#et ces derniers temps elle m'en a fait plusieurs comme ça
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saga: Soumission & Domination 387
Mes Escorts-2
Maxime dit Maxou :
Depuis sa proposition de pipe à 10€ dans une boite de la ville, il est celui qui a le plus évolué. La stabilité que lui a procuré son embauche suivit de sa prise en charge matériel pour le sortir de son état de squatteur chez les copains a transformé son futur. Parti pour être véritable SDF et/ou pute au rabais, il a pu reprendre ses études et il suit sa 4ème année d'école d'ingénieur sans problème. Le fait que Louis l'ai rejoint à l'appart de PH et qu'ils aient commencé ensemble leurs études supérieures a bien aidé pour son retour dans un cursus " normal " lui qui avait été foutu à la porte de chez lui par un père intolérant. S'il n'a pas grandi (il fait toujours 1m75) et qu'il a gardé sa taille étroite, ses 55 Kg tout mouillés sont loin et il accuse maintenant 65Kg de muscle ronds et imberbes qui lui vont à ravir. C'est l'avis de tous mes clients qui l'ont eu entre leurs .... mains ! Son format et son épilation intégrale en font le préféré des amateurs de mecs tout juste majeurs. Ses cheveux ultra-courts (tondeuse sabot de 3mm) ajoutent un côté mauvais garçon qui donne à mes clients l'impression qu'ils ont levé un loubard dans une ruelle mal famée. Depuis que j'ai fait mon tatouage, il me tanne pour que je l'autorise à faire de même. Pour calmer ses envies j'ai accepté qu'il se fasse percer l'autre téton. J'ai fourni l'anneau en or blanc pour aller avec le tigre/lion qui orne celui déjà percé. Quand il m'a demandé un prince Albert j'ai dit non mais je crois que c'était juste pour me tester. Sans attaches sentimentales avec un autre de mes escorts, il aime satisfaire et se satisfaire avec les nombreuses bites qui sont attachées à ceux qui viennent faire du sport au blockhaus. Dans les touzes " troisième mi-temps " ce n'est jamais le dernier à trouver un partenaire, même de couple déjà établis. Je crois bien qu'il n'y a qu'avec Louis qu'il ne baise pas. Quand je le lui demande, il me confirme que c'est vrai et que c'est mieux comme ça puisqu'ils vivent dans le même appartement. Il me dit que l'inverse ferait qu'ils commenceraient par baiser à chaque retour de l'école et que leurs études en pâtiraient. Ça je peux le comprendre. En attendant, moi non plus son corps ne me laisse pas indifférent. J'aime son petit format qui autorise des plans différents d'avec mes amours (on fait quasiment tous les 4 la même taille). Par contre il y toujours eu entre nous une tendresse parfois absente avec mes autres Escorts. Elle vient du fait que je lui ai offert une porte de sortie, alors qu'il allait sombrer. Psychologiquement il avait plus accusé le coup de s'être fait mettre à la porte de chez lui qu'à devoir aligner les pipes à 10€ pour s'acheter à bouffer. A chaque fois que nous nous sommes retrouvé, ça toujours été en tête à tête même lors des touzes. Étonnamment, il n'est jamais entré dans mes plans à plusieurs et je ne m'en fait la réflexion que maintenant ! Quand je lui demande pourquoi il ne s'est pas encore " fixé ", il me dit qu'entre les études et le taf qu'il fait pour moi, il est très heureux. Louis est un véritable ami tout comme Franck son copain et il sait qu'il peut compter sur chacun d'entre nous en cas de problème. Nous prenons donc notre temps et nous faisons ce qui s'apparenterait plutôt à un gros câlin sexe qu'un plan baise. À part un enculage en porté (moi debout les jambes écartées, lui ses jambes serrées autour de ma taille et ses bras autour de mon cou) qui a amené un peu de fantaisie, nous avons savouré d'être ensemble moi le plus souvent dans son cul parfois au fond de sa gorge, lui content d'être le centre de mon attention. Bien que calme notre " épisode sexuel " ne manque pas de saveur et quand je suis au fond de son cul, il me tend les lèvres pour qu'on se roule de pelles enflammées. La montée lente de nos plaisirs réciproques a assuré la concomitance de nos jouissances et sur ses abdos le mélange de nos spermes.
Je me fais la remarque que, malgré les gros calibres qui les défoncent régulièrement, jusqu'à présent mes escorts gardent une tonicité anale performante. C'est sûr qu'ils ne pourraient passer pour des puceaux mais les exercices qu'ils continuent de faire (contractions de leur sphincter sur un crayon de bois) sont efficaces.
Benoît (Ben) et Clément (Clem) : Troisième couple dans mes Escorts après Morgan et Simon et Jona et François. 22ans chacun aussi, Ben en termine avec son master de sciences éco et Clem sa formation de Kiné. Encore chacun chez ses parents, ils ont été les premiers à me demander s'ils pouvaient intégrer l'annexe 2. Le temps que chacun trouve un taf. Leurs parents, informés de leurs orientations sexuelles et ne les en brimant pas, n'acceptaient pas pour autant d'abriter sous leurs toits leurs relations intimes. Jusqu'à présent ils utilisaient, pour se voir en tête à tête, les chambres du premier étage du blockhaus. Et si la cuisine, le séjour et les sanitaires sont communs, la taille et l'insonorisation de leur chambre leur convient tout à fait. Et comme, ils sont autorisés à recevoir des amis (autres que notre petit cercle) si toute fois ils ne se choquent pas de voir par les fenêtres des mecs au trois quart à poil faire du sport, ils kiffent leur nouvelle installation. C'est d'ailleurs dans leur pièce personnelle que je les rencontre. Ils ont mis leurs touches personnelles. Les murs sont recouverts d'affiches de concerts de Hard Rock. Ils ont amené des portemanteaux pour y mettre chacun leur tenue du jour. Les immenses placards coté couloir sont suffisants pour leurs vêtements sachant que les " tenues de travail " sont toujours stockée au premier du blockhaus (ça permet un suivi de nettoyage par mes Hommes de maison). Je ne sais pas s'ils ont rangé en prévision de ma venue mais leurs deux bureaux sont quasiment vierges en dehors de leur ordinateur portable. Ils m'assurent que l'absence de téléviseur est une bonne chose et que le fait que chacun de ceux présents dans le salon disposent de 6 paires d'écouteurs suffit à tous les occupants les soirs où ils se détendent. Ils s'amusent à regarder un film en écoutant les paroles d'un autre. Mais en général ils n'en n'ont pas le temps et se contentent de regarder les informations. En ce qui concerne mes clients, ils me disent n'avoir pas l'impression de les saturer même si cela fait maintenant pas mal de fois qu'ils voient chacun. C'est pour cela qu'avec les autres escorts ils échangent sur eux. Ça leur permet de proposer à chacune des prestations un renouvellement des positions et des modes de baise. Les clients eux même sont initiateurs d'évolutions. Ils me rapportent que certains sont parfois passifs avec eux (cela vient en confirmation des dire de leurs collègues). D'autres virent dominateurs hard, se permettant avec le temps des pratiques qu'ils ne pratiquaient pas, ou n'osaient pas pratiquer dans les premiers temps. Là, je leur demande s'ils remontaient bien ces infos à Jona pour le suivi du dossier clients. Comme ils n'y avaient pas pensé, je le dit de le faire rapidement. Ce fichier est à leur disposition justement pour que tous aient connaissance des évolutions de leurs désirs. Pendant qu'on discutait, ils se sont mis à poil. J'ai donc devant moi deux beaux jeunes hommes d'1m80 environ, châtain tous les deux, bien musclés comme tous mes autres escorts. Ben, le basketteur reste quand même légèrement plus fin. L'équipement de chacun, bien taillé et " dégagé aux oreilles " dénote leur souci de respecter les classiques de la maison. Quand je sors de leur chambre, je me fais interpellé par Com 1 & 2 qui me demandent quand est ce que je les évaluais. Je suis un moment étonné par leur interprétation de ces entretiens. Je réagis et leur répond que c'est juste un point sur la situation de chacun dans mon entreprise et dans leurs études et vie personnelle puisque le travail qu'ils font pour moi n'est pas aussi anodin que de servir des Big-mac !
Kamal : Mon petit beur quasiment danseur professionnel et nonobstant petit ami d'Alexandre son professeur et initiateur. Son mètre 75 atteint à 18ans n'a pas changé depuis son entrée dans mon écurie. Il a pris 2 / 3 Kg de muscles mais pas plus, surveillant sa prise de masse pour garder la souplesse nécessaire à la pratique de sa discipline. Depuis qu'il bosse pour moi, les quelques difficultés qui étaient apparues dans son couple ont disparues. Lui qui ne supportait plus l'étroitesse d'une relation fidèle et surtout unique depuis son entrée dans la sexualité y a retrouvé un intérêt depuis qu'il " couche " pour moi et son portefeuille. Il est exclusivement réclamé par mes clients pour sa souplesse de danseur qui fait merveille quand il s'agit de baiser. Une de mes positions favorite avec lui c'est de l'enculer debout alors qu'il lève sa jambe en grand écart entre nous deux. Sa jambe relevée est coincée entre nos deux bustes, ma queue lui pistonne l'anus alors que son autre jambe est dirigée vers le sol qu'elle atteint sur la pointe des pieds (je suis quand même plus de 10cm plus grand). Chacun de mes coups de rein le soulève du sol et je porte son poids sur ma bite. Là, il se l'enfonce totalement dans son petit cul de danseur. Ça plus sa peau mordorée et ses cheveux noirs bouclés en font un véritable ange de sexe. Alexandre (son professeur de danse) l'avait bien vu, tout comme son potentiel de petit mec chaud du cul. Malgré toutes ces qualités ce n'est pas un de mes escorts les plus demandé. Par contre question prime personnel il est dans le premier 1/4. Comme il est redevenu très amoureux de son mec, 2 contrats pas mois suffisent à lui amener les variations qui lui vont bien. Ça plus les quelques touzes post sport de la maison bien sûr ! Cette position verticale, en plus d'être déjà possible contracte naturellement son anus et renforce l'effet sur ma bite. Alors que je me fais plaisir avec lui, je lui demande si c'est une position qu'il fait souvent avec mes clients. Sa réponse me parvient hachée par mes va et vient. Oui mais après une sodo classique où il chevauche le mec. Il attend d'être bien " rodé " et de se le prendre bien profond avant de la proposer. Là il fait un grand écart à l'horizontal et quand sa cheville se pose sur l'épaule du mec, ce dernier peut se relever ce qui les amène à notre position actuelle. En attendant la compression de son anneau commence à bien faire son effet et je rempli la kpote alors que son jus coule sur nos jambes. Ça vaut bien une bonne pelle !
Antony notre maitre-nageur : Avec ses 25ans, il est dans les " vieux " de mon équipe. Toujours maitre-nageur à une des piscines de la ville, son activité pour moi est principalement la même. Il est notre coach en sports aquatiques. Depuis son arrivée, le niveau général s'est nettement amélioré, même de nos gymnastes les plus réfractaires. Celui de quelques-uns de mes clients et celui d'Emma aussi (elle ne le prend que pour ces seules compétences). Il est très content de sa nouvelle vie. Surtout depuis que le petit Guillaume qui m'avait gravement allumé justement à sa piscine l'a choisi comme partenaire privilégié depuis 2 ans. Comme je le rémunère pour son coaching sportif de ma petite bande, il ne fait des prestations " complètes " qu'une fois par mois environ. Avec Guillaume c'est même un peu d'amour qu'il s'agit, du coup la situation est stable pour lui. De mon côté je l'assure qu'il a toute sa place dans mon organisation. Lui aime l'ambiance et suivre les entrainements sportifs individualisés avec Jona.
Gwen (interne médecine) : Dans ces dernières années, sa disponibilité n'est pas fantastique mais j'arrive quand même à le faire travailler 2 fois par mois et il nous rejoint pour faire du sport au moins 1 fois par semaine. Ça n'en fait pas le plus sportif d'entre nous mais lui permet d'entretenir surtout son niveau de self défense et de maitrise de forcené. Notions qui lui servent de temps à autres quand il est d'Urgence. Depuis cette année, il assure aussi le suivit médical de la troupe et émarge comme tel dans les frais de ma société. Bien qu'hétéro il n'est pas fermé à une sexualité alternative. Et j'en profite !! C'est évident. Il me laisse l'enculer et c'est bon une rondelle rarement utilisée. Moins de maîtrise mais plus de spontanéité. C'est rafraichissant même s'il est plus vieux que moi. Brun 1 (interne médecine homo) : Lui, que le test avec la mère de Jean, avait ouvert les yeux sur son désir profond des queues de mecs, émarge aux mêmes conditions que Gwen. Les dernières années de médecine n'étant pas les plus légères en termes de temps de travail. Comme il est toujours partant maintenant pour se faire sodomiser, je n'hésite pas et l'encule plutôt hard. Ce que je sais qu'il aime maintenant. Surtout que j'avais confié sa " mise à niveau " à Pablo et André après son dépucelage qui avait engendré une bataille lors de sa mise aux enchères pas encore dépassée. Il est celui de mes étudiants en médecine qui se rend le plus disponible (rapport aux bi et hétéros). Je prends bien du plaisir à lui défoncer la rondelle et j'aime qu'il se laisse aller dans ses gémissements. Alors que nous reprenons nos souffles après l'optimum atteint, il me dit qu'il souhaiterait continuer encore quelques années même s'il est installé comme spécialiste. Il m'avoue trouver un intérêt personnel à se trouver dans la peau d'un escort. Il sait que c'est un peu irrationnel mais éprouve une grande excitation à l'idée de " louer " son corps. Il me dit qu'entre son internat et les prestations, il n'a pas eu le temps ni trouvé de petit copain. Même parmi les autres escorts de ma maison. Il apprécie les quelques fois où il peut rester aux 3ème mi-temps et là, il privilégie les rapports multiples. Ça fait trop peu de temps qu'il s'est avoué son penchant pour être déjà exclusif.
Jardinier
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Unique
Je voulais écrire quelque chose. Cela fait un moment que je veux écrire et j'en ai des choses à raconter.
Ma vie est un sacré fiasco ces derniers jours sur plusieurs choses et pourtant elle est tout de même bien en ce moment. J'ai passé de longs examens qui pourtant n'en étaient pas réellement. Mais pour dire la vérité, malgré toutes les révisions et le temps que tu y passes, malgré les gens qui t'aident ou les gens qui t'encouragent...
On est seul dans cette période.
Si seul.
Mais je me suis battue vaillamment, j'ai essayé de m'en sortir du mieux que je pouvais en espérant ne pas regretter avoir pu faire mieux ou faire plus.
J'ai même eu l'excellente mauvais idée de sortir en plein milieu des examens avant le dernier alors que tout être censé sait très bien qu'il vaudrait mieux pas...
Mais je me sentais un peu seul dans ce jolie chaos, je me voyais pas rester chez moi pour juste essayer d'en apprendre encore plus et stresser..
Vaut mieux vivre avec des remords, qu'avec des regrets.
Maintenant que tout ça est passé et même si je sais que c'est pas réellement fini, je me dis que j'ai enfin moi aussi le droit à une pause.
Seulement 2 mois mais ce sera déjà ça. J'espère tellement ne pas m'ennuyer et m'amuser pendant ce temps là. J'espère que des amis seront là, ma famille aussi. Que je vais faire de super trucs aussi.
Bientôt déjà j'ai un camping avec des amis, avant ça une sortie en bar, cette semaine j'ai même eu le temps aussi de profiter avec des copains ou seul pour profiter de la musique et de bon moments. C'était super et j'espère encore profiter les prochains jours !
J'ai hâte de la plage, de voir mes parents ou mon chat, d'emmener quelqu'un aussi voir tout ça avec moi 😉. De revoir mes anciens amis et de leur raconter de nouveau ma vie.
Ce temps, le temps de faire ce que l'on veut est si précieux et ces moments, ces moments rares et qui seront probablement gravé dans ma tête le sont aussi.
Ce passé, ce présent et ce futur proche est unique dans ma vie, j'ai envie de le rendre idéal.
Il y a de grandes chances (C'est même sûr) que ce soit mes dernières grandes vacances que je m'autorise à fond. Et bientôt, la vraie vie sera là, et je n'aurai plus autant de temps. Alors chers amis et proches, profitez de ma précense tout comme je veux profiter de la votre. Le but est de s'amuser au moins une bonne dernière fois si je n'ai plus la liberté de le faire la prochaine fois.
J'aime bien ma vie aujourd'hui malgré ses tracas, je vous aime tous ! Et j'aimerai toujours ces petits moments avec vous qui sont toujours uniques.
❤️
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Fallait que je vous raconte ... 🙄
Et puis je voudrais bien votre avis s'il vous plait ...
Hier j'ai eu mon premier entretien individuel avec mon conseiller BGE ... et ça ne s'est pas passé comme je l'espérais.
Je souhaite monter mon entreprise parce ça fait 3 ans que je cherche du boulot ... et 3 ans que je suis trop diplômée ou pas assez expérimentée. Dans le cadre de ma création d'entreprise, je voulais proposer des formations dans mon domaine plutôt que d'être exécutante. C'est quelque chose que j'avais précisé dans mon dossier. J'ai donné des raisons mais je n'ai pas voulu donner les plus personnelles ... J'aurais peut-être dû ...
L'entretien tournait autour de ça : pour mon conseiller, il aurait été plus judicieux d'être exécutant puis consultant. C'est vrai, mais je m'interdisais cette possibilité. Je me suis totalement fermée et à la fin je n'étais vraiment pas bien ...
Ces raisons, elles remontent à mes années de fac :
c'est tout simplement parce que ma tutrice de stage a tué mon envie de faire ce métier avant même que je puisse commencer.
J'avais rencontré ma tutrice lors d'un projet pour la commune. Elle nous dit qu'elle travaille dans la branche que j'étudie et elle me propose de faire mes stages avec elle, ce que j'accepte.
Tous mes stages se sont bien passés, sauf le dernier. On s'était mise d'accord sur un projet avant le début du stage. Il était présenté dans la convention et ... elle m'a fait faire tout le contraire.
J'essayais néanmoins de recadrer la chose. J'avançais beaucoup plus lentement que ce qu'il fallait. Lorsque je lui présentais un rendu, elle changeait d'avis mais à chaque fois, on revenait 3 étapes en arrière.
J'ai pris peur pour mon mémoire de Master (car il en dépendait !) alors j'ai fait ma propre version du projet en catimini histoire d'avoir quelque chose à présenter.
Comme ça n'avançait pas assez vite, elle m'a sciemment demandé de ne plus aller en cours pour être à temps plein sur son projet. J'ai refusé. Je bossais donc discrètement sur son projet en cours mais là encore, si je faisais un pas en avant, elle me poussait 3 pas en arrière.
J'ai fini par exposer ma situation à ma tutrice de mémoire (qu'on appellera Mme M, parce que ça fait beaucoup de tutrices !) car ce n'était plus tenable, elle ne m'a posé qu'une seule question : "Est-ce qu'elle t'a payée ?" ... Je ne l'étais pas. Elle disait qu'elle allait me payer à la fin du projet. Clairement, bien que mon stage dépassait les 2 mois et qu'elle avait l'obligation légale de me rémunérer, je faisais mon stage pour le Master, pas pour l'argent alors c'était pas mon souci premier ...
