#et passer les mains dans ses cheveux
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Vélo
Juliette traversait, tous les matins,
Les champs de blé et les jardins,
Afin d’éviter les ragots des voisins,
Même si l’air gardait son parfum.
Affichant un visage impassible,
Elle roulait le plus vite possible.
Son cœur, pourtant si sensible,
Cognait tel un tambour invisible.
Les paysans l’admiraient.
Dans sa petite robe d’été,
Elle leur faisait un joli effet.
Et ils connaissaient son secret.
Tout le monde disait en souriant:
« V’la la jolie fille à vélo
Qui va rejoindre impatiemment,
A l’orée de la forêt, Tonio.
Comme il a de la chance.
Elle va encore l’inonder de baisers.
Mon dieu, quelle inconscience
Car il ne va rien faire de la journée ! »
Tonio se levait avec le soleil
Pour labourer son champ.
Sa main éloignait une abeille
Quand elle l’appelait en freinant.
Pendant que son vélo tombait,
Juliette courait pour se jeter
Dans les bras de son amant
Qui n’en demandait jamais tant.
Puis, ils s’embrassaient goulument,
Avant de quitter son champ
Pour le plus proche grenier,
Et y passer la journée.
Le soir, heureuse, la belle Juliette
Remontait sur sa bicyclette.
Alors, les gens la voyaient rentrer
Avec, dans les cheveux, de la paille dorée.
Tout le monde disait en riant
Que la jolie fille à vélo
A encore passé un bon moment
Dans les bras de son Tonio.
Alex@r60 – août 2023
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Miraculous Ladybug, 1x01
Bon.
Ma petite sœur est grande fan de MLB, et aime en parler avec moi. Et parce que je me renseigne grâce au fandom, même si je sais que la série est mauvaise réalistiquement parlant, l'enthousiasme du fandom ET de ma petite sœur font que je veux regarder la série
Donc c'est parti, et correctement cette fois. On commence par l'épisode 1 de la saison 1 (en anglais, j'ai pas trouvé en français mais ça va, je comprends), avec mes réactions à chaud :
Déjà, je trouve que le présentateur (aucune idée de son nom, ça me reviendra) parle vite? Je suis mal placé pour parler, je rappe plus que je parle, mais je suis malentendant donc c'est un peu chaud sa mère à comprendre :')
Pourquoi la série ne commence pas par le début? C'est quelque chose que je n'ai jamais compris. Je sais que le "commencement" se fait dans les deux derniers épisodes de la série, mais... Mais c'est pas malin, en fait. Pour les gosses qui ne peuvent pas forcément suivre à l'épisode près, ça change pas grand-chose, moi aussi je regardais mes dessins animés dans le désordre quand j'étais enfant (et je comprenais que dalle), mais si on décide de suivre l'ordre des épisodes, on est confus. Qui est Marinette? Elle a quel âge? Bon sang y'a une créature dans ses cheveux?? Et qui est cette Alya qui vient pour lui dire qu'un gars qu'elles connaissent peut-être prend des photos? Bref, c'est pas le top parce que la série fait genre qu'on a vu les derniers épisodes de la saison avant, mais ce n'est pas le cas.
Ensuite, Alya, chérie, je t'aime mais ne pousse pas Marinette au harcèlement d'Adrien, surtout quand elle a déjà une responsabilité sur les bras, c'est pas cool. Non parce qu'en fait, la moitié du temps, Marinette est poussée dans son obsession pour Adrien par ses amis. Big mood là-dessus, quand je pensais être amoureux, mes amis m'ont poussé aussi à "cultiver" cet "amour" (et c'était pas au niveau de Marinette, mais j'ai été cringe aussi) donc c'est réaliste, mais l'adulte que je suis aujourd'hui souffre.
Le présentateur est ultra irrespectueux avec la jolie blonde (j'ai pas entendu son nom, toujours malentendant ici), pas étonnant qu'elle soit vexée :'))
AH! Ouais. Papillon. Bah pareil, si on découvre la série en essayant de suivre dans l'ordre, la réaction normale ici c'est: ptdr quoi? C'est qui? Monsieur? Il se passe quoi?
Bref, un peu d'introduction, qu'on nous prenne par la main svp, juste un peu pour ce tout premier épisode.
Ok, c'est quoi les Miraculous? C'est ça la question que quelqu'un qui découvre la série se pose, faut être honnête. On est complètement jeté par-dessus bord.
Adrien prend si mal la pause? Enfin, je sais pas, je suis pas trop l'actu du mannequinat... Après! C'est cohérent avec le fait qu'il fait ça pour son père, pas pour lui-même, etc... Mais c'est comique car ça pue l'artificialité et c'est limite malin?
Marinette, ma douceur, passer dans le dos d'Adrien pour qu'il te remarque n'est pas une bonne idée. Les gens n'ont pas de yeux derrière la tête.
Wow, Marinette = Moi, surinterpréter tous les petits signes. C'est beau (mais moi j'étais déjà aro, alors c'était pas de l'interprétation mais du désespoir d'être "normal")
Par contre, Stormy Weather est cool comme akumatisée. Elle a un charme réel. Puis, c'est notre première akumatisée! C'est bien de commencer la série avec elle!
Manon qui pourrit l'espionnage de Marinette, c'est marrant.
Stormy Weather qui va directement pour les points vitaux, elle est là pour commettre des meurtres et rien d'autre.
VAS-Y MANON, MANIPULE MARINETTE!! C'est trop drôle.
Putain, la série qui nous simule un Adrien/Alya, je suis fan. C'est trop comique. Est-ce qu'il y a des gens qui shippent?
Alya et sa big sis energy, elle sait gérer les gosses.
Donc là, Stormy Weather continue avec les meurtres de sang froid (ahah je suis un petit comique).
OK? LADYBUG? Non mais, très sérieusement, pour les gens qui débutent la série et ne connaissent rien, ça ne fait aucun sens, ce qu'il se passe. L'écriture est vraiment pas bien réfléchie.
Faut quand même prendre en compte que Chat Noir est notre première réelle introduction à Adrien. Jusqu'ici, il ne parle pas, il se contente de poser et d'être ennuyé par sa situation, ce qui est très intéressant n'empêche.
Ah oui, merci de nous apprendre avec subtilité la romance Ladybug/Chat Noir qui se met en parallèle à celle de Marinette/Adrien. Y'avait pas de place pour d'autres possibilités depuis le début.
"Follow my lead" -> ça a raté, mais c'est mignon, merci pour la tentative.
C'est trop drôle comment ils nous font croire que les protagonistes sont morts dès le premier épisode.
Ok, intéressant, on nous montre comment Papillon contrôle les gens, par l'esprit, en leur imposant sa pensée, c'est bien. Par contre, on connaît toujours pas son nom, on connaît seulement son objectif, même s'il ne fait aucun sens pour le moment.
