#et j'ai si hâte de voir ce que ça va donner
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scarletfantasia · 4 months ago
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J'ai hâte de voir la gueule de mes élèves quand ils verront que leur devoir de ce weekend sera sur le Zevent (l'engagement, la pauvreté, les liens sociaux, le jeu vidéo comme isolement ou resserrement communautaire...chui prête à affronter l'Education Nationale si elle ose critiquer)
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fieriframes · 11 months ago
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[I am the hunter, and the hunted, joined together.]
XI - Les Esprits
À ce stade, je ne savais pas pourquoi je pensais que toute nouvelle information m'aiderait. Au lieu que je me rapproche d'une réponse, le labyrinthe venait de recevoir une nouvelle aile nommée d'après ce Trithemius.
En fait, je savais exactement quelle amie appeler.
Salut Snow, ça va ?
Snow: Ça va ! Et toi ? Comment était ton voyage à Londres ?
C'était trop bien ! Quoi de neuf ? Comment se passent les études ?
Snow: Honnêtement, je suis fatigué. J'ai vraiment hâte la fin du semestre. Je vais voir les darons pendant une semaine puis partir en vacances dans un endroit exotique et chaude aussi longtemps que possible. 
En parlant d'exotique; j’ai une question pour toi. Je me retrouve dans un mystère qui est récemment devenu obscur et je savais que tu étais la seule personne qui pouvait m'aider. Le nom Trithème, ça te dit quelque chose ?
Snow: Johannes ? Le mec qui a inventé la cryptographie et communiqué avec les esprits ? 
C’est lui. Je suis tombé sur une étrange maison d'édition qui réédite ses livres et j'ai voulu en savoir plus.
Snow: Réédite ses livres ? Bizarre, autant que je sache, aucun de ses livres n'a même été traduit. Mais je suppose qu'il y a toujours des gens qui connaissent le latin.
Dit moi un peu plus de sa cryptographie, je pensais que tu avais besoin d'un ordinateur pour ça. 
Snow: Le mec était un ordinateur. Certains des chiffres secrets étaient si compliqués qu'ils n'ont été décodés qu'il y a environ 20 ans.
Peut-être qu'on peut commencer avec des chiffres un peu moins compliqués ?
Snow: Le chiffre Ave Maria est probablement le plus drôle. Chaque lettre qu'on veut décoder a un (et parfois deux) mot latin correspondant. Par exemple, pour la lettre "E", les mots sont "dominus" et "magnus". On peut choisir entre les deux, en fait. Donc, si on veut décoder le mot "secret", le texte décrypté devient "Omnipotens dominus conditor fabricator magnus pacificus". Si on traduit ça en français, ça veut dire "Le Tout-Puissant, le Seigneur, le Faiseur, le Grand Pacificateur", une phrase qui pourrait facilement être une vraie prière latine, bien que peu créative. Son deuxième livre Polygraphie comprenait des centaines de pages de ce type d'écriture.  
Les gens ont dû penser qu'il était fou.
Snow: Oui, probablement même après son premier livre Stéganographie. 
Ah, c'est ça. Stéganographie est le livre que Mars Éditions a réédité.
Snow: Vraiment ? Pour moi c'est encore plus bizarre. Stéganographie se compose de trois parties. La dernière partie est incroyablement compliquée et contient des tableurs de données planétaires. Quelqu'un découvrait récemment que les nombres dans ces tableurs cachaient les messages secrets. Je n'arrive pas à comprendre moi-même.
Et les deux premières parties ?
Snow: Elles proposent des méthodes pour communiquer avec les esprits. En fait, les esprits spécifique ce qui Trithème mentionné par nom. Pamersiel, Padiel, Camuel, etc. Chacun régnant sur une différente partie du monde (sud, nord, etc.) et combien d'esprits subordonnés ils dirigent pendant le jour et pendant la nuit.
Quoi ? 
Snow: Oui, c'est vraiment quelque chose d'une autre planète. Chaque esprit a même son propre symbole, un sceau. Et, bien sûr, des instructions pour l'appeler.
Appeler les esprits ?
Snow: J'oubliais exactement comment, mais caché dans le livre sont des instructions pour appeler les esprits. Par exemple, si on veut convoquer l'esprit Pamersiel, on doit chanter une expression précise. Quand Pamersiel apparaît, on peut lui donner un message à transmettre à n'importe quoi. Mais, et c'est important: ce message doit être crypté avec des règles spécifiques pour cet esprit. Pour Pamersiel, on garde juste la première lettre de chaque mot. 
Si je veux transmettre le mot "secret", j'écris quelque chose comme "soudain, elle crie, ravie et triomphante"?
Snow: Exactement.
Et pour Padiel ?
Snow: C’est un peu plus compliqué. On doit prendre chaque deuxième lettre de chaque deuxième mot. Très différent que Pamersiel. Donc, si tu reçois un message, pour le décoder, tu dois savoir quel esprit l'a délivré.
Encore une fois, pour le mot "secret" avec Padiel, tu peux par exemple écrire "c'est assez, tu écartes or et argent". 
Snow: Tu es incroyablement doué pour ça. C'est correct. Une phrase un peu absurde mais aussi parfaitement Trithème-esque. Ce livre est une sorte d'annuaire téléphonique spirituel. Les gens ne savent toujours pas ce qui était le plus important pour Trithème : le spiritisme ou la cryptographie. 
Je pense que pour lui, les deux sont liés. Évidemment même l'astronomie si tu inclus le dernier partie de Stéganographie.
Snow: C'est vrai. Il a suscité l'intérêt de nombreux astronomes et mathématiciens de renom et même de linguistes, c'est ainsi que je suis tombé sur son travail. Mais je ne suis jamais allé trop loin dans le terrier du lapin.
Je pense que c'est exactement là où je vais aller maintenant.
Snow: Bonne chance. Fais attention, et dis moi si tu as besoin d'aide. 
Bien sûr ! Je te tiens au courant.
Snow: Parfait. A tout à l'heure !
Ciao !
Avec cet homme excentrique frais dans mon esprit, j'ai attrapé le livre Nuit Sans Fin et l'ai recouvert avec des yeux neufs.
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claudehenrion · 7 months ago
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Madre mía...
Cette interjection espagnole décrit parfaitement notre situation incompréhensible : au delà d'un certain point, il ne reste plus qu'une mère, pour apporter du secours (NDLR : le même ''SOS'', dit en arabe et en onomatopées, n'est pas mal non plus : ''Taï taï taï... Ya ouili, ouili, ouili...''). En français, on dispose de la magnifique ''Une fois qu'on a passé les bornes, y'a plus de limites'' d'Alphonse Allais. Mais aujourd'hui, on a besoin de toute la richesse de toutes les langues pour tenter de décrire le méga bordel (Si vous avez un mot aussi précis, je suis preneur !) qu'est la France, en ce lendemain des ''Européennes''..
Il y a 3 ou 4 jours, je vous avais timidement prévenus (cf. ''Les dangereuses Européennes''), mais qui aurait pu prévoir que, seule parmi les nations du monde civilisé –dont la plupart votent, ces temps-ci-- la France n'était même plus capable de résister au choc (?) indirect d'une élection totalement indépendante de ses règles de fonctionnement. Son chef, qui passe le plus clair de son temps à donner des leçons –sans queue ni tête, mais très coûteuses et très risquées-- au monde entier, qui s'en fout, et à dépenser en Ukraine l'argent qu'il s'est arrangé pour que... nous ne l'ayons plus... n'est même pas capable de résister 24 h à la poussée démocratique et parfaitement légale d'un parti politique parfaitement légitime... et classé premier dans son pays ! A titre purement personnel, j'ai espéré, contre toute raison, que l'intelligence ''Marion-Eric'' ferait une percée. Je savais mon pari perdu, il l'a été. Dommage pour tout le monde. Il nous reste à digérer une super gueule de bois.
Mais les lecteurs réguliers de ce blog savent ma confiance profonde dans l'existence, invisible mais efficace in fine, d'une ''justice immanente'' qui finit par rattraper ceux qui ont échappé à la soi-disant ''justice'' des hommes, des Etats et, le cas échéant, de Dupont-Moretti (je dis ça pour rigoler !). Les anciens disaient ''Il est puni par où il a péché'', et la sagesse des nations a effectivement remis les choses en place : après sept trop longues années durant lesquelles il a passé son temps à vomir sur un quart, devenant pas sa faute un bon un tiers, des français (càd. ceux qui refusaient ses visions changeantes d'un avenir qui ne pouvait conduire qu'à la catastrophe collective et au malheur individuel), notre président-ado se retrouve seul devant le méchant destin qu'il nous avait concocté à grands coups de mauvaises décisions, d'analyses foireuses, de croyances progressistes et (donc) de solutions perverses, pires que le mal...
Et maintenant ? La révolte des braves gens a, une fois de plus, écarté la menace immédiate d'un macronisme pervers... Mais –ce qui n'était pas prévu, et même jugé et juré impossible par les ''ceux-qui-savaient''-- toutes les digues ont lâché, d'un coup, en cinq minutes-chrono ! Il ne voulait pas d'une victoire même minoritaire du Rassemblement national ? Il a réussi à fabriquer un tsunami-RN qui risque de tout emporter... Car si –comme beaucoup le supposent-- le triomphe européen du tandem Le Pen-Bardella se confirme aux législatives annoncées et bricolées à la hâte, quelle autre issue lui restera-t-il que de (se) démissionner lui-même, après avoir démissionné la bande de nullissimes qu'il traînait derrière lui et dont il nous imposait, contre notre gré mille fois répété, les effroyables idées, l'arrogance méprisante, les références mortifères et la bêtise inculte... encore que, entend-on dire, ici ou là, ''n'est pas De Gaulle qui veut''.
Ce scrutin européen et ses conséquences totalement imprévues nous ont tout de même apporté quelques bonnes nouvelles : la joie, en premier, de savoir que la bande de cuistres gauchisants qui avaient été élus dans le sillage de Macron –et à qui nous devons tant de décisions aux conséquences souvent mortelles pour la Nation-- va disparaître en grande partie. Un nombre grandissant de français n'en pouvaient plus, de les voir se pavaner à nos frais en mettant aux voix les pires idées possibles. Une autre bonne nouvelle, c'est le ratatinement des ''écologistes punitifs'' qui ont fait tant de mal à notre jeunesse (combien d'enfants ont grandi dans un univers de terreur, par leur faute ? Il ne faut jamais le leur pardonner), comme aussi à notre industrie, à nos agriculteurs, à notre économie, à nos choix politiques, etc... Mais ils nous ont tant fait de mal, à nous et à la France, qu'il est presque normal qu'on leur en veuille..
Essayons de rester dans les sujets fondamentaux : Emmanuel Macron nous a ''baladés'' pendant son quinquennat et demi dans les horreurs de sa pensée narcissique et erratico-progressiste : pas de programme, pas de buts, pas de direction générale –autres que cette Europe anthropophage, invivable et dystopique, qu'il a prétendu nous imposer aux dépens de notre France, dont nous sommes si nombreux à vouloir la pérennité. Nous lui devons l'effondrement de notre diplomatie et de notre poids dans le monde, une déroute absolument dramatique en Afrique de l'Ouest, notre humiliation permanente devant l'Algérie confite dans la haine pathologique qui reste la seule raison d'être d'un personnel politique corrompu et, plus récemment, ses prises de risque illimitées devant un adversaire qui nous surclasse sur tous les chapitres, en multipliant sans raison objective (Poutine n'a pas la possibilité de nuire à d'autres pays : il ne parvient pas à prendre plus de 10 ou 20 km² en Ukraine. On agite devant nous un épouvantail...) des engagements intenables auprès d'un pays croupion avec lequel nous n'avons jamais eu de relations autres que mercantiles et à court terme...
