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Faire du sport tard nuit à votre sommeil ; trauma ; reins et tissu adipeux
NOUVEAU PODCAST 👉 Faire du sport tard nuit à votre sommeil ; trauma ; reins et tissu adipeux. 🎙Pour écouter mon podcast : - Recherchez « la pause fitness » sur votre plateforme de podcast préférée - Ou rendez-vous en bio @fitnessmith, cliquez sur le lien, fitnessmith.fr/news puis dans « les nouveautés» - Ou rendez-vous dans votre boite mail pour les fidèles auditeurs #sport #fitness #sommeil #exercice #entraînement #santé #bienêtre #musculation #dormir #récupération #équilibredevie #santémentale #motivation #routinefitness #routinesommeil #bienetresportif #étudesport #prévention #sommeilprofond #motivationfitness #habitudesportive #formetard #routineexercice #entraînementsanté #neurogenèse #surpoids #résultatsfitness #performancephysique #alimentationéquilibrée #sommeilréparateur #sportetbienetre
Dans ce podcast, nous allons parler de problème de sommeil, le sport est le meilleur psy, la santé des reins et le tissu adipeux. Nouveau ! Comment rester en forme après 50 ans Sommaire du podcast : Faire du sport tard peut nuire à votre sommeil Une nouvelle étude de l’Université Concordia montre que l’exercice intense en soirée peut avoir des effets contradictoires sur le sommeil. Faire de…
#amélioration sommeil sport#éviter sport tard#exercice avant coucher#exercice nuit repos#faire sport tard#impact sport sommeil#performance musculation#Podcast musculation#problèmes sommeil sport#sommeil et sport#sport effet sommeil.#sport intense sommeil#sport tard nuit sommeil#timing sport sommeil
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Journal
Il y a 20 ans, tout commençait entre nous. Nous nous sommes connus sur un site de discussion, comme il y en avait beaucoup au début des années 2000. J'étais en vacances dans le sud et nous avons dialogué jusqu'à mon retour en Normandie. Mon divorce venait tout juste d'être prononcé. Nous nous sommes rencontrés au début du mois d'aout et cela a tout de suite fonctionné entre nous. Mais ce mois ci, il y avait les jeux olympiques et ta passion pour le sport est passé avant ton envie de me voir. Vexée, je t'ai dis que je préférais qu'on en reste là. Le 29 aout, tu m'as envoyé un message pour me souhaiter ma fête et le dialogue a reprit. Tu es venu me voir le 6 septembre et nous ne nous sommes plus jamais quitté. Les premiers mois ont été superbes. Nous sortions beaucoup, tu m'emmenais faire des choses que je n'avais jamais faites comme voir un concert d'artiste que je ne connaissais pas (Mes souliers sont rouges) aller à La nuit du Zapping au Zenith de Caen, ou voir des matchs de Hockey sur glace. Nous aimons les choses simples alors nous faisions des pique niques en bord de mer, avec juste du pain et du camembert. Nous allions aussi dans pas mal de restaurant découvrir la cuisine du monde. Et comme je vivais toujours sous le même toit que mon ex-mari, nous allions dormir à l'hotel régulièrement. Tu prévoyais toujours une surprise. Un soir, je suis arrivée après toi et tu avais pavé le couloir de l'hotel de pétales de roses, jusqu'à la chambre ou je devais te retrouver. Quelques mois plus tard, j'ai emménagé dans ta ville, dans la même rue. Mais comme mes 3 enfants vivaient avec moi et que toi, tu n'avais jamais eu d'enfant, nous avons préféré garder chacun notre appartement au cas où. En 2007, nous avons eu notre fils mais nous avons tout de même conserver nos appartements. La naissance de notre fils a changé beaucoup de chose dans notre couple et 3 ans plus tard, afin d'éviter la rupture, nous avons pris la décision de nous laisser la liberté de vivre d'autres choses. Nous avons vécu ainsi quelques années. En 2020, mes 3 premiers enfants étant partis de la maison et le confinement arrivant, tu es venu t'installer chez moi. Nous avons continuer à faire chambre à part. De toute façon, il y avait déjà quelques années qu'il n'y avait plus de relation sexuelles entre nous. Nous sommes des amis, des parents mais plus des amants et probablement plus des amoureux. Nous aimons la façon de vivre de l'autre, le calme, la tranquillité et l'âge venant, nous avons décidé de nous marier, pour mettre à l'abri celui de nous deux qui restera en vie le plus longtemps. Demain, je porterai ton nom. Même si nous sommes très différents dans nos gouts et nos passions, nous en avons une qui nous lie depuis près de 18 ans, notre fils ! Je sais, parce que tu me l'a prouvé, qu'en cas de coup dur, mes enfants et moi nous pouvons compter sur toi. Désormais, nous avons un petit-fils qui, même s'il est le fils de mon fils t'appelle Papi et se moque bien qu'il n'y ait pas de lien du sang entre vous. Alors oui, il me manque la tendresse, la passion, l'amour, les mots doux, les compliments, les câlins, la sensualité, le sexe, la séduction, les projets, les voyages à deux et tout ce qui se rattache au sentiment amoureux. Mais je sais à quel point les sentiments sont éphémères. On dit "Marriage plus vieux (et non pas pluvieux) mariage heureux" parce que justement, on a souvent fait une croix sur la folie de la passion que recherche encore les plus jeunes. Ce qui est important désormais, c'est la stabilité et la confiance et cela, tu me l'apporte jour après jour depuis 20 ans. Merci d'avoir pris soins de moi et de mes enfants. Merci d'être l'homme que tu es, avec tes qualités et tes défauts. Demain, ce sera OUI, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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"Un autre problème : la catastrophique éducation scolaire chrétienne, y compris la soi-disant école privée hors-contrat (comme si cela garantissait quoi que ce soit) tenue par importantes dondons hurleuses et petits précieux efféminés, entièrement débilitante, républicaine, africaine, gaffeuse, inoffensive. Autoritaire mais par procédé, sans le tact que confère un vécu sensible (chose que les enfants même jeunes perçoivent très bien chez les adultes qui leur parlent). Bienveillante, mais maternante et castratrice et toujours nimbée de la lâche crainte du jugement des mères, seules véritables directrices (par proxy) des écoles tratras, les désastreuses mères quadras démusclées à tennis violettes en plastique étouffant des soupirs de porteur d'eau même pour monter dans la voiture. L'éducation chrétienne actuelle même très-très-tratra est une manière de se raconter des histoires entre administrateurs "membres du haut conseil" chevaliers de la dînette complètement cocufiés et féminisés. Ils ont trop lu, trop ressassé le moyen-âge, trop visité de monastères détruits en s'extasiant sur le plan alors que la guide devant eux a des faux-cils, des faux ongles, des faux seins. Ils ne voient jamais ces faux-culs le concret des choses.
[...] Quel être physique reste-t-il dans un enfant après formation religieuse par animatrice pastorale ? Quelle force, quel rapport au monde, quel nécessaire fanatisme, quelle énergie, quelle estime de soi, quelle certitude métaphysique peut-il rester à un garçon après s'être fait inculqué la déférence envers une dame dont la place sociale est en elle-même une usurpation? La réponse arrive 10 ans plus tard lors des premières confrontations physiques avec la racaille et avec la gent féminine amatrice de racaille. Ce jour-là il n'y a plus l'animatrice pastorale "dame respectée" pour rendre des comptes sur les résultats de sa formation. Mais "elle était très gentille madame Lebrouneux hein?" Nous avons grandi sous propagande contre les pères, désignés comme alcooliques, abusifs, frappeurs à coup de ceinture. Nous n'avons jamais rien vu de tel dans les faits nulle part en 18 ans de salle d'attente de l'âge adulte. Nous n'avons vu partout et toujours dans les familles françaises que la mère abusive, la mère mauvaise, la mère indigne, la mère déshonorante, la mère hurleuse, la mère dégueulasse de manœuvres, la mère cinglée profiteuse destructrice effroyable et qui se fout absolument des conséquences de ses actes, entièrement protégée par les tribunaux et célébrée par les médias.
Mais les choses les plus sérieuses en matière d'éducation commencent exactement lorsque l'éducation scolaire vient de finir et que l'enfant doit faire sa place dans un monde qui lui est soit indifférent soit hostile. Toutes ces écoles à la con soi-disant tratra forment des intellectuels sur le modèle franc-maçon vieux de 150 ans le plus inepte imaginable, quand la seule voie porteuse, tracée par Thomas Arnold, consiste à forger le caractère dans une stricte séparation garçons/filles, loin des désastreuses mères surtout, dans une ascèse de Grec ancien, dans une apologie absolue de la Providence, de la génération de famille nombreuse, de la xénélasie et de l'excellence, dans le chant, le sport, le discernement professionnel dès 13 ans, dans la mise à l'épreuve par "devoirs" comme dans la scène du Starbucks dans Fight Club. Forger le caractère consiste à faire coïncider le tempérament personnel de l'enfant avec la Tradition : la Nature lui a donné de naître et de vivre, la Tradition lui donnera de bien vivre. En l'état actuel des choses qu'iront faire ces pauvres gamins une fois leur éducation finie, une fois au pied du mur pour "choisir des études" après des années de crétinisation sous maîtresses et chapons ? À votre avis quelle est l'espérance de vie de l'âme d'un garçon de 18 ans logé en résidence étudiante d'une ville lointaine pour y "faire une école de commerce"? Et d'une fille ?"
