#fait avec un Canon
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IMG_4938 by Stefaan AE De Clerck Via Flickr: fietsers allerlei
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Moi: Franchement ça fait genre 8 mois qu'on ce parle plus et je le vis super bien
Moi ce soir:
#Elle a emporter avec elle les émotions les plus fortes que j'ai jamais avoir#et je ne les aurais sûrement jamais plus#en ce moment y a tellement de p'tit truc qui font que je pense a elle#le fait que j'ai vue the boys et kimiko/frenchie devenir canon sans elle me brise le coeur#ELLE AURAIT ADORER ITWV ET ME VOIR PARLER QUE DE ÇA#Et juste she was everything to me#et le fait quelle a pu faire ce qu'elle ma fait aussi facilement#et quelle a meme pas essayer de me retenir#un mot de sa part et je serais retomber dedans si vite#j'espère qu'elle va bien#j'espère qu'elle ma pas oublier#le fais d'avoir des problèmes de mémoire rend la chose encore plus terrible#car ça fait meme pas un an et je me souviens plus de son rire#bref pleurer ce soir#juste en ce moment jai ce sentiment de solitude qui m'accroche a la peau#je suis pas seul je le sais#mais elle me manque car elle me faisait me sentir moi#j'ai jamais été aussi vu par une personne j'avais besoin de rien lui expliquer elle comprenais#First time de ma life que je pense que la actuellement j'aurais eu besoin d'un calin#pathetic bitches here#ALORS QUE C'EST MOI QUI EST COUPER L'AMITIÉ QUOI#Me buter quoi
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"Je vous trouve quelqu'un, bon, c'est pas pour euh..."
"Pour quoi?"
"C'est pour dormir quoi, c'est pas pour euh..."
"Pour quoi?"
"Pour quoi, c'est pas pour, enfin, vous comprenez bien ce que je veux dire, non?"
"Non"
Karadoc ace moment
"Est-ce que vous aimez faire des saloperies avec les garçons, oui ou non?"
"Ah bah non, j'aime déjà pas ça avec les filles, alors..."
KARADOC SEX REPULSED ACE MOMENT
#kaamelott#tu vois tu dis que karadoc est ace et c'est un peu par analyse de ses dialogues#puis tu as une réplique où il dit littéralement qu'il aime pas le sexe et tu réalises qu'en fait c'est juste canon#sa relation avec Mevanwi aussi qui est très aro. il est clairement pas amoureux d'elle#il a juste fait le truc où il a choisi son crush et c'est tombé sur elle car elle est belle et d'une lignée noble#en plus avant qu'il devienne chevalier c'était un non coplet donc il y a même le côté inaccessible#pardon en tant qu'aroace je prends toute la représentation que je peux
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Nouveaux chapitres pour CF ! L'introduction et les deux premiers chapitres !
Coucou tout le monde ! Petit retour dans CF avec les trois premiers morceaux de l'histoire !
J'avoue qu'en ce moment, je fais pas mal de trucs dans le désordre alors, j'avance pas beaucoup sur CF, c'est une petite pause on va dire avant de repartir de plus belle. Cependant, j'ai relu l'intro de cette histoire y a peu le temps pour la corriger et ça fait un moment que je voulais la mettre ici, histoire de mettre le début de cette histoire (et il faudra que je réfléchisse à un résumé de quatrième de couverture aussi)
Donc, pas de note de début cette fois, on commence in medias res sous la coupe ! Bonne lecture !
Ah si ! Erratum, j'ai une note à faire ! La prière que chante Rodrigue dans le chapitre 1 est inspirée de la traduction française officielle de la prière chrétienne "Pater Noster", mais adaptée à Fodlan.
(voilà ce que je t'avais dit @ladyniniane ! J'espère que ça te plaira !)
Introduction
« La Déesse fit les plan… plantes et les bêtes… peuplant la… la terre et les cieux ; Elle cré… créa aussi les hommes.
– Bien Rodrigue, à vous Alix.
Le petit garçon releva le nez de son missel pour regarder son frère, se mettant à lire à son tour comme il pouvait.
– Les hommes dé… désiraient le pou… pouvoir et la Déesse ré…pon…dit à leur demande… Pourquoi les hommes voulaient le pouvoir Rosemonde ?
– C’est expliqué après, vous le savez, continuez.
– Je sais… c’est « Elle acc… accor…da les biens faits…
– Non, pas comme ça, répétez. « Bienfaits », en un seul mot.
– Bien… bienfaits des cieux, les bienfaits de la terre et les bienfaits de la magie… » Oui mais, pourquoi elle ne leur a pas donné avant ?
– Et pourquoi les animaux et les plantes n’ont pas demandé le pouvoir comme les hommes ? Ils n’en ont pas besoin ? Ajouta Rodrigue.
– C’est simplement que les animaux ont des griffes et des crocs pour se protéger et chasser, des choses que nous, les humains, n’avons pas. C’est pour cela que nous devons cultiver la terre pour nous nourrir et que nous pouvons utiliser la magie pour nous défendre contre le danger. Mais ce n’ait pas le sujet de la leçon, nous verrons ça plus tard. Vous avez déjà posé beaucoup de questions et j’aimerais que nous finissions cette leçon de lecture. Alors, continuez.
– Y a des trous dans l’histoire… marmonna Alix en posant sa joue sur son poing. Papa et maman, ils disent que c’est bien de poser des questions.
– Papa taquine même souvent la prêtresse en lui en posant quand il va à l’église, ajouta Rodrigue avant de se rappeler. Mais maman a dit que les trous, c’est parce que les textes sont très, très, très vieux alors, on en a perdu.
– Dommage, j’aurais bien aimé savoir pourquoi ils ont pas demandé des trucs les’animaux…
– Un peu de concentration tous les deux, il faut qu’on reprenne la leçon et que vous appreniez à lire. Rodrigue, reprenez et Alix, tenez-vous correctement.
– Oui Rosemonde, obéit-il en reprenant son livre pour continuer, même s’il s’arrêta assez vite. « Les hommes u… u…
– Il est compliqué celui-là, « usèrent ».
– uzère… de l'art de la magie et acc… accrurent leur pouvoir ; mais les zom…
– Pas de liaisons ici, il y a un « h » qui la coupe.
– D’accord… « …les… » il fit une grosse coupure pour être sûr de ne pas faire une faute. « …hommes ne virent pas que le pouvoir attirait le mal. »… Pourquoi le pouvoir de la Déesse attire le mal ? La questionna-t-il encore, curieux. La Déesse, elle est gentille alors, elle peut pas faire des choses méchantes ?
– La Déesse ne fait jamais de mauvaises choses quand elle utilise ses pouvoirs, parce qu’elle n’oublie jamais le bien et le mal. Même ses actes durs sont toujours justes. Par contre, quand c’est les hommes qui l’utilisent, il est tellement grand qu’ils peuvent oublier le bien et le mal car, ce pouvoir est assez puissant pour tout faire.
– Alors, pourquoi elle l’a donné comme ça ? Elle ne pouvait pas en donner moins pour qu’on fasse pas de bêtise ? Demanda à son tour Alix, tout aussi curieux que son frère.
– Hum… je ne connais pas assez les Écritures pour répondre à toutes vos questions. Vous pourrez demander à la prêtresse quand vous la croiserez ou au prochain office.
– Oh non… ça endort l’office…
– Alix, ne parlez pas comme ça. Vous n’allez tout de même pas faire comme votre père et avoir aussi peu de considération pour la Déesse ?
– Bah c’est pas grave, intervient Rodrigue pour soutenir son frère. J’en aurais pour nous deux vu qu’Alix aime pas !
– C’est vrai ! On est pareil donc, ce que fait Rod, c’est comme si c’était moi qui le faisais !
– Non, ça ne marche pas comme ça…
– Tout se passe bien ?
Les deux frères se retournèrent et virent leur maman entrer dans la pièce, accompagné de leur tonton Nicola. Ce n’était pas vraiment leur tonton mais, c’était leur compère et le meilleur copain de leur papa donc, c’était pareil, même s’il avait une tresse marron comme le poil d’un ours et les yeux de la même couleur, pas des cheveux noirs comme la nuit comme leur papa ou jaune, orange miel comme leur maman. Ils sautèrent de leur chaise pour aller faire un câlin à leur maman. Alix commença à lui parler de la leçon, vite suivit par Rodrigue qui complétait ses phrases.
– On s’entraine à lire…
– …Donc on lit les Écritures…
– …mais y a plein de trous…
– …tu peux nous expliquer ?
– D’accord, cela doit être dur parfois. Vous vous en sortez bien pour lire ? Et qu’est-ce que vous ne comprenez pas ? Les questionna-t-elle.
– Oui, ils lisent de mieux en mieux, même si cela manque encore de fluidité, intervient Rosemonde. Par contre, ils n’arrêtent pas de poser des questions sur plusieurs points…
– Tant mieux alors, c’est sain de poser des questions et de remettre en question les choses, assura Aliénor, son regard tout vert allant vers Rosemonde.
– Tout de même Dame Aliénor, il s’agit de la Parole de la Déesse…
– Non, il faut aussi savoir La remettre en question, cela leur permettra de construire leur propre moral quand ils seront grands, lui jura leur maman. Guillaume partage mon point de vue sur le sujet, même si notre foi est très différente. Je préfère que nos louveteaux commencent par se poser des questions plutôt que de croire tout ce qu’on leur raconte, même s’ils critiquent jusqu’aux Écritures. Ils réfléchissent quand quelque chose leur semble étrange au moins. Guillaume en est très fier.
– Ah ça… pour être les fils du Loup, ils le sont… ce ne sont pas vos enfants pour rien… marmonna Rosemonde, même si un petit sourire fier ornait sa bouche fine.
– Nous sommes bien d’accord, répondit Aliénor. Bon, il faut qu’on retourne tous au travail, je reviendrai plus tard pour voir comment ça se passe…
« Eh ! Regardez ! S’écria un domestique qui devait se trouver dans une pièce d’à côté. C’est pas le convoi royal ? Là-bas ! Aux portes !
– Oui ! On dirait bien ! Je vois l’étendard du roi ! »
Rodrigue eut un grand sourire en regardant son frère qui s’exclamait, tout identique tous les deux, entendant à peine leur maman dire qu’ils rentraient bien plus tôt que prévu.
« Tu as entendu ?!
– Oui ! Oncle Ludovic arrive ! Alors…
Ils s’écrièrent ensemble en sautant hors de la pièce.
– Papa est de retour !
– Rodrigue ! Alix ! Ne courrez pas dans les couloirs ! Et attention dans les escaliers ! Les reprit leur nounou.
– Oui Rosemonde ! Répondirent-ils en se précipitant quand même hors de la pièce pour retrouver leur papa. Le revoir plus vite valait bien de se faire gronder après.
Ils bousculèrent un peu un serviteur qui venait leur annoncer ce qu’ils avaient déjà entendu, l’homme riant un peu en les voyant aussi pressés.
– Doucement les louveteaux ! Le seigneur Guillaume ne va pas se renvoler tout de suite !
Rodrigue l’écouta à peine, courant plutôt à toute vitesse avec son frère à travers les couloirs de leur maison. Papa était rentré ! Il avait dit qu’il reviendrait quand les capucines fleuriraient mais, il était déjà de retour !
« Papa est le meilleur ! Il a déjà fini tous ses devoirs ! S’exclama Alix avec joie à l’idée de le retrouver.
– Oui ! Et il est rentré plus vite ! » Sourit Rodrigue à son frère en arrivant aux escaliers qui les forcèrent à ralentir le rythme. Les marches étaient encore trop hautes pour eux, ils ne pouvaient pas encore les dégringoler sans tomber. Ils ne pourraient le faire que quand ils seraient aussi grand que leur maman ou leur papa. « Par contre, on ne va pas pouvoir faire notre plan…
– Oui, c’est vrai… on n’a qu’à remplacer les capucines par des ancolies, c’est pareil ! Sourit le deuxième-né en ayant la bonne idée. Et ce sera joli dans sa tresse aussi !
– C’est vrai ! Se rappela Rodrigue. En plus, Bruno dit qu’elles restent pas longtemps, faut les lui mettre dans sa natte avant qu’elles repartent chez elles !
– Et cette fois, on ne se fera pas prendre quand on les mettra ! On fait comme on l’a dit ! Tu lui demandes comment bien écrire avec ta main gauche…
– Et toi, tu les mets dedans !
– On est d’accord alors !
– Et cette fois, ça va marcher !
– Oh oui ! Cette fois, papa ne le verra même pas ! Ça sera joli ! Rit Alix, les deux frères se tapant dans la main pour se mettre d’accord, alors qu’il arrivait sur la dernière marche. Prêt ?
– Oui ! Répondit Rodrigue en se mettant aussi en position.
– Et… hop !
Ils sautèrent en même temps au sol, faisant le concours de celui qui irait le plus loin mais, comme à chaque fois, ils firent la même distance au pouce près. C’était normal après tout, ils étaient jumeaux alors, ils faisaient presque tout pareil. Ils étaient même nés identiques, c’était normal.
– Faites attention dans les escaliers, les prévient leur maman, les suivant de près dans le colimaçon.
– Oui maman !
– On a sauté que de la dernière marche… la rassura Rodrigue.
– …et on est encore à égalité ! Continua Alix avant de dire à nouveau à son frère. Car on est vrais jumeaux !
– Pour toujours ! Compléta-t-il.
Ils repartirent à toute vitesse dans les couloirs sans l’attendre, trop impatients de revoir leur papa. Ils s’excuseraient plus tard pour ça.
Après encore quelques grandes foulées dans les couloirs, ils arrivèrent dans la cour où se trouvait le carrosse d’Oncle Ludovic. C’était bizarre… c’était pas le même que d’habitude… l’autre devait être cassé, ça devait casser comme leurs petits chevaux de bois, les jumeaux avaient brisé la patte d’un l’autre jour en jouant aux chevaliers, même si Bruno avait dit qu’il pourrait le réparer cette fois.
Leur oncle était déjà descendu alors, leur papa ne devait pas être loin. Il y avait même Lambert ! Il était avec Gustave ! Bon, Rufus aussi mais, ça voulait surement dire qu’ils allaient rester longtemps vu que leur travail s’était fini plus vite ! Il y avait quelqu’un de penché à l’intérieur du carrosse, leur papa devait l’aider à descendre quelque chose de la voiture !
– Papa ! Tu es là !
Cependant, ce ne fut pas leur papa qui sortit du carrosse mais, un autre homme, qui aidait le premier à porter une grande boite en bois sombre, aussi grande que Nicola. Oncle Ludovic se tourna vers eux en les attendant appeler leur papa. Il était tout blanc et semblait très triste. C’était bizarre, papa l’aidait souvent pourtant, et leur oncle n’était jamais triste quand il venait ici au printemps d’habitude. Très occupé et c’était dur de savoir s’il était en colère ou pas mais, pas triste.
– Rodrigue… Alix…
– Oncle Ludovic… où est papa ? Demanda le premier-né.
– Il va bientôt arrivé ? Continua le second jumeau. Il nous a manqué !
– Papa a encore du travail chez toi ?
– Pourquoi tu n’es pas avec lui alors ?
Oncle Ludovic devient encore plus pale, mal à l’aise. Il devait être malade s’il était blanc comme ça. Il jeta un œil à la boite en bois, avant de bégayer après s’être rapproché d’eux et s’être baissé à leur hauteur, comme leur papa et leur maman quand ils leur expliquaient quelque chose de dur. Les deux frères ne l’avaient jamais vu comme ça, aussi hésitant et triste. Il avait les yeux tout rouge… il devait être fatigué… il avait vraiment besoin de l’aide de leur papa pour travailler.
– Gui… Guillaume est… est dans… il regarda encore la boite en se taisant, les frères comprenant que leur papa était dedans, alors que leur oncle continuait avec peu de voix. Je… Je suis désolé… c… c’était pour me protéger… Guillaume… votre père… votre père est…
Oncle Ludovic les serra tous les deux contre sa poitrine en retenant ses larmes, posant la tête des jumeaux contre ses épaules alors qu’il leur annonçait quelque chose en rapport avec leur papa mais, sans qu’ils comprennent vraiment. Rodrigue en tout cas ne comprenait pas, et en jetant un regard à Alix, il sut que lui non plus.
En six ans d’existence, c’était la première fois qu’il était confronté à ça d’aussi près, quand les gens allaient dormir dans une boite. Alix et lui ne connaissaient pas leurs grands-parents, ils étaient morts peu de temps après la naissance de leur papa à la guerre. Quand ils avaient demandé à leur nounou pourquoi ils n’avaient pas de grand-maman comme à Lambert, elle leur avait dit qu’elle était partie très loin pour le bien du Royaume et qu’elle ne reviendrait pas, tout comme son mari. Leur papa, il leur avait dit qu’elle et leur papi étaient partis très loin, avec la Déesse dans l’astre céruléen et qu’ils veillaient sur eux de là-bas avant de naitre à nouveau.
C’était un des rares moments où il ne leur souriait pas.
Leur papa semblait toujours gentil avec eux, sauf quand ils faisaient une bêtise où il était sévère, ou quand il n’était pas un peu énervé contre leur oncle Ludovic et les vassaux. Il chantait aussi tout le temps à tue-tête, comme si le silence le gênait, reprit en chœur par ses jumeaux au grand dam de leur nounou. D’après Rosemonde, « les chansons des sous-lards de l’armée ne convenaient pas à deux jeunes ducs » et elles étaient trop grossières pour eux. Eux, ça les faisait rire de chanter avec Guillaume.
C’était surement pour ça qu’ils ne comprenaient pas.
– Ne pleure pas Oncle Ludovic… papa va se réveiller et tout arranger, comme toujours ! S’exclama Alix.
– C’est vrai, papa ne dors jamais très longtemps, comme maman. Il se couche toujours après nous, il est toujours debout quand on se réveille la nuit et il est toujours levé avant nous. Il va vite se réveiller, assura Rodrigue en tendant sa main pour essuyer ses larmes.
– Rod a raison ! Il va vite se réveiller ! Il ne faut pas pleurer parce qu’il dort plus que d’habitude ! Ça lui fera du bien ! Par contre… il s’éloigna un peu de l’adulte pour pouvoir échanger un regard et des mots silencieux avec son frère.
– Moi aussi, répondit-il à la suite qu’il avait devinée sans souci.
Les deux petits visages complètement identiques se tournèrent alors vers leur oncle, plantant leurs yeux étonnés dans les siens en demandant d’une même voix.
– Pourquoi papa dort dans une boite ?
Ludovic eut un regard triste, puis souffla en posant une de ses mains sur leur épaule, sans arriver à trouver ses mots.
– Rodrigue, Alix… votre père ne se réveillera plus. Il est avec vos grands-parents à présent. Il… il est mort à ma place… il ne se réveillera plus…
– Quoi ? Deux hoquets lui répondirent en même temps, alors qu’Alix s’exclama, se différenciant du calme apparent de son frère.
– Pourquoi il ne se réveillera plus ?! Il nous avait promis qu’il allait vite revenir pour jouer ! Papa n’est pas un menteur ! Aussi sûr que Rodrigue est moi et que je suis Rodrigue !
– Papa ne ment pas, c’est un adulte. Sa chanson avant de partir, c’était même pour nous jurer que quand il reviendra, il serait bien et qu’on ne se séparera plus. Un adulte, ça ment pas non ? Pourquoi tu dis qu’il ne reviendra pas alors ? C’est si bien d’être mort ?
– Il préfère être avec papi et mamie qu’avec nous ?
– On a fait quelque chose de mal ?
– C’est peut-être parce qu’on arrête pas d’échanger nos places pour pas faire ce qu’on aime pas ? Proposa Alix en regardant son frère.
– C’est vrai que Rosemonde a dit qu’elle allait écrire à papa pour lui en parler car, ça ne gêne pas trop maman qu’on le fasse, même si elle nous fait la morale après pour nous dire pourquoi c’est pas bien… il est en colère à cause de ça ?
– On peut arrêter si c’est ce qui le met en colère. C’était juste pour pas m’entrainer à la lance alors que j’aime pas ça et que Rodrigue préfère la manier plutôt que l’épée…
– Oui, ça nous fait juste rire que personne n’arrive à nous différencier à part papa et maman. Si c’est ça, on arrête…
– Mes enfants… les coupa doucement Ludovic. Votre père ne serait jamais assez en colère contre vous deux pour partir loin de vous. Ça le faisait plutôt rire de vous voir inventer des stratégies pour échanger vos places sans que les adultes le voient, ou pour mettre des fleurs dans sa natte. Les adultes peuvent mentir mais pour ça, il ne mentait pas. Vous étiez ses deux petits louveteaux. Il aurait eu le choix, il serait avec vous à cet instant, avec votre mère.
– Alors pourquoi il n’est pas là ? » Demandèrent-ils ensemble, le fixant avec leurs grands yeux de chats bleu comme l’eau du lac, exactement les mêmes que ceux de Guillaume… comme leurs cheveux, leur teint, leur petite silhouette…
« Déesse… ce que vous ressemblez à votre père… ce que vous vous ressemblez les uns les autres… » songea le roi en cherchant ses mots, ne sachant pas comment expliquer qu’un humain pouvait vouloir en assassiner un autre, tout ça pour empêcher une paix et en criant que c’était au nom de la Déesse. Surtout pour ces deux-là… il… il n’aurait jamais cru devoir leur annoncer la mort de leur père… Guillaume était si fort… l’était encore plus depuis que la Déesse les avait bénis Aliénor et lui de deux petits louveteaux…
Ludovic ne pouvait pas oublier le jour où ils étaient nés, comment Guillaume tournait en rond en attendant qu’Aliénor accouche, n’ayant pas le droit de rentrer étant donné que le travail était compliqué. Le bébé s’était présenté dans le mauvais sens, les pieds les premiers. Ce n’était pas un bon signe, surtout après toutes les fausses couches d’Aliénor… Une aide finit par enfin l’autoriser à entrer dans la pièce, le nouveau-né était pratiquement sorti à part un bras, quand la sage-femme ne s’écria.
« Attendez ! Attendez ! Ne le laissez pas encore rentrer ! Il y a un deuxième bébé ! Il tient la main de son frère ! »
Guillaume était pratiquement tombé par terre d’étonnement, de joie et d’inquiétude en entendant la nouvelle. Après tout ce temps et faux espoirs, son Aliénor et lui avaient des jumeaux pour leur premier enfantement qui arrivait à terme, se tenant même pas la main pour ne pas être séparés. Des jumeaux…
Il se souvenait du sourire de Guillaume, de sa joie à l’idée d’avoir des jumeaux, rassurant le premier-né qu’on lui avait confié. Le petit appelait son frère de tous ses petits poumons alors, le nouveau père lui assurait qu’il arriverait bientôt, qu’ils ne seraient pas séparés longtemps, tout en priant pour qu’Aliénor ressorte vivante de cette épreuve, même s’il croyait peu… Guillaume n’avait jamais été aussi doux avec quelqu’un d’autre de sa vie, cajolant le bébé pour le rassurer alors qu’il était loin de son frère, les notes toutes douces qui calmèrent un peu les pleurs…
« Il doit être terrifié loin de son jumeau dans un endroit aussi nouveau… ne t’en fais pas mon bébé, ça va aller… tu vas vite le retrouver et tu es en sécurité ici, tout comme ton frère ou ta sœur… vous êtes en sécurité, je vous protégerai tous les deux jusqu’à mon dernier souffle, je vous le promets… »
Les larmes de joie de Guillaume avaient coulé sans s’arrêter quand il prit ses deux fils pour la première fois contre lui aux côtés d’Aliénor, le premier-né s’arrêtant de pleurer en retrouvant son double, tout identique à lui. Les nouveaux parents leur donnèrent le nom des parents de Guillaume, Rodrigue et Alix, morts à la guerre quand il avait à peine trois ans. Il arriva à rire en disant qu’il avait de la chance que le nom de sa mère soit unisexe, leur jurant de toujours les aimer. Que Guillaume avait aimé ses fils de tout son cœur et de toutes ses tripes dès le premier jour de leur existence. Il arrivait même à les différencier instinctivement, même quand ils faisaient tout pour rester identiques. Un vrai « loup » avec ses petits, ses crocs d’habitude tout le temps sortis pour le bien de son fief et du Royaume se cachant sous ses rares sourires, qu’il ne montrait vraiment qu’à sa famille…
« Il aurait tant voulu rester en vie avec vous… il ne voulait pas mourir… il voulait revenir vers vous… vous revoir… puissiez-vous me pardonner un jour pour avoir provoqué la mort de votre père… cela arrive bien trop souvent… votre père avait déjà perdu ses parents avant de pouvoir le connaitre… ils ont également donné leur vie pour le Royaume… votre famille a versé trop de sang et de larmes pour la mienne… puissiez-vous nous pardonner… »
Ludovic tenta donc, même s’il n’était pas sûr de lui, ne trouvant pas de meilleure tournure.
– Un… un homme très méchant a tenté de me faire du mal. Votre père l’a arrêté mais, c’est à lui qu’il a fait beaucoup de mal et il ne s’est pas relevé. Il…
Les mots se bloquèrent dans sa gorge mais, le regard perdu des petits les poussèrent à sortir, alors que l’adulte priait pour que cela adoucisse un peu le sort de leur père, même si ce dernier allait surement revenir de la réincarnation pour le chercher en enfer, afin de lui tirer les oreilles de désaccord. Déesse, ce qu’il serait furieux contre lui… mais il ne voyait rien d’autre pour adoucir la situation aux enfants et leur expliquer, c’était la seule image de la mort qu’ils connaissaient en lien avec celle de leur père.
– Guillaume est mort comme un vrai chevalier…
Cette fois, les deux petits comprirent, s’attrapant la main instinctivement pour ne pas se lâcher. Ça avait toujours été normal de se tenir ainsi, depuis qu'il était né même…
– Il ne se réveillera pas ?
– Non. Il va rester dans son cercueil…
– Il ne chantera plus ?
– Non. Il ne pourra plus chanter à présent…
– Même les chansons de l’armée qui mettent Rosemonde en colère ?
– Même elles…
– Il ne nous racontera plus d’histoire ?
– Non, il ne pourra plus… même les histoires de chevaliers et de gentils voleurs…
– Il ne jouera plus avec nous ?
– Non… il ne pourra plus…
– Il ne rira plus avec maman sans qu’on comprenne vraiment.