Son bilan –le jour où il faudra le faire-- se résumera sans doute à son affirmation péremptoire de ramener le RN à trois fois rien... Bravo, l'artiste ! Que croyez-vous qu'il en tire comme leçon ? Le fait d'être écrabouillé à plates coutures est pour lui une raison suffisante pour –surtout-- ne pas changer de stratégie... et en remettre une couche, en confiant aux chaînes d'un ''Sévice Public'' à sa botte (argent illimité oblige !) ses ''conseils pour le vote à venir''... que tout le monde attend, pour rigoler d'abord, puis les transgresser ensuite. Il refuse de voir à quel point il est rejeté –presque trop, même, d'après moi. Mais allez percer la logique d'un ado trop gâté par la vie...
Le futur immédiat est clair : on peut supposer que, quelles que soient les paroles jetées en pâture aux gogos, la Gauche va reprendre ses habituelles magouilles sans foi ni loi : la seule chose qui compte, c'est de garder les sinécures et de nuire autant que possible à la France, au profit (?) d'idéologies plus perverses les unes que les autres... et la Droite va continuer à ''déconner un max'' en refusant toute démarche de rapprochement qui pourrait tout remettre sur pied et dans le bon sens. Et Macron risque fort de se retrouver avec une Assemblée encore plus ingouvernable que l'actuelle, sans aucun bricolage possible en vue d'une majorité... Ou alors (aujourd'hui, c'est le plus probable), une majorité pour le RN qui ne laisse qu'un seul ''choix'' : ''Jordan à Matignon'' (et Fabius, qui s'autorise à paralyser le choix du peuple français, au nom de sa démocratie partisane.).
Et là... la haine anti-Droite de Macron + la haine pathologique de l'extrême Gauche pour tout ce qui n'est pas elle... risquent d'ouvrir la porte aux pires excès, aux mouvements les plus destructeurs, à la phraséologie la plus génératrice de haines-à-venir qui soient. Une fois encore... notre ultime chance reste de demander à Dieu de sauver la France. On peut espérer un résultat, mais il n'est pas certain que ça marche en 2024 aussi bien qu'en 1428 avec Jehanne d'Arc ! On va donc attendre. Mais quoi ?
H-Cl.
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proustianlesbian · 2 years ago
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du coup je viens de voir le dernier épisode des petits meurtres et je vais essayer de faire une critique (comme pour l'épisode les souris dansent).
d'abord j'ai tout de suite capté le personnage autiste et ça m'a même surprise quand Rose a dit le mot parce que je me suis habituée à juste des sous-textes très souvent involontaires (en plus il a le même prénom que mon frère qui est aussi autiste mdr). mais ça m'a fait plaisir de voir que Rose était attentive à son trouble, ça c'est mon comfort character <3 !!
par contre vu que les auteurs savent que les personnes autistes existent, j'aurais aimé que ça se fasse peut-être plus tôt parce que je suis sûre que Marlène, Arlette et Le Goff (dans la saison 3) sont autistes (et vraiment sûre de chez sûre pour Arlette).
J'adore Rose, je veux tellement la voir avec une femme (Gréco si possible svp) purée, c'est tellement une high femme, je l'aime (son costume noir là cette femme est LESBIENNE !!!!). Et la scène avec Annie à la fête chez les patrons de l'agence.. je veux juste des lesbiennes pitié. aussi j'ai failli oublier mais j'adore le fait qu'elle soit toujours autant féministe, et même plutôt radicale pour son milieu (c'est sûr elle a lu dworkin ma vie)
En parlant des patrons, j'ai bien aimé la directrice de l'agence, surtout son jeu et ses robes :').
aussi, c'est plus général mais j'adore voir des acteurs et des actrices que j'ai déjà vu soit dans d'autres épisodes de la série soit ailleurs !
pour les points plus négatifs, la romance d'Annie m'a ennuyé, je trouvais que quitte à lui donner un love interest masculin, elle avait plus d'alchimie avec François de l'épisode 2 (peut-être parce que ce personnage a un nom de famille sépharade aussi).
le truc Rose/Max j'ai soufflé, à chaque épisode j'ai peur qu'ils les mettent ensemble (ex : la bande annonce de l'épisode 5) et là j'ai vraiment eu peur, en plus qu'elle l'empêche d'avoir un rendez-vous.
aussi le fait que le garçon autiste soit un pervers (je dis pas que ça n'existe pas) est peut-être pas le meilleur move quand c'est le premier personnage canoniquement ayant ce trouble dans la série mais personnellement ça ne m'a pas trop dérangé, ils pourront toujours rattraper leur coup.
mais ces deux premiers points m'ont assez gêné, d'autant plus que j'ai toujours un peu du mal avec Blum. je vais développer vite fait mais la relation Marlène/Swann était différente parce que même si Marlène avait une obsession pour le commissaire de la même manière que Blum, il y a dans la saison 3, même si les rôles des sexes sont inversés, un déséquilibre des pouvoirs et un homme harcèle littéralement une femme puisqu'elle lui a explicitement répété à plusieurs reprises qu'elle n'était pas intéressée. en plus, je trouve que la blague s'essouffle assez vite et j'aurais aimé voir Bob un peu plus !!
mais malgré ça, j'ai passé un bon moment, j'adore ce trio !!
mais si je devais faire un classement des épisodes de la saison 3, je pense que ça serait :
épisode 2 (celui avec les mannequins)
épisode 5 (le bar)
épisode 1 (beaucoup parce qu'on découvre le trio 💙)
épisode 3 (chirurgie esthétique)
épisode 4 (groupe de musique, presque à égalité avec le 3 parce que les deux ont des très bons points forts mais aussi quelques points faibles)
épisode 6 (je l'ai bien aimé mais il est avec un net écart après le 4)
bref, il a apparemment fait 3,5 millions d'audience, j'espère que ça va encourager la production et france 2 à ne pas annuler la série.
et j'ai trop hâte pour le prochain épisode, je le sens bien, il y aura des cosmonautes français dans les années 1970s, ça a l'air d'avoir les mêmes vibes qu'OVNI(s) qui est une série que j'adore :') !!
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justeunlama · 14 days ago
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2024 se termine,
Dans qlq jours y a 1 an on passait ensemble le nouvel an, après une journée a comatter dans ton lit et a être défoncé toi par les médocs et moi par ma fatigue naturelle, on avait décidé de peut être fêter ça sur BX, après s'être préparé on est parti, mais les plans on changés pour quelque chose de plus simple.
Nous voilà a cuisiner un gratin dauphinois et des fondants au chocolat. On avait mis de la musique, y avait une ambiance sympa, ça sentait bon dans l'appartement et j'étais contente de passer pour la 2eme fois un nouvel an avec toi, je t'avoue je me suis dis que c'était le 2eme d'une longue série...
L'année passée tu m'avais fait tes meilleurs fondant, mais les feux d'artifice nous ont eu et on en. A oublié tes fondants, mais je te jure qu'ils étaient trop bon.
2024 on s'est souhaité beaucoup de choses, du bonheur, de l'amour, encore beaucoup de nouvel an ensemble, une suite a cette histoire, une vie ensemble........ Et tant de choses ensemble.
Puis l'année est passée Mars, tu as pris ta décision ( ça me fait un coup violent, mais voilà c'est la vie ... ) mais je t'aime et j'y ai cru je reste avec toi ( je me dis que peut être elle va changer d'avis), Mai je donne ma démission, juin on se quitte pour passer le mois de juillet chacune de notre côté mais se retrouver à la moitié de ce mois de juillet avec des rêves en tête et de comment on aimerait passer ce temps ensemble.
Mi juillet arrive et ce mois ne c'est pas forcément passé comme prévu, mais la vie est ainsi faite et peut importe j'aime passer du temps avec toi, et j'ai envie de rentabiliser tout le temps que je passe avec toi, je t'aime et j'aime passer du temps avec toi vraiment, malgré tout t'es la plus belle personne sur terre et je t'aime, tu me fais venir pour m'utiliser ( si tu vois a quelle soirée je pense), je viens chez toi même pour te voir qlq heures, tu m'appelles quand tu vas un peu mieux et je suis là, alors ça fait canard et bouffonne... Mais bon je t'aime et je suis là a me plier en 4 pour toi, te voir même si j'aimerais te voir plus longtemps.
Puis la rentrée se passe je pars debut septembre pour 1 semaine, puis je repars 2 mois et la ça a été compliqué, tu me manques toujours autant, je t'aime fort puis j'ai hâte de te retrouver, on s'embrouille , on se manques, je te sent loin, ça me soule, j'essaie de profiter mais tu me manques.
Enfin début novembre arrive, on se retrouve, je t'aime et j'aime passer du temps avec toi. Je continue a profiter un max du temps avec toi, je sais que le temps est compté est précieux. On continue a se voir de la même régularité et ça me fait du bien.
Puis les jeudis se sont transformés en viré a Charleroi et c'est cool, je t'aime et tu peux faire de moi ce que tu veux, et tu peux m'emmener ou tu veux, je profite de ce chômage pour être avec toi. Puis on sait que ça ne peut pas être définitif cette situation, alors ça y est on pense alors a un point final, mais on sait ce que ça peut donner .. alors on en parle, on y crois on se projette... Puis cette après midi tu me dis que ce fameux samedi 7/12 ça sera le grand jour.
La un truc c'est passé en moi une sorte de on/off émotionnel, un gouffre de vide. La je réalise que ça y est c'est officiel, même si depuis Mars je savais, tu me le disais que c'était comme ça et que ça allait pas changer, je restais dans le déni, la c'est acté, ça sera comme ça et pas autrement...
Je me dis qu'il faut que je profite de toi, cette dernière semaine, voulant me changer les idées, tu t'es sentie mise sur le côté et j'en suis encore désolée.
Puis ce fameux samedi est arrivé, et c'était une journée extra vraiment tout c'est bien passé, ça m'a fait du bien et tellement plaisir de te voir, de passer du temps avec toi.
Puis je me suis mise en mode ok faut que je trouve de quoi m'occuper la tête, alors je suis sortie beaucoup, j'ai bu beaucoup, je t'ai retrouvé dans tout ces verres d'alcool, et tu étais la malgré moi.
Puis ça a été prise de tête sur prise de tête, et j'en suis désolée.
Depuis je suis perdue, perdue de tout, ce que je veux/ ne veux plus, je sais que je t'aime...
Mais voilà on a décidé de continuer jusqu'au 9 a nouveau et malgré tout ça
Je t'aime et je suis désolée de juste ne pas avoir été dispo quand tu le voulais, d'avoir été une copine nulle, égoïste, une connasse et que je t'ai fait du mal, et que tu t'en veuilles a cause de moi, que tu sois mal de ma faute.....
Mais sache que malgré tout ça je t'aime a la folie folle vraiment. Et jamais de ma vie je n'ai aimé comme ça et jamais je n'aurais pensé pouvoir aimer comme ça.
Sache que je t'aime zizine
💚💙
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tournesolaire · 1 month ago
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Si on omet le fait que je me suis pris une amende aujourd'hui c'était une trop jolie journée ☀️
Ce matin le travail est passé vite et Céline m'a "félicité" plusieurs fois, elle me dit que je travaille vraiment bien et même si c'est bête ça me fait du bien d'avoir de la "validation"
En quittant du travail je suis allée sans prévenir voir Fred et les monsieurs étaient en train de repeindre l'escalier et le couloir, ça fait trop trop bizarre de voir ça propre haha j'ai hâte de voir ce que ça va donner quand la cour aussi sera finie ça va être chouette
Il était surpris mais content de me voir, (ça fait quelques jours que je viens tous les jours d'ailleurs..) et je lui ai dit que je resterai pas très très longtemps parce que je devais rejoindre ma maman et ma mamie en ville après, mais il voulait qu'on passe un bon moment
Et il m'a proposé d'aller manger une crêpe ???
