manière non rigoureuse), mais dans la majorité des cas, il vous permettra de connaître la tendance du caractère d'un chiot au sein d'une nichée. C'est à dire s'il est très dominant, agressif, dominant, indépendant, équilibré, soumis, très soumis, etc... Dans la mesure où vous connaissez le caractère du chiot, vous serez en mesure de choisir dans une portée, le chiot qui correspond le mieux à vos attentes, à votre caractère ce qui est d'autant plus important si vous avez des enfants en bas âge et que vous souhaitez simplement un chien de compagnie ou que vous souhaitiez un véritable chien de garde, de défense ou d'utilité ou encore un chien de compétition.
Grâce à ce test, vous serez en mesure de promulguer l'éducation adéquate à votre chien car bien entendu, on éduque pas un chien dominant ou agressif de la même façon qu'un chien équilibré ou qu'un chien soumis. Ce serait une très grave erreur que de vouloir éduquer un chien sans prendre en compte son caractère de base et sans prendre en compte son caractère en tant qu'individu unique. Ce manquement grave dans l'éducation pourrait conduire à obtenir d'un chien dominant ou agressif qu'il devienne incontrôlable ou d'un chien équilibré ou soumis qu'il devienne agressif. Dans tous les cas de figure, vous vous risquez simplement d'avoir un chien peu obéissant, mal éduqué, avec des problèmes de comportements plus ou moins graves ne répondant pas à votre mode de vie, qui conduisent trop souvent à un désintérêt total du chien, à son placement et plus grave encore à son abandon ou son euthanasie.
Ce test doit être fait de manière très rigoureuse afin d'obtenir des résultats proche des 100% de fiabilité.
Il conviendra de prendre chaque chiot individuellement par une personne totalement inconnu du chiot, vous en l'occurrence et de l'emmener dans un endroit encore une fois totalement inconnu de celui-ci et dans lequel, il n'y a aucun stimuli extérieur, le lieu doit être le plus calme possible.
Il conviendra également de ne pas parler, ni cajoler ou caresser le chiot.
Il conviendra également de s'assurer que le chiot ait fait ses besoins avant le test car s'il venait à uriner ou déféquer au mieux, il faudrait reconduire le test dans un autre lieu au pire, il faut absolument faire abstraction au fait qu'il ait fait ses besoins. Dans tous les cas, le test ne saurait être mener dans ce même lieu pour les autres chiots car il ne sera plus inconnu pour ceux-ci du fait que qu'ils reconnaitraient instantanément l'odeur d'un membre de leur fratrie.
1 - Test de confiance
Posez le sujet par terre et éloignez-vous d'environ 3 mètres. Accroupissez-vous et tapez doucement dans vos mains. Le chiot vous révèlera instantanément son degré de confiance. Cochez la bonne case en fonction des cas suivants : A Vient promptement, queue haute, en sautillant et en mordant les mains B Vient promptement, queue haute en piaffant vers les mains C Vient promptement, queue basse D Vient en hésitant, queue basse E Ne vient pas 2 - Test d'accompagnement Placez le sujet par terre, très proche de vous, puis éloignez-vous en marchant normalement (assurez-vous que le chien vous voie bien vous éloigner). Le chien démontrera son obéissance en vous suivant, sinon, voyez-y un signe d'indépendance. Entourez la bonne case en fonction des cas suivants: A Suit promptement, queue haute en essayant de mordiller les pieds B Suit promptement, queue haute C Suit promptement, queue basse D Suit en hésitant, queue basse E Ne suit pas, ou à distance 3 - Test de contrainte Accroupissez-vous et roulez doucement le chiot sur le dos pendant 30 secondes en appuyant une main sur sa poitrine. La façon dont il rejettera ou acceptera cette position indiquera son degré de soumission ou de résistance à la contrainte sociale physique. Si le chien gémit ou aboie, cela peut indiquer une tendance naturelle difficile à corriger. En vieillissant, il pourrait répondre par des "vocalises" et susciter le mécontentement de vos voisins. Entourez la bonne case en fonction des cas suivants: A Lutte vigoureusement, se débat et mord B Lutte vigoureusement et se débat C Lutte un moment puis abandonne D Ne lutte pas, lèche les mains 4 - Test de domination sociale Accroupissez-vous et caressez doucement le crâne du chiot, son cou et son dos. Sa réaction sera révélatrice: Le chiot très dominateur essaiera de résister en se sauvant, en grognant ou en mordant; Le chiot indépendant s'éloignera en marchant dignement. Continuez à caresser l'animal jusqu'au moment ou son comportement vous semblera éloquent. Notez le résultat. Entourez la bonne case en fonction des cas suivants: A Bondit, griffe, piaffe, mord, gronde B Bondit, piaffe C Se tortille, lèche les mains D Se roule, lèche les mains E S'éloigne et ne bronche pas 5 - Test de la position élevée Soulevez le sujet de sorte que ses membres ne touchent pas le sol, sans pour autant l'en éloigner trop. Soutenez-le légèrement et maintenez-le ainsi durant 30 secondes. Le chiot se trouve alors dans une position d'abandon puisque c'est vous qui le maîtrisez complètement. Sa façon de réagir à cette situation indiquera à quel point il vous est soumis. Déposer doucement le chiot et notez le résultat. Entourez la bonne case en fonction des cas su ivants: A Se débat férocement, mord, gronde, pleure B Se débat beaucoup, pleure C Se débat, se calme, lèche D Ne lutte pas, lèche
Maintenant, analysons les résultats du test
Au moins 2A et les autres égales à B = Très dominant, agressif
A déconseiller à l’adoption, surtout aux familles n’ayant jamais eu de chien ou ayant des enfants, ou aux personnes âgée. Il peut mordre lorsqu’il est tenu physiquement. Le dressage sera difficile. A recommander à un adulte expérimenté !
Au moins 3B = Dominant, indépendant
A déconseiller si présence de jeunes enfants. Peut se révéler excellent au dressage par une éducation douce, ferme et logique. A recommander à des personnes habituées et aimant le sport canin !
Au moins 3C = Equilibré, soumis
S’adapte à tout type d’environnement. Caractères souple pouvant convenir à des personnes n’ayant jamais eu de chien, avec des enfants, ou des personnes âgées. Type idéal du chien de compagnie !
Au moins 2 D et les autres égales à E = Très soumis
Doit être éduquer avec douceur car peut avoir des réactions inattendues (morsures) en cas de peur. Doit être mis en confiance avec affection et encouragement !
