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Tricolor
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Kolejny plener w robotniczej dzielnicy. Tym razem wybraliśmy się z Łukaszem do Rudy Śląskiej w okolice Huty “Pokój”. Znajduje się tam osiedle (zwane Kaufhaus od dużego domu towarowego stanowiązego jej serce) wybudowane dla pracowników tego zakładu. Obejmuje rejon ulicy Niedurnego. Niezwykle klimatyczne i inspirujące miejsce.
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am I building a familok in minecraft? none of your business
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Karbinadle (Kotlety mielone z niespodzianką)
Karbinadle (Kotlety mielone z niespodzianką)
Kajś1 żech przeczytoł, że za starego piyrwy2 robiyli karminadle3 ze miysa i śledzia- możno bez to, że ślydź bōł4 tōńszy5 ôd6 miysa, a gymbōw do wyżywiynia bōło kans7. Tak żech sie pomyśloł: jako to moge smakować… i trza bōło sie to aby rołz narychtować8. Take karminadle ze śledziym nazywajōm sie pōnojś karbinadle. Smakujōm dojś9specyficznie i jak fto niy lubi śledzi, to niech sie nawet za nie niy…
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Its up. Vlog #102 New Life With Najaam Lee on https://youtu.be/s6IFFN3nyI4 Dance into the New Year and my family. . #vloglife #vlog #Najaamlee #instavlog #Youtube #christmasdinner #newyearseve #newyearnewme #vlogger #tweet #pic #thumbnail #familOK #parents #Facebook #2018 (at Najaam Lee Art and Healing Temple)
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RECENZJA 🐶🐶🐶🐶🐶🐶🐶🐶/10 . Opis z @lubimyczytac.pl . "W piwnicy chorzowskiego familoka zostają znalezione zwłoki Marianny Biel, dawnej gwiazdy miejscowego teatru. Choć aktorka mieszkała w tym miejscu od lat, nikt z lokatorów nie zauważył jej zniknięcia. Policja lekceważy sprawę i szybko dochodzi do wniosku, że to nieszczęśliwy wypadek. Tylko Szymon Solański, zwolniony z pracy policjant, jest przekonany, że mogło to być morderstwo. W śledztwie wspiera go Gucio, przygarnięty ze schroniska kundelek." . . . . . 👩💻🥃🥪🚣♂️🐶🚣♂️🥪🥃🧔 . . . #book #booklover #bookworm #bookstagram #bookstagrampl #polskieinstagramy #książka #ksiazka #czytam #czytambolubię #lubięczytać #pisarz #piszę #autor #writer #writing #photo #zdjęcie #recenzja #recenzjaksiążki #życie #beautiful #bthe1thinking #familok #martamatyszczak #tajemniczaśmierćmariannybiel #śląsk #detectivestory #kryminałpodpsem #kryminał https://www.instagram.com/p/CNbtUYdhXNq/?igshid=1s0dkde2zovx5
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BIZARRE OF DOG
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Longtemps considérée comme une fierté nationale, l'industrie minière polonaise est aujourd'hui en déclin. Plongée par plusieurs centaines de mètres de fond dans le bassin houiller de Haute-Silésie, dont la capitale, Katowice, accueille la Conférence environnementale (COP24) du 2 au 14 décembre.
De nos envoyés spéciaux Jules Prévost (texte) et Kasia Strek (photos)
Wojciech contemple l'apocalypse avec un sourire. Sur son ordre, une roue de 2,50 mètres hérissée de pics d'acier vient de se mettre en branle dans un grondement sourd. Par plus d'un kilomètre de fond dans la mine polonaise de Budryk, en Haute-Silésie, la haveuse arrache le charbon de sa veine. Une fumée noire envahit l'espace confiné. Les murs, le sol, le toit, l'intégralité du souterrain tremblent. Des gaillettes s'écrasent sur le tapis roulant destiné à récupérer le précieux minerai tandis que de petits bouts de roche pleuvent sur les casques de la quinzaine de gueules noires surveillant la manœuvre avec calme.