Lounès Darbois, août 2023.
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J’ai honte!
Ce matin, dans mon lit, je crois que j’ai poussé un petit cri en me réveillant, une drôle de sensation entre les jambes, et surtout, une petite flaque sur mes cuisses et sur les draps. Ce n’est pas du pipi, c’est un peu collant. Mon zizi est encore un peu dur. J’espère que maman ne va pas voir la tâche sur mes draps.
Je me lève, il y a école aujourd’hui. Depuis la rentrée, je suis au collège, tout neuf, plusieurs bâtiments tout rectangulaires de trois étages, bleu et blanc.
Maman a acheté du Nesquik pour mon petit déjeuner, avant c’était toujours du Van Houten, je crois que je préférais avant. Trois tartines beurrées et de la confiture de fraises. Un coup de brosse à dents rapide, car j’aime pas trop ça et direction le garage pour sortir le mini-vélo que papa a rafistolé après l’avoir récupéré chez ma grand mère.
Dans mon sac à dos en cuir, il y a mes cahiers, livres et trousses. Au collège, on fait des mathématiques modernes, je n’aime pas du tout ça, alors que j’aime bien le calcul mental, mais ça n’a rien à voir. Je crois que je n’aime pas l’école, car je n’attends qu’une chose, la récréation.
Là je sors mon tac-tac, un nouveau jeu où il faut taper deux boules, mais on se détruit les poignets avec. C’est aussi la première année où je suis en classe avec des filles. Devant moi, il y a Véronique, elle est heureuse, ça fait une semaine qu’elle met un soutien-gorge, comme mes sœurs.
À midi, je repars manger à la maison. Il reste du poulet du dimanche.
Puis retour à l’école. Sport cet après-midi. Course sur le stade et grimper à la corde. Je suis nul à ça.
Papa a acheté une nouvelle voiture, une Simca 1100. Maman râle parce qu’il ne fait que de rouler avec et l’essence coûte cher. Moi ça me fait rire. La R8, c’est l’abruti qui traîne avec ma sœur qui l’a achetée.
Le soir après le supplice des devoirs, on va faire les fous avec Patrick et Thierry en vélo dans les chemins de la forêt. Évidemment, je rentre sale comme un cochon, il va falloir passer du temps à se débarbouiller dans l’évier de la cuisine, et subir les moqueries des frangines. On a le droit de prendre un bain que le samedi.
Après le dîner, j’ai pas le droit de regarder la télé, à part le samedi. A 9 heures, direction la chambre que je partage avec ma sœur la plus jeune, mais qui a le droit de se coucher plus tard.
J’entends PopCorn à la télé, c’est chouette cette musique. Je sors le catalogue de la redoute que j’ai caché dans mon armoire pour regarder les femmes en soutien-gorge et culotte. Ça me fait durcir le zizi. C’est drôle, parce que quand je vois maman en soutien-gorge, ça fait pas pareil.
La tâche sur les draps à séché, c’est tout raide maintenant, on dirait une carte. Maman a rien dit, elle a pas dû la voir en faisant le lit. Mais j’aimais bien la sensation que ça m’a fait, j’aimerais bien que ça recommence demain matin ou même ce soir... Peut-être que je deviens grand! On est quand même en 1972.
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La lettre T
Tache
Désigne une personne qui impose sa présence, qui importune.
Taleur
Contraction de "toute à l'heure"
Tanner
Synonyme de "fatiguer" ou "agacer". Être tanné, c'est être agacé.
Tannant
-> décrire une personne turbulente, qui dérange les autres, qui les importune.
-> peut aussi posséder une connotation affectueuse. Nous parlons alors d’une personne espiègle, sans malice.
Tantôt
-> (à): À bientôt, à tout à l'heure
-> (un autre): Une prochaine fois, plus tard
Taouin
Imbécile, idiot
Taponner
-> Perdre son temps, hésiter
-> Tâter
Tataouiner
Tergiverser inutilement
Tiguidou
Très bien, c'est super, tout va bien, c'est excellent
Tiraillage
Querelle, dispute, accrochage
Toton
-> Idiot
-> Sein (version québécoise de « nichon »)
Toune
Chanson
Tourlou
Au revoir. Peut aussi vouloir dire bonjour, mais c'est plus rare
Traffic
Circulation
Traite (payer la)
S'offrir ou offrir des plaisirs
Exemple: Quand j'ai vu Carole je lui ai fait des tas de calins, j'me suis payée la traite!
Trâlée
Longue suite, grand nombre de personnes ou de choses, multitude
Trente sous
Une pièce de 0.25$
Triper
Éprouver un vif plaisir, kiffer
Truck (avoir son)
En avoir marre
Tsé
Contraction de "tu sais"
Tuque
Bonnet
Turlute
Une forme d'expression musicale folklorique qui consiste à chanter des onomatopées sur des airs traditionnels de violon.
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Expressions
Ti-Joe Connaissant
Prétentieux
Tirer la couverte de son bord
S'approprier des avantages au détriment des autres, prendre plus que sa juste part.
Ton chien est mort
Ne plusa voir de chance, plus d'espoir, être condamné à l'échec
Tour du chapeau
Marquer 3 buts dans un match (sport)
Tourner les coins ronds
Prendre des racourcis ou faire les choses de manière rapide ou peu couteuse en sacrifant la qualité ou la sécurité
Tu t'en vas où avec tes skis?
Façon très rude de demander à quelqu'un ce qu'elle fait ou de lui faire savoir que ses actions sont absurdes.
Les déclinaisons d'expressions avec le mot "tomber"
Tomber dans l'oeil
Plaire à quelqu'un. Taper dans l'oeil
Tomber dans la face de quelqu'un
Agresser verbalement quelqu'un, l'insulter
Tomber en amour
Devenir amoureux
Tomber en bas de sa chaise
Grande surprise, étonnement, tomber à la renverse, tomber des nues
Tomber sur les nerfs/la rate/le système
Énerver quelqu'un, l'exaspérer
Pour les plus courageux, je vous invite à tenter une autre chanson à turlute niveau expert 🤣
youtube
Et voici les paroles (pcq oui elle dit des mots ^^)
https://moniquejutras.com/wp-content/uploads/2017/11/TurluteDesLittleDelisleParolesCompletes.pdf
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Découvert !
Je vais vous partager ici un moment intime qui m'a attiré des moqueries et de l'incompréhension...
J'étais étudiant, j'avais mon logement, et depuis maintenant plusieurs années, je m'achetais mes culottes. Elles étaient féminines, avec de la dentelle, du satin... et je les portais au quotidien. J'avais pris soin aussi de m'acheter un lot de "Sloggi" pas trop féminines que je portais pour faire du sport.
J'allais de temps en temps à la piscine avec les copains et cela ne me posait pas de problème, je trouvais toujours une cabine individuelle pour me changer en toute discrétion.
Sauf, qu'une fois, je ne sais plus pour quelle raison, les cabines n'étaient pas disponibles et il m'a fallu partager les vestiaires collectifs.
Pour le déshabillage, j'ai réussi à me faire discret, prétextant avoir perdu mes clefs à l'accueil, je me suis changé lorsque les autres avaient quitté le vestiaire.
Lors de notre retour du bain, il n'en a pas été de même. J'ai tenté tant bien que mal d'enfiler discrètement ma culotte en me cachant sous ma serviette. Mais elle est tombée ! J'étais de dos, en culotte blanche et je priais pour que personne ne remarque le petit décors de la ceinture.
Trop tard !
Un des garçons a dit tout haut : "Mais ! C'est un slip de fille ! Ma sœur a les mêmes !"
J'ai tenté de me justifier, dire que je m'étais trompé de tiroir avec ma copine du moment... Rien n'y a fait. J'ai été le sujet de toutes les moqueries possibles.
Depuis ce jour là, j'ai changé de copains car aucun ne m'a compris, et je ne suis plus jamais retourné à la piscine sans m'assurer de la disponibilité des cabines.
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DISCOVERED !