– Non plus… même s’il adorait votre mère…
– On ne pourra plus lui mettre des fleurs dans les cheveux sans qu’il le voie et se faire toujours prendre…
– Non… hum… un petit éclat de rire triste arriva à sortir de sa gorge. Vous le faisiez toujours rire quand vous tentiez de le faire…
– Il ne te dira plus « c’est mon boulot de t’empêcher de faire des conneries » ?
– Non… c’est vrai qu’il me le disait trop souvent…
– Il restera avec papi et mamie maintenant ? Et il va se réincarner aussi ?
– Oui… je suis vraiment désolé… Guillaume aurait préféré rester avec vous deux plus longtemps aux côtés de votre mère… mais quitte à mourir, je crois que c’est ce qu’il aurait voulu… pour protéger la paix afin que vous grandissiez bien sans vous inquiétez de la guerre… tenta-t-il avant de répéter. Il est mort comme un vrai chevalier… comme un vrai chevalier… même s’il voulait rester avec vous… Guillaume voulait tellement rester avec vous…
– – Non, non… tu mens… refusèrent-ils en donnant un petit coup de poing faible sur sa poitrine, comprenant qu’Oncle Ludovic leur disait que leur papa ne reviendrait plus jamais, ajoutant d’autres petits coups impuissants à chaque phrase. T’es un vilain menteur Oncle Ludovic… c’est pas vrai… papa va se réveiller… il va revenir… il a promis… papa va revenir, sourire et chanter… c’est toi qui mens… papa est pas avec papi et mamie… on va le dire à papa et maman… t’as pas le droit de mentir… papa va te gronder… papa va… papa… notre papa… on veut papa !
Les deux jumeaux s’effondrèrent contre l’épaule de l’homme, pleurant à chaudes larmes en réclamant leur père, voulant plus que tout le revoir et qu’il se réveille avec son grand sourire. Aliénor essayait de rester à peu près entière derrière eux malgré sa peine, soutenant ses enfants avec Ludovic, même s’ils étaient inconsolables… Ce dernier ne lâcha pas les louveteaux jusqu’à ce qu’ils s’épuisent à force de pleurer et d’appeler leur père. Ils se tenaient toujours tous les deux. Après avoir confié Lambert et Rufus à Gustave, il les prit alors dans ses bras pour les porter dans leur lit, suivit d’Aliénor qui n’avait plus assez de force pour les porter, même si elle resta toujours à la hauteur de ses enfants.
« Je n’ai pas le temps d’être triste », déclara-t-elle quand il lui demanda comment elle allait, « ni même pour te tirer les oreilles pour avoir comparé Guillaume à un chevalier. Ça a tué ses parents je te rappelle et on n’avait pas le temps pour se prendre la tête avec ça. On a toujours visé au plus efficace pour notre fief et notre famille… même si c’était surement pour le mieux… il n’aurait surement pas compris sinon, surtout qu’ils aiment beaucoup les histoires de chevalerie, marmonna-t-elle en priant pour que ses fils ne l’entendent pas dans leur sommeil. Je dois m’occuper d’eux et du duché… Gui ne me le pardonnerait jamais si quelque chose leur arrivait… je dois être forte pour eux… »
On enterra Guillaume dans sa boite le lendemain, au bord du lac comme il l’avait toujours voulu d’après leur maman. Il aurait deux tombes, une au bord de l’eau et une autre dans le caveau familial, sur la seule ile de Lac Egua, celui du Brave Fraldarius toujours pur.
Habillés de la même façon en noir et blanc, les jumeaux se tenaient toujours par la main, ne se lâchant pas, même pour poser le dernier repas de leur papa sur un petit bateau de bois puis, le pousser sur la surface. Ils avaient trop peur pour se lâcher, trop peur que l’autre s’en aille aussi pour toujours pour seulement y penser.
Délaissant ses bleus habituels, Aliénor s’était drapée de noir et de blanc, ses cheveux blonds-roux couvert d’une mantille noire, tout comme Nicola à ses côtés. La seule chose de couleur qu’elle portait était une broche d’argent, frappée avec leur emblème, un cadeau de Guillaume. Elle s’était baissée afin d’être à leur hauteur, la main sur leurs épaules. Lambert était à côté d’eux, Rufus aussi, Ludovic juste derrière la famille Fraldarius. L’homme immense avait tenté de poser une cape sur leurs épaules mais, ils l’avaient repoussé. C’était le geste de leur papa. Leur papa se mettait toujours derrière eux et les enveloppait avec les pans de ses très longues capes très chaudes, autant pour les garder à proximité que pour les protéger du froid. Rodrigue disait souvent que quand il serait grand, il aurait la même cape immense que lui. Ça faisait rire leur papa… il ne l’entendrait plus maintenant. Ni rire, ni sourire, ni lire, ni chanter… plus rien… il ne l’entendrait plus jamais à part son silence…
Pendant la cérémonie, le prêtre répéta les mots de Ludovic.
« Sa Grâce le Duc Guillaume Ulysse Fraldarius, le septième du nom, dit le Loup, en protégeant sa Majesté le roi Ludovic le IIIème, a agi comme le devrait tout homme de Faerghus. Dans sa mort triste, nous devons trouver de la joie en voyant le roi sain et sauf ainsi qu’un exemple à suivre. Même s’il a laissé derrière lui une veuve et deux enfants encore trop jeunes, il a sacrifié jusqu’à sa vie pour son roi. Par cet acte instinctif d’abnégation pure, il a eu la mort la plus honorable. Pour Faerghus et pour le roi, Sa Grâce Guillaume le Loup est mort comme un vrai chevalier… »
« Lui aussi dit ça… pensa Rodrigue en serrant la main d’Alix dans la sienne, pleurant à nouveau quand on mit de la terre sur la boite où était son papa. Comme Ludovic… comme nounou… cela doit être vrai… »
Chapitre 1
« Il manque un tranchoir et un tailloir. Et une chaise.
– Comment ça seigneur Alix ?
– Il manque ceux de papa… répondit Rodrigue à la place de son frère. Et « seigneur », c’est papa, pas nous…
Il sauta de sa chaise avec son propre tranchoir et le tailloir de son frère dans les mains, puis alla les poser à la place où devait être Guillaume. Ça faisait trois semaines qu’on avait enterré leur papa dans la terre du lac dans la boite, trois semaines que tout était en noir et blanc, que tout était silencieux. C’était pas comme leur papa… Guillaume, il souriait toujours avec eux, n’aimait pas les couleurs aussi sombres, et détestait encore plus le silence. Il n’aimerait pas une forteresse comme ça… c’était comme s’il n’avait jamais été là… et pourtant, même si on leur parlait tout le temps de leur « père », ça sonnait toujours faux, comme des mensonges. Ni l’un ni l’autre des jumeaux ne comprenaient tout, à part que ce n’était pas comme leur papa… c’était pas comme lui… et on ne les appelait plus par leur nom maintenant… c’était juste « seigneur Rodrigue » et « seigneur Alix », ou « Vôtre Grâce » les rares fois où ils étaient séparés, ou « Vos Grâces », plus Rodrigue et Alix, sauf leur maman et Nicola qui les appelaient toujours par leur prénom, ou « les louveteaux » quand ils leur parlaient à tous les deux en même temps, comme le faisait leur papa.
Le cuisinier eut un air triste et répondit.
– Excusez-moi pour cet oubli. Je vous apporte un autre tranchoir et tailloir. Par contre, maintenant que… maintenant, on doit tous vous appelez ainsi.
– Maman ne le fait pas, rétorqua Alix. Nicola aussi.
– Dame Aliénor est votre mère, c’est normal, et le Sieur Terrail est un ami d’enfance de votre père, ils ont beaucoup fait ensemble tous les trois. C’est pour ça qu’il se permet d’être plus familier avec vous. C’est parce que vous êtes tous les deux quasiment ducs maintenant.
– C’est papa le duc, c’est son travail, rétorquèrent-ils d’une même voix.
Le cuisinier ne répondit pas, l’air encore plus triste, comme figé par leur regard identique. Tout en noir et blanc, ils se ressemblaient encore plus… et sur les lèvres de l’homme, Rodrigue pouvait encore lire les mêmes mots : « ce qu’ils ressemblaient à leur père »… mais ils lui ressemblaient depuis toujours non ? Et pourquoi ils disaient tous « père » ? Avant qu’il soit dans la boite, tout le monde leur disait « papa », pas « père »… pourquoi tout changeait d’un coup ? Papa, c’était papa, pas père.
– Que se passe-t-il ?
– Ah ! Dame Aliénor !
Les jumeaux se tournèrent vers leur maman qui venait d’entrer, elle aussi tout habillée de noir. Même ses cheveux blonds-roux devenaient noirs sous sa grande mantille… c’était la seule qui n’avait pas trop changé avec Nicola. Elle était toute triste car, Guillaume était dans la boite, et souvent fatiguée mais, elle continuait à agir comme leur maman. C’était rassurant…
– Il a oublié de faire la place de papa alors, on lui a donné une partie de nos affaires, lui expliqua l’ainé en montrant là où devrait être la chaise de Guillaume.
– Je vois. Ça arrive ce genre d’oubli.
– Oui mais, depuis que papa est dans la boite et mort comme un vrai chevalier, tout le monde oublie de le faire.
– Les choses sont un peu compliquées en ce moment, souffla-t-elle simplement en s’approchant. Tout le monde est triste car, papa est mort en faisant son travail.
Elle passa sa main sur les cheveux des louveteaux puis, les rassit sur leur chaise, avant qu’ils ne fassent tous ensemble une prière de remerciement à la Déesse pour leur permettre de bien manger. Ces mains étaient toutes chaudes contrairement à la forteresse, c’était bien… ils mangèrent ensemble en parlant de ce qu’ils avaient fait ce matin, Aliénor les écoutant patiemment, toujours attentive. C’était la meilleure des mamans… normal, elle était toujours avec le meilleur des papas… elle était très, très occupée en ce moment, comme papa avant mais, elle faisait tout pour arriver à manger et passer le soir avec eux, leur lisant des contes et des légendes pendant la veillée au coin du feu. Ils lui réclamaient toujours la légende du Brave Fraldarius ou celle de Kyphon et de Loog, c’était leur préférée. Les aventures de leur ancêtre avec le Roi Lion tout en s’occupant de sa fille Clothilde… ça leur faisait penser à Guillaume quand il n’était pas encore dans une boite.
Après le repas, Aliénor dut retourner travailler, et les jumeaux filèrent dans le jardin, le seul endroit où le silence n’était pas total, toujours occupé par les bruits de la nature, du lac et du travail des jardiniers pour le garder aussi beau. C’était le début du printemps en plus. Ça sentait toujours bon par-dessus l’odeur de fumier en ce moment. S’ils trouvaient Bruno après avoir joué, ils lui demanderaient s’ils pouvaient l’aider à s’occuper des fleurs de potentilles, c’était les préférées de leur papa… il ne les verrait pas fleurir cette année dans sa boite dans la terre…
Les deux petits jouaient avec des petits animaux de bois sur le sol, quand le jardinier les trouva assis par terre.
« Ah ! Rodrigue ! Alix ! Vous êtes là les louveteaux ! Votre gouvernante vous cherchait ! Il ne fait pas un peu frais par terre ? Vous ne jouez pas dans la grande salle ?
– Bonjour Bruno ! Répondirent-ils en souriant. Lui, il les appelait toujours par leur prénom.
– Non, ça va, on est bien là ! Et on est mieux dans le jardin ! S’exclama Alix, tout content d’entendre quelqu’un continuer à leur parler normalement.
– C’est bien vrai ! Si seulement cette vieille rigide de Rosemonde voulait bien l’entendre…
– En plus, y a le portrait qui fait peur dans la grande salle. C’est papa mais, c’est pas papa… ajouta l’ainé en s’accrochant à son frère. On est mieux près du lac.
– Ah oui… il est horrible ce portrait de Gui’. Même lui le détestait mais, il avait dû être sérieux tout le long et bon, notre Gui’ quand il était sérieux… mouais, il pouvait faire assez peur. Surtout qu’il souriait tout le temps avec vous, ça fait une sacrée différence.
– Papa fait pas peur… qu’est-ce que tu dis Bruno ?
– Oh, trois fois rien, ce n’est pas important, je m’égare. L’important, c’est que votre papa, il vous adorait et aimait sourire avec vous, leur assura-t-il avant d’ajouter. Au fait, les lilas viennent de fleurir, ils sont magnifiques ! Vous voulez le voir ?
– Oh oui ! Et on pourra t’aider à t’occuper des potentilles ?
– Bien sûr les p’tits loups… leur sourit-il plus doucement.
Les deux enfants rangèrent leurs jouets à leur place, pendant que Bruno prévenait une domestique qu’il les avait retrouvés puis, ils suivirent le jardinier jusqu’aux arbustes de lilas et effectivement, ils étaient tous en fleur ! On aurait dit que des boules de laine blanches, violettes, mauves et bleutés étaient accrochées aux branches ! C’était si joli !
– C’est super beau ! Ils doivent être super vieux pour avoir autant de fleur !
– Ah ! Ah ! Non, ce n’est pas comme les coccinelles ! Certains sont un peu vieux oui, mais les blancs doivent avoir une petite dizaine d’année ! C’est pas si vieux pour un arbre. C’est encore des louveteaux, comme vous deux !
– Vraiment ? Et on grandira autant qu’eux ?
– J’en suis sûr.
– Mais on sera encore pareil ? Demanda Rodrigue. J’ai pas envie qu’on ne soit plus pareil avec Alix, même si tout le monde à part maman et papa se trompe quand on est habillé de la même manière.
– Moi aussi, je veux pas me différencier de Rod ! En plus, on est déjà bien assez différents comme ça !
– Ah ça, l’avenir nous le dira. Et même si vous devenez très différents l’un de l’autre, vous resterez toujours des jumeaux, rien ne pourra vous enlever ça.
L’image de la boite passa dans la tête de Rodrigue, tout ce qu’elle enfermait et avait mis dans la terre froide : leur papa, son sourire, ses chansons, sa chaleur, son énergie, la joie de leur maison… est-ce que les boites pouvaient tout enlever quand on les mettait dans la terre ? Et est-ce que… est-ce que ça pouvait même enterrer ça ? Est-ce que vraiment rien pouvait leur enlever le fait qu’ils étaient des jumeaux ? Même…
– Même la mort ? Même si elle a réussi à prendre papa ?
– Ah non ! Ne parle pas de ça Rod ! S’exclama Alix d’un coup, horrifié en attrapant ses mains, comme toujours. Je ne veux même pas penser à être sans toi ! Ce serait mon pire cauchemar si tu n’étais plus là ! On ne sera jamais séparés ! Même par la mort ! On sera toujours ensemble !
– Alix… oui, tu as raison, arriva-t-il à sourire en resserrant les mains de son frère. On sera toujours ensemble ! Tu seras toujours moi…
– …Et tu seras toujours moi aussi ! Je suis toi et tu es moi ! Pour toujours !
Bruno n’intervient pas, se contentant de passer doucement sa main sur leur tête, silencieux. Ils se mirent à s’occuper des lilas avec lui, fredonnant une chanson de Guillaume. Ça leur faisait du bien de chanter un peu… c’était comme s’il était avec eux d’une certaine manière… ils en récupéreraient quelques gerbes pour aller lui donner sur sa tombe…
« Un jour notre papa m’a dit,
Vous êtes mes azalées mes fils,
Quand il nous a vu tout surpris,
Il a alors ri dans sa grande pelisse.
Je n’ai pas compris pourquoi papa ri,
Mais j’ai quand même aussi ri fort avec lui,
Car il est toujours bon et bien de rire,
Alors on rit toujours ensemble dans la nuit
Un jour, mon papa a dit à ma maman,
Mon amour, nos enfants sont de lierre,
Maman a alors répondu tout en riant,
De lierre et de nigelle mon tendre cher,
Quand ils nous ont vu tout surpris,
Ils ont encore ri dans leur pelisse.
Je n’ai pas compris pourquoi ils ont ri tous deux,
Mais j’ai quand même aussi ri très fort avec eux,
Car il est toujours bon et bien de rire tous ensemble,
Alors on rit toujours jusqu’à ce que la terre tremble,
Un jour, papa nous a dit,
Vous êtes comme le myosotis,
Quand il nous a vu surpris,
Il a expliqué dans un sourire.
La joie d’un amour sincère dans la belle azalée,
Par la nigelle et le lierre pour à jamais nous lier,
Le myosotis conserve votre souvenir dans l’éternité,
Telle est la couronne qui dans mon cœur est tressée.
Ce fut à notre tour de bien rire,
Alors papa, il doit alors y fleurir,
Un grand drap de potentilles,
Pour toute notre petite famille. »
Ils aidèrent Bruno jusqu’à ce qu’ils entendent Rosemonde les appeler, ça voulait surement dire qu’ils devaient retourner étudier. Le jardinier leur passa de l’eau sur les mains de son arrosoir, puis les laissa se les sécher avec un torchon pour nettoyer le plus gros de la saleté, même s’ils devraient changer de chausses et taper leurs chaussures pour ne pas mettre de la terre partout à l’intérieur. Il les raccompagna jusqu’à la gouvernante pour lui expliquer mais, dès qu’elle les vit, Rosemonde devient toute blanche en s’écriant, furieuse.
« Au nom de la Déesse, qu’est-ce qui s’est passé ? Vous êtes dans un état déplorable !
– Mais… mais on a rien fait de mal ! On a juste voulu aider Bruno… bafouilla Rodrigue sans comprendre.
– C’est vrai ! C’est tout ! C’est pas la première fois qu’on le fait !
– Ne vous en faites pas Rosemonde, ils m’ont juste donné un petit coup de main. Ils jouaient dans la cour alors, j’en ai profité pour leur montrer les lilas en fleur et ils ont voulu m’aider. Ça leur a un peu changé les idées. Dame Aliénor ne me l’a jamais interdit, tout comme le Sieur Guillaume.
– Je comprends Plantet mais, ils ne peuvent plus s’abaisser à gratter la terre comme deux fils de paysans. C’était déjà bien peu digne de fils de Fraldarius de se mêler ainsi des tâches des domestiques mais, à présent, ils sont les ducs. Ils doivent tenir leur rang en toute circonstance, ce qui n’est guère le cas quand ils mettent les mains dans la terre de cette façon ! Je sais que le sieur Guillaume le tolérait mais, cela reste indigne d’un homme de si haute naissance !
Alix et Rodrigue échangèrent un regard sans comprendre. C’était vraiment mal ce qu’ils venaient de faire ? Ils le faisaient tout le temps pourtant, et leurs parents ne leur disaient rien… bon, d’accord, Rosemonde n’aimait pas trop mais, papa et maman lui disaient de les laisser faire. C’était si mal que ça d’aider Bruno à s’occuper des lilas ? Pourquoi elle disait qu’ils ne devaient pas le faire car, ils étaient fils de Fraldarius ou de duc ? Ils savaient qu’ils auraient beaucoup de travail et qu’ils devraient protéger les roturiers quand ils seraient grands mais, pourquoi c’était mal d’aider Bruno ? Et pourquoi elle l’appelait Plantet et pas Bruno comme d’habitude ? Ils avaient fait une si grosse bêtise que ça ? Les jumeaux ne comprenaient plus rien…
– Enfin Rosemonde, ne parlez pas comme une adrestienne à autant séparer les choses, le roi Loog en personne faisait son pain et son ménage lui-même. Je veux bien que maintenant, ils sont plus ducs qu’avant mais, ce sont aussi des enfants et les enfants ont besoin de souffler un peu. J’ai jamais vu la forteresse ducale aussi silencieuse de ma vie, et je connaissais Gui’ depuis qu’il était en langes. Un tel silence l’aurait rendu fou. Un décalage pareil entre ce qui se passe d’habitude et maintenant doit rendre le tout encore plus violent pour eux. Non, croyez-moi, un bon moment dehors sans penser à tout ça et en chantant un peu comme avec Gui’ ne peut leur faire que du bien.
– Là n’est pas la question. Ce n’est pas très respectueux envers son âme du Sieur Guillaume d’agir comme s’il était encore là. Le chant était sa grande passion et son don, on ne peut nier qu’il avait une des plus belles voix de tout Fodlan mais, nous ne pouvons pas singer son chant, et nous devons respecter les morts en observant le silence afin de ne pas gêner le recueillement de chacun. De plus, même si je comprends votre raisonnement, nous ne pouvons pas nier ce qu’ils sont à présent : les ducs en titre. Ils ne règnent pas, ils sont trop petits et notre Dame assure la régence jusqu’à leur majorité mais, ils restent ducs et ils doivent montrer l’exemple. J’en suis la première désolée mais, pour eux, le temps de l’enfance et de l’insouciance est terminée et ils doivent agir selon leur…
– Mais papa ne voudrait jamais ça ! Il ne voudrait pas ! Il détestait trop le silence ! Et ils ne nous disaient pas ça ! C’est pas papa… ou… ou… Ouuuuuiiiinnnn !!!!
Rosemonde s’arrêta de parler en entendant Rodrigue fondre en larmes. Il n’en pouvait plus, il n’en pouvait juste plus d’entendre tout ça. Ce n’était pas leur papa, pas leur vrai papa ! Leur papa ne voudrait jamais un tel silence de… de… un silence de mort ! Il détestait le silence ! Il ne voudrait jamais ça ! Et pourquoi tout changeait d’un coup ?! Leur papa n’était plus là mais, il jouait souvent avec eux et ils riaient tous ensemble ! Pourquoi ils ne pouvaient pas continuer à le faire ? Leur papa ne voulait pas qu’ils jouent sans lui ? Ils ne comprenaient plus rien !
– Rodrigue… Ne pleure pas… Alix lui prit à nouveau la main, tout aussi secoué que lui par les mots de Rosemonde. On n’est pas les ducs ! On ne le sera jamais ! C’est papa ! »
Le cadet entraina son frère en le tirant vers la forteresse pour les éloigner de leur gouvernante, courant dans les couloirs en passant entre les jambes des serviteurs, avant de pousser la porte de la pièce où travaillait leur maman. Elle sursauta sur sa chaise quand ses petits entrèrent en trombe et s’accrochèrent aux pans de sa robe, tous les deux en larmes maintenant. Elle lâcha son travail pour se glisser vers eux, passant sa main sur leur dos avec douceur, comme toujours avec eux. Quand ils commencèrent à se calmer, Aliénor les redressa un peu pour leur demander.
« Vous voulez en parler ? Qu’est-ce qui s’est passé ? »
Les deux petits lui expliquèrent ce qui venaient de se passer avec Rosemonde, répétant encore.
« C’est pas nous les ducs… c’est papa…
– C’est vrai que vous êtes encore petits pour l’être. Vous le serez quand vous serez aussi grand que papa. Pour l’instant, vous avez le droit d’être des enfants. Et vous avez le droit de chanter. Guillaume ne se taisait jamais, il ne voudrait pas vous priver du chant, surtout si ça vous fait du bien. J’en parlerai avec Rosemonde. Elle n’a pas à vous priver des choses qui vont font du bien, surtout en justifiant ses actes avec Guillaume… »
Les mots d’Aliénor les rassurèrent un peu, même s’ils ne la lâchèrent pas de la journée, faisant leur sieste dans son bureau pour rester avec elle.
Quand le soleil se coucha, elle les emmena à la chapelle ducale pour prier pour l’âme de Guillaume. Il risquait de passer un peu de temps avec la Déesse avant de se réincarner… d’habitude, Alix ne suivait pas autant son frère et sa maman à l’église. Il était comme Guillaume sur ce point, il ne croyait pas beaucoup. Mais là, les deux jumeaux se collaient encore plus que d’habitude. Si l’un d’eux partait ou s’ils se sépareraient, ils étaient sûrs de le retrouver dans une boite. Leur maman aussi… il ne fallait surtout pas se séparer…
Rodrigue récita ses prières sur le bout des doigts, fredonnant doucement le Mater Nostra que lui avait appris sa maman. Il faisait rouler à chaque mot un chapelet dans ses doigts que son papa lui avait offert, avec des perles de roseaux et les emblèmes des Braves et des Saints en breloque. Toutes étaient là, afin de prier la personne qui pouvait le plus les aider, comme Cichol et Cethleann aujourd’hui car, ils étaient liés à la famille. Il avait aussi son propre emblème dans les mains et celle de Sothis pour qu’ils protègent son papa. Guillaume ne croyait pas vraiment en la Déesse mais, il ne l’avait jamais empêché de prier autant qu’Aliénor, disant que cela ne lui faisait rien de mal.
« Toi Notre Mère, toi qui es aux cieux,
Que ton nom si respecté soit sanctifié,
Que ta bienveillance reste en ces lieux,
Que ta volonté soit faite pour l’éternité,
Accorde-nous du pain et de l’eau pour aujourd’hui,
Pardonne-nous pour nos offenses si grandes et si graves,
Nous serons sages pour que tu reviennes cette nuit,
Nous ne laisserons plus tenter par le pouvoir qui déprave,
Veilles sur nous, veilles sur les défunts,
Veilles sur nous et délivre-nous du mal,
Que ta Volonté soit faite.
Amen. »
Cela lui avait toujours fait du bien de prier. C’était comme pouvoir confier les choses qui lui faisait le plus mal au cœur, tout en sachant qu’il ne ferait pas mal à la personne en face. Le petit garçon pouvait tout dire à Alix, son papa et à sa maman mais, cela les inquiéterait alors qu’avec la Déesse, ça ne lui ferait pas aussi mal et elle pourrait surement intervenir. C’était peut-être pour ça qu’il se mettait à lui demander des choses que personne d’autre qu’elle pouvait faire.
« S’il te plait Déesse… supplia-t-il avant de réciter la formule que sa maman lui avait appris, celle à dire avant un vœu. Déesse de justice et de paix, envoie ton esprit sur les peuples en conflit, pour que le pardon et la réconciliation construisent une paix durable dans les cœurs et entre les hommes… ne mets pas Alix et maman dans une boite… s’il te plait… »
Rodrigue alluma une petite bougie sur l’autel, ainsi que sur celui de Saint Cichol et de Fraldarius pour qu’il protège sa famille, croisant la prêtresse au passage qui manipula les chandelles à sa place, il n’avait pas le droit de toucher au feu. Il en profita pour attraper le pan de son aube et il lui demanda. Elle devait savoir.
« Dites Ma Sœur, où est papa ?
Une prêtresse, c’était forcément très proche de la Déesse non ? Elle devait bien savoir. La femme âgée eut un sourire triste puis, se baissa à sa hauteur en lui assurant.
