#flux de pensées
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dandanjean · 5 months ago
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Le chemin de la vie
Imaginez que vous êtes au volant d’un véhicule et que vous devez vous rendre à une destination qui nécessite de conduire pendant quelques heures. Vous devez faire attention à ce que vous faites, car votre sécurité et celles des autres en dépendent. Au bout de 10 minutes après le départ, vous allumez la radio et vous écoutez tout en conduisant une émission traitant différents sujets. Certains…
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aurevoirmonty · 2 months ago
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"Vide, lumineux et infini en potentiel, l'esprit peut être compris comme ayant cinq qualités fondamentales : vacuité, mobilité, clarté, continuité et stabilité. Chacune de ces qualités correspond respectivement aux cinq éléments principaux : l'espace, l'air, le feu, l'eau et la terre.
Nous avons déjà décrit l'esprit comme n'étant pas une chose tangible : il est indéterminé, omniprésent et immatériel ; il est vacuité, ayant la nature de l'espace.
Les pensées et les états mentaux surgissent constamment dans l'esprit ; ce mouvement et cette fluctuation sont la nature de l'élément air.
De plus, l'esprit est clair ; il peut connaître, et cette clarté lucide est la nature de l'élément feu.
L'esprit est également continu ; ses expériences sont un flux ininterrompu de pensées et de perceptions. Cette continuité est la nature de l'élément eau.
Enfin, l'esprit est le fondement, ou la base, d'où surgissent toutes les choses connaissables dans le samsara ainsi que dans le nirvana, et cette qualité est la nature de l'élément terre."
Kyabje Kalu Rinpoché, Luminous Mind: The Way of the Buddha
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kistels · 1 year ago
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Pensées pour les pauvres garçons dans la chasteté -
Je vous écris pour exprimer mes sentiments pour vous, pauvres, pauvres garçons dont les épouses, les copines ou les maîtresses vous font porter ces méchants dispositifs de chasteté pour vous empêcher d'obtenir une érection ou tout soulagement sexuel. Comme cela doit être terriblement frustrant pour vous, avec votre pénis excité qui palpite et se fatigue, c'est serré, petite cage qui aspire à être sucé et caressé jusqu'à ce qu'une belle grosse charge chaude de sperme crémeux explose. Mais tout ce que vous pouvez faire est de battre et de battre et de tendre sans soulagement en vue alors que la pression s'accumule dans vos couilles. Vos pauvres petites noix doivent avoir mal de tenir tout ce sperme refoulé, j'aimerais pouvoir leur donner à tous les deux un beau baiser humide en ce moment.
Je parie que votre bite bien taquiné coule des flux constants de pré-sperme. Mon cœur va vraiment à toi. C'est si cruel que votre maîtresse vous fait souffrir comme ça. Ce n'est pas juste qu'elle puisse jouir quand elle le veut alors que vous n'avez jamais envie de jouir du tout, d'autant plus que c'est vous qui la faites jouir avec impatience avec votre langue bien entraînée. Je sais que vous devez très bien manger la chatte, en léchant passionnément cette douce petite chatte humide dans laquelle vous aspirez à glisser votre bite gonflée. C'est tellement méchant de sa part de rire de vos gémissements, de vos mendicités et de vos tortries alors qu'elle se délecte de votre frustration
Si seulement je pouvais faire quelque chose pour soulager votre souffrance. Je te ferais jouir tellement bien si seulement je pouvais déverrouiller ton pauvre pénis piégé. Je peux imaginer le dérimager et le regarder rapidement atteindre une érection complète et lancinante. Ce serait si bon, n'est-ce pas, de libérer votre bite longtemps dunei de sa petite prison et de la laisser s'étirer sur toute sa longueur. Je peux imaginer tout rouge et raide alors qu'il palpite avec un besoin urgent, vos boules chargées de sperme pendent lourdement. J'aimerais sentir leur poids dans la paume de ma main et les serrer pendant que ma langue s'étend pour lécher la petite perle de pré-cum suintant du bout de votre bite qui se contracte.
Je suis tellement mouillé juste en pensant à quel point ce serait bien de sentir ta bite raide qui palpite entre mes seins ronds et douces et qui frotte sa tête violette glissante en petits cercles autour de mes mamelons rigides jusqu'à ce que des jets chauds de sperme les éclaboussent, d'épaiss coulées de sperme qui coulent sur mon corps et qui coulent sur mon petit clitoris chaud, avec lequel je joue en ce moment. Mes doigts sont si lisses avec du jus de chatte que je peux à peine taper ! Je suce le jus de mes doigts, en faisant semblant que c'est ton sperme. Pouvez-vous imaginer sentir mon haleine chaude et humide sur votre chair de bite sensible ?