J'étais super étonnée mais trop heureuse
On a jeté un petit coup d'oeil sur le marché de Noël et on a été mangé nos SUPER BONNES crêpes face à l'église, c'était vraiment super chouette ça m'a fait très plaisir
Ensuite j'ai rejoint maman et mamie et puis on a traîné un peu en ville, on a aussi été boire un chocolat chaud (AVEC DE LA CHANTILLY !!!) à la Vosgienne et ça m'a fait tout drôle de revenir là, j'ai eu l'impression d'être propulsée de nouveau à mon année de L1
Une très jolie journée somme toute
Je suis contente
(je sais pas quoi penser du fait que j'ai l'impression d'apprécier de nouveau petit à petit passer du temps avec lui. Il change beaucoup en ce moment, pour du vraiment mieux, mais je veux toujours réussir à sortir de la parce qu'on peut pas construire un futur ensemble mais j'ai tellement tellement attendu que c'est super compliqué et délicat comme situation. Alors si on (je) commence à apprécier de nouveau vivre comme des amoureux (ce qu'on est toujours techniquement...) ça va être encore pire. J'ai construit ma propre prison, barreau par barreau, et j'espère encore en sortir tout en posant de nouveaux barreaux à mes fenêtres)
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ondessiderales · 7 months ago
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La grande méchante Russie
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Russie (Réchauffe mon cœur)
Zdravstvuyte ! Bonjour, c'est moi, la Russie ! Désolé pour le retard !
Je suis très grand, alors sans guide tu vas être perdu... Ne pense pas que je suis froid ! Voici ma petite présentation...
RUSSIA…
Le lac des cygnes a gelé J'ai moi aussi enduré le froid Il existe une plaine où fleurissent les tournesols (l'Ukraine) On appelle cette région "tsundere" (dur à l'extérieur, tendre à l'intérieur) (Non ! C'est la toundra !)
Ma personnalité n'est pas toujours très apparente Ils disent de moi que je suis mystérieux et que je leur fais peur La danse cosaque est célèbre, n'est-ce pas ? Ils donnent de grands coups de pied sans utiliser les mains Par derrière, je vais frapper tous les méchants !
Pechka, réchauffe mon cœur Oups ! Ma vodka tombe de ma poche Pechka, met du bortsch à la cheminée Plus de vodka ! Tout le monde chante lalalalalaï !
Qu'est-ce qu'on s'amuse, discutant avec le sourire ! Je vais te donner du pirojki fumant Nous sommes comme des camarades (Tiens ? Pas tant que ça apparemment ?) Sur ma luge, je crie "Yahou !" en me roulant dans la neige
Je rêve secrètement des îles du sud J'aimerais pouvoir dire mes vrais sentiments Les enfants pas sages n'ont pas leur place ici, n'est-ce pas ? Le compromis n'existe pas en Russie ! Même la chaise maudite de Busby finit en mille morceaux !
Pechka, réchauffe mes rêves Je me demande si les pays baltes m'aiment encore ? Biélorussie, ne viens pas ici ! (Dégage !) En silence, je m'étouffe avec ma vodka et mes larmes
J'ai toujours été seul… Alors pour attirer l'attention je tapais mes petits camarades… Mais mon passe-temps préféré est la dislocation ! J'ai très hâte de vous voir me supplier pour votre vie ! (Bientôt !)
Je creuse le sol à la seule force de mes bras Je sais bien que j'ai du retard technologique Mais je suis fier de ce que je fais de mes propres mains ! Même si je ne sais faire que des matriochkas… Ma maison est unique au monde, le Kremlin !
Pechka, comme le soleil Oups, l'étincelle était un peu trop forte… Ouvrons maintenant le robinet Tiens ? C'est bizarre, l'eau ne sort pas !
Pechka, réchauffe mon cœur Oups, il me faut une écharpe ou je vais attraper froid ! Pechka, met du bortsch à la cheminée Plus de vodka ! Tout le monde chante lalalalalaï !
N'aie pas peur N'aie pas peur De la grande méchante Russie…
RUSSIA…
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the-lost-beast · 9 months ago
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Trivia : Chapitre 8
Hey !
Premièrement, pour les qqns d'entre vous qui sont au courant que le blog existe, et pour les encore moins nombreux qui guettent la date de publication sur le billet épinglé : j'ai menti sur la date, encore une fois. Non mais je me fixe un objectif et le jour vient et j'ai toujours pas fini le chapitre aussi🙄
Bref en tous cas maintenant ce sera un chapitre par mois (krkr), les chapitres fr en premier, et les trivias en fr aussi (faut me faire un signe si vous lisez ça)
Meikko 🗻
(postillonne du popcorn) Oh, j'attendais ce moment avec impatience
Je vous présente Meikko, l'antagoniste d'Oak (surnom d'Akah-El, qui va venir bcp plus tard). J'ai vraiment hâte qu'ille apparaisse. C'est un perso très complexe (oui je me jette des fleurs) qui fait beaucoup de mal à Oak et pourtant j'arrive pas à lae détester. J'ai déjà prévu un préquel se déroulant pendant la guerre entre les Hébras et les Piafs qui suivrait les aventures de tous les parents de l'histoire. Mais bon, calmons-nous, me connaissant ce sera posté après le prochain Fléau.
D'ailleurs, tous les Hébras sont agenres. C'est culturel.
Rev et Oak 🍃
J'ai pas mal galéré à trouver la personnalité et la voix de Oak. VRAIMENT. Quand j'ai commencé c'était un personnage très enfantin, très impulsif, très capricieux, et pourtant ille semblait pas cohérent.e / vide. Là j'ai changé pour une personnalité toujours très impulsive et émotive mais bien plus contrôlée et résiliente. Oak évite les conflits inutiles parce qu'ille sait d'expérience que ça ne lui apportera que des ennuis. Mais bon, étant têtu.e, fier.e et impulsif.ve, ille s'attire toujours des ennuis quand même.
J'adore lae voir en plein conflit émotionnel à la fin du chapitre parce qu'on ne comprend pas encore très bien pourquoi ille réagit comme ça. Bref ça s'ajoute bien à leur dynamique avec Kiran et Rev.
On voit aussi que Rev n'est pas aussi méchant qu'il en a l'air : dans le chapitre 6, il essayait de trouver les mots après sa conversation avec Bellam pour lui faire comprendre à demi-mots qu'il le pardonnait, et là il essaie d'amoindrir la défaite de Oak. Aww il se soucie des autres, c'est-y pas mignon?
Le duel ⚔️
Oak c'était compliqué : il fallait pas qu'ille soit imbattable comme par magie, vu qu'ille est quand même malvoyant.e, mais il fallait aussi montrer qu'ille avait des vrai skills de Prodige, déjà parce qu'ille se bat contre un Prodige mais aussi que c'en est un (je vous apprend rien). Donc j'ai dû trouver des moyens de lae pousser hors de sa zone de confort et lui donner des handicaps :
Ils se battent à la tombée du jour, ce qui est mieux pour Oak que la pleine lumière de midi, mais avec le masque, c'est quand même une vrai tannée (mais bien sûr ille ne va pas l'enlever et révéler son visage à Rev, déjà que c'est une connard sans qu'il ait vu ses plumes). Dans le prochain chapitre, on apprendra que Oak n'est pas du tout à l'aise avec une grosse épée comme la lame rémige, c'est pourquoi ille galère comme jamais là, en plus de toute la frustration et sa dynamique de pouvoir avec Rev (il sait comment l'énerver, le con).
Ceci dit, les points forts de Oak sont : sa force brute, ille sait encaisser les coups, ille s'adapte plutôt vite (la faute à une enfance pas joyeuse comme on aura pu s'en douter)
Pour Revali c'était plus facile de trouver des points forts que des points faibles. Cependant : vu qu'il est particulièrement doué à l'arc, je me suis dit qu'il serait un peu plus en difficulté au sol, surtout en combat rapproché. D'où la lance, une arme longue qui lui permet de garder un minimum de distance avec l'ennemi. Il a moins de force qu'Akah-El, vu que les oiseaux ont une constitution osseuse assez fragile, mais il est bien plus rapide.
Je me suis aussi assuré qu'Oak ait l'opportunité de trouver assez tôt le point faible de Revali (son bec) au cours des chapitres précédents.
Oak et Kiran 🍂
Et voici notre tout premier moment de vulnérabilité entre ces deux-là, enfin montré à l'écran, parce qu'il y avait la scène où ils se retrouvaient pour la première fois, dans une version antérieure du chapitre dans lequel Oak arrive au village Piaf, mais ça en disait trop d'un coup donc je l'ai coupée.
Depuis, ils essaient de construire leur relation comme ils le peuvent, bien qu'il y ait beaucoup de choses, implicites comme explicites, qui leur rendent la tâche compliquée. Alors il apprennent à se connaître doucement, en évitant les sujets qui fâchent, parce qu'ils ont tous les deux peur de faire une connerie et de perdre l'autre (encore une fois).
J'essaie aussi de montrer combien ils sont différents entre eux et avec d'autres gens, vu qu'ils sont chacun le seul repère de l'autre, c'est normal. Ils veulent montrer que le meilleur d'eux-mêmes.
Maintenant que Meikko a été mentionné.e par contre, ça va devenir compliqué. Eh, on peut pas garder la tête dans le sable ad vitam æternam hein.
Si tu apprécies l'histoire
Pense à laisser un vote/ kuddo, voire un commentaire! Une étude scientifique très sérieuse a récemment démontré que plus de kuddos = des chapitres plus fréquents. C'est la stricte vérité, jsp pk vous me regardez comme ça--
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deepthinker-society · 11 months ago
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Détail. À quels genres de détails faites-vous attention ? Notre environnement est fait d'une infinité d'éléments. Comment les retient-on et retranscrit-on ? Prenons un cas d'étude. Imaginons que vous vous baladez dans la rue et que, soudain, un cycliste vous dépasse à vive allure. Dans sa hâte, il fait une chute 100m plus loin après une manipulation mal contrôlée. Arrivant à sa hauteur, vous lui demandez si tout va bien. Il est un peu sonné, mais plus de peur que de mal. Vous repartez chacun à vos vies respectives. Voici le récit global. Maintenant, imaginez-vous en situation (merci de ne pas reproduire cela chez vous, je n'ai pas envie d'être la cause d'accidents). Je disais donc, imaginez-vous en situation. Quel genre d'informations allez-vous retenir de cette situation ? Chaque personne focalise sur des composantes différentes de la scène. Certaines personnes se concentreront sur les faits, un peu comme dans le récit ci-dessus, visualisant l'évènement d'un point de vue factuel. D'autres, au contraire, insisteront sur ce qu'ils ont ressenti lors de l'accident : "J'ai eu tellement peur. Sa chute m'a fait sursauter et j'étais abasourdie de le voir ainsi à terre. Je me suis pressée à sa rencontre, mais heureusement tout allait bien. Quel soulagement ! ". Certaines personnes se focaliseront sur quelques détails bien spécifiques de la situation. Par exemple, la vitesse du cycliste : "Il roulait trop vite, ça lui pendait au nez. Il est passé si brusquement lorsqu'il m'a dépassé. Tu aurais vu ça !". La scène et ces détails pourront donner lieu à diverses analyses et explications venant agrémenter le récit. La sécurité sera abordée parce que tout de même, le cycliste ne portait pas de casque. Cela aurait pu mal finir. D'autres argumenteront sur des éléments extérieurs à la scène vécue en arguant sur le fait que la chute était liée au mauvais entretien des pistes cyclables, celle-ci avait d'ailleurs un grand nombre de bosses, et que tout de même, la ville devrait agir pour mettre ses citoyens dans de bonnes conditions. Tout est prétexte à discussion. La seule chose à se demander est : qu'en retiendrez-vous ? #pensées #réflexion #détail #histoire #récit #vélo #cyclisme
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lettre-nyv · 1 year ago
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An-tsoratra faha efatra
J'ai mis beaucoup de temps à écrire cette lettre. Ça fait trois jours que je suis dessus. J'ai longuement débattu à propos de ce que je voulais garder pour moi et ce que je voulais vous dire, la forme à donner à ces mots et pensées et l'ampleur du détail dans lequel les écrire. Ça m'a fait réaliser la difficulté de l'exercice qu'est écrire une lettre. J'ai l'habitude d'écrire des lettres, mais elles sont toutes spontanées, adressées à une personne, dites sans trop de cogite. Que dit-on à mille personnes en même temps ?... On parle de soi, moins intimement, différemment... Bon, je me lance sinon elle ne sortira jamais. On change de ton par rapport aux trois dernières, soyez prêt.e.s.
