#flèche symbole
Explore tagged Tumblr posts
Text
Tutoriel Installation 🛠️⚙️🔧
Je vois que certaines personnes galèrent avec la mise en place du thème que j'ai partagé (notamment pour héberger le css). Alors voici un tutoriel d'installation pas à pas, avec captures d'écran, pour vous permettre de le mettre en place correctement 💗 ⚠️ Pour rappel, le Blank Theme dispose de ses propres explications, que vous retrouverez juste ici. ⚠️ Veillez à bien avoir configuré votre forum comme l'indique le Blank Theme juste ici. ⚠️ Le forum doit impérativement être en version ModernBB.
1��⃣Pour mettre en place tes templates.
Nous allons commencer par copier les templates depuis le github. Ici, ce sont les différentes parties d'HTML qui nous intéressent.
Nous allons progressivement les coller dans les diverses sections de forumactif (voir screen ci-dessous). 📌Exemple ici avec le template images_list que je vais copier depuis le github : 📁HTML (templates) > 📁general >📄images_list.
Et coller dans le template images_list de forumactif (qui s'obtient en allant décocher l'utilisation des blogs au préalable)
Les noms des HTML sont exactement les mêmes du github vers forumactif donc vous ne pouvez pas vous tromper. Vous avez juste à copier d'un côté et coller de l'autre, en n'oubliant pas à chaque fois de sauvegarder à droite en cliquant sur le symbole disquette💾(ouais, j'vais rentrer dans les détails à ce point).
Quand l'ensemble de tes HTML ont été copiés et collés correctement (général, poster & messages privés, profil), tu vas pouvoir passer à l'hébergement de tes divers CSS.
2️⃣Pour enregistrer ton css afin de l'héberger.
Je t'invite à aller sur le github mais dans la section CSS cette fois-ci. L'ensemble des CSS devront être enregistrés sur ton ordinateur puis hébergés en dehors de forumactif car ils sont trop longs. 📁 CSS > 📄CSS_global
Tu peux copier le code et le coller dans un logiciel qui permet d'éditer du code. Pour moi, ce logiciel sera Notepad++, parce que j'aime me faire du mal, mais sachez qu'il existe aussi SublimeText. Ces logiciels sont gratuits ✅ et indispensables pour pouvoir enregistrer vos feuilles en format .css (comme on le ferait pour une image en format .png ou .jpg quoi).
Quand j'ai copié mon css depuis github et que je l'ai collé dans mon logiciel d'édition de code, je n'ai plus qu'à lui donner un petit nom en sauvegardant (chez moi ça sera CSS_global) et à l'enregistrer en .css (Cascade Style Sheets File).
3️⃣Pour héberger ton css en dehors de forumactif après l'avoir enregistré sur ton ordinateur.
Ca y est, à cette étape, tu as normalement l'ensemble de tes CSS (global, instagram, messenger, page d'accueil etc...) d'enregistrés individuellement sur ton ordinateur. Tu peux désormais aller les héberger en dehors de forumactif. Pour cela, j'utilise personnellement Archive Host (parce que j'aime vraiment me faire du mal) mais, tu peux très bien utiliser Dropbox. Il te suffit juste de créer ton compte. Tu arriveras ensuite sur une page où tu pourras ajouter tes fichiers et les stocker dans un dossier. J'aime que mes documents soient rangés donc, je te conseille de créer un répertoire et de l'appeler par le nom de ton forum (comme ça, si t'en as plusieurs, impossible de te tromper !).
C'est ici que je vais y ranger mes feuilles de CSS préalablement enregistrées. Je clique sur ➕Ajouter des fichiers puis sur ⬆️Démarrer l'envoi quand j'y ai ajouté ceux que je voulais.
Ca y est ! Ta feuille de CSS est désormais hébergée. Mais ce n'est pas terminé. Il faut maintenant relier ton forum à cette feuille. Et pour cela, rien de plus simple :
En survolant ta feuille de CSS avec ta souris, une flèche va apparaître en haut à droite ⬇️, clique dessus puis sur 🟦 Informations et Codes.
Cette fenêtre va s'ouvrir. Je t'invite à cliquer sur l'URL à côté de Principal et de la copier. C'est le lien de ta feuille depuis Archive Host. Tu vas ensuite aller la coller dans ton overall_header sur forumactif. Mais pas n'importe où !
Ici, les URL vers mes feuilles de CSS sont collées les unes après les autres juste en dessous de <!-- CSS Externes -- > ET sous cette forme : <link href="URL ARCHIVE HOST ICI" rel="stylesheet" type="text/css" charset="utf-8"> Il faut absolument que ces feuilles se trouvent avant la balise </head>. Tu verras, dans le code HTML de l'overall_header (à la ligne 20) j'ai laissé cet endroit vide, tu auras juste à les coller en dessous.
N'oublies pas de sauvegarder ! Et voilà. C'est tout. Rien de plus simple 💗 Cela te demande juste d'installer un logiciel d'éditeur de code (gratuit) et de te faire un compte sur Archive Host ou Dropbox (gratuit aussi). Si là encore vous êtes paumés.és (parce que ce n'est pas impossible malgré les screens et explications pas à pas), n'hésitez pas à m'envoyer un petit mp. 🌈
64 notes
·
View notes
Text



En repensant à la dernière scène de Rayla contre Aaravos, j'avais pensé que son acte était un acte d'amour, le fait que justement son amour soit mit en jeu dans ma précédente analyse. Mais en revoyant les deux autres scènes sur la promesse de le tuer. J'ai une toute interprétation. Tout d'abord la première scène où ils en parlent en s4, quand Callum parle de sa possession à Rayla. Il est terrifié et craint qu'Aaravos le force une fois possédé, à s'en prendre à ses amis voir même faire des choses dont il pourrait regretter. Mais le souci est que justement Rayla le surestime, elle a été témoin des épreuves qu'il a dû surmonter lors de leur périple à Xadia. Ce qui la rend aveugle concernant les craintes de ce dernier. Mais aussi les autres raisons pour laquelle elle refuse de le faire, c'est parce que de un elle veut pas perdre une personne qui lui est chère. Mais aussi que ça irait l'encontre de ses principes (aka le fait de ne pas tuer).
Lors de la scène du bateau, Rayla lui dit que si il devait choisir entre elle et le bien de tous. Elle lui demande de faire ce qui est juste en faisant le sacrifice. En revanche une fois sortie du bâteau qui a prit feu, elle finit par accepter la promesse de le tuer si quelque chose lui arrivait. Et d'une certaine manière, ses paroles se sont retournés contre elle, quand Callum parle de son plan au début elle est contre. Mais quand Runaan est hors jeu, Rayla décide de prendre l'arc et suit le plan de Callum malgré la peine que ça peut lui causer. Dans cette scène, ses paroles sur le fait de faire le sacrifice pour le bien de tous s'appliquent aussi sur elle. Elle était prête à faire le sacrifice : tuer la personne qu'elle aime mais aussi se détourner de ses principes pour le bien de tous. C'est pour ça que pour moi, l'important n'était pas le fait qu'elle allait décocher la flèche ou non. Non ! L'important est justement l'acte en lui même et ce qu'il symbolisait en soit.
Thinking back to Rayla's last scene against Aaravos, I had thought that her act was an act of love, the fact that her love was at stake in my previous analysis. But when I saw the other two scenes about the promise to kill him. I have a different interpretation. First of all, the first scene where they talk about it in s4, when Callum tells Rayla about his possession. He's terrified that Aaravos will force him, once possessed, to harm his friends or even do things he'll regret. But the worry is that Rayla overestimates him, having witnessed the hardships he had to overcome on their journey to Xadia. This makes her blind to his fears. But the other reason she refuses to do it is because she doesn't want to lose someone dear to her. But also because it would go against her principles (aka not to kill).
During the boat scene, Rayla tells him that if he had to choose between her and the greater good. She asks him to do the right thing and make the sacrifice. But once out of the burning boat, she finally accepts his promise to kill him if anything happens to him. And in a way, her own words have turned against her: when Callum talks about his plan at first, she's against it. But when Runaan is taken out, Rayla decides to take the bow and follow Callum's plan, despite the pain it may cause her. In this scene, her dialogues about making the sacrifice for the greater good also apply to her. She was willing to make the sacrifice: kill the person she loves, but also turn against her own principles for the greater good. That's why, for me, the important part wasn't whether she was going to shoot the arrow or not. The important part was the act itself and what it symbolized.
17 notes
·
View notes
Text
Next Sunday, the doors of the Cathedral of Notre Dame in Paris will open to the public for the first time since April 2019, when a devastating fire nearly destroyed the great gothic church. Two formal masses will be celebrated, and then as many as 40,000 visitors a day will begin streaming through.
What they will see is something of a modern miracle. Notre Dame has been rebuilt and restored five years after the world watched it burn. Two weeks ago, we were given unique access inside the cathedral as workers and artists applied the final touches.
Many people deserve credit for the resurrection of Notre Dame, but none more than French President Emmanuel Macron.
Bill Whitaker: You made a promise the day after Notre Dame burned in 2019 and you said, quote, "We will rebuild Notre Dame more beautiful than before, and I want it done in the next five years." Did you have any doubts when you said that, that that might be possible?
Emmanuel Macron: If you have a doubt, it's already over.
Bill Whitaker: Someone we spoke to called it a moonshot moment.
Emmanuel Macron: These five years was a sort of new frontier. This is parf-- perfectly true. When I announced the five years all the experts, a lot of people just made comments to say, "He is crazy."
Bill Whitaker: So what gave you the confidence, while Notre Dame was still smoking.

Philippe Jost: We are all very proud of what we have done together.
Last year, President Macron appointed Philippe Jost to lead the team restoring Notre Dame. Two weeks ago, we met him just inside what was still an active construction zone.
Bill Whitaker: What words come to mind when you first walk in?
Philippe Jost: The light. The light is very-- breathtaking. And the space. In this monument there is a soul.
Bill Whitaker: A soul--
Philippe Jost: A-- soul. And we feel that when we enter now. We feel that.
To walk into Notre Dame today is to see no sign of 2019. Then, the cathedral's nave was littered with burnt wood and stone rubble, a gaping hole in the ceiling where the flaming spire crashed through. Even when we visited in 2023, a dense forest of scaffolding remained. Now, it is open and airy. Every stone shines, every stained glass window is polished, every masterpiece glows, all topped by a��new spire and a new roof replacing the utter destruction of five years ago.
Philippe Jost: We had the big vault there to rebuild.
Bill Whitaker: So there was a gaping hole–
Philippe Jost: A big hole there. When President Macron said five years-- we knew that this point here was the most challenging space of the restoration.

Bill Whitaker: You also told us that rebuilding Notre Dame was, in a way, rebuilding yourself after the fire. Do you feel rebuilt now?
Philippe Villeneuve: Oui.
"Yes," Villeneuve told us, "today I can watch images of the fire; see the spire falling into the flames. That's something I couldn't watch before."
Last year, Villeneuve supervised the construction of a new wooden spire and its lead covering, and designed a new rooster – a symbol of the French people - for its very peak. It was put in place last December.
Philippe Villeneuve: Et lorsque j'ai vu surgir la flèche et la couverture en plomb…
"When I saw the spire and the lead roof appear," Villeneuve said, "when we put the rooster and the cross in place, I felt that a wound had been closed."
Emmanuel Macron: Since more than eight centuries this cathedral was here. It resisted to two world wars, so many battles and campaigns. The decision to rebuild Notre Dame was about our capacity to save, restore, sometimes reinvent what we are by preserving where we come from. This is a message of achievement.
Many of the achievements – like the new spire and roof - are massive; Notre Dame's huge bells were removed after the fire for cleaning and repair, then returned and tested a few weeks ago. Its organ – with 8,000 pipes, the largest in France – was also removed, repaired, and reinstalled…the day we were there an organist filled the cathedral with thunderous, soaring sound.
Somehow small achievements feel just as noteworthy; outside, workmen dangling on ropes to hammer wood into place and carefully cementing paving stones. Inside, delicately applying wax to ancient wood, ensuring that every lightbulb is lit and every floor polished.
Diana Castillo: Our job is-- mostly to bring back all the value of mural painting.
Painting restorer Diana Castillo has been working in the many small chapels of Notre Dame, where centuries ago murals were painted onto stone walls and ceilings.
Diana Castillo: We had a lot of work to clean them.

Diana Castillo: So we did one chapel after another, after another and after we finish the cleaning (laugh) process, it was really almost one year. We were like, "Okay. Now we can see the paint. Now we can appreciate it and start the real-- the-- the restoration."
Bill Whitaker: So you were not just removing the soot from the fire, but you were removing the grime from centuries?
Diana Castillo: Exactly. Exactly. Exactly. From 1850 actually. Many of them had never been touched since 1850. So you imagine, hundred seventy years.
Today, the murals are gleaming. ceilings show starry nights of deep blue and gold, and stone columns that had been grey are now kaleidoscopes of color.
Bill Whitaker: And you have brought those colors back to life?
Diana Castillo: Absolutely, yes. And I'm sure many people will be shocked. And the "resultats" like this are very satisfying for us, of course.
Similar transformations are everywhere in the new Notre Dame. Stone walls and ceilings that had been dark and gloomy seem to shine, and so do the many marble statues and decorative metalworks. The workers and craftspeople who have pulled all this off are known as "compagnons," and their work is celebrated on huge banners overlooking the River Seine.
Bill Whitaker: We've heard of something called the Notre Dame effect, which is young people being drawn to traditional crafts and trades because of the work they're doing and seeing being done here at the cathedral. Have you witnessed that?
Philippe Villeneuve: Evidemment, Notre Dame a ete une formidable ecole…
"It's true," Philippe Villeneuve told us, "that Notre Dame was a formidable school for all the different crafts. Carpenters, metalworkers, stone carvers, painters; all these kinds of jobs were boosted by the restoration."
Anne Dias: I visited the site a few times. And each time, what struck me the most was the commitment, and the joy, and the responsibility of the companions that I met.
Anne Dias Griffin was born in France and educated in the U.S., where she runs an investment firm. She has helped mobilize financial support in America to revitalize Notre Dame.
Bill Whitaker: Why do you think this symbol of Paris and of France inspires such strong feelings not just here, but in the U.S. and-- and around the world?