I'm going to share with you here an intimate moment that attracted mockery and incomprehension…
I was a student, I had my accommodation, and for several years now, I had been buying my underwear. They were feminine, with lace, satin… and I wore them every day. I also took care to buy myself a set of not-too-feminine “Sloggi” that I wore when doing sports.
I went to the swimming pool with friends from time to time and that didn't pose a problem for me, I always found an individual cabin to change in complete discretion.
Except, once, I don't remember why, the cabins were not available and I had to share the collective changing rooms.
When undressing, I managed to be discreet, pretending to have lost my keys at reception, I changed when the others had left the locker room.
When we returned from the bath, it was not the same. I tried as best I could to discreetly put on my panties by hiding under my towel. But she fell! I was facing away, in white panties and I prayed that no one would notice the little decoration on the belt.
Too late !
One of the boys said out loud: "But! Those are girls' underwear! My sister has the same ones!"
I tried to justify myself, to say that I had gone to the wrong drawer with my current girlfriend… Nothing worked. I was the subject of every possible mockery.
Since that day, I changed friends because none of them understood me, and I never went back to the pool without checking that the cabins were available.
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Nous sommes en juillet 2024, et les Jeux Olympiques de Paris battent leur plein. La ville lumière est un melting-pot de cultures et de célébrations, accueillant des millions de visiteurs du monde entier. Mais derrière les festivités, une ombre inquiétante plane. Le député britannique Andrew Bridgen, lors d'une réunion secrète au Parlement, apprend l’existence d’un complot d'une portée inédite. Un groupe de conspirateurs au sein de l'OTAN élabore un plan diabolique pour orchestrer une attaque sous faux drapeau pendant les Jeux. Leur objectif est de faire exploser une bombe nucléaire au cœur de Paris, en accusant la Russie de l’attaque. Cette explosion serait un prétexte pour déclencher une intervention militaire massive contre la Russie, justifiée par la défense de l’Europe. L'attentat est minutieusement planifié pour se produire lors de la cérémonie de clôture, un moment où les yeux du monde entier seront rivés sur la capitale française. Alors que la date fatidique approche, Andrew Bridgen, rongé par l���angoisse, décide de révéler la vérité. Il contacte un journaliste de confiance et lui remet des documents confidentiels prouvant l’existence du complot. Le journaliste, à la recherche de la vérité, commence à enquêter, mais il est rapidement poursuivi par des agents des services secrets qui veulent étouffer l’affaire. À Paris, la tension monte alors que les autorités mettent en place des mesures de sécurité sans précédent pour les Jeux. Des indices commencent à émerger, mais ils sont immédiatement dissimulés ou dénigrés comme étant des théories du complot. La panique commence à s’emparer de la population lorsque des rumeurs d’une attaque nucléaire se répandent. Le jour de la cérémonie de clôture arrive 11 août 2024. La ville est en effervescence, les athlètes et les spectateurs se préparent pour un moment historique, inconscients du danger qui les guette. Tandis que la bombe est secrètement transportée à travers Paris, Andrew et le journaliste se lancent dans une course contre la montre pour exposer la vérité. Ils doivent faire face à des poursuites effrénées, des trahisons et des obstacles presque insurmontables. Finalement, alors que la bombe est sur le point d’être déclenchée, Andrew et le journaliste parviennent à pénétrer dans la zone de sécurité. Dans une confrontation dramatique, ils parviennent à révéler l'existence de la bombe aux autorités à la dernière seconde. Mais il est trop tard. L'explosion retentit, semant la panique et la désolation dans la capitale française. Les radiations se propagent, plongeant Paris et le monde entier dans un chaos sans précédent. Dans un contexte de panique mondiale après l'explosion, tout le monde crie au complot. Les médias et les réseaux sociaux sont saturés de théories accusant les gouvernements et les agences internationales de manipulation. Les fact-checkeurs démentent ces rumeurs, les qualifiant de pure fantaisie et de paranoïa infondée. Cependant, dans un retournement de situation stupéfiant, des preuves irréfutables émergent, démontrant que la conspiration était bel et bien réelle. Les démentis se révèlent alors embarrassants pour les fact-checkeurs, pris au piège de leur propre certitude. Le complot est enfin révélé, mais les ramifications politiques sont énormes. Les responsables de l’OTAN impliqués dans le complot sont arrêtés, et un débat international s'ouvre sur la transparence et la sécurité. Paris, tout en étant marquée par la catastrophe, se retrouve au centre d'une controverse mondiale sur la manipulation et la vérité. À suivre.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront le plus grand événement jamais organisé en France. Ils se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024, durant 16 jours hors du temps pendant lesquels Paris 2024 sera le cœur du monde. Les Jeux, c’est du sport, mais tellement plus encore… Une combinaison de rendez-vous culturels, de programmation artistique, et de performances diverses qui créent une expérience unique en son genre. Les Jeux, c’est un festival populaire et multiculturel qui s’adresse au monde entier. C’est une aventure qui va embarquer la France entière pour une expérience inédite. Et Paralympiques le 13 septembre 2017
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saga: Soumission & Domination 314
Côme devient Bi et Ludovic me présente ses parents
Plusieurs semaines plus tard, alors que Côme est entré comme membre actif des Escorts hétéro, pour le plus grand plaisir de déjà deux de mes plus fidèles clientes et pour leur plus grand plaisir selon leurs retours, il demande à me voir.
Quand il arrive et que je le reçois au 4ème, il me demande si ça ne me dérange pas d'aller au bureau du 1er.
Je lui demande s'il a eu un problème avec la cliente. Sa réponse négative, si elle me rassure coté travail, m'inquiète plus coté personnel !
Je le fais assoir et lui demande si tout va bien. Je m'assure qu'il n'est pas mécontent de ce qu'il perçoit pour ses prestations et que notre relation avec son frère n'est pas en cause. Réponses négatives à tous ces points.
J'attends donc qu'il se décide à me dire ce qui ne va pas. En attendant qu'il se décide je fais 2 cafés et lui en tends un. Ce n'est que quand il l'a fini qu'il se lance.
Il commence par me remercier de l'avoir mis sur le coup et qu'il m'est très reconnaissant de ce qui lui arrive. Je lui dis que c'est réciproque et qu'il fait merveilles auprès des clientes.
Il me dit que justement il craint de me décevoir. Comme je ne vois pas en quoi et que je lui en fais la remarque, il se lance.
Il m'explique que faire du sport 2 fois par semaine avec mon groupe, ça l'avait méchamment travaillé et qu'il avait envie de céder à Jona et François mais que ce faisant, il allait rompre le contrat moral qu'il avait pris avec moi comme quoi il était hétéro car c'était pour ça que je l'avais embauché.
J'éclate de rire. Sans que ça le vexe, je vois bien qu'il ne comprend pas ma réaction.
Je le rassure et lui dis qu'il n'a de contrat que de " prestater " pour ma boite. Que ce qu'il fait par ailleurs, à condition que cela ne remette pas en cause sa santé et par ricochet celles de mes clients, cela ne regardait que lui. Il s'en défend et avance que je ne l'aurais probablement pas embauché sinon.
Là, je lui fais remarquer qu'il dit quand même une grosse connerie étant donné que mon secteur client gay est beaucoup plus développé ! Effectivement il prend conscience de l'énormité de sa réflexion. Je résume pour lui : il est en train de s'apercevoir que certains mecs ne le laissent pas indifférent et que ça le trouble étant donné qu'il était sûr d'être hétéro à 200%.
Il me dit que c'est tout à fait ça et qu'en plus c'est sur Jona et François qu'il flash ! Comme ils sont en couple, ça le gène de s'immiscer entre eux. Même si ces derniers l'ont assuré que cela n'aurait aucune incidence pour personne. Je contourne mon bureau et pose mes fesses contre le plateau alors qu'il est devant moi prostré dans le fauteuil. (Enfin, prostrer un corps comme le sien c'est pas évident !).
Je le lève et lui relève la tête afin d'avoir ses yeux dans les miens. Je lui demande où il a bien pu trouver que s'il allait baiser avec Jona et François, cela mettrait en péril nos relations professionnelles et même personnelles ?
Je l'avais prévenu qu'il allait subir un siège en règle de la part de mes escorts, il avait oublié cela ? Que si je m'en doutais, cela voulait dire aussi que ce n'était pas de mon ressort mais qu'il était libre de vivre comme il le souhaitait.
Il tombe dans mes bras et 85Kg, c'est pas rien ! Il me dit que Jona et François sont des mecs vraiment bien, ce dont je ne doutais pas une seule seconde, que ce sont les seuls qui le font bander grave mais que ça l'effraie aussi.
Quand je lui dis qu'il aurait pu demander conseil à son frère, il me fait aussitôt jurer de ne rien lui dire.
