#et la course au “il faut faire un maximum''
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J'ai l'impression de ne pas avoir fait grand chose de ma journée, mais en fait si ???
Je me suis réveillée à 8h45 sans réveil (je l'avais planifié à 9h30) alors que j'ai du m'endormir à 2h passé. J'ai eu le temps de lancer une machine de draps + torchons, ranger un peu de linge, petit déjeuner, rempli au quart un tableau Excel de mes prévisions de dépenses. Ce qui inclut chercher les informations. J'ai déjeuner, mis du vernis (chose que je n'ai pas faite depuis... 3 ans), déclaré ma situation à pôle emploi, dessiné devant twitch (OkPlonk et son défi fou de faire 200h de live au mois de juin). Élaboré des plans de vidéo et entamé le montage d'une. Trouvé des sites avec musiques/sons libre de droits. Étendu la machine. Lavé et rangé de la vaisselle. Dîner à 18h30 (genre improbable). Révisé mon japonais, commencé mes exercices liés à la leçon. Jouer à Zelda, pris une douche et appliqué des soins.
J'ai vraiment du mal à croire de tout ce que j'ai accompli. Même si c'était pas forcément aussi linéaire qu'écrit, ni si tout n'a pas été complété à 100%. J'ai réussi à effectuer tout ça.
#jezatalks#je sais que c'est biaisé par la société neurotypique#et la course au “il faut faire un maximum''#mais en vrai#j'ai pu faire tout ça et mon énergie est à peine plus basse que ce matin#un peu fatiguée par manque de sommeil#mais c'est logique comme conséquence#c'est dur de s'autoconcaincre
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Le Lithium, un métal qui affole la Planète Elon Musk l'a dit : "le lithium, c'est le nouveau pétrole". Une affirmation qui ne manque pas de sel, quand on sait que le milliardaire a investi pas moins de 365 millions de dollars dans une raffinerie de lithium au Texas, qu'il qualifie lui-même de "machine à imprimer de l'argent". Car pour Musk, l'avenir de Tesla passe par le contrôle de toute la chaîne de valeur du lithium, de l'extraction à la production de batteries.
Une stratégie qui n'est pas sans rappeler celle des majors pétrolières, qui ont longtemps cherché à maîtriser l'ensemble du processus, du puits à la pompe. Mais là où les pétroliers ont mis des décennies à bâtir leur empire, Musk compte bien aller beaucoup plus vite. Son objectif : produire assez de lithium pour fabriquer 1 million de voitures électriques dès l'année 2025, ce qui ferait de sa raffinerie le plus grand producteur d'Amérique du Nord.
Pendant ce temps, en Europe on attends sagement les résultats des USA. Le groupe Eramet vient de mettre en service sa première usine d'extraction directe de lithium (DLE) en Argentine, une première à l'échelle industrielle dans le pays. Grâce à cette technologie innovante, Eramet espère produire du lithium plus rapidement, plus proprement et à moindre coût. Un pari audacieux, qui pourrait bien faire un acteur majeur du marché. Mais la route est encore longue. Car extraire le lithium n'est pas une mince affaire. Il faut synchroniser des milliers de capteurs, éviter les variations de température, recycler un maximum d'eau… Un véritable casse-tête pour les ingénieurs, qui n'ont pas droit à l'erreur. "Vous avancez étape par étape, en vous assurant de pouvoir passer à la phase suivante", explique Soledad Gamarra, ingénieure sur le site. "Il y a la possibilité de faire des pauses, mais nous ne voulons vraiment pas que cela se produise." L'Ukraine recèlerait d'immenses réserves de lithium, estimées à 500 000 tonnes. Un trésor caché qui pourrait bien faire basculer le rapport de force dans la guerre qui l'oppose à la Russie. Car perdre l'Ukraine, ce serait pour l'Occident se priver d'un approvisionnement stratégique en lithium, au moment même où la demande explose. De l'autre côté du globe, le Pérou se rêve lui aussi en nouveau roi du lithium. Une compagnie minière canadienne vient d'y découvrir un gisement d'une valeur de 5 milliards de dollars, avec une durée de vie potentielle de 32 ans. De quoi rebattre les cartes du triangle du lithium formé par le Chili, l'Argentine et la Bolivie. L'extraction du lithium n'est pas sans conséquences. Elle nécessite d'énormes quantités d'eau et d'énergie, et peut gravement polluer les écosystèmes une problématique que les générations futures s'en occuperont le moment opportun. Un paradoxe pour un métal censé nous faire passer au vert. Certains parlent même d'un "fracking du lithium", en référence à la fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz de schiste. C'est tout le dilemme de la transition énergétique : comment passer aux énergies propres sans détruire la planète au passage ? Une question à laquelle Elon Musk, Eramet les Écolos et tous les autres acteurs de la filière lithium devront répondre, s'ils veulent vraiment faire du lithium le "nouveau pétrole" d'un monde plus durable. Car dans cette course effrénée au métal blanc, il n'y aura pas que des gagnants. Les populations locales et l'environnement pourraient bien en faire les frais, si l'on n'y prend pas garde
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Je suis remonté sur ma balance.
46.7kg puis 51.8kg puis 50.9, je pense qu’elle est cassée lol
Je viens d’en commander une nouvelle sur amazon elle à l’air incroyable j’ai hâte de vous la montrer
Je pense faire dans les 51.5kg… J’ai pas mal repris depuis octobre 2022, objectif premier 50kg ça devrait se faire rapidement (ça baisse vite au debut)
Objectif final à stabiliser sur du vrai long terme : maximum 48kg.
Je vous posterai des photos de mon corps, depuis que j’en avais parlé à mon copain j’avais arrêté ce compte et repris mon alimentation merdique c’était une mauvaise idée
Là actuellement bah je mange n’importe comment depuis des mois : quantité astronomique de merde sucrée le matin. J’emporte pas de déjeuner en pensant réussir à me priver le midi mais je trouve toujours des bêtises à grignotter. Je rentre chez moi vers 20h et c’est dîner pas saint du tout en grosse quantité : plat, tartine de fromage et super dessert
D’ailleurs désormais je ne rentrerai plus à 20h mais à 17h30 alors il faut que je m’empêche de prendre un goûter et que je reprenne contrôle sur mes repas, je vais réussir
Je fais ma liste de course demain, hâte de retrouver mes tomates cerises mon jambon mes haricots et mes galettes de riz :)
Bonus je m’inscris à la salle de sport dans quelques semaines puisque je n’ai plus l’occasion d’assurer mes 10 000 pas
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Écrire un personnage avec un trouble mental
Dans le but de déstigmatiser les maladies mentales telles qu'elles sont communément décrites en RPG, voici une série de guides qui introduisent les différents troubles & les stéréotypes associés à éviter.
Troubles anxieux
Troubles de l'humeur
Troubles du comportement
Troubles de la personnalité
Troubles psychotiques
Trouble cognitifs
Troubles du développement
Les troubles anxieux
Trouble anxieux généralisé (TAG)
Il s'agit d'un état mental perturbé par une anxiété majeure qui touche tous les sujets de façon disproportionnée. La personne atteinte de ce trouble est inquiète à l'excès pour tout, même des choses qui paraissent banales ou frivoles, imaginant le pire de chaque situation dans le but de s'y préparer. En conséquence, elle vit dans une angoisse profonde et quasi permanente, sans réussir à maîtriser ses émotions. Les mécanismes physiologiques mis en œuvre sont ceux d'une tâche dite "cruciale" et l'organisme mobilise alors beaucoup de ressources en permanence. Parmi les symptômes associés, on retrouve donc une grande fatigue, des tensions musculaires, des palpitations, de l'irritabilité, des difficultés de concentration ou de mémoire, un sommeil perturbé.
Il est généralement traité par l'association de médicaments anxiolytiques ou antidépresseurs et d'une psychothérapie. C'est notamment la thérapie cognitive et comportementale qui s'avère la plus efficace.
Idées reçues :
Tout le monde est anxieux, il faut faire un effort → tout le monde peut ressentir de l'anxiété, mais le TAG se caractérise par une anxiété permanente et excessive. Elle est démesurée par rapport à l'événement.
Une personne anxieuse fait forcément des crises d'angoisses → c'est possible, mais pas obligé. Une personne qui fait périodiquement des crises d'angoisses est atteinte d'un trouble panique.
En savoir plus :
Trouble anxieux généralisé, Manuel MSD
Le Trouble Anxieux Généralisé, Apprendre les TCC
L'anxiété sociale (TAS)
L'anxiété sociale entraîne un malaise en situation sociale : les personnes atteintes sont angoissées par les interactions avec autrui, elles craignent de mal faire, d'être embarrassées ou humiliées. En conséquence, elles évitent au maximum ces situations, évitant de parler ou même de sortir. La phobie sociale est handicapante au quotidien, empêchant de téléphoner, de poser des questions, de passer des entretiens d'embauche, de nouer des relations d'amitié ou amoureuses… ou même des actions récréatives ou quotidiennes comme aller à un hobby ou faire ses courses.
Lorsqu'elle est en situation sociale, la personne a des symptômes de panique comme des pensées négatives, des palpitations, des maux d'estomac, des tremblements, de la sueur, des rougissements, de l'essoufflement, etc.
Idées reçues :
Tout le monde est un peu timide, il faut faire un effort → oui, mais l'anxiété sociale est de l'ordre de la pathologie, et non de la simple timidité. La timidité est légère, elle apparaît uniquement dans certaines situations, et surtout avec les inconnus. Elle est de l'ordre du trait de caractère. Un trouble d'anxiété sociale est un trouble invalidant où l'anxiété est intense et incontrôlable. Pour les personnes anxieuses socialement, se trouver en présence d'autrui est un supplice rempli de pensées négatives, et leurs comportements d'évitement engendrent des limitations plus ou moins sévères dans la vie personnelle et professionnelle.
La phobie sociale et l'agoraphobie, c'est pareil → non, ce sont deux troubles distincts. L'agoraphobie est une anxiété déclenchée par l'éventualité de se trouver dans des situations sans échappatoire ou sans possibilité d'obtenir de l'aide en cas de crise d'angoisse. La personne a peur de mourir d'une crise cardiaque, de perdre connaissance, etc. Dans l'anxiété sociale, ce sont les situations sociales qui entraînent l'angoisse, et la peur est centrée sur l'opinion d'autrui.
En savoir plus :
L'anxiété sociale chez les adultes, Anxiété Canada
Guide de pratique pour l'évaluation et le traitement cognitivo-comportemental du trouble anxiété sociale (TAS) (Phobie sociale), Louis Chaloult
Trouble de stress post-traumatique (TSPT ou PTSD)
C'est un trouble qui survient suite à un événement traumatisant. Il se manifeste par le fait de revivre régulièrement le traumatisme dont on a été victime ou témoin, que ce soit par flashbacks, par des pensées intrusives, des cauchemars, une peur réflexe face à des stimuli (sons, lieux, odeurs…). Le traumatisme en question est un événement à l'origine d'un stress intense et face auquel la personne s'est sentie impuissante.
La personne atteinte de PTSD essaie d'éviter les pensées, les mots, les stimuli qui pourraient faire ressurgir son traumatisme, et il y a souvent des troubles de l'humeur associés, ainsi qu'un détachement affectif ou des activités habituelles. Parmi les symptômes, on peut également noter l'irritabilité, l'hypervigilance, les difficultés de concentration, les troubles du sommeil.
Il est traité généralement par une psychothérapie sur le long terme, et peut être aidé par des médicaments qui ne traitent que les symptômes.
Idées reçues :
Le PTSD est une maladie d'anciens combattants → tout le monde peut en être atteint, notamment les victimes de catastrophes naturelles, d'accidents de la route, d'attaques terroristes, d'agressions sexuelles, de vols, de mort imminente, d'accouchements d'urgence, etc.
Les personnes atteintes de PTSD sont violentes → elles n'ont en réalité aucune volonté de s'en prendre aux autres ou à elles-mêmes.
Un PTSD apparaît juste après l'événement traumatique → possible, mais pas toujours vrai, les angoisses peuvent remonter des mois après, notamment si la personne s'est détachée de ses sentiments ou les a cachés.
