#flûte et re-flûte

[tijuanaus]

[ekman]

Nous tous savons très bien que ce Noël a des accents un peu particuliers. Il ressemble à une veille de bataille, quand les hommes passaient de tente en tente, une bouteille à la main, flanqué de quelque compère, au fait de la situation et de son issue possible, probable, certaine. Équipage à la dérive, la peur au ventre et l’orgueil à fleur de sabre.

Boire et rire, boire un peu trop et rire trop fort, à tenir la camarde éveillée, à l’agonir d’insultes et de mots gros comme des boulets. Saloperie qui affute sa faux, qui veillera personnellement à ce que personne ne sorte vivant de ce rang – qui fauché par la mitraille, qui éparpillé par le canon, gerbes de sang, puanteurs tripardes. Le tambour bat au rythme des cœurs, cœurs frénétiques pompant pour chaque pas, pas de plomb dans la boue sale du matin, semelles tenues, valves dilatées, artères tendues... 

La France sait bien que cet assaut est sans issue. Crise de régime, oligarchie, médiocratie. La flûte des gamins sonne l’assaut au loin, sonne pour rien, sonne pour BFM et TF1. Déficits abyssaux, illusoires, fictions financières qui voudraient dire aux peuples la fin de leur histoire. Français, réveillez-vous, ne soyez pas les derniers à vous révolter, montrez à l’Europe qu’il coule encore en vous un accent de vérité, un amour du vrai, une parole de justice, une envie d’avenir. 

Chassez de la maison les monstres calculateurs, les faiseurs de prince, princes d’illusion, narcissiques fossoyeurs de votre histoire. Hurlez à pleins poumons votre envie d’exister, de chasser les intrus, de punir les assassins. Soyez-vous et re-vous, enfants de putain. Battez-vous, bordel, gagnez votre pain, élevez vos enfants et célébrez Noël, enfin.

J.-M. M.

[jpbjazz]

LÉGENDES DU JAZZ

RAHSAAN ROLAND KIRK, UN INNOVATEUR HORS PAIR ’’He was an original from the beginning."

- Hank Crawford

Né le 7 août 1935 à Columbus, en Ohio, où il vivait dans un quartier connu sous le nom de Flytown, le multi-instrumentiste Ronald Theodore Kird est devenu aveugle à l’âge de deux ans à la suite de ce qu’il avait qualifié d’erreur médicale. Kirk avait étudié à l’Ohio State School pour aveugles.

À l’âge de quinze ans, Kirk avait commencé à jouer du rhythm n’ blues tous les weekends avec le groupe de Boyd Moore. Selon le saxophoniste Hank Crawford, ‘’il était comme un aveugle de quatorze ans qui jouait de deux saxophones en même temps. Les gens voulaient le sortir de scène, mais il refusait d’abandonner.’’ Crawford avait entendu jouer Kirk à l’époque et l’avait triuvé incroyable. Il expliquait: "Now they had him doing all kinds of goofy stuff but he was playing the two horns and he was playing the shit out of them. He was an original from the beginning." Kirk avait adopté le surnom de Roland après avoir changé deux lettres de son prénom après avoir fait un rêve. Quant à ‘’Rahsaan’’, il l’aurait également entendu dans un rêve.

Très éveillé politiquement, Kirk abordait différents sujets lors de ses concerts, comme l’histoire du peuple afro-américain ou le mouvement des droits civiques. Ses monologues étaient souvent satiriques et fondés sur l’humour absurde. Selon l’animateur et comédien Jay Leno, qui avait souvent accompagné Kirk en tournée, le saxophoniste le présentait en disant : ‘’I want to introduce a young brother who knows the black experience and knows all about the white devils... Please welcome Jay Leno!"

La carrière de Roland Kirk avait duré de 1955 à 1977. Malgré son infirmité, Kirk préférait diriger ses propres groupes, même s’il avait collaboré à l’occasion avec l’arrangeur Quincy Jones, le batteur Roy Haynes et le contrebassiste et compositeur Charles Mingus. L’une des performances les plus connues de Kirk était son interprétation de la pièce ‘’Soul Bossa Nova’’, un succès de 1964 dans lequel il jouait de la flûte en solo. La pièce avait plus tard été reprise dans les films de la série Austin Powers.

Influencé par plusieurs styles musicaux dont le blues, le hard bop, le ragtime, le swing, le free jazz, le stride et le jazz traditionnel, Kirk appréciait également la musée populaire et la musique classique. Des compositions de Camille Saint-Saens, Paul Hindemith, Igor Tchaikovsky, Antonin Dvorak et Heitor Villa-Lobos figurent d’ailleurs sur certains de ses albums. Les influences de Kirk allant bien au-delà du simple jazz, il préférait employer le terme de ‘’black classical music.’’

DÉCES ET INFLUENCE

En 1975, Kirk avait été victime d’un infarctus qui l’avait à moitié paralysé. Malgré son infirmité, Kirk avait continué de jouer et d’enregistrer. Inventeur né, Kirk était si débrouillard qu’il avait modifié ses instruments afin de pouvoir jouer avec un seul bras.

Après avoir eu une seconde attaque, Roland Kirk est décédé le 5 décembre 1977 à l’âge de quarante-deux ans, le lendemain d’une prestation à la Salle Frangipani de l’Association des étudiants de l’Université d’Indiana, à Bloomington, en Indiana. Un peu comme le guitariste gitan Django Reinhardt, Roland Kirk était un virtuose qui avait su contourner les limites de son handicap afin de créer une musique d’une grande originalité.

Multi-intrumentiste, Kirk jouait et collectionnait plusieurs instruments, plus particulièrement les différents types de saxophones, mais aussi les clarinettes et les flûtes. Ses instruments de base étaient le saxophone ténor et un manzello (un saxophone soprano modifié). Il possédait aussi plusieurs instruments exotiques. Très ingénieux, Kirk avait modifié ses instruments lui-même, non seulement afin de transcender son handicap, mais afin de pouvoir jouer de plusieurs instruments simultanément. Habituellement, Kirk se présentait sur la scène avec trois saxophones accrochés autour du cou. Il utilisait la technique de la respiration circulaire, ce qui lui permettait de jouer beaucoup plus longtemps que les autres saxophonistes. À ceux qui lui demandaient pourquoi il jouait de plusieurs instruments en même temps, Kirk avait l’habitude de répondre qu’il tentait seulement de jouer la musique qu’il entendait dans sa tête...

Kirk était également un flûtiste très doué. Selon le critique de jazz Gary Giddins, Kirk avait été le principal innovateur chez les flûtistes de jazz après Eric Dolphy, qui est décédé en 1964. Kirk jouait aussi du sifflet, de l’harmonica et du cor anglais, en plus d’être un assez bon trompettiste (il jouait de la trompette avec une embouchure de saxophone).

Roland Kirk a influencé plusieurs musiciens issus de différents genres musicaux. Ian Anderson, le leader et flûtiste du groupe de rock progressif Jethro Tull, avait reconnu que Kirk était la véritable raison pour laquelle il avait décidé d’introduire la flûte dans la musique rock. Anderson avait d’ailleurs enregistré une version de la pièce ‘’Serenade to a Cuckoo’’ de Kirk sur le premier album du groupe intitulé ‘’This Was’’ (1968). Anderson avait rencontré Kirk lors du festival de jazz de Newport en 1969. Il avait déclaré au sujet de Kirk: "There’s something about these colourful shamans. They can tease us, but we go along with it, because we know they’re touched by genius, but at the same time there’s a little bit of the snake oil for sale.”

Jeff Coffin, le saxophoniste de Béla Fleck and the Flecktones avait également été énormément influencé par la musique de Kirk. Coffin avait d’ailleurs utilisé certaines inventions de Kirk sur son album ‘’Mutopia.’’ Kirk était aussi l’idole du guitariste Jimi Hendrix, qui avait rêvé de travailler un jour avec lui, même si l’occasion ne s’était jamais présentée. Quant à Frank Zappa, il avait été influencé par la musique de Kirk au début de sa carrière. Dans les notes de son pochette de son premier album ‘’The Mothers of Invention Freak Out !’’ (1966), Zappa avait mentionné Kirk comme une de ses influences. Kirk et Zappa ont joué ensemble sur scène seulement une fois, dans le cadre du Boston Globe Jazz Festival en 1969.

Derek Trucks, un inconditionnel de Kirk, avait enregistré sa composition “Volunteered Slavery” avec le groupe portant son nom. Trucks avait déclaré qu’avoir entendu la musique de Kirk lui avait donné la même sensation que lorsqu’il avait écouté les disques de Jimi Hendrix. David Jackson du groupe Van der Graaf Generator avait également été influencé par le style et la technique de Kirk. Sous l’influence de Kirk, Jackson joue d’ailleurs de plusieurs saxophones simultanément au moins depuis 1969.