J'aime beaucoup la façon dont Alya est toujours en "big sis mode" pour réconforter Manon. (en fait, je me demande si elle s'appelle pas Ninon)
J'aime bien comment, dans la saison 1, Ladybug n'est pas encore confiante avec ses Lucky Charms, en tout cas sur le premier épisode. Même si elle a déjà vu la preuve de leur efficacité (vu qu'elle a déjà agi en tant que Ladybug), elle n'est pas à l'aise.
Lezgo l'akuma est choppé.
Je préfère la réplique de dé-akumatisation en anglais qu'en français, elle semble moins fausse et plus honnête.
Ah la première fois que le papillon donne sa réplique de victoire, on pourrait presque y croire, après tout on n'a pas encore eu 5 saisons complètes.
Pardon Marinette, mais comment le fait d'être en photo avec Adrien est plus important que ton petit job de baby-sitter?
Non puis, le droit à l'image pour la gosse, personne en parle? :') Elle est mineure, faut pas l'accord d'au moins un des parents?
Enfin bref, c'est un mauvais premier épisode, parce que ça ne nous introduit rien du tout. Tout l'épisode agit comme si, nous spectateurs, on sait déjà qui sont Marinette/Ladybug, Adrien/Chat Noir, Alya, Papillon, les kwamis, les akumas... Eux le savent, ok, mais pas un spectateur qui commencerait tout juste la série. Mais honnêtement, vu les critiques que j'ai entendues sur la série, c'est très cohérent. Épisode 1 et le foutage de gueule est déjà présent envers les spectateurs :') Mais sinon, si on ne le considère pas comme un premier épisode, c'est bien! C'est sympa, on passe un bon moment, c'est cool. Pas incroyable, mais cool!
#Miraculous Ladybug#mlb#mlb season 1#mlb spoilers#marinette dupain cheng#adrien agreste#alya cesaire#gabriel agreste
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Je suis restée les lèvres gorgée de rosée dans l'incommunicable du ciel - qu'ils baiseront sans comprendre - en violant ma vie - sans autre blessure que ce goût d'éther à mes yeux... et le sang qui pulse - dans l'extase de n'avoir pas été...
Je pourrais passer ma vie à chérir des fleurs sans ressentir le moindre trouble, sans ressentir l'appel d'une quelconque nudité - sinon celle de s'allonger dans la terre et se laisser choir comme une feuille morte et dévorée. - Pour renaître et germer, se relever d'avoir été fruit, étirer mes racines et mes branches...
Non, je n'ai pas compris les choses de l'amour - ni bâtir - et j'ai continué de crier mon bonheur et le nom des fleurs - j'ai continué... enfantine... à élancer mon corps de femme dans les rues en brisant les pavés pour éclore dans la ville. Et j'ai regardé le ciel - mystique - la nue dans les yeux... trop d'innocence dans mes gestes... si bien que la sensualité est candide - si bien que je suis restée autre... dans ma grâce... enamourée au Désir qui pour moi brûle comme un astre - au pinacle. Et mon cœur ! d'éclats traversé... au jardin de l'enfance où j'ai senti mes seins - fleurir et paraître. En tombant mes chemises - ouvertes sur l'espace... vertige. Sans chute - de leurs regards dans mes champs.
La beauté, peu à peu, a rencontré mon corps.
Et j'ai resplendi. Mes pieds nus dans les herbes et du soleil ! accroché aux cheveux... - et mes frayeurs germinées.
Cette peau, ces mains - tout ce qui fut moi - éventé - souffle pur... à mes lèvres (et dans leurs bouches aimées où je respire - enfin - dans ce qui nous dépasse) - je m'oublie. Je me plais. Où je suis l'inconnue. Puisqu'heureuse, je n'ai plus su qui j'étais... mais la joie - étourdie - à l'air libre, je souriais à plein. En devenant. Cette autre que je suis. Cette autre qui s'égaie.
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
#one piece#zosan#black leg sanji#one piece zosan#roronoa zoro#fanfic#sanji#vinsmoke sanji#one piece fanfiction#french au#Lyon au#zoro
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Oh mon dieu, si j'écris pas je vais exploser de haine et de culpabilité. L'affaire du téléphone cassé m'a bien emmerdée sachant que je casse jamais mes affaires, j'y fais toujours très attention. Je me suis dit que le faire réparer ce serait une bonne idée pour récupérer mes notes (4 ans de travail sur moi) et pouvoir le donner à ma mère et m'en racheter un mais 250 euros la réparation. Comment c'est possible. Soit, très bien, je vais juste extraire mes données et gentiment leur donner par la suite pour alléger le devis. Juste parce que j'ai été maladroite je vais me rajouter des dépenses et à ma mère aussi. Je déteste cette idée là. Je suis rongée de culpabilité. Puis, une pote de la fac avait postulé pour un stage après moi dans la même structure que moi et elle a été prise. C'est mon profil qui est moins bien, ou ma lettre de motivation ou je sais pas quoi mais je suis en colère. Ce putain de stage est une galère à lui seul, j'ai l'impression que jamais je vais en trouver un. Et puis, acheter un nouveau téléphone ? Comment faire quand t'as plus accès à tes comptes pour les virements ? J'ai failli me taper le crane par terre tout à l'heure parce que pour récupérer mes identifiants de banque j'ai indiqué dans le choix proposé que mon téléphone était cassé. Quelle ne fut pas ma surprise quand ils m'ont demandé de valider sur mon téléphone ma connexion à la banque. C'est une caméra cachée ? Genre vous voulez me pousser dans mes retranchements ? En plus, juste après il y a eu une dame très désagréable au boulot qui m'a clairement dit mot pour mot "aller hop hop hop liste moi les documents à fournir je vais pas écrire quand même". Mais fr elles te servent à quoi tes 2 putain de mains si ce n'est les passer dans tes cheveux décolorés au possible ? Ecris en fait, ou dis stp, fais quelque chose d'humain par pitié. Elle a osé me dire qu'elle allait appeler le maire mais fais le ma belle, moi je vais appeler le fisc et ta petite piscine non déclarée sur laquelle on ferme les yeux depuis 2 ans va devenir un enfer. Et mon copain aussi.. qu'est ce qu'il est fort pour amplifier la colère, c'est peut-être son seul talent bien que mal investi je pense. Le mec je lui raconte ma vie puisqu'il me le demande, j'explique bien tout et il me répond "t pas synthétique hein" sous entendu j'écris trop, je sais pas pour qui il se prend mais en effet si utiliser des mots coutait cher, lui serait riche. Puis il m'a lâché un "relou". Waw. t'es sur un dossier de la DGSI pour bâcler le reste de ta vie de la sorte ? Me demande pas de te raconter si ton cerveau traite une info par heure en fait, dans sa tête il est en edge. C'est aberrant
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Une terrasse ensoleillée
Il était une fois une terrasse ensoleillée. Lunettes et chapeau sur la tête, foulard autour du cou, elle le guette. Journal devant les yeux, café posé sous son nez, attitude parfaite, ni vu ni connu, elle l’observe. Jean délavé, chemise repassée, barbe de trois jours, cheveux gominés mais surtout, montre à la main, oui, c’est bien lui le candidat parfait. Celui sur qui elle a choisi de jeter son dévolu. Elle a trouvé sa cible. Il ne lui reste plus qu’à passer à l’action. Le journal se baisse, le liquide noir glisse le long de son gosier, doucement, elle l’avale, repose sa tasse et puis ces deux mots, excusez-moi, et puis cette phrase, cette question, cette interpellation, quelle heure est-il s’il vous plaît ? Il la regarde, pas elle, sa montre, il lui répond, dix heures et quart, droit dans les yeux, cette fois. Aucun sourire, aucune hostilité, ennuyeux de neutralité, dix heures et quart tout simplement. Elle le remercie, se lève, quelques pièces sur la table et s’en va. À l’ombre de la rue où se trouve le café, loin du dix et du quinze de la montre et de son ennuyeux propriétaire, elle sautille, oui elle sautille et elle danse, danse de la joie. Elle a réussi, elle est fière, elle est heureuse. Mission accomplie pour la timide, l’introvertie, l’hypersensible et tourmentée de la vie. Elle a osé demander l’heure à quelqu’un, elle a osé adresser la parole à un inconnu. La peur, elle l’a déjouée. L’angoisse, elle l’a défiée. La honte elle l’a mise de côté. La victoire elle l’a gagnée. Heureuse, si heureuse de s'être prouvée que courageuse, oui, elle l’est. Plus forte aussi, plus forte la joie ressentie après l’épreuve et la satisfaction éprouvée. Il était temps d’oser.