En savoir plus :
Troubles du stress post-traumatique : quand un souvenir stressant altère les mécanismes de mémorisation, Inserm
Etat de stress post-traumatique (ESPT), Québec.ca
Mémoire traumatique et victimologie (association)
Trouble obsessionnel compulsif (TOC)
Les TOC se traduisent à la fois par des obsessions envahissantes qui génèrent de l'anxiété, et des compulsions irrépressibles. Il s'agit de gestes répétitifs ou d'actes mentaux, comme se laver excessivement les mains ou réciter intérieurement des mots. Les obsessions des TOC concernent des thèmes précis comme la propreté, le sacrilège, la sexualité, le désordre, la peur d'être responsable de la mort d'autrui… Elles surgissent sans raison apparente et sont envahissantes, apparaissant contre la volonté de la personne et générant de l'angoisse et de la souffrance.
Le traitement des TOC passe par la thérapie comportementale et cognitive, ainsi que par l'utilisation de médicaments antidépresseurs.
Idées reçues :
Tout le monde a des petites manies, c'est rien → ça va au-delà de ça, le TOC est de l'ordre de l'obsessionnel, c'est-à-dire que les pensées associées sont très envahissantes, et les compulsions sont impossibles à réprimer. Pour les personnes atteintes, elles sont sources d'une grande souffrance qu'il est inacceptable de minimiser !
Les TOC c'est la même chose que les TIC → le TOC fait suite à un cheminement de pensée, à un besoin identifié d'agir pour mettre fin à l'angoisse : par exemple, allumer et éteindre l'interrupteur 3 fois sinon sa famille risque de mourir. Les TIC, eux, ne font pas suite à une pensée consciente, ils sont une décharge brute de la tension interne. Un TOC est un rituel, tandis qu'un tic est un geste automatique.
En savoir plus :
Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) : définition et facteurs favorisants, Ameli
Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) : une prise en charge le plus souvent efficace, Inserm
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À quelle fréquence et combien de fois faut-il promener son chien?
Le chien doit être promené pendant 0,5 à 1,5 heure au moins deux fois par jour. Ceci est particulièrement important pour les habitants des appartements. Vous pouvez marcher moins longtemps, mais essayez ensuite de donner un maximum d'activité physique sous forme de jeux ou de course. Si vous entraînez un chiot à utiliser les toilettes, vous devez le sortir plus souvent et marcher jusqu'à ce que le chiot aille aux toilettes.
Comment bien promener son chien? Quelles sont les commandes nécessaires?
Pour être calme pour votre chien lors d'une promenade, vous devez lui apprendre les commandes les plus nécessaires.
"aport". Grâce au va-et-vient, vous pourrez mieux promener votre chien et le fatiguer physiquement. Le chien adorera certainement ce plaisir si vous l'essayez. Il n'est pas difficile d'enseigner à un chien la commande "aller chercher", et il vaut mieux ne pas retarder l'entraînement.
Ce sont les équipes les plus nécessaires qui vous seront utiles lors de promenades et dans toutes autres activités d'entraînement ou même lors d'événements sportifs canins. Mais la formation d'un chien ne se limite pas à ces commandes - il y en a beaucoup et cela dépend des objectifs que vous vous fixez.
Lors d'une promenade, le chien peut chasser d'autres animaux à proximité. Apprenez la commande "fu" pour arrêter le chien et la commande "à moi" pour le faire venir à vous. Appliquez ces commandes en un mot en donnant des friandises et des éloges en retour. Habituez-vous à vous promener avec des friandises ou des jouets préférés. Il est préférable que les jouets pour les promenades soient séparés des jouets pour la maison.
Faites une promenade agréable et intéressante avec votre animal à quatre pattes!
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Fil d'actualité, non relue
Si je te demande "Que ferais tu pour améliorer la Stabilité d'un Etat ?" Et que ta réponse est mauvaise ("Tout centrer sur l'Economie", Le Fascisme etc.).
Si c'est le cas, c'est par-ce-que tu m'apporte la première chose qui te passe par la tête. Pourquoi ? Par-ce-que tu n'as pas centré ta réflexion sur cette question. Alors , celui qui y travail depuis plusieurs années trouvera facilement des arguments solides pour te contredire. D'ailleurs tu ne comprend pas comment et pourquoi cette question est née. - Ce serait la même chose avec l'Economie. En résumé la Stabilité devient une Science. -
Puisque l'Eco-Equilibrisme a mis la question au centre de sa réflexion. Ceux qui s'y intéressent le font plus que la moyenne.
Par exemple, en étudiant l'Histoire et la Logique, tu comprendra rapidement qu'éviter les sources de conflits est un point important. Dans tous les cas. L'Eco-Equilibrisme fixe des principes de précautions "essentiels" et mentionne qu'il y en a une infinité d'autres. Parmi ces principes de précaution essentiels, il y a "La recherche d’un maximum de bien-être, de plaisir, de tranquillité et de liberté pour l’ensemble des Êtres-Vivants." - Ce ne sont pas les plus importants, mais ceux que l'on oublie trop facilement sans opérer une réflexion approfondie du sujet. D'où l'importance de les mentionner - Ces principes ne sortent pas (vraiment) du chapeau. En effet ils sont le fruit d'une réflexion relativement simple. - Ils constituent en quelques sorte l'hypothèse initiale (Le point zéro empirique par nécessité) Et sont donc "vrais" (Car il le sont - Le "faute de pouvoir s'en passer" A-t-on simplement envi de le faire -) jusqu'à preuve effective et Scientifique du contraire.
-- Tu as le droit à deux réponses. Si les deux sont démontrables comme fausses. Il est extrêmement probable que ta réflexion ne soit pas aussi avancée que la nôtre. Et que tu ne soit pas expert en Stabilité Gouvernementale. --
On comprend ainsi tout l'intérêt de placer, en matière de gouvernance - et donc de Politique - la Stabilité au cœur de la réflexion. Et d'en faire une Science.
Cela évite également la "course à l'échalote" entre celui qui promettra le plus de Social et celui qui promettra le moins de taxes et de régulation. Mais veut en réalité la Stabilité... Du moins la conçoit comme essentielle. Au même titre qu'un équilibriste conçoit l'essentialité de la liberté, de la propriété privé et d'un socle sociale rationnel. Et donc évite les mesures "Commerciale" sans réalité structurel ou handicapant l'ensemble de l'édifice.
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La mort n'a pas de jour férié, elle peut frapper à notre porte à n'importe quel moment. Et c'est un passage obligé jusqu'au retour de Christ. De nos jours la mort est devenue monnaie courante, les gens meurent tous les jours, qu'ils soient malades ou non, la mort n'a besoin d'aucune raison pour venir frapper à notre porte.
De notre vivant nous avons tendance à dire qu'il n'y a pas deux vies, et elle est courte, qu'il faut en profiter au maximum, mais ce que souvent certaines gens ignorent c'est que la vie sur cette terre est courte certes, mais après cette vie il y a une autre vie plus belle et plus magnifique que celle-ci. Mais il y aussi le jugement qui nous attend, nous devons passer devant le tribunal de Christ, et après le jugement viendront les conséquences de nos actes. Beaucoup pensent qu'après la mort tout est fini, qu'ils n'auront à rendre compte à personne, que la mort c'est la dernière étape de la vie. Mais c'est faux, après la mort viendra le jugement où toute chair devra rendre compte à Celui qui les a créés. Nos actes, nos œuvres sont très importants et Dieu nous dit qu'au dernier chacun récoltera ce qu'il a semé. Si nous semons pour la chair, nous récolterons de la chair la corruption, et c'est le feu éternel qui nous attend, et si nous semons pour l'Esprit, nous récolterons de l'Esprit la vie éternelle, et c'est le paradis qui nous attend.
Beaucoup ont peur de la mort, ils pensent que la mort est la pire chose qui pourrait leur arriver, mais en réalité la mort n'est pas la pire chose dans la vie d'une personne, parce que pour ceux qui sont morts en Christ la mort n'est qu'un gain. Puisqu'après la mort, au jour du retour de Christ, ils seront ressuscités et iront vivre avec Jésus . Le pire ce n'est pas de mourir mais de mourir sans Jésus, ce que nous devons craindre ce n'est pas la mort, même Jésus Christ est passé par là,et aujourd'hui Il est au ciel assis à côté de son Père, et nous aussi si nous sommes morts avec Jésus, tout comme Il est ressuscité des morts, nous serons également ressuscités et être dans le ciel avec Lui. Le plus grand cadeau qu'une personne peut s'offrir ce n'est ni une maison qui sera détruite, ni beaucoup d'argents qui ne l'accompagneront pas dans la tombe, ce n'est pas les vanités de ce monde qui disparaîtra avec le monde,, mais c'est Jésus Christ qui sera avec elle pour l'éternité. Lorsque nous avons des proches qui sont partis, nous pleurons beaucoup, nous sommes attristés par leur départ, pensant que tout est fini , mais non tout n'est pas fini, si nous aimons vraiment les autres, parlons leur de Jésus pour qu'ils puissent être ressuscités au dernier et vivre pour l'éternité. Avec Jésus la vie ne terminera jamais, mais ce sera plutôt la vie pour l'éternité. La meilleure façon pour une âme de trouver la paix c'est de trouver premièrement Jésus. Lazare était un pauvre, lorsqu'il est mort il n'a pas eu de grandes funérailles, mais puisqu'il avait Jésus, il a eu une éternité heureuse. Tandis que l'homme riche avait tout ce dont il avait besoin lorsqu'il était sur la terre, mais lorsqu'il est mort, ses tourments ont commencé. La personne qui a vraiment vécu est celle personne qui a vaincu le péché après avoir rencontré Jésus et qui a une place dans le ciel. Le succès n'est pas seulement réussir matériellement,mais c'est avant tout réussir dans la course chrétienne, remporter la course, combattre le bon combat de la foi. Un jour au l'autre la mort viendra frapper à notre porte, peu importe que nous soyons riches ou pauvres, noirs ou blancs, savants, intellectuels, nous aurons tous à passer par ce passage obligé tant que Jésus n'a pas décidé que c'est la fin du monde. Mais la bonne nouvelle est que nous pouvons après la mort vivre encore, nous pouvons vaincre la mort avec Christ qui tient la clé du séjour des morts. Il y a une vie éternelle qui attend tous ceux qui decident de suivre Jésus. Elle est gratuite, bien qu'elle soit inestimable. Tout ce dont nous avons besoin de faire c'est d'accepter le sacrifice de Jésus à la croix qui est pour nous le don gratuit de Dieu qui nous donne droit à la vie éternelle. Ne cherchons pas de midi à 14 heures pour trouver la vie éternelle, elle est en Jésus Christ seul, le seul nom par lequel nous pouvons tous être sauvés. Aujourd'hui le monde offre beaucoup de plaisirs, beaucoup de choses et toutes ces choses sont des choses qui sont contraires à l'Esprit, et si nous suivons le monde, nous serons perdus avec lui. Les plaisirs du monde sont pour un temps, tandis que le bonheur parfait que nous offre Jésus est pour l'éternité, aujourd'hui posez-vous cette question, vaut il vraiment la peine de connaître la deuxième mort pour des choses éphémères, des choses qui auront à disparaître, ou vaut mieux que je choisisse Jésus qui donne la vie éternelle, qui essuiera toutes les larmes de mes yeux, et qui me donnera une vie où ni la maladie, ni les tribulations, ni les persécutions, ni même la mort ne seront plus? L'homme riche était rassasié sur la terre, parce qu'il avait tout ce dont il avait besoin pour nourrir le corps, mais il n'avait pas le plus important et c'est ce qui l'a conduit aux tourments, aux pleurs et aux grincements de dents, alors que Lazare qui n'avait rien dans ce monde, mais choisissait la bonne part est aujourd'hui dans le ciel avec Jésus .
Vous avez encore du temps de faire le bon choix puisque vous êtes encore en vie, et ce n'est pas pour les morts que Dieu fait des miracles, mais pour les vivants. Aujourd'hui même si vois décidez de vois tourner vers Jésus, aujourd'hui même vous serez avec Lui dans le paradis.
