#est-ce que ca veut dire je ferme les yeux sur mes problèmes ?
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Souvent je rêve que j'arrive pas à ouvrir les yeux genre là j'ai rêvé que j'arrivais en retard à un contrôle d'anglais et je pouvais pas lire les consignes car mes yeux étaient super lourds du coup je voyais vraiment rien, sauf que quand je me réveil de ce genre de rêve et bah j'ai tout le temps beaucoup de mal à me réveiller et à sortir de mon lit, comme si mes yeux étaient encore super difficile à ouvrir, le rêve devient réalité !!
#si jamais vous avez une idee sur la signification de ce reve#est-ce que ca veut dire je ferme les yeux sur mes problèmes ?#en tout cas trop nul de rever d'être en retard#et d'aller en cours d'anglais
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Avant que tout implose - partie 4
A écouter durant la lecture ; “Come, gentle night” de Abel Korzeniowski
https://www.youtube.com/watch?v=utRfdyBEzYc
En plein Paris, le combat avait cessé. Le marchand de sable avait été temporairement privé de son pouvoir, immobile dans les airs. Chat Blanc, était assis sur un balcon, sa queue bougeant paresseusement dans l'air, attendant les nouveaux ordres. Seuls trois personnes avait découvert l'identité de Chat Noir et pourtant, le temps s'était comme arrêté. Les civils s'étant réfugiés dans les boutiques et maisons ne bougèrent pas, la circulation, les bruits de klaxons avaient disparus, ou s'étaient peut-être fondus dans le silence lourd régnant. Le Papillon et Ladybug étaient des ennemies jurés, cependant leurs réactions face à la découverte de l'identité du héros de Paris furent similaires. Ils étaient trop choqués pour réagir tout de suite.
Ladybug hésitait entre rire ou pleurer. L'ironie du sort avait choisi que son cœur douterait entre deux garçons qui étaient en fait le seul et même. Son meilleur ami, son amoureux ; son partenaire, son camarade ; son soleil et sa nuit. Chat Noir était Adrien. Adrien était Chat Noir. Sa mémoire chercha alors à rembobiner toute l'histoire, avec leurs rôles inversés. Leur première rencontre ; Adrien était la première personne qui avait cru en Ladybug ; Chat Noir lui avait donné son parapluie ; elle avait embrassé Adrien pour le délivrer de l'influence d'un akuma ; Chat Noir lui confectionnant un porte-bonheur en réponse à celui qu'elle lui avait offert ; Adrien admirant Ladybug et lui déclarant son amour ; Chat Noir aveugle face au comportement de Marinette quand elle était près de lui ; le dîner qu'avait préparé Adrien pour Ladybug, en vain ; les danses qu'avaient partagé Chat Noir et Marinette ; Adrien renonçant à son Miraculous à New York ; Chat Noir appelant Marinette leur Ladybug de tous les jours ; Chat Noir s'isolant de plus en plus ; Adrien reprochant à Ladybug de le mettre à l'écart ; Chat Noir consolant Marinette ce soir. La jeune héroïne se sentit tourner de l’œil et serra son yoyo fort dans sa main, se raccrochant à quelque chose de réel. Le vilain rendait les cauchemars vivants et pourtant, une petite voix au fond de Ladybug la fit douter. Était-ce un cauchemar ou bien un rêve ?
Son cœur s'emballa et elle saisit toute l'ampleur de la situation. Chat Noir n'était d'autre que le garçon dont elle était tombée amoureuse ; Adrien n'était d'autre que son fidèle compagnon, à qui elle confirait sa vie sans la moindre hésitation. Deux êtres aussi chers à ses yeux réunis dans une seule et même personne. L'émotion qu'elle ressentit en à peine quelques secondes la fit presque que suffoquer. Une agréable et douce chaleur la parcourit entièrement ; le soulagement l'envahit. Malgré le choc de la révélation, le désarroi et même l'incompréhension, Ladybug n'aurait pas pu rêver mieux. Et ce fut cette réalisation qui fit serrer son cœur. Quand il découvrirait que la brune n'est pas que son amie mais aussi l’héroïne qui lui avait brisé le cœur et l'avait mis sur la touche ces dernières semaines, comment réagirait-il ? A quel point Marinette changerait à ses yeux ?