L’artiste et écrivain Marc-Édouard Nabe était encore adolescent en 1973 lorsqu’il avait assisté à un concert de Kirk. Nabe s’était inspiré plus tard des créations de Kirk pour mettre au point un instrument de musique d’une genre nouveau: le ‘’Nabophone’’, qui était composé d’un pipeau à bec de ténor et d’un pavillon de trombone. Nabe expliquait au sujet de Kirk:

‘’Quand Roland Kirk soufflait pour la première fois, ce n’est pas seulement les moumoutes qui s’envolaient, c’était les âmes : elles restaient collées au plafond tant que le vent n’avait pas cessé, et comme Roland Kirk était le maître de la respiration continue, que je l’ai vu tenir une note 17 minutes, montre en main, nous étions tous les 3000 hors de nous-mêmes, c’est-à-dire profondément à côté, dans le gros souffle prodigieux, ce torrent de cris, de notes, de sons, de noyaux et de pépins, de foutre et de morve, de chants millénaires et de pensées à haute voix, de sang et d’abats de volailles, de mousse et de swing, dans le sillage ainsi sans ambage... A la main gauche : il maniait 5 saxos et un cor anglais : c’est la section d’Ellington ! Avec la main droite, il est aux commandes d’une dizaine de cuivres trafiqués, méconnaissables: on jurerait l’orchestre de Basie : il avance ainsi dans les arrangements, les unissons et les contrechants, ça se croise en grands orchestres, des lignes de riffs et des mélodies devant et derrière une seule note qui tourne, comme en Inde, sous la mélodie, comme en Irlande ! Chaque narine ressemble à une immense bouche qui avale deux cornemuses et cinq flûtes à bec... Dans le petit bout de commissure qui lui reste à droite de la barbe là, au bord des dents, sur les quelques millimètres de peau de libre, entre deux pores enfin : trois harmonicas (un diatonique, deux chromatiques) avec lesquels il fait d’autres accords encore, une vraie symphonie !... »

Que dire de plus ?

c-2023-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique.

SOURCES:

‘’Rashaan Roland Kirk.’’ Wikinabia, 2023. ‘’Roland Kirk.’’ Wikipedia, 2023.

[soulthom]

Multiculturalité : en tant que fait lié d’abord au déplacements inévitables des populations, il faudrait manquer d’humour ou être promoteur du racisme pour s’y opposer. C’est aussi un indispensable voyage entre différentes saveurs et cultures plus ou moins présentes en un lieu… La multiculturalité est source de re-création, ré-synthèse artistiques et culturelles plus ou moins réussies ou ratées. Mais ce qu’on appelle culture d’un pays, région etc. est toujours le fruit de croisements et synthèses historiques. Je m’initie aux ragas (musique indienne dite « classique ») et à la flûte bansuri depuis des années maintenant par simple goût et sans plus de justification que ça. Mais ça peut parfois (et de plus en plus) me mener dans des explorations et croisements inédits avec mon bagage électroacoustique-concret.

Multiculturalisme : terme équivoque laissant entendre qu’un « véritable » antiracisme devrait promouvoir la fragmentation de la société, qui elle-même évidemment servira toujours le système. L’aspect identitaire, communautaire, qui peut être de facture parfaitement artificielle et péremptoire, est mis en avant, et peut ne se justifier que de couleurs de peaux et autres « signes ethniques » dans la fausse évidence d’une correspondance à un prétendu « soi » sans nécessité de continuité historique. En fait il s’agit là d’un « multi-racisme », promouvant un sujet jouet d’identifications préfabriquées et stéréotypées souvent abstraites, parfois caricaturales, avec pour effet de l’exproprier de sa propre individualité, complexion, imagination, recherche…

[azalee-bolo]

Et si on parlait du... progrès ?

⬇️ Son qu'il y avait avec cette story

Bon déjà nous allons commencer comme à notre habitude par une petite définition du mot Progrès, sur le meilleur site de définitions françaises du monde entier (d'ailleurs n'hésitez pas à me sponsor les gars, je suis responsable d'au moins 70% de votre chiffre d'affaires ;P) j'ai nommé CNRTL.FR. !

Contexte :

J'avais posté cette story il y a déjà moins d'un an et personne ne m'avait répondu, heureusement j'ai une superbe bande de potos gro cervo qui m'aide à résoudre la plupart de mes énigmes. J'ai donc été très contente de débattre sur ce sujet avec Maxime qui a été parfait, j'ai adoré cet échange merci :>. Je me suis dit que c'était cool de reprendre les articles avec un petit débat, surtout que le thème est en rapport avec un projet à venir so, let's goooo.

Qu'est-ce que le progrès ?

Conversation réalisée sur Instagram le 21 février 2021 à partir de ma story, puis un peu modifiée pour la compréhension de chacun. Mon collègue s'étant un peu emporté à quelques moments (c'est normal, l'avenir est un sujet sensible pour les âmes qui se sentent concernées) j'ai remplacé tous les gros mots par flûte, pour un peu plus de paix dans le monde 💗.

Moi : D'ailleurs t'as vu ma story, personne répond ça m'saoûle, si t'as vraiment rien à faire je t'invite à y répondre c'est pour mes recherches.

Maxime : Ah oui j'l'ai lue, attends mais vas-y j'vais la re-mater du coup.

Maxime : Déjà j’ai besoin de toi parce que y a deux mots que j’ai absolument pas captés, fin j’les connais mais je sais pas ce qu’ils veulent dire ; c’est dystopie et utopie.

Maxime : Quelque chose de dystopique j’ai déjà cherché sur Internet et j’ai pas compris la def (rires), ou alors c’était moi qui était éclaté je sais pas.

Moi : Ah.

Moi : Alors.

Maxime : Déjà le progrès j’ai l’impression que, surtout au niveau de l’écologie, c’est pas vraiment du progrès en fait. Parce que par exemple, quand tu vois que y a des mecs comme Elon Musk qui créent des voitures 100% électriques et qui foutent les batteries on ne sait où mais en tout cas pas dans un endroit pour les stocker, enfin pour les recycler, vu que ça existe pas ; ok tu pollues pas quand tu roules, mais finalement j’pense que la Terre elle prend plus cher une fois que ta voiture elle est morte tu vois. J’ai l’impression que c’est un peu pareil pour tout genre en gros on fait en sorte de consommer moins sur le coup mais après c’est toujours la merde.

Moi : Haha déjà que j’ai du mal. Utopie c’est un monde supposé être parfait sauf que si on regarde de plus près on se rend compte que c’est un peu la flûte et c’est souvent le cas pour les régimes totalitaires, où il y a un contrôle absolu de la société pour le ‘bien’ de la société.

Moi : Hmm tu veux dire que le progrès dans l’écologie par exemple n’est souvent qu’une enveloppe, qu’il peut aider les choses de manière superficielle et temporaire donc que le progrès est plutôt incompatible avec l’écologie.

Maxime : Voilà, merci parce que j’ai l’impression y a des gens ils sont complètement aveugles à ça.

Maxime : Et concernant aussi les risques du progrès peu importe dans quel domaine il est, j’ai l’impression que l’être humain va toujours essayer de faire mieux, ce qui est normal. Sauf que, j’ai pas d’exemple hein mais, à force de vouloir faire mieux on va faire de la flûte, c’est évident.

Moi : « Le mieux est l’ennemi du bien » bien vu.

Maxime : Attends mais du coup j’ai parlé que de l’écologie, faut que je parle d’autres trucs là.

Moi :  Ui c'est vrai, vas-y je t’explique dystopique. Attends je confonds les 2 en fait 😐, je vais lire tous les articles de Wikipédia et je reviens.

Maxime : Oh j’suis allé sur Google, pour regarder la définition de « déshumanisation », heu bah c’était bien c’que j’pensais ; ils disent en gros, que c’est enlever le caractère humain d’une personne, enlever la générosité, l’empathie et tout tu vois. Mais j’vois pas quel impact le progrès pourrait avoir dessus.

Moi : Bon, en effet j’ai confondu les deux.

Maxime : Mais ducoup c’est quoi ?

Moi : Du coup une utopie est une société idéale, avec une isonomie au sein d’une communauté heureuse où chacun trouve sa place. La dystopie est l’autre définition que je t’ai donnée, on pourrait donc la définir par une utopie qui tourne mal. Ce sont deux manières de critiquer nos sociétés par anticipation réaliste de ce qui est bien ou ce qui est mal.

Maxime : Et du coup revenons-en sur, le progrès. Maintenant c’est un problème de formulation de la question, t’avais dit qu’on pouvait en parler au niveau de l’écologie, la dystopie et l’utopie. Mais je vois pas comment il pourrait y avoir de rapport, enfin j’vois mal comment j’pourrais.. ah j’sais pas comment dire c’est méga dur !

Moi : Alors, je t’avais dit t’sais qu’au collège j’avais travaillé sur des récits d’anticipation, la plupart du temps ces récits sont futuristes (c’est du genre Divergente, Hunger Games, I-Robot…) et la technologie prend une place conséquente dans le contrôle de la société et des individus qui la composent. La technologie, le progrès donc, au service du meilleur ou du pire ? Telle est ma question.