Au moins 2E = Mauvaise sociabilité
Dans ce cas de figure, il conviendra de refaire le test car les résultats ne sont pas logiques et qu'une erreur à surement été commise.
Si après un second test les résultats sont identiques le chiot est :
Imprévisible, tantôt agressif, tantôt peureux, parce que mal sociabilisé à l’homme. S’il est associé à des notes « A » ou « B », il peut attaquer par peur, surtout s’il est punit. S’il est associé à des notes « D » , il deviendra peureux au moindre traumatisme. Il peut mal réagir aux enfants. Déconseillé à l’adoption. Utiliser des méthodes de dressage et d’éducation spécifiques !
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LA COMPLICITÉ D'UNE FRATRIE par le peintre George Romney (1734 -1802) Regardez "Fratelli d'Italia (Verdi)" https://youtu.be/nfrnIs8Ak2Q La Fraternité de la Fratrie est le lien de solidarité qui devrait unir tous les membres de la famille humaine ; sentiment de ce lien. C'est aussi le lien qui existe entre les personnes appartenant à la même organisation, qui participent au même idéal. #culturejaiflash https://www.instagram.com/p/CWC3zJRsAz0/?utm_medium=tumblr
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LA FAMILIA GRANDE !
Hello Folks,
Ça y est, ça me reprend
J'ai de nouveau envie d'écrire
D'ailleurs, merci à vous, de supporter mes humeurs, mes coups de cœurs, mes coups de gueule...
Vous verrez que ce billet sera court
J'ai un sujet qui me trotte dans la tête depuis quelques jours
Le 11 juillet 1973 est un jour de chance pour ma famille
Je suis sûr que vous voulez en connaître la raison
Soyez patients, je vais vous la donner
Tout d'abord, je tiens à préciser que dans ma famille, nous partageons deux valeurs essentielles : le "COMMITMENT" et la LOYAUTÉ (no matter what) !!!
Et oui, j'avais envie de l'écrire en anglais. Je trouve le mot plus intense (et ça me fait réviser mon vocabulaire hihihi...)
Nous sommes présents les uns pour les autres. Nous agissons plus que nous parlons. Notre engagement les uns envers les autres se traduit d'abord par les actes
Mon père m'a dit un jour "Lors d'une épreuve difficile, si un homme pleure c'est qu'il n'a pas solution". Il doit donc agir
Je fais donc parti d'une famille où nos actes parlent pour nous
C'est sans doute dû à une grande pudeur. Je ne sais pas
Mais ce qui est sûr, c'est que nous pouvons compter les uns sur les autres
On fait BLOC !!!
Pour rappel, je viens d'une fratrie de 8 enfants composée de 3 filles et de 5 garçons
Je suis l'avant-dernier et non, je ne suis pas sur la photo et encore NON ! Je ne suis pas la personne qui prend la photo
Je n'étais, simplement pas là ce jour là :(
Cette photo a été prise à Brazzaville le 31 août 2002, jour de mariage de ma soeur Aurolle (la 2ème en partant de la gauche et de mon frère Aristide (le 1er en partant de la gauche)
Je vous rassure, ils ne se sont pas mariés ensemble
Non !!!
Ils ont juste partagé le jour de leur mariage avec leur conjoint respectif (Nestor pour Aurolle et Carine pour Aristide)
C'est drôle car l'histoire se répète
En effet, mon père s'est marié (avec ma mère) le même jour que sa petite sœur (ma tante Philomène)
Ce n'était donc pas une première dans la famille
Bon revenons à notre sujet
Ne voulant pas faire de jaloux, je vais citer toutes personnes se trouvant sur cette photo
Nous avons donc (en partant de la gauche vers la droite et avec la position de chacun d'eux dans la fratrie) :
Aristide le 2ème de la fratrie, Pasteur à Nogent sur Marne
Aurolle la 5ème de la fratrie, notre Héroïne du jour
Simplice le 3ème de la fratrie, le taiseux et discret
Egy la 6ème de la fratrie, la discrète
Hugues le 4ème de la fratrie, le chouchou
Peyrine la 8ème de la fratrie, la D I N G U E !!!
Wilfried l'aîné de la fratrie, l'artiste
Je suis sûr que vous attendez tous la raison de la bénédiction du 11 juillet 1973 pour ma famille
Avant de vous en révéler la raison, voyons voir ce qui s'est passé de marquant ce jour là dans le monde
En allant questionner mon "ami" google, l'événement majeur qui ressort est le crash du Vol Varig dans lequel 123 personnes trouvent la mort. Je vous laisse consulter le lien pour en connaître la raison
LUNAIRE !!!
C'est l'info la plus marquante de cette année là (en France du moins)
Mais ce jour là un autre événement a eu lieu, Dieu merci pour ma famille
Sorry SIS !
Ce 11 juillet 1973, ma sœur Aurolle est née. YOUPI !
Vous savez, la 5ème de la fratrie et la 1ère fille
Je ne sais pas si c'est également le cas chez vous mais parfois (et Dieu merci) il y a une personne de la famille qui au fil des années devient le pivot central, la boussole de tous
Il y a comme une distribution naturelle des rôles dans une fratrie
Il se trouve que ma soeur Aurolle a celui de PILLIER central
C'est vers Elle que tout le monde se tourne pour avoir des nouvelles de tous les autres. Elle est en contact avec des personnes de ma famille que je ne connais même pas d'ailleurs. C'est juste ÉNORME
C'est Elle qui vous rappelle :
la date de la fête des pères (elle SAIT que vous l'avez oublier)
le jour de l'anniversaire de maman (Idem)
les dates des événements familiaux à venir
...
Bref, plein de choses qui vous rendent la vie plus facile
Comme vous l'avez vu, Aurolle n'est pas l'aînée. Nope !
