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La véritable histoire du magicien noir Marwan al-Majnun I
Au nom d'Allah, le Miséricordieux et le Clément, je commence, Aldhar Ibn Beju, cet ouvrage pour parler de ce renégat qui s'est moqué des lois éternelles et sacrées d'Allah et qui, dans son aveuglement, a quitté le chemin de la vertu. Voici l'histoire de l'homme connu sous le nom de Marwan al-Majnun, le démon incarné. Que son nom soit un avertissement pour tous ceux qui tournent le dos à la lumière du Tout-Puissant !
C'est à l'ombre de la vénérable ville de Bagdad, à l'époque des Abbassides, que Marwan Ibn Chosroes est né. Cet homme était issu d'une lignée ancienne et noble qui, selon la légende, remonte aux rois-prêtres des anciens empires mésopotamiens, ceux qui régnaient autrefois sur les villes de Sumer, Babylone et Assur. Ce qui est certain, c'est que Marwan, par le sang de ses ancêtres, était lié à l'héritage de ces grands empires dont la gloire et la honte résonnaient dans les fleuves Euphrate et Tigre.
Lorsque les armées des croyants, menées par les fidèles du Prophète (que la bénédiction d'Allah soit sur lui), vainquirent l'empire perse des Sassanides, un ancêtre de Marwan, un noble de haut rang à la cour des rois disparus, se convertit à l'islam. Cet homme, doté de la ruse d'un serpent et d'une détermination de fer, a rapidement acquis une position prestigieuse parmi les nouveaux dirigeants, les Omeyyades. Mais sa véritable force résidait dans sa capacité à s'adapter aux changements de pouvoir.
Quand le vent du destin a fait tomber les Omeyyades et que les Abbassides ont pris le pouvoir, c'est un autre ancêtre de Marwan qui a soutenu la nouvelle dynastie avec la ruse d'un scorpion, par la trahison et l'intrigue. Sa récompense a été la gloire et la richesse, qui ont été préservées pour sa famille pendant des générations. Mais comme le prophète l'a dit : « Le monde est comme une ombre fugace, et le cœur de l'homme est comme une tempête qui ne connaît pas de repos. »
Marwan Ibn Chosroes était issu de cette lignée d'hommes nobles, mais pas toujours vertueux. Son père, un homme d'une honnêteté et d'une décence rares, était une exception dans cette lignée. Il servit à la cour de Bagdad avec intégrité et gagna le respect du calife, qui fit de lui l'un de ses plus proches conseillers. Mais bien que Marwan Ibn Chosroes ait été élevé dans une maison de vertu, il devait suivre une autre voie.
Dès son plus jeune âge, Marwan se montra insouciant, faisant fi de la sévérité de son père et des enseignements des érudits de Bagdad. Il recherchait le plaisir plutôt que la sagesse, et son immense confiance en lui, qui confinait à l'orgueil démesuré, remplaçait l'humilité. Il parlait souvent avec la conviction d'un homme qui croit que le monde lui est soumis et ne voyait dans l'honnêteté de son père que de la faiblesse.
Mais l'histoire nous a montré à maintes reprises que l'arbre de la perdition prend racine dans les graines de l'arrogance. Ainsi, le nom de Marwan, aussi prestigieux qu'il ait pu paraître autrefois, devait devenir un symbole de folie et de sombre perdition.
À la mort de son père, le fils aurait pu mener une vie prospère et influente. L'immense fortune de sa famille, associée à la bienveillance du calife, lui aurait assuré un avenir radieux. Mais Marwan n'était pas du genre à se contenter de la sécurité et de la tranquillité. Au contraire, il était animé par un désir irrépressible de gloire et d'aventure, qui le poussa à prendre des décisions qui allaient changer son destin à jamais.
Marwan, un homme de forte carrure et de main habile, était un chasseur doué. Mais alors que d'autres ne chassaient les créatures du désert que par nécessité, Marwan le faisait par pur plaisir. Gazelles, chacals et même rares léopards du désert ont trouvé la mort sous ses flèches et ses lances. Cette passion sanguinaire a renforcé en lui la conviction qu'aucun défi n'était trop grand et qu'aucun objectif n'était inaccessible.