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La plateforme de trading Robinhood a eu plusieurs problèmes avec les actions GameStop. Tout a démarré en janvier 2021, en pleine course haussière, lorsqu'il a aidé des milliers de spéculateurs amateurs à augmenter artificiellement le prix de ces actions. Robinhood n'était pas la cause du problème, mais en fait, il a involontairement aidé la bulle à gonfler. La bulle boursière GameStop et l'affaire Robinhood Début janvier 2021, le cours de l'action GameStop était inférieur à 5 $. En seulement vingt jours, il avait grimpé à plus de 120 $, établissant un nouveau record historique. Auparavant, en effet, le prix maximum jamais atteint était de 16 dollars en décembre 2007, et depuis janvier 2014 s'est déclenchée une longue période de baisse qui s'est terminée en dessous de 5 dollars début 2021. En février 2021, le prix s'était renversé en dessous de 10 dollars, bien qu'il soit revenu au-dessus de 85 dollars les mois suivants. La bulle éclate alors définitivement à partir de juin de la même année, avec un retour d'abord à 30$ puis même en dessous de 20$. durant 2023, le prix semble s'être stabilisé plus ou moins autour de 20 $, ce qui est un chiffre supérieur à celui du pic de 2007, et toujours bien supérieur aux 5 $ à partir desquels le dernier grand bullrun a démarré. Dès février 2021, Robinhood a été appelée à témoigner devant la Commission des services financiers de la Chambre du Congrès américaine sur cette bulle, pour établir quel avait été son rôle. A cela, il faut ajouter que le prix actuel des actions GameStop pourrait encore être élevé, et il n'est pas impensable qu'il puisse revenir à ces 10 $ atteints en février 2021 pendant la première phase de l'éclatement de la bulle. Le accuse a Robinhood En juillet de la même année (2021), le régulateur américain des services financiers (FINRA) a infligé à Robinhood une amende de près de 70 millions de dollars pour une série de négligences a propos la protection de ses utilisateurs. Alors que l'affaire Gamestop n'ait pas été explicitement mentionnée dans les motifs à l'appui de cette sanction, il y a de fortes chances qu'elle ait joué un certain rôle dans cette affaire. Il s'agit précisément des conséquences du attitude de la plateforme sur les investissements ou la spéculation des utilisateurs, puisque beaucoup ont perdu de l'argent. En fait, 16 investisseurs ont intenté un recours collectif contre la plateforme de trading en septembre 2021, disant que Robinhood les avait empêchés d'acheter des actions meme en janvier 2021, tandis que les fonds spéculatifs étaient liquidés. Dans ce cas précis, donc, l'accusation est celle d'avoir empêché l'achat d'actions Gamestop au moment même où la campagne d'achat était en cours, organisée avant tout via Reddit pour faire monter le prix afin de liquider les positions courtes des fonds spéculatifs. L'accusation était celle d'avoir manipulé le marché. À vrai dire, cela dit, la décision de suspendre les échanges avait été prise par la plateforme précisément grâce à la forte manipulation du marché organisée via Reddit. Victoire de Robinhood À la lumière de tout cela, il n'est pas surprenant que la cour d'appel ait finalement été d'accord avec Robinhood. Avec la décision du juge Britt Grant, le recours collectif a été effectivement rejeté, car a rapporté le juge, les arguments des plaignants manquaient de force juridique. En effet, le juge a rédigé noir sur blanc que Robinhood avait le droit de faire exactement ce qu'il a fait, car il n'était pas légalement obligé de protéger les investisseurs contre les pertes. Le juge a aussi réitéré que dans des cas comme ceux-ci, la plateforme est légalement autorisée à la fois à limiter la capacité de ses consommateurs à négocier des titres et à refuser d'exécuter des transactions. C'est un peu comme si le juge Grant disait que les allégations des plaignants sont fausses, car il n'a rien trouvé de répréhensible au fonctionnement de la plateforme dans ce contexte précis. En théorie,
les plaignants pourraient faire appel devant la Cour suprême, mais pour le moment, cela semble être une voie compliqué à emprunter. Dans de tels cas, il est souvent beaucoup plus facile de perdre que de gagner, il n'est donc pas surprenant que certaines personnes aient perdu en essayant d'exploiter cette campagne de pompage et de vidage. En effet, même si la campagne n'a été organisée que pour générer la pompe, dans ces cas le vidage ultérieur est pratiquement inévitable. Il ne faut pas non plus s'étonner que de telles tentatives soient bloquées, ou en tout cas limitées, car elles servent généralement à faire surtout de l'argent à ceux qui les organisent, quasiment toujours au détriment de ceux qui entrent plus tard. PDJ Plus de l'auteur
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La fierté du jour, parce que sans ça, c'était une journée plutôt bof.
6 mois pendant lesquels j'ai fait les questions et les réponses.
Petit bonhomme de 4 ans qui consulte pour "une hypospontanéité du langage" avance son pédiatre. Et ça pour être peu spontané... Il est carrément mutique. Aucun son ne sort de sa bouche, ni avec moi ni les enfants de l'école ni les enfants de la famille, ni ses parents. Par contre, il comprend parfaitement tout ce qu'on lui dit, il est très observateur. On le croit autiste.
Les vérifications d'usage sont faites : QI non verbal, audiométrie... Rien à signaler, alors on me l'envoie. Je ne le crois pas autiste, je demande aux parents de post-poser d'un an le testing propre à l'autisme. Décision difficile pour eux, qui étaient déjà en phase d'acceptation, mais je n'avais pas perçu les petits indices familiers dans les troubles du spectre autistique, et en plus, le moindre diagnostic d'autisme fait disparaître toute possibilité d'obtenir une aide financière de la mutuelle.
6 mois à faire des jeux où il suffit de désigner, des jeux où le langage n'est pas nécessaire pour communiquer, bataille, mime, foot, de quoi favoriser l'air de rien la mobilité des organes phonateurs (mimer la grimace qui a disparu parmi toutes les cartes-grimaces), la gestion du souffle (course de plumes à travers le bureau, très-mini-foot en soufflant sur une balle de ping-pong), et l'imitation d'un rythme (au cas où il se mettrait à répéter des mots, sait-on jamais)
Puis un jour, il s'exclame. "J'ai gagné !"
Émotion difficilement contenue, d'avoir entendu sa petite voix. Ce n'était pas parfaitement articulé mais je l'avais compris. Ça avait été spontané, ça avait été prononcé avec l'entrain adéquat (ça me permettait de presque supprimer une crainte liée à la pragmatique), ça avait été prononcé en conscience. Ça n'était pas sorti tout seul, il l'avait au fond de lui, il avait voulu le sortir et lui seul sait le long chemin que ça avait fait, de son cœur à sa bouche, en restant coincé sans doute un bon moment dans la gorge. Tu sais comme quand tu veux dire un truc mais que ça ne sort pas.
On a continué les jeux sans langage parce que ça lui plaisait et que je ne voulais pas brûler les étapes. Le "j'ai gagné" est sorti plusieurs fois. Ainsi que des petits rires oralisés, puis des onomatopées. "Et bim, t'as perdu" me dit-il un jour.
Puis un jour il a couru dans les escaliers pour arriver dans le bureau avant moi et il a pris un jeu dans l'armoire. Tout fier, il me montre un jeu de familles. 7 familles d'animaux avec papa, maman, frère et sœur. Tout fier, il mélange les cartes sur la table, il me regarde de son air interrogateur, sans rien dire, je réponds "5 cartes chacun et une pioche". Il distribue. Mon lapin moi je veux bien jouer à ça mais il faut parler un minimum, ça ira ? On dit juste les noms des animaux, ok ? Il acquiesce.
"potam" "chat", "quoi ça ?" (C'était un morse), "orss", "nousss", "phant", "chon", "nou" (hippopotame, chat, morse, ours, éléphant, cochon et grenouille).
Je ne l'avais jamais autant entendu parler. Il les a tous dits, il s'est révélé être fin stratège et savoir comment tricher. Petit à petit, il a su demander "papa nou", puis "papa renou", "papa grenouille", "je voudrais papa grenouille", "je voudrais le papa grenouille". Pareil avec les autres animaux.
D'autres jeux ont été utilisés pour développer son vocabulaire et enrichir ses phrases.
Puis la lecture est arrivée et il a détesté donc on n'a pas lu "ok chou écoute tu fais ton maximum à l'école en lecture et moi je ne t'ennuie avec ça que si c'est nécessaire". Il lit super bien du coup.
Après deux ans de prise en charge, on se rend compte que le niveau est encore trop bas par rapport aux enfants de son âge. Il avait alors 6 ans, exprimait le vocabulaire de base mais souvent sans le déterminant, et n'utilisait encore que des phrases simples. Pas de flexions liées au temps, au genre , au nombre, évidemment pas de voie passive ni de phrases relatives ni même de mots-liens. C'est normal, on est partis de loin.
J'ai eu peur pour les futures analyses de phrases, la grammaire, la conjugaison, l'orthographe liée à la logique. J'ai fait des tests plus poussés et posé un diagnostic de dysphasie. En gros, une mauvaise gestion profonde du langage. Ce qu'on reformule mentalement lorsqu'on apprend quelque chose, il ne le fait pas. Il doit apprendre sans passer par cette case de ré-encodage.
Le travail se poursuit avec lui, une heure par semaine. Avec l'arrivée des phrases plus complexes, apparaît un bégaiement. Tu vois quand tu as trop de choix et que tu ne sais pas quoi prendre, et que tu prends tout en vrac. Bah lui c'est ça dans sa tête quand il veut raconter un truc génial. Ça bug, il répète plusieurs fois le même mot, l'articulation souffre, les mots arrivent dans le mauvais sens et il faut lui dire de respirer et de s'organiser.
Ça fait maintenant 5 ans qu'on bosse ensemble, en équipe lui et moi, il sait que je le comprends quoi qu'il dise (j'ai fait semblant longtemps), ça le rassure, ça le calme, ça lui enlève la pression de devoir se répéter.
De temps en temps, je lui demande d'amener un jeu qu'il aime. Le but est qu'il m'explique les règles. Les règles des jeux ont l'avantage de forcer le cerveau à être organisé.
Aujourd'hui, pour la première fois, il n'y a eu aucun bégaiement quand il m'a expliqué les échecs. Non seulement il a expliqué, mais il a répondu à mes questions, construit des phrases solides et longues pour m'expliquer en quoi ma stratégie était mauvaise. Quand je dis longues, c'est du style "Alors là si tu fais ça, t'es sûre que je bouge mon cheval, je te bouffe hop, et puis tu n'as pas le choix de bouger ton roi puisque tu n'auras plus de défense par là, et à tous les coups je gagne parce que t'es nulle aux échecs voilà, on peut pas être bon en tout"
Voilà, c'était R. aujourd'hui, l'un de mes dysphasiques après 5 ans de prise en charge.
Et il a bouffé mon roi avec son cavalier, j'ai rien pu faire. Mais je suis fière de nous quand même.
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Je recherche un travail en RSE
J'ai peur, je n'ai jamais eu aussi peur pour l'avenir que depuis cette année. Même le COVID je n'avais pas si peur. Ça fait longtemps que je sais qu'un jour ça va être la merde. Je pense qu'on y arrive doucement. Peut être dans quelques années je dirais que je ne savais pas ce que je disais et que ça n'arrive pas maintenant mais franchement ça sent un peu le roussi. Je ne vous refais pas toute l'histoire des catastrophes humaines, écologiques et autres des derniers temps mais si vous êtes curieux c'est écrit dans les rapports du GIEC entre autres.
En vrai de vrai, je sais ce que Macron il fait. Il essaye de faire de son mieux (je vous jure je le pense). Il n'est pas bête. Il essaye de ralentir la chute de la France en s'accrochant au capitalisme, en essayant de grappiller des années, en ralentissant la chute violente avec les outils du capitalisme quitte à accroître les inégalités, laisser une partie de la population sur la touche pour éviter le plat à la piscine. Est ce qu'il a raison ? Non. Est ce qu'il a tort ? Non. Je ne vous refais pas l'histoire du capitalisme. Dans tout les cas, le système est moisi et se putréfis de l'intérieur mais lentement. Alors Macron, comme d'autres s'y accroche car il connaît le système et sait comment rapprocher la couette de son côté (du côté de la France) un maximum.