Mais il est vrai que c'est la 1ère fille
Et ça, c'est quelque chose
Il y a beaucoup d'attentes sur les "1ers" (l'aîné, le 1er garçon et donc aussi la 1ère fille)
Et dans le cas d'Aurolle, force est de constater que mes parents ne l'ont pas ratée et n'ont pas été déçus... je crois, j'en suis SÛR en fait
En effet, Aurolle c'est :
la fille IDÉALE (comme vous lu plus haut)
la sœur IDÉALE (comme vous l'avez lu plus haut)
l'amie IDÉALE (je suis sûr que ses amies le confirmeront)
la femme IDÉALE (Nestor le confirmera également... je penses)
Aussi loin que je puisse remonter dans ma mémoire, je n'ai AUCUN souvenir d'Aurolle se faisant engueuler par mes parents
Ni par qui que soit d'autre d'ailleurs
Je me souviens même que lorsqu'il fallait obtenir quelque chose de la part de notre père, nous avion toutes nos chances lorsque nous passions par elle
Un parcours scolaire SANS faute du début à la fin
J'ai d'ailleurs un souvenir qui me revient,
Lorsque nous étions enfants, à l'école primaire, son instituteur de CM2 (que j'ai eu par la suite d'ailleurs) avait dit à mes parents qu'elle aurait un parcours SANS FAUTES jusqu'au moins en Terminal
Ce qui s'est révélé être vrai
Vous n'imaginez pas la joie de mes parents en sortant du conseil de classe
Mes parents ont attendu longtemps la même révélation de la part de Mr Simard (je me souviens de son nom) à mon sujet (hihihihi...)
La DÉCÉPTION !
Bon je vous rassure, je ne me suis pas trop loupé. Et mes parents sont ravis de mon parcours (OUF)
Mais revenons à Aurolle,
Lorsqu'elle présente un garçon à la famille, Nestor donc, eh bien celui-ci l'épouse. Il s'appelle Nestor
Et je vous le confirme, c'est LE gendre IDÉAL (le père parfait et beau-frère aussi d'ailleurs)
Elle fait des enfants, deux, une fille Serena (brillante) et un garçon Loïc (non moins brillant)
Bref, je ne sais pas comment elle fait (ni comment elle a fait) pour traverser toutes ces années sans casseroles
Je croise les doigts pour elle ... pour la suite
C'est la fille idéale de mon père et pour ma mère. La nièce que TOUT le monde souhaiterait avoir et bien sûr la sœur parfaite
Attention, je ne dit pas qu'elle est sans relief. Elle a son caractère et même lorsqu'elle s'énerve et bien c'est toujours justifié
C'est la personne envers laquelle on se retourne pour avoir le meilleur conseil et soutien possible
Et elle vous le donne même quand c'est dur à entendre. Peyrine (ma petite sœur, la dernière) s'en souvient. Non ! Je ne rentrerai pas dans les détails... T'inquiète Peyrine 😇
Lorsque nous voulons organiser des vacances ou autres événements familiaux, devinez vers qui l'on se retourne ....
Je me suis parfois demandé si cette "image" n'était, parfois, pas trop lourde à porter pour elle
Si le rôle qu'on lui avait attribué n'était parfois pas trop lourd à porter pour ses frêles épaules
Même si j'ai l'impression qu'elle vit tout cela de la manière la plus naturelle et normale possible
Je l'espère pour elle
J'ai une anedocte qui me revient à l'instant (nous sommes le 05/07/2021 à 12h13 exactement au moment ou j'enrichis mon texte)
Lorsque j'étais étudiant, l'un de mes amis m'avait demandé ce que m'apportait mes parents et j'avais répondu : un sentiment de sécurité ÉNORME !
Eh bien, c'est exactement le sentiment que j'ai aujourd'hui en ce qui concerne ma soeur. Bien que ce ne soit pas dans le même cadre que celui de mes parents
Mais je rassure mes parents (car je penses qu'ils vont lire ce texte et risquerai d'être déçus) sur le fait qu'ils ont toujours ce rôle pour moi et qu'ils m'ont bien armé pour la vie !
Mais revenons à notre héroïne du jour, ma sœur Aurolle
Elle a été dotée d'une grande maturité dès son plus jeune âge et l'a toujours utilisé à bon escient
Dans tous les cas, j'ai de la chance de l'avoir comme sœur
Car pouvoir compter sur des personnes comme elle, est très rare
Pour l'ensemble de ma famille, elle représente la boussole. Celle qui nous dirige dans la bonne direction lorsque nous voulons que tout se passe pour le mieux
Je voulais donc, prendre ici, le temps de lui rendre hommage
OUI, me poser deux secondes (en fait il m'a pris des jours à peaufiner ce texte hihihi...) et lui écrire combien c'est une personne RARE et PRÉCIEUSE pour moi et pour tous ceux (j'en suis persuadé) qui la connaisse
Et je peux le dire ici, j'ai une chance INOUÏE de l'avoir comme grande sœur
J'espère que vous pouvez, vous aussi, compter sur une telle personne
Je vous le souhaite
BESOS MUCHOS TUTTI
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Un royaume en déclin, déchiré entre deux puissances voisines se disputant son contrôle. Les ennemis sont à l’ouest, comme à l’est tandis que des étrangers venus d’encore plus loin diffusent des sciences et des religions nouvelles. En à peine un siècle, le pays est devenu méconnaissable et de jour en jour, l’autorité de la dynastie Han s’affaiblit. Le long règne du Roi Munyeong n’a été que la manifestation de cet effondrement, incapable de s’imposer diplomatiquement, il a laissé les puissances voisines grignoter des bouts de son territoire, s’appuyant uniquement sur le soutient des étranger pour résister. En contrepartie ces derniers s’infiltrent en masse, apportant avec eux une nouvelle culture qui menace désormais les traditions ancestrales. Malade et alité en permanence, c’est le jeune prince Yirim qui décide de prendre en main les affaires d’état, se plaçant ainsi comme candidat idéal pour le titre d’héritier. La vérité, c’est qu’aucun de ses frères ne voulait devenir Roi. Qui souhaiterait gouverner un pays sans avenir après tout ?Un pays dévasté, une fratrie déchirée par des idéaux bien opposés. Tous ont fuit, formant des alliances avec les empires de l’est ou de l’ouest, acceptant des titres et des mariages nullement profitable au royaume. Lorsque finalement Yirim accède au trône, ce sera sous le nom de Hamyeong qu’il gouvernera.
Son couronnement sonne comme le début d’une nouvelle ère. Le peuple place de grands espoirs en leur jeune souverain afin qu’il abolisse la société de caste et modernise le pays, pourtant ce n’est pas le choix que fera Hamyeong. Embrassant le conservatisme, il se fera détester de toute part pour cela car on attends de lui qu’il choisisse un camps : les étrangers, l’empire de l’est ou l’empire de l’ouest. Aucun ne pense à se ranger du côté de leur cher royaume, à part lui. Hamyeong est intransigeant, obstiné. Avec lui, pas de deuxième chance.
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SE RÉDIMER
C'est une journée comme les autres à Suna. Il est huit heures du matin. Temari se lève de son lit. Bien que rien ne la presse, elle n'est plus fatiguée. Son enfant, quand à lui, dort encore à point fermé ; il n'a pas cours aujourd'hui.
