#forêt des landes de gascogne
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2023-07-08
#san fermin#pamplona#forêt des landes de gascogne#gigantes#kilikis#pañuelo rojo#peñas#boulazac isle manoire#france#navarra
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*Gascon appears on screen *
me: C’eST le VAL, LA LAnDe, La FORêT LE pEtIT PâTRe BRuN SoUs SOn RoUGe BéRET C’EsT LA VeRTe DoUCeUR dES sOiRS SuR La DoRDoGNe ÉCoUtEZ, LEs GAsCONS : c’eSt TOUTe la GAsCOGNE !
#it's litterally the first thing that popped in my mind when i saw his name lmao#thronebreaker#gascon brossard#the witcher#Parlant blason lambel bastogne Tous plus nobles que des filous Ce sont les cadets de Gascogne De Carbon de Castel-Jaloux#i have the same problem with father Gascoigne from bloodborn#😔#twsd.txt
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L’avenir des forêts dépend de leurs lisières
See on Scoop.it - Les Colocs du jardin
Éloge de la lisière : Ce lieu souvent sous-estimé, concentre aujourd’hui l’attention des écologues. Une première étude à l’échelle du continent européen a récemment permis de mieux apprécier leur importance écologique. Des tests sont en cours dans le massif des Landes, avec des plantations de lisières de feuillus autour des plantations de pins maritimes.
Le billet sciences week-end Mathilde Fontez (Epsiloon) et Hervé Poirier (Epsiloon) Le samedi et le dimanche à 7h22 et 9h22
Article rédigé par franceinfo - Hervé Poirier
Radio France
Publié le 30/06/2024 08:45
Hervé Poirier, rédacteur en chef au magazine scientifique Epsiloon nous parle d’un lieu qui concentre aujourd’hui l’attention des écologues : les lisières des forêts.
"... Rien qu’en France, il y aurait 805.000 kilomètres de lisière – plus de deux fois la distance entre la Terre et la Lune ! Et les écologues réalisent que c’est vraiment un monde à part, ni tout à fait dans la forêt, ni tout à fait en dehors.
Comment cela ?
Les lisières sont le refuge pour des espèces de plantes incapables de vivre en forêt ou dans les milieux ouverts, comme les anémones sauvages, le grémil bleu. Elles hébergent également des oiseaux insectivores qui peuvent aider à défendre la forêt contre des ravageurs, beaucoup de reptiles, des musaraignes, des chauves-souris, beaucoup d’insectes pollinisateurs, comme les abeilles sauvages et les bourdons."
(...)
[Image] Le parc naturel régional des Landes de Gascogne. (Illustration) (DOMINIQUE REPERANT / GAMMA-RAPHO / GETTY IMAGES)
Bernadette Cassel's insight:
En relation
Compromis en matière de biodiversité et de services écosystémiques entre les lisières et l'intérieur des forêts européennes - De www.nature.com - 29 février, 01:00
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Découverte de la Vélodyssée en vélo : de la Bretagne à la Côte Basque
La Vélodyssée est une magnifique route cyclable qui vous emmène à travers les plus belles régions de France, de la Bretagne à la Côte Basque. Avec ses nombreux paysages variés et sa richesse culturelle, cette balade en vélo est un vrai plaisir pour les amoureux du deux roues et de l'aventure. Alors enfourchez votre bicyclette et venez parcourir la Vélodyssée, le temps d'une escapade ou d'un périple complet ! L'itinéraire de la Vélodyssée La Vélodyssée se compose de plusieurs sections permettant aux voyageurs de découvrir différentes régions françaises et leurs particularités. Longue de 1200 km, elle propose des itinéraires adaptés à différents niveaux de difficulté et inclut près de 70 % de pistes cyclables sécurisées. De la Bretagne au Pays de la Loire Le point de départ de la Vélodyssée se situe en Bretagne, à Roscoff. Dès les premiers kilomètres, les cyclistes auront l'occasion de s'imprégner de l'ambiance typique bretonne, avec ses villages pittoresques, ses forêts mystérieuses et bien sûr, ses fabuleux panoramas sur la mer. En passant par Brest et Quimperlé, on longe la côte jusqu'à St-Nazaire où commence la partie ligérienne de l'itinéraire. Du