Anne's contribution to the restoration effort was one of the largest from anyone in the U.S.
Anne Dias: The support from Americans was just tremendous. There were over 45,000 donors who contributed funds to the cathedral for a sum of over $57 million. So we should be incredibly proud of that.
Every penny of that has been needed. The total cost of restoring Notre Dame is nearing a billion dollars, including, Philippe Jost told us, for measures to prevent another tragedy.
Bill Whitaker: So you have-- new fire detection, new fire suppression systems that have all been installed?
Philippe Jost: Installed in the roof.
Bill Whitaker: So that would prevent another catastrophe like this from ever happening again?
Philippe Jost: We are very confident in that. It will not happen again.
Jost also expressed confidence that rebuilding the "new" Notre dame using the "old" materials of wood and stone and lead will help it to last.
Philippe Jost: The cathedral is 860 years old, and we will restore it for 860 years.
Bill Whitaker: That it will last another--
Philippe Jost: Another 860 years--
Bill Whitaker: --860 years.
Philippe Jost: And perhaps more.
Architect Philippe Villeneuve championed the use of traditional materials, especially to build the towering new spire just as the old one had been constructed. But he let us in on a secret: there is one new touch up there.
Philippe Villeneuve: j'ai laissé moi même une petite trace de moi,
"I left a small mark of myself," he told us. "On one of the hooks of the new spire is my face, with an admiring and affectionate look, to represent all the compagnons who rebuilt the cathedral."
Emmanuel Macron: Bill how are you.
Bill Whitaker: Bonjour, Monsieur le President.
President Macron visited Notre Dame while we were there, when it was still buzzing with preparations for opening day.
Emmanuel Macron: It's impressive and very moving to see that we still have dozens of-- of people working hard to finish the job.
And as Notre Dame's great doors reopen, might that spirit be even a little bit contagious?
Bill Whitaker: There's a lot of political division here in France, as there is in the United States. So in this climate, how important is it to have a project like this that unifies rather than divides?
Emmanuel Macron: We speak about moment of unity and pride. And this is exactly what our nations need, especially in that times. We should try to consider th-- this type of moment and great projects and saying if we're ready and able to do so, why don't we try to fix other, perhaps more abstract but very important, big issues of our countries?
Bill Whitaker: So the impossible is not impossible, huh?
Emmanuel Macron: Definitely. It's French motto. Impossible is not French.
Produced by Rome Hartman. Associate producer, Matthew Riley. Broadcast associate, Mariah Johnson. Edited by Craig Crawford.
6 notes
·
View notes
Text
Le trésor de Beng Meala

Le temple de Beng Meala était impressionnant. Il était recouvert de lianes et de mousses, et ses tours s'élevaient vers le ciel. Il semblait abandonné depuis des siècles, et aucun signe de vie humaine n'était visible. Tintin et Titine s'approchèrent avec prudence, en scrutant les alentours. Ils remarquèrent une ouverture dans un mur, qui semblait être l'entrée du temple. Ils décidèrent de s'y engouffrer, en espérant y trouver le trésor.

Ils se retrouvèrent dans un couloir sombre, éclairé par des torches. Ils avancèrent avec précaution, en évitant les toiles d'araignées et les ossements. Ils arrivèrent à une salle circulaire, où se dressait un autel orné de sculptures. Sur l'autel, il y avait un livre ancien, relié de cuir. Tintin s'en saisit et l'ouvrit. Il y avait des inscriptions en khmer, qu'il ne comprenait pas. Il décida de le garder, en pensant qu'il pourrait le traduire plus tard.

Ils continuèrent leur exploration, en suivant le couloir qui partait de la salle. Ils arrivèrent à une porte en bois, fermée par un cadenas. Tintin sortit son couteau et essaya de forcer la serrure. Il réussit à ouvrir la porte, et ils entrèrent dans une nouvelle pièce. Celle-ci était remplie de statues de Bouddha, disposées en cercle. Au centre, il y avait un piédestal, sur lequel reposait une clé en or. Tintin s'approcha pour la prendre, mais il déclencha un mécanisme. Des flèches empoisonnées se mirent à jaillir des murs, en visant les intrus. Tintin et Titine se jetèrent à terre, en se protégeant avec le livre. Ils attendirent que les flèches cessent de voler, puis ils se relevèrent. Tintin prit la clé en or, et ils sortirent de la pièce.

Ils reprirent le couloir, qui les mena à une autre porte. Celle-ci était en fer, et portait une inscription en khmer. Tintin essaya de la déchiffrer, en se basant sur le livre. Il comprit qu'il fallait prononcer un mot de passe pour ouvrir la porte. Il essaya plusieurs mots, sans succès. Il se souvint alors que la clé en or avait une forme particulière. Il la regarda de plus près, et il vit qu'elle formait le symbole du soleil. Il eut une idée. Il prononça le mot "Surya", qui signifiait soleil en khmer. La porte s'ouvrit, et ils entrèrent dans la dernière pièce.

Celle-ci était la plus grande et la plus belle. Elle était décorée de fresques et de mosaïques, représentant des scènes de la vie du roi Jayavarman VII, le fondateur du temple. Au fond, il y avait un trône, sur lequel était assis un squelette, vêtu de bijoux et de brocart. Devant lui, il y avait un coffre en bois, fermé par un cadenas. Tintin inséra la clé en or dans la serrure, et ouvrit le coffre. Il découvrit alors le trésor de Beng Meala: des lingots d'or, des pierres précieuses, des statues, des armes, et des objets d'art. Tintin et Titine étaient émerveillés. Ils avaient réussi à trouver le trésor, après avoir surmonté les épreuves. Ils se félicitèrent, et se préparèrent à emporter leur butin. Mais ils ne se doutaient pas qu'ils n'étaient pas seuls. Des hommes armés, qui les avaient suivis discrètement, les attendaient à la sortie du temple. Ils étaient les hommes de main d'un trafiquant d'antiquités, qui convoitait le trésor. Ils s'apprêtaient à attaquer Tintin et Titine, pour les éliminer et voler le trésor. Tintin et Titine prirent la fuite par le chemin de fer de la petite ceinture.

