#et quand la télé est éteinte
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a-room-of-my-own · 2 months ago
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L’hiver je mets YouTube à mon chat avec des vidéos d’animaux parce que je ne peux pas laisser la baie vitrée ouverte trop longtemps et il râle après les pubs 🤣
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swedesinstockholm · 2 years ago
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19 février
ça a fini par exploser un bon coup hier soir, une grosse éruption géologique avec des pics et des répliques qui s’est prolongée jusqu’à ce matin, où j’ai laissé partir les quelques larmes qui me restaient en stock. j’en ai plus en réserve, je dois les commander, pas avant une bonne semaine oui, dix jours maximum. je regardais borgen dans le salon jusqu’à ce que je l’arrête parce que les voisins parlaient trop fort avec leurs invités en bas ils parlaient tellement fort que je pouvais plus regarder borgen parce que j’étais trop énervée alors j’ai éteint la télé et je me suis lavé les dents et j’ai commencé à pleurer en me regardant dans la glace, je pleurais en continuant à me laver les dents et les larmes se mélangeaient à la bave et au dentifrice et les sanglots étaient de plus en plus gros. je me demandais s’ils m’entendaient en bas. la voisine est une pleureuse aussi, je crois qu’elle pleure encore plus fort que moi, je me suis dit qu’elle comprendrait. je me suis assise sur le carrelage pour pleurer avec ma brosse à dents dans la bouche puis je me suis agenouillée au lavabo pour cracher, je crachais et je pleurais en même temps, trop de choses à sortir, je coulais de partout. j’ai pris mon lithium et je suis montée dans ma chambre pour mettre mansfield tya très fort et pleurer sur mon lit encore plus fort. tout était fort. j’avais envie de noyer mon chagrin dans le bruit.
je pleurais à cause des voisins, à cause de mon oeil qui me fait mal et me défigure, à cause de m. qui va à une rave avec son copain vendredi, aller à une rave c’est ce qui me ferait le plus de bien au monde là mais elle veut être seule avec son copain. j’ai l’impression que mon corps entier le réclame et que seule la techno pourra me sauver ou un truc débile comme ça. j’aimerais aller à une soirée amor à mort de warrior records mais j’ai pas envie d’aller seule à paris. 300 ans d’accumulation de tensions dans le sous-sol, on attend un séisme à tout moment. j’en peux tellement plus que le moindre petit accroc me fait exploser, me fait tourner en vrille comme hier soir.
en arrivant aux morceaux de monument ordinaire mes larmes de monument ordinaire se sont mélangées aux larmes de la crise et c’est devenu encore plus cathartique, j’étais plus seule dans mon chagrin, si un peu, mais il s’est un peu dissous dans le reste, jusqu’à ce que les sanglots se calment et que je sorte de ma couette pour danser devant mon armoire et chanter ni morte ni connue comme une aliénée en regardant les paroles en italien sur mon téléphone. je me passais de la crème sur les mains en me regardant dans la glace et je me disais que je pourrais me servir de mon mouvement de mains si jamais je dois incorporer une chorégraphie dans ma performance la semaine prochaine. j’ai encore chanté quelques chansons en me promenant dans ma chambre jusqu’à ce que je m’effondre sur mon lit et que je me remette à sangloter comme si j’étais possédée et je me suis demandé si c’était ça être bipolaire. mais on m’a jamais diagnostiquée bipolaire.
au tout début de permafrost, eva baltasar dit: “les médicaments: le seul remède. mais pas pour moi. mieux vaut aller, sauvagement, jusqu’à l’extrême limite et décider. au bout d’un certain temps, tu finis par découvrir que l’extrême limite est vivable, plus verticale que jamais, tout près du néant, que non seulement on peut y habiter mais aussi qu’on peut y grandir de plusieurs façons. si c’est de survivre qu’il s’agit, la résistance est peut être la seule manière de vivre intensément. c’est maintenant, dans cette extrême limite, que je me sens vivante, vivante comme jamais.”
est-ce que je me sens vivante quand je pleure comme ça? oui. c’est peut être pour ça que, malgré la douleur, j’aime autant ça. au bout d’un moment j’ai fermé les yeux et j’ai laissé défiler les albums de mansfield, parfois je glissais dans le sommeil et puis le début de la chanson d’après me réveillait, jusqu’à ce que je m’endorme vers deux heures du matin. j’ai l’impression d’être liée au groupe par quelque chose d’encore plus fort qu’avant maintenant. on a traversé quelque chose ensemble. elles étaient là pour moi hier soir. j’ai passé l’après-midi à regarder des anciens lives sur youtube, je suis fascinée par la manière de bouger saccadée et sauvage de rebeka w, mais timide aussi, avec ses épaules voûtées et ses omoplates qui se dessinent sous son tshirt, les gestes qu’elle fait avec ses mains, ses grands yeux de grenouille, elle a une tête d’ange innocent, elle me bouleverse, comme cybille, elles me font pleurer, les filles existent et moi je pleure.
j’ai regardé des lives de 2011, l’année où je suis devenue lesbienne, je me demande comment j’aurais réagi si je l’avais croisée dans le métro comme la fille de la station laumière avec la besace eastpack noire que je porte gravée dans ma chair. j’ai toujours pas tout à fait réussi à faire le deuil du fait que je ressemblerai jamais à une fille comme ça, que j’aurai toujours mes rondeurs de fille et que je suis moche avec les cheveux courts. dans une interview elle parle de sa coupe de cheveux moche de quand elle était ado et que dès qu’elle avait compris qu’elle était lesbienne elle les avait coupés et c’est devenue une bombe. et puis elle se corrige et elle dit: pas compris mais accepté plutôt. j’ai entendu ça tellement souvent et j’aurais tellement aimé que ça se passe comme ça pour moi aussi, que ça fasse un déclic et que ça apaise mon mal-être. mais non, ç’a fait qu’empirer les choses. en plus j’étais bi donc c’était pas vraiment un déclic, je continuais d’être à moitié hétéro, tout en élargissant ma palette de choix et ainsi les occasions se souffrir, puisque n’importe qui, fille comme garçon, me semblait totalement inaccessible.
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claudehenrion · 1 year ago
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Extinction des feux et autres bonnes nouvelles...
Dans notre grande série '' Plus con que ça, tu meurs'', un petit ''billet'' d'humeur, pour essayer de contrer la morosité ambiante... Il y a quelques jours (et comme vous, peut-être), j'ai reçu un de ces courriers abscons dont personne n'a réussi à comprendre pourquoi on leur faisait l'honneur totalement immérité d'ajouter le préfixe ''Abs-'' à ce qu'ils sont, le qualificatif ''cons'' suffisant largement à les décrire. Celui-là n'émanait pas d'une de ces Administrations qui assassinent –littéralement-- la France et la langue française, mais de l'EDF (qui embauche apparemment ses cadres sup' aux mêmes mauvaises adresses que le gouvernement... ce libelle permet de l'affirmer).
Je ne résiste pas à partager avec vous ce morceau d'anthologie, non sans vous préciser, avant tout déchiffrage textuel, que ce courrier non sollicité prétendait me parler ''de l'évolution des CGV'' –je vous jure que c'est vrai : je serais bien incapable d'inventer un truc aussi obscur, pour parler de lumière !-- qui ne sont autres que, tout simplement et enquête faite, les Conditions Générales de Vente (pourquoi faire simple quand on a la chance de pouvoir faire compliqué ?). Mais attention ! Pas n'importe lesquelles CGV : celles qui sont ''dues, notamment, au déploiement des compteurs communicants Linky'' (NDLR - Qu'en termes galants ces choses-là sont dites ! Ils n'allaient tout de même pas écrire noir sur blanc –les couleurs de cette missive-- que ''comme tout le monde l'avait annoncé (alternative : ''comme pour les vaccins contre (?) le covid''), ce truc horriblement coûteux est un ratage de plus : pas question que nos marionnettes régnantes, bouffies d'orgueil et de prétention, le reconnaissent, dans un cas comme dans tous les autres'').
En tout cas, l'article 42 d'un soi-disant ''document'' référencé dans le texte nous annonce ''la mise en œuvre d'une mise en extinction d'une option tarifaire'' (vous avez bien lu !)... ce qui peut être une merveilleuse ou une très mauvaise nouvelle, c'est selon... même si l'annonce d'une ''extinction'' provenant d'un fournisseur de lumière n'a pas l'air de très bon augure : au jour d'aujourd'hui, 'vaut mieux être prudent, dirait mon amie Madame Michu... déjà que la seule ''mise en œuvre d'une extinction''... et ''d'une option'', en plus, ne devrait pas être pas un signe annonciateur de beaux jours à venir ! 
Mais assez glosé, ''place au direct'', comme disent nos télé-causeurs en nous imposant la tronche d'un mec qui n'a, comme tous les autres, rien à dire (''J'étais dans ma cuisine et j'ai entendu comme un boum qui faisait un peu bang. J'ai été à la fenêtre, etc...''). Mais le texte en question, lui, dit exactement : ''Pour le Tarif Réglementé de Vente TRV, les pouvoirs publics peuvent décider de l'extinction d'une option tarifaire (par exemple EJP). Le client peut conserver l'option tarifaire en extinction tant qu'il ne demande pas la modification de cette option''. (vous suivez ? Si ''Oui'', tant pis pour vous !). Et comme si ça ne suffisait pas comme lumière éteinte, le jargonniseur de service s'est cru autorisé à ajouter : ''Dans un souci de clarification ('' Ben voyons !'', dirait Zemmour !), la nouvelle rédaction précise que toute modification de la puissance souscrite fait perdre le bénéfice de l'option tarifaire en extinction'' (Cette précision s'imposait : sans ce codicille, le texte n'était pas clair ! Avec lui, il ne l'est plus du tout !).