Je le vois encore tourner autour du pot. Je sens bien qu'il n'en a pas fini. Nouveau silence puis il se lance. Il me dit qu'il est vierge coté cul et qu'il n'a jamais fait de pipe de sa vie. Il craint que sa première fois se passe mal et qu'il ne déçoive Jona et François.
Sous ses dehors de " grosse brute ", se cache un véritable mec sensible et prévenant. Ce dont je ne doutais pas vu son comportement avec Ludovic.
Je lui conseille de leur dire que ce sera sa première relation homosexuelle et de les laisser gérer. Je connais mes hommes, ils sauront faire en sorte qu'il en redemande !
Du coup il accepte l'apéro avant de rentrer chez lui.
Il profite du moment et que Ludovic ne soit pas là pour me parler de ses parents. Ludovic leur a tout déballé l'autre matin au petit déjeuner familial. Comme quoi il est homo, qu'il a rencontré un garçon qui lui plait (il n'a pas eu l'inconscience de dire deux garçons, un c'est déjà pas évident à faire passer), qu'il passera plusieurs nuits par semaine avec lui. Et que c'est comme ça que leur second fils est heureux.
Il me dit que ç'avait coupé court à toutes les discussions en cours. Le premier à avoir réagi est leur petit frère de 16ans qui lui a demandé qui c'était son mec, s'il le connaissait. Puis ses parents l'ont questionné pour savoir s'il était sérieux en leur disant ça. Devant l'assurance de leur fils ils ont dû convenir qu'il leur disait la vérité. Leur mère lui a dit que pour elle, ça ne changeait pas le fait qu'il était et resterait leur fils quelques choix qu'il fasse dans la vie mais que s'il pouvait éviter de virer mauvais garçon, cela la rassurerait quand même. Leur père les a surpris par le fait qu'il s'est inquiété du fait que le chemin de vie qu'il s'était choisi n'était pas simple et qu'il se mettait d'emblée des bâtons dans les roues.
Une fois la conversation terminée, Ils ont dit à Ludovic qu'ils souhaitaient rencontrer le jeune homme qui a fait craquer leur fils.
PH est plié en deux de rire. Il me dit que j'ai du pot que cela ne me soit pas arrivé avant. Mais le milieu d'où sont issus mes autres escorts n'est pas le même aussi.
Je demande si c'est indispensable. Côme me répond que si je veux pouvoir continuer à voir son frère et à l'héberger quelques soirs par semaine, j'avais plutôt intérêt à pointer mes fesses chez eux. J'essaye de refiler la corvée à PH. Il se défile et me dit que c'est mon choix que d'avoir placé Ludovic comme plus qu'un de mes simples escorts dans notre vie et donc que c'était à moi de m'y coller.
Pour m'encourager, Côme me dit qu'il sera présent ce soir là pour nous soutenir tous les deux.
Quand il est parti, j'appelle Jona et lui fais part de notre conversation pour Côme bien sûr. Il me dit qu'il lui avait déjà dit tout cela mais que Côme ne les croyait pas. Je lui dis juste de faire attention que c'est un puceau avec les mecs. Quand il me répond de ne pas m'en faire et qu'ils s'en doutaient avec François, je sais que je peux avoir confiance, je leur laisse bien ma mère après tout !
Rencontre des parents de Ludovic et Côme.
Je suis invité à l'apéritif le vendredi soir qui suit notre conversation. Je me change au moins trois fois avant d'y aller. PH est plié de rire de voir mon comportement. Il me dit que je n'avais pas autant stressé quand j'avais rencontré les siens. Je lui dis que j'étais jeune et inconscient à l'époque (il y a 3 ans déjà).
Finalement je reste en Jeans (de marque) et passe un blazer par-dessus un polo à manches longues. Style détendu mais classe, ce que j'imagine devoir convenir dans le milieu rural évolué. Je prends la 300C moins m'as-tu vu que la SLS.
Quand j'arrive, Ludovic est dehors avant que je ne mette un pied sur le sol. Il m'embrasse sur la bouche et me dit qu'il avait négocié ça avec ses parents. Je le remercie, c'est moins brutal comme contact. Il ajoute de ne pas faire attention à son petit frère qui est d'une curiosité maladive envers moi et me dit que Côme est là.
Je le suis, pénètre dans une entrée où trône une tête de cerf impressionnante. Vaut mieux ne pas être WWF ici ! Je le suis jusqu'au salon. Ses parents se lèvent pour m'accueillir. Je prends la main de madame et me penche légèrement dessus. Celle de monsieur est ferme sans être conflictuelle. Côme me salut et le petit frère se permet de m'embrasser sur la joue pour la provoque je pense. Ce qui lui vaut un regard noir de son père.
Je n'en mène pas large et pourtant j'ai rencontré des personnes autrement plus importantes qu'eux, mais aucune dans ces circonstances. Intérieurement je maudis PH de ne pas avoir accepté la corvée. Le père me sert un Martini (faut garder les idées claires ce soir) alors qu'il prend un whisky bien tassé.
La conversation est neutre, études, famille. Madame me demande si je suis de la famille d'Emma X. Je confirme que c'est ma mère. Elle manque de s'étouffer vu notre différence d'âge (entre ma mère et moi). J'ajoute rapidement qu'elle m'a adopté quand mes propres parents sont décédés. Excuses de sa part, je minimise l'impact. Mais j'ai l'impression que ça me rends plus " sympathique ". Le père entre dans le vif du sujet. Il me dit qu'il me trouve gentil mais que nous sommes jeunes, surtout Ludovic. Ludo se récrie que ce n'est pas une raison pour ne pas savoir reconnaitre les sentiments quand ils se développent entre deux êtres. J'ajoute qu'effectivement nous le sommes mais que c'est aussi le moment des expériences, des essais pour savoir nos véritables natures. Que je suis conscient que Ludovic pourrait me quitter d'ici quelques temps même si ce n'est pas ce que je souhaite. J'accepte le défi. Il me répond que ce n'est pas un jeu. J'ai loupé !! J'argumente sur le fait que je suis là pour son fils parce qu'il me plait énormément, que j'ai de forts sentiments pour lui et que c'est réciproque. C'est pas évident de se dévoiler comme ça devant des inconnus !! Surtout quand le petit dernier sort " ils sont amoureux ". Ce qui lui vaut d'être éjecté de la salle.
Je rappelle que j'ai 25 ans et que je suis conscient du trouble que je provoque dans cette maison. J'ajoute que si cela n'avait pas été moi, cela aurait été un autre, la nature de leur fils n'étant pas de leur ramener une gentille jeune fille.
Côme entre dans la conversation. Il dit à son père qu'il connaissait les penchants de son frère depuis leurs apparitions et qu'il ne l'avait encore jamais vu aussi épanoui et heureux que depuis qu'il me connaissait. Il doit avoir l'oreille du père car cela clos la discussion. Elle repart sur des banalités jusqu'à ce que la mère m'invite à diner. Côme me fait un signe d'accepter et je m'excuse pour m'isoler et appeler PH. Bref résumé, il me dit qu'il dinera seul que ce n'est pas un souci qu'il a pas mal de travaille. Je l'aime ce mec !
Au diner le petit dernier est de retour mais il a dû être briefé car il se retient de sortir des vannes vaseuses. Dans la discussion, quand le père apprend que je suis déjà dans le conseil d'administration des sociétés de ma mère, cela me pose. Et du coup quand Ludovic demande plus de liberté quant au fait de découcher du nid familial, il obtient satisfaction sous conditions qu'il réussisse tous ses partiels. J'assure qu'étant moi-même encore en 4ème année d'école de commerce, je veillerai à ce qu'il ne les loupe pas.
Quand je les quitte, on ne se tape pas dans le dos (c'est pas le genre) mais il règne entre nous une entente cordiale. Malheureusement Ludovic ne me suis pas !!
Il sera avec nous le soir suivant. Racontant à sa façon le diner de la veille à PH. Là, je m'aperçois qu'il a beaucoup d'humour.
La rencontre avec Marc s'est passée idéalement. Mon mec a craqué devant son physique et Ludo s'est adapté avec un naturel suspect. Je saurais plus tard qu'il avait cuisiné PH pour ne pas faire d'impairs avec Marc.
Notre première nuit à 4 s'est terminée au matin, tous morts de fatigue et les couilles sèches. Heureusement qu'on était un vendredi soir ! Je crois bien que Ludovic s'est fait enculer par chacun d'entre nous et qu'il nous a tous pompé au moins une fois. Après sa prestation, les 22x6 de Marc ne lui ont pas posés de problème. Nous n'avons jamais été deux couples cote à cote mais un quatuor en train de faire l'amour. Je me suis surpris à penser que Marc était même beaucoup plus doux avec Ludovic qu'il ne l'avait jamais été avec nous autres (PH, Ernesto et moi). Une nuit de folie où les caresses ont succédé à des enculages de folie, me rappelant par bien des aspects les retours d'Ernesto à la maison, quelques cm en moins mais la douceur en plus. J'ai adoré mon 69 avec Ludovic alors que Marc m'enculait et que PH faisait de même à mon partenaire. Tout comme lorsque c'était moi qui l'enculait alors qu'il se faisait celui de PH pompant Marc. Je pense qu'on a dû tous juter au moins 4 fois dans la nuit. Ce qui est sûr c'est qu'on n'a pas débandé pendant des heures.