Ecrit par GPT4
3 notes
·
View notes
Text

La véritable histoire du magicien noir Marwan al-Majnun I
Au nom d'Allah, le Miséricordieux et le Clément, je commence, Aldhar Ibn Beju, cet ouvrage pour parler de ce renégat qui s'est moqué des lois éternelles et sacrées d'Allah et qui, dans son aveuglement, a quitté le chemin de la vertu. Voici l'histoire de l'homme connu sous le nom de Marwan al-Majnun, le démon incarné. Que son nom soit un avertissement pour tous ceux qui tournent le dos à la lumière du Tout-Puissant !
C'est à l'ombre de la vénérable ville de Bagdad, à l'époque des Abbassides, que Marwan Ibn Chosroes est né. Cet homme était issu d'une lignée ancienne et noble qui, selon la légende, remonte aux rois-prêtres des anciens empires mésopotamiens, ceux qui régnaient autrefois sur les villes de Sumer, Babylone et Assur. Ce qui est certain, c'est que Marwan, par le sang de ses ancêtres, était lié à l'héritage de ces grands empires dont la gloire et la honte résonnaient dans les fleuves Euphrate et Tigre.
Lorsque les armées des croyants, menées par les fidèles du Prophète (que la bénédiction d'Allah soit sur lui), vainquirent l'empire perse des Sassanides, un ancêtre de Marwan, un noble de haut rang à la cour des rois disparus, se convertit à l'islam. Cet homme, doté de la ruse d'un serpent et d'une détermination de fer, a rapidement acquis une position prestigieuse parmi les nouveaux dirigeants, les Omeyyades. Mais sa véritable force résidait dans sa capacité à s'adapter aux changements de pouvoir.
Quand le vent du destin a fait tomber les Omeyyades et que les Abbassides ont pris le pouvoir, c'est un autre ancêtre de Marwan qui a soutenu la nouvelle dynastie avec la ruse d'un scorpion, par la trahison et l'intrigue. Sa récompense a été la gloire et la richesse, qui ont été préservées pour sa famille pendant des générations. Mais comme le prophète l'a dit : « Le monde est comme une ombre fugace, et le cœur de l'homme est comme une tempête qui ne connaît pas de repos. »
Marwan Ibn Chosroes était issu de cette lignée d'hommes nobles, mais pas toujours vertueux. Son père, un homme d'une honnêteté et d'une décence rares, était une exception dans cette lignée. Il servit à la cour de Bagdad avec intégrité et gagna le respect du calife, qui fit de lui l'un de ses plus proches conseillers. Mais bien que Marwan Ibn Chosroes ait été élevé dans une maison de vertu, il devait suivre une autre voie.
Dès son plus jeune âge, Marwan se montra insouciant, faisant fi de la sévérité de son père et des enseignements des érudits de Bagdad. Il recherchait le plaisir plutôt que la sagesse, et son immense confiance en lui, qui confinait à l'orgueil démesuré, remplaçait l'humilité. Il parlait souvent avec la conviction d'un homme qui croit que le monde lui est soumis et ne voyait dans l'honnêteté de son père que de la faiblesse.
Mais l'histoire nous a montré à maintes reprises que l'arbre de la perdition prend racine dans les graines de l'arrogance. Ainsi, le nom de Marwan, aussi prestigieux qu'il ait pu paraître autrefois, devait devenir un symbole de folie et de sombre perdition.
À la mort de son père, le fils aurait pu mener une vie prospère et influente. L'immense fortune de sa famille, associée à la bienveillance du calife, lui aurait assuré un avenir radieux. Mais Marwan n'était pas du genre à se contenter de la sécurité et de la tranquillité. Au contraire, il était animé par un désir irrépressible de gloire et d'aventure, qui le poussa à prendre des décisions qui allaient changer son destin à jamais.
Marwan, un homme de forte carrure et de main habile, était un chasseur doué. Mais alors que d'autres ne chassaient les créatures du désert que par nécessité, Marwan le faisait par pur plaisir. Gazelles, chacals et même rares léopards du désert ont trouvé la mort sous ses flèches et ses lances. Cette passion sanguinaire a renforcé en lui la conviction qu'aucun défi n'était trop grand et qu'aucun objectif n'était inaccessible.
Un jour, alors que le cruel chasseur campait parmi les Bédouins du Sud, il entendit le vieux conte de la cité perdue des Aad. Les Aad, disait la légende, étaient un peuple puissant qui s'attira la colère d'Allah en rejetant les enseignements du prophète Hud. Leur magnifique cité fut détruite par une tempête de sable et de feu, et leurs âmes, rejetées par Allah, errèrent à jamais dans le désert. Mais on disait aussi que les ruines de cette ville recelaient des trésors incommensurables et des secrets interdits et innommables, une gloire immortelle pour celui qui parviendrait à les trouver.
Marwan, animé par l'idée de devenir immortel en tant que découvreur de l'Aad, décida de partir à la recherche de leur cité perdue. Il comprit cependant rapidement que ce ne serait pas une entreprise facile. Les Bédouins, qui connaissaient bien le désert, refusèrent de l'accompagner. «Ce désert, appelé le sable de la perdition», dirent-ils, «a été créé par Allah, car même l'enfer ne lui semblait pas assez désagréable.»
Mais le aventurier, animé par la soif de gloire, n'était pas un imbécile, mais un homme doué d'un esprit stratégique. Il voulait traverser les sables de la perdition avec une expédition généreusement équipée, composée de soldats expérimentés et d'habitants du désert. Il distribua donc des montagnes d'or pour dissiper la crainte des malédictions et des démons. Ses chameaux étaient chargés d'eau et de provisions, et lui-même menait le groupe, rempli d'une fausse fierté et convaincu de trouver les Aad.
Les semaines et les mois passèrent, mais l'expédition resta introuvable. Aucune nouvelle ne parvint du désert, et bientôt on dit que Marwan et ses hommes avaient été victimes de la malédiction des Aad. Dix ans s'écoulèrent, et Marwan devint la risée des marchés de Bagdad, son nom un avertissement contre la bêtise et l'orgueil. Mais un jour, il revint.
Ce n'était pas le Marwan que les gens de Bagdad avaient si bien connu. Son corps autrefois fort était émacié, son regard était trouble et marqué par des ombres que seuls les habitants du désert pouvaient comprendre. Sa peau était brûlée et ridée, ses vêtements autrefois somptueux étaient en lambeaux. Mais ce n'était pas son apparence qui effrayait les gens, mais le changement dans sa nature.
Le rapatrié parlait peu, et quand il parlait, c'était un murmure, entrecoupé de mots étranges que personne ne pouvait comprendre. Ses yeux, autrefois pleins d'arrogance et de joie de vivre, étaient froids et vides, comme s'ils avaient vu les horreurs d'une autre existence. Il évitait la compagnie des autres, vivait comme un ermite et portait toujours sur lui un étrange parchemin qu'il gardait comme son plus grand trésor. Ce qu'il avait vécu dans le désert, pourquoi il était revenu seul et ce qu'il y avait trouvé, restèrent un secret qu'il emporta dans sa tombe. C'est ainsi que le peuple ignorant l'appelait Marwan, le fou. Mais ceux qui le voyaient ressentaient une vérité que les mots ne pouvaient décrire : Marwan al-Majnun apparaissait comme un homme qui avait perdu une partie de son âme et dans lequel habitait désormais quelque chose d'insaisissable et d'obscur. Une image de ce qui se produit lorsque l'orgueil démesuré de l'homme dépasse les limites de la raison, et que ses égarements l'ont conduit sur des chemins qu'aucun croyant ne devrait emprunter.
Cependant, Marwan était toujours doté d'une immense fortune et il ne fallut pas longtemps avant qu'il ne mette fin à sa vie d'ermite. Son arrogance irrépressible et son ambition de surmonter les limites de la mortalité par le savoir et le pouvoir le remplissaient d'une aspiration impie telle une tempête sombre. Cependant, dans les jours qui lui restaient à vivre, il lui manqua cette audace qui l'avait autrefois poussé à chercher la Cité des Aad. Sa soif de connaissances interdites restait insatiable, mais il était lâche lorsqu'il s'agissait d'accomplir des actes courageux.
Le Misérable fit construire à Bagdad un palais somptueux, dont l'architecture était imprégnée d'une obscurité abominable qui mettait mal à l'aise même les érudits et les maîtres d'œuvre les plus respectés de la ville. Des tours qui s'élançaient vers le ciel telles des griffes, des cours dont l'ombre n'était jamais touchée par la lumière du soleil et des salles remplies de reliefs inquiétants représentant des dieux et des démons étranges - tout cela témoignait des étranges préférences du maudit.
C'est dans ce palais qu'il commença, sous la protection du calife, qui honorait toujours les mérites du père de Marwan, des études qui étaient considérées comme interdites dans tout le monde islamique. On disait que «le fou» avait rassemblé d'anciens textes de Babylone et de Suse, dont on disait qu'ils avaient été touchés par le souffle des démons. Des rumeurs de sacrifices humains et de rites horribles circulaient dans les rues de Bagdad, et on parlait d'une communauté maudite qui avait trouvé refuge dans les sombres salles de Marwan : la confrérie d'Ahriman, un ordre ancien de mages maléfiques qui serait au service des forces des ténèbres depuis l'époque des anciens rois perses.
Mais même la protection du calife ne parvint pas à étouffer complètement l'agitation croissante au sein du peuple et la méfiance des érudits. Le comportement du renégat attira l'attention des théologiens et des juges influents, qui condamnèrent ses pratiques comme étant un blasphème. Malgré son pouvoir et sa richesse, la situation du maudit à Bagdad devint de plus en plus délicate.
C'est alors que celui qui avait succombé aux forces obscures décida de parcourir le monde islamique pour parfaire ses sombres études loin des murs de Bagdad. On rapporte qu'il visita les puissantes villes de Damas et du Caire et qu'il explora les secrets des bibliothèques de Cordoue et de Fustat. Il apprit des alchimistes qui menaient leurs expériences impies à l'ombre des pyramides et des sectes mystiques qui vivaient cachées dans les montagnes de Perse.
Mais la rencontre la plus étrange de sa vie, Marwan l'a faite dans la péninsule du Sinaï. Il y a rencontré le dernier survivant d'une tribu oubliée de nomades, qui lui a révélé un secret qui a fait frémir même l'âme corrompue du misérable. Le nomade parla d'un temple caché dans les étendues arides du Sinaï, un lieu de culte secret dédié à l'ancien dieu Osiris et dont les salles abritaient la malédiction d'Osiris, un rouleau de parchemin qui permettait d'invoquer la déesse démoniaque Likath, l'incarnation du néant lui-même.
Fasciné et poussé par un désir obscur, Marwan commença à tout apprendre sur ce temple mystérieux et son histoire. Il partit pour l'Égypte, où il étudia pendant cinq ans les vestiges des anciens royaumes pharaoniques et plongea dans les plus profonds mystères de la magie égyptienne. Mais il lui manquait le courage de faire le dernier pas et d'ouvrir le temple du dieu des morts.
Lorsqu'il retourna finalement à Bagdad, il n'était plus un homme ordinaire. Il était devenu une ombre sinistre, un ennemi d'Allah, doté d'un savoir que personne d'autre dans le monde islamique ne possédait. Son retour marqua le début d'un nouveau chapitre, dans lequel le nom de Marwan devait être à jamais associé aux horreurs de la magie noire.
Puisse le Miséricordieux nous préserver des ténèbres de la damnation, et puisse cette histoire servir d'avertissement à ceux qui s'écartent du droit chemin.
Rempli d'un savoir que ni les hommes ni les djinns ne devraient posséder, Marwan al-Majnun se retira dans son palais en déclin avec un petit groupe de partisans fanatiques. Là, dans les coins les plus sombres de sa résidence, il commença à écrire une œuvre que le monde n'aurait jamais dû voir. Jour et nuit, comme possédé par un feu invisible, il consignait ses découvertes impies dans un livre qui devait plus tard être connu sous le nom de Nekrozoikon.
On dit que les mots de ce livre lui ont été dictés par des démons et le Shaitan lui-même, que des voix cruelles résonnaient dans l'ombre de ses appartements et que l'encre qu'il utilisait provenait du sang des victimes qu'il avait offertes à ses dieux sombres. Le Nekrozoikon n'était pas un livre ordinaire, c'était un grimoire, un recueil de connaissances interdites qui révélait les secrets abominables des puissances des ténèbres.
Mais comme toutes les histoires de folie des grandeurs, l'ascension de Marwan s'est terminée en tragédie. Le vieux calife était mort et Haroun al-Rachid, un homme à l'esprit clair et à la foi inébranlable, régnait désormais à sa place. Le nouveau calife, que son nom soit loué, n'avait aucune compréhension pour les pratiques morbides de Marwan et était déterminé à mettre fin à ces agissements sinistres une fois pour toutes.
Une nuit, sous un ciel sans lune, le souverain de tous les croyants envoya ses meilleurs hommes pour prendre d'assaut le palais du damné. On disait que les pouvoirs magiques du fou s'affaiblissaient en l'absence de la lune, et les soldats ne rencontrèrent donc que la résistance des quelques adeptes du maudit, qui furent pour la plupart envoyés au Djéhannam avec la pointe de leurs épées. Les soldats ont parcouru les salles sombres du palais à la lueur de torches enflammées et ont trouvé le misérable dans sa bibliothèque, entouré de piles de textes impies.
On s'empara de Marwan al-Majnun, désarmé par l'impuissance de ses propres arts, et on l'emmena. Le palais lui-même fut rasé jusqu'aux fondations, de sorte qu'il ne resta aucune trace de ce lieu d'horreur. La même nuit, on aveugla Marwan al-Majnun et on lui coupa la langue pour qu'il ne puisse plus utiliser ses sombres pouvoirs au détriment des croyants. Ensuite, on emmena le misérable dans un lieu inconnu, dans les montagnes impraticables du Zagros. Là, dans un sombre cachot dont les murs étaient imprégnés du froid de l'éternité, il fut emmuré vivant. Son destin était scellé, et le monde ne devait plus jamais le revoir. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. On raconte que son esprit erre encore dans les montagnes, une ombre agitée qui hante ceux qui osent s'aventurer sur les sentiers interdits.
Le Necrozoicon, ce livre démoniaque, a cependant échappé à la destruction. L'un des plus fidèles adeptes de Marwan a sauvé l'ouvrage et l'a emporté dans les recoins les plus sombres du monde, où il a circulé parmi les magiciens noirs et les sectes obscures. Même aujourd'hui, dit-on, il existe des copies de ce livre, cachées dans les bibliothèques des damnés, où elles attendent de corrompre les âmes de ceux qui sont assez insensés pour lire leurs pages.
Ainsi se termine l'histoire de Marwan al-Majnun, le fou dont les chemins le menèrent dans les ténèbres. Puisse Allah nous préserver d'un tel destin et que la vérité l'emporte toujours sur la tromperie.
Ainsi rapporté par Aldhar Ibn Beju le 5 mois de Shawwal 1446, chroniqueur au service de la sagesse et des enseignements du passé.
0 notes
Text
Le lendemain, le groupe s’était rapidement mis en branle. Aylin était partie avec le chariot aux aurores, après une longue discussion durant laquelle Carnyx avait semblé tenter de l’écraser sous le poid des consignes et des recommandations.
Il lui avait également confié un parchemin sur lequel il avait écrit son rapport retraçant tous les événements jusque maintenant, afin qu’elle puisse le confier à Adrepo.
└ Les corneilles ont déjà dû lui dire que nous avions atteint les limites de nos terres, mais ça me fera ça de moins à lui résumer quand nous rentrerons. ┐ avait-il conclus en tapotant l’épaule de la jeune éclaireuse.
Cette mention de corneilles avait intrigué David, qui en avait aussitôt touché quelques mots à Gaïtin. Il avait déjà vu Carnyx en compagnie d’une corneille, mais il ne s’était pas posé beaucoup de questions jusqu’alors, imaginant qu'il s'agissait de son animal de compagnie.
└ Les corneilles sont au service d’Adrepo. ┐ répondit Gaïtin en terminant de serrer son paquetage avec un lanière de cuir avant de se redresser. └ A chaque mission, il envoie ses corneilles pour suivre Carnyx. – Pourquoi ? – Je ne saurais pas te dire. Peut-être parce que c’est le Gardesprit de Hedera, et que ça le rend important ? En tout cas, elles leur servent de messager. Selon Carnyx, Adrepo comprend tout ce qu’elles disent. ┐
David hocha la tête. C’était un peu étrange, mais pas plus que tout ce qu'il avait pu voir dans le Creux.
└ Mais elles ne sont plus là. Comment peuvent-elles suivre Carnyx sans entrer dans les grottes ? – Elles ne le font pas. ┐ fit ce dernier en les rejoignant.
En entendant son nom résonner, Carnyx avait décidé de se joindre à la conversation.
└ Certains villages savent que les corneilles sont des animaux liés à Adrepo, alors ils les chassent et les tuent pour ne pas être « espionnés ». ┐ expliqua-t-il en roulant des yeux, trouvant visiblement la situation absurde.└ C’est pour ça que notre Lune leur interdit de s’aventurer sur les terres qui n’appartiennent pas à Yphen. Il n'a pas envie de retrouver ses petites protégées criblées de flèches. – Oh. Pauvres bêtes… – Pauvres bêtes, pauvres bêtes… Tout est relatif. Ce sont de chouettes compagnes de voyage, mais aussi de vilaines cafteuses qui n'hésitent pas à me trahir quand je fais des bêtises. ┐ plaisanta Carnyx en s’éloignant. └ Je vais apprécier nos quelques jours de liberté, croyez-moi. Sur-ce, assez tardé. Mettons-nous en route. ┐
Carnyx avait raison lorsqu’il avait supposé que le Damhän, la bête sacrée qui les avait guidés jusque là, ne passerait pas dans les couloirs étroits qu’ils allaient traverser.
Même sans le chariot, elle n’aurait jamais réussi à faire le voyage en dehors du sentier officiel. Certains chemins étaient assez étroits, des pierres rendaient le sol instable et peu agréable à pratiquer. Et David avait l’impression qu’ils s’enfonçaient sous terre au lieu de se diriger vers une sortie.
Gaïtin menait le pas, attentif aux moindres dangers qui pourraient venir de devant, tandis que Carnyx ne lâchait pas ses cartes, attentif et méticuleux. Selon lui, ils avaient un très long détour à faire. Nephos pour ça part peignait des symboles sur les murs pour marquer les endroits où ils étaient passés.
David surveillait leurs arrières, mais il devait bien avouer qu’il se sentait un peu inutile. Heureusement que Rhaen lui tenait compagnie. Et la présence du plus jeune l’aidait à relativiser sur sa propre utilité dans l’organisation du groupe.
└ C’est impressionnant tous ces cristaux. ┐ murmura David en avançant.
Les grottes étaient constellées de cristaux à la lumière pure et chaleureuse, qui éclairait les passages par leur simple existence, donnant un aspect magique et rassurant aux lieux.
Il y en avait beaucoup dans le Creux, et David s’était habitué depuis longtemps à leur existence. Ils lui rappelaient souvent les récoltes que faisaient les veilleurs du village de Söl, qui les utilisaient pour s’éclairer et effrayer leurs ennemis. Ils avaient de la peine à s’en procurer, car ils étaient de plus en plus rares sur leurs terres, mais ici ils étaient particulièrement nombreux.
└ Oui ! Ils sont si jolis ! ┐ répondit Rhaen avec un sourire rêveur. └ Depuis que nous vivons à Yphen, je me sens rassuré par leur présence. Il n’en restait que peu dans le village où je suis né. – Tu étais rassuré par leur présence ? Pourtant, là d’où je viens les Aytrus ont peur des cristaux. Les guerriers de mon village les incrustaient dans des bijoux et sur leurs armes pour les effrayer. ┐
Rhaen fit aussitôt une grimace en frissonnant. Il demanda avec un regard qui trahissait toute l’horreur que lui inspirait cette idée :
└ Ils prennent les cristaux ? Ils les utilisent ? Mais… mais… – Oui. Ils les récoltent et les gardent jusqu’au moment où ils finissent par s’éteindre. ┐
Rhaen s’écarta aussitôt de David, qui devant sa réaction ajouta sans attendre :
└ Ne t’en fais pas, je ne les ai jamais touchés. Et heureusement, j’ai cru comprendre qu’ils étaient sacrés pour vous. – Oui. ┐ fit Rhaen en soupirant de soulagement, tout en restant néanmoins à bonne distance de David. └ Ce sont des cadeaux du Grand Divin Âme pour purifier le Creux. On dit qu’ils poussent là où Âme a posé sa main. – Des cadeaux de qui ? – Du Grand Divin Âme. C’est l’un des trois Divins qui ont créé le monde. Le Creux est la demeure de Matière, mais comme Âme et Matière s’opposent sans cesse, quand les esprits favoris de ce dernier ont été vaincus Âme en a profité pour s’infiltrer dans ses terres. Les plus gros cristaux, ceux que l’on retrouve sur certains Gwardus sont là pour les garder scellés. – Hum, je crois que je comprends vaguement. ┐ répondit David, qui imaginait sans peine que les Gwardus devaient être les immenses créatures figées, semblable aux carcasses abandonnés, qui avaient des cristaux qui leur poussaient dessus.
Il ne voyait rien d'autre qui aurait pu correspondre à la description.
└ Les Cristaux sont autant appréciés que détestés. Ils nous éclairent et nous protègent d'eux. ┐ continua Rhaen, sans lui laisser le temps de lui demander plus de précisions. └ Mais comme ils repoussent la magie du Creux, ils nous font du mal si on les touche. – Ils vous font mal ? Comment ça ? – Même si nous sommes sensibles à la magie du Creux et que nous devons nous en protéger avec les turvenä, elle coule quand même dans nos veines. Nous descendons de ceux qui servaient les esprits de Matière, leur lien perdure en quelque sorte en nous. C’est ce que te disait Carnyx l’autre jour. – Et comme Matière et Âme ne s’aiment pas… – Voilà. ┐ approuva Rhaen. └ Certains disent même que nous serons maudits par Âme si nous nous approchons trop de sa magie. C’est un sujet très sensible, et certains de nos aînés le considèrent comme tabou. – Quel plaisir. ┐
Rhaen fit un petit rire nerveux. Il regarda les cristaux avec envie et ajouta doucement :
└ Mais c’est vrai que des bijoux qui sont faits avec, ce doit être très joli. – J’ai vu pire. – Peut-être que j’aurais aimé voir ça. ┐ sourit Rhaen. └ Cependant, qu’il y ait autant de cristaux ici n’est pas très rassurant. Je ne comprends pas pourquoi Âme aurait pris possession de ces grottes. – Peut-être qu’elles étaient faciles à revendiquer ? Si personne n’y va jamais… – Oui, peut-être ? J'aime bien cette idée. ┐
└ Droite ou gauche ? ┐ demanda Gaïtin, s’arrêtant brusquement devant une intersection.