Pays de la Loire à la Nouvelle-Aquitaine Traversant la Vendée et la Charente-Maritime, on découvre les Marais Poitevin, La Rochelle ou encore l'Île de Ré. L'itinéraire s'enfonce ensuite dans les terres, le long du Canal de Garonne, pour rejoindre Bordeaux, ses vignobles et sa célèbre métropole. Après avoir traversé les Landes de Gascogne, la Vélodyssée rejoint l'océan Atlantique à Bayonne et se termine sur la sublime Côte Basque, à Hendaye. Les petits trésors d'époque médiévale à découvrir sur la route Tout au long de la balade en vélo sur la Vélodyssée, il est très intéressant de s'arrêter dans certains villages à l'architecture médiévale préservée. En voici quelques-uns : - Josselin, avec son somptueux château du 11ème siècle et ses ruelles étroites; - Vitré, une superbe cité médiévale avec un patrimoine architectural incroyable; - Guerande, réputée pour ses marais salants et sa vieille ville fortifiée; - Pons, située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, où vous pourrez visiter le donjon et la chapelle Saint-Gilles. Des édifices religieux surprenants Dans les régions traversées par la Vélodyssée, on trouve également de nombreux édifices religieux témoignant de leur signe à l'époque médiévale. N'hésitez pas à faire quelques détours afin de découvrir des trésors tels que : - L'abbaye de Redon et son cloître splendide; - La basilique Notre-Dame du Marais à Séné, un véritable joyau de l'art gothique; - L'abbaye de Sablonceaux et ses superbes voûtes ; - Le prieuré Saint-Nicolas de La Chaume, niché au sommet d'une falaise. Préparer sa balade sur la Vélodyssée Avant de vous lancer dans cette aventure passionnante sur la Vélodyssée, il est essentiel de bien se renseigner et, surtout, de bien s'équiper pour pouvoir profiter pleinement de votre balade en vélo. Voici quelques conseils pour vous aider à préparer votre périple : - Rédigez un plan détaillé de votre itinéraire, en prenant en compte les distances journalières ainsi que les points d'intérêt ou étapes à ne pas manquer. - Prévoyez un budget adéquat, en tenant compte des frais liés à l'hébergement, la restauration et les visites culturelles. - Informez-vous sur les équipements nécessaires, notamment les vêtements confortables et adaptés à la pratique du vélo, un matériel de réparation, une gourde et un sac étanche pour protéger vos effets personnels. - S'équiper d'un vélo solide et adapté aux conditions de voyage : un vélo tout terrain avec des freins à disque, des pneus larges et une selle confortable est préférable pour aborder la Vélodyssée dans de bonnes conditions. Avec ces quelques conseils en tête, vous êtes maintenant prêt à partir à l'aventure et à découvrir cette incroyable balade en vélo qu'offre la Vélodyssée. Alors n'hésitez plus et venez vivre cette expérience unique entre patrimoine, nature et culture à travers l'une des plus belles routes cyclables de France ! Read the full article
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Coupes rases, monocultures : les sales méthodes d’un géant de la forêt
Vendredi 7 juillet, l’association Canopée organisait une visite de coupe rase. Elle dénonce dans une enquête les méthodes d’Alliance Forêts Bois, la première coopérative forestière de France. Saint-Léger-de-Balson (Gironde), reportage Entre les pistes de sable blanc, il ne reste plus que quelques pins laissés seuls au milieu d’un épais tapis de fougères. Il y a encore un an, s’élevaient dans ce coin du sud Gironde, à Saint-Léger-de-Balson, en pleines Landes de Gascogne, 25 hectares d’une forêt de feuillus (...)
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Pour un séjour au cœur du parc régional des Landes de Gascogne !
A SABRES dans Les LANDES, La Maison d'Hôtes de Charme "LES ARBOUSIERS" vous accueille dans une maison landaise située dans un parc arboré de 13000m2 au milieu de la forêt. 5 chambres ont été aménagées, à l'étage de cette demeure avec salle de bains et entrée indépendantes.
