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#et si je suis fou alors quoi
taodraws · 4 months
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đŸ„â€â™‚ïžđŸŒŠđŸ‘šâ€â€ïžâ€đŸ’‹â€đŸ‘šđŸ˜đŸ€™ les fous du surf !!!
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chifourmi · 4 months
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J'ai besoin de parlerparlerparler pour m'enlever cette boule au ventre alors que j'ai déjà énormément parlé
Sur le moment la boule part mais dĂšs que je m'arrĂȘte elle revient mais rien que le fait d'Ă©crire ça m'aide purĂ©e ça fait du bien limite j'ai envie d'Ă©crire pour ne rien dire en fait dĂšs que je m'arrĂȘte de parler et d'Ă©crire je rĂ©flĂ©chis trop et des petites pensĂ©es autodestructrices arrivent beurkbeurk en 2024 il s'agirait d'arrĂȘter surtout quand on est une bombe atomique comme moi avec un cƓur beaucoup trop gros pour mon buste tout frĂȘle
Ce qui est fou c'est de malgrĂ© tout savoir que c'Ă©tait pas l'homme de ma vie et que j'avais aperçu des red flags que je me suis bien retenue de dire ici pcq j'avais la flemme qu'on me dise de fuir mais d'ĂȘtre quand-mĂȘme blessĂ©e genre pourquoi et en plus j'ai aucune raison d'ĂȘtre blessĂ©e pcq on a jamais Ă©tĂ© clair genre j'arrive pas vraiment Ă  savoir oĂč ça me touche exactement, est ce que c'est pcq j'ai archi pas confiance en moi que ça touche Ă  mon ego de me dire que j'Ă©tais pas aussi spĂ©ciale que je pensais ĂȘtre pour lui? Ça me fait flipper d'avoir fait tout un plat de notre relation genre wtf c'Ă©tait un plan cul faut se calmer j'ai carrĂ©ment fait un compte oĂč je parle de lui mais beurk arrĂȘtez moi quoi c'est fou de s'emballer comme ça et puis en mĂȘme temps il a vraiment agi Ă  l'inverse de mon connard d'ex et ça m'a redonnĂ© confiance en moi et je peux pas non plus effacer ça et tous les bons moments et en vrai oui ça sert Ă  quoi d'effacer les bons moments peut ĂȘtre qu'il faut juste que je me contente de ce qu'on a vĂ©cu sans penser aux autres meufs pcq peu importe le reste ce qu'on a vĂ©cu c'Ă©tait beau et je sais bien que s'il vient vers moi me faire un cĂąlin c'est pas faux genre ça reste une envie de lui faut surtout pas que je me dise que tout Ă©tait faux pcq c'est pas vrai aller ça va aller franchement tranquille
La fin sonne si faux mdr mais en vrai je suis sûre que ça va vraiment aller, faut juste que j'accuse le coup et en vrai je suis teellement contente qu'on ait mis les choses au clair
Ma seule question maintenant x'est est-ce que je continue la relation en sachant qu'il verra d'autres meufs? Pcq j'ai l'impression que je pourrais pas me passer de l'attention qu'il m'apporte sur le moment et d'un autre cĂŽtĂ© je me dis mtn que je sais tout je peux prendre du recul sur ses messages genre vivre ma vie sans les attendre h24 pcq ce qui est positif quand mĂȘme lĂ  dedans x'est que hĂ© crois ĂȘtre plus attachĂ©e Ă  ses comportements que lui en lui-mĂȘme pcq il est vachement Ă©gocentrique et trop cash et j'ai horreur de ça je sais qu'on serait pas bien ensemble enfin ce serait explosif et vous allez me dire pourquoi tu voulais lui avouer tes sentiments Ă  la base alors bah Ă©coutez je me suis dit one life jsp ce que ça va donner mais je veux tester ce qui est bien sur ce compte c'est qu'on remarque vraiment Ă  quel point je suis instable aprĂšs ob se demande pourquoi il m'est impossible de rencontrer des gens ici pcq y a des gens qui se considĂšrent comme fou ici mais je dois tenir la palme d'or je vous jure ptn quelle instabilitĂ© de merde
(17/05/2024)
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olympic-paris · 1 month
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saga: soumission & Domination 242
WE avec Alban
AprĂšs une nuit agitĂ©e et un rĂ©veil tardif, nous retrouvons Alban devant un cafĂ©. Il nous dit avoir dormi comme un bĂ©bĂ©. Il faut dire que Pierre (notre architecte) a particuliĂšrement soignĂ© l'isolation acoustique, aussi bien des fenĂȘtres (et depuis, la serre ajoute un Ă©cran supplĂ©mentaire avec le monde extĂ©rieur) qu'entre les piĂšces ou les niveaux.
PH lui dit qu'il a bien fait d'emmagasiner des forces car ce soir il en aura besoin. Quand Alban cherche à en savoir plus, il se heurte à un mutisme généralisé. Vu l'heure, nous brunchons. Aux plaques, Ammed fourni à la demande, oeufs brouillés, pancakes, je suis le premier à prendre une entrecÎte grillée, bientÎt suivit par mes trois compÚres alléchés par l'odeur.
Dans l'aprĂšs midi, arrivent nos invitĂ©s. Les premiers Ă  nous rejoindre sont Franck et Louis. Pierre et Olivier arrivent sur leurs talons. Ce dernier demande aussitĂŽt Ă  voir l'installation de la sculpture. Alban nous accompagne. Une fois rassurĂ© sur son implantation, il prend le temps d'admirer l'oeuvre. Il adore et le dit Ă  l'artiste. A moi, en apartĂ©, il demandera le prix, intĂ©ressĂ© d'acquĂ©rir lui aussi une de ses oeuvres. Ric nous rejoint, je lui devais une touze pour son service auprĂšs de DGSE (mĂȘme s'il en tire lui-mĂȘme un plaisir Ă  hauteur de ses particularitĂ©s SM). Quand il se met Ă  l'aise, Alban ne peut retenir un sifflement approbateur. Effectivement, si nous, nous sommes habituĂ©s Ă  son physique lĂ©gĂšrement hors norme, il est quand mĂȘme mĂ©chamment musclĂ©. La rĂ©ciproque semble acquise, Ric n'hĂ©sitant pas Ă  trĂ©bucher sur un obstacle imaginaire pour tomber dans les bras d'Alban. Ce n'est que vers 19h30 que nous rejoignent Eric et CĂ©dric. Ce dernier devient une vĂ©ritable rĂ©plique, une taille en dessous, de Ric, l'inscription Ă  sa salle de muscu lui a Ă©tĂ© profitable tout comme les conseils de Ric.
Alors que je croyais tout les invités arrivés, nouveaux coups de sonnette. Marc répond et laisse entrer. La surprise est là. Hervé et Ernesto sortent du monte-charge !
PH et moi ne pouvons nous retenir et c'est avec des cris de fous que nous serrons notre ami dans les bras. Les hurlements cessent quand nous mélangeons nos langues. On nous laisse tranquille quelques instants puis, sous les yeux éberlués d'Alban, Hervé tente de récupérer son espagnol mais c'est avec l'aide de tous les autres qu'il réussit à nous séparer. Présentation d'Alban à Hervé et Ernesto qui se fait dévorer des yeux par notre sculpteur.
La soirée commence doucement. Apéro autour de l'oeuvre d'Alban et premiÚres prises de photo de couple en position. Comme pour imiter la sculpture, il faut se mettre nu, à la fin de la séance tout le monde l'est et bande plus ou moins. Ce qui est bien du " numérique " c'est qu'on peu tester le meilleur éclairage et voir tout de suite le résultat. Nous avons commencé par les couples. Eric et Cédric, Franck et Louis, Hervé et Ernesto, Pierre et Olivier. Marc se fait photographier une premiÚre fois avec moi puis avec PH. Je remets ça avec Ric, question muscles, c'est notre " couple " qui se rapproche le plus de l'oeuvre d'Alban. Quoi que ! L'ensemble Eric et Ric semble encore plus coller à l'oeuvre. De plus la différence de couleur reflÚte la différence de traitement de surface des deux hommes de la sculpture, bronze mat et bronze poli.
Pour terminer avec les photos, Alban me demande de prendre la pose et fait tourner dans mes bras tous les participants y compris lui-mĂȘme. Il considĂšre que c'est le privilĂšge du " propriĂ©taire ". Le dernier NIKON D600 Ă  24 millions de pixel permet la projection en grand format sans perdre trop de prĂ©cision.
Du coup, la touze démarre sur la terrasse. Heureusement qu'Emma m'a offert sa couverture. Le chauffage du jardin tropical de l'ancienne cour maintien une température suffisante pour que nous puissions évoluer à poil sans craindre d'attraper la grippe.
Alban est vite dans le bain avec Ernesto et Ric accrochĂ©s Ă  lui. Un peu jaloux, je m'approche du trio et surtout d'Ernesto que je n'avais revu depuis la fin de l'Ă©tĂ©. Ernesto est tout content de me voir arriver. Nous nous roulons un patin avant que les deux autres s'interposent. A 4 langues c'est plus dĂ©licat Ă  gĂ©rer, mais on y arrive et au niveau du dessous ça bande dur ! Comme nous sommes prĂšs de la piscine, je fais tomber tout notre petit groupe dans l'eau. Le bruit attire les autres et, une fois dĂ©collĂ©s, ils nous rejoignent les uns aprĂšs les autres. Du coup petit intermĂšde aquatique, mĂȘme si ça continu Ă  se rouler des patins et Ă  se branler sous l'eau. Avant qu'il y en ait un qui jute dans l'eau, Marc fait sortir tout le monde. Sur l'herbe artificielle, la touze reprend. Je laisse Ric dans les bras d'Alban et retrouve PH et Ernesto. Tout content de nous retrouver nous nous isolons un peu des autres et passons la premiĂšre partie de la touze Ă  fĂȘter nos retrouvailles. Bien qu'il soit dĂ©sormais avec HervĂ©, Ernesto ne boude pas nos bites ni nos culs. Et rĂ©ciproquement, nous aussi jouons avec sa belle queue et sa rondelle accueillante. Evidement, ça fini par des pĂ©nĂ©trations diverses. Nous rĂ© entrainons nos gorges aux pĂ©nĂ©trations trĂšs profondes, les 24cm d'Ernesto exigeant une souplesse accrue de nos larynx. Mais quand on est motivĂ©... ce n'est qu'une question de temps, enfin pas des annĂ©es non plus, quelques coups de bites en profondeurs progressives et il nous les met entiers dans nos bouches. Ça commence par des pipes et fini en sodo. A nous trois, nous essayons toutes les combinaisons de trio. Les bites passent de bouches en cul (kpotĂ©es). PH comme moi, apprĂ©cions les cm bien larges de notre ibĂšre prĂ©fĂ©rĂ©. Quand je me souviens de ses premiĂšre sodos, il s'est bien amĂ©liorĂ© et il nous pĂ©nĂštre sans douleur. Entre deux coups de rein, je lui demande oĂč il en est avec HervĂ©. Il me dĂ©voile tout bas qu'il a rĂ©ussit la veille Ă  le sodomiser Ă  son tour. Ça m'excite et je me promets de tenter le coup avant la fin du WE. L'ambiance touze devrait bien m'y aider. Nous finissons notre premiĂšre jouissance, Ernesto enfilĂ© dans PH et moi-mĂȘme dans son cul.
Enlacés, nous rejoignons les autres. Ils ne sont pas encore " mûrs " et les bites s'activent encore partout. Bouches et culs en sont pleins. Je remarque qu'Alban s'enfile Ric qui semble lui faire, avec son anneau, un traitement sur sa queue qui l'emmÚne doucement vers l'explosion. Je passe dans son dos et lui pince les tétons. Il me capte et me demande qui est ce ouf qui lui trait la bite comme un pro ? Quand je lui dis que ce n'est que mon petit Ric que j'ai initié et formé depuis 4 ans, il me dit que j'ai fait un travail impeccable. Il se tait, trop occuper à écouter son corps réagir. Je reste avec eux jusqu'à ce qu'Alban explose dans sa kpote. Avant qu'il n'ait finit de juter, je pince durement les tétons de Ric, ce qui a pour effet de le faire exploser à son tour et emprisonner dans un dernier spasme de son anneau la bite d'Alban.
Ils se décollent et, Alban, allongé sur le dos me dit dans un souffle qu'on ne lui avait jamais fait un tel effet. Ric se retourne et vient lui rouler une pelle de remerciement.