Je me suis amusé à traduire ce texte en français vernaculaire. Ça donne : ''Vous allez comprendre qu'on se fout de ce que vous pensez : l'Etat et son délégataire font ce qu'ils veulent, y compris n'importe quoi, que ça vous plaise ou non''. Et tant pis pour vous si vous ne pigez pas ce que pourrait être cet ou cette ''EJP'' dont auquel ou à laquelle le préposé nous cause, ni où on peut le/la trouver, ni qu'est-ce qu'il faut faire en cas d'extinction totale de votre écran au moment précis de la Grande Parade de l'Ouverture Des Jeux Olympiques (GPODJO), ni ce qu'il convient de faire si par hasard on le/la trouve... d'autant plus que, à la moindre fausse manœuvre, on perd aussitôt tous les avantages mirifiques qu'accordait le fait de le/la ''maintenir en extinction''.
En fin de compte, comme le remarquait l'autre jour Alain Rémond, chroniqueur à La Croix, la seule vraie question qui reste sans réponse est : ''Quel bénéfice j'en tire, moi, pour moi ?''... ce qui est particulièrement d'actualité quand on n'y voit plus rien pour cause d'extinction, qu'elle soit con-tractuelle ou de con-plaisance. L'important, comme le précise notre plumitif officiel EDF en rupture de langue française (qu'il faut désigner par POEDFERLF, je suppose, pour faire simple et pour que tout le monde sache de qui on parle), c'est que cela soit fait ''dans un souci de clarification''.
En fonction de quoi, et en vertu de pouvoirs que je me suis concédés à moi-même, je propose de donner pour titre à ce torchon administratif ''De l'obscurité comme source optionnelle de lumière''. C'est les 88 000 inutiles bouffeurs de budgets qui ont fait le déplacement pour la COP 28 à Dubaï en avion (et qui, une fois arrivés là-bas, nous ont expliqué sans mourir de honte qu'ils trouveraient intelligent que nous ne voyageons plus qu'en bétaillères ou à bicyclette, nous...), qui vont être ravis par ce progrès technologique marquant ! En attendant, moi, je n'y vois goutte : j'ai l'impression de me trouver devant un compteur Linky, c'est tout dire ! Moralité : Oui (ou Hélas !)... je vis en France, pendant ou sous un des quinquennats ratés de Macron. ''Dis, Monsieur... C'est loin, le futur ? Et le changement ?''.
H-Cl.
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jeanspire · 2 years ago
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Temps de fête
Je restais parké au bord de la route attendant ma glace au citron vanillé. Drôle de goût certes mais délicieux. Mon auto faisait un bruit de tout les diables même à l’arrêt, même en route, même éteinte, quel plaisir. Un petit bruit de petite Formule 1 façon décapotable derby comme on n’en fait plus de nos jours. Ah le bon vieux temps ensoleillé tel qu’aujourd’hui au drive-thru du DQ. Attendez, ma glace est arrivée… « Mais je n’avais pas demandé ça madame » dis-je. « C’est que nous n’avons plus de glace au citron » répond-elle. « Fuck, c’est pourtant mon goût favori » pensais-je… « D’accord, bonne journée ensoleillée ». « Merci monsieur glace ».
Monsieur glace ? Mais comment connaissait-elle mon nom ? Étrange. Bref, ma formule un n’a pas de suspension et la route est cabossée, je devrai faire attention à ce que ma glace ne tombe pas. La nuit tombait, il me fallait conduire encore deux trois bonnes heures jusqu’à chez nous. Heureusement, l’air était frais, comme ma glace sub-zero. J’évitais les trous de la route, zigzagant entre les voitures neuves et vieilles. Je pensais aux fois d’avant quand le métro me servait de moyen de transport. Le bon vieux temps, sous-terre. Il y faisait encore plus frais et les embouteillages n’existaient pas. Toutes ses pensées firent passer le trajet à une vitesse moins lente que d’habitude et je suis enfin arrivé à la maison. La glace à la main je rentrai à l’intérieur (sous-terre), posai mon doux séant sur le canapé, allumai la télé et ouvris mon pot de glace qui s’était transformé, ce rien que pour m’emmerder, en milk-shake à la vanille. Beurk. Il ne faisait pourtant que 40 degré Celsius à l’ombre, normal en ce mois de décembre.
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Mort de C8 : La gauche scélérate nous prive des libertés ?
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C’est officiel, mesdames et messieurs, la gauche française a décidé que trop de liberté d’expression, c’était dangereux. C8 la chaîne du peuple, la télé des vrais, la dernière tranchée de la libre parole ... ferme ! La disparition de Touche Pas à Mon Poste marque la fin d’une époque. Une décision venue d’en haut (très haut, trop haut ?) Apparemment, ce serait le secrétaire général de l’Élysée, le franc-maçon qu'est Alexis Kohler qui aurait monté un dossier pour l'arrêt de C8 parce qu'il veut vraiment contrôler l'audiovisuel", a-t-il déclaré, ajoutant que le président de l'ARCOM, Roch-Olivier Maistre, aurait également été dans la confidence et que le président de la République n'était pas averti de cela. Une sentence politique, un assassinat médiatique Derrière cette mise à mort télévisuelle, on retrouve un gouvernement à la sauce quinoa-bio-sans-gluten, qui ne supportait plus de voir des chroniqueurs oser dire ce que la majorité silencieuse pense tout bas. À l’Élysée, certains rêvaient d’un pays où tout le monde regarderait des documentaires sur l’élevage des vers de terre en Corrèze. Le couperet est tombé, Hanouna censuré, TPMP sacrifié sur l’autel du politiquement correct. Fini les débats passionnés sur les vraies questions de société, fini les invités venus de tous horizons, fini le seul endroit où on pouvait encore rigoler. La gauche vous condamne a regardé leur merde de Quotidien, émission de gauche pour bobo parisien. Je crache sur Yann Barthès, ce cafard qui doit bien se frotter les mains. Sauf si les français boycottent les chaîne du service public. Une France orpheline Des millions de téléspectateurs se retrouvent dépossédés de leur chaîne préférée, contraints de zapper entre une émission sur l’architecture de la Renaissance et des rediffusions sur TMC». La dernière lueur de populisme cathodique s’est éteinte. Dans les rues, les fans sont en pleurs. Un certain Jean-Michel, 48 ans, amateur de chips et de punchlines, confie : « Je rentrais du boulot, je m’installais avec ma bière, et je me marrais. Maintenant, quoi ? Je vais devoir regarder Quotidien ? » Et maintenant ? Une seule chose est certaine : le combat ne fait que commencer. La fin d’une liberté ? Ceux qui se réjouissent de cette fermeture feraient bien d’y réfléchir à deux fois. Aujourd’hui, C8. Et demain ? À quand la censure de Gulli pour propos trop enfantins ? France 2 supprimée pour trop de reportages sur les agriculteurs ? C’est la porte ouverte à un monde où il ne restera plus qu’une seule chaîne : Quotidien, en boucle, 24h/24. C8 n’était pas qu’une chaîne, c’était un rempart contre l’ennui. Une voix différente. Une télé pour le peuple. Et aujourd’hui, on nous l’arrache. Si tu l'aime pas tu zappe ! Encore un déchet de ce gouvernement qui veux diriger le monde depuis leur fauteuil ! Le français, prend sur soit ,s'enrage et en silence attend que cette putain de guerre dans ce pays éclate pour aller nettoyer de l’intérieur tout les cafards, les nuisibles et la vermine qu'il y a dans ce que l'on appel encore, le gouvernement. Repose en paix, C8. Tu nous manqueras. David SCHMIDT Read the full article
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espritsnocturnes · 6 months ago
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Répétition sonore étouffée dans l’atmosphère. Un claquement qui n’en finit plus. Une frappe sans ecchymose, un lancé sans impact. Je regarde le trou incolore, le vide qui se distord sur ma peau. Et le tapis. J’aime et je déteste les tapis. C’est toujours les tapis que je fixe lors de discussions douloureuses. Je ne me souviens plus du visage de ma psy, ni de son prénom ou même de la couleur de ses yeux. Juste du tapis. Un peu de celui de la salle d’attente, mais surtout les motifs de celui de la salle de consultation, un tapis à motifs ethniques avec des couleurs qui se confondent à mesure que mon regard tente de les distinguer.
Là encore, un tapis. Pleins de poils de chats, mais ça ne m’empêche pas de le fixer, de deviner la matière au toucher, de détailler chaque couleur et chaque détail irrégulier qui forment un tout qui parait plus ou moins cohérent. Moi je n’ai pas de tapis chez moi. A cause du chien. Le tapis c’est comme une zone de conflit, comme si toute la poussière qu’on y cache au-dessous pouvait sortir en un nuage, après un coup de pied qu’on fou dedans. Moi je contrôle pas très bien tous mes gestes, des coups de pieds dans les fourmis j’en met depuis que je suis enfant. Pour compenser je cherche leur trou et je mets du pain devant. Mais c’est pas ça l’histoire.  