(Quelques récits d'anticipation de base)

Maxime : Si c’est ça qu'il fallait comprendre, du coup vu que je suis un mec pas optimiste, pour moi le progrès ça amène à la flûte, sauf que si on fait rien on est dans la flûte. Alors techniquement nous sommes flûtés dans tous les cas si on suit mon raisonnement, donc j’pense pas que ce soit le meilleur.

Moi : C’est à dire si on fait rien, c’est quoi rien ? Pourquoi on devrait ne rien faire ?

Maxime : Rien c’est on arrête le progrès, genre j’peux pas faire plus clair que rien, mais rien ça veut à la fois tout dire et rien dire, et vu que rien et beh on sait pas c’que ça veut dire, quand j’dis rien dire on sait pas non plus c’que j’veux dire : on appelle ça (rires) un cercle vicieux. Non mais, si on fout rien on est dans la flûte on l’voit bien, déjà l’écologie elle va flûter la Terre, enfin c’est surtout l’écologie et le progrès. Après les robots pour moi c’est pas bon du tout, parce que j’ai vu le documentaire sur Netflix que j’ai adoré qui s’appelle derrière nos écrans de fumée, qui parlait des algorithmes des réseaux sociaux. Mais ça nous bute hein ! Le pire c’est que je le sais mais j’arrive pas à.. (doser ?) après j’suis pas un gros consommateur. Là si en ce moment parce que je me fais vachement chier, j’ai quand même passé 5h à un moment sur Instagram. Alors il y avait beaucoup de temps où j’discutais mais quand même, c’est mon record j’crois. Mais sinon c’est flippant, et le pire c’est qu’ils savent pas comment les arrêter, mais le but c’est pas vraiment de les arrêter les algorithmes, c’est de les calmer (rires). Et en fait, ce que j’arrive pas à comprendre c’est qu’ils disent que les algorithmes se développent eux-mêmes, comme une conscience, du coup j’suis en mode « Bon là c’est.. » (rires). En fait, on dit « Quand les robots prendront le dessus sur les humains », mais ils l’ont déjà fait. Donc j’pense que les gens quand ils disent ça c’est « quand ils vont nous envahir », genre quand ils vont nous surpasser, et qu'ils pourront se déplacer comme nous. En fait là on parle des robots qui ont la forme d’un humain tu vois, ‘fin pour moi c’est ça que pensent les gens.

Moi : Pourquoi arrêter le progrès amènerait à un rien ?

Moi : Ahh ouaiiiis j’aimerais bien le voir, je le mets sur la liste.

Maxime : Bah ça amènerait à rien parce que, là on est d’accord on peut pas dire autrement nous sommes, dans, la flûte, j’adore ce mot, flûte ! Du caca d’accord ? Et vraiment ça se voit que ça mène à rien d’arrêter le progrès puisqu’on fout rien, donc si on est déjà dans la flûte et qu’on fout rien on reste dans la flûte.

Maxime : Ah oui par contre j’espère juste que t’es bien accrochée, 'fin moi ça m’a fait un truc. Bon après toi tu fais de la philo donc techniquement t’es une personne un peu forte, moi perso ça m’a fait flipper, mais j’ai trouvé ça passionnant. Sachant que y en a un c’est le créateur du bouton j’aime, le mec c’est la base de toute la flûte des réseau sociaux tu vois, alors qu’à la base ça partait que d’une bonne intention.

(J'apprends un peu plus tard que..

Moi : Oh ouais, j’vais le regarder ce soir vas-y ça a l’air vraiment bien.

Maxime : Surtout ce qui est bien dans ce documentaire, c'est qu'à un moment ça faisait un parallèle avec des acteurs qui jouent un peu les effets des réseaux sociaux. Alors moi il y en a je me suis pas trop reconnu dedans, genre moi j’suis pas le mec qui quand il reçoit pas beaucoup de likes est en mode “Moi les gens m’aiment pas”, j’m’en fous tu vois. Mais bref, ça montre un peu les dégats dans la famille, c’est trop bien.

Maxime : Et d’ailleurs ! Oh merci mon hypothalamus de me rappeler tout ça (rires) (bon ne faites pas attention à hypothalamus, je lui en avais parlé un peu plus tôt et je crois qu'il l'a mal compris, mais j'ai oublié de le corriger parce que j'étais trop concentrée). Parce que je voulais dire que le progrès, j’ai l’impression qu’on envisage pas tout ce qu’il y a derrière. Oui en fait c’est un peu ce que je disais tout à l’heure, on sait qu'à force de toujours vouloir progresser on va faire de la flûte et c’est déjà un peu le cas. Et j’crois que quand on fait un progrès on se rend pas compte de tout ce que ça peut engendrer, en fait j’me dis limite, quand on fait 'du progrès' il faudrait être parano et penser à tout ce qui va se passer derrière.

Moi : T’as tellement raison, des fois je me dis quand il y a des répercussions négatives suite à une invention, mais flûte pourquoi ils ne se sont pas posé la question de l’impact ?

Maxime : C’est l’argent ça rend fou.

Moi : En fait on a tendance surtout à prioriser ce qu’un élément pourrait nous apporter plutôt que ce qu’il pourrait nous enlever.

Maxime : Mais oui flûte effectivement, pourquoi on chercherait pas à enlever des choses pour que ce soit mieux et en faire peut-être d’autres meilleures, du coup on serait quasiment au même stade du progrès, 'fin on serait pas forcément plus évolués mais on serait évolués d’une autre façon.

Maxime : Ah on est pas du tout sur la même longueur d’ondes, ‘fin presque. Toi tu dis "faudrait plutôt qu’on pense à ce que que ça pourrait nous faire de mal", moi j’pensais à nous enlever pour que finalement ce soit mieux, faire un truc qui va détruire quelque chose qu’on a fait, qu’on pense être mieux alors que c’est pas le cas.

Moi : Je n'ai pas compris :[.

Moi : Ouf c'est bon je crois, attends.

Moi : Alors il faudrait remplacer ce qui est malsain, c’est-à-dire bénéfique pour notre satisfaction et mauvais pour tout un tas de choses, par des choses uniquement bénéfiques, dont l’impact serait moindre ?

Maxime : Oui même si du coup, uniquement bénéfique ça n’existe pas.

Moi : Ouioui j’aurais voulu enlever le ‘uniquement’

Maxime : En fait c’est pas tant que l’impact serait moindre, c’est que l’impact il est anticipé finalement, qu’on a pensé à tout au préalable, peut-être même avant d’avoir fait le progrès quoi. Oui du coup c’est ça, c’est que l’impact serait moindre mais pour que l’impact soit moindre il faut que les gens ils y pensent avant et qu’ils y repensent à chaque fois qu’ils avancent dans ce progrès en fait.

Moi : Le réel progrès c’est donc, celui qui est anticipé par son moindre impact futur pour une optimisation maximale au risque de courir à notre perte.

Maxime : Oui ! Flûte oui c’est ça ! ‘Fin pour moi en tout cas.

Maxime : Attends quoi, ah nan attends, pas du tout.

Moi : Ah lol, dis.

Maxime : Nan en gros, le réel progrès c’est justement comme j’te dis ce qui anticipé par son moindre impact futur mais surtout, pas pour une optimisation maximale justement, ‘fin une optimisation maximale mais sans que ça courre à notre perte. Il y a bien un entre deux c’est comme pour tout, simplement y a des gens qui sont trop gourmands en fait.

Moi : Mince j’l’ai p’t-être mal dit mais c’est c’que j’voulais dire, tu remplaces le ‘au’ par ‘sans’

Maxime : Oui alors oui du coup c’est exactement ça.

Moi : Trop bien tu m’as gv aidée !!!!

Maxime : Oh mais j’suis trop fier de t’avoir aidée. Non mais merci ces compliments là c’est incroyable. Moi aussi j’suis grave content attends, en plus là j’ai mis tout mon cœur hein j’me suis bien investi là, là j’suis au top !

(trop mimi lol c'est vrai qu'on était �� fond)

Moi : J’ai exactement ce que je cherchais.

Moi : Même si je ne savais pas réellement ce que je cherchais tu me diras mais c’est ça.

[patricedouchet]

Le Temple interdit ou les biches moqueuses.

Hiroshima. Japon.