Voilà plus d’une heure qu’ils marchaient, s’enfonçant toujours plus profondément dans les cavernes. Ne répondant pas tout de suite, Carnyx fronça les sourcils en scrutant ses cartes avec attention. Gaïtin s’approcha et jeta un coup d’œil au-dessus de son épaule, mais, ne sachant pas lire, il ne put observer qu’un enchevêtrement de lignes et de symboles incompréhensibles.
└ Merde… ┐ répondit finalement Carnyx. └ Il ne devrait pas y avoir d’intersection ici. – Quoi ? – D’après mes calculs, on devrait être dans un couloir extrêmement long qui remonte vers une caverne reliée au chemin d’origine. ┐ expliqua Carnyx en se massant la tempe d’un air préoccupé. └ Merde. Ai-je fait une erreur ? ┐
Rhaen hoqueta, attirant l’attention sur lui. Il était pâle et se tenait en retrait, les yeux écarquillés.
└ Carnyx, tu crois qu’on est… dans l’une des… ? ┐ demanda-t-il d’une voix tremblante, n’osant pas achever sa question.
Carnyx grimaça en réponse. Il posa la main sur le mur et ferma les yeux. Il faisait régulièrement cela pour écouter et surveiller la magie alentour.
Une faible lueur éclaira la paroi avant de s’éteindre, et il resta ainsi plusieurs secondes, concentré. Le silence sembla s’étirer, interminable, jusqu’au moment où il se tourna enfin vers eux, la mâchoire serrée.
└ Ce n’est pas juste une erreur de cartes. Tu as raison Rhaen, j’ai l’impression que nous sommes sur un chemin aléatoire. – Un chemin aléatoire ? ┐ répéta David, perdu. └ C’est quoi, ça ? – Je te l’ai dit hier. C’est pour ça qu’on reste toujours sur l’itinéraire officiel. L’ignorer peut être fatal. Hors des sentiers battus, les cavernes changent constamment. Elles sont comme… vivantes. J’ai organisé notre itinéraire à partir des couloirs répertoriés comme stables, mais… ┐
Il laissa sa phrase en suspens. Le voir aussi inquiet n’était pas du tout rassurant, et David sentit un frisson lui parcourir l’échine.
Un silence lourd et oppressant emplit les lieux. Ils paraissaient soudainement bien sombres et menaçants. Rhaen, les mains tremblantes, se mordilla nerveusement la lèvre en murmurant :
└ Si on continue… on va se perdre encore plus. On aurait peut-être du faire comme Aylin et rentrer. ┐
Nephos s’approcha de lui et posa une main sur son épaule, tentant de le rassurer.
└ Rhaen, calme-toi. Ça va aller. ┐
Rhaen hocha faiblement la tête. Ses yeux passaient d’un tunnel à l’autre, incertain. David capta son regard et les rejoignit. Sur le chemin, Nephos lui avait confié que Rhaen avait peur des espaces clos. Bien qu’il ait jusque-là réussi à la contrôler, persuadé qu’il en était capable, la nervosité gagnait du terrain à mesure qu’ils s’enfonçaient dans le réseau de cavernes.
└ Peut-être qu’on devrait revenir en arrière… suivre les peintures que tu as faites, Nephos ? ┐ murmura Rhaen.
David sentit une vague d’inquiétude le submerger. Bien qu’il comprenne la peur de Rhaen, son instinct lui disait que ce n’était pas une bonne idée.
└ On ne doit pas se précipiter. ┐ lui répondit-il doucement. └ Carnyx cherche une solution. Laissons-le réfléchir, il connaît ces grottes. C’est notre guide, on suit ses ordres. – Oui, je fais de mon mieux petiot. ┐
Carnyx soupira, baissant ses cartes, l’expression plus sombre que jamais. Il jeta un dernier regard circulaire, agacé et frustré. Mais soudain, un bruit sourd retentit. Il provenait de l’un des tunnels et fit sursauter tout le groupe. Le bruit résonna dans les galeries avant de disparaître aussi rapidement qu’il était arrivé.
└ Qu’est-ce que c’était ? ┐ demanda Gaïtin.
Personne ne répondit. Le bruit s’était tu, et un silence lourd s’était de nouveau installé.
└ Un éboulement, peut-être ? ┐ suggéra David. └ Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que l’endroit n’a pas l’air très stable. – Et si ça se reproduit ? ┐ pâlit Rhaen. └ Et si on se retrouvait dans une impasse ? Et que ça nous bloque derrière ? ┐
Carnyx fronça les sourcils, ouvrant la bouche pour répondre, mais à ce moment, une voix venant du tunnel à droite se fit entendre. Elle était faible, presque imperceptible, et pourtant tout le groupe se figea.
└ Vous… ┐ demanda Nephos, inquiet, en faisant quelques pas en avant en direction du bruit. └ Vous avez entendu ça ? – C’est peut-être un écho ou une illusion sonore. Ou même un esprit. ┐ répondit calmement Carnyx. └ Je vais voir, restez près de moi. ┐
Il s’avança vers l’intersection, plissant les yeux pour observer les deux chemins. Mais contrairement aux autres, Rhaen ne le suivit pas. Il fit un pas en arrière. David l’entendit et se tourna brusquement vers lui, tendu.
└ Rhaen, ne t’éloigne pas. ┐
Mais il ne l’écouta pas. Rhaen fit aussitôt demi-tour et s’enfuit. David hésita un instant, puis, dans un élan de panique, se lança à sa suite sans réfléchir davantage.
David se mit rapidement à la poursuite de Rhaen. En le voyant disparaître, englouti par l’obscurité des cavernes, il sentit la peur l’envahir. Mais elle ne dura que peu de temps, car Rhaen réapparut aussitôt dans son champ de vision. Il s’était arrêté et regardait frénétiquement autour de lui, l’air paniqué.
└ Rhaen ! On ne doit pas se séparer, on doit retourner vers les autres ! ┐ s’exclama David en tentant de lui prendre le bras.
Mais Rhaen s’extirpa agilement. Il continuait de scruter autour de lui, touchant les murs avec désespoir.
└ Ils auraient dû déjà être là ! Je ne les trouve pas ! ┐ gémit-il. └ Les peintures de Nephos ont disparu ! Comment on va faire pour rentrer ? – RHAEN ! ┐
David cria d’une voix forte, faisant presque trembler les murs de la caverne. Aussitôt, Rhaen s’arrêta et le fixa d’un air paniqué, ses yeux immenses formant deux grandes billes appeurées.
└ Je… je suis désolé… – Bon. Maintenant, tu viens. ┐ gronda David en lui prenant la main, ne lui laissant cette fois aucun moyen de s’extirper de sa poigne. └ C’est en te séparant du groupe que tu te mets en danger. Carnyx te l’avait pourtant expliqué. ┐
Rhaen hocha doucement la tête. David sentait qu’il tremblait et s’en voulait d’avoir haussé la voix, mais il savait qu’il n’avait pas de temps à perdre. Il le tira à la suite, retournant sur leurs pas pour retrouver le groupe.
Mais ils n’atteignirent jamais l’intersection. Le couloir avait changé. Ils se rendirent rapidement compte qu’ils étaient perdu, et s’arrêtèrent. Le chemin aléatoire s’était encore modifié.
└ Merde. – C’est ma faute. ┐ gémit Rhaen, la voix brisée. └ Je suis désolé. J’ai paniqué et… – Carnyx n’aurait pas dû te laisser le choix. Il aurait du te forcer à rentrer avec Aylin. ┐ siffla David. └ Mais le mal est fait. ┐
Rhaen baissa doucement la tête, honteux. David lui serra la main, sa présence chaude le rassurant légèrement, et il frissonna. Ils étaient désormais seuls, mais au moins, ils l’étaient ensemble.
└ On n’a pas le choix. ┐ fit David en fouillant dans son sac pour vérifier son contenu, s’assurant d’avoir toujours quelques vivres et de l’eau. └ On va continuer à avancer et espérer retrouver les autres à un moment où à un autre. – On va tous mourir. – Très encourageant, merci. ┐
Nephos n’avait pas immédiatement remarqué la fuite de Rhaen. Le bruit l’avait intrigué, et plongé dans ses pensées, il avait suivi Carnyx et Gaïtin les sourcils froncés.
Aucun des trois n’avait entendu ou vu David partir à la poursuite de Rhaen. Carnyx et Gaïtin étaient bien trop avancés dans le passage d’où venait le bruit, tandis que Nephos tentait désespérément de mettre la main sur le souvenir qui lui échappait.
Cette étrange voix qu’il avait entendue au loin, il était certain d’en avoir entendu une semblable quelque part. Mais impossible de se souvenir où. Un esprit, peut-être ? Ce doute le rendait irritable.
Carnyx, sans un mot, s’était enfoncé plus profondément dans le couloir sombre. Nephos le suivit du regard, scrutant ses mouvements, quand il s’arrêta soudain.
Carnyx se baissa alors en touchant le sol de la paume de sa main. Il resta ainsi quelques secondes, les doigts dans la poussière. Puis, lentement, il leva la main et l’examina. Nephos aperçut alors de la cendre bleutée qui brillait sur le bout de ses doigts.
└ Demi-tour. ┐ fit Carnyx d’une voix ferme, se redressant d’un coup.
Il s’essuya la main sur son pagne, une expression grave sur le visage.
└ On prend l’autre chemin. – Quoi ? Pourquoi ? – Cendre de feu-follet. ┐ répondit simplement Carnyx en s’éloignant d’un pas rapide. └ Ce sont des esprits d’Âme qui aiment tendre des pièges aux hommes. Si nous le suivons, nous sommes morts. – Je ne connaissais pas ces esprits. ┐ fit Gaïtin.
Carnyx hocha la tête. Il avait autant l’air sûr de lui qu’agacé et inquiet pas la présence de cet esprit. Le regarde sombre et les bras croisés, il se mordillait la lèvre en tapant nerveusement du pied.
└ Ils ne sont pas originaires du Creux. Mais à ce qu’il paraît, il y en a dans le bois sacré. Nous avons perdu quelques gardes ainsi. Ils les attirent et… Bref, il arrive parfois que l’on retrouve des squelettes dans les bois. ┐
Les mots frappèrent Nephos de plein fouet. Il se souvenait maintenant où il avait entend une voix semblable. C’était effectivement quand il avait été affecté à la garde de l’entrée du bois sacré. À l’époque, la voix l’avait intrigué, mais il s’était forcé à n’y prêter aucune attention. Il était resté immobile, fidèle à son poste, motivé à prouver sa valeur. Mais maintenant, il comprenait qu’il l’avait échappé belle.
└ Où sont Rhaen et David ? ┐ demanda soudainement Carnyx, ses yeux scrutant le couloir sombre à la recherche de leurs compagnons.
Cette simple question fit l’effet d’un coup de tonnerre. Les deux plus jeunes du groupe avaient disparu.
Nephos se tourna brusquement, ses yeux cherchant son frère dans l’obscurité. Rien. Aucun signe de lui. Pas un bruit, pas une silhouette. Seulement son absence.
Nephos se précipita aussitôt en arrière, sans laisser le temps à Carnyx et Gaïtin de comprendre. Il courut sans relâche, suivant les peintures qu’il avait laissées derrière lui, espérant qu’elles l’aideraient à retrouver Rhaen et David.
Mais au fur et à mesure qu’il avança, le tunnel devint de plus en plus étrange, se tordant sous ses pas comme s’il tentait de changer, mais peinait à suivre son rythme. Les symboles qu’il avait peints sur les murs devenaient parfois soudainement invisibles avant de réapparaître. Il s’arrêta et l’effet se dissipa. Toujours aucune trace de ses compagnons. Pas un son. Pas une respiration.
Personne.
Rhaen… David… Où ��taient-ils ? Nephos sentit l’angoisse remonter le long de son dos, dans un frisson qui lui glaça le sang.
└ RHAEN ! DAVID ! ┐ cria-t-il une nouvelle fois, d’une voix éraillée tant sa gorge était asséchée par les tentatives précédentes.
Mais rien ne répondit. Pas de Rhaen, pas de David, juste la caverne noire autour de lui. Nephos inspira pour reprendre son calme et se remit en marche, suivant ses peintures qui étaient réapparues.
Il s’arrêta à nouveau en entendant un bruit. Il était faible, presque inaudible, mais Nephos tourna aussitôt la tête, les sens en alerte. Il s’agissait de bruits de pas.
└ Rhaen ! RHAEN ! Je suis là, je vais te sauver ! ┐ s’écria-t-il en s’élançant avec espoir dans leur direction.
Puis soudain, il aperçut deux silhouettes. Petit à petit, elles devinrent plus nettes et l’espoir quitta le cœur de Nephos. Il s’agissait de Carnyx et Gaïtin.
└ Merde. – MERDE ? TU NE CROIS PAS SI BIEN LE DIRE ! ┐ hurla Carnyx avec fureur, le rejoignant d’un pas rapide et énervé. └ Tu es inconscient ! Qu’est-ce qui t’a pris de nous semer ?! Tu aurais pu te perdre toi auss— – On s’en fiche de moi ! On n’a toujours pas retrouvé Rhaen ! RHAEN ? RHAEN, TU M’ENTENDS ? ┐
Carnyx l’attrapa brusquement par l’épaule. D’un geste rapide, il le poussa contre le mur avant de lui asséner un coup violent dans le visage. Nephos tenta de répliquer, mais Carnyx le bloqua aussitôt, le maintenant par la gorge en lui montrant les dents.
└ Tu te souviens des règles que l’on a établies ? NE JAMAIS SE SÉPARER. Tu m’avais assuré que tu la respecterais, alors ne recommence pas sinon te perdre dans les cavernes ne sera pas ton plus gros problème. ┐ siffla Carnyx avant de le relâcher.
Nephos cligna des yeux, secoué par cette réaction violente. Il avait compris la gravité de la situation, mais l’angoisse avait pris le dessus. Il se massa la gorge, tandis que Carnyx continua :
└ Bon sang. J’aurais jamais du accepter de vous laisser me suivre. Tu imagines si le couloir avait changé pendant que tu courais comme un idiot ? Deux idiots perdus ne te suffissent pas, tu en veux un troisième ? – Alors, qu’est-ce qu’on fait ? ┐ rétorqua-t-il. └ On retourne à l’intersection et on attend qu’ils reviennent ? Ou on part à leur recherche ? Rhaen n’est pas bête, ils vont marquer les couloirs où ils passeront. Nous pouvons chercher les traces et tenter de les rejoindre. ┐
Carnyx leva les yeux au ciel, agacé.
└ On ne va rien faire du tout. On continue. Maintenant que j’ai une idée de la magie à l’œuvre et que j’ai pu la sentir, je devrais être capable de repérer les bons chemins mais seulement si on garde un cap clair. Vous avez juste à me suivre et— – Quoi ? Tu veux les abandonner ?! – Je préfère deux morts que quatre. Espérons juste qu'ils parviendront à s'en sortir. ┐
Nephos se figea. Les mots semblèrent lui faire l’effet d’un coup de poing dans le ventre. Son visage se tordit de colère tandis qu’il poussait Carnyx pour s’éloigner de lui.
└ Fait comme tu veux. Moi, je vais continuer à les chercher, avec ou sans vous. ┐
Il tourna les talons, prêt à repartir. Carnyx souffla longuement, agacé, avant de faire un signe à Gaïtin. Ce dernier se faufila dans le dos du jeune sylène, et sans lui laisser le temps de comprendre, l’assomma d’un coup sec.
└ Plus jamais j’accepte d’emmener des mômes en mission. ┐ murmura Carnyx, se penchant sur Nephos pour vérifier son état. └ Allons-y. ┐
Gaïtin acquiesça, soulevant Nephos sans difficulté avant de le mettre sur son épaule et de suivre Carnyx.
David et Rhaen avançaient dans les cavernes, sans réellement savoir s’ils s’éloignaient ou s’approchaient de la sortie. Ils étaient totalement perdus. Rhaen s’accrochait au bras de David pour se rassurer, refusant de le lâcher lorsqu’ils marchaient.
David, quant à lui, gardait les yeux fixés sur les murs, cherchant des repères, n’importe quel signe qui leur signalerait un chemin sûr. Il avait l’espoir de retrouver un couloir marqué par les symboles de Nephos.
Comme ce dernier l’avait prédit, Rhaen n’avait pas tardé à suggérer de marquer les murs à leur tour. Avec sa peinture pour le visage, celle avec laquelle il dessinait les petites feuilles sur ses joues et son front, Rhaen s’était mis en tête de dessiner des flèches pour indiquer les couloirs qu’ils avaient pris et la direction dans laquelle ils avançaient.
La peinture était un peu trop transparente et il n'en avait pas beaucoup, mais ils n'avaient rien d'autre.
└ Je n’aurais jamais pensé à faire des flèches. ┐ avait songé David, qui devait bien avouer que Rhaen ne s’en sortait pas si mal.
Soudain, au bout d’un couloir étroit, une étrange lueur bleue apparut. Elle disparut aussitôt, comme si elle était en mouvement et s’était cachée. Mais les deux jeunes hommes avaient eu le temps de la voir. David s’arrêta, les yeux écarquillés.
└ C’était quoi ? ┐ murmura-t-il, se demandant si la source de cette lumière pouvait les entendre. └ Tu l’as vue, hein ? ┐
Rhaen hocha lentement la tête. Il avait peur, mais son regard était aussi celui qu’il avait lorsqu’un sujet l’intriguait.
└ Au vu de la quantité de cristaux dans les grottes, ces lieux ont forcément un lien avec Âme. ┐ répondit-il doucement. └ Et sa couleur-totem est le bleu, ça colle. – Tu penses que cet « Âme » est ici ? – Quoi ? Non ! Impossible. ┐ réagit aussitôt Rhaen. └ Mais un ou des esprits d’Âme, sans doute. – C’est dangereux ? Tu crois que ça peut nous attaquer ? ┐
Rhaen tremblait légèrement, et il se serra un peu plus contre David, tenant son bras comme si sa vie en dépendait, ses yeux scrutant toujours l’endroit où la lueur s'était manifestée.
└ Je ne sais pas. Je n’ai pas encore étudié ces esprits avec Hedera, alors c’est un sujet que je ne maîtrise pas. Je viens tout juste d’entamer l’étude des filles de Magie, tu sais ? – Euh, d’accord ? ┐
La lueur réapparut à cet instant, et sembla s’enfoncer dans le couloir, comme si elle les invitait à la suivre. Ils hésitèrent. David murmura :
└ Tu crois qu’on doit la suivre ? – C’est… c’est peut-être juste une illusion, mais… ça pourrait être un piège. Ou une aide. Je crois me souvenir d’une légende au sujet d’un esprit d’Âme qui aide les âmes perdues. – De toute façon, on n’a pas trop le choix sur la direction à prendre. On est dans un couloir. Soit on continue, soit on fait demi-tour. ┐
Rhaen ne répondit pas tout de suite, son regard scrutant la lumière mouvante à la recherche du moindre détail qui pouvait l’aider à comprendre ce à quoi ils avaient à faire. Puis il poussa un léger soupir, son visage tendu par l’incertitude.
└ Tu as raison. On n’a pas vraiment le choix. ┐ fit-il en levant la tête vers David. └ De toute façon, on ne peut pas être plus perdus que perdus. – C’est pas faux. ┐ rit nerveusement David. └ Si ça devient trop étrange, on rebrousse chemin, d’accord ? ┐
Rhaen acquiesça sans un mot. Cette lumière bleue qui semblait être leur seul guide dans l’obscurité pouvait autant être synonyme d’espoir que de désespoir.
Depuis combien de temps arpentaient-ils les cavernes ? Ni Rhaen ni David ne pouvaient répondre à cette question. Ils suivaient la lueur bleue au loin, avançant d’un pas prudent en se demandant s’ils avaient pris la bonne décision.
Cette dernière semblait bien décidée à les guider, mais sans pour autant vouloir se montrer. Elle restait toujours suffisamment loin pour qu’ils ne puissent voir que sa lumière.
└ Je me demande à quoi cet esprit ressemble. ┐ murmura Rhaen, tentant de garder son calme en alimentant sa propre curiosité.
À l’instant où il prononça ces mots, la lumière se dirigea vers un sentier étroit entre deux grandes pierres. Elle s’éloigna en accélérant subitement son allure. Les deux jeunes hommes échangèrent un regard.
└ C’est peut-être la sortie. ┐murmura Rhaen avec espoir, hochant la tête pour se convaincre lui-même.
Mais David n’en était pas aussi certain. Il s’arrêta un instant, son instinct lui murmurant que quelque chose n’allait pas. Mais il décida de l’ignorer. Ils n’avaient pas d’autre choix que de continuer. Rhaen ralentit le pas, ses yeux errant sur les parois de plus en plus compressées.
└ David… ce… c’est trop étroit…. ┐ mumura-t-il, la voix tremblante. └ Je peux pas… – Ferme les yeux et laisse-moi te guider. ┐
Rhaen hocha doucement la tête et accepta sa main tendue. Ils avancèrent lentement, se sentant de plus en plus oppressés au fur et à mesure qu’ils pénétraient plus profondément dans ce passage étroit.
L’épaule de David lui faisait mal tandis que sa main serrait celle de Rhaen, qui marchait derrière lui. Ce n’était pas une position confortable, mais il n’avait pas le choix.
└ Il faut continuer. On est au bout, le passage s’élargit devant moi. ┐ fit David, tentant de rassurer Rhaen.
À cet instant, il ne regardait pas où il marchait. Et avant qu’il ne puisse en dire davantage, David se sentit basculer. Il n’y avait plus de sol devant lui, mais un immense trou.
Il tomba dans l’obscurité, emportant Rhaen avec lui. Ils dévalèrent une pente, se heurtant contre des rochers, dans un abîme sombre où leurs cris résonnèrent.
David lâcha un instant son bâton, qui dégringola avec eux, mais le rattrapa aussitôt. Il tenta alors de trouver une prise avec, tout en gardant la main de Rhaen dans la sienne. Le bout de bois se coinça dans une immense racine, stoppant brutalement leur chute.
David poussa un cri de douleur, ses bras lui donnant l’impression qu’ils allaient se disloquer, mais il tint bon et maintint sa prise. Ses yeux se fixèrent sur la gigantesque racine qui venait de les sauver, avant de se baisser vers Rhaen.
└ On va s’en sortir. Je ne te lâcherais pas. ┐ cria-t-il en tentant de tirer le jeune homme vers lui, ignorant la douleur qui résonnait dans son corps. └ Regarde, il y a un trou dans le mur. Essaye de l’atteindre ! Je vais te faire basculer pour t’en rapprocher. – Je… Je vais pas y arriver… c’est trop… ! ┐ balbutia Rhaen.
Mais David insista, se forçant à être ferme malgré la terreur qu’il ressentait :
└ Tu dois sauter ! Fais-le maintenant ! ┐
Rhaen prit une grande inspiration, et avec toute la force qu’il avait en lui, sauta. Il atterrit sous le passage et réussit à s’y hisser. Il se recroquevilla aussitôt, le souffle court et les larmes aux yeux. La peur était trop forte. Il était toujours dans cette position, le visage enfoui dans ses genoux, quand David parvint enfin à le rejoindre.
└ Ouah. On l’a échappé belle. ┐ fit ce dernier, en tentant de reprendre son souffle. └ Rhaen ! Ça va aller, on est en vie. – J’ai peur… – On va y arriver. Regarde y a un passage, je suis sûr qu’on peut rejoindre le reste des cavernes d’ici. ┐ fit David en tendant la main vers lui. └ Aie ! ┐
Rhaen releva aussitôt la tête. David se tenait le bras avec une expression douloureuse sur le visage.
└ Tu es blessé ?! – C’est bon. Ça va passer, allons-y.
– Laisse-moi regarder. J’ai… j’ai un petit baume dans mon escarcelle. Il apaise la douleur. ┐ insista-t-il, la voix tremblante, tentant de reprendre ses esprits. └ Où l’ai-je mis ? Zut, où est-il… là ! ┐
Sentant que Rhaen n’abandonnerait pas, David enleva sa tunique et s’assit à côté de lui. Il regarda ses manches, triste de constater qu’elles étaient déchirées, irrémédiablement abîmées par la chute.
Le pot de baume était minuscule, mais pourtant il suffit à recouvrir les épaules et les coudes de David, qui soupira aussitôt d’aise, sentant aussitôt la magie du médicament faire effet.
└ J’arrive pas à croire que l’on soit tombé dans un piège aussi gros. ┐ marmonna-t-il. └ Je suis désolé, Rhaen. C’est ma faute, on aurait pas dû suivre cette chose, et surtout j’aurais dû regarder où je mettais les pieds. – Tu m’as sauvé la vie. J’ose même pas imaginer si… tu crois que les guerriers disparus sont tous tombés dans ce trou ? Peut-être que leurs corps sont en bas… et s’il y avait d’autres trous ? – Je veux pas y penser. ┐ frissonna David.
#fantasy#rituhell#originalstory#davidota#frenchfiction#watercolor#original character#aquarelle#procreate#art#histoire
1 note
·
View note
Text