Je les laisse et vais plus loin. Mon Marc et HervĂ© se font CĂ©dric Ă  deux. J'arrive quand ils commencent la double pĂ©nĂ©tration sous les conseils avisĂ©s d'Eric. Faut dire qu'Eric l'a habituĂ© Ă  ses 26 x 7 et qu'il prend vraiment son pied Ă  se faire Ă©carter la rondelle. Marc est couchĂ© et CĂ©dric le chevauche. C'est dans cette position, le torse collĂ© Ă  celui de Marc qu'il se prend sa deuxiĂšme queue. HervĂ©, pour qui c'est la premiĂšre fois hĂ©site un peu et n'ose pas forcer pour rejoindre Marc. Il faut que ce soit Eric qui lui dise d'y aller carrĂ©ment. Il va mĂȘme jusqu'Ă  pousser ses reins pour qu'HervĂ© s'enfonce enfin. Quand il est enfin au fond de CĂ©dric, HervĂ© laisse Ă©chapper un gĂ©missement de plaisir. Il lime le beau petit cul de CĂ©dric en compagnie de Marc et trouve cela hyper-bandant. Il est encore dans cette position quand Ernesto arrive. C'est amusant de voir HervĂ© sursauter, lĂ©gĂšrement honteux, jusqu'Ă  ce qu'Ernesto lui demande, aprĂšs lui avoir roulĂ© un patin, s'il prend bien son pied. Eric ayant prĂȘtĂ© son " rĂ©gulier ", il est tout bandant. Avec Ernesto je m'agenouille et, ensemble, nous lui prodiguons une pipe. Vu la taille de son engin, nous n'avons aucun mal Ă  trouver chacun un morceau de peau oĂč poser nos lĂšvres ou la langue.
A nos cotĂ©s, CĂ©dric couine sous les assauts de Marc et HervĂ©. Eric a pris nos tĂȘtes dans ses mains et oriente notre double pipe Ă  sa guise. Je me retrouve la gorge dĂ©foncĂ©e par son gland quand Ernesto fait rouler ses boules sous sa langue. Sa pression monte en fonction des gĂ©missements crescendos de CĂ©dric. Et comme CĂ©dric explose, il me repousse et nous couvre de son sperme. Il ne fait pas une minute pour, qu'Ă  leur tour, HervĂ© et Marc remplissent leurs capotes.
Une fois tout le petit groupe remis de ses Ă©motions, HervĂ© remercie Eric pour le cul de son p'tit mec alors que CĂ©dric vient nous rouler une pelle Ă  Ernesto et moi pour nous remercier de lui avoir prĂȘtĂ© nos mecs. Il les a trouvĂ©s trĂšs efficaces. Cela a dĂ©clenchĂ© un Ă©clat de rire gĂ©nĂ©ralisĂ©.
On s'est alors aperçu que tous avait finis de baiser. Comme d'habitude, Samir et Ammed sont arrivés avec de quoi essuyer les " dégùts " et nous prévenir que le diner était servi.
Nous enfilons rapidement aprÚs les avoir un peu cherchés, qui un slip, qui un boxer avant de descendre.
Samir et Ammed nous avaient préparé le diner à la romaine. Tous les plats sur la table basse et arrangés autour les fauteuils-repose pieds et les canapés avec des tables basses pour soutenir les verres. Les couples se refont et si, avec PH et Marc nous squattons un des grands canapés, Alban s'installe prÚs de nous avec Ric. Les entrées diverses sont rapidement avalées, chacun ayant à coeur de refaire ses batteries. Nos deux cuisiniers s'étant surpassés, ils récoltent des louanges de tous nos invités. Comme nous sommes tous de bons carnivores, la suite, constituée d'un choix (ou un cumul pour certains) de volailles, rÎtis et gigots, reconstitue nos besoins en protéines. L'arrive des desserts se fait sous les vivats.
AprĂšs le cafĂ©, nous entrons les photos dans le PC qui est reliĂ© au vidĂ©oprojecteur du feu. Samir envoi les poses. Les rĂ©sultats sont superbes. Ensemble nous choisissons les meilleures et effaçons les autres. La soirĂ©e continue sur un mode plus affectueux que sexuel. La discussion porte surtout sur l'art et les sculptures d'Alban. Franck nous demande l'adresse de la galerie de Bo-gosse et nous prĂ©vient qu'il va y envoyer son grand pĂšre. Pierre, lui, veux connaitre le catalogue d'Alban et pense que certains de ses clients seraient demandeur d'intĂ©grer ses sculptures dans l'architecture de leurs maisons particuliĂšres. Marc lui rappelle que nous avons la prioritĂ© et nous expliquons aux autres la commande que nous avons passĂ©e de deux cariatides mĂąles destinĂ©es Ă  " soutenir ", dans cette mĂȘme piĂšce, la piscine de la terrasse. Franck nous dit que ça pourrait ĂȘtre sympa d'agrĂ©menter l'entrĂ©e de la salle de sport du second d'un " athlĂšte ". Je le remercie de l'idĂ©e et du budget supplĂ©mentaire ! Alban nous dit qu'Ă  la 6Ăšme sculpture que je lui aurais vendu, il me la fait gratuite.
PH dit alors que cela ira vite, dĂ©jĂ  3 chez nous, plus une sĂ»r cher Henri et Kev, une chez le grand pĂšre de Franck, il ne suffira plus qu'une par Pierre et ce sera bon. Et comme ce dernier m'assure avoir dĂ©jĂ  un client en tĂȘte et peut ĂȘtre mĂȘme deux, c'est quasiment fait.
Comme la nuit est dĂ©jĂ  bien avancĂ©e, nous allons tous nous coucher. AprĂšs avoir ouvert les diffĂ©rentes chambres d'amis et laissĂ© nos invitĂ©s s'y mĂ©langer, je regagne la notre en compagnie de PH et Marc. SevrĂ©s de notre Ernesto depuis plus d'un mois, nous avons du mal Ă  le laisser nous dĂ©coller. Marc voit ça et fait une entorse Ă  notre rĂšglement en l'invitant avec HervĂ© Ă  nous rejoindre. A ce dernier un peu gĂȘnĂ©, il nous montre tous les trois collĂ©s et tellement content de sa dĂ©cision.
Si notre salle de bain n'est pas aussi grande que celle de la salle de muscu, nous arrivons Ă  nous mettre tous les trois sous la douche. Puis, en attendant nos mecs, nous nous couchons au centre du lit et enlacĂ©s, nous sombrons dans le someil. Marc me dira le lendemain matin qu'ils nous avaient trouvĂ©s les bras et les jambes emmĂȘles et qu'ils s'Ă©taient mis chacun d'un cotĂ© de l'amalgame pour dormir Ă  leur tour.
Jardinier
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sabinerondissime · 26 days
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Journal
Mon pĂšre Ă  la compagne la plus maniaque de la terre ! Elle a Ă©tĂ© femme de mĂ©nage pendant des annĂ©es et elle ne trouve jamais un lieu Ă  la hauteur de son exigence de propretĂ©. Elle dĂ©barque chez moi dans une semaine mais comme elle sait que le mĂ©nage n'est pas mon fort, elle prĂ©fĂšre aller dormir Ă  l'hotel. Sauf qu'elle a dĂ©jĂ  fait les 3 meilleurs hotels de ma petite ville et que chaque fois, elle a trouvĂ© quelque chose Ă  redire. Alors cette fois, ils ont louĂ© un appartement sur Booking. Depuis que j'ai eu la confirmation de sa venue, je me stress en voyant l'Ă©tendue du travail qui m'attend pour remettre mon appartement aux normes sanitaires souhaitĂ© par la dame. Tout en sachant bien qu'elle trouvera forcĂ©ment quelque chose Ă  redire. Bien entendu, elle ne me le dira pas ouvertement, quoi que. Elle fera des rĂ©flexions sur le fait qu'elle ne pourrait pas vivre dans un appartement aussi encombrĂ©, ni avec de la poussiĂšre sur les Ă©tagĂšres, etc. Mais je sais qu'elle fera des commentaires plus virulents sur ma façon de tenir ma maison, au reste de la famille. Elle l'a dĂ©jĂ  fait, il y a quelques annĂ©es, en pleins repas avec mes grands parents et mes tantes, affirmant que la prochaine fois qu'elle viendrait nous voir en Normandie, elle irait Ă  l'hotel car c'est sale chez moi . Cela m'a blessĂ© parce qu'en plus, lors de sa venu, mon appart n'avait jamais Ă©tĂ© aussi propre ! Bien entendu, on a tous son idĂ©e de ce que la propretĂ© peut ĂȘtre. Mais je vis avec deux chats et un chien, j'ai des tonnes de plantes un peu partout. Mon mari et mon fils n'en ont rien Ă  faire de l'Ă©tat de la maison, ils n'y prĂȘtent pas attention et je ne veux pas passer ma vie Ă  ranger et nettoyer aprĂšs eux. Pour moi, le mĂ©nage c'est secondaire, c'est vite fait, parce que c'est de nouveau sale au bout de quelques heures et que je ne souhaite pas passer ma vie un aspirateur Ă  la main. Mais ça, ma belle-mĂšre ne le comprend pas. Elle refuse de sortir de chez elle si elle n'a pas tout nettoyer avant ! Elle ne cuisine plus rien qui sente un peu fort, car l'odeur reste dans leur minuscule appartement. En faisant la liste des critiques faites par ma belle-mĂšre, je me suis rendue compte que mĂȘme quand on va au restaurant, elle critique. Surtout les restaurant Ă  volontĂ© ou elle ne manque jamais de faire la mĂȘme rĂ©flexion, au sujet de la nourriture asiatique qui serait du chien ou du rat. Bref, elle arrive dans une dizaine de jours et 48h plus tard c'est mon mariage ! Autant vous dire que j'ai des choses Ă  faire, Ă  prĂ©voir, Ă  penser que que me mettre un coup de stress supplĂ©mentaire pour le mĂ©nage, ça me dĂ©prime ! Du coup, j'ai dĂ©cidĂ© de ne rien faire de plus que d'ordinaire et vogue la galĂšre. Elle va pouvoir s'Ă©touffer avec la poussiĂšre, dĂ©primer en voyant les toiles d'araignĂ©e dans les coins, gerber en constatant que les chats montent sur les tables, je m'en fous ! Je sais que, quoi que je fasse, ce ne sera pas suffisant, qu'elle critiquera de toute façon. Alors, Ă  quoi bon ? SĂ©rieusement, je ne pense pas que les gens se souviendront de moi parce que mon mĂ©nage laissait Ă  dĂ©sirer. Ils se souviendront de la femme joyeuse, cool, et aimante, celle qui avait toujours le temps pour discuter, crĂ©er, sortir. Mais quels souvenirs garderont-ils d'elle ? Pour ma part, je crois que vous avez dĂ©jĂ  compris ce que j'en garderai .
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e642 · 4 months
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C'est fou les problĂšmes et dĂ©bats que pose le topless dans mon entourage, personnes de mon Ăąge comme gĂ©nĂ©ration du dessus. Par exemple, mes parents refusent que je le sois devant eux et leur excuse c'est souvent que ça les met dans une position inconfortable. Surtout mon pĂšre en fait. Il m'a souvent dit que ce qui le mettait mal Ă  l'aise c'Ă©tait d'imaginer que les mecs qui passent ont un regard sexuel sur moi. Ça part d'une bonne intention, me prĂ©server de la perversitĂ© d'autrui donc. Ce Ă  quoi je lui rĂ©ponds toujours "mais toi quand tu vois une femme seins nus, tu as des intĂ©rĂȘts sexuels Ă  son Ă©gard ?". Il m'a toujours dit non. Peu importe que ce soit vrai ou faux mais si tu as peur qu'on regarde quelque chose d'une certaine maniĂšre c'est peut-ĂȘtre parce que tu as pu le regarder comme ça. Et c'est en alimentant cette peur qui a lieu d'ĂȘtre vu les mecs mais qui ne devrait pas qu'on ne se met pas seins nus, et encore moins Ă  20 ans. Mes potes, c'est pareil, ça les met mal a l'aise, que les mecs Ă©videmment. La rĂ©elle question c'est pourquoi ĂȘtre mal Ă  l'aise si on dĂ©fend l'idĂ©e que le corps des femmes n'est pas Ă  sexualiser ou du moins dans des contextes prĂ©cis ? C'est la peur de me sexualiser quand mĂȘme ? La peur que les gens Ă  cĂŽtĂ© pensent que tu traines avec une meuf qui n'a pas de pudeur ? La peur de le prendre comme une invitation ? C'est fou que cet acte soit si peu intĂ©grĂ© et encore moins quand ça concerne des petites zooz de 20/30/40 piges. Souvent c'est acceptĂ© quand les madames sont ĂągĂ©es alors est-ce que c'est une façon de discriminer sans s'en rendre compte en insinuant que le corps vieillissant n'est pas objet de dĂ©sir, n'a pas vocation Ă  ĂȘtre sexualisĂ© Ă  l'inverse de celui des femmes plus jeunes ? Il y a quand mĂȘme une sorte d'hypocrisie Ă©norme de la part des autres, notamment des hommes, ce n'est pas pour moi qu'on me dit de pas le faire, c'est pour eux en rĂ©alitĂ©. Moi si je pouvais aller Ă  la mer sans maillot ou juste sans haut je le ferai tout le temps mais c'est pas du tout popularisĂ© et encore mal vu. C'est bien que beaucoup n'arrive pas Ă  distinguer ni les contextes, ni les intentions des femmes et c'est effrayant. Je n'invente rien Ă©videmment mais plus je grandis et plus je suis soumise aux injonctions patriarcales. Et si je passe vraiment tout en dĂ©tail, je dĂ©cĂšle toujours plus de comportements et d'idĂ©es border Ă  l'Ă©gard des femmes.
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lerefugedeluza · 10 months
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Au collĂšge, au lycĂ©e, et mĂȘme Ă  l’universitĂ©, les conseillers d’orientation Ă©taient unanimes : si je suivais mes rĂȘves, Ă  savoir l’écriture, le dessin voire mĂȘme la crĂ©ation dans sa globalitĂ©, mon avenir allait ĂȘtre dĂ©sastreux. J’aurai des difficultĂ©s Ă  trouver un emploi, Ă  avoir un salaire dĂ©cent, Ă  joindre les deux bouts. Les mĂ©tiers artistiques, pour eux, sont beaucoup trop risquĂ©.