Ladybug prit alors son courage à deux mains et chassa ses peurs dans un coin de sa tête. Il ne savait pas encore, et ce qui l'effrayait le plus pour l'instant, était le silence dans lequel elle s'était mue depuis qu'elle avait découvert son identité. Ses états d'âme attendraient ; pour l'instant, elle devait porter toute son attention vers Adrien qui allait se briser si elle en croyait ses mains tremblantes, sa respiration forte et les larmes qui affluaient à ses yeux. Elle souffla et avança vers lui, prudemment.
- C'est de ma faute, murmura-t-il.
Ladybug sentit son cœur s'écraser et réalisa que le jeune garçon craignait sa réaction. Elle, qui était toujours à cheval concernant leurs identités secrètes, qui n'avait jamais envisagé leur découverte et qui lui avait fait croire involontairement qu'il était devenu inutile à leur équipe, comprit que son comportement à cet instant même pourrait bien tout changer -si ce n'était pas déjà le cas. Alors, prudemment, elle leva une main vers le visage du blond et sécha de deux doigts la larme qui avait coulé le long de sa joue. Elle secoua la tête de gauche à droite. Elle devait déjà le convaincre qu'il n'était en aucun cas responsable de la situation, bien au contraire : il avait agi comme il l'avait toujours fait, c'est-à-dire lui vouer une confiance absolue.
- Non, je me suis précipitée, sans penser au piège que représentait mon cauchemar. Ce n'est pas de ta faute, déclara-t-elle d'une voix douce mais ferme.
Adrien plongea ses yeux larmoyants dans les siens et pinça sa bouche pour calmer le tremblement de ses lèvres. Que devait-elle penser de lui ? Chat Noir n'était en fait que le mannequin du célèbre Gabriel Agreste, figure iconique de la mode. Son visage était placardé partout dans la ville ; quelle ironie maintenant que la Papillon connaissait son identité. Que voyait-elle maintenant ? Le mannequin ou son partenaire ? Et si elle lui demandait de rendre son Miraculous ? Et si elle choisissait un autre porteur pour préserver l'anonymat des héros ? Serait-elle capable de balayer tout ce qu'ils avaient vécu pour protéger Paris ? Ladybug posa sa main sur sa joue, comme Chat Noir l'avait fait quelques minutes auparavant, et pressa doucement sa peau par dessus son costume. Ladybug lui adressa un regard rempli d'admiration et de sympathie.
- J'ai tellement de choses à te dire mais le Papillon ne va pas attendre indéfiniment. C'est pourquoi j'ai besoin de toi. Nous nous occuperons de ton identité plus tard, nous devons régler le problème du marchand de sable avant.
Sa voix était calme, sérieuse, sans trace d'amertume, de regret ou de chagrin étouffé. Adrien acquiesça et se força à l'écouter attentivement malgré l'anxiété qui l'envahissait peu à peu. Ladybug lâcha sa joue pour attraper son main et inspecter la bague à son doigt. Comment avait-elle fait pour ne jamais faire le lien ?
- Ta bague est toujours là. Plagg aussi ?
Adrien observa sa bague avant de plonger à nouveau son regard dans le sien. Il secoua la tête.
- D'accord, on peut imaginer que le sort a rendu ta bague ordinaire. Le pouvoir enfermé dedans y est toujours, il est peut-être simplement bloqué. Dès que l'akuma aura disparu, tu retrouveras tes pouvoirs et Plagg. En attendant, il nous faut du renfort.
Ladybug pressa sa main et s'éloignait déjà, observant si le marchand de sable ou Chat Blanc les avait repérés quand Adrien retira la bague.
- Tu n'es plus Chat Noir pour le moment et Aspik n'avait pas été le meilleur choix la dernière fois mais nous allons te trouver un autre Miraculous en attendant que tu récupères celui du chat, déclara la brune en revenant vers lui. Celui du tig- Qu'est-ce que tu fais ?!
- Mon cauchemar est de ne plus être Chat Noir, cela veut dire que le sort ne s'active que lorsque je porte la bague. Si tu la donnes à quelqu'un d'autre, il pourra se transformer en Chat Noir et t'aider à battre l'akuma, expliqua calmement Adrien, main tendue.