«Ça fait longtemps qu'on ne pense plus à avoir peur!» rigole Wojciech en jetant un coup d'œil à son détecteur de gaz, indispensable pour contrôler le taux de méthane dans le boyau. Coups de grisou, tremblements de terre, machines qui s'emballent… Depuis vingt-trois ans qu'il creuse des trous dans le sous-sol silésien, il a intégré les risques. Tout comme ses 365 camarades de labeur du jour. Eclairés à la lampe frontale, ils empilent du charbon dans les berlines, rafistolent les tuyaux d'oxygène, installent des piliers ou conduisent le train suspendu à travers les kilomètres de galeries.
Fin du travail pour ce groupe de mineurs qui attend la «cage» pour remonter. - Crédits photo : Kasia Strek / ITEM
Une pollution suffocante
Ces ouvriers sont les représentants d'une industrie minière en déclin. En Pologne, un peu moins de 100.000 personnes travaillent aujourd'hui dans le secteur, principalement en Haute-Silésie, dans le sud du pays. C'est quatre fois moins qu'en 1990. La faute au passage d'un modèle communiste à une économie de marché qui a entraîné privatisations et réductions de main-d'œuvre, à des mines majoritairement déficitaires qui ferment, à un métier dangereux qui n'attire plus, et aux préoccupations écologiques européennes ou locales.
Car si le charbon de Budryk sert à la production d'acier, d'autres mines silésiennes alimentent, elles, les centrales du pays - près de 80 % de l'électricité est produite grâce au charbon - et les chaudières individuelles. Dans certaines villes, ces chiffres se traduisent l'hiver par l'apparition du smog, un brouillard de particules fines. L'odeur suffocante a dérangé jusqu'à la Cour de justice de l'Union européenne: elle a condamné le pays en février dernier pour manquement «persistant» à ses obligations en matière de qualité de l'air. Près de la moitié de la pollution polonaise est générée en Haute-Silésie. Et pourtant, annonciatrice d'un futur décarboné ou ironie de l'Histoire, la 24e session de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP24) se tiendra du 2 au 14 décembre dans la capitale de la région, Katowice, surnommée par certains médias «capitale européenne du charbon».
Des volutes de gaz toxique s'élèvent au-dessus de ce terril, situé au coeur de la ville de Radlin. - Crédits photo : Kasia Strek / ITEM
Des habitats réaménagés
«Ce surnom est faux!» s'exclame Marcin Krupa, tout juste réélu maire de la ville. «A Katowice, il n'y a plus que deux mines en activité contre sept auparavant. Nous misons désormais sur une économie centrée sur le sport, les services et la culture», ajoute ce fils de mineur. Preuve de ce virage, la transformation des zones industrielles en attractions touristiques, à l'image des familoks du quartier de Nikiszowiec. Ces habitats collectifs en briques rouges rappelant les corons abritent des familles de mineurs depuis leur édification par la compagnie minière locale, au début du XXe siècle.
Un plan de restauration, une boutique de souvenirs et un restaurant avec animations musicales: voici qu'on y croise aujourd'hui autant de visiteurs en voyage organisé que de descendants de gueules noires. La valorisation d'anciens sites miniers se pose ailleurs dans la région. Comme à Zabrze, 30 kilomètres à l'ouest de la capitale silésienne, où une mine a été aménagée en musée. Casques sur la tête, les novices de la houille empruntent la «cage», l'ascenseur de fer pour descendre à 370 mètres de profondeur.
Depuis sa rénovation, le familok de Nikiszowiec, à Katowice, est inscrit sur la liste du patrimoine polonais. - Crédits photo : Kasia Strek / ITEM
Le métier n'attire plus les jeunes
En cette froide matinée d'octobre, un groupe de collégiens attendent aussi pour visiter une mine. En activité celle-ci: à Wujek, au sud de Katowice, 5 000 tonnes de charbon sont extraites quotidiennement. Costume Hugo Boss impeccable et montre imposante au poignet, le responsable de la formation Piotr Buffi accueille les adolescents. En Haute-Silésie, depuis l'ouverture de la première mine en 1740, descendre dans les entrailles de la terre est une évidence et le métier se transmet d'une génération à l'autre. «Se transmettait, corrige Piotr. Il n'attire plus les jeunes.»