Il est entré à l'académie cette année.
Elle se rappelle avec un sourire comme il était pressé d'y être et curieux, il était extatique le premier jour. Le deuxième jour, il était déjà mitigé ... Et au fil des journées son entrain avait diminué, jusqu'à ce qu'il finisse déjà totalement blasé au bout d'une semaine...
Elle s'était dit qu'il était trop jeune pour être désabusé. Mais rien d'étonnant à ce qu'il soit si précoce, aux vues de son géniteur.
Elle va vider sa vessie puis part à la salle de bain, se rafraîchir et se faire une petite toilette. Puis, elle se prépare du thé noir qu'elle boit amer, âcre et brûlant pour finir de se réveiller tranquillement.
Après quelques tasses et dizaines de minutes à observer le silence et profiter de ne penser à rien ; elle se lève et prépare une collation pour son fils quand il se réveillera.
Elle entend des pas mollassons derrière elle, puis une voix plaintive et endormie :
- Bonjour m'man. Tonton Kankurō n'est toujours pas rentré de mission ?
- Non. Il est sensé rentrer demain, je te l'ai déjà dit hier.
- C'est nul. Demain j'ai école... Marmonne l'enfant sur un ton ennuyé, puis avoue déçu. ...Je sais... j'espérais juste qu'il rentre plus tôt.
Elle sourit à son enfant et lui ébouriffe sa tignasse châtaine affectueusement en lui demandant :
- Bien dormit ?
Il se contente pour toute réponse de grogner, boudeur.
Elle sait à quel point son fils adore son oncle et c'est réciproque. Ils sont très attachés l'un à l'autre. Et la blonde aime plus que tout les voir jouer ensemble ; ça lui donne toujours cet étrange ressentit doux et chaud à l'intérieur, qui fait sourire bêtement.
Ce sentiment - que seul voir deux des personnes les plus importantes dans sa vie heureuses peut provoquer... Une espèce de plénitude - c'est surement ça le bonheur, s'était-elle dite.
- Vas te laver et habilles-toi pendant que je finis de préparer ton repas.
- D'accord.
Il acquiesce mollement, s'abstenant de râler, assez intelligent -ou flegmatique- pour savoir que ça ne sert à rien d'essayer de contester ou de tergiverser sur l'inutilité de la propreté s'il ne compte pas sortir de la maison ; sa mère aura forcément le dernier mot, il en était déjà revenu. Et en l'occurrence ...
- On ira voir ton oncle Gaara après manger.
Il hausse les épaules et part vers la salle de bain. La maîtresse du vent n'est pas étonnée par cette réaction. Il est peut-être très éveillé pour son âge, mais ça reste un enfant. On ne s'embarrasse pas à cacher nos préférences à cet âge.
De fait, cela s'explique...
Les trois enfants du yondaime Kazekaze sont tous – des brutes froides, tueurs professionnels et maîtres dans leur domaine, mais aussi – plus ou moins des handicapés sentimentaux, dans l'absolu ; séquelles d'avoir perdu leur mère très tôt et de n'avoir pas eu un père aimant : euphémisme. Leur facilité à se montrer tels qu'ils sont vraiment est inversement proportionnelle à leur statut sociale et capacité de destruction. De fait, de leur fratrie, celui qui a le plus de mal à exprimer ses émotions est et restera Gaara ; tandis que celui qui s'en sort le mieux dans ce domaine, le plus spontané des trois est finalement Kankurô.
Temari aime ses petits frères d'un amour semblable, presque maternel. Elle serait capable de mourir pour eux sans y réfléchir, sans avoir l'ombre d'un doute. Elle est la médiatrice, le liant de leur fratrie. Celle qui peut comprendre les deux, dans leur point de vue et leurs sentiments. Celle qui remet les choses à plat quand nait un différend provoqué par une incompréhension entre les deux plus jeunes.
Ses cadets lui vouent sans conteste une admiration muette. Ainsi, sans jamais l'avouer, le Kazekage la préfère à Kankurō, car elle est plus posée et a plus d'affinités avec lui, à cause de leur caractère froid et inexpressif. Le marionnettiste se sent naturellement plus proche d'elle que de son frère, car elle et lui se sont serrés les coudes toute leur enfance pour survivre et qu'elle l'a souvent protégé et empêché qu'il se fasse tuer par le Jinchūriki quand ils s'emportaient.
C'est tout naturellement aussi, que Kankyō a dirigé sa préférence vers le plus spontané et amusant de ses oncles. Et aussi celui qu'il voit le plus souvent ... car ils vivent ensemble et c'est ainsi depuis quelques mois avant sa naissance.
Gaara planait à l'époque d'emménager avec sa concubine, il fallait libérer l'espace pour le jeune couple. Alors Temari lui laissa leurs appartements d'enfance _ qui est aussi la résidence dévolue au Kazekage _ et rejoignit Kankurō qui avait décidé de créer son coin à lui, déjà quelques années auparavant. Une habitation dépourvue de tous leurs mauvais souvenirs et notamment ceux de leur père.
Et depuis lors, l'ainée - qui a emménagé avec le kugutsu, au départ par commodité - cohabite sans mal avec son petit frère. Pire que ça, elle et lui aiment tout deux cette situation. Le marionnettiste est content de retrouver des présences réconfortantes en rentrant de mission et pas une maison vide, froide, étouffante, peuplée uniquement de ses propres fantaisies. Et quand à elle, elle trouve que Kankurō est bien plus facile à vivre que dans ses souvenirs d'enfance et d'adolescence.
Parfois, tout de même, la grande sœur se sent coupable.
Bien qu'il dise le contraire : Que les relations amoureuses ne sont pas pour lui, qu'il n'y croit plus, qu'il est un « athée relationnel », qu'il préfère sa compagnie et celle de son neveu à celle de toutes les filles du monde et qu'elle n'a pas à s'inquiéter de ces bêtises.
Oui. Le kugutsu a beau dire ce qu'il veut... S'il trouve une copine, elle s'en ira. Elle ne lui a pas dit évidemment, elle n'a pas envie de le voir se priver d'une relation, même quelconque, parce qu'il ne veut pas la chasser de chez lui.
Mais.
C'est vrai que depuis cette fille de Konoha, elle ne l'a pas revu aussi heureux de parler à une femme. Il fait bien semblant d'être courtisant parfois. Mais c'est plus une mécanique humoristique qu'autre chose. Il n'a plus eut l'étincelle dans les yeux qu'elle l'a vu avoir avec cette brunette.