L’Or est un des métaux précieux les plus anciens et ayant été utilisé depuis bien longtemps par l’homme. Des mines d’ors datant de plus de 5’000 ans ont été trouvées en Afrique tandis que la découverte en elle-même de ce métal daterait d’il y a environ 6 000 ans. Il était utilisé pour les mêmes usages et utilisé que l’argent, soit la fabrication de nombreux bijoux, ornements et d’objets religieux dont on peut citer les civilisations précolombiennes d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud avec leurs nombreux objets religieux et bijoux. A la fin de la Préhistoire, lors du Chalcolithique (aussi connu comme l’Énéolithique ou l’Âge de Cuivre.), les parures en or des peuples dit “atlantique” semblez être des symboles de pouvoir et mêlée en ce sens des perles hélicoïdales, des lunules, des colliers à lamelles découpées et allez des armes aux pointes de flèches. C’est durant l’Âge de bronze que la diversification des objets en or est constatée, montrant l’existence des diadèmes, des torques, de bracelets, et même de vaisselle en or. La grande partie de ses découvertes est issue de fouilles de tombes individuelles comme celle des “Princes Armoricains” et de leurs urnes de bronze où ont été retrouvés les objets. Aussi, le fait d’amasser de l’or par enfouissement peut être une offrande ou une cachette provisoire pour un trésor paraît croissante et ce sont des dépôts indépendants de l’art funéraire qui seront de plus en plus découverts. C’est lors de l’âge du bronze moyen que les dépôts d’or deviennent communs au détriment de vrais bijoux d’or qui disparaît des sépultures comme nous le prouvent les découvertes des tombes du Midi Français ou alors les Tumuli de la forêt de Haguenaub. Le Bronze final nous permet d'observer la raréfaction des dépôts d’or sur de vastes pans de territoires européens alors que les reliquats funéraires sont insignifiants, voire rares. Son utilisation semble réduite au début de l’âge du fer même si dans les Tumuli des territoires celtes issue de la période Hallstatt en Allemagne du Sud, dans l’Est de la France et de la Suisse nous permet de trouver des coupes en or, des armes à incrustation d’or de façon commune. C’est à la fin de cette période, surtout après 550 av. J.-C. que des tombes dites “princières” nous offrent parfois des chars de parades ou des coques de navire protectrices incrusté d’or, mais nous livrent aussi des objets en or placés à côté d’imposantes vaisselles de bronzes, de plaques de ceinture, de pièce également en bronze, ainsi que diverses armes en fer (des poignards et des lances). Ainsi, lors de la période de la Tène (450 av. J.-C. à 25 av. J.-C) Les tertres princiers se raréfient, mais garde toutefois des objets typiques en or, en fer et en bronze.
Les deux objets ici présents sont donc issus de cet artisanat préhistorique de l’or. Nous avons donc un ornement en or pour cheveux daté de 2300 av. J.-C. à 2000 av. J.-C. cet ornement trouvé à Orbliston Junction à Moray en Écosse est aujourd’hui exposé au National Museum of Scotland.
Le deuxième objet est un torque (colliers notamment celtes) qui symbolise la noblesse, mais aussi un statut élevé dans la société tout en étant un attribut divin, notamment celui du dieu celte Cernunnos. Elle serait accordée aux guerriers qui ont réalisé une prouesse.
1 note
·
View note
Text