Il faut changer de roman national. Oui. Oui mais ce changement de récit, de pilier fondateur de notre société, cette transition de société se fera avec douleur et appauvrissement. Pour le meilleur, car l'occident ne peut continuer à détruire tout ce qu'elle touche mais aussi pour le pire, les ami.e.s notre niveau de vie n'est pas soutenable. Les deux ne sont pas compatible, il faut en sacrifier un des deux.
Il faut changer de roman national, mais ce changement doit être un minimum lent. Des changements trop rapide créent d'autres problèmes.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas se battre. Bien sur qu'il faut se battre. On doit viser notre idéal. Cependant, il faut se rappeller que l'idéal est inatteignable. Tout le but est de s'en approcher. Des fois, il faut prendre des pauses, voir la grande image et calmer sa colère, pour son bien. Il faut botter des culs mais avec respect.
Rappelez vous que rien n'est ni noir ni blanc. Tout n'est qu'une nuance de gris. L'idée est de savoir dans quelle nuance de gris on souhaite se trouver.
C'est un point de vu occidental of course. D'autres personnes vous diront que ce système est putride depuis sa création. Plus vite il est abattus, plus vite quelque chose de nouveau sera construit avec ses avantages et ses défauts en espérant s'être amelioré. Je ne le nie pas. Cependant, d'un point de vu d'un.e français.e lambda, c'est un toit aimé et un frigo rempli qui sera sur le point de disparaitre pour de la nouveauté. Pour quelle nouveauté ? C'est bien le problème. L'humain n'aime pas ce sentiment d'inconnu.
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Fuite (3/3)
Ao3
Les quatre murs de la chambre de la Tour de Ban où Lancelot la confina peu après sa deuxième évasion étaient son nouvel horizon. Il lui sembla rapidement en connaitre les moindres recoins, chaque fissures, toutes les marques que le temps avait laissé sur les vieilles pierres. La sureté de Guenièvre, cela avait été son argument, à nouveau. La protéger de Mevanwi, des résistants, du peuple. La protéger du danger dans lequel elle se mettait en partant. Cela aurait pu être le coup de grâce, celui qui lui aurait fait perdre les derniers filets d’espoir qu’elle s’autorisait à garder. Mais, en lui envoyant Nessa, Lancelot la ramena à la vie.
Elle arriva un jours, sans qu’elle n’ai été prévenue. Pour une fois, la surprise fit plaisir à Guenièvre. Lancelot lui aurait-il annoncé l’arrivée de sa suivante, elle ne l’aurait pas cru, ou aurait tenté de le convaincre de la laisser libre, se privant alors d’une compagnie dont elle avait désespérément besoin. La culpabilité qu’elle ressenti à l’idée qu’une autre personne soit enfermée par sa faute ne tarissait pas sa joie de ne plus être seule.
Un garde saxon l’avait mené en haut. Guenièvre ne s’était pas retourné en entendant les pas lourds du garde dans l’escalier, ni en entendant la clé tourner dans la serrure, puis la porte s’ouvrir. Elle était restée assise sur sa chaise, face à la petite fenêtre, seule ouverture sur le monde.
— Madame, avait dit Nessa.
Guenièvre ne s’était pas retourné non plus au son de sa voix. Il lui arrivait d’en entendre, des voix, de temps à autres. Son père décrivant un nouveau modèle de catapulte, sa mère rouspetant après Yvain, Yvain geignant de devoir se lever avant midi, Arthur soupirant face l’absurdité de ce monde. Elle avait imaginé milles et une scènes de repas, et bien plus encore, pour oublier. La porte se referma, et Guenièvre ne bougea pas.
— Madame voudrait peut-être plus d’intimité, mais je me dois de rappeler à Madame que, vu la taille de cette pièce, je peux pas lui en donner beaucoup.
Des bruits de pas résonnèrent derrière Guenièvre, et elle sentit soudain des mains démêler les boucles de ses cheveux, qu’elle avait arrêté de coiffer plusieurs semaines auparavant. Elle tressaillit au contact, mais les mains était petites et douces, maniant avec habitude et habilité les longues mèches qui atteignaient maintenant le bas de son dos. Il lui fallut près d’une heure pour en venir à bout, mais Nessa finit par réussir à redonner une allure acceptable à la crinière de Guenièvre. Lorsque les mains la quittèrent, cette dernière se retourna pour fixer la nouvelle-venue avec un mélange de peur et d’espoir. Elle tendit les doigts pour frôler ceux de sa suivante, s’assurant de leur réalité.
Elle n’avait pas changé. Son visage angulaire reflétait le même désintérêt qu’alors, ses long cheveux raides étaient toujours attachés dans une fine queue de cheval, sa voix avait toujours ce même ton trainant et désinvolte.
Il leur fallut quelque jours avant d’arriver à s’accorder, et quelques semaines pour apprendre à vivre ensemble. La cohabitation fut difficile pour Guenièvre au début, elle qui avait temps souhaité un compagnon, mais qui s’était habitué à un silence constant. Elle avait perdu l’habitude de parler et de partager ses pensées, et Nessa fut d’une aide incroyable. Les nombreuses questions qu’elle posait, la première incroyablement profonde, la seconde incroyablement absurde, l’aidèrent à retrouver la voix que Lancelot, en l’isolant, lui avait dérobé.
Ce fut Nessa qui la ramena à la vie. Nessa et l’incroyable frustration qu’elle amenait avec elle. Nessa, et le plaisir de discuter, de se disputer, de rire, d’entendre une voix différente de la sienne. Le plaisir de se souvenir de Kaamelott d’une autre façon qu’en se remémorant ceux qui n’étaient plus là. De se souvenir que, derrière ces murs, il y avait un monde qui l’attendait.
Son propre reflet dans le miroir lui paraissait étranger. Sa peau était bien plus pâle que d’ordinaire, et les cernes sous ses yeux témoignaient de ses nuits agitées. Ses traits s’étaient durcis, ou peut-être était-ce seulement qu’elle voyait dans ses yeux quelque chose de nouveau. Ou plutôt, quelque chose qui y avait disparu.
— Madame est bien certaine de vouloir faire ça ? demanda Nessa, penchée à la fenêtre pour observer les gardes.
Derrière elle, Guenièvre enfournait dans un sac en toile les quelques provisions qu’elles avaient. Des fruits, des vêtements, deux ou trois bijoux à échanger au marché, si besoin. Et la couronne de fleur, seul souvenir matériel qu’il lui restait. Elle l’enveloppa dans un linge et la plaça au fond du sac, en sécurité.
— Si on n’essaie pas maintenant, on essaiera jamais, dit Guenièvre en fermant le sac. Et si on essaie jamais, autant dire à Lancelot de nous tuer tout de suite.
— Je pense pas que Lancelot tuerait madame, madame.
— Non, soupira Guenièvre. Prête ?
Nessa hocha la tête. Guenièvre se positionna à côté de la porte, et leva le tisonnier. Au moment où elle l’abattit sur la serrure, Nessa poussa un grand cri, couvrant de sa voix le son de l’impact. Elles attendirent en silence, mais aucun son ne vint des escaliers.
Le changement de garde aurait lieu dans quelques minutes. Elles descendirent le plus silencieusement possible, s’arrêtant régulièrement pour tendre l’oreille, et atteignirent le bas des escaliers sans encombres. Un large sourire apparut sur le visage de Guenièvre lorsqu’elle atteignit la dernière marche. Toucher enfin le sol, cela lui avait manqué. Voir la nature s’étendre dans toutes les directions autour d’elle, pouvoir regarder l’horizon sans qu’un mur n’entrave sa vision, c’était un simple plaisir pour lequel elle était prête à risquer beaucoup.
Des voix leur parvenaient, semblant venir de quelques mètres plus loin. Nessa entrebâilla la porte, et elles virent quatre soldats discuter, leur uniforme scintillant sous le soleil. Si elles parvenaient à s’enfuir maintenant, ils ne découvriraient leur départ que dans plusieurs heures, lorsqu’ils monteraient le repas du soir. Lancelot était déjà venu le matin même, et ne reviendrait pas avant le lendemain.
Enfin, les trois gardes allèrent s’asseoir dans l’herbe, dos à la tour, comme ils en avaient l’habitude. Ils y resteraient une petite heure à discuter avant que deux d’entre eux ne retournent d’où ils venaient, et que les deux autres ne prennent réellement leur poste.
Elles se faufilèrent hors des murs, et se dissimulèrent derrière la tour, là où les gardes ne pourraient plus les voir s’ils venaient à se retourner. Guenièvre serrait le baluchon contre elle, les yeux fixés devant. Toujours devant, ne jamais regarder en arrière, pour ne pas être paralysée par la peur. À côté d’elle, Nessa était plaquée contre le mur, et Guenièvre pouvait sur son visage l’hésitation qui se mêlait à la soif de liberté et au désir de vengeance. De montrer les crocs. Elle prit sa main, et l’emmena avec elle au milieu des arbres, loin de leur prison.
Elles restèrent plus de six mois dans la forêt.
Guenièvre lui apprit à pêcher, à poser des pièges à oiseaux, à faire un feu, à construire un refuge, à reconnaitre tel champignon et tel plante comestible, et toutes ces choses qu’elle avait appris au côté de Lancelot. De l’ancien Lancelot. Nessa lui apprit à coudre. À rafistoler des vêtements déchirés de façons à ce qu’ils tiennent encore plusieurs années, à renforcer des laines pour qu’elles protègent des vents froids de l’hiver, à assembler les quelques tissus qu’elles avaient en de magnifiques tuniques sur lesquelles Guenièvre brodait des motifs de plus en plus élaborés. Elle lui apprit aussi à cuisiner en se servant des herbes et des gibiers qu’elles récoltaient, et leur repas se firent, au fils des jours, de plus en plus savoureux. Elle lui raconta des histoires, ses talents de narratrices excédant grandement ses talents de suivante. Sa voix changeait dans ces moments-là, ce faisant plus assurée que d’ordinaire. D’abords vinrent les contes pour enfants et grands, ceux où les ogres finissent déchus par le chevalier, et où la captive s’échappe de l’antre du dragon. Ensuite, quand tout les contes de fées furent narrés, elle lui raconta son enfance. La mort de ses parents alors qu’elle n’était qu’une enfant, la vie dans la ferme de son frère, et comment elle en était venu à travailler à Kaamelott. Guenièvre, à son tour, lui décrivit la vie en Carmélide, puis le jour de son mariage et les années qui suivirent.
Elles ne restaient jamais plus de quelques jours au même endroit, et évitaient au maximum les routes et les villages. Bien que le confort d’une cheminée et d’un grand lit lui reste préférable aux matelas de feuilles mortes, Guenièvre se fit peu à peu à cette vie de course-poursuite entre les rivières, les collines et les pins. Les hurlements des loups étaient bien moins terrifiants maintenant qu’elle n’était plus seule, et elle apprit à apprécier le vol des oiseaux, et le battement majestueux de leurs ailes.
Six mois s’étaient donc écoulés quand les saxons les retrouvèrent. Chaque village était fouillé, et de grandes battues étaient organisées dans les forêts à leur recherche. Elles étaient parvenues à les éviter plusieurs fois, mais de plus en plus de soldats étaient réquisitionnés pour couvrir de plus en plus de terrains.
Ce fut la faute de Guenièvre. Elles avaient été réveillées au petit matin par les des cris de soldats s’approchant, et partir en vitesse de leur campement, s’enfonçant de plus en plus profondément dans la forêt. Les branchages et les ronces ne les arrêtaient plus. Au contraire, tout ce qui, auparavant, les auraient ralenti, leur servait maintenant des cachettes et d’aides dans leurs fuite. Nessa mit donc plusieurs minutes avant de réaliser que Guenièvre n’était plus derrière elle, mais étendue dans la boue au milieu des racines. Une douleur vive avait éclaté dans sa cheville, à la façon d’un étau ou d’une flamme léchant sa peau. Elle retint un cri de douleurs, et tenta de calmer sa respiration, de rester calme.
— Madame ? chuchota Nessa qui était revenu vers elle.
Elle lui tendit le bras, et Guenièvre s’en saisit pour tenter de se relever, mais sa cheville ne supportait plus son poids, et elle pouvait à peine poser son pieds au sol. Derrière, les soldats se rapprochaient.