Ici, le tapis bouge. Sa voix se lève et prend des mesures peu ordinaires, plutôt dans les graves avec plusieurs variations. Et la lumière sur le tapis, comme un flash qui se projette et fait des vagues, perturbe mon attention. Mes yeux se décollent alors de ces élans lumineux pour en chercher l’origine… et rien. La télé, éteinte. Les fenêtres, fermées. La nuit, tombée. Juste une petite lampe, pas de vent, pas d’écrans numériques allumés, rien qui ne pourrait produire de façon logique et concrète ces petites lumières mouvantes qui dansent sur le tapis, sous mon regard inquiet. Le discours en fond sonore teinté de colère n’atteint plus mon cerveau qui se trouve endolori par la subtile annonce d’un pied encore, hors frontière.
J’ai le cerveau qui aime trop danser. Toujours sur un fil, entre réalité et fiction. A tomber dans l’autre monde, à rattraper la bobine par la parole pour tout transmettre au vivant, dans un élan d’angoisses un peu incompréhensible mais toujours suffisamment pour être sûr de revenir. Toujours rattrapé par un regard et une oreille, par une mémoire, qui conserve mon âme vagabonde et parallèle. J’ai toujours su que ma plus grande peur c’est de mourir. Je pense que c’est commun à beaucoup de monde. La mort c’est pas sur le corps. C’est dedans, mais surtout dehors. J’ai peur de passer la frontière et de perdre mon identité. De perdre ma mémoire. J’ai peur de ne plus pouvoir transmettre à l’autre, de ne plus pouvoir y déposer des reliques de moi-même et de n’avoir plus personne pour composer le puzzle de mon être à mon enterrement. De pas pouvoir me reconstruire tout entière, d’être moitié, défigurée parce que trop dure à saisir. Alors j’écris, pour contrer la mort, pour mettre à mort ces bouts de moi et les éparpiller partout pour que quelqu’un s’en saisisse. J’ai peur de plus pouvoir partager. Que le tout me rejette, que je sois plus connectée. C’est ça qui est délicat avec les tresses et les fils, il suffit d’une mèche qui se rebique et ça casse le lien, ça continue, plus fragile, et le reste file sans ne jamais se prolonger. Y disait que c’est parce qu’on reste d’un côté de la frontière qu’on a peur comme ça parce que de l’autre côté en fait, il y a beaucoup plus de vivant, trop pour une seule vie justement. Que tout continue de se prolonger sans fin, mais que de notre côté on voit pas, l’horizon coupe toutes perspectives. Je prend sa voix qui me l’explique avec son regard de fou qui a déjà vu l’ailleurs, et je m’en fais parfois un cocon quand je sens que le monde tremble et que même le tapis se découd.
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yes-bernie-stuff · 2 years ago
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MERCREDI 12 JUILLET
COMMENT GÉRER LA SOLITUDE (1)« JE SUIS COMME L'OISEAU SOLITAIRE SUR UN TOIT » PSAUMES 102.8
« En lisant les textes de Parole du Jour, mon comportement a commencé à changer positivement, je suis devenue plus tolérante. » Hélène Je fais un don
En décembre 1998, un homme a été retrouvé dans son appartement de Bonn en Allemagne, cinq ans après sa mort. Il avait quarante-trois ans quand il s’est éteint devant son téléviseur. Personne n’avait remarqué son absence. Son propriétaire n’a réagi qu’au moment où la banque a cessé de payer le loyer. Un programme télé était encore posé sur son squelette, ouvert à la page du 5 décembre 1993, date de son décès. La télévision était en veille, mais les lumières du sapin de Noël brillaient toujours. Quand Dieu crée Adam, il dit : « Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis » (Ge 2.18). On est créé pour être en relation. La solitude n’est pas une fatalité. Que faire pour l’éviter ? 1) Se trouver un besoin et y répondre. Souvent, la solitude n'est pas l'absence de gens, mais d’objectifs. Montrez un réel intérêt pour les difficultés des autres. Résistez à faire de vos propres problèmes et soucis le but de chaque conversation. Paul dit : « Ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire, mais dans l'humilité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Ph 2.3-4). 2) Offrez sans compter votre temps, vos talents et vos trésors. Tout le monde n'acceptera pas ce que vous proposez, mais quelqu'un le fera. Priez pour être guidé et continuez à tendre la main. Dieu dit : « Tu comptes beaucoup pour moi et je t'aime » (Esa 43.4, BFC).
Parole du Jour est "ce petit livre qui nous introduit dans le grand Livre" comme le disait Bob Gass. C'est pour cela que nous voulons le diffuser très largement. Soutenez la diffusion de Parole du jour ici !
B365 — Plan de lectureEsther 1-2
Prière du jour
Seigneur, apprends-moi à aller vers les autres.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2023 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2023
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plumedepoete · 2 years ago
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Nahel - Alain Girard
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"là pour Nahel", 17 ans, tué par un policier après un refus d'obtempérer.   Dans les rues d’aujourd’hui la révolte fait rage En les grandes cités comme en les plus petites, La France ne peut pas ainsi tourner la page Lorsque on tue sa jeunesse aussi tôt, aussi vite   D’un coup de revolver sur la tempe posé !!! C’est à se demander : puis-je sortir demain Si les flics sont ainsi, comment pourrai-je oser Emprunter un voie, un quelconque chemin?   S’il est vrai que casseurs et d’autres délinquants Brisent les magasins, les vitrines des riches Que cela n’a lieu d’être mais dites-moi quand Et Qui et puis pourquoi le gouvernement triche   Lorsque le cœur éteint d’autres jeunes en pleurs Manifestent de droit contre l’adversité, Contre ce que l’on prend, leur propre liberté A chaque coin de rue, comme nous Ils ont peur !   J’accuse le Pouvoir et qui se dit Français, La Police truffée de tueurs patentés Comme au temps de Pétain les Êtres déportés Et puis Ceux-là qui pensent comme l’on pensait !   J’accuse, en mon Pays, et sans donner leurs noms, Vous les connaissez bien, la télé parle fort ; J’accuse l’assassin et je crie, je cris : NON ! Non, vous ne pourrez plus demeurer les plus forts !   Le policier pourri pouvait viser les pneus La voiture n’aurait fait cent mètres de plus, Mais sa vision d’un jeune était comme un aveux : « Le tuer fut plus simple et sans histoire en plus ! »   J’accuse ici, de droit, du droit de résister Contre la boucherie et qui est sans appel Contre ce Darmanin fiévreux de s’imposer… J’accuse tout Ceux-là qui ont tué : NAHEL !   Le 2.07.2023 Alain Girard C.T.D.R.   ps : bien sûr aucune vidéo, ni photo n’existent sur le Web ! On cache bien les crimes ! Read the full article
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alexar60 · 5 years ago
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Les bruits
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J’ai peur !
Quelques jours après avoir acheté ma maison, d’étranges bruits firent irruption dans ma vie. Ils apparurent quelques minutes après avoir éteint la lumière lorsque je me couchais. Au début, ils ressemblaient à des petits grincements, j’avais pensé à une souris. Mais, je ne trouvai rien montrant la présence d’un rongeur ; mon pain n’était pas grignoté, il n’y avait aucune crotte. Puis, au fil des nuits, ces grincements devinrent plus angoissants se transformant en sorte de petits pas. J’ai peur !
Cela disparaissait quand je rallumais. A ce moment, la lumière tuait ces bruits et tout redevenait calme. Je n’entendais plus rien à part les cliquetis de l’horloge dans la cuisine. Mais dès que j’éteignais, les craquements revenaient. J’ai pris l’habitude de m’endormir la lumière allumée. Seulement, je me réveillais totalement ahuri, déboussolé avec cette lumière agressive. Par la suite, j’achetai une veilleuse. Au début, je me sentais rassuré, les bruits ne venaient plus chez moi. Mais durant une nuit, quelque-chose gratta la porte de ma chambre. Cela surprend peut-être, mais oui, je dors la porte fermée bien que je vive seul.
Le bruit me réveilla. J’allumai et pus percevoir une forme derrière la porte. Elle persista à vouloir entrer. Je me suis d’abord posé la question et malgré les tripes qui se tortillaient d’angoisse, la gorge devenue soudainement sèche, les poumons en pleine panique, je me suis levé et approché de la porte. Ce n’était plus des petits grincements mais bien des pas qui quittèrent le seuil. La chose venait de partir. J’attendis un peu, le temps de reprendre mes esprits avant d’ouvrir brutalement, espérant avoir rêvé. Il n’y avait rien. Je fouillai chaque pièce de la maison sans trouver quelqu’un ou quelque-chose ayant pu gratter contre ma porte. Puis, je suis retourné me coucher. Mais cette nuit, je n’ai pas dormi car la chose est revenue gratter. Cette fois-ci, je ne me suis pas levé et j’ai attendu sous la couette et la lumière de la veilleuse que la chose parte. Elle a gratté jusqu’au petit matin et disparu sans faire de bruit. J’ai peur !