Chèr.e.s vous,
Comment allez vous ? J'espère que vous n'avez pas trop froid du loin que vous êtes. Ici ça va. La saison des pluies a démarré comme si elle n'était jamais partie. Il fait bon toute la journée et vers 14h on sait plus ou moins selon la couleur du ciel si des gouttes vont tomber. Ça m'avait manqué. Même si je m'inquiète pour d'autres lorsqu'elle devient trop violente, je ne peux m'empêcher d'aimer profondément les échos des gouttes sur tout ce qu'elles touchent. Leur odeur, leur bruit, leur poids... Je suis allée jusqu'à me mettre en maillot et m'assoir sous la pluie pour la ressentir il y a quelques jours. Bref, vous l'aurez compris, si il y en a une que cette saison ravie, c'est moi.
Un autre pan sur lequel je trouve mon équilibre c'est professionnellement. On a pris le temps de redéfinir mes missions ce mois-ci et je m'y retrouve beaucoup plus. Avec l'approche de la date d'ouverture le rythme va très probablement s'accélérer dans les prochains mois et j'ai hâte. Hâte de l'ouverture des caisses d'œuvres, de cette sensation d'être à Noël après avoir passé tant de temps à ne voir les œuvres que sous forme de miniature dans le tableau de database... Hâte des discussions, et de regarder les commissaires faire marcher leur magie sur chacun des éléments de l'exposition.
Du côté plus personnel j'ai beaucoup appris ces dernières semaines et je suis loin d'avoir fini. Je suis mise en face de beaucoup de choses qui n'avaient pas été déterrées depuis longtemps. Je commence un long trajet de guérison que je n'aurais pas pu engager avant, qui va prendre du temps mais qui, je crois, ne pourra être que bénéfique. Je suis extrêmement reconnaissante envers celleux de mon entourage qui me laissent aller à ma vitesse, sans me presser, et à qui ça ne pose pas de problème de ralentir. Je suis reconnaissante envers celleux qui laissent l'amour venir, et qui appuient leurs mots par des gestes. Je suis reconnaissante d'avoir des personnes qui me prouvent qu'aimer n'est pas qu'un acte déchirant.
J'ai hâte de voir ce qu'amènent les prochaines semaines. J'ai envie de vous lire, envie de vous entendre parler de ce que vous vivez en ce moment, partagez moi vos vies s'il vous plaît.
A très bientôt, je vous aime.
A.
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zonedecriture · 2 years ago
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Belle Gabrielle (Corrigé)
13 février 2013
Gabrielle, comment s'appelle ton bébé ?
Poilu !
24 février 2013
Olivia, que veux-tu faire quand tu seras grande ?
Éducatrice
Et toi, Gabrielle ?
Manger des "toasts"
15 octobre 2013 Gabrielle : "Papa ? C'est qui Lise Payette ?"
10 décembre 2013
Papa, je t'aime même quand tu me laves les cheveux.
30 septembre 2014
Papa, si on écrase une dame déjà morte en auto, ce n'est pas grave, hein ?
10 mars 2014
Gabrielle !!! Va te brosser les dents sinon je vais être fâché !!!
Ben là... T'es déjà fâché...
13 novembre 2014 En attente pour commander chez Dic Ann's
Papa !? Ça se peut un garçon avec des boucles d'oreilles !??
Oui, Gabrielle ! (En souriant au gentil "motard"… avec des boucles d'oreilles...)
2 janvier 2015
Gabrielle, le vrai nom que tu avais quand tu es née, c'est "Marc Dupré" #Olivia #humourabsurde ;p
11 février 2015
"Votre argent est en sécurité", ils disent juste ça à la télé !
17 février 2015
Oh ! Émile est tout doux. J'aimerais lui couper la tête et me faire un oreiller avec.
13 mars 2015 Gabrielle me parle et je la fais répéter deux fois.
Ben là ! T'as pas d'oreille ? T'as survécu sans oreille ?
15 avril 2015 Moi, je veux deux bébés ! Parce que moi, je vais travailler. Ils vont pouvoir jouer ensemble.
16 avril 2015
Gabrielle, tu veux faire quoi plus tard ?
Police !
Pourquoi ?
Pour ne pas me faire arrêter par la police !
Mars 2015 Maman, je vais te donner des indices sur le cadeau que papa t'a acheté. C'est comme une boucle… et ça va dans les oreilles !
12 octobre 2016 Gabrielle ? Pourquoi tu pleures ?
J'ai peur que l'univers explose !
11 octobre 2016 Lire "la petite sirène" aux enfants. Se rendre compte à la fin que c'est "la vraie" histoire et qu'elle meurt.
Ça finit donc mal ton histoire !
3 octobre 2016 Gabrielle toute fière de son projet…
Papa ! Papa ! Viens voir ! C'est beau, hein ?!
Gabrielle ! C'est quoi toute cette colle sur la bibliothèque ?!?
14 février 2017
Là, les filles, il faut vraiment ramasser.
C'est la Saint-Valentin ! Ce n'est pas la Saint-Ramassage !
16 février 2017 Gabrielle qui met des grains d'haricot dans le trou d'un macaroni et les fait ressortir
Regarde ! Mon macaroni fait caca !
2 août 2017
Gabrielle, tasse-toi ! On ne voit rien !
Ben ! Arrête d'être aveugle !
29 août 2017 Gabrielle, qu'est-ce que tu as mis dans tes cheveux ?
Euh, du Polysporin…
1er mars 2018 Durant la rencontre de parents à l'école. Prof : Durant mon absence, certains élèves ont écrit sur les murs... J'ai retrouvé le nom "Gabrielle" écrit sur le mur. Moi : Ouin... Pas trop de talent pour ne pas se faire prendre...
3 mars 2018
À quoi ça sert d'avoir un chum s'il n'est pas riche ?!
25 mai 2018 (En partant pour l'école)
Hey hey ! Mets-toi un chapeau, il fait soleil !
Pas grave ! On a des cheveux ! Clac de porte
27 mai 2018
Gabrielle ! Pourquoi tu pleures ?
Je veux un cheval !
19 juillet 2018
Grand-papa Mario ? Est-ce que tu dis toujours "man-hé" pour dire "manger" ?
24 juillet 2018 La gardienne d'été taquine Gabrielle sur son âge.
Moi, je pense que tu as 6 ans !
... ... Moi, je pense que tu as une seconde !
23 août 2018 En voiture, je laisse passer un piéton... Une dame âgée. Elle me retourne un beau sourire. Gabrielle - Wow... J'ai jamais vu une vieille mémé aussi heureuse...
28 septembre 2018 Je n'ai pas hâte d'être adulte... Les seins, les poils... J'aimerais aussi que les bébés sortent des fesses des garçons à la place...
20 avril 2019 Une dame passe devant l'auto, pendant que nous sommes dans la voiture et stationnés. Gabrielle crie par la fenêtre entrouverte : "Help me !! Please !!"
20 avril 2019 (Mamie) Bonne nuit !
Avec un "t" !
23 mai 2019 Je ne comprends pas celles qui veulent se faire grossir les seins... Déjà que moi, je n'en veux pas...
23 juin 2019 Olivia : "Moi, je pense que j'ai menti juste 5 fois dans ma vie" Gabrielle : "Moi, 1000."
1er octobre 2019 Aujourd'hui, j'ai eu une récréation de crotte. Ma meilleure amie a joué avec quelqu'un d'autre, et moi, j'ai joué avec des feuilles.
7 décembre 2019 On peut dire un "début de fin d'année ?"
15 février 2020 Ouin, papa ! Ça t'a coûté cher aujourd'hui ! Au pire, tu le prendras dans tes REER !
26 mars 2020 (Durant le confinement) Ah, papa, j'ai envie de recommencer l'école !
24 avril 2020 Une chance que notre chien n'est pas né en Chine, ils l'auraient déjà mangé !
25 septembre 2020 Moi, j'aime les hommes parfaits... Et toi, tu ne l'es pas !
26 janvier 2021 Les enfants dans ma classe ne sont pas assez matures. Il n'y a que moi qui ai un cerveau.
6 juillet 2021 Moi, je veux aller dans un resto où il n'y a pas de mets végétariens. En répondant à Julie : Ah... On va manger à La Belle et la Bœuf, mais mes enfants ne se nourriront pas... !
6 août 2021 Steve : Wow, Olivia, tu t'es maquillée pour la fête ! Haha Gabrielle : Moi, pour ta fête, je me suis mise un bandana, un t-shirt, des shorts et des bobettes !!
12 juin 2022 Gabrielle : Wouah ! Tu sens l'urine de chat ! Émile : Non ! Maman m'a dit que je sentais bon !
28 janvier 2023 Papa : Gabrielle ! Je t'ai demandé tantôt pour la récupération ! Ça fait deux fois que je te le demande. Gabrielle : Ben, tu ne me l'avais pas assez demandé.
31 janvier 2023 Gabrielle, c'est quoi ça ?
Une cagoule que j'ai tricotée pour le chien.
2 février 2023 Quand les sourds baillent, est-ce qu'ils pensent qu'ils crient ?
15 avril 2015 Moi, je veux deux bébés ! Parce que moi, je vais travailler. Ils vont pouvoir jouer ensemble.
10 septembre 2023
C’est quand qu’on installe le sapin?
5 novembre 2023
Émile se dirige vers la fenêtre pour regarder dehors.
Pourquoi tu marches comme un piéton?
11 décembre 2023
Est-ce que si la gravité n’existait pas, le mot “tombé “ n’existerait pas non plus?
9 avril 2024
Julie: Ah non Steve! Tu as laissé le rond du four ouvert!
Gabrielle: (avec un accent français) Mais c’est un peu stupide, si j’peux me permettre…
1er juin 2024
J’arrive avec mes nouvelles bretelles…
Gabrielle = Hey! Farfadet malicieux!
10 août 2024
Gabrielle, peux-tu me donner une fourchette?
Gabrielle, peux-tu me donner une fourchette??
Gabrielle, peux-tu me donner une fourchette???
Ben là! Fallait le d’mander! (Avec un accent français)
11 août 2024
C’est vraiment de la merde être un adulte… faut acheter du sel genre…
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yumeka-chan · 3 years ago
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Si Lancelot avait été rechercher Guenièvre, au lieu d'aller au tunnel?
(si vous voulez continuer l'histoire, faites-moi signe ;) )
Arthur n'était pas venu.
Lancelot fixe les plans qu'il a récupéré. Il souriait, de voir qu'Arthur n'était pas réapparu. Le Roi avait fui le combat. Comme il s'y attendait. Il allait avoir tout le champ libre pour s'occuper du souterrain. Arthur n'était pas venu pour lui.
Il relève la tête vers Galessin.
- Faites préparer mon cheval. Attendez-moi à l'entrée.
- Attendez, vous allez me laisser seul face à lui? Vous avez la trouille?
- Dites pas n'importe quoi? Je n'ai pas peur d'Arthur, et vous ne devriez pas en avoir peur non plus.
- Alors pourquoi vous ne venez pas?
- J'ai quelque chose à faire avant.
