#fenêtre de toit
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Quelle est la différence entre un Velux et une fenêtre de toit ?
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Open in Paris Large trendy open concept family room library photo with white walls
#clerestory windows#skylight#fenêtre de toit#spots lumineux encastrés#puit de lumière#lampe à poser argentée#pendant light
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Paris Kids Room Children ideas for a sizable modern kids' room renovation with white walls and a light wood floor that is gender-neutral.
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Loft-Style in Bordeaux Inspiration for a mid-sized cottage loft living room renovation with white walls, no fireplace, and no television.
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Il y a un chat qui nous a adoptés. Je le connais depuis quelques mois, il allait de jardin en jardin à la fin de l'été, maigre et craintif. Je lui donnais à manger quand je le voyais et il attendait que je sois partie pour manger. Craintif à ce point. Je le surnomme kangourou pcq je voyais son petit corps sauter par dessus les hautes herbes.
Depuis une semaine ce petit bonhomme se plante à une fenêtre et attire l'attention d'Oreo et Muffin jusqu'à ce que j'arrive, et sorte lui donner des croquettes.
Mardi, prévoyant peut-être la neige (?), il était sur le châssis de la porte, et y est revenu après avoir mangé les croquettes.
Puis demande clairement pour rentrer.
(mardi dans l'entrée de la maison)
Mais bon j'ai déjà deux chats, il a reçu un coussin top confort, une litière propre, de l'eau de spa au cas où ses reins sont fragiles des croquettes, et un toit vu qu'il a dormi dans les toilettes.
Mercredi avant la neige je suis allée acheter de l'anti-puces. Puis je suis allée le voir régulièrement. Moins craintif du coup.
Et bon tout à l'heure nous bravons le verglas et allons chez le vétérinaire pour voir s'il n'a pas de maladies qui pourraient être transmises à mes chats, voir s'il est pucé (please, non 🥺 j'ai pas envie de devoir le rendre) Là pour l'instant on est en mode câlins et Oreo et Muffin le jaugent de loin.
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https://www.tumblr.com/deonn-jaelle/770250834181259264/whewwww-thatll-do-it
Why didn’t you share your thoughts Deonn? Are you scared? 🤨
the only thing i’m scared of is god striking me down for the things that went on in my head when i saw that video.
(Il peut remplir chaque trou que j'ai autant de fois qu'il le veut. Je veux qu'il me baise dans toutes les positions auxquelles il peut penser aussi longtemps qu'il le souhaite. Je veux le chevaucher jusqu'à ce que mes genoux se cassent en deux. Il peut m'étouffer et me baiser si fort que ma chatte est remodelée à la forme exacte de sa bite. Pas de lubrifiant. juste une chatte pure et mouillée et dégoulinante. Je veux qu'il me baise sous la douche, au lit, sur le comptoir, devant la fenêtre, dans les escaliers, dans la buanderie, dans la voiture, sur le toit. Partout. sur tout. Je veux être alité pendant deux semaines quand il en aura fini avec moi.)
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« Je crois que cette fois ci c'est l'crash. C'est pas la mort mais ça y ressemble grave. J'ai perdu le contrôle mon coeur d'ans le plâtre. La vie qui défile par la fenêtre. L'air est crade. Déja que le seum empeste. J'aimerais voir la lune les nuages. Mais bon le toit m'empêche. Des questions qui s'entassent. Mes poumons qui s'encrassent. C'est pas des potes qu'ils cherchent. C'est des gentils qui peuvent encaisser 100 crasses »
TW : SH
#⋆𐙚₊˚ through the looking glass ⊹₊⟡⋆#tw s3lf harm#low qual selfies#asinine#cvtblr#sh cvt#cvtt!ng#Spotify
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LE REFUGE DE BESCEL
il paraît que la bâtisse est vivante ; certains disent que des fantômes y errent, des vestiges d'âmes d'anciens altérés. Ce serait pour ça que les objets bougent, que les portes s'ouvrent. C'est vrai que la nuit, elle est bruyante. Ça apeure les gosses l'histoire d'une semaine. Et après, c'est son silence qui devient inquiétant. Lorsqu'un nouveau mioche se pointe dans une chambre, son étagère de vêtement se remplit toute seule. Les draps se changent, la déco de la chambre s'adapte. Il n'y a pas d'agent entretien, dans le refuge, elle se lave, s'habille et se répare toute seule.
Le Refuge accueille les mômes altéré·es qui n'ont plus de toits sur la tête. Il arrive que les services sociaux en déposent, que des gamin·es fuguent et se retrouvent ici. Les pensionnaires restent tant qu'iels en ont besoin, certain·es ne partent jamais : deviennent employé·es du refuge à leur tour. Les soignant·es, infirmières, ami·es — appelle ça comme tu veux — sont tout·es des altéré·es.
LA MATRIARCHE — nb / f (libre) • +45 ans TW — rumeurs de meurtre
Si dehors, il caille sa mère, c'est elle qui ramène la chaleur à l'intérieur. C'est pas qu'une directrice cachée derrière son bureau, c'est une figure politique dans le pays. 20 piges qu'elle dirige l'endroit ; elle a débuté si jeune, s'est fait·e les dents sur ses propres échecs. La daronne administrative d'un demi-milliers de mioches, autant de bouches à nourrir parce que c'est elle qui ramène l'argent sous le toit. Un boulot éreintant ? Faut aussi prendre en compte les apparitions télés, les cortèges de tête en manif et prendre soin de recevoir tout le monde dans son bureau.
On la décrit intransigeante avec les monstres dehors, d'un dévouement à faire battre les âmes. Elle est pas celle qui déposera un baiser sur le front, mais elle sera au chevet du moindre grosse bien malade. Comme toute matriarche, elle a été choisie par les lieux. Dans les couloirs, on dit qu'elle aurait tué un type, qu'elle l'aurait fait pour sauver un mioche d'un grand danger. Mais bon, c'est peut-être tout aussi faux, qui sait.
FT. Melanie Lynskey,...
LE TOUBIB — m / nb / f (réservé) • +40 ans TW — alcoolisme (légère mention).
Il aime bien les fleurs, il y en a partout dans son cabinet. Rayon de soleil orangé par la vieillesse sur la fenêtre, sa façade d'un las sourire a besoin d'être décrassée sous un petit coup de karcher. Dire qu'il est marié à son travail relèverait de la mauvaise foi. Il s'endort sur son bureau, c'est qu'il n'a plus vraiment nul part où crécher. Il n'y a que la matriarche qui veille aussi tard pour lui mettre une couverture sur les épaules. Il s'occupe de tous les chiards du refuge, avec le sourire, sans jamais perdre patience. D'une douceur à restaurer les œuvres d'art, c'est rare de trouver pensionnaires qui le déteste.
Le refuge le cache, de la justice, de la loi. Ça a été l'un des tous premiers médecins altérés du monde. Mais voilà, il a déconné. C'est réprimé par la loi, mais pas éthiquement mauvais. Au contraire. Il a sauvé une ou plusieurs vies en faisant ça. La matriarche l'a trouvée, ils se sont vites alliés. Elle a eu raison : on dirait que ses seul tares, c'est ses goûts en matière de chemise et la main un peu lourde sur la boisson.