Parmi les dernières paroles prononcées par le Christ sur la croix, aucune n'est plus importante ou plus poignante que "Tout est accompli". Le mot grec traduit par "accompli", que l'on ne trouve que dans l'Évangile de Jean, est ''tetelestai'', un terme comptable qui signifie "payé en entier". Lorsque Jésus a prononcé ces mots, il a déclaré que la dette envers son Père était effacée complètement et pour toujours. Non pas que Jésus ait effacé la dette qu'il avait envers le Père, mais il a éliminé la dette de l'humanité, la dette du péché.
Juste avant son arrestation par les Romains, Jésus a fait sa dernière prière publique, demandant au Père de le glorifier, tout comme Jésus avait glorifié le Père sur terre, ayant "achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire" (Jean 17:4). L'œuvre que Jésus a été envoyé accomplir était de "chercher et sauver ce qui est perdu" (Luc 19:10), d'expier les péchés de tous ceux qui croiraient en lui (Romains 3:23-25) et de réconcilier les hommes pécheurs avec un Dieu saint. "Et tout cela vient de Dieu qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. En effet, Dieu était en Christ: il réconciliait le monde avec lui-même en ne chargeant pas les hommes de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation" (2 Corinthiens 5:18-19). Nul autre que Dieu en chair et en os ne pouvait accomplir une telle tâche.
L'accomplissement de toutes les prophéties, de tous les symboles et de toutes les préfigurations du Messie à venir dans l'Ancien Testament a également été réalisé. De la Genèse à Malachie, plus de 300 prophéties spécifiques décrivent la venue du Messie, toutes accomplies par Jésus. De la "semence" qui écraserait la tête du serpent (Genèse 3:15) au Serviteur souffrant d'Isaïe 53, en passant par la prédiction du "messager" du Seigneur (Jean-Baptiste) qui "préparerait le chemin" du Messie, toutes les prophéties relatives à la vie, au ministère et à la mort de Jésus ont été accomplies et achevées à la croix.
Bien que la rédemption de l'humanité soit la tâche achevée la plus importante, beaucoup d'autres choses ont été achevées à la croix. Les souffrances que Jésus a endurées pendant son séjour sur terre, et en particulier au cours de ses dernières heures, étaient enfin terminées. La volonté de Dieu pour Jésus a été accomplie dans son obéissance parfaite au Père (Jean 5:30 ; 6:38). Plus important encore, le pouvoir du péché et de Satan était aboli. L'humanité n'aurait plus à subir les "flèches enflammées du malin" (Éphésiens 6:16). En levant le "bouclier de la foi" en celui qui a achevé l'œuvre de la rédemption et du salut, nous pouvons, par la foi, vivre comme de nouvelles créations en Christ. L'œuvre achevée de Jésus sur la croix a été le début d'une vie nouvelle pour tous ceux qui étaient autrefois "morts par leurs offenses et leurs péchés", mais qui sont désormais "vivants avec le Christ" (Éphésiens 2:1-5).
0 notes
Text
WILLOW 2022 FANFICTION
CHAPITRE 17
LE PACTE D'HASTUR