Alors celle que j’étais Ă  l’époque, timide, peu sĂ»re d’elle et ayant peur de l’avenir les a Ă©coutĂ©.
Je me suis appliquĂ©e Ă  suivre des Ă©tudes « normales » les cours m’ennuyaient Ă  mourir, je prĂ©fĂ©rai encore mes multiples boulots Ă©tudiants qu’ĂȘtre sur les bancs de la fac.
Je les ai Ă©coutĂ© et j’ai troquĂ© mes rĂȘves pour un avenir plus sĂ»r.
L’avenir de cette Ă©poque, j’y suis maintenant. Il me rend malade et me fait pleurer tellement je suis fatiguĂ©e.
J’ai Ă©coutĂ© leurs conseils. J’ai Ă©tudiĂ© des choses qui ne m’intĂ©ressaient pas. J’ai mis de cĂŽtĂ© ce Ă  quoi j’aspirais car tous me disaient que suivre mes rĂȘves c’était aller droit dans le mur.
Et pourtant
 et pourtant maintenant, chercher un emploi me paraĂźt ĂȘtre un vĂ©ritable parcours du combattant. Mon salaire dĂ©cent ? N’en parlons mĂȘme pas car je dois cumuler diffĂ©rents boulots pour rĂ©ussir Ă  joindre les deux bouts.
Et tous les soirs, mes pensĂ©es tournent en boucle dans ma tĂȘte et je me demande « et si Ă  la place de les avoir Ă©coutĂ©, je leur avais dit d’aller se faire foutre ? ».
Je ne sais pas quel Ăąge vous pouvez bien avoir, mais je vais vous dire quelque chose : si vous avez des rĂȘves, ne les lĂąchez jamais. MĂȘme si autour de vous on vous dit que c’est trop risqué  et alors ? Choisir la « voie normale, la voie de la sĂ©curitĂ© » ce n’est pas risquer d’ĂȘtre malheureux toute sa vie peut-ĂȘtre ?
Et si dans votre entourage, quelqu’un vous raconte ses rĂȘves les plus fous, mĂȘmes s’ils sont abracadabrants, loufoques, absurdes, ne lui dites pas d’abandonner. Encouragez-le. Je ne sais pas qui vous ĂȘtes, mais n’oubliez jamais que vous n’avez pas le droit de dire Ă  quelqu’un qu’il ne peut pas au moins essayer.
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lisaalmeida · 1 year
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Femme, j’ai tant de choses à te dire,
Qu’il me faudrait un livre pour l’écrire.
Une vie ne suffit pas,
et encore plus de temps,
Car tu portes en toi tout ce que je ressens.
Femme tendresse, femme douceur,
Femme tempĂȘte, femme douleur,
Il me faudrait tout le dictionnaire
Pour parler de toi, en rimes et en vers.
Tu es le commencement et la fin.
Tu es l’aboutissement, soir et matin.
Tu es l’émotion, la finesse, la vie.
Tu es tout ce que je ne suis pas,
je t’envie.
Tu es l’avenir de l’humanitĂ©,
Car tu portes en toi l’éternitĂ©.
Femme d’amour, tu donnes la vie.
Femme de cƓur, tu donnes l’amour.
Femme sensible, fragile, forte,
J’attends tout de toi, ouvres-moi ta porte.
Fais-moi une place dans ton cƓur.
Offre-moi tout de toi et plus encore.
Femme battue, maltraitée,
Femme outragée, mal aimée,
J’aimerais tant te protĂ©ger,
Pour pouvoir tout te donner.
Femme courage, tu es admirable.
Femme aimable, tu es remarquable.
Tu es, parfois, imprévisible, charmante,
Tellement troublante, Ă©mouvante.
Femme au regard si doux, si profond,
Je me plonge dans tes yeux jusqu’au fond,
Recherchant l’insondable, l’innommable.
S’il t’arrive de pleurer, je me sens minable.
Femme, ces colĂšres que je redoute
Lorsque tes yeux lancent des Ă©clairs,
J’apprĂ©cie pourtant, lorsque tu doutes,
Ton Ă©motion, quoi qu’il t’en coute.
Femme, du fond de ma solitude,
J’ai besoin de ta sollicitude,
De ta douceur, de tes caresses,
De ton affection et de ta tendresse.
Femme heureuse, complice de mes bonheurs,
Femme amoureuse, tu supportes mes humeurs.
Et lorsque surviennent orage et malheur,
Tu gémis, tu souffres
 pire tu pleures.
Femme tu me désarmes,
Alors je rends les armes.
Sans toi je l’avoue, je ne suis rien.
Tu le sais, de toi j’ai tant besoin.
Dis-moi encore qui es-tu ?
Oui, dites-nous encore qui vous ĂȘtes ?
Je crois que c’est ce qu’il y a de mieux Ă  faire, laissons-les! Laissons les femmes nous s’exprimer, laissons les femmes penser et vivre leur vie, laissons les femmes s’épanouir.
Car comme le disait Louis Aragon dans son Ɠuvre Le Fou d’Elsa, « L’avenir de l’homme est la femme ».
Anonyme
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destructo-range · 5 months
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wee introduction
ENGLISH VERSION
hi hello hope you're having a lovely evening friends! ! ! this is just a quick intro to me might edit later idk
WHO AM I?
idek lol
you can call me valian, val, vali, any other nickname you could ~possibly~ derive
use any pronouns/neos for me i dont particularly prefer any
i'm a creative person so i'm probably mainly going to be posting visual art (messy sketches and doodles, digital stuff and photos of my sketchbook) and maybe some writing? idk lets see how this goes! ! ! i will take requests but i'm pretty inconsistent and life gets busy so do me a favor and don't rage at me in my inbox if i don't take your request / it doesn't come out how you wanted it to.
im bilingual french / english so i may post in french sometimes! i'll be providing translations moooost of the time (and image IDs ofc) but do remind me if i forget also i do tend to speak in frenglish/franglais but that should be comprehensible
i don't think i'll post much vent art or triggering stuff, but if i do it will be tagged so you can avoid it since i do sometimes draw gore. speaking of triggering topics - for fucks sake, do not tag me in posts that mention s/a or message me stuff about it, please and thank youu.
fandoms i generally tend to participate in (can't believe i nearly forgot this): TOH, GI, my own ocs, ramshackle, bungou stray dogs, tma, dead plate, and pjo a little
IMPORTANT: please do not repost my art without asking permission first! feel free to use for pfps though. my art belongs to me and if you use it to train an AI, i will make a soup broth from your bones <3
yeah thats basically it. chill vibes around here feel free to message me :D
VERSION FRANCAISE
salut bonjour ca va la compagnie? ce post est juste une petite intro lol amusez-vous a le lire
T'ES QUI?
g aucune idee
vous pouvez m'appeler valian, val, vali ou quelconque autre surnom que vous pourriez ~possiblement~ inventer.
vous pouvez utiliser n'importe quels pronoms pour moi je m'en fous, il/elle/iel ou autre chose jsp
en general puisque je suis une personne creative ce blog aura probablement majoritairement de l'art visuel (petits dessins vite faits, gribouillages, quelques trucs digitaux peut-etre et des photos de mon sketchbook) et peut-etre de l'ecriture? jsp on decouvre ensemble! ! ! si vous avez des idees hesitez pas a me les donner mais je ne peux pas vous garantir que je les ferai! je suis assez inconsistent.e et la vie est compliquee alors svp sois mon pote et ne viens pas rager dans ma messagerie quand je ne les prends pas ou je les fais et ils ne sont pas assez detailles pour toi, d'accord?
je suis bilingue (comme vous avez probablement deja remarque lol) francais-anglais alors dcp je posterais parfois en anglais! je donnerai des traductions (et des image ID, bs) la plupart du temps mais n'hesitez pas a me rappeler si j'oubliee aussi g tendance a parler en franglais/frenglish mais ca devrait etre comprehensible
je ne pense pas que je vais poster des choses particulierement morbides mais je dessine parfois des trucs assez sanglantes mais ce devrait etre dans les tags. aussi, tant qu'on y parle - svp, ne me 'mention' pas dans des posts parlant du viol, meme si c'est qu'un petit truc, merciiii.
fandoms dans lequelles je participe plutot frequemment (g failli oublier): TOH (ou luz a osville si vous avez regarde en francais mais moi g regarde en anglais c quoi osville wsh????), genshin impact, mes propres personnages, ramshackle, bungou stray dogs, tma, dead plate, et percy jackson un peu
IMPORTANT: svp demandez moi avant de reposter qqc que j'ai poste! mais vas-y si tu veux utiliser comme pdp. aussi si tu utilises mon art pour creer une IA, je bouillerai tes os pour faire une soupe <3
ok bon je pense que c tout! mon blog c une zone chill hesitez pas a me balancer des messages a toutes :D
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sloubs · 1 year
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les gars....le rĂȘve de zinzin que j'ai fait encore lĂ ....j'ai rĂȘvĂ© qu'il y avait une saison 7 de kaamelott et que je faisais partie du tournage, qu'on tournait ça chez la mĂšre astier genre dans un palais IMMENSE, avec des colonnes dorĂ©es, des escaliers en colimaçon, des moucharabieh et des plafonds peints style chapelle sixtine, vraiment je me revois lever les yeux au ciel si fort parce que je trouvais ça tellement too much djfkdn
et puis je me souviens qu'il y avait surtout loic varraut avec moi qui était un peu perdu, et on avait fait une table ronde pour discuter de nos dialogues et de ce qui allait se passer dans cette nouvelle saison, et là aa commence à expliquer que ce sera hyper dark et qu'on parlera d'une prophétie, comme quoi arthur mourra et que tout le monde se retournera contre lui, et que gueniÚvre se laissera lentement mourir de chagrin et de douleur vraiment un PLAISIR
aprĂšs je sais pas pourquoi mais y avait des enfants, dont une gamine qui Ă©tait devenue ma super copine, si bien que j'avais l'impression que mon amitiĂ© avec cette petite fille me permettait d'ĂȘtre hyper bien vue par tout le monde et d'avoir droit Ă  plein de trucs cools (par exemple ma prĂ©sence sur le tournage mdr littĂ©ralement qu'est-ce que je fous lĂ  sinon)
et not to be biased mais aa Ă©tait trop beau. vraiment le gars Ă©tait trop frais, il avait les cheveux un peu mi-longs, poivre et sel, bouclĂ©s, une barbiche impeccable, une armure brillante et tout. chef's kiss. et puis aprĂšs y a eu une scĂšne de guerre civile un peu ??? genre tous les chevaliers (dont moi) en haut d'une tourelle, et le peuple en bas qui veut renverser le roi, alors ça jetait des bombes??? des bombes toutes rondes qui pĂ©taient comme des gros pĂ©tards de forain, et c'Ă©tait le bordel absolu, arthur avait trop peur pour lui etc et Ă  un moment, on a vu yvain, en train d'allumer lui mĂȘme des bombes, et lĂ  PLOT TWIST on comprend qu'il est du cĂŽtĂ© des mĂ©chants depuis le dĂ©but parce qu'il s'est fait embrigadĂ© par les saxons etc, alors arthur le chope et dans un coup de folie lui tranche la gorge et le fait tomber par dessus le bord. Ă©videmment gauvain et lĂ©odagan voient ça et sautent sur arthur...et je me suis rĂ©veillĂ©e 🙃
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perduedansmatete · 10 months
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j'ai envie de vomir des trucs ici mais mon cerveau fonctionne plus je suis dans un Ă©tat atroce j'ai l'impression de pas avoir dormi depuis mercredi et c'est pas vraiment qu'une impression le concert jeudi m'a fait un bien fou malgrĂ© une premiĂšre partie qui m'a angoissĂ© tellement elle Ă©tait nulle et le son horrible ensuite je suis allĂ©e dormir chez l'ami platonique mais on a pas vraiment dormi car il Ă©tait pas fatiguĂ© du tout quand je suis arrivĂ©e je l'ai trouvĂ© en boule dans le noir dans son lit je me suis couchĂ©e avec son chien que vers quatre heures je crois et lui m'a suivi bien plus tard mĂȘme si des fois il venait me voir et me faisait plein de petits bisous en me disant qu'il m'aimait puis comme d'habitude j'ai cru que j'allais me motiver pour aller en cours de chez lui car c'est plus proche mais il s'est couchĂ© avec moi Ă  peu prĂšs Ă  l'heure Ă  laquelle je devais commencer Ă  me bouger j'Ă©tais extenuĂ©e de pas avoir vraiment dormi du coup je l'ai suppliĂ© de pouvoir sĂ©cher et il a cĂ©dĂ© trĂšs facilement donc on a dormi collĂ©s un peu toute la journĂ©e c'Ă©tait ce qu'il me fallait puis j'ai du le quitter non pas pour aller en cours mais pour repasser chez moi avant d'aller Ă  un autre concert avec le pote de mon bar et au final je suis rentrĂ©e chez moi qu'Ă  neuf heures ce matin et je sais pas quoi raconter de cette soirĂ©e il s'est passĂ© trop de choses et en mĂȘme temps rien et j'ai l'impression que je suis vraiment dans un stade avancĂ© de dĂ©gout et d'angoisse des mecs enfin bon Ă  part ça je suis encore montĂ©e sur scĂšne Ă  la fin du concert vraiment deux fois en deux semaines ça me fait trop rire je suis tombĂ©e amoureuse d'une quadra aux cheveux roses qui Ă©tait manifestement flattĂ©e que je la trouve si belle Ă  part ça j'Ă©tais arrachĂ©e puissance mille on est allĂ©s au resto il a perdu ses clefs de voiture mais on les a retrouvĂ© la soirĂ©e aprĂšs le concert Ă©tait folle j'ai trop aimĂ© on a fumĂ© dans sa voiture on a dĂ©couvert qu'on Ă©tait un peu le yin et le yang car il a des problĂšmes dans tout le cĂŽtĂ© droit du corps et moi c'est tout le cĂŽtĂ© gauche qui est niquĂ© mĂȘme si d'ailleurs j'ai remarquĂ© que je n'avais pas de douleur en ce moment enfin je ne sais pas si je n'en ai pas ou si je les sens juste plus c'est Ă  creuser et sinon aprĂšs ĂȘtre rentrĂ©e ce matin j'ai dormi genre deux heures je me suis un peu engueulĂ©e avec l'ami platonique donc je me sentais comme une merde puis je me suis rĂ©veillĂ©e dans la douleur d'un premier jour de rĂšgles et avec une motivation Ă  me lever avoisinant les zĂ©ros mais j'avais un goĂ»ter d'anniversaire car oui on est un peu des bĂ©bĂ©s avec mes amis du coup j'ai retraversĂ© tout paris sous la pluie mais c'Ă©tait une belle aprĂšs-midi on a bien rigolĂ© mĂȘme si j'Ă©tais un peu mal toute la journĂ©e d'avoir l'impression d'ĂȘtre folle et alors en rentrant on discutait et je ne sais plus comment on en est venues lĂ  mais mes amies m'ont dit que si mon meilleur ami que j'ai revu il n'y a pas longtemps Ă©tait vraiment vraiment amoureux de moi Ă  l'Ă©poque et peut-ĂȘtre encore maintenant je vais y penser toute la soirĂ©e du coup et il faudrait que j'Ă©crive dessus car c'Ă©tait un peu Ă©vident et en mĂȘme temps non et ça me fait rire et ça me fait plein d'autres trucs et si l'amour c'est juste tous nos petits trucs qu'on avait avant alors je veux bien ĂȘtre amoureuse de lui car c'est tout doux et peut-ĂȘtre qu'aprĂšs tout je me trompe et j'ai juste besoin de douceur mystĂšre
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romain8959-blog · 9 months
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Moi je l'ai fait la nuit de vendredi Ă  samedi... mes parents n Ă©taient pas la, on Ă©tait
que tous les 2 avec ma soeur... chacun dans sa chambre... ma soeur sait que des fois je me réveille mouillé, alors c est pas grave.... j ai aussi deja vu que ça lui etait arrive donc je sais qu elle m embetterait pas si je fais pipi au lit !