FT. Oscar Isaac, ...
LE GARDIEN — m / nb (libre) • +45 ans
C'est un bien grand bonhomme, du genre à avoir deux gosses sous les bras, un troisième sur les épaules. On dit qu'il est le gardien du refuge, qu'il veille sur la bâtisse, mais c'est pas vrai. Il vieille sur les mioches, l'âme d'une nourrice planquée dans sa barbe grisonnante. On dit qu'il avait une fille, avant, et il dit qu'il a toujours voulu être grand-père. C'est un rescapé d'une guerre, d'un corps militaire ; il cauchemarde encore, parce qu'il a le cœur grand ouvert. D'une maturité émotionnelle soignée, il joue avec les petiots, aide au devoir des plus ados, écoute les déboires des jeunes adultes.
Derrière ses allures de guimauve, il a la cuirasse dure. Il protège des agressions contre la bâtisse, va chercher les mioches qu'ont fugué et qui se sont retrouvés dans le pétrin. Quand elle a besoin de lui, il est le garde du corps de la matriarche. Il joue les jardiniers, aussi, c'est grâce à lui qu'il y a toutes ces fleurs dans le bureau du toubib.
FT. Dave Bautista,...
LES EMPLOYÉ·E·S — f / nb / m (∞/∞ libre)
Les âmes du Refuge, les vraies, les authentiques ; celles qui font en sorte que les gamin·es se rangent deux par deux, qu'iels ne se perdent pas dans les couloirs. Qu'iels soient profs, surveillant·es, psychologues, secrétaire, assitant·e social...
LES BÉNÉVOLES — f / nb / m (∞/∞ libre)
Les généreux·se de passage, les aidant·es ; celles et ceux qui donnent un peu d'argent, de leur bien ou de leur temps. Celles et ceux qui aident à la garderie, donnent un coup de main à l'heure du midi ou du soir. Ils font des ateliers parfois, aident à récolter des fonds souvent, leur visage change souvent, mais leur aide est irremplaçable.
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Si vous souhaitez réserver l'un de ses PLs, n'hésitez pas à passer dans nos asks ou de nous rejoindre sur le discord ! En espérant qu'ils vous inspirent !!
#projet forum#projet rpg#forumactif#rpg city#rpg fantastique#rpg forum#rpg francophone#rpg faceclaim#préliens
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Dans les brumes automnales, la maison endormie semblait attendre… Ses murs, lézardés, laissaient transparaître la brique nue sous une mince couche de peinture délavée par le temps. Les fenêtres aveuglées, aux carreaux obscurcis par des années de solitude, posaient sur le monde un regard empreint d'une profonde mélancolie.
Un toit de tuiles rousses encore fièrement campé de sa cheminée sans fumée, abrite sans doute un vieux grenier rempli de souvenirs dormants. Le chemin de pierres, mouillé par les pluies de novembre s'étirait vers un horizon brumeux mêlé d'incertitude. Un arbre famélique, aux bras crochus de branches nues, ajoutait encore à cette atmosphère baignée d'une douce nostalgie, m'invitant à la rêverie. Les décennies, avaient laissé à cette bâtisse une fragile et émouvante beauté.
Texte de Faustine Pau
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La lumière sous la porte
Les livres ont une grande place dans mon cœur. J’aime les lire, les toucher, les sentir. J’aime les exposer, voir leur couverture même si je ne les ai pas encore lus. J’aime les livres mais à trop en acheter, ils prennent de la place. J’en ai stocké dans des cartons, qui à leur tour, se sont imposés dans mon petit appartement. Je ne savais plus quoi en faire. Pas question de m’en débarrasser.
J’ai eu cette idée après avoir visité Amsterdam. A mon retour de voyage, j’ai réalisé qu’une pile de livres ressemblait beaucoup aux maisons hollandaises. Du coup, je me suis amusé à créer des rues, utilisant chaque bouquin pour faire une maison ou un petit immeuble de deux étages. Avec différents papiers, j’ai dessiné puis découpé des portes et des fenêtres. Je me suis appliqué à décorer de volets, des rideaux ainsi que des dormants et des impostes de portes. Je confectionnais des toits à l’aide de carton.
Chaque dos de livre devenait l’entrée d’une maison ou la devanture d’un vieux magasin Je me suis tellement appliqué que mes amis furent fascinés par mon travail. Ils parlaient d’œuvre d’art. Ils me proposèrent d’exposer car d’après eux, mon talent devrait être connu. Au début, trop méfiant et voulant éviter de participer à un diner de cons, je me contentais de donner une seconde vie à des livres que j’ai tant aimés lire. Cependant, j’eus un tel succès que je dus me résigner à accepter leur proposition. Dès lors, après avoir exposé dans une galerie, je me suis mis à vendre des piles de livres décorés et refaits en petites rues.
Je garde mes préférés dans une bibliothèque particulière. En effet, elle ne contient que des livres décorés. Chaque étagère représente une rue. J’ai même ajouté quelques petits pavés devant les livres pour donner un côté plus réaliste aux maisons. J’aime les observer le soir avant d’aller me coucher. Parce qu’elles ont une apparence féerique et j’imagine des habitants vivre dedans. Je les imagine en train de marcher, ouvrir les fenêtres ou les portes et vivre paisiblement ; une ménagère à la fenêtre étendant un drap, un homme rentrant du boulot.
Un jour, en les admirant de nouveau, je remarquais quelque-chose d’étrange. Sur le moment, je pensais à un reflet lié à la lumière de mon salon. Mais en approchant, je découvris de la lumière sous une porte. C’était une porte décorée et collée par mes soins, comment de la lumière pouvait apparaitre ? Je pris le livre, l’ouvris mais ne constatais rien de particulier entre les pages qui se dépliaient correctement. Dès lors, je replaçais le livre et retournais à mes occupations. En éteignant la lampe de la salle, je constatais un petit fil lumineux sous cette même porte. La lumière était réapparue !
Je ne savais son origine. Je pouvais prendre le bouquin, l’ouvrir, le secouer, tourner les pages. Rien n’y faisait, dès que je le rangeais, la lumière réapparaissait. Je cognais de l’index sur la porte ; bien entendu, personne ne répondit, personne n’ouvrit.
C’était étrange que de voir cette lumière sous cette porte fictive. Tous les soirs, je constatais qu’elle apparaissait pour disparaitre uniquement au lever du jour. Je passais les semaines suivantes à surveiller cette anomalie, d’autant qu’elle était la seule porte à laisser passer de la lumière. Même la fenêtre en plastique, collée au dos de ce livre ne montrait rien.
J’aurais pu me débarrasser du livre, le vendre ou simplement le donner. Néanmoins, ma curiosité insistait à surveiller ce phénomène. Je regardais donc ce livre, dont je ne me souvenais plus de l’histoire, laisser passer cet étrange trait de lumière. Et puis, je découvris de la lumière sous la porte d’un autre recueil. Hier soir, la lumière traversait la fenêtre, comme si quelqu’un habitait dans ce livre.