A défaut, il l'a quand il s'occupe de son neveu. Et elle se souviendra toujours avec un air tendrement jouasse, la première fois qu'il vu l'enfant.
Il avait tenu à rester pour la soutenir pendant l'accouchement. Il avait vingt-cinq ans à l'époque. C'était il y a un peu plus de cinq ans.
Ce jour-là, après l'accouchement :
Kankurō porte son air distant, postulant toujours de son désamour des enfants. Il regarde la petite chose emmaillotée comme un rouleau de printemps de viande humaine avec dégoût. Le marionnettiste approche sa main, précautionneusement, presque méfiant _ un peu comme si le petit parasite -qui a fait presque un mois de prolongation dans le ventre de sa sœur, à lui pomper son énergie vitale- va lui sauter à la tronche pour aspirer son âme _ pour dégager le visage rond et rougeaud du drap dans lequel il est enroulé. Soudain, la minuscule main potelée du nouveau-né attache son doigt. Il se fige derechef. Son visage s'étonne puis s'attendrit presque instantanément, y effaçant toute trace de rejet ou de résistance face à l'affection qu'il éprouve déjà pour la petite chose, malgré lui.
Pouvoir étrange et supra-naturel qu'ont les enfants et les bébés, même sur ceux qui ne les aiment pas en temps normal et qui vous forcent à vouloir les protéger. Kankurō lui fait remarquer. Puis émet l'hypothèse que, ça marche même surement encore mieux sur les gens qui ne les aiment pas.
Temari rit à ce souvenir. C'est vrai que ce grand dadais avec ses propos non-consensuels manque quand il n'est pas là.
Le fiston entre dans la cuisine. Elle met le repas sur la table et part s'apprêter pour être présentable pour sortir, à son tour.
Quand la mère et le fils arrivent au bureau du Kazekage, la première toque une fois, puis marque une pause. Enchaine avec deux coups. Pose. Et trois coups secs et rapides mais sans hargne.
- Entre Temari.
- Bonjour. On ne te dérange pas ?
- Non. Je n'ai que des dossiers et rapports de missions à lire et approuver.
- Oh. Ça ne presse pas. Parfait... Elle se retourne et cherche son fils du regard : Kankyō dis bonjour à ton oncle.
Le gamin bougonne, mais s'exécute en faisant la moue. Temari soupire.
- Désolée, il est têtu et il a visiblement décidé que les politesses étaient superflues. L'influence de Kankurō n'aide pas.
- J'imagine bien. Mais ne t'en fait pas. Je n'étais pas un exemple à son âge après tout.
Il sourit un peu au garçonnet. Temari ne dit rien, sachant parfaitement à quoi il fait référence. L'enfant le regarde, peu convaincu.
- Je finis de lire cette page ça et on peut aller se promener. Si vous le souhaitez.
- D'accord. Prends ton temps.
Le petit garçon joue à faire trotter une petite marionnette en bois, sculptée en forme de cerf, offerte par son oncle sous l'oeil attendrit de sa mère. Temari détaille ensuite le bureau fort occupé du Kazekage, puis son regard s'attarde sur un document qui n'est pas similaire aux autres, posé légèrement en retrait.
C'est un ordre de mission.
Curieuse, elle s'en empare. Gaara se raidit. Elle tique. Son frère sait pourtant qu'elle est dévouée corps et âme à leur village... ça ne lui ressemble pas d'éprouver une gêne à la voir se saisir d'un dossier. Alors elle l'ouvre, perplexe et le feuillette.
Ses sourcils se froncent. C'est une mission d'assassinat infamante qui consiste à trahir Konoha et tuer le Kage actuel pour accélérer l'accession au pouvoir du prochain qui est jugé plus influençable et contrôlable.
Le ninja choisit sera condamné à l'exil et à devenir criminel de rang S... c'est du suicide. Elle zyeute le scénario idéal inventé par le tacticien du village... Elle se fige en comprenant à qui cette mission est dévolue.
Elle s'insurge, restant très composée et égale à elle-même :
- ��Gaara. Cette mission... Tu ne vas quand même pas la donner à ...
Soudain, on toque deux coups, puis un troisième légèrement éloigné. Le concerné apparaît dans l'encadrement de la porte et interrompt un moment pesant.
- Oh ... Hé bien. Salut vous trois ! Vous m'avez préparé un comité d'accueil, c'est gentil.
- Tonton est rentré ! Ouais !
Le gamin se jette sur son oncle poussiéreux. Temari soupire en réalisant qu'il a visiblement prit le risque d'affronter la tempête de sable qu'il y a eu dans la nuit pour pouvoir rentrer plus vite et faire plaisir au petit.
- Oui. Comme tu peux l'voir p'tit parasite. Réponds amicalement le grand gaillard habillé de noir en se penchant pour attraper son neveu et l'asseoir sur son épaule.
Le mioche fait semblant de bouder par principe mais rit du surnom affectueux redondant ; qui est resté depuis une histoire -qu'ils lui ont expliqué quand il a posé la question du pourquoi- que son oncle a dut raconter pour couvrir la grossesse de sa mère dans le passé.
- Bienvenue à la maison. Dit Temari en lui souriant, tandis que Gaara lui offre un air de reconnaissance, qui suffit comme salut entre eux. Kankurō, tu as l'air fatigué. Rentres avec Kankyō.
- D'accord. Tu ne viens pas avec nous ? taquine-t-il.
- Je dois discuter avec Gaara, réplique l'ainée de manière évasive.
- De quoi vous voulez parler ? Demande le kugutsu, reconnaissant là une manœuvre d'éloignement de la part de sa sœur, perpétrée sur sa personne.
- De ma reprise de service.
- Tu penses à Kankyō ? Grogne l'enfant du milieu.
- Il est entré à l'académie. Il est assez mûre et intelligent pour supporter de ne pas voir sa maman quelques jours. Et puis tu seras là pour t'occuper de lui pendant mes absences. Argumente la blonde.
- Bien-sûr... Eh bien... j'imagine que je n'ai rien à dire ... tu sais ce que tu fais.
- J'ai spécifiquement besoin de ses talents, lâche finalement le plus jeune de la fratrie pour finir de convaincre le marionnettiste.
- ... je te soutiendrais et t'aiderais toujours de toute façon, décrète le plus grand de la pièce en s'adressant à sa sœur.