Comme les fois ou j ai envie de jouer à pipi au lit, je me suis forcé à boire plus le soir...
Et au moment de me coucher, aprÚs avoir fini la serie sur Netflix un peu tard, lavé les denrs, mais pas pipi...
J avais deja un peu envie mais pas de quoi m empĂȘcher de m endormir... je me suis donc endormi sagement....
Comme depuis que j ai 11/12 ans et que j ai recommencĂ© a faire pipi au lit des fois (personne sait que c est exprĂšs !) Le matelas, qui porte toujours les traces de mes premiers dĂ©bordements vers 11 ans, est toujours protĂ©gĂ©, alaise + grosses serviettes trĂšs absorbantes dessus... ces premiers pipi au lit mon amenĂ© Ă  dĂ©couvrir en mĂȘme temps la masturbation au passage !!!
Faut dire qu Ă  ce moment la, vers 11 ans, je fantasmais deja, sans oser franchir le pas, sur le fait de faire pipi au lit da mon pyjama... jusqu au jour oĂč j ai finalement osĂ©... c Ă©tait tellement bon...que j ai eu l irresistible envue de me frotter sur le ventre dans mon pipi tout chaud, dans le pyjama tout mouillĂ©... avant le plus bel orgasme de ma vie...bon chacun son truc !
Bon le réveil le matin a été moins glorieux... mais ce plaisir que je venais de découvrir valait bien la honte de ce matin la !
Mais je m Ă©gare !
Comme j avais beaucoup bu le soir, c était sur que ça allait me réveiller à un moment ou un autre dans la nuit...
Le rĂ©veil affichait 4 je sais plus quoi...j Ă©tais sur cĂŽtĂ©... le temps de rassembler tout les morceaux dans ma tĂȘte... envie de pipi.... a oui c est vrai je m etais dis que....
Je me suis retourné sur le dos...dans cette position, mon envie me paraissait encore plus forte..... et je me suis vite dit... j ai trop envie.... je vais faire pipi au lit....je vais faire pipi dans le pyjama...
J ai touché du bout des doigts le drap du dessous... je matelas avait déja pris suffisamment cher dans le passé, c était pas la peine d en rajouter !
Tout Ă©tait en place.
.je pouvais faire pipi au lit... comme le gamin que j Ă©tais Ă  ce moment la....
Et.... j ai décidé de la faire.... j allais pisser au lit ...
J ai mis mon zizi bien droit vers mon ventre....
Et j ai zrreté de me retenir mais..
Le réflexe de propreté est toujours la dans ces moments la, mais quand tu as trop envie... il ne dur pas... j ai pris une grande respiration., j ai un peu écarté les jambes...
J ai plus pensé a rien et...
J ai sensi que ça arrivait.... et d un coup j ai commençais à faire pipi au lit...
C était tout chaud, la douleur de me retenir s est tout de suite transformée en une onde de plaisir..
Je faisais pipi au lit dans le pyjama expres, c etait tellement bon... j avais tellement envie que je pouvais entendre mon pipi couler dans le pyjama...
Ça chauffait le bas du ventre, mes fesses aussi chauffaient... ça coulait dans la raie des fesses...
Des secondes d un pur plaisir en dehors du temps.
Et ça scest arreté..
Je venais de faire pipi au lit ..
Et sans y faire attention... j ai murmuré rien que pour moi...wouahhhh. j ai... j ai fais pipi au lit... je me le suis répéter plusieurs fois.
Je me sentais tout mouillé mais tellement bien !
Je me suis mis à bander comme un fou... j ai plongé ma main dans le pyjama trempé, en me repetant que j avais fait pipi au lit.
Et d un coup j ai ete submergé par un monstrueux plaisr qui ma laissé vidé jusqu au lendemain, ou dans un demi sommeil, j ai realisé que je baignais dans mon pipi.... putain que ça avait été bon !
.
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christian-dubuis-santini · 10 months
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«Je ne rendrai pas le vaccin obligatoire.»
(Emmanuel Macron, 24/11/2020)
La Verneinung se traduit le plus souvent en français par dĂ©nĂ©gation... L’exemple vient de Freud: lorsqu’un de ses analysants lui raconte un rĂȘve et dit: "qui que soit cette femme dans mon rĂȘve, ce n’est pas ma mĂšre..." Freud en conclut que bien entendu il parle de sa mĂšre. Dire en niant ne dit pas moins que dire en affirmant...
Comme remarque Lacan: «La Verneinung n’est que la pointe la plus affirmĂ©e de ce que je pourrais appeler "l’entre-dit", comme on dit l’entrevue.»
Notons également que le président parle au "je" : «Je ne rendrai pas le vaccin obligatoire.»
Le roi qui se prend pour le roi n’est il pas plus fou que le fou qui se prend pour le roi? Pour le psychanalyste, la normalitĂ©, c'est la psychose. Mais psychose et folie ne se recouvrent pas. Normal ça veut dire qu'il y a une norme, or il n'y a pas de norme sexuelle, et c'est bien pour ça qu'on passe son temps Ă  inventer des normes sociales. La norme mĂąle... NĂ©vrose («je ne veux pas savoir»), psychose («je ne peux pas savoir») et perversion («je sais bien mais quand mĂȘme») sont les trois structures de langage incorporĂ©, nul sujet n’échappe Ă  la structure.
NB: Le noyau psychotique est la norme, car c'est l’universel pour chaque sujet de ne pas pouvoir savoir...
Toujours dans la mĂȘme allocution, Emmanuel Macron dit aussi: «Nos concitoyens ont besoin en effet d'avoir une vie, si je puis dire(...)»
Monseigneur est trop bon. Vraiment
.
Tomber malade ou amoureux

Toutes les gesticulations gouvernementales vides autour du covid (confinements, masques, couvre-feu, etc.) ont autant d’impact sur la propagation du virus que les danses tribales pour faire tomber la pluie... (En fin de compte, ce qui se sera passĂ© en SuĂšde en donnera la confirmation...)
Le vĂ©ritable point saillant est toujours le rapport du sujet Ă  la peur, la jouissance de la peur, l’instrumentalisation de la peur et son corrĂ©lĂąt fantasmatique: l’illusion de la maĂźtrise.
Tomber malade n’est pas sans rapport avec tomber amoureux, cela n'arrive jamais pour des raisons "objectives", dans un premier temps, le sujet sent la maĂźtrise lui Ă©chapper, d’oĂč l’impression de "tomber", et ensuite il (se) raconte une histoire pour tenter de "rationnaliser" ce qui aura Ă©chappĂ© Ă  la chaĂźne des causes et des effets...
Si je me questionne sur les "raisons" qui me font tomber amuoureux, j'ai beau Ă©numĂ©rer ses qualitĂ©s, je sais que ce n'est jamais "ça"... Ce qui m’aura attirĂ© en l'autre, c'est un "je ne sais quoi" qui n'appartient pas Ă  la sĂ©rie des raisons objectives, c'est peut ĂȘtre mĂȘme l'index d'un dĂ©faut... Formellement, tomber amoureux a la structure d'une dĂ©cision. Contrairement aux idĂ©es reçues, ce qui s'appelle Ă  proprement parler "dĂ©cision" est un acte qui pose rĂ©troactivement ses raisons, le fameux "nachtrag" freudien que l’on retrouve dans la "performativitĂ© rĂ©troactive du signifiant" chez Lacan...
C'est parce que suis déjà tombé amoureux (ou que j'ai toujours déjà décidé) qu'ensuite je me raconte des histoires pour essayer de rationnaliser (rendre "raisonnable") ce qui a effectivement échappé à la chaßne des causes et des effets, et qui se trouve dÚs lors marqué du sceau du Réel...
Dans "ce qui se passe", cela se passe sans que nous ayons l’impression d’y avoir Ă©tĂ© pour grand chose, ce n’est qu’aprĂšs-coup que nous "reconstruisons l’histoire" pour essayer de donner du sens, un semblant de cohĂ©rence Ă  notre existence, en produisant un rĂ©cit plus ou moins convaincant qui nous donne l’illusion de maĂźtriser le cours de notre vie, alors que nous ne sommes le plus souvent que les observateurs passifs de ce qu’on appelle "le cours des choses" (ou "le destin"), raison pour laquelle nous passons notre temps Ă  refouler l’inquiĂ©tude que notre radicale passivitĂ© gĂ©nĂšre en nous engageant dans toutes sortes de distractions, d’actions, de divertissements...
L’absence de maĂźtrise (et mĂȘme de la moindre prise) dans ce qui se sera prĂ©sentĂ© Ă  nous comme les Ă©vĂ©nements les plus dĂ©terminants de notre vie nous apparaĂźt si difficile Ă  admettre qu’elle explique le succĂšs de la posture de "victime" car elle offre une Ă©chappatoire au sentiment de culpabilitĂ© (si nous sommes coupables, cela veut dire que ce qui nous arrive aura dĂ©pendu de nous, donc nous aurions pu faire autrement et entreprendre de nous sauver nous-mĂȘmes...)
L’impasse "culpabilitĂ©/victimisation" a Ă©tĂ© explorĂ©e par Kafka: d’un cĂŽtĂ©, dans la logique du ChĂąteau, il n’existe aucun pardon pour les innocents (raison pour laquelle pour ĂȘtre entendu, tu dois d'abord trouver de quoi tu es coupable...), de l’autre: «...je ne prĂ©tends pas ĂȘtre un martyr. Ni mĂȘme une victime de la sociĂ©tĂ©. Non, je ne suis pas une victime, je suis un membre de la sociĂ©tĂ©...» K. rejette le rĂŽle de victime, il finit par dĂ©clarer que si l'on peut parler de conspiration (le "complotisme" d’aujourd’hui), c'est seulement dans la mesure oĂč la fonction essentielle des gens du "pouvoir" est de persuader les sujets qu'ils sont les victimes de forces irrationnelles absurdes, que le monde est fou, dĂ©pourvu de sens et dangereux... Comment dĂšs lors ne pas piger l’importance dans l’idĂ©ologie de la profusion et l’entretien des "informations" destinĂ©es Ă  inquiĂ©ter les populations, en distillant la peur, en soufflant l’effroi, afin que le plus grand nombre possible de nos concitoyens soit maintenu en suggestion de victimisation (qui Ă  tout prendre, puisqu’elle est "socialement reconnue" sera prĂ©fĂ©rĂ©e aux affres de la culpabilitĂ©...)