Mme M m'a alors demandé de lui faire un mail de mise en demeure. J'étais consciente que j'envoyais non pas un pavé mais carrément un pan de falaise dans la mare ...
Là où d'habitude ma tutrice de stage mettait du temps à me répondre, elle m'a rappelé de suite. M'incendiant littéralement : j'étais mauvaise, je faisais ça uniquement pour l'argent, elle allait pourrir ma réputation à la fac et dans toute la sphère pro ... puis elle a appelé Mme M pour mettre ses menaces à exécution ... et je ne sais absolument pas ce qu'elles se sont dit.
Dans la même semaine, après m'avoir incendié, ma tutrice de stage me rappelait pour me demander de retravailler avec elle ...
Je n'ai pas pu terminer son projet tel qu'elle le voyait (et je ne saurai jamais si au fond elle savait vraiment ce qu'elle voulait ...) J'ai présenté mon interprétation personnelle du projet mais je n'ai pas souhaité qu'elle vienne ... je ne souhaitais pas qu'elle s'en attribue le mérite ... ou qu'elle puisse s'en servir ...
Mais le mal était fait ...
J'ai eu mon Master. Pas comme je l'aurais souhaité mais je l'ai eu. Puis j'ai cherché du boulot. On m'a plusieurs fois dit de me lancer comme indépendante mais cette idée me terrifiait littéralement ... La peur de ne pas être compétente, de ne pas m'en sortir, de ne rien avoir à faire là... et par dessus tout, la peur de tomber sur des personnes comme elle ... qui se feraient une joie de me détruire moi, ma réputation ...pour des conneries au final ... soit, un bon syndrome de l'imposteur.
Mais j'ai fait une découverte plus tard ...
Lors de mon premier stage, elle m'avait dit lors d'une discussion sur mes études qu'elle avait une maîtrise (soit, bac+4). J'ai vu passer son CV sur internet en fin d'année : elle a un BTS (niveau bac+2) ...
Très franchement, je n'allais pas m'arrêter au diplôme. Je sais très bien qu'on peut être compétent sans avoir le diplôme qui va avec, surtout dans ma branche où faut apprendre sans cesse ! C'est comme le développement web, il faut apprendre par soi-même car tout évolue très vite.
Mais ça veut quand même dire qu'il y avait un malaise et une raison de saboter mon année de Master ... ainsi que mon avenir pro ... Tout ce qu'elle m'avait balancé au téléphone n'était finalement pas "irréfléchi" ...
M'enfin du coup moi j'en suis là ...
J'estime que le karma (ou autre chose !) l'a déjà punie pour certaines raisons que je tairai ici. Sauf que moi du coup je ne sais plus trop où j'en suis dans mon projet ... Est-ce que je me cantonne à la formation ou est-ce que je devrais prendre le risque de me lancer comme exécutante ? C'est triste mais j'aurais presque aimé avoir un tutorat avec quelqu'un de bienveillant avant de me lancer et je ne sais absolument pas si quelque chose de ce style existe ... sachant que n'étant plus étudiante, je ne peux plus faire de stage ...
Voilà ... du coup, vous en pensez quoi de tout ça vous ?
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Ça y est je vais enfin lui dire ce que je ressens depuis que je l'ai rencontré. Oui je me mets à parler en français pour l'occas.
Je suis particulièrement de bonne humeur aujourd'hui et je sais que si ce secret qui n'était même pas censé existé à la base perdure alors mon bonheur ne perdurera pas.
J'ai l'air de ne penser qu'à ma pomme mais je le prends aussi en compte depuis le début. Où du moins l'image que j'ai de lui dans ma tête...Je sais qu'il y a une forte différence entre le vrai lui et celui que je rêve qu'il soit.
Le personne que je rêvais qu'il soit est celle qui éclairait mes nuits pendant cette hiver et la personne qu'il était réellement guidait mes journées de sa lumière.
Mais je savais à ce moment là que je gâchais tout avec mes sentiments et ma dépression. J'aurais tellement voulu qu'on se soit rencontré dans d'autres circonstances où j'étais psychologiquement plus stable et plus noble.
Mais non, on s'est rencontré quand il avait remonté la pente et moi quand j'étais tombée tout en bas.
Je m'en suis tellement voulu d'être aussi nulle devant la personne que j'attendais tant.
Et ces sentiments amoureux mais mon dieu quelle putain de connerie j'ai été tellement en colère contre lui pour rien à cause de cette merde.
J'agissais comme la plus toxique des petites amies envers lui dans ma tête. Ce qui faisait que j'ai raté 99% des véritables moment de joie que j'aurai pu partager avec lui depuis ces 8 derniers mois.
J'avais tellement honte de penser comme je pensais. Je savais que ça mettais une barrière entre nous.
Mais je pouvais pas m'empêcher de me dire qu'on était destiné à être fait l'un pour l'autre. Je...je suis si faible ça me fait pleurer.
Je me sens faible.
Je veux vraiment mettre fin à cette histoire pour en commencer une autre bien plus vrai et joyeuse.
Je l'aime tellement. Je me suis mise à vivre pour lui. Je dois mtn lui montrer le fruit de mon travail. Je dois laisser aller ce poids qui me maintenait en vie et qui m'ettoufais en même temps.
Je veux l'aimer de la manière la plus sincère possible je ne veux plus me cacher derrière une barrière de scénarios roses qui n'arriveront jamais.
Je l'aime tellement mais je pense effectivement que je suis plus tomber amoureuse des scénarios que je me faisais dans ma tête que du vrai homme que j'avais en face de moi.
Après tout celui que j'avais en face de moi n'etais vraiment pas comme ça.
Je suis vraiment triste de devoir faire le deuil de cette personne fictive. Ça fait plusieurs années que je la cherche mtn.
Mais c'est juste la description de ce que ma mère cherche elle aussi pour elle même. Je pense que le fait qu'elle répéte sans arrêt qu'elle manque de partenaire pour vivre pleinement sa vie ma donner envie d'en avoir un pour combler le vide.
Rectification, j'étais tellement incapable que je voulais avoir quelqu'un pour rattraper la merde que j'étais.
En mars avec mon premier "petit ami" j'avais constaté le fait que devenir stable avant de se mettre en couple est la solution qui permettait d'éviter au plus les relations qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Mais en même temps je remarquais aussi que s'entraider vers la stabilité en tant que couple devait sûrement permettre de créer les meilleurs liens de l'univers.
Honnêtement j'avais un peu raison sur les deux mais je pense que la première est la plus déterminante. Pour la deuxième, la vie se débrouillera sans cesse pour nous donner des emmerdes de toutes les façons. Donc stable ou instable on aura de quoi tisser des liens dans la misère il y a pas de soucis.
Je veux juste de nouveau m'aimer sans que ce soit quelqu'un d'autre qui doivent le faire à ma place.
Enfin bref j'espère que ça va marcher. Que je vais aller mieux et mon entourage avec. J'espére que la nouvelle personnalité qui découlera de cette ✨ataraxie de l'âme ✨ servira d'abord à moi pleinement et entièrement puis au plus grand nombre par la suite.
Voilà voilà j'ai fini mon rent. Ah et d'ailleurs sachez que je ne suis pas du tout prête pour cette confession en vrai. Mais bon...faut se lancer.
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LECTURE DE 2024 : Le clan Bennett, tome 1 : Le chant du loup - T.J. Klune
Lecture terminée le 28 mai 2024 (55/60)
Nombre de pages : 600
OX OX OX OX OX OX Trois branches me frappèrent au visage. Au bras. Des petits pics de douleur brève avant que le chant ne reprenne. ICI ICI ICI ICI Je pensai à mon père, et il dit : " Tu vas en baver. Une bonne partie de ta vie ". NÔTRE NÔTRE NÔTRE NÔTRE NÔTRE Je pensai à ma mère, et elle rit : " Il y a une bulle de savon dans ton oreille ". CHEZ TOI CHEZ TOI CHEZ TOI Je pensai à Gordo, et il chuchota : " Tu es des nôtres maintenant ", et était-ce vrai ? Étais-je vraiment des leurs ? OUI OUI OUI OUI OUI
Ma 55ème lecture de l'année a été une troisième relecture du tome 1 de la saga Le clan Bennett, de T.J. Klune, "Le chant du loup" ! C'est une saga que j'aime beaucoup, mais dont je n'ai jamais lu le dernier tome, alors comme je compte enfin l'acheter pour finir cette saga, j'ai décidé de me refaire les tomes que j'ai déjà!
Résumé: Ox a 12 ans quand son père l'abandonne, lui disant qu'il va en baver toute sa vie, et il le croit parce qu'il l'aime. Pourtant, quand il a 16 ans, il rencontre un petit garçon du nom de Joe Bennett, et Ox apprendra grâce à toute la famille de cet enfant que ce n'est pas à son père de décider de sa vie, mais lui-même.
CW/TW: relation mineur/majeur (17/23 ans), sexe et humour sur le sexe, viols (mentionné, sous-entendus, menaces), pédophilie (mentionnée), meurtres, gore, violences physiques et psychologiques, enlèvement et séquestration de mineurs (mentions), tortures physiques et psychologiques (mentions), alcoolisme (mention), pensées suicidaires, manipulations, chantages affectifs, décapitation, masculinité toxique
Bonjour! Laissez-moi vous parler d'une œuvre que j'aime beaucoup et qui me fait encore pleurer aujourd'hui! (Même si, paradoxalement, ce tome 1 est celui que j'aime le moins, notamment à cause de la relation mineur/majeur qui est certes quasi-inexistante, mais difficile à ignorer vu qu'elle concerne notre protagoniste...)
J'ai découvert Le clan Bennett sur Amazon (sans l'acheter sur Amazon, mais j'aime bien voir ce qui est proposé sur le site pour ensuite l'acheter chez le libraire le plus proche de chez moi, car j'ai des propositions variées), et ça m'a intrigué alors on me l'a offert à Noël, avec le tome 2, il y a plusieurs années de cela déjà. L'histoire m'a tellement captivé à l'époque, que j'ai lu les 600 pages en quelques heures à peine.
Je l'ai relu ensuite une nouvelle fois (avec le tome 2) peu de temps avant de m'acheter le troisième tome, et à présent que je m'en vais acheter bientôt le quatrième tome, j'ai relu encore une fois le tome 1 (les tomes 2 et 3 viendront plus tard).
Comme à chaque fois, le tome m'a quasiment fait pleurer, j'avais en tout cas les larmes aux yeux! L'histoire est très belle, T.J. Klune sait comment rendre ses personnages attachants et a fait de moi un mordu du trope "found family" avec cette histoire. Et je pense que cette saga en particulier a fortement influencé mon style d'écriture. :')
L'histoire d'Ox, qui a du mal avec les mots, du mal à trouver sa place, du mal à se sentir important, et de sa famille qui l'aide et le porte, le soutient et lui offre une place plus que méritée, lui permet de s'exprimer et lui montre à quel point il est important et l'un des leurs, et qu'ils l'aiment...
Il ne s'agit pas d'une simple histoire avec des loups-garoux, il s'agit d'une histoire d'amour, romantique, fraternel, filial, platonique et puissant. Cette œuvre est la démonstration que la famille ne se détermine pas par le sang mais par les personnes qu'on aime, et je l'ai adorée, encore une fois.
Malgré tout, ça reste une œuvre assez violente ! Comme vous avez pu le voir il y a énormément de CW/TW, et ce n'est que le tome 1... Mais si vous vous sentez prêts à lire malgré tout ça, n'hésitez pas, c'est une superbe histoire.
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Chapitre 100 : Confusion partie 1
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Et merde ! Jura-t-elle à voix haute, la frustration montant en elle comme une marée. Elle retourna dans sa salle de bain pour prendre une douche, espérant que l'eau chaude pourrait apaiser son esprit embrouillé. Cependant, un mauvais pressentiment l’assaillait. Connaissant son partenaire, elle savait pertinemment qu'il ne tarderait pas à venir sur place pour s'assurer de son état de santé. Cette pensée la fit accélérer sa préparation, la précipitant dans une routine qu'elle n'avait pas l'énergie de mener à bien.
Elle ne prit même pas la peine de se sécher les cheveux, incapable de se concentrer sur autre chose que ces douleurs lancinantes qui semblaient s’installer dans son corps comme une ombre indésirable. Quelques minutes plus tard, un véhicule se gara tout près de chez elle. Elle jeta un coup d'œil anxieux par la fenêtre du salon et, en le voyant s’approcher, une vague de panique l’envahit sans qu'elle comprenne vraiment pourquoi.
D’un geste vif, elle ouvrit la porte, sa voix froide et tranchante résonnant dans l'air :
Je savais que tu me ferais le coup. Tu n'aurais pas dû venir, je contrôle la situation.
Elle recula pour le laisser entrer, ses réticences toujours palpables. Mulder, en silence, l'observait, son regard insistant pesant lourdement sur elle. Cette attention la mettait mal à l’aise, et elle finit par craquer :
Bon, écoute, dis-moi tout de suite ce que tu veux, tu me rends nerveuse !
Pardon, je ne voulais pas te mettre dans l'embarras. Répondit-il finalement, ses traits se détendant légèrement.
Qu'est-ce qu'il se passe, Andréa ? Ce sont ces maux de tête ? Scully m'en a parlé.
Non, ce n'est pas ça, c'est… Mon estomac fait encore des siennes. Je pense que ces derniers événements y sont pour beaucoup, c'est évident. S'il te plaît, ne dis rien à Scully. Elle va vouloir me faire passer des examens et je n'ai pas envie de revivre ça. Je dois apprendre à mieux gérer mes émotions, c'est tout. Il me faut un peu de temps, mais ça va, je vais régler ça moi-même.
Elle parlait avec une conviction presque désespérée, mais Mulder ne semblait pas convaincu.
Je sais que tu es forte, mais je ne suis pas certain que cela suffise. Je pense qu'il serait peut-être plus prudent que tu voies un spécialiste par précaution. Je te rappelle que tu n'es pas passé loin à cause de ça.
Les mots de Mulder l’irritèrent, lui rappelant ses propres fragilités. Cependant, elle devait admettre qu'il avait un fond de raison. Elle tiqua un instant, puis tenta de se calmer.
Je sais, oui ! Pour le moment, je préfère attendre. Ce n'est pas une excuse, mais cette lourde opération m'a laissé quelques séquelles que je ne suis pas prête à assumer. Notamment ces putains de cicatrices ! Regarde, tu vas comprendre !
Parker déboutonna son jean pour laisser entrevoir ce dont elle parlait sur son bas-ventre. On pouvait voir plusieurs petites cicatrices de 5 à 10 mm sur sa peau. Bien qu'elles étaient visibles, Mulder ne semblait pas comprendre ce qui rebutait autant son amie. Bien au contraire, Mulder semblait fasciné, incapable de détourner le regard , et il se sentait étrangement captivé par cette vision qui lui était offerte. Sentant l'attention de Mulder, Parker demanda, sa voix teintée d'un mélange de prudence et de défi :
C'est moi ou j'ai l'impression que tu te fiche de moi ? À en voir ton regard, tu as l'air d'être beaucoup plus intrigué par mes dessous que par ces horreurs !
Mulder ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun mot ne sortit. Son silence et sa gêne évidente parlaient d'eux-mêmes. Parker sentit une vague de fierté monter en elle, consciente d'avoir attiré son attention de cette manière inattendue. Elle ajouta, l'œil pétillant de malice :
D'accord, je vois. Pour la peine, tu vas m'aider à remettre ça en place.
Elle parlait de son jean, espérant le déstabiliser un peu plus. Mulder resta figé, ses yeux s'échappant nerveusement pour éviter de croiser les siens. Il se mordilla les lèvres, partagé entre l'embarras et l'amusement, ses mains tremblant légèrement. Parker ne put s'empêcher de le trouver irrésistible dans son désarroi. Après un instant, Mulder prit son courage à deux mains, se raclant la gorge pour retrouver un semblant de contenance :
Si ça te fait plaisir. C'est vrai que ce n'est pas très beau à voir, c'est pour ça que mon regard s'est posé ailleurs.
Le ton était taquin, une tentative de rendre la pareille à son amie. Il s'approcha d'elle, hésitant un instant avant de laisser ses doigts effleurer le tissu du jean. La chaleur de son regard se posa sur elle, et il finit par s'exécuter avec une lenteur délibérée, les yeux ancrés dans les siens avec une intensité qui la laissa bouche bée. Elle sentit ses joues chauffer, et l’ombre de ses inquiétudes se dissipa, remplacée par une complicité électrisante. Elle en oublia presque ses douleurs. Un rire cristallin s'échappa de ses lèvres, et elle avoua, mi-sérieuse, mi-plaisantant :
Intéressant. Je me sens un peu mieux tout à coup, c'est bizarre. C'est peut-être toi qui me fais de l'effet. Sa voix avait pris une teinte plus douce, presque affriolante, et elle se rapprocha de lui, cherchant son contact. Elle guida ses mains pour qu'il l'enlace, savourant la chaleur de son étreinte. Mulder, surpris par cette initiative, sentit son cœur s’emballer. Leurs visages se rapprochèrent lentement, timidement, jusqu'à se frôler. Ils pouvaient sentir leurs souffles se mêler, le cœur battant à l’unisson, les yeux fermés pour s’imprégner de l’instant. Mulder, poussé par une tendresse qu’il n’avait jamais ressentie auparavant, se mit à caresser doucement le dos de son amie, glissant ses doigts sous le débardeur de la jeune femme. Elle frissonna, chaque contact déclenchant une vague de bien-être qui se répercutait dans tout son corps. Mulder ne s'arrêta pas là. Il déposa un baiser tendre sur ses lèvres, puis se glissa lentement vers ses hanches, avec une délicatesse presque maladroite mais terriblement touchante. Parker se sentit happée par l’intensité du moment, la force de ses émotions brouillant ses pensées. Elle garda les yeux fermés, savourant chaque seconde. Mulder releva doucement le débardeur de Parker jusqu'à son abdomen, ses mains glissant le long de ses hanches avec une douceur presque révérencieuse. Ses lèvres effleurèrent chaque centimètre de peau dévoilé, provoquant chez elle des frissons incontrôlables. Elle sentit son esprit vaciller sous l’effet de ces caresses exquises, chaque baiser étant une caresse brûlante qui menaçait de la faire sombrer complètement Mais elle ne fut pas au bout de ses surprises, lorsque son partenaire commença à défaire le bouton de son jean, il s'arrêta un instant, cherchant son approbation dans son regard. Elle le fixa, ses yeux brûlants de désir et de vulnérabilité, révélant tout ce qu’elle ne pouvait exprimer par des mots. Encouragé, il poursuivit son exploration, ses lèvres effleurant les cicatrices qu’elle avait tant redouté de montrer. Mulder ne voyait pas ces marques comme des imperfections, mais comme des témoignages de sa force. Il les couvrit de doux baisers, espérant lui faire comprendre combien il la trouvait belle, combien il la désirait. Ce corps le rendait fou. Leurs respirations devenaient erratiques, saccadées sous l'effet de la tension croissante entre eux. Parker, emportée par l’intensité du moment, glissa ses mains dans les cheveux de Mulder, l’encourageant à aller plus loin. Il répondit immédiatement, libérant un peu plus le jean pour atteindre l’ultime barrière de tissu qui les séparait de son intimité. Le contact léger de ses lèvres dessus fit jaillir une vague de plaisir si intense qu'elle se cambra légèrement, un mouvement involontaire du bassin qui trahissait son plaisir. Mulder, réalisant l'impact de ses actions, resta un moment stupéfait. Parker, prise de court par l’ampleur des sensations, laissa échapper un juron, choquée par sa propre réaction. Mulder, nerveux, se mit à rire, mais ce rire fut interrompu par la réaction paniquée de Parker. Elle se détacha brusquement de lui, le regard fuyant, se maudissant intérieurement pour s’être abandonnée à ce point. Sa fierté reprit le dessus, et elle tenta de regagner un semblant de contrôle. D'un geste vif, elle remit son jean en place et déclara avec une nervosité palpable :
Ok. On va s'arrêter là d'accord ? C'est trop bizarre pour moi et puis ce n'est pas ce que tu crois, je l'ai fait exprès ! Dit-elle après avoir rabattu ses cheveux encore humides en arrière dévoilant une expression profondément embarrassée. Ses joues étaient en feu, et elle sentait son cœur battre furieusement, tiraillée entre le désir et la crainte d’avoir franchi une limite.