Puis, il produit un sourire vaincu et abdique complétement, leur fait un signe et part en faisant l'ahuri avec le petit gars qui rigole sur son dos. L'ainée lui offre un air tendre. Puis pince les lèvres quand il passe la porte.
Après quelques dizaines de secondes de silence, elle se retourne vers Gaara, plante ses yeux verts forêt perçants dans le turquoise plat des siens.
- Tu ne comptais pas m'en parler avant de la lui donner, n'est-ce pas ?
- ... Non. Admet le roux platement.
- Comment peux-tu faire ça ? Elle serre les poings, mais son ton reste parfaitement neutre, froid et contrôlé.
- Tu le sais très bien... Je ne peux pas confier cette mission à n'importe qui... J'ai besoin d'un homme de confiance.
Elle sait qu'il a raison. L'utilisatrice de tessen accorde ce point à son jeune frère.
Elle sait aussi évidemment pourquoi le nouveau Hokage est la cible de cet assassinat.
Ses réformes progressistes de désarmements généralisées ont reçut officiellement l'aval de tous les villages cachés. D'aucuns ne veulent avoir l'air de rétrogrades et aucun d'eux n'avaient trouver d'argument valables à opposer aux idées du nouvel Hokage.
Mais officieusement, les différents pays refusent de renoncer à leurs forces militaires ; surtout le village du sable qui repose essentiellement sur cette activité économique pour tenir et dont la suppression le ferait s'effondrer totalement.
Leur village est dépendant de cet apport budgétaire.
Suna, respire la guerre... Suna est une forteresse. Ses murs d'enceintes font plus de soixante mètres d'épaisseurs et près de cent de hauteurs. Et le désert, étendue brûlante à perte de vue, qui l'entoure est aussi en lui même une barrière défensive meurtrière.
C'est le villages cachés le moins peuplés mais aussi celui dont la population civile est proportionnellement la moins haute. Car plus de la moitié des habitants de Suna sont des ninjas ou l'ont été. La reconversion sera douloureuse, voir impossible pour une telle cité.
Mais le Hokage avait prévu le coup et avait proposé à la population de Suna d'émigrer, pour ne pas devoir centraliser son économie sur la pêche (c'est trop dangereux de ne compter que sur une seule industrie) pour sa survie ... Sachant que le climat du pays du vent ne laisse pas une grande marge de manœuvre. Il avait annoncé qu'agrandir Konoha pour les accueillir ne poserait selon lui aucun soucis.
Le pays du feu est grand et le plus riche de tous.
Les problèmes étaient autre.
Suna disparaitrait purement et simplement ; les habitants de Suna sont fiers de leur cité pionnière millénaire et d'avoir survécut jusque là sans l'aide de personne ; le daimyo du pays du vent n'est pas spécialement ravit de l'idée de se faire dépouiller de sa réserve militaire et d'une partie de son peuple par le pays du feu. D'autres parts ... Orgueilleux comme les gens du désert le sont, ils ne sont pas près à accepter la charité.
Pour ce qui est de Gaara, il n'éprouve rien de particulier pour l'actuel Hokage, au contraire sa mort laisserait la place à son ami Naruto, qui, le connaissant n'en tiendrait pas rigueur à Suna, si elle montre patte blanche ensuite, comme par le passé.
Temari quand à elle, sait que cette mission ira jusqu'au bout, qu'elle le veuille ou non. Et que Gaara va y envoyer leur frère ... Mais elle ne s'avoue pas vaincue, on ne devient pas une kunoichi d'une telle envergure en n'étant pas capable de faire preuve de persévérance quand cela est nécessaire.
- L'histoire « officielle » est ridicule. Kankurō a une réputation –bien que surfaite– de coureur de jupon... Mais certainement pas d'amoureux transit, au point de tuer le mari d'une fille avec laquelle il n'a été qu'à peine aperçut y'a dix ans de cela... La belle blonde s'indigne et se renfrogne.
- Certes. Mais son rôle sera aussi d'y faire croire.
- Non.
- Hm ? Il ne comprend pas.
- Je refuse. Déclare-t-elle froidement.
- ...Comment ça ? Le kazekage est troublé par l'attitude de sa sœur, qui n'est pas très caractéristique ; d'après lui.
- Tu ne feras pas ça à notre frère. Je le ferais à sa place.
- Mais... tu as un enfant... Balbutie-t-il ne comprenant décidément pas sa logique, alors qu'il était sûr d'avoir pris la bonne décision.
- Justement. Il a excellé en tant que substitut paternel pour mon fils... Il ferait un excellent père et j'aimerais qu'il ait droit de vivre ça, lui aussi, comme toi et moi. La maîtresse du fuuton baisse la tête, l'air sombre... Qu'il vive enfin pour lui-même, pas juste dans notre ombre et pour nous aider...
Gaara réalise ses raisons, y voit la logique et ne dit rien. Il n'y avait en effet jamais vraiment pensé.
Mais il est vrai, que depuis qu'il est Kazekage, Kankurō est son shinobi le plus dévoué, son soutien le plus infaillible et son plus fervent défenseur, qui ne laisse personne dire un mot de travers à propos de lui. Il passe tout son temps-libre à travailler sur ses marionnettes, n'a pas de femmes, pas d'enfants, pas vraiment de vie sociale, pas de relations, outre celles qu'il entretient avec son frère, sa sœur et son neveu...
Le rouquin soupire ... La sachant déterminée et tout aussi têtue à sa manière que leur frère.
- Tu sais que je vais devoir essuyer les reproches et remontrances éternelles de Kankurō quand il apprendra que je t'ai confié cette mission...
- Tu n'as pas vraiment le choix. Ce seront soit les miennes, soit les siennes ; ronronne-t-elle sur un ton joueur.
- Tu ne veux pas y réfléchir ? Répond-t-il d'une voix morne et éteinte qui montre qu'il n'achète pas sa tentative de légèreté.
- C'est tout réfléchi.
- Bien... Abdique le Kage.
- Tu veux que je te vende mon histoire officielle ?
- Vas-y. Dit l'ancien hôte du démon à une queue.
- Alors ... ça va donner ça, en résumé.