Une psychanalyse menĂ©e jusqu’à son terme logique aura conclu Ă  l’inconsistance de l’Autre, le grand Autre, avec un grand A, et il n’y a donc, pour le sujet qui en Ă©merge, rien d’autre au monde qu’un objet petit a, conformĂ©ment Ă  l’écriture de son fantasme ($ <>a) par lequel il "voit le monde" — la psychanalyse, Ă  l’instar du marxisme, n’étant pas une Weltanshauung. Le sujet s’y retrouve Ă  assumer sa responsabilitĂ©, ce en quoi il Ă©chappe Ă  l’impasse mortifĂšre de l’alternative victimisation/culpabilitĂ©: ĂȘtre responsable cela veut simplement dire qu’il accepte de rĂ©pondre de sa position de sujet, en tant qu’il est rejet de la chaĂźne signifiante: qu’on le veuille ou non, de notre position de sujet, nous sommes toujours responsable, ceci constitue le fondement indĂ©passable de l’éthique psychanalytique, qui dĂ©bouche et renouvelle la perspective formulĂ©e par Kant de la sortie de notre propre "minoritĂ©"...
En inventant la psychanalyse il y a plus d’un siĂšcle, Freud nous interdit dĂ©sormais de faire comme si nous ne savions pas que les mots savent de nous des choses que nous ignorons d’eux.
L’actualitĂ© du malaise dans la civilisation, c’est une Ă©poque malade comme jamais de la dĂ©liquescence du langage, et cette dĂ©rĂ©liction produit la vraie pollution, la pollution la plus toxique, la mĂšre de toutes les pollutions.
Ce qui s’appelle Discours Capitaliste, dans l’acception lacanienne, ce n’est pas le discours tenu par des capitalistes, mais un effet de structure qui fait que le sujet croit qu’il est le maütre des signifiants, et la langue en usage un simple instrument à sa disposition...
Nos sociĂ©tĂ©s occidentĂ©es soi-disant «progressistes et tolĂ©rantes» s’élĂšvent ainsi Ă  des sommets de crĂ©tinerie autoflagellatoire jamais atteints historiquement...
Du temps des Grecs anciens, la «sociĂ©té» se mettait en scĂšne pour les dieux, aujourd’hui elle se donne en spectacle Ă  elle-mĂȘme, dans une reprĂ©sentation permanente, rĂ©pĂ©tant inlassablement dans les mĂ©dias ou sur les rĂ©seaux dits sociaux le lexique et la syntaxe du discours dominant, s’imaginant qu’elle pourrait ainsi atteindre au «sourdre de la source» Ă  partir de l'eau stagnante des Ă©gouts.
Le sujet du Discours Capitaliste qui croit s’opposer au capitalisme a autant conscience d’ĂȘtre pris dans un discours que le poisson a conscience de l’eau dans laquelle il baigne.
Se poser en s’opposant renforce ce à quoi on s’oppose.
La premiĂšre rĂ©volution accessible au sujet est celle d’avoir osĂ© faire un tour sur soi-mĂȘme, Ă  savoir le tour complet des quatre discours, aller et retour, afin de prendre en lui-mĂȘme l’immarcescible sujet de l’énonciation dans ses propres Ă©noncĂ©s.
Cela s’annonce avec le Discours de l’Analyste.
Comment la considĂ©ration politique aujourd'hui pourrait-elle faire l’impasse sur ce qui, dans son acception stricte lacanienne, se dĂ©finit d’ĂȘtre le Discours de l'Analyste?
Le Discours de l'Analyste ce n’est pas le discours tenu par les psychanalystes (rares parmi ceux qui se disent «psychanalyste» sont Ă  la hauteur de ses exigences) c'est au contraire le Discours qui, en tant que structure interdĂ©finie avec les trois autres Discours (plus un), soutient le destin des quelques uns qui ont choisi de se mettre dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă  son service ; le Discours de l’Analyste c’est avant tout le lien social dĂ©terminĂ© par la pratique d’une analyse.
Pour que ce lien social ait été mis à jour, encore aura-t-il fallu que l'objectif de la cure ait été atteint, autrement dit la dissociation de a et A ait été correctement menée, car si cette «séparation» n'a pas eu lieu (étape logique succédant à l'aliénation) l'Autre continue de fonctionner comme un grand Autre non castré, non barré, entier, représentant absolu du domaine de la nécessité, qui contient sa propre raison, alors que l'opération qui sépare l'Autre de sa cause, place cette cause à la fois hors de la sphÚre du sujet, et hors de la sphÚre de l'Autre, c'est à dire au point de leur impossible intersection.
Le Discours de l'Analyste est ainsi le seul Discours qui permette au sujet, qui s’y prend dĂ©libĂ©rĂ©ment, d’assumer sa division constitutive, tout en dĂ©terminant sa confrontation au RĂ©el, Ă  laquelle il est forcĂ©ment convoquĂ© puisqu’il en est partie prenante.
Le Discours de l’Analyste non seulement permet de rendre compte que de notre position de sujet, nous sommes toujours responsables, mais la position du psychanalyste ne laisse pas d'Ă©chappatoire puisqu'elle exclut la tendresse de la Belle Âme, comme elle exclut toute prĂ©tention Ă  l’objectivitĂ© pure.
Le Discours de l'Analyste ne commande pas, et en ceci il est dĂ©jĂ  l'envers du Discours du MaĂźtre, il ne commande ni ne recommande, ce qui permet de se dĂ©gager des sempiternelles pulsions de soumission et de domination, de sĂ©duction et de manipulation, une prise de distance avec l'Autre qui - grĂące Ă  un «jeu des places», oĂč la place vide se diffĂ©rencie de ce qui l'occupe, sujet ou objet - offre la promesse d'un lien social authentique renouvelĂ©, basĂ© sur la parole qui engage, l'autre (qui est lĂ ) ayant pris le pas sur l'Autre (qui n’existe pas).
Lacan parle de sortie du Discours Capitaliste, ce qui ne signifie pas encore la sortie du capitalisme.
Raison pour laquelle il ne manque d’ajouter: «Plus on est de saints, plus on rit, c'est mon principe, voire la sortie du discours capitaliste, — ce qui ne constituera pas un progrĂšs, si c'est seulement pour certains...» (TĂ©lĂ©vision)
Se mettre au service du Discours de l’Analyste implique pour nous que d'une part nous ayons compris que nous n'avons pas d'autre rayon d'action vĂ©ritable et rĂ©el que d’intervenir sur les Discours, la psychanalyse Ă©tant une clinique du discours et un Discours, et d'autre part que nous refusons de vĂ©gĂ©ter sur le «mode survie» – la survie utilitaro-hĂ©doniste, pauvre en Ă©vĂ©nements, principale prĂ©occupation de beaucoup de nos contemporains: "un peu de poison par-ci par-lĂ : cela donne des rĂȘves agrĂ©ables. Et beaucoup de poisons pour finir: cela donne une mort agrĂ©able. On a son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit, mais l'on rĂ©vĂšre la santĂ©. Nous avons inventĂ© le bonheur, disent les derniers hommes, et ils clignent de l'Ɠil." (Also sprach Z.)
Nous rejetons donc radicalement l'idĂ©ologie libĂ©rale de la victimisation, laquelle rĂ©duit la politique Ă  un programme d'Ă©vitement du pire, au renoncement Ă  tout projet positif et Ă  la poursuite de l'option la moins mauvaise – car nous ne sommes pas sans savoir que, comme Arthur Feldmann, un Ă©crivain juif viennois, l'a amĂšrement notĂ©, "notre survie se paie gĂ©nĂ©ralement au prix de notre vie."
La survie vaut-elle le coup d’ĂȘtre survĂ©cue?
Aimer, c’est changer de discours.
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marie-swriting · 12 days
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Conseil En Amour - Jake "Hangman" Seresin
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Top Gun Maverick Masterlist
Résumé : Jake revient aprÚs avoir été en déploiement pendant six mois et il a besoin de ton aide pour avoir la femme qu'il aime.
Warnings : un peu d'angst, attirance mutuelle, peur que l'amour ne soit pas réciproque, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.7k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : How You Get The Girl (Taylor's Version) par Taylor Swift
Quelqu’un frappant Ă  la porte te tire de ton programme tĂ©lĂ©. D’abord, tu baisses le volume pour que la personne ne sache pas que tu es chez toi et attends qu’elle parte. Toutefois, quand les coups sur la porte se font plus insistant et que tu entends un “je sais que tu es là” avec un accent texan, tu quittes ton canapĂ© Ă  grande vitesse et ouvres la porte Ă  Jake. Tu fais un cri de joie avant de te jeter dans ses bras. Jake rigole face Ă  ton enthousiasme puis, il te serre avec tendresse contre lui. 
Vous ne vous ĂȘtes pas vus pendant six mois Ă  cause de son dernier dĂ©ploiement. Bien sĂ»r, vous avez pu vous tĂ©lĂ©phoner, mais ce n’est pas pareil. Vous ĂȘtes fusionnels depuis vos cinq ans, vous avez besoin de vous voir souvent. 
-Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu rentrais aujourd’hui ? demandes-tu en faisant un pas en arriùre. 
-Je voulais te faire la surprise. 
-C’est rĂ©ussi. Tu m’as tellement manquĂ© ! t’exclames-tu en lui embrassant la joue et avant de le tirer Ă  l’intĂ©rieur. J’espĂšre que tu vas rester ici un petit moment. Six mois sans se voir, c’est beaucoup trop long !
-Je suis bien d’accord, sourit-il tendrement. 
Comme à votre habitude quand il rentre de déploiement, vous passez la journée ensemble puis, Jake dort chez toi. Vous sortez dans le centre-ville, mangez ensemble et si un film vous intéresse, vous allez au cinéma et le lendemain, Jake rentre enfin chez lui - il habite à une vingtaine de minutes. 
Quand le soir est arrivĂ©, vous rentrez, un plat Ă  emporter en main. Vous vous installez dans ton salon et tu mets une sĂ©rie au hasard afin d’avoir un fond sonore. Vous continuez Ă  parler de ces derniers mois et ce que vous avez loupĂ© quand tu dĂ©cides d’évoquer un sujet que Jake semble Ă©viter.
-Alors, tu ne m’as pas dit, oĂč ça en est avec Lara ?
Jake a rencontrĂ© Lara une semaine avant de partir dans un bar. Tu n’étais pas avec lui ce soir-lĂ  donc tu ignores pas mal de dĂ©tails sur leur relation. Tout ce que tu sais, c’est que Jake a bien accrochĂ© avec elle. 
-Oh, euh
 Eh bien
, bĂ©gaye-t-il en Ă©vitant ton regard. 
-Jake, dis-tu avec un ton réprobateur. Ne me dis pas que tu as merdé. Pas encore.
-Pas vraiment. Enfin, si un peu. 
-Qu’est-ce que tu as fait ?
-Je lui ai peut-ĂȘtre pas tĂ©lĂ©phonĂ© depuis que je suis parti.
-Tu te fous de moi ? t’écris-tu en lui frappant l’épaule. Tu te rends compte quand mĂȘme que tu es le genre de mec qu’on critique quand on se retrouve entre filles ? Jake, faut que tu arrĂȘtes de faire le connard et de dĂ©truire tes relations ! Tu es un mec gentil, mais quand il s’agit d’amour, tu es le pire. A chaque fois, tu tombes sur une fille superbe et tu ruines tout.
-Je sais et cette fois, je veux régler les choses.
-Avant qu’on continue, tu l’as pas trompĂ©e, j’espĂšre ?
-Je suis nul en relation, mais tu sais que j’ai des limites et je dois dire que je suis fier de jamais l’avoir franchie, affirme-t-il avec un sourir satisfait.
-Encore heureux ! 
-Bref, au dĂ©but, je ne savais pas ce que je voulais avec elle, mais maintenant si. J’ai vraiment accrochĂ© avec Lara et je veux qu’elle me pardonne et qu’elle me donne une autre chance, mais je ne sais pas quoi faire.
Suite à sa phrase, tu comprends le sous-entendu de Jake. Il a mal agi et il a besoin de tes conseils avisés pour régler la situation. Encore. Tu roules des yeux avant de te redresser.
-Je vais finir par te faire payer mes conseils en amour, au moins, je deviendrai milliardaire en un mois avec toi.
-T’es la personne la plus stable  que je connaisse en termes de relations amoureuses donc forcĂ©ment que je me tourne vers toi ! Puis, tu es une femme, tu sais ce qu’il faut faire.  
-C’est vrai, confirmes-tu avec modestie. Bon, dĂ©jĂ , tu vas essayer de la voir dans un endroit neutre, par exemple, un cafĂ©. 
-Et je lui offre des fleurs ?
-Tu connais ses fleurs préférées ?
-Les roses, c’est la sĂ©curitĂ©, non ? suggĂšre-t-il et tu es dĂ©sespĂ©rĂ©e. 