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Il s'est passé un truc magique cette année pour Noël. Le 24, j'étais avec mon frère et on cherchait du scotch pour emballer les derniers cadeaux, et là mon frère a trouvé des cadeaux que notre maman avait préparé pour nous mais qu'elle n'a jamais pu nous offrir.
#c'était wahou#et qu'on les retrouve le 24 c'est complètement fou#elle est tellement présente en fait#je suis vraiment trop émue quand on reçoit des petits signes d'elle comme ça#et ces derniers temps elle m'en a fait plusieurs comme ça#elle me manque tellement#mais en même temps avec ces petits signes finalement d'une certaine manière elle est toujours là#ma mamounette la meilleure du monde#faut savoir que les cadeaux étaient emballés en plus
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Retrouvailles et relation
Voilà une fic liée aux deux autres qui explique comment Perceval et Angharad se sont retrouvés et mariés. Bonne lecture !
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Un an après la disparition du roi Arthur
Angharad errait seule en forêt depuis plusieurs jours, se maudissant un peu plus chaque jour. D'abord, la reine qui se faisait capturer par sa faute, et maintenant ça... Une semaine auparavant, le village qui l'avait recueillie et logée pendant un an avait été dévasté par les hommes de Lancelot. Elle avait été la seule à pouvoir s'échapper. Tous les autres, hommes, femmes, enfants et vieillards, avaient été massacrés sans aucune pitié. Depuis une semaine, une pensée tournait inlassablement dans son esprit : "Ça aurait dû être moi.". Elle n'avait pas croisée âme qui vive depuis. Elle subsistait en se nourrissant de baies et de fruits. Son père était bûcheron et dès son plus jeune âge, il lui avait enseigné quelles baies étaient toxiques ou comestibles. Elle était en train d'en manger quand un bruit la fit sursauter. Elle tendit l'oreille. Oui, quelqu'un était en train de marcher. Elle se leva et prit une pierre en main. Elle savait que ça ne ferait pas grand chose, mais c'était un moyen de défense comme un autre.
"-Qui va là ? Montrez-vous !"
Pendant un moment, seul le silence lui répondit. Puis...
"-Angharad ? Angharad, c'est vous ?!"
Cette voix ! Elle pensait qu'elle ne l'entendrait plus jamais... Elle se retourna et lâcha sa pierre. Non, elle n'avait pas rêvé. C'était bien lui. Perceval... Il la regarda sans mot dire. Puis, il se précipita vers elle et l'étreignit avec une telle force qu'elle tomba par terre. Elle lui rendit son étreinte avec grand plaisir. Après toutes ces tragédies, ça faisait au moins une bonne nouvelle. Au bout d'un moment, ils finirent par se relâcher.
"-Oh, je suis tellement content de vous voir ! Mais qu'est-ce que vous faites toute seule ici ? Vous êtes pas avec la reine en Carmélide ?"
Elle cligna des yeux, surprise.
"-Vous... Vous n'êtes pas au courant ?
-Au courant de quoi ?
-La reine n'a jamais pu atteindre la Carmélide. Elle a été enlevée par Lancelot.
-En... Enlevée ?! Co... Comment c'est arrivé ?
-C'était en rentrant de Tintagel. Un matin, alors qu'on se réveillait à peine, Il nous est soudainement tombé dessus. Lancelot... Lancelot m'a prise en otage. Il... Il m'a mis une dague sous la gorge."
Elle trembla à ce souvenir. Rien que d'en parler, elle sentait encore le contact de la lame. Elle sentit les larmes lui monter au yeux.
"-Il... Il a dit que si elle ne venait pas avec lui, il me tuerait. Je lui ai dit de fuir, de ne pas l'écouter, que ma vie valait moins que sa liberté ! Mais elle a refusé. Après, Lancelot m'a assommée... Quand... quand j'ai reprit connaissance, j'étais toute seule. J'ai erré pendant trois jours jusqu'à ce que des villageois me trouvent. Ils m'ont logée pendant un an. Mais la semaine dernière... Les hommes de Lancelot... Ils sont venus... Je suis la seule à avoir pu m'enfuir. Tous les autres...Ils... Ils ont tous étés tués !"
Incapable de se retenir plus longtemps, elle enfuit son visage dans ses mains, secouée de sanglots. Elle sentit Perceval l'attirer contre lui et lui caresser les cheveux.
"-Hey, hey... C'est pas votre faute. C'est pas votre faute. C'est Lancelot, le responsable. C'est pas votre faute.
-Mais...
-Angharad, regardez-moi."
Elle leva la tête. Perceval la regardait avec un air grave qu'elle ne lui avait jamais vu. Il lui prit les mains et dit :
"-C'est pas vous qui avez fait venir Lancelot. Vous lui avez pas dit de vous menacer avec cette dague. Vous avez pas non plus fait venir ces soldats et vous leur avez pas dit d'attaquer les gens qui vous ont recueillie. C'est Lancelot qui a fait tout ça et lui seul. Vous êtes tout autant victime que la reine et ces villageois. Ce. N'est. Pas. De. Votre. Faute. Et je vous le répéterait autant de fois qu'il le faudra jusqu'à vous me croyiez."
Elle sourit tristement et essuya ses larmes.
"-Et vous, Perceval ? Qu'est-ce que vous avez fait pendant tout ce temps ?
-De la résistance, avec Karadoc, Merlin et les autre Semi-Croustillants. Au début, on se cachait dans cette forêt. Mais il y a six mois, on s'est dit que ce serait plus classe si on faisait une résistance souterraine. On creuse des tunnels en essayant d'atteindre Kaamelott. On a pas encore réussi, mais on perd pas espoir."
Elle sourit. La loyauté de Perceval envers le roi Arthur n'avait d'égale que celle qu'elle-même avait envers la reine. Apprendre qu'il se rebellait contre Lancelot ne la surprenait qu'à moitié. Perceval se mordit la lèvre, semblant réfléchir à quelque chose. Puis, il dit :
"-Dites... Comme vous avez nulle part où aller, ça vous dirait de venir vivre dans les souterrains ?
-Ça serait avec plaisir ! Mais je ne veux pas déranger...
-Si ça dérangeait, je vous le proposerait pas. Et puis, vous connaissez les filles de Karadoc de vue, mais vous avez jamais été présentées. Je leur ai souvent parlé de vous, ces derniers temps. Hier, Mebhen me disait qu'elle voulais vraiment vous connaitre et qu'elle avait tellement de tontons que ça serait bien d'avoir au moins une tata.
-Vous leur avez parlé de moi ? Pourquoi donc ?
-Ben, parce que vous me manquiez. Parler de vous, ça permettait de vous rendre un peu présente, d'une certaine façon."
Elle se sentit rougir. Ça faisait plaisir d'apprendre qu'il avait tout autant pensé à elle qu'elle à lui. Lui-même avait un léger rosissement aux joues.
"-Dans ce cas, j'accepte.
-Super ! Vous allez voir, vous le regretterez pas."
Sur ces mots, il se leva et l'aida à faire de même. Lui tenant la main, il la guida à travers la forêt jusqu'à un village en ruine. Elle eu l'impression d'avoir été frappée à l'estomac en voyant ça, impression qui se renforça en reconnaissant l'un des bâtiments : c'était la taverne où Perceval aimait tellement passer du temps. Restait-il ne serait-ce qu'un village encore intact ? Perceval s'approcha de ce qui restait de la taverne et ouvrit une trappe. Il lui fit signe de le suivre et commença à descendre. Un peu nerveuse, elle le suivit, fermant la trappe derrière elle. Une fois arrivée en bas, elle vit quelqu'un se diriger vers eux. Elle reconnu le seigneur Karadoc.
"-Tiens, Angharad ! Ça faisait longtemps ! Content de vous revoir !
-Moi de même, seigneur Caradoc.
-Comment ça se fait que vous soyez là ?
-Le village où je logeais à été détruit par les hommes de Lancelot. Perceval m'a trouvée et proposée de vous rejoindre. Je suis vraiment désolée de m'imposer comme ça, mais je ne n'ai nulle part où aller.
-Y a pas de mal ! On a besoin de monde, de toute façon. Par contre, j'vous prévient, on vous donnera du travail. Pas question de lambiner !
-Je m'en doute, oui. Je suis prête à faire ce que vous me demanderez."
Pendant un instant, il sembla réfléchir. Puis, il s'écria :
"-Les filles, venez ici !"
Deux fillettes brunes accoururent. La plus âgée semblait avoir une dizaine d'années et la plus jeune, environs sept ans.
"-C'est la faute de Meghan ! Fit la plus âgée, qui était donc logiquement Mebhen."
En entendant ça, Karadoc leva des sourcils surpris.
"-Quoi ? C'est généralement la bonne réponse quand vous nous appelez comme ça, père.
-Ben pas cette fois. Perceval et moi, on a quelqu'un à vous présenter."
Perceval lui reprit la main et dit :
"-Les filles, je vous ai parlé d'Angharad. Et ben la voilà."
Les visages des deux fillettes s'éclairèrent d'un grand sourire.
"-Hourra ! On a enfin une tata ! Les tontons sont pénibles, des fois. Ils veulent pas parler de trucs de filles ni jouer à la poupée. Fit Meghan.
-Et c'est avec plaisir que je le ferait.
-Mais en fait... Pourquoi vous êtes pas avec la reine ? Demanda Karadoc."
Perceval chuchota quelque chose à l'oreille de Mebhen. Celle-ci hocha la tête, pris la main de sa sœur et ensemble, elles disparurent dans une alcôve. Quand elles furent hors de vue, Angharad raconta une nouvelle fois son récit.
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Une semaine plus tard
Perceval se réveilla en sursaut. Encore ce cauchemar... Six mois qu'il avait assisté à cette scène et elle refusait de quitter son esprit. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait ces enfants qui se faisaient jeter à l'eau... Il entendaient leurs pleurs, leurs cris, leurs supplications. Et lui qui n'avait rien pu faire, qui n'avait pu que regarder... Il se tourna et se retourna dans son lit avant de se rendre à l'évidence : il n'arriverait pas à se rendormir. Il sortit de l'alcôve qui lui servait de chambre et s'assit contre la paroi.
"-Perceval ?"
Il tourna la tête et vit Angharad qui se dirigeait vers lui.
"-Angharad ? Qu'est-ce que vous faites debout ?
-J'avais soif, alors je suis allée prendre un peu d'eau. Et vous ?
-J'ai fait un cauchemar...
-Oh...'
Elle alla s'asseoir à côté de lui.
"-De quoi parlait ce cauchemar ? Si ça vous gêne pas d'en parler, bien sûr...
-En fait, c'est plutôt un souvenir. Il y a six mois... j'ai assisté à quelque chose d'horrible. J'étais près d'une rivière et j'ai vu des barques arriver. Il y en avait quinze et elles étaient conduites par des soldats de Lancelot. Elles remplies d'enfants qui avaient tous des pierres aux pieds. Le plus âgé devait avoir dix ans, et le plus jeune, même pas deux ans. Les soldats... Ils... Ils les tous mis à l'eau... Je..."
Il sentit sa respiration s’accélérer. Angharad lui prit la main sans rien dire. Ce geste le calma légèrement.
"-Je voulais les aider. Mais j'avais juste une dague et à quinze contre un, j'avais aucune chance.
-Oh, Perceval...
-Je continue de me dire que si j'avais tenté quelque chose, j'aurais pu en sauver au moins un... Mais je n'ai rien fait... J'ai juste regardé... Quand... Quand ils sont partis, j'ai repêché les corps et je les ai enterrés... En rentrant au village, j'ai tout raconté à Karadoc. C'est là qu'on s'est pour de bon décidé à faire une résistance souterraine. On y réfléchissait déjà avant, mais c'est ce qui nous a persuadé à le faire. Je vous ai dit qu'on faisait ça parce que c'est classe, mais en réalité, c'est pour protéger Mebhen et Meghan. Il est hors de question qu'on laisse les soldats s'en prendre à elles. Sous terre, elle sont plus difficile à trouver."
Angharad se plaça devant lui et le regarda un moment sans rien dire. Puis, elle le serra contre elle. Perceval lui rendit son étreinte. Elle sentait bon... Il savait qu'il ne devrait pas se dire ça, mais il ne pouvait pas s'empêcher de le constater.
"-Je suis tellement désolée que vous ayez assisté à ça, Perceval..."
Ils finirent par mettre fin à leur étreinte.
"-Je vais vous dire ce que vous m'avez dit : c'est à Lancelot qu'il faut en vouloir, pas à vous. Vous l'avez dit vous-même, ils étaient quinze. Vous n'auriez rien pu faire. Vous vous seriez juste fait tuer aussi sûrement que ces enfants.
-C'était plus facile de le dire à vous qu'à moi...
-Je m'en doute mais ça n'en reste pas moins vrai."
Ils restèrent un moment sans dire un mot. Puis...
"-Perceval ?
-Hmm ?
-Je... Je peux essayer quelque chose ?
-Quoi donc ?"
Elle approcha son visage en fermant les yeux. Comprenant ce qu'elle faisait, il ferma les siens. C'était la première fois qu'il l'embrassait... Qu'il embrassait quelqu'un tout court, en fait... Ça faisait bizarre, mais c'était agréable. A regret, ils mirent fin au baiser. Angharad eu l'air un peu embarrassée et dit :
"-Pardon, je n'aurais pas dû...
-Non, non, vous excusez pas ! C'était agréable. Mais... Vous êtes sure que vous voulez de moi ?
-Absolument certaine. Vous êtes le seul homme que j'ai jamais voulu, Perceval.
-Je veux dire... Vous pouvez trouver tellement mieux que moi....
-Je ne veux pas trouver mieux que vous. Je suis amoureuse de vous depuis des années, Perceval.
-Moi aussi, Angharad. Mais je suis pas vraiment le genre d'homme pour qui les femmes craquent. Et puis, sérieusement, comparé à vous, je suis rien. Vous êtes belle, courageuse, intelligente, gentille. Tous le contraire de moi.
-Arrêtez, vous avez aussi toutes ces qualités.
-Je vois vraiment pas en quoi.
-Déjà, en ce qui concerne la beauté, personne n'a les même critères. Moi, je vous trouve beau. Vous, vous me trouvez belle. Mais il y en a certainement pleins qui me trouvent hideuse.
-Ceux-là, ils se trompent.
-C'est juste votre opinion. Et puis, la beauté ne fais pas tout. Passons aux autres points. Le courage... Sérieusement, vous résistez contre Lancelot ! Si ça, c'est pas courageux, rien ne l'est !
-Mais j'ai toujours peur quand je dois me battre !
-Justement ! Mon père m'a dit une fois que le vrai courage, ce n'est pas se battre sans peur mais se battre malgré sa peur. Pour l'intelligence... J'en conviens, vous êtes pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. Vous manquez de vocabulaire et êtes ignorant sur des sujets qui devraient être des connaissances basiques. Mais... Il n'y pas qu'une seule façon d'être intelligent. Vous êtes un génie des chiffres. Vous savez calculer à une vitesse dont je serai incapable. Et vous en connaissez un rayon en astronomie.
-En astro... astrono... Quoi ?
-En astronomie. Tout ce qui a trait au ciel et aux étoiles. Et vous savez lire les gens.
-Ben non, j'ai jamais appris à lire.
-Je veux dire, vous arrivez à voir comment sont les gens au fond d'eux-même. Sérieusement, c'est un don rare. Et pour ce qui est de la gentillesse... Vous êtes certainement avec la reine une des personnes les plus gentilles de toute la Bretagne.
-Vous exagérez, là...
-Peut-être un peu. Mais c'est votre gentillesse qui m'a séduite.
-Vraiment ?
-Oui, vraiment. Vous vous souvenez de quand vous m'avez présenté à votre cousine Eirwen ?
-Ouais ! Je vous avais entendu dire à la reine vous aimeriez bien savoir jouer de la flûte.
-Et vous avez fait venir votre cousine à Kaamelott exprès pour qu'elle me donne des leçons, juste pour me faire plaisir ! Alors que rien ne vous y obligeait ! Et vous avez refusé d'avoir quoique ce soit en échange. C'est ce jour-là que j'ai craqué pour vous".
Perceval cligna des yeux. Il n'avais pas pensé que ce geste la marquerai autant. C'était une surprise, rien de plus...
"-Tout ça pour vous dire, Perceval, que vous méritez tout autant d'être aimé que les autres gens. Alors... Est-ce que vous voulez bien qu'on soient ensemble ?"
Pour toute réponse, il l'embrassa.
"-Ça vous convient, comme réponse ? Demanda-t-il quand il eu fini.
-Oh que oui."
Il réfléchit un instant. S'ils étaient ensemble, il ne devait pas avoir de secret pour elle.
"-Du coup, vu qu'on est en couple, il faut que je vous parle de la botte secrète.
-La botte secrète ?
-C'est une astuce que m'a donné Karadoc. Comme vous dites, je manque de vocabulaire. Et si je demandais ce que veut dire chaque mot que je comprends pas, on s'en sortirait plus. Alors, pour pas trop passer pour un con, quand je comprends pas un un mot, je dis "C'est pas faux.". "
Elle le regarda un moment avec de grands yeux. Puis, elle éclata de rire.
-Ça explique tellement de choses ! Je suis contente que vous m'en ayez parlé, Perceval. Mais ne vous sentez pas obligé de faire ça avec moi. Si vous comprenez pas un mot, dites-le moi. Contrairement à d'autres, j'ai assez de patience pour vous expliquer.
-Promis, je le ferai."
Il étouffa un bâillement. Il avait la sensation que cette nuit, pour une fois, il dormirait bien.