Piscine, terrain de boules, balançoire, raquettes de jeux, tab le de ping pong sont à la disposition des hôtes. A DECOUVRIR SANS ATTENDRE SUR http://www.trouverunechambredhote.com/fiche.php?aid=941
#Landes #Foret #Evasion #Charme #Sejours #Hebergements #Chambresdhotes
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Ni queue, ni tête.
photo: Pascal Maire (smartphone)
#nature#naturephotography#arbres#trees#pin maritime#pinus pinaster#Forêt#Landes de Gascogne#france#wild
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Gose to the Fyrreskov - forêt Landes de Gascogne by FranckRouanet Performing Arts
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Gose to the Fyrreskov (To Øl - Danemark), Gose brewed with pine shoots - To Ølekalender - Jour 22 - #ToØlShop #ToØlekalender
Forêt des Landes de Gascogne -
“We ventured into a great, deep, pine-forest and came out richer because this beer was in our hands. Gose To The Fyrreskov is dryhopped with aromatic pine shoots and Simcoe. While a forest full of pine trees is often a dark and bitter place, this beer is light and fruity.”
#biere#bière#beer#Bier#cerveza#cerveja#birra#öl#olut#øl#gose#boisson#drink#Danemark#Denmark#Danmark#forêt#forest#pine#pin#shoots#pignons#pineshoots#pignonsdepin
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HTBA Portraits : Avec Bruno LAFON, Maire de la ville de Biganos from Bassin Médias Web TV on Vimeo.
En « campagne » avec Bruno Lafon
Le maire de Biganos, est heureux de nous faire partager ses passions patrimoniales : la forêt des Landes de Gascogne où il a grandi, la ruralité, thème qui lui est cher au point d’organiser une fête estivale annuelle, l’évolution des tracteurs et autres machines agricoles, les anciennes mécaniques, les matériaux de construction traditionnels. Il nous dévoile quelques-unes des pièces rares qu’il bichonne avec respect.
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La Maison La Peyre en pleine forêt des Landes de Gascogne
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7,6 millions d’euros c'est…le montant de l’aide complémentaire apportée au massif des Landes de Gascogne pour la défense des forêts contre les incendies (DFCI).
C’est L’enveloppe du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire permettra la remise en état des pistes et fossés dégradés à la suite des incendies de l’été 2022. Elle vise aussi un « renforcement de la surveillance des massifs » par le financement de caméras et des moyens pour les associations de DFCI.
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Pour un séjour au cœur du parc régional des Landes de Gascogne !
A SABRES dans Les LANDES, La Maison d'Hôtes de Charme "LES ARBOUSIERS" vous accueille dans une maison landaise située sur un parc arboré de 13000m2 au milieu de la forêt. Vous serez hébergés dans 5 chambres aménagées à, l'étage de cette demeure avec salle de bains et entrée indépendantes. Vous profiterez de la Piscine, du terrain de boules, etc... A DECOUVRIR SANS ATTENDRE SUR http://www.trouverunechambredhote.com/fiche.php?aid=941
#LANDES#FORET#OCEAN#CHARME#DETENTE#SEJOURS#HEBERGEMENTS#CHAMBRESDHOTES
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Pinède / Saint-Girons / Landes de Gascogne
photo: Pascal Maire (smartphone)
#pin maritime#pinus pinaster#Forêt#Landes de Gascogne#pinède#nature photography#landscape#Forest#france
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DU VÉDUTISME CONTEMPORAIN
Marc A. BERTIN / © Thomas Sanson
Du 14 au 24 septembre, la biennale Agora, consacrée à l’architecture, à l’urbanisme et au design, se déploie à l’échelle de la métropole. Avec, au hasard, plus de 30 débats/conférences et autant d’expositions, la profusion s’invite en ville autour d’un thème singulier, « Paysages métropolitains ». Déjà la 7e édition d’un rendez-vous initié en 2004 et qui a su s’imposer tant auprès du grand public que des professionnels. Derrière cet indéniable succès, Michèle Laruë-Charlus, Directrice générale de l’aménagement de Bordeaux Métropole et Déléguée générale d’Agora, une figure reconnue et estimée, qui pense la ville dans son acception la plus large. Au nom des enjeux liés au paysage comme à la nature, la parole de celle qui qualifie son événement de « remue-méninges permanent, mais aussi de grand rendez-vous et de grande fête » s’imposait d’elle-même.
Quelle est votre définition du paysage ?