— Partez, ordonna Guenièvre en lui tendant le sac. S’ils m’attrapent, ils vous laisseront. Allez au Nord, en Carmélide. Directement chez mes parents, et dites leur que vous venez de ma part.
Nessa regarda le sac, puis Guenièvre, et le sac à nouveau. Elle s’en saisit, passa la lanière autour de ses épaules et, alors que Guenièvre fermait les yeux et se préparait à accepter son sort, elle lui saisit le coude, la souleva et passa son bras autour de ses épaules.
— Si Madame veut bien m’aider, je peux pas la porter complètement.
— Nessa, non !
Elle la regarda droit dans les yeux, et Guenièvre céda devant la détermination qu’elle y vit. Elles continuèrent à avancer, lentement mais surement, tout en sachant que l’effort était futile.
Les saxons effacèrent en quelques heures la distance qu’elles avaient mis des mois à établir entre elles et leur prison. Lancelot se trouvait au pied de la Tour, immobile à la façon d’une statue attendant l’heure de son réveil. Il ne dit pas un mot quand les soldats firent descendre les deux femmes de leur charrette, mais leur fit signe de lui amener Guenièvre. Elle n’opposa pas de résistance, se concentrant plutôt sur la chaleur du soleil sur sa peau, et la fraicheur de l’herbe sous ses pieds. Sur le parfum de la sève, la douceur du vent dans ses cheveux, le vol d’un papillon entre les marguerites. Il ouvrit la porte et, après avoir prit une dernière inspiration et avoir jeter dernier regard sur la nature qui l’entourait, elle s’exécuta. Un frémissant la parcourut en la porte claquer et Lancelot la suivre dans l’escalier.
Il semblait avoir pris dix ans. Ses cheveux, maintenant coupés court, étaient parsemés d’argent, et les cernes sous ses yeux n’avaient jamais été si importants. Sa tenue aussi était différente. Ses tuniques et vestons avaient disparus au profit d’une armure le recouvrant presque entièrement, faites d’un métal gris qui, par endroit, semblait imité des écailles.
— C’est pas en vous déguisant en dragon que vous deviendrez un Pendragon, vous savez, lui dit Guenièvre quand ils furent arrivés dans la chambre.
Elle se tenait droite au milieu de la pièce, face à la fenêtre, dans la tunique qu’elle et Nessa avait confectionné lors d’une de ces nuits où aucune d’elles ne parvenait à dormir. Elle y avait brodé des oiseaux, des fleurs, et les paroles d’une berceuse picte qui lui rappelait son enfance. Ses cheveux était relevés dans une coiffure dont la complexité et l’élégance témoignaient des talents de Nessa.
— Punissez pas la petite, continua Guenièvre quand Lancelot ne répondit pas. Elle y est pour rien, dans toute cette histoire.
Il tourna autour d’elle, laissant ses yeux glisser le long de son corps, puis remonter à nouveau, avant de s’arrêter devant elle, cachant la fenêtre de son visage.
— Je vous ai cru morte, dit-il, prenant une des mains de Guenièvre dans les siennes. J’ai cru vous avoir perdu.
Il menaça la Carmélide. À demi-mots, évidement. Expliquant qu’il l’aurait envahi si Guenièvre n’avait pas été retrouvée avant la fin de l’année. Qu’il aurait mis à sac les hameaux, rasé ses forêts sauvages, si cela avait été nécessaire. Il lui annonça aussi son union avec Mevanwi, et son caractère uniquement politique. Cette nouvelle enleva un poids des épaules de Guenièvre qui était là depuis si longtemps qu’elle en avait oublié son existence.
— Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ? lui demanda-t-il avant de s’en aller.
— Laissez-moi partir.
La serrure intérieure avait été enlevée. Il était maintenant seulement possible d’ouvrir la porte de l’extérieur, où une barre et une deuxième serrure avaient été ajoutés. Guenièvre ne prévoyait pas de nouvelle tentative d’évasion, de toute façon. Elle ne risquerait pas sa famille et sa terre natale. Nessa était toujours avec elle. Lancelot ne l’avait pas touché, se doutant probablement qu’il ne ferait qu’attiser le ressentiment de Guenièvre à son égard si un malheur arrivait à la jeune femme.
Elle ne savait pas si Arthur était toujours en vie. S’il était libre, ou si Lancelot l’avait trouvé. Lui dirait-il, si tel était le cas ? Elle ne savait pas non plus où en était la résistance, si son père avait trouvé des alliés, si les seigneurs Perceval et Karadoc étaient toujours en cavale, si le continent était toujours loin des pensées de Lancelot.
Et malgré toute l’inquiétude qu’elle avait pour eux, elle ne pouvait s’empêcher d’être en colère. Contre Arthur qui avait fuit, et l’avait laissé derrière. Contre les chevaliers de la Table Ronde, qui l’avaient poussés à bout. Contre son père, en Carmélide, qui avait amassé un capital militaire considérable mais était maintenant incapable de venir l’aider. Contre Dame Mevanwi et son ambition qui avaient mis fin à leur amitié, si cette amitié avait un jour été bien réelle. Contre les Dieux, à cause de qui tout ceci était arrivé. Quelle idée, de choisir son roi en fonction de qui retirera une épée d’un rocher. Quelle idée d’avoir un élu, comme si une personne sur terre était plus digne, plus méritante, plus capable que toutes les autres.
En colère contre elle-même de n’avoir jamais réussi à être assez. De ne pas avoir réussi à s’échapper. De n’avoir pas été la fille, la soeur, la femme qu’il aurait fallu être. En colère de ressentir tout cela alors qu’elle savait avoir toujours fait de son mieux tout en restant elle-même, en ne cédant jamais à ce qu’ils auraient voulu qu’elle soit en échange de ce qu’elle voulait être et de ce qu’elle était.
Malgré ses efforts, elle ne pouvait s’empêcher d’être jalouse de Nessa qui, une ou deux fois par mois, avait l’occasion de redécouvrir le monde. Lancelot l’autorisait à se rendre au marché du plus proche village en compagnie d’un garde, afin d’y trouver des robes, des tissus, et d’autres frivolités que Guenièvre pourrait vouloir.
Elles passaient le temps en jouant à des jeux de cartes et des jeux de mots, et en inventèrent beaucoup. Elles créèrent des coiffures toujours plus extravagantes et cousirent des robes de toutes formes et de toutes couleurs. De nombreuses histoires virent le jours dans cette petite chambre en haut de la Tour de Ban, plus ou moins réalistes, plus ou moins développées, mais toujours dans de grands espaces où montagnes, plaines et lacs tenaient un rôle primordial.
Guenièvre regarda par la petite fenêtre, à laquelle aucun rideau n’avait jamais été suspendu. La forêt s’étendait au pied de la tour jusque’à perte de vue. Dans le ciel, des nuages gris annonçaient le premier orage de la saison. Une hirondelle s’envola, parcourut quelques mètres au-dessus des feuillages avant d’y disparait. Une bouffée de vent frais s’engouffra à l’intérieur, frappant son visage de plein fouet, et apportant une odeur liberté.
— Laissez-moi partir, répétait Guenièvre, inlassablement.
***
La taverne se trouvait dans un quartier de Rome rarement fréquenté par les militaires et les politiques. Ces derniers n’y faisaient pas long feu, de toutes façons, les rares fois où l’un d’entre eux osait s’y aventurer. L’odeur d’excréments qui flottait dans les rues, les montagnes d’ordures entassées aux pieds des maisons et les nombreux ivrognes qui tentaient tant bien que mal de rester sur leurs deux pieds donnaient avait cependant pour avantage d’en faire un endroit où Arthur avait peu de risque de rencontrer un visage connu.
Venec avait choisi le lieu de rendez-vous. L’accolade qu’il reçu du propriétaire laissa penser à Arthur, qui s’en doutait déjà, que l’établissement était un point de chute pour ses nombreux commerces peu recommandables.
— Sire, le salua Venec en s’asseyant à la table.
— M’appelez pas Sire, souffla Arthur en jetant un regard autour d’eux, s’assurant que personne n’avait entendu. À quoi ca sert de se donner rendez-vous dans un coin paumé si c’est pour que vous foutiez tout en l’air ? Et je suis plus roi.
— Eh, vous énervez pas ! dit Venec, quelque peu surpris par sa ferveur. Je suis désolé de l’endroit mais avec tout les chasseurs de prime qui me collent au cul, les affaires sont plus ce qu’elles étaient. Alors, qu’est-ce que je peux faire pour vous ? Une nouvelle piaule ? Une petite distraction ? Vous avez toujours eu un faible pour les latines vous, non ?
Cela faisait un an qu’Arthur se cachait à la Villa Aconia, et sa santé n’allant qu’en s’améliorant. Physiquement, du moins. Mais les histoires du Royaume de Logres prenaient une place de plus en plus importante parmi les potins et les actualités qui divertissaient les romains, et l’on entendait parler dans les rues du grand roi Arthur, et d’un seigneur Lancelot.
— Une nouvelle piaule, dit Arthur. Loin d’ici.
— Ah. Et… quelque part en particulier ?
Il haussa les épaules.
— Qu’est-ce que vous proposez ?
Venec prit un instant pour réfléchir.
— J’ai un endroit pas mal en Aquitaine, paumé au milieu de la forêt. Y a ja—
— Pas au Nord. Au Sud.
— Non mais allez, quoi. Ça fait des mois qu’ils ont pas vu votre tête là-haut. Vous leur manquait, vous savez. En plus, c’est un vrai petit bijou, cette bicoque. Parfaite pour une retraite. Vous savez quoi, je vais me chercher à boire, et pendant ce temps, vous y réfléchissez.
Il se leva et se dirigea vers le comptoir vide derrière lequel le patron nettoyait un verre qu’il regardait d’un oeil assassin.
— Un mariage royal sur l’ile Bretagne, disait un des clients assis à une table non loin de la leur. Le roi Lancelot, il parait.
— Pas trop tôt, répondit un autre. Chez ces barbares, un roi sans reine, c’est pas un roi.
Les mains d’Arthur se resserrèrent autour de son pichet de vin, et un soupir lui échappa. Au moins, Guenièvre et Lancelot étaient heureux ensemble.
— Alors, Sire, direction l’Aquitaine ? demanda Venec en revenant.
— Direction le Sud, Venec. Et m’appelez pas Sire.
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SLAVIK Né le 6 janvier 1920 en Russie, Wiatscheslav Vassiliev dit Slavik arrive en France à l'âge de 9 ans. Il abandonne ses études de médecine au début de la guerre, pour rentrer aux "Arts Décos" puis à l'Institut des Hautes Études Cinématographiques. Touche à tout génial, il crée des décors pour la Comédie Française, le Vieux-Colombier, réalise des cartons de tapisseries pour les Gobelins, produit des publicités et travaille pour les Galeries Lafayette. Ses décors audacieux et toujours originaux attisent la curiosité de Marcel Bleustein-Blanchet -fondateur du groupe Publicis- qui lui confie la décoration du drugstore Champs-Élysées. Ce nouveau temple de la consommation ouvert 7/7 va devenir le point de ralliement de toute une population qui aime sortir, s’amuser et apprécie de pouvoir s'acheter aspirine, cigarettes ou whisky à 2h du matin. Propulsé sur le devant de la scène parisienne, Slavik va enchaîner les projets pendant 20 ans, le King George, le Bar Romain, le Jules Verne, le bar du Lutetia...Plus de 400 lieux ! Au Pub Renault, les gaines d’aération au plafond sont laissées apparentes, dix ans avant le Centre Pompidou ! Perfectionniste et créateur polyvalent rien n'est laissé au hasard : les sièges, les costumes des serveurs, les poignées de portes, les lampes jusqu'au cure dents,... Tout l'inspire et une certaine extravagance caractérise son travail et ses tenues vestimentaires ! Slavik collectionne des bagues russes et vénitiennes en forme de serpent. « Il ne faut pas avoir peur de faire des fautes de goût... Ce serait aussi ridicule que la politesse en amour… » Il apprécie les chemises à carreaux roses, bleus et jaunes et les cravates en tricot violine. Il porte parfois des chaussettes de rugbyman avec ses costumes beiges et des bretelles rouges. Mais c'est la tenue safari qu'il porte parfois à même la peau, ou avec des pull-overs s’il fait froid qui va devenir son look signature avec des mocassins vernis blancs portés sans chaussettes. « Pour un homme, une heure de course par an me semble un maximum.» A lire le merveilleux livre "Slavik les années drugstores" #daniellevychemisier #slavik #icone Merci @ze_french_do_it_better pour ce texte. (à Daniel Lévy) https://www.instagram.com/p/CWgUzWkMgAg/?utm_medium=tumblr
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Les Chroniques de Livaï #510 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Nadja Rosewitha
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Attention, Erd, celui-là a le bras long !