Lancelot monte sur son cheval et revient à son camp. Sans prévenir les gens qui l'ont suivi. Ils sont plus doués que ces abrutis de Kaamelott, mais il n'a pas non plus tapé dans le haut du panier. Il leur a demandé de garder un coin du camp, et ils le font. Mais l'arrière est totalement prenable. La preuve, lui a réussi à se glisser jusqu'à sa cabane avec Guenièvre.
Elle l'observe entrer par la fenêtre, surprise.
- Qu'est-ce que vous faites là?
- Je viens vous chercher.
- Me chercher? Je croyais que vous aviez prévu...
- Je n'allais pas vous laisser ici, comme ça.
Il lui détache à la hâte le premier lien, râlant sur la fermeté des nœuds.
- Vous pouvez prévenir Angharad? Je..
- Non. Vous et moi. Maintenant.
Elle le dévisage. Ses grands yeux qui ne se fixent nulle part, son souffle rapide. Il y a autre chose. Autre chose qu'elle. Autre chose qu'eux. Alors qu'il libère sa première main, elle la pose délicatement sur la joue de Lancelot. Elle attrape son regard, le forçant à s'arrêter.
- Qu'est-ce qui se passe mon ami? Qu'est-ce que vous craignez?
- Il a annulé l'échange. Je crains qu'il ne vienne vous enlever à moi.
Dans les yeux de Guenièvre, Lancelot lit la surprise, et quelque chose de différent. Quelque chose qu'il n'aime pas. L'information lui a fait plaisir.
- Hors de question de le laisser vous récupérer après ce qu'il vous a fait.
Sa voix n'est qu'un souffle. Il tourne rapidement la tête. Il ne se sent pas capable de mentir à Guenièvre quand elle le regarde comme ça. Il se presse de détacher le second lien. Elle se masse les poignets. Elle retarde l'inévitable.
- Venez. Levez-vous.
Elle grimace, puis secoue la tête.
- Je n'ai pas l'intention de vous suivre.
Lancelot s'approche, se penche devant elle.
- Vous ne comprenez pas.
- Je comprends très bien. Je comprends vos craintes. Mais Arthur ne viendra pas me chercher. Vous vous rappelez, je suis partie. Il n'aura qu'à annuler notre mariage.
- Je ne prendrai pas le risque de vous perdre. Je vous l'ai promis.
Il saisit le poignet de Guenièvre, insistant pour la relever. Elle tient de son mieux, refusant de se lever.
- Guenièvre, ne faites pas l'enfant. Le temps nous est compté.
- Lâchez-moi!
Cette fois, Lancelot saisit Guenièvre par les deux poignets, la tirant sans douceur. Elle grimace, fini à genoux devant lui.
- Ne me forcez pas à utiliser la force Guenièvre.
- Comme si ça vous en avait empêché jusque-là.
Elle regrette aussitôt ses paroles. La bouche de Lancelot est déformée par une grimace. Elle sait ce qui va se passer. Alors elle serre les dents.
- Vous allez faire ce que je vous dis Guenièvre. Il est hors de question que je vous laisse repartir avec ce moins que rien!
Elle se redresse, doucement. Lancelot essaie de l'attirer vers lui, mais une fois encore, elle se défend.
- Vous êtes tellement têtue des fois...
Il la lâche, pour lui donner un grand coup de coude dans le plexus. Guenièvre se tord en deux, le souffle coupé. Elle rencontre l'épaule de Lancelot, qui la soulève comme un sac de farine. Elle lutte pour ne pas perdre connaissance alors qu'il sort de la cabane, et qu'elle entend des bruits d'épées.
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bunnyjoyce-blog · 3 years ago
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LE MARIAGE DE PIERROT by Eudoxie Dupuis, published in St. Nicolas in Feb 1883. I made a transcription of the French to make it easier to translate.
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LE MARIAGE DE PIERROT
PERSONNAGES
PIERROT, PIERRETTE, CASSANDRE
Une chambre dans la maison de Pierrot.
SCÈNE PREMIÈRE
Pierrot, seul, s’avançant sur le bord du théâtre.
Messieurs et mesdames (se reprenant), c’est-à-dire, mesdames et messieurs… et mesdemoiselles, c’est plus poli comme ça, monsieur Pierrot Blancminois, c’est votre serviteur, a l’honneur de vous faire part de son mariage avec mademoiselle Clorinda, fille du seigneur Cassandre, et vous prie d’assister à la bénédiction nuptials, ‘qui leur sera donnée… Au fait, où leur sera-t-elle donnée, la bénédiction nuptiale?… C’est ce que je ne sais pas encore… car il n’est pas très avancé mon mariage. On peut même dire qu’il n’est pas avancé du tout. Il n’est guère fait que d’un côté… du mien… Moi… je consens. Il s’agit maintenant de savoir si M. Cassandre consent aussi. Quant à mademoiselle Clorinda, elle serait bien difficile si un joli garçon comme moi ne lui plaisait pas; car je suis très joli garçon… et, pour difficile, elle n’a pas le droit de l'être, la pauvre fille! oh non! Mais c’est M. Cassandre!… comment va-t-il accueillir ma demande? Cela nu lui suffira pas que je montre un physique séduisant; il voudra que j’aie un état. C’est père sont tous les mêmes; ils veulent qu’on ait un état!… Eh bien! est-ce que je n’en ai pas un? Est-ce que je ne suis pas étudiant en médecine?… Bah! il est dans le cas de me chicaner là-dessus et de trouver que depuis le temps que je suis étudiant… C’est vrai! Combien y a-t-il d’années de cela? Ma foi, je ne sais plus! Au diable la chronologie! je n’ai jamais pu retenir une date.
SCÈNE II
PIERROT, PIERRETTE
PIERRETTE, entrant. — Bonjour, Pierrot.
PIERROT. — Ah! c’est toi, Pierrette! Comme tu es matinale!
PIERRETTE. — C’est que c’était l’habitude chez mademoiselle Grinchette, notre maîtresse, et depuis hier au soir que je nuis arrivés, je n’ai pas encore eu le temps de la perdre. D’abord je ne dormais pas; la joie de penser que je vais rester à la maison maintenant! que je ne rentrerai plus à la pension!… Je voulais aussi causer avec toi; et, pour commencer, pourquoi n'es-tu pas encore marié? J’espérais, en arrivant ici, que tu allais me présenter une gentille petite belle-sœur.
PIERROT. — Comment ça se trouve! Justement j’y pensais.
PIERRETTE. — Voyez-vous ça!
PIERROT. — Oui;il y a une jeune personne… (à part) jeune! hum! (haut) dont j’ai résolu de faire madame Pierrot.
PIERRETTE. — A la bonne heure! Qui est-ce?
PIERROT. — C’est la belle Clorinda, la fille du seigneur Cassandre.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que le seigneur Cassandre?
PIERROT. — C’est le propriétaire de la superbe maison qu’on aperçoit d’ici (il désigne la fenêtre) et qui a su remplir de grands et nombreux sacs d’écus dans le commerce.
PIERRETTE. — Quel commerce?
PIERROT. — Il vendait de la poudre insecticide.
PIERRETTE. — De la poudre…?
PIERROT.  — In-sec-ti-cide.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que c’est que ça?
PIERROT. — C’est une poudre merveilleuse pour la destruction de certains insectes qui… (Il fait mine de de gratter.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis.
PIERROT, avec emphase. — Et a ce titre le seigneur Cassandre peut être regardé comme un des bienfaiteurs de l’humanité. A l’exemple des héros des temps antiques, il extermine les monstres qui troublent le repos des pauvres humains; et même, au lieu d’aller à leur rencontre armé de toutes pièces, comme le faisaient Hercule, Thésée, et autres…..
PIERRETTE, interrompent. — Il se contente d’un modeste soufflet. Je sais. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit; comment est-elle, Mademoiselle Clorinda?
PIERROT. — Elle a cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Ce n’est pas cela que je te demande. Est-elle jolie, aimable, instruite?
PIERROT. — Son père est le plus riche propriétaire du quartier.
PIERRETTE. — Voyons, réponds-moi, donc sérieusement. Te plait-elle?
PIERROT, avec feu. — Oh! beaucoup, beaucoup. (A part.) Si elle me plait! Je le crois bien! ses écus surtout!
PIERRETTE. — Eh bien, alors, marie-toi; marie-toi bien vite, mon cher Pierrot.
PIERROT. — Je ne demanderais pas mieux; mais il y a une petite difficulté: c’est que je n’ai pas encore fait ma demande à son père.
PIERRETTE. — Dépêche-toi de la faire.
PIERROT. — Sans doute… seulement je crains qu’il ne me refuse.
PIERRETTE. — Pourquoi donc?
PIERROT. — J'ai peur qu’il ne veuille que je sois reçu docteur avant de m’accepter pour gendre.
PIERRETTE. — Je comprends cela. Eh bien! fails-toi recevoir.
PIERROT. — Fais-toi recevoir! fais-toi recevoir! c’est bientôt dit, mais ces diables d’examens! Si j’allais ne pas réussir!
PIERRETTE. — Par exemple! depuis je ne sais combien d’années que tu étudies, tu ne serais pas en état de subir un interrogatoire!
PIERROT. — Dame! écoute donc, ce n’est pas facile! Ils sont là une demi-douzaine de savants, de médecins, de professeurs, qui semblent n'avoir d’autre idée que celle de vous fourrer dedans… Mais j’entends du bruit. (Se penchant à la fenêtre.) C’est précisément le sieur Cassandre. Il se dirige du côté de la maison… le voilà qui entre… Que vient-il faire chez moi? N’importe! je vais te présenter à lui. 
PIERRETTE. — Non, non; je ne suis pas en toilette, ce sera pour une autre fois; je me sauve 
PIERROT. — Comme tu voudras.
(Pierrette sort.)
SCÈNE III
PIERROT, CASSANDRE (Il bolte).
PIERROT, allant au-devant de Cassandre avec de grandes révérences. — Bonjour, seigneur Cassandre: donnez vous donc la peine d’entrer, et de me dire ce qui me vaut l’honneur de vous recevoir dans mon humble logis… Mais que vois-je? Vous boiter, il me semble. (Il lui avance un siège.)
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CASSANDRE. — Eh! oui, mon cher voisin. Oh! je souffre! je souffre cruellement, je vous assure.
PIERROT. — Qu’avez-vous donc? Vous serait-il arrivé quelque accident?
CASSANDRE. — La faute en est à ce maudit Crépin, qui m’a fait une paire de souliers trop étroits, de sone que mon cor — j’ai un cor — me fait horriblement souffrir. Si bien que je me suis dit tantôt en déjeunant…. (S'interrompant.) Ce que ça a de bon, un cor au pied, c’est que ça ne vous empêche pas de déjeuner. — Je me suis donc dit: je vais aller trouver mon voisin, le sieur Pierrot Blancminois; lui qui étudie la médecine depuis nombre d’années, il pourra me donner une consultation. — Aie!  aie! maudit cor! va! Coquin de Crépin!
PIERROT, d’un ton important. — Un cor! un cor au pied! c’est grave. (Il lui prend la main et tátle pouls.) Vous dormez bien?
CASSANDRE. — Parfaitement.
PIERROT, de même. — Hum! hum! cela m'étonne! Vous mangez bien?
CASSANDRE. — Je viens de vous le dire.
PIERROT. — Hum! hum! cela m’étonne! Montez-moi votre langue. (Cassandre tire la langue.)
PIERROT, après l’avoir examine. — Cette langue-là ne me dit rien de bon.
CASSANDRE, inquiet. — Vraiment!
PIERROT. — Dans votre famille était-on sujet à avoir des cor aux pieds?
CASSANDRE. — Je ne sais trop. Il me semble pourtant avoir entendu autrefois mon père et mon grand-père s’en plaindre de temps en temps.