Dans les profondeurs d’Immemorial City, s’étendait un gouffre infernal d’une horreur sans nom. Un royaume de terreur, dévasté, sous un ciel ténébreux, lacéré à intervalles réguliers par des éclairs incandescents. Les terres cendrées étaient fissurées par des siècles d’un chaos sans fin et brûlées par le flux ardent du vermiscus. L’air, rempli de poussière et de soufre, étouffait toute vie.
Les entités démoniaques erraient parmi les ténèbres, leurs silhouettes déformées, chassant et s’entre-dévorant, afin d’assouvir un trop plein d’instincts meurtriers et sanguinaires. Leurs cris de souffrance se mêlaient aux rugissements lourds des tornades de feu.
Toute une armée satanique se levait, attendant de pouvoir se répandre à la surface.
Au cœur de cette terre damnée, se dressait une colossale tour sombre en forme de pyramide, flanquée de tourelles acérées, telles des flèches déployant leur venin empoisonné, menaçante et déversant son ombre maléfique.
Dark Elora et Graydon, avançaient d’un pas lent.
— Quel est donc cet endroit ? s’interrogea le jeune prince déchu, sa voix empreinte d’inquiétude.
— L’Antre du Wyrm, répliqua fermement Dark Elora.
Elle s’approcha des murs et posa sa main sur les parois craquelées.
— Ces symboles sont d’une grande beauté, ses doigts effleuraient lentement, en une douce caresse, les inscriptions en pnakotiques. Je peux ressentir toute cette puissance qui émane du vermiscus, elle plongea sa main dans le liquide visqueux, qui s’écoulait le long des fissures, et la porta à ses lèvres.
Graydon ne pouvait détourner son regard, fasciné, devant le calme et l’assurance dont faisait preuve Dark Elora.
— Ces chaînes… un frisson glacial lui parcourut l’échine, à l’instant même où il réalisa ce qu’elles emprisonnaient. Ce sont... des restes démembrés. Qu’est-ce que c’est, ma Reine, le mur des tortures ?
— Oh, non, mon cher et tendre, Dark Elora agrippa l’une des chaînes rouillées. Notre Maître sait comment punir les traites et satisfaire ses instincts sanguinaires.
Les deux amants se déplaçaient parmi des cadavres desséchés, entendant le claquement de leur pas. Un son lointain parvenait aux oreilles de Graydon.
— Tu entends ? demanda-t-il, tandis qu’il cherchait du regard la provenance des sons. Cela ressemble à des murmures d’agonies.
— Prisonniers pour l’éternité dans leur prison de martyres, telle est la sentence de notre Maître, souffla Dark Elora.
Graydon prit la main de son amante, s’offrant ainsi du réconfort.
Tous deux stoppèrent à quelques mètres d’un immense rideau de feu, terrifiant et rougeoyant, projetant des éclats orangés sur leurs visages respectifs, accentuant leur aspect maléfique.
Un terrible rugissement transperça l’air, secouant et faisant trembler la terre sous leurs pieds. Une créature satanique surgit des flammes de l’enfer, ses iris aussi ambrés que le vermiscus, sa silhouette monstrueuse et diabolique se découpait au milieu de ce rideau de lave, accompagnée d’une aura de terreur indescriptible.
Le vermiscus s’écoulait le long de ce corps immonde, identique à de la sève infectée, inondant sa colonne vertébrale. Le visage, hideux et terrifiant de la créature, était scarifié de symboles pnakotiques, entaillés dans sa chair cendrée. Quatre cornes surplombaient son crâne d’où semblait émaner le liquide visqueux. Sa bouche, aux dents affûtées, renforçait sa nature abjecte.
— Comment a-t-elle pu vous échapper ! la voix, d’outre-tombe de la bête gronda avec une telle violence, que la pièce entière sembla se fissurer.
Graydon resserra ses doigts autour de ceux de Dark Elora, tandis qu’elle essayait d’apaiser la fureur du Wyrm.
— Je la tenais, mon Maître. Elle était à ma merci, si Aniel et Kida n’étaient pas intervenus, pour la sauver.
Le Wyrm poussa un hurlement de rage.
— Je m’occuperai d’eux en tant voulu. Je les broierai dans cette salle et je savourerai chaque instant de leur souffrance. Quant à l’Impératrice, vous n’avez pas droit à l’erreur, si vous ne voulez par finir comme ces cadavres à vos pieds.
— Je suis bien plus forte qu’elle, mon Maître. J’ai ressenti sa faiblesse lors de notre affrontement.
Un lourd silence s’ensuivit, pesant sur l’atmosphère déjà angoissante, avant que le Wyrm ne poursuive.
— J’avais mis tous mes espoirs en Bavmorda. Elle fut le meilleur de mes sujets et aurait pu régner à mes côtés. Mais son erreur lui fut fatale. Ne me déçois pas, Elora.
Une silhouette sombre et fantasmagorique se matérialisa aux cotés du Wyrm, déformée par le rideau de feu. Les ténèbres qui l’entouraient personnifiaient un froid glacial et une terreur indescriptible.
*******
L’Arbre de Vie de Tir Asleen avait été infecté. Son feuillage blanc diamant qui étincelait jadis de mille couleurs, se fanait lentement. Les feuilles tombaient une à une sur le sol meurtri, portant encore les cicatrices du carnage passé. Les cadavres des chevaliers de la Pacalcade gisaient aux côtés de ceux des démons qu’ils avaient combattus. Du tronc, jadis resplendissant de vie, jaillissait un liquide noirâtre et visqueux.
Hastur, roi maudit, accompagné de deux gardes, se réjouissait devant la détérioration de l’Arbre de Vie. Ses yeux brillaient d’une lueur maléfique, tandis qu’il caressait du bout des doigts, l’écorce noircie.
L’un des gardes osa rompre le silence.
— Mon Seigneur, l’Arbre se meurt.
Hastur lui répondit, esquissant un sourire maléfique, les yeux rivés sur l’Arbre.
— Il ne se meurt pas. La magie qu’il renferme mène un combat de l’intérieur. Le Malatrium s’infiltre dans ses veines, corrompant chaque filtre de son être. Bientôt, il sombrera définitivement et je récolterai le fruit de mes longues attentes. Je forgerai l’arme qui me permettra de posséder la magie interdite.
Les gardes se regardèrent et frissonnèrent, conscients d’être les témoins d’un pacte sombre sous le signe de la trahison.
Après la reconstruction de Galladoorn, suite à sa défaite contre les sbires de Bavmorda, Hastur fut proclamé roi. Mais sa soif de vengeance et de pouvoir qui naquit en ce jour sombre, ne fit que s’intensifier. Déterminé à prendre sa revanche et étendre son règne sur tout le royaume d’Andowyne. Il se mémorisait cette rencontre fatidique qui lui permit d’élaborer son plan diabolique.
*******
Hastur déambulait, seul, dans les jardins royaux, absorbé par ses sombres pensées, cherchant à échafauder un plan qui lui permettrait d’assouvir ses projets machiavéliques. Le parfum des fleurs environnantes ne parvenait pas à atténuer le tourbillon de haine et d’ambition qui le hantait.
Il s’assit au bord d’une fontaine, sculptée dans un marbre blanc éclatant, plongea sa main dans l’eau fraîche et cristalline, qui s’écoulait entre ses doigts. Il leva les yeux vers une déesse de marbre, tenant une jarre, d’où jaillissait le filet d’eau scintillant.
Il resta ainsi, un moment, le regard perdu, ses pensées en quête de trahison et de conquête. La mélodie de l’eau apaisait ce lieu, contrastant avec son désir inextinguible de pouvoir qui brûlait en lui, et semblait se nourrir de ses cruels desseins, le poussant un peu plus vers les ténèbres. Hastur était prêt à tout pour atteindre ses objectifs quitte à trahir les siens.
Alors que le murmure de la fontaine semblait lui chuchoter des mots en pnakotiques, l’ombre de son visage démoniaque se superposa à son reflet dans l’eau translucide. Les éléments environnants s’assombrirent progressivement. Les fleurs se fanèrent et l’eau de la fontaine se noircit.
Les chuchotements s’intensifiaient dans son esprit, poussant Hastur à se lever et se diriger vers le labyrinthe de haies. Un lieu diabolique, au chemin sinueux et trompeur. Chacun de ses pas semblaient l’entraîner plus profondément vers les ténèbres.
— Qui va là ! s’écria le roi, ayant senti une présence. Il resserra sa main sur la poignée de son épée, prêt à combattre.
Une entité fantasmagorique se forma au sein de l’épaisse brume. Une voix spectrale résonna dans son esprit.
— Nous pouvons t’offrir ce que tu désires.
— Que savez-vous de mes désirs ! Qui êtes-vous ?! demanda fermement le roi.
— L’Ordre du Wyrm. Rejoins-nous et Tir Asleen t’appartiendra.
— Quel en est le prix ?!
— Ton fils cadet.
Zivian hésita un instant, bien que son désir de pouvoir fût bien trop puissant.
— Cela m’est impossible !
Un rire démoniaque rugit.
— Ton sang est tellement corrompu par la haine et l’avidité que la vie de ton fils est moindre face à tes sombres desseins.
Zivian resta silencieux avant de prendre sa décision.
— Il te suffit de te soumettre. À genoux !
Le roi maudit s’exécuta et s’agenouilla devant l’entité.
— Renonces-tu à ton fils.
— Oui j’y renonce.
— Acceptes-tu de rejoindre l’Ordre du Wyrm et de consacrer ta vie à son dessein.
— Je l’accepte.
Un rire glacial retentit, tandis que les ténèbres s’amenuisaient, rendant la clarté au jardin et l’eau de nouveau cristalline. Le pacte venait d’être signé.
Hastur se releva, les yeux injectés de sang et le visage déformé par la haine et l’avidité. Il quitta les jardins. Lorsqu’il atteignit la salle du trône, il fit signe aux gardes de le laisser seul.
Le roi maudit, s’assit sur le trône, sa main droite crispée sur l’accoudoir, sentant toute la puissance du Wyrm se mêler à son sang. Des ombres fugaces, apparaissaient autour de lui. Un léger sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres.
#wattpad#queer#fantasy#willow#fanfiction#tv shows#darkfantasy#ruby cruz#erinkellyman#writters on tumblr#ao3 writer#lgbtq community#movies#books#womenwriters#creative writing#autrice
0 notes
Text
Avant tout, apprenons du vocabulaire lié à la Saint-Valentin
La Saint-Valentin : La fête qui célèbre l'amour et l'affection, célébrée le 14 février.
L'amour : Un sentiment profond d'affection et d'attachement envers quelqu'un.
Le cœur : Le symbole de l'amour et des émotions fortes.
Les roses : Des fleurs souvent offertes comme signe d'amour et d'affection le jour de la Saint-Valentin.
Le cadeau : Un objet ou une action offerte à quelqu'un en signe d'amour ou d'amitié.
Les chocolats : Des bonbons au chocolat souvent offerts comme cadeau pour la Saint-Valentin.
La carte de vœux : Une petite carte décorée avec des messages d'amour ou d'amitié.
Romantique : Relatif à l'amour, à la tendresse ou à la passion.
Le dîner aux chandelles : Un repas romantique éclairé par des bougies.
Le Valentin / La Valentine : Nom associé à la personne que l'on aime, souvent utilisé pour se référer à un partenaire le jour de la Saint-Valentin.
Les sentiments : Les émotions que l'on ressent envers quelqu'un, comme l'amour, l'affection ou l'amitié.
Cupidon : Le dieu romain de l'amour, représenté comme un petit enfant ailé qui tire des flèches d'amour.
Le poème d'amour : Un texte écrit exprimant les sentiments romantiques envers quelqu'un.
Le bouquet de fleurs : Un assortiment de fleurs offert comme cadeau pour exprimer l'amour et l'appréciation.
Le rendez-vous : Un moment arrangé pour se rencontrer avec quelqu'un, souvent utilisé pour des sorties romantiques le jour de la Saint-Valentin.
L'affection : Un sentiment de tendresse ou d'attachement envers quelqu'un.
Le rendez-vous galant : Une sortie romantique entre deux personnes amoureuses ou intéressées l'une par l'autre.
La déclaration d'amour : Exprimer ses sentiments amoureux à quelqu'un.
Le célibataire : Une personne qui n'est pas en couple.
Le rendez-vous amoureux : Un moment planifié où deux personnes se rencontrent pour passer du temps ensemble.
Les sentiments amoureux : Les émotions ressenties envers une personne, souvent de l'affection, de l'attirance et de l'amour.
La poésie romantique : Des poèmes qui expriment des sentiments d'amour et de romantisme.
Le dîner romantique : Un repas spécial partagé avec un partenaire, souvent aux chandelles ou dans un cadre romantique.
Le bisou : Un geste affectueux où deux personnes se touchent les lèvres, souvent signe d'affection ou d'amour.
Le cadeau symbolique : Un objet offert pour représenter les sentiments d'amour ou d'amitié envers quelqu'un.
La passion : Un sentiment intense d'enthousiasme et d'amour pour quelque chose ou quelqu'un.
Le couple : Deux personnes engagées dans une relation amoureuse.
La fête des amoureux : Un autre nom pour la Saint-Valentin, où les gens célèbrent l'amour et l'affection.
L'amoureux/l'amoureuse : Une personne qui est amoureuse de quelqu'un.
Le cadeau romantique : Un présent donné à un partenaire ou à une personne aimée pour exprimer des sentiments romantiques.
Le compagnon/la compagne : Un terme utilisé pour désigner son partenaire amoureux.
Le sentimental(e) : Qui est enclin à ressentir des émotions profondes et tendres, souvent en lien avec l'amour et la romance.
Le bouquet de roses : Un arrangement de fleurs, souvent des roses, offert en signe d'amour et d'appréciation.
La relation amoureuse : Lien affectif et romantique entre deux personnes.
La journée spéciale : Un jour particulier, comme la Saint-Valentin, où les gens célèbrent quelque chose de spécial, comme l'amour ou l'amitié.
Lisez des idées de quelques activités à faire en couple pour rendre la journée de la Saint-Valentin plus spéciale :
Cuisiner ensemble : Préparez un repas spécial à la maison. Choisissez une recette que vous aimez tous les deux ou essayez quelque chose de nouveau. Mettez-vous aux fourneaux ensemble et partagez ce moment de complicité.
Une promenade romantique : Profitez d'une balade main dans la main dans un parc, le long d'une plage ou dans un quartier pittoresque. Prenez le temps d'apprécier la beauté qui vous entoure et partagez des moments intimes en plein air.
Soirée cinéma à la maison : Créez une ambiance confortable avec des couvertures douillettes et des snacks. Choisissez une sélection de films romantiques à regarder ensemble et passez la soirée à vous détendre et à apprécier des histoires d'amour sur grand écran.
Une séance de dégustation de vin ou de chocolat : Organisez une dégustation à domicile en choisissant quelques bouteilles de vin ou une variété de chocolats fins à savourer ensemble. Apprenez à reconnaître les différentes saveurs et profitez de ce moment gourmand.
Jouer à des jeux de société ou des jeux vidéo : Jouez à des jeux de société ou des jeux vidéo que vous aimez tous les deux. Passez du temps à vous amuser ensemble.
Un pique-nique romantique : Préparez un panier avec de la nourriture et des boissons et allez pique-niquer dans un parc. Profitez du plein air et de la nourriture ensemble.
Ces activités simples vous permettront de passer un moment spécial avec votre partenaire lors de la Saint-Valentin.
Apprenons maintenant quelques expressions romantiques que vous pouvez utiliser le jour de la Saint-Valentin pour exprimer votre amour :
Je t'aime plus que tout au monde. - I love you more than anything in the world.
Tu es mon amour éternel. - You are my eternal love.
Tu es la lumière de ma vie. - You are the light of my life.
Mon cœur bat plus fort quand je suis avec toi. - My heart beats stronger when I'm with you.
Chaque jour avec toi est une bénédiction. - Every day with you is a blessing.
Tu es mon âme sœur. - You are my soulmate.
Je suis tellement reconnaissant(e) de t'avoir dans ma vie. - I am so grateful to have you in my life.
Tu rends chaque jour meilleur. - You make every day better.
Tu es mon refuge, mon roc, mon amour. - You are my refuge, my rock, my love.
Je suis fou/folle de toi. - I'm crazy about you.
Ton sourire illumine ma journée. - Your smile brightens my day.
Avec toi, je me sens complet(e). - With you, I feel complete.
Tu es la raison pour laquelle je me réveille chaque matin avec le sourire.
You are the reason I wake up every morning with a smile.
Je veux passer le reste de ma vie à tes côtés. - I want to spend the rest of my life by your side.
Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée. - You are the best thing that ever happened to me.
La Saint-Valentin est une journée spéciale où l'amour et l'affection sont célébrés à travers des gestes attentionnés et des mots doux. Que vous choisissiez de cuisiner ensemble, de faire une promenade romantique ou simplement de partager des moments intimes à la maison, l'important est de montrer à votre partenaire à quel point il/elle compte pour vous.
N'oubliez pas que l'amour se manifeste non seulement le 14 février, mais chaque jour de l'année. Prenez le temps de cultiver votre relation et d'exprimer vos sentiments tout au long de l'année.
Que cette Saint-Valentin soit remplie de moments de bonheur, de complicité et d'amour partagé. Et rappelez-vous, peu importe la façon dont vous choisissez de célébrer, l'essentiel est d'être ensemble et de créer des souvenirs qui dureront toute une vie.
If you liked this article, follow us on Instagram and Facebook for French language tips, lessons, and batch updates. Join our Facebook group. Join our Telegram group.
Consult our Blog section here: BLOG Give us a chance to become a part of your successful online French language learning journey for DELF/ TEF Canada/ TCF Canada Exams. WhatsApp us at +91-9056131830 or email [email protected] to get in touch.
0 notes
Text
Que nous raconte le mystérieux cercle mégalithique anglais Stonehenge ? Rien. Ou pas grand-chose.
Surtout quand on compare au Ziggourat d’Ur en Mésopotamie, ou aux grandes pyramides d’Égypte, contemporains de notre cercle de pierres dressées, et qui sont beaucoup plus prolixes et élaborés socialement. Ces monuments stupéfiants sont attachés aux toutes premières cités des hommes, et font donc transiter toute sorte de symboles complexes, rattachés à des ethnies d’homo sapiens qui avaient découvert l’écriture, cunéiforme où hiéroglyphe, et bien avancé leur division du travail.
Au contraire, la civilisation néolithique européenne n’a strictement rien écrit. Cette civilisation s’est contentée de dresser des énigmes sous forme de pierres, des mégalithes, de plus en plus gros, énormes, vers le ciel et vers le soleil, et partout sur le territoire, en France, en Angleterre, en Corse et au fin fond de l’Espagne. Pas une randonnée dans les drailles cévenoles, sur les pourtours du golfe du Morbihan, ou au fin fond de la Charente maritime, sans tomber sur une allée couverte, un dolmen ou un menhir. Alors Stonehenge, le grand monument de cette civilisation ne dit certes rien, mais c'est un témoignage unique, très proche de nous dans l’espace, et dans le temps, de l’essence même de ce qui fait l’irréductible originalité du phénomène humain.
N’étant pas encombrés de la volonté spirituelle perdue de nos ancêtres, on comprend uniquement ce que ces pierres veulent bien dire : Stonehenge est une œuvre collective, un outil extrêmement sophistiqué et précis, orienté par les solstices, pour observer la course du soleil et de la lune. Une véritable machine de vision, un outil en prise avec le fond des âges, qui raconte d’une manière essentielle ce couplage fonctionnel très caractéristique entre l’organisme humain, son environnement et la technologie. Ce couplage unique, qui nous a fait passer du monde vivant au monde humain, et qui apparait dès l’aube de l’humanité il y a presque 3 millions d’années.
L’homo habilis à la face plate se tient debout, et avec sa main libre, il fait des outils. C’est ce qui le caractérise : l’outil est une composante organique de l’homme, un véritable organe extérieur. Comme il n’est pas codé génétiquement, mais exsudé du corps, extériorisé et disponible aux autres individus de l’espèce, l’outil fabrique chez l’humain, très progressivement, une mémoire sociale externe : le groupe humain en sait plus que l’instinct biologique de l’individu. Le lien entre zoologie et sociologie se desserre progressivement grâce à cette mémoire collective externe, qui s’enrichit à force de faire des outils, en anticipation d’usages futurs non prévisibles. Stonehenge raconte ça : à force de faire des galets polis, on finit par faires des bifaces, puis des grattoirs, puis des flèches, puis des monuments funéraires, puis des châteaux, puis des manufactures, puis des aéroports, puis des centrales nucléaires. Ça prend deux ou trois millions d’années, mais le résultat est là : on devient plus intelligent grâce à ce que l’on fabrique.
Stonehenge condense dans un cercle de 88m de diamètre la leçon essentielle d’André Leroi-Gourhan, le grand paléontologue : « la pensée n’est pas seulement une activité de traitement d’information, c’est un dialogue entre la vie et la matière.». L’humanité est une technogenèse, s’appuyant sur ses outils pour progresser biologiquement. Comme l’œuf et la poule, l’homme et l’outil sont liés depuis la nuit des temps.
C'est le témoignage précis, figé et silencieux, de ce moment incroyable où l’homo sapiens, en ayant une mémoire sociale externe suffisante se met à faire des outils complexes en forme de bâtiment, de l’architecture en somme, passant du statut préhistorique de chasseur-cueilleur qui était le sien depuis 295.000 ans, à celui d’homme qui façonne l’histoire, et qui concerne tout juste les 5.000 dernières années. L’Architecture est une technique, une discipline toute nouvelle, à l’échelle de l’humanité. Et à Stonehenge, ce grand outil de pierre qui nous rend plus intelligents, les Trilithes des blocs de sarsen parlent déjà de la thématique infinie du rapport entre ce qui porte et ce qui est porté. On peut déjà comprendre le mur qui s’ouvre à la lumière pour former les colonnes des temples, et sentir dans le cercle parfait l’abstraction radicale de la géométrie platonicienne. En fait il y a déjà tout Pythagore, Vitruve, Palladio et Viollet-le-Duc, en germe, dans la pierre bleue de ce monument muet, qui tisse un lien entre nous et l’aube de l’humanité.
0 notes
Text
BitKeep a changé de nom en Bitget Wallet, marquant ainsi une étape importante à travers le monde de la crypto et du Web3. En effet, la nouvelle mise à jour de la marque s'inscrit dans la lignée de la nouvelle version de la crypto-bourse, avec le slogan « Faster Trading, Better Assets ». BitKeep est dorénavant Bitget Wallet : en ligne avec le rebranding de la nouvelle version crypto et Web3 BitKeep, le portefeuille crypto multi-chaînes non dépositaire, a annoncé son changement de nom en Bitget Wallet, pour s'aligner sur la nouvelle version qui règle le monde de la crypto et du Web3. "Le changement de marque de Bitget Wallet est arrivé !" En pratique, avec ce changement de marque, "l'ex" BitKeep sera transformé en une plateforme de portefeuille de trading, qui permettra aux utilisateurs de profiter de transactions plus rapides et de services de gestion d'actifs de meilleure qualité. Et de fait, la mise à jour de la marque s'inscrit dans la lignée du slogan « Faster Trading, Better Assets », qui sera donc adopté par Bitget Wallet. Tout cela a été possible grâce à une levée de fonds de 30 millions de dollars par Bitget, la crypto-bourse devenue populaire pour le copy-trading et bien plus. Ces fonds sont par ailleurs utilisés pour harmoniser les services robustes de BitKeep avec la technologie et l'expertise de trading de pointe de Bitget. Le changement de marque de BitKeep et la nouvelle fonctionnalité Bitget Swap qui fusionne crypto et Web3 A l'occasion du rebranding du wallet BitKeep en Bitget Wallet, Bitget a lancé une nouvelle fonction qui harmonise le monde crypto avec Web3 : Bitget Swap. Cette nouvelle fonctionnalité de trading multi-chaînes intégrée offre une agrégation intelligente des DEX sur plus de 100 DEX, avec la meilleure liquidité de sa catégorie, pour fournir aux utilisateurs les prix les plus optimaux disponibles. Il s'agit d'une fonctionnalité du nouveau Bitget Wallet qui a la capacité de offrir aux utilisateurs la possibilité de profiter d'une large gamme de paires de trading et d'un trading inter-chaînes transparent sur 20 chaînes. Non seulement cela, Bitget Swap offre aussi un accès à des informations précises sur le marché et sur les prix agrégés depuis de multiples protocoles de premier plan, ainsi qu'à une sélection robuste de modes de négociation, y compris des ordres à cours limité et des contrats à effet de levier. La nouvelle fonctionnalité interagit avec les diverses autres fonctionnalités de la plate-forme, telles que la gestion et le transfert de jetons, le marché NFT, le navigateur DApp, le Launchpad, etc. La signification du nouveau logo Bitget Wallet Même les graphismes ont leur sens et, apparemment, Bitget n'a pas manqué l'occasion de créer un nouveau logo qui commémore le changement de marque dans Bitget Wallet. C'est un symbole fort de l'engagement de la plateforme à révolutionner le monde du trading Web3 et de son solide partenariat avec Bitget Exchange. Ce logo comporte deux pointes de flèche pointant dans des directions opposées, chacune portant une signification profonde qui s'aligne sur la vision de la nouvelle marque. Les flèches représentent la foi inébranlable de Bitget Wallet dans l'avenir grâce à des conseils et à un leadership, et indiquent la vitesse des transactions dont les utilisateurs peuvent profiter sur la plate-forme. À cet égard, Moka, COO de BitKeep, a commenté : "Cette transformation marque une étape importante pour BitKeep car elle embrasse l'avenir du trading sur le Web3. Avec le soutien de Bitget, nous sommes sur le point de devenir le portefeuille de trading ultime, offrant aux utilisateurs des transactions plus rapides, une agrégation DEX inégalée et une commodité inter-chaîne transparente. La vision du rebranding de Bitget Au tournant du fameux rebranding de Twitter en X, Bitget a aussi voulu réaliser le sien, en publiant son nouveau style et sa nouvelle vision. Il s'agit d'une philosophie véritablement nouvelle axée sur le «Trade smarter», qui met
l'accent sur l'engagement de Bitget à fournir aux utilisateurs des outils pour un secteur financier sûr, facile à employer et efficace. Avant toute chose, Bitget souhaitait mettre à jour son identité visuelle, afin de rationaliser le processus de trading et de le rendre plus simple pour ses utilisateurs. Si nous parlons d'objectifs, alors la nouvelle mise à jour de la crypto-échange vise la transparence et la sécurité. A cet égard, Bitget s'engage à publier des audits mensuels sur l'état de ses réserves (PoR). PDJ Plus de l'auteur
0 notes
Text
La subjugation de Saint Sébastien
Par ce dessin, j'ai voulu réinterpréter le mythe de Saint Sébastien. Depuis la Renaissance, les artistes n'ont cessé d'érotiser l'image de ce saint percé par des flèches.
Comme j'adore l'idée de mélanger les cultures, les influences, l'idée du syncrétisme, j'ai décidé dans cette oeuvre que Sébastien soit percé par la flèche de Cupidon, comme une sorte de symbole érotique. Cupidon, en haut à droite, est assis sur un linga hindou : le phallus de Shiva, qui lui même est posé sur une colonne corinthienne qui fait ici figure de yoni, symbole de l'énergie féminine. L'association du linga et du yoni représente la puissance créatrice (sachant que dans mon interprétation des mythes, Cupidon/Éros est le démiurge : le dieu qui a crée l'univers.)
À gauche : une Vénus au bain, inspirée de la statue éponyme des jardins Ephrussi de Rotschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat.
En bas à droite, la plante est un strelitzia. Je l'ai dessiné car ses fleurs me rappellent des flèches.
0 notes
Text
Cerfa 11382*03 : formulaire pour une demande de prêt auprès de la Caf pour travaux d'amélioration de l'habitat
New Post has been published on https://www.juristique.org/cerfa/cerfa-11382-03-pret-caf-travaux-amelioration-habitat
Cerfa 11382*03 : formulaire pour une demande de prêt auprès de la Caf pour travaux d'amélioration de l'habitat
Le formulaire Cerfa 11382 réf 03 est utilisé par un propriétaire ou un locataire afin d’effectuer une demande de prêt dans le but de réaliser des travaux d’amélioration dans le logement. Ce prêt s’adresse également aux assistantes maternelles (assistants maternels). Une fois complété et signé, il est à envoyer à la Caisse d’Allocations familiales (Caf) dont vous dépendez (selon l’adresse de votre domicile) avec les pièces justificatives. Le Cerfa 11382*03 est découpé en six parties :
Les informations sur le demandeur,
L’adresse du demandeur,
Le logement à améliorer,
Les travaux à entreprendre,
Le financement des travaux,
Un cadre réservé pour la déclaration sur l’honneur, la date, le lieu et la signature du demandeur.
Comment obtenir un prêt auprès de la Caf pour des travaux afin d’améliorer l’habitat ?
L’administration à l’origine et en charge de l’évolution de ce formulaire est la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf).
Sommaire
1 Télécharger le formulaire Cerfa 11382*03 pour une demande de prêt auprès de la Caf pour des travaux d’amélioration de l’habitat :
2 Télécharger la notice d’utilisation explicative
3 Quel est le montant du prêt de la Caf ?
4 Foire aux questions (FAQ) sur le formulaire Cerfa 11382*03
5 Autres formulaires Cerfa de la Caisse d’Allocations familiales (Caf) à télécharger en ligne
6 Votre avis sur l’utilisation du Cerfa 11382 et l’aide de la Caf pour des travaux d’amélioration de l’habitat
Télécharger le formulaire Cerfa 11382*03 pour une demande de prêt auprès de la Caf pour des travaux d’amélioration de l’habitat :
Vous pouvez télécharger, remplir et imprimer le document au format PDF remplissable, ici :
#pdfp64c00db02fef1 .title font-size: 16px; #pdfp64c00db02fef1 iframe height: 500px; #pdfp64c00db02fef1 width: 100%; .pdfp4a5a589cbtn background: #2271b1; color: #fff; padding: 10px 20px 10px 10px
Cerfa remplissable et modifiable 11382*03 pour demander un prêt à la Caf pour des travaux d'amélioration de l'habitat
Télécharger le Cerfa 11382
Il n’existe pas à notre connaissance de version Word de ce formulaire. La prochaine version du Cerfa est le 11382*04.
Télécharger la notice d’utilisation explicative
Il n’existe pas de notice d’utilisation spécifique pour ce formulaire.
Quel est le montant du prêt de la Caf ?
En 2023, le prêt de la Caf peut atteindre 80 % du montant des dépenses des travaux dans la limite de 1 067,14 euros. Il est remboursable sur 3 ans maximum (10 ans pour les assistantes maternelles).
Foire aux questions (FAQ) sur le formulaire Cerfa 11382*03
"@context":"https://schema.org","@type":"FAQPage","@id":"https://www.juristique.org/cerfa/cerfa-11382-03-pret-caf-travaux-amelioration-habitat","mainEntity":["@type":"Question","name":"Comment télécharger ou imprimer le Cerfa 11382*03 pour une demande de prêt auprès de la Caf pour des travaux d'amélioration de l'habitat ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Pour télécharger et imprimer le <strong>formulaire Cerfa 11382*03 </strong>pour une <strong>demande de prêt auprès de la Caf pour des travaux d'amélioration de l'habitat</strong>, il vous suffit de cliquer le symbole « <strong>télécharger</strong> » (le symbole « <em>Disquette </em>» à droite du PDF) ou de choisir « <strong>Imprimer » </strong>(le symbole « <em>Imprimante </em>» à droite également du PDF). Si les boutons n'apparaissent pas, notamment sur mobile, vous pouvez utiliser le symbole \"<em>Flèche droite</em>\" qui permettra de retrouver les mêmes commandes dans un menu déroulant.","@type":"Question","name":"Dans quelle situation le formulaire Cerfa 11382*03 est-il nécessaire ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Le <strong>formulaire Cerfa 11382*03</strong> est nécessaire pour demander un prêt à la <strong>Caisse d'Allocations familiales </strong>(Caf) pour des travaux d'amélioration de l'habitat.","@type":"Question","name":"À qui transmettre le formulaire Cerfa 11382*03 une fois celui-ci remplis et signé ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Une fois remplis et signé, le <strong>formulaire Cerfa 11382*03</strong> est à transmettre à la Caisse d'Allocations familiales (Caf) dont vous dépendez (selon l'adresse de votre domicile) avec les pièces justificatives.","@type":"Question","name":"Quelle est la référence du formulaire Cerfa de demande d’un prêt à la Caf pour des travaux d'amélioration de l'habitat ?","acceptedAnswer":"@type":"Answer","text":"Le formulaire Cerfa pour une <strong>demande de prêt à la Caf pour des travaux d'amélioration de l'habitat </strong>est référencé par un numéro de cinq chiffres « <strong><em>11382 </em></strong>» suivis du <strong>symbole étoile</strong> « <strong><em>*</em> </strong>» et de deux chiffres supplémentaires pour le numéro de révision « <strong><em>03</em></strong> ». Il est important de vérifier qu’il s’agit bien de la dernière version officielle du modèle de formulaire de l’administration française."]
Comment télécharger ou imprimer le Cerfa 11382*03 pour une demande de prêt auprès de la Caf pour des travaux d’amélioration de l’habitat ?
Pour télécharger et imprimer le formulaire Cerfa 11382*03 pour une demande de prêt auprès de la Caf pour des travaux d’amélioration de l’habitat, il vous suffit de cliquer le symbole « télécharger » (le symbole « Disquette » à droite du PDF) ou de choisir « Imprimer » (le symbole « Imprimante » à droite également du PDF). Si les boutons n’apparaissent pas, notamment sur mobile, vous pouvez utiliser le symbole « Flèche droite » qui permettra de retrouver les mêmes commandes dans un menu déroulant.
Dans quelle situation le formulaire Cerfa 11382*03 est-il nécessaire ?
Le formulaire Cerfa 11382*03 est nécessaire pour demander un prêt à la Caisse d’Allocations familiales (Caf) pour des travaux d’amélioration de l’habitat.
À qui transmettre le formulaire Cerfa 11382*03 une fois celui-ci remplis et signé ?
Une fois remplis et signé, le formulaire Cerfa 11382*03 est à transmettre à la Caisse d’Allocations familiales (Caf) dont vous dépendez (selon l’adresse de votre domicile) avec les pièces justificatives.
Quelle est la référence du formulaire Cerfa de demande d’un prêt à la Caf pour des travaux d’amélioration de l’habitat ?
Le formulaire Cerfa pour une demande de prêt à la Caf pour des travaux d’amélioration de l’habitat est référencé par un numéro de cinq chiffres « 11382 » suivis du symbole étoile « * » et de deux chiffres supplémentaires pour le numéro de révision « 03 ». Il est important de vérifier qu’il s’agit bien de la dernière version officielle du modèle de formulaire de l’administration française.
Autres formulaires Cerfa de la Caisse d’Allocations familiales (Caf) à télécharger en ligne
.slick-slider#wpsp-108574 margin-left: 0px; .slick-slider#wpsp-108574 .wp-show-posts-inner margin-left: 1em; margin-right: 1em; #wpsp-108574.wpsp-card .wp-show-posts-single margin-bottom: 2em; .slick-slider#wpsp-108574 .wp-show-posts-single margin-bottom: 0px; #wpsp-108574 .wp-show-posts-inner:hover .wp-show-posts-image .wp-show-posts-image-overlay background-color: rgba(252,186,4,0.7) !important; #wpsp-108574 .wp-show-posts-entry-title a color: #1f2641; #wpsp-108574 .wp-show-posts-entry-title a:hover color: #e55934; .wp-show-posts-columns#wpsp-108574 margin-left: -2em; .wp-show-posts-columns#wpsp-108574 .wp-show-posts-inner margin: 0 0 2em 2em;
Cerfa 11382*03 : formulaire pour une demande de prêt auprès de la Caf pour travaux d’amélioration de l’habitat
Cerfa 11381*02 : formulaire pour demander une aide financière de la Caf pour le BAFA
Cerfa 14000*01 : formulaire pour la déclaration et le choix des parents pour des enfant(s) en résidence alternée
Cerfa 11423*06 : formulaire pour demander des allocations familiales
Cerfa 12504*10 : formulaire pour une demande de complémentaire santé solidaire
Retrouvez également l’ensemble de nos formulaires Cerfa de la Caf pour le RSA.
Votre avis sur l’utilisation du Cerfa 11382 et l’aide de la Caf pour des travaux d’amélioration de l’habitat
Dites-le-nous dans les commentaires. Merci.
0 notes
Text
Achille : Légende et héros de la mythologie grecque