-Tu connais un dĂ©tail personnel sur Lara, comme le genre de livres qu’elle aime ? demandes-tu et il secoue la tĂȘte. D’accord, contente toi de lui payer ce qu’elle prend au cafĂ©. DĂ©jĂ , tu excuses et comme il faut, tu fais en sorte que le focus soit sur elle et sur ce qu’elle a pu ressentir. Le but n’est pas qu’elle te rĂ©conforte parce que tu te sens coupable alors que c’est toi qui as merdĂ©. Si elle ne t’a pas encore jetĂ© son verre d’eau Ă  la gueule, c’est que t’es sur la bonne voie. LĂ , de la maniĂšre la plus convaincante, tu vas lui dire que tu la veux, elle et pas une autre fille, pour le meilleur et pour le pire. Tu sais que ça va lui prendre du temps pour qu’elle te fasse confiance Ă  nouveau mais que tu attendras pour toujours jusqu’à ce que ça soit le cas. Dis-lui que tu sais que tu lui as brisĂ© le cƓur, mais que tu veux le rĂ©parer, car tu tiens vraiment Ă  elle et que tu vas faire mieux pour elle. En bref, prouve que tu veux t’amĂ©liorer et appuie tes mots par des gestes. Et voilĂ , comment ça fonctionne, c’est comme ça que tu pourras avoir la femme. En tout cas, tes chances seront plus grandes. 
-Tu penses vraiment que ça peut marcher ? demande Jake, sceptique. 
-Je ne peux pas te le promettre Ă  100%, mais au moins, ça montre que tu veux devenir l’homme qu’elle mĂ©rite. En tout cas, t’as intĂ©rĂȘt Ă  me tenir au courant ! Et aussi, ne tarde pas trop pour le faire. Tu devrais mĂȘme la contacter ce soir pour pouvoir la voir dans les jours qui arrivent. 
-Tu as raison.
Jake prend son tĂ©lĂ©phone et tape rapidement un message. AprĂšs ta validation, il l’envoie et attend nerveusement la rĂ©ponse. Cependant, Ă©tant fatiguĂ© du voyage, Jake ne tarde pas Ă  bailler, vous allez donc vous coucher. Jake dort dans le mĂȘme lit que toi. Vous l’avez toujours fait et vous n’allez pas changer maintenant. AprĂšs tout, entre vous, c’est complĂštement platonique. 
Enfin, pour lui. De ton cĂŽtĂ©, ça n’a pas toujours Ă©tĂ© le cas. Quand vous Ă©tiez encore au lycĂ©e, le bĂ©guin que tu avais sur Jake Ă©tait presque embarrassant. C’est d’ailleurs le seul secret que tu ne lui as jamais dit. Officiellement. Lors du bal du lycĂ©e, tu avais confessĂ© Ă  Jake que tu aimerais ĂȘtre plus que de simples amis, mais il Ă©tait tellement saoul qu’il n’a pas compris ce que tu insinuais et le lendemain, il avait zĂ©ro souvenir et tu en Ă©tais reconnaissante. Tu ne sais pas ce que tu aurais fait s’il s’en Ă©tait souvenu. Tu aurais sĂ»rement perdu ton meilleur ami et tu ne pouvais pas te le permettre alors tu as enfoui ce bĂ©guin jusqu’à ce qu’il meurt. 
Toutefois, ce que tu ne sais pas et le seul secret que Jake ne t’a jamais partagĂ©, c’est qu’il se souvient trĂšs bien de ce que tu lui avais dit ce soir-lĂ . Il Ă©tait juste tellement surpris qu’il avait fait semblant de ne pas comprendre. Il n’avait pas l’impression de t’aimer de cette façon alors il n’a rien dit pour ne pas changer votre amitiĂ©. Cependant, le retour de bĂąton a Ă©tĂ© violent deux ans plus tard, quand tu as eu ton premier petit ami sĂ©rieux. Jake avait ressenti une forte jalousie, pensant d’abord qu’il avait juste peur de perdre sa meilleure amie avant d’arriver Ă  la terrible conclusion : il avait des sentiments pour toi et c’était trop tard, il avait loupĂ© le coche avec toi. Par consĂ©quent, Jake a enchaĂźnĂ© les relations sans lendemain alors que tu enchainais les relations sĂ©rieuses de plusieurs annĂ©es sans qu’il comprenne ce que tu trouvais Ă  “ces mecs”, comme il dit si bien. Cependant, ces derniers mois, il a acceptĂ© qu’un de “ces mecs” avec qui tu es depuis plusieurs annĂ©es soit celui qu’il te faut. Jake n’est pas sĂ»r d’ĂȘtre celui que tu mĂ©rites et il ne veut pas ruiner votre amitiĂ©, c’est pourquoi il veut tellement rĂ©parer sa relation avec Lara. Surtout que ton histoire avec Scott est actuellement la plus longue, il est sĂ»rement ton futur mari alors Jake doit dĂ©finitivement arrĂȘter d’espĂ©rer qu’un jour, vous serez ensemble. Il doit avancer comme toi, tu l’as fait Ă  l’époque. 
Le lendemain matin, quand Jake se rĂ©veille, tu es dĂ©jĂ  partie au travail. Pendant qu’il mange son petit-dĂ©jeuner, Jake a les yeux posĂ©s sur une photo de toi et lui accrochĂ©e sur le mur, il a ses lĂšvres sur ta joue alors que tu caches ton embarras avec un sourire. La photo date du dernier jour du lycĂ©e et il mentirait s’il disait que ce n’était pas une de ses prĂ©fĂ©rĂ©es. Il te trouve adorable dessus. La sonnerie de son tĂ©lĂ©phone le tire de ses pensĂ©es. Il le dĂ©verrouille et dĂ©couvre un message de Lara.
Message de Lara à Jake, 8h37 : 
Je veux bien t’écouter, mais juste parce que je veux des explications. Ça te va demain aprĂšs-midi ? 
Jake se dĂ©pĂȘche de lui rĂ©pondre et de confirmer le rendez-vous. Il devrait ĂȘtre content, Lara est ouverte Ă  la discussion, mais il ne peut s’empĂȘcher d’avoir un pincement au cƓur et de regarder la photo accrochĂ©e au mur Ă  nouveau. Il secoue la tĂȘte et reporte son attention sur Lara. Tu fais partie de son passĂ© romantique, mĂȘme s’il n’y a jamais rien eu, Lara est son futur. Il doit penser Ă  elle, pas Ă  toi. 
Le soir quand tu rentres du boulot, Jake t’informe de son rendez-vous le lendemain. Tu le fĂ©licites avec un grand sourire, mĂȘme si ton cƓur se brise un peu. Jake te rĂ©pĂšte ce qu’il doit dire Ă  Lara afin de s’assurer qu’il ne va pas ruiner sa derniĂšre chance et tu lui confirmes que son discours est parfait, le rassurant. 
-Les lys blancs, c’est ses fleurs prĂ©fĂ©rĂ©es, informe Jake de but en blanc. 
-Alors prends-lui un bouquet. Ça prouvera que tu tiens Ă  elle, car tu t’es rappelĂ©e d’un dĂ©tail sur elle. 
-C’est pour ça que tu ne voulais pas que je prenne de roses ?
-Exactement. Si tu as de la chance et que ce sont ses fleurs prĂ©fĂ©rĂ©es, tu t’en tires bien, mais imagine qu’elle les dĂ©teste car elle les trouve clichĂ©s, tu vas ruiner tous tes efforts avant mĂȘme d’avoir parlĂ©, car en plus de pas ĂȘtre original, tu prouves que tu n’as pas fait attention Ă  elle. Les roses sont la sĂ©curitĂ©, mais ça ne veut pas dire que ça doit ĂȘtre ton choix au moindre obstacle. Tu prends dĂ©jĂ  des risques en revenant six mois aprĂšs avoir fait le mort, alors va jusqu’au bout, ne joue pas la sĂ©curitĂ© avec des roses. 
-Tu as raison.
-Je sais que j’ai raison ! Et par pitiĂ©, ne lui achĂšte pas que des fleurs quand tu merdes. Offre-lui en aussi quand tout va bien entre vous. Offre-lui en mĂȘme s’il n’y a rien de spĂ©cial Ă  fĂȘter, c’est ce genre de petits dĂ©tails qui vont faire la diffĂ©rence, ça prouve que tu tiens toujours Ă  elle. Bien Ă©videment, ça va au-delĂ  de fleurs, mais tu as l’idĂ©e, le fait est que tu ne dois pas laisser une routine s’installer oĂč les seules fois oĂč tu la brises et que tu lui donnes de l’attention, c’est pour te faire pardonner ou crois-moi, c’est la rupture assurĂ©e, car elle se sentira dĂ©laissĂ©e, prĂ©cises-tu en disant ta phrase rapidement et Jake te regarde de maniĂšre suspicieuse. 
-Tout va bien entre toi et Scott ? Ça avait l’air personnel sur la fin.
-On ne parle pas de moi, mais de toi.
-Donc ça ne va pas entre vous, affirme-t-il en lisant en toi comme dans un livre ouvert. 
-On a rompu il y a cinq mois, soupires-tu.
-Quoi ? Mais pourquoi tu me l’as pas dit ? Qu’est-ce qu’il a fait ? Il t’a pas trompĂ©, j’espĂšre ! s’assure Jake, protecteur.
-Non, ce n’est pas ça. C’est juste qu’aprĂšs six ans presque sept de relation, on s’est perdus dans une routine et on a rĂ©alisĂ© qu’on restait ensemble par habitude et non par amour. Et puis, on se disputait de plus en plus pour des broutilles. C’est mieux comme ça.
Ce que tu ne dis pas Ă  Jake, c’est qu’il y avait Ă©galement une autre raison. Scott Ă©tait persuadĂ© que Jake et toi, vous vous aimiez. Tu avais beau lui dire que tes sentiments dataient de l’adolescence et que Jake ne t’a jamais vu de cette façon, Scott ne voulait rien entendre. Ton amitiĂ© avec Jake Ă©tait un des principaux sujets de disputes entre Scott et toi.
-T’aurais dĂ» me le dire plutĂŽt que de faire semblant d’aller bien Ă  chaque fois qu’on s’appelait. 
-T’inquiĂšte pas, je m’en suis remise. Revenons-en Ă  toi et Ă  Lara. Tu m’as Ă  peine parlĂ© d’elle.
-Normal, je ne pensais pas que je voudrais aller plus loin avec elle. 
Jake rĂ©pond Ă  tes nombreuses questions, mais il ne peut s’empĂȘcher de penser Ă  l’information que tu viens de lui donner. Tu as rompu avec Scott, chose qu’il ne pensait pas possible. Il Ă©tait sĂ»r que tu allais finir ta vie avec lui. Contrairement Ă  tes anciens petits amis, Jake devait avouer que Scott te mĂ©ritait vraiment et ça lui coĂ»tait de l’admettre, mais il voyait bien que Scott te rendait heureuse comme lui ne pourrait jamais. Peut-ĂȘtre que cette fois Jake saurait te rendre heureuse ? Jake finit par repousser cette derniĂšre pensĂ©e dans un coin de sa tĂȘte. Il a dit qu’il devait te laisser dans le passĂ©. Il ne peut pas espĂ©rer un avenir avec toi alors qu’il va reconquĂ©rir Lara ! Il doit rester concentrĂ©.
Jake finit par partir en fin de soirĂ©e afin de rentrer chez lui. Tu le prends dans tes bras et lui fais des encouragements pour son rendez-vous avant de fermer la porte derriĂšre lui. Cette nuit-lĂ , Jake a dĂ» mal Ă  dormir, totalement perdu quant Ă  ce qu’il veut rĂ©ellement. 
Le lendemain, Ă©tant ton jour de repos et la pluie coulant Ă  flot, tu restes chez toi et tu nettoies ton appartement de fond en comble. La musique sortant de ton tĂ©lĂ©phone, tu laves le sol avec attention quand quelqu’un frappe Ă  la porte. Tu soupires fortement puis, tu remets la serpillĂšre dans le seau et fais attention Ă  ce qu’il ne tombe pas avant d’aller ouvrir tout en coupant ta musique. En ouvrant la porte, tu dĂ©couvres avec surprise Jake, trempĂ© jusqu’aux os, un bouquet avec diffĂ©rentes fleurs dans les tons violets en main.
-Jake ? Qu’est-ce que tu fais là ? 
-Je me souviens, annonce-t-il comme si tu devais comprendre. 
-De quoi tu parles ?
-Le bal de promo.
-Quoi ? Mais t’es pas censĂ©e ĂȘtre avec Lara Ă  cette heure-ci ? Et je croyais que tu allais lui prendre des lys, questionnes-tu aprĂšs avoir compris Ă  quoi il fait rĂ©fĂ©rence. 
-Ces fleurs, c’est pour toi. Je ne joue pas la sĂ©curitĂ©, je sais que tu adores ce genre de bouquet, car tu n’arrives pas Ă  choisir une fleur prĂ©fĂ©rĂ©e et le violet est ta couleur prĂ©fĂ©rĂ©e, dit-il en te tendant le bouquet, mais tu ne le prends pas.
-Quoi ? Mais t’es fou ? Lara est celle que tu dois reconquĂ©rir, pas moi ! 
-C’est ce que je croyais aussi, mais ça n’aurait pas Ă©tĂ© juste envers elle. Je suis bien allĂ© la voir, je me suis excusĂ© de l’avoir ghostĂ©e, mais ce n’est pas elle que je veux. 
-Je ne comprends pas, Jake.
-Je peux rentrer ?