J’ai doucement frappé à la fenêtre et à la porte. Je n’ai vu personne, pas de petit bonhomme ou autre farfadet magique. Je suis resté bêtement à observer cette lumière qui scintillait dans le noir. Mais ce soir, je déposerai quelque-chose devant ce livre. Un petit morceau de pain ou, une demi-fraise, histoire de sympathiser. En espérant que la porte s’ouvre et qu’il y ait un habitant.
Alex@r60 – août 2023
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La neige
La lumière du matin se mêlait à la blancheur éclatante de la neige qui tombait doucement sur Jérusalem, transformant la ville sainte en un tableau féerique. Alix de Saint-Gilles se tenait près de la fenêtre du palais, les yeux rivés sur le spectacle enchanteur qui se déroulait devant elle. Les flocons dansaient dans l'air, se posant délicatement sur les toits de pierre et les dômes dorés, créant un contraste saisissant avec les murs de la ville.
« Regarde, Baudouin, » murmura-t-elle, un sourire illuminant son visage. « C’est comme si le ciel avait décidé de bénir notre ville d’un manteau de pureté. »
Baudouin IV, le roi lépreux, s'approcha lentement, s'appuyant sur sa canne ornée. Malgré la maladie qui le rongeait, son regard restait vif et plein de vie. Il se tenait à ses côtés, admirant la vue avec une intensité qui faisait oublier ses souffrances. « C’est magnifique, » répondit-il, sa voix douce mais empreinte d'une force intérieure. « La neige a ce pouvoir de transformer même les lieux les plus familiers en quelque chose de nouveau. »
Alix tourna son regard vers lui, ses yeux brillants d'affection. « Comme nous, n'est-ce pas ? » dit-elle, un éclat de malice dans sa voix. « Nous avons traversé tant d'épreuves, mais nous avons toujours trouvé un moyen de nous relever. »
Baudouin sourit, un sourire qui illuminait son visage fatigué. « Oui, et je suis reconnaissant de t'avoir à mes côtés. Ta présence est comme cette neige, apportant une douceur et une lumière dans ma vie. » Il se tourna vers elle, ses yeux remplis d'une tendresse profonde. « Même dans les moments les plus sombres, tu es ma lumière. »
Alix sentit son cœur s'emballer à ses mots. Elle s'approcha un peu plus, prenant sa main dans la sienne. « Nous avons encore tant de choses à vivre ensemble, Baudouin. Je ne laisserai jamais la maladie te définir. Tu es bien plus que cela. »
Ils restèrent là, main dans la main, observant la neige tomber en silence. Le monde extérieur semblait s'être arrêté, et dans ce moment suspendu, ils trouvaient un réconfort mutuel. Alix se remémora les jours passés, les rires partagés, les rêves qu'ils avaient tissés ensemble pour l'avenir de Jérusalem.
« Que ferons-nous quand la neige aura fondu ? » demanda-t-elle, un brin de mélancolie dans sa voix.
« Nous continuerons à bâtir notre rêve, » répondit Baudouin avec conviction. « Peu importe les défis qui se dressent devant nous, je sais que nous pouvons les surmonter ensemble. »
Alix hocha la tête, déterminée. « Oui, ensemble. Toujours. »
Alors qu'ils regardaient la neige recouvrir la ville, une douce paix les enveloppa. Dans ce moment de beauté fragile, ils trouvèrent la force de croire en un avenir meilleur, un avenir qu'ils construiraient main dans la main, défiant les ombres qui menaçaient leur bonheur.
« Viens, » dit Baudouin, un éclat de malice dans ses yeux. « Allons jouer dans la neige avant qu'elle ne disparaisse. »
Alix éclata de rire, son cœur léger. « Je te parie que je peux te battre à la bataille de boules de neige ! »
Et avec cela, ils quittèrent la fenêtre, laissant derrière eux la vue magnifique, prêts à créer des souvenirs inoubliables dans la neige qui tombait sur Jérusalem.
#baldwin iv#baudouin iv#fanfic#leper king#king baldwin#baldwin iv x oc#king baldwin x reader#king baldwin iv#Roi Baudouin IV
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Nous vivons avec quelques arpents de passé, les gais mensonges du présent et la cascade furieuse de l'avenir. Autant continuer à sauter à la corde, l'enfant-chimère à notre côté.
René Char
Fenêtres dormantes et porte sur le toit
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[Activité Land’art avec l’école de Sourans - l💚]
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Always And Forever
Chapitre 4-> Un Noël à Westview
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Wanda observait les flocons tomber doucement depuis la fenêtre de son salon. Westview semblait figé dans une scène de carte postale, avec ses toits enneigés et ses lumières scintillantes. Pourtant, quelque chose clochait. La neige ne se contentait pas de couvrir le paysage d'un voile blanc. Elle semblait... vivante, une étrange magie dans l'air.
Lorsqu'elle approcha de la fenêtre, une lueur douce envahit la pièce. Le monde devant elle se transforma légèrement, flou et vaporeux, comme un rêve éveillé. Wanda plissa les yeux, et soudain, elle se retrouva dans une modeste mais chaleureuse maison en Sokovie. Elle vit une version plus jeune d'elle-même, assise à table avec ses parents et Pietro, qui riait en essayant d'accrocher une guirlande trop haute.
« Pietro... » murmura Wanda, le souffle court.
Les détails étaient si vifs. L'odeur du ragoût de leur mère, le crépitement du feu dans l'âtre, et même la vieille chanson de Noël qui jouait à la radio. C'était un souvenir qu'elle pensait avoir oublié, enfoui sous les couches de douleur et de pertes accumulées au fil des ans. Elle sentit son cœur se serrer.
Elle tendit la main vers la scène, mais dès qu'elle toucha la vitre froide, tout disparut. Westview réapparut, immobile et silencieuse. Wanda recula brusquement, confuse et troublée.
Elle se tourna et trouva Vision dans l'encadrement de la porte, un regard inquiet sur le visage. « Wanda, est-ce que tout va bien ? » demanda-t-il doucement.
Elle hésita un instant, tentant de formuler ce qu'elle venait de vivre. Mais comment expliquer que la neige ramenait des souvenirs enfouis ? Qu'elle venait de revoir Pietro, vivant et insouciant, comme s'il n'était jamais parti ?
« Oui... c'est juste... cette neige, elle me semble différente. Elle me ramène des souvenirs. »
Vision s'approcha et posa une main rassurante sur son épaule. « Peut-être que cette magie est plus profonde que nous ne le pensions. Peut-être qu'elle agit sur toi d'une manière inattendue. »
Wanda hocha la tête. Mais ce n'était pas seulement la nostalgie qui pesait sur elle. C'était la culpabilité. Elle revoyait sa famille, ces moments simples mais heureux, et elle se souvenait de ce qu'elle avait perdu... et de ce qu'elle avait fait depuis. Chaque sourire échangé dans ce souvenir semblait lui reprocher les choix qu'elle avait faits.