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Dis, Vivienne...
Ma rencontre avec Vivienne Westwood s’est faite entre les pages du manga Nana d’Ai Yazawa. J’avais quatorze ans et j’occultais un visage poupin criblé d’acné derrière un long rideau de cheveux blonds. Je me passionnais pour la mode et me rêvais styliste sans trop savoir ce que ça signifiait mais habillais un corps que je détestais, et que l’on détestait pour moi, comme un sac pour attirer sur lui le moins d’attention possible. Je pouvais toutefois passer des heures dans ma chambre à coudre à la main des vêtements que je ne m’autorisais pas à porter. Nana Osaki incarnait alors tout ce que je désirais être : une brune longiligne au look punk et sulfureux. Avec ses lèvres pourprées, ses bas résille, ses ceintures cloutées et ses bottes à plateforme, elle représentait pour moi le comble du cool. Nana était hors-norme, et je me sentais moi-même en dehors de la norme – un sentiment qui perdurera bien après l’adolescence, non plus en raison de mon apparence ou de mes goûts mais de mes origines sociales. Comme elle, je me suis mise à vouer un culte à Vivienne Westwood. Je mourrais d’envie de parer mon majeur d’une bague armure, mon cou d’un collier orbe, mes épaules d’une veste Red Label rouge à col-cœur noir et mes pieds de Rocking Horse Ballerina. Ces trésors fantômes de mon adolescence, je les possède et les chéris dans un coin reculé de ma mémoire. Désormais, lorsque je douterai encore de ma place dans ce monde, je penserai à cette phrase de l’impertinente et subversive Queen of Punk : « I didn't know how a working-class girl like me could possibly make a living in the art world ». Au revoir, Dame Vivienne !
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On est le 9 octobre. Je me dis que les personnes qui sont nées le 9/10 étaient pas loin de la perfection, et vivront toute leur vie avec une marge de progression.
Je passe devant un parc. J'entends "Regarde!" et je regarde. C'est un enfant au sommet d'un toboggan. Sa maman ne regarde pas, alors il répète "Regarde!". Il me voit le regarder, alors je détourne le regard, et je continue de marcher. Combien de fois je n'ai pas regardé quand mon petit m'a dit "Regarde!" ? Qu'est-ce que je donnerais aujourd'hui pour regarder !
Je passe devant un café. J'entre pour demander à remplir ma gourde. Au pire si on refuse, ça me fera quand même un petit moment de socialisation. On accepte, c'est sympa. A la table près du comptoir, deux jeunes parlent de cul sans pudeur. La femme dit qu'elle prend ses accessoires BDSM sur materiel-medical.fr pas seulement parce que c'est moins cher, mais surtout parce que ce serait "plus professionnel". Je pense qu'elle est déjà dans un jeu de domination quand elle raconte ça.
Le mec qui l'écoute a une casquette. Je devine au fait qu'il la porte à l'intérieur qu'il la porte tout le temps. Il doit avoir les cheveux gras, ou les cheveux chauves, plus probablement un peu des deux. Sa casquette était rouge. Elle est rose. Le soleil l'a altérée autant qu'il a préservé sa peau. Tissu martyr.
On me rend ma gourde. Merci. Je ressors. L'eau est très froide. La prochaine fois, j'irai la remplir moi-même aux toilettes avec de l'eau tempérée.
Il se met à pleuvoir. C'est bien. Parce que c'était prévu. Ça mouille, mais c'est rassurant.
Mais il commence quand même à faire froid. Ça n'est plus tout à fait une pluie d'été. Je me dirige vers la gare. J'ai l'impression qu'avec l'automne qui vient, je vais passer de plus en plus de temps à la gare. Ma passion pour la botanique va en prendre un coup. A la gare, un gars joue du piano. Son look ne laissait pas deviner une telle sensibilité, il joue très bien. Je crois que je passe une heure à le regarder d'un peu trop près. Il me propose de jouer avec lui. Je lui réponds que je sais pas faire. Je m'installer carrément là. Il joue ensuite à quatre mains avec une autre personne qui l'écoutait, puis il lui laisse la place. Je regarde les mains qui se baladent.
Le lendemain, j'y retourne. Le pianiste est toujours là. Il me salue. Je l'écoute. J'observe ses mains.
Le lendemain, il n'est pas là. Le surlendemain non plus (je n'ai fait que passer, il faisait beau). C'est le lundi suivant qu'il revient. Il joue, je le regarde. Il me propose de m'apprendre. Je m'installe. Et je comprends que c'est une nouvelle passion. Une simple pression de mes doigts fait résonner un son magnifique dans toute la gare. C'est quand j'enchaîne les touches que le son est moins gracieux. Mais j'apprends vite, il me dit. Il veut m'apprendre. On a rendez-vous tous les jours de pluie ou les jours de froid. J'y passe plusieurs heures, à chaque fois.