Sans rĂ©pondre, tu te dĂ©cales et le laisses entrer. Jake dĂ©fait ses chaussures trempĂ©es avant de faire quelques pas vers l’entrĂ©e de la cuisine. 
-Je vais te chercher une serviette, j’ai pas envie que tu tombes malade. Tu peux te prĂ©parer un cafĂ© pour te rĂ©chauffer.
Pendant que tu rĂ©cupĂšres une serviette propre, tu essayes de comprendre ce qui est en train de se passer. Tu ne t’attendais pas Ă  le voir, surtout avec un bouquet de fleurs. Quand tu retournes vers lui, Jake pose sa tasse tout juste remplie et accepte la serviette tout en tendant le bouquet, cette fois, tu le prends. Sans pouvoir te retenir, tu humes le parfum et regardes les fleurs avec plus d’attention et tu les adores. Jake a visĂ© juste. Il est fier de lui quand il voit un sourire attendri sur ton visage.
-Elles sont magnifiques, Jake, mais pourquoi ? 
-Comme j’ai dit, je me souviens. Je me souviens de ce que tu m’as dit au bal de promo, prĂ©cise-t-il en se sĂ©chant le visage.
-Je ne vois pas de quoi tu parles, mens-tu, en Ă©vitant de le regarder.
-Je suis sĂ»r du contraire. Tu m’as dit que tu avais des sentiments pour moi. 
Tu regardes Jake, perdue et les sourcils froncĂ©s. Tu Ă©tais persuadĂ©e qu’il n’avait aucun souvenir de ce moment-lĂ . En une seconde, tes joues commencent Ă  chauffer et tu ne sais plus oĂč te mettre.
-J’ai fait comme si je ne me souvenais pas, car je ne savais pas comment rĂ©agir et je suis dĂ©solĂ©, admet Jake en posant la serviette et en buvant une gorgĂ©e de son cafĂ©.
-Sois pas dĂ©solĂ©, tu m’as sauvĂ© d’un moment qui aurait hantĂ© toutes mes nuits comme ça va ĂȘtre le cas avec celui-ci.
-J’aurais pas dĂ» t’ignorer, affirme-t-il en posant la tasse sur la table. Tu m’as confessĂ© quelque chose d’important et en t’ignorant, je t’ai brisĂ© le cƓur et par la mĂȘme occasion, le mien. Je ne le savais pas encore Ă  ce moment-lĂ , mais j’avais aussi des sentiments pour toi. Je l’ai rĂ©alisĂ© bien trop tard, quand tu as rencontrĂ© connard numĂ©ro un.
-Josh ? demandes-tu en rigolant.
-C’est ce que j’ai dit. Bref, continue Jake en se rapprochant de toi, j’aurais dĂ» parler avec toi et pas te laisser dans l’ombre. Ton amitiĂ© compte pour moi et ce soir-lĂ , je ne me suis pas comportĂ© en bon ami. MĂȘme si je n’avais pas de sentiments pour toi, j’aurais dĂ» te rĂ©pondre et pas te laisser affronter ce chagrin seul. Je suis dĂ©solĂ© de t’avoir brisĂ© le cƓur ce soir-lĂ  et si ce n’est pas encore trop tard, je veux le rĂ©parer. Je n’ai jamais cessĂ© d’avoir des sentiments pour toi. J’ai passĂ© trop d’annĂ©es Ă  ignorer mes sentiments et les fois oĂč j’ai voulu te les partager, tu Ă©tais en couple et maintenant, c’est le bon moment pour que je te le dise. Tu es celle que je veux, toi et pas une autre fille, pour le meilleur et pour le pire. 
-Et Lara ? Je croyais qu’elle te plaisait, demandes-tu, en tentant de ne pas avoir trop d’espoir.
-Elle est sympa, mais elle ne me fera jamais ressentir ce que je ressens avec toi. Je n’aurais pas Ă©tĂ© honnĂȘte avec elle si je m'Ă©tais mis en couple avec Lara. C’est pour ça que je n’ai jamais rĂ©ussi Ă  ĂȘtre en couple sĂ©rieusement, tu Ă©tais toujours dans ma tĂȘte et je ne voulais pas d’une autre fille. Avec Lara, je voulais essayer, car je pensais avoir loupĂ© ma chance avec toi donc je voulais avancer, mais quand tu m’as dit que c’était fini avec Scott hier, j’ai compris que tu serais toujours dans mon coeur. C’est pourquoi j’ai prĂ©fĂ©rĂ© m’excuser auprĂšs de Lara sans lui dire que je voulais une relation. Je n’aurais pas pu m’engager avec elle, car c’est avec toi que je veux le faire. Je ne sais pas si tu as toujours des sentiments pour moi et si c’est le cas, tu es sĂ»rement hĂ©sitante vu mon historique et je comprends, mais je le pense vraiment quand je dis que je veux m’engager, insiste-t-il en te regardant droit dans les yeux. Je ne dis pas que je serai parfait tout de suite, mais tu peux ĂȘtre sĂ»re que je ferai tout pour l’ĂȘtre. Je sais que ça va prendre du temps pour que tu me fasses confiance et j’attendrai jusqu’à la fin des temps que ça soit le cas. Je tiens Ă  toi, non, je t’aime et je veux faire mieux pour toi. Pour une fois, je veux ĂȘtre le bon petit ami, et surtout, je veux ĂȘtre l’homme qui te mĂ©rite, dĂ©clare Jake en posant sa main sur ta joue, qui t’offira des fleurs Ă  la moindre occasion, qui ne te laissera pas tomber, avec qui tu ne seras jamais dans une routine, celui qui saura te rendre heureuse, te faire sentir aimĂ©e et te chĂ©rira jusqu’à son dernier souffle. 
Tu restes sans voix suite au discours de Jake. Tu ne t’attendais pas Ă  une confession de sa part et tu ne pensais pas que Jake Ă©tait capable de dire de si belles choses ou mĂȘme d’ĂȘtre aussi sĂ©rieux concernant une relation. Ignorant quoi rĂ©pondre, tu poses ta main de libre sur la joue de Jake et l’embrasses avec passion. Il ne perd pas une seconde avant de rĂ©pondre Ă  ton baiser. Parmi tous ceux qu’il a pu partager, celui-ci est officiellement son prĂ©fĂ©rĂ© et il espĂšre le revivre chaque jour de sa vie. Son cƓur bat la chamade alors qu’il te rapproche de lui. Quand vous vous sĂ©parez, tu regardes Jake avec des yeux remplis d’amour.
-J’ai jamais cessĂ© de t’aimer, Jake.
Jake sourit en entendant ta confession. Il avait beaucoup d’apprĂ©hension en venant te retrouver. Il avait peur de tout ruiner et il est rassurĂ© de voir qu’il avait tort. 
-Wow, ton conseil Ă©tait parfait, dit-il soudainement, d’un ton sarcastique. Bon, j’ai un peu improvisĂ© en le modifiant un peu, mais je le valide. Tu devrais vraiment te faire payer pour tes conseils en amour.
-Je t’avais dit que c’est comme ça que ça fonctionne, affirmes-tu comme si c’était Ă©vident. C’est comme ça que tu as pu avoir la femme.
-C’est comme ça que j’ai pu avoir ma femme.
Quand tu entends les deux derniers mots, tu Ă©vites son regard pendant une seconde, lĂ©gĂšrement troublĂ©e. Tu t’éclaircis la gorge avant de reprendre la parole. 
-On va d’abord faire un premier rendez-vous avant d’aller aussi loin. 
-T’as raison. Tu as des conseils à me donner pour un premier rendez-vous ? Je dois impressionner une femme que j’aime beaucoup.
Vous rigolez puis Jake attire ton visage vers lui avant de poser ses lĂšvres Ă  nouveau, le deuxiĂšme baiser encore meilleur que le premier.
Top Gun Maverick Masterlist
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philippebresson · 1 month
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Quand l’actrice Romy Schneider disparait le samedi 29 mai 1982 Ă  l’ñge de 44 ans, Alain Delon vient se recueillir longuement dans la chambre oĂč elle repose. Il Ă©crira pour elle cette derniĂšre lettre. Je ne sais pas si Delon Ă©tait "intelligent", Marie LaforĂȘt prĂ©tend qu'il ne l'Ă©tait pas..., mais cette lettre est terriblement belle. Elle semble avoir Ă©tĂ© Ă©crite avec le sang de son cƓur. Et elle me touche, terriblement.
« Je te regarde dormir. Je suis auprĂšs de toi, Ă  ton chevet. Tu es vĂȘtue d’une longue tunique noire et rouge, brodĂ©e sur le corsage. Ce sont des fleurs, je crois, mais je ne les regarde pas. Je te dis adieu, le plus long des adieux, ma PuppelĂ©. C’est comme ça que je t’appelais. Ça voulait dire «petite poupĂ©e», en allemand.
Je ne regarde pas les fleurs mais ton visage et je pense que tu es belle, et que jamais peut-ĂȘtre tu n’as Ă©tĂ© aussi belle. Je pense aussi que c’est la premiĂšre fois de ma vie – et de la tienne – que je te vois sereine et apaisĂ©e. Comme tu es calme, comme tu es fine, comme tu es belle. On dirait qu’une main, doucement, a effacĂ© sur ton visage toutes les crispations, toutes les angoisses du malheur. Je te regarde dormir. On me dit que tu es morte.
Je pense Ă  toi, Ă  moi, Ă  nous. De quoi suis-je coupable ? On se pose cette question devant un ĂȘtre que l’on a aimĂ© et que l’on aime toujours. Ce sentiment vous inonde, puis reflue et puis l’on se dit que l’on n’est pas coupable, non, mais responsable
 Je le suis.
A cause de moi, c’est Ă  Paris que ton cƓur, l’autre nuit, s’est arrĂȘtĂ© de battre. A cause de moi parce que c’était il y a vingt-cinq ans et que j’avais Ă©tĂ© choisi pour ĂȘtre ton partenaire dans "Christine".
Tu arrivais de Vienne et j’attendais, à Paris, avec un bouquet de fleurs dans les bras que je ne savais comment tenir. Mais les producteurs du film m’avaient dit : "Lorsqu’elle descendra de la passerelle, vous vous avancerez vers elle et lui offrirez ces fleurs."
Je t’attendais avec mes fleurs, comme un imbĂ©cile, mĂȘlĂ© Ă  une horde de photographes. Tu es descendue. Je me suis avancĂ©. Tu as dit Ă  ta mĂšre : "Qui est ce garçon ?" Elle t’a rĂ©pondu : "Ce doit ĂȘtre Alain Delon, ton partenaire
" Et puis rien, pas de coup de foudre, non. Et puis je suis allĂ© Ă  Vienne oĂč l’on tournait le film. Et lĂ , je suis tombĂ© amoureux fou de toi. Et tu es tombĂ©e amoureuse de moi.
Souvent, nous nous sommes posĂ© l’un Ă  l’autre cette question d’amoureux : "Qui est tombĂ© amoureux le premier, toi ou moi ?" Nous comptions : "Un, deux, trois !" et nous rĂ©pondions "Ni toi ni moi ! Ensemble !"
Mon Dieu, comme nous Ă©tions jeunes, et comme nous avons Ă©tĂ© heureux. A la fin du film, je t’ai dit : "Viens vivre avec moi, en France" et dĂ©jĂ  tu m’avais dit "Je veux vivre prĂšs de toi, en France." Tu te souviens, alors ? Ta famille, tes parents, furieux. Et toute l’Autriche, toute l’Allemagne qui me traitaient
 d’usurpateur, de kidnappeur, qui m’accusaient d’enlever l’ImpĂ©ratrice ! Moi, un Français, qui ne parlais pas un mot d’allemand. Et toi, PuppelĂ©, qui ne parlais pas un mot de français. Nous nous sommes aimĂ©s sans mots, au dĂ©but. Nous nous regardions et nous avions des rires.
Puppelé  Et moi j’étais PĂ©pĂ©. Au bout de quelques mois, je ne parlais toujours pas l’allemand mais toi tu parlais français et si bien que nous avons jouĂ© au thĂ©Ăątre, en France. Visconti faisait la mise en scĂšne. Il nous disait que nous nous ressemblions et que nous avions, entre les sourcils, le mĂȘme V qui se fronçait, de colĂšre, de peur de la vie et d’angoisse.
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Il appelait ça le "V de Rembrandt" parce que, disait-il, ce peintre avait ce V sur ses auto portraits. Je te regarde dormir. Le V de Rembrandt est effacé 
Tu n’as plus peur. Tu n’es plus effrayĂ©e. Tu n’es plus aux aguets. Tu n’es plus traquĂ©e.
La chasse est finie et tu te reposes. »
Alain Delon
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ernestinee · 1 year
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En ce moment je suis en apnĂ©e examens de l'ado examens des patients parents stressĂ©s. L'ado m'a demandĂ© de l'aide pour Ă©tudier alors j'ai un peu amĂ©nagĂ© mes horaires. Je culpabilise toujours de le laisser se dĂ©brouiller pendant que je m'occupe de la rĂ©ussite de mes patients, parfois pour les mĂȘmes cours.