« Je veux que tout le monde ressente cette chaleur, Vision. Cette joie que j'ai connue... » Elle baissa les yeux. « Mais au prix de quoi ? Je ne suis pas sûre de pouvoir me pardonner. »
Vision lui serra doucement l'épaule. « La douleur n'efface pas la beauté de ces souvenirs, Wanda. Ils font partie de toi, tout comme ceux que tu construis maintenant. Peut-être que cette neige est une façon pour toi de trouver un équilibre entre le passé et le présent. »
Wanda releva les yeux, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. Peut-être que Vision avait raison. Peut-être que cette magie était une chance, non pas de s'enfermer dans le passé, mais de le célébrer sans le laisser la consommer.
Elle se détourna de la fenêtre et inspira profondément. « Alors, faisons de ce Noël quelque chose de beau. »
Vision acquiesça avec un sourire. Tandis que la neige continuait de tomber, Wanda sentit une résolution se former en elle. Westview serait peut-être un lieu d'illusions, mais ce Noël, elle ferait en sorte qu'il soit réel, sincère et lumineux, pour tout le monde.
Alors que la neige continuait de tomber sur Westview, Vision, debout dans le salon. Une étrange chaleur l'envahit, un sentiment qu'il n'avait jamais connu auparavant... ou peut-être que si.
Son regard se posa sur le sapin, pas encore décoré. Il avait des images dans sa tête, des souvenirs qui semblaient tout à fait réels : lui, aidant Billy à accrocher une étoile au sommet de l'arbre pendant que Tommy courait dans la pièce, un bonnet de Père Noël sur la tête. Wanda riait doucement en arrangeant les guirlandes lumineuses, ses yeux brillants d'affection.
Vision secoua la tête, déconcerté. Ces images étaient si claires, si vivantes... mais elles n'avaient jamais eu lieu. Il le savait. Il n'était même pas censé exister.
Il sortit de ses pensées lorsqu'il entendit des rires venant de la cuisine. Wanda préparait des biscuits avec Billy et Tommy, leur apprenant une recette traditionnelle de Sokovie. Vision les observa à distance, une vague d'émotion envahissant son être. Les souvenirs continuaient de le harceler : des Noëls passés avec eux, des matins enneigés, des cadeaux déballés... des moments de joie pure.
« Wanda... » murmura-t-il en se tournant vers elle.
Elle leva les yeux de son mélange de pâte à biscuits et lui offrit un sourire radieux. « Oui, mon amour ? »
Vision hésita un instant. Comment pouvait-il lui expliquer ce qu'il ressentait ? Ces souvenirs, cette chaleur dans sa poitrine qui n'était qu'un simulacre d'émotion humaine, mais qui semblait si réel ?
« Je... je crois que cette neige agit sur moi aussi. »
Wanda fronça légèrement les sourcils, posant doucement le bol. « Que veux-tu dire ? »
Il s'approcha d'elle, jetant un regard aux enfants qui riaient autour de la table. « J'ai des souvenirs. Des souvenirs que je ne devrais pas avoir. Un Noël avec toi, avec Billy et Tommy. Des moments... heureux. Mais ils sont impossibles. Ils n'ont jamais eu lieu, et pourtant, ils me semblent réels. »
Wanda sentit son cœur se serrer. Elle posa une main douce sur son bras. « Vision... tu fais partie de cette famille. Peut-être que ce que tu ressens, c'est simplement l'écho de ce que nous vivons ici et maintenant. »
Il secoua la tête. « Non, Wanda. Ce sont des souvenirs. Ils sont si précis. Et cela ne fait que renforcer mes questions. Qui suis-je vraiment ? D'où viennent ces images ? Sont-elles une création de ton esprit, ou... quelque chose d'autre ? »
Wanda sentit la tension monter. Elle détourna le regard, cherchant une réponse, mais elle n'en avait aucune. La magie qu'elle avait insufflée à Westview était complexe, au-delà de ce qu'elle comprenait elle-même.
Vision reprit, sa voix douce mais ferme. « Je t'aime, Wanda. Mais je dois comprendre. Comprendre pourquoi je ressens cela, pourquoi je vois ces souvenirs. Je dois savoir qui je suis réellement. »
Wanda se tourna vers lui, les larmes aux yeux. « Tu es Vision. Tu es mon mari. Tu es le père de nos enfants. N'est-ce pas suffisant ? »
Il la regarda, un mélange d'amour et de tourment dans ses yeux. « C'est plus que suffisant. Mais pour être tout cela, je dois savoir si je suis réel. Si cela est réel. »
Un silence lourd s'installa entre eux, interrompu par les rires des jumeaux dans la cuisine. Wanda posa une main sur son torse, sentant son cœur simulé battre sous sa paume.
« Peut-être que cette neige agit sur toi comme sur moi, » murmura-t-elle finalement. « Elle ramène des souvenirs, ou des rêves. Peut-être qu'elle nous montre ce que nous voulons vraiment. »
Vision hocha doucement la tête, bien que ses doutes ne soient pas apaisés. « Alors, peut-être que ce Noël m'apportera des réponses. »
Wanda lui offrit un sourire tremblant, essayant de ne pas laisser sa peur transparaître. « Peut-être. »
Mais dans son cœur, elle savait que la vérité qu'il cherchait pourrait bien briser tout ce qu'elle avait construit.
༺♡༻
Dans la maison Maximoff, l'odeur de pain d'épices flottait dans l'air alors que Vision et Wanda accrochaient des guirlandes lumineuses autour du salon. Wanda ajustait une branche du sapin, concentrée, tandis que Vision, les bras croisés, l'observait avec un léger sourire.
« Tu sais, Wanda, » dit-il calmement, « j'ai remarqué quelque chose d'assez curieux à propos d'Agnès. »
Wanda se tourna vers lui, intriguée. « Curieux, comment ça ? »
Vision haussa légèrement les épaules, un air pensif sur le visage. « Elle semble... disons, jalouse chaque fois que tu es proche de Rosalia. »
Wanda cligna des yeux, surprise, avant de rire doucement. « Jalouse ? Agnès ? Oh, Vision, tu te fais des idées. »
Vision la regarda avec une certaine malice. « Peut-être. Mais si j'étais toi, je testerais cette théorie. »
Wanda, amusée par la suggestion, prit une pose faussement dramatique, une main sur la hanche. « Oh, alors je devrais inviter Rosalia ET Agnès pour voir si tu as raison ? »
Vision sourit. « Ce serait une expérience des plus intéressantes. Mais peut-être aussi instructive. »
Wanda secoua la tête, mais un sourire malicieux apparut sur ses lèvres. « Très bien, M. Vision. Allons jouer aux détectives. »
Elle s'essuya les mains et attrapa son téléphone. Quelques minutes plus tard, Rosalia et Agnès étaient invitées pour l'aider avec les décorations, tout comme Emma, en renfort. Wanda, toujours un peu sceptique, était maintenant curieuse de voir si Vision avait vu juste.
Lorsque tout le monde fut bien installé pour décorer la maison, Wanda remarqua que Vision se montrait particulièrement attentif à Rosalia. Il l'aidait à tendre les guirlandes, riait à ses blagues, et, à plusieurs reprises, leurs mains s'effleurèrent en accrochant des ornements. Wanda observa tout cela avec un mélange de curiosité et d'amusement, prête à vérifier la théorie de Vision concernant Agnès.