Un jour, alors que le cruel chasseur campait parmi les Bédouins du Sud, il entendit le vieux conte de la cité perdue des Aad. Les Aad, disait la légende, étaient un peuple puissant qui s'attira la colère d'Allah en rejetant les enseignements du prophète Hud. Leur magnifique cité fut détruite par une tempête de sable et de feu, et leurs âmes, rejetées par Allah, errèrent à jamais dans le désert. Mais on disait aussi que les ruines de cette ville recelaient des trésors incommensurables et des secrets interdits et innommables, une gloire immortelle pour celui qui parviendrait à les trouver.
Marwan, animé par l'idée de devenir immortel en tant que découvreur de l'Aad, décida de partir à la recherche de leur cité perdue. Il comprit cependant rapidement que ce ne serait pas une entreprise facile. Les Bédouins, qui connaissaient bien le désert, refusèrent de l'accompagner. «Ce désert, appelé le sable de la perdition», dirent-ils, «a été créé par Allah, car même l'enfer ne lui semblait pas assez désagréable.»
Mais le aventurier, animé par la soif de gloire, n'était pas un imbécile, mais un homme doué d'un esprit stratégique. Il voulait traverser les sables de la perdition avec une expédition généreusement équipée, composée de soldats expérimentés et d'habitants du désert. Il distribua donc des montagnes d'or pour dissiper la crainte des malédictions et des démons. Ses chameaux étaient chargés d'eau et de provisions, et lui-même menait le groupe, rempli d'une fausse fierté et convaincu de trouver les Aad.
Les semaines et les mois passèrent, mais l'expédition resta introuvable. Aucune nouvelle ne parvint du désert, et bientôt on dit que Marwan et ses hommes avaient été victimes de la malédiction des Aad. Dix ans s'écoulèrent, et Marwan devint la risée des marchés de Bagdad, son nom un avertissement contre la bêtise et l'orgueil. Mais un jour, il revint.
Ce n'était pas le Marwan que les gens de Bagdad avaient si bien connu. Son corps autrefois fort était émacié, son regard était trouble et marqué par des ombres que seuls les habitants du désert pouvaient comprendre. Sa peau était brûlée et ridée, ses vêtements autrefois somptueux étaient en lambeaux. Mais ce n'était pas son apparence qui effrayait les gens, mais le changement dans sa nature.
Le rapatrié parlait peu, et quand il parlait, c'était un murmure, entrecoupé de mots étranges que personne ne pouvait comprendre. Ses yeux, autrefois pleins d'arrogance et de joie de vivre, étaient froids et vides, comme s'ils avaient vu les horreurs d'une autre existence. Il évitait la compagnie des autres, vivait comme un ermite et portait toujours sur lui un étrange parchemin qu'il gardait comme son plus grand trésor. Ce qu'il avait vécu dans le désert, pourquoi il était revenu seul et ce qu'il y avait trouvé, restèrent un secret qu'il emporta dans sa tombe. C'est ainsi que le peuple ignorant l'appelait Marwan, le fou. Mais ceux qui le voyaient ressentaient une vérité que les mots ne pouvaient décrire : Marwan al-Majnun apparaissait comme un homme qui avait perdu une partie de son âme et dans lequel habitait désormais quelque chose d'insaisissable et d'obscur. Une image de ce qui se produit lorsque l'orgueil démesuré de l'homme dépasse les limites de la raison, et que ses égarements l'ont conduit sur des chemins qu'aucun croyant ne devrait emprunter.
Cependant, Marwan était toujours doté d'une immense fortune et il ne fallut pas longtemps avant qu'il ne mette fin à sa vie d'ermite. Son arrogance irrépressible et son ambition de surmonter les limites de la mortalité par le savoir et le pouvoir le remplissaient d'une aspiration impie telle une tempête sombre. Cependant, dans les jours qui lui restaient à vivre, il lui manqua cette audace qui l'avait autrefois poussé à chercher la Cité des Aad. Sa soif de connaissances interdites restait insatiable, mais il était lâche lorsqu'il s'agissait d'accomplir des actes courageux.