Je sais que je m'accroche facilement aux hasards. C'est comme la fois où j'ai appris le Portugais pendant 2 mois, juste parce que dans la rue, j'ai entendu parler Portugais, alors que si ça se trouve c'était du Turc.
Je me passionne pour trop de choses quand je m'ennuie en ville. Si je passe devant une plaque de cabinet d'avocats, j'envisage la fac de droit. J'aperçois un laveur de vitre, je me scotche dessus jusqu'à ce qu'il ait parfaitement terminé de passer la raclette. Et même un peu après. Je voudrais apprendre à faire comme lui, je voudrais aspirer l'expérience de sa vie.
Je le dis à mon prof de piano, que j'ai l'organe de la passion bien développé, et celui de la persévérance tout atrophié. Je lui dis que ça va se finir comme ça. Si un jour de froid, je ne suis pas là, c'est que j'ai trouvé autre chose.
Maintenant, il me laisse jouer seule quelques morceaux. Il fait la quête avec son chapeau et me donne tous les sous. Il fait discrètement pour pas qu'on se fasse virer. Je mange très peu, je joue. Je perds du poids, mais au moins je joins les deux bouts.
J'arrive au pied d'un grand immeuble vitré de 4 étages avec ascenseur apparent. La porte tambour rejette un enfant qui dit "c'était la meilleure journée de ma vie à égalité". A égalité avec quoi ? Je me pose la question en levant les yeux pour contempler le bâtiment. Si ce que j'aime, c'est vivre les vies qui ne sont pas à moi, je serai bien ici. Au moins pendant l'hiver. Je me prépare à entrer à la médiathèque municipale.
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Noël ensemble
Fandom : Fairy Tail
Relationship : Gray x Juvia
Voici ma participation pour le Year of the OTP 2023 pour le prompt : passer les fêtes ensemble.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Gray regarda à nouveau vers la vitre. Les nuages étaient blancs, la neige allait bientôt tomber. Il espérait que cela n’allait pas retarder leur retour à Magnolia. Il ne le dirait à personne, mais il était impatient de rentrer, en particulier pour retrouver Juvia. Les vacances de Noël approchaient et Gray voulait les passer avec elle.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@yearoftheotpevent
AO3 / FF.NET
Le train roulait à pleine vitesse. Gray regardait le paysage défiler. Il restait encore une heure avant d’arriver à Magnolia. L’équipe Natsu revenait d’une mission qui avait duré plusieurs jours. Il regarda vers ses compagnons. Erza dormait à côté de lui. Wendy, qui était assise en face de lui, tenait sa tête entre ses mains, essayant d’ignorer son mal des transports. Carla avait sa patte posé sur son bras, tentant de lui apporter un peu de réconfort. La pauvre Wendy, pensa Gray. Si seulement il connaissait un moyen de l’aider à se sentir mieux. Par contre, il ne ressentait aucune empathie pour Natsu qui gémissait sur la banquette à côté de la sienne. Plus le train avançait et plus il était malade. Sa tête était posée sur les genoux de Lucy, qui lui caressait les cheveux. Happy lui faisait de l’air avec un magazine que la constellationniste avait acheté à la gare.
Gray regarda à nouveau vers la vitre. Les nuages étaient blancs, la neige allait bientôt tomber. Il espérait que cela n’allait pas retarder leur retour à Magnolia. Il ne le dirait à personne, mais il était impatient de rentrer, en particulier pour retrouver Juvia. Ces derniers temps, il pensait souvent à elle. Il avait l’impression qu’elle était constamment dans sa tête et dans son cœur. Ses sentiments ne faisaient que s’accentuer depuis les six mois qu’ils avaient passé ensemble avant qu’il n’infiltre Avatar. Les vacances de Noël approchaient et Gray voulait les passer avec Juvia.
Le train arriva en gare et lorsqu’il s’arrêta, Natsu sortit en courant. Gray se leva de la banquette et sortit sur le quai. Ils étaient enfin rentrés. Il sourit et se dit qu’il était temps pour lui de retrouver Juvia.
******
Après avoir fait leur rapport à Makarof, l’équipe Natsu était enfin libre de fêter Noël. La guilde avait été décorée pour l’occasion. Il y avait des guirlandes, des lumières, des figurines de rennes, de Père Noël et de bonhommes de neige. Un grand sapin était installé au centre de la salle. Une atmosphère joyeuse et festive régnait dans la guilde. Gray était assis à une table avec Erza. Il n’avait toujours pas touché à la chope que Mirajane lui avait servi. Il était occupé à regarder les personnes qui entraient dans la guilde.
« Elle ne va pas tarder à arriver, dit Erza. »
Gray sursauta. Il était tellement concentré sur la porte de la guilde, qu’il avait oublié qu’Erza était avec lui. Mais il ne lui avouerait jamais. Il avait bien trop peur qu’elle se vexe.
« De qui tu parles ? Demanda-t-il en feignant l’ignorance.
-De Juvia. C’est elle que tu attends. »
Gray rougit. Il ne pouvait pas la contre-dire. Erza ne put s’empêcher de rire légèrement.
« C’était évident, dit-elle en buvant une gorgé. »
Gray écarquilla les yeux. Est-ce qu’il était si transparent ? Il sentit soudain quelqu’un s’approcher de lui et des bras l’enlacer par derrière. Un parfum qu’il ne connaissait que trop bien l’enivra.
« Gray-sama ! Juvia est tellement heureuse de vous voir. Vous lui avez tellement manqué. »
Gray sourit. Il posa sa main sur la sienne et la serra.
« Tu m’as manqué aussi. »
Il n’aurait jamais cru que Juvia lui aurait manqué à ce point. Alors qu’elle avait ses bras autour de lui, il avait l’impression d’avoir trouvé sa place, que c’était le seul endroit où il se sentait bien. Erza s’en alla discrètement pour leur laisser plus d’intimité. Juvia s’assit à côté de Gray et un immense sourire illumina son visage lorsqu’elle se rendit compte que le mage de glace ne lui avait pas lâché la main. Elle lui posa des question sur sa mission et Gray lui répondit.
Une musique de Noël se fit entendre. D’habitude, Gray se moquait de Noël. Pour lui, ce n’était qu’une journée comme les autres. Mais pour la première fois de sa vie, il avait envi de le fêter.
« Est-ce que tu as prévu quelque chose pour Noël ? Demanda-t-il. »
Juvia secoua négativement la tête.
« D’habitude, Juvia le fête avec Gajeel. Mais cette année, il a prévu de le fêter avec Levy.
-Alors… Est-ce que ça te dirait qu’on passe les fêtes ensemble ? »
Il rougit et détourna le regard, gêné. Il n’avait pas l’habitude de faire ce genre de demande. Il jeta un coup d’œil vers Juvia. Elle avait ses mains devant sa bouche et était émue.