- Il n'y a pas d'autre Chat Noir ! S'indigna Ladybug.
- Tu te mets des battons dans les roues en insistant pour que je le garde. Mon identité est compromise, si un autre porteur se joint à toi, tu vaincras le Papillon et l'anonymat de Chat Noir ne sera plus un problème.
Les sourcils froncés, Ladybug se planta devant lui, les poings serrés, visiblement irritée. Les lèvres d'Adrien menacèrent de se changer en un rictus taquin durant une seconde. C'était presque devenu une habitude de taquiner Ladybug lorsqu'elle était en colère à cause de lui. Et Adrien aurait voulu profiter de ce moment pour l'embêter une dernière fois si la situation n'était pas aussi grave.
- Tu ne comprends pas, Chat Noir c'est toi. Il n'y a pas d'autre porteur possible. Remets cette bague.
Évidemment qu'elle ne serait pas d'accord, il n'avait jamais connu quelqu'un de plus têtu qu'elle. L'irréalité de leur échange fit sourire Adrien. Si on lui avait dit il y a trois jours, après leur dispute, qu'il se retrouverait à argumenter contre sa partenaire pour lui rendre son miraculous, tout en étant Adrien et non Chat Noir, il n'y aurait jamais cru. Soudain, Adrien sentit son cœur s'emballer. La confiance de Chat Noir le traversa et il émit l'hypothèse de confier à Ladybug tout ce qu'il avait sur le cœur. Au bord du gouffre, plus rien n'a vraiment d'importance n'est-ce pas ? Leur dispute, sa rancœur et sa solitude disparurent. Ladybug serait en sécurité avec un autre porteur et trouverait quelqu'un de plus compétent et en qui elle peut faire confiance. Le blond fit un pas en avant, se trouvant maintenant à quelques centimètres d'elle et attrapa sa main pour y glisser sa bague, comme s'il scellait sa vie de super-héros à jamais.
Ce fut la goutte de trop pour Ladybug. Malgré son costume, elle crut sentir l'argent de la bague qui la glaça sur place, tout comme le comportement de Chat Noir. Aujourd'hui ne serait pas leurs adieux. Alors qu'il retirait déjà sa main, elle la serra plus fort.
- Chat, Adrien, tu es Chat Noir. Et je ne veux personne d'autre à ta place. Je sais que j'ai mal agi et je compte me racheter, je te le promets, parce que tu comptes pour moi, même si tu en as douté ces dernières semaines à juste titre.
Adrien perdit son sourire quand il remarqua ses larmes affluer. Jamais un combat n'avait rendu Ladybug aussi émotive, ce fut ce qui convainquit Adrien de l'écouter.
- Si tu me disais que tu veux rendre le miraculous parce que tu ne peux plus assurer le rôle de Chat Noir, je comprendrais et accepterais ton choix. Mais si tu insistes pour me le remettre parce que je t'ai fait croire qu'une autre personne serait meilleure que toi, je t'en supplie, garde-le.
La voix de l’héroïne flancha et elle baissa les yeux vers leurs mains entrelacés, la bague les liant encore. Une larme dévala la joue de Ladybug, suivie de plusieurs autres, tandis que ses épaules tressautèrent, laissant le chagrin faire surface. Adrien la prit immédiatement dans ses bras et posa sa tête sur la sienne pendant que Ladybug le serrait fort contre elle. Sa main libre agrippa la chemise qu'il portait, le rapprochant un peu plus d'elle. Elle ne le laisserait pas partir. Plus jamais.
Les joues mouillées, Adrien pleurait en silence, déchiré. Il avait attendu les excuses de sa partenaire et savait que des mots ne changeraient pas la donne, mais à cet instant, les deux jeunes héros étaient le repère de l'un et de l'autre ; la personne en qui ils se raccrochaient pour continuer à tenir. A deux, ils vaincraient à nouveau Papillon, comme ils l'avaient toujours fait. Adrien serra la bague un peu plus fort entre ses doigts. Ce n'était pas encore la fin de Chat Noir.