Une fabrication humaine. Un artefact. Un morceau de Nature entièrement transformé par la main de l’Homme comme la forêt des Landes de Gascogne ou un jardin public. Hormis les pôles et ce qui reste encore de l’Amazonie primitive, l’Homme a entièrement envahi la Nature. Après, soyons justes, cette définition est instable, évoluant avec le temps et les moeurs. 50 % de la population mondiale est urbanisée après avoir quitté son habitat naturel. Passé la ville, c’est généralement la campagne agricole ou la nature. À Bordeaux, il existe un continuum du bâti, celui de la métropole, or, passé les boulevards de ceinture, on pense que c’est « moche ». Aussi, quelle valeur peut-on donner à ce périurbain ? S’il n’y a pas de valeur esthétique, il faut quand même bien trouver des qualités à ce paysage. Dès lors, la biennale Agora doit convaincre d’un projet urbain métropolitain dont le bien commun est le paysage. Une fois que l’on a alerté sur son existence, il faut apprendre à l’aimer.
La ville, c’est du paysage ?
Oui. La ville dense est presque toujours belle. Il y a une unité. Après, le poids de l’histoire et de la géographie prouve que l’on fait hélas mieux dans le coeur d’une ville que dans le périurbain. Ce problème de l’intégration, voilà un enjeu mondial. Il est notamment nécessaire de réactiver la nature que l’on ne voit plus. Certaines villes ont d’ores et déjà compris que le paysage est une nécessité à leur bonne évolution ; c’est une question tant d’identité que de survie. À Bordeaux, le paysage devrait être le fondement du développement de la métropole. Nous devons apprendre à dépasser la dichotomie : paysage/ville. Les objectifs sont identiques et la seule question valable est la suivante : comment utiliser le paysage comme moyen d’adaptation, notamment face aux défis climatiques, et non comme une lutte ?
Si, au fur et à mesure, les villes deviennent des métropoles, cela signifie-t-il l’extinction définitive de la nature ?
C’est le cas depuis longtemps à Bordeaux. La nature y est profondément artificielle, y compris la Garonne que l’on a domestiquée avec les quais. Même les îles de l’estuaire de la Gironde sont consolidées ! Tout notre réseau hydrographique, tous les affluents de la Garonne sont canalisés.
Prend-on conscience du paysage lorsque l’on vit dans une métropole ?
Point du tout. Dans l’inconscient collectif, le paysage reste lié au parc ou au jardin ; on pense spontanément au « vert » et au « joli ». Le paysage métropolitain emprunte plus d’une forme : le bâti, le planté, le privé, les cours d’eau… On recense 10 000 jardins à Caudéran, mais on l’ignore car ils sont invisibles. On pense encore et toujours Bordeaux comme une ville minérale, or les jardins sont à l’intérieur. On ne sait pas regarder, on gomme, on envisage les communes périurbaines comme similaires. C’est une déformation de la culture populaire, pire, le fruit d’un lent et long travail d’acculturation, mais ce thème est planétaire de Séoul à Buenos Aires.
Le paysage métropolitain n’appartient-il qu’au domaine du visible ?
Oui et non. La Garonne, les coteaux de la rive droite sont là, face à nous. Les Jalles, entre Blanquefort et Saint-Médard-en-Jalles, en revanche, non. Il existe pourtant 8 entrées pour suivre cette succession de cours d’eau, canalisée en 1599 par le Hollandais Conrad Gaussen, qui, à la demande des jurats bordelais, assèche les marais par des procédés de dérivation et d’endiguement des eaux. La promenade est libre, ponctuée de moulins. Plus à l’ouest, c’est le domaine de la forêt, des milliers d’hectares. Sait-on qu’à Saint-Aubin-du-Médoc, 50% de la forêt est propriété de la ville ? La presqu’île et le bec d’Ambès avec deux fleuves, la Garonne et la Dordogne, de même largeur, quel paysage surprenant et fascinant ; il faut apprendre à l’apprécier, à l’aimer.
Bas Smet, commissaire invité de cette édition d’Agora, parle de paysages « performants ». Qu’est-ce ?