« Juvia en serait très heureuse. »
Elle se jeta dans ses bras. Gray réussit à se rattraper pour ne pas tomber de sa chaise et il passa ses bras autour de sa taille. Cette année, pour lui Noël sera spécial grâce à Juvia.
Fin
#year of the otp#year of the otp 2023#fairy tail#gruvia#gray x juvia#gray fullbuster#juvia lockser#my writing
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You're a call to motion / Neva & Ennio
Où? : Dans un bar New Yorkais branché. Quand?: Aux alentours de minuit. Qui?: Neva et Ennio.
Il se rend bien compte qu’il doit avoir l’air particulièrement pathétique, recroquevillé sur le comptoir du bar, en train de se noyer dans un ultime verre de whisky pur qui lui fait passer le stade du gars un peu éméché au gars complètement torché. Ennio relève la tête pour zieuter les alentours. Des filles qui dansent, des gens qui discutent. Personne de plus seul que lui. L’enterrement de vie de jeune fille d’une dénommée Emily (ou un truc comme ça) bat son plein à côte. Il sait qu’elle s’appelle à peu près Emily puisqu’elle est venue le draguer deux heures plus tôt quand il n’était pas encore au stade ridicule de son alcoolémie. Pas encore mariée qu’Emily-truc-chouette se lâche sur le premier venu ! Et bien… Il a répondu à ses avances par un « Tu verras, ça coûte cher le divorce, tiens la carte de mon avocat », qui comme tout le monde aurait pu s’y attendre, n’a pas vraiment plu à Emitruc qui a rapidement déserté. Le business man déprimé s’est de nouveau retrouvé seul avec ses propres pensées, avec seulement son téléphone pour lui tenir compagnie. iPhone tout neuf qu’il sort de nouveau de sa poche pour reproduire encore une fois la boucle de cette soirée : pour ouvrir Instagram, se rendre sur le profil de Mia, et regarder encore un coup cette photo pour se rappeler que tout est bien réel. Mia, ses beaux cheveux blonds sublimes qui recouvrent sa poitrine voluptueuse, et la main de cet enculé de Roman sur son ventre bombé. Sa femme allait avoir un bébé… Oui, son ex-femme... certes. Il avait un peu de mal à se faire au divorce. En plus, évidemment Mia avait tout fait pour rendre ça instagramable et esthétique. Le couple parfait qui fait rêver. Ennio en est littéralement dégoûté. Ou est-ce que c’est l’alcool ? Non… Peut-être plutôt qu’il n’a pas assez bu pour que ça ne lui fasse plus rien. « Je peux avoir la même chose, s’il-vous-plaît ? » Il demande au barman, alors qu’il laisse retomber son téléphone sur le plan de travail après l’avoir éteint pour de bon pour ne plus être tenté de jeter un nouveau coup d’oeil. Ce qui est complètement con puisqu’il va avoir besoin de le rallumer après son verre pour appeler son chauffeur. « Je suis complètement con, je vais avoir besoin de le rallumer après mon verre pour appeler mon chauffeur. » … Oui. Il l’a dit à voix haute. A la jolie brune juste à côté qui a l’air bien plus fraîche que lui. C’est bien, comme s’il n’avait pas suffisamment l’air d’un crétin. Il replace sa cravate qui est de toute façon de travers pour occuper sa gêne. « Je me parle. » Il précise, comme si c’était nécessaire.
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FIVE-VOICES LOVES
Chapitre 1
À 6h30, les garçons se réveillèrent chacun de leur côté, encore un peu ensommeillés, pour se préparer à une nouvelle journée de cours. C’était un vendredi, et comme tous les vendredis dans leur établissement, ils n’avaient cours que le matin, une petite récompense bien méritée qui rendait la fin de semaine un peu plus douce.
Chacun d’eux se dépêchait de sortir du lit, enfilant en vitesse leurs vêtements et attrapant au passage leurs affaires, tout en sachant qu'ils allaient bientôt se retrouver dans les couloirs du lycée, prêts pour une matinée qui, ils l'espéraient, passerait vite.
Vers 7h30, chacun prenait son véhicule pour se rendre au lycée. Harry, toujours adepte de sensations fortes, enfourcha sa moto avec un sourire confiant. Zayn, fidèle à sa précieuse Mercedes, prit la route avec son allure habituelle, détendue mais élégante. Niall, lui, optait pour son vélo, qu’il affectionnait pour la liberté qu’il lui offrait et le plaisir de pédaler à travers la ville.
De leur côté, Louis et Liam faisaient le trajet ensemble, ayant la chance d’habiter à proximité les uns des autres. En montant en voiture, Liam lança en ricanant : « On a cours d’anglais avec ta maman, Louis ! » Ce à quoi Louis répondit par un sourire un peu embarrassé, bien qu’il soit habitué aux blagues de ses amis. Oui, la mère de Louis était leur professeure d’anglais, ce qui n’échappait jamais aux plaisanteries de ses camarades.
Alors que Louis était en route, son téléphone vibra : un message de Zayn venait d'arriver.
« N'oubliez, répétition dans mon garage samedi après-midi !! » annonçait le texte avec enthousiasme.
« Ok, ça marche », répondit Louis rapidement, un sourire aux lèvres. Il savait que leurs sessions de répétition étaient toujours des moments mémorables, et Zayn, en tant que guitariste passionné, ne laissait jamais passer l'occasion d’organiser une répétition.
Quelques minutes plus tard, Louis arriva au lycée et retrouva les autres devant leurs casiers. Harry, Liam et Zayn étaient déjà là, en pleine discussion. Quelques instants plus tard, Niall fit son apparition, essoufflé mais souriant.
« Toujours le dernier, l'Irlandais ! » lança Harry en rigolant, tout en passant une main taquine dans les cheveux de Niall pour les ébouriffer.
Niall protesta en riant, essayant de remettre ses cheveux en place, mais avant qu'il ait pu répliquer, la sonnerie retentit Dringggg, marquant le début des cours. Les cinq amis échangèrent un regard complice, puis, sans plus attendre, se dirigèrent ensemble vers leur salle d’anglais, où les attendait Madame Tomlinson, la mère de Louis, pour une nouvelle leçon.
Alors que la classe était plongée dans un silence studieux, un coup résonna à la porte. Madame Tomlinson releva la tête de son bureau et, d'une voix claire, lança :
« Entrez ! »
La porte s’ouvrit pour révéler la directrice, Madame Doherty, qui fit son entrée avec un sourire bienveillant.
« Bonjour tout le monde », salua-t-elle. Par respect, tous les élèves se levèrent immédiatement, curieux de la voir arriver en plein cours.
À ses côtés se tenait une nouvelle élève, une jeune fille à l’allure discrète mais captivante.