"-Je vais me recoucher. Bonne nuit, Angharad.
-Bonne nuit !
Et ils regagnèrent leurs chambres respectives.
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Quatre ans plus tard
Perceval faisait les cent pas. Dire qu'il était nerveux était un euphémisme à peu près aussi choquant que dire que Karadoc aimait bien manger. Ça faisait quatre qu'Angharad et lui se fréquentaient et il avait vraiment envie que leur relation passe au niveau supérieur. Il avait essayé plusieurs fois de lui demander, mais à chaque fois, le courage lui avait manqué. Et si elle refusait ? Il fut tiré de ses réflexions par l'arrivé d'Angharad.
"-Perceval ? Karadoc m'a dit que vous vouliez me parler. Il y a un problème ? "
OK, il pouvait le faire, il pouvait le faire. Il prit une grande inspiration et dit :
"-Non, non, rassurez-vous ! J'ai... J'ai juste quelque chose à vous demander.
-Quoi donc ?
-Voilà... Ça fait quatre ans qu'on est ensemble, vous et moi. Et je me disais qu'on pourrait peut-être penser à se marier. Qu'est-ce que vous en dites ?"
Avec un cri de joie, elle lui sauta au cou.
"-Je pensais que vous me le demanderiez jamais !
-Donc c'est oui ?
-Oui, oui, oui et re-oui !"
A ce moment là, la voix de Karadoc retentit :
"-OUAIS ! Aboulez la monnaie, Merlin !
Angharad le relâcha, l'air agacée par l'arrivée des deux voyeurs.
"-On peut vraiment pas avoir un peu d'intimité ?
-Oh que non ! Et grâce vous, je suis un peu plus riche. Bon, Merlin, vous me la donnez, la monnaie ?"
L'air bougon, Merlin des pièces de sa poche et les donna à Karadoc. Puis, il demanda :
"-Bon, vous voulez faire ça quand ?
-Demain soir, ça vous va, Angharad ?
-Ça me va !
-Alors, demain soir.
-Parfait, ça me laisse assez de temps pour l'organisation. Tous mes vœux de bonheur !"
Karadoc et Merlin les laissèrent seuls. Ils se regardèrent et il eu l'impression qu'elle se disait la même chose que lui. Il était dommage qu'Arthur et Guenièvre ne puissent pas assister à la cérémonie. Mais quand il sera de retour, et elle, délivrée, ils leurs annonceront la nouvelle avec grand plaisir.
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Voilà, voilà ! J'espère que vous avez aimé. Je voulais aussi écrire la scène du mariage, mais je n'arrivais pas à faire de bons veux de mariage. Sinon, comme d'habitude, le titre est tout pourri.
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Ce matin, nous sommes tous arrivés à l'école bien contents, parce qu'on va prendre une photo de la classe qui sera pour nous un souvenir que nous allons chérir toute notre vie, comme nous l'a dit la maîtresse. Elle nous a dit aussi de venir bien propres et bien coiffés.
souvenir - memory
propres - clean
bien coiffés - with tidy hair
C'est avec plein de brillantine sur la tête que je suis entré dans la cour de récréation. Tous les copains étaient déjà là et la maîtresse était en train de gronder Geoffroy qui était venu habillé en martien. Geoffroy a un papa très riche qui lui achète tous les jouets qu'il veut. Geoffroy disait à la maîtresse qu'il voulait absolument être photographié en martien et que sinon il s'en irait.
brillantine - a perfumed and colored oil used to make men’s hair and beards soft and shiny
gronder - to scold
les jouets - toys
sinon - otherwise
Le photographe était là, aussi, avec son appareil et la maîtresse lui a dit qu'il fallait faire vite, sinon, nous allions rater notre cours d'arithmétique. Agnan, qui est le premier de la classe et le chouchou de la maîtresse, a dit que ce serait dommage de ne pas avoir arithmétique, parce qu'il aimait ça et qu'il avait bien fait tous ses problèmes. Eudes, un copain qui est très fort, voulait donner un coup de poing sur le nez d'Agnan, mais Agnan a des lunettes et on ne peut pas taper sur lui aussi souvent qu'on le voudrait. La maîtresse s'est mise à crier que nous étions insupportables et que si ça continuait il n'y aurait pas de photo et qu'on irait en classe. Le photographe, alors, a dit : « Allons, allons, allons, du calme, du calme. Je sais comment il faut parler aux enfants, tout va se passer très bien. »
appareil - camera
rater - to miss
chouchou - teacher’s pet
dommage - shame
un coup de poing - a punch
taper - to hit
insupportables - unbearable
Le photographe a décidé que nous devions nous mettre sur trois rangs; le premier rang assis par terre, le deuxième, debout autour de la maîtresse qui serait assise sur une chaise et le troisième, debout sur des caisses. Il a vraiment des bonnes idées, le photographe.
rangs - rows
debout - standing up
caisses - boxes
Les caisses, on est allés les chercher dans la cave de l'école. On a bien rigolé, parce qu'il n'y avait pas beaucoup de lumière dans la cave et Rufus s'était mis un vieux sac sur la tête et il criait : « Hou! Je suis le fantôme. » Et puis, on a vu arriver la maîtresse. Elle n'avait pas l'air contente, alors nous sommes vite partis avec les caisses. Le seul qui est resté, c'est Rufus. Avec son sac, il ne voyait pas ce qui se passait et il a continué à crier : « Hou! Je suis le fantôme », et c'est la maîtresse qui lui a enlevé le sac. Il a été drôlement étonné, Rufus.
cave - cellar
rigolé - fun
puis - then
étonné - surprised
De retour dans la cour, la maîtresse a lâché l'oreille de Rufus et elle s'est frappé le front avec la main. « Mais vous êtes tout noirs », elle a dit. C'était vrai, en faisant les guignols dans la cave, on s'était un peu salis. La maîtresse n'était pas contente, mais le photographe lui a dit que ce n'était pas grave, on avait le temps de se laver pendant que lui disposait les caisses et la chaise pour la photo. A part Agnan, le seul qui avait la figure propre, c'était Geoffroy, parce qu'il avait la tête dans son casque de martien, qui ressemble à un bocal. « Vous voyez, a dit Geoffroy à la maîtresse, s'ils étaient venus tous habillés comme moi, il n'y aurait pas d'histoires. »
lâché (lâcher) - to let go of
le front - forehead
guignols - clowns
salis (salir) - to get dirty
bocal - jar
histoires (plural) - trouble
J'ai vu que la maîtresse avait bien envie de tirer les oreilles de Geoffroy, mais il n'y avait pas de prise sur le bocal. C'est une combine épatante, ce costume de martien!
tirer - to pull
prise - to hold
épatante - super/splendid
Nous sommes revenus après nous être lavés et peignés. On était bien un peu mouillés, mais le photographe a dit que ça ne faisait rien, que sur la photo ça ne se verrait pas.
peignés (peigner) - to comb the hair of
mouillés - wet
« Bon, nous a dit le photographe, vous voulez faire plaisir à votre maîtresse? »
Nous avons répondu que oui, parce que nous l'aimons bien la maîtresse, elle est drôlement gentille quand nous ne la mettons pas en colère. « Alors, a dit le photographe, vous allez sagement prendre vos places pour la photo. Les plus grands sur les caisses, les moyens debout, les petits assis. » Nous on y est allés et le photographe était en train d'expliquer à la maîtresse qu'on obtenait tout des enfants quand on était patient, mais la maîtresse n'a pas pu l'écouter jusqu'au bout. Elle a dû nous séparer, parce que nous voulions être tous sur les caisses.
colère - anger
sagement - quietly
dû (devoir) - to have to
séparer - to split up
« II y a un seul grand ici, c'est moi! » criait Eudes et il poussait ceux qui voulaient monter sur les caisses. Comme Geoffroy insistait, Eudes lui a donné un coup de poing sur le bocal et il s'est fait très mal. On a dû se mettre à plusieurs pour enlever le bocal de Geoffroy qui s'était coincé.
enlever - to remove
coincé - stuck
La maîtresse a dit qu'elle nous donnait un dernier avertissement, après ce serait l'arithmétique, alors, on s'est dit qu'il fallait se tenir tranquilles et on a commencé à s'installer. Geoffroy s'est approché du photographe : « C'est quoi, votre appareil? » il a demandé. Le photographe a souri et il a dit : « C'est une boîte d'où va sortir un petit oiseau, bonhomme. — Il est vieux votre engin, a dit Geoffroy, mon papa il m'en a donné un avec parasoleil, objectif à courte focale, téléobjectif, et, bien sûr, des écrans... » Le photographe a paru surpris, il a cessé de sourire et il a dit à Geoffroy de retourner à sa place. « Est-ce que vous avez au moins une cellule photoélectrique? » a demandé Geoffroy. « Pour la dernière fois, retourne à ta place ! » a crié le photographe qui, tout d'un coup, avait l'air très nerveux.
boîte - box
engin - piece of machinery
parasoleil - sunshade
objectif à courte focale - short zoom lens
téléobjectif - telephoto lens
écrans - screens
paru (paraître) - to show
cellule photoélectrique - electric eye
On s'est installés. Moi, j'étais assis par terre, a côté d'Alceste. Alceste, c'est mon copain qui est très gros et qui mange tout le temps. Il était en train de mordre dans une tartine de confiture et le photographe lui a dit de cesser de manger, mais Alceste a répondu qu'il fallait bien qu'il se nourrisse. « Lâche cette tartine ! » a crié la maîtresse qui était assise juste derrière Alceste. Ça l'a tellement surpris, Alceste, qu'il a laissé tomber la tartine sur sa chemise. « C'est gagné », a dit Alceste, en essayant de racler la confiture avec son pain. La maîtresse a dit qu'il n'y avait plus qu'une chose à faire, c'était de mettre Alceste au dernier rang pour qu'on ne voie pas la tache sur sa chemise.
mordre - to bite
lâcher - to let go of
racler - to scrape
tache - stain/mark
« Eudes, a dit la maîtresse, laissez votre place à votre camarade. — Ce n'est pas mon camarade, a répondu Eudes, il n'aura pas ma place et il n'a qu'à se mettre de dos à la photo, comme ça on ne verra pas la tache, ni sa grosse figure. » La maîtresse s'est fâchée et elle a donné comme punition à Eudes la conjugaison du verbe : « Je ne dois pas refuser de céder ma place à un camarade qui a renversé sur sa chemise une tartine de confiture. » Eudes n'a rien dit, il est descendu de sa caisse et il est venu vers le premier rang, tandis qu'Alceste allait vers le dernier rang. Ça a fait un peu de désordre, surtout quand Eudes a croisé Alceste et lui a donné un coup de poing sur le nez. Alceste a voulu donner un coup de pied à Eudes, mais Eudes a esquivé, il est très agile, et c'est Agnan qui a reçu le pied, heureusement, là où il n'a pas de lunettes. Ça ne l'a pas empêché, Agnan, de se mettre à pleurer et à hurler qu'il ne voyait plus, que personne ne l'aimait et qu'il voulait mourir.
dos - back
fâchée - to anger
renversé - to spill
croisé - to bump into
esquivé - dodging/side-stepping
empêché - detained
La maîtresse l'a consolé, l'a mouché, l'a repeigné et a puni Alceste, il doit écrire cent fois : « Je ne dois pas battre un camarade qui ne me cherche pas noise et qui porte des lunettes. » « C'est bien fait », a dit Agnan. Alors, la maîtresse lui a donné des lignes à faire, à lui aussi. Agnan, il a été tellement étonné qu'il n'a même pas pleuré. La maîtresse a commencé à les distribuer drôlement, les punitions, on avait tous des tas de lignes à faire et finalement, la maîtresse nous a dit : « Maintenant, vous allez vous décider à vous tenir tranquilles. Si vous êtes très gentils, je lèverai toutes les punitions. Alors, vous allez bien prendre la pose, faire un joli sourire et le monsieur va nous prendre une belle photographie! » Comme nous ne voulions pas faire de la peine à la maîtresse, on a obéi. Nous avons tous souri et on a pris la pose.
consolé - to console
mouché - to blow the nose of
repeigné - to re-comb
tas - pile/heap
Mais, pour le souvenir que nous allions chérir toute notre vie, c'est raté, parce qu'on s'est aperçu que le photographe n'était plus là. Il était parti, sans rien dire.
raté - unsuccessful/failure
aperçu - to see
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A Thousand Years
Point de vu de Kara :
Je suis assise sur mon canapé depuis déjà plusieurs heures. Mon regard ne cesse de fixer la photo que je tiens entre mes doigts. Cette photo qui représente les derniers moments de notre amitié. Lena a toujours été tellement importante pour moi, que ma vie sans elle n'a plus aucun sens. Mon esprit dérive pour me remettre en mémoire ce fameux soir. Celui où je lui ai révéler être Supergirl.
Flash-back...
Lena : Je ne voulais pas rater une occasion de dire au monde entier combien tu es merveilleuse.
Moi : Non je... Lena je ne peux pas te laisser faire ça. Je ne le mérite pas.
Lena : Tu rigoles ? Je sais mieux que quiconque combien tu le mérites. Je t'ai vu risquer ta vie pour révéler les crimes de Lex...
Moi : Je suis Supergirl... Je m'exclame en lui coupant la parole.
Lena me regarde, abasourdie. Elle fronce ses sourcils, la bouche entre-ouverte. Je vois ses yeux devenir brillants de larmes comme les miens. Je ne peux plus faire marche arrière maintenant, alors je décide de retirer mes lunettes.
Moi : J'ai toujours été Supergirl... j'aurais dû te le dire il y a longtemps, je le sais. Je m'inventais des excuses, car on t'a fait du mal si souvent, et... Je me suis convaincue que je te protégeais. Et une journée tu étais tellement fâchée contre moi, contre Supergirl. Mais tu aimais toujours Kara. Et je pensais... Que si je pouvais être Kara, rien que Kara... Qu'on pourrait rester amies. J'ai été égoïste, j'avais peur. Et je ne voulais pas te perdre. Donc j'ai continué à faire semblant et je n'ai jamais arrêté. A chaque fois que je te cachais mon secret, je ne te protégeais pas, je te faisais du mal, comme le reste du monde, et j'en suis vraiment désolée. Je suis tellement désolée... Je t'en prie, dis quelque chose...
Fin Flashback
Mais elle ne m'avait pas répondue. Elle m'avait simplement regardé, les larmes aux yeux, avant de partir. Et aujourd'hui elle ne veut plus m'adresser la parole. Ce que je comprends parfaitement car je l'ai trahis, comme sa famille. La seule fois où j'ai revue la brune après cet épisode c'est lorsqu'elle est venue me voir à Cat Co après la mort de mon père. Elle m'avait simplement dit qu'elle était désolée. Ces simple mots avaient légèrement réchauffés mon cœur. Mais par la suite elle avait quitté les locaux et ne m'avait plus donnée de signe de vie.
Mes larmes dévalent mes joues quand je pense à tout ce que j'ai perdue. Mon amitié avec Lena faisait partie des choses les plus précieuses de ma vie. Aujourd'hui je n'ai plus rien. Winn est partie dans le futur avec Mon El, ma sœur à trouver l'amour, James a quitté Cat Co et j'ai perdu ma seule véritable amie.
Alex : Kara on a besoin de toi, un incendie vient de se déclarer à l'Ouest de la ville.
Je pose la photo sur ma table basse, et m'envole par la fenêtre de mon salon après m'être rapidement changée. Je plane au-dessus des immeubles, écoutant chaque bruit qui parvient à mes oreilles. Et c'est là que je réalise. Si je n'avais pas décidé de devenir une super héroïne, tout ça ne serait jamais arrivé...
Ellipse de plusieurs semaines...
Comme tous les jours, mon nom résonne à travers l'écran de ma télévision. Ou plutôt celui de Supergirl.
« Nous sommes toujours sans nouvelles de la dernière fille de Krypton. La fille d'acier n'est plus apparue à National City depuis maintenant trois semaines, laissant les crimes et délits reprendre le dessus. »
La ville se portait très bien avant Supergirl, alors j'ai décidé de laisser tomber ma cape. La police et les habitants n'ont pas besoin de moi.
??? : Kara, ouvre-moi s'il te plaît !
La voix de ma sœur résonne derrière la porte en bois blanc. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir de compagnie mais les coups répétitifs qu'elle donne contre celle-ci, me force à me lever de mon canapé.
Je tourne le verrou et entre-ouvre la porte avant de revenir sur mon canapé, me faufilant sous mon plaid. Alex referme la porte et soupir lorsqu'elle me voit.
Alex : Tu ne peux pas rester comme ça...
Moi : Pourquoi ? Je suis très bien « comme ça » ! Je lui réponds sèchement.
Alex : Je ne reconnais plus ma sœur et je m'inquiète terriblement pour toi. Je n'ai pas abordé le sujet « Lena » parce que je savais que ça te ferait du mal, mais là j'en peux plus. Kara Danvers n'abandonne jamais. Et Supergirl non plus...
Moi : Je ne veux plus être Supergirl ! La ville se débrouille beaucoup mieux sans moi.
Alex : Tu sais que c'est faux. Tu as toujours aidé les habitants, on a besoin de Supergirl et on a besoin de Kara Danvers pour rétablir la vérité.
Moi : Rétablir la vérité ? Je suis la plus grosse menteuse de la ville ! Tu ne trouves pas ça un peu ironique ? Je ne sauve pas les gens, je ne fais que les blessés. Supergirl et Kara Danvers sont exactement les mêmes. Pas parce que les deux représentent la même personne, mais simplement parce qu'elles sont toutes les deux hypocrites.
Alex : Tu n'es pas hypocrite. Tu as simplement voulu protéger une personne cher à tes yeux. Tu ne devrais pas t'en vouloir pour ça. Et en tant que meilleure amie, Lena devrait comprendre pourquoi tu as fait ça. Elle devrait te soutenir. Je ne dis pas ça seulement parce que tu es ma sœur mais parce que c'est la vérité.
Moi : Elle a raison de m'en vouloir. Je ne lui ai pas fait confiance. Depuis son enfance, les gens la trahissent les uns après les autres. Et j'ai continuée.
Alex : Tu ne l'as pas trahie Kara. Arrête de penser à ça. Supergirl est une femme forte mais Kara Danvers l'est encore plus. Je connais ma sœur et je sais qu'elle se battrait jour et nuit pour regagner la confiance de sa meilleure amie, qu'elle ferait n'importe quoi pour protéger les gens qu'elle aime. Prouve-moi que je ne me trompe pas, que cette personne existe toujours.
Sur ses dernières paroles, elle se retourne et quitte mon appartement, me laissant seule avec mes pensées.
Je me rappelle alors les dernières paroles de Cat Grant avant qu'elle ne s'envole pour Washington. Celles qu'elle m'a dites lorsque j'ai perdu Mon El.
Flash-back...
Cat : Votre douleur finira par passer. Voyez-vous, la chose qui fait que les femmes sont fortes, c'est parce qu'elles ont le crans d'être vulnérable. Nous avons la capacité d'aller au plus profond de nos émotions tout en sachant que quoi qu'il arrive nous referons toujours surface.
Fin flash-back...
Ellipse de quelques jours...