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Les Chroniques de Livaï #468 ~ LE COEUR NE DORT JAMAIS (avril 846) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Assis sur le tapis au centre de mon bureau, j'essaie de me relaxer en évacuant les pensées complexes de mon esprit. Je me concentre sur mon souffle, et laisse mon coeur ralentir jusqu'à ce que plus aucun de mes mouvements ne soit perceptible. Les yeux fermés, je n'entends même plus les sons extérieurs, de l'autre côté de la porte...
Pourtant, faire le vide s'avère impossible. Trop de choses tournent dans mon cerveau et ne me laissent pas tranquille. Je tente de les chasser d'un revers de main mental mais elles reviennent en ricanant. Cela fait un bout de temps que j'ai rendu mon rapport à Zackley et toujours aucune nouvelle ni directive sur ce que doit faire le bataillon pour atteindre Maria. Si cela dure, je vais devoir trouver une autre stratégie pour faire avancer les choses ; les expéditions couvertures ne peuvent pas durer éternellement. Je peux broder des rapports sur une certaines durée mais ils finiront par se rendre compte qu'ils sont factices, et que je fais en sorte de rester dans les parages afin d'éviter la mort à mes hommes.
Cette idée me fait froncer les sourcils, et j'essaie de toutes les repousser quand un toquement contre la porte se fait entendre. Le monde réel se rappelle à moi... Je ne peux m'y soustraire que peu de temps. J'ouvre les yeux, me penche en avant, et attend qu'on frappe de nouveau. Le coup discret recommence et j'en déduis que ce n'est ni Livaï, ni Hanji, ces deux-là rentrent toujours de suite. Je me demande... Et si c'était...
Je me relève en vitesse, ajuste mon col et lisse ma chemise ; mes bottes sont dans un coin et je me demande si j'ai le temps de les enfiler avant que la personne de l'autre côté de la porte ne trouve le temps long - voire inconvenant... Je ne peux me présenter ainsi devant un de mes supérieurs, donc je passe mes bottes au plus vite avant d'autoriser le visiteur à entrer. Heureusement, c'est un explorateur ; que je connais un peu.
Moblit Berner se place devant moi et me salue. Appuyé de la main sur le sofa, je lui indique le repos. Il entre tout de suite dans le vif du sujet. Evidemment, il est le messager de Hanji. Que veut-elle ? Elle est trop occupée pour venir elle-même ? Il approuve et m'expose ses doléances.
Tandis qu'il parle, je remarque assez vite qu'il a l'air très las. Je ne le connais pas très bien mais je note ça immédiatement. C'est un homme plutôt serviable et jovial qui se tient toujours dans l'ombre de Hanji. Je ne sais plus très bien comment ils se sont rencontrés. Du jour au lendemain, il s'est retrouvé à ses côtés, sans explication. Ce n'est pas facile de faire l'affaire de Hanji. Il doit posséder des qualités hors normes. Je récupère vite le fil de son discours et comprends alors le problème de sa supérieure.
Berner me dit qu'elle a besoin d'un nouveau microscope. Celui qu'elle possède est très ancien et la lentille s'est fissurée hier. Laissez-moi deviner : elle espère capturer un titan et pouvoir examiner leurs tissus avant que ceux-ci ne disparaissent ? Berner ne dit rien et avoue ne pas savoir exactement. Bien sûr que c'est ça. Elle sait tout de même que nous sommes encore loin de tout ça, que la capture d'un titan et son admission dans les Murs ne font pas partie des projets sur le court terme ? Nous en avons déjà discuté, c'est quelque chose qu'on ne risque pas de nous accorder de si tôt.
Berner affirme que ce matériel sera utile à sa supérieure dans tous les cas, afin d'étudier des plantes et fabriquer des nouveaux produits capables de nous aider dans notre lutte contre les titans. Elle est en train actuellement de faire des tests avec un explosif et a aussi découvert une bactérie qui pourrait potentiellement infecter les tissus de nos ennemis. Ah ? C'est intéressant. Je dois vraiment arrêter de penser qu'elle se tourne les pouces... Mais... euh, Berner ?...
Le jeune soldat semble vaciller et je n'ai que le réflexe de le retenir de tomber en avant. Je le fais assoir sur mon sofa et lui verse un verre d'eau. Tout va bien ? Vous semblez au bord de l'évanouissement, Berner. Il m'assure qu'il se porte bien, juste un peu de fatigue. Hmm, je sais bien ce qu'il en coûte de faire partie de l'escouade scientifique. Ce n'est pas facile de suivre le rythme de Hanji. Ne vous donne-t-elle pas trop de travail ? Vous avez vraiment l'air fatigué...