Par la suite, les bruits prirent de l’ampleur au point d’être plus fréquents et plus hardis. Je les entendais partout, derrière la porte, dans le grenier, dans chaque pièce et même derrière les volets fermés. C’est comme quelque-chose qui grignote régulièrement, seulement, je ne trouvais jamais rien d’abimé. Je demeurais toujours dans l’inquiétude. J’en parlais parfois à des amis qui pensèrent à des souris ou des termites, même une possible ruche fut évoquée. Mais rien de tout cela ne concordait avec des bruits stressants. Je surpris une discussion sur mon état de santé. On me pensa fou, je n’ai rien dit et j’ai abandonné mes amis.
Je m’enfermai de plus en plus au point de prendre des congés car mon travail ne suivait pas à cause de cette angoisse permanente. Je restai chez moi à regarder la télé. Puis, en plein après-midi, je sursautai en entendant les bruits provenant de ma chambre. C’était en pleine journée, je n’y croyais pas ! Je me levai du canapé et grimpai immédiatement afin de surprendre cette chose. Mais en arrivant, la chambre était vide. Il n’y avait rien de différent. Après m’être assis sur le lit, je ressentis la peur revenir et dominer mon esprit. Dès lors, je m’allongeai et sans raison, j’ai pleuré en pensant devenir dingue. Tout-à-coup, je réalisai que la télévision changeait de chaine, quelqu’un zappait.
Je suis resté dans ma chambre sans bouger, la frousse au ventre, je venais d’avoir la preuve que je n’étais pas seul. Par contre, je n’avais plus la force de me défendre. J’avais peur de descendre. Je suis resté allongé et j’ai attendu une heure, peut-être deux. Puis, les jambes tremblantes, la poitrine angoissée, je réussis à me convaincre de voir ce qui se passait. Il n’y avait rien. La télévision fonctionnait encore, c’était la même chaine qui proposait un nouveau documentaire historique. Alors, j’éteignis l’écran et dans le silence absolu, j’essayai d’entendre ce bruit qui me terrorisait de plus en plus. Il ne se passa rien jusqu’à la tombée de la nuit.
Je quittai la maison pour passer plusieurs jours ailleurs. Je partis en vacances, profitant de la famille, des quelques amis éloignés. J’ai pu voir de merveilleux paysages, visité quelques endroits sympas et profiter de ceux qui me sont restés fidèles. Puis, après trois semaines, je suis rentré. J’ai posé ma valise, j’ai regardé ma maison pièce par pièce. Il y avait quelque-chose de différent. Je ne me sentais plus chez moi. J’ai pensé que l’origine était l’odeur de renfermé et j’ai de suite ouvert les fenêtres pour aérer. Mais au bout de cinq minutes, toutes les fenêtres claquèrent en même temps, se refermant tout en me faisant entrer dans une torpeur incommensurable.
Comprenant que cela allait continuer, je préférai ne plus rien faire. Je sortis manger à l’extérieur et revins en début de soirée. La maison semblait calme. J’entrai dans un silence glacial, je me sentis malvenu. J’observai chaque salle, puis je grimpai avec ma valise, qui attendait toujours en bas des escaliers, afin de ranger mes affaires. Je décidai de surpasser ma peur en arrêtant de réagir à ces bruits. Ils revinrent petit-à-petit. D’abord dans les étages opposés à ma présence, puis pratiquement dans mon entourage le plus proche. Ils me narguaient, s’amusaient avec moi et mes nerfs. Ils cherchaient à me faire péter les plombs et j’ai tenu bon.
Cette nuit, quelque-chose gratta encore derrière la porte. Je restai allongé le plus profondément possible au fond du lit. J’attendais l’œil rivé sur ce qui me séparait de ce grattement. Les craquements devinrent de plus en plus forts, de plus en plus insupportable si bien que j’allumai sans toutefois bouger du lit. Dès lors, je vis la poignée remuer sans tourner. Quelque-chose poussa la porte comme un rapide courant d’air. Je vis un forme apparaitre sous la porte, elle se laissa glisser telle une ombre et grimpa le long de la porte. Je me sentis paralysé par cette vision d’horreur. Je voulais fuir, ouvrir la fenêtre et me jeter dehors. Je voulais crier, hurler, appeler à l’aide. Je voulais me défendre mais je sentais que mon corps ne suivrait pas. Alors, je me suis de plus en plus enfermé dans cette peur qui contrôlait entièrement ma personne.
Le bout de l’ombre se déploya formant une main aux doigts longs. Elle arriva à hauteur de la poignée et la serra tout-à-coup de ses cinq doigts noirs. Soudain, la porte s’ouvrit. Je restai allongé, les yeux fixés sur l’obscurité que laissait apparaitre l’ouverture de la porte. Je regardai, me semblant me noyer par tout ce noir contrastant avec la lumière de ma chambre. Il n’y avait personne en apparence. Je me suis senti légèrement soulagé jusqu’à ce que j’entendisse une forte respiration.
Il y avait bien quelqu’un dans le couloir. Il m’observait sans que je puisse le voir. Mon sang se glaça, je retins ma respiration. L’idée de fermer les yeux m’horrifia, je l’imaginai profiter d’un simple clignement pour bondir sur moi. Le regard en direction de la porte, je ne bougeai pas, attendant que cette chose fasse le premier pas. Tout mon corps frissonna, j’avais froid, j’avais chaud, j’avais envie de parler mais l’instinct m’incitait à ne rien dire. Je laissai faire devant les ténèbres qui se présentaient devant ma chambre.
Soudain, des bruits de pas résonnèrent, la chose s’éloigna laissant la porte ouvert. Je crus apercevoir une ombre gigoter contre le mur mal éclairé du couloir. Les pas reprirent au-dessus de ma tête. J’écoutai, je me sentis mal à l’aise, j’avais peur…peur que le plafond s’effondre sur ma tête. Tout-à-coup, des tapements retentirent avec une telle puissance que je sursautai. Je sortis du lit, me précipitai vers les escaliers et sorti de chez moi en caleçon. Je restai dans la nuit pendant quelques minutes, le temps d’entendre un bruit assourdissant provenir de la maison. Cela venait de partout au point de réveiller le voisinage. Il y eut un énorme cri, des flashs comme si on jouait avec les lumières et puis, plus rien.
Un voisin s’approcha. Il demanda ce qui se passait après avoir constaté que j’étais anormalement pâle. Je répondis simplement : « J’ai peur ! ». Sa femme arriva avec une couverture qu’elle posa sur mes épaules. La gendarmerie intervint sans constater la moindre intrusion. Toutefois, ce soir-là, je préférai dormir à l’hôtel et le lendemain je cherchai un nouveau domicile. Quand je mis en vente la maison, je passai par plusieurs agences immobilières. Durant une discussion téléphonique, l’un des agents me signala qu’il n’aimait pas faire visiter la maison. Il justifia son malaise par une petite phrase que je connais bien : « J’ai peur ».
Alex@r60 – juillet 2020
Photo de Gernot Schwarz
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petitvoyageenamerique · 5 years ago
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Bariloche et la route des sept lacs
Vendredi 13 : What could go wrong ?
Après un vol assez tumultueux, nous apprenons à notre arrivée à Bariloche que, suite à l’épidémie de Covid, le gouvernement argentin commence à appliquer des mesures restrictives à l’égard des touristes européens… Nous réservons dans un air bnb pas trop regardant et louons une voiture (la gérante nous fais un prix car on paye en euros, valeur refuge au vu de l’inflation subie par le pays) afin de pouvoir explorer les environs.
Située à côté d’un lac, entourée de montagnes, spécialisée dans les chocolats et les fondues, Bariloche n’est pas située dans les Alpes suisses, mais bien dans les Andes argentines ! Sur la place centrale, une statue du général Roca, tristement célèbre pour ses massacres d’indigènes, est quotidiennement vandalisée (graffitis, drap posé sur le visage) ; et quotidiennement nettoyée par les services de la mairie. À se demander pourquoi ils la conservent…
Samedi 14 mars :
Nous prenons notre magnifique voiture, une golf tusan, et parcourons la péninsule Llao Llao à l’ouest de la ville. La route longe le (grand) lac Nahuel Huapi et nous mène au point de vue du mont Campanario, d’où nous pouvons voir l’ensemble de la péninsule ; sa forme se dessine dans les eaux bleues, plus loin des sommets rocheux émergent des flots. Très joli !
Nous avançons plus loin, et c’est une succession de petites plages (où nous ferons la sieste) et de points de vue. Une petite randonnée dans la forêt du parc municipal nous permettra d'admirer des arrayáns, arbres très rares à l'écorce couleur cannelle dorée et au tronc noueux. Pour finir, nous nous arrêtons dans un petit cimetière à flanc de montagne.
Dimanche 15 mars :
Nous quittons Bariloche en direction de San Martin de los Andes en empruntant la route des sept lacs. Elle est plutôt bien entretenue, bitumée, des virages. Elle offre surtout de nombreux points de vue sur les sommets alentours, les belles eaux des lacs, petites plages et cascades, le tout sur une distance de presque 200 kilomètres. Le trajet vaut le coup ! Quelques contrôles de police a la sortie de la ville, mais ceux-ci nous laisserons tranquille (ne pas oublier d’allumer ses feux de croisement hors zone urbaine ! )
La route nous conduit à San Martin de los Andes, petit village assez touristique et lieu de villégiature assez prisé des argentins. C’est sympathique, pas mal de maison en bois, des hôtels et des résidences secondaires. Notre logement, quand à lui, est carrément excentré : il nous faut emprunter un chemin de piste caillouteuse, puis grimper une pente assez raide avec quelques virages en tête d’épingle, avant de l’atteindre. C’est une petite cabane, à flanc de pente, dans les bois. On est vraiment isolé, au calme. Pas de télé : en guise d’écran géant, une grande fenêtre qui donne sur les arbres. La lumière éteinte, on discerne la voie lactée.