Mmmmm, je me lèche les lèvres en prévision de les enrouler lentement autour de votre tube-steak juteux et de le sucer jusqu'à ce que les épais jets de sperme explosent dans ma bouche. J'adore me mettre à genoux, sucer ta tige dure dans ma bouche chaude et juteuse et être récompensé par une grosse charge de crème sucrée comme je sais que tu l'as stockée dans tes boules dodues en ce moment. Imaginez à quel point mes lèvres affamées se sentiraient bien d'engloutir votre bite intacte et de la traire bien et lentement pour prolonger votre plaisir longtemps nié. C'est dommage que nous puissions seulement imaginer, n'est-ce pas ?
J'aimerais vraiment pouvoir te sucer, mais je ne peux pas, parce que ta cruelle maîtresse te fait porter cette méchante vieille ceinture de chasteté. Ce n'est tout simplement pas juste ! Vous ne pouvez même pas vous masturber, comme je sais que beaucoup de garçons coquins qui lisent ceci le font probablement en ce moment. Imaginez cela, ils deviennent tellement excités à fantasmer d'être torturés comme vous qu'ils ne peuvent s'empêcher de se branler quand le fantasme devient trop intense. Ils ne comprennent tout simplement pas à quel point il est terrible d'avoir vraiment à endurer la frustration et l'humiliation que vous devez endurer pour le plaisir de votre maîtresse.
Eh bien, j'espère que ma sympathie vous a fait vous sentir mieux. Je voulais juste que vous sachiez que je me soucie vraiment de vous. Peut-être que cela vous consolera de savoir que je suis venu quatre fois juste en pensant à vous alors que j'écrivais cette petite note. Je prévois de jouir quatre fois de plus tard ce soir avec un vibromasseur qui glisse dans et hors de mes petits pusss-puss serrés, chauds et humides, en imaginant à quel point je t'ai rendu insupportablement excité, comment tu vas te tortiller et gémir dans ton sommeil ce soir, rêvant de moi de te faire jouir. Si vous avez de la chance, vous aurez peut-être un rêve humide ! Je l'espère vraiment !
Avec des lèches et des baisers chauds et humides,
Mlle Lilly xoxo....!!!
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onceupontimebrl · 4 months ago
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Mes nuits sont collantes
D'angoisse et de sueur
La température ne descend plus la nuit
Et la chaleure brûlante de l'été
Amplifie tout.
Les douches glacées
Ne calme plus le flux de pensés
Que je n'arrive pas à stopper.
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mmepastel · 1 year ago
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Je viens de finir ce bijou. Immense livre, d’une immense beauté et d’une tristesse incommensurable.
Il y a une intrigue qui lie deux amies, dont la narratrice, mais les événements racontés sont mêlés au flux et reflux du souvenir (longtemps refoulé dans le pays et néanmoins transmis aux personnages) du massacre de 30 000 coréens identifiés comme communistes en 1948, sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, lors d’une rébellion. Il m’a fallu faire quelques recherches pour avoir connaissance de ce fait, et comprendre qu’avant la division en 1948 précisément du pays en deux, puis la guerre de Corée qui démarra en 1950, le pays uni était colonisé par le Japon. A l’issue de la guerre mondiale, le Japon est écarté par les États-Unis et les soviétiques. Mais avec la guerre froide, les deux puissances se partagèrent le pays, malgré la rébellion des coréens, le nord aux russes et le sud aux américains, suscitant un climat de violence qui conduisit aux faits évoqués dans le livre.
Ce sont ces morts oubliés, ceux de l’île de Jeju qui sont ici rappelés, presque convoqués. Le pays avait jeté un voile (blanc ?) sur cet épisode sanglant, d’une violence inouïe. La prose poétique de Han Kang réveille ces souvenirs et mélange comme dans un rêve douloureux le témoignage de son amie (dont les parents ont vécu, enfants, l’horreur), bloquée à Séoul par une hospitalisation inattendue, et le voyage de la narratrice de Séoul jusqu’à l’île de Jeju pour aller sauver l’oiseau de son amie, laissé brusquement seul suite à son accident.
En lisant, on se sent dans une nuit quasi totale, dans le noir donc, et pourtant l’omniprésence de la neige qui tombe abondamment apporte un contrepoint blanc. On navigue dans ce clair-obscur quasi sensuel, entre « toucher », et « vue(s) » parfois de l’ordre de l’hallucination. La narratrice marche dans la neige, confond étendue neigeuse et mer, rêve et réalité, voix de son amie, voix de la mère de son amie. Tout se lie dans un réseau subtil et délicat, pourtant très puissant émotionnellement, car cohérent. Elle se dépêche pour sauver le perroquet, avance dans la nuit, manque de mourir de froid.