Il se retourne en vol, prend appui sur un tronc épais et parvient à se dégager de la trajectoire du membre géant avant de lui sectionner les doigts. Ok, on dirait qu'il est tiré d'affaire maintenant. Où est Gunther ? Je crois l'avoir perdu dans la mêlée, quand la horde de titans s'est ruée dans la forêt à la suite des leurres lancés au galop. Ce fut un guet-apens réussi.
Je n'espère qu'une chose : que nous ayons pu dégager suffisamment la plaine afin de ménager les civils. Nous avons perdu pas mal de monde ici... On ne peut pas leur rendre la vie alors si leur sacrifice se révélait vain... ce serait si horrible...
Je me bats depuis un bon moment mais je ne sens pas la fatigue. La conscience de l'importance de notre mission me galvanise et mes sens sont plus affûtés que jamais. C'est comme si je parvenais à repérer les titans dans la semi-pénombre, à sentir leur présence avant de les voir apparaître. J'ai la conscience aigüe de devoir veiller sur mes camarades, de les protéger. Je crois avoir admis ma force supérieure, et je suis bien décidée à l'employer à son maximum. Le caporal-chef avait raison de croire en moi.
Et Gunther aussi. Où est-il ? Je sens une urgence soudaine me saisir le coeur et je le cherche partout des yeux. Arcboutée sur un tronc, j'ai une vue assez dégagée sur la petite clairière que nous défendons depuis une heure. En bas, l'escouade du capitaine Hanji va et vient, perdant et séparant les titans en cibles plus faciles à abattre. Le capitaine lui-même semble vraiment apprécier ce petit jeu, mais il est évident qu'il ne peut durer plus longtemps. Il nous faudrait de nouveaux ordres. Le caporal-chef n'est pas revenu nous trouver, et c'est moi qui doit le remplacer. Je me décide enfin à prendre une décision.
Claus se pose près de moi, et je regrette un instant que cela ne soit pas Gunther... Je n'ose pas croiser son regard, mais je l'informe que je vais aller voir un peu ce qui se passe à l'extérieur, afin de faire évoluer notre position. Un signal a peut-être été envoyé et nous ne l'avons pas vu. Il propose de m'accompagner mais je l'en empêche. Il doit rester ici afin d'assister les soldats qui se battent encore dans les bois ; je peux me débrouiller seule. Il n'insiste pas mais je sens ses yeux plantés dans mon dos tandis que je m'éloigne. Mmh, je vais avoir juste assez de gaz pour un aller ; si je parviens à tomber sur du matériel encore utilisable sur un cadavre... je ne devrais pas hésiter à m'en servir.
Je ne peux pas perdre de temps à chevaucher, alors je trace entre les arbres dans la direction que je sais bonne, et c'est alors que je tombe sur un combat acharné. Un soldat est au prise avec un déviant de quinze mètres qui se prend pour une araignée sauteuse. Ses yeux ont une lueur de folie capable de tétaniser n'importe quel explorateur aguerri ; mais pas moi. Je suis tout à fait calme et méthodique quand je m'approche de lui, et il ne me distingue même pas. Cependant... ses mouvements sont si désordonnés que c'est difficile de trouver un bon angle pour atteindre sa nuque ; les arbres sont gênants dans ces circonstances. Mais... oh ! c'est Gunther ! C'est lui qui livre bataille à ce titan, seul !
Un afflux de sang me monte au cerveau et je sens une rage inhabituelle m'envahir. Je dois éliminer ce monstre, il est hors de question qu'il touche à Gunther ! Je virevolte entre les arbres, tentant d'atteindre sa nuque, mais le déviant semble se protéger à dessein ! Est-ce possible ? Il a enfin remarqué ma présence mais ne paraît pas pressé d'en finir avec nous. Je me pose près de Gunther sur une grosse branche - voir son visage me réconforte tant ! - et nous nous regardons ainsi, tous les trois, sans bouger, pendant un moment qui me semble interminable. Les énormes globes oculaires nous jugent, nous examinent avec une patience et même une intelligence que je trouve absolument effrayantes... Les titans n'agissent pas comme ça d'habitude. Les déviants sont imprévisibles, mais ça... Je ne peux m'empêcher de me demander ce que le capitaine Hanji penserait de ce qui se passe !
Gunther, écoute. Celui-ci m'a l'air trop futé... il faut l'être plus que lui. On doit l'asticoter pour qu'il bouge et nous dévoile sa nuque. Il faut l'attirer à découvert, il est entouré de trop d'arbres et il sait utiliser son environnement. Je vais prendre le rôle de l'appât ; reste caché et fonds sur lui dès que c'est possible. Ne tente rien si tu n'es pas sûr de ton coup !
Il approuve mon ordre mais ose tout de même me demander d'inverser les rôles. Non. Ce serait trop dangereux pour toi. Tu sais que je suis meilleure. Je vais lui faire face, contente-toi de le suivre à la trace. Va te cacher. Il doit croire que tu m'abandonnes.
Il hoche la tête et disparaît alors parmi les branches. Je suis face au géant qui est resté immobile tout du long, la tête penchée comme s'il nous écoutait. Quel spécimen fascinant pour la science ! Tu aurais fait le bonheur de quelqu'un ! Mais tu ne nous laisseras pas passer, n'est-ce pas ? Alors, tu signes ta fin. Je fais de grands gestes avec mes lames pour l'énerver, et ça a l'air de marcher. Ses grands membres écartés entre les arbres comme ceux d'une araignée, il se met à avancer prudemment, son attention fixée sur moi. C'est très bien, approche.
Je décolle alors de mon perchoir et je sais de façon tout à fait certaine que le déviant s'est mis à courir derrière moi. Il éructe des râles horribles et j'évite alors deux fois ses mains avides qui me frôlent en tentant de m'attraper. J'ignore comment j'arrive à anticiper ses mouvements sans le regarder, mais je m'en moque. Je dois permettre à Gunther d'atteindre sa nuque.
Je distingue une trouée dans la forêt. Je m'y précipite mais je n'ai soudainement plus aucun arbre pour planter mon grappin ! Cette clairière est plus vaste que je ne pensais ! Concentrée sur mon poursuivant, je n'ai pas le réflexe de chercher une cible pour m'arrimer, et je suis obligée de me poser à terre brutalement. Un peu sonnée, je me mets à courir devant moi sans me retourner, mais la foulée pesante de mon ennemi me rattrape vite. Il me saisit d'un geste et je sens mon souffle se couper au moment où sa paume se resserre sur moi...
Il stoppe alors sa course et s'assoit à terre comme un enfant qui aurait trouvé un nouveau jouet. Je soutiens son regard affamé, et je ne me détourne pas quand sa bouche commence à s'ouvrir... Une telle puanteur... Je ne veux pas finir là-dedans... Mais en levant les yeux, juste au-dessus de l'épaule du mangeur d'homme, un reflet de lumière sur un fil d'acier me fait hurler son nom !
Vas-y, Gunther ! Il t'a totalement oublié ! Tue-le ! Vite, s'il te plaît !... Je n'ai plus de souffle...
Il sectionne si bien la nuque avec la technique tournoyante que le sang du titan jaillit à plusieurs mètres et m'éclabousse généreusement. Mais je ne peux m'empêcher de sourire ! De rire même ! C'était parfait, Gunther ! Le timing ne pouvait pas être meilleur ! Mais mon coeur a failli lâcher, tu sais...
Ce même coeur se met à battre plus fort, quand je me retrouve dans ses bras tandis qu'il me pose à terre. Nous restons agenouillés là, serrés l'un contre l'autre, sans parler, et je caresse son visage en sueur. Je regrette d'être si peu présentable ! Je sais que le sang va s'évaporer dans un instant, mais c'est comme si un coquetterie malvenue était venue brouiller mes priorités ! Je voudrais qu'il se penche un peu plus... Tu m'as sauvée, mon héros... Non, ce n'est pas le moment... Peut-être que si en fait...
Au moment où j'en suis à me demander ce qui me passe par la tête, deux cavaliers déboulent dans la clairière et s'arrêtent près de nous, interrompant notre tête à tête. Ils nous hurlent que le major Erwin a ordonné le repli immédiat sur Valburga. Le repli ? Je me remets tout de suite sur mes pieds. Ca se passe donc si mal ? Non... ne me dites pas que... Ils n'ont pas le temps de confirmer. Un groupe de titans déchaînés qui devait les suivre à la trace débouche à son tour dans la clairière et nous force à la déroute. Mes bonbonnes sont presque vides, je dois les changer ! Gunther, retournons vers nos camarades, il doit y a voir du matériel abandonné là-bas ! Il exhibe devant moi ses fourreaux vides. Tu n'as plus de lames ? Il m'en reste seulement deux ! Prends-les, je vais me débrouiller !
Il refuse de le faire et dit qu'il se servira sur un corps. Nous devons retourner en arrière pour nous ravitailler et prévenir les autres. J'essaie tout de même de siffler mon cheval, mais je crois que la pauvre bête s'est perdue dans cette forêt. Je vais tracer en ligne droite en espérant avoir assez de gaz. Gunther et moi rejoignons le couvert des feuillages et décollons de nouveau, les titans sur nos talons. Je scrute le sol à la recherche du moindre corps, mais n'en vois aucun pour l'instant. Cela m'aurait réjouie en temps normal, mais là, ça me met en colère ! Gunther est sans défense !
Enfin, nous parvenons à rallier notre position précédente, celle où nous avons laissé nos camarades. Je laisse Gunther partir en quête de lames de rechange et cherche moi aussi de mon côté des bonbonnes utilisables. Là, un cadavre. Je me pose à côté, le retourne et commence à défaire les bouteilles avec fébrilité. J'essaie de ne pas regarder les yeux morts, grand ouverts, mais une fois finie ma besogne, je ne peux faire autrement que de les lui fermer. Je ne te ramènerais pas chez toi, pardonne-moi...
Un pas de cheval résonne sur les pierres près de moi et j'aperçois alors le capitaine Hanji, ses lames au clair, la cape déchirée, paradant à quelques mètres. Capitaine ! Le major a ordonné le repli ! Toutes les troupes sont en route pour Valburga ! Nous devrions les rejoindre vite ou nous serons définitivement isolés ! Des messagers sont venus nous le dire ! Je vous informe aussi qu'un groupe de titans se dirige sur nous ! Nous allons devoir les affronter pour passer !
Le capitaine hoche la tête, et les rayons du soleil font miroiter ses lunettes. Elle fait signe à ses hommes et je vois avec soulagement ceux-ci venir vers moi avec des chevaux. Nous allons pouvoir nous enfuir ! Mais... où sont Erd et Claus ? Vous les avez vus ? Le capitaine répond évasivement qu'ils étaient là il y'a encore cinq minutes, mais que des titans ont été repérés un peu plus loin et qu'ils sont allés les affronter. Ils vont revenir ; on ne part pas sans eux. J'avise les lames encore rangées dans les fourreaux du malheureux soldat décédé. Je vais les prendre, et rejoindre Gunther pour les lui donner. Capitaine, fuyez avec les vôtres, nous allons tenir la dernière ligne. Je dois attendre mes camarades, ou partir les chercher. Dites au caporal-chef que nous n'en avons pas pour longtemps.
Le capitaine approuve et son escouade s'éloigne alors rapidement, les épées prêtes à trancher pour se frayer un passage dans les rangs ennemis. Je me retrouve alors seule, la bride d'un cheval à la main, cherchant des yeux mes camarades dispersés. Tout est si calme... c'est presque anormal. Je me risque à crier leurs noms pour me tenir compagnie, mais aucune réponse ne me parvient... J'ai peur soudain... Pourquoi n'y a-t-il aucun bruit ?