Au déjeuner du lendemain (petit, déjeuner sauté), Marc me dira combien notre choix l'avait ravi. Encore plus que tous ceux que je lui avais ramené exception faite de PH et Ernesto bien sûr.
Jardinier
workers team
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innocent crowd
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propaganda material
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en vérité quelquefois je regrette d'avoir arrêté l'athlétisme, même si ce n'était pas de ma faute j'aurais pu reprendre plus tard, j'ai jamais été la plus nulle, jamais la meilleure non plus mais c'était pas le but, j'aimais mon entraîneur qui me le rendait bien (il me motivait avec des bonbons mdr privilège de chouchoute) j'aimais les gens et ce sentiment de famille, ça me faisait du bien de sortir de ma tête et ça me manque un peu d'être douée et reconnue dans quelque chose, ça me manque d'aimer faire du sport, d'imaginer que je tue quelqu'un que je n'aime pas avec mon javelot et de me jeter dans le sable le plus loin possible après avoir compté mes marques tant bien que mal avec quelqu'un qui chante dans mes oreilles pour que je perdre le compte, puis ça me manque d'avoir un corps plus fonctionnel, même le stress des compétitions que je détestais me manque, petite j'allais assez souvent m'entrainer à reculons mais le peu d'autres sports que j'ai pu tester ne m'ont jamais permis de me dépasser comme l'athlétisme et ne m'ont jamais fait autant de bien je crois, à part la boxe peut-être mais ce n'était pas pareil et je n'ai pu en faire que trop peu de temps car mon dojo s'est effondré à peu près au même moment que mon dos, puis ce que j'aimais dans l'athlétisme c'était que même si c'est un sport assez solitaire il y avait quand même une notion d'équipe assez forte, bref depuis je fais plus vraiment de sport (euphémisme, en même temps fut un temps on m'a dit qu'il fallait en faire le moins possible ou bien des trucs nuls genre nager dans une piscine) je n'arrive plus à courir sans avoir atrocement mal aux poumons (et aux ovaires mdr ou un truc par là) je n'ai plus d'endurance et ça c'est franchement un drame et une honte, j'ai le corps cassé, mon esprit ne peut plus se défouler non plus et j'ai peur de refaire du sport avec des gens que je ne connais pas (mais j'ai un peu envie quand même)
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La fresque de l'été
C’est toujours la même rengaine. Entre 18h et 20h, le dernier dimanche des vacances, je me mets à paniquer. Je regarde mon bureau du coin de l’œil, je sais que je vais le retrouver dès le lendemain et j’essaie de voler du temps au temps pour faire tout et n’importe quoi — tout sauf travailler. Alors je coupe à la va-vite ce chemisier que j’ai envie de coudre depuis quelques jours, j’ajoute deux points à ma broderie Glazig, j’attrape un livre qui traîne sur ma table de nuit depuis trop longtemps (Dîner à Douarnenez de Claude McKay). J’essaie de ne pas penser aux romans de la rentrée littéraire qui s’empilent dans ma bibliothèque, à mon livre sur la comédie musicale que j’ai décidé de jeter à la poubelle et que je dois reprendre de zéro (ça devient presque un sketch cette histoire). Comme à (presque) chaque vacance, je constate sans savoir quoi en penser que je n’ai pas écrit un mot. Enfin si, j’en ai écrit un tas mais dans ma tête, ce qui reste ma manière préférée de m’adonner à cette activité en préservant son caractère éphémère, spontané. J’ai écrit toute une critique de Maestro de Bradley Cooper en flottant dans les eaux bretonnes rafraîchissantes. J’ai commencé une fiction et repris un chapitre sur Chantons sous la pluie en brodant. Mais mon ordinateur est resté éteint et les stylos n'ont pas quitté mon pot à crayons. J’ai fait la paix avec le fait que j’ai besoin, régulièrement, de faire des pauses et de laisser les mots et les sentiments repousser en moi comme les framboisiers du jardin qui renaissent plusieurs fois dans la saison. Il n’y a pas assez de mouvements intérieurs pour permettre de moissonner des textes quotidiennement. Alors on attend.
Anyway. Je n’avais pas prévu de faire ce petit bilan estival mais pendant les vacances je suis allée prendre un café avec une personne que j’ai rencontrée sur Instagram (coucou Marine) et avec qui j'ai eu une conversation qui m’a fait beaucoup réfléchir sur l’écriture personnelle, l’écriture collective, sur le fait d’écrire un premier jet qu’on peaufinera plus tard et sur quelques névroses partagées. J’ai râlé toutes les vacances sur le fait que j’étais tellement mieux quand je ne regarde pas 172 stories par jour sur Instagram (et c’est vrai), mais je suis vraiment reconnaissante de toutes ces rencontres que les réseaux permettent. Je suis contente de tout ce qu’Internet arrache à mon introversion naturelle. Bref, Marine au hasard de la conversation m’a dit qu’elle aimait bien lire mon blog, et je me suis rendue compte que je l’avais beaucoup délaissé ces derniers temps par l’habituel de cocktail de travail / autres projets / « à quoi bon » divers et variés. Alors voilà que je me suis assise à mon bureau pour écrire ces quelques lignes et raconter ce que j’avais vu, lu, aimé (ou non).
Pendant mes vacances je suis allée faire un stage de broderie pour apprendre à manier le crochet de Lunéville, qui permet de poser des perles, des paillettes et de beaux fils dorés. J’ai tout de suite adoré le geste répétitif, adoré la sensation du crochet qui perce l’organza, adoré voir se dessiner des motifs ultra bling. J’essaie très fort de ne pas théoriser quoi que ce soit de la broderie, pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de constater à quel point elle ressemble à l’écriture. Un exercice de patience, de répétition, point après point, mot après mot. Un exercice d’humilité, aussi, car il faut sans cesse défaire, refaire. Quand je brode je suis dans un état mental étrange, j’ai l’impression de ne penser à rien et de penser à tout dans un même mouvement. Les pensées s’entrechoquent, comme toujours, mais je ne les attrape pas forcément. Je les laisse passer, et c’est assez grisant. Je suis tout à mes mains, tout à mon corps (c’est peut-être ce que ressentent les sportifs, mais je n’ai pas la chance d’aimer le sport donc je ne le saurai probablement jamais).
Au retour du stage, j’ai rattrapé Maestro de Bradley Cooper sur Netflix. Je n’avais pas un a priori très positif sur ce film, n’ayant pas aimé sa variation molle autour de A Star is Born (la version Cukor / Garland / Mason étant à mes yeux un chef d’œuvre inégalé), trop centrée autour du personnage masculin à mes yeux. Mais comme j’aime beaucoup Leonard Bernstein, j’ai quand même eu envie de découvrir Maestro. Outre les partis-pris esthétiques qui m’ont laissée perplexe (l’usage du noir et blanc, les travellings étranges, la seule séquence de comédie musicale qui tombe à plat…) j’étais très étonnée par son choix de ne s’intéresser presque qu’au volet intime de la vie du compositeur et chef d’orchestre. J’aurais pu être contente que le film n’efface pas le côté « grand Artiste torturé » de Bernstein, qui a fait souffrir ses proches et notamment sa femme. Mais ce n’était pas forcément une raison pour complètement occulter ce qui a rendu sa vie et sa carrière intéressante (et notamment ce tiraillement entre musique classique et culture populaire/comédie musicale, et j'en ai évidemment beaucoup voulu au film de ne pas parler de West Side Story). Bref, un biopic qui donne l’étrange sentiment de passer à côté de son sujet et m’a fait me dire qu’il fallait peut-être arrêter de se vautrer dans la vie des grands artistes torturés pour montrer autre chose, enfin. J’ai aussi revu Le parrain qui m’a touchée aux mêmes endroits qu’à l’époque où je l’ai découvert. J’avais cependant complètement oublié à quel point les personnages féminins étaient des concepts plus que des personnes. Comme de simples chevilles dans le récit qui servent à faire avancer tel ou tel arc narratif. La mère, l’épouse battue par son mari et Apollonia, l’idéal féminin muet. J’ai repensé à la série The Offer, vue récemment, qui raconte l’écriture et le tournage mouvementés du film. On y voit Coppola et Puzo écrire le film, deux hommes autour d’une piscine.