PIERROT, de plus en plus important. — Je suis fâché, très fâche!… Cela devient sérieux, très sérieux!… Vous n’avez jamais entendu dire que personne des vôtres en soit mort?
CASSANDRE, de plus en plus inquiet. — Est-ce qu’on meurt d’un cor au pied?
PIERROT, de même. — Ah! si ce n’est pas pris à temps ou si on n’a pas faire à un médecin savant et qui ne recule pas devant les moyens énergiques…
CASSANDRE, de même. — Mon Dieu! mon Dieu! qui se serait jamais douté!… J’espère qu’il n’est pas trop tard pour enrayer le mai…?
EUDOXIE DUPUIS
(A suivre.)
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(Suite.)
PIERROT. — Grâce au ciel, vous n'êtes pas encore mort! mais combien il est heureux que vous ayez eu la pensée de venir me consulter, mon cher voisin! Je vais vous donner une ordonnance qui vous débarrassera de votre mal immédiatement. (Il regarde autour de lui.) Bon! voilà du papier, une plume et de l’encre. (Il se met à écrire.) Mais, surtout, exécute-la ponctuellement.
CASSANDRE. — Soyez tranquille.
PIERROT, griffonnant quelques mots qu’il remet à Cassandre. — Là! je suis sûr que vous vous en trouverez bien.
CASSANDRE, lisant. — « Commander une nouvelle paire de bottes au sier Crépin et, en attendant qu’elles soient faites, ne mettre que des pantoufles. » — (Continuant et avec admiration .) Commander une nouvelle paire de bottes!… Je n’aurais jamais trouvé ça à moi tout seul. C’est un trait de génie!… Et quand je pense qu’il n’est encore qu'étudiant!… Que sera-ce quand il aura été reçu docteur!… Merci, merci, mon cher voisin; je cours faire exécuter votre ordonnance. (En s’en allant .) Commander une nouvelle paire de bottes!… (Il sort.)
PIERROT, courant après lui. — Seigneur Cassandre! seigneur Cassandre!... (Révevant.) Bon! le voilà parti! Il me semble qu’il était bien disposé; c’était le moment de lui présenter ma requête, et il se sauve. Je ne retrouverai jamais une occasion pareille. La reconnaissance lui faisait une loi de ne me rien refuser. C’est ça qui peut s’appeler une malchance. Il faut que j’aille chez lui sans plus tarder. Je me présenterai sous prétexte de venir voir si le traitement a opéré d’une manière satisfaisante. C’est égal; c’est vraiment vexant d’avoir laissé échapper…
CASSANDRE, rentrant en pantoufles. — Pardon, pardon, mon cher voisin, de m'être éclipsé si vite; mais j'avais hâte d’essayer l’effet de vos prescriptions. Je viens de faire une commande au sieur Crépin et, en attendant, de chausser mes pantoufles. Tout de suite j’ai senti du soulagement. Que je vous suis reconnaissant d’avoir ainsi déployé toute votre science en ma faveur! Permettez que je… (Il fouille dans sa poche.) On ne saurait jamais payer assez cher un conseil tel que le vôtre; cependant… (Il tire de l’argent de sa poche et veut le donner à Pierrot.)
PIERROT, repoussant la main de Cassandre. — De l’argent entre nous, voisin! Allons donc! ce que j’en ai fait, c’est par pure amitié.
CASSANDRE, avec admiration. — Refuser ses honoraires! Quel désintéressement! Quelle grandeur d’âme!
PIERROT. — Je ne fais que suivre l’exemple des anciens, seigneur Cassandre. Artaxerce n’a-t-il pas repoussé les présents d’Hippocrate?
CASSANDRE. — Pardon! je croyais que c'était Hippocrate… mais, après tout, vous devez le savoir mieux que moi. Cependant, voisin, je ne veux pas être en reste de générosité avec vous. Vous m’avez guéri; que dis-je, vous m’avez sauvé la vie peut-être; je me regarderai toujours comme votre obligé. Demandez-moi ce que vous voudrez.
PIERROT. — Ces bonnes paroles, seigneur Cassandre, m’encouragent à vous ouvrir mon cœur. Si mes faibles services ont mérité de votre part quelque reconnaissance…
CASSANDRE. — Eh bien?
PIERROT. — Accordez-moi la faveur de devenir votre gendre.
CASSANDRE, avec étonnement. — Mon gendre?
PIERROT. — Oui, j’aspire au bonheur d'épouser la ravissante Clorinda.
CASSANDRE, à part. — Ravissante!…
PIERROT. — Ses charmes ont fait la plas profonde impression sur mon cœur et je serai malheureux tant qu’elle ne sera pas madame Pierrot.
CASSANDRE. — Vous vez vu ma fille?
PIERROT. — J’ai eu ce plaisir.
CASSANDRE. — Avez-vous vu sa… (Il montre son épaule pour indiquer une bosse.)
PIERROT. — Oh! c’est si peu de chore?
CASSANDRE. — Vous connaissez son humeur!
PIERROT. — Oui, beau-père.
CASSANDRE. — Beau-père, beau-père, pas en core! Vous pensez bien que la fille du seigneur Cassandre ne peut pas épouser le premier venu.
PIERROT, offense. — Le premier venu…
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CASSANDRE. — Je ne veux pas vous offenser, voisin; mais enfin,… vous n'êtes pas riche.
PIERROT, avec emphase. — La science ne vaut elle pas mieux que l’argent?
CASSANDRE. — C’est tout à fait mon avis, et cette science, voisin, vous la possédez au suprême degré : j’en sais quelque chose; car, voyez, je ne souffre plus. Je vais, je viens; au besoin, je danserais! (Il saute.)
PIERROT. — Vous danserez à la noce de votre fille.
CASSANDRE. — J’y compte bien; mais pour qu’elle ait lieu, cette noce, ou du moins pour que ma fille se marie avec vous, il faut…
PIERROT. — Il faut?
CASSANDRE. — Oh! presque rien, ou du moins rien qui doive vous causer la moindre inquiétude. Il faut seulement que vous vous fassiez recevoir docteur. Je pense bien que si vous ne l’avez pas fait encore, c’est que vous ne l’avez pas voulu; mais, comme je vous le disais tout à l’heure, je ne peux pas donner ma fille à n’importe qui. Je connais votre mérite, c’est vrai; seulement je veux qu’il saute aux yeux de tous. Je veux pouvoir annoncer à mes amis et connaissances que je donne ma fille au savant docteur Pierrot Blancminois. Madame la doctoresse Pierrot Blancminois!… cela sonne beaucoup mieux que…. Madame Pierrot tout court. Donc, mon cher gendre, — je me plais à croire que je pourrai bientôt vous donner ce nom, — prenez vos grades, et ma fille est à vous.
PIERROT (avec embarras). — Certes, seigneur Cassandre… (On entend un violent coup de sonnette.) Qu’est-ce que ce peut-être? (Nouveau coup de sonnette. À Cassandre:) Vous permettez?
CASSANDRE. — Faites, faites, mon ami. (Seul.) Il n’est pas difficile de vouloir de Clorinde, et ma foi, l’occasion est trop belle pour la laisser échapper! Se faire recevoir docteur ne sera qu’un jeu pour lui. C’est que ma fille, avec sa bosse et les autre agréments dont la nature l’a pourvue, avec son aimable caractère, par-dessus la marché, qui la fait ressembler à une harpie, n’est pas facile à marier, et puisque monsieur Pierrot Blancminois…
SCÈNE IV
CASSANDRE, PIERRETTE et PIERROT
Pierrette est costumée en médecin du temps de Molière, robe noire, rabat blanc, énorme chapeau pointu.
PIERROT, introduisant et balbutient. — Entrez, entrez, Doctoribus, et veuillez prendre la peine de vous asseoir. (Il lui présente un fauteuil. (À part.) Quel est ce docteur, et que peut-il me vouloir?
PIERRETTE. (Elle s’assied d’un air d’importance, en poussant quelques heim! heim! Regardent Cassandre.) — Quel est ce monsieur?
PIERROT. — C’est le seigneur Cassandre; mon voisin, mon bon voisin.
PIERRETTE, tirant un énorme pince-nez et lorgnant Cassandre. — Ah! c’est là le seigneur Cassandre! Je suis charmé de faire sa connaissance.
PIERROT, à part, la reconnaissant. — Eh! mais, je ne me trompe pas; c’est Pierrette. Pourquoi a-t-elle pris ce déguisement?
PIERRETTE, lorgnant toujours. — Vraiment, c’est le seigneur Cassandre! Le riche, l’illustre seigneur Cassandre, connu dans l’univers et dans mille autres lieux pour sa célèbre poudre de perlimpinpin!
CASSANDRE, s’avançant avec satisfaction. - Lui-même, seigneur Doctoribus, pour vous servir, et si jamais vous aviez besoin…
PIERRETTE, continuant. — Qui ne connaît le seigneur Cassandre; l’heureux père de la charmante Clorinda! Je le répète, je suis ravi du hasard providentiel qui me procure la joie de la rencontrer!
CASSANDRE. — De mon côté, seigneur Doctoribus, je me félicite d’avoir eu un cor au pied,… c’est-à-dire de ce que j’ai eu besoin d’avoir recours aux lumières de mon savant voisin et ami, le sieur Pierrot, puisque cela me donne la satisfaction de connaître l’illustrissime docteur… docteur…?
PIERRETTE. — Purgibus, présidente de l’Académie de médecine du Lutecia, membre de toutes les sociétés savantes d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie. (Cassandre s’incline.)
PIERRETTE, reprenant. — Ainsi, il est réellement savant, ledit sieur Pierrot?
CASSANDRE, avec feu. — Vous allez en juger, docteur Purgibus. Il y a une heure, je ne pouvais plus mettre un pied devant l’autre; je me traînais à peine. En une seconde, il m’a fait recouvrer l’usage de mes jambes et rendu guilleret comme me voilà! (Il saute et danse quelques pas.)
PIERRETTE, avec importance. — Le bruit de son savoir était déjà arrivé jusqu’à nous; aussi, mes confrères et moi, nous nous demandions comment il se faisait qu’un si éminent personnage n’eût pas demandé à se faire admettre dans notre illustre corps. — Une de ces bizarreries auxquelles les hommes de génie sont quelquefois sujets! — C’est pourquoi mes éminents collègues m’ont donné la mission de venir le conjurer de nous accorder cet honneur et m’ont chargé de lui faire passer ses examens, afin de lui conférer le titre de docteur. Ordinairement, nous faisons comparaître les candidats devant nous; mais quand il s'agit d’un personnage aussi distingué, on ne saurait procéder par les voies ordinaires. Bénissez votre heureuse étoile, seigneur Cassandre, qui va vous rendre témoin du triomphe dudit sieur Pierrot, et qui vous permettra d’assister à sa prise de bonnet de docteur.
PIERROT, à part. — Je crois deviner où elle veut en venir.
PIERRETTE, à Pierrot. —  Veuillezavancer, jeune savant, et daignez répondre aux questions que je vais vous poser. Ce ne sera pas long; c’est une pure affaire de forme. Je sais à quoi m’en tenir sur l’étendue de vos lumières. — Qu’est-ce que la flèvre?
PIERROT. — C’est une maladie.
PIERRETTE. — C’est une maladie; on ne saurait mieux dire. Le fait est qu’une personne qui a la fièvre ne se porte pas bien.
CASSANDRE, avec satisfaction. — On ne saurait mieux dire, en effet.
PIERRETTE. — Et d'où vient cette maladie?
PIERROT. — De ce que le maladie est agité et qu’il a le délire.
PIERRETTE, avec satisfaction. — Fort bien.
CASSANDRE. — J’avais cru jusqu’ici que c’était la fièvre qui causait l’agitation et le délire; il paraît que c’est le délire qui donne la fièvre. Oh! l’ignorance.
PIERRETTE. — Qu’ordonneriez-vous à une personne enrhumée?