J'avais oublié à quel point voler pouvait m'aider à me sentir mieux, même sans ma cape. Je continue de croire que National City n'a pas besoin d'une super héroïne, mais Alex avait raison sur une chose. Je ne peux pas laisser Lena disparaître de ma vie sans m'être battue.
Je reste de longues minutes devant le balcon du bureau de la brune, stagnant au-dessus du vide. Je l'observe, assise sur le sofa blanc, sa tablette entre les doigts. Je pense qu'elle doit sentir ma présence car elle relève son visage dans ma direction. Quand nos regards se croisent mon cœur s'emballe. J'hésite entre partir et retourner me cacher dans mon petit appartement ou bien l'affronter.
Je finis par opter pour la deuxième option. Je me pose en douceur sur le grand balcon et prend une profonde inspiration avant de pénétrer dans le bâtiment. La PDG de LCorp ne bouge pas d'un centimètre. Elle me regarde avancer dans la pièce sans dire le moindre mots. Pendant de longues secondes nous nous regardons sans qu'aucune de nous n'ouvre la bouche. Son calme et son regard insistant me rendent de plus en plus nerveuse, me faisant baisser la tête.
Lena : Qu'est-ce que tu veux Kara ?
Sa voix est dure. Je relève les yeux et tombe sur ses iris vertes. Son regard remplis de dégoût glace mon sang d'ordinaire si chaud. J'avance de quelques pas vers elle avant de me stopper et de me lancer.
Moi : Je sais que je t'ai déçue, Lena, que j'ai trahie ta confiance. Tu as parfaitement le droit de m'en vouloir. Mais sache que malgré tout je serais toujours là pour toi, pour te protéger. Et je ferais tout pour que tu me pardonnes. Même si ça doit prendre plusieurs milliers années. C'est pourquoi je viens de publier une vidéo sur le site de Cat Co, révélant qui je suis. Après tout, la ville entière mérite de savoir qui est réellement Supergirl même si ça me met en danger. J'ai été lâche, mais à partir de maintenant, ce défaut ne fera plus partie de moi. Tu me manques Lena. Je ne te demande pas de me pardonner, juste de... Juste de ne plus m'ignorer...
Lena : Lex avait raison. Vous les Kryptoniens, vous pensez être meilleurs que tout le monde alors qu'en réalité, vous ne valaient pas mieux. Vous n'êtes que des hypocrites. Tu veux savoir la vérité Kara ? Je sais qui tu es depuis des mois, depuis que j'ai tué mon propre frère.
Ses paroles me font l'effet d'une bombe de kryptonite.
Moi : Pourquoi est-ce que tu n'as rien dit ?
Lena : Je voulais voir pendant combien de temps tu allais encore te moquer de moi, ta soi-disant meilleure amie ! Tu sais ce que ça fait de se sentir humilier, déçue par une personne qui prêtant être ton amie ? Je pensais que tu étais différente des autres, mais j'avais tort.
Moi : Tu crois que je t'ai mentis par plaisir ? Tu crois que ça été simple pour moi ? Tu penses que je n'avais pas réfléchis aux conséquences de mes actes ? Je n'ai jamais demandé à ce que tout ça arrive. Je n'ai jamais voulu que ma planète explose, je n'ai pas demandé à atterrir sur terre et à avoir des pouvoirs, je n'ai jamais voulu te faire de mal. Je n'ai rien demandé de tout ça et pourtant c'est arrivé. Et si Supergirl n'avait pas existait, tu serais morte aujourd'hui. Personne ne t'aurait sauvée lorsque tu es tombée de se balcon, ou lorsque Edge ta mis dans un avion pour te tuer et détruire la ville et j'ai failli mourir pour sauver Sam. Alors oui, je t'ai mentis sur mon identité, mais mes sentiments pour toi on toujours étaient sincères.
Des perles salées dévalent mes joues à toute vitesse. Je suis blessée mais aussi en colère contre la brune. Lorsqu'elle se rend compte de mon état, elle fait un pas vers moi mais je ne la laisse pas faire. Je cours jusqu'à son balcon et m'envole en direction mon appartement. Je me pose dans mon salon des larmes pleins les yeux, avant d'être propulsée à l'autre bout de celui-ci.
Ellipse...
Je me réveille, étourdie, faible. Je regarde autour moi, mais je ne reconnais pas l'endroit où je me trouve. On dirait un ancien entrepôt. Je suis assise, les mains attachée dans le dos. À plusieurs centimètres devant moi, est posé un tube de couleur verte.
??? : De la kryptonite. Il n'y en a pas assez pour vous tuer, mais la quantité est parfaite pour vous affaiblir, Kara Zor El. Du moins, pour l'instant. S'exclame un homme en marchant vers moi.
Moi : Agent Liberty !
Liberty : Divulguer votre véritable identité était une erreur pour vous, mais une excellente idée pour moi. Vous n'avez pas idée à quel point je me réjouis de pouvoir vous éliminer ! A cause de vous, j'ai perdu tout ce à quoi je tenais. Ma femme est morte et mon fils ne veut plus me voir !
Moi : Ce sont vos actes qui ont tués votre femme, je n'y suis pour rien !
Liberty : C'est faux, si vous n'aviez pas atterri ici, aucun autre Alien n'aurait fait la même chose et nous aurions été en paix. Maintenant je vais pouvoir en finir avec vous...
Au même moment au DEO... Point de vu externe :
Alex : Brainiac est-ce que tu peux me localiser Kara ? Je n'arrive pas à la joindre et elle n'est pas chez elle.
Brainiac : Les radars détecte une présence extraterrestre dans un vieille entrepôt à trois rue d'ici, ainsi qu'une faible quantité de kryptonite !
Alex : Oh non Kara ! Ok les gars on se bougent, Supergirl est danger, à nous de jouer.
Point de vu de Kara :
Liberty : J'ai une dernière question à vous poser avant d'en finir avec vous. Pourquoi avoir pris un tel risque ? Vous saviez quand divulguant votre identité vous seriez en danger ! Oh non laissez-moi deviner. Je paris que c'est pour Lena Luthor, n'est-ce pas ?
Il se tient là, juste devant moi. Une lame de kryptonite dans la main gauche. Mon corps est tellement affaibli, que je sais que suis devenue humaine. Si cette lame transperce ma peau, alors ma vie sera terminée.
Moi : J'ai fais ce que j'avais à faire et je ne regrette rien. On m'a envoyée sur Terre pour faire le bien autour de moi et c'est ce que j'ai fait. Vous pouvez m'enlever la vie si vous le souhaitez, je n'ai pas peur de la mort ! Ça apaisera certainement votre conscience mais cela ne fera pas revenir votre femme.
Liberty : Ne parlait pas d'elle !
Alex : Agent Liberty éloignez-vous et posez votre arme immédiatement !
Ma sœur se tient là, debout, à quelques mètres de nous, une arme entre les mains. Son regard est dur mais j'arrive aussi à y lire de la peur.
Liberty : Vous pensez être forte mais vous ne l'êtes pas.
Alex : KARA NON !
Alex tire à plusieurs reprise, faisant s'écrouler l'homme devant moi. Elle se précipite vers moi mais c'est trop tard. La lame de kryptonite est enfoncée profondément dans mon ventre.
Alex : Accroche-toi Kara, on va te soigner ! Elle s'exclame en retirant la lame avant d'appuyer sa main sur la plaie saignante.
Moi : Non Alex c'est trop tard ! Je lui réponds alors que je sens le goût du sang envahir ma bouche.
Alex : Non ne dis pas de bêtises, on va t'emmener au DEO et te soigner. Tu as déjà survécu à pire que ça.
Moi : Alex écoute moi. La kryptonite m'a trop affaiblie, je suis humaine et aucun humain ne peut survivre à ça. S'il te plait, promet-moi que tu vas tout faire pour garder Kelly auprès de toi et que tu vas veiller sur Lena...
Alex : Non Kara arrête de parler comme si tu allais mourir, je refuse de te promettre quoi que ce soit !
Je n'ai pas le temps de lui répondre que je m'écroule sous la douleur incessante de mon ventre. Mes yeux se ferment et je me retrouve plongé dans le noir complet.
Ellipse...
Mon corps me fait atrocement mal, je ne peux pas bouger sans ressentir une douleur atroce dans chacun de mes membres. Au loin j'entends des voix mais je ne comprends pas ce qu'elles disent. Doucement mes paupières se soulèvent et papillonnent pour s'habituer à la forte lumière. Est-ce que je suis morte ? Si c'est le cas, pourquoi est-ce que mon corps me fait aussi mal.
Mes membres tressaillent lorsque je sens une main se poser sur la mienne. Je tourne lentement ma tête vers celle-ci et aperçois ma sœur.
Alex : Kara ? Est-ce que tu m'entends ?
J'incline doucement ma tête pour lui dire que oui. Elle sourit avant de m'expliquer la situation. Au fur et à mesure de ses paroles mes souvenirs reviennent. Elle l'a fait, elle a réussi à me sauver alors que je me sentais mourir. Cette fille m'étonnera toujours. Je souris bêtement avant de fermer mes yeux et de me rendormir.
Ellipse de quelques jours...
Ce matin Alex m'a laissée sortir de ma capsule solaire. J'ai repris suffisamment de force pour pouvoir rentrer me reposer chez moi. Je suis allongée sur mon canapé lorsque quelqu'un frappe à ma porte. Étant la plus prudente possible je regarde à travers celle-ci avant de me lever pour l'ouvrir.
Quand je l'ouvre je tombe nez à nez avec Lena. Je laisse la porte ouverte et marche jusqu'à mon frigo pour me servir à boire. La brune rentre dans mon appartement d'un pas hésitant. Nous restons de longues minutes face à face sans rien dire. Finalement Lena finit par briser ce silence pesant.
Lena : Comment est-ce que tu te sens ? Alex m'a prévenue que tu étais rentré chez toi !
Moi : J'ai connu mieux mais je vais bien, merci !
Lena : Écoute Kara je... Je suis désolée. Tu avais raison, sans toi je serais morte. Tu me protèges depuis qu'on se connait, et tu n'as pas arrêter quand j'étais en colère contre toi, enfin Supergirl. J'ai été déçue c'est vrai mais tu viens encore de me prouver que j'avais tort. Tu as révélé ton identité au monde entier pour moi, tu as pris des risques, tu as failli mourir, pour essayer d'avoir mon pardon. Au final c'est moi qui ne te mérites pas. J'aurais dû te soutenir au lieu de te tourner le dos. Aujourd'hui c'est moi qui vient te demander de me pardonner ! Et je comprendrais très bien que tu ne veuilles pas le faire...
Elle à l'air tellement sincère. Son regard émeraude est brillant de larmes, et sa lèvre inférieure est coincée entre ses dents, signe qu'elle est nerveuse. C'est vrai qu'elle m'a blessée, mais au final c'était un retour mérité. Mais maintenant j'en ai marre, je ne veux me battre contre elle, je ne veux plus qu'on passe notre temps à se disputer.
Je pose mon verre sur la table et m'approche d'elle avant de la prendre dans mes bras. Son contact m'avait terriblement manqué. Et même si elle me rend mon étreinte avec enthousiasme et soulagement, je sais qu'il va lui falloir du temps pour avoir de nouveau confiance en moi. Mais je serais là et je ferais ce qu'il faut pour la protéger. Tout comme les habitants de National City. Supergirl va faire son grand retour.
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Les sorcières ne sont pas des femmes
Proposition de performance Exposition « Sorcières d'aujourd'hui » MPAA Bréguet Sabin Automne 2019
PROTOCOLE :
Selon la sorcière et plasticienne Camille Ducellier, la sorcière est celle qui occupe l’entre-deux, qui reste en suspens et en mouvement permanent. Cela participe à expliquer le statut singulier qu’elle occupe partout, sa marginalité voire son exclusion (parfois volontaire, souvent subie) de tout groupe ou communauté qu’elle traverse. La sorcière semble incarner un point d’équilibre entre deux états, deux lieux que nos sociétés binaires opposent. La sorcière explore les états-frontières, occupe des espaces considérés comme des lieux de passage, où l’on ne s’attarde pas, que l’on ignore souvent (la forêt, la rivière...). Elle occupe aussi des états d’entre-deux du corps (biologique ou social) : entre féminin et masculin, entre enfant et adulte, entre vivant et mort. En ce sens elle est une figure queer et intersectionnelle puissante. Elle peut même explorer la fusion entre différentes formes de vies, humaine, animale, végétale, machine... et s'apparente alors à la figure de la cyborg (Donna Haraway).
Que se passe-t-il lorsqu’un corps change d’état ? Y a t-il un moment où le corps n'est pas en train de changer ? La sorcière semble avoir la capacité d’occuper en permanence l’étape liminaire, étape intermédiaire et cruciale de tout rite de passage (van Gennep) : période trouble, indéterminée, correspondant à l’auto-transformation performative du sujet, qui passe mystérieusement d’un état à un autre. La sorcière se distingue par son refus de transitionner d’un statut à un autre, elle choisit de rester dans l’état liminaire, transitionnel, elle reste sur le pont, performe un rite de passage qui n’en finit pas de passer, refuse de traverser.
La sorcière est métamorphe, elle traverse les époques et les cultures, multipliant les visages, s’adaptant et se transformant en permanence. Elle se réinvente constamment, mute, elle est multiple, en devenir perpétuel. Sa capacité à occuper l’entre deux, à refuser la binarité, la stabilité et l’immobilité, provoque le système hétéro-patriarcal en place, fondé sur une hiérarchisation strictement verticale des genres, races, classes, etc. Or la sorcière est fluide, plurielle, une et tou.te.s à la fois, symbole de queerness et également de sororité voire d’adelphité [pendant neutre de fraternité (masc) et sororité (fém)].
Pour toutes ces raisons la figure de la sorcière est envisagé comme symbole de liberté et de lutte via un processus de réappropriation du terme sorcière – construit originellement comme une insulte, une marque d’infamie – qui peut, dans un contexte où les chasses aux sorcières n’existent plus, devenir marque de fierté et de rassemblement des minorisé.e.s (c'est le cas dans les 60's et à nouveau aujourd'hui). Le philosophe Paul B. Preciado nous dit qu’il faut « établir une alliance transversale et universelle des corps vivants qui veulent s’extraire de ces normes. » Nous pensons que la sorcière peut être le symbole de cette nouvelle révolte des corps vivants, notamment parce qu’elle peut incarner l’hybridation de toutes les formes de vie (humaine, animale, végétale, minérale, astrale, machine…). Cette révolte suppose l’horizontalité, l'égalité (même plus : la fusion) des différentes formes de vies, et intervient dans la continuité et la résurgence des luttes écoféministes des années 1980-90, qui identifiaient l’oppression systémique des femmes et la destruction organisée de la nature comme deux effets d’un même système patriarcal.
Je propose d’expérimenter le devenir continuel propre à la sorcière en performant ma transition, mon passage d’un état d’humainE à celui d’autre chose, sorte d’assemblage hybride d’autres formes de vies. Le temps de la performance/rituel est celui de ma transformation, cet état liminaire que je tenterai d’étirer au maximum (10-15 minutes), pour évoquer son éventuelle éternité et l'infinité du devenir.
Sur scène, dans un cercle de sel, à l’aide de toute sorte de matériaux préparés en amont (branchages, fleurs, poils, plumes, animaux empaillés, argile, peinture, paillettes, film plastique, scotch, prothèses en plâtre ou papier mâché…….) je m’hybride, j’explore l’état frontière, je deviens autre. Rite de passage qui ne finit jamais – j’arrive habillée (état préliminaire), puis étends le plus possible l’état liminaire (me déshabiller = j’abandonne mon statut de femme ; puis me transformer = je deviens autre chose), il n’y a pas d’état final, la transition n’est jamais complètement finie, je suis en perpétuel devenir, je reste dans l’entredeux, mi femme mi homme mi bête mi plante mi machine etc. Autre chose qu’une femme, surfemme, ogresse, monstre.sse, cyborg, figure puissante sœur de la sorcière, partageant avec elle un fort lien à la nature, la dangerosité, la marginalité, la capacité de muter et de lutter pour le droit à une identité fluide et instable, libre de toute binarité et stabilité restrictives et stériles, capable – on espère – de faire trembler les fondations du patriarcat.
Vous trouverez plus bas une ébauche de texte (en cours de travail) qui sera préalablement enregistré et diffusé pendant l'action.
RÉFÉRENCES ET INSPIRATIONS :
TEXTES : Camille Ducellier, Starhawk, Paul B. Preciado, ïan Larue, Donna Haraway, Judith Butler, Anne Creissels, Valeska Gert, Adel Tincelin….
OEUVRES :
Ana Mendieta
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Olivier de Sagazan
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/47f41fec75d6e5ed6d6010e0a9dbb046/0f260fa8a91d688a-75/s400x600/ff5e140bde845f0b93daaf0cc9daf7ce03086ee9.jpg)
Rébecca Chaillon
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Rebecca Horn
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Collectif Art orienté objet
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Moon Ribas
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« (...) Vous ne renoncez pas à ce flottement mystique au-dessus de l'eau. Vous êtes restée sur le pont avec sérénité. Ils vous disent insaisissable, entre deux, en suspens constant. C'est étrange comme vous ne vous êtes jamais attardée dans aucune communauté, comme repoussée sans cesse à l'extérieur par une force inconnue. Vous êtes joueuse et c'est pire qu'avant. Vous voilà désormais à vous balancer impunément, à provoquer votre vertige, giflée par les vents contradictoires. »
Camille Ducellier, Le guide pratique du féminisme divinatoire
“J'ai la peau qui gratte. J'ai des boules qui poussent sur les épaules et sur les cuisses. On dirait qu'il y a quelque chose qui demande à sortir de moi. Mon corps se transforme ou en tous cas demande à devenir autrement. Ca me démange, je gratte le vernis sur les ongles, regarde j'ai des bourgeons qui poussent au bout des doigts ! Sous la peau, les écailles, sous la jupe les poils, l'écorce, la sève et la peau d'agrumes. Jeudi j'ai trouvé un essaim d'abeilles dans mon chignon. Hier soir encore il a percé mon front et une corne en est sortie. N'est pas licorne qui veut mais sur le coup ça m'a fait bizarre j'avoue. Je me transforme je transitionne je deviens autre chose et sans trop savoir ce que c'est j'aime bien ça me chatouille sous la peau et peu à peu je prends plus de place. C'est agréable de m'étendre, de me répendre, de laisser s'éloigner les limites de mon corps. Je crois que c'est parce que j'ai beaucoup lu ces derniers temps.
Simone m'a dit qu' « on ne naît pas femme mais [qu']on le devient ». Je ne voyais pas trop le rapport avec moi jusqu'à ce que je décide de laisser pousser mes poils sous mes aisselles, et puis un jour des plumes en sont sortis, j'étais un peu estomaquée. Parlons en de mon estomac. Clairement quelque chose ne va pas ça bouge dans tous les sens et ça circule en forme de spirale. Je mange je mange je mange c'est peut être pour ça que je déborde de partout ? Ma peau ne suffit plus à contenir tout mon dedans, jamais je n'aurai pensé être aussi grande, la peau s'étire et se craquelle au dehors pour laisser grossir le dedans.