Lundi 16 mars :
Pour le retour sur Bariloche, et sur conseil de la loueuse de voiture, nous empruntons un chemin un peu différend, et passons par la RP 63 : une route de piste carrossable, caillouteuse, pleine de bosses, sur 80 kilomètres. Après avoir longé le lac meliquina, c’est un paysage totalement différent qui s’offre à nous : des collines, de la pampa, et des rochers aux formes intrigantes, qui semblent surgir de terre, rongés par l’érosion. Un décor digne d’un western !
Après plus de trois heures de route, nous rejoignons la nationale bitumée et retournons à Bariloche, laver la voiture (très poussiéreuse !) avant de la rendre, les images des magnifiques paysages plein la tête.
Nous apprenons aussi que l’Argentine a durci ses restrictions à l’égard des voyageurs au vu de l’épidémie : Tous les touristes venant de zones touchées, arrivés à partir du premier mars, doivent observer une période de quarantaine de quatorze jours à l’hôtel, à leurs frais. Nous sommes arrivés le quatre mars…
Plusieurs hôtels refusent de nous accueillir au vu de notre situation, nous finirons par nous rabattre sur le Las Amapolas. Un peu cher pour ce que c’est, mais ils veulent bien nous laisser une chambre, on va pas faire les difficiles…
Mardi 17 mars :
En quarantaine. Nous discutons de nos options, et au vu des fermetures de lieux publics qui commencent à concerner l’Argentine, la fermeture des frontières des pays voisins, ainsi qu’au fait de ne pas pouvoir quitter notre chambre pendant deux semaines, le rapatriement semble l’option la plus judicieuse…
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claudehenrion · 4 years ago
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Retour aux sources.
  Ah ! mes aïeux --comme cela ne se dit plus depuis longtemps ! Quelle avalanche ! Je ne pensais pas que le seul fait de ''pondre'' deux ou trois malheureux ''billets'' qui parlaient de l'âme et de Pâques (qui sont, pour moi, des sujets ''normaux'' s'il en est : ces deux mots font partie de mon vocabulaire de base depuis ma naissance) me vaudraient ce qu'il est convenu d'appeler ''un courrier de ministre''... (encore que je n'arrive pas à imaginer pourquoi on pourrait avoir envie d'écrire à un ministre, tenu compte que l'insulte est toujours à éviter... et que c'est la seule chose qu'on puisse échanger avec ceux qu'un sort cruel et défavorable nous impose pour l’instant...).
Un immense merci, d'abord, à tous ceux qui ont fait l'effort de me soutenir dans ma démarche inutile mais génétique-et-atavique de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour tenter de sauver l'essentiel ou de retarder ''la chute finale''. Mais ce qui m'a paru important, dans ces quelques jours remplis de la joie pascale, c'est de me dire que je touchais du doigt ce ''renouveau de l'intérêt pour la chose sacrée'' dont on parle beaucoup depuis quelques mois... que le covid y joue un rôle ou pas...
Les ''retours sur images'' que cette correspondance m'a suggéré de faire, m’ont donné une intuition étrange : Pâques est exactement le contraire à la fois du covid et plus encore du trop souvent évoqué ''quel qu'en soit le prix'' qui va finir par foutre la France définitivement par terre. L'espérance que les chrétiens lient directement au matin de Pâques et au tombeau vide est une victoire sur la mort... alors que tout ce qu'on nous propose par ailleurs n'est en réalité qu'une victoire de la mort : le seul fait de tout sacrifier à une prolongation finalement éphémère --par définition-- de la vie n'est qu'une reconnaissance de la toute puissance de la mort, in fine... 
Il faut savoir que les confinements, couvre-feu et autres humiliations dont nous sommes bombardés ne sont absolument pas dûs à une recherche de protection contre la mort... mais plus prosaïquement à une trouille diarrhéique du bordel qu'entraînerait un manque excessif de lits : l'anarchie dans les hôpitaux ! Toutes les récentes décisions liberticides, humiliantes et infantilisantes, n'ont été prises que parce ce que ''on'' n'avait pas anticipé le nombres de lits suffisants...
Dès le début de cette pandémie, nos dirigeants ont fait l'erreur grossière de se comporter comme si les seuls remèdes disponibles étaient contenus dans des normes technocratiques, dans la toute puissance de notre administration (même redoutablement inefficace, de notoriété publique), dans des moyens techniques (souhaitables ou pas, selon qu'on en disposait à satiété ou qu'on en était privés), dans des lits d'hôpital (en nombre insuffisant, y compris jusqu'à la promesse récente de passer �� 10 000 lits.... qui ne sera pas plus tenue que toutes celles qui l'ont précédée), ou dans les ''normes'' mortifères qui n’ont pour but que de ralentir la distribution des vaccins... sans pour autant éviter l'écueil de laisser mourir ''les plus vulnérables d'entre nous'' (sic !) dans leurs EHPADs, abandonnés de tout et de tous --victoire de la mort... au nom de son refus. Il fallait oser... Ils l'ont fait ! ''Mort, où est ta victoire ?'' demandait Saint Paul. La réponse est Partout, à tout instant. Mais il ne faudra pas oublier que des règlements administratifs ont été écrits, puis signés, pour distribuer du Rivotril létal, et pour laisser mourir seules des personnes qui n'avaient plus la maîtrise de la totalité de leur ''savoir vivre''.
A force de refuser de croire à l'âme (sans plus de preuve que n'en ont ceux qui y croient... sauf que eux, réputés complotistes, sont interdits de discours public), nos lumières-lumignons éteints, sous prétexte de nous protéger, n'ont réussi qu'à nous désespérer. Ils ont imaginé qu'il suffisait, chaque jeudi à 18 heures, d’un discours télévisé (nullissime quand il n’est pas contre-productif, n'est-ce pas, M. Castex ?), de courbes qui paniquent sans raison, d'un défilé de pontifes qui paradent devant les caméras au lieu d'être ''là où ça casse'', de ''stratégies'' annulées sitôt énoncées et de la mobilisation bien trop tardive de pauvres soignants épuisés d'avoir tant donné, dans des ex-stades olympiques devenus ''vaccinodromes''... comme si l'être humain pouvait être ramené et-ou rétréci à sa seule enveloppe corporelle et à des réactions chimiques... Une preuve de l'existence de quelque chose qu'on pourrait appeler ''l'âme'' s'est révélée, à n'en pas douter, dans les échecs irrattrapables lors de la mise en œuvre du ‘’tout rationnel, tout physique, tout corporel, tout administratif’’ : ça, ça ne marche pas. Mais alors... pas du tout.
Une des rares bonnes nouvelles de toute cette expérience douloureuse (et qui est loin d'être finie : la vaccination proposée ne résoudra évidemment pas tout, il va s'en falloir de beaucoup !), c'est que la preuve a été administrée que des règles administratives ne servent à rien si le ''supplément d'âme'' que requiert leur succès n'est pas présent. L'aveuglement partisan de nos pseudo ''élites'' est tel qu'ils/elles ont été jusqu'à interdire la pratique religieuse, ce qui ne peut pas avoir eu l'ombre du début d'un commencement de mieux-être pour qui que ce soit. Mais combien de nos maniaques du confinement à répétition (et à 135 € le coup) ont-ils été capables de voir une seule des évidences citées ci-dessus ?
Au moment où des tas de personnes ''qui se la jouent'', mais ne sont pas toutes désintéressées et pas toutes polarisées par la recherche d'un réel ''mieux-être'' pour l'Humanité, posent des repères pour un ''après covid'' qui n'est certainement pas ce qu'espèrent les gens normaux, il serait de la toute première urgence que ceux qui sont au pouvoir réalisent enfin que la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a, et que l'Etat ne peut faire plus que ''du mieux qu'il peut'', que les hôpitaux peuvent donner le meilleur de ce qu'ils peuvent donner (ils l'ont démontré au delà de l'admiration collective), que les médecins peuvent faire des miracles (lorsque les télés ne bouffent pas leur temps en en faisant des singes savants), des hommes politiques dignes de ce nom peuvent prendre des risques financiers (pas trop, tout de même !) et donner espoir en des jours meilleurs... et que tout cela est mieux que rien, mais est loin de suffire !
En fait, pas un seul de tous ces trucs-là ne peut avoir la plus petite influence sur l'espérance, la confiance, le désir de se surpasser... ou sur une acceptation de l'irréparable. Et c'est quelqu'un qui a triomphé (jusqu'à ce jour) de deux cancers qui avertit solennellement nos soi-disant ''responsables'' --qui le sont si rarement : ''D'autres pandémies viendront. Ne laissez pas passer la belle occasion qui vous est offerte de remettre tous vos compteurs à zéro et votre système de pensée à plat. Il n'est pas sans signification qu'un sondage du mois dernier confirme pour que 78% des français, croyants ou pas, la France est un pays de civilisation chrétienne. Il faudrait que quelqu’un le dise à nos leaders si peu éclairés : l'Histoire ne repasse que très rarement les plats deux fois !''.
H-Cl.