J’étais allé à Hiroshima pour me rendre compte sur place plus de 50 ans après la première explosion de la bombe atomique des traces dans l’histoire de la ville martyre. J’étais en préparation de la mise en scène de l’œuvre de Duras. Imprégné des images du film d’Alain Resnais que je connaissais par cœur, je me souviens avoir été surpris en arrivant à la gare via le Shinkansen, TGV nippon, que la ville soit en couleurs. J’avais dans la tête des images en noir et blanc du cinéaste. J’avais même du mal à réaliser que le 6 août 1945 Hiroshima était aussi et déjà en couleurs. J’étais accompagné dans mon errance par une française, Cécile S. Un soir, peu avant la tombée de la nuit, nous avions décidé de nous rendre sur l’île d’Itsukushima proche d’Hiroshima et que l’on rejoint en 10 mn grâce à un ferry. L’île est en partie sauvage, une forêt dense la compose. Des biches y circulent en semi-liberté. Il y a là un des hauts lieux du shintoïsme : un temple magnifique avec un torri immergé en partie dans la mer et accessible par une passerelle seulement à certaines heures et en fonction des marées. Vu l’heure tardive à laquelle nous sommes arrivé.e.s, le temple était fermé. Nous nous sommes donc baladé.e.s dans les sentiers le bordant. Alors que j’essayais de me consoler avec des caresses aux biches peu farouches, j’ai aperçu une petite porte qui ne semblait pas fermée et qui donnait accès au jardin derrière le temple. En bon français un peu désobéissant et malgré les réticences de ma partenaire pourtant aussi déçue que moi, je finis par la décider de me suivre dans la zone interdite. Nous étions dans un endroit sublime, seul.e.s au monde et dans un silence absolu. Pas pour longtemps puisqu’ un moine a surgi et, dans un japonais dont nous avons vite compris l’essentiel, nous a « viré.e.s » sans ménagement et nous a raccompagné.e.s « façon samouraï très en colère » du côté de nos ami.e.s les bêtes. Re-caresses un peu penaud.e.s malgré des regards yeux-de- biches que j’analysais comme un tantinet moqueurs. A peine quelques minutes plus tard alors que nous nous apprêtions à reprendre le bateau, le même moine revient vers nous et nous fait signe de le suivre. Nous n’en menions pas large. Et si nous étions convoqué.e.s devant le grand tribunal nippon ? Il nous fait de nouveau entrer dans le jardin, nous conduit et nous fait asseoir sur un plancher en bois surplombant la mer et face au légendaire torri d’Itsukushima. Il part un instant et alors que nous nous attendions à avoir la tête tranchée d’un coup de sabre, Il réapparaît avec une flûte à la main. Pendant un long moment, il va pour nous et pour nous seuls, alors que la nuit était tombée, nous jouer de la musique. Ces instants font partie de ceux que jamais on ne peut oublier. Quand nous sommes sorti.e.s du jardin, je n’ai pas pu m’empêcher de faire une grimace aux biches. Petite et mesquine revanche !

Patrice Douchet / 8 mai 2020

[traver-sees]

Etape #6 - Mauritus, parenthèse.

Comme une pause dans la Vadrouille, une parenthèse.

Ca fait tout drôle de les retrouver là, dans l'Ile de l'amie, dont elle m'a tant parlée.Rencontrer sa famille, celle d'ici et se retrouver.

Découvrir la filleule changée, transformée.

Retrouver le rythme d'une vie quotidienne - parce qu'ensemble, on re-crée un quotidien.

La petiote qui se réveille tôt le matin, nous qui suivons. Le tour à la mer du matin ou de fin de journée.

Le Papa d'H. qui, lorsqu'il ne travaille pas, nous emmène nous promener sur l'île. Quelques fois, on prend le bus pour arriver jusqu'à lui, jusqu'à la maison familiale. D'autre fois, il vient nous chercher.

Les repas achetés le midi aux snacks sur les plages : rotis, samossas, gâteaux piments, Dohl Pouri... Et le soir, racheter ou parfois, je cuisine.

Je retrouve des marques dans des cuisines qui sont à apprivoiser.

On va faire les courses de temps en temps - pour les petits déjeuner surtout.

Il y a quelque chose de difficile à raconter pour moi je crois. Comme un rythme qui d'un coup change radicalement. Des points d'ancrages - deux - pendant les trois semaines. Parce que quelques mésaventures nous auront forcés à quitter le premier.

Peut-être qu'il y a aussi quelque chose d'une intimité retrouver avec les amours - un quelque chose d'entre-nous, difficile à mettre en mots.

Les deux points d'ancrage sont près de la mer.

Profiter des plages de l'île. Se baigner, beaucoup. Se laisser flotter, faire la planche. H. nous emmène dans les lieux des vacances de l'enfance. Elle nous raconte les saveurs, les petites histoires, les coins dans lesquels ils s'installaient...

Vacances en famille.

Je ne sais plus qui me dit "En fait, tu te prends des vacances dans ton voyage quoi!" - ça me fait rire et pourtant, c'est ça.

Je découvre l'île par bout. Je me laisse porter parce que d'autres planifient les Excurssions des journées.

Je rencontre la famille d'H. Souvent, sa grand-mère vient avec nous. Je déchiffre tant bien que mal un créole qui est bien différent de celui de mon père. Je me rends compte que souvent je compare, j'essaie de penser dans une langue que je ne maîtrise que trop mal, mais qui m'est familière, pour tenter de décrypter la leur.

Un jour où la filleule est malade, H. reste avec elle et avec Y., on rejoint la famille pour aller bénir un bus à Grand Bassin - là où il y a le plus grand temple hindou de l'île.

L'un des oncles d'Héléna nous raconte tout un tas d'histoires de l'Hindouisme. On suit les rituels et on s'y joint.

Verser de l'eau sacrée, mettre les mains autour du feu, déposer des fleurs auprès des statues des divinités...

Dans le bus, à l'aller et au retour, les percussions résonnent. Les oncles d'H. chantent, parfois dansent. Y. sort sa flûte et joue avec eux. C'est fort, trop fort, mais ça transporte ailleurs - être là mais dans un autre monde.

Profiter de la filleule, des jeux dans l'eau.

Le soir, souvent, masser les pieds d'H. qui lui font mal et en profiter pour papoter. D'ici, de là, des voyages, de la vie parisienne, de son ventre qui s'arrondit, des projets, de nos histoires.

Prendre le temps de se retrouver.

A Maurice, je me décide d'aller en Inde après la Réunion.

Puis un jour, je reçois un message et une autre voie s'ouvre. Peut-être un retour finalement au bout des six mois, comme prévu, pour travailler.

C'est la première fois que je pense au retour depuis le départ. Ca fait drôle. Les choses d'un coup, se réaménagent autrement. Ca bouge.

On verra.

On verra où la vie mène. En attendant, être là.

Je prévois le départ pour la Réunion, deux jours avant qu'il ait lieu.

Appeler l'un, puis l'autre. Prendre un billet d'avion après avoir beaucoup cherché un billet de bateau qui serait moins cher - sans succès.

Il y a le diner la veille du départ, qui signe les premiers au revoirs.

Les grands parents me disent de revenir, même sans H.

Le grand-père dit que peut-être il ne sera plus là pour voir Iris, la prochaine fois qu'ils reviendront. Les larmes montent d'un coup, trop vite, je sors.

Paroles de grands-pères.

La tante me dit que la prochaine fois, je dormirai chez elle, qu'il y a de la place. Je lui souris et lui dit d'accord, que comme ça elle pourra m'apprendre à faire le Mine Frit.

Les au revoirs à l'aéroport me remuent. Un peu comme les au revoirs de la Martinique. La grand mère d'H. est toute émue. Ils secouent les mains jusqu'à ce qu'on ne les voit plus

[neant-blanc]

Bien commencer une conversation.

Bon. Bon, bonbon, blond? Bon. Bond ! Bon bon bon... Joue, je, j. joug : joue et joue. Joues, joujou. Joute, non. Joule, Jules, jeu. Jou. Re. Reu. Reureu, creux. Eux? Re. R. R-E! Reu.

Un glaçon comme glotte. Les amygdales en pagaille. Ça pédale dur. Pelures en pelote dans les poumons. Y'a comme un hic. Un hoquet du cœur. Des coups qui cognent contre les cotes qui craquent. Manque d'air frais. Les mots se ratatinent, se plient, s'agglutinent en glaise glissante, se collent en molles malles mal mises, mal fichues, mouillées, fichues, bonnes à jeter.

Ça pèse, passe pas, ça pousse dans la gorge. Ça gonfle, gondole et gargouille. Bouchon en bouche bée bouchée.

Broque hoc doc floc drogue roque rogue règle lègue legs les gueux grolle drôle rôle rot, le haut rau eau, or are aire ara aère air haie raie rat rai ra erra hère père et mère et mer amer et terre à ter, merde de maire mort te mord, dort dard de datte plate, tard d'art d'are dore dock et poque moque. Froc socle toque toc troque. Ô glock clop clope clap et cloque. Crêpe et coq en casque, caque, âpre câpre cakes cotre qu'autre côtes en cote, quête te quitte kit de six KitKat quatre crotte et crotte et flûte.

BONJOUR.