Il parle aussi bien de paysages « performants » que de paysages « augmentés ». C’est l’exemple du tilleul à la campagne, planté dans la cour de la ferme, qui offre non seulement son ombre, mais sous lequel on peut se livrer à plusieurs activités, partager un repas de famille ou écosser des pois. À Bordeaux, le meilleur exemple, ce sont les quais. Michel Corajoud, associé à jamais au Miroir d’eau, considérait que son travail ne devait rien à la beauté mais au confort. Donc, il a fait un choix de planter différentes essences aux
vertus toutes différentes. C’était son projet Ombres et Lumières. Certes, les arbres sont encore jeunes, mais à terme, ils offriront plus de confort en hiver, plus d’ombre en été, seront un rempart face au vent. En résumé : utiliser ce que la Nature recèle de meilleur. Longtemps, nous avons oublié ces évidences au profit d’une croyance immodérée en la technique sauf que maintenant, il faut tout réapprendre, faire du low tech, cesser de tout climatiser artificiellement à outrance dans les bâtiments. Bas Smet va plus loin encore, arguant le fait que le paysage est en train d’exister dans le récit national.
Le paysage métropolitain efface-t-il la notion de banlieue ?
Bordeaux possède-t-elle une banlieue ? À mon sens, non. Nous ne sommes pas à Paris. Bordeaux est entourée de communes et de bourgs. Il n’y a pas eu de création ex nihilo de lotissements ayant engendré une banlieue. Il n’existe donc aucun paysage de banlieue, loin de là. Toutefois, depuis 50 ans, on saccage le bâti. Le mal est fait… « Il faut planter des arbres » comme disait Michel Corajoud. On protège en l’exemple du parcellaire de jardin à Eysines, à Talence, à Caudéran. Il existe plein de solutions peu coûteuses, un moyen de faire de l’urbanisme sans urbanisme. Faut se montrer plus souple, plus imaginatif.
La commande Garonne, portée par la Métropole, participe-t-elle à la fabrication du paysage métropolitain ?
Si nous prenons l’exemple du Lion bleu de Xavier Veilhan, installé en 2005 place Stalingrad — que l’on apprécie ou que l’on déteste, peu importe —, il y contribue fondamentalement. Après, savoir si une ville a besoin ou non d’ajout d’oeuvres artistiques dans son espace public, il n’existe aucune réponse univoque. La Direction de l’urbanisme, du patrimoine et des paysages a fait réaliser un atlas du paysage métropolitain et nous nous sommes rendu compte, au sein de l’équipe, qu’intuitivement nous sélectionnions tous autant que nous sommes. On embellit comme on enlaidit dans le même élan.
Les refuges périurbains – initiative du Bruit du Frigo, menée en collaboration avec Zébra3/Buy-Sellf – y participent-ils également ?
Absolument ! C’est incomparable, intelligent, poétique, peu onéreux, ouvert à tous. Bruit du Frigo a compris le territoire, preuve qu’il est vain d’importer des formules toutes faites.
La biennale Agora s’est-elle imposée comme un véritable laboratoire à l’usage des professionnels, dont, en premier lieu, les élus ?
Trois exemples. 2008, le titre « Alerte » rappelle à la fois l’urgence et la vigilance impérative face aux évolutions annoncées des conditions de vie sur la planète. Résultat, on rédige une charte de la construction durable, on initie un cycle de formations à l’usage des constructeurs. C’est le coup d’envoi de la notion de développement durable. 2010, métropoles millionnaires ou comment exister d’un point de vue mondial ? Vincent Feltesse, alors président de la Communauté Urbaine de Bordeaux (future Bordeaux Métropole), et Alain Juppé, maire de Bordeaux, comprennent immédiatement l’enjeu. Résultat, une modification de la politique du logement. 2012, Patrimoine : Héritage/Hérésie. Quand on reconstruit tout ou partie d’une ville, on retrouve forcément les strates successives de son tracé urbain. Or, à Bordeaux, le patrimoine urbain historique, c’est la Garonne. Alors, oui, la biennale Agora sert aux élus. Il y a une maturation indéniable liée aux débats, à l’accompagnement, aux expositions.
Le paysage métropolitain fait-il désormais jeu égal avec le patrimoine ?