PIERROT. — Je lui dirais: Toussez!
CASSANDRE. — Oh! la science! la science!
EUDOXIE DEPUIS
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(A suivre.)
(Suite el fin.)
Pierrette. — Et que direz-vous à celle qui éternue?
Pierrot. — Dieu vous bénisse!
(Pierrette hoche la lèle à plusieurs reprises d’un air approbatif)
CASSANDRE. — Ah! l’habile homme!
PIERRETTE. — Si quelqu’un souffrait d’une dent, que lui ordonneriez-vous?
PIERROT. — Je conseillerais à ce quelqu'un de se la faire arracher.
PIERRETTE. — Fort bien! je vois que vous êtes pour les grands moyens; c’est comme moi. Si vous avez mal à un bras, coupez-le; à une jambe, coupez-la; à la tête…
CASSANDRE. (à part) — Ah mais! il va bon train, le docteur Purgibus! (À Pierrette.) Est-ce que vous seriez d’avis, docteur, que quand on a mal à la tête on doive se la faire couper?
PIERRETTE. — Demandez au candidat. (À Pierrot.) Vous avez entendu, messire Pierrot, la question du seigneur Cassandre. Quand on a mal à la tête, faut-il se la faire couper?
PIERROT, balbutiant. — C’est selon.
PIERRETTE. — A la bonne heure! voilà une réponse dictée par la plus haute sagesse. Tout dépend, en effet, du temps et des circonstances. Il n’y a pas de plus sûr moyen de guérison que celui-là. Une fois qu’on vous a coupé la lèle, n’avez plus à craindre la migraine. Je n’ai pas besoin d'être renseigné, davantage sur les capacités du candidat; je vais aller chercher le bonnet que la docte Académie lui a voté et que j’aurai l’honneur de déposer sur son chef, en remerciant mes confrères de la marque de haute estime qu’ils m’ont donnée lorsqu'ils me chargèrent de cette tâche. (Elle se lève et se dirige vers la porte.)
CASSANDRE. — Un instant, un instant, docteur Purgibus! Permettez-moi d’aller chercher ma fille. Je voudrais que cette pauvre Clorinda assistàt au triomphe du docteur Pierrot Blancminois car..
PIERRETTE. — J’attendrai, cher monsieur Cassandre; j’attendrai. Amenez-nous votre charmante fille.
CASSANDRE. — Merci, illustration docteur.
(Il sort.)
SCÈNE V
PIERRETTE, PIERROT
PIERRETTE, enlevant son chapeau et sa perruque. — Ouf! j’ai besoin de respirer un peu! Eh bien, Pierrot, que dis-tu de mon idée?
PIERROT. — Qu’elle est excellente et que tu es tout à la fois la plus gentille petite sœur et le plus grave docteur qui soit au monde.
PIERRETTE. — J’ai vu que tu désirais tant épouser mademoiselle Cassandre? S’il t'avait fallu passer par les conditions que le faisait notre voisin, tu aurais eu peut-être un peu longtemps à attendre. — Maintenant, parle-moi de rua future belle-sœur. Elle est donc bien jolie?
PIERROT, avec embarras. — Oh! jolie… On ne peut pas dire positivement qu’elle soit jolie… ses yeux laissent un peu à désirer. Ils… (Il croise ses deux index devant ses yeux pour indiquer une personne qui louche.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis… Il paraît qu’il y a ses personnes qui aiment cela; tous les goûts sont dans la nature.
PIERROT. — Et puis… (Il marche en boitillant.)
PIERRETTE. — Comment?
PIERROT. — Oui, elle est un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bancale?
PIERROT, avec un signe affirmatif. — Un peu.
PIERRETTE. — Bah! (Se reprenant.) Au fait! Mademoiselle de La Vallière boitait bien!
PIERROT. — Et puis, elle est encore… (Il soulève son épaule.)
PIERRETTE. — Que veux-tu dire?
PIERROT. — Un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bossue?
(Pierrot fait signe que oui.)
PIERRETTE. — Ah! bah! Alors elle doit avoir beaucoup d’esprit; on dit que les bossus en ont plus que les autres; c’est ce qui t’aura charmé en elle.
PIERROT, avec embarras. — Pas absolument; je ne l'ai jamais entendue dire qu’une phrase.
PIERRETTE. — Laquelle?
PIERROT. — Je frappais à la porte de son père; c’est elle qui est venue m’ouvrir, et elle m’a dit: «Mon père n'est pas-i-à la maison. Allez-vous-en, imbécile!»
PIERRETTE, stupéfaite. — Pas possible!
PIERROT. — Je l’ai encore entendue au travers de la porte se mettre en colère après sa servante de ce qu’elle n’était pas descendue assez vite, et je crois bien qu’elle la battait, car l’autre criait comme un beau diable.
PIERRETTE. — Ah çà! je ne peux pas en croire mes oreilles! Est-il possible que ce soit là la personne que tu veux épouser?
PIERROT. — Pourquoi pas?
PIERRETTE. — Une femme louche, bossue, bancale…
PIERROT, sentencieusement. — La beauté passe; la laideur reste.
PIERRETTE. — Une femme ignorante: «Pas-I-à la maison! »
PIERROT. — Je me soucie bien qu’elle sache ou non la grammaire!
PIERRETTE. — Une femme méchante! qui t'injuriera, qui te battra!
PIERROT. — Qui me battra! qui me battra! Elle ne me battra pas longtemps; je saurai bien le lui rendre.
PIERRETTE. — Ça fera un gentil petit ménage! Mais enfin qu’est-ce qui te plait en elle et pourquoi la demandes-tu à son père?
PIERROT. — Ce qui me plait! je te l’ai déjà dit, c’est sa fortune, donc! Sais-tu bien que mademoiselle Clorinda a deux cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Comment! c’est là la raison! Tu n’es pas honteux!
PIERROT. — Deux cent mille écus! ce n’est pas à dédaigner. Sais-tu qu’il faut en faire pas mal de visites à quarante sous pour arriver à deux cent mille écus! Mais j’entends le seigneur Cassandre; remets bien vite ton bonnet et ta perruque et sauve-toi.
PIERRETTE, à part. — Ah! c’est ainsi!
(Pierrette sort en emportant son bonnet et sa perruque.)
SCÈNE VI
CASSANDRE, entrant. — Ma fille va venir; elle m’a seulement demandé un petit quart d’heure pour faire sa toilette. La pauvre enfant! un petit quart d’heure pour elle, c’est bien peu, car elle a fort à faire pour se rendre présentable; n’importe! elle va se dépêcher. (A Pierrot.) Je lui ai dit ce dont il s’agit et elle est on ne peut mieux disposée pour vous. Ainsi, soyez tranquille; tout marchera à merveille. Qu’elle joie pour moi de pouvoir appeler mon gendre le savant Pierrot Blancminois! la lumière de la science! Le…
(On entend une marche solennelle. La porte s'ouvre; paraît Pierrette portant sur un coussin de velours un énorme bonnet d’due. Pierrot, qui s'était avancé empressement, recule de deux pas.)
PIERROT, avec colère. — Un bonnet d’âne!
CASSANDRE, en même temps et avec stupéfaction. — Un bonnet d’âne!
PIERRETTE. — C’est celui que la docte Académie, dont j’ai l’honneur d'être membre, m’a chargé de présenter au sieur Pierrot Blancminois. C’est le bonnet qui convient aux savants de son espèce!
CASSANDRE. — Mais je croyais, seigneur Purgibus, que vous aviez reconnu vous-même…
PIERRETTE. — Que ledit sieur Pierrot est le plus grand ignorant de la terre.
PIERROT, a port. — Elle se moque de moi; elle me le payera.
CASSANDRE. — Vraiment! que m’apprenez-vous là? Moi qui comptais lui donner ma fille en mariage!…
PIERRETTE. — Vous réserverez la main de la belle Clorinda pour un époux plus digne d’elle.
CASSANDRE, a Pierrot. — Ce n’est pas ma faute, voisin; mais la Faculté s’est prononcée; je retire ma parole. (À port.) Encore un mariage de manqué! Je vais prévenir cette pauvre Clorinda qu’elle n’a pas besoin de se presser. (Il sort.)
SCÈNE DERNIÈRE
PIERROT, à Pierrette, avec colère. — M’expliqueras-tu, au moins?…
[PIERRETTE]. — Pourquoi j’ai fait manquer ton mariage? Parce que je ne me souciais pas d’avoir une belle-soeur housse, bancale, sotte, ignorante, et, par-dessus tout, méchante… (Le caressant.) une femme qui aurait rendu mon frére; mon cher petit Pierrot, malheureux toute sa vie. Va, crois-moi, étudie sérieusement; passe tes examens pour de bon, et alors je te trouverai une petite femme, qui n’aura peut-ètre pas auiant d’écus que madamoiselle Clorinda, mais qui ne sera ni bossue, ni louche, ni bancale, qui ne fera pas de pataquès, et avec laquelle tu ne seras pas exposé à échanger des souffiets. 
EUDOXIE DUPUIS
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justeunlama · 1 year ago
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Je t'aime tellement.
Ça en devient ridicule je te le dis tout le temps et tout les jours la même chose. A en croire presque que ces mots son devenu tellement d'une banalité sans nom. Mais pourtant entre le dire et le penser ou ressentir ce que je ressens quand je pense a toi ou autre c'est tellement différent.
Même si ces mots résonnent a tes oreilles a longueur de journée et peuvent sans doute perdre de leur sens a force. Je vais te dire la même chose avec d'autres mots.
Chaques matins je me réveille et espère un message de toi, et chaques soir j'attends mon message du soir quand nous ne sommes pas ensemble.
A chaques messages que je reçois de toi, mon coeur sursaute.
Et lorsque je sais que je vais te voir... Haha je transpire des mains je suis stressée mais un bon stresse, ou encore stressée de qu'elle impression je pourrais te faire.. un stress de" ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue, j'ai hâte" . Et quand je te vois apparaître ça y est mon coeur fait un saut dans ma poitrine et il continue a battre la chamade.
Quand je suis a tes côtés je me sens bien, a ma place et peut importe ce que l'on fait.
Te regarder est devenu ma nouvelle passion, je te trouve tellement belle, t'es cheveux tri color, ta bouche pulpeuse, tes yeux ébène, ta poitrine aussi généreuse que charnue, t'es courbes si parfaite pour moi, t'es un peu ma Vénus callipyge 😉
Je t'aime pour tout ce que tu n'aimes pas en toi et chez toi. Et je t'aime pour qui tu es et ce que tu es, ce que tu représentes et ce que tu arrives à apporter aux gens qui t'entourent. Tu es d'une beauté a tout point de vue . Et jamais je ne me laisserai de regarder ce sourire qui continue a me charmer au fur et à mesure des jours qui passent.
J'aime la chaleur que tu peux apporter à ma vie. Une chaleur réconfortante, un peu comme un rayon de soleil a 14h en hiver, ou malgré le froid et les zones d'ombres des bâtiments autour, une fois qu on est sous ce soleil, les rayons commencent à réchauffer notre peau notre corps et notre âme. Et d'un coup même si la journée n'a pas été bonne ou que la vie est triste et que malgré tout ce qui peut se passer, nos sentiments,nos états d'âme, nos ressentis.... On a chaud au cœur. Tu es mon rayon de soleil.
Je t'aime et tu es une personne forte qui mérites une belle vie. Une vie comme toi tu veux, pour toi et uniquement pour toi et pas pour les autres. T'es une femme extraordinaire qui a force de vouloir faire plaisir aux autres tu ne t'écoutes pas tu te laisse sur le côté. Et j'ai envie d'être là pour toi et au mieux pour prendre soin de toi ( oui on commence les phrases de canard) j'ai envie d'être là le soir quand tu rentres du taff, quand t'as passé une journée de fou et que t'as besoin de juste un bon repas ( pas de crumbl salé) et une soirée tranquille. J'ai envie d'être là dans tes moments de doutes, tes peurs, t'es moments où rien ne va. J'ai envie d'être cette personne a qui tu peux te confier, parler . Et j'aimerais être celle qui puisse recevoir toutes ces infos et trouver les mots justes pour que tu ailles mieux. J'aimerais tout ça.