Judith m'a expliqué qu'en fait le terme femme renvoie lui-même à un processus, un devenir, une expression en construction dont on ne peut pas, à proprement parler, dire qu'il commence ou qu'il finit. Alors c'est ça ? On ne finit jamais de devenir une femme ? Devenir est une activité prenante et qui dure toute la vie pour toutes les filles, et même pas que les filles, d'après Judith (et je la crois car elle n'est pas n'importe qui), on deviendrait toustes quelque chose en permanence. Elle appelle ça la performativité. Performer notre devenir perpétuel, jouer le jeu du genre auquel on nous a assigné.e, ou bien un autre, ou bien plusieurs, ou bien tout mélanger.
Quand j'ai lu ça j'ai tenté d'abandonner le rôle de femme auquel je commençais pourtant à m'habituer. On s'habitue à se ratatiner. J'ai d'abord redoublé la couche de mascara jusqu'à ce que mes cils m'en tombent, puis j'ai constaté qu'à la place de mes cils, des branches de cerisier ont poussé, et quand au printemps mes cils ont fleuris, je n'y voyais plus grand chose mais j'ai trouvé ça joli.
A force de marcher pieds nus j'ai de la corne sous les talons. Rien d'anormal me direz-vous alors je ne me suis pas inquiétée mais l'autre matin j'ai constaté que des racines avaient poussé sous mes pieds. Enracinée, j'ai failli m'offusquer du cliché : une belle plante. Mais plantée dans ma moquette et sous la terre deux étages plus bas, et les bras écarquillés vers le ciel imaginaire de mon plafond, j'ai senti un drôle de truc : j'étais pile entre les deux. J'étais comme la fleur qui puise l'énergie de la terre en même temps qu'elle capte celle du soleil. Au bout de quelques jours même si des fourmies me grimpaient sur les hanches et que mon menton bourgeonnait pas mal, j'ai développé quelques beaux pétales tout autour de la tête.
Ma peau s'ouvre, elle est poreuse comme jamais, et si je pense à m'arroser régulièrement j'aurai bientôt toute une pelouse sur les mollets. Les limites de mon corps s'étendent, et même en me concentrant j'arrive à toucher du bout des branches le coeur des autres. Niveau vulve je surveillais, j'avais hâte de voir les changements, jambes ouvertes devant mon miroir de poche. Au début j'avais espéré des lys à la Georgia O'Keefe, j'y croyais encore quand j'ai vu la tige mais au final j'ai eu un gland. Un très beau gland. Rond et brillant, rose écarlate et tendu vers le monde, plein d'électricité. Une merveille ! Ma voix aussi a changé : j'ai mue. Jusqu'ici haut perchée et couverte par le bruit du vent et des hommes qui m'expliquent la vie, elle gagne en fermeté, neutralité et universalité. J'ai la voix qui part en sucette. Ca part du ventre et ça n'a pas de tête. Une voix hachée, désincarnée, une voix sans bouche ou avec toutes les bouches. Ce n'est plus tout à fait ma voix, j'aime à penser que c'est la notre, à nous toustes.
Avec tout ça j'ai compris que ma transformation allait au-delà d'un soi-disant retour à la nature. Retour vers quand ? Monique me dit « fais un effort pour te souvenir », mais je veux aller ailleurs. Nature de quoi ? Ça n'avait pas beaucoup de sens depuis le début, ma chatte n'est pas un potager à cultiver et j'étais déjà cocotte poulette bécasse chienne cochonne et féline à la fois merci pour ça. Non je ne veux pas être Gaïa ou une de ses jumelles parce que j'ai bien écouté quand Donna a dit qu' « il vaut mieux être cyborg que déesse ». Je suis cyborg. Je suis hybride. Je suis plurielle. Je suis tout à la fois. J'ai abandonné la condition de femme parce qu'elle était incompatible avec nos libertés. Je renonce à m'objectifier, je m'animalise, me végétalise, me masculinise, me démasculinise, me minéralise, me robotise, me défiminise, me reféminise, me surféminise. Je ne choisis pas. Je prends et je ne jette rien alors forcément je gonfle un peu mais comme ça on me voit mieux. Je te montre que ça n'a aucun sens puisque je vais dans tous les sens. Je m'indigne, je pleure et je suis allongée par terre, je m'étends partout, je répands mes liquides, je suis en train de devenir autre chose. Je mêle mon désir d'horizontalité à mes envies d'hybridité. Je mute, je lute pour me sortir de ta binarité qui me fait mal aux yeux qui me fait mal au dos et écrabouille mon plexus solaire. Je m'articule à toi et à toustes les autres, humains et non humains.
Paul B. pense qu'il faut « établir une alliance transversale et universelle des corps qui veulent s'extraire des normes. » J'ai porté mon corps volontaire pour participer à amorcer cette alliance. Mi femme mi homme mi bête mi plante mi pierre mi machine mi tout. Je reste là, sur le pont, entredeux, entre plus que deux en fait. Je ne choisis plus de côtés et c'est tant mieux. Comme ça je suis plus grande et on m'entend mieux quand j'appelle mes soeurs sorcières sirènes centaurEs fantômettes méduses amazones et putains en tout genre. Toustes ensemble on mute, on précipite l'apocalypse et tant mieux : qu'il meurt ce monde fatiguant ! Qu'il laisse nos multitudes kaléidoscopales éclore et s'exhiber, s'exciter toutes seules et toutes ensemble, exercer leur puissance trans, briller sans retenue, déblatérer leurs histoires pas encore écrites ou bien jamais écoutées, et vivre.”
Caroline Dejoie
Je vous remercie de votre attention.
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Vendredi 14 août 2020
Les affres de l'amour et Paris
Je suis rentré de Paris depuis plusieurs jours, et ce n'est qu'aujourd'hui que je me met à écrire, j'aurais dû le faire plus tôt, j'ai pas mal pensé à ce que j'allais écrire.
Je voulais commencer par parler de la recherche de l'amour. En effet, ça va faire bientôt un an que je demeure célibataire (mon Dieu que le temps file vite).
Une année passée sur les applis de rencontres (Tinder, Okcupid et Happn). Des dizaines de conversations avec des filles de tous les coins de France (et parfois du monde), conversations qui pour la totalité ont fini de façon précoces (les filles s'ennuient vite, c'est dingue, et pourtant croyez moi je ne suis pas le mec le plus chiant). Et aucun foutu rencard. Un an sans rencard. Pourquoi est ce que j'insiste ? Pourquoi est ce que je m'obstine ? Eh bien il faut croire que je suis attaché à l'amour. Je l'ai connu quelques fois et c'était trop agréable pour que j'abandonne cette quête aujourd'hui. Après tout je suis encore jeune, j'ai le droit d'y croire encore, non ?
Alors je vais continuer l'éternelle quête en espérant que l'une de mes âmes sœurs ne finissent par croiser mon chemin.
La semaine dernière, je suis allé à Paris. C'est mon trip annuel, voilà au moins 9 ans qu'il ne se passe pas une année sans que je ne mette un pied à la capitale. J'aime beaucoup cette ville. Mais cette année j'ai choisi la mauvaise période : nous étions en pleine canicule et ça m'a posé quelques problèmes. Pour une raison que j'ignore, ma santé s'est détériorée depuis l'an dernier et j'ai été pris de divers symptômes handicapants durant mon séjour, symptômes tels que le souffle court, mal aux jambes, mal au dos, bouche vite totalement sèche, déshydratation...J'étais incapable de faire 100 mètres sans devoir m'arrêter et j'étais autant incapable de suivre Flora. Ah, Flora, la cousine, parlons en : elle marche très vite et elle monte les escaliers à une vitesse folle ! Pour ceux qui l'ignorent, c'est elle qui m'a encore hébergé, dans son appartement du 18ème. J'ai un peu, non, beaucoup honte de mon état physique durant ce séjour parisien et de l'image que j'ai pu donner de moi. Mais enfin, Flora ne m'en tiendra peut être pas rigueur, elle est gentille comme tout. C'est une personne lumineuse et positive. Je suis si content de l'avoir dans ma vie ces dernières années !
Le premier soir, nous sommes allés voir un film dans un cinéma en plein air à La Villette. C'est à cette occasion que j'ai pu rencontrer le copain de Flora. Il nous a rejoint accompagné d'une amie à lui qui est originaire d'un pays lointain du genre Australie ou Nouvelle-Zélande, le genre d'endroit lointain qu'on ne visite qu'après une journée entière passée dans des avions. Elle avait l'air très sympa, tout comme Kodjo.
Lui et elle sont anglophones à la base, mais ils parlaient tous deux un très bon français. Ainsi, nous étions tous les quatre sur cette pelouse, parmi d'autres dizaines de gens à voir un film (« Grizzly Man »)tout en buvant bières et soda, et en dégustant du pop corn. Pendant cette séance de cinéma j'ai repris mes forces et à la fin du film j'ai renoncé à prendre le uber que je pensais devoir appeler au préalable. Mes batteries étaient complètement rechargées et j'ai finalement passé une excellent soirée.
La suite du séjour s'est déroulé dans une chaleur extrême. Nous avons pas mal chillés, notamment au joli parc des Buttes-Chaumont. J'ai bu durant ces quelques jours une quantité indécente de coca cola. Et à plusieurs reprises nous avons pris des uber pour m'éviter de crever d'avoir trop marché. Flora était ravi de bénéficier d'un chauffeur, « comme les riches » disait elle. J'ai dépensé en tout et pour tout 89€ en uber, ce qui est raisonnable (surtout si je compare avec la dernière fois où Marz et moi étions à Paris, j'avais dépensé durant ce séjour environ 400€ de uber, oui, ça fait beaucoup j'en suis conscient mais le uber est un luxe dont j'adore jouir).
J'ai aussi pu acheter le cadeau d'anniversaire de mon neveu (il fêtera ses 2 ans dans un peu plus d'un mois) : une magnifique paire de Air Jordan One, un modèle proche de celles que je porte moi-même. Malgré leur taille qui les fait passer pour des porte-clés elles m'auront coûté une petite fortune mais, vous savez quoi, je n'ai aucun regret, et j'ai hâte de voir Paul les porter. A la fin du séjour, je n'avais rien acheté pour moi, ni disque ni livres, parce que je n'ai pas eu de coup de cœur mais aussi parce que je n'avais besoin de rien.
Je suis parti le dimanche où un train m'attendait dans l'après-midi, ce qui m'a laissé le temps de manger avec mon cousin Jimmy. Je ne vois Jimmy que très rarement, c'était exceptionnel. Et lui ne voit de la famille que moi depuis ces dernières 5 années. Je suis le seul, avec mon frère, qui vient régulièrement à Paris. Alors j'ai arrangé ce repas pour l'occasion. Je comptais bien lui payer une bouffe parce qu'à notre dernière rencontre il m'avait payé à manger. Mais, encore une fois, il a insisté pour payer le repas et je n'ai rien pu faire pour l'en dissuader.
Nous avons parlés de nos vies. Lui semble assez occupé. Il travaille dans un restaurant brésilien. Il a une femme (une npuvelle depuis la dernière fois), ce qui ne l'empêche pas de traîner encore sur Tinder (parce qu' »il y a trop de femmes sur cette terre », m'a t il dit, « trois ou quatre fille pour un mec », ce à quoi j'ai répondu « mais qui a piqué ma part ?! »), ne voit plus sa fille (qui est désormais une adolescente de 17 ans) depuis deux ans. Après avoir mangé nous sommes allé à la gare et nous avons parlé, enfin surtout lui, de la vie, du monde du travail, il m'a expliqué pourquoi il était important pour moi que je trouve un job, m'a parlé des filles, tout ça... Et là dessus nous nous sommes quittés, après qu'il m'ait suggéré que je vienne manger un tajine fait par sa femme lors de mon prochain séjour à Paris. J'ai été heureux de le revoir (lorsque nous étions enfants c'était mon cousin favori et nous avons commis mille délits ensemble).
Je suis finalement rentré chez moi, j'aurais dépensé environ 400€ à Paris. Il me reste encore un peu d'argent que je donnerais à mes parents pour qu'on ait quelque chose dans l'assiette ce mois-ci, cependant, je n'ai pu m'empêcher d'acheter deux bouquins, parce qu'on ne se refait pas !
Hier, j'ai vu Canel, nous avons bu un verre ensemble et nous avons été chez Spliff. J'espère avoir l'occasion de la revoir bientôt, avec Justine, les deux ensemble si possible puisqu'elles se sont si bien entendus la dernière fois lors de leur première rencontre. Ce sont mes deux meilleures amis. Avec Canel nous passons des heures à parler de culture, de cinéma, de littérature et de notre vie sentimentale foireuse. Sur messenger Je crois que j'ai quasiment très peu parlé d'elle ici, pourtant, depuis deux ans elle tient une place importante dans ma vie, avec Justine. J'espère qu'on arrivera à s'organiser un truc tous les trois prochainement.
Bande son : Greatest Hits, The Cure
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Ethalia - Chapitre 3
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 3498 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : Salut, je vais pas vous mentir j’ai pas énormément de choses à dire dans cette note d’auteur, à part que j’ai publié deux chapitres dans la même journée, pour être honnête je peux en mettre plus mais je dis qu’il faut vous faire un peu patienter, sinon c’est pas drôle ; ).
Crédit au propriétaire du gif.
Chapitre 3
Il était 22h, la fête d'orientation avait commencé il y a maintenant plusieurs heures, j'étais en train de profiter au maximum de Geom Jeong et de Hi Jin, c'était les derniers instants passés ensemble avant un bon bout de temps, on était en train de boire un verre de jus de pomme, à parler joyeusement un peu à l'écart des plus vieilles adultes.
'' Bon alors, les filles qu'est-ce-que vous allez choisir comme orientation alors? '' demandai-je en prenant une gorgée de jus de pomme.
'' Uhmm, je pense me spécialiser dans les plantes botaniques! '' s'exclama Hi Jin.
'' Et moi dans l'études des plantes. '' a répondu ensuite Geom Jeong.
'' Waouh! Je ne savais pas! ''
'' Hehe! Tu ignores bien des choses sur nous Yo Jeong! '' déclara Hi Jin se grattant l'arrière de la tête.
'' Haha, vous me cachez des choses ! Petites malignes ! '' dis-je mon poing contre le haut de leur tête tout en rigolant et souriant à pleines dents.
'' Ah Yo Jeong, arrête ! Tu me décoiffes ! '' grommela Hi Jin semblant mécontente.
'' Hahaha d'accord ! '' finis-je en enlevant mes mains du haut de leur crâne.
'' Yo Jeong. '' appela Geom Yeong, pendant que Hi Jin était en train de recoiffer. '' A quelle heure devras-tu partir? ''
'' Je ne sais pas trop, je n'y ai pas trop pensé '' Geom Yeong acquiesça doucement en prenant une gorgée de son jus.
'' Je te connais je sais que tu n'as pas envie d'assister à la cérémonie, alors tu devras partir avant minuit. ''
'' Je vois, merci Hi Jin, je n'y avais pas trop pensé en fait '' révélai-je en me grattant ma lèvre inférieure de gêne, dans les moments comme celui-ci, j'ai toujours eu ce réflexe de me gratter ma lèvre, je ne peux pas m'en empêcher.
'' Ahlala, tu n'as pas changé Yo Jeong ! '' déclara-t-elle en me frottant un peu la tête.
'' Les filles ! Ne tardez pas trop la cérémonie va bientôt commencer ! '' s'exclama soudainement une des plus vieilles femmes de notre village.
A sa déclaration, je sentis un énorme poids se mettre soudainement dans mon cœur, dans quelques deux heures, j'allais partir seule dans un monde dont je connais juste les histoires de voyage de ma mère et les quelques croquis qu'elle a dessiné dans son carnet, je serai seule sans aucune personne de ma race pour m'aider, je commençai petit à petit à paniquer et mes deux amies l'avaient bien remarqué.
'' Yo Jeong '' appela doucement Hi jin '' Certes Geom Yeong et moi ne serons pas là physiquement mais... '' elle s'arrêta pour poser son verre de jus de pomme, elle prit une des mains de Geom Yeong et une des miennes puis elle les colla entre elles, les pressa contre mon cœur et dit de sa douce voix '' Mais on sera toujours là avec toi. Ici. ''
'' Oui Hi Jin a raison, sache qu'on sera toujours avec toi, qu'on t'encouragera toujours même si nous ne sommes pas là avec toi physiquement.''
'' Merci les filles, ça fait vraiment du bien... '' révélai-je en serrant plus leur main dans la mienne tout en les regardant, sentant les larmes montaient. '' Mais... Sachez que vous allez énormément me manquer... '' confiai-je les larmes coulant sur mes joues et en enveloppant nos mains dans ma deuxième libre et en les collant contre mon front.
'' Nous aussi Yo Jeong, nous aussi... '' confia à son tour Hi Jin la voix tremblante en se baissant pour poser son front contre le haut de mon crâne, Geom Jeong s'est ensuite rajoutée à nous en nous enlaçant de son bras libre, j'ai ensuite senti de l'humidité contre mon crâne indiquant alors qu'Hi Jin était, elle aussi, en train de pleurer.
Et nous restions ici, entre nous, à pleurer ensemble, derrière le bruit des tambours, des bavardages et des rires des femmes de notre village, à pleurer ma prochaine liberté dans quelques heures.
Il était maintenant 23h20, et j'étais en route vers la cabane de Man Yeo, accompagnée de mes deux meilleures amies, elles avaient toutes les deux insisté pour m'y accompagner, nous traversons nos bois avec des lampes, j'avais le sac en tissu de ma mère sur le dos et avançais dans les bois, le même que tout à l'heure, mais aussi de l'excitation de pouvoir enfin sortir d'ici, de cette prison.
J'étais en train de m'imaginer le monde extérieur, comme il devrait être magnifique ! Je suis sûre qu'il est, j'ai hâte de pouvoir enfin découvrir d'autres races, si différentes des elfes, mais aussi toutes les herbes médicinales, j'ai envie de découvrir ce monde.
Encore plongée dans mes pensées, nous atteignions enfin la petite cabane en bois de Man Yeo, on pouvait apercevoir la silhouette de celle-ci encore à l'intérieur de sa cabane.
On s'approcha donc de la vieille et frêle porte en bois, et on y toqua, puis la porte s'ouvrit soudainement, laissant apparaître Man Yeo, tenant une lanterne dans sa main et la leva pour éclairer nos visages, puis elle sourit et nous invita à entrer :
'' Bien les filles, entrez ! ''
A l'intérieur, elle accrocha sa lanterne sur un crochet, cette cabane était plus grande à l'intérieur qu'elle ne paraissait de dehors, elle était entièrement faite de bois, sauf le sol qui était la terre elle-même ce qui faisait pousser de grosse plantes grimpant sur les murs frêles du bâtiment, zigzaguant entre les bocaux posés sur les hautes étagères contenant différents liquides de toutes sortes. Elle nous escorta devant un gros chaudron noir, rempli de liquide vert fumant, ayant pas l'air du breuvage le plus appétissant que j'ai pour l'instant connu.