[latinabiz]

Il 14 settembre del 1321 nasce a Parigi la Menestrandise

Menestrello Il 14 settembre 1321 a Parigi viene fondata la Ménéstrandise, corporazione di musicisti, giullari e menestrelli, esistita fino al 1776. La Ménéstrandise, o corporazione dei menestrelli, venne creata scopo di contrastare i musicisti vagabondi, la cui attività era considerata degradante. L’organizzazione raggiunse il suo apogeo nel XVI secolo. Il musicologo François Lesure evidenziò alcuni tratti importanti della corporazione: - La Ménéstrandise era strutturata con una ferrea gerarchia: un’assemblea ristretta di maestri, tre governatori e il direttore generale, che aveva il titolo di roi des ménétriers (re dei menestrelli) o roi des violons (re dei violini) ed era nominato personalmente dal re di Francia. - La Ménéstrandise possedeva diversi immobili a Parigi in rue des Petits-Champs, rue Saint Martin, rue des Croissants e aveva anche la propria chiesa, chiamata Saint-Julien-des-Ménétriers, distrutta durante la rivoluzione francese. - Istruiva e formava i musicisti secondo un percorso di studi di quattro anni, riconoscendoli ufficialmente dopo un esame sostenuto alla presenza del re o di un suo luogotenente. Tutte queste caratteristiche dimostrano che la Ménéstrandise mirava a istituzionalizzare la professione del musicista dando loro uno status sociale borghese e fornendo loro rispettabilità, segnando così un confine fra i vecchi menestrelli medioevali e i suoi membri. È dunque normale che la ghironda, il classico strumento del musicista mendicante, non fosse inclusa nell’elenco degli strumenti musicali redatto dalla Ménéstrandise.Philippe Beaussant sostiene che nella Ménéstrandise ci fossero anche suonatori di ghironda. La contraddizione sembra essere spiegata dal fatto che, inizialmente, laMénéstrandise respingeva i suonatori di ghironda, ma, nel momento in cui la sua autorità iniziò a declinare, vennero ammessi anche mendicanti e saltimbanchi, purché paganti. La menestrelleria fiorì nel XVI secolo, sia con gli strumenti detti “alti” (come il violino, ad esempio) che con quelli detti “bassi” (la ghironda) ed era praticata da gruppi di musicisti professionisti o semi-professionisti. In pieno XVII secolo la corporazione, allontanatasi di molto dall’ideale originario di preservare l’arte giullaresca antica, cercava ancora di imporsi sui musicisti per far pagare loro tasse e quote associative. Quando venne formalmente riconosciuta dal re Luigi XIV, nel 1659, la corporazione cercò di estendere su tutti i musicisti la propria autorità, compresi organisti, clavicembalisti e strumentisti della corte reale. Solo chi pagava la quota d’iscrizione alla Ménéstrandise poteva suonare in pubblico. La Ménéstrandise venne abolita nel febbraio 1776 a seguito della pubblicazione di un editto che sanciva la libertà delle arti e la soppressione delle vecchie corporazioni. La Ménéstrandise era presieduta da un direttore, il quale prendeva il nome di roi des ménétriers o roi des violons. Il più antico documento dove è possibile trovare un riferimento a tale ufficio è uno Stato degli ufficiali di Filippo il Bello, in cui figura, nel 1288, un non meglio identificato roi de joueurs de flûte (re dei suonatori di flauto). Sempre sotto il regno di Filippo il Bello un giocoliere di nome Jehan Charmillon, nato verso la metà del XIII secolo, nel 1295 venne nominato Roi des ménestrels de la ville de Troyes. Durante il regno di Luigi X un certo Robert ricevette il titolo di Roi des Ménestrels con un’ordinanza del 1315, quando ancora la corporazione non esisteva ufficialmente. Dopo la fondazione della Ménéstrandise, nel 1321, venne nominato direttore Robert Caveron, nel 1338, con il titolo di Roy des ménestrels du Royaume de France. A Caveron seguì Coppin de Brequin, menzionato con diversi titoli nel 1357, 1362 e 1367. Due atti risalenti alla fine del XIV secolo indicano il titolo di Roy des Ménestriers du Royaume de France in capo a Jehan Pontevin. Jehan Boisard, detto Verdelet, succedette a Pontevin con il titolo di Roi des Ménétriers. Egli è citato in un documento del 19 febbraio 1420 per aver ricevuto un premio dal futuro Carlo VII. Boisard non restò a lungo a capo della corporazione, in quanto, pochi anni dopo, troviamo Jehan Fascien (o Facion) nominato Roy des Ménestrels. Dopo Facien, l’elenco dei direttori della corporazione si interrompe per un secolo fino a François Roussel, superiore della corporazione nel 1572, al quale succedette Claude de Bouchandon, oboista di Enrico III. A Bouchardon venne accordato, il 13 ottobre 1575, il titolo di Roy et maistre des ménestriers et de tous les joueurs d’instrumens du royaume. Durante il regno di Enrico IV, nel 1590, Claude Nyon, violinista della camera del re, ricevette la nomina a Roy des Ménestriers, che cederà dieci anni più tardi a suo figlio Guillame Claude Nyon, detto Lafont, anch’egli violinista della camera del re. In un documento dell’8 febbraio 1600 è menzionato come Roy des joueurs d’instrumens par tout le royaume. Non si sa nulla dei suoi figli, ma certamente non gli succedettero nella carica di direttore della Ménestrandise in quanto, il 7 marzo 1620, viene menzionato con il titolo di Roy des joueurs d’instrumens François Rishomme, violinista reale.Quattro anni dopo, il 12 dicembre 1624, Luigi XIII nominò Louis Costantin, violinista di corte, come Roy et maître des ménétriers et de tous les joueurs d’instrumens, tant haut que bas du royaume. Costantin, autore di numerosi brani a cinque e sei voci per violini, viole e basso continuo, fu uno dei musicisti più famosi ai suoi tempi. Suo figlio Jean Costantin, nel 1657, figurò come uno dei ventiquattro violinisti della camera del re. A Costantin succedette, nel 1641, Claude Dumanoir. Quest’ultimo, il 21 novembre 1657, cedette l’incarico al proprio nipote, Guillame Dumanoir, uno dei ventiquattro violinisti della camera del re, che ricevette da Luigi XIV il titolo di Roi des violons, maître à danser et joueurs d’instrumens tant haut qua bas. Quando Guillame Dumanoir si dimise, il 15 agosto 1668, il titolo passò a suo figlio omonimo, Guillame II Dumanoir. Dopo le dimissioni di quest’ultimo, nel 1695, Luigi XIV non nominò un suo successore, lasciando il titolo vacante. In seguito, nel 1741, Luigi XV nominò Jean Pierre Guignon a capo della corporazione. Dimettendosi, nel 1773, Guignon chiese la soppressione della Ménéstrandise, ormai considerata anacronistica. Luigi XV, con un editto del marzo 1773, accettò le dimissioni di Guignon e soppresse l’ufficio di re dei menestrelli. La corporazione venne poi abolita nel febbraio 1776. L’alta considerazione di cui godevano i musicisti della cappella reale, i quali non facevano parte della Ménéstrandise, l’istituzione della Reale Accademia della Danza (1661), dell’Accademia francese d’opera in versi e in musica (1669) e della Regia Accademia Musicale (1672) causarono il declino della Ménéstrandise e il conflitto fra i suoi membri e gli altri musicisti. Nel 1693 un gruppo di compositori, fra i quali François Couperin, presentarono a Luigi XIV una protesta contro la corporazione, accusandola di essere troppo restrittiva nei riguardi della libertà dei musicisti. Una protesta simile venne presentata anche nel 1707, e, in entrambi i casi, lo strapotere della corporazione venne ridimensionato.Couperin, per l’occasione, scrisse una suite per clavicembalo intitolata Les Fastes de la grande et ancienne Mxnxstrxndxsx (il titolo, in caratteri enigmatici, era per evitare di essere citato in giudizio dalla corporazione), appositamente composta come satira per mettere alla berlina i membri della corporazione stessa. Secondo i musicisti colti, infatti, i membri della Ménéstrandise non erano altro che giocolieri, ghirondai e buffoni con scimmie ammaestrate, ignoranti di musica, che pretendevano il pagamento di tributi assurdi. Nella Raccolta di editti, decreti del consiglio del Re, lettere patenti, memorie e decisioni del Parlamento per i musicisti del regno, pubblicato da Christophe Pierre Robert Ballard nel 1774 a cura del Corpo della Musica di Sua Maestà, si trova una cronaca del conflitto fra corporazione e musicisti di altri enti. La libertà musicale fu alla base di diversi problemi. La prima denuncia fu quella fatta da Guillaume Dumanoir, direttore generale della Ménéstrandise, che, nell’aprile 1662, si oppose alla creazione dell’Accademia della Danza. Le sue petizioni suscitarono una risposta dettagliata degli accademici parigini, con un discorso per dimostrare che la danza, nella sua parte più nobile, non aveva bisogno di strumenti musicali. Guillaume Dumanoir perse il processo il 30 agosto 1662, ma si vendicò scrivendo il libello Le mariage de la musique avec la dance, contenant la réponce au livre des treize prétendus Académistes, touchant ces deux arts, pubblicato nel 1664. Quando, dieci anni dopo, venne istituita la Regia Accademia Musicale e si esentarono i maestri di danza dell’accademia dal presentare le loro credenziali alla Ménéstrandise, Guillame II Dumanoir, figlio omonimo di Guillaume Dumanoir e nuovo direttore della Ménéstrandise, tentò di obbligare i docenti a presentare le loro credenziali e a pagare le tasse di iscrizione alla corporazione per quanto riguardava le loro attività al di fuori della Regia Accademia Musicale, come balli, matrimoni e concerti. Un decreto del consiglio reale, però, diede torto a Dumanoir. La Ménéstrandise, dunque, non aveva più il monopolio sulle attività dei musicisti. Forti di questo decreto, il 28 aprile 1682 i maestri di danza ottennero il monopolio sull’insegnamento della danza, potendola insegnare senza essere iscritti alla corporazione. Dumanoir, il quale non poteva sopportare che questi maestri lasciassero la Ménéstrandise, denunciò l’Accademia Reale della Danza e ottenne, il 2 novembre 1691, dopo dieci anni di contenzioso, che i membri della Ménéstrandisepotessero, in concorrenza con i membri dell’Accademia, riconoscere titoli di maestro e dare lezioni di danza. Nella Dichiarazione del Re sulle regole per le funzioni dei giurati ufficiali per la comunità dei maestri di danza, dei suonatori di strumenti, sia alti che bassi, e degli oboisti della città e dei sobborghi di Parigi, al fine di porre fine alle lamentele, si stabilì che nessuno potesse danzare o tenere spettacoli senza essere in possesso del titolo riconosciuto di maestro, a eccezione dei tredici membri della Reale Accademia della Danza, i quali avrebbero potuto continuare a esercitare la loro arte in completa libertà. Dopo questa decisione, Dumanoir, accusato di continui litigi, si dimise e venne sostituito da quattro giurati. Questi giurati fecero una nuova denuncia, questa volta contro gli insegnanti di clavicembalo, i compositori e gli organisti della cappella reale che rifiutavano di iscriversi allaMénéstrandise. Il 10 luglio 1693 gli insegnanti di clavicembalo, guidati da Nicolas Lebègue, Guillaume Gabriel Nivers, Jean Buterne e François Couperin, risposero duramente. La lite continuò per altri due anni. Nel maggio del 1695 una decisione definitiva della corte si espresse in favore dei compositori, degli organisti e degli insegnanti di clavicembalo contro i giurati della Ménéstrandise. Read the full article