La nature même de la neige est évoquée, à la fois scientifiquement et poétiquement, comme un assemblage de cristaux et de poussière, comme si la neige symbolisait la permanence des choses : chaque flocon porte un bout du passé qui n’en finit pas de se mêler au ciel. Elle symbolise cet impossible adieu aux êtres disparus, leur éternel retour dans les pensées ou au cœur même de la nature de l’île. La neige symbolise aussi la mort, car, la mère de l’amie, petite, a retrouvé son village et une partie de sa famille tuée, ensevelies sous la neige, et celle-ci ne fondait pas sur les visages, car ils étaient froids, sans vie.
Voici deux des nombreuses images marquantes de ce livre terrifiant et superbe. Un livre qui est comme un tombeau impossible, lorsque la douleur vous pousse au bord du fantastique.
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witchy-d · 1 year ago
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N°17 - 30 jours pour écrire
Les flux de pensées qui me traversent
Sont tels des marécages au tour de la source
Dans lesquels rôdent
Des histoires du passé
Des expériences erronés
De la tristesse
De la mélancolie.
.
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est-ce · 1 year ago
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Extraction\ : Plateaux
 Terre influençables ritournelle action satisfaisante flux d'obtenir des subventions d'alimenter des coteries est-ce ainsi que les hommes vivent désautorisé histoire 1 histoire 2 nous pensons qu'il a pensé mille plateaux exclu haltcho qui autrefois était un grand homme l'ethnomusicologue et la musique indispensable but this ain't prince les gens cessent je peux _! autres schwizgebel simulacres minces bien ou malfaisants le besoin d'elles la lutte des hommes l’œuvre d’art tania va mourir si je n'y vais pas.
(idem, 2016)
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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L’idéologie, qui depuis sept décennies formate la vie dans nos sociétés occidentées, nous arrive à flux continus des États-Unis, elle se résume ainsi: au plan nutritionnel comme au niveau spirituel, de la nourriture à la pensée: swallow!
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dandanjean · 1 year ago
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Le soulagement
La voie du soulagement commence par habiter son corps, ce qui implique d’être à l’écoute de ce que l’on ressent, de se connecter à la réalité présente à partir des sensations, et de nous appuyer sur nos émotions pour décoder ce qui nous arrive. Cet exercice très simple nous ouvre à la prise en compte de ce que nous ressentons dans notre vie. Là où cela devient intéressant, c’est lorsque nous…
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titou1498 · 1 year ago
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Comment on arrête ce flux incessant de pensées
Ou on pense à une infinité de possibilités sur ce qui aurait pu se produire ou pourrait arriver dans un futur hypothétique
Ou on pense à tout ce qu'on aurait pu faire de mieux
J'aimerai juste avoir une pause
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aurevoirmonty · 7 months ago
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Oui, le Tueur de Dragons est un archétype dans la religion indo-européenne qui évoque le triomphe de l'homme ou d'un dieu sur le mal. Cependant, il est malhonnête ou illogique de conclure que cela signifie que le Dragon représente toujours le mal. Il est également malhonnête de présenter ces mythes comme des mythes d'importance centrale et de représentation exclusive du triomphe du bien sur le mal. Le Dragon est une figure qui peut être soit bonne, soit mauvaise. Généralement, les serpents étaient en fait considérés comme de bon augure et protecteurs. Voir : Agathodaimon, uraeus, nagas, et les divinités serpentines.
Je ne connais aucune religion IE qui croit en l'existence d'êtres maléfiques radicalement séparés du domaine matériel. Mes études et la pensée platonicienne me conduisent à comprendre qu'il n'existe pas d'êtres maléfiques, car le mal n'existe pas positivement mais est plutôt défini comme l'absence de bonté ou de justice ; donc, le mal est un désalignement avec le Bien, et cela se produit lorsqu'un être individualisé se méprend lui-même pour le Bien en soi et désire donc l'auto-satisfaction plutôt que la dévotion parfaite au Bien (égoïsme) ou lorsqu'il confond la réalité matérielle et la vie individualisée pour la réalité ultime. Cette ignorance cause la souffrance et l'auto-destruction éventuelle ou l'élimination par la nature. Ainsi, seuls les êtres limités, qui sont imparfaits et qui travaillent en proximité avec la matière, peuvent devenir corrompus ou être entachés par le mal. Il n'y a donc ni dieux maléfiques, ni anges maléfiques, ni démons ou esprits totalement maléfiques. Il existe des daimons/esprits qui nous semblent maléfiques, tout comme le loup semble maléfique au cerf, sa proie ; ces êtres nous punissent, nous testent et gardent le domaine spirituel contre les intrus. Il y a aussi des daimons qui manquent de raison et ont été subordonnés sous la volonté d'un sorcier égoïste et travaillent ainsi le mal. Enfin, il y a des âmes qui n'ont pas passé à leur lieu de repos parce qu'elles sont trop attachées à ce monde ou à leurs désirs temporels, et donc ces fantômes peuvent hanter ou même posséder des personnes.