Alors, l'enfer fond d'un coup sur moi.
Sur ma gauche, un dix mètres émerge des arbres en courant, pourchassant un explorateur. C'est Gunther ! Il n'a pas dû trouver de lames car il n'essaie même pas de se battre ! Il tourne autour du géant en essayant de se cacher derrière les troncs mais il ne va pas tenir longtemps. J'arrive, Gunther, cache-toi ! Je jette les lames par terre, cours loin des chevaux et m'apprête à décoller quand un nouveau titan déboule sur ma droite, au pas de course, et se fige près d'un arbre épais. Je ne vois pas très bien ce qui se passe... Je ne devrais pas m'en préoccuper, Gunther va mourir si je ne bouge pas ! Je me dirige de nouveau vers lui, quand un son terrible, auquel je ne veux pas croire, retentit et flotte dans les airs jusqu'à moi.
Mon nom. Hurlé par une gorge qui manque de s'étrangler, par une voix que je connais, et dont le désespoir m'étreint le coeur. C'est celle de Claus. Claus qui se trouve là-haut, aux prises avec ce titan qui l'a acculé je ne sais comment contre cet arbre et qui... non, pas Claus, pas lui... non...
Je regarde Gunther qui continue de tourner pour échapper à son poursuivant, en faisant des cercles de plus en plus petits et imprécis, et mes yeux ne peuvent rien voir hormis ça. Mais mes oreilles sont agressées par une autre détresse qui me bouleverse, que je ne peux ignorer, tout en sachant que si je décide de secourir l'un, je dois m'attendre à perdre l'autre... Je ne peux pas... pitié... arrêtez ! Je ne sais pas... quoi faire !...
Mon rythme cardiaque s'accélère, mes oreilles bourdonnent, mes bras tremblent... J'ai envie d'arracher ma propre tête, d'y enlever tout ce qui s'y trouve et de la jeter au loin ! Vous me faites mal !... Aaaah... Cessez, c'est trop... je n'en peux... Mes jambes cèdent sous moi... Je...
Je ne... peux plus... le supporter...
#lc510#levi chronicles#les chroniques de Livaï#fanfiction#fallenraziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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À quelle fréquence et combien de fois faut-il promener son chien ?
Le chien doit être promené pendant 0,5 à 1,5 heure au moins deux fois par jour. Ceci est particulièrement important pour les habitants des appartements. Vous pouvez marcher moins longtemps, mais essayez ensuite de donner un maximum d'activité physique sous forme de jeux ou de course. Si vous entraînez un chiot à utiliser les toilettes, vous devez le sortir plus souvent et marcher jusqu'à ce que le chiot aille aux toilettes.
Comment bien promener son chien ? Quelles sont les commandes nécessaires ?
Pour être calme pour votre chien lors d'une promenade, vous devez lui apprendre les commandes les plus nécessaires.
"aport". Grâce au va-et-vient, vous pourrez mieux promener votre chien et le fatiguer physiquement. Le chien adorera certainement ce plaisir si vous l'essayez. Il n'est pas difficile d'enseigner à un chien la commande "aller chercher", et il vaut mieux ne pas retarder l'entraînement.
Ce sont les équipes les plus nécessaires qui vous seront utiles lors de promenades et dans toutes autres activités d'entraînement ou même lors d'événements sportifs canins. Mais la formation d'un chien ne se limite pas à ces commandes - il y en a beaucoup et cela dépend des objectifs que vous vous fixez.
Lors d'une promenade, le chien peut chasser d'autres animaux à proximité. Apprenez la commande "fu" pour arrêter le chien et la commande "à moi" pour le faire venir à vous. Appliquez ces commandes en un mot en donnant des friandises et des éloges en retour. Habituez-vous à vous promener avec des friandises ou des jouets préférés. Il est préférable que les jouets pour les promenades soient séparés des jouets pour la maison.
Faites une promenade agréable et intéressante avec votre animal à quatre pattes !
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{ Billet d’humeur #19 }
Gary Chapman, marriage counselor and bestselling author
Je pense qu’à force de me voir parler de Gary Chapman et de son bouquin sur les 5 love languages, vous avez saisi que j’étais en pleine lecture ou simplement mindblown par son livre. A l’heure où j’écris ces mots, je ne suis plus très loin de la fin et plus je poursuivais ma lecture, plus je trouvais ça hyper instructif. Selon lui, la grosse majorité des divorces aurait pu être évitée si chaque partenaire avait pris le temps de s’interroger ensemble sur ce qui clochait dans leur mariage, pourquoi ça s’essoufflait et comment le sauver. A condition d’avoir envie de ne pas juste baisser les bras, bien entendu.
Aux USA (puisque Chapman est américain et exerce son métier là-bas), 40% de premiers mariages, 60% de seconds mariages et 75% de troisièmes mariages se soldent par un divorce. Ces statistiques proviennent donc du fameux livre de Gary Chapman et m’ont beaucoup surprise.
Et après m’être renseignée sur les stats en France, il semblerait que près de 50% des mariages se terminent par un divorce, après une moyenne de 15 années de mariage. Et parmi les gens divorcés, il y a presque 1/5ème d’entre eux qui se remarient plus tard. J’étais moins surprise, cette fois.
J’ai appris aussi que très souvent, c’est le manque de communication sur les besoins émotionnels de chacun qui est la cause principale de divorce. Au fil des années, la relation dégénère parce que les deux personnes concernées n’ont probablement aucune idée du langage amoureux primaire de l’un et l’autre. Sachant que la plupart du temps, c’est pas courant que les deux aient les mêmes love languages. Il faut donc que chacun prenne conscience de la meilleure manière de remplir le love tank de l’autre. L’un peut avoir cruellement besoin de Physical touch pour se sentir aimé, tandis que l’autre se sentira aimé uniquement via les Acts of service que fera le/la partenaire. Et malheureusement, tant qu’on n’a pas compris le langage de l’autre, on risque de perdre beaucoup trop de temps à s’acharner à montrer son amour de la “mauvaise” façon ( sous-entendu, pas celle qui correspond au partenaire). Ce qui va indéniablement créer de la frustration, des tensions, de la rancoeur, multipliées par le nombre d’années vécus ensemble. Donc imaginez un peu le cumul de l’enfer quand ça fait plusieurs décennies que vous êtes ensemble.
Et le gros problème de notre génération, c’est que les relations durent beaucoup moins longtemps, au final. Puisque souvent, à la moindre grosse difficulté, on se sépare sans vraiment chercher à prendre du recul pour analyser ce qui est réparable. Bon, je dis ça, mais faut relativiser aussi, parce que la génération de nos grands-parents - et un peu aussi de nos parents - a tendance à rester ensemble, juste pour éviter le divorce, alors qu’ils sont profondément malheureux et finissent parfois même par se détester. Soi-disant parce que le divorce était hyper mal vu, à l’époque. Chose que je peux concevoir, mais c’est quoi l’intérêt de s’infliger d’autres décennies de profonde misère, juste parce qu’on a peur de la réaction des gens si on divorce ? Au bout d’un moment, faut penser à soi et à son propre bonheur, merde.
Mais ce que je voulais dire sur les anciennes générations, c’est qu’elles avaient au moins le mérite de faire l’effort de traverser les difficultés ensemble, et d’aller au fond des choses pour comprendre ce qu’il y avait à corriger, pour faire renaître la flamme. Et ça, c’est de plus en rare chez les générations les plus récentes. Et je ne parle pas des relations où les deux personnes sont tout simplement pas compatibles, mais ne voulaient pas voir la vérité en face, parce qu’elles étaient trop emportées par la passion des débuts. Je parle des gens qui sont en couple/mariés depuis 7 ans, 10 ans, 15 ans, ou le double. Si la relation a duré aussi longtemps sans accrocs majeurs, c’est qu’il y avait une très bonne base, non ? Je ne fais pas référence aux disputes, of course. C’est normal de se disputer de temps en temps. Je parle vraiment de problèmes sérieux qui mettent en danger l’avenir de la relation, ou qui rendent la relation actuelle particulièrement fébrile. Je n’ai pas d’exemple parfait à vous donner, mais le premier truc qui me traverse l’esprit, c’est les problèmes d’addiction qui peuvent vraiment pourrir la vie d’un couple. Mais je m’égare encore.
Je disais donc... Lorsqu’un couple est ensemble depuis trèès longtemps et que tout s’est plutôt bien passé jusque là, mais que depuis... on va dire, 1 ou 2 ans, ça ne va plus et que les sentiments se sont estompés - voire ont carrément disparu - pour laisser place à beaucoup de ressentiment, on est d’accord que normalement, c’est réparable, non ? Ou je suis la seule à trouver ça bizarre que les deux personnes abandonnent aussi vite ? En tout cas, Mr Chapman est visiblement de mon avis, puisqu’il a déjà vu le même schéma chez pas mal de couples mariés qui étaient venus en consultation à son cabinet. Et la majeure partie du temps, la solution au problème, c’était simplement que le couple ne connaissait pas le langage amoureux de l’un et l’autre. Il analysait les plaintes des couples qui venaient le consulter, il en déduisait instantanément le love language de ces gens et leur donnait quelques conseils à appliquer à la maison, sur une durée déterminée, pour ensuite retourner le voir à son cabinet pour faire un compte-rendu. Et ça marchait à chaque fois !
Pourquoi ? Parce que quand la relation se détériore depuis un moment, c’est souvent que l’un a cessé de montrer à l’autre qu’il l’aime en exprimant son love language - sans savoir que c’est ça, son love language, hein - donc, par conséquent, l’autre a aussi cessé de faire des efforts pour le montrer en retour. Les deux concernés se déconnectent alors progressivement l’un de l’autre, jusqu’à créer du ressentiment, des love tanks désespérément vides, un blocage dans la communication et des sentiments de plus en plus inexistants. Au point où ils apprécient même plus de passer du temps ensemble, s’ignorent peut-être et restent ensemble par dépit, jusqu’à ce que l’un des deux pète un câble et décide de la séparation, ou finit par rencontrer quelqu’un d’autre et se laisse embarquer par la passion de la honeymoon phase avec cette nouvelle personne.
Si vous avez vu la série Sex/Life sur Netflix, eh bien... C’est finalement à peu près le même schéma qui se répète. Billie, la protagoniste principale, est mariée depuis plusieurs années avec Cooper, avec qui elle a eu des enfants. Leur relation avait longtemps été heureuse, Billie était épanouie, jusqu’à ce que dernièrement, elle réalise que Cooper ne remplissait plus son love tank (si on transpose ce qui se passe avec les analyses de Gary Chapman). Dans la série, c’est leur vie sexuelle qui est au point mort et on comprend donc que le love language primaire de Billie est le Physical touch (en secondaire, je dirais Quality time, puisque Cooper est tellement obnubilé par son travail qu’il ne passe plus vraiment de moment seul à seul avec sa femme, où son attention est focalisé sur elle et non sur son portable). On entend donc Billie se plaindre de son mari qui ne la touche plus comme avant, qui ne la désire même plus, ce qui affecte beaucoup le moral de Billie. Ce qui implique que son love tank se vide un peu plus, à chaque fois que Cooper ignore ses besoins émotionnels et sexuels. Elle se laisse ensuite replonger dans ses souvenirs du passé, où son ex Brad remplissait parfaitement son love tank lorsqu’ils ne pouvaient pas passer une journée ensemble sans se toucher, et se met à regretter cette époque.