[christophe76460]

SOMMES-NOUS UTILES ?

Un musicien jouait du piccolo dans un grand orchestre composé de plusieurs dizaines d’instruments. (Le piccolo est une petite flûte traversière, peut-être le plus petit des instruments à vent). Ce musicien se dit un jour : « Mais qu’est-ce que je fais avec ce petit instrument au milieu de ce grand orchestre ? On ne l’entend pas ; est-ce utile que je me rende aux répétitions ? Personne ne remarquera mon absence et je serai moins ridicule en restant chez moi ! »

A la première séance à laquelle ce musicien fut absent, l’harmonie entama le morceau. Dès les premières notes, le chef d’orchestre qui avait une très bonne oreille musicale, arrêta tout et s’écria : « Mais où est donc le piccolo ? Je ne l’entends pas ! On ne peut pas répéter sans le piccolo ! »

La qualité de l’interprétation dépend de chaque instrument. Tous sont utiles ; même ce piccolo qui parait insignifiant a son importance.

Tu te sens peut-être inutile là où le Seigneur t’a placé ? Tu as sans doute raison si tu ne fais rien et si tu dors spirituellement. Ne sais-tu pas qu’avec le peu que tu as, le Seigneur peut faire de grandes choses ?

Un jour, un petit garçon se trouvait au milieu d’une grande foule. Il avait avec lui cinq pains et deux poissons. Que pouvait bien faire ce petit garçon parmi cette foule composée d’environ 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, et à quoi pouvaient servir ses 5 pains et 2 poissons si ce n’est à nourrir sa propre petite famille ? Et bien Jésus prit ses 5 pains et ses 2 poissons et les fit distribuer aux foules et tous furent rassasiés !

L’Eglise qui est composée de tous les croyants étant nés de nouveau par la foi au Seigneur Jésus est comparée, dans la Bible, à un corps dont chaque chrétien est un membre et dont Christ est la tête (le chef) glorifiée dans le ciel.

Aux yeux du monde, l’Eglise paraît, hélas, divisée à cause des nombreuses dénominations créées par l’homme, mais en réalité, aux yeux de Dieu, elle est une, cette unité s’étant faite à la croix. Le Seigneur l’a exprimé dans sa prière avant d’affronter la croix : « Ce n'est pas seulement pour eux (les disciples) que je fais des demandes, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu'eux aussi soient un en nous… » (Jean 17 v.20)

« En effet, de même que le corps est un et qu’il a un grand nombre de membres, mais que tous les membres du corps, malgré leur nombre, sont un seul corps, ainsi est aussi le Christ. » (1 Corinthiens 12 v.12)

Lorsque nous étudions le corps humain, nous sommes émerveillés par la diversité et l’harmonie des membres et des organes dont le plus infime a sa raison d’être et sa fonction propre. En ce qui concerne le corps de Christ : « Les membres qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires » dit la Bible (Corinthiens 12 v.22). Nous avons tous reçu quelque chose du Seigneur. Lisez le chapitre 12 de la 1ère épître aux Corinthiens, à partir du verset 4. Il dit, entre autres : « En réalité, les membres sont nombreux, mais le corps est un. L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ou bien encore la tête, aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous. Bien plutôt les membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires » (v.20 à 22)

La pratique du service ne s’exerce pas forcément que dans l’église locale. Un(e) chrétien(ne) âgé(e), infirme, ne pouvant se déplacer peut, par ses prières, par un mot d’encouragement ou par un simple soutien matériel, être très utile pour l’œuvre d’un évangéliste, d’un missionnaire ou d’un pasteur... Quelque soit le ou les talents que le Seigneur nous a confiés, qu’ils soient grands ou insignifiants à nos propres yeux, sachons les faire fructifier et un jour, nous entendrons le Seigneur nous dire : « Bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup : entre dans la joie de ton Maître » (Matthieu 25 v.21 et 23)

Et sachons rester dans l’humilité, nous disant à nous-mêmes : « Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devons faire. » (Luc 17 v.10).

« Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?

Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu

comme si tu ne l’avais pas reçu ? »

(1 Corinthiens 4 v.7)

« Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grâce,

employez-le les uns pour les autres

comme de bons intendants de la grâce variée de Dieu. »

(1 Pierre 4 v.10)

N'oublions jamais que ce ne sont pas nos œuvres ou nos services qui nous apportent le salut, mais nous devons servir par amour pour Jésus, l’Auteur de notre salut.

* * *

Seigneur, toi qui pour nous t’offris en sacrifice,

Remplis-nous de ferveur pour mettre à ton service

Nos jours, nos biens, nos corps, nos cœurs.

Donne-nous de marcher, malgré notre faiblesse,

Sous ton œil tutélaire et que par toi, sans cesse,

Nous soyons tous plus que vainqueurs.

Fais-nous toujours goûter combien c’est douce chose,

Pour tout enfant de Dieu qui, sur toi, se repose,

De t’aimer et de te servir !

« Pour moi vivre, c’est Christ : que ce soit la devise

De tous tes rachetés ; que chacun le dise,

Et que tous sachent l’accomplir.

(C-F Recordon - 1800-1870)

http://www.la-verite-sure.fr/page665.html

[c-urvatio-blog]

11. Fantaisie en deux-deux

     Elle dit « Je le fais venir ce soir, et il ne dort pas dans la baignoire » -     elle parle encore mais je n'écoute plus, ça m'arrive souvent dans la vie de me noyer dans mon verre d'eau et d'écouter les clapotis plutôt que les gens autour de moi. « Je le fais venir ce soir, il ne dort pas dans la baignoire » ; si tu venais ce soir, tu dormirais dans la baignoire ?