Les agents du chaos sont tous ultimement détruits et n'ont aucun pouvoir devant l'autorité toute-puissante du Roi des Dieux, Créateur des cieux. Ce qui avance avec le Bien continue d'exister et de prospérer, et ce qui est désordonné est retiré, détruit et reformé en quelque chose de nouveau qui servira Maât (Ordre). Nous voyons cela dans le grand Ouroboros : la tête est ceux qui participent intelligemment au Bien, tandis que la queue dévorée est le désordonné qui est digéré et réassimilé, conquis. Réalisez donc que la conquête de Maât/l'ordre sur le chaos était en fait dépeinte comme un serpent, que les rois étaient protégés par des serpents uraeus, que les villes étaient protégées par l'aspect serpent de Zeus appelé Sosipolis, que les nagas protégeaient le Bouddha ! (En effet, nos frères d'Extrême-Orient comprennent le Dragon comme un symbole du ciel, de pure créativité avec une flexibilité parfaite comme le yin.)
Il n'y a pas d'archdémon, pas de dieux maléfiques, pas d'existence positive du mal, pas d'êtres métaphysiquement et fondamentalement maléfiques, et pas d'opposition à la divinité. L'égarement des daimons et des humains est nécessaire pour notre purification, sans laquelle nous ne pourrions pas exister pour célébrer l'Être Divin. Louange soit à la Bonne ébullition et au Roi des Dieux pour la magnanimité divine de partager Son Être avec nous, que la Célébration Divine puisse être la plus complète, débordante !
Le Dragon Primordial représente la potentia, le yin, l'Eau, Rhea/Flux, la base sur laquelle la vie est établie dans les cieux. C'est le Serpent qui a fendu l'œuf cosmique, d'où Phanès est apparu. Ophion était l'un des premiers principes avant d'être renversé/absorbé par Kronos (Intelligence) avant que Lui-même ne soit absorbé par Zeus (Volonté). Vous voulez connaître un secret ? L'essence de tout est une productivité ineffable (Bien) qui repose sur le vide (potentia, yin). Lao Tzu demandait : « Voulez-vous savoir ce qui rend une tasse utile ? C'est son vide. » Voulez-vous connaître la partie la plus réelle d'une tempête ? C'est son centre, l'œil, où tout est calme.
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triste-personnage · 2 years ago
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N°0000001
La vie est longue, tortueuse, et semé d'embuche.
Le temps passe inexorablement, la temps continue son cours tandis que la mémoire peu à peu perd son flux.
Les souvenirs s'estompe, mais les pensées premières reste.
Qui sommes nous, quels est nôtres but dans cette vague immensité qu'est la vie ?
Notre inexistences, nous permets t'elles d'exister?
Ou est-ce par nôtres existence, que nous devenons inexistants ?
La question ce pause, sommes nous fictif ou bien réel ?
Nôtres vie à t'elles un but ? Ou sommes nous juste les marionnettes d'un rêve qui n'est pas le nôtres ?
Le monde continueras de tourner, quand l'homme ce demanderas encore pourquoi il marche .
Le temps n'a de prise que sur le physique. Ce qui tiens de l'imaginaire, le temps n'est qu'une pensée qui imagine la vie régit par des contraintes.
Que sommes nous ? Sinon une ironie de l'espace et des atomes qui le compose.
La vie est bien étrange.
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lutzhuelle · 2 years ago
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Alexandra Bircken et Lutz Huelle œuvrent respectivement depuis l’art et la mode. Une exposition les réunit, ainsi qu’un troisième comparse, le photographe Wolfgang Tillmans, à partir d’une histoire d’amitié adolescente. Et une commune énergie, comme un geste d’exposition, d’en découdre avec les assignations de genre et les séparations de médiums.
Text by Ingrid Luquet-Gad on Les Inrocks On les connaît respectivement comme plasticienne et créateur de mode. Alexandra Bircken et Lutz Huelle se sont chacun·e fait un nom, respectivement dans l’art et la mode. À la Fondation Pernod Ricard, ce qui se montre est un flux commun qui les rassemble : une Pensée corps, le titre de l’exposition confiée à la curatrice Claire Le Restif, la directrice du…
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mmepastel · 2 years ago
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Emballée par L’ami, j’ai lu le dernier roman de Sigrid Nunez.