« Je vous présente Enid Kennedy », annonça Madame Doherty en la désignant d'un geste. « Enid vient d’arriver aujourd’hui, et je compte sur chacun de vous pour l’accueillir chaleureusement et l’aider à s’intégrer. »
« Il y a une place à côté de Monsieur Malik ou de Monsieur Horan », annonça avec bienveillance Madame Tomlinson, la voix douce, un sourire encourageant aux lèvres.
Enid regarda la classe, un peu hésitante, puis répondit en rougissant légèrement : « Je vais m’asseoir devant, avec Monsieur Horan… je ne vois pas très bien du fond de la classe. » Elle se dirigea alors vers la place libre aux côtés de Niall et s’assit en ajustant ses affaires.
À cet instant, quelques élèves se mirent à siffler et à chuchoter, échangeant des regards malicieux. Louis lança même un regard complice à ses amis, et Harry, d’un sourire en coin, semblait particulièrement amusé par la situation.
Quant à Niall, il sentit son visage s’empourprer aussitôt. Bien qu’habitué aux taquineries de ses amis, il n’avait pas prévu qu’elles viendraient aussi du reste de la classe. Discret et un peu réservé, Niall avait toujours été le plus timide du groupe, et l’idée de passer les prochaines heures assis à côté de cette nouvelle élève, sous les regards curieux de ses camarades, le mettait dans tous ses états.
Malgré sa nervosité, il esquissa un sourire timide à Enid, tentant de faire bonne impression. Elle lui rendit son sourire avec une douceur qui le fit rougir un peu plus encore, alors que la classe s'installait pour le début du cours d'anglais.
#fanfiction#france#one direction#niall horan#harry styles#zayn malik#louis tomlinson#liam payne#Spotify
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Épisode 5
En fin d'après-midi Ray se retrouva dans une salle obscure en compagnie de Sophie. Elle lui lui avait donné rendez-vous devant le cinéma pour voir un film indien , elle l'avait incité fortement à venir voir ce film. C'est l'histoire d'une femme chanteuse qui n'a d'autres choix que de chanter dans des productions de Bombay pour rester libre.
Soit ces femmes enchainent tous les films et elles acceptent les rôles de danseuses tout le long des tournages, soit c'est le silence au sein de la famille car artiste ce n'est pas un métier honorable. Depuis l'indépendance de ce pays peu de choses avaient changé concernant les mœurs, l'actrice devait chanter des histoires d'amour toujours passionnées et éternellement impossibles.
Le film avait conquis la salle et laissé Ray pensif.
A la sortie du cinéma sur le trottoir une bande de jeunes supporters de foot équipés de maillots blanc à rayures verte s'engueulaient à la terrasse d'un café voisin.
Ray prit Sophie par les épaules pour se diriger tranquillement vers le restaurant où il avait retenu une table.
La grande salle avait une splendide et vieille cheminée placée au fond et entourée de décors de faïence montrant des paysages de chasse . La table rustique qu'il avait retenu était uniquement à deux places séparées d'un petit bouquet de fleurs, Ray embrassa tendrement Sophie.
Ils choisirent la choucroute , plat fait maison avec un vin blanc.
En fin de soirée profitant du temps clément ils s'arretèrent un bon moment serrés l'un contre l'autre sur une petite place où se trouve un ancien puit.
Ils rejoignirent l'appartement, assis sur le canapé, Ray posa son verre et ôta d'un doux mouvement la veste de Sophie qu'il suspendit dans le vestibule.
Ray avait mis un vieux disque en route , quelques notes de piano, un peu légères au début se dispersèrent dans le salon, puis la voix à capella, chaude mais nue chantait pourquoi marcher quand on peut voler ?...
Les instruments se joignirent à la voix. Ray observait Sophie ses lèvres semblaient esquisser les paroles de la chanson.
Sophie posa la main sur la cuisse de Ray puis elle lui caressa les cheveux en l'embrassant, Ray répondit par un baiser brûlant, ses genoux se pressaient contre elle , il plongea ses mains dans la chevelure de Sophie. Il avait fait pivoté une de ses jambe et maintenant Sophie était couchée sur lui.
Tout près de son visage Ray murmura :
- Viens dans la chambre...
Après les premiers moments d'excitation et de fébrilité pendant lesquels le couple se caressait et se déshabillait maladroitement pour passer à cette étape délicate ou deux personnes cherchent à s'emboiter l'un dans l'autre en gesticulant l'un sur l'autre dans une mêlée de bras, de jambes, de draps qui se retrouvaient souvent au sol.
En général cela se terminait allongés, essoufflés étourdis de tant d'efforts et de passions.
C'était ce que vivaient Sophie et Ray ensembles depuis peu de temps.
Ray écoutait respirer son amie sur un rythme lent, il pensa qu'elle s'était endormie profondément.
Au petit matin ils s'installèrent dans la cuisine pour boire un café. Sophie prit une douche rapidement; elle avait un rendez-vous professionnel, elle était en plein enregistrement d'un morceau de piano .
Ray devait se rendre au commissariat comme d'habitude.
* * *
Après avoir fait la liste de ce qu'il voulait acheter, Gabin se dirigea vers le centre commercial. Depuis quelques jours il avait pris la décision de disparaître, il avait pesé le pour et le contre pendant un bon bout de temps avant de se décider . Il devait donc impérativement changer d'air dans les prochains jours.
En prenant l'escalier mécanique, Gabin relisait sa liste en vérifiant qu'il ne manquait rien. Quittant l'escalator, il fit des achats pour l'équivalent de quelques smic. Gabin avait acheté pour s'habiller de la tête aux pieds, plus un sac de voyage, il avait décidé de se faire livrer le tout à domicile.
Gabin se dirigea vers le marché couvert pour acheter des champignons, des courgettes et des tomates. Il avait la ferme intention de reprendre une tranche de foie et de l'agrémenter avec ces légumes.
Il prit une religieuse au chocolat et une boule de pain de seigle chez le boulanger.
Il regagna doucement son domicile tout en flânant d'un pas léger, content de partir de ce quartier de cette ville aussi.
Quitter le pays, il y réfléchissait sérieusement.
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✈︎ (premier poste j'espère que sa vous plaira ) jalousie — [ Enhyphen Jake ] genre ⋆ cochonnerie
"Je pensais que nous étions censés rester un peu plus longtemps." Vos mots sont sortis brouillés, votre petit ami Jake vous tirant derrière lui par le poignet et jusqu'à la voiture.
il était furieux et tu avais beaucoup trop bu pour comprendre pourquoi. ce que vous saviez, c'est que le voir si frustré vous excitait au-delà de toute croyance.
ce soir était censé être amusant. Jake a toujours aimé sortir et boire avec les garçons. il pensait que vous inviter à le suivre serait une bonne idée, mais bon sang, il avait tort.
il lui a suffi de surprendre Heeseung en train de vérifier vos fesses pendant que vous vous penchiez sur la table de billard, la lèvre coincée entre ses dents, pour qu'il vous traîne hors du bar. vous portiez votre jupe plissée préférée, ignorant innocemment qu'elle était un peu trop courte et, en vous penchant, vous pouviez voir un petit aperçu de votre culotte lacée en dessous.