Agnès, quant à elle, était visiblement agacée. Elle faisait de son mieux pour participer avec enthousiasme, mais chaque fois que Vision s'approchait un peu trop de Rosalia, elle trouvait une excuse pour intervenir.
« Oh, Rosalia, tu tiens ça de travers. Laisse-moi t'aider, » dit-elle en s'approchant rapidement, attrapant la guirlande que Rosalia tenait.
Rosalia, toujours souriante, répondit gentiment : « Merci, Agnès, mais je crois que ça ira. Vision m'a déjà montré comment faire. »
Wanda échangea un regard avec Vision, qui haussa légèrement un sourcil, amusé.
Un peu plus tard, alors qu'ils décoraient le sapin, Vision fit encore un commentaire flatteur à Rosalia : « Tu as vraiment un œil artistique. Ce sapin commence à ressembler à une œuvre d'art. »
Un peu plus tard, alors que Rosalia ajustait une étoile en haut du sapin, Vision s'approcha discrètement de Wanda et lui chuchota à l'oreille : « Alors ? Convaincue ? »
Wanda hocha légèrement la tête, un sourire amusé aux lèvres. « Complètement, » répondit-elle dans un murmure.
Agnès, les observant à distance, haussa les sourcils et déclara avec un ton faussement léger : « Qu'est-ce que vous complotez, tous les deux ? »
Wanda sourit, laissant l'instant retomber dans un mélange de légèreté et de tension. Elle se promit néanmoins de surveiller ce petit triangle, car il y avait définitivement plus que de simples décorations dans cette pièce.
༺♡༻
Billy et Tommy s'émerveillaient devant l'épaisse couche de neige recouvrant le jardin. Équipés de leurs bonnets et écharpes colorées, ils couraient dans tous les sens, lançant des boules de neige et sautant dans des amas immaculés. Non loin, Max, le fidèle chien de Rosalia , creusait frénétiquement dans la neige, comme s'il espérait y dénicher un trésor.
« C'est génial, mais... » Billy s'arrêta soudain, levant les yeux vers le ciel. « J'aurais aimé voir des flocons tomber. C'est magique, non ? »
Tommy, toujours prêt à se joindre à son frère, acquiesça. « Ouais, comme dans les films de Noël. Ce serait trop cool ! »
Rosalia, qui observait les garçons jouer tout en discutant avec Wanda, esquissa un sourire. Ces deux-là avaient une façon si innocente de réclamer la magie. Elle croisa le regard de Wanda, qui lui fit un léger signe de tête, comme pour lui donner la permission.
Discrètement, Rosalia ferma les yeux une seconde, laissant sa magie s'éveiller. Une douce brise se leva soudain, et l'air devint plus frais. Puis, presque imperceptiblement au début, de petits flocons blancs commencèrent à tourbillonner autour d'eux.
« Regardez ! » s'écria Billy, les bras tendus vers le ciel. « Il neige ! »
Tommy tourna sur lui-même, riant aux éclats. « C'est encore mieux que je pensais ! C'est comme si la neige nous entendait. »
Max aboya joyeusement, essayant d'attraper les flocons dans sa gueule, tandis que Billy et Tommy dansaient sous la neige, ravis de leur vœu exaucé.
Wanda observait la scène avec une chaleur dans le regard. Elle se pencha légèrement vers Rosalia et murmura : « Merci. »
Rosalia haussa les épaules avec un sourire, les joues légèrement rouges. « Ils le méritaient. »
Agnès, qui se trouvait un peu à l'écart, fronça les sourcils en observant les flocons tomber. « Hm, intéressant... On dirait que la météo a un timing impeccable. »
« C'est Noël, Agnès, » répondit Wanda avec un sourire innocent. « Les miracles sont partout. »
Rosalia détourna rapidement le regard, espérant qu'Agnès ne poserait pas plus de questions. Mais pour l'instant, les rires des enfants remplissaient l'air, et c'était tout ce qui comptait.
Agnès observait Rosalia en silence, son esprit plongé dans des souvenirs qu'elle pensait enfouis. Elle se rappelait une époque où tout était différent. Rosalia, encore insouciante et pleine de vie, utilisait sa magie pour Nicki, leur fils. Ces instants partagés étaient gravés dans la mémoire d'Agnès : les rires, les jeux, les sorts maladroits mais toujours remplis d'amour. Nicki adorait les flocons qu'elles faisaient apparaître pour lui. Ce souvenir lui arracha un sourire, mais également une pointe de douleur.
Décidant de s'éloigner, Agnès murmura qu'elle allait chercher des chocolats chauds à la maison. Personne ne la retint, trop absorbé par les jeux dans la neige, et elle s'éclipsa rapidement.
Lorsqu'elle revint quelques minutes plus tard, un plateau dans les mains, elle retrouva Rosalia debout près de Wanda, les flocons tombant doucement autour d'elles. Elle s'approcha et distribua un chocolat chaud à chacun.
Quand elle tendit une tasse à Rosalia, cette dernière la prit avec un sourire. « Merci, » murmura-t-elle avant de goûter. Ses yeux s'illuminèrent légèrement, et elle releva la tête vers Agnès.
« De la cannelle ? » demanda-t-elle, surprise.
Agnès hocha la tête avec un sourire énigmatique. « Oui. Je pensais que tu aimerais. »
Rosalia haussa les sourcils, impressionnée. « Bien sûr, c'est mon préféré. Comment as-tu su ? »
Agnès hésita une fraction de seconde avant de répondre d'un ton léger : « L'instinct. »
Wanda, qui avait entendu, lança un regard curieux à Agnès, mais elle ne dit rien, se contentant d'un sourire discret.
Rosalia goûta une autre gorgée et sourit, cette fois plus chaleureusement. « Merci. Tu as toujours eu ce don pour savoir ce qui me plaît. »
Agnès baissa les yeux vers sa propre tasse, un sourire adouci aux lèvres. « C'est une habitude qui ne meurt jamais, je suppose. »
Agnès resta à quelques pas, le plateau de chocolats chauds entre les mains, son regard rivé sur Rosalia. Les flocons de neige dansaient autour d'elle, se posant doucement sur ses cheveux et ses épaules. La lumière hivernale accentuait ses traits, donnant à son visage une douceur presque irréelle.
Pour Agnès, c'était une vision saisissante. Magnifique, pensa-t-elle sans oser le dire. Une chaleur douce se répandit dans sa poitrine, mélange de nostalgie et d'admiration.
Elle observa Rosalia rire avec Billy et Tommy, ses gestes pleins de tendresse et de naturel. Chaque sourire, chaque éclat de rire faisait remonter des souvenirs enfouis, des moments qu'elles avaient partagés autrefois.
Agnès serra brièvement les dents, hésitant à briser la bulle dans laquelle elle s'était enfermée. Mais avant qu'elle ne puisse parler, Rosalia se tourna vers elle, un sourire rayonnant sur les lèvres.
༺♡༻
Le repas chez Wanda et Vision touchait à sa fin. La soirée avait été chaleureuse, ponctuée de rires et de conversations légères. Billy et Tommy, débordant d'énergie, avaient supplié Rosalia de leur lire une histoire avant d'aller se coucher. Face à leur enthousiasme, elle n'avait pas pu refuser.