C’est un superbe livre, qui m’a captivée. La narration, comme dans L’ami, est totalement libre et originale. Une narratrice (dans les deux cas écrivaine) raconte ce qui lui arrive ; en fait les deux narratrices de ces deux livres se ressemblent énormément, un peu comme si le dernier roman était écrit par la même personne, avec la même voix. Cela m’a donné l’impression que c’était du coup autobiographique, comme si l’autrice avait vécu ces histoires d’amitié et de deuil. Mais j’ai écouté un bout d’une interview, et pas du tout. Sigrid Nunez n’a pas vécu ces histoires là. Elle les invente. Mais ça semble terriblement vécu ; sans doute en partie grâce au procédé qui est le sien : raconter au fur et à mesure, de manière linéaire, une histoire. Dans l’interview, elle explique qu’elle ne sait jamais où elle veut aller avec ses livres. Elle commence et fonctionne avec l’esprit d’escalier, une pensée en amène une autre, sans parler des multiples digressions. On a un peu l’impression d’un flux de conscience, en même temps qu’une forte tendance à s’échapper par le biais de l’essai. La narratrice digresse comme on le fait dans la vie. Les heures sont sans cesse interrompues par des pensées, des rapprochements, des rêveries, des questions, des flashs, des peurs, des choses triviales et d’autres philosophiques. Elle semble ne pas faire le tri (alors qu’elle doit le faire, évidemment, c’est une romancière habile), délibérément, avancer par blocs, et on la suit sans peine.
Le résultat est qu’on se sent très proche de la narratrice si généreuse, qui s’efface pour accompagner au mieux son amie, atteinte d’un cancer, au stade qu’elle appelle fatal.
Le titre est emprunté à Simone Veil pour qui la vraie question qui montre un réel intérêt pour autrui est celle-ci : « quel est donc ton tourment ? », ce qui m’a aussi fait penser à la chanson de Biolay « comment est ta peine ? ». Chanson qui a emporté les cœurs en 2020, parce que cette peine (sûrement amoureuse si on écoute le reste des paroles) était commune à tous, la peine nouvelle du covid, mais même plus largement, la peine qu’on se traîne tous, pour nos raisons à la fois si variées et si communes, c’est le talent des grandes chansons que de toucher par des mots simples à l’universel. Même, et surtout, des chansons de variété.
Ici encore, on touche à l’universel avec cette obligation de se coltiner la mort, en face, droit dans les yeux. Alors, comme c’est intenable, on fait des détours, on s’appuie sur des livres, des œuvres, pour chercher des aides, des réponses, on divague, on piétine, mais avec Sigrid Nunez, on reste sur le fil de la justesse, de l’honnêteté. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est un livre très agréable à lire car il est lumineux, intelligent, il ne nous mène toujours où on ne s’attend pas, et il ne met pas la poussière sous le tapis. La parole vraie est toujours bénéfique, bienfaisante, quand bien même ce qu’elle dit est dur.
Les pages sur le vieillissement des femmes m’ont beaucoup marquée. C’est rare de lire de telles choses. Cette disparition qui guette les femmes qui vieillissent, ça me parle beaucoup, et ça fait du bien.
Un livre sur la mort, le vieillissement, les femmes, l’intranquillité, l’art, l’écriture, mais aussi, sur l’amitié et la vérité. Un livre qu’on lit comme une conversation entre l’autrice et sa narratrice, passionnante et bouleversante.
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alaoar · 2 years ago
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Petite musique
Avoir une intuition. Trouver les bonnes idées pour s'y associer. Envisager une image. L'idée c'est: Renforcer les fondations de l'approche. Vérifier la validité. Essayer de le laisser suspendre. Voir si l'idée vaut quelque chose. Imaginer ce que pourrait devenir l'idée. * Attendre un autre élément. Regarder dans le lac du chaos. Comparer la distance avec le concept. Déterminer un cadre pour la taille. Vérifier si l'on n'a pas déjà fait ce geste bien avant. Comment le donner à? Quel lien ça crée avec l'ensemble du plan? Comment je le vois moi? C'est terminé. Je regarde l'objet. Je sens l'idée. Je la saisi avec la mémoire du passé. Je me vois dans l'idée. J'essaye de partir faire autre chose. ... ça vaut quelque chose? J'en ai assez de cette chose. Je regarde ailleurs. Je trouve ma pensée. Je reste dans un flux très habituel. --- Toujours pas de pensée à l'horizon.J'invente un défi incroyable. Je le réduis un peu. Je jauge l'inutilité de cette approche. J'aime ou j'aime pas ça? Toujours cette pensée ennuyeuse. J'ai l'impression que c'est du recommencé. Je m'arrête c'est chiant. Je regarde en l'air. J'abandonne je quitte. OOOOOH :-D Départ!