Jake l'a remarqué bien sûr. il l'a toujours fait. cette jupe était sa préférée et tu le savais aussi. c'était la seule raison pour laquelle vous l'aviez mis en premier lieu. pour lui .
la mâchoire serrée et les sourcils froncés, il vous a ouvert la portière passager de la voiture. même quand il était énervé, il était toujours un gentleman. votre esprit bourdonnant ne pouvait s'empêcher de fourmiller des pensées les plus sales alors qu'il montait dans le véhicule.
"Tu es tellement sexy quand tu es en colère." les mots sont sortis comme du vomi, les yeux de Jake se sont tournés vers toi pendant qu'il mettait la clé dans le contact, "tu sais que tu m'appartiens, n'est-ce pas ?" ses mots sortaient à travers les dents serrées, brisant le silence qui remplissait la voiture.
ses doigts serraient si fort le volant que ses jointures devenaient blanches. tu ne pouvais pas t'empêcher de penser à quel point sa main serait jolie autour de ta gorge, la serrant tout aussi fort.
Tu as hoché la tête d'un air penaud et tu as tendu la main pour passer tes doigts dans ses cheveux noirs pour le rassurer, "je suis à toi, Jake." ses épaules se détendirent immédiatement, sa prise sur le volant se relâchant également. tu as adoré voir l'effet que tu avais sur lui.
il ne savait pas qu'il avait un effet très durable sur vous. ta jolie culotte était maintenant trempée dans ta propre excitation. Jake tendit la main pour caresser ta cuisse. c'était un geste innocent de sa part. pourtant, ta chatte palpitait et tes hanches bougeaient, la chaleur de sa main te donnant une sensation de chaleur insupportable.
"Je ne supporte pas de voir d'autres gars te regarder, _____. ça me rend fou. Les ongles de Jake s'enfoncèrent en toi, serrant ta peau somptueuse. "je sais bébé." tu gémissais, ne voulant rien d'autre que qu'il te touche. te touche vraiment .
il savait aussi ce que tu voulais. Jake l'a toujours su. il adorait juste te taquiner. c'était sa partie préférée, t'entendre supplier et plaider pour qu'il te baise. il aimait à quel point ta voix devenait pleurnicheuse, à quel point tu te tortillais contre lui. mais par-dessus tout, Jake aimait le fait qu'il était le seul à pouvoir vous faire ressentir cela.
vous ne saviez pas si c'était l'alcool ou les doigts magiques de votre petit ami, mais dès qu'il a trouvé votre clitoris, la zone autour de vous a commencé à tourner. ta tête retomba contre le siège et tes cuisses s'écartèrent immédiatement pour lui.
"Putain, tu es trempé." sa voix était rauque, de jolis yeux scrutant l'extérieur du bar. il y avait quelques personnes qui fumaient près des portes d'entrée et des voitures vides remplissaient la majeure partie du parking. n'importe qui pouvait s'approcher et vous attraper tous les deux et, d'une manière ou d'une autre, cette pensée l'excitait encore plus.
Quand Jake a tenté de tirer ta culotte sur le côté, tu as tenu son poignet en place pour l'arrêter, "non". ta voix était ferme et tu as retiré sa main. au début, il a été blessé. mais tu avais pas mal bu et ce n'était pas le genre de petit-ami à profiter de toi. même s'il était déjà visiblement dur dans son jean.
puis ta voix était douce, se déplaçant pour s'asseoir sur tes jambes pendant que tes mains tendaient la console centrale pour tâtonner avec impatience avec la boucle de sa ceinture. "laisse-moi te montrer combien je t'aime." tu voulais être celui qui lui plaisait cette fois. pour prouver à quel point vous l'adoriez, lui et sa belle bite. comment il était le seul que l'on puisse souhaiter.
Une fois que vous avez baissé sa fermeture éclair, vous avez rapidement retiré sa queue de sous son slip. et la bite de Jake s'est redressée, toute prête à être touchée par toi. il avait l'impression qu'il avait dû rêver lorsque vous avez léché une longue bande allant de la base de sa queue jusqu'à son bout, pour finalement le prendre dans votre bouche.
sa main saisit rapidement tes cheveux, te tirant plus près et enfonçant sa longueur plus loin dans ta gorge. "Putain, c'est ma gentille fille." ses louanges ont fait serrer vos cuisses, votre mâchoire s'est relâchée pour prendre davantage de lui. tu en prendrais autant que Jake le voulait. toujours.
ce n'est que lorsque sa pointe a touché le fond de ta gorge qu'il a arrêté de pousser ta tête vers lui. tes doux yeux se sont fermés et tu as creusé tes joues avant de rapidement balancer ta tête sur son manche.
"Oh mon Dieu. juste comme ça." Les sourcils de Jake étaient froncés, ses lèvres légèrement entrouvertes et, sans même réfléchir, ses hanches relevées pour rencontrer votre visage. tu l'as bâillonné et tes ongles se sont enfoncés brutalement dans ses cuisses, ce qui lui a valu un gémissement pleurnichard.
avec la prise serrée que Jake avait sur ta tête et les contractions incessantes de sa bite dans ta bouche, tu savais que ton petit ami était proche de son apogée. en plus, il devenait beaucoup plus bruyant. les louanges et les malédictions sortaient de ses lèvres de manière incohérente. tu as accéléré sur lui, sa tête a fini par tomber en arrière et ses jambes ont tremblé lorsque sa charge chaude a finalement recouvert l'intérieur de ta bouche.
vous vous êtes assuré de le sucer lentement de la base à la pointe, en faisant tournoyer votre langue le long de chaque courbe et veine striée de sa bite pour le nettoyer entièrement. le sourire qui dessinait les lèvres de Jake était absolument magnifique. de belles petites gouttes de sueur coulaient sur son front et il gémissait de manière audible lorsque vous le retiriez avec un pop. Vos yeux se sont croisés dans les siens et il a immédiatement pressé ses lèvres contre les vôtres.
vous vous êtes immédiatement fondus tous les deux dans le baiser, vous vous penchant encore plus sur la console jusqu'à ce que vous soyez penché à quatre pattes avec votre jupe retroussée au niveau de vos hanches. Jake ne put s'empêcher de sourire narquoisement lors du baiser. puis il s'est reculé, tendant sa main derrière vous pour vous gifler les fesses à moitié nues, ce qui vous a fait crier bruyamment. et cette fois, Jake ne se souciait pas de savoir qui te voyait ou qui voyait ta jolie culotte parce qu'après tout, tu étais à lui.