J’ai l’intime conviction d’une inversion des valeurs à moyen terme. Et le centre-ville aura plus que jamais besoin de sa périphérie paysagère. Les goûts évoluent de même que la démultiplication de l’offre touristique évolue. Par exemple, sur le parking des Escales, à côté de l’Ibaïa Café, le groupe hôtelier AccorHotels va installer 5 chambres mobiles – à la base des containers maritimes en bois et en métal –, dessinées par le designer Ora-ïto, d’une superficie allant de 30 à 50 m², avec une literie, une salle d’eau, un espace de vie, et le tout climatisé. C’est gratuit, sur réservation, du 14 au 24 septembre. C’est l’exemple type d’une solution innovante susceptible d’offrir des séjours inédits dans des sites improbables comme une carrière. Quoi qu’il en soit, d’une manière ou d’une autre, il est impératif d’empêcher le touriste de devenir un prédateur de la nature et des paysages car il a des devoirs. Nous n’en sommes donc qu’au début. Nous avons l’obligation de protéger le paysage pour demain car c’est notre bien le plus précieux, y compris pour le secteur touristique. Il faut lui accorder plus de valeur encore, y compris dans les têtes pour mieux déclencher des innovations. Le problème bien français, c’est l’absence de subsides pour tout ce qui n’est pas bâti. On continue de traiter en silo la nature et le paysage, or, c’est un tout. Nous ne devons plus reproduire cette segmentation, la nature doit cesser d’être une variable d’ajustement.
La biennale Agora consacrée aux « Paysages métropolitains » absorbée au sein d’une saison culturelle baptisée « Paysages », n’est-ce pas un peu étrange ?
Cela prouve qu’il n’y a pas de conflit entre la Direction générale des affaires culturelles et la Direction de l’urbanisme, du patrimoine et des paysages.
Bassins à flot © Monts et merveilles
Et pourquoi 2017 et non 2016 ?
Lors de l’édition 2014, dont le thème était « Espace public », Guillaume Pepy, président de la SNCF, nous a fait part de son vif intérêt pour la manifestation. La LGV n’était pas encore sortie de terre, puis a pris du retard… Si on ajoute l’Euro de football l’été dernier, ceci explique en partie ce décalage dans le calendrier.
Une biennale qui en est déjà à sa 7e édition, jouissant d’une indéniable reconnaissance internationale, séduisant tout autant le grand public que les professionnels… ne serait-il pas grand temps que la Ville de Bordeaux cesse de se disperser pour s’affirmer définitivement comme la capitale de l’architecture ?
…
Cette édition sera a priori votre dernière. C’est plutôt émouvant, non ?
Le 30 novembre, je quitte officiellement mes fonctions de Directrice générale adjointe de l’aménagement. Toutefois, je suis intimement persuadée de la continuité de la biennale Agora.
Dans le foisonnement du programme, que recommanderiez-vous plus que tout ?
Quelle atroce question ! C’est injuste ! Suggérons avant tout une promenade le long des quais, rive gauche et rive droite. Il y aura un potager urbain, installé du 20 au 24 septembre place de la Bourse ; des cabanes exposées au Jardin botanique à partir du 24 septembre. Les 22 et 23 septembre, entre 10 h et 22 h, la Chambre d’Agriculture de la Gironde propose un marché de producteurs afin de mettre en lumière le thème « Paysages nourriciers ». Composés uniquement de producteurs de la Nouvelle-Aquitaine, ce marché sera la vitrine des savoir-faire de nos terroirs. Dans le même ordre d’idée, le 24 septembre, de 10 h à 17 h, l’association des Jardiniers de France organise un « troc de plantes » devant le parvis du Hangar 14. À ne rater sous aucun prétexte, durant toute la manifestation, à côté du Hangar 14, le pavillon mobile « Airship.01 : Kulturwald », conçu par le collectif Breathe.earth pour le compte de l’Agence nationale autrichienne du Tourisme à Milan ; une nouvelle manière consistant à marier la nature et le climat dans le contexte urbain. En matière d’expositions, à la Station Ausone, du samedi 16 septembre au dimanche 15 octobre, les deux destinées croisées de deux villes de Géorgie, Chiatura et Tskaltubo, convoquant autant l’histoire que la géographie. Du 15 septembre au 1er octobre, à l’Espace Saint-Rémi, un