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eonubes · 2 years ago
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« anéantir » le dernier roman de Michel Houellebecq prend pour cadre la France en 2027.  Une série d’attentat frappent plusieurs pays dans le monde, avec une extraordinaire précision et des modes opératoires très variés. Afin de maîtriser l’information, les auteurs de ces attentats procèdent à un hackage des médias afin de contrôler le contenu des informations sur leurs propres actions. Un homme, retraité des services de renseignement, semble avoir établi un faisceau de corrélations avant qu’un accident vasculaire ne le cloue au silence. Peu à peu, les liens se tissent autour d’une mouvance ésotérique qui convoque le Baphomet : Anagramme du Prophète Mahomet qui était obscure hérésie médiévale. Elle avait notamment servi à Philippe le Bel comme chefs d’accusation pour éradiquer la puissance montante des Templiers.
Il est à chaque fois très confortable d’enfermer un auteur et son œuvre, en un tour de clef, en inférant qu’il ferait « symptôme » dans un paysage par définition asymptomatique... Le symptôme est la voie la plus courte et la plus usuelle de l’absence de réflexion critique ; de celle qui scelle sous le régime d’une métaphore toute réflexion critique. Cette facilité épuise à restituer l’épaisseur d’un auteur ; notamment un auteur de l’envergure de Michel Houellebecq. Un auteur qui, le moins que l’on puisse dire, est clivant : entre ceux qui y voient un prophète et ceux qui le réduisent à un « symptôme ». Dans cet article, nous allons restituer les tensions, les forces et les faiblesses qui apparaissent à la lecture de ce roman.
Publié au tout début de l’année, au édition Flammarion, « anéantir » le dernier roman de Michel Houellebecq n’est pas l’énième roman d’un auteur prolifique. Quand bien même on y retrouve des motifs, ses obsessions, les mêmes personnages ou des paysages qui lui sont propres et le rendent reconnaissables pour ses lecteurs. On aurait tôt fait, dès lors, de réduire roman à une déclinaison des items houellecquiens en rangeant poliment en bonne place dans sa bibliothèque parmi ses autres.
Dans ce roman, Michel Houellebecq, nous introduit dans les arcanes du pouvoir en suivant la vie de Paul Raison, haut fonctionnaire du Ministère de l’Économie et des Finances. C’est assez habile de prendre un personnage établi au cœur de la machine de l’État, dans un pays comme la France ou la sophistication administrative est très prononcée, pour décortiquer nos existences corpusculaires.  
Du haut de son bureau, situé au sommet de la gigantesque barre de béton qui surplombe l’autoroute urbaine qui jusqu’au cœur de Paris, en  balafrant profondément le tissu urbain du 12e arrondissement Paul Raison a une vue surplombante sur les flux : mécaniques, motorisés ou fluviaux qui nourrissent ses pensées les plus secrètes. Tout autant que la circulation, il observe les méandres du fleuve qui cycliquement absorbe les rives pour en reconfigurer le paysage bien ordonné à l’intérieur des quais. C’est clairement l’une des clefs de l’écriture de Houellebecq. Dans le roman elle nous est donnée dès les premières pages. Houellebecq donne souvent à ses personnages quelque chose comme une seconde chance. Celle d’être appréhender par une forme de grâce poétique qui les délivre temporairement de le plus abjecte trivialité.
Le roman anéantir, l’auteur se joue des frontières entre une description très terre à terre et une teneur poétique ; comme dans ce passage où le père de Paul : handicapé et mutique, est laissé seul dans un fauteuil à roulette dans un parc où il se fait soigné. Son regard reste fixement rivé à un bouquet d’arbre qui lui fait face ; sans qu’on puisse décidé s’il observe la grâce que donne le mouvement des branches traversées par le vent ou si ce n’est pas juste son état végétatif qui le cloue dans cette attitude proche d’un détachement extatique et d’abandon intérieur. L’aspect contemplatif de ses principaux personnages des romans de Houellebecq est rémanent.  Ce roman n’y fait pas exception. Peut-être même plus encore que les précédents les descriptions poétiques parcourent tout le roman jusqu’à son dénouement. Ce qui est notable, c’est que ces descriptions ne sont pas forcément appréhendées à partir du regard de personne en pleine santé mais paradoxalement et à deux reprises dans le roman de personnes à la limite de décrépitude physique et mentale. C’est un aspect qui mériterai que l’on s’y arrête tant il semble que, pour l’auteur, l’homme moderne n’arrive à une sorte d’ascèse contemplative qu’en étant préalablement déchu de ses habitus contemporains du fait de sa déchéance.