PS - Suite à la question posée hier sur le rythme de parution pendant le 3 ème épisode de ''confinement pour éviter l'encombrement dans les hôpitaux'', les ''répondants se sont divisés en 2 groupes égaux : les ''sans changement'' et les ''un jour sur deux''. Compte tenu d'un risque de surchauffe toujours possible, je vous propose d'opter pour le ''maintien allégé''. Va, donc, pour les Lundi, Mercredi et Vendredi, jusqu'à nouvel ordre, sauf événement exceptionnel... A lundi, donc.
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surlespaves-linstant-blog · 6 years ago
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SÉBASTIEN
Par la fenêtre du wagon, le paysage urbain, désolant et désolé, défile sans but et se reflète sur les rétines fatiguées de Sébastien. Le train est presque vide à cette heure-ci. La plupart des gens ont fini de travailler il y a déjà plus de cinq heures et sont presque tous rentrés chez eux. Lui n’est que sorti maintenant. Il vient de terminer son shift au McDo de la gare et il est déjà 22h25.
Ses collègues sont presque tous des étudiants ou des étudiantes, jeunes et souvent beaux, jeunes et souvent belles, alors que lui a déjà vingt-neuf ans et ne se trouve pas très beau. Il sait qu’aujourd’hui, continuer ses études au-delà de trente ans est devenu possible. Certains étudiants, ici et ailleurs, ont donc le même âge que lui. Vingt-neuf ans. S’il avait fait des choix différents, il serait peut-être comme eux, étudiant à presque trente ans. Mais ce n’est pas comme ça que ça s’est passé. Pas du tout.
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Sébastien a quitté l’école à vingt ans, avec en poche un bout de papier dont il ne savait pas trop quoi faire. CAP Maçon, comme son père. C’était une bonne idée, s’était-il dit. Il aurait au moins l’approbation de quelqu’un, une fois dans sa vie. « C’est un métier qui ne connaît jamais la crise, mon fils. On a toujours besoin de maisons. Toujours. » Sauf bien-sûr quand on tombe de l’échelle, qu’on se casse la hanche et qu’on doit aller une fois par mois chez le physio pour contrôler tout ça. Pour combien de temps ? « Difficile à vous dire, Monsieur. Cela dépend des avancées de la rééducation. Peut-être pour le restant de vos jours. »
Du coup, il s’est fait licencier, à à peine vingt-quatre ans, congé maladie trop long, et a passé plusieurs années au chômage, avant de trouver un poste ici, en cuisine, là où il ne doit ni sourire, ni feindre le moindre intérêt pour autrui.
Tout ça n’a rien d’extraordinaire pour lui. C’est un battant, un homme. Son histoire est celle de notre époque, injuste et peut-être même un peu triste, mais une histoire comme on a l’habitude d’en entendre un peu partout et que les gens ont d’ailleurs marre d’entendre, car la leur est tout aussi triste et banale. Que ce soit la sienne ne change donc pas grand-chose, pour lui comme pour les autres. Tout le monde a ses problèmes, comprenez-vous ? Il a déjà vu bien pire à la télé, mais bien mieux aussi.
Il regarde toujours à l’extérieur. Les murs anonymes, les graffs un peu moins anonymes, les graviers qui bordent les rails, les entrepôts éteints et d’autres bâtiments peu éclairés, au loin. La vibration des roues sous ses pieds. Il connaît chaque courbe de la ligne par cœur, chaque virage amorcé, et n’a plus besoin de penser pour positionner ses pieds.
Puis soudain, l’empilement des voies, à  l’horizontal, parallèles, vides, mais qui doivent bien servir à quelque chose. Et très vite son arrêt. Le train frêne lentement. Il arrive à Renens, petite banlieue populaire de l’ouest lausannois.
Il aurait tout aussi bien pu prendre le bus, le n°17 par exemple, ou même le M1. Mais travailler à proximité d’une gare lui offre l’avantage de pouvoir parcourir cinq kilomètres en tout juste six minutes. Il faut bien que cela serve à quelque chose. Les gares lui ouvrent des multitudes de possibilités. Le monde lui tend les bras. Chaque matin, chaque après-midi, chaque soir. La Suisse, mais pas que. La France, l’Italie, l’Allemagne et au delà. Mais il n’a jamais été plus loin que Renens, ou des fois Montreux et Genève, quand sa famille restée en France vient le visiter quelques jours. Pour l’instant donc, Renens lui suffit. Le reste du monde peut attendre.
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Dehors, il fait froid. Les Saints de Glace ont plus d’un mois d’avance, on dirait. Ça fait longtemps qu’il ne comprend plus rien au climat de toute façon. Il descend la rampe et se retrouve dans le tunnel froid qui passe sous les voies. Comme le train, il est lui aussi presque désert, si ce n’est pour ce vieil homme apparemment ivre qui hurle des choses difficilement compréhensibles aux murs, qui selon lui l’empêchent de passer. Nous ne sommes pourtant que lundi.
Quand il sort du tunnel, le nouveau McDo récemment ouvert à la sortie nord de la gare de Renens lui fait une petite piqûre de rappel. Peut-être pourrait-il demander son transfert ici. Il aurait encore moins de chemin à faire. Il arrive à son niveau et regarde à travers les vitres. C’est le même spectacle, la même mascarade qu’il connaît bien, par cœur même. Il baisse le regard et continue.
Dans sa main, le sac plastique Aldi bruisse à chacun de ses pas. La double-pizza surgelée Prosciutto e Funghi de la marque Cucina Nobile sera ce soir accompagnée d’une bouteille de Castillo de Viñaral – Gran Reserva, qu’il n’a choisie que pour l’espèce de filet doré et étiré qui l’habille. Cela suffira à le faire voyager. La campagne toscane dessinée sur le carton de la pizza et les armoiries toutes royales de l’étiquette du vin. Cet exotisme abordable le ravit et penser à autre chose fait de toute façon défiler plus vite le trottoir. Alors il continue.
Sébastien se rappelle de la caissière d’Aldi qui lui a souri. J. Monteiro indiquait son badge. Jessica, Joana, Justine, Jade ? Elle était mignonne. Pas exceptionnellement belle, mais assez pour vouloir faire sa connaissance, mieux la connaître, apprendre son histoire, partager avec elle ses passions, l’emmener au restaurant, etc. Et il aimait son sourire. Candide et franc, sans hypocrisie apparente. En partant, il avait cependant fait l’erreur de se retourner et avait vu le même sourire adressé au client qui attendait derrière lui dans la file. Il aurait pourtant dû s’en douter.
L’immeuble est moche. Il l’a sûrement toujours été, mais dans la nuit, ça ne se voit pas trop. Sébastien compose machinalement le code d’entrée et pousse la porte. À l’endroit précis où il pose la main, il remarque le bois abimé, décoloré et lissé aux contacts quotidiens de dizaines de mains. Nous avons tous la même façon d’ouvrir cette porte, pense-t-il. Nous avons tous nos habitudes, insoupçonnées et inconscientes. Celle-ci nous est commune et c’est sûrement la seule d’ailleurs. Celles qui suivent n’appartiennent qu’à chacun, et heureusement. Il n’aimerait pas que quelqu’un voit sa vie. Dans la même idée, les rituels des autres habitants restent pour lui un mystère, qu’il n’a aucune envie d’élucider, alors que lui connaît le sien sur le bout des doigts. Par cœur.
Allumer la lumière du hall d’entrée. Passer devant les boîtes aux lettres. Regarder son nom gravé sur la petite plaque métallique. Sébastien Jaques. C’est bien lui. Il existe toujours. Ne pas relever le courrier. Il ne reçoit de toute façon plus que des factures. Depuis l’avènement d’Internet, les bonnes nouvelles sont numériques, et encore quand il y en a. Traverser le hall. Monter les deux étages à pied. Pas d’ascenseur dans un immeuble si vieux. Préparer la clef en arpentant difficilement les dernières marches. Presque à bout de souffle. Insérer la clef dans la serrure, la tourner. Ouvrir la porte, l’entendre grincer. Entrer. Se dire encore une fois qu’on passe tout juste, qu’il faudrait peut-être perdre du poids. Arrêter de repousser la décision, la vraie. Mais pas ce soir. Trop besoin du réconfort de la nourriture. Et de l’alcool.
Puis se changer. Enfiler un training. Ample et confortable. Allumer le four. Servir le vin. Dans un verre, quand même. Lancer Netflix. Choisir sans trop réfléchir. Presser sur le triangle. S’interrompre pour enfourner la pizza, puis dix minutes plus tard pour la sortir. L’engloutir sur le canapé. Devant la télé. Le tout entrecoupé de gorgées rougeâtres, de la fameuse Gran Reserva. Se sentir alors brièvement privilégié. Mais le vin laisse des traces acres sur les dents.
Puis se réveiller. Êtes-vous toujours en train de regarder Osmosis ? lui demande l’écran. L’éteindre. Se lever et se trainer jusqu’au lit grinçant. S’endormir. Dormir. Disparaître durant les heures qui suivent. Alors qu’on aimerait le faire plus longtemps. Peut-être pour toujours. Ne plus se réveiller. Ne plus être un cliché.
Puis se réveiller. Encore. Sortir de la mort. Recommencer. Nouvelle journée. Ou bien la même ? Presque identique. Alors pourquoi continuer ? Pour qui ? Pour moi ? Et pourquoi réfléchir est-il si fatiguant ?