regard sur Bogota, ville de 9 millions d’habitants, adossée à la Cordillère des Andes, à 2 600 mètres d’altitude, qui doit contenir une croissance continue entre montagne et rivière. Avec l’ambition affichée de devenir la ville la plus écologique au monde, un paysage exceptionnel mais très contraignant, elle présentera son projet urbain Bogota 2038. La Maison écocitoyenne, elle, accueille une exposition-atelier, produite par la Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris, autour de l’avenir écologique des villes, et plus généralement de la place de la nature en ville. « Jardiner la ville » s’adresse à toute la famille. Pour les noctambules, le capc propose de découvrir l’univers des cinéastes Louise Lemoine et Ila Bêka, autour d’une soirée rétrospective de leurs oeuvres ; l’occasion de (re)voir notamment le film Voyage autour de la lune, autour de la boucle des quais de Bordeaux. Le 22 septembre, à partir de 20 h 30, aux Bassins à flot à Bordeaux, quai Armand-Lalande, une grande fête, organisée par Jean-François Buisson. Le 23 septembre, la Rock School Barbey et Bordeaux Euratlantique proposent un projet culturel transversal dans un lieu insolite du quartier de la gare : le centre de tri postal. Exceptionnelle Nuit du Savoir à l’Institut culturel Bernard Magrez, le 15 septembre, avec la venue de Christian de Portzamparc – Pritzker prize en 1994 et lauréat du grand prix de l’urbanisme en 2004. Le 24 septembre, Darwin, en collaboration avec la mairie de Saint-Vincent-de-Paul, offre un apéritif et un bal populaire avec dégustation d’écrevisses au pied du majestueux pont Eiffel. En un mot comme en cent, venez sans crainte et picorez !
Dernier point et non des moindres, c’est quoi cette histoire de champignons ?
Du 20 au 24 septembre, la Cave à Pleurotes s’associe à Parcub – la régie de stationnement de Bordeaux Métropole –, qui met à disposition, le temps de la biennale, un espace au niveau -6 du parking de la Cité Mondiale. En vue de l’installation de la champignonnière, des analyses liées à l’air ont été menées afin de prouver la qualité de l’air des parkings. Une manière de prouver aussi que l’agriculture urbaine peut prendre forme dans des endroits pour le moins insolites. Première champignonnière urbaine à Bordeaux, la Cave à Pleurotes développe son activité selon un principe d’économie circulaire. Le substrat de culture des champignons, qui alimentent restaurants et réseaux de vente locaux, est élaboré à partir de marc de café, revalorisé après récolte comme fertilisant pour des activités maraîchères. Ce projet est né au printemps 2016 de la rencontre de trois passionnés d’agriculture urbaine : Hélène Fouilliard (ingénieur en agriculture et en marketing), Jean-Christophe Legendre (ingénieur agronome) et Cécile Cazals (paysagiste dplg et urbaniste). Ils sont depuis provisoirement installés dans une ancienne chaufferie à Darwin dans le cadre de la ZAUE (Zone d’agriculture urbaine expérimentale). La Cave à Pleurotes est aussi un lieu d’expérimentation et d’échange qui vise, grâce à ses partenaires scientifiques, dont l’INRA notamment, à diversifier et à partager des connaissances sur les techniques de culture des champignons comestibles. Bon, personnellement, je trouve ça hyper-fade.
Agora 2017, Biennale d’architecture, d’urbanisme et de design de Bordeaux, du jeudi 14 au dimanche 24 septembre. www.agorabordeaux.fr
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Les Landes – **** Hostens accueille 5 grands lacs **** « Miroir, ô mon miroir »**** ( suite) — Soizic Pineau, artiste photographe
Les Landes – **** Hostens accueille 5 grands lacs **** « Miroir, ô mon miroir »**** ( suite) — Soizic Pineau, artiste photographe
Une magnifique escapade! A refaire… Les lacs d’Hostens constituent un domaine naturel situé au cœur de la forêt des Landes de Gascogne en Gironde (33), en région Nouvelle Aquitaine, dans le sud de la France. Le domaine d‘Hostens se situe à une soixantaine de kilomètres de Bordeaux. Il accueille 5 grands lacs ouverts à la […]
via Les Landes – **** Hostens accueille 5 grands lacs **** « Miroir, ô…
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