– Maintenant, Votre père est auprès de la Déesse. Elle l’a rappelé à Elle quand il est mort, comme tous les chevaliers qui ont été dignes de leur titre.
– Et pourquoi il n’est pas avec nous ? On a fait des bêtises ?
– Bien sûr que non. C’est juste que quand on… on part, il faut un peu de temps pour se reposer avant de revenir dans ce monde, surtout quand on part comme un vrai chevalier… votre père est seulement très fatigué.
– Alors, il reviendra quand il se sera reposé ?
– D’une certaine manière mon enfant… d’une certaine manière… souffla-t-elle d’un ton énigmatique. Il viendra surement vous voir…
Rodrigue ne comprit pas vraiment pourquoi elle hésitait autant à lui répondre… « Il viendrait surement vous voir »… ça voulait surement dire que les légendes sur les revenants étaient vraies ! Il en parla avec Alix et sa maman en sortant de la chapelle. Son frère retrouva d’un coup son énergie folle en se rappelant les légendes, avant de s’écrier.
« Il faut qu’on lui fasse comprendre qu’il peut rester ! Vient Rod !
– Eh ! Attends-moi Alix ! »
Ils filèrent dans les cuisines pour demander s’ils pouvaient faire un ragout de poisson que leur papa adorait. Leur papa adorait le poisson, surtout ceux du lac. Ça lui fera plaisir d’en trouver prêt pour lui quand il reviendra une fois bien reposer ! Les cuisiniers les laissèrent faire, et les jumeaux préparèrent aussi bien que possible une truite pour leur papa avec leur aide puis, ils posèrent le ragout sur la table de la salle où ils mangeaient. Ils allèrent aussi décrocher le portrait qui faisait peur pour le remplacer maladroitement par celui d’une de leur chambre, où c’était vraiment leur papa, avec un grand sourire. La Déesse était d’accord pour qu’il le fasse de toute façon, leur emblème les avaient aidé à enlever la planche de bois très lourde barbouillée de peinture, pour éviter qu’ils ne tombent à cause de son poids.
En courant dans tous les coins, ils entendirent des gens que n’aimait pas beaucoup leur papa discuter à voix basse. Ils chuchotaient entre eux qu’avec son sale caractère, Guillaume s’était fait beaucoup d’ennemis alors, si ce n’était pas en protégeant le roi, il allait sans doute se faire tuer à un moment ou un autre. Les jumeaux ne les écoutèrent pas. Leur papa était très gentil avec eux, il était juste sévère. C’était normal d’être sévère avec les personnes qui faisaient des bêtises. Ces gens étaient juste des méchants. Personne ne pouvait dire que c’était bien mérité de mourir comme ça.
Leur papa ne l’avait pas « bien mérité », il était juste mort comme un vrai chevalier, comme leur mamie et leur papi. C’était tout.
Le soir, quand leur maman les mit au lit, ils allèrent tous les deux dans celui d’Alix. Depuis que leur papa était mort comme un vrai chevalier, ils le faisaient plus souvent qu’avant, ayant peur de ne pas retrouver l’autre à son réveil. Quand ils le faisaient, leur maman les laissaient faire en ce moment, même si avant, elle était comme Rosemonde et ne voulait pas qu’ils prennent l’habitude de ne pas dormir chacun dans leur lit, sauf parfois, comme quand Guillaume était chez leur oncle Ludovic… avant de partir chez lui, leurs parents les laissaient même parfois dormir avec eux.
« En plus, si on reste tous les deux, papa… hum… ! Je suis coincé ! Râla Alix alors qu’il s’était perdu dans sa chemise pour la nuit, avant qu’Aliénor n’aide sa tête à trouver le bon chemin vers le trou pour elle. Merci maman ! En plus, papa pourra venir nous voir tous les deux si on est ensemble !
– C’est vrai ! Ajouta Rodrigue en posant son oreiller sur le lit de son frère.
– Hum… Rodrigue… Alix… les reprit doucement leur maman, essayant de ne pas être trop brusque avec eux. Même si Guillaume venait vous voir, il ne pourrait rester. Les revenants sont comme… comme les fantômes… même s’ils peuvent venir vous voir, ils ne peuvent pas rester, ni faire les mêmes choses que nous… Guillaume veille sur vous d’une certaine manière mais, il ne reviendra jamais vraiment non plus…
– Oui mais, on pourra le voir non ? Demanda son premier-né. On veut le revoir encore une fois… s’il revient, on pourra le voir alors, même s’il reste pas… il reviendra non ?
– Oui, c’est tout ce qu’on veut, le soutient son frère. On veut juste encore voir papa… il viendra bien non s’il n’est pas loin ?
Le visage de leur maman devient très triste, comme si elle avait une boule dans la gorge qui ne voulait pas la laisser parler. Elle leur embrassa le front en chuchotant, passant sa main dans leurs cheveux.
– C’est une histoire compliquée…
– Bah non, on veut juste voir papa, et papa aussi doit vouloir nous voir. Toi aussi, il doit vouloir te voir maman ! Il ne veut pas venir papa ?
– Bien sûr que non… votre père détestait s’éloigner de vous et rester loin de la maison… vous êtes nos petits louveteaux… enfin, elle les coucha en relevant l’édredon tout chaud, maintenant, c’est l’heure de dormir… vous avez tout ?
– Si Alix est là, oui !
– Et si Rodrigue est là, aussi ! S’exclamèrent les deux jumeaux l’un après l’autre. Et tu ne pars pas pendant la nuit ! J’aurais peur que tu ne reviennes pas si t’es pas là !
– Promis ! Et toi aussi, si tu vas faire pipi, tu me réveilles et on y va ensemble… je ne veux pas que tu ne reviennes pas…
Leur maman sembla éviter de dire quelque chose avant d’ajouter avec un sourire un peu triste, comment souvent depuis que papa était dans une boite.
– D’accord… Hum… et si je vous racontais comment le Brave Fraldarius a rencontré Blaiddyd et Dominic ?
– – Oh oui ! S’il te plait ! Racontes-là nous maman ! S’agitèrent-ils, tout contents d’entendre cette histoire.
– Une fois que vous serez de nouveau couché et sages.
Les deux jumeaux se recouchèrent tout de suite, l’un contre l’autre en attendant l’histoire. Une fois que le silence régna, Aliénor commença à raconter, faisant les voix alors qu’ils l’écoutaient religieusement.
– A l’aube des temps, alors que la Déesse n’était pas encore connue de tous, Fraldarius, votre ancêtre, serait né du lac même. Fils de l’eau, il fut élevé par son père adoptif au bord de sa Mère alors que les humains commençaient à peine à peupler Fodlan, ignorant encore le nom de la Déesse qui leur avait donné la vie. Dans le but d’aider son peuple et sa Mère, Fraldarius décida d’apprendre à maitriser l’eau pour rendre celle du lac buvable à tout instant, afin de préserver son peuple et son père des maladies.
– Fraldarius est très gentil, souffla Rodrigue, ses paupières commençant déjà à s’alourdir de sommeil.
– Cependant, un jour alors que son village encore fragile se réveillait, un grand vacarme résonna de toute part et ils furent attaquer par un des peuples voisins au leur ! Son père y mourut, et Fraldarius fut capturé par l’homme qui avait tué son père, l’emmenant au loin avec lui pour en faire son esclave.
– Oh non ! C’est la pire partie de l’histoire ! Il est méchant ! Il n’a pas le droit de faire du mal au papa ! S’écria Alix en remuant dans tous les sens.
– Alix, du calme, tu vas finir par frapper ton frère en t’agitant comme ça, le reprit Aliénor en posant sa main sur ses épaules pour le calmer. Je peux reprendre ?
– Oui maman ! Répondirent-ils tous les deux.
– Bien… pendant le voyage, il rencontra une autre prisonnière de guerre, Dominic, fille de la forêt…
– Ton ancêtre à toi maman… souligna Rodrigue.
– Oui… elle aussi avait été arraché à son village et à sa famille qui avait trouvé la mort dans l’attaque. Ils se rapprochèrent alors tous les deux, le même chagrin, la même peine, le même désir de rentrer chez eux et la même soif de vengeance les animant à présent, avec le don pour la magie et la musique mais, il ne rencontra pas qu’elle. Dans la maison de leur ravisseur, ils rencontrèrent un autre enfant de leur âge, fils de l’hiver, en secret tout aussi passionné qu’eux de magie, mais étant esclave depuis sa naissance, il n’avait pas de nom. Ils décidèrent alors de lui donner le nom de Blaiddyd, de l’endroit où il allait promener les bêtes, tous finissant berger, propriété du ravisseur et assassin des proches de Dominic et Fraldarius. Le temps passa, les été et les hivers se succédèrent au rythme des lunes. Petit à petit, les trois enfants se lièrent, amoureux de la magie et de la musique, devenant chaque jour de plus en plus puissant afin de pouvoir s’enfuir et retourner dans leur peuple un jour prochain…
Aliénor fit une pause pour regarder ses fils. Ils dormaient déjà l'un contre l'autre. Avec toutes les émotions de ses derniers jours, ils étaient épuisés, même s’ils avaient du mal à s'assoupir. Ils avaient peur que l’un ou l’autre disparaisse… tellement qu’ils n’arrivaient plus à dormir séparer, ils étaient tout le temps collé… ce n’était pas étonnant… ils avaient beaucoup de chemin à faire ensemble pour arriver à se remettre… ils étaient trop jeunes pour pleurer leur père…
La mère les recoucha correctement sous l’édredon d’Alix, ses jumeaux se serrant d’eux-mêmes, afin d’être au plus près l’un sur l’autre. L’un bougeait, l’autre se réveillerait… mais elle faisait tout de même gardé la porte de leur chambre par un garde chargé de veiller sur eux, c’était plus prudent. Elle embrassa leur petite frimousse avant de repartir vers son bureau. Elle avait encore des lettres à lire avant de dormir elle-même…
En retournant dans son étude pour finir son travail de la journée, Aliénor passa dans la salle où ils mangeaient tous ensemble, et vit le plat froid attendre quelqu’un qui ne reviendrait jamais à sa place, recouvert d’une assiette pour empêcher les chats de le manger. Épuisée, elle se laissa tomber sur son propre siège à ses côtés, fixant la chaise voisine comme s’il était là à l’écouter, même si c’était impossible.
« J’aimerais tellement que tu sois là… pour tenir le fief, je m’en sors, notre peuple nous soutient dans son immense majorité et pleure ta perte autant que nous, et on a bien fait le ménage en arrivant. La plupart de nos vassaux te respectait ou te craignait trop pour se révolter, quand ils ne nous doivent pas tout. Ceux qui sont passés entre les gouttes sont les plus difficiles à contrôler mais bon, eux aussi, quand ce n’est pas leurs voisins qui leur règlent leur compte pour trahison en pleine période de deuil, c’est leur propre population qui tente de les pendre pour oser s’en prendre à une veuve et des orphelins fraichement endeuillés, surtout que les roturiers te sont reconnaissant pour tes hôpitaux et tes écoles. Le vrai problème, ce sont les seigneurs extérieurs, et les ambitieux de tout bord… si tu m’avais dit que ma main pleine d’encre vaudrait aussi chère un jour, je ne t’aurais pas cru…
Elle fit une pause, regardant son alliance en la tournant autour de son doigt, libéra ses longs cheveux blonds de leur mantille noire et de leur chignon. Elle était encore à l’ancienne, apparaitre les cheveux détachés et sans chapeau devant quelqu’un d’autre que son mari la gênait un peu, même si de moins en moins d’hommes et de femmes se couvraient la tête en permanence en public. Là, elle était seule, et Guillaume aimait beaucoup ses mèches blondes, c’était presque leur petit secret à eux deux de se voir les cheveux détachés… elle passa ses doigts dedans, pensant au nombre de fois qu’elle avait peigné la longue chevelure de son mari, ses épaisses boucles noires toutes douces, enfermées à la va-vite dans une longue tresse tombant jusqu’à ses hanches… il ne prenait jamais le temps de les couper ou alors, il prenait sa dague et tranchait tout d’un coup… du Guillaume tout craché… même s’il avait arrêté quand leurs louveteaux avaient commencé à marcher, il aimait trop quand leurs petits essayaient de mettre des fleurs dans sa natte sans se faire repérer, même si c’était toujours un échec cuisant. Ils étaient bien trop adorables quand ils le faisaient… même s’ils se faisaient prendre à chaque fois, Rodrigue et Alix riaient toujours tellement quand Guillaume les attrapait… elle ne les avait plus entendus rire depuis trop longtemps, les rires étant remplacés par les pleurs, l’incompréhension et la peur…
– Il y en a un autre qui a tenté de m’enlever l’autre jour… rien de grave, je te rassure mais, c’est tout de même le troisième alors que ton corps a à peine eu le temps de refroidir… ils se jettent tous sur mon veuvage, comme les chiens errants qu’ils sont en croyant que convoler avec ta veuve leur donnera un quelconque droit sur tes louveteaux… s’ils croient qu’ils obtiendront quoi que ce soit de moi en me passant un bout de ferraille au doigt, ils se trompent lourdement. Je ne les laisserai jamais saccager tout notre travail », lui jura-t-elle, sortant les griffes en pensant à ces petits braquets jappant derrière sa famille, et qui pensaient que leurs petits jappements allaient réussir à faire trembler un loup féroce. « En plus, ils s’en prennent à moi pour le moment, je sais me défendre, et le premier à avoir essayé a fini sur une roue sur ordre de Ludovic, histoire que les autres ayant envie de se faire de l’argent avec mon veuvage réfléchissent à deux fois avant de tenter leur chance. Non, je ne m’inquiète vraiment pas pour moi… ce qui m’inquiète le plus, c’est s’ils décident de s’en prendre à nos petits…
Aliénor fit une pause, une boule de plus en plus grosse dans sa gorge, l’inquiétude lui serrant le cœur.
– Rodrigue et Alix sont prudents mais, ils restent des enfants, même s’ils risquent de grandir beaucoup plus vite dans une situation pareille. Parfois, il faut que le duc ou le futur duc soit présent afin que quelque chose se fasse, comme quand l’assemblée d’Egua enregistre une décision, même si c’est symbolique… alors, je leur fais prendre un de tes portraits pour faire comme si tu étais encore là et duc… même si en réalité, c’est eux… Ils ne comprennent pas encore que c’est eux, voir même que tu ne reviendras jamais… pour le moment, c’est plus un coup de main qu’ils te donnent ou je leur présente ça comme un jeu, j’essaye d’éviter de leur dire qu’ils font leurs devoirs ducaux… ils sont si petits… ils ont à peine six ans… je sais à quel point c’était dur pour toi, et même s’ils sont dans une situation moins difficile que toi, je voudrais leur éviter autant que possible d’avoir à prendre des responsabilités d’adulte… je sais que tu ne voudrais pas qu’ils aient autant de responsabilité que toi à leur âge… au moins, pour le moment, il n’y a pas d’assassins qui attentent à leur vie comme pour toi, et Ludovic est un précieux allié. Il endigue une bonne partie des velléités de certains… même s’il va falloir qu’on le ramène à la réalité avec Catherine, il faut avouer que faire pendre tous les cerveaux derrière ta mort alors qu’ils étaient nobles, et jurer que toute personne ayant trempé dans ce complot subirait le même sort, a calmé pas mal de monde. Mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour Rodrigue et Alix. Ils sont tellement jeunes, et tu leur manques tant… on est jamais assez vieux pour affronter ce genre d’épreuve… jamais… ils aimeraient tellement te voir… … … j’aimerais tellement te voir… qu’il ait raison et que tu viennes manger ce qu’ils t’apportent… tu me manque déjà… … … j’aimerais tellement que tu sois là Guillaume…
Elle sentit des larmes roulées les unes après les autres sur ses joues… elle leur avait pourtant interdit de se montrer à nouveau depuis qu’elle s’était effondrée une fois seule avec Nicola et Ludovic, après avoir appris ce qui s’était passé et avoir vu le corps de Guillaume dans son cercueil… elle n’arrivait juste pas à croire qu’il se soit fait tuer sans voir son cadavre… pas lui… pas Guillaume… il avait résisté à pire qu’un coup de couteau, ça n’avait pas pu le tuer… pas son loup de mari… pas son mari… pas lui… tout mais pas Guillaume… pas déjà… il allait survivre plus longtemps que les autres, vivre autant que Kyphon et Clothilde… ne pas mourir pendant sa trentaine comme trop de ses ancêtres… que ses propres parents morts dans leur vingtaine…
Mais quand ils avaient soulevé le couvercle, elle n’avait pu que le reconnaitre, habillé dans la sarcelle ducale, les plis du tissu cachant à peine la blessure mortelle en plein ventre… sa peau encore plus pale à cause de la perte de sang, sa longue tresse reposant sur son épaule, ses beaux yeux de chat provenant du Brave Fraldarius lui-même fermés à jamais, cachant pour toujours le bleu d’eau si semblable à celui du lac… même inanimé, son visage conservait son aspect mordant, ferme face à ses ennemis mais, cachait tout l’amour et la douceur qui se peignaient dans ses traits quand il était avec elle et surtout quand Guillaume restait avec leurs fils… Déesse… ce que leurs jumeaux ressemblaient à leur père… c’était Guillaume au même âge… leurs louveteaux étaient bien les fils de leur père…
« Comment cela a-t-il pu arriver ? » fut sa première question, vite suivit par :
« Reste avec nous… » puis d’un :
« Je t’aime… »
Elle l’avait embrassé une dernière fois avant de refermer le couvercle du cercueil pour toujours. Rodrigue et Alix dormaient, ils étaient tombés d’épuisement à force de pleurer mais, elle refusait de prendre le risque qu’ils voient le corps de leur père. La simple vue du cercueil avait déjà été une épreuve terrible pour eux, elle refusait de les traumatiser encore plus s’ils voyaient le cadavre inanimé de Guillaume… ils étaient trop jeunes pour voir le corps de leur père… bien trop jeunes… tous… Guillaume était mort si jeune…
Elle s’était effondrée, incapable de retenir ses larmes et sa peine. C’était injuste ! Qui était les monstres qui avaient osé leur faire ça ?! Qui étaient les lâches assoiffés de sang qui avaient voulu empêcher une paix ?! Rationnellement, elle connaissait tous les arguments en bois mouillé que les coupables avanceraient mais là, sur le coup de l’émotion, elle voulait juste entendre ce qu’ils avaient à dire sur le meurtre d’un père de deux enfants, que ce soit Guillaume ou Ludovic si leur bras armé avait atteint leur objectif. Qu’ils disent la vérité qu’ils se fichaient des autres et de la mort, qu’ils voulaient juste gagné de l’argent et du prestige facilement avec la guerre et le butin, comme au temps de Clovis le Sanglant avant que Ludovic, Catherine, Guillaume, elle-même et bien d’autres ne le renversent… qu’ils aient le courage d’avouer leur soif de sang et d’or devant elle au lieu de se cacher derrière leur petit doigt…
Ludovic et Nicola aussi avaient beaucoup pleuré avec elle… Nicola avait perdu son ami de toujours avec qui il avait survécu à leur minorité, presque comme son frère, avec qui ils avaient affronté et survécu à bien pire des dizaines de fois… c’était comme perdre un membre de sa propre famille… Guillaume était autant un membre de sa famille que Nicola en était un de la leur…
Et pour Ludovic, c’était encore pire… Aliénor ne l’avait presque jamais vu aussi émotif… lui qui était toujours froid et presque sans émotion apparente… elles étaient toujours très subtiles et faciles à manquer, c’était rare de le voir les extérioriser ainsi… les deux seules fois qu’elle l’avait vu pleurer, c’était de rage en voyant Clovis commencer une autre guerre sanglante qui tuerait trop d’innocents, puis de soulagement quand ils l’avaient enfin renversé. Il aurait aussi pleuré Guillaume en le voyant mort dans ses bras… il avait toujours été aux côtés de Ludovic depuis qu’il était petit, que ce soit quand il fallait tirer le gamin des champs de batailles de son père, ou quand un gosse de quatorze ans commençait à comploter pour renverser le dit père, puis qu’il mettait son plan en application quatre ans plus tard… encore plus après quand il lui avait fallu régner, ainsi que le ramener dans le droit chemin par la peau du cou quand il faisait des conneries… « c’est mon boulot de t’empêcher de faire des conneries », l’éternelle maxime de Guillaume qui répétait souvent au roi quand il s’entêtait… sa mort revenait à perdre son principal soutien et son grand frère pour Ludovic…
« Je suis désolé… Guillaume ne voulait pas mourir… il voulait vous revoir… il voulait revenir auprès de vous tous… je suis désolé que ce soit passé ainsi… »
Aliénor l’avait fait taire, ce n’était pas la faute de Ludovic. Il avait déjà tout fait pour rendre cette rencontre la plus sûre possible mais, il y avait toujours une zone d’ombre inévitable… et elle avait suffi pour que…
« Aaaoooouuuhhhh… Aaaoouuhhh… oouuuhhh… aaaaooouuuhhh… »
La veuve releva la tête en entendant un loup hurler à la lune. Il y en avait vraiment beaucoup sur leurs terres mais, assez peu d’attaques, la Déesse soit louée. Après tout, un loup et son louveteau ornait leur blason depuis Kyphon et sa fille Clothilde, en référence à leur surnom de « Loup » eux aussi, capable même d’en monter un géant… peut-être que les vrais lupins de leurs terres sentaient qu’ils avaient à faire avec des loups humains, qui savait ? C’était ce que disait la légende en tout cas… Rodrigue et Alix aimaient beaucoup cette histoire…
Elle les écouta, leur chant s’envolant vers l’astre lunaire et à l’étoile céruléenne, brillant dans le ciel comme si de rien n’était en bas… les réponses de ses amis à sa plainte ne tardèrent pas, plus forte, venant de partout et de plus en plus énergique au fil des minutes. Les hurlements semblaient de tout âge : des vieux, des jeunes, des adultes, des pas encore en âge, d’autres trop…
Aliénor sourit en les entendant, percevant presque la voix derrière les cris lupins et entendant ses mots piquants mais toujours attentionnés avec elle.
– Tu as raison, ce n’est pas mon genre de me morfondre. On s’en sortira, je ferais tout pour les protéger de la moindre menace, et même si tu n’es plus là, je sais que tu en feras autant de ton côté. Ce ne serait pas la première fois que tu interviens quand on s’y attend le moins. Un autre coup de bluff, n’est-ce pas ? En tout cas, je sais que tu n’es plus là mais, tout en étant proche en quelque sorte… tu ne nous abandonneras pas… elle embrassa son alliance en souriant un peu. Montrons-leurs que le loup n’a pas encore poussé son dernier cri et n’a pas encore perdu tous ses crocs.
Elle se releva en saluant la meute de loups hurlant à la lune, sentant la présence de Guillaume à ses côtés alors qu’elle retournait travailler, plus déterminée qu’elle ne l’avait été depuis sa mort.
Chapitre 2
Les jours passaient et rien ne changeait vraiment. Les petits faisaient tous les jours quelque chose pour leur papa, le posait sur la table et chaque matin, ils étaient tristes de voir qu’il n’était toujours pas assez reposé pour venir les voir. Leur maman leur avait expliqué que s’il revenait, il ne pourrait rien toucher et qu’il devrait vite repartir pour ensuite revivre mais, les jumeaux continuaient quand même. Ça faisait un lien avec leur papa…
Leur maman restait autant que possible avec eux, elle évitait même de quitter la maison pour rester avec eux. C’était bien, ils ne voulaient pas que leur maman rentre aussi dans une boite. Ils ne voulaient pas qu’elle soit aussi fatiguée que papa…
Cependant, environ un mois et demi après que la boite de Guillaume avait été mise dans le sol, un messager vient voir leur maman pour lui demander de venir dans une ville plus au nord, dans la forteresse de Crèvecœur. Ils ne comprirent pas vraiment la raison, à part que cela avait avoir avec le nord et surtout, que c’était à cinq jours au moins de chez eux, et ils qu’étaient trop petits pour la suivre.
« Non maman ! Ne pars pas ! »
Ils s’accrochèrent de toutes leurs maigres forces à la robe de leur maman. Elle allait partir, tomber sur quelqu’un de méchant et elle rentrerait dans une boite ! C’était sûr ! Ils ne voulaient pas la perdre ! Ils ne voulaient pas la perdre ! Ils voulaient garder leur maman ! C’était leur maman ! Elle n’avait pas à partir ! Elle devait rester avec eux ! Ils pleurèrent même pour qu’elle ne parte pas, refusant qu’elle meure comme un vrai chevalier aussi.
« Chut… chut… ça va aller… ça va aller… ne pleurez pas… je ne mourrai pas, c’est promis… je dois y aller, c’est mon devoir mais, je ne mourrai pas…
– Pourquoi c’est ton devoir ? Demanda Rodrigue. Nicola ne peut pas y aller tout seul ?
– Les adultes n’ont pas des devoirs comme ça à faire ! Restes ! S’exclama Alix.
– Tout le monde a des devoirs. Le mien en tant que duchesse et de régente, c’est de protéger le fief, comme Guillaume le faisait. C’est le devoir de tous les seigneurs de protéger leur fief et leur peuple, ainsi que tous ceux qui leur sont chers. Tout le monde n’a pas le temps d’apprendre à se défendre alors, nous qui avons ce temps, nous devons les défendre de toutes nos forces. Autant les personnes plus faibles que les plus jeunes, que les plus vieux et les personnes qui nous sont chers, comme les loups défendent leur meute. Votre père s’entrainait et travaillait beaucoup pour protéger son fief, mais aussi pour vous protéger tous les deux.
– Pour de vrai ?
– Bien sûr… pourquoi vous mentirais-je ? Votre père vous adorait et voulait tout faire pour vous protéger… elle les attira contre elle et les embrassa tous les deux. Vous êtes nos louveteaux… Il voulait vous protéger plus que tout au monde… »
Ils se calmèrent un peu grâce aux mots de leur maman mais, ils restèrent inquiets… cela devient pire toute la journée, puis ils ne purent plus se tenir quand leur maman était sur le point de partir. Il y aurait Nicola avec eux et ils l’adoraient mais, ce n’était pas pareil, ce n’était pas maman…
Les jumeaux filèrent alors sur le bord du lac pour se calmer avant d’aller lui dire au revoir, même s’ils ne voulaient pas… peut-être que s’ils ne venaient pas lui dire au revoir, leur maman ne partirait pas et elle resterait… ils pourraient même dormir un peu sous les buissons pour se cacher encore plus et l’empêcher de partir… ils avaient sommeil…
Il y avait beaucoup de brume aujourd’hui au-dessus de l’eau et elle était sombre, on n’y voyait pas à trois pas. Se prenant la main pour ne pas se perdre, les jumeaux marchèrent un peu le long de l’eau, n’entendant rien d’autre que son clapotis. C’était un jour étrange aujourd’hui…
Rodrigue crut entendre quelque chose souffler dans son oreille, une voix peut-être. Il tourna la tête vers le lac et vit alors des petites lumières sur la surface de l’eau.