En descendant, il repasse devant les boîtes aux lettres, mais ne relève toujours pas le courrier. Sur la plaque métallique, son nom le regarde encore une fois. Il détourne le regard et sort. Derrière lui, la porte du hall d’entrée se ferme avec un bruit sec. Il repense à toutes les mains qui quotidiennement se posent sur elle et commence à rêver à celles qu’il aimerait, un jour, sentir se poser sur lui.
Prochain portrait : ANA, 7 avril
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a-room-of-my-own · 6 years ago
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Hier en arrivant à mon hôtel (hachetague vacances j'oublie tout) j'ai allumé la télé et j'ai regardé un peu des Terriens du Samedi. Il y avait Guillaume Canet pour le film L'Amour est une Fête, qui comme son nom ne l'indique pas parle de l'industrie du porno dans les années 80.
Florilège avant que je manque de lancer ma botte dans l'écran de télé : le porno des années 80 étaient une époque bénie parce que la liberté sessuelle, les actrices "ne sont pas présentées comme des victimes" et ça c'est trop super subversif, les personnages masculins sont un peu tristes et perdus mais plein d' humanité et ça c'est fort... Bref après j'ai éteint parce que j'avais envie de gifler tout le monde, les mecs bien sûr et aussi les femmes invitées, notamment Daphné Burki, qui se sont bien gardées de dire quoi que ce soit.
C'est là qu'on voit que #metoo n'est vraiment pas passé par la France, quand des femmes continuent de se taire face à ce genre de propos soit parce qu'elles les cautionnent soit parce qu'elles sont trop lâches pour l'ouvrir et préfèrent être la barbie Cool Girl® de service. A gerber. Tous.
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drclaudiosaracinodcsworld · 2 years ago
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🟢🇫🇷 COMMENT ÊTES-VOUS VUS QUAND VOUS RIEZ ?
quand j'étais enfant et que je riais, les adultes me bloquaient comme si je faisais une chose horrible !
Le rire était considéré comme une chose à ne pas faire et, à vrai dire, après presque 40 ans, encore aujourd'hui, le rire n'est pas le bienvenu !
Pourquoi pensez-vous?
Parce que le monde a habitué les gens, surtout avec la télé, à ne pas rire car ceux qui rient ne sont pas sérieux !
Inconsciemment, c'est exactement ce qui se passe !
Un peu comme quand un enfant répond à un adulte, on lui dit presque toujours qu'il ne doit pas parler ou répondre à moins qu'on le lui demande, non ?
C'est ainsi que fonctionne notre pilote automatique !
Pourquoi est-ce que je te dis ça ?
Car il y a tellement de gens qui n'ont pas souri depuis l'enfance que des adultes, victimes d'autres victimes, ont éteint leur sourire avec leur conditionnement !
Si et seulement si vous voulez revenir à la vie et rire quand vous voulez bien vivre 100 ans, utilisez le pouvoir de votre esprit avec l'hypnose DCS même avec seulement 1 audio DCS qui peut faire pour votre bien et celui de vos proches
Seul votre choix!
si vous les avez vraiment tous essayés et zéro faits, qu'est-ce que ça vous coûte d'essayer le DCS Vera et l'hypnose professionnelle de Los Angeles Beverly Hills !
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utopiedujour · 6 years ago
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Kanye West à la Maison-Blanche, le 14 octobre 2018 – Retranscription
Retranscription de Kanye West à la Maison-Blanche, le 14 octobre 2018. Merci à Éric Muller !
Bonjour, nous sommes le 14 octobre 2018, et si vous me connaissez essentiellement par les livres que j’écris, dont le dernier s’appelle Défense et illustration du genre humain, le précédent s’appelait Se débarrasser du capitalisme est une question de survie, un autre livre avant s’appelait Le dernier qui s’en va éteint la lumière, vous serez surpris si je vous dis que mes deux prochaines vidéos, dont celle-ci, seront consacrées à M. Kanye West, le rappeur, et à Mme Taylor Swift qui est une chanteuse de variété américaine. Si vous êtes familiers de mon blog et de mes vidéos, vous serez moins surpris parce que je parle souvent de variété, et en particulier de la chanson américaine sous sa forme du style dit Country & Western et de manière générale de la Folksong, la chanson populaire, dont une des variétés, la Protest song, la chanson de protestation. Mais si je vous parle de ces deux personnalités du monde de l’entertainment, du divertissement, c’est essentiellement en rapport avec l’actualité de M. Donald Trump, président des États-Unis.
Que s’est-il passé ? Il y a deux jours, M. Kanye West a été invité à la Maison-Blanche et, pendant une vingtaine de minutes, il a eu un dialogue avec Donald Trump. Si je parle de dialogue, en fait, c’était un monologue de ce rappeur bien connu, personnalité qui a bien réussi dans son domaine, qui est à la tête d’une compagnie qui fait des millions de dollars. C’est quelqu’un qui ne vient pas de nulle part : ses parents sont des personnalités aussi à leur manière. Son père était un Black Panther – les Black Panthers, vous le savez sans doute, c’était un mouvement révolutionnaire, dans les années 60 aux États-Unis, qui essayait d’intervenir au niveau de ce qui restait de la ségrégation raciale et des autres types de disparité vis-à-vis de la communauté d’origine africaine, cette part de la population américaine qui est venue essentiellement par le trafic d’esclaves au cours de quelques siècles, et dont la déségrégation a conduit à des événements absolument dramatiques dans l’histoire des États-Unis, en particulier une guerre civile au 19ème siècle qui a produit plusieurs millions de morts [P.J. : c’est une erreur : le chiffre officiel pour la Guerre de sécession est de 620.000 morts].
Alors, qu’a dit ce M. Kanye West ? Il a tenu des propos dont il serait tentant de dire qu’il s’agissait d’un simple délire, qu’il s’agissait d’un radotage – le terme américain qui est utilisé par pas mal de journalistes, c’est rant. Par ailleurs, d’autres commentateurs, des commentateurs conservateurs, ont dit qu’on avait employé ces termes, qui relève de la psychiatrie, de la maladie mentale, uniquement parce que c’était un artiste qui était en faveur de M. Trump. Il est vrai que Kanye West est une des très très rares personnalités du monde du spectacle à tenir des propos enthousiastes à l’égard de M. Trump. Mais il est vrai qu’on a pu être déconcerté par le discours tenu par ce monsieur. Il a tenu un discours qui n’est pas inattendu d’une personne, je dirais, qui est très émotionnelle, très, je dirais, motivée par l’affect, quelqu’un qui en a gros sur le cœur. Les questions qui étaient débattues en principe, qui avaient justifié la réunion, c’était l’attitude des États-Unis vis-à-vis de la population noire en terme d’incarcération – vous savez qu’il y a beaucoup plus, proportionnellement parmi les Afro-américains, beaucoup plus de gens qui sont en prison ; les Afro-américains sont beaucoup plus pauvres que la population en général; quand on parle de food stamps, c’est-à-dire de ces coupons qui permettent d’acheter de la nourriture dans les magasins, une très grande partie des gens qui obtiennent ces coupons sont d’origine africaine, qui viennent de la population africaine, et ainsi de suite. M. Kanye West a tenu quelques propos à ce sujet, mais par ailleurs, il a surtout tenu un discours qui a frappé quand même par son incohérence – je crois qu’on peut dire ça sans affirmation partisane, sans s’affirmer, je dirais, pour M. Trump ou contre. Il est frappant qu’il y avait énormément d’incohérences, qu’il a dit énormément de coq-à-l’âne, il est passé d’un sujet à l’autre avec rapidité. Et là, c’est une chose qu’on peut observer en particulier parmi les personnes qui n’ont pas de formation particulière dans la parole en public. Il faut apprendre effectivement à parler d’une certaine manière si l’on veut convaincre. Il faut placer son discours sous la forme d’une démonstration pour qu’elle soit véritablement convaincante vis-à-vis d’autres. Sinon ça peut apparaître, effectivement, comme un discours incohérent.
M. Kanye West a fait allusion au fait qu’il a été diagnostiqué, à une époque, comme étant bipolaire – comme on dit maintenant. On appelait ça autrefois « maniaco-dépressif » -, il a attribué ce diagnostic à une erreur de jugement, en disant qu’en fait, il avait été épuisé mentalement à cette époque, qu’il avait trop travaillé, il n’avait pas assez dormi… Malheureusement, son discours révèle, je dirais, des symptômes, des symptômes de ce diagnostic : ce n’est pas par hasard qu’on le lui a appliqué. Et la chose ne date pas d’aujourd’hui, parce qu’il a effectivement été traité en hôpital psychiatrique, il y a deux ans, à une époque où on a considéré qu’il tenait des propos absolument délirants et qu’il devait être traité. Par ailleurs, on sait que c’est une personne qui a eu des problèmes d’addiction aux opioïdes, donc aux substances de type morphine.