Dans mon Year of Reading de chez Shakespeare and Co, j’ai reçu la BD This Country de Navied Mahdavian, qui m’a émue aux larmes. C’est un récit autobiographique qui raconte comment l’auteur, sa femme et son chien quittent tout pour s'installer au milieu de nulle part en Idaho après avoir vécu des vies de citadin. Il explore la manière dont il apprend à vivre au rythme de la nature, à connaître les animaux, à planter des légumes, à se passer de certains conforts. Mais aussi la violence sourde de se frotter, en tant que personne racisée, à une Amérique raciste et conservatrice. J’ai eu le sentiment qu’il évitait absolument toutes les facilités de son sujet (du "retour à la nature"), qu’il avait dans son regard une poésie, un respect pour son sujet, une vraie honnêteté qui lui permettent de questionner la signification profonde du foyer. C’est venu appuyer à un endroit très sensible de mon cœur, dans cette petite alcôve au fond de moi où je range la grande question : comment vivre, comment être heureux·ses dans ce monde ? Elle vit là, avec les interrogations sans réponses. Mahdavian ne m’a pas apporté de réconfort mais une bouffée de poésie, une respiration après une longue apnée.
Comme chaque été, je suis restée chez moi en Bretagne pendant les vacances. Les gens s’en étonnent, souvent, de l'idée que l'on peut ne pas partir. Pourtant ces quelques semaines étaient pleines d’aventures. Manger un burger vegan à la librairie l’Autre Rive avant de marcher dans la forêt de Huelgoat. Chanter du Céline Dion en regardant le soleil se coucher avec mes sœurs. Faire la planche sur l’une des plages de notre enfance. Lire dans le jardin. Et plein d’autres choses qui sont si petites qu’on ne les raconte même pas, qu’on se contente de les coller sur les murs de sa maison intérieure comme les minuscules carreaux d’une mosaïque. À la fin de l’été, ces souvenirs forment une magnifique fresque, mais il faut savoir faire un ou deux pas en arrière. La BD de Mahdavian m’a fait penser à tout cela, à ma famille, à ma maison, à une fragilité, aussi, avec laquelle il faut savoir composer.
Avant la fin des vacances, j’ai lu Dîner à Douarnenez de Claude McKay (Héliotropismes, traduit par Jean-Max Guieu), un récit très court écrit par cet auteur de la Harlem Renaissance dont je ne connaissais pas du tout l’œuvre. Il y raconte l’histoire d’une rencontre dans la ville du Finistère. Je l’ai lu le dernier dimanche des vacances et la première phrase m’a beaucoup émue : « Lorsque j’ai vu Douarnenez, je suis retombé amoureux ». Il continue et décrit la baie, les bateaux, les couleurs de la Bretagne, l’expérience d’être un homme noir dans cette ville en 1925. Je me suis dit, en le refermant, que c’était probablement le premier été où je ne retournais pas dans cette ville qui était celle de mes grands-parents. Ma grand-mère est morte il y a un peu plus de deux ans. J’ai ressenti comme un vide de ne pas avoir arpenté les Plomarc’h, de ne pas avoir contemplé la « plus belle baie du monde », de ne pas être passée devant la maison à la porte bleue. Porte repeinte depuis. J’ai ressenti comme le poids d’une absence. Le temps du petit récit, j’ai eu l’impression de colmater ce vide et de remonter le temps.
Quoi de mieux qu’un petit film de Preston Sturges pour finir les vacances ? Un film de Preston Sturges avec Barbara Stanwyck ET Henry Fonda. Je n’avais jamais vu The Lady Eve (Un cœur pris au piège, je déteste vraiment ces vieux titres VF) même si je me souvenais d’avoir lu à son sujet dans Pursuits of Happiness – The Hollywood Comedy of Remarriage, l'essai de Stanley Cavell sur la comédie du remariage. J’adore le cinéma hollywoodien des années 40, Barbara Stanwyck et la screwball comedy j’ai donc été enchantée par ce film, qui m’a malgré tout semblé plus sombre que d’autres du même genre. Bien que pourvu de l’habituelle happy ending, c’est une fable assez cruelle sur l’amour, les classes sociales (plus grave par exemple que le Holiday de George Cukor, un de mes films favoris) et sur les standards impossibles auxquels les femmes doivent se mesurer (être de bonne famille, riche, "vertueuse",...). On y retrouve une de mes dynamiques préférées du cinéma de l’époque : une femme brillante et vive tombe amoureuse d’un homme un peu mou agité par une passion étrange (ici, les serpents). Il y a quelque chose dans ces dialogues rythmés et ces situations décalées qui m’apporte vraiment une joie profonde.
Et maintenant, back to work !
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Je suis un chien du 21ème siècle.
Je suis un Malinois.
Surdoué parmi les chiens, je brille dans toutes les disciplines et je suis toujours prêt à travailler. Aujourd’hui, on me demande de me prélasser sur le canapé toute la journée.
Je suis un Akita Inu.
Chien de chasse hors pair, mes ancêtres ont aussi été employés pour les combats de chiens. Aujourd’hui, on me demande d’être tolérant avec mes congénères, et on me reproche ma réactivité quand l’un d’eux s’approche de moi.
Je suis un Beagle.
Quand je poursuivais ma proie, je donnais de la voix pour que les chasseurs puissent me suivre. Je menais la danse. Aujourd’hui, on me met un collier électrique pour que je me taise, et on voudrait que je revienne au rappel en un claquement de doigts.
Je suis un Yorkshire Terrier.
J’étais un redoutable chasseur de rats dans les mines anglaises. Aujourd’hui, on pense que je ne suis pas capable de me servir de mes pattes et on me garde toujours dans les bras.
Je suis un Labrador Retriever.
Ma vision du bonheur, c’est un plongeon dans un étang pour ramener à mon maître le canard qu’il vient de tirer. Aujourd’hui, on a oublié que j’étais un chien de sport, je suis obèse et je dois jouer la nounou des enfants.
Je suis un Jack Russel.
Je suis capable de tenir tête à un renard plus gros que moi dans son propre terrier. Aujourd’hui, on me reproche mon fichu caractère et on voudrait faire de moi un chien de manchon.
Je suis un Husky Sibérien.
J’ai connu les grands espaces du Nord de la Russie, où je pouvais tracter des traîneaux à une vitesse impressionnante. Aujourd’hui, je n’ai pour seul horizon que les murs du jardin, et pour seule occupation les trous que je creuse dans le sol.
Je suis un Border Collie.
Je suis fait pour travailler huit heures par jour, et je suis un artiste incomparable du travail au troupeau. Aujourd’hui, on m’en veut parce que, faute de brebis, j’essaie de contrôler les vélos, les voitures, les enfants de la maison, et tout ce qui est en mouvement.
Je suis un chien du 21ème siècle.
Si je te plais, si tu rêves de moi depuis toujours, si mes beaux yeux azur ou mon look d’athlète te font envie, mais que tu ne peux pas m’offrir une vraie vie de chien, une vie qui vaut vraiment la peine d’être vécue, et si tu ne peux pas me proposer le travail que réclament mes gènes... alors renonce à moi. Si mon allure te plaît mais tu n’es pas prêt à accepter mes traits de caractère issus d’une sélection génétique rigoureuse, et que tu penses pouvoir les changer avec ta seule bonne volonté... alors renonce à moi. Je suis un chien du 21ème siècle, oui. Mais, tapi au fond de moi, sommeille encore celui qui combattait, celui qui chassait, celui qui tirait des traîneaux, celui qui guidait un troupeau. Et, tôt ou tard, il s’éveillera. Pour le meilleur ou pour le pire.
Article d'Elsa Weiss
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Je viens de comprendre quelque chose, des années plus tard, en regardant un film.
Synopsis : C'est une femme qui fuit son passé et qui est très forte pour cacher ses émotions. Il lui reste le Kung Fu pour seul remède.
Mon frère me dit souvent "mais apprends toi à te battre ! Petit gabari que tu es".
Je réponds tout le temps que je ne supporte pas la violence.
Je viens de comprendre que c'est surtout autre chose aussi dont j'ai peur.
Faire ressortir le colère, la rage que j'essaie de faire taire depuis des années. Peur de ne pas me reconnaître en faisant un sport de combat.
Ce soir je pense à 2016. J'ai une haine profonde envers lui. Haine que je réfute depuis toutes ces années. Ce qui me blesse le plus c'est l'absence du mot "pardon" ou encore d'un "désolé". Comment entendre ça de quelqu'un qui ne comprend pas ce qu'il a fait de mal, qui n'a aucune conscience ?
C'était fin avril 2016, qu'il est devenu violent. Que j'ai éprouvé cette peur. La peur de mourir sur place. Rien de pire que d'être impuissante face à cette haine. Et chaque année cela revient comme un flash. D'ailleurs, c'est la musique qui m'a sauvée. Je me suis accrochée à autre chose que tes hurlements. La musique -Faded,Allan Walker-.