« Alix… regarde…
– Qu’est-ce que c’est ? Demanda-t-il, ses doigts se resserrant sur les siens. Tu crois que… tu crois que c’est papa ?
Leur papa les emmenait souvent sur le lac, leur parlant de tous les détails à savoir sur leur fief. C’était peut-être qu’il voulait rentrer par le lac ? Ils ne savaient pas… et ils ne voyaient pas assez bien dans le brouillard pour le dire. Mais ils voulaient le voir là, dans la brume, au-dessus de l’eau…
Ils se tournèrent vers l’onde en levant leur main libre, ne se lâchant pas.
– Papa…
Ils mirent les pieds dans l’eau sombre.
– Papa… c’est toi ? Papa… papa !
Ils s’avancèrent jusqu’à avoir de l’eau jusqu’à la poitrine, même si c’était très difficile de marcher dedans. Elle était méchante l’eau ! Elle les empêchait d’aller voir leur papa ! Puis ils entendirent la voix de leur maman à travers la brume.
– Rodrigue ?! Alix ?! Où êtes-vous ?! Ô Déesse ! Rodrigue ! Alix ! N’avancez plus !
Elle se précipita à toute vitesse dans l'eau et les tira en arrière alors qu’ils protestaient, la main toujours tendue vers les lumières.
– Non ! Non maman ! C’est papa ! Papa est là ! Regarde ! C’est papa !
– Rodrigue… Alix… ce n’est pas Guillaume… ce n’est pas lui… il n’est pas là… il ne vous mettrait jamais en danger… jamais… il ferait toujours tout pour vous protéger… toujours… il a toujours fait passer sa famille avant tout autre chose… ce n’est qu’une illusion… des feux follets… ce n’est pas Guillaume. Quel père digne de ce nom mettrait en danger ses enfants ?! Ô Déesse… Déesse… j’ai eu si peur… Déesse…
– Maman… ils sentirent les larmes d’Aliénor rouler sur ses joues, se tournant vers elle pour les essuyer avec leurs mains trempées. Maman… ne pleure pas…
– Ce n’est rien… ça va aller… ça va aller… j’ai juste… ô Déesse… j’ai eu tellement peur… ne me refaites jamais une peur pareille… j’ai bien cru que j’allais vous perdre tous les deux vous aussi…
– Maman… » répétèrent les jumeaux, ayant très mal dans leur poitrine de voir leur maman pleurer comme ça, ils n’avaient pas voulu lui faire autant de peine ! Ils voulaient juste qu’elle ne parte pas, c’était tout ! Ils ne pensaient pas… Ils devaient faire attention à ce qu’ils faisaient sinon, leur maman pleurerait encore et ils n’aimaient pas ça… « On ne te fera plus peur… c’est promis… ne pleure pas… »
Leur maman retarda un peu son départ pour Crèvecœur afin de rester un peu plus avec eux mais, quand elle partit, les jumeaux lui promirent de rester très sages avec Nicola et Rosemonde. Quand elle n'était pas là, ils travaillèrent bien, même si Rosemonde les grondait un peu parfois mais, elle leur laissait aussi du temps pour jouer tous les deux dans le jardin avec Bruno, mais aussi la fille de Nicola, Loréa, ils s’entendaient bien tous les trois.
Quand leur maman revient, elle ne les lâcha plus des yeux ou alors, il fallait que quelqu’un de confiance les surveille. Ce fut long avant qu’elle n’accepte de les lâcher un peu mais, c’était normal… il ne voulait plus l’inquiéter comme ce jour-là.
Avec le temps, les jumeaux acceptèrent petit à petit que les gens les appellent « seigneur » ou « Votre Grâce » sans se fâcher, les surnoms étant souvent changés en « petits seigneurs » ou « Petite Grâce », les vrais étaient pour leur papa. Ils ne voulaient pas donner encore plus de travail à leur maman en refusant quelque chose comme ça. Ils devaient être aussi forts que leur papa et leur maman. Ils savaient qu’ils ne pouvaient pas faire autant de chose qu’eux car, ils étaient trop petits mais, ils feraient tout pour être aussi forts qu’eux.
Ils avaient arrêté de compter le nombre de jour depuis que leur papa était dans une boite mais, un jour d’été, ils arrêtèrent de poser de la nourriture pour lui sur la table. Ils avaient compris que Guillaume ne reviendrait pas.
Ce jour-là, les jumeaux passèrent la journée à remplir un petit coffre plein de choses, plein de souvenirs. Ils la remplirent de tout ce qui était important pour eux et leur papa puis, après que leur maman ait aussi mis quelques objets à l’intérieur, ils l’enterrèrent sous les fleurs de potentilles que leur papa aimait tant.
Il y avait des objets et une lettre, pour leur papa, même s’il ne la lirait jamais. Peut-être que Rodrigue et Alix déterreraient la boite un jour, quand ils seront aussi grands que leur papa. Peut-être pas. Ils verraient bien… mais cette fois, ils comprenaient mieux ce qui se passait… ils allèrent ensuite au lac avec leur maman et un dernier repas pour leur papa qu’ils posèrent sur une petite barque. Les jumeaux avaient l’impression que quelqu’un était là, dans le lac tout autour d’eux, alors qu’ils s’avançaient plus facilement dans l’eau que ce jour-là… ils devinèrent qui c’était et lui dirent tous les deux, s’en voulant de ne pas avoir été gentil alors qu’Il les avait sauvés avec leur maman…
« Désolé d’avoir dit que tu étais méchant Fraldarius… on est désolé… merci de nous avoir aidé… »
Rodrigue et Alix sentirent une chatouille sur leurs chevilles dans l’eau, et ils surent que leur ancêtre leur pardonnait de s’être mal comportés. Ils poussèrent alors la petite embarcation en disant, comme ils s’étaient mis d’accord tous les deux.
« Au revoir papa… on se reverra mais, après avoir vu la Déesse… tu seras fier de nous et on sera aussi fort que toi, on te le promet…
Leur maman se baissa alors à leur hauteur, les embrassant tous les deux sur le front alors qu’elle leur promettait.
– Vous vous en sortez très bien. Votre père sera toujours fier de vous, louveteaux. »
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Vus que c'est un peu plus court que d'habitude (enfin, comparé à ce que je peux sortir en ce moment vu que c'est souvent des arcs entier que je pose dessus), petites anecdotes !
-A la base (soit au tout début début), Aliénor ne devait pas être aussi développée ou même existée. Les jumeaux étaient sensés être orphelins des deux parents et être élevés par Ludovic (Nicola n'existait pas encore à l'époque), et ils considéraient ce dernier comme leur père vu qu'ils ne se souvenaient déjà plus de Guillaume (on devait direct passé de l'intro [donc grosso modo l'intro à partir du moment où Ludovic commence à dire ce qui s'était passé avec Guillaume jusqu'à la fin de cette partie] à la partie à GM). C'est qu'après en écrivant l'histoire que j'ai eu plus d'idée autour de leur enfance et de leur mère qu'elle s'est ajouté au lot, notamment en écrivant l'UA "Bye !" où Guillaume et Aliénor sont encore en vie
-quand je me suis dit que leur mère allait s'appeler Aliénor, sa personnalité s'est écrite toute seule car bon, juste le nom la rend badass de base vu la personnalité de l'Aliénor historique
-Ludovic aussi était très différent, c'est même un des personnages qui a le plus changé entre son apparition dans ma tête et ce qu'il est à présent : à la base, cela devait être un jeune roi assez incertain qui s'accrochait beaucoup à Guillaume pour régner car, son père Clovis était incompétent sans être aussi dangereux mais, avait laissé le Royaume dans un sale état, et la mort de Guillaume le forçait à s'affirmer (il l'est encore un peu dans "Bye !" avec des circonstances différentes). Ce n'est qu'en écrivant le reste de l'histoire qu'il est devenu aussi froid et peu expansif, et que Clovis soit devenu un monstre assoiffé de sang que Ludovic met hors d'état de nuire d'un coup d'état, ce qui le rend plus intéressant à mon avis, surtout vis à vis de Lambert dont il est l'opposé.
-Dans la même veine, c'est quand Clovis est devenu un tyran que Ludovic a commencé à être aussi froid : c'est sa personnalité de base de ne pas être expansif sur ce qu'il ressent mais, c'était aussi un système de défense pour rester impénétrable pour Clovis (les deux se tiraient joyeusement des flèches dans les pattes)
-Mettez Ludovic et Byleth dans la même pièce et vous entendrez les mouches volées. J'ai tendance à penser à Byleth quand j'écris Ludovic, ils sont aussi inexpressif l'un que l'autre (au début pour Byleth)
-Lors de l'histoire d'Aliénor au chapitre 1, c'était à la base une histoire sur Kyphon et un loup avec qui il s'était lié d'amitié, qui l'avait suivi partout et dont les descendants continueraient de veiller sur la famille ducale. Cela racontait notamment comment cette louve l'avait protégé des hommes de son père (qui le reconnaissait que parce qu'il n'avait plus d'héritier, tout en le considérant comme une femme alors que c'est un homme trans) alors qu'il accouchait de sa fille et toute la relation entre "la Noiraude" et la petite famille de Kyphon jusqu'à sa mort, ainsi qu'une anecdote de jeunesse de Guillaume et Nicola qui, attaqués par des hommes de Clovis le Sanglant, ont été sauvé par un grand loup noir, et tout le monde est persuadé que c'était un petit de la Noiraude... sauf que ça faisait 9 pages et que ça n'allait pas être exploité plus tard, l'ancêtre le plus mise en avant dans cet histoire étant le Brave Fraldarius de première génération Pertinax. Donc, coupé au montage.
-faudrait que je voie si j'ai pas trop la flemme de le faire vu que c'est un micro-détail mais, je vais peut-être ajouté que Ludovic a les yeux vairons, comme son ancêtre Simplex qui a l'oeil gauche de Pertinax après qu'il ait été crevé. ça pourrait ressortir de temps en temps, et pour Ludovic, ça pourrait faire ressortir son lien avec les Fraldarius.
#fe3h#route cf + divergente canon#écriture de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#j'avais écrit ça y a plus de six mois... fiou... ça fait bizarre !#déjà pour la différence d'écriture entre ce moment-là et aujourd'hui ça fait déjà bien mal en mode 'faut tout refaire... mais non'#et aussi la différence d'état d'esprit / expériences perso entre les deux moments...#surtout les passages où les petits apprennent à lire à cause de l'IRL...#c'est super d'avoir des élèves intéressés et qui posent des questions -quand c'est pas juste pour te faire perdre du temps-#mais faut aussi que le cours avance donc#tu coupes pour arriver à conclure ta leçon dans les temps#ça sonne autrement maintenant les fictions à l'école.#Rosemonde parfois au bout de sa vie avec les deux jumeaux qui posent deux tonnes de questions tout le temps#et oui pas de pitié pour les persos : première scène y a déjà un mort
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Le fait que les duels aient été techniquement illégaux au temps de la Régence, c'est marrant en fait. Un item de plus sur la liste de crimes de Falconi
#cartouche prince des faubourgs#ANYWAYS#je sais plus si j'ai déjà posté quelque part sa liste de crimes à travers l'ensemble des épisodes?#ça va de la tentative de régicide au traffic humain en passant par le chantage c'est franchement hilarant#''techniquement illégaux'' on s'entend tout le monde se lançait des duels à droite et à gauche de toute façon#ça reste intéressant de considérer les conséquences de ces duels à travers le temps#considérant qu'au moment du canon les duels avec le Lorrain n'ont pour ainsi dire pas de conséquence sinon le fait que le Régent en a marre#mais celui du flashback a vraisemblablement eu lieu à un moment bien différent#oups ça y est j'ai des émotions à propos du flashback Encore
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Au hasard de mes ballades...
Voici une Oeuvre d'Art insolite qui se découvre uniquement à marée basse sur le Bassin d'Arcachon.
Un Ostréiculteur du Canon au Cap Ferret a fait ériger en mai 2015 une statue en bronze sur ses parcs à huîtres.
Cette statue de deux mètres de haut, en alliage de cuivre et d’étain, symbole dorénavant de l’activité du lieu, représente un "Parqueur" en plein travail avec sa fourche à huîtres. Philippe Reveleau, ostréiculteur de père en fils depuis six générations a voulu rendre hommage à sa profession.
C'est en vacances, en se baladant sur une plage au Brésil, que l'idée a germé dans la tête de l'Ostréiculteur du Cap Ferret.
Il avait alors aperçu des statues de pêcheurs le long d'un rocher.
De retour chez lui, Philippe Reveleau a passé commande à l'Artiste Hollandaise, Christine Wiersema-Nederlof.
La statue est visible à marée basse.
Pratique, plus de chapeau vous indique donc 2 m d’eau minimum !
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La représentation LGBT dans ML (The lgbt representation in ML)
Avec Zoe qui a été confirmé comme perso lgbt pour la série. Certains doivent se demander pourquoi Julerose ou bien Marcaniel n'ont pas été confirmés en tant que couple officiel. Disons que l'envers du décor c'est compliqué, bien qu'on commence à voir des ships gays c'est souvent des perso très secondaires et pas souvent des perso principaux. Rare sont les romances lgbt soient mise en avant, il y a bien Korra x Asami dans la légende de Korra ou bien Steven Universe ou bien She Ra. Sauf que dans l'envers du décor, les créateurs ont dû se battre avec les producteurs pour pouvoir diffuser ça.
On a majoritairement des couples de femmes mis en avant mais peu de couples d'hommes dans les séries occidentales. On voudrait qu'il y a plus de représentation diversifié mais dans l'envers du décor c'est compliqué pour les créateurs qui aimeraient mettre des perso lgbt en avant mais ne peuvent pas pour x raison. Par exemple Julerose aurait pu être confirmé avant mais malheureusement certains n'accepteront pas que le couple soit canon. Et souvent ce sera soit les producteurs ou bien la chaîne qui les diffuse par exemple l'épisode où Marc se fait akumatisé à cause de Nathaniel, beaucoup voyaient dans ces deux là une romance gay. Et on sait que Thomas Astruc s'est inspiré d'un de ses amis pour créer le perso de Marc Anciel d'ailleurs si on enlève le M de Marc ça donne "Arc Anciel" probablement en référence avec le drapeau lgbt qui est un arc en ciel.
Et devinez quoi ? Cette épisode a apparemment été interdit de diffusion dans certains pays alors qu'à aucun moment Marc confesse ses sentiments envers Nathaniel et ainsi de suite. Pareil pour Julerose, où c'est vraiment du sous texte et dans le doublage français c'est assez évident que c'est un couple. Mais pas de baiser ou que ce soit pour le confirmer. Je pense que l'équipe aimerait confirmer ces deux couples mais malheureusement ceux au dessus d'eux ne sont pas du même avis. Ce qui est dommage en soi, car souvent les fans aiment voir des histoires gays. J'imagine que pour Zoe, ils ont dû aussi convaincre ceux d'en haut aussi que la chaîne pour les laisser diffuser cette épisode. Mais bon la représentation lgbt c'est compliqué même dans une série destiné à des enfants.
With Zoe confirmed as a lgbt character for the series. Some may wonder why Julerose or Marcaniel haven't been confirmed as an official couple. Let's just say that the other side of the coin is complicated: although we're starting to see gay ships, they're often very secondary characters and not often main characters. There's Korra x Asami in The Legend of Korra, Steven Universe or She Ra. Except that behind the scenes, the creators had to fight with the producers to get it on the air.
Most Western series feature female couples, but few male couples. We'd like to see more diverse representation, but behind the scenes, it's complicated for creators who'd like to feature lgbt characters but can't, for whatever reason. For example, Julerose could have been confirmed earlier, but unfortunately some people won't accept that the couple is canon. And often it's either the producers or the network that broadcasts them - for example, the episode where Marc gets akumatized because of Nathaniel, many saw in these two a gay romance. And we know that Thomas Astruc was inspired by one of his friends to create the character of Marc Anciel. In fact, if you remove the M from Marc, you get "Arc Anciel", probably in reference to the lgbt flag, which is a rainbow.
And guess what? This episode has apparently been banned from airing in certain countries, while at no point does Marc confess his feelings towards Nathaniel and so on. The same goes for Julerose, where it's really subtext and in the French dub it's pretty obvious that they're a couple. But there's no kiss or anything to confirm it. I think the team would like to confirm these two couples, but unfortunately those above them are not of the same opinion. Which is a shame in itself, because often fans like to see gay stories. I imagine that for Zoe, they also had to convince those above them as well as the network to let them air this episode. But lgbt representation is complicated, even in a show aimed at children.
#miraculous ladybug#ml#Zoe Lee#Marinette Dupain Cheng#Juleka Couffaine#Rose Lavillant#Marc Anciel#Nathaniel Kurtzberg#Zoenette#Julerose#Marcaniel
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(OC x CANON - Mob Psycho 100)
🇬🇧 : HAPPY BIRTHDAY REIGEN!! It's complicated when so many birthdays of my favorite people come one after the other-
For the occasion, I made a little sketch with a bonus comic! (which took me more time than the original drawing lol)
(Translations are in descriptions!)
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🇫🇷 : JOYEUX ANNIVERSAIRE REIGEN !! C'est compliqué quand autant y'a autant d'anniversaire de mes personnes préférées qui s'enchaînent-
Pour l'occasion, j'ai fait un petit croquis avec une BD en bonus ! (qui m'a prit plus de temps que l'illu de base mdrr)
Si jamais vous n'arrivez pas à lire (parce que j'écris pas très bien-) : "- Vous pouvez pas vous lâcher une seconde, vous deux...?! - Eh ! Je suis le roi de cette journée ! Un roi a bien droit à sa reine ! - Si je suis la reine, ça veut dire que j'ai droit à la couronne, moi aussi ? - Ah non, certainement pas. C'est MA couronne. - Non. C'est la mienne, maintenant! - HEY!!"
#mob psycho 100#mp100#oc#original character#mob psycho oc#mp100 oc#arataka reigen#reigen arataka#Wanijima yanase#drawing#dessin#art#sketch#croquis#traditional art#traditional sketch#traditional drawing#comic#dimple#mp100 dimple#ekubo#mp100 ekubo#birthday
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En train de capter un truc : les mercenaires humains venus chercher Erika à l'épisode 13 et dont on a jamais réentendu parler, je viens de comprendre le délire en fait !
Je repense à un post de ChiNoMiKo (que j'avais reblogué de mémoire) où elle donnait la vision qu'elle avait eue du personnage de Leiftan. Et dans sa version de l'histoire, qui n'a visiblement pas été retenue (ou pas dans la durée), Papounet était au courant pour Eldarya AVANT la potion, je crois qu'il débarque à Eldarya quand Erika est petite et très malade et bute les parents adoptifs de Leiftan pour choper de la flotte de la fontaine ou de la rivière de la mère de Leif qui est une naïade afin de soigner sa fille, ou un truc dans ce goût-là.
Du coup oui les mercenaires ça semble logique que ça vienne de cette version-là de l'histoire, où Papounet soupçonnerait sa fille d'avoir disparu à Eldarya, potentiellement il sait qu'elle et lui ont du sang faëry, du coup il envoie des gens pour la retrouver.
Sauf que bah du coup ça colle pas avec le canon établi par la saison 2, dans laquelle Papounet ne découvre l'existence d'Eldarya qu'APRES qu'Erika a bu la potion : il comprend pas pourquoi il se souvient de sa fille et personne d'autre, il fait des recherches et tombe sur l'histoire du moine et du fermier, etc.
Donc oui ok je pense que l'épisode 13 avait été écrit avec le canon de ChiNo en tête, sauf qu'il y a eu des changements de scénaristes et sans doute plein d'autres bordels, et la saison 2 n'a pas du tout pris en compte ce qui a été écrit en saison 1 sur le sujet (ni sur plein d'autres, d'ailleurs), du coup on se retrouve avec... Bah une grosse incohérence, où des mercenaires sont sortis d'un trou en scénarium pour retrouver Erika, et l'explication elle existait (ils viennent de Papounet), mais la version où elle existait n'a pas survécu assez longtemps pour qu'on l'ait, ce qui fait que de notre point de vue, y'a des types qui soi-disant connaissaient Erika, sont venus la sauver, mais qui, pourquoi, comment, on saura jamais.
J'invente sûrement pas le fil à couper le beurre mais je voulais le consigner quelque part parce que dans ma tête ça a fait :
Mdr
#eldarya#eldarya a new era#eldarya the origins#et un mystère de résolu lol#peut-être qu'un jour je comprendrai le gouffre de mémoria ou la localisation du temple fenghuang#peut-être même qu'un jour je saurai où était enterré valkyon pour de bon#ou ce qui est arrivé à la jambe de mathieu#faut savoir être optimiste
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Je viens de trouver un site qui s’appelle ScatterPatter's Incorrect Quotes Generator et c’est vraiment un des meilleurs trucs jamais inventé 🤣🤣
Au début j’ai fait avec Yugo et Qilby. Au passage la première situation est canon pour moi
Qilby,Yugo et Nora est désormais mon trio préféré LMAO
C’est tellement lui 🤣🤣
Je publierai une partie 2 j’en ai tellement 🤣
#wakfu#wakfu nora#wakfu eliatrope#wakfu yugo#wakfu qilby#je peux faire ça toute la journée#incorect quote
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Re-desing personnel de Macabre, la version de Nightmare dans Vampireverse !
Personal re-desing of Macabre, the Vampireverse version of Nightmare!
Dès que j'ai connu le personnage, j'ai tout de suite aimé son design : le chapeau, la plume, le grand manteau... J'ai adoré le fait qu'il soit un voleur en couple avec Cruzar (Cross), j'ai adoré le fait que ce soit Fallacy qui soit un roi et que lui soit juste une sorte de mercenaire, le fait que ce ne soit pas forcément un méchant, ça change vraiment des versions qu'on a l'habitude de voir et c'est tout aussi badass ! (Je suis désolée mais je ne peux pas supporter les versions de Macabre où il a des tentacules, où il est noble et tout, où il est genre... Comme TOUTES les versions de lui qui existent déjà et ça gâche tellement le design incroyable qu'il a canoniquement–)
Je ne conseille pas Vampireverse et je n'approuve pas ce que la créatrice (TheGreatRouge) fait avec, je déteste le comic pour des raisons évidentes (romantisation du viol, pédophilie, pervers narcissisme impuni), mais j'aime tellement le potentiel du Lore ! C'est pour ça que malgré tout j'aime garder ce qu'il est bon de garder dans cet univers. Alors c'est pour ça que j'aime réécrire ce personnage qui n'a jamais... Être autre chose qu'un design quand on y pense.
As soon as I got to know the character, I immediately liked his design: the hat, the feather, the greatcoat... I loved the fact that he's a thief in a relationship with Cruzar (Cross), I loved the fact that Fallacy is the king and he is just some sort of mercenary, the fact that he's not necessarily a bad guy, it's a real change from the versions we're used to seeing and it's just as badass! (I'm sorry, but I can't stand the versions of Macabre where he's got tentacles, where he's noble and everything, where he's like... Like ALL the versions of him that already exist and it's such a waste of the amazing design he canonically has-)
I don't recommend the Vampireverse comic and I don't approve of what the creator (TheGreatRouge) has done with it, I hate the comic for obvious reasons (romanticising rape, paedophilia, perverse narcissism with impunity), but I love the potential of the Lore so much! That's why, despite everything, I like to keep what's good to keep in this universe. So that's why I like rewriting this character who has never... Be anything other than a design when you think about it.
Donc oui, il a des rides, oui il a l'air vieux car oui, c'est un vioque xD un vieux schnok !
Je l'aime juste trop comme ça ! J'aime le fait que si Nightmare devait avoir une version alternative dans un univers de Dark Fantasy ou d'autres univers favorisant l'aventure comme un Pirateverse ou un Mafiaverse il serait un vieux badass ! Parce que... Parce que Nightmare est vieux en fait !
So yes, he's got wrinkles, yes he looks old because yes, he's a vioque xD an old fart!
I just love him too much as it is! I love the fact that if Nightmare were to have an alternative version in a Dark Fantasy universe or other adventure-favouring universes like a Pirateverse or a Mafiaverse he'd be a gaffer! Because... Because Nightmare is actually old!
Dans mon imagination il n'a plus que des similitudes avec Nightmare qu'en matière de référence, sinon c'est une sorte de croisement étrange entre Maître Yupa de Nausicaa de la vallée du vent, Mendoza des "Citées d'Or" et Pandiego de la Vega de "Wakfu" :
In my imagination, he only has similarities with Nightmare in terms of references, otherwise he's a sort of strange cross between Yupa from Nausicaa of the Valley of the Wind, Mendoza from Cities of Gold and Pandiego de la Vega from Wakfu:
Yupa :
– Design
– Vieillesse, expérience et culture (Age, experience and knowledge)
– Skills en combat (Skills in fight)
Mendoza :
– Mouvement de cape badass (Badass cape move)
– Espagnol (Spanish)
– Cupide (Greedy)
– Sournois, rusé et sourire narquois (Sly, cunning and sneering smile)
Pandiego de la Vega :
– Hygiène de vie (hygiene)
– Mauvaises manières (bad manners)
– Goût pour la bière et les tavernes (A taste for beer and taverns)
– Langage et humour (language and humor)
Et autres critères que je ne dirai pas maintenant car y'a des gens de Wattpad ici–
And other criteria that I won't go into now because there are people from Wattpad here-
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saga: Soumission & Domination 332
Nouvel an 2015
Depuis deux jours, Samir et Ammed ne quittent pas la cuisine ; ils font les plats que nous consommerons pendant le " WE " qui arrive. Ce matin, sont arrivés les plats préparés de Julien (des terrines de poisson, de gibier, du saumon fumé maison et autres pains surprises) il nous laisse sa voiture frigo. Le pâtissier est passé livrer notre commande. La chambre froide est pleine à craquer mais dimanche soir ce ne sera plus le cas !