Alors, qu’a-t-il dit, je dirais, d’abord, de cohérent ? Il a défendu sa communauté, il a tenu des propos qui sont intéressants dans le sens où il n’a pas véritablement encensé M. Trump. Il a tenu un discours très intéressant en disant : « C’est le président qu’on a, et si nous voulons véritablement prendre au sérieux son slogan « Make America Great Again » (Faites à nouveau des États-Unis quelque chose de grand), eh bien il faut faire avec le président qu’on a, et le soutenir, et faire en sorte qu’il devienne un bon président et que l’on puisse véritablement s’identifier à ce slogan ». Et ce slogan, il a dit… Il a montré une casquette qu’il a fait faire customised, fait faire spécialement avec ce slogan, et il a dit « Pour moi, c’est une sorte de cape de Superman. Ça me donne des ailes, ça me donne du pouvoir de m’identifier à cela ! »
Alors ça, je dirais, c’est la partie cohérente, si l’on veut, de son discours. Par ailleurs, il a tenu des propos d’extrême-droite de type absolument classique. Et en particulier, il demande la suppression du vingt-troisième amendement de la constitution américaine [erratum  : treizième amendement] qui est celui, précisément, qui avait annoncé l’abandon de l’esclavage, ce qui est quand même paradoxal de la part d’une personnalité de la communauté afro-américaine.
Mais il a tenu par ailleurs des propos qu’on peut juger véritablement incohérents. En particulier, il a parlé de sa femme Kim Kardashian, qui est une personnalité du monde de la télé-réalité, qui est une personne dont on dit qu’elle est « célèbre pour être célèbre », c’est-à-dire qu’on fait allusion au fait de son charisme, de cette qualité particulière qui est celle de personnes dont on n’explique pas nécessairement leur célébrité autrement que par le fait qu’elles sont effectivement célèbres. Un certain pouvoir, quelque chose qui rayonne de la part d’une personne. Il y a une notion en comptabilité qui est à peu près du même ordre, c’est le goodwill, c’est la différence inexplicable entre la valeur actionnariale d’une compagnie sur les marchés boursiers et la valeur [économique] effective de l’entreprise.
Alors, par rapport, justement, à ce qu’avait pu dire sa femme Kim Kardashian à l’époque où elle avait rendu visite à la Maison-Blanche, c’est-à-dire où elle avait demandé une grâce présidentielle pour une personne (pour une femme noire qui s’est trouvée très très longtemps en prison pour des crimes essentiellement liés à la drogue), elle avait plaidé auprès de Trump pour que cette personne soit libérée (ce que Trump avait fait), mais il y avait là, je dirais, une plaidoirie de type cohérent. M. Kanye West a demandé, de la même manière, que l’on libère une personnalité du monde noir de Chicago, un certain Larry Hoover, qui est une personne qui est en prison avec six [peines] successives d’emprisonnement à vie, en justifiant uniquement à partir d’un argument très très curieux qui consiste à dire : « Je sais qu’il existe une théorie des mondes alternatifs, des mondes parallèles, et dans un autre monde, je serais M. Larry Hoover et lui serait moi, et à partir de là, il faudrait donc le gracier. »
C’est un argument… J’ai présenté à différentes époques (et vous trouverez même ça sur Wikipédia), une sorte de défense du principe d’interprétation de la physique quantique qui voudrait qu’existent peut-être des mondes parallèles, mais je n’utiliserais pas ce principe pour justifier le fait qu’il faille libérer une personne dont les crimes sont bien établis sous prétexte que, dans un monde parallèle, ça pourrait être moi ! Dans ce monde-ci, il existe un monde moral, qui a des règles morales, qui sont peut-être tout à fait différentes dans des mondes parallèles, mais qui ne justifient pas qu’on libère quelqu’un parce que « dans un monde parallèle, il pourrait être moi », personnellement, et que les choses s’expliqueraient de cette manière.
Par ailleurs, un autre ensemble d’arguments particulièrement incohérents : M. Kanye West a présenté l’image d’un avion, d’un avion futuriste, en disant qu’il serait beaucoup mieux pour l’image des États-Unis que M. Trump voyage dans cet avion-là plutôt que dans celui qu’il a en ce moment. Or les journalistes sont allés voir qu’est-ce que c’est que cette image : cette image, c’est une image effectivement de fiction, qui apparaît dans la thèse d’un ingénieur. Il ne s’agit pas du tout, comme le disait M. Kanye West, d’un avion à propulsion par l’hydrogène, il s’agissait simplement d’une représentation futuriste d’un avion. Ce M. Kanye West a donc fait un plaidoyer dont les Républicains retiendront essentiellement le fait qu’il était en faveur de M.Trump, et dont les Démocrates souligneront essentiellement, par ailleurs, qu’il s’agit d’une personne qui a des problèmes mentaux tout à fait manifestes, qu’il s’agit d’une personne qui devrait traiter d’abord, par priorité, ses problèmes de psychose, plutôt que d’essayer de donner des conseils sur la politique américaine.
Mais, j’ai regardé différentes tribunes libres, de gens de droite et de gauche, comme dans le cas de M. Brett Kavanaugh (récemment nommé à la Cour suprême), le clivage, la polarisation est absolument totale : on donnera raison à une personne ou à une autre simplement en fonction de où on se situe dans cette polarisation de la vie politique américaine. Les gens plutôt de gauche insisteront sur le fait qu’on a écouté pendant vingt minutes une personne qui a essentiellement des problèmes de santé mentale qui devraient être traités d’urgence, et de l’autre côté, on a des gens qui vous diront, du côté républicain, qu’il s’agissait là, simplement, d’un artiste persécuté parce qu’il est en faveur de M.Trump.
Comment est-ce que le public va juger cela ? Difficile à dire, mais j’ai le sentiment qu’une fois de plus, c’est en fonction d’aprioris, d’aprioris personnels de type psychologique, que la décision sera prise.
Alors, comme je vous l’ai dit, le cas de Mme Taylor Swift, je vais le traiter séparément.
En attendant, passez une bonne fin de dimanche, et à très bientôt.
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vrsutzz · 3 years ago
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Comment les lits du futur vont nous aider à mieux dormir
C EST QUOI LE PROGRES? - Virtuelle  La technologie s’invite partout. D’ailleurs, de nombreuses startups sont spécialisées dans la SleepTech. Certaines ont mis au point le matelas du futur en analysant la manière dont on dort. Comment ça marche? L’intelligence artificielle s’invite partout, même sous la couette. C’est ce qu’on appelle la “sleep tech”, Virtuelle  la technologie au service du sommeil. Eight Sleep par exemple, une start-up très en vue de la Silicon Valley, a mis au point la Rolls du lit. Un lit qui va vous chouchouter, vous aider à mieux dormir, et même, à terme, s’occuper de votre santé. Un matelas bardé de capteurs électroniques couplés à des algorithmes qui vont analyser en temps réel votre température, Virtuelle  la respiration, les battements de votre cœur, mais aussi certains facteurs comme la luminosité et la chaleur. Ce matelas va aussi vous donner des conseils pour optimiser votre sommeil, vous réveiller pile au bon moment, mais aussi adapter la température en fonction des besoins de chacun. Virtuelle   Le lit va se rafraîchir ou se réchauffer en fonction des besoins, de chaque côté du lit. >> A LIRE AUSSI - Nausées, épilepsie, pertes de sommeil... Attention aux incohérences sensorielles liées à la réalité virtuelle Leur promesse, on s’endort % plus vite, on dort plus profondément, on fait moins de micro-réveils. La prochaine étape, imaginent les créateurs de ce matelas, serait un lit capable de détecter les signes précoces de certaines maladies, comme la grippe et pourquoi pas un kyste ou des calculs rénaux. Enfin, il va se connecter à tous les autres objets connectés que vous avez dans la maison.  Virtuelle  Quand vous vous endormez, il vérifie que votre télé connectée est éteinte, les lampes aussi, la porte fermée, le réveil allumé. Il va pouvoir donner l’ordre à votre cafetière de vous préparer un café dès que vous êtes sur le point de vous réveiller. Virtuelle  Ça existe aussi, je l’ai même testé. En cas de ronflements façon réacteur d’A, pas besoin de siffler comme dans la Grande Vadrouille, des capteurs de mouvement, de son, de vibration placés dans le matelas permettent au lit de comprendre que vous ou votre conjointe se met à ronfler.  Virtuelle  À ce moment-là, le lit va incliner légèrement sa position, pour libérer les voies respiratoires, puisque le ronflement est dû à une obstruction du pharynx, jusqu’à ce que vous arrêtiez de faire du bruit. Des chambres à air intégrées dans le matelas vont aussi adapter sa forme à votre position pendant que vous dormez, pour que vous soyez le plus confortable possible. Virtuelle  Plus besoin de s’embêter à faire son lit, il se fait tout seul. Ça s appelle le “smart duvet”.  Virtuelle  L’innovation prend la forme d’une membrane de textile qui se glisse entre la couette et la housse de couette, et qui va se remplir d’air à la demande. Quand on veut faire son lit, il suffit de lancer la commande depuis son smartphone. Cette membrane va se remplir d’air, et en se gonflant, la couette va se remettre en place petit à petit, reprendre sa forme originelle même si elle est roulée en boule. Autre avantage de cette membrane, elle va préchauffer ou refroidir le lit avant que vous n arriviez. On choisit la température depuis son smartphone, côté par côté. Le lit va faire la différence entre vous et votre épouse et adapter la température de chaque côté, tout au long de la nuit en fonction des préférences de chacun... https://www.youtube.com/watch?v=mfftlZTs3ps C’est une illustration parmi d’autres: il y a tout un pan de l’innovation qui s’appelle la “sleep tech”, la technologie liée au sommeil.
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