'' Euh... Qu'est-ce-que c'est ? '' demanda Hi Jin une expression de dégoût inscrite sur son visage en voyant le liquide dans le chaudron, et l'odeur pestilentielle s'en échappant.
'' La potion qui nous fera sortir de ces ronces. '' répondit Man Yeo, en fermant un sac de voyage.
'' Nous ? '' répétai-je, intriguée.
'' Oui, je vais t'accompagner. ''
'' M-mais je pensais que tu voulais vivre une vie tranquille ici. ''
'' Oui et ne vous faites pas de fausses idées, je le veux toujours, mais je t'accompagne pour que tu puisses t'inscrire à Ethalia. ''
'' Qu'est-ce que tu veux dire par là ? '' Demanda Geom Jeong.
'' Ethalia a beau être gratuite, le seul moyen de s'y inscrire et d'avoir une lettre de recommandation par un ancien élève d'Ethalia, écrite dans le bureau d'admission de la capitale, et puis je pense être la seule ici capable de t'y amener avant le dernier délais d'inscription, et en sécurité. ''
'' Oh, je comprends mieux, et bien merci Man Yeo ! '' remerciai-je en lui souriant.
'' Bien alors je vais t'expliquer, la barrière de ronces et beaucoup moins épaisse que l'on peut supposer, il y a environ 10 mètres de ronces, cette potion... '' Elle montra le liquide vert dans le chaudron. '' est temporaire, je l'ai préparée pour qu'elle dure le temps minimum pour qu'on puisse traverser la barrière, on devra donc la boire seulement quand on sera devant les ronces. '' J'acquiesçai. '' Ensuite, tu ne boiras pas directement la potion de changement d'apparence, tu la boiras seulement quand on sera à la capitale car elle a besoin de deux jours de repos après la préparation. ''
'' Alors elle devra se cacher ses oreilles, non ? '' demanda Geom Jeong.
'' C'est exact, c'est pour ça... '' Elle arrêta de parler pour aller fouiller dans un gros coffre et sortit un long manteau à capuche noire et nous les montra. '' Qu'elle devra porter ça. Tiens mets-le. '' Je fais donc ce qu'elle me dit, il était plutôt grand pour moi, l'ourlet du manteau noir atterrissait vers le bas de mes genoux, et les manches se finissait à la fin des premières phalanges et la capuche cachait presque mes yeux. '' Désolé, je n'ai pas plus petit. ''
'' Ce n'est pas grave, tant qu'elle cache mes oreilles ! '' rassurai-je en lui souriant.
Puis elle prit trois fioles, dans deux de celle-ci elle mit l'étrange liquide nauséabonde, puis dans le dernier elle mit un liquide bleu sortit de nulle part. On pouvait donc supposer que c'était la potion qui allait changer mon apparence, puis elle me l'a tendu.
'' Tiens range-la dans ton sac, fais bien attention qu'elle soit dans la chaleur, il faut absolument qu'elle reste dans une température élevée. '' Je fis directement ce qu'elle dit, je rangeai la fiole, bouchée par un bouchon en liège, entre les vêtements les plus chauds que j'avais. '' Bien allons-y, pour que Geom-Jeong et Hin-Ji soit à l'heure à la cérémonie d'orientation. '' déclara-t-elle en rangeant les deux dernières fioles dans son sac et le mit sur ses épaules, puis Man Yeo se dirigea vers la porte, en reprenant la lanterne accrochée au crochet et ouvrit la porte en bois, nous la suivîmes alors dans la forêt sombre en direction de la barrière de ronces.
Pendant le trajet, tout est calme et silencieux, personne ne parlait, si quelqu'un arrivait ici, il entendrait seulement, le son de quelques brindilles se brisant sous nos pas, le son des animaux nocturnes comme les hiboux, les criquets, ou tout simplement le bruit du ruissellement de l'eau de la rivière se trouvant à quelques mètres de nous.
Malgré le silence, l'atmosphère n'était pas très pesante, bien sûr on pouvait sentir un peu de stress, mais avec la déclaration de Man Yeo disant qu'elle allait m'accompagner pour l'allé enlevait déjà une énorme pression de mon cœur, et du stress de se perdre dans notre énorme monde.
Le stress de la solitude dans ce vaste monde a été remplacé par un autre, celui en rapport aux potions qu'avait préparé la sorcière, j'ai certes confiance en les capacités de Man Yeo, mais ça n'enlevait seulement pas la peur d'un dysfonctionnement dans la potion, comme quoi, elles pouvaient s'annuler d'une minute à l'autre sans prévenir pendant qu'on traversait la barrière de ronces.
Nous voici maintenant devant ces fameuses ronces que personne n'osait traverser.
Man Yeo, qui était depuis tout ce temps devant nous toutes, se retourna et me regarda profondément dans les yeux :
'' Tu es sûre de ça, Yo Jeong ? Tu sais que tu peux encore annuler et revenir au village ? Je ne vaux pas influencer tes choix, mais dis-toi que le monde extérieur est injuste, impitoyable et dangereux, il n'hésitera pas à te rabaisser, te rappeler les erreurs, et aussi te mettre dans le danger. Alors je te le répète Yo Jeong, es-tu sûre de vouloir sortir ? ''
Pour moi, la réponse était évidente, bien sûr que je voulais sortir, mais je ne pouvais m'empêcher de réfléchir une énième fois à cette décision, je pensais à mes amies, à grand-mère même si ces temps-ci ça n'allait pas trop bien avec elle mais je l'aimais toujours, elle restait ma grand-mère, elle restait qui avait rempli le rôle de mère quand la mienne est partie, ou même aux villageoises entre nous, elfe, nous sommes extrêmement proches et elles nous protégeaient toutes énormément, à vrai dire Geom Jeong, Hi Jin, quelques autres elfes de notre âge et moi étions les elfes les plus jeunes de notre village, nos parents se sont rencontrés avant que le dômes de ronces ne soit créé, nous étions donc les dernières elfes, les cadettes.
Je levai alors ma tête vers Man Yeo, et lui répondis d'une voix sérieuse :
'' Oui, j'en suis sûre. '' A ma réponse la sorcière esquissa un sourire narquois, et rigola un peu.
'' Tu es bien la fille de Ja Yu '' Elle se retourna alors vers les ronces, s'accroupit, et commença à fouiller dans son sac, pour sortir les deux fioles de liquide vert. '' Je te laisse quelque temps pour dire au revoir à tes amies. '' J'acquiesçai et me retournai vers mes deux meilleures amies mais je fus surprise par la vue devant moi, Hi Jin avait sa tête posée sur l'épaule de Geom Jeong, qui caressait les cheveux blancs à l'arrière de sa tête, je pouvais entendre les sanglots de la blanche, et malgré l'obscurité je pouvais apercevoir de petites larmes, coulant des yeux argentés de Geom Jeong, celle-ci leva la tête vers moi et me fit petit sourire triste, alors n'attendant plus longtemps, je sautai directement dans leurs bras et les serrai de toutes mes forces, et pleurant moi aussi, leur disant à quel point elles allaient me manquer et que j'étais désolée de devoir les quitter comme ça.
'' Ne t'excuses pas voyons, ce n'est pas un péché de vouloir s'échapper pour trouver la liberté. '' Geom Jeong essaya de me calmer en posant sa main libre à l'arrière de ma tête et les caressa à leur tour. Hi Jin leva soudainement sa tête.
'' Promets que tu seras heureuse dehors, que tu ne regretteras pas ton choix de partir, promets-nous que tu réaliseras ton rêve, d'accord ? '' A travers mes larmes je lui fis un sourire, elles allaient vraiment manqué, ce sera peut-être la dernière fois que je le verrai, mais si c'est le cas alors... Je ne les oublierai, elles m'ont toujours accompagné dans ce que je faisais, dans ce que j'entretenais, pour moi elles sont les deux sœurs que je n'ai jamais eu, je suis heureuse de les avoir connu, je suis heureuse d'être leur amie, je suis fière d'elles.
'' Promis. ''
'' Les filles, je suis désolée de devoir interrompu ce beau moment mais il faut y aller. ''
Je m'extirpai de l'étreinte des filles, remis mon sac correctement sur mes épaules, et commençai à m'éloigner de mes meilleures amies.
'' Attends, Yo Jeong! '' m'arrêta Hi Jin '' On a quelque chose pour toi! '' Elle fouilla alors dans les poches de sa veste, et sortit un collier, un pendentif argenté et pendait, il y a trouvé à l'intérieur une pierre verte pâle.
La blanche s'avança doucement vers moi, elle décrocha la chaîne du collier se mit derrière moi, et me le mit, alors je pris le pendentif vert dans ma main, je découvris, qu'on pouvait apercevoir de l'argent entouré la pierre, elles étaient tellement fines, qu'on pouvait les voir comme des branches d'un arbre.
'' Wouah les filles! Il est magnifique! Merci beaucoup ! '' les remerciai-je en relevant pour remarquer qu'Hi Jin était revenue aux côtés de Geom Jeong, celle-ci en train de me sourire tendrement.
'' Au moins tu seras qu'on sera toujours là pour toi ! '' déclara Geom Jeong, je lui souris doucement, toujours triste de devoir les quitter en échange, de ma liberté, elles ont toujours été là pour moi, elles m'ont toujours aidé dans les nombreux moments difficiles de ma vie, quand même ma propre grand-mère ne pouvait me réconforter ! Toutes ces années à leurs côtés, il y en aura peut-être plus. Ce moment sera peut-être le dernier à leurs côtés, ce sera peut-être la dernière fois que je les verrai. Non ! Cela ne peut pas arriver, je veux en avoir plus avec elles ! Je veux qu'elles aussi, elles puissent goûter à la liberté, elles aussi j'ai envie qu'elles puissent voir notre énorme monde ! Je veux qu'elles trouvent l'amour, qu'elles se marient, qu'elles aient des enfants ! C'est décidé je vais renverser cette stupide loi, peut importe le moyen, j'y arriverai.
'' Yo Jeong. '' Une voix m'appela et me sortit de mes pensées. '' On doit y aller. '' Je me retournai, en adressant un dernier sourire à mes deux meilleures amies et bus la potion que me tendait la sorcière, et me dirigeai déterminée vers la barrière de ronces, arrivée devant j'hésitai un peu, j'étais la première à passer, Man Yeo était derrière moi, je tendis ma main vers une épine, et vis que ma main la traversait sans aucun problème, alors je m'avançai prudemment dans cet enfer épineux, il faisait tellement sombre et le fait que c'était la nuit n'arrangeait aucunement notre situation mais heureusement il y avait toujours la lumière de la flamme de la lampe de Man Yeo qui nous éclairait le chemin.
Je ne voyais plus de ronces et d'épines, non devant moi se trouvait un grand arbre, tellement semblable à ceux que l'on pouvait trouver dans notre forêt, à cause de cette pensée, j'hésitai un peu, est-ce-que nous n'étions pas de l'autre côté de la barrière mais bien toujours dans la forêt ?
'' Ne t'inquiètes pas, Yo Jeong, nous sommes bien de l'autre côté de la barrière, lève la tête '' Je fis alors ce qu'elle me dit en me demandant ce qu'il y avait, mais il se trouve qu'il n'y avait rien.
'' Il n'y a rien. ''
'' C'est ça, il n'y a rien. ''
Il n'y avait aucunes ronces qui cachaient le ciel nocturne, je pouvais enfin bien l'apercevoir, sans aucun problème, ses petits points lumineux, appelés étoiles, et cette grosse boule dans le ciel, nous offrons une magnifique lumière argentée, c'était beau, mais il y avait une troisième chose, dans ce ciel, c'était gros, ça avançait rapidement dans l'air sans aucun problème cela ressemblait à un énorme lézard avec des ailes, beaucoup plus gros que ce que l'on trouvait dans notre forêt.
'' Man Yeo '' l'appelai-je. '' Qu'est-ce que c'est que ça ? '' lui demandai-je en pointant le lézard dans le ciel. Elle releva la tête vers la chose, et quand elle l'a vit, elle me prit soudainement la main, et me tira vers un grand arbre, et plaça la capuche sur ma tête, beaucoup trop grande pour moi je ne voyais presque plus et elle mit sa main libre contre ma bouche. '' Qu'est-ce-qui se passe ? ''
'' C'est un veilleur de nuit, il ne faut absolument pas qu'il ne te voit. '' chuchota-t-elle.
'' Mais pourquoi tu chuchotes ? ''
'' Il est doté, d'une ouïe et d'une vue surréaliste, donc à partir de maintenant tu te tais, compris ? '' J'acquiesçai. '' Bien, maintenant suis-moi, sans faire de bruit, et reste en dessous des arbres. ''
Nous commençâmes alors à avancer dans la grande forêt, elle ne changeait pas énormément de la nôtre, elle était juste beaucoup plus éclairée, grâce à la grosse boule dans le ciel, j'avais maintenant une confiance aveugle, envers la sorcière me tenant toujours la main.
En avançant plus profondément dans la forêt, je pensais à mon village, qu'est-ce qu'ils étaient en train de faire, le choix d'orientation n'avait sûrement toujours pas commencé, grand-mère me cherchant, la colère se lisant parfaitement sur son visage, elle savait que j'allais détester cette fête, elle devait chercher désespérément dans le village, à cette pensée je me sentais énormément coupable pour son vieil âge, elle cherchait dans tout le village, alors je priai intérieurement pour qu'elle trouve rapidement la note laissée dans ma chambre.
Man Yeo s'arrêta alors, j'ai failli rentrer dans son dos, j'étais trop plongée dans mes pensées.
'' Il est parti, on va pouvoir se reposer. '' dit-elle, lâchant ma main, et sortant une tente faite par les épaisses et énormes feuilles que l'on pouvait trouver facilement dans notre forêt et me les donna. '' On va dormir à la belle étoile, ce soir, Yo Jeong. ''
Quelques instants sont passés, et nous voilà maintenant couchées sur d'énormes, et épaisses feuilles de notre forêt, à regarder, le nouveau ciel étoilé de ce monde, je ne pouvais arrêter de le regarder. C'était tellement nouveau pour moi, mais j'aimais ça : la nouveauté, ça faisait bien de pouvoir découvrir de nouvelles choses. Je levai la main vers ce beau ciel étoilé, comme si j'essayais de le toucher, je fermai ensuite le poing comme si j'essayai d'attraper les petits points lumineux dans le ciel, je la rouvris pour voir ma paume vide, il n'y avait rien, puis j'entendis Man Yeol rigolait.
'' Pourquoi est-ce-que tu rigoles ? '' demandai-je tournant ma tête vers elle, ses longs et lisses cheveux châtains clairs s'étalant sur la feuille servant de lit et ses yeux fermés empêchaient de pouvoir contempler ses magnifiques pupilles étrangement jaunes, puis elle les rouvrit et me regarda en souriant.
'' Tu es juste trop mignonne. '' répondit-elle, son sourire ne quittant pas ses lèvres, à sa réponse une mine ennuyée s'étala sur mon visage, mais plus je continuai à la regarder, plus je souriais, c'était rare de la voir sourire comme ça, et ça me faisait chaud au cœur qu'on sachant que grâce à moi elle puisse sourire comme en ce moment, et je ne tardai pas à rigoler à mon tour.
Puis, plus le temps passait, plus mes paupières commençait à baisser, jusqu'à je tombe dans les confortables bras de Morphée, rêvant à ce qui allaitait se passer le lendemain, mon sourire ne quittant jamais mes lèvres.
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Ma pire expérience de renvoi d'un chantier bénévole
J'ai participé à presque une vingtaine de chantier de fouille bénévole et j'ai donc été témoin à plusieurs reprises du renvoi d'un fouilleur ou d'un départ précipité. Je pense que ce sont des choses qui arrivent mais la manière dont les R.O. les gèrent peuvent être excellentes comme catastrophiques.
Je me souviendrais toujours du renvoie d'une fouilleuse particulièrement violent. Cette fouilleuse était une étudiante et avait une convention de stage entre le R.O. et son université. La fouille se déroulait à l'étranger, dans la campagne profonde, à l'écart de toute ville ou village. La fouilleuse était déjà là depuis quelques semaines avant mon arrivée sur le chantier. Dès mon arrivée, j'ai senti qu'elle était exclue du groupe des fouilleurs (juste 6 personnes en comptant le R.O. et son numéro 2). N'ayant rien contre elle, j'ai un peu sympathisé avec elle même si je sentais qu'elle était réticente. Effectivement, j'avais remarqué qu'elle n'était pas très motivé pour travailler : elle ne voulait pas se lever tôt, pas porter de choses lourdes, etc. Mais en même temps, à sa place, si vous étiez sur une fouille où tout le monde vous rejette et parle dans votre dos, le R.O. en premier, que feriez-vous ? Parce que le R.O. prenait un malin plaisir à la stigmatiser devant tout le monde !
Au bout de 5 jours, le drame est arrivé. La fouilleuse devait rentrer en France le week-end et avait décidé de ne pas aller fouiller pour son dernier jour car elle avait mal au dos. Que son excuse soit vrai ou non, peu importe. C'était son dernier jour, elle était malheureuse et les autres ne l'intégrait pas. Quel mal à la laisser à la base faire du post-fouille ? Mais le R.O. ne l'a pas vu ainsi. Il s'est mis à lui hurler dessus d'un coup, là traitant de pauvre conne et autre jolis noms d'oiseau du même style. Je m'en rappelle car nous étions tous en train de prendre le petit déjeuner à 7h du matin quand nous l'avons entendus hurler à plein poumons sur elle. Nous sommes tous aller voir et la vision de cette fille en pyjama pleurant devant le R.O. qui l'insultait de manière incontrôlée m'a profondément choqué. Elle a essayé de s'expliquer mais ça n'a fait qu'empirer les choses. Et c'est là que le R.O. lui a dit de venir sur le chantier ou il l'a foutait purement et simplement dehors. Et, je pense dans un élan de rébellion, elle a dit qu'elle ne viendrait pas fouiller. Le R.O. a donc tenu parole, la forcé à monter dans sa chambre et à faire sa valise. Tous les autres fouilleurs ont fait comme si de rein n'était. J'était trop mal pour ne rien faire donc je les ai suivis et je suis allée dans la chambre où le numéro 2 du R.O. (un gars qui était embauché comme R.S. alors que son métier est artiste peintre) surveiller la fouilleuse faire sa valise tout en l'insultant. J'ai essayé de calmer le jeu en lui disant d'arrêter de l'insulter, que ça ne servait à rien mais j'avoue qu'à ce moment là, j'avais juste peur que ça me retombe dessus. Une fois les bagages finis, le R.O. et son numéro 2 nous ont forcé à monter dans le van qui faisait la navette du gîte au chantier. Je suis montée dans le van et j'ai vu cette fouilleuse en pyjama avec sa valise à 8h du mat’ sur le porche pendant que le R.O. fermé le gîte à clé en l'insultant encore un peu plus.
Je tiens à rappeler que nous étions à l'étranger, perdus dans la cambrousse. J'ai appris par la suite en recontactant la fouilleuse qu'elle avait fait du stop jusqu'à la gare routière la plus proche pour se payer un billet de train vers la capitale. Elle a ensuite dormi à l'aéroport et pris son avion le lendemain.