Depuis ce matin, les invités arrivent. Kevin est dans les premiers, Henri est invité au réveillon d'Emma et ils ont des affaires à voir avant. Il me remercie pour Sosthène et me demande si exceptionnellement je ne l'aurais pas invité. Il avait bien kiffé sa nuit avec lui. Je lui dis qu'il est invité comme tous mes autres escorts ce qui le surprend car il pensait encore que j'avais gardé bien séparés mes deux mondes. Je lui annonce la mauvaise nouvelle qu'il sera avec son mec, un canon de mécano ! Il me demande si je blague, que lui un lettré soit avec un manuel, très manuel, il n'en revient pas. Je lui dis que j'avais exagéré car c'est aussi le fils de mon concessionnaire Peugeot.
Ric arrive sur ses talons. Il m'annonce qu'Alban descend avec Bo-gosse et moitié. Mais ils ne seront pas là de bonne heure. Je lui passe les clés de la 300C pour qu'il l'a sorte et que ça fasse de la place pour les motos des invités. Je préfère ne pas les laisser dehors durant plusieurs jours. C'est moins grave pour les caisses (hormis nos deux Mercédès). Les aquitains arrivent en groupe les internes me disent qu'ils avaient dû échanger leur garde du 31 par 3 WE complets mais ils étaient sûr de ne pas le regretter. Les 3 " étalons " du club hippique suivent. Jules, lui, a préféré faire le voyage sur la selle d'un de mes deux Motards. Ils sont chauds bien que rafraichis par le climat hivernal.
A midi nous sommes déjà plus de 20. Pour ne pas entamer les préparations de Samir et Ammed, nous sortons en ville. Un " steak house " nous apporte notre content de protéines. Evidemment nous ne sommes pas à la même table mais quand certains veulent régler, je prends le tout sur ma carte. Nous trainons en peu en ville et squattons la quasi-totalité du bar où nous prenons notre café. A notre retour, nous trouvons quelques invités supplémentaires déjà dispersé entre les différents points de sport. Je fais le tour du blockhaus, les sacs et valises commencent à s'entasser dans les chambres. Bientôt il ne nous manque plus que nos commerçants, Julien, Daniel et les parisiens. Mes escorts qui apparaissent pour la première fois pour beaucoup de mes amis (sauf les plus proches qui les ont croisés à mon chevet lors de mon accident) font leur petit effet ! Kev est ravi de revoir Sosthène et je sais que ce n'est pas la présence de Justin qui va l'empêcher de conclure à nouveau avec lui. Ce dernier, Justin, se demande un peu quand même dans quel monde de fou il était tombé. En tant qu'hôte, je le prends en charge et lui explique un peu comment marche la maison et les êtres qui actuellement l'occupent. Il sait que Sosthène travaille pour moi et connait tous mes escorts puisqu'il est chargé depuis le départ de l'entretien de ma flotte de RCZ. Du coup, il est surpris des autres mecs qui sont là. Façon idiote (dixit lui), de généraliser à partir de l'échantillon de mes relations qu'il connaissait. Il me demande qui est le mec qui colle aux basques de son Sosthène. Je lui dis que c'est un ami et lui demande si Sosthène lui avait expliqué la fête du nouvel an chez moi. Le " en gros " qu'il me répond me fait penser que mon escort à du édulcorer !
Je lui explique que nous serons 80 en tout et que des hommes chauds/bouillants avec des hormones en surdosages. Tous homo ou bi, ça va rapidement déraper en partouze où tous et chacun vont papillonner de l'un à l'autre en fonction des affinités et envies du moment. Il me regarde un peu effrayé et me dit qu'il avait pensé que Sosthène blaguait quand il le lui avait dit.
Je le laisse réfléchir et attend qu'il me dise quelque chose. Comme il reste coi, je lui dis qu'il peut, s'il le désire, nous quitter mais que je crois bien que Sosthène avait envie de rester. Je glisse que d'après le peu que ce dernier m'avait confié, lui-même ne déparerai pas parmi mes autres amis. Il me confie qu'il n'a que peu d'expérience et que Sosthène n'est que son 3ème mec. Je ris et lui dis qu'il va vite combler son retard ce WE. Il continue ses confidences et me dit craindre pour sa virginité anale lui qui n'est qu'actif. Je l'assure qu'il ne la perdra que volontairement. Personne ne se fait forcer chez moi sauf dans des scénarii mutuellement consentis. De plus il sera toujours libre de partir quand il veut.
Comme je lui fais visiter les différents niveaux, il kiffe la serre où maintenant une salle de muscu entoure la piscine de 25m. Après avoir vu le second étage, il me demande pourquoi j'ai autant d'installations. Entre mes 25 escorts et la maison plus quelques amis qui passent de temps à autre, il faut bien tout ça pour ne pas refroidir entre 2 séries. Quand Sosthène lui en avait parlé, il n'avait pas imaginé que nous nous retrouvions quasiment tous ensemble pour le sport.
Les Parisiens arrivent enfin avec une glacière. Interrogation : réponse " caviar " ! Ils avaient eu Samir au téléphone et me disent que les blinis doivent nous attendre.
Nous sommes tous réunis au 4ème pour l'apéritif. Le champagne est à bonne température et tout le monde apprécie la cuvée Cristal 2002 de Roederer. Tous aussi nous dégustons le caviar de nos Parisiens. Je profite de ce moment-là pour distribuer mes petits cadeaux. Avec l'aide d'Ernesto, PH et Ludovic, nous donnons à chacun son petit paquet. Je me suis gardé la distribution de celui de Côme et Justin entre autre. Le premier parce que c'est mon " beau-frère " et le second parce qu'il est nouveau dans mon monde. J'ai bien fait parce que Justin veut refuser dans un premier temps. Il argumente qu'il n'est là que par Sosthène. Je lui dis que si Sosthène et lui sont ensemble, c'est qu'il a surement des qualités cachées, je laisse un blanc, enfin pour quelques minutes encore. Eclat de rire général. Côme est venu à ma demande et celle de Ludovic. Il n'est pas très chaud d'être entouré de gays en chaleur puisqu'il ne kiffe que Jona et François. Mais, entre mon désir qu'il soit avec nous, celui de Ludovic et les arguments de ses deux Pd préféré, il a accepté de venir.
A mon top tout le monde ouvre. Marc et Hervé, tenus dans l'ignorance, sont surpris en bien. Connaissant l'oiseau, il s'étaient attendu à quelque chose de plus voyant. Merci pour la confiance !!
Ils sont tous content. Même mes deux gendarmes. Les anneaux sont suffisamment discrets pour être portés en service et l'inscription suffisamment absconse pour ne pas révéler une homosexualité non affichée. Ils sont suffisamment précieux pour les pétasses Parisiennes (que j'adore au demeurant). Seul le choix de l'or rose en surprend certains mais une fois mis aux doigts, le ton reste discret. Alors qu'on lève nos flutes pour l'occasion, c'est Ludovic qui me donne à son tour un petit paquet. Comme je m'interroge, il me dit que c'est de la part des 79 participants à cette soirée du nouvel an. Je les traite d'imbéciles ce qui les fait rire une nouvelle fois. J'ouvre. Ils savent tous ce que c'est et ça m'énerve, j'aime bien être celui qui sait tout !! Je découvre une tête de tigre en diamants avec les bandes en saphirs noirs réalisé par Van Cleef & Arpel, en pendentif pour mon oreille. Elle reprend le dessin de la tête que j'ai utilisée pour mon piercing, l'ensemble est raccord. Pour une fois je reste muet. Ils ont beau être nombreux, ça quand même du leur coûter un max à chacun. Je les remercie tous pour ce geste. Franck me dit que son grand père a participé aussi. PH me rassure aussi pour ceux qui n'ont pas nos moyens, chacun y a été selon ses possibilités. Tous voulaient participer. Je remplace le diamant d'Emma par cette nouvelle " breloque ". Et c'est le signal de départ. Il n'est que 22h30 et à 22h35 tout le monde est à poil ! A part Samir et Ammed passant dans les différents étages pour nous signifier le passage à 2015, je n'ai pas vu grand-chose de la soirée. Je me souviens m'être fait baiser par les étalons du club hippique mais pas que. J'ai aussi enculé pas mal de mecs. Un des moments mémorables a été le dépucelage de Justin, à sa demande, pour connaitre ce que ressentait Sosthène. Après s'être fait bien préparé la rondelle par son petit copain, il était venu vers moi pour que je sois le premier à l'enculer. Je ne demande qu'une fois " pourquoi pas Sosthène ? ". Réponse : " avant lui c'est toi qui me faisait bander ". Ça le mérite d'être clair. Sosthène est d'accord donc je m'enfonce en lui. Ça faisait longtemps que je ne m'étais fait un puceau et c'est vraiment trop bon. Je prends mon temps pour bien apprécier et qu'il prenne son pied lui aussi. Tout pendant que je l'encule, Sosthène lui tient la tête et alterne encouragements et roulage de pelle. Justin est courageux et tient à faire plaisir à Sosthène. Passés les trois/quatre premiers va et vient, il se détend brusquement et commence à apprécier ma présence. Il a un dos bien large et j'ai de quoi m'accrocher à ses épaules. Son petit cul commence à bien réagir à l'envahissement de sa pastille centrale il en vient à reculer tout seul sur ma bite quand je mets un peu trop de temps à le réenfiler. Il avoue à Sosthène que c'est finalement très bon de se faire enculer aussi. J'entends ce dernier lui répondre qu'avec lui, il aurait eu beaucoup de mal à se retenir. Il avait préféré que ça se passe mal avec moi ! Je le remercie en riant. Il s'excuse que ce n'était pas ce qu'il avait voulu dire. Je me retire avant d'avoir jouit et lui passe le relais. Maintenant que le chemin est fait, il pouvait y aller. Alors que Sosthène s'enfonce délicatement, sa bite est quand même la taille au-dessus de la mienne, Justin m'appelle. J'approche ma tête de la sienne. Il m'attrape par le cou et me roule une pelle avec un grand merci de les avoir aidés.
Un autre moment de pur plaisir : me faire prendre en sandwich, ma queue dans le petit Théo (le frère d'Ed) gentiment prêté par Tic et Tac qui vient de fêter ses 18ans et le cul défoncé par les 24x5.5 de Bo-gosse. La première fois de la soirée où je me suis laissé aller à jouir totalement. Son gros gland et sa façon particulière de donner une petite rotation à sa queue lors des pénétrations sont diablement efficaces ! Ça plus la rondelle de Théo qui pulsait autour de ma propre bite m'a fait craquer.
J'ai fait une pause après cela. J'avais un peu faim. Je m'aperçois que je ne suis pas le seul. Un bon tiers des participants est autour du buffet à se raconter les premiers plans. Ric me dit que mes deux Lads avaient fait merveille pour satisfaire son appétit. Mes deux motards de la gendarmerie nous rejoignent. Ils m'encadrent et je me retrouve avec un bras de chaque autour de mon cou. Ils sont ravis de leur 31. Ils trouvent ça encore plus démentiel qu'à leur dernier passage. Je leur dis que j'espère qu'ils n'avaient pas fait de folie pour leur participation à ça (en secouant la tête pour faire briller les diamants et saphirs noirs de mon oreille). En rigolant le plus balaise me dit qu'ils avaient rackettés quelques grands excès de vitesses en liquide (Joke bien sûr). Ils me disent que j'ai une équipe d'escorts qui tient la route. Ils se sont fait en parallèle mes deux vietnamiens. C'était leurs premiers et ils avaient kiffé leur douceur même au milieu de l'ambiance hyper chaude (pour rester corrects) qui régnait dans la serre. Ils rappellent à ceux qui sont autour de moi la surprise qu'ils avaient eu à nous contrôler sur l'autoroute, entre nos physiques moulés dans nos combis en cuir qui auraient fait bander un eunuque et l'arrivée d'Ernesto dans la Mercédès. Ils s'étaient demandé un moment sur quel monde ils étaient tombés.
Marc qui nous rejoint à la fin de leur récit, nous dit que c'est pas étonnant. Ce n'était pas la première fois que j'allumais la maréchaussée ! Et, à son tour, il raconte les deux fois où je suis passé à la " casserole " pour éviter le retrait de permis (cf. épisodes D-mot6 et D-mot7). Autour de nous ceux qui ne savaient pas me traitent de véritable obsédé. Je me défends que je n'avais pas eu le choix. Je venais d'avoir mon permis et à 18ans sur une X11 débridée, c'était le retrait de permis définitif au bas mot pour m'être fait contrôler à 210 !
Petit à petit on se retrouve tous au 4ème à reprendre des forces. Ça discute dans tous les coins. Mes escorts sont interrogés sur leur cursus...d'études pas de performances sexuelles !! Bande d'obsédés ! Alban tient dans ses bras Ric. Comme ils sont contre le bar/séparation de la cuisine, les quelques qui avaient encore des doutes quant au modèle qui lui avait servi pour les cariatides, sont confortés dans leur idée. Pour rire, il prend la pose et là c'est une évidence.
Il est 2h30, nous fêtons enfin le passage de l'année quand Xavier nous rejoint. Il ne pouvait pas abandonner sa femme un tel soir mais avait négocié pour pouvoir nous rejoindre au retour de la fête qu'ils avaient fait avec des amis. Depuis que j'ai "arrangé " leur petit problème de couple (elle n'arrivait pas à se faire pénétrer par les 26x6.5 de son mari), elle est très compréhensive et comme c'est chez moi, elle accepte qu'il vienne se défouler. Il ne reste pas habillé très longtemps. Les quelques escorts (c'est le seul client que j'invite à mes touzes) qui le connaissent le mettent à poil. Et ses 26cm déployés font envie à plus d'un. C'est d'ailleurs ce qui la relance !
Moitié (le mec de Bo-gosse) se jette le premier dessus. Habitué aux 24cm de son mec et un peu entrainé par les queues qu'il s'était mangé depuis le début de la soirée, nous l'avons vu se les prendre en entier, menton sur les couilles et nez contre le pubis. Les participants se trouvent à nouveau, ils s'écartent par 2, 3 ou même 4 et s'égaillent entre la terrasse, et les autres niveaux. Je monte avec Alban et Ric. Le sculpteur voulait voir le vieillissement de son " baiser ". La patine est brillante à certains endroits, ceux qui attirent le plus les caresses. Dans quelques années, la patine noire sera usée laissant paraitre le doré du bronze. Des gémissements nous attire de l'autre côté. Les mains accrochées aux hanches d'un des protagonistes de l'oeuvre, les jambes écartées, nous trouvons louis, le petit mec de Franck, en train de se faire littéralement défoncer par le Lad motard et ses 24x7. Les yeux fermé, il savoure le moment. Je lui caresse la tête, il ouvre les yeux. Je lui demande si Franck sait qu'il se fait emmancher par un tel engin. Il me sourit déjà bien parti entre le poppers et la saillie qu'il subit. Il me répond de descendre, je le trouverais sûrement en train d'enculer un de mes escorts et probablement Max (le petit mec à qui je donne des cours de français) ou Kamal.
Je descends au 3ème. Je vérifie que notre chambre est bien fermée et parcours avec Alban et Ric les autres chambres. Ça baise partout ! Au second chaque banc de muscu supporte un mec en train de se faire sodomiser. Ric nous abandonne et je pousse vers le fond. Sous les douches 4 mecs se font du bien et pas en se savonnant ! Dans la piscine les deux mecs qui y sont se roulent des pelles. Je leur rappelle que je ne veux pas de sperme dans l'eau. Ils secouent la tête pour me signifier qu'ils ont entendu mais ne se décollent pas pour autant. Au premier mon bureau sert aussi de support à un couple qui fait l'amour. Je descends directement au sous-sol. Le donjon est plein, au moins 15 mecs y baisent. Jimmy se faite enculer par la bite d'un des gendarmes accolée à un gode de bonne dimension. Arnaud se fait préparer par Léopold en vue d'une profonde saillie. Je le vois faire plusieurs allers et retours de la douche où il se plante un embout à lavement dans le cul et les WC à côté.
Dans le Jardin qui n'est plus que la moitié de lui-même depuis l'implantation de la seconde salle de sport, je vois Anthony faire des longueurs. Je l'arrête et il me dit se détendre un peu avant de retourner dans l'arène. Dans les palmiers, Viktor et Nicolaï en 69 se font ramoner par Marc et Pablo.
Plus loin je tombe sur Ludovic et Côme en recherche de partenaire, enfin en ce qui concerne Ludovic. Côme, lui, s'est contenté jusque-là de faire l'amour à ses deux amis Jona et François. Je les prends par les bras et m'enfonce entre les arbres. Contre le mur du fond, la luminosité est faible. J'attire leurs têtes vers la mienne et je leur roule des pelles alternativement pour commencer puis tous les trois ensembles. Dans l'euphorie du moment, ils ne se reculent pas et leurs langues se trouvent et se touchent pour se battent avec la mienne. Mes mains caressent leurs deux corps musclés, je sens les leurs sur moi. Nos bites raidissent et nous les écrasons contre les hanches des autres. Côme est très excité. Ludovic me semble bien chaud lui aussi. De fil en aiguille, je me retrouve en train d'enculer mon Ludovic tout en me faisant moi-même sauter par son grand frère. J'adore ! A l'occasion d'un changement de position, je provoque la sodomie de Ludovic par son frère. Au départ je suis sûr que chacun pense que son frère s'est éclipsé et qu'ils font l'amour avec moi. Je les regarde. Ils sont superbes ! A part la barbe de 3 jours et ses épaules plus larges, on pourrait croire à des jumeaux. C'est d'ailleurs c'est elle (la barbe) qui trahi l'accouplement. Quand Ludovic sent les poils raides piquer son cou, il comprend que ce n'est pas moi qui lui lime le cul mais son frère. Avant qu'il ne le repousse, je prends sa tête entre mes mains, lui roule une pelle et lui dit de laisser faire et de prendre son pied. Je me redresse et fait de même avec Côme. Comme je suis en roulage de pelle avec lui, je sens mon Ludovic pomper ma bite qui, tout naturellement, était venue de placer devant sa bouche.
Alors qu'on reprend nos souffles Côme et moi, ce dernier, sans pour autant cesser d'enculer son frère, me traite de salaud. Je me recule et leur demande à tous les deux s'ils n'étaient pas en train de prendre un pied géant. Pour preuve Côme ne cessait de pilonner son frère et celui-ci, tout bandant, ne se sauvait pas à toutes jambes mais était plutôt enclin à reculer sur la bite qui le défonçait.
Ludovic se retourne sur le dos pour voir la tête de son frère en train de jouir de son corps. Je suis ravi quand Côme se penche et qu'ils se roulent un patin tout sauf fraternel ! Je rentre alors dans le jeu. Je me colle au dos de Côme et lui met mes 20cm. Ludovic m'aide en ouvrant les fesses de son frère avec ses mains. Nous nous éclatons dans cet échange à en partie incestueux. Côme est le premier à partir. Il accentue en violence ses coups de rein et s'immobilise, son gland au plus loin dans son frère, qui pulse au rythme de ses éjaculations. Il m'entraine avec lui. Ma bite a toujours du mal à résister aux compressions spasmodiques d'une jouissance extrême et je rempli ma kpote. Ludovic est le dernier à juter et se répand entres leurs abdos collés. Break, on se décolle et, avant que les deux frères se séparent et se retrouvent sur le dos côte à côte, je les entends se dire qu'ils s'aiment ! Avant que le sperme soit trop froid, je lèche leurs abdos. Et nous nous roulons de nouveau une méga pelle. C'est Côme qui me dira merci le premier pour ce plan qui a dégénéré. Ludovic me demande si cela ne me gêne pas qu'il aime son frère aussi. Je leur souris et leur dis qu'il n'était pas question pour moi de le séparer de ses frères ni même de ses parents. Et ce n'est pas moi qui vais avoir du mal à comprendre qu'on puisse aimer plus d'une personne !!
Nous nous endormons dans notre coin, isolé de la furie ambiante.
Jardinier
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"Comment c’est fait l’opinion ? C’est bien simple, c’est fait à Paris. Un Parisien comment c’est fait ? C’est bien simple ça vient de la campagne. Ça vous arrive un beau matin, en petite valise, wagon pommes. Voici l’homme sur le pavé. Le Juif est là qui l’attend, avec sa presse, sa radio […] En huit jours il se reconnaît plus. Un vertige d’intelligence ! Le chef-d’œuvre des 22 siècles ! C’est lui l’unique et pas un autre ! Tout des sauvages partout ailleurs ! Des gens qui n’existent pas… des pays de minables et d’affreux, des queues-dans-le-dos !... […] C’est plus que de le faire boire un peu, de l’étourdir au cinéma, de le faire passer aux Folies, qu’il se déprave éperdu Grand Luxe, qu’il se damne aux nénés-sortilèges, aux mirages de hautes priaperies, le voilà tout gâteux à fondre, déconnant le nord pour midi, la droite pour la gauche… Il a oublié son clocheton, son pissenlit, sa chèvre borgne, il est perdu. Rupture des labours, Paysan renié par ses vaches. Même pauvre à bouffer du rat, c’est lui le plus fort armé du monde ! délirant à plein univers ! il défie la Terre ! l’Amérique ! il lance des cartels au Zénith ! il a des canons pour la Lune ! il la traverse aller et retour ! Il est plus comparable à rien, il est plus montrable, plus sortable, plus écoutable sans rougir. Voici l’homme fou à ligoter, citoyen grisé de conneries qu’a perdu tout sens du ridicule. Il sait plus ce qu’il fait, ce qu’il ne fait pas. Il a plus que des velléités, des ébauches, des bribes, il sait plus rien entreprendre, il comprend plus rien. Il a perdu ses racines. Il est l’homme des publicités, rincé, délavé, chiffe crâneuse. Il va où sa connerie le pousse, où le juif lui souffles les slogans."
Louis-Ferdinand Céline, Les beaux draps, 1941.
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Kyle et Julien, ou: les persos full comic relief que je peux pas m'empêcher de trouver tragiques à leur façon
#hero corp#kyle j'ai une putain de backstory pour lui c'est déliceusement tragique#what if you were a promising young man who always dreamed to have a power but then said power is destroying your self#pensez pas que tout l'affaire avec femme trans Anne Sophie passe à la trappe dans mon AU#Anne So oublie simplement qu'elle est Anne So#Bon et pour Julien déjà à l'époque où j'ai regardé Hero Corp en entier pour la première fois il me faisait de la peine.#il est complètement prit dans son monde. Et puis là en regardant à nouveau je me rends compte que seul Duco lui donne un peu d'attention#alors que Duco à la base il en avait complètement marre de lui#(le tout est rendu pire en apprenant qu'Hoodwink est son père. Genre ça explique ce que Julien faisait avec lui en premier lieu mais.#mec comment ça se fait que ton fils est comme ça. Comment ça se fait qu'il est complètement seul et que clairement tu l'abandonnes assez#pour qu'il bosse directement contre toi.)#I need to work more on him. Et faire la timeline de Kyle/anne-so post canon.
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Les différents types de magies dans l'univers de Fodlan
Bon ! Etant donné que ça commence à faire beaucoup de types de magie différents, je crois que je dois faire un billet pour faire le point et aider les gens à s'y retrouver (et me faire un petit pense-bête au passage) car bon, y en a une par endroit... ah ! Faudrait que je vous explique pourquoi il y en a autant je crois... ça sera plus logique.
En fait, je pars du principe que la magie est un élément culturel, technique, martial... comme un autre et donc, qu'elle évolue différemment selon l'endroit où on est et les différences influences. Dans cette optique, toutes les magies évoluent différemment selon les contextes géographiques, culturelles, techniques, l'époque... et donc, chaque pays a une magie différente ! Alors, pour s'y retrouver, voici ce "petit" (logiquement, ça aurait dû l'être) billet ! Je listerais donc les différents types de pratiques magiques selon les différents lieux, mise à part pour le premier paragraphe car on va voir leur ancêtre.
Attention !!! Ce billet est à 99% de la fanon !
Ce n'est pratiquement pas canon à part quelques points sur lesquels je m'appuie pour imaginer et développer la magie des différents endroits du monde de Fodlan ! Ne prenez donc pas ça comme base pour étudier la magie de Fodlan ! Ce serait comme utiliser Astérix pour étudier la période post guerre des Gaules !
(comme toujours, suite sous la coupe)
On va commencer dans l'ordre chronologique et avec l'une des premières formes de magie apparue : la sorcellerie. C'est un peu le point particulier car, c'est l'ancêtre de la magie actuelle dans le jeu ! J'en ai déjà parlé dans mes billets sur l'époque des Braves mais, c'est une pratique qui consiste à prendre la magie présente dans l'environnement, la passer dans le corps et la modeler selon qu'on désire avec, la seule limite étant l'imagination et l'audace du sorcier... à première vue. Son utilisation première est très souvent utilitaire car, elle peut permettre de manipuler son environnement pour le rendre plus facilement habitables et cultivables, et que la survie du peuple était la principale priorité à ce moment-là. Il n'y a pas de manière standard d'en faire, chaque sorcier a sa pratique de la sorcellerie qui lui est propre et adapté autant à son corps, sa pratique et sa résistance, qu'à ses objectifs, ses besoins et ceux de son peuple, ses priorités, voir à son caractère. Un emploi militaire est également possible quand le camp d'en face n'a pas de sorcier dans ses rangs mais, en raison de sa trop grande puissance et de son potentiel quasi infini si vous résister à l'entrainement, deux sorciers ne s'affrontent jamais car, il y a de grandes chances pour que leur confrontation mène la destruction totale du champ de bataille où ils s'affrontaient, et les effets de la sorcellerie peuvent le rendre inhabitable sur plusieurs siècles. Les résultats peuvent être très impressionnants et durer dans le temps, parfois sur plusieurs siècles ou modifier l'environnement de manière définitive.
Exemple : le lac Egua de Fraldarius est toujours pur et son eau saine car, le Brave Lucius Fraldarius Pertinax, sorcier lié à l'eau, a travaillé toute sa vie pour la rendre buvable pour son peuple, c'est même la raison pour laquelle il a commencé la sorcellerie. L'eau est toujours pure des siècles après et a des propriétés réputées curatives, notamment pour les personnes descendants du Brave.
Exemple : les peuples de Daphnel, Gloucester et Charon pensaient en voyant Ailell pour la première fois que deux sorciers s'étaient affrontés à cet endroit, un de feu et l'autre maniant la terre, d'où la création de cette plaie béante en Fodlan remplie de lave et inhabitable alors que les terres autour sont plus ou moins fertiles et cultivables.