Mais passons. Ce qui m'énerve le plus, c'est que j'éprouve des émotions pour quelqu'un qui m'a laminé et souillé malgré toutes ces années.
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title: "Projet de Vie / Project of Life" source: charlesleclerc.com, as archived by the wayback machine format: website page season: 2008, karting
"À l’heure où beaucoup d’enfants ne savent pas encore ce qu’ils ont vraiment envie de faire plus tard, certains ont la chance d’avoir pris la décision très tôt de tout essayer pour faire de leur passion un métier, sans pour autant négliger les essentiels que sont les études, l’éducation, et toutes ces petites choses qui rendent la vie intéressante."
Cette petite phrase simplement pour comprendre que ce projet n’est pas la passion d’un instant, mais bien une véritable volonté de mener à bien une entreprise que nous savons terriblement difficile, et qui sans l’implication totale du pilote, de ses partenaires, de son team, de sa famille, ne resterait qu’un projet sans avenir, ou un jouet bien trop cher.
"At a time when many children do not yet know what they really want to do later, some are lucky enough to have made the decision very early on to try everything to make their passion a profession, without neglecting the essentials of studies, education, and all those little things that make life interesting." This little sentence simply to understand that this project is not the passion of a moment, but a real desire to carry out a company that we know is terribly difficult, and which without the total involvement of the pilot, of his partners , of his team, of his family, would remain only a project without a future, or a far too expensive toy.
La décision d’accompagner Charles dans « son projet de vie », a été motivée par plusieurs éléments :
Tout d’abord, les résultats sportifs exceptionnels qu’il a collectionné depuis ses débuts en 2005.
La lucidité et la maturité dont il a fait part lors de nos differents entretiens, notamment concernant l’importance des études, la correction, la politesse, l’immense travail nécessaire , et surtout la détermination incroyable de tout faire pour réussir.
Enfin, le charisme et le charme naturels qu’il dégage, sans jamais chercher à se mettre en avant, mais restant plutôt discret sur son parcours.
The decision to accompany Charles in "his life project" was motivated by several factors: - First of all, the exceptional sports results he has collected since his debut in 2005. - The lucidity and maturity he shared during our various interviews, particularly concerning the importance of studies, correctness, politeness, the immense work required, and above all the incredible determination to do everything to succeed. - Finally, the natural charisma and charm he exudes, without ever trying to put himself forward, but remaining rather discreet on his journey.
Après être devenu le plus jeune vice champion de France minime en 2008 à seulement 10 ans, l’année 2009 s’annonce passionnante avec le passage dans la catégorie supérieure (cadet).
After becoming the youngest vice champion of France in 2008 at only 10 years old, the year 2009 promises to be exciting with the passage to the higher category (cadet).
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7 février
ras le cul ras le cul ras le cul je viens de regarder un documentaire sur pomme et un documentaire sur november ultra et j'en ai marre de rien faire de ma vie. aujourd'hui c'était l'anniversaire de r. oui encore il est là oui j'aurais tant aimé oublier que c'était son anniversaire mais mon cerveau me l'a rappelé toute la journée alors évidemment j'ai passé l'après-midi à m'entrainer à chanter you still believe in me des beach boys au piano en remplaçant toutes les paroles par joyeux anniversaire parce que c'est ma spécialité de faire des cadeaux d'anniversaire adorables aux gens qui m'aiment pas cf. mon zine pour a. avec des dessins aux crayons de couleur de son chien qui fait un road trip à travers les états-unis. l'année d'après je lui ai fait une playlist, et l'année dernière elle m'a même pas répondu, alors cette année je me suis rabattue sur r. je me suis enregistrée mille fois et j'ai fini par lui envoyer la moins nulle, en voice memo pas en vidéo parce que je me sentais moche. il a répondu merciii et c'est tout. ça m'apprendra à écouter mon gros coeur de merde. enfin non ça m'appendra pas puisqu'année après année je recommence. en ouvrant fb j'ai vu que c'était l'anniversaire de ludvig aujourd'hui aussi. évidemment qu'ils sont nés le même jour. je suis sûre qu'il aurait eu un petit mot sympa pour ma chanson lui.
8 février
j'ai rêvé qu'on me disait que je devrais faire du cinéma parce que ce que j'avais à dire et ma sensibilité se prêtaient bien à l'image, à ce médium-là, un truc comme ça. j'essaie de faire une vidéo pour le festival videoex mais je sais pas ce que j'ai à dire. en revenant de delhaize sous la pluie je me disais que j'aimerais bien travailler sur quelque chose qui me sorte de moi-même. ça me ferait du bien.
quand m. est arrivée elle m'a demandé ça boume ça gaze? et j'ai dit non et toi? et elle m'a répondu un petit ça va. elle m'a pas demandé pourquoi ça allait pas mais rien que de dire non ça m'a fait du bien. de le poser devant moi. on a passé l'après-midi à discuter dans la cuisine en se faisant écouter des nouveaux morceaux et je sais pas comment je survivrais sans voir m. de temps à autre. elle m'a ramené une pierre transparente de sel cristallisé qu'elle a trouvée dans le désert en espagne, elle date de quand y avait la mer dans le désert, ça me fascine. j'arrêtais pas de la tripoter dans tous les sens. elle a un endroit qui est tout lisse comme du verre et sur la tranche on voit plein de petites strates comme des grands escaliers en cristal. je l'ai laissée en bas sur l'évier mais j'ai envie de l'avoir près de moi pour dormir. le jour où j'aurai une table de nuit c'est le premier truc que je mettrai dessus.
cécile et gauthier sont arrivés un peu plus tard, ils ont ramené des gobelets en plastique que jeanne avait fait faire pour les trente ans de thibaud avec son nom, 30 ans et autour du 30 plein de petits objets qui le caractérisent: des baskets de sport, un chat, des billets de banque, une bouteille de vin, un ballon de foot, des cartes de poker, et plein d'autres trucs nuls. elle lui avait organisé un weekend surprise dans une grande maison à la campagne avec tous leurs amis. j'ai un peu de mal à concevoir qu'y a des gens pour qui les anniversaires sont synonyme de joie et de fête et de surprises et de bons souvenirs. bon mes trente ans étaient loin d'être mon anniversaire le plus pourri, mais quand je compare avec les gens qui ont des vraies vies avec des amis et des copains et des copines qui leur font des surprises, je me dis que je suis pas au même niveau. et la seule raison pour laquelle j'étais pas déprimée pour mes trente ans c'était que j'étais amoureuse de a. et qu'elle m'avait dit qu'elle m'enverrait un cadeau. qu'elle n'a jamais envoyé, ou il est jamais arrivé, le mystère demeure, j'ai jamais osé lui demander.
quand je suis arrivée à la maison trempée jusqu'aux os en revenant de delhaize j'avais deux messages de r. qui me disait qu'il avait enfin écouté ma chanson et que c'était trop mimi avec beaucoup de i. comment font les gens pour avoir des vies si occupées? et pourquoi moi je suis si peu occupée que j'ai le temps de passer une après-midi entière à répéter you still believe in me au piano pour un garçon que j'ai vu deux fois dans ma vie? bon je l'ai pas apprise pour lui, j'étais déjà en train de la jouer, mais quand même. je savais pas si y avait quelqu'un dans la maison d'à côté et je m'imaginais la voisine à bout de nerfs à force de m'entendre chanter joyeux anniversaire qui se disait j'espère qu'il va l'apprécier sa putain de chanson des beach boys. désolée madame mais il l'a même pas écoutée le jour-même, non mais vous y croyez?
10 février
j'ai enfin bu un jus d'ananas ce soir dans le cadre d'une piña colada sans alcool parce que j'en ai marre d'avoir la tête qui tourne. je suis contente qu'ils soient tous là pour me distraire. ce matin je me suis levée d'une humeur exécrable et j'ai cherché un morceau d'arnold schönberg avec le mot flowers dans le titre parce que dans mon rêve c'était marqué sur mon ordonnance: flowers d'arnold schönberg, mais apparemment ce morceau n'existe pas. peut être que c'était juste des fleurs de bach. j'ai du me mettre devant un épisode de newport beach avec une grosse tranche de brioche tartinée de chocolat pour faire remonter mon moral (ç'a marché) et puis on est partis au resto dans la forêt où j'étais pas retournée depuis que j'étais petite et j'ai mangé une grosse escalope viennoise avec des frites (bof) et une glace vanille-fraise en dessert pour faire les choses jusqu'au bout. j'arrête pas de manger des beignets de carnaval aussi, j'arrête pas de dire que je vais prendre mon corps en main mais je le fais pas.