Elle avait suivi les enfants dans leur chambre, choisissant un livre dans leur petite bibliothèque. Avec sa voix douce et captivante, elle avait raconté une histoire pleine d'aventures, les transportant dans un autre monde. Billy et Tommy, captivés, avaient fini par s'endormir, un sourire sur leurs visages.
Lorsque Rosalia redescendit, Wanda et Vision l'attendaient dans le salon, Wanda assise sur le canapé avec une tasse de thé et Vision debout près de la cheminée, un léger sourire sur le visage.
« Merci, Rosalia », dit Wanda, sincère. « Tu as un vrai don avec eux. Ils t'adorent. »
Vision hocha la tête, un air approbateur. « Absolument. Ils ne parlent que de toi depuis qu'ils te connaissent. Nous sommes très reconnaissants. »
Rosalia haussa les épaules avec modestie, mais un sourire chaleureux étira ses lèvres. « Ils sont adorables, vraiment. C'est un plaisir de passer du temps avec eux. Et puis, qui peut résister à ces deux-là quand ils demandent quelque chose avec autant d'enthousiasme ? »
Wanda rit doucement, ses yeux brillants de gratitude. « Ça nous fait du bien aussi, tu sais. Avoir quelqu'un d'aussi... proche de la famille. »
Rosalia sentit une chaleur douce l'envahir. « Vous êtes ma famille, Wanda », répondit-elle avec simplicité.
Vision sourit en retour. « Et tu es toujours la bienvenue ici, Rosalia. Ça compte beaucoup pour nous. »
Un instant de silence s'installa, mais c'était un silence confortable, empli de reconnaissance mutuelle. Wanda tendit une main vers Rosalia, qui la saisit avec douceur.
Rosalia sourit, se laissant porter par cette ambiance chaleureuse, se sentant à sa place, comme si elle était revenue à la maison.
Les quatre étaient assis autour de la table, partageant un dernier dessert. L'ambiance était légère, remplie de rires et de taquineries. Mais soudain, Vision, avec un sourire presque innocent, désigna le plafond au-dessus de Wanda et Rosalia.
« Oh, mais regardez ça ! Vous êtes sous le gui, mesdames. »
Rosalia leva les yeux, fronçant légèrement les sourcils en voyant la petite branche accrochée au plafond. « Ça, ça n'était pas là tout à l'heure, » dit-elle, croisant le regard complice de Vision.
Wanda, un sourire malicieux aux lèvres, joua le jeu. « Oh, mais quelle coïncidence, n'est-ce pas ? Rosalia, tu sais ce que cela signifie. »
Rosalia fit un pas en arrière, un rire nerveux échappant de ses lèvres. « Attendez, je vais pas embrasser ta femme, Wanda. Je sais que c'est Noël, mais il y a des limites, non ? »
Vision, imperturbable, ajouta avec gravité : « Malheureusement, c'est la tradition. Les règles ne peuvent pas être ignorées. »
Wanda se tourna vers Rosalia avec un sourire espiègle, se rapprochant lentement d'elle. « Oh, allez, Rosalia, ce n'est qu'un baiser. Tu n'es pas du genre à fuir une tradition, si ? »
Rosalia, hésitante, se tourna pour chercher un soutien silencieux, mais ses yeux tombèrent sur Agnès, dont le sourire crispé et les yeux rivés sur elles semblaient hurler quelque chose qu'elle ne comprenait pas encore.
« Très bien, mais juste pour ne pas ruiner l'esprit de Noël, » finit par céder Rosalia avec un sourire amusé.
Mais avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que ce soit, Wanda posa doucement une main sur son visage, la rapprocha, et, sans hésitation, l'embrassa. Ce n'était pas un simple baiser, mais un baiser profond, langoureux, presque théâtral dans son intensité. Rosalia, prise par surprise, se laissa emporter un instant, avant de s'écarter légèrement, rouge jusqu'aux oreilles.
Agnès, de son côté, regardait la scène avec des yeux qui lançaient des éclairs. Elle croisa les bras, essayant de rester impassible, mais le rouge qui montait à ses joues trahissait sa colère.
Wanda, avec une satisfaction évidente, se tourna vers Vision, qui observait calmement. « Alors, mission accomplie ? » demanda-t-elle avec un clin d'œil.
Vision haussa les épaules, un sourire en coin. « Absolument parfait. »
Rosalia, encore troublée, regarda Wanda. « C'était... euh... intense, non ? »
Wanda éclata de rire. « Oh, je voulais juste m'assurer que tu ne brises pas la tradition. »
Dans un coin, Agnès marmonna, presque inaudible : « Tradition, mon œil... » Puis, elle se leva brusquement. « Je vais chercher un autre verre. »
Wanda, satisfaite de son effet, laissa échapper un sourire malicieux tandis que Rosalia, encore perplexe, se demandait ce qui venait de se passer.
La soirée se termina dans une atmosphère chaleureuse, même si quelques tensions restaient sous-jacentes. Chaque invité rentra chez soi, satisfait de la soirée mais avec un léger sentiment d'inachevé, comme si quelque chose d'encore non dit flottait dans l'air.
Rosalia, elle, rentra chez elle, se sentant partagée entre une étrange confusion et un léger malaise. Elle s'allongea dans son lit, repensant aux événements de la soirée, surtout à la tension qui s'était manifestée entre elle et Agnès. Elle se demandait pourquoi Agnès l'avait regardée ainsi, pourquoi elle avait eu cette réaction si froide après leur baiser sous le gui. Rosalia savait qu'il y avait plus à l'histoire, mais elle ne comprenait pas encore ce qui se passait vraiment dans l'esprit de la sorcière. Elle soupira en fermant les yeux, se demandant pourquoi Agnès avait réagi ainsi.
De son côté, Agnès rentra chez elle, le cœur lourd. Elle se déshabilla lentement, ses pensées tournant sans cesse autour de ce baiser entre Wanda et Rosalia. Elle avait vu l'échange, la proximité entre les deux femmes, et une douleur sourde s'était installée en elle. Pourquoi cela lui faisait-il si mal ? Elle avait toujours gardé ses sentiments pour Rosalia enfouis au plus profond d'elle-même, mais ce soir, tout semblait remonter à la surface.
Elle s'assit sur son lit, ses yeux fixant le vide, se demandant combien de temps elle pourrait continuer à se cacher derrière des sourires et des gestes de politesse. Elle avait agi comme si tout allait bien, mais au fond d'elle, quelque chose se brisait à chaque instant. Combien de temps avant que ce secret lourd à porter n'éclate au grand jour ? Et surtout, combien de temps avant que Rosalia ne voie enfin ce qu'Agnès ressentait réellement ?
Rosalia, allongée dans son lit, sentit son cœur s'alourdir. Les images de la soirée défilaient dans sa tête, chaque regard, chaque geste entre elle et Agnès. Elle savait que quelque chose n'allait pas, mais elle ne savait pas quoi. Elle se retourna dans son lit, essayant de se rassurer, mais elle ne pouvait ignorer la question qui la rongeait : pourquoi Agnès s'était-elle éloignée ? Que cachait-elle derrière cette froideur apparente ?