Donc, la sorcellerie peut permettre de provoquer de véritables miracles ou des calamités selon comment elle est utilisée. Cependant, elle est très peu pratiqué à cause de sa dangerosité : en effet, même si dans mon idée, le corps des habitants de ce monde produit de la magie, la sorcellerie s'appuie surtout sur la magie présente dans l'environnement qui passe dans le corps, ce qui peut être extrêmement brutal pour le corps du pratiquant, en particulier au début. Le corps doit arriver à supporter le passage de la magie, ce qui occasionne une pléthore d'effet secondaire, qui vont du crachement de sang à l'hémorragie interne, les organes qui fonctionnent mal ou plus, perte temporaire ou définitive de mobilité...
Exemple : en apprenant à parler le langage des animaux, Gautier a souvent eu la gorge et les oreilles a vif et ne pouvait plus entendre ou parler pendant de longues périodes. Idem, quand il a commencé à apprendre à se métamorphoser en animal, ses os craquaient à chaque fois qu'il changeait.
Déjà, vous avez une bonne partie des apprentis sorciers qui meurent avec les premiers effets de la magie en eux. Et ça, c'est sans compter un autre effet de la magie : en passant dans le corps, si on arrive à résister, le corps va se modifier afin de mieux résister à cette énergie, ainsi que pour mieux la canaliser, surtout qu'elle est de plus en plus présente dans le corps. Cela provoque alors la pousse de ce qu'on appelle les "fiertés", des excroissances en tout genre qui reflètent le type de sorcellerie et les spécialités du sorcier. Elles sont nommés ainsi car, les sorciers en sont très fiers en règle générale et elles sont la preuve vivante de leur puissance, ainsi que la manière dont vous pratiquer la sorcellerie et parfois de votre personnalité.
Exemple : Blaiddyd Simplex a appris à manier la glace et le froid avec une flute au début alors, ses fiertés ressemblent à des cristaux gelés qui recouvrent toute sa gorge au départ et qui suit le passage de l'air, avant de se répandre sur le reste de son corps.
Exemple : Gonerilè, dite "Metaheta" a développé une grande force afin de défendre son village contre "la chasse aux humains" des agarthans, que ce soit en se battant, ou en construisant des fortifications, ou en l'entourant d'un labyrinthe complexe en modifiant son corps et sa taille plus tard ; ces fiertés sont des veines d'énergie qui souligne sa grande force, mais aussi des yeux qui ont poussé tous son corps en témoin de sa peur des agarthans et de sa paranoïa vis-à-vis d'eux, notamment car une de leurs ruses pour rentrer dans les villages, c'est de voler la peau d'un habitant pour se faire passer pour lui puis, faire un carnage dans le village où il a pu rentrer grâce à cette peau. Elle devait donc être en alerte en permanence et faire attention au moindre détail (c'est surement elle qui a inspiré la légende d'Argos, le géant aux cents yeux, en plus de quelques autres légendes, surtout que c'est une des plus anciennes sorcières connues, voir une des premières, et au moins la première en terme de puissance)
C'est aussi le deuxième gros choc pour le corps étant donné que leur pousse est très douloureuse et énergivore, ce qui achève la plupart des pratiquants qui n'arrivent pas à endurer la douleur des nouveaux organes et excroissances qui poussent dans leur corps. De plus, à ce stade, si les fiertés commencent à vraiment pousser, vous ne pouvez plus arrêter la sorcellerie car, votre corps a besoin de la magie que vous utiliser pour fonctionner correctement. On ne peut faire marche arrière vraiment que quand les toutes premières fiertés commencent à pousser et là aussi, ce sera long. Mais si vous continuez puis, que vous arrêtez de pratiquer la sorcellerie quand vous avez de vraies fiertés, arrêter provoquera aussi la mort.
Cependant, si le pratiquant survit à tout cela, il obtient une puissance hors normes, capable de provoquer de véritables miracles grâce à sa sorcellerie. Le sorcier devient aussi une véritable armée à lui tout seul grâce à cette force, même si les sorciers ne s'affronte jamais entre eux, histoires de ne pas rendre les terres inhabitables.
Exemple : dans les cités d'où viennent Charon, Riegan et Goneril, les règles de la guerre juste (polemos) ordonne que les sorciers ne doivent pas participer au combat, autant quand ils sont des deux côtés que quand un seul des belligérants en a un ou plusieurs dans ces rangs. Dans le premier cas, car c'est trop dangereux et destructeur, et dans le deuxième, car cela rendrait la compétition entre la cité injuste en offrant la victoire au camp des sorciers sans même avoir à combattre.
Le corps des sorciers devient également nettement plus résistants aux blessures, la maladie... et sa régénération est bien plus rapide. Par contre, attention, si l'élément que maitrise le sorcier est sensible à quelque chose, lui aussi le deviendra car, il sera principalement composé de cet élément à un certain stade. Son espérance de vie est également rallongée et le processus de vieillissement ralenti en contrepartie. Un sorcier bien entrainé peut vivre plusieurs centaines d'années, voir plus d'un millénaire en conservant sa jeunesse pour les plus puissant. Leur esprit s'adapte aussi en conséquence, même s'ils restent des humains qui ont besoin de vivre en groupe pour garder leur santé mentale aussi intact que possible même si souvent, à cause de l'accumulation d'expérience qu'ils ont vécu et de personnes qu'ils ont rencontré comparé à la durée de leur vie, ils sont paradoxalement en avance sur leur temps car, ils ont eu le temps de réfléchir à plus de choses et avec un angle plus de spectateur qui voie les choses défiler à toute vitesse, surtout qu'ils sont eux-mêmes hors de la norme la plupart du temps.
Exemple : j'aime bien m'imagine que Riegan (Kelon pour l'instant, la foudre en grec ancien mais, ça peut changer) a pris l'habitude d'aller discuter avec les jeunes sorciers qu'il rencontrait et tenter de les convaincre de se parler plutôt que de se battre, en particulier après qu'il ait participé à l'équivalent de la guerre de Troie qui l'a dégouté de la guerre (faut dire, ces deux frères y sont morts et quand il est rentré chez lui après dix ans de guerre, sa famille s'était tellement endetté que son père a dû vendre ses filles, son fils restant, puis sa femme et enfin lui-même pour les payer, l'esclavage pour dettes étant légal, et ils sont tous morts quand Riegan revient). Il est d'ailleurs devenu ami avec Pyrkaïa dite Charion ("appartient à Charon", le passeur des morts) car, tous les deux restaient en retrait quand leurs cités se combattaient, surtout qu'eux mêmes n'étaient pas d'accord, même s'ils ne pesaient rien dans la décision finale (Kelon car il est une voix parmi tant d'autres à l'assemblée des citoyens, même si on prend plus en compte son avis quand on utilise son pouvoir, Pyrkaïa parce qu'elle est une femme en âge d'être mariée dans l'équivalent de Sparte et qu'une femme ne devrait pas maitriser la sorcellerie mais, c'est la seule qui a survécu et elle n'est pas du genre à se laisser marcher dessus alors, on fait avec)
D'ailleurs, en parlant de Pyrkaïa, une notion très importante est le consentement : tout doit être consenti en sorcellerie, et le sorcier doit tout payer eux-mêmes, pas les autres. S'ils veulent s'améliorer en sorcellerie, ils doivent en payer le prix eux-mêmes et ne pas prendre la vie ou la force vitale des autres pour ça. D'ailleurs, forcer quelqu'un à devenir sorcier ou le faire par devoir revient pratiquement à condamner la personne à la mort car, soit il le fera car on l'aura choisi, et pas parce qu'il a choisi de faire de la magie. C'était d'ailleurs le cas de la cité de Pyrkaïa : les citoyens de sa cité ont vite compris qu'un sorcier était un avantage militaire certain, surtout que l'un d'entre eux l'est devenu pour ça mais, quand ils ont tenté de faire en sorte que plusieurs de leurs jeunes deviennent des sorciers pour servir leur cité, cela n'a conduit qu'à la mort car, ils ne sont pas devenu sorcier parce qu'il le voulait. La seule à avoir réussi à devenir une sorcière, c'est Pyrkaïa car elle, elle voulait servir sa tribu, mais aussi et surtout parce qu'elle le voulait, elle avait la volonté de le faire et le bon état d'esprit. Elle-même pense que si elle a survécu, c'est parce qu'elle avait assez la niaque pour devenir une sorcière alors qu'on lui avait interdit de l'être car, elle était une périèque (soit une famille de libre mais, qui n'avait pas les mêmes droits civiques que les homoioï à Sparte) et une femme.
Par contre, par conséquence, si le sorcier force quelqu'un à servir d'intermédiaire, de carburant ou autre à sa magie, ou force quelqu'un pour sa sorcellerie, il en subira les conséquences physique et mental.
Exemple : aveuglé par la haine d'une "créature de feu" qui a chassé son peuple de sa ville, Sextus Gloucester Gravis (pour le moment) a décidé de devenir sorcier afin de se venger et de récupérer leurs terres. Dans son désir de devenir plus fort que ce monstre enflammé et trouvant qu'il ne progresse pas assez vite, il va tenter d'utiliser la force vitale et magique d'un animal mais, cela le frappe d'une malédiction qui le prive de force (il peut à peine porter des vases légèrement lourds), il a dû mal à marcher et se déplacer sans une canne (déjà que le fait qu'il soit un sorcier de la terre n'aide pas mais là, c'est encore pire) et même visuellement, une partie de sa peau de son côté droit est tombé et révèle maintenant ses muscles et son squelette de métal, notamment sur son visage où il lui manque toute la partie droite à part son oeil dans son orbite. Si Riegan n'avait pas été dans le coin et aider à survivre en rendant son énergie à l'animal sinon, Gravis y serait resté. Il n'a pas tué l'animal, il n'a même pas utilisé toute l'énergie ou voulu le tuer, juste lui prendre un peu d'énergie pour l'utiliser pour lui-même et voir s'il pouvait le faire mais, la sorcellerie ne l'a pas loupé et il en a subi les conséquences, amplifié par le fait que c'est la haine qui a motivé son action. Il ne retrouvera une partie de sa santé physique que quand il se sortira de ce cycle de vengeance et commencera à utiliser ses pouvoirs pour le bien commun, notamment en utilisant ses pouvoirs pour fertiliser les sols de son peuple (et ceux de ses voisins Riegan et Daphnel, quand ils essayeront d'éviter que leurs peuples s'entretuent notamment en faisant en sorte que tous aient ce dont ils ont besoin [soit de bonnes terres] en mettant leurs sorcelleries en commun, même si Gloucester et Daphnel ne peuvent pas s'encadrer et leurs trois peuples avec des traditions et des cultures aussi très différentes les unes des autres encore moins)
Enfin bref, la sorcellerie, c'est très varié, unique à chaque sorcier qui développe la sienne selon ses talents et ses objectifs, avec un pouvoir assez puissant capable de provoquer des miracles incroyables. Mais en même temps, c'est extrêmement dangereux et imprévisible, et elle a provoqué beaucoup de mort parmi ses pratiquants alors, elle a été progressivement abandonné au fur et à mesure au profit de la magie moderne qui est surtout basé sur la magie nabatéenne à qui elles ressemblent beaucoup, tout en ayant quelques inspirations de la sorcelleries (comme les personnes qui ont des affinités avec des éléments différents [comme par exemple Annette qui manie que de la magie de vent, Linhardt le vent et le feu, Sylvain le feu, Félix la foudre...]).
Pour la magie de Nabatéa et de Fodlan, je passe assez vite car, on la voie dans le jeu et qu'elles sont assez proches, la magie fodlan étant directement hérité de la magie de Nabatéa. Tout le monde peut en faire sans trop de danger, chacun a les capacités d'apprendre la magie même si chacun a une maitrise plus ou moins facile.
Il faut cependant être doué en mathématiques et en sciences afin de savoir comment la magie va réagir et provoquer au combat. C'est d'ailleurs comme ça que j'explique les talents et faiblesse en Raison (en plus de l'histoire que les emblèmes aident qu'on voie dans le soutien d'Hanneman et d'Alois) : la plupart des personnes ayant une faiblesse dedans sont des personnes qui privilégies l'action à la réflexion (comme Félix avant son évolution [plus ma théorie perso qu'il n'aime pas pratiquer la magie car, c'est ce en quoi son père est doué et qu'il ne veut pas lui ressembler, d'où le talent caché], Caspar et Catherine) ou moins éduqué ou ayant reçu une éducation potentiellement moins poussé (Ashe, Raphaël, Cyril, Alois). Je suppose aussi qu'en plus, il y a aussi des différences culturelles dans la pratique de la magie pour Petra et Cyril. Avec ceci pour ses deux-là, il faut ajouter des difficultés avec la langue qui s'accentue quand on travaille sur quelque chose de plus pointues, et je vous donne ma parole que quand vous travailler sur des sujets un peu pointues ou qui demande un peu de maitrise, en maitrisant mal la langue du texte que vous lisez, même avec un traducteur, vous allez galérez même si vous connaissez votre sujet. Vous comprenez plus par anticipation car, vous savez ce que vous aller trouver dans l'article (et c'est pour ça que c'est stupide de mettre tous les articles scientifiques en anglais je trouve car bon, c'est pratique une langue véhiculaire mais, tout le monde ne parle pas cette langue mais je m'égare).
Et si c'est pas ça, il faudra m'expliquer pourquoi Dimitri est mauvais en raison alors que c'est un des persos qui réfléchit le plus et qui cherche constamment à comprendre les autres, à part le fait qu'il ait des difficultés en science (et si vous me dites à cause de son état mental, on va pas être copains vu qu'il s'en sort finalement alors, il faudrait que ce soit un talent caché pour que ça reflète son état mental qui s'améliore). D'accord, il fonce aussi dans le tas comme à Merceus mais, parce que ça marche et que c'est plus sa manière de faire... et ça permet de ne pas faire doublon avec Claude qui est le spécialiste des tactiques hors-normes. Claude d'ailleurs a aussi une neutralité alors que lui aussi n'arrête pas de réfléchir et qu'il est sans doute un des personnages les plus intelligents de toute l'histoire alors, à part qu'il ait encore quelques difficultés à déchiffrer certains passages des livres de magie (et le fait qu'il aurait été trop OP s'il avait eu un talent en plus) ce n'est pas très logique au sein même de l'histoire où les personnages intelligent comme Sylvain ont justement le talent caché "raison". Et pourquoi - POURQUOI ?! - Delagarde est la seule des trois à avoir un talent dedans ! Delgarde ? Sérieusement ? Le personnage qui ne cherche jamais plus loin que son nez, prend tout ce qu'elle sait pour la vérité absolue car elle, elle le sait, qui a toujours raison, et ne cherche jamais la vérité ? C'est pas du tout une pensée scientifique rationnelle sauf si vous voyez la recherche et la science que comme un moyen d'être plus puissant, et non un moyen d'aider les autres en en apprenant plus sur le monde (ou alors, ils ont pris la définition sociologique de la bêtise pour elle : c'est quand on s'enfonce trop dans sa croyance au point de tout faire selon elle et sans réfléchir autrement qu'on est bête, même si on est très intelligent tout du moins). Comment elle peut être doué en Raison ?! On peut également un peu faire ce reproche à Dorothéa et Hapi même si là, on peut dire que ça colle à son archétype et que c'est un peu la manière de se défendre qui est la moins chère vu que la magie vient du magicien, et que la première l'a travaillé pour se défendre à l'opéra, là où la deuxième est une valeur plus aberrante à cause des expériences qu'elle a subies.
A cause d'une fanon que j'ai sur la famille Charon (soit le plus grand clan familiale de tout Faerghus, ainsi que tout Fodlan vu qu'on est sur une génération de parents qui regroupe une fratrie de douze, des petits-enfants qui sont encore plus nombreux, et un matriarcat assumé [Cassandra prend le nom de sa grand-mère Catherine qui était une excellente femme d'Etat et de justice respectée de tous, et si elle parle surtout de son père dans le jeu, c'est que de mon côté, sa mère - et fille de la matriarche Charon - Myrina est morte à Duscur car il fallait bien que quelqu'un de chez eux y aille en plus de Kimon, le diplomate en chef du Royaume, qui est obligé d'y aller et étant le petit dernier de la fratrie - et un peu considéré comme le bébé de ses grands frères et soeurs - ses ainés ne pouvaient pas le laisser partir tout seul alors, Myrina - comtesse en titre et meilleure combattante de sa fratrie - a décidé de l'accompagner]), Catherine a un frère paraplégique de naissance qui se déplace en fauteuil roulant, Théophylacte, dit Théo. C'est un excellent juriste (au point que dans CF, c'est lui qui porte l'accusation et la voix des victimes de Delagarde pendant son procès) et un érudit spécialisé sur les Braves et leurs histoires au sens archéologique et historiques du terme, il va plus loin que les textes, même s'il a parfois du mal à cause de ses jambes qui sont complètement paralysées. J'aime bien me dire que les personnes comme lui ont mis au point une forme de télékinésie afin de faciliter leur quotidien. ça marcherait comme la magie offensive qu'on voie en jeu mais, ça aurait principalement une utilisation pratique et assez facile à apprendre.
Cela augmente aussi le "taux" (faute d'un meilleur mot) de magie dans le corps alors, un magicien expérimenté risque d'avoir mal s'il s'arrête trop brusquement de pratiquer, la magie en lui ne s'évacuera plus très bien. Cependant, contrairement à la sorcellerie, on peut arrêter, il faut juste faire gaffe à ne pas arrêter trop vite afin de laisser à son corps le temps de s'habituer, même si un arrêt vraiment brutale peut rendre très malade et dans les cas les plus extrêmes, conduire à la mort.
Exemple : Une scène coupée de CF était Rodrigue qui venait au chevet de Félix car, il a décidé d'arrêter de faire de la magie pour ne plus ressembler à son père mais, comme il l'a fait trop brusquement, son corps réagit mal. Cela a été coupé car sinon, ils se seraient réconciliés quand Félix se rend compte d'à quel point son père tient à lui quand il revient de la capitale pour s'occuper de lui (il a juste eu très peur que son louveteau meurt aussi), et ils auraient eu le temps de discuter (et Rodrigue l'occasion de dire d'où vient le fameux "il est mort comme un vrai chevalier") Donc, scène jamais écrite.
Cependant, tout ceci se paie par le fait qu'elle peut être considéré comme assez faible par rapport aux autres formes de magie, en particulier la sorcellerie. Montrer un sort de feu, aussi puissant qu'il soit, à Pyrkaïa, elle va ne pas vous croire si vous lui dites que c'est la plus puissante attaque de flamme au monde car, c'est une magie de base pour elle, là où elle peut manier la chaleur, le feu, résister aux flammes, dégage une chaleur de plus en plus intense qui peut faire fondre pratiquement tout et n'importe quoi et peut s'enflammer elle-même. Idem pour Riegan : quand t'as un type capable de manipuler la météo, d'apaiser les tempêtes tout comme en provoquer afin de nourrir ses champs et protéger les bateaux de sa cité, dont la magie est assez puissante et présente en lui pour avoir fait pousser des ailes dans son dos, il ne va pas comprendre ce qu'il y a de si incroyable dans une Fulguration. Mais même si on le paye par une puissance de feu plus faible, qui force à travailler en bataillon et à plusieurs pour faire de gros dégâts à la manière d'un bataillon d'archer, mais au moins, c'est la moins dangereuse de toutes et la plus accessible au plus grand nombre.
A Shambhala, on a une magie très différente et qui est à l'opposée de la sorcellerie sur plusieurs points. En effet, si la sorcellerie est basé sur le consentement, le dépassement de soi-même en payant seul le tribut de sa magie avec le corps qui encaisse tout, et qui devient petit à petit de provoquer des miracles si elle est bien utilisée avec un but utilitaire, tout en étant unique à chaque sorcier qui l'adapte à lui, ses pratiques et son environnements, avec des pratiques très différentes d'une personne à l'autre, la magie des Agarthans est bien plus tourné vers l'utilisation militaire et n'a aucun scrupule à utiliser la vie des autres pour l'améliorer, tout en étant très formalisé et rigide, on ne sort pas du cadre. L'utilisation de combustible animal ou humain est monnaie courant et souvent même la base de plusieurs sorts puissant. Si Gravis avait utilisé la magie agarthan, il aurait encore son corps en entier... pour un temps. Cependant, rien de positif ne peut sortir de cette magie qui utilise la vie d'autrui pour fonctionner. Sa manière d'être mise en oeuvre crée trop de souffrance pour donné quoi que ce soit de positif.
Exemple : Lamine (j'ai pas encore son prénom / surnom définitif, mais elle sera peut-être dace ou germaine, à voir) est empoisonné jusqu'au plus profond d'elle-même, corps et sang (au point qu'elle a vécu une bonne partie de sa vie seule car, juste être à côté d'elle était dangereux parce qu'elle exultait du poison sans s'en rendre compte, sauf si elle se concentrait assez pour le retenir en elle) car, elle a bu beaucoup de poisons et de venin divers pour renforcer son corps quand elle aspire la maladie et le venin des autres pour les soigner. Elle a fait la même chose en se brisant ses propres os pour s'entrainer à soigner les fractures ou les plaies ouvertes. Guérison et poison sont les deux faces d'une même pièce et elle devait connaitre l'un pour faire l'autre alors, elle a appris les deux afin de soigner le plus efficacement possible les membres de son peuple. C'est elle qui a payé le prix de ses recherches et elle n'a fait souffrir personne d'autre qu'elle-même, et sa sorcellerie de guérison permet de soigner tout et n'importe quoi jusqu'au blessure mortelle et les maladies incurables. Si elle provoque un mal ou un bien, c'est une décision de Lamine de ce qu'elle veut faire de son pouvoir. Elle utilise aussi sa voix comme véhicule de sa magie, ou alors sa cuisine car, ce sont des choses qu'elle aime faire. Ce n'est pas une pratique très physique car, ce n'est juste pas son truc. En face, un agarthan vole la substance vitale d'un autre pour la donner à un blessé mais, le sort le corrompra un peu le lanceur et encore, c'est assez rare qu'ils soignent. La plupart du temps, il vole plutôt l'énergie vitale de quelqu'un pour s'en servir comme carburant à leur magie. La plupart du temps, cela plutôt l'effet d'aggraver l'état de l'autre. Il y a également une procédure à suivre à la lettre qui efface toutes les spécificités de l'individu afin de le faire rentrer dans un moule, même si cela rend la pratique de cette magie très rigide et c'est elle qui plie son environnement à elle plutôt que l'inverse.
Ils sont donc passé maitre en magie obscure et causant des ravages à tout ce qui les entourent, notamment pour trouver du carburant. Etant donné que les agarthans ont un gros complexe de supériorité envers les humains (Solon appelle les humains "d'insignifiantes bêtes sauvages" et Kronya de "monstres" et de "créatures inférieurs" alors bon, ils s'en cachent pas...), ils n'ont aucun problème à utiliser des humains comme base de leur sort ou comme cobaye pour tester des sorts, humains qu'ils chassent sans vergognes. C'est pour cela qu'ils sont passé maitre dans l'art de transformer des personnes contre leur volonté en bête démoniaque ou tout ce qui touche au corps et à ses transformation (implantation d'emblème simple ou double). Les agarthans jouent vraiment aux dieux et feront tout pour les dépasser alors, modifier ses créations pour les "améliorer" ou les modifier est un bon moyen de se donner l'illusion d'être l'égale des dieux. Il peut parfois y avoir de bons côtés mais, c'est exceptionnelles et vraiment l'exception qui confirme la règle, et il y a toujours des effets secondaires négatifs. La plupart du temps, leur magie détruit le corps et n'a aucune limite dans l'horreur.
Exemple : c'est une autre histoire que je n'ai jamais publié (même si j'en ai déjà parlé ici ou par-ci, par-là à l'occasion - même si ça gâche l'idée de base si je la publie un jour vu que tout le truc, c'était qu'on ne connaissait pas l'identité du héros même s'il y avait de gros indice) mais une de mes premières fic sur Fodlan était basé sur l'idée que Glenn ne mourrait pas à Duscur mais, était récupéré par les agarthans (Pan plus précisément). Pour le maintenir en vie, Pan le transformait en simili-cyborg en mécanisant une grande partie de son corps qui avait été détruit par la Tragédie. En soit, c'est une bonne chose mais, c'est également à double tranchant car, il doit boire un sérum concentrant de la magie toutes les semaines puis mois pour survivre, afin de remplacer les fluides qu'il ne peut plus fabriquer lui-même et faire fonctionner ses prothèses (et après avoir relu, j'avais mis entre les lignes que la composition de ce sérum était en fait à base d'autres êtres humains, même si je pense que je ne reprendrais pas ce point si je reprend cette histoire). De plus, de base, ce n'était pas par charité s'ils l'ont sauvé : pour Pan, peut-être un peu vu qu'il a commencé à développer ses émotions au contact de Loog et de ses compagnons, et que Glenn ressemble assez à Kyphon pour lui rappeler son vieux compagnon mais, il ne se l'avoue pas encore à lui-même (déjà qu'il est l'original de service à Shambhala à cause de son tempérament joyeux et un peu foufou dans ce monde-là). Ces émotions sont encore à un état embryonnaire après autant de temps séparé des personnes qui l'encourageaient à les développer alors, la raison qui prime pour l'avoir sauvé était plutôt d'arriver à faire l'exploit de pratiquement ressusciter quelqu'un, ce que même la Déesse ne fait pas.
C'est simple, ce genre de magie n'apporte jamais rien de bon et finit toujours par exploser à la figure de ceux qui la manie. Le corps a d'ailleurs beaucoup de mal à la supporter, elle a tendance à dévorer l'utilisateur de l'intérieur comme de la corruption, ce qui finit par son autodestruction interne, que ce soit physique ou mental. On pourrait comparer ça à de la corrosion sur du métal, ou à de la pourriture qui dévore petit à petit une personne. Pour tenir la pression, il faut soit y être baigner depuis tout petit pour s'habituer à la corruption et vivre avec (c'est le cas des agarthans de sang), soit être conditionné avec un entrainement spécial (Hubert notamment est dans ce cas, et surement Jéritza aussi) ou alors avoir subi des expériences (Lysithéa, Hapi et Edelgard). Toutefois, la corruption reste et dévore petit à petit le corps sans que l'utilisateur le remarque. Pour un agarthan, ça va, ils sont très peu sensibles à cette corruption et peuvent vivre sans problèmes avec. Mais pour un humain, sa santé se détériorera bien plus vite et il mourra plus jeune. Pas au point de Lysithéa mais, l'espérance de vie est facilement divisé par deux ou plus pour quelqu'un comme Hubert par exemple. Par contre, vous n'êtes pas dans ces trois catégories, vous allez autant regretter d'avoir tenté de l'utiliser que si vous aviez tenté de faire de la sorcellerie : la magie attaque l'ennemi mais, comme la sorcellerie quand on tente d'utiliser la vie de quelqu'un d'autre pour alimenter son propre pouvoir, elle attaquera aussi son manieur et le blessera. Là, ce sont des brûlures diverses à des organes et des os qui pourrissent selon le sort.