Et le problème entre Billie et Cooper, c’est qu’ils ne communiquent plus sur leurs besoins respectifs. Cooper, lui, n’a strictement aucune idée du malheur de sa femme depuis quelques temps, vu qu’il ne se concentre que sur son travail. C’est à croire qu’il le fait exprès, tellement ça paraît invraisemblable de ne rien voir. Et du côté de Billie, à aucun moment, elle cherche à en parler à son mari. Elle fait juste semblant que tout va bien, mais s’en plaint derrière à son amie Sasha et dans son journal intime sur son PC. Et nous, en tant que spectateurs, on assiste à ces scènes, impuissants, avec l’envie de leur hurler dessus pour qu’ils COMMUNIQUENT. Et c’est comme ça que malheureusement, la moitié des mariages se termine par un divorce. Parce que les gens se braquent, se replient et cessent toute communication, alors que le problème pourrait être facilement réglable s’ils daignaient simplement faire l’effort de se parler de ce qui ne va pas ! (Oui, ça m’énerve)
Enfin, bon... J’ai conscience que c’est plus facile à dire qu’à faire, et que c’est bien plus easy de constater ça vu de l’extérieur. Alors que lorsqu’on est en plein dedans, on a souvent des oeillères qui nous empêchent d’observer et de réfléchir objectivement. Après... Encore faut-il que les deux concernés ressentent l’envie de trouver une solution au problème. Encore faut-il qu’ils aient la motivation nécessaire pour travailler sur leur relation ou leur mariage, plutôt que d’abandonner et de tenter de chercher à combler ses besoins émotionnels chez quelqu’un de nouveau, sans avoir aucune garantie que cette personne saura remplir son love tank. Un mariage, une relation, ça demande du travail, de l’effort, de la discipline. On l’a tous déjà entendu quelque part, et pourtant, on est encore peu à l’appliquer réellement, comme les anciennes générations le faisaient. C‘est un choix que d’aimer la même personne pour le restant de sa vie. Il faut être prêt à assumer ce choix, c’est pourquoi on ne doit pas prendre le mariage à la légère, au risque de le regretter par la suite.
Moi-même, je ne sais pas comment je me comporterais si tout cela m’arrivait. J’aime croire que je ferais le maximum pour rendre mon partenaire heureux, de la même manière que lui me rendrait heureuse, parce que je recherche l’harmonie, l’équilibre dans mes relations. J’ai l’avantage, au moins, d’avoir pris connaissance de mes propres love languages et comme je m’intéresse beaucoup à la psychologie, j’ose espérer que je saurais communiquer clairement mes besoins émotionnels et appréhender ceux de mon futur partenaire de vie, si les siens sont différents. J’ai ma propre vision du couple, mes valeurs et je ne m’imagine pas entamer une relation avec un mec qui ne les partage pas. Je ne peux pas prédire l’avenir, mais comme je l’ai déjà dit, je sais que je suis du genre à me donner corps et âme dans une relation et que je n’ai pas peur de fournir les efforts nécessaires à l’épanouissement de mon partenaire, à condition - évidemment - qu’il en fasse de même. Il ne me reste plus qu’à déterminer/trouver qui sera l’heureux élu, maintenant...
Petit aparté : Je précise, d’ailleurs, que rien ne nous oblige à se mettre en couple ou se marier. Ce n’est en aucun cas une nécessité et la société n’a pas à nous dicter ce qu’on devrait faire ou ne pas faire, juste pour rentrer dans le moule. On peut être parfaitement heureux avec sa propre compagnie, sans avoir besoin qu’un autre individu vienne perturber sa vie. Ce n’est pas mon cas, cela dit. J’aimerais pouvoir me sentir complètement heureuse, célibataire. Or, je ressens l’envie de partager ma vie avec quelqu’un qui saura remplir mon love tank, resté terriblement vide depuis toujours.
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27 OCTOBRE 2021
Programme d’attente du bocal
Expérimental (10 minutes) : À juste titre. On écrit un court texte, récit ou autre forme, à partir d’un titre très court, trois ou quatre mots au maximum reliés au moyen d’outils simples. L’un des participants fabrique un titre de manière aléatoire (dictionnaire ouvert au hasard, nombre tiré au dé à 20 faces, etc.) et tout le monde part du même titre qui s’impose ainsi « naturellement ». Mots choisis par le dés à 20 faces et L'Officiel du Scrabble, sous les mains innocentes de Simone : Côté, Fédéral et Florentin. Titre du texte à écrire : Le côté fédéral de Florentin.
Florentin avait laissé tomber ses préjugés calabrais, transmis par trois ou quatre générations de new-yorkais immigrés, et ainsi échappé à l’emprise des parrains, des cousins, des tontons flingueurs qui magouillaient sur les docks et à la lisière du New-Jersey. Sorti des rangs des costumes à rayures et des souliers de luxe, il avait intégré l’École de Police, gravi quantité d’échelons, et il s’était fait approcher, puis harponner, par un sous-directeur d’un micro service du FBI. Heureux d’échapper à la bureaucratie et aux planques derrière des immeubles crasseux, il était devenu un accro de l’arrestation musclée, avec sirène, menottes et gros calibres, au volant d’énormes Hummer blindés. Les lunettes noires et les boots à bout renforcés avaient définitivement remplacé les tenues mondaines et les cravates en soie de sa famille d’origine.
Citations à inclure (15-20 minutes) : Une belle soirée. On décrira, ou racontera, une situation avec deux ou trois personnages, pas davantage. Le texte devra commencer par cette phrase : « Un porto le plus clair possible, mon petit. » (Patrick Modiano, Villa Triste, 1975). Il devra ensuite, dans l’ordre contenir les répliques suivantes : « Elle en a un genre ! Cette façon de marcher. Ce n’est pas croyable… » (Claude Mauriac, La marquise sortit à cinq heures, 1961). « J’ai grimpé, monté le raidillon jusqu’au bout et je suis lasse… » (Vladimir Nabokov, Invitation au supplice, 1960). Et il se conclura par cette dernière citation : « Je mangerais bien un peu de homard. » (Raymond Queneau, On est toujours trop bon avec les femmes, 1971). Vous écrirez le remplissage de ce dialogue, de façon à ce que cela constitue quelque chose d’homogène et assez compréhensible. Contrainte : il s’agira de décrire, ou raconter, bref, faire vivre, une soirée chic dans un monde chic. Vous pourrez introduire les identités des personnages quand vous voudrez. C’est difficile, mais il faut souffrir dans cet atelier.
« Un porto le plus clair possible, mon petit. » Le peintre était la vedette de la soirée, bien décidé à s’imposer, même auprès des soubrettes payées par son encadreur. Si l’on n’est pas assez exigeant, dans les vernissages, on passe pour un plouc. La petite, avec sa jupette plissée et son tablier noir sur corsage blanc, courut au bar et demanda au chef de rang ce que c’était, un porto clair. Sans s’affoler, celui-ci fit gicler un peu d’eau du robinet dans le Ramos Pinto millésimé, essuya les gouttelettes et lui tendit le verre en cristal. « Ne t’inquiète pas, c’est un frimeur. Il ne dira rien du tout. » Pendant ce temps, l’Artiste avait pris à témoins quelques-uns de ses adorateurs en frac et en robe longue, et leur avait fait observer la course de la jeune fille. Selon lui, un Caravage, ou un Courbet. Il hésitait. Mais il lui tirerait volontiers le portrait, il la ferait poser, en nu réaliste ou en flou évaporé. Et ils lui en diraient des nouvelles, après. Son argument était puissant : « Elle en a un genre ! Cette façon de marcher. Ce n’est pas croyable… Rien que le mouvement des hanches, ça annonce des possibilités de Vénus, ou de danseuse. Qu’en pensez-vous, très chère ? » La très chère la plus proche n’osa pas le contredire, les lointaines non plus, et ce fut la surenchère autour de lui. Des qualificatifs à n’en plus finir. Une nymphe. Un érotisme étonnant. Une beauté hors du commun. Et cetera. La foire aux poncifs était lancée. Le porto arriva, clair, sur son plateau inox, et le Peintre s’en saisit, impérial et sans hésitation. Les yeux plantés dans les quinquets bleus de la serveuse, il lui demanda si elle aimerait devenir une toile, poser pour lui, faire de la randonnée, aller à la plage. Il débordait d’idées et de propositions à ce sujet. « Que diriez-vous, si je vous invite comme sujet, de venir dans mon chalet alpin une semaine ou deux ? Défrayée, cela va de soi. Nous ririons voir les panoramas d’en haut, les prairies et les vaches d’en bas, entre deux séances. » Et il avala le breuvage d’un seul coup de glotte. La jeune fille soupira, paupières baissées : « Vous savez, Monsieur, la montagne, ça ne me tente guère. Les escaliers me donnent des varices, et pour venir ici, juste à côté du Sacré-Cœur, j’ai dû me farcir une belle côte, hein ! J’ai grimpé, monté le raidillon jusqu’au bout et je suis lasse… Emmenez-moi plutôt à la plage. Pour poser, j’aurai moins de linge à ôter. » Faire un scandale ou non ? Le grand Artiste hésita. Elle avait bien deviné ses intentions cachées, la coquine. Et elle lui plaisait. Se moquait-elle de lui ? Dans le doute, il entra dans son jeu. « C’est d’accord pour une plage. Je vous donne mon 06, vous m’appellerez quand vous voudrez. Mais la fête n’est pas terminée ? Votre chef a bien préparé des en-cas, non ? Allez, mon petit, vous m’avez donné faim. Je mangerais bien un peu de homard. »
Discours de circonstance (15 minutes) : Guérison miraculeuse. On délivrera un discours destiné à féliciter la découverte d’un traitement nouveau contre les pellicules dans les cheveux. Liberté pour le choix du public et la tonalité du discours.
Mesdames, Messieurs, administrateurs et actionnaires tous réunis en ce grand jour, fêtons la découverte qui nous réjouira tout en rendant d’immenses services au genre humain. Le genre humain dans sa quasi-totalité, je vous l’affirme. Je n’en excepte que les chauves. Mais sont-ils vraiment humains ? [Rires dans la salle] Vous le savez, notre industrie chimique, dans un des recoins de nos laboratoires, a su élaborer le KillPell, ce nouvel agent qui guérit définitivement les cuirs chevelus atteints de pelliculite, ou de pelliculose. Finie, la hantise des épaules grises aux costumes noirs. Nous avons réussi à intégrer KillPell à toute notre gamme de shampooings, nous l’avons mis sur le marché avec l’aval et la bénédiction de l’Agence Internationale de la Santé Publique, et nous le vendons. Des milliers de litres, des millions de flacons, des milliards de dollars, d’euros, de piastres, de roubles et de Francs CFA. Chers administrateurs, très chers actionnaires, je ne couperai pas les cheveux en quatre : vous allez, nous allons, je vais, accéder à la richesse majuscule. Réfléchissez : formule secrète, brevet exclusif sur les cinq continents et avec royalties, profits assurés, entrées en Bourses partout. Même sous les casquettes des rappeurs, les chapeaux des cow-boys ou les burqas, tremblez, pellicules du monde entier. KillPell arrive ! Chers amis, buvons à l’avenir, à notre succès. De poil en poil, de crâne en crâne, nos petits flacons, dans d’immenses containers, vont envahir notre planète. Et si les Martiens sont poilus, qui sait ? Peut-être parviendrons-nous, dans quelques années, à gagner leur marché ? Mesdames, Messieurs, à votre santé ! À notre prospérité ! Le buffet est ouvert. Il y a du homard, et du porto clair !
Écriture pour une Journée spéciale (10-15 minutes) : La dépression ! Le 27 octobre est la Journée Européenne de la dépression, vous écrirez donc une brève réhabilitation de ce que représente à vos yeux cette notion.
Je me sens mieux depuis que je suis déprimé. Ce n’était plus possible de voir toujours la vie en rose, de croire en l’espoir, d’attendre l’avenir radieux sans trembler. Ce n’était plus possible d’éteindre la radio au moment des infos, d’aller aux toilettes pendant les bulletins météo, de me passer en boucle des films de cape et d’épée avec Jean Marais. Toutes ces conduites de contournement, d’évitement, ce n’était pas la vraie vie, cela me cachait le vrai monde dans toute son horreur. Maintenant, je déprime à fond, en professionnel. Et ça me fait du bien ! Je lis tous les faits-divers, les revues médicales, les comptes-rendus d’assises. Je suis au jour le jour la montée des eaux, la fonte des glaces, l’extinction des espèces. Enfin, je comprends le monde : tout va mal, c’est normal. Il suffit de subir, de creuser plus profond. C’est comme les croûtes aux genoux des petits enfants : on gratte, ça saigne un peu, ça fait mal, mais quel plaisir ! La dépression est le seul remède à l’optimisme béat qui nous décourage. On est certain que rien ne peut s’améliorer, au contraire, on vit dans le présent de la tristesse, heureux parce que demain ce sera pire.
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