Le Misérable fit construire à Bagdad un palais somptueux, dont l'architecture était imprégnée d'une obscurité abominable qui mettait mal à l'aise même les érudits et les maîtres d'œuvre les plus respectés de la ville. Des tours qui s'élançaient vers le ciel telles des griffes, des cours dont l'ombre n'était jamais touchée par la lumière du soleil et des salles remplies de reliefs inquiétants représentant des dieux et des démons étranges - tout cela témoignait des étranges préférences du maudit.
C'est dans ce palais qu'il commença, sous la protection du calife, qui honorait toujours les mérites du père de Marwan, des études qui étaient considérées comme interdites dans tout le monde islamique. On disait que «le fou» avait rassemblé d'anciens textes de Babylone et de Suse, dont on disait qu'ils avaient été touchés par le souffle des démons. Des rumeurs de sacrifices humains et de rites horribles circulaient dans les rues de Bagdad, et on parlait d'une communauté maudite qui avait trouvé refuge dans les sombres salles de Marwan : la confrérie d'Ahriman, un ordre ancien de mages maléfiques qui serait au service des forces des ténèbres depuis l'époque des anciens rois perses.
Mais même la protection du calife ne parvint pas à étouffer complètement l'agitation croissante au sein du peuple et la méfiance des érudits. Le comportement du renégat attira l'attention des théologiens et des juges influents, qui condamnèrent ses pratiques comme étant un blasphème. Malgré son pouvoir et sa richesse, la situation du maudit à Bagdad devint de plus en plus délicate.
C'est alors que celui qui avait succombé aux forces obscures décida de parcourir le monde islamique pour parfaire ses sombres études loin des murs de Bagdad. On rapporte qu'il visita les puissantes villes de Damas et du Caire et qu'il explora les secrets des bibliothèques de Cordoue et de Fustat. Il apprit des alchimistes qui menaient leurs expériences impies à l'ombre des pyramides et des sectes mystiques qui vivaient cachées dans les montagnes de Perse.
Mais la rencontre la plus étrange de sa vie, Marwan l'a faite dans la péninsule du Sinaï. Il y a rencontré le dernier survivant d'une tribu oubliée de nomades, qui lui a révélé un secret qui a fait frémir même l'âme corrompue du misérable. Le nomade parla d'un temple caché dans les étendues arides du Sinaï, un lieu de culte secret dédié à l'ancien dieu Osiris et dont les salles abritaient la malédiction d'Osiris, un rouleau de parchemin qui permettait d'invoquer la déesse démoniaque Likath, l'incarnation du néant lui-même.
Fasciné et poussé par un désir obscur, Marwan commença à tout apprendre sur ce temple mystérieux et son histoire. Il partit pour l'Égypte, où il étudia pendant cinq ans les vestiges des anciens royaumes pharaoniques et plongea dans les plus profonds mystères de la magie égyptienne. Mais il lui manquait le courage de faire le dernier pas et d'ouvrir le temple du dieu des morts.
Lorsqu'il retourna finalement à Bagdad, il n'était plus un homme ordinaire. Il était devenu une ombre sinistre, un ennemi d'Allah, doté d'un savoir que personne d'autre dans le monde islamique ne possédait. Son retour marqua le début d'un nouveau chapitre, dans lequel le nom de Marwan devait être à jamais associé aux horreurs de la magie noire.
Puisse le Miséricordieux nous préserver des ténèbres de la damnation, et puisse cette histoire servir d'avertissement à ceux qui s'écartent du droit chemin.
Rempli d'un savoir que ni les hommes ni les djinns ne devraient posséder, Marwan al-Majnun se retira dans son palais en déclin avec un petit groupe de partisans fanatiques. Là, dans les coins les plus sombres de sa résidence, il commença à écrire une œuvre que le monde n'aurait jamais dû voir. Jour et nuit, comme possédé par un feu invisible, il consignait ses découvertes impies dans un livre qui devait plus tard être connu sous le nom de Nekrozoikon.