Les agarthans peuvent également infuser leur magie noir dans des objets comme des marionnettes géantes. C'est le cas des Titanus mais, ce n'est pas eux qui ont mis au point les pantins de base. Il s'agit de technologie nabatéenne qui a été détourné : à la base, les Nabatéens leur ont donné des golems afin de les aider à cultiver les champs et à nourrir leur population mais, les agarthans ont détourné les golems avec leur magie pour en faire des armes de guerre leur obéissant à eux seuls. Ils peuvent également gorgé des récipients spéciaux de métal de magie pour créer des bombes très puissantes qui détruisent tout sur leur passage : c'est le cas des Epieux de Lumière, qui sont les versions les plus puissantes de ses bombes, même s'ils sont extrêmement longs et compliqué à fabriquer alors, les agarthans en ont un nombre très limité et ne les utilisent qu'en case d'extrême urgence (si on essaye de trouver un sens à ses missiles qui débarquent comme un cheveu sur la soupe dans cette histoire). Pour ma part, je pense que ce serait plutôt des objets à poser quelque part puis, il suffirait d'attendre que cela saute après une durée x, à la manière d'un explosif traditionnel et qui laisserait des traces de corruption sur une très longue période. Ailell aurait été créé à cause d'une importante quantité d'explosif magique, que les agarthans auraient fait sauter pour un, voir ce que ça provoquerait je ne sais pas combien de kilos de magie noire qui explose en même temps, et de deux, voir à quel point ils peuvent détruire et façonner dans la destruction leur environnement. Pour les désamorcer, il faut absorber la magie qu'elles contiennent ou au moins la disperser mais, c'est très dangereux pour le corps encore une fois alors, c'est à ses risques et périls.
Pour leur magie, j'ai essayé de faire un pendant très négatif de la sorcellerie, avec une magie qui semble plus facile à première vue (c'est pas toi qui prend cher quand tu l'utilises, c'est les autres) mais, qui est bien plus insidieuse et n'amène rien de bon, là où la sorcellerie est certes très rude d'entrée de jeu mais, si tu survis, tu peux vivre avec et provoquer plus de miracles que de catastrophes si c'est la bonne personne qui la manie.
Pour Sreng, c'est une magie assez différente qui fonctionne grâce à des tatouages. Leur magie est également un dérivée de la sorcellerie mais, eux, ils ont trouvé comme moyen d'éviter que la magie pénètre dans le corps, le modifie trop et provoque trop de dégâts internes, ils ont gravé des veines de peintures sur leur peau, afin que la magie passe par-là plutôt qu'à l'intérieur d'eux. Les magiciens sont donc couverts de tatouages de runes, fait à partir d'une encre particulière dont la préparation est précieusement gardée secrètes en Sreng. Un des sorts les plus communs est une marque de rune fait sur les mains qui permet de rappeler son arme par exemple. Son champ d'utilisation est cependant plus large que la magie fodlan qui est plus élémentaire, comme avec le coup de l'arme qu'on rappelle. Elle peut également permettre de renforcer les sens ou d'autres utilisations varié selon les besoins de l'utilisateurs.
Exemple : les espions ont souvent des tatouages renforçant leurs sens comme la vue et l'ouïe afin de faciliter leur mission, la mère de Sylvain, Fregn.
Exemple : les personnes chevauchant les valravens (des créatures volantes mi-loup, ni-corbeau directement inspiré de la mythologie danoise, et qui dans la légende, est né des corbeaux des champs de batailles qui ont mangé le coeur d'un enfant) ont un tatouage permettant de retomber sur ses pieds et sans se blesser, quand ils tombent de selle dans les airs. Les espions peuvent aussi l'avoir afin de sauter du haut des murailles et s'échapper s'ils se font repérer.
Les tatouages peuvent également évolué selon les progrès du sorcier, en devenant plus complexe et permet de transporter plus de magie. Par exemple, je pense que les srengs pourraient être capable de se transformer en animal mais, cela se ferait par étape :
1- un tatouage simple qui fait la silhouette de l'animal qui donne les capacités de la bête en question au début (sens, force...), en général dans le dos afin d'avoir de la place d'ajouter des détails pour plus tard
2- toute une série d'étape intermédiaire où le tatouage se complexifie, alors que le magicien peut de plus en plus prendre la forme et les capacité de sa bête (par exemple, le développement de l'organe de Jacobson afin de vraiment sentir les phéromones)
3-l'étape finale est quand le tatouage est complet, adapté à la personne qui le porte et qu'elle peut se transformer entièrement en animal sans qu'on puisse le distinguer d'un vrai. La seule différence est justement la présence du ou des tatouages, et le fait que ce soit dans le dos permet de les identifier plus facilement si on regarde sous la fourrure, bien que ce soit en grande partie caché. Ceux qui ne sont pas espion et spécialisé dans l'infiltration ajoutent souvent un tatouage sur leur visage afin qu'on les identifie comme humain sans qu'ils aient à parler et éviter les accidents, de chasse notamment.
Par contre, étant donné que c'est vraiment des sorts complexes et que c'est une magie délicate, en règle général, les métamorphes ne maitrisent pas d'autres sorts pour ne pas brouiller leur magie.
De plus, étant donné que ce sont des tatouages, les srengs peuvent les appliquer sur d'autres être vivants afin de créer un lien entre deux entités. Cela peut être très utile en cas de guerre et de raids, surtout que les srengs sont des spécialistes de la guerre psychologique, notamment avec leur habitude d'infiltrer les villes qu'ils visent afin de savoir si c'est une bonne cible à attaquer pour avoir du blé. Ils vont donc faire en sorte de faire stresser leurs ennemis et les pousser à ouvrir les portes pour récupérer ce qu'ils veulent puis se barrer en vitesse avant que la garde arrive.
Exemple : la reine Thorgil le Kaenn (soeur de Fregn et donc tante de Sylvain) a un tatouage autour de l'oeil qui lui permet de voir par les yeux de son corbeau, afin d'espionner discrètement elle-même ses ennemis et leur mettre de bon taquet de pression en étant courant de détail qu'elle ne devrait pas connaitre. Exemple dans l'exemple, j'écris un peu de temps en temps (même si ça avance pas vite vu que je bosse sur plusieurs histoires en même temps) une histoire alternative où les Fraldarius et les Charon laissent tomber Lambert devant la folie qu'est le voyage en Duscur, et Fregn prévient ses soeurs que le roi est indigne de respect et donc, pour un sreng, les traités avec lui ne tiennent plus car ça les pousseraient à trop le respecter (et donc s'insulter eux-mêmes). Ses soeurs et une bonne partie de Sreng descendent donc vers Fhirdiad et assiègent la ville le temps de trouver un moyen de piller tout le blé qui s'y trouve et d'imposer un nouveau rapport de force. Fregn fait bien son boulot d'espionne donc, elle sait qu'Areadbhar est enfermée dans un coffre au lieu d'être sur son présentoir, et que Lambert et Rufus l'ont fait ensemble car, d'après ce dernier, "elle ne sert vraiment à rien au final" mais, elle n'arrive pas à savoir pourquoi. C'est grâce au corbeau de Thorgil que les srengs savent que c'est parce que la Relique rejette Lambert qui n'écoute plus que ceux qui vont dans son sens et lui gèle les doigts en conséquence, l'oiseau s'étant posé près de sa fenêtre et attendu de voir ce qui allait se passer. Alors, évidemment, ça fait "oeil qui voie tout et sait tout (et bordel, comment ils peuvent être au courant ?!)" quand elle lui lâche discrètement la bombe pendant les négociation.
Exemple : toujours afin de faire la guerre psychologique à l'adversaire, quand ils ont un prisonnier ou un chef ennemi qu'ils doivent exécuter, ils vont discuter bruyamment aux portes de la ville de la manière horrible dont ils vont le mettre à mort, le tout dans la langue de l'ennemi pour qu'il comprenne ce qu'ils racontent, et souvent notent qu'ils ne donneront comme tombe à leurs ennemis que le ventre de leur valravens. Ils attendent aussi que le condamné à mort parle, afin que l'un des leurs capables de copier les voix entende assez la sienne pour la copier. Ils vont ensuite cacher qu'ils se contentent de le décapiter pour aller vite et l'enterre mais, la personne qui peut copier les voix va se mettre à hurler à la place du mort comme si on le torturait et qu'il agonisait dans une grande souffrance puis, on donne des morceaux de viande animale aux valravens pile sous les murailles ennemis (car ils ont un respect minimum pour la vie de l'ennemi quand même, et qu'ils évitent que leurs montures carnivores prennent gout pour la chair humaine histoire qu'il n'essaye pas d'en remanger). Ils sont limite niveau droit pour les prisonniers de guerre qu'ils exécutent mais, l'important est surtout de terrifier l'ennemi afin qu'il cède à leur revendication et leur ouvre les portes et là, les srengs respectent toujours leur parole de juste prendre la nourriture et de repartir sans blesser personne (et celui qui ne respecte pas les ordres ou l'accord avec la ville attaquée ou assiégée sera sévèrement sanctionné).
Par contre, c'est tout de même un dérivée de la sorcellerie en moins diluée que la magie Fodlan donc, ça peut être très puissant mais, son utilisation entraine des brûlures là où les tatouages sont faits et de la fatigue, même pour des magiciens expérimentés. Une des choses qui étonnent le plus les fodlans quand ils combattent les srengs est d'ailleurs le fait que dès que le combat est terminé, avant même de bander leurs blessures, les magiciens srengs se jettent dans de l'eau gelée ou plongent la partie tatouée de leur corps dans des tonneaux d'eau froide car, ils doivent refroidir leur corps. C'est donc à utiliser avec modération. Le seul cas où ça ne brûle pas trop, c'est pour les transformations animales : ça brûle bien quand on change d'apparence mais, une fois la forme stabilisé, le magicien peut se déplacer sans avoir mal.
Il faut également que les tatouages restent intacts pour être utilisables. S'ils sont barrés ou modifiés de la mauvaise façon, on ne peut plus les utiliser (c'est le cas de la plupart de ceux de Fregn à part celui qui lui permet de rappeler son arme car bon, déjà que c'est la meilleure espionne de tout Sreng, on ne va pas la laisser se balader avec des sens renforcés quand même !)
On a donc une magie puissante mais, qui peut être difficile à mettre en place et qui demande une longue préparation, notamment avec l'encre des tatouages qui est bien spécifique.
Pour Almyra, on a aussi une descendante de la sorcellerie qui a pris une autre forme. Là, pour contrer les effets de la magie sur le corps, ils ne la font pas passer par eux, et la concentre plutôt dans des petits objets et des petites boites qu'ils peuvent transporter sur eux. En cas de besoin, un familier tangible de différentes formes peut surgir et se mettre à attaquer l'ennemi. Cet être est composé de magie et d'énergie donc, elle n'a ni sens ni volonté propre sauf cas vraiment exceptionnel où ils peuvent développer une pseudo-conscience assez primitive mais, si ça arrive une fois tous les trois siècles, c'est le maximum car il faut vraiment que le magicien qui les crée soit d'une force hors du commun. Etant des pantins, c'est leur créateur qui les contrôle et les fait agir au combat, jusqu'à ce que la créature soit trop endommagé pour qu'elle soit utilisable et se disloque. Ils peuvent avoir des sens ajouté comme la vue ou l'ouïe qui est relié à son créateur mais là aussi, c'est rare et il faut être puissants pour le faire.
Le but du magicien (appeler un marionnettiste étant donné qu'il manipule des créatures sans volonté comme une marionnette) au combat est donc d'arriver à contrôler sa créature tout en se battant lui-même la plupart du temps, sauf s'il reste à l'arrière mais, étant donné que la créature est souvent aveugle, il doit s'approcher du front afin de voir précisément ce qu'il fait et ne pas viser ses camarade. Je pense d'ailleurs qu'afin de bien distinguer tout le monde, les soldats almyrois privilégient des couleurs très différentes de celles qu'on porte en Fodlan ou alors, les almyrois ont adopté depuis plus longtemps l'uniforme que tous les soldats portent, encore une fois pour être reconnaissable par leurs camarades magiciens et ne pas être visé par leurs créatures. Ils pourraient également avoir des duos chez les unités aériennes : sur une wyvern, vous avez un archer qui canarde l'ennemi depuis le ciel, plus un marionnettiste qui contrôle plusieurs créatures au sol et qui peuvent aussi servir de point de repère, afin que l'archer sache où viser l'ennemi depuis le ciel. De plus, en cas de chute de la selle en plein vol, les créatures peuvent récupérer les cavaliers et les marionnettistes pendant la chute et les ramener sur leur wyvern sans trop de blessure, ou servir à amortir les chutes.
Exemple : Nader (le vrai, pas le monstre crétin qu'on a eu dans cette horreur de Nopes) porte une amulette qui s'active quand il tombe pour le récupérer en cas de chute, et Claude en a surement une semblable même s'il la cache pour ne pas hurler "JE SUIS D'ALMYRA !!!". Les deux ont été offerte par la femme / compagne / meilleure amie avec qui il est en colloque à vie de Nader selon mon humeur et mon envie du moment afin de les protéger, celle-ci étant une marionnettiste confirmée qui est également en charge de la protection du palais royal, ses familiers pouvant voir et entendre.
C'est une magie plutôt courante cependant contrairement à la magie des srengs et à peu près tout le monde peut concentrer son énergie dans une amulette ou une petite boite, qu'il gardera sur lui afin de se défendre en cas de problème. Le tout, c'est d'avoir la force mentale de contrôler la créature sinon, elle risque de devenir incontrôlable. Cela peut être par contre assez long de remplir la boite, et il faudra remettre de son énergie régulièrement dedans pour "nourrir" votre familier alors, tout le monde n'en est pas capable. Les personnes avec des familiers portent d'ailleurs souvent leurs amulettes bien en évidence afin qu'on leur fiche la paix et de toute façon, c'est très compliqué de contrôler un familier qu'on a pas créer soi-même sans l'accord de son créateur donc, ils ne se le feront pas trop volé. Il y a surement aussi tout un commerce d'amulette et de boite à familier factice assez florissant, afin que ceux incapable d'en faire un puisse au moins donner l'illusion de pouvoir vous envoyer un familier à la figure si vous l'attaquer ou le voler. Les marionnettistes eux sont reconnaissables par le grand nombre d'amulette qu'ils portent sur eux, souvent sous la forme de bijou. En plus, les amulettes ont tendance à luire un peu à cause de la magie à l'intérieur donc, c'est plutôt jolie.
Les artisans en ont souvent, notamment dans les travaux de force où les familiers remplacent les porteurs de pierres ou autres objets lourds. Ce ne sont pas des créatures avec une volonté, elles ne demandent pas de salaire ou de nourriture (à part votre énergie pour continuer à tenir) et elles sont remplaçables donc, on les utilise comme des outils. Les marchands aussi en ont souvent une sur eux, même si les grandes caravanes et convois de marchandises ont toujours un service de sécurité qui assure leur protection et dans ses cas-là, il y a souvent des marionnettistes qui peuvent convoquer plusieurs créatures à la fois, là où des personnes ordinaires ne peuvent qu'en contrôler qu'une avec des difficultés même si dans ces cas-là, c'est pas encore trop dangereux.
Le vrai risque, c'est quand un marionnettiste utilise beaucoup de familiers d'un coup que son esprit n'est pas capable de le supporter, ce qui peut provoqué de gros dégâts sur sa psyché qui vont des troubles de l'attention pour les séquelles les plus légères à la folie dans toutes ses formes pour les cas les plus graves. Un magicien expérimenté se contente donc souvent d'envoyer trois, quatre, cinq grand maximum créature en même temps, s'il est sûr de pouvoir les contrôler sans devoir trop se soucier de sa propre survie ou qu'il peut se concentrer sur ce qu'il fait avec ses créatures.
L'armée en a évidemment aussi beaucoup comme dit auparavant, et ils s'en servent aussi pour effrayer l'ennemi. Mettez vous à la place des fodlan qui ne connaissent pas forcément cette forme de magie : vous avez un soldat ennemi et là, y a un démon qui semble sortir de ses vêtements pour se battre avec lui, et point bonus si le soldat en face a eu l'idée de mettre l'amulette dans sa bouche (ce qui est une pratique courante). Là, panique général car le type vient de cracher un monstre d'énergie qui peut sembler enflammer donc, vous avez juste les jetons ! Pour des soldats plus expérimentés, ça fait moins peur mais, l'esbrouffe qui peut accompagner l'arrivée des créatures, le contexte de combat, la surprise de tomber sur ces trucs... peut facilement impressionné, et les almyrois comptent sur leur sens de la mise en scène et l'esbrouffe pour que l'ennemi les fuient : on ne prouve pas sa valeur en battant des couards alors, autant faire fuir les plus trouillards et les convaincre de trouver un autre métier plutôt que les tuer. ça fait un pré-tri des bons adversaires, et ça évite des morts inutiles. Si vous vainquez psychologiquement votre ennemi, vous avez déjà en grande partie gagné et ils appliquent cette maxime à la lettre.
Une des marionnettiste des plus puissantes de l'histoire est Eudoxie Goneril, à l'époque de la Guerre du Lion et de l'Aigle et une alliée de Loog. Car oui, j'ai tendance à effacer le fait que techniquement, Leicester se révolte et est rattaché à Faerghus 50 ans plus tard, je préfère les voir se révolter tous ensemble, et ça permet d'être plus raccord avec ma manière de voir l'histoire de Fodlan en général avec les régions dites "barbares" du Nord et de l'Est où vivaient les Braves, ce qui fait qu'il y a presque un fossé culturel entre Adrestia et le reste de Fodlan, avec un bon vieux revanchard des familles dans les régions périphérique comme Gautier et Goneril qui sont fodlan que de nom : Gylfe Eriksson Gautier vit et se considère comme un sreng, il est sreng dans sa tête et jusqu'au bout des ongles et n'a quasi rien en commun avec Fodlan, encore moins Embarr avec une haine farouche pour les descendants de Wilhelm car, ils se souviennent qu'il y a des membres de sa famille et de son peuple qui ont fini décapité pour l'exemple pendant les annexions (oui car, si vous ne contrôler pas une partie de votre territoire, vous renvoyer l'armée pour mater les révoltes et leur apprendre que si, ce sont des bons adrestiens, c'est marqué ici mais bon, vu que vous ne faites rien pour vraiment calmer le jeu, les rébellions repartent très vite) afin de montrer la civilisation tuant la sauvagerie alors, merci connard mais, on te déteste maintenant et rêve pour qu'on t'obéisse.
Eudoxie Goneril, elle, est pratiquement almyroise à quelques différences près vu que même si c'est en marche, l'empire almyrois n'est pas encore arrivé à ses portes même si c'est des zones avec une culture proche mais sinon, elle l'est, surtout que chez eux aussi, le récit de l'empereur qui tue une de leur protectrice protégée par Ahura Mazda de manière inhumaine et impure est encore présent (même si des deux côtés, on a effacé Seiros avec le temps et qu'on mélange les deux générations de Braves). Elle utilise notamment leur magie à base d'amulette et était capable de commander une véritable armée de plusieurs dizaines de créatures à elle toute seule sans jamais craqué (à condition de quand même pas faire ça tous les jours). Dans l'idée que je me fais d'Eudoxie, c'est une toute petite femme avec des cheveux roses (oui, j'aime bien m'imaginer que toute la famille d'Hilda est minuscule avec Holst comme valeur aberrante) qui porte énormément de bijoux qui s'avèrent être des amulettes, ainsi qu'un voile pour des motivations religieuses, de pudeur aussi (les cheveux ont été pendant longtemps considéré comme une partie intime du corps très lié à la séduction alors, partout dans le monde - dont en Europe -, on disait de les cacher pour préserver son intimité) mais aussi pour cacher des amulettes en-dessous. Les chroniqueurs de l'époque la décrive comme portant toute une armée sur elle et quand elle combat les forces adrestiennes qui tente de la faire rentrer dans le rang, elle les domine depuis les hauteurs des montagnes avec ses troupes qu'elle double de tant de familier que la pierre semble s'enflammer. Elle a aussi été capable de créer un tout petit familier avec un début de volonté qui se conduit comme une sorte de chat, dont elle se sert comme d'espion et de vigie, ainsi que d'animal de compagnie quand elle reçoit des gens afin de les impressionner (oui, mes almyrois ou personnes qui sont de culture almyroise ont fait de l'esbrouffe un art de vivre). Elle rejoint d'ailleurs Loog entre autre parce qu'elle respecte un type qu'il n'a pas peur de ses familiers, et même si elle est alliée à l'Empire d'Almyra, elle sent qu'elle va se faire gober par eux s'ils s'approchent trop, avec le fait que l'alliance que lui propose Loog et Walter Riegan est plus intéressante donc, elle plante un peu un couteau dans le dos des almyrois et rejoint Fodlan car, dans tous les cas, elle sait d'avance qu'en plus d'une alliance et une "soumission" qui est assez light vu que Loog considère ses alliés comme ses égaux, là où l'avenir est plus incertain si elle doit rejoindre l'empire almyrois. Par contre, ses derniers ont très peu appréciés qu'elle ne les ait pas rejoint alors de la proximité culturelle donc, ils vont tenter de récupérer les montagnes de Goneril qu'ils considèrent comme peuplés de leurs frères et qui leur a été volé par les Goneril en particulier et les fodlans en général, même si avec le temps, la motivation devient de plus en plus floue et perdue.
Duscur, c'est un peu plus compliqué. Pour ceux qui ont lu le billet sur Blaiddyd Simplex, vous savez que la magie est assez mal vue à cause de ce qu'il pense être une punition du dieu du ciel envers les sorciers qui ont fait brûler la terre (en gros résumé). Même si leur croyance a évolué avec le temps et qu'ils ont peut-être perdu cette peur de la magie, ça reste tout de même quelque chose de pas très développé et ils se sont surtout concentré sur la maitrise du métal afin de faire des armes puissantes et solides (laissez-moi croire que Zoltan était un duscurien, histoire d'effacer l'horrible soutien Félix / Dedue avec Félix et Dimitri qui sont tous les deux fans d'un grand forgeron duscurien !). Il s'agit donc plus d'un peuple de forgerons que de magicien.
Cependant, ils ont également trouvé du minerai avec des propriétés magiques dans leurs montagnes, comme le cristal d'arcane du jeu ou le mithril alors, ils ont pu s'en servir pour fabriquer des armes semblables aux épées Levin du jeu et autre hache Tonnerre. Ils pourraient également l'utiliser pour en faire des objets protecteurs plus discrets, comme sous la forme de bijou ou d'objet du quotidien.
Exemple : dans "Bye !", quand Pan sauve Dimitri de la Tragédie de Duscur et le confie à la famille de Dedue, il leur donne un bracelet de sa fabrication capable d'envoyer des ondes de chocs. Quand leur village se fait attaquer lors du massacre de Duscur (après que Dimitri soit rentré avec Dedue), les parents Molinaro donne le bracelet à leur fille Sasiama pour qu'elle puisse s'enfuir et se protéger avec. Elle finit dans un groupe de survivant en plein dans les maquis de Duscur, et personne ne s'étonne de ce type d'objet car, c'est quelque chose de relativement courant à Duscur comme arme d'auto-défense discrète.
Il y a donc de la magie mais, ce n'est pas très courant et surtout, elle est lié à des objets et pas à la personne. Tout le monde peut les utiliser à condition de savoir s'en servir et de diriger l'énergie à l'intérieur mais, si l'objet est cassé ou perdu, il faut le remplacer par un autre pour continuer à faire de la magie. Il faut également l'entretenir et surement le réalimenter en magie (ou le remplacer quand la magie contenu dans le métal est épuisé) régulièrement.
Enfin, du côté de Morfis, c'est un peu particulier. En fait, dans ma fanon, les morfisiens sont en grande partie des agarthans qui ont fuit la tyrannie de Thalès car, ils n'étaient pas d'accord pour faire du mal aux autres habitants de Fodlan, et qu'ils voulaient vivre tranquillement leur vie dans leur coin. La plupart sont né après que Sothis ait noyé le continent pour arrêter leurs ravages en Fodlan et sur les peuples voisins (par exemple : chassé des humains des continents d'à côté comme le village de Metaheta car, il leur faut des matériaux pour leur magie et que c'est drôle de voir des gens fuir en courant et en suppliant pour leur vie, et de leur voler leur peau pour ensuite attaquer à l'intérieur même de leur village... entre autre), surtout qu'à part vivre sous terre, leur mode de vie n'est pas si différents de celui des artisans et des paysans de Fodlan : ils travaillent toute la journée pour nourrir leur ville et leur famille comme tout le monde car, il faut bien des petites mains pour faire tout ça. Le traumatisme reste d'avoir été éliminer mais, ils ne l'ont pas directement vécu comme leurs chefs et en nourrissent moins rancune mais, ils n'ont pas leur mot à dire, ils sont obligés de suivre Thalès et ses proches.