Du coup pour l'instant ma vie m'emmerde un peu. Ses cours sont chiants je hais la chimie encore plus que quand j'Ă©tais moi-mĂȘme Ă  l'Ă©cole. C'est fou comme les Ă©tudes ne me manquent pas, alors qu'aujourd'hui je saute sur les formations que je trouve parce que j'ai toujours besoin d'apprendre. Mais les trucs scolaires ohlala non.
Il fait chaud depuis des semaines, il fait clair tÎt et les chats me réveillent à 4h30, aprÚs quoi je comate à peine. J'ai envie de vacances mais ça me stresse de tout laisser en plan. Façon cette année on fait des travaux à la maison et à l'appartement et donc pas de vacances.
J'ai relu ce matin une partie de ce que j'avais Ă©crit pendant le city-trip en Italie l'annĂ©e derniĂšre. C'Ă©tait tellement bien et tellement stressant et tellement Ă©prouvant en mĂȘme temps. Mais tellement bien. Être dans des endroits si grandioses mais vivre dans le van les uns sur les autres. Ces vacances me laissent dans l'ambiguĂŻtĂ©. Les montagnes me manquent. L'idĂ©al serait d'y aller seule et l'homme garde les chats et l'ado et la maison. J'ai zĂ©ro Ă©nergie pour rouler 14h de toutes façons encore moins seule. Y aller en train peut-ĂȘtre. J'ai envie de voyager loin et seule et ĂȘtre dans un endroit silencieux, frais et confortable voilĂ  voilĂ .
Ce qui fonctionne le mieux en ce moment, bizarrement c'est mon couple. Je ne sais pas si ça veut dire que tout le reste est absolument pourri ou si on a fait des progrÚs. Bon, on a fait des progrÚs. On fait régime ensemble, il est assez investi alors il réfléchit à des repas, il prépare la liste des courses, c'est une charge mentale en moins. On a trouvé un moyen relativement ludique de composer nos repas en fonction de la teneur en protéines, lipides, glucides et fibres et manifestement, ça fonctionne.
J'ai 7,5 kg de moins qu'il y a quelques semaines, et je ne sais pas trop apprĂ©hender mon corps. En vrai ça va, j'ai gardĂ© ma poitrine ça m'effrayait de la perdre, et je flotte dans mes vĂȘtements, j'ai le ventre assez plat merci les abdos. Je dĂ©teste toujours autant mon reflet mais ça c'est une autre histoire. Mais une petite voix me dit que physiquement, je me sentais davantage moi-mĂȘme avec des formes plus gĂ©nĂ©reuses. Je ne me plaisais pas, je ne me plairai jamais et je dois me fier Ă  d'autres yeux, mais je me sentais plus en phase avec qui je suis et comment je veux qu'on me regarde.
Mais j'ai aussi choisi d'ĂȘtre trapĂ©ziste et concrĂštement on galĂšre moins avec un corps athlĂ©tique qu'avec un corps pulpeux donc voilĂ .
CÎté lecture, je n'ai pas trop le temps et quand j'ai le temps je tiens trois pages du coup je lis 1Q84 de Murakami parce que l'histoire est facile à suivre et il y a peu de personnages. Enfin tout ce quotidien chiant et harassant fait bien baisser mes stats en lecture dommage dommage.
Je comptais faire un level 10 mais de 1 j'ai la flemme et de 2 le mois de juin m'empĂȘche d'ĂȘtre objective tellement ce mois est peniiiiible, donc je vais m'abstenir et attendre d'avoir l'esprit plus clair.
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swedesinstockholm · 2 months
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7 juillet
dans mon lit, Ă  berlin. je viens de dire bonne nuit Ă  n. dans le couloir on s'est serrĂ©es dans les bras et elle m'a dit i'm so happy that you're here! quand je suis arrivĂ©e y avait un paquet de chips aux lentilles qui m'attendait sur mon Ă©tagĂšre dans la cuisine parce qu'elle se rappelait que je les aimais. je l'ai quasiment fini devant les Ă©lections ce soir sur le rebord de ma fenĂȘtre avec mon ordi sur les genoux. quand j'ai vu les rĂ©sultats j'ai dit oh putain, maman a envoyĂ© des Ă©mojis fĂȘte, m. a envoyĂ© un selfie en pleurs et moi j'Ă©tais trop engourdie pour ressentir des Ă©motions fortes. j'avais juste l'impression que les choses rentraient dans l'ordre, que c'Ă©tait normal, Ă©videmment qu'on pouvait pas avoir de gouvernement d'extrĂȘme droite, ok l'axe de la terre s'est un peu dĂ©calĂ©e ces derniers temps, mais il faut pas exagĂ©rer non plus. n. Ă©tait au thĂ©Ăątre alors je suis sortie me promener toute seule pour prendre l'air, j'ai marchĂ© pendant une heure avec les mains dans les poches en souriant comme une bienheureuse. j'ai croisĂ© une française qui Ă©coutait les infos sur son tĂ©lĂ©phone en marchant dans la rue, puis j'ai croisĂ© deux autres français Ă  vĂ©lo qui disaient c'est fou comme les gens traversent pas au rouge ici en parlant de moi. je les ai regardĂ©s en leur faisant un gros sourire et ils ont pas compris ce qui se passait. j'avais dĂ©jĂ  l'impression d'ĂȘtre la nouvelle moi, je regardais les gens assis en terrasse et je me disais what took you so long??? c'est donc ça la vraie vie? alors que bon aussi bien dans un mois je suis de retour Ă  la maison suite Ă  une crise d'insurmontabilitĂ© ou je sais pas quoi.
8 juillet
aujourd'hui je suis allĂ©e Ă  ikea Ă  pied (une heure et demie) pour acheter une lampe de chevet pour la mezzanine et une fois rentrĂ©e je me suis aperçu que j'avais pris la mauvaise. c'Ă©tait la premiĂšre fois de ma vie que j'allais chez ikea toute seule je crois. j'ai aussi achetĂ© une grande serviette de bain rayĂ©e avec des jolies couleurs pour mettre sur le canapĂ© moche. dans la ringbahn avec mon sac ikea bleu sur l'Ă©paule j'ai vu le fernsehturm au loin en longeant le tempelhofer feld comme une confirmation que j'habitais bien Ă  berlin et j'Ă©tais contente. ce matin en me levant j'ai fait les courses parce que j'avais rien Ă  manger, mĂȘme si n. m'avait gentiment posĂ© son beurre et sa confiture sur mon Ă©tagĂšre dans le frigo, bĂ©bĂ©, j'ai enfilĂ© mon short et j'ai affrontĂ© la chaleur et la foule pour aller chez lidl Ă  cĂŽtĂ© et puis au magasin bio, j'ai achetĂ© que des trucs sains et j'ai mangĂ© la mĂȘme chose qu'Ă  la maison en Ă©coutant france inter dans ma chambre. ce soir j'ai mangĂ© avec j. dans la cuisine. c'Ă©tait ma premiĂšre interaction sociale de la journĂ©e. on a parlĂ© de choses un peu profondes, donc je l'aime bien.
je me demande quand mĂȘme comment je vais faire pour me faire des amis. je sais pas pourquoi je m'Ă©tais imaginĂ© que ça allait ĂȘtre super facile, mais j'avais oubliĂ© que j'Ă©tais moi. j'ai tĂ©lĂ©chargĂ© bumble mais je fais que swiper vers la gauche tout le monde a l'air chiant lĂ -dessus. peut ĂȘtre que je devrais tenter la mĂ©thode r.: aller voir des concerts/lectures/performances/etc, repĂ©rer les artistes qui m'intĂ©ressent, les ajouter sur ig, les stalker pendant un moment, et puis un jour leur Ă©crire. peut ĂȘtre que c'est comme ça qu'on rencontre des gens cool. il m'a envoyĂ© des memes toute la journĂ©e mais il m'a pas demandĂ© comment c'Ă©tait Ă  berlin ni rien. samedi soir, la veille de partir, j'ai dit que j'avais trop envie de faire une rando et il m'a dit qu'il Ă©tait chaud pour en faire une et j'ai dit mais je pars Ă  berlin demain! en me forçant Ă  mettre un point d'exclamation au lieu d'un smiley triste. alors qu'Ă©videmment ça se serait encore terminĂ© en pleurs cette histoire. si j'Ă©tais pas partie Ă  berlin j'aurais dit oui et tout le cirque aurait recommencĂ© du dĂ©but. hier n. m'a demandĂ© si j'avais rencontrĂ© personne depuis lui et j'ai dit ohlala non. when i fall in love, i fall hard. je lui ai parlĂ© de mon plan d'Ă©muler constance debrĂ© (aller nager, Ă©crire et vivre monacalement) et elle a ajoutĂ© and have lots of sex! et je me suis demandĂ© si elle savait que j'Ă©tais vierge, en essayant de me rappeler lesquels de mes textes elle avait lus. en plus toutes les piscines sont fermĂ©es jusqu'Ă  le rentrĂ©e.
9 juillet
quand je me suis levĂ©e ce matin y avait un papier sur le wc qui disait KEIN WASSER alors j'ai enfilĂ© un short et j'ai accompagnĂ© n. au centre commercial d'Ă  cĂŽtĂ© pour aller faire pipi Ă  la bibliothĂšque. on a pris l'ascenseur pour monter au quatriĂšme Ă©tage on a traversĂ© un parking et finalement on a fait pipi dans les vestiaires de la salle de sport parce que la bibli Ă©tait pas encore ouverte. j'ai rempli mes deux gourdes au lavabo et j'ai dit Ă  n. ça ça me serait jamais arrivĂ© au luxembourg. aprĂšs avoir dĂ©jeunĂ© j'ai tentĂ© d'aller travailler Ă  la bibli mais les quelques tables Ă©taient prises et il y faisait une chaleur Ă©touffante alors je suis rentrĂ©e je me suis mise en culotte et en soutien-gorge et je me suis installĂ©e sur ma mezzanine. j'y ai passĂ© la journĂ©e. j'ai pas trop rĂ©ussi Ă  travailler parce que j'avais chaud et ça me donnait envie de dormir donc j'arrivais pas Ă  me concentrer et j'arrĂȘtais pas de scroller fb pour voir les annonces des 150 groupes berlinois que j'ai rejoint hier Ă  la recherche d'un truc intĂ©ressant, un tapis, un concert, un job, une soirĂ©e queer, une personne avec qui j'ai envie d'ĂȘtre amie, n'importe quoi.
Ă  une heure j'ai regardĂ© les infos sur la deux pour avoir un repĂšre mais j'ai arrĂȘtĂ© avant la fin parce que quelqu'un Ă©coutait de la techno Ă  fond dans la cour et j'entendais rien, alors je suis allĂ©e me prĂ©parer Ă  manger et je suis remontĂ©e sur ma mezzanine et j'ai commencĂ© Ă  regarder de curb your enthusiasm jusqu'Ă  la fin de la saison. au milieu j'ai fait une pause pour me lancer dans une recherche de magasins de produits amĂ©ricains Ă  berlin parce que dans un Ă©pisode larry david fait que manger des bĂątons de rĂ©glisse rouge et ça m'a donnĂ© envie. dans la sĂ©rie ils font croire qu'elle vient d'allemagne mais la rĂ©glisse rouge c'est un truc purement amĂ©ricain. Ă  chaque fois que j'en vois dans une sĂ©rie je meurs d'envie d'en manger. j'ai notĂ© deux adresses et dĂšs que j'ai mon pass je me mets Ă  la recherche de rĂ©glisse rouge. il me faut des petites missions comme ça, ça m'Ă©vite de passer des journĂ©es molles comme aujourd'hui. j'ai aussi commencĂ© Ă  Ă©crire une lettre de motivation en allemand via chatgpt pour un minijob comme surveillante/mĂ©diatrice dans un musĂ©e d'art contemporain tout prĂšs.
vers neuf heures je suis enfin descendue de mon perchoir pour aller faire un tour mais c'Ă©tait moins bien que dimanche parce que je me sentais seule et moche et les rues que j'ai prises Ă©taient bof. ça fait deux jours que je me promĂšne Ă  travers la ville dans mon petit short Ă  carreaux noirs et blancs alors que mes cuisses-rĂ©servoir n'ont jamais Ă©tĂ© aussi Ă©normes, mais j'adore ce short, j'adore les shorts courts et j'adore me promener avec les jambes Ă  l'air. chaque pas que je fais me semble rĂ©volutionnaire parce que je renonce pas Ă  mon envie, Ă  mon plaisir de me promener en short court, mĂȘme si je me sens moche. ça c'est la prochaine Ă©tape. et curb your enthusiasm est terriblement grossophobe, mĂȘme si larry david est censĂ© jouer un personnage de goujat dĂ©sagrĂ©able qui dit tout haut ce que les autres pensent tout bas, la sĂ©rie est clairement grossophobe et ça me fait chier. ce qui ne m'empĂȘche pas de l'adorer. je suis rentrĂ©e par la grande avenue sous les nĂ©ons des enseignes des restos turcs en chantonnant downtown de petula clarke (linger on the sidewalk where the neon lights are pretty how can you lose the light's so much brighter there you can forget all your troubles forget all your cares) mais j'Ă©tais renfrognĂ©e et j'ai pas du tout oubliĂ© my troubles and my cares. en rentrant je suis tombĂ©e sur n. et on a discutĂ© sur son lit en mangeant des cerises et du chocolat blanc et lĂ  oui je les ai oubliĂ©s parce que j'Ă©tais plus seule.
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