On dit que les mots de ce livre lui ont été dictés par des démons et le Shaitan lui-même, que des voix cruelles résonnaient dans l'ombre de ses appartements et que l'encre qu'il utilisait provenait du sang des victimes qu'il avait offertes à ses dieux sombres. Le Nekrozoikon n'était pas un livre ordinaire, c'était un grimoire, un recueil de connaissances interdites qui révélait les secrets abominables des puissances des ténèbres.
Mais comme toutes les histoires de folie des grandeurs, l'ascension de Marwan s'est terminée en tragédie. Le vieux calife était mort et Haroun al-Rachid, un homme à l'esprit clair et à la foi inébranlable, régnait désormais à sa place. Le nouveau calife, que son nom soit loué, n'avait aucune compréhension pour les pratiques morbides de Marwan et était déterminé à mettre fin à ces agissements sinistres une fois pour toutes.
Une nuit, sous un ciel sans lune, le souverain de tous les croyants envoya ses meilleurs hommes pour prendre d'assaut le palais du damné. On disait que les pouvoirs magiques du fou s'affaiblissaient en l'absence de la lune, et les soldats ne rencontrèrent donc que la résistance des quelques adeptes du maudit, qui furent pour la plupart envoyés au Djéhannam avec la pointe de leurs épées. Les soldats ont parcouru les salles sombres du palais à la lueur de torches enflammées et ont trouvé le misérable dans sa bibliothèque, entouré de piles de textes impies.
On s'empara de Marwan al-Majnun, désarmé par l'impuissance de ses propres arts, et on l'emmena. Le palais lui-même fut rasé jusqu'aux fondations, de sorte qu'il ne resta aucune trace de ce lieu d'horreur. La même nuit, on aveugla Marwan al-Majnun et on lui coupa la langue pour qu'il ne puisse plus utiliser ses sombres pouvoirs au détriment des croyants. Ensuite, on emmena le misérable dans un lieu inconnu, dans les montagnes impraticables du Zagros. Là, dans un sombre cachot dont les murs étaient imprégnés du froid de l'éternité, il fut emmuré vivant. Son destin était scellé, et le monde ne devait plus jamais le revoir. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. On raconte que son esprit erre encore dans les montagnes, une ombre agitée qui hante ceux qui osent s'aventurer sur les sentiers interdits.
Le Necrozoicon, ce livre démoniaque, a cependant échappé à la destruction. L'un des plus fidèles adeptes de Marwan a sauvé l'ouvrage et l'a emporté dans les recoins les plus sombres du monde, où il a circulé parmi les magiciens noirs et les sectes obscures. Même aujourd'hui, dit-on, il existe des copies de ce livre, cachées dans les bibliothèques des damnés, où elles attendent de corrompre les âmes de ceux qui sont assez insensés pour lire leurs pages.
Ainsi se termine l'histoire de Marwan al-Majnun, le fou dont les chemins le menèrent dans les ténèbres. Puisse Allah nous préserver d'un tel destin et que la vérité l'emporte toujours sur la tromperie.
Ainsi rapporté par Aldhar Ibn Beju le 5 mois de Shawwal 1446, chroniqueur au service de la sagesse et des enseignements du passé.
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The grand finale of this multimedia cycle is not only surrealistic but also a piece of Dark Fantasy - may the terrors of the night spare you.
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The explosive end of a slightly crazed hit man and his employers, presented in a surreal multimedia format. This time purely fictional and without any historical context.
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Das explosive Ende eines Killers und seiner Auftraggeber begleitet vom Gelächter des dunklen Gottes.
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A Neolithic multimedia spectacle about friendship, treachery and, not least, love, presented in a surrealistic way.