Il y a dix ans, Wujek accueillait 240 étudiants d'écoles techniques pour des cours pratiques. En 2018, ils sont à peine 35 à revêtir régulièrement la chemise à carreaux réglementaire. «Nous risquons d'avoir de gros problèmes de recrutement dans le futur», expose-t-il. Alors aujourd'hui, c'est opération séduction. Sagement assis face à un Powerpoint, les élèves écoutent Piotr lister les avantages du métier: une retraite anticipée après 25 ans de travail, des salaires confortables - environ 2 500 zlotys brut (580 euros) par mois, soit 800 zlotys au-dessus du salaire minimum - ou encore la sécurité de l'emploi, dans le secteur public du moins.
À 350 mètres sous terre, il faut progresser dans une chaleur étouffante et patauger dans la boue : “Welcome to Hell”
Que l'argumentaire de Piotr convainque des jeunes d'endosser les habits de mineur, Mirosław Kowalski en rêve. «Je ne sais plus quoi faire pour remplir mes formations», souffle le directeur de l'école technique n° 3 de Katowice en montrant les ateliers et salles de classe vides. De 800 étudiants en 2000, la structure n'en accueille plus que 90. Et encore, sur les quatre écoles en partenariat avec Wujek, celle de Mirosław est la dernière à proposer le cursus «abattage», où l'on apprend à manier les machines d'excavation. Il ne devrait pas faire long feu. Les deux seules personnes qui y sont inscrites viennent d'entrer en quatrième année: la dernière.
Conscient du problème, PGG, la compagnie minière nationale, propose depuis cette année de rémunérer les études d'électricité et de mécanique à hauteur de 200 zlotys par mois (environ 50 euros)… à condition de suivre une spécialisation «mine» et de venir y travailler après le diplôme. La proposition a reçu un accueil mitigé: sur 30 élèves de première année, seuls deux ont signé. Un crève-cœur pour le directeur, lui-même ancien mineur: «Avant, les parents les auraient encouragés. Aujourd'hui, ils ont peur de la mine!»
La mine parfois tue
«Ma plus grande fierté? Sortir vivant», annonce Marcin Polasz, mineur à Wujek depuis quatorze ans, en ajustant la sangle de son respirateur. Les travailleurs des sous-sols silésiens ne sont pas toujours les meilleurs ambassadeurs de leur métier. Surtout quand ils ont été formés aux interventions d'urgence en profondeur: «Si mon téléphone sonne, c'est qu'il ne reste pas grand monde de vivant au fond», confie Marcin, qui a dû le décrocher trois fois en douze ans. La mine blesse, mutile, électrocute, et parfois tue. Le 10 novembre dernier, un homme est mort, enseveli par 600 mètres de fond à Mysłowice-Wesoła. A Wujek, le dernier malheur remonte à 2015. Il avait endeuillé deux familles.
Par sécurité, les mineurs de Wujek comme Damian, 24 ans, doivent s'équiper d'un casque de bottes, de gants et d'un respirateur. - Crédits photo : Kasia Strek / ITEM
Pour se protéger avant la descente, les ouvriers s'arrêtent prier devant un tableau de Barbara, la sainte protectrice des mineurs. Quant au «bonjour», il est remplacé par «Szczesc Boze» (Que Dieu te protège!). Et si, malgré l'attention divine, le méthane dépasse les 3 % ou un incendie se déclare, il faut évacuer par les chemins de secours. «On les connaît par cœur», explique Marcin en ouvrant une lourde porte donnant sur un boyau étroit et sombre.
Là, les étançons, piliers en métal soutenant la structure, laissent place à de simples poutres en bois, parfois brisées. A 350 mètres sous terre, il faut progresser dans une chaleur étouffante pendant plus d'une demi-heure, patauger dans 40 centimètres de boue le dos courbé, et éviter les fils électriques mortels qui alimentaient les trains des anciens souterrains. Un facétieux ne s'y est d'ailleurs pas trompé, lui qui a gravé sur la paroi: «Welcome to Hell».