Comme nous l’indiquions, l’alternance de ces passages poétiques sont contrebalancés par d’autres descriptions plus terre-à-terre. Nous entrons effectivement dans le corps du roman quand Paul Raison descend de sa citadelle de Bercy pour s’intégrer physiquement dans ce paysage qu’il observait en surplomb. C’est un des tours de force d’un roman qui n’en manque pas que d’avoir su restituer très précisément l’un des quartiers les plus méconnu de Paris. Un quartier excentré, en grande partie artificiel, bien que chargé d’histoire. Un ersatz de quartier coincé à l’intérieur du quadrilatère presque parfait que forment la gigantesque « architecture totalitaire », comme l’écrit l’auteur, du Ministère de l’Économie et des Finances, du périphérique, des rails de la SNCF et des rives solitaires de la Seine. Un quartier de prédilection donc pour un amateur d’anecdote comme l’est l’auteur. Il s’est attaché très particulièrement à celle qui concerne l’église Notre-Dame de la Nativité de Bercy sur laquelle l’auteur s’attarde à de nombreuses fois. Détruite et reconstruite à de nombreuses reprises, tout le long de son histoire, cette petite église du 12ième ardt, enchâssé dans la trame urbaine recomposée du quartier de Bercy fait dire au narrateur qu���à elle seule elle résume l’histoire de la chrétienté occidentale. On peut s’étonner que cette réflexion de l’auteur ne se soit pas étendue à tout ce quartier de Bercy. Quartier hybride : ancien et artificiel ; recomposé d’éléments épars de ses structurations successives, non seulement forme un succédané, mais préfigure la France contemporaine : entre mythe, recomposition et amnésie. C’est très frappant quand on traverse le parc de Bercy, la cour Saint-émilion, et jusqu’aux Maréchaux.
Historiques ou philosophiques ; voir triviales, les références tout autant que les analyses ne manquent pas dans ce roman. C’est peu dire qu’il en est « truffé ». On y voit là une forme de saturation toute contemporaine : celle de la nos sociétés overdosées d’informations de toutes sortes. Houellebecq nous alimente jusqu’à la lie de renseignent sur tout type de sujet. Il prend parfois un malin plaisir à n’omettre aucun détail, rendant souvent la lecture empêtrée de gloses, de digressions, d’analyses dont certaines sont à l’emporte-pièce.  Le plus souvent on les trouvera succinctes, comme celles qui concernent les pensées des philosophes, mais la plupart du temps elles tout simplement caricaturales comme des lectures de secondes mains.
Houellebecq use de ces digressions comme un anthropologue collecterait des mythes ; nous entrainant toujours plus loin dans une très longue et minutieuse description de nos habitus modernes. On aura tôt fait de conclure qu’il s’agit d’une description au scalpel du crépuscule du couple hétéronormé dont l’auteur ne prends aucune pincette pour le déconstruire méthodiquement. Très vite il nous conduit dans les recoins de l’intime où vont se nicher les plus triviales descriptions du roman. La ligne de démarcation de la « guerre des sexes » se déplaçant à l’intérieur du frigo du couple que forme Paul Raison et sa femme Prudence. « Un couple hétérosexuel est un couple en instance de divorce » déclare le narrateur dont il décrit l’évolution, en reprenant à Dante sa géographie infernale, l’image des cercles concentriques que forment l’Enfer comme autant de cycle vers l’inéluctable. Il faut attendre la page 350 pour avoir un semblant d’esquisse d’une rédemption sous deux modalités différentes.