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Terraforming Deserta Umbrae (blueprint Mars)
‘Deserta Umbrae’ is a desert planet with a thin CO₂ atmosphere, high UV radiation, minimal water and nitrogen-poor soil. Deserta Umbrae has a thin atmosphere (about 0.6% of Earth's pressure, about 6 hPa), little to no magnetic field (radiation protection is absent), cold temperatures (-80 °C on average), and CO₂-rich soils with ice deposits (regolith, polar ice caps). Our tools: a compact probe with master AI, mini AI beetles (self-learning, ant level) and chemo-synthetic microorganisms. Alternatively, we use digital nanorods in symbiosis with microorganisms.
Our probes land in regions with resources (e.g. ice, metal oxides in the regolith). The mini-bugs (size: mm range, with drill/sensors) start mining iron, silicon and other metals. They adapt to the conditions (e.g. dust storms) and optimise their efficiency through self-learning.
The master AI prioritises the construction of larger machines (e.g. 3D printers that produce nanorods or small reactors). Our little KI-Ant-Beetles could assemble micro-factories that produce materials for atmosphere modification (e.g. greenhouse gases).
Without a magnetic field, solar energy is limited by radiation and dust storms. The AI could build mini-reactors (e.g. radioisotope generators) that run on local uranium/thorium or synthesise methane from CO₂ and ice (Sabatier reaction: CO₂ + 4H₂ → CH₄ + 2H₂O).
The machines process ice and regolith to release CO₂ (abundant in Martian -sorry, uh Deserta Umbrae's- soils) and water vapour. AI beetles could produce metal nanorods (e.g. 9 µm long, made of iron) that are sprayed into the atmosphere to enhance the greenhouse effect.
In parallel, we use microorganisms that convert CO₂ and H₂ (from ice) into CH₄ (methane) – a potent greenhouse gas. Chemo-synthesis (e.g. methanogenesis: CO₂ + 4H₂ → CH₄ + 2H₂O) does not require light, which makes it ideal for the low-light conditions on Deserta Umbrae.
The magnetic field is, of course, a problem because the atmosphere is constantly escaping. Until a final technical solution emerges, the only option is to continuously refill the atmosphere using microbes/automata.
Our microbes (e.g. extremophile archaea) use local resources (CO₂, H₂, sulfates) and develop in an environmentally specific way (genetically adaptable via synthetic biology). They form biofilms under the surface (radiation protection) and release O₂.
The master AI monitors the evolution, selects successful strains and promotes hybrids that fix N₂ (necessary for plant growth). Our goal here is a primitive flora (e.g. algae-like) that makes the soil fertile. The robots melt ice (via methane release) and create small water cycles. Microbes could break down salts (perchlorates) to make water usable. The master AI monitors the evolution, selects successful strains and promotes hybrids that fix N₂ (necessary for plant growth).
The effect of UV radiation on microorganisms is another problem, but microbes could form silicate or metal-based shields (e.g. SiO₂ layers) as a by-product of their chemo-synthesis, by absorbing silicon from the regolith and secreting it as a protective layer.
So: Genetically modified metabolic pathways – e.g. SiO₂ precipitation from dissolved silicate (Si(OH)₄ → SiO₂ + 2H₂O) as a waste product. Energy from chemo-synthesis (CO₂ + H₂ → CH₄); biofilms with SiO₂ layers provide sub-surface protection, reflect UV radiation and stabilise soils. Likewise, our microbes could release N₂ to build up the atmosphere. Mars regolith contains nitrogen compounds (e.g. nitrates, NH₄⁺), which they break down; denitrification (NO₃⁻ → N₂ + O₂) or ammonia oxidation (NH₃ → N₂ + H₂O). Energy from chemo-synthesis (e.g. sulfate reduction). N₂ serves as a buffer gas and is less volatile than CO₂. On top of that, O₂ is a bonus for the later flora.
Let us now turn to our ant-bug design and its energy supply. The machines are powered by mini-reactors (e.g. with U-235 or Th-232 from regolith). The size of our beetles is in the mm range (e.g. 5 mm), scalable to cm for larger machines. Our machines are equipped with diamond drills, sensors (UV, metal detection), microprocessors (self-learning, beetle level), energy (mini-fission via U-235 pellets).