Cela a surtout commencé à partir de Pan qui a plus ou moins redécouvert les sentiments pendant sa mission auprès de Loog. Les agarthans méprisant les sentiments et les émotions, ils font tout pour les étouffer et surtout, ils ont une pensée de ruche : tout le monde doit écouter l'Agastya Thalès et faire tout ce qu'il ordonne sans poser de question, et la réflexion des masses est très mal vue. Pan réfléchissait mais, uniquement sur ses recherches et assez peu sur sa propre condition, existence ou ce qu'il voulait. On l'a formaté depuis qu'il était une "larve" pour être obéissant et vu qu'il est plus intelligent que la moyenne, on l'a laissé faire ses recherches mais, tout doit rentrer dans la vision et les désirs de Thalès et ses sbires directs. Vu qu'il peut être assez créatif avec ses sorts mais, pas dans le sens que veut Thalès, je pense aussi qu'on lui a ordonné de réorienter ses recherches, ce qu'il a fait par obéissance et fidélité envers son Agastya. C'est d'ailleurs cette obéissance en plus de son intelligence qui ont poussé Thalès et ses hommes à le désigner pour la mission en Faerghus quand ça commençait à péter de toute part. Pan accepte car, les ordres sont les ordres, même s'il aurait préféré rester dans son labo à expérimenter des sorts et s'infiltre donc dans la maison de Loog et devient proche de lui. Cependant, être en contact avec des humains très différents qui assument leurs émotions, il commence à en être curieux et à développer les siens. C'est notamment le cas avec Loog qui est une personne très chaleureuse et agréable, qui le pousse à se rapprocher des autres même si au départ, Pan n'arrive à montrer ses sentiments - et donc une part de sa vulnérabilité - qu'à Loog. Il arrivera ensuite à se connecter à d'autres personnes, dont à la Dame des Vents, Lucine, fille bâtarde du baron Dominic de l'époque avec une duscurienne, avec qui il se lie à cause de leur passion commune pour la magie et la science, puis bien plus tard avec des personnes très différentes de lui, comme Kyphon alors qu'ils ne pouvaient pas s'encadrer à la base. Il apprend aussi toutes les merveilles de la surface et d'être en vie, même si c'est simple et un peu stupide à première vue mais, Pan finit par y prendre gout et à aimer et surtout respecter ces êtres de la surface. Il va donc trahir Shambhala pour rester auprès de ses amis et entrainera d'autres de ses camarades dans son sillage, sa trahison et surtout son courage de s'opposer à l'Agastya poussant d'autres agarthans à se remettre en question, puis à partir, même s'ils gardent en eux une peur viscérale de Thalès et du sort qui les attends s'il les rattrape un jour.
Ils vont alors fuir à Morfis, en plein milieu d'un désert aride et ils vont établir leur ville dans une grande formation rocheuse, où ils vivent la nuit pour échapper aux agarthans et au Soleil de plomb. Ils sont parfois appelé "les morfisiens" mais, ce ne serait pas le plus juste étant donné que des humains vivent aussi dans les oasis du désert et que ce sont des morfisiens alors, ils prennent le nom d'Hégra / hégréens pour désigner leur cité (et ce ne serait pas le nom d'un personnage, je les aurais appelé Pétra / pétrarques vu que c'est un peu l'idée de leur ville et que cette ville est un vrai mille-feuilles de civilisation mais bon, ça marche aussi car les deux sont des sites nabatéens dans le monde réel). Leur magie leur sert donc à adapter leur vie à leur environnement, mais ils font également beaucoup de recherches sur... bah à peu près tout et n'importe quoi tant que ce n'est pas de la magie noire. La manière de faire de la magie ressemble à un mélange entre la magie fodlan, la magie duscurienne avec des objets enchantés (apprise de Lucine) et quelques restes de leurs anciennes pratiques agarthans mais, à présent, leurs compétences sont utilisés pour le bien de tous, surtout en médecine.
Exemple : pour les Titanus, au lieu que ce soit des armes de guerres, ils sont utilisés comme des outils pour l'agriculture et la vie de tous les jours, comme des sortes de petits "robots" avant l'heure. Pan a commencé à fabriquer des automates inoffensifs quand il était avec Loog et que la fille de Kyphon, Clothilde, et les enfants de Gylfe venaient lui tourner autour, à la base pour qu'ils lui fichent la paix mais, ça a tellement touché Pan de les voir aussi heureux de jouer avec qu'il a continué à fabriquer ses jouets.
Les hégréens ont donc un mélange de magie et de technologie. Ils passent d'ailleurs maitre dans la mise au point de prothèse destiné à remplacer des membres perdus. Ils peuvent faire des membres mécaniques de grandes précisions, comme des mains ou des yeux. Une des premières réalisés fut d'ailleurs pour Loog quand il a perdu une de ses mains au combat, Pan ayant fabriqué une mécanique pour que leurs ennemis continuent à le prendre au sérieux, et pouvoir monter sur le trône car normalement, un invalide qui ne peut plus se battre ne peut pas gouverner comme roi, même s'ils ont fait passé ça pour un miracle du Brave Blaiddyd pour faire croire aux adrestiens que la Déesse est de leur côté. Ils sont d'ailleurs très connus pour cela et beaucoup d'écloper et de malade tentent de trouver leur cité cachée dans le désert. Ils les soignent sans problème mais, dès que l'emplacement de leur cité devient trop connu, les hégréens font leurs bagages et vont emménager ailleurs avec leurs automates qui servent de porteurs dans le désert. Ils vident leur ville de toute leur technologie, objet, installation histoire de s'assurer que personne - Thalès et les autres agarthans les premiers - ne puisse se douter qu'ils étaient là. Il y a donc beaucoup de cités fantômes qui cadrillent le désert de Morfis.
J'irais plus rapidement pour les suivants, étant donné que je ne suis pas très sûre que cela restera comme ça (et qu'honnêtement, je n'y ai pas encore beaucoup réfléchi).
Pour Brighid, je me base sur les moments où Pétra dit qu'il y a des esprits partout chez elle, et que certaines personnes en ont un en elles et que cela leur permet d'accomplir des miracles. Je pars donc sur l'idée que ce sont des personnes capables faire une projection astrale : leur esprit quitte leur corps et ainsi, elles sont plus en contact avec la magie environnante sans que leur corps n'encaisse la magie, et la magie n'endommage pas l'âme. Etant immatériel, ils peuvent voler et marcher sur l'eau, tout en influant sur leur environnement en redirigeant la magie pour obtenir ce qu'ils veulent, même si ses effets sont plus limités que la sorcellerie. Il faut donc un très long entrainement pour y arriver, et leur corps est très vulnérable quand ils sont hors de leur corps. Ils ont donc besoin de protection quand les magiciens se projettent. Ils ne doivent aussi ne pas rester trop longtemps hors de leur corps pour ne pas tomber dans un état végétatif. Etant entre Fodlan et Dagda, ils ont également appris de la magie des deux et l'incorporent à la leur pour devenir plus habile. Les magiciens brigilènes sont d'ailleurs passé maitre dans la maitrise de sort fodlan tout en étant désincarné, même si cela les fatigue très vite et qu'ils doivent rapidement retrouver leur corps quand ils les utilisent.
A Albinéa, cela ressemble un peu à la magie de métamorphose des srengs sauf que là, c'est pour tout le monde. Quand ils arrivent à l'âge adulte, tous les albinois doivent effectuer un rite de passage où après avoir bu une mixture spéciale, ils vont dormir et rêver de l'animal qui les protège ou alors, un prêtre de leur village leur indiquera selon leur personnalité (à voir s'ils ne font pas les deux). Ils auront alors cet animal gravé dans le dos (pas tatoué, c'est des cicatrices pour les contours, c'est les couleurs qui sont tatoués). Il est censé donné des indices sur leur destin, leur tempérament, ainsi que leurs forces et ils pourront se transformer en cet animal s'ils s'entrainent, ce que font la majorité des gens afin d'avoir plus de compétence pour survivre dans leurs terres gelées. Leur armée est donc surtout composé de métamorphe et cela les rend assez imprévisible car, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber en face car, ils peuvent se transformer en toutes bêtes, du mammifère à l'insecte en passant par les poissons en tout genre et les oiseaux. Aucune transformation n'est vu comme plus faible que l'autre mais, plutôt avec des utilisations dans des contextes différentes. Ils peuvent également offrir à des anciens ennemis avec qui ils font la paix de leur graver leur animal protecteur, en signe d'amitié car, dans leur tête, ils leur montrent quel est l'animal que les dieux ont choisi pour le nouvel allié (et en général, ils s'arrangent pour que les dieux choisissent un animal respecté dans sa culture et pas trop moisi) et les albinois les considèrent comme faisant partie de leur communauté. Fort probable que quand Ludovic a réussi à signer la paix avec Albinéa, on lui ait proposé de graver un lion majestueux dans son dos, à lui comme à tous ses proches alliés en adaptant à chacun, mêmes s'ils n'ont surement pas pu le faire à cause de la tentative de régicide lors de l'arrivée du roi albinois qui s'est conclu sur la mort de Guillaume, qui a un peu chamboulé tout ce qui était prévu.
Enfin, pour Dagda, c'est ceux où mes idées sont les plus flous alors, je pars sur des sorts écrits sur des rouleaux ou les bras des magiciens, qui projettent la magie inscrit dans l'encre sans plus développé (désolé Shamir). Même si, vu la taille du pays, ils pourraient y avoir beaucoup de variances locales de leur magie.
Et pour finir, on va passer en revue les emblèmes qui forment une valeur assez aberrante : en effet, quand j'écris en fanon, les emblèmes ont souvent des effets secondaires mais, qui est plus lié à la sorcellerie des Braves qu'au nabatéen assassiné, alors que la sorcellerie n'est pas transmissible. Bon, honnêtement, c'était parce que je trouvais ça intéressant de voir leur magie être transmise et pour mieux marquer les successions pour le point de vue narratif.
Exemple : Félix adore l'eau et nager dans ma version, avec le lac qui lui sert aussi de cachette quand il veut être seul car, être dans l'eau l'apaise, tout en sachant que personne ne viendra le déranger à plusieurs mètres de profondeur. Cela vient de son ancêtre Lucius Fraldarius Pertinax, qui était un sorcier lié à l'eau et aux fluides, ce qui permettait aussi de renforcer l'idée que même quand il la rejette, Félix fait corps avec sa famille et il y reste attaché de toute son âme, même quand il se ment à lui-même en disant qu'il la déteste. S'il avait un pouvoir hériter du nabatéen dont il a l'emblème, ce serait plutôt une plus grande résistance car, il s'agissait du dragon du bouclier (vu que ces surnoms donnent des indices sur leur pouvoir, comme avec Indech qui est le dragon de l'eau et manipule l'eau, et Indech qui manipule le vent en étant le dragon du vent, même si Rhéa est également une valeur aberrante étant donné que ses sorts sont lié au feu [à cause de son lien avec l'Emblème du feu et Sothis] et ses attaques sous sa forme de dragon sont lié à la neige / froid)
D'un point de vue de l'histoire, je pense que cela peut venir du fait que même si ce n'est pas transmissible, les emblèmes et la proximité avec les Reliques (où l'âme des Braves de la première génération est enfermée avec celle du nabatéen) ont permis à leur descendant d'hériter de bride de leur pouvoir, en plus de la puissance hors du commun de leur sorcellerie. Les Braves de la première génération devait faire partie des sorciers les plus puissants de l'histoire alors, on peut dire que cela les a assez altéré pour qu'ils puissent transmettre un peu de leur pouvoir à leur famille, afin de la protéger. Leurs descendants ont donc hériter de quelques caractéristiques de leur ancêtre, et l'emblème permet d'amplifier ces caractéristiques, même si ce n'est pas forcément visible ou présent pour leurs descendants sans emblème.
Exemples : Atta Gautier Loquax est le Brave des animaux, il sait leur parler et se transformer en animal, tout en copiant leurs capacités (force, ouïe, sens en général... à part la vue étant donné qu'il est aveugle). Son bon contact avec les bêtes s'est transmis à ses descendants : Sylvain a naturellement un bon contact avec eux, même si cela vient surtout de lui. Par contre, à cause de son caractère, Miklan se fait haïr des animaux et il n'a pas un bon contact avec eux (notamment car ils sentent que c'est un humain terrible). Mon Glenn n'aimait pas trop l'eau contrairement à Félix qui est un vrai poisson. Hilda a naturellement un peu plus de force et de souplesse qu'Holst car, Metaheta était la Brave de la Force et la Brave Changeante, pouvant modifier tout son corps.
On a donc un mélange entre les emblèmes nabatéens dans le sang des humains qui permettent d'utiliser les Reliques, et un héritage de leurs ancêtres pour les humains.
Du côté des nabatéens, leur emblème est lié à leur pouvoir et à la magie où ils excellent, comme dit auparavant avec Macuil et Indech, même si cela n'a pas l'air automatique comme on l'a vu avec Rhéa / Seiros. Pour cette magie-là, cela peut être relativement comparable à la sorcellerie, étant donné qu'elle peut provoquer tout ce qui est en lien avec, de manière défensive, offensive ou pratique.
Pour mieux comprendre, je vais prendre un autre exemple, qui est aussi le cas particulier dans ma fanon des emblèmes : celle de Charon.
En effet, on sait grâce aux soutiens entre Lysithéa et Catherine qu'il pleut toujours quand ça les arrange le moins, quand elles font la lessive par exemple. Rien ne le confirme et elles-mêmes veulent tester mais, je vais partir du principe que c'est vraiment le cas. Pour moi, ce n'est pas grâce à leur ancêtre, pour rappel la Brave Pyrkaïa maniant le feu, mais du nabatéen dont elles ont l'emblème pour une raison toute simple : leur famille n'a pas reçu son emblème car, Pyrkaïa a dû boire du sang de dragon sous la contrainte mais, parce qu'elle est naturelle. Dans ma tête, Pyrkaïa a rencontré un nabatéen (dont je n'ai pas encore le nom définitif, peut-être Oengus) qui était en train de voyager dans le nord pour mieux connaitre les peuples nouvellement arrivés en Fodlan, ils ont appris à se connaitre et au final, ils sont tombés amoureux et ont eu des enfants ensemble (jusqu'à ce que Némésis casse leur idylle en assassinant son mari puis, en la forçant à boire son sang et à utiliser ses os en combat par pur sadisme). La famille de Charon descend donc vraiment d'un nabatéen, ce qui fait que son emblème est plus ancré dans leurs veines (des yeux et des cheveux verts comme ceux des nabatéens ressortent même parfois au fils des générations, comme pour la mère et le frère de Catherine qui ressemblent à des nabatéens) et mélange autant la sorcellerie de Pyrkaïa, mais aussi la magie des nabatéens en lien avec son emblème. "Oengus" est surnommé "le dragon de la Foudre" alors, ses pouvoirs étaient en lien avec le temps, ce qui fait que ses descendants humains peuvent parfois influencer l'arrivée de la pluie, même si c'est rare et incontrôlable (et si on veut une pointe d'ironie, ils l'appellent souvent quand ça les arrange le moins car, ils pensent au fait qu'ils ne veulent pas de pluie, ce qui l'appelle par accident).
Si on tire un peu sur les cheveux, ça pourrait même expliquer pourquoi Catherine peut sentir qui a un emblème et lequel, son emblème majeur naturelle lui donnerait la capacité de repérer d'autres nabatéens ou en partie (même si Félix ne le peut pas car, la sienne n'est pas vraiment naturelle, on a forcé Pertinax à boire le sang). Après tout, d'après Flayn, elle sent dès le départ que Byleth a l'air différente des autres personnes qu'elle a rencontré, et qu'elle sent quelque chose de particulier / familier en iel alors, peut-être que c'est possible qu'elle sente qu'elle soit plus ou moins nabatéenne, même si la méfiance de Seteth envers Byleth met du plomb dans l'aile à cette théorie, d'où le fait que je dis que je tire un peu les cheveux ici (enfin, encore plus que le reste).
Et voilà ! Voici ma manière de voir les différentes magies dans l'univers de Fodlan ! Cela permettra à ceux qui lisent mes chapitres / billets sur "Bye !" de mieux s'y retrouver vu que c'est assez variés. Encore une fois, c'est surtout de la fanon mais, j'espère que ça vous aura plu de lire mes petits délires sur la magie et que tout cela se tient ! Merci beaucoup d'avoir lu !
#fe3h#écriture de curieuse#route cf + divergente canon#ua bye !#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#ça fait des mois que ce billet traine dans mes brouillons alors#autant le finir à un moment#c'est de la fanon au mètre carré...#mais j'aime écrire des mètres carrés de fanon et de lore !#j'espère que cela vous a plu malgré tout#ça m'a permis de relire une partie des supports et -gag- même Seteth fait remarquer est Jeralt est un père affreux ! Soutien C avec Byleth#c'était marrant à voir surtout de la part d'un des meilleurs pères du jeu avec Rodrigue#j'espère juste que mes différentes formes de magie sont compréhensibles#n'hésitez pas à demander si quelque chose vous pose problème#merci encore d'avoir tout lu et j'espère encore que cela vous a plu !
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Extrait chapitre 1 de la fic "MotherFucker"
Avant propos : L'histoire ce déroule dans un Univers Alternatif , je prend le partie pris qu'Alastor n'a pas de maître mais juste en quête de puissance . Charlie et Vaggie n'ont jamais été ensemble. Charlie et Stolas sont cousins . Tout les démons ont accès à tout l'enfer et il peut avoir des naissance issue d'un pêcheur , je ne suis pas les règles de Vizie pour cette fic .Dernière cette chose elle sera beaucoup moins orientée action que "M'as-tu piégés Princesse ?
Encore une journée pénible pour la princesse , encore une journée à faire semblant de faire comme-si tout allait bien alors que c'est l'inverse .Et tout cela à cause d'une seule et unique personne , son ex-petit ami Alastor elle qui croyait que ce démon l'aimait vraiment mais elle ne sait fait que de fausses idées se laissant bercée d'une douce illusion tandis que son amie Vaggie lui avait bien dit de faire attention à cela .Après tout c'est vrai que Al avait la mauvaise réputation d'être le pire des manipulateurs mais il a fallut qu'elle ignore son amie exorciste . Ayant eut des mots dur avec elle , des mots qu'elle regrette à présent car l'ange ne voulait que son bien .
Le démon de la radio ne voulait qu'une chose d'elle , c'est que cette dernière lui permette de devenir un peu plus puissant en lui octroyant des pouvoirs et un nouveau statut le libérant de son statut d'Overlord .Maintenant qu'il a obtenu ce qu'il voulait il l'a jeté, tout simplement . Le démon de la radio n'a même pas chercher à reconsidérer sa décision , plus y réfléchir après tout en tant que couple il aurait obtenu un meilleur statut . Et elle se serait tenu à ses côtés en tant que confidente comme la politique ce n'était pas son fort , mais elle ne faisait pas partie de l'ambition de l'homme visiblement . La princesse de l'enfer se traîne péniblement dans la cuisine et elle croisa son père , lui aussi s'était opposé à la relation bien qu'Alastor n'a pas le pouvoir de le destituer de son rôle de roi mais ça ne saurait tardé . Car l'influence d'Alastor grandit de jour en jour , le paternel de Charlotte lui adresse un petit sourire dans son pyjama canard buvant sa tasse de café
-Bonjour ma chérie comment ça va aujourd'hui ? *demande le roi*
-Boof comme d'habitude tu sais , ça ne fait qu'un mois qu'il est partit * répond Charlie*
Lucifer fronce un peu les sourcils étant un peu contrarié par la réponse de sa fille , pourquoi sa douce Charlie doit subir tout ça à cause d'un enfoiré qui en vaut pas la peine .Et qui de plus se sentirait bien capable de le destituer de son titre qu'il gouverne depuis des millénaires . La seule raison pour laquelle Lucifer ne peut rien faire c'est que Alastor à obtenu son nouveau pouvoir et statut "légalement " via le pacte passé avec sa Charlie . -Ne parles plus de lui chérie , il n'en vaut pas la peine . Je sais bien que c'est dur car tu avais de forts sentiments pour lui mais tu dois passer à autres choses . Tu sais tu devrais former un jolie couple avec Vaggie * conseille le roi de l'enfer*
Foreword: The story takes place in an Alternate Universe. In this version, Alastor has no master and is simply in pursuit of power. Charlie and Vaggie were never in a relationship. Charlie and Stolas are cousins. All demons have access to all of Hell, and it is possible for sinners to have children. I don't follow the canon rules of "Hazbin Hotel" for this fic. Also, this story will be much less action-oriented than "Did You Trap Me, Princess?"
Another tiresome day for the princess, another day of pretending everything is fine when, in reality, it's anything but. And it's all because of one person: her ex-boyfriend, Alastor. She once believed that this demon truly loved her, but she had only been fooling herself, wrapped up in a sweet illusion. Her friend Vaggie had warned her to be careful, but Charlie chose to ignore the exorcist's advice. After all, Alastor did have the reputation of being the worst kind of manipulator, yet she still fell for him. She had even said harsh words to Vaggie, words she now regrets, because her friend had only been looking out for her.
Alastor, the radio demon, had only wanted one thing from her: for Charlie to grant him more power and elevate his status, freeing him from his role as Overlord. Now that he had gotten what he wanted, he discarded her, just like that. He hadn’t even reconsidered his decision. In truth, as a couple, they could have gained even more power, and Charlie would have stood by his side as his confidante, given that politics wasn't her strong suit. But apparently, she wasn’t part of his grand ambitions.
Dragging herself into the kitchen, the Princess of Hell ran into her father, who had also opposed the relationship from the start. Even though Alastor didn't have the power to dethrone Lucifer, it seemed only a matter of time before he could. Alastor’s influence was growing by the day. Lucifer, wearing his duck-patterned pajamas and sipping his coffee, gave his daughter a small smile.
"Good morning, sweetheart. How are you today?" asked the King of Hell.
"Meh, same as usual. It’s only been a month since he left," Charlie replied.
Lucifer frowned slightly, feeling irritated by his daughter's response. Why should his sweet Charlie have to suffer because of a jerk who wasn’t worth her time? A jerk who, to top it off, might soon be capable of challenging Lucifer's millennia-long reign. The only reason Lucifer couldn’t take action was because Alastor had acquired his new power and status "legally" through the pact he'd made with Charlie.
"Don't talk about him anymore, darling. He’s not worth it. I know it’s hard because you had strong feelings for him, but you need to move on. You know, you and Vaggie would make a lovely couple," suggested the King of Hell.
...
Stolas s'introduit le plus discrètement dans son propre palace , tel un adolescent qui aurait fait le mur pour rejoindre sa petite-amie ou encore pour se rendre dans une fête. Sa coiffure et ses vêtements sont un peu désorganisé mais il s'en fiche un peu , c'est rien comparé au bordel qu'est devenu sa vie depuis quelques mois .Il se laisse donc glisser le long de la porte d'entrée portant ses mains sur son visage . Il était encore partie du lit de sans amant , sans rien dire ni laisser un mot et un de plus dans sa liste d'un coup d'un soir . Mais bon il attend l'amant idéal qui pourrait lui faire oublier ce petit diablotin qui hante ses pensées jour et nuit et cela même dans ses rêves . Il ne cherche pas à se caser une nouvelle fois , son expérience avec Blitzo lui fait encore trop mal et surtout notre prince n'a pas envie de blesser une personne qui y est pour rien .Bon pour le moment le volatile finit par se rendre compte que personne semble l'avoir remarqué , d'après ses souvenirs sa fille était chez sa mère et pour le coup ça l'arrange bien .
Même si il a l'impression de la délaisser fortement ces derniers temps , il en a fortement conscience . Le week-end prochain il compte bien se rattraper avec elle , le Goétia se mit même à penser qu'il avait un sacré point commun avec sa cousine Charlie ils ont tout les deux de tomber amoureux de deux gars complètement manipulateur et profiteur . Elle aussi , il devra prendre de ses nouvelles pour voir si elle tient le coup . Après tout pour la fille de Lucifer sa rupture est plus récente que la sienne . De ce fait la blessure doit être encore plus à vif que la sienne , une fois calmé il se relève de contre sa porte pour de diriger dans ses appartement afin de pouvoir profiter d'une bonne douche .
Une fois arrivé dans ses appartements , il découvrit Verosika allongée de tout son long sur le lit on dirait qu'elle l'attendait . Une fois que la chouette rentre en contact avec son regard cette dernière se lève du lit .
-A ce que je vois Stolas Baby est encore parti à la chasse au beau mâle , tu as pensés à lui laisser un mot ? * demande la succube*
-Oh bon sang tu m'attends depuis combien de temps Verosika ? Non j'ai encore fuis comme un lâche * répond le prince*
-Je n'ai aucune obligation de te répondre à cela , je sais que j'ai voulu t'aider à te détacher de cet enfoiré de Blitzo mais je vois bien que ce train de vie ne te convient pas plus . Regardes toi , tu ressembles vraiment à une loque tu fais peine à voir * fit remarquer la pop star*
Stolas se passe une main sur son visage un peu exaspéré par les dires de son " amie" puis il la regarde en arquant un sourcil et croisant ses bras contre son torse . -Est-ce que tu es venu m'aider ou m'achever dit le moi tout de suite ? * demande Stolas*
Stolas sneaked back into his own palace as discreetly as possible, like a teenager who had snuck out to meet his girlfriend or to go to a party. His hair and clothes were a bit disheveled, but he didn’t care—it was nothing compared to the mess his life had become in the last few months. He slid down the entrance door, resting his hands on his face. Once again, he had left his lover’s bed without a word or a note, adding another name to his list of one-night stands. But he was still waiting for the perfect lover, someone who could make him forget the little imp who haunted his thoughts day and night, even in his dreams. He wasn’t looking to settle down again—his experience with Blitzo was still too painful, and he didn’t want to hurt someone innocent in the process.
For now, the prince-bird realized no one seemed to have noticed his arrival. From what he remembered, his daughter was at her mother’s place, which, in a way, suited him just fine.
Even though he felt he had been neglecting her a lot lately, he was painfully aware of it. He planned to make it up to her the following weekend. Stolas even thought to himself that he had quite a bit in common with his cousin Charlie—they had both fallen for manipulative and opportunistic men. He reminded himself that he should check in on her, see how she was holding up. After all, Charlie’s breakup was more recent than his, so her wounds were probably still fresher. Once he had calmed down, he got up from the door and headed to his apartments, eager to enjoy a good shower.
When he reached his room, he found Verosika sprawled out on his bed, as if she had been waiting for him. The moment the owl locked eyes with her, she sat up from the bed.
“So, I see Stolas baby went on another hunt for a handsome guy. Did you leave him a note this time?” the succubus asked.
“Oh, for heaven’s sake, Verosika. How long have you been waiting here? No, I ran off like a coward again,” the prince replied.
“I’m not obligated to answer that,” she said, “I know I tried to help you get over that bastard Blitzo, but I can tell this lifestyle doesn’t suit you either. Look at yourself, you’re a wreck—you’re honestly pitiful to see,” the pop star remarked.
Stolas ran a hand over his face, a bit exasperated by his "friend’s" comments, then looked at her with a raised eyebrow, crossing his arms over his chest.
“Are you here to help me or to finish me off? Just tell me now,” Stolas asked.
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