J'ai aussi envie d'être là quand tout va bien, que les beaux jours pointent le bout de leur nez. Que les chaudes journées ne finissent pas. Que les matins câlins durent des heures voir des journées entières. Et que les soirées ou juste toi et moi puissions nous retrouver tête a tête et penser à notre vie jusqu'au petit matin.
J'ai envie de faire l'amour avec toi partout, j'ai envie de te donner comme tu le donne. J'ai encore envie que tu m'aguiches avec tes yeux qui me font fondre et qui me transperce, qui ont tellement de choses à dire sans même que tu parles. Qui dise a haute voix ce que tu penses au plus profond de toi, tes yeux inquiet, endormi,pleins de désir, des yeux qui sont chauds comme la braise.
Je t'aime simplement, purement, j'ai envie de plus avec toi, mais ça me fait toujours un peu peur mais plus le temps passe et plus je suis bien avec toi, a tes côtés et peut importe ce qui se passe autour, tout n'est que secondaire, et tu deviens ma priorité.
Je t'aime 💚💙
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cinqminutesdepause · 3 years ago
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Mon dieu c'était tellement ouf ce premier apéro sexpo. Tellement infiniment agréable de se retrouver avec des gens qui ne jugent pas qui se posent les mêmes questions sur leur rapport au genre, à la normativité hétérosexuelle, à la nature substantiellement dysfonctionnelle du couple même si parfois infiniment confortable. Hyper touché par les couples qui sont venus maladroits s'exposer à ça dans toute leur vulnérabilité. Touché de voir que mon désir se posait indifféremment sur des filles et sur des garçons et que ça me faisait pas trop peur. C'est chelou quand je parle de désir je parle garçon/fille et pas homme/femme - mise à distance de la pulsion sexuelle. Enfin justement pas ressenti de pulsion sexuelle et probablement pas envie de sexuel tout de suite d'ailleurs en revanche de la sensualité oui.
J'ai souvent l'impression de faire n'importe quoi en ce moment, de m'être fourré dans des schémas de relation depuis mes 18 qui me convenaient pas vraiment et aujourd'hui je sens que je suis en confrontation avec l'envie de me plier au modèle dans lequel mes cerclent vivent du couple exclusif chiant enfant investissements locatifs week-end dans les maisons secondaires des copains (🤮) mais bon qui apporte un confort et une tranquillité de vie indéniable (et même si j'ai toujours eu du mal à ne pas avoir un peu de mépris pour les gens qui vivent pour être heureux, je constate aussi qu'être triste / inquiet tout le temps n'est pas une posture de vie tenable non plus - notre homeostasie requiert un peu de joie et de sérénité aussi). Et en même temps l'impression de découvrir tellement d'aspects nouveaux et aussi merveilleux que vertigineux grâce justement à cette période de solitude qui risque de m'éloigner encore plus des sentiers battus ... bon j'en sais rien. Et comme toujours en cas de doute, la vérité personnelle se révèle dans ce qu'on fait. Le reste c'est des fumerolles. Pour l'instant gros besoin d'ouvrir les chakras. Hâte de voir ce que ça va donner. Si ça se trouve dans 2 mois je rencontre une rentière suisse et dans 1 an j'ai des gosses. Je deconne. (Mais si tu connais une riche rentière suisse ...) putain je peux pas finir ce post là dessus
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fallenrazziel · 4 years ago
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Les Chroniques de Livaï #496 ~ ON NE DOIT PAS COMPTER SUR UN MIRACLE (juin 846) Mallory Vorster
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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J'aurais aimé que cette nuit dure plus longtemps ; je vois les premières lueurs de l'aube poindre à l'horizon. J'ignore ce qu'elles vont nous apporter, je suis prêt à tout.
A mesure que le paysage s'éclaircit, je vois aussi plus nettement les visages de ceux qui m'entourent. Cette lumière, qui met habituellement en joie ceux qui peuvent la contempler, colle sur leurs faces un masque de terreur. Nous savons tous implicitement ce que cela veut dire. Les titans vont se réveiller. Tout s'est passé admirablement depuis notre départ, et nos lignes ont parfaitement tenues sans aucun imprévu, mais les choses ne pouvaient pas rester ainsi. Je vérifie mes gâchettes, mes lames bien enclenchées et me prépare à partir à l'assaut s'il le faut.
Un cheval vient se coller au mien et je lâche un sourire à Ulrika. Elle est restée tout du long près du chariot de la chef d'escouade Hanji Zoe et je ne l'ai presque pas aperçue de toute la nuit. Pouvoir la voir après ces heures passées dans le noir me réconforte. Je passe ma main sur sa joue sèche et sale à force de chevauchée. Elle prend ma main et embrasse ma paume. Ecoute, reste à l'intérieur, d'accord ? S'il y a de la bagarre, c'est moi qui irai. Elle s'apprête à protester mais je l'arrête tout de suite. Tu sais que je suis meilleur que toi dans ce domaine. Certains des civils dans le chariot peuvent avoir besoin de toi. La vision d'un uniforme les rassurera. Tu as toujours les mots pour réconforter les autres et leur donner du courage. Fais-le pour eux. Moi, je vais surtout avoir besoin de force et d'un bon angle d'attaque. Et aussi de manger un peu.
Je fouille dans ma besace et sors une ration militaire. C'est la première fois que j'en vois une, auparavant nous avions des repas standards. Ca ressemble à une barre marron légèrement granuleuse, un peu levurée, et ça ne donne pas faim du tout. Mais je sais aussi que c'est un condensé nutritif. Alors je me force à l'avaler, tandis qu'Ulrika fait de même en grimaçant. Un peu de volonté ! Les explorateurs mangent ça si souvent que cela ne doit pas faire de mal ! Je bois une bonne rasade d'eau pour faire passer le tout, puis embrasse ma femme sur le front. Oui, ça veut dire que tu dois t'éloigner maintenant. Si des titans débarquent, je veux que tu sois hors de portée. Elle recule alors à contrecoeur et se mêle à la foule des autres soldats qui avancent en dernière ligne, près du coeur de la formation.
Je préfère la savoir là-bas plutôt que de m'inquiéter pour elle. J'aurais trop à faire ici. La seconde ligne est tenue par des membres de la garnison qui me semblent plutôt tétanisés ; si des titans se pointent, ils risquent plus de se faire dessus qu'autre chose. Bizarrement, je n'ai pas peur. Une partie de moi a même hâte de se mesurer à ces monstres. Je veux leur rendre la monnaie de leur pièce, pour ce jour funeste...
Je scrute l'horizon à l'ouest, et je ne tarde pas à voir de gigantesques silhouettes se déplaçant lentement sur la plaine. Elles se dirigent vers nous, c'est sûr. Notre odeur doit les allécher, je suppose. Qu'ils viennent ! Je remarque alors qu'aucun des hommes de l'escouade d'élite n'est dans le coin. Donc, ça va être pour nous.
Plus les titans se rapprochent, plus leur taille augmente. Ils paraissaient minuscules tout à l'heure, mais ils sont bien plus grands que prévu en fait... Je dirais que le plus proche fait bien dix mètres. J'entends un garde gémir près de moi en se cachant le visage dans la crinière de son cheval. J'ai un avantage sur ce gars : j'ai déjà vu des titans de près et je sais de quoi ils sont capables. On va pas compter sur celui-là. Donne-moi ta place, et va au centre, je vais m'occuper de ceux-là. Il hoche la tête sans se faire prier et je passe en deuxième ligne. Personne n'a rien vu, le capitaine Hanji Zoe semble trop occupée à regarder les titans approcher.
Ils sont là, tout proches. Les rayons du soleil les touchent à peine, pourtant ils semblent tout à fait éveillés. Mon voisin sort son pistolet pour lancer une alerte mais je l'arrête. Pas la peine, on va s'en occuper, il y en a que deux. Si ça se trouve, les vétérans sont pris ailleurs. On doit nous aussi participer à ce combat !
Oui, on nous le doit. J'ai attendu une année entière pour cette vengeance. Je vais savourer chaque coup, chaque giclée de sang. Si tu ne veux pas y aller, laisse-moi faire. Je vois déjà comment je vais m'y prendre.
J'ai à peine le temps de penser une minute de plus que des explorateurs de première ligne ont déjà décollé. Je peux me fondre dans leur groupe et tenter ma chance. Je talonne ma monture et les rejoins en moins de deux. Je les observe pour voir leur méthode et m'assurer que je fais les choses correctement. J'ai un peu de mal à m'accroupir sur ma selle mais ça ne devrait pas poser trop de problème. Je me sens galvanisé en chargeant avec ces soldats chevronnés ! Je fléchis les genoux, tire mes lames et lance mes grappins. Je touche juste du premier coup !
Je me contente de tourner autour du titan de tête, comme mes camarades, attendant une ouverture. Le géant se met à sautiller sur place, me ballottant dans tous les sens. Je me stabilise en tirant sur mon câble et en enclenchant le rembobinage. Je me rapproche très vite de ma cible - l'air me cingle le visage -, et tente de viser le cou. Mais je ne suis pas du bon côté ! Mes lames écorchent à peine son visage et ses gros yeux se fixent sur moi tandis que je me pose en catastrophe sur son épaule. Je vois sa grosse main se tendre vers moi... Je saute dans le vide, tire mes câbles en vitesse et parviens à m'agripper à sa hanche. Je tourne de nouveau, attendant de voir sa nuque...
Tandis que je reste en suspension dans les airs grâce à mes jets de gaz, les explorateurs parviennent à lui sectionner les jambes. Il est trop près de la colonne, il risque de tomber dessus ! Il est trop tard pour les jambes, il faut l'achever maintenant ! Heureusement, sa chute met à ma portée la cible que je vise. Je suis le seul en l'air, alors je fonce sur le cou à découvert en hurlant ! Je me sens si bien, si fier ! Je tombe sur la nuque musclée, les lames en avant, et parvient à trancher la minuscule zone mortelle qui a été le sujet de tant de nos cours théoriques. Le lambeau de chair vole dans les airs et retombe devant les yeux de mes camarades, médusés.
Restez pas plantés là, y'en a un autre ! Je vais pas tout faire non plus !
Je les laisse s'occuper du deuxième titan, tandis que je trône sur le mien, mon trophée. Je tape du pied sur sa chair qui commence à se désagréger, savourant les gerbes de sang que je fais jaillir sous ma botte. Alors, tu l'as senti ? T'as aimé ça ? J'espère bien, parce que moi j'ai adoré ! Je vais faire leur fête à beaucoup d'autres de tes copains ! Vous allez dégager de notre territoire, c'est chez nous ici ! Oh merde, cette vapeur est vraiment brûlante ! Je siffle mon cheval.
Putain, je veux encore cette sensation ! Cette victoire, que je crois définitivement possible ! Je sens une odeur familière, venue du sud... Le parfum des fleurs dans notre jardin... Il passe par-dessus Maria... Je peux nous voir, tous les trois, sous le porche...
La vision s'estompe alors que le corps sur lequel je me tiens s'évapore pour de bon. Je me laisse tomber à terre et remonte à cheval. Ils n'ont effectivement pas peur des titans, ce sont de braves bêtes. Tandis que je rejoins la colonne en marche, la tête d'Ulrika apparaît au-dessus de la foule et je lui fais le pouce de la victoire.
Tu m'as vu ? Mon premier titan ! C'était incroyable ! C'est pas si dur, finalement ! Beaucoup d'autres vont y passer, je te le garantis !
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