La mine, ce sont aussi des femmes en surface, comme Jolanta Chroszcz, qui trie le charbon depuis trente ans dans le carreau de fosse. - Crédits photo : Kasia Strek / ITEM
Pour les travailleurs, l'enfer, c'est aussi en surface, dans le carreau de fosse. Là, des ouvriers se chargent de trier le charbon. Des ouvrières aussi. Car, si elles ne sont pas autorisées à effectuer des tâches physiques en bas, les femmes sont nombreuses à se casser le dos et la santé en surface pour des salaires moindres que leurs collègues de fond. Pelle à la main ou brouette au bout des bras, ces petites mains séparent le charbon de la roche et les déchets mêlés à la houille. Bouteilles, morceaux de fer, reliquats de sac…
Un détritus toutes les vingt secondes, sept heures trente, les yeux rivés sur un tapis roulant dont elles ne contrôlent pas la vitesse. «On répète les mêmes gestes en boucle, s'exclame Jolanta Chroszcz, qui travaille ici depuis trente ans. C'est aussi monotone que le boulot de Sisyphe, sauf qu'en plus, on a la tête qui tourne à cause de la poussière.» Et les oreilles qui souffrent à cause du bruit des machines. Certaines sont si puissantes qu'elles font vibrer la structure du bâtiment. «Et il y a l'isolation: nulle! L'été, on crève de chaud. L'hiver, on meurt de froid.»
Creuser toujours plus profond
Une fois classés par taille, les morceaux de charbon de Wujek sont chargés sur des trains ou des camions. Direction: les centrales électriques comme celle d'Opole, à une centaine de kilomètres. Problème, comme il faut creuser toujours plus profond pour retirer le minerai, le prix de ce dernier augmente. Tout comme celui de l'électricité: entre 2000 et 2017, il a quasiment doublé pour les industries. «Cette politique énergétique tournée vers le charbon met en danger la compétitivité de nos petites et moyennes entreprises», s'énerve Grzegorz Wisniewski, président de l'Institute for Renewable Energy (IEO).
Sans compter que la construction en cours de nouveaux réacteurs au charbon pourrait compliquer le respect des engagements gouvernementaux en termes de réduction à 50 % de la part du minerai noir dans la production électrique d'ici à 2040. «Le gouvernement a sacrifié les énergies renouvelables au nom de la sécurité énergétique, peste le chercheur. Si la Pologne persiste dans cette voie, les prix de l'électricité vont exploser et il faudra l'importer.»
A Budryk, il faut descendre un kilomètre sous la surface pour trouver du charbon. - Crédits photo : Kasia Strek / ITEM
«Un combat pour changer les mentalités»
En attendant, les mines crachent leurs rebuts sur d'immenses collines artificielles. C'est en bordure d'un de ces terrils, dans un wagon aménagé, que vit le sexagénaire Mieczyslaw. Au bout du chemin de terre, il aperçoit son ami Stanislaw, 71 ans, qui tire derrière lui une petite caisse sur roues. Le destin de ces deux hommes a toujours été lié à la mine. Ils y ont travaillé. Et aujourd'hui, ce sont ses déchets qui les maintiennent en vie.
Stanislaw cherche sur un terril du fer à revendre. - Crédits photo : Kasia Strek / ITEM
10 heures. C'est la pause pour les camionneurs chargés de transporter les roches du train au sommet de la butte. L'occasion pour les deux compères de négocier une place dans un véhicule avec le chef de chantier. Accepté! Après quelques minutes, bringuebalés dans la cabine des pilotes, les voici à 69 mètres de hauteur dans un décor lunaire. Pendant une heure, comme tous les jours depuis plus de vingt ans, ils vont crapahuter à la recherche de bouts de métal à revendre. Ou de morceaux de charbon de mauvaise qualité, mais qu'ils pourront brûler dans leur poêle.
«Si c'est orange ou jaune, si ça pue, on contrôle!» Mariusz Sumara, commandant adjoint de la police municipale de Katowice, conduit au ralenti. Ce «patriote local amoureux de sa ville» observe la couleur des fumées de cheminée du quartier de Kostuchna. «Ici 80 à 90 % des gens ont des chaudières à charbon», explique-t-il. Avec l'industrie du transport, elles représentent 75 % des émissions de particules polluantes dans l'air. Alors, pour limiter les rejets, la «patrouille écologique» de Katowice vérifie que «les individus brûlent du charbon de qualité, non mélangé à d'autres minerais, du bois humide ou des déchets».
Mariusz vient de repérer une maison suspecte. En quelques minutes, deux drones sont lancés. Le premier est équipé d'une caméra. Le second d'un «nez» capable d'analyser en temps réel la composition gazeuse des fumées de cheminée. En cas de première fraude, le policier informe les habitants des dangers du smog. En Pologne, il tue environ 33.000 personnes chaque année. En cas de récidive, c'est l'amende. «C'est un combat pour changer les mentalités, précise l'agent. Et à Katowice, nous sommes en train de le gagner.»