Le narrateur, en effet, indique comme solution de prendre exemple sur les animaux et en particulier sur les oies. En laissant, par exemple, son odeur sur sa ou son partenaire et en prenant soin de surtout de ne pas appuyer les premiers attouchements d’un retour en flammes. Tout cela à grand renfort de magie et de cierges déposé dans la modeste église Notre –Dame de la Nativité de Bercy. L’autre type de rédemption prends la forme d’une femme africaine que l’auteur décrit bien sous tous rapport : catholique, bien éduquée, et portant un prénom bien français : Maryse. Ce personnage dont on laissera le lecteur découvrir plus abondamment tout seul, est introduit dans le chapitre en même temps qu’une digression sur un autre type d’immigré comme si leurs figures en formaient l’antithèse. C’est-à-dire l’arabe, « la racaille », comme il est écrit ; précédemment assimilés aux orcs du roman « Le Seigneur des anneaux ». La dites racaille des quartiers populaires reste une racaille même quand elle vote massivement en faveur du candidat au pouvoir pour les présidentielles (Sans doute une des fictions les plus risibles du livre). Celle des classes populaires dont l’horizon se borne aux barres d’HLM en béton dont le narrateur nous dit que Maryse « se méfie instinctivement ». Cette bonne immigrée est donc l’autre solution de rédemption au couple hétéronormé. Elle, elle sait « prends les choses en mains » : sexuellement s’entend, pour leurs faire retrouver leurs naturalités premières. Finalement ces deux formes de rédemptions possibles au couple hétéronormé semblent se faire écho sur le plan d’un retour aux sources naturelles et animale de l’humanité…. La brave Maryse sera finalement expédiée deux dix cents pages plus tard en retournant dans son Bénin natal après avoir prêté de sa personne comme prix à payer de sa parfaite intégration à la famille Raison. On retrouvera encore les immigrés au détour d’une discussion dont se remémore Raison. Dans laquelle, le Ministre de l’Économie et des Finances, lui aurait expliquer qu’ils ne sont ni économiques, ni même réellement humanitaires, et que c’est en conscience qu’ils risqueraient leurs vies. « Ils ont parfaitement compris notre fonctionnement dit Bruno, « La culpabilité, le « christianisme résiduel, ect » ; « Ils savent qu’ils vont être recueilli par un bateau humanitaire ». « La violence est efficace » finit par conclure Monsieur Raison en écoutant le Ministère. Ce passage est anthologique : A grand renfort de citation on y retrouve ce gout houellebecquien pour la glose savante.  Il conclut le récit d’un attentat filmé contre un bateau de migrants. Ceux-ci auraient finalement renoncer depuis à faire la traversée en mer. L’immigration peut bien avoir « quelques succès » comme celle de ce dentiste qui vient sauver la bouche fétide et gangrenée du personnage principal mais il faut bien convenir « qu’ils étaient de plus en plus rares » conclut-il.
Si l’on a dit que le roman « anéantir » dispensait de quelques réflexions sur la société hétéronormé et patriarcal, ce qui est immanquable ce sont les prophéties de Houellebecq.  L’une d’elle s’est réalisée en cours de publication (nous vous laissons le soin de découvrit laquelle), mais les plus intéressantes quant à l’avenir de la France sont celles qui conditionnent son personnel politique. Au moins une personne figure au premier plan : le « Président » sans qu’une seule foi tout le long des 730 pages que compte le roman son nom soit donné. On l’aura très vite deviné, il s’agit de l’actuel Président de la République. S’il n’est jamais nommé, il fait exception. Certaine on droit  à voir figurer sous leurs prénoms comme c’est le cas d’une des figure de l’Extrême-droite actuelle.  Le narrateur nous avertit prophétiquement que le « Président » compte rempiler à toutes les élections à venir ; quitte à mettre un factotum comme marchepied entre deux suffrages, suivant scrupuleusement les modifications apportées à la Constitution en 2000. Le pire n’est pas là. On pouvait sans Houellebecq se douter des ambitions du personnage. Ce que l’on apprend c’est que le « Président » serait même capable de contribuer à une élection de l’Extrême-droite si celle-ci pouvait, à son tour, rendre inéluctable son retour aux pouvoirs après que les freins de la Constitution seraient levés.
Le roman est constitué d’une sorte d’épilogue. On bascule dans une autre géographie urbaine, un autre quartier qui semble se déplier du précédent comme s’il en formait depuis le début son horizon. Il en est en tout cas le prolongement naturel. C’est dans cette partie du roman que le titre « anéantir » prend tout son sens. Il est écrit sans lettre capitale comme pour en conserver sa puissance évocatoire sans autre résonance capitale. C’est au cœur de cette anéantissement que la rédemption du couple que forment Paul et sa femme prudence le plus de force. Il n’est guère étonnant que les plus beaux passages du livre se trouvent dans cette épilogue. La maladie y est décrite comme un processus d’anéantissement intime exactement dans les mêmes termes que l’a décrit le savant Claude Bernard. En sorte que le vivant lui-même est corrélé à la mort dès son apparition. Ce sont sans doute les pages les plus justes de tous le roman qui n’en manquent pourtant pas. Si bien des passages peuvent laisser dubitatifs jusqu’à en perdre son lecteur quant aux qualité que l’on prête à Houellebecq. L’épilogue à lui seul concentre toute la force et la beauté d’un très grand écrivain. On y suit jusqu’au plus près de l’intimité, délesté des dernières pudeurs, la maladie et l’amour faisant résonner ce vers biblique qui imprime son timbre au Cantine des cantiques « Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, Comme un sceau sur ton bras; Car l'amour est fort comme la mort ».
Description du quartier : Immeuble totalitaire à partir duquel se décline le quartier et son histoire comme un microcosme emportant avec lui la France en succédanée...
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