    J'invente et je re-rêve : Bonsoir, bienvenue chez moi, tu ne dors pas dans la baignoire. (De toute façon la place est prise, j'y fais tremper les pierres que tu me jetais avant, je les mets dans mon cœur quand ça rentre – j'y dilue des peaux mortes, j'élève des poissons-pierres, j'y fais flotter les poils du chat, les cheveux que je perds par poignées, les tiens quand ils restent dans ma main.) Bonsoir, cette nuit déshabille-moi, et ne dors pas dans la baignoire. Mets du pain moussant dans mes flûtes et de l'eau chaude en-dessous de mes yeux, et fais déborder la baignoire, fais-moi oublier la baignoire, j'en ai assez d'être compliquée, j'en ai assez d'être pondérée, ponctuée, ne mets pas d'eau dans mon moulin mets-y un coup d'épée plutôt, fais-moi rire, hésiter, perdre pied. Mets-moi les plantes au-dessus de la tête pour faire des cheveux de sirène, joue-moi aux échecs, en cinq sec, raconte-moi des salades, sors-moi de ma baignoire, fais-moi coucher dehors, fais-moi dormir debout

    Ou bien dors-y dans ma baignoire, plonges-y un peu voir si j'y suis, si j'y clapote, dans ma baignoire – de toute façon ma baignoire c'est ma carapace à l'envers, ma tortue coincée sur le dos. Tu ne me trouverais pas si ce n’est dans ma baignoire, changée dans ma baignoire, gracile dans ma baignoire, prends-moi dans ma baignoire où les crapaudes deviennent – charmantes - comme tu les aimes      et charge-moi d’argent comme un crapaud de plumes      et jette-moi avec l'eau du bain

[plumedepoete]

.     Vous ne vous imaginiez pas de l'importance du « bouton » dans votre vie et celle des autres., jusqu’à ce que vous lisiez cette communication de la plus haute importance..... quoique, il suffise de tourner le bouton de votre sonotone pour que « l'éphèbe -calculette » (because l'acné qui lui décore sa tronche en surface de la lune) la mette en veilleuse.     Ce geste simple qu'est le fait d'appuyer sur un bouton, est le signe incontestable d'un désir subi et sans appel pour changer le monde.... surtout ne pas croire qu'il suffise de presser les pustules d'acné juvénile du garçon en question, pour que son visage soit plus agréable à regarder....je parle d'autres choses... quoique, fort de votre culture du 7 ème art, vous lui avez fait toucher du bout du doigt, non pas un bouton, mais les lacunes de ne pas avoir visionné le film « la guerre des boutons » .     C'est à ce moment précis que, pour ne pas entendre les railleries du Béotien qui est à vos côtés, vous avez appuyé sur le bouton OFF...silence radio... ce bouton a du bon.     Dans la littérature, on cite souvent le geste «  d'Auguste le semeur » si cher à Hugo, qui, faut-il le rappeler, avait les doigts encore assez agiles pour taquiner les boutons du corsage de sa muse.     Juliette, lui disait Victor ... "faut pas pousser le « bouton trop loin". Un délicieux défaut de prononciation lui faisait prononcer « bouton » au lieu de « bouchon »....(à vérifier ).     Un Bouton considéré comme la quatrième roue d'un char... une honte !     Et que dire au sujet du "Petit Père Bouton" , que ses ouvriers appelaient ainsi, et qui inventa le "delco", distributeur d'allumage, les cardans transversaux permettant les roues indépendantes, l'embrayage à disque unique, le graissage sous pression, ainsi que le premier moteur 8 cylindres en V,.     Associé à un ingénieur du nom de DE DION, ils construiront la première voiture utilisée par les inspecteurs de police dans la série  " Les Brigades du Tigre."     La voiture utilisée par la bande à Bonnot pour l'attaque de la rue Ordener est une De Dion-Bouton.     L'histoire préféra voire passer un DE DION devant et notre BOUTON se retrouva derrière le devant de la scène.     Comme le disait ma couturière « les boutons se suivent mais ne se ressemblent pas »...un peu culottée la petite main.     Qui lui reprocherait d'avoir mis sa main dans la culotte d'un Zouave avec autant de zèle ?     C'est sa passion, elle est Fibulanomiste  et se démène pour dénicher l'objet rare qui sera l’orgueil de sa collection. Je lui ai souvent fait cadeau de mes trouvailles après avoir parcouru les campagnes avec mon détecteur de métaux.     Le bouton aux Poilus, la petite histoire aux vaincus et la gloire à la Madelon.     Lorsqu'il partit la fleur à la boutonnière, le Poilu ne se doutait pas qu'à son retour, la gloire reviendrait à sa cantinière.     Rassuré par le fait qu'il ne manquait pas un bouton de guêtre à son uniforme, notre vaillant ancêtre partit étendre son linge sur la ligne Siegfried.     Mais les généraux en décidèrent autrement, et c'est après avoir reçu une sévère déculotté qu'il revint au pays.     Lasse de ravauder les habits « bleu horizon »  de son troufion, troués par des balles perdues, la lavandière inventa la « zip-éclair ».Plus besoin de s'acharner sur des boutons de braguette la fermeture éclair était née.     Ce que l'histoire ne vous dit pas, ou les bruits de couloir :      Les faits authentiques se déroulèrent une nuit au palais de l’Élysée.     Notre « bon président » de retour d'une sauterie à laquelle il fut convié par les Gilets Jaunes de chez Lagerfield, croisa le ministre des armées, comme lui à la recherche de quelque chose à grignoter .     Même scénario de KAMELOT entre l’Élu ( le MANUEL ) et Florence Parly., rentrée tout droit d'une inspection générale des aiguillages de la SNCF.     L’Élu : si on se faisait un « After » en bord de mer ?      La ministre, désarmée par le propos : j'ai un petit sous-marin dont vous me direz des nouvelle...      Aussitôt dit, aussitôt fait, embarquement immédiat à bord du CASABIANCA.... cela lui rappellera le couscous de la rue des Martyrs avant sa croisade contre les Intégristes maintenant c'est wallou. Pour Lui.     Le Pacha s'adressa au président :     Eh ! Manu... ( ils étaient bons amis, et par le passé, avaient été à Lorient pécher la hareng) c'est Brigitte qui te cherche.     Le président , agacé :     Elle m'enquiquine celle là.     Le re-Pacha : (oui heureux, car amis ils avaient aussi péché la sardine à Messine )     - elle est sur la ligne privée, en directe de Matignon     Le Président :     Flûte et zut (en effet il était un peu précieux) je vais l'ignorer celle là.     Et c'est là que le drame intervient....croyant couper court à tout justificatif de sa présence en ces lieux, il appuya avec force et conviction sur le bouton de mise en branle de l’arsenal nucléaire.     Brigitte allait se faire sauter, mais par un autre. . ©Philippe X - 09/10/2019      

[ladydarkglam]

Les violons de leur automne "Les sanglots longs des violons de l'automne Bercent mon coeur d'une langueur monotone Mais qui se souvient vraiment de cette partition déchirée ? Qui peut encore percevoir la vie dans leurs yeux écorchés ? Do, Re, Mi, Fa, Sol, La , juste quelques notes Sonate d'une tristesse que leurs larmes pianotent L'ignorance en écho et les acouphènes de l'histoire Symphonie inachevée de brèves et de comptoirs La chorale ébène résonnera-t-elle encore demain? Fol est le compositeur qui soufflerait ce refrain Musicale disharmonie de ce que la flûte murmure Sifflement d'un autre tempo au lancinant murmures Orchestre sans maître que nos mémoires La contrebasse d'un enfant en clef de désespoir Tambourins d'une enfance à l'ombre du silence La harpe de la sirène saigne de votre souffrance Et les chants de vos chœurs louant vos ancêtres Que ne sont ils devenus que le mal de l'être ? À fleur de vos âmes cette chanson faiseuse de pleurs Que les poètes n'ont ils su faire taire vos peurs Ce cri qui vous emplit du glas de leurs folies Stridente mélodie que vos silencieuses rhapsodies Chorus déchirant à l'iris de vos vies sifflotant À l'opéra des oubliés pour vous la noblesse du hauban Musiciens de toujours , de lyre et de guitare L'harmonie retrouvée dans l'éphémère d'un regard Que se tarissent vos plaies de colonies À capella de vos voix trop longtemps meurtries Oubliez les sanglots longs des violons de l'automne Plus jamais ils ne berceront vos cœurs d'une langueur monotone ." ©Gisèle-Luce de Christian-James

[alagrandepasserelle]

ça se passe en février 2019

Jusqu’au 24 février à la médiathèque EXPOSITION « SOUS-VITRINES / COLLECTION HIVER »

Les vitrines des espaces Patrimoine/Mer Marine de la médiathèque présentent chaque saison une sélection thématique choisie parmi les des documents conservés dans les réserves patrimoniales. Au programme cet hiver : une balade sur le sentier des douaniers, la découverte d’un ouvrage d’exception de Marin-Marie acquis en 2018, à moins que vous ne préfériez rejoindre les équipages et les états-majors sur le pont d’un navire du début du 19e siècle.

Accès libre.

Samedi 2 et dimanche 3 février de 14 h à 17 h 30 à la médiathèque FESTIVAL DES LIBERTÉS NUMÉRIQUES

Samedi 2 février LIBÉRER SON PC !

L’Atelier de la Flibuste vous invite à venir découvrir des alternatives libres et gratuites à Windows, Office et les outils Google afin de ne plus être dépendant des grandes sociétés du numérique.

Tout public. À partir de 12 ans. Sur inscription à la médiathèque.

Dimanche 3 février COMMENT PROTÉGER SES DONNÉES PERSONNELLES ? DES DONNÉES PERSONNELLES AU BIG DATA : LES ATELIERS PARTICIPATIFS

Votre ordinateur, votre téléphone, vos comptes de réseaux sociaux savent beaucoup de choses sur vous et vendent ces informations. Les membres de l’Atelier de la Flibuste vous présenteront comment éviter que vos petites données ne finissent dans le Big Data. Pensez à apporter votre ordinateur et/ou votre téléphone portable.