Dans la riche mythologie grecque, une figure se distingue par son courage, sa force et sa destinée tragique : Achille. Ce héros légendaire a joué un rôle central dans la guerre de Troie, marquant l'imaginaire collectif par sa puissance et sa quête de gloire.
Origines et naissance d'Achille
Selon la mythologie, il est le fils de Thétis, une déesse marine, et de Pélée, le roi des Myrmidons. Dès sa naissance, il bénéficie d'un statut exceptionnel en raison de ses origines divines. Toutefois, sa mère Thétis, consciente de sa destinée tragique, plonge Achille dans les eaux du Styx, le rendant invincible, à l'exception de son talon, par lequel elle le tenait.
L'éducation d'Achille
Pour préparer Achille à son rôle futur, il est confié à Chiron, le centaure sage et savant. Chiron lui enseigne les arts de la guerre, la chasse, mais aussi la musique et la médecine. Ainsi, Achille développe des compétences exceptionnelles, alliant force, rapidité et courage, faisant de lui l'un des plus grands héros de son époque.
La guerre de Troie
Il est étroitement associé à la guerre de Troie, un conflit épique entre les Achéens et les Troyens. Son rôle central dans cette guerre est marqué par une querelle avec Agamemnon, le roi des Achéens. Cette dispute entraîne la colère d'Achille, qui décide de se retirer du combat. Privés de son leadership, les Achéens subissent de lourdes défaites face aux Troyens. Cependant, Achille, profondément affligé par la mort de son ami Patrocle, revient sur le champ de bataille avec une vengeance implacable. Il tue Hector, le prince troyen, en représailles, contribuant ainsi à la chute imminente de Troie. Son courage et sa détermination inspirent les autres guerriers, et son nom devient synonyme de bravoure sans pareille.
Le mythe d'Achille et la mort
Malgré sa quasi-invulnérabilité, il n'échappe pas à son destin tragique. Selon la légende, il est frappé par une flèche décochée par Pâris et guidée par le dieu Apollon. Cette flèche atteint son talon vulnérable, sa seule faiblesse, entraînant la mort du grand héros. Après sa mort, une rivalité émerge entre Ajax et Ulysse pour obtenir l'armure d'Achille, symbole de sa puissance. Finalement, c'est Ulysse qui la remporte, grâce à sa ruse et à son éloquence. il est honoré par des funérailles grandioses et reste à jamais gravé dans les mémoires en tant que héros légendaire.

Ajouter à la liste d’envies + Aperçu Femme Grecque Buste de femme en résine gamme “VOLUPTUOSO” 61,50 €

Ajouter à la liste d’envies + Aperçu Homme Grec Buste grec David moderne en résine 67,90 € – 137,50 €

Ajouter à la liste d’envies + Aperçu Femme Grecque Athéna Niké victoire Samothrace en résine 117,90 € – 177,50 €

Ajouter à la liste d’envies + Aperçu Femme Grecque Buste Vénus en résine 47,90 €
Héritage et représentations d'Achille
L'héritage d'Achille se perpétue à travers les siècles. Sa figure puissante et tragique a inspiré de nombreux écrivains, artistes et cinéastes. Des œuvres littéraires telles que l'Iliade d'Homère ont contribué à la renommée d'Achille, tandis que des peintures et des sculptures grecques représentent souvent ses exploits et sa mort. De plus, l'expression "le talon d'Achille" est devenue courante pour décrire une faiblesse ou une vulnérabilité dans le langage courant. Ainsi, il continue de vivre dans notre culture collective, témoignant de la puissance intemporelle des mythes grecs. Conclusion Achille demeure un héros emblématique de la mythologie grecque, dont le récit de vie captivant et tragique continue d'exercer une fascination sur les générations successives. Son rôle central dans la guerre de Troie, ses exploits légendaires et sa mort tragique en font une figure inoubliable de l'histoire et de la littérature. En explorant les récits de la mythologie grecque, nous découvrons des personnages tels qu'Achille, qui ont le pouvoir de nous inspirer et de nous enseigner des leçons universelles sur la condition humaine. Read the full article
0 notes
Text
Pretty Cure and Crossover Quest All-Stars lore: Mike and Cure Earl
Blue knows Mike.
Mike’s real name is Michael Macaluso.
Cure Earl’s Paintbrush is capable of performing magic that’s fundamentally the same as Symbol Powers; the revelation led to the invention of the Pinceau - flèche bouleau spell, a combination of her and Mike’s powers.
The existence of Saiark remnants came as a surprise to Cure Earl; she thought they were dealt with when the Phantom Empire fell. Cure Earl and Mike teamed up to defeat one of these remnants when the latter went to Paris with his Ranger teammates on holiday.
#pretty cure#happiness charge precure#international precure#international cures#merci precure#cure earl#power rangers#power rangers samurai#crossover quest
0 notes