Elle se racle la gorge et prend un air solennel de force avant de commencer la déclamation de son récit :
- Une jeune femme de suna est éprise d'un jeune homme de Konoha. Ils ont une aventure, des relations sexuelles, l'homme profite de l'amour que la kunoichi lui porte... Mais, un jour il lui apprend qu'il est amoureux d'une autre et qu'il va se marier. La jeune femme, brisée, rentre chez elle et se promet de ne plus remettre les pieds à Konoha. Pendant cinq ans elle s'y tient. Puis un jour, ayant vraisemblablement fait le deuil de son amour à sens unique, elle décide de reprendre son rôle au sein de son village. Elle pensait qu'elle n'éprouvait plus rien pour cet homme. Mais. Elle prend une posture théâtrale, une main sur la poitrine de manière précieuse et l’autre sur le front, l’air effondrée... une fois face à lui... Elle craque. Le désespoir, la folie ressurgissent des tréfonds de son âme morfondue et elle le tue.
- Kankurō n'a pas d'influence que sur Kankyō ; constate Gaara avec un léger sourire.
- Hmm... Je pense que je vais rajouter ma grossesse à l'histoire ... c'est toujours plus dramatique quand il y a des enfants concernés. Elle prend une moue méprisante à ce qu'elle est en train de penser et le vocalise : Et le rôle de la mère célibataire, victime de sa solitude... Ca flatte les sensibilités traditionalistes et patriarcales. Et puis, sachant que j'ai vraiment un fils ça concordera aux faits et rajoutera au réalisme...
- Je dois admettre que cette histoire est bien meilleure que le scénario écrit pour Kankurō... J'ai presque envie d'y croire. Mais... Ça ne te dérange pas de le tuer ... ?
Il la regarde de manière insistante. Elle hausse un sourcil dubitatif et fait un geste de main dédaigneux pour balayer les sous-entendus de son frère et conclu :
- Il sera surement heureux d'apprendre qu'il a un fils, avant de mourir.
Un rictus carnassier s'étire sur son visage fin, tandis que ses yeux brillent d'une lueur froide ; c'était l'un des trucs qu'elle et ses frères avaient en commun : ce petit côté psychotique et sadique.
Ils décident d'un commun et tacite accord que cette mission s'exécuterait à la prochaine visite diplomatique à Konoha.
D'ici là, elle ferait quelques missions courtes pour corroborer à ses propos, autant ceux qu'elle a dit à leur frère absent, que ceux qu'elle dira à son procès... qui aura bien lieu car elle ne compte pas fuir. Se rendre jouera également en sa faveur.
Quelques mois s'écoulent...
Le jour est venu. Elle se rend à Konoha reprenant son ancien rôle d'ambassadrice. Shikamaru la reçoit dans son bureau, surprit de la revoir enfin après tout ce temps. Il la questionne un peu sur sa santé et les raisons de sa 'disparition' et de l'opacité autour d'elle. Elle répond de manière évasive. Il n'insiste pas.
Après dix minutes de réunion, ils se comportent de nouveau comme s'ils s'étaient quittés hier, bons amis. Jusqu'à ce que Temari s'approche et lâche d'une voix enjôleuse :
- Tu as changé, Shikamaru. Et j'aime ce que je vois.
Elle ne ment pas. Il est détendu mais pas flegmatique, plus souriant, moins distant et il aurait presque acquit un sens de l'humour.
- ... Merci.
Il se sent un peu gêné voyant la belle blonde s'immiscer dans son espace personnel, devinant là où elle veut amener les choses.
Elle fait un pas de plus, l'attrape par le col et l'embrasse. Il se fige. Il n'a pas envie de tromper son épouse, mais ne veux pas non plus blesser l'orgueil de son amie. Il attend qu'elle se désolidarise de sa bouche, mais elle le pousse sur son bureau et le chevauche.
- Temari... Je suis désolé, je t'aime beaucoup... mais je ne veux pas faire ça. J'aime ma femme.
- Quel dommage... J'aurais aimé une dernière fois. Elle sort les dents dans un air roublard.
Quand il réalise ce qu'il se trame, c'est trop tard. Elle est au-dessus de lui, elle a un kunai pressé sur sa carotide.
- Au moindre geste et tu es mort.
- Je suis déjà mort. Fait-il remarquer, devinant qu'il ne peut pas s'en sortir cette fois ...
Elle hausse un sourcil à ses propos.
Temari est maligne, plus forte que lui physiquement et le connait bien, elle ne le laissera rien tenter, ni aucune ouverture.
- J'imagine qu'on ne peut pas espérer meilleur assassin que celui qui nous a sauvé. Ton geste me rédime de ma dette à ton égard. Fais ton devoir.
Voyant qu'elle ne se décide pas, il lève une main et tend le bras.
Par reflex, elle lui tranche la gorge.
Son geste scille perceptiblement dans sa trajectoire, mais finit par atteindre son but. Il attrape le cadre qui siège sur son bureau, contenant la photo de sa femme et sa fille. Il regarde sa famille sur la photo – où se trouvent, souriantes, une jeune femme brune au visage doux et une petite fille à la bouille ronde qui lui ressemble – un sourire au coin des lèvres et une larme au coin des yeux.
La kunoichi de Suna grimace un peu écœurée et grince implacablement :
- Pleurnichard...
Elle regarde le liquide pourpre gicler par à-coups violents de la plaie nette, puis de moins en moins vivement après quelques secondes ... Le jeune Hokage devient pâle, puis bleuit. Il gargarise, hoquete, s'étouffant dans son sang. La main de l'homme faiblie et lâche le cadre, qui tombe à terre, dans la marre de son sang tandis que son visage se déforme et qu'il convulse.
- Au fait. J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Je commence par laquelle ? Elle sourit cruellement. Je suppose que je vais devoir choisir pour toi, vu que tu ne peux plus parler... Déclare-t-elle, de manière légèrement théâtrale, faisant comme si elle ne se rendait que seulement maintenant compte de l'évidence. La bonne nouvelle, c'est que tu as un fils de cinq ans, en bonne santé... mais... le pauvre malheureux te ressemble beaucoup... La mauvaise, c'est qu'il ne te sera pas possible de le rencontrer, le temps va te manquer.
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Comme des frères - Hugo Gélin
Un roadtrip à la française? Le pari est risqué et l'épreuve est passée avec brio. Mais Comme des Frères, c'est bien plus que ça.
La route et trois hommes : Boris, Élie et Maxime, tous liés différemment à Charlie. Plus de 900 km ensemble, avec la même destination. Jusqu'où iront-ils pour Charlie? Jusqu'où peut-on aller pour quelqu'un?