Les deux femmes, chacune dans leur solitude, se questionnaient sur l'autre. Mais, pour l'instant, aucune ne semblait prête à franchir le pas pour dévoiler ce qu'elles ressentaient réellement.
Rosalia en avait assez de tourner autour du pot. La soirée de Noël avait été agréable, mais quelque chose n'arrêtait pas de la tracasser. Elle savait qu'il y avait quelque chose de plus entre elle et Agnès, une tension palpable qu'elle n'arrivait pas à ignorer plus longtemps. Elle ne pouvait pas rester dans le doute.
Elle prit une décision. Elle se leva de son canapé, se prépara rapidement et se rendit directement chez Agnès. Sans frapper, elle ouvrit la porte, déterminée à avoir cette conversation une bonne fois pour toutes.
Agnès était en train de ranger quelques objets, surprise de la voir sans prévenir. Elle leva les yeux, un sourire sarcastique se formant sur ses lèvres. "Quoi, pas de frappe ? C'est vraiment ton style ?" dit-elle en feignant l'indifférence.
Rosalia, cependant, ne se laissa pas distraire par la remarque. Elle referma doucement la porte derrière elle et s'avança vers Agnès, un regard résolu dans les yeux. "Pourquoi tu fais la tête, Agnès ?" demanda-t-elle d'un ton calme, mais sérieux.
Agnès haussait les épaules, feignant l'indifférence. "Je fais la tête ? Je ne vois pas de quoi tu parles."
Rosalia s'approcha davantage, croisant les bras. "Tu sais très bien de quoi je parle. La soirée de Noël. La façon dont tu t'es éloignée quand Wanda et moi étions sous le gui. Et la façon dont tu me regardais. Tu étais... jalouse."
Agnès détourna les yeux, son sourire se fânant légèrement. "Jalouse ? Non, tu te fais des idées, Rosalia."
Rosalia ne se laissa pas démonter. "Je t'ai vue, Agnès. Et je sais que tu ne peux pas me mentir. Ça se voyait dans ton regard. Tu étais jalouse de la proximité entre Wanda et moi. Pourquoi ?"
Un silence lourd s'installa entre elles. Agnès se mordilla la lèvre inférieure, hésitant à répondre. Finalement, après un long soupir, elle se tourna vers Rosalia, un regard intense dans les yeux. "Tu es si proche de Wanda. Vous êtes toujours ensemble, toujours dans votre bulle. Et moi, je... je suis juste là, à vous observer. C'est difficile, Rosalia. C'est difficile de te voir t'éloigner un peu plus à chaque instant."
Rosalia se sentit immédiatement touchée par la sincérité d'Agnès. Elle s'avança un peu plus, posant une main sur son bras. "Tu n'as pas à te sentir comme ça. Tu comptes pour moi, Agnès. Ce n'est pas juste Wanda et moi, c'est... toi aussi. Tu veux que je sois là, et je serai là."
Agnès, visiblement émue, baissa les yeux un instant, avant de les relever vers Rosalia. "Mais tu ne comprends pas... J'ai l'impression de perdre chaque petite partie de toi. Je ne veux pas ça."
Rosalia lui sourit doucement. "Tu ne me perds pas, Agnès. Je suis là. Toujours." Elle s'approcha encore, leur proximité devenant presque palpable. "Mais tu dois me laisser te montrer que je tiens à toi."
Les deux femmes restèrent face à face, leurs respirations s'entremêlant. Et avant qu'Agnès n'ait eu le temps de réagir, Rosalia se pencha doucement et l'embrassa. C'était un baiser tendre mais empli de promesses, un baiser qui effaça toutes les hésitations d'Agnès, la libérant de sa jalousie et de ses doutes.
Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Agnès sembla perdue dans l'instant. "Rosalia..." murmura-t-elle.
Rosalia posa une main sur sa joue, un sourire rassurant aux lèvres. "Tu vois ? Il n'y a rien à craindre."
Agnès, enfin rassurée, se blottit contre elle, trouvant dans les bras de Rosalia un réconfort qu'elle n'avait pas su chercher ailleurs. "Je suis tellement désolée, je... je ne voulais pas être celle qui te ferait de la peine."
Rosalia la serra un peu plus fort, chuchotant : "Il n'y a pas de mal. Tu ne m'as jamais fait de peine."
Les deux femmes restèrent là, dans cette douceur retrouvée, leur relation prenant un nouveau tournant. Plus rien ne pouvait les séparer. Agnès et Rosalia se retrouvèrent dans une étreinte chaude et électrisante, leurs corps se rapprochant alors que l'intensité du moment s'intensifiait. Le baiser qu'elles s'étaient échangé n'était plus qu'une simple effleurance. Il était devenu un geste désireux, profond, un échange de sentiments non dits, de désirs inavoués.
Agnès se laissa emporter par la proximité de Rosalia, ses mains se posant délicatement sur son visage, la guidant vers elle avec une tendre urgence. Leurs lèvres se retrouvèrent une nouvelle fois, cette fois avec plus de passion, comme si elles cherchaient à se fondre l'une dans l'autre. Les gestes étaient à la fois doux et pressants, explorant le contact de l'autre avec une curiosité qui ne laissait plus de place au doute.
Rosalia, surprise au début, répondit rapidement à la même intensité. Ses mains glissèrent doucement sur les bras d'Agnès, la rapprochant d'elle, leur peau se frôlant. Elles étaient comme en osmose, leur souffle se mêlant, leurs cœurs battant à l'unisson. Le monde autour semblait disparaître, laissant place à cette connexion profonde et magnétique.
Lorsque le baiser se brisa enfin, Agnès, le souffle court, ne pouvait détacher ses yeux de Rosalia. Un léger frisson parcourut son corps, encore électrisé par la chaleur de l'instant. Elle se laissa tomber contre elle, les yeux fermés, appréciant la douceur de sa présence. Rosalia, tout aussi émue, la serra contre elle, savourant le moment de cette nouvelle proximité.
L'atmosphère dans la pièce était emplie d'une énergie nouvelle, une intimité fragile et précieuse qui ne demandait qu'à être explorée davantage. Agnès, le souffle chaud contre les lèvres de Rosalia, murmura entre deux baisers, un léger sourire en coin. "Laisse-moi te donner une raison de... aller au lit," dit-elle d'une voix basse et séductrice.
Rosalia, son cœur battant plus fort, se laissa emporter par la chaleur du moment. Ses mains glissèrent dans le dos d'Agnès, la rapprochant encore un peu plus. "Je suis curieuse de savoir ce que tu as en tête," répondit-elle doucement, avec un léger rire amusé, mais aussi légèrement intriguer par les intentions d'Agnès.
Agnès répondit par un regard intense, avant de l'embrasser à nouveau, plus lentement cette fois, savourant chaque instant. "Tu verras... bientôt," chuchota-t-elle, sa voix pleine de promesses.
Rosalia, un sourire en coin, ne pouvait s'empêcher de sentir l'anticipation grandir entre elles. "Je suis prête à découvrir," répondit-elle avec une lueur de défi dans les yeux.