Tout public. À partir de 12 ans. Sur inscription à la médiathèque.

Dimanche 3 février de 14 h 30 à 17 h 30 au 4e lieu APRÈS-MIDI JEUX

L’univers des nouveaux jeux de société est beaucoup plus vaste, riche et varié que vous ne pouvez l’imaginer. Partant du principe que l’on n’arrête pas de jouer parce qu’on vieillit, mais qu’on vieillit parce qu’on arrête de jouer, les animateurs du Corsaire Ludique vous le confirment une fois par mois à La Grande Passerelle !

Accès libre

Mercredi 6 février à 15 h et 16 h 30 au 4e lieu CONTE MUSICAL : LE PETIT SOLDAT DE PLOMB

Par l’ensemble des flûtes traversières du Conservatoire Claude Debussy

Un petit garçon reçoit en cadeau une boîte de 25 soldats de plomb. L’un d’entre eux est différent des autres, il n’a

qu’une seule jambe... Les élèves du conservatoire interprèteront les aventures de l’intrépide soldat et de la petite danseuse, avec la voix complice de Marc Botrel.

Accès libre. À partir de 4 ans. Durée : 35 min

Mercredi 6 février à 15 h 30 à la médiathèque QUI LIT RÊVE À LA PASSERELLE

Une plongée dans des histoires à rire, à rêver, mais aussi à frissonner ! Une garantie de menus surprise à partager sans modération, entre petits et grands !

Accès libre. À partir de 3 ans, accompagnés d’un adulte.

Jeudi 7 février à 18 h 30 au 4e lieu

CONFÉRENCE HISTOIRE DE L’ART, PAR L’ACADÉMIE MALOUINE D’ARTS PLASTIQUES   > ANNULÉE

Du 8 février au 3 mars JAZZ À LA GRANDE PASSERELLE

La Grande Passerelle accueillera cette ann��e encore les artistes phares du festival Jazz à l’Étage. Savourez les trois concerts-rencontres exceptionnels proposés au cœur de la médiathèque, initiez-vous aux percussions avec l’immense Bijan Chemirani, explorez l’exposition photographique de Sophie Le Roux, (re)découvrez le talent des musiciens malouins, profitez de la programmation cinéma du Vauban 2… Une programmation décidément très riche construite autour des grands noms qui font l’actualité du jazz.

Programmation complète  http://alagrandepasserelle.tumblr.com/post/182470703503/jazz-%C3%A0-la-grande-passerelle

Samedi 9 février à 10 h 30 à la médiathèque LES PETITES OREILLES DE LA PASSERELLE

Le rendez-vous des tout-petits et des adultes les accompagnant : parents, grands-parents…

Un bain de lecture et de partage en quelques mots, quelques notes et une petite pause tout en douceur dans le monde de l’imaginaire…

Accessible aux enfants âgés de 0 à 3 ans, accompagnés d’un adulte.

Gratuit, sur inscription à la médiathèque (places limitées).

Samedi 9 février de 15 h à 17 h à la médiathèque ATELIER : "ÉCOUTE LE MONDE"

Avec Electroni[k]

La Grande Passerelle fait appel à un nouveau partenaire : jusqu’au mois de juin, Electroni[k] vous propose de

nouvelles expériences musicales… Accompagné de Benjamin le Baron, artiste et bidouilleur sonore, participez à la composition de portraits sonores des lieux emblématiques ou méconnus du quartier de la Gare. De l’enregistrement des sons à l’écriture du scénario jusqu’au montage, réalisez une cartographie sonore pour (re)découvrir votre ville par l’oreille.

Adultes et enfants à partir de 10 ans.

Participation gratuite, sur inscription à la médiathèque.

Dimanche 10 février au Vauban 2 FESTIVAL TRAVELLING

Cette année encore, Le Vauban 2 accueille le festival Travelling et pour cette édition anniversaire (30 ans), l’équipe du festival propose un tour du monde cinématographique avec escales au cœur des villes – monde !

L’édition 2019 rendra hommage aux films et cinéastes emblématiques des plus grandes cités de cinéma et fera la part belle aux jeunes auteurs de villes émergentes façonnées par la mondialisation : 30 villes-mondes / 30 villes-cinéma ! Au programme : Les aristochats de Wolfgang Reitherman, Les bonnes manières de Juliana Rojas et Marco Dutra, Les ailes du désir de Wim Wenders et la projection du film Derniers jours à Shibati en présence de son réalisateur Hendrick Dusollier.

Du 13 février au 5 mars au Vauban 2 FESTIVAL TÉLÉRAMA ENFANTS

3.50 € la séance pour tous, avec le Pass dans Télérama ou sur le site telerama.fr

Samedi 16 février de 14 h à 17 h 45 à la médiathèque INSTALL PARTY : DÉCOUVERTE D’UN RASPBERRY PI, L’ORDINATEUR QUI A LA TAILLE D’UNE CARTE DE CRÉDIT

L’Atelier de la Flibuste vous propose de venir vous initier au Raspberry Pi pour faire vos premiers pas en programmation informatique. En parallèle, les bénévoles vous proposeront des alternatives libres et gratuites pour changer votre système d’exploitation et tous les outils nécessaires à vos activités numériques.

Tout public, à partir de 12 ans.

Participation gratuite, sur inscription à la médiathèque.

Jeudi 21 février à 18 h au Vauban 2 LES RENCONTRES LITTÉRAIRES DE L’ENCRE MALOUINE : YAHIA BELASKRI

Après des études de sociologie, Yahia Belaskri travaille aux ressources humaines dans diverses entreprises algériennes puis se tourne vers le journalisme. Un an après les événements du 5 octobre en Algérie, il vient vivre en France où il devient journaliste à Radio France Internationale (RFI). Il écrit de nombreux articles sur les relations franco-algériennes, l’immigration et le dialogue des cultures dans le bassin méditerranéen. Romancier, il publie Le bus dans la ville en mars 2008, Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut, qui obtient en 2011 le Prix Ouest-France Étonnants Voyageurs, Une longue nuit d’absence en 2012, Les fils du jour en 2014, et cette année Le livre d’Amray aux Éditions Zulma.

Yahia Belaskri est un humaniste, dont le propos réveille les consciences par ce rêve de fraternité qui illumine tous ses livres.

Accès libre, dans la limite des places disponibles.

Samedi 23 février de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 45 au 4e lieu L’INVENTION DU CINÉMA

Avec L’oeil d’Oodaaq

À partir de l’extrait d’un ouvrage de la médiathèque, réalisez une courte animation en intervenant directement sur de la pellicule cinématographique 16 mm. Après avoir numérisé le film, apprenez à synchroniser créations visuelles et sonores.

Adultes et enfants à partir de 8 ans.

Participation gratuite, sur inscription à la médiathèque.

Mercredi 27 février d 14 h à 17 h à la médiathèque ATELIER GRAPHISME

À l’aide de logiciels de graphisme, venez créer la décoration de la borne d’arcade de la médiathèque qui sera inaugurée le 9 mars dans l’espace Jeux vidéo : à vos tablettes graphiques !

Participation gratuite, réservée aux 12-17 ans, sur inscription à la médiathèque (places limitées).

Billetterie disponible au Guichet culture

Saison musicale du Conservatoire Claude Debussy Pépite “Voyage cosmique” - 8 février 2019 à 20h30 au Théâtre Chateaubriand

Saison musicale La Nouvelle Vague

Saison culturelle des Théâtres de Saint-Malo

Concerts jazz La Fabrique à Concert Yukata Shiina 5tet - 9 février 2019 à 21h au Théâtre Chateaubriand Thomas Bramerie Trio - 27 avril 2019 à 21h au Théâtre Chateaubriand

Festival International du Cirque de Bretagne - 9 mars 2019 à l’Hippodrome de Saint-Malo (billetterie disponible courant février)

Concert Ars Viva et l'Orchestre Métropolitain de Rennes - 31 mars 2019 à 16h à l’église Sainte-Croix (billetterie disponible courant février)

Revue littéraire malouine -  L'Hermine et la Plume n° 1 & 2

Revue littéraire de L'Encre Malouine n°2 et n°3

Et à partir du 8 février, inscriptions (gratuites) à l’atelier percussions animé par Bijan CHEMIRANI, proposé le samedi 23 février à 11h dans la cadre de Jazz à la Grande Passerelle

[archer-vert]

Flots

Fumée du cœur Son de flûte Cri de harpe Les dimensions s'effondrent Dans le langage Je me trouve Je me perds Qui je suis à la fin ? Un océ an Un orage Le matin Et je suis reparti (re)Gard extérieur La bonne heure Toi le vent Moi j'irai vers vos ciels Cœur déchiré Bal de doigts De sourires Et la vie se construit

[universallyladybear]

De la représentation tout cela fait scandale et force les autorités compétentes à purifier puis re-consacrer les lieux avant de le rendre au culte…

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