Cette fratrie très spéciale compte trois membres. Le premier pourrait être "le grand frère" qu'on pourrait considérer comme un modèle. François-Xavier Demaison incarne un quadragénaire dont on pourrait tout envier tant sa situation semble idéale, d'un point de vue matérialiste (on se souvient de la voiture et de son écran de télévision). Il possède beaucoup de choses, et bien sûr: il n'est pas heureux. Le second, trentenaire, prend corps sous les traits de Nicolas Duvauchelle. Un faux dur au coeur tendre, avec des faiblesses, qui passe le plus clair de son temps à la FNAC "pour faire des recherches". Plus piquant, plus cynique, il n'hésite pas à se cacher derrière une façade. Enfin, le dernier mais pas le moindre, le cadet, naïf et insouciant. Interprété par Pierre Niney, il a ce petit quelque chose de touchant. Il est celui que l'on a envie d'aider et de protéger, que l'on ne peut qu'apprécier: à la façon d'un petit frère. Chaque personnage est traité de façon différente sans jamais tomber dans la caricature de ce qu'il est, que ce soit sur le papier ou dans l'interprétation. Il en est de même pour les lieux. Un roadtrip français, en France ? Sérieusement ? Pourquoi pas nous montrer du rustique du campagnard, de la France profonde et de la Creuse ? C'en est donc fini du nombrilisme parisien? Oui et non. En près de deux heures, on voit du paysage sans en avoir plein les jambes. Le voyage en vaut la peine : on prend l'autoroute, on reconnait le Théâtre de l'Atelier (Montmartre), la magnifique place d'Albertas et les ruelles d'Aix-en-Provence, on s'arrête dans un café parisien, on se retrouve sur l'autoroute. On en a plein les yeux.
La force du film réside aussi dans l'intelligence de l'écriture. Le gag et la vanne prennent fin au bon moment. Il n'y a rien de plus gênant qu'une blague qui tombe au mauvais moment ou qui s'étend de trop, vous en conviendrez. Ici, tout est dans la mesure, il n'y a jamais d'excès. On rit à gorge déployée, mais on verse aussi quelques larmes. On se sent libres de se laisser aller là où Hugo Gélin nous mène avec sensibilité.
Deux trios, l'un à l'écran, l'autre à la musique. Un parallèle d'autant plus surprenant quand on pense que Parallel Lives est à l'origine de cette rencontre. Du côté de la BO, on retrouve Revolver qui ne signe pas tant 21 morceaux sinon 21 chapitres d'un voyage dans le temps à travers différents paysages. Ce sont aussi six morceaux autour desquels gravitent des variations comme des thèmes récurrents. Ils font échos dans le souvenir des personnages aux morceaux qui rythment leur présent. In dreams et Parallel Lives se déclinent en différentes versions instrumentales. Petites parenthèses musicales, ces simples bulles mélodiques mises à part donnent à revoir le film du fait de leur simple écoute et par la seule évocation de leur titre.
A l'image du film, la musique dépeint différentes ambiances et de nombreux paysages à la façon de clichés instantanés ou de cartes postales griffonnées sur le bord de la route. Les mélodies sont soignées et les harmonies enchanteresses. Revolver, encore une fois, renouvelle son répertoire en touchant à l'univers d'Hugo Gélin. La fusion est évidente: la musique épouse l'image. Elles semblent ne pouvoir se défaire l'une de l'autre, comme des soeurs.
En un mot comme en cent, voilà enfin une vraie comédie à la fois drôle et touchante, reposant sur un récit émouvant et une interprétation juste et sensible. La caméra caresse les visages et les paysages avec tendresse, et la bande originale est d'une infinie beauté. La recette idéale pour un premier film aussi réussi qu'attendu, avec ses maladresses émouvantes.
[initialement publié sur discordance.fr]
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Partir Sans se retourner, ils partent loin de l’incurie de l’écurie, comme une fratrie sans patrie Sans se retourner, ils affrontent la furie des intempéries, laissant derrière, le frère qui périt Qu’ils vivent ou périssent, partir, c’est se départir du pire, pour l’inconnu sans soupir Peu importe les vagues et les orages, ils sont prêts à franchir les cordes qui déchirent J’ai vu des femmes en sanglot confier leur bébé aux flots agités, sans la moindre transe J’ai entendu le cri du naufrager enragé qui tend la main sans jamais saisir sa chance A l’oreille de l’inconnu voisin, un compagnon souffle en grelotant, son dernier message La nuit, chacun fouille dans le ciel touffu de voiles, sur les traces de l’étoile des mages Dans les profondeurs des regards somnolents, un sommeil plane sur les cœurs en éveil Dans le silence des pensées en traversée, un seul idéal : atteindre le pays des merveilles En attendant la terre ferme, la tête en berne, les yeux se ferment pour libérer une prière Loin de l’eldorado des desperados, l’espoir rame à contre-courant vers une liberté entière Demain matin, je m’en irai sans souci loin d’ici, sans laisser de traces de pas autour Avant les premières lueurs, je partirai sur la pointe des pieds, sans vacarmes, sans arme Loin de ma patrie meurtrie, je quitterai ma fratrie pour un exil sans asile, sans retour Dans mon baluchon de torchons, j’emporterai mon destin, les poings fermés, sans larme Ici, l’espoir est en prison sans raison, la chance n’existe pas, il n’y a point de hasard Ici, le travail s’achète et se vend souvent, la réussite se monnaie, le succès a une rançon Ici, les premiers ne sont pas les meilleurs, les meilleurs sont des tocards sans brassard Ici, le plus fort a raison à tort, le faible est brimé sans remords, le pauvre subit le bâton Là-bas, la liberté m’attend le poing levé, l’espoir porte un flambeau et une couronne Là-bas, l’égalité marche droit, le mérite est une propriété, l’effort à un prix et un abri Là-bas, il n’y a pas de bras longs qui poussent, seuls les bras valides moissonnent Là-bas, les requins ne mangent pas les alevins, le plus petit n’est pas un débris Chaque jour, des milliers de piliers sans alliés se jettent en mer à bord de voiliers sans bouée Chaque jour, l’aventure dévore les bras sûrs d’un continent écroué, sans pâture ni brouet Là-bas, ils vivront peut-être le bonheur à l’heure et ils troqueront leur honneur avec des radis Là-bas, ils réussiront le pari à Paris, au pied de la Tour qui charrie tous ceux qui sont partis Ne me retenez pas, sans sursis j’irai là-bas pour mener le combat que je n’ai pas ici N’essayer surtout pas de me convaincre, je pars pour vaincre et je n’ai rien à craindre Peu importe les vagues assassines, je tiendrai tête à la mer qui dandine, sans merci Tant pis si j’y reste, les autres continueront la marche sans laisser le rêve s’éteindre. Clément ZONGO [email protected]
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