Let us now turn to the nanorods: these are helical nanotubes (e.g. made of gold, silicon or carbon) with bioactive coatings (peptides) to attract microbes. They are designed as machines with Turing-like computability that can solve any task. They should be 10-100 nanometres in size, i.e. small enough for microbial interaction (e.g. chemo-synthesis in ‘Deserta’), but large enough for internal logic. We use photovoltaics and/or chemical energy (e.g. oxidation of microbial waste) as energy sources. Individual nanorods are therefore, so to speak, ‘cells’ with basic computing power (e.g. state transitions like finite state machines), which combine to form ‘organs’ (structures).
Hardware considerations:
Core: quantum dot (qubit-like) for simple calculations – e.g. states ‘0’, ‘1’, ‘superposition’ (inspired by quantum computing).
Shell: DNA origami structure (see DNA nanotech research), flexible for self-assembly.
Sensors: infrared/ultrasound for environmental perception (e.g. other nanorods, microbes).
Actuators: magnetic tips or chemical ‘glue’ (e.g. van der Waals forces) for docking.
With regard to the software, we use a kind of ant algorithm to generate an exponentially increasing swarm intelligence without central control (local rules). We use a simple neural network consisting of three layers (input, hidden, output) that is trained by feedback from the environment. The aim is self-organisation into larger structures. The following mechanisms could be used:
Rule 1: ‘Search for neighbours’ – nanorods dock when they receive similar signals (e.g. UV frequencies).
Rule 2: ‘Form chains’ – linear nanorod compounds (e.g. like termite mounds) for simple tasks (e.g. microbial transport).
Rule 3: ‘Form networks’ – chains combine to form 2D/3D lattices (e.g. helix or cube) when the task becomes more complex (e.g. O₂ release).
Individual nanorods are ‘dumb’ (e.g. they only react to light gradients), but in the swarm ‘intelligence’ arises through feedback. A rather utopian goal here is a self-optimising ‘superorganism’ that, for example, terraforms Deserta Umbrae.
Another possibility would be a symbiotic system with microorganisms in which various nanorod structures serve as a ‘mycelium’ scaffold for microbes. The structures ‘feed’, protect and stimulate integrated microbes.
A rough analysis of the terraforming process could be as follows:
Step 1: Sowing: Nanorods and microbes distributed by spaceship (e.g. dust clouds over craters).
Step 2: Network formation: Helical chains → sponges protect microbes, start O₂ production.
Step 3: Soil formation: nets ‘weave’ microbes into sand, humus is created, N₂ is released.
Step 4: Scaling: billions of nanorods form a planet-wide ‘mycelium’ and/or ‘superorganism’.
A fleet of 5 ships (3 as a core fleet, 2 redundant) should be used. Specialisation would be desirable, e.g.:
Ship 1: Nanorod storage – 10 m long, 5 m wide, 500 kg Nanorods (10¹⁵ units).
Ship 2: Microbe tanks – 15 m long, 8 m wide, 1000 L microbe cultures (e.g. cyanobacteria).
Ship 3: Control drone – 5 m long, 3 m wide, AI for coordination (seeding pattern).
If available, ion thrusters should be used or whatever. Now Aldhar Ibn Beju has had enough and lets you think for a while.
© 2025 Q.A.Juyub alias Aldhar Ibn Beju
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Hello friends and interested parties. Subject of today's surrealistic multimedia spectacle is based on a highly controversial historical figure named 'Bumpy' Johnson. Friend of Malcolm X, a pillar of his community and drug-dealing gangster boss. I consider the man to be exemplary of the fundamental conflict in our souls. There is only a very fine line between light and dark.
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The first part of a multimedia work (music + video) with surrealistic elements. This time, the journey takes us to early medieval Sweden and Norway. I have tried to integrate historical and cultural elements, including the famous attack on Lindisfarne in a later part. So let's start with the first part, which is purely fictional.
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