Dans le van vers le chantier, j'étais particulièrement silencieuse. Et c'est là que le R.O. s'est tourné vers moi et m'a demandé “et ben quoi ? pourquoi tu fais la gueule?”. Quand j'ai expliqué que c'était le renvoie le plus violent auquel j'avais assisté et que j'estimais que c'était dangereux d'abandonner quelqu'un comme ça sans ressources, le R.O. m'a répondu “non mais t'es arrivé sur le tard. Tu connais pas toute l'histoire. C'était vraiment une conne. C'est bon elle parle la langue locale elle va se démerder.”.
J'avoue que j'étais là depuis 5 jours et je devais encore rester 4 semaines sur le chantier. Je n'ai donc pas insisté, surtout parce que j'avais vu l'ostracisme dont les autres fouilleurs et le R.O. avait fait preuve envers cette fouilleuse. J'avais juste peur d'être la prochaine sur la liste, et moi je ne parlais pas la locale ! Le reste de la fouille a été plus calme même si j'ai toujours senti que le R.O. ne m'appréciait pas plus que ça. Avec le recul, je regrette de ne pas avoir ouvert la bouche. J'aurais du défendre mon opinion et surtout apporter mon soutien à cette fouilleuse. Tu peux être la pire fouilleuse et la pire conne du monde, le R.O. ne doit pas t'abandonner en pleine nature. Etre R.O. c'est avoir la responsabilité de la sécurité de tes fouilleurs. Etre R.O., ce n'est pas prendre parti dans les petites disputes mesquine des bénévoles et surtout pas stigmatiser une personne en particulier !
Voilà, je vous partage ce témoignage (un peu long désolée) parce que c'est une histoire qui m'a profondément marqué. Ce que j'essaye de partager ici, c'est un exemple d'abus de pouvoir dans un métier à la hiérarchie très marqué. En archéologie, un supérieur peut vraiment te faire du mal. Que ce soit par des pressions psychologiques ou morales, mais aussi en s'en prenant à ta réputation. C'est un très petit monde et les rumeurs peuvent faire beaucoup de mal. Si vous êtes à un poste à responsabilité, essayez de vous rappelez que vos moments de colère peuvent avoir de graves conséquences.
J'espère juste que la prochaine fois où je serais témoin d'un abus de pouvoir, je réagirais mieux et je me ferais entendre.
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Chapitre 55 : Seconde chance
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À son retour, Parker fronça les sourcils en apercevant une voiture garée près de son domicile. En s'approchant, elle reconnut l'agent Scully, assise à l'intérieur. Un soupir agacé s'échappa de ses lèvres. Parker sortit de son véhicule, ses pas rapides trahissant son irritation. À son arrivée, Scully quitta la voiture pour la rejoindre.
— Vous êtes de garde, vous aussi ? Lança Parker, le sarcasme perçant dans sa voix, ses yeux sombres scrutant le visage de Scully avec une froideur calculée.
— Très amusant. Navrée de vous déranger, mais je voulais m'assurer que tout va bien. J'ai tenté de vous appeler plusieurs fois dans la journée, mais vous ne répondiez pas, alors… Commença Scully, sa voix douce, mais teintée d’une inquiétude qui ne semblait pas attendrir Parker.
— Oui, eh bien, j'étais occupée, chérie. J'avais besoin de parler, alors je suis allée voir ma thérapeute. Satisfaite ? Répondit Parker, une pointe d'exaspération marquant ses traits. Pourquoi fallait-il toujours qu'on la suive à la trace ?
Scully esquissa un sourire forcé, percevant la tension palpable qui émanait de Parker, mais refusant de se laisser déstabiliser.
— Oh. Je vois. Ça a porté ses fruits ? Comment vous sentez-vous ? Demanda Scully, essayant d'adoucir l'atmosphère, même si elle sentait que chaque mot était une provocation.
— Je me sens aussi mal qu'avant. Votre médecin de renom n'a eu aucun effet sur moi. Je dois avoir la carapace trop dure. Répondit Parker avec un sourire jaune, son ton chargé d'amertume.
Scully hocha la tête, ses traits marqués par une sympathie sincère qui ne faisait qu’agacer davantage Parker.
— Je suis sincèrement désolée, Parker. Tout cela ne doit pas être évident pour vous. Avez-vous eu d'autres étourdissements ou maux de tête ces derniers temps ? Demanda-t-elle avec une gravité qui semblait vouloir percer la carapace de Parker.
— Non, rien de bien méchant. Écoutez, Dana, cessez de vous préoccuper de moi et de mes petits problèmes. Je suis une grande fille, je peux m'en sortir toute seule, d'accord ? Maintenant, j'aimerais rentrer chez moi. Dit-elle à la hâte, ses mots tranchants comme une lame.
— Attendez ! Encore une chose. Que comptez-vous faire à présent ? Vous êtes allée voir votre père ? Lança Scully, sa voix plus insistante, perçant la défense de Parker d’une question trop personnelle.
Parker se figea un instant, ses yeux lançant des éclairs de colère mal contenue.
— D'accord, je vois. Votre petit ami vous en a parlé. Bien entendu. Non, je ne suis pas encore passée le voir et d'ailleurs, ce ne sont plus vos affaires. Oubliez tout ça, chérie, et contentez-vous de faire votre boulot. Vous passerez le bonjour à votre cher et tendre. Répliqua Parker avec un venin à peine dissimulé, tournant les talons pour entrer chez elle, la rage grondant en elle.
Scully la regarda s'éloigner, une pointe d’agacement perçant sous sa façade calme. Parker était une énigme qu’elle n’était pas certaine de vouloir résoudre.
Cela faisait un mois que l'agent Parker avait quitté le service. Mulder et Scully avaient repris leur routine, mais Mulder était souvent ailleurs. Ce matin-là, il semblait complètement perdu dans ses pensées. Scully, toujours observatrice, le remarqua immédiatement.
— Ça va, Mulder ? Tu sembles distrait. Fit-elle remarquer, son regard perçant cherchant à accrocher celui de son partenaire.
— Non, ce n'est rien. Tout va bien. Répondit-il, mais son ton manquait de la conviction habituelle.
— Mulder, je sais que ça ne va pas. Je connais ce regard. Dis-moi ce qui te contrarie. Tu penses à elle, c'est ça ? Insista-t-elle, touchant à la plaie qu'il s'efforçait d’ignorer.
Mulder sortit de ses pensées, se raidissant.
— Quoi ? Qui donc ? Non, pourquoi ? Je me contrefiche de cette fille. Elle ne fait plus partie de notre vie à présent. C'est terminé. Répliqua-t-il rapidement, mais son ton trahissait une frustration mal dissimulée.
Scully le regarda, sceptique.
— Vraiment ? Je ne parierais pas là-dessus si j'étais toi. Tu devrais prendre de ses nouvelles de temps en temps. Pourquoi ne vas-tu pas lui parler ? J'ignore l’étendue de votre dispute mais il serait préférable de crever l'abcès une bonne fois pour toutes. Qu'en penses-tu ? Suggéra-t-elle, son ton doux, mais ferme.
Mulder soupira, la tension dans sa poitrine se faisant plus lourde.
— Tu n'as pas tort, mais ce n'est pas si simple, Scully. Puis je ne suis pas certain d'en avoir envie. Qu'est-ce que je vais y gagner ? Murmura-t-il, visiblement ébranlé.
Scully posa une main réconfortante sur son bras.
— Son respect, tout simplement. Après tout ce qu'elle a enduré, tu lui dois au moins ça. Promets-moi de faire cet effort pour elle. Demanda-t-elle, sa voix douce, mais inflexible.
Mulder hocha la tête, résigné.
— C'est promis. Je vais essayer. Dit-il avec appréhension.
Plus tard dans la soirée, Mulder prit sa voiture pour passer voir son ex-partenaire. Il n'avait pas réfléchi à la façon dont il allait s'y prendre, comme si une petite voix en lui l'avait poussé à le faire. Arrivé devant chez elle, il ressentit une envie pressante de faire demi-tour, mais il prit une grande inspiration, sortant finalement du véhicule. Se trouvant derrière sa porte, il hésita un instant avant de frapper, lorsqu'il entendit quelqu'un marcher près de lui. Il se retourna et aperçut une vieille femme qui l'interpella.
— Bonsoir, mon garçon, vous êtes le petit ami de Miss Parker ? Dit-elle avec un sourire complice.
Mulder resta figé, cherchant une réponse qui ne venait pas, tandis que la vieille femme poursuivait.
— Non, je vous demande ça, car cela fait un long moment qu'il n'est pas venu la voir. Je suis ravie qu'elle ait enfin trouvé quelqu'un pour lui tenir compagnie. Pauvre fille, elle en a bien besoin. Ajouta-t-elle, une lueur de tristesse dans ses yeux.
Mulder, mal à l'aise, esquissa un sourire maladroit.
— Je crois qu'il y a un léger malentendu, madame, je…
— Ne soyez pas gêné, voyons ! Ça restera entre nous. Répondit-elle, comme s’il s’agissait d’un secret précieux.
C'est alors que la porte s'ouvrit brusquement.
— C'est quoi ce bordel ? Miss Perry, c'est vous ? S'exclama Parker, les yeux écarquillés en découvrant la scène.
— Oh, bonsoir, ma belle ! Comment allez-vous ? Dit donc, vous ne m'aviez pas dit pour ce joli cœur qui est là. Vous avez toujours eu bon goût, vous savez. Répondit la vieille femme, ignorant totalement la tension qui montait.
Parker sentit son cœur s'accélérer, une colère sourde bouillonnant en elle.
— Miss Perry ! Vous pouvez nous laisser, s'il vous plaît ? Demanda Parker d'un ton mielleux, ses dents serrées pour contenir son agacement.
— Oh, mais bien sûr. Suis-je bête. Il est temps de rentrer. Ne faites pas trop de bêtises. Bonne soirée, mes beaux tourtereaux ! Ajouta Miss Perry d’un air badin, un clin d'œil complice qui ne fit qu'attiser l’irritation de Parker.
Parker sentait sa patience atteindre ses limites, ses joues rougissant sous l’effet d’une frustration croissante.
— Oui, c'est clair que la soirée risque d'être bonne, en effet. Murmura-t-elle, son sarcasme tranchant comme une lame.
— Tu rentres, chérie ! S'exclama-t-elle, attrapant Mulder par le bras, le tirant à l'intérieur pour échapper au regard inquisiteur de Miss Perry.
La porte claqua derrière eux, résonnant comme un coup de tonnerre dans la nuit. Parker se tourna brusquement vers Mulder, son regard chargé de colère et de confusion.
— Je peux savoir ce que vous faites ici, pauvre idiot ? Cracha-t-elle, son regard glacial perçant Mulder de part en part.
Mulder sentit la vague de culpabilité monter en lui, mais il refusa de baisser les yeux.
— Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris de venir ici. Il vaut mieux que je reparte. Répondit-il, la voix tremblante, mais déterminée.
— Non, pas maintenant ! Attendez une minute ! Cette vieille folle rôde toujours dans les parages. Mieux vaut attendre un peu. Répliqua-t-elle, la panique perçant sous son ton autoritaire.
Le silence s'installa entre eux, lourd et oppressant. Parker, les bras croisés, tentait de dissimuler son trouble, tandis que Mulder, mal à l'aise, cherchait désespérément quelque chose à dire pour alléger l’atmosphère.
— C'est quoi cette plaisanterie ? Il est presque 20 h 30, et nous sommes plantés là à nous toiser bêtement comme deux ados attardés. On se croirait dans un vieux roman à l'eau de rose. Ça me donne envie de gerber. S’exclama-t-elle finalement, son ton oscillant entre amertume et une nervosité à peine contenue.
Parker croisa les bras, tentant de masquer son trouble sous une façade d’indifférence. Mulder, sentant sa nervosité, esquissa un sourire maladroit, cherchant à briser la glace. Mais le moment restait étrange, chargé de non-dits et de tension palpable. Ils se retrouvaient, une fois de plus, dans une impasse émotionnelle, incapables de savoir quoi faire de cet instant imprévu.
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Les Chroniques de Livaï #450 ~ TIMIDES RETROUVAILLES (février 846) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/9b4c5645ea09f87e22ac3d09b9c4187d/a6f0117602bb7a7c-3c/s500x750/cbd5f2317bc73d3fad1ba3934845cfaa985c940d.jpg)
Je suis en train de lire le devis de la guilde Maja quand on frappe à la porte. Je ne fais que partiellement attention à cette interruption, tout occupé à me concentrer sur les chiffres qui s'alignent les uns en-dessous des autres. Hm, finalement, cela ne nous a pas coûté si cher, Hanji a su y faire...
Une voix grincheuse me tire de ma réflexion et mes yeux se lèvent alors sur le visage de Livaï en train de me parler. Désolé, je travaillais. Au fait, il me manque le dernier rapport concernant l'entraînement de tes troupes, il faudra que tu... Il me présente deux feuillets à l'encre à peine sèche et je m'en saisis avec satisfaction. Bien ! Dis-moi un peu, comment vont-ils ? Tu les as retrouvés changés ? Il faut t'assurer qu'ils seront opérationnels pour la prochaine sortie, vous serez en première ligne pour vous frotter aux titans.
Il hausse les épaules, s'assoit sur mon bureau et me raconte un peu ce qui s'est passé dernièrement. Même s'il ne le montre pas, je sais que ça lui fait plaisir de les avoir de nouveau avec lui. Il me détaille leurs chamailleries, les cheveux de Nadja qui ont repoussés, la diète de Claus, l'amitié de Erd et Gunther... Je connais tous leurs noms à présent.
La camaraderie est une bonne chose mais même si la prochaine sortie sera spéciale, ce ne sera pas une promenade de santé. Vous aurez votre propre feuille de route à suivre ; Mike aura la sienne également. Vous devrez couvrir une large zone afin que nous puissions mener les expériences en toute quiétude... Il me demande où je me trouverai. Au centre avec Hanji et ses "bébés". Ah ! tu les as vus, si j'en crois ce qu'elle m'a dit ! Alors, qu'en penses-tu ? Il me répond que ces engins ont l'air aussi tordus qu'elle. Tant qu'elle sait s'en servir, c'est l'essentiel. Cela n'a pas l'air bien compliqué... Oui, je les ai vus il y a un moment. Si on ne t'a rien dit c'est parce que Hanji a insisté pour que cela reste top secret jusqu'au jour où elle les dévoilerait aux soldats. Moi, j'ai été obligé d'y jeter un oeil avant. Il est bien évident que si cela m'avait paru déraisonnable, je n'aurais pas intégré ces machine dans mon plan. Mais elles vont finalement nous être utiles.
Livaï croise les jambes et les bras et me regarde du haut de la table. Nous sommes à la même hauteur et c'est toujours curieux d'être dans ce type de situation. Je me suis tellement habitué à notre différence de taille qu'il me semble qu'il est quelqu'un d'autre en ce moment... Tu sais... Je crois que le bataillon n'a jamais accordé assez de crédit à Hanji. Elle mérite plus d'attention. Ses idées sont souvent folles mais basées sur le bon sens. Livaï rétorque avec sarcasme que pour une première de la classe, elle manque quand même de lucidité et de prudence. Première de la classe ? Que veux-tu dire ?
Il me raconte alors qu'il a déjà entendu plusieurs fois Hanji dire qu'elle avait été première de promotion chez les cadets. Ah bon ? Etonnant. Hanji n'est pourtant pas du genre à se vanter. Je pose mes papiers et m'appuie sur le bureau à côté de lui. Cela te paraîtra peut-être étonnant mais sache qu'aucun d'entre nous - parmi les vétérans en tout cas - n'a été classé premier dans les brigades d'entraînement. C'est toujours une fausse idée que se font les jeunes soldats... Quand nous quittons les brigades, les seules connaissances que nous avons sont basiques en fin de compte. Elles sont suffisantes pour la garnison ou les brigades spéciales, mais pas pour le bataillon ; c'est pour ça que nous opérons une remise à niveau dès le recrutement. Les jeunes recrues se sentent souvent supérieurement puissantes grâce à leurs notes - même si nous nous contentons le plus souvent des moins "bons" - mais c'est l'entraînement des explorateurs qui peut en faire des militaires exemplaires.
C'est pour ça que... cela ne m'étonne pas tellement que Hanji ait dit ça. Livaï se redresse, avide d'anecdotes croustillantes. Je me souviens d'elle quand elle est arrivée dans le bataillon ; la première fois, j'étais incapable de deviner si c'était un homme ou une femme - il m'arrive encore de me le demander d'ailleurs... Je me trompais tout le temps quand je m'adressais à elle ! Ca ne l'a jamais dérangée. J'ai senti qu'il y avait quelque chose chez elle qui me ressemblait... Tout le monde considérait ses idées comme loufoques et peu dignes d'intérêt ; même Shadis ne voyait pas qu'il gâchait ses talents. J'ai essayé plus d'une fois d'attirer son attention sur Hanji, mais il s'est juste contenté de lui octroyer une escouade "scientifique" afin d'avoir la paix. Il ne l'a jamais vraiment exploitée...
Hanji a toujours peiné à se forger une crédibilité. Aussi si elle a lancé ce petit mensonge afin de gagner le respect de ces jeunes qui ne croient qu'aux notes, il ne faut pas trop lui en vouloir. C'est de bonne guerre. Et puis actuellement, nous serions peut-être tous en tête de promotion ! Le temps a passé...
Livaï me regarde par en-dessous et me demande quelle place j'avais, moi. Tu n'en sauras rien, n'essaie pas. Il me rétorque qu'il ira demander à Mike, qu'il le harcèlera tellement qu'il finira par le lui dire. Il ne te dira rien... Hum... Disons alors que je n'ai pas obtenu les notes maximum car je n'ai pas très bien réussi mon test de vol, ça te va ? Il se gratte le menton et se demande quels résultats il aurait obtenu, lui. Tu te souviens de la note très élevée que je t'ai donnée ? Pas moins que ça, je pense. Il répond qu'il aurait sans doute échoué aux tests stratégiques. Qui sait ? Tu n'étais pas si mauvais que ça, lors de ton intégration. Et tu t'es amélioré depuis.
Un bon soldat est une combinaison de plusieurs atouts ; nous ne devons pas nécessairement être bons dans tous les domaines, nous avons chacun nos points forts. Nous pouvons laisser aux autres le soin de combler nos faiblesses. Vous avez tous des qualités que je n'ai pas et qui me sont indispensables au quotidien. Il faut que cette cohésion perdure le plus longtemps possible, c'est la force du bataillon et ce qui différencie notre régiment des autres.
Livaï saute de la table et se dirige vers la porte. De nouveau, le haut de sa tête oscille en bas de mon champ de vision. Je me prends alors à penser à la façon dont nous arrivons à nous corriger l'un l'autre, comme je viens de le lui expliquer... Ai-je pensé à ça en lui servant ce discours ? Il me remercie pour la petite histoire et me promet de ne pas vendre la mèche pour Hanji.
Tu as raison, elle va tenter sa chance cette fois. Donnons-lui l'occasion de briller à son tour !
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