En Pologne, on rêve d'énergies propres, mais les gueules noires sont respectées. Plus qu'un enseignant ou un médecin
A une cinquantaine de kilomètres de là, Oliwer Palarz aimerait bien voir le smog disparaître de sa ville, Rybnik. Car la pollution handicape son quotidien. Avant chaque sortie, cet ingénieur de formation consulte une application téléphonique pour connaître le taux de particules fines dans l'air. Si celui-ci dépasse 300 microgrammes par m3, il annule toute balade à vélo ou à pied et effectue ses trajets en voiture, même pour 200 mètres, avec la climatisation en mode «air intérieur». S'il n'a pas d'autres choix que d'aller à l'extérieur, il enfile alors un masque. «Je me sens prisonnier dans ma propre maison», peste-t-il. Et même ici, l'air est vicié. Il en veut pour preuve le filtre de son purificateur, censé durer un an. Posé dans la chambre des enfants, Oliwer doit le changer… tous les quatre mois.
Même à l'école, l'alarme incendie s'est déclenchée en janvier dernier «à cause du brouillard de pollution». Alors aujourd'hui, le cofondateur de la section Smog Alert de Rybnik se prend à rêver d'un pays sans chauffage individuel au charbon. Comme à Cracovie, où ses homologues de l'association ont réussi à faire adopter cette interdiction au niveau municipal. Elle entrera en vigueur en 2019.
Une telle mesure pourrrait transformer Zabrze. «On voit ce qu'on respire», rigole Krzysztof Rucinski en pointant du doigt les murs recouverts de suie de son familok. Krzysztof n'y est pas pour rien. Pendant des années, ce retraité a travaillé comme mineur. «C'est une fierté!», répète-t-il à l'envi.
Un monde en voie de disparition
En Pologne, les gueules noires sont respectées. Plus qu'un enseignant ou un médecin, si l'on en croit un sondage de 2016 du Poland's Public Opinion Research Center. Alors, pour imposer ce respect, Krzysztof arbore régulièrement le costume d'apparat du mineur. Une veste ornée du symbole de l'industrie minière - une pointerolle et une massette croisées - une épée et un chapeau à plume en référence aux oiseaux utilisés dans le passé pour repérer les gaz mortels. «Ici, tout le monde portait ça pour les fêtes religieuses, explique-t-il. Maintenant, les enfants sont surpris quand ils me voient dans cette tenue. Les mines ferment, la tradition disparaît.»
Nostalgique, il se rend parfois sur une colline surplombant la ville et contemple son monde en voie de disparition. Là, l'entrée d'une mine, fermée. Ici, des familoks, sans mineurs. Là-bas, un terril, déjà recouvert de végétation ou expiant quelques fumées témoins d'un brasier jamais éteint. Quant à lui, il sera le dernier de sa famille à porter le costume. «Jusqu'à la tombe, lance-t-il, bravache. De toute façon, la mort pour un mineur, c'est trois jours de congé puis retour sous terre.»
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What is the difference between Polish and Silesian
Silesian - as a dialect or a language, depending on who you ask - has a structure of a Slavic language, as if a sibling to Polish, but is its own thing with various influences from Polish, German, Czech, and even Slovak. It also retains some structures from archaic Polish which is no longer in use.
generally, as I've said on this blog before, a Pole with no knowledge of Silesian will understand the gist (not to be confused with dżist) of it but might be absolutely clueless as to what a lot of vocab means(knowledge of German might help a lot). The melody and accent of Silesian is also very different from typical Polish.
it is difficult for me as a person born in Silesia (brought up, by the way, in a familok no less, at least za fest bajtla) to see all the differences because often I'm not even aware a certain word I'm using is Silesian and not Polish.
then again, Silesian varies slightly between various regions/cities of Silesia, too. and then, again again, I spent half of my life in Podhale, soaking in the highlander dialect too, and that does not help either.
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#poland#familok#window#spool#thread#vintage#old home#documentary#contemporary#photography#canon#canon_photos#canonphotography#polish photography#polish photographer
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#bikesagainsttrashcans #siemianowice #silesia #familok #mycanyon #tree (w: Siemianowice Slaskie)
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