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Extraction\ : Top tard pour
Braquer calle roig barcelone montjuïc mountain barcelone dire quelque chose sa mémoire sans connaissance la fonction territoires de remplacement les attirés les attirées les attirer laure sans titre paperman bonnes nuances de gris june bonnes nuances de rose paperboy dire les mots justes ville éperdue un homme qui parle de telle façon qu'il ne parle plus celui qui ignore nature paralysante un tel peuple avec la participation exceptionnelle de olivia no sport uh feu visual studies chez les grands tout est rose maintenant coyote a toujours faim les faire parler ah merde j'l'ai pas vue passer celle-là tourne mansa moussa a de l'or babur change de pays trop tard pour fuir pleins les philosophes la liberté est une manière d'être faveurs une photo de toi roches pour s'appuyer juju music rezos pour s'appuyer j'attends tandis que la terre se réforme de la douceur.
(idem, 2020)
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Vieillir jeune (suite inattendue et non-programmée...)
Le 12 avril dernier, nous avions passé un moment à disserter sur un gros rapport statistique de l'Insee sur les centenaires. C'était net, clair, factuel, précis, , sobre, arithmétique... et donc rigoureusement extérieur à tout ce que tous les gens qui sont entrés dans le processus du vieillissement pensent, ressentent, vivent, éprouvent. Plusieurs gentils lecteurs me l'ont fait remarquer très vite : en prenant de l'âge, deviendrais-je un technocrate désincarné ?. Que la réponse soit oui, oui-oui, ou oui-oui-oui, je dois me faire pardonner : ''un vieux'', c'est tout, excepté des statistiques et des chiffres, alignés dans un rapport INSEE, comme à la parade.
La seule question qui soit intéressante, c'est, en dernier ''ressort'' (ce ressort qui est une des choses qui disparaissent avec l'âge, et il en arrive un, un jour, qui est ''le dernier'' !) c'est : ''qu'est-ce que vieillir, et comment sait-on ou sent-on qu'on est entré dans ce cycle de la vie qui ne fait pas l'unanimité et n'a pas toujours très bonne réputation ?''. Car enfin, ne trouvez-vous pas paradoxal que alors que vieillir n'a rien de sexy, l'idée de vivre encore longtemps fait, en gros, l'unanimité... ? En réfléchissant à ce lourd dilemme, je me suis souvenu d'une boutade de Golda Meir : ''Le grand-âge, c'est comme un avion dans une tempête : une fois que vous y êtes, il n'y a pas grand chose que l'on puisse faire, à part attendre et prier...''. Et puis il y a cette phrase terrible de De Gaulle, lancinante, définitive pour une chose qui, justement, ne l'est pas : 'La vieillesse est un naufrage''... Ces deux grands ouvreurs des portes ont... grand ouvert celles autour desquelles je slalome !
Partons de Picasso –qui, bien que mouginois d'adoption, n'est pas vraiment un de mes maîtres à penser, mais pour une fois...-- qui disait ''on ne vieillit pas, on mûrit'', citation qui m'a remis en mémoire que, il y a quelques années, je répétais et me répétais : ''je deviens adulte'', ce qui était un peu vrai (''Encore cinq minutes, Monsieur le Bourreau !'')... J'ai longtemps cru que devenir grand-père me ficherait un bon coup de vieux, mais pas du tout, c'est passé comme un lettre à la poste (NB : c'est le fait d'être marié à une grand mère qui m'a fait prendre des années !). Depuis, promu ''Arrière-grand père'', je n'ai plus ce genre de soucis ! Tout au contraire, une petite voix me susurre de plus en plus souvent que plus je vieillis, plus je m'améliore dans pas mal de domaines (même si je serais bien incapable de vous dire lesquels !) : mes souvenirs me parlent d'un type qui a été nettement meilleur en tout que je ne l'ai été : je me souviens fort bien (ou plutôt... ''il surgit en ma mémoire'') de performances qui auraient fait de moi un champion olympique dans pas mal de sports : ''plus le temps passe, et plus je me souviens avec précision de choses qui n'ont jamais eu lieu... '', disait Mark Twain sur le tard.
Je pense, en écrivant cela, à l'ancien Président des Etats-Unis Ronald Reagan qui, frappé des syndromes d'Alzheimer, se réjouissait de ne jamais avoir une seconde à lui : ''Je rencontre sans cesse des inconnus qui ont, de moi, des souvenirs que je recherche. Je n'arrête pas !'', la limite extrême de cette évolution un peu crue, qui fait le bonheur de certains humoristes (jeunes, eux !) étant : ''au début, on oublie les noms... puis on oublie les visages... ensuite on oublie de remonter sa braguette... et puis... on oublie de la baisser...''. Ce n'est pas très distingué... mais cette constatation, heureusement, est plus souvent anecdotique que revendiquée...
Dans un domaine moins cru (et moins cruel), ce qui me frappe, c'est que jamais on ne m'a autant dit que je ne fais pas mon âge que depuis que celui-ci s'est envolé vers des sommets dignes d'un respect que le modernisme a oublié. Plus je me sens me décatir, plus des gens qui croient me faire plaisir me racontent qu'ils me trouvent jeune (sic !), la phrase ''standard'' étant le terrible (car si mensonger) ''Tu n'as pas changé''... qui sous entend que vers 30, 45 ou 60 ans, je ressemblais au vieillard que je suis... Les gens sont drôles, à force d'être tristes. Et vice-versa.
Il me semble que plus je vieillis, plus je passe de temps à expliquer que jamais je ne me suis senti aussi jeune... alors que l'âge que j'ai atteint n'est, au fond, que la punition ou la conséquence d'avoir vécu si longtemps ! Mais pouvoir constater qu'on est vivant doit être malgré tout plus agréable que de dire qu'on est mort ! Hélas, on ne peut raconter qu'une seule de ces expériences, et c'est dommage.
Avez-vous remarqué que, chez ceux de vos amis qui flirtent avec le chiffre ''100'', on sent moins de pression sociale ? Ma mère, vers 103 ans, se plaignait souvent que les visites de ses amies de classe se faissent plus rares, et s'en étonnait parfois : ''Tu sais, me disait-elle, Une Telle me déçoit. Elle ne vient plus me voir, comme avant''.... et je lui proposais de l'accompagner au cimetière de Cannes, où elle en ''reverrait'' plein, d'un coup... La vieillesse, au fond, c'est le temps de la vie où les gens vous abandonnent et où les anniversaires ne sont plus des fêtes : un gâteau d'anniversaire de mon père, portant presque cent bougies, avait failli mettre le feu, ratant de peu ''l'incendie du siècle'', ou plutôt... celui du centenaire !
Une brève incise dont je certifie l'exactitude : ce cimetière de Cannes est un magnifique jardin, à pic sur ''la Grande Bleue''. A la porte, un écriteau : ''Cimetière du Grand Jas'' (NB : la grande bergerie, en provençal). En dessous, les horaires d'ouverture été-hiver, puis cette notule qui m'enchante ''Défibrilateur à l'intérieur'', dont Pagnol aurait tiré un enchantement. Pour moi, seule la joie de vivre de notre midi peut fabriquer un tel optimisme : ''il était mort, le Pépé, mais au moment de descendre dans le trou, il a préféré un pastaga à 360 joules pour profiter encore un peu de ce coquin de soleil et battre encore Titin à la pétanque...''. La vérité, té... c'est que la vieillesse, c’est rien que une certaine idée que les autres se font de vous. La mort, c'est pareil... Et dit ''avé l'accin'', c'est encore bien ''plusse'' beau !
Je vais arrêter ces lieux communs sur le grand âge et cet enfonçage de portes ouvertes vers un milieu puis vers un lieu réputés pour leur fermeture... sauf pour regretter le ''bon vieux temps'' où vieillir apportait, dit-on, une garantie d'être écouté et respecté –au moins en apparences : aujourd'hui, la société trouve que, ne produisant plus rien, vous êtes inutile... alors que vous vous donnez du mal pour faire croire que vous ''vieillissez jeune''. En prenant de l'âge (déjà... quelle drôle d'expression ! On ne prend rien du tout, on en prend, et plein la gueule !), on réalise que être vieux, c'est dire : ''Jamais je ne me suis senti aussi jeune'', au mépris de l’évidence. Vieillir, ce n'est pas tant ''se faire vieux'', que vouloir rester jeune !
Le monde est mal fait : les jeunes rêvent d'avoir l’air plus vieux et les vieux d'avoir l’air plus jeunes ! Je pense souvent à cette histoire pour chansonnier du ''vieux monsieur qui vient de renouveler son abonnement à Play Boy... mais n'arrive pas à se souvenir pourquoi'' … Pour me faire pardonner ma sécheresse apparente ''post-INSEE'', je cherchais une ''sortie'' souriante... Celle-là me convient. Bonne semaine.
H – Cl.
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