Leurs lèvres se retrouvèrent dans un baiser encore plus profond, une complicité évidente naissant entre elles, tandis qu'Agnès guidait doucement Rosalia vers la chambre, le monde extérieur disparaissant peu à peu, remplacé par la chaleur et la proximité qu'elles partageaient.
Agnès, le regard brûlant de désir, se recula légèrement, ses doigts effleurant la peau de Rosalia avec une lenteur calculée. "Tu sais," murmura-t-elle, sa voix douce mais emplie de tentation, "j'ai l'impression que tu me laisses toujours en haleine."
Rosalia sourit, un air de défi dans les yeux. "Je t'ai bien dit que j'aimais te faire patienter," répondit-elle, se rapprochant légèrement d'Agnès, ses lèvres frôlant les siennes, mais sans les toucher. "Tu crois que tu peux me faire céder si facilement ?"
Agnès haussait un sourcil, un sourire espiègle se formant sur ses lèvres. "Oh, je suis certaine que je peux," dit-elle en glissant une main dans les cheveux de Rosalia, la tirant doucement vers elle. "Mais je pense que tu préfères quand je te fais attendre un peu plus... N'est-ce pas ?"
Rosalia, sentant la tension monter, passa ses mains sur le torse d'Agnès, frôlant sa peau de façon calculée. "Tu es dangereuse, tu sais ça ?" dit-elle avec un sourire. "Mais... peut-être que j'aime ça."
Agnès, amusée, captura enfin ses lèvres dans un baiser plus profond, ses mains glissant lentement sous les vêtements de Rosalia. "Tu n'as encore rien vu," murmura-t-elle avant de l'embrasser à nouveau, plus intensément, savourant chaque instant avec une passion évidente.
Rosalia, répondant à la tentation, se laissa aller au baiser, son corps pressant contre celui d'Agnès alors que le monde autour d'elles semblait disparaître, les laissant seules dans une danse sensuelle et enivrante.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ; et la saison des roses est bien vite écoulée. Quand l’Automne, abrégeant les jours qu’elle dévore, Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore, Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu, Que le bois tourbillonne et qu’il neige des feuilles, Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles, Comme un enfant transi qui s’approche du feu. Devant le sombre hiver de Paris qui bourdonne, Ton soleil d’orient s’éclipse, et t’abandonne, Ton beau rêve d’Asie avorte, et tu ne vois Sous tes yeux que la rue au bruit accoutumée, Brouillard à ta fenêtre, et longs flots de fumée Qui baignent en fuyant l’angle noirci des toits. Alors s’en vont en foule et sultans et sultanes, Pyramides, palmiers, galères capitanes, Et le tigre vorace et le chameau frugal, Djinns au vol furieux, danses des bayadères, L’Arabe qui se penche au cou des dromadaires, Et la fauve girafe au galop inégal ! Alors, éléphants blancs chargés de femmes brunes, Cités aux dômes d’or où les mois sont des lunes, Imans de Mahomet, mages, prêtres de Bel, Tout fuit, tout disparaît : – plus de minaret maure, Plus de sérail fleuri, plus d’ardente Gomorrhe Qui jette un reflet rouge au front noir de Babel ! C’est Paris, c’est l’hiver. – A ta chanson confuse Odalisques, émirs, pachas, tout se refuse. Dans ce vaste Paris le klephte est à l’étroit ; Le Nil déborderait ; les roses du Bengale Frissonnent dans ces champs où se tait la cigale ; A ce soleil brumeux les Péris auraient froid. Pleurant ton Orient, alors, muse ingénue, Tu viens à moi, honteuse, et seule, et presque nue. – N’as-tu pas, me dis-tu, dans ton coeur jeune encor Quelque chose à chanter, ami ? car je m’ennuie A voir ta blanche vitre où ruisselle la pluie, Moi qui dans mes vitraux avais un soleil d’or !
Puis, tu prends mes deux mains dans tes mains diaphanes ; Et nous nous asseyons, et, loin des yeux profanes, Entre mes souvenirs je t’offre les plus doux, Mon jeune âge, et ses jeux, et l’école mutine, Et les serments sans fin de la vierge enfantine, Aujourd’hui mère heureuse aux bras d’un autre époux.
Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines, Jadis tintaient pour moi les cloches argentines ; Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté, Et qu’à dix ans, parfois, resté seul à la brune, Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune, Comme la fleur qui s’ouvre aux tièdes nuits d’été.
Puis tu me vois du pied pressant l’escarpolette Qui d’un vieux marronnier fait crier le squelette, Et vole, de ma mère éternelle terreur ! Puis je te dis les noms de mes amis d’Espagne, Madrid, et son collège où l’ennui t’accompagne, Et nos combats d’enfants pour le grand Empereur !
Puis encor mon bon père, ou quelque jeune fille Morte à quinze ans, à l’âge où l’oeil s’allume et brille. Mais surtout tu te plais aux premières amours, Frais papillons dont l’aile, en fuyant rajeunie, Sous le doigt qui la fixe est si vite ternie, Essaim doré qui n’a qu’un jour dans tous nos jours.
-poésie: "Novembre", Victor Hugo -image: "The Meeting with Autumn", Vladimir Volegov
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Contrairement aux perverses bisounourseries du discours dominant, si ça vous travaille, n’hésitez pas à détester cordialement trois ou quatre personnes par jour, si vous ne le faites pas, vous vous mentez trop à vous-même…
«Je suis l'être le plus pacifique qui soit. Mes désirs sont: une modeste cabane avec un toit de chaume, mais doté d'un bon lit, d'une bonne table, de lait et de beurre bien frais avec des fleurs aux fenêtres; devant la porte quelques beaux arbres; et si le bon Dieu veut me rendre tout à fait heureux, qu'il m'accorde de voir à peu près six ou sept de mes ennemis pendus à ces arbres. D'un cœur attendri, je leur pardonnerai avant la mort, toutes les offenses qu'ils m'ont faites durant leur vie — certes on doit pardonner à ses ennemis, mais pas avant qu'ils soient pendus.»
Heinrich Heine - Pensées et propos (cité par Freud dans Malaise dans la civilisation)
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Le vent nous emportera
Dans ma nuit, si brève, hélas
Le vent a rendez-vous avec les feuilles.
Ma nuit si brève est remplie de l'angoisse dévastatrice
Ecoute ! Entends-tu le souffle des ténèbres ?
De ce bonheur, je me sens étranger.
Au désespoir je suis accoutumée.
Ecoute ! Entends-tu le souffle des ténèbres ?
Là, dans la nuit, quelque chose se passe
La lune est rouge et angoissée.
Et accrochée à ce toit
Qui risque de s'effondrer à tout moment,
Les nuages, comme une foule de pleureuses,
Attendent l'accouchement de la pluie,
Un instant, et puis rien.
Derrière cette fenêtre,
C'est la nuit qui tremble
Et c'est la terre qui s'arrête de tourner.
Derrière cette fenêtre, un inconnu s'inquiète pour moi et toi.
Toi, toute verdoyante,
Pose tes mains - ces souvenirs ardents -
Le vent nous emportera !
Sur mes mains amoureuses
Et confie tes lèvres, repues de la chaleur de la vie,
Aux caresses de mes lèvres amoureuses
Le vent nous emportera !
Forough Farrokhzad
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