#enhypen #enhypen x lecture #enhypen charbon
#jake enhypen#enhypen jake#jake sim#jake x lecteur#jake cochonnerie
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Flufftober 2024 : "Ne fais pas ça !", "Mais..."
9 octobre
« Ne fais pas ça! » , « Mais... » ("Don't do that !", "But…")
Nabil & Travis (Pokémon)
Chaque type de Pokémon avait des besoins, des caractéristiques spéciales. Les Pokémons de type Glace dépréciaient fortement les environnements chauds et secs, les Pokémons de type Insecte grandissaient très vite, les Pokémons de type Feu avaient besoin de dépenser beaucoup d'énergie… Tout bon Dresseur connaissait ces attributions et même les Champions, qui possédaient un élément de prédilection, ne prétendaient pas que le leur était "spécial", plus délicat et gratifiant à prendre en main.
Travis pareillement que les autres. Il n'était pas devenu un chef d'arène de type Fée par engouement particulier et il avait dressé des Pokémons de type Psy avant. C'était juste que Bibichut et Ponyta de Galar, tout à fait par hasard, constituaient son équipe quand Sally l'avait recruté pour prendre sa place. À cause de son style physique, en plus! Pour elle, avec son manteau rose-violet, ses cheveux blond clair qui bouclaient un peu n'importe comment, ses moues boudeuses et ses yeux violets, il était totalement féerique, fait pour reprendre une équipe de ce type.
Il possédait désormais une équipe entière de Pokémons Fée mais ne les considérait pas comme "à part" par rapport aux autres. Sauf quand il était en présence de Nabil.
S'il considérait Gloria comme sa rivale principale, sans doute ce qu'il pouvait avoir de plus proche d'une "amie", et qu'il était obligé de faire preuve de diplomatie devant Rosemary et son parler sans complexe, Nabil était celui qui faisait ressortir les côtés les plus pénibles de sa personnalité. Ils se querellaient sans arrêt, sur tout et rien! L'adolescent aux yeux dorés avait bien tiré parti de sa nouvelle vocation de chercheur Pokémon, en plus, et en profitait pour l'éblouir avec ses nouvelles connaissances.
« Ne fais pas ça ! ordonna Travis à Nabil en le voyant approcher un tissu soyeux des écailles transparentes d'un Pokémon aquatique.
-Mais…, protesta le jeune chercheur, le geste suspendu à quelques millimètres de sa cible. »
Le Champion d'Arène de type Fée fut sur lui en deux enjambées et lui prit le linge des mains. Avec son lever de menton le plus snob, il le fit passer sous son nez pour reconnaître les composantes de la lotion qui l'imprégnait.
« J'ai soigneusement étudié les habitudes et les caractéristiques de ce Pokémon, se défendit Nabil en se redressant, mécontent. C'est un Oratoria, il vit dans les eaux tropicales. Ce tonique est parfait pour ses écailles ! »
C'était le Pokémon de Gloria, confié par un aventurier sur l'île d'Isolarmure. Il prenait un soin tout particulier à s'occuper des créatures qu'elle lui confiait. Travis referma le mouchoir d'un geste sec et, par réflexe, se passa la main dans les cheveux.
« Oratoria est aussi un Pokémon de type Fée, déclara-t-il, tu ne peux pas l'hydrater avec n'importe quoi ! Ses écailles sont fragiles, elles ont besoin des produits les plus fins, avec une touche de composants ésotériques.
-Tu recommences à te la jouer, Travis. C'est jamais bon quand tu te passes trop fréquemment la main dans la frange comme ça.
-Je ne te permets pas !
-D'ailleurs, la lotion sur ce tissu est vachement fluide et glissante, je crois que dans une seconde, tu en auras plein les yeux. »
Effectivement, des gouttes de potion perlèrent bientôt entre les cils blonds du Champion d'Arène et il fut obligé de se laisser faire tandis que Nabil allait chercher une solution diluante spéciale pour lui laver les yeux. Il le fit asseoir par terre et, malgré ses ruades vexées, il entreprit de lui tamponner doucement les paupières et le pourtour des prunelles. Il essuya aussi ses cheveux, d'où quelques perles de liquide avaient coulé.
Travis était devenu écarlate d'embarras, bien sûr. Hélas, il n'était pas du genre à bouder ! En quelques heures, sa mauvaise foi légendaire envers Nabil recommencerait. Mais ce n'était pas plus mal. Aussi étrange que cela pouvait paraître, ces moments, loin d'être tous oppressants et désagréables, les rapprochait et faisait de leur relation quelque chose de plus sincère.
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Je suis allée à un cercle de lecture dans une bibliothèque autogérée avec la fille que j'aime bien, le lieu était magnifique j'ai trop aimé l'ambiance, les gens ont partagé des livres et des expériences trop cool, je suis tombé amoureuse d'un gars qui était là on a eu un grand eye-contact puis il a disparu à l'angle de la rue et je vais penser à lui souvent (envie de passer ma main dans ses cheveux)(comme quoi les gauchiasses c'est les plus beaux)
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" Avant d'être le héros de l'indépendance et le régent protecteur, Kyphon était un orphelin dans la maison de sa cousine.
Découvrons les liens qui ont façonné la famille Fraldarius."
Et voilà ma nouvelle fanfic ! Si vous avez envie d'explorer le lore du jeu, cette histoire est faite pour vous !
Le garçon et la jeune femme se dirigèrent main dans la main vers le terrain d’entraînement. Douze ans les séparaient, mais ils auraient pu passer pour frère et soeur. Leurs traits ivoirins étaient fins, leurs cheveux des ailes de corbeau aux reflets bleutés et leurs yeux deux sources limpides. La chevelure de la dame ondulait cependant en vagues d’encre. Ses prunelles en amande contrastaient avec celles plus arrondies de l’enfant. Il avait le teint vif et frais mais elle était d’une pâleur diaphane, maladive, tant et si bien que le soleil semblait la transpercer. Un lourd manteau bordé de fourrure l’enveloppait d’ailleurs. Kyphon regardait avec curiosité les allées et venues des chevaliers dans leurs mailles rutilantes. Il était désormais pleinement habitué à ce nouveau lieu. Élisabeth serra sa menotte dans la sienne, répondant d’un signe de tête aux salutations. Une grande femme solide et large d’épaules, son chignon sombre strié d’argent, les attendait. Elle portrait sa tunique d’entraînement, une épée en bois posée sur son épaule. Kyphon se détendit : c’était Ysra, la protectrice de sa cousine, dont la bonhommie le réconfortait.
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