Il m'assure que non, qu'il n'a juste pas déjeuné ce matin, mais qu'il va déjà mieux. Il boit une gorgée d'eau et veut se relever mais je pose ma main sur son épaule. Allons, pas de panique, je peux arranger pas mal de choses. Vous m'avez l'air d'un brave gars, je m'en voudrais que vous vous tuiez à la tache. Vous serez plus utile à Hanji en restant en forme. Voyons... elle veut un microscope neuf. Je peux le négocier avec nos comptables, mais ces outils coûtent cher. Elle va devoir me rembourser.
Berner me regarde en transpirant ; on dirait que je l'intimide. J'ai une idée. Je lui obtiendrai son microscope en l'échange de quelque chose. Des congés. Qu'elle va vous accorder de gré ou de force. En consultant les plannings de son escouade, j'ai remarqué que vous aviez tous un jour de relâche dans la semaine, mais je doute que vous les preniez ; je vous vois tous les jours au QGR. Vous avez... une maman je crois... Pourquoi ne pas aller la voir quelques jours ?
Il me répond qu'il a déjà été dans sa famille pour Yule. Mais vous n'avez pris aucun jour de repos depuis, c'est contre le règlement. Je dois remédier à ça. Des congés contre un microscope dernier cri, c'est un marché honnête. Berner se met à se lamenter que Hanji n'acceptera jamais, qu'elle a trop besoin de lui, et que lui-même ne se sent pas bien à l'idée de la laisser seule pendant une semaine. Elle acceptera, et elle se passera de vous le temps nécessaire. Elle n'a pas vraiment le choix. Il faut penser à votre santé. Les bons soldats se font rares et c'est pourquoi j'ai à coeur de vous garder en forme.
Je le laisse se relever, penaud, et le raccompagne à la porte. Ne faites pas cette tête, vous me remercierez par la suite. Vous devriez aller informer votre capitaine au plus vite. Il se met à trembler en affirmant qu'il ne pourra pas le lui dire en face, qu'elle va se mettre dans une colère noire quand elle apprendra les modalités de l'échange. Dans ce cas, si elle ne vous croit pas, dites-lui de venir me voir ; un peu plus tard, j'ai l'intention d'aller m'entraîner aujourd'hui. Du courage, je suis sûr que vous n'en manquez pas !
Je le laisse dans le couloir, ferme la porte et me dirige vers l'entrepôt des dispositifs afin de me harnacher pour la journée. Cet exercice me fera le plus grand bien et il fait un temps magnifique...
Berner, vraiment, dites-lui que je ne serais pas disponible pour le reste de la journée !
#lc468#erwin smith#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenRaziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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(hello santana here, R U OK) [scott] “i love that you trust me.” | “you know i love a harness situation.” | “i just got a whiff of something and i thought it was me.” | “so many times people forget to tell the people they’re around that they love them. so, you know what? i love you.” | “you know what i do not have time for? fear.” (hi hello COOK HERE) [tommy] “what’s going on here, mate?” | “you’re adulting!” | “do i like it? yes. am i attracted to you? hundred percent.”
I love that you trust me.
¨Oui d’ailleurs… je vais peut-être revenir sur cette position.¨ Scott fronce des sourcils en attrapant son casque, le passant rapidement à Santana en se rappelant que Samuel a emprunté l’autre. ¨Pourquoi tu veux aller au cimetière déjà ?-Oh, comme ça.¨ elle sourit en prenant place derrière lui sur la moto, et il se résigne vite. Lui faire confiance, il n’est pas sûr que ce soit vraiment le cas, mais assez con pour faire tout ce qu’elle demande, ça c’est sûr.¨Pourquoi on ne fait jamais des activités saines ? Genre... on ne va plus à la piscine. Tu sais quoi, on devrait appeler Stiles et Spencer, oublier cette histoire de cimetière, et juste aller à la piscine, comme avant !-Stiles et Spencer ne sont pas dispos pour la piscine, ils sont au cimetière aussi.-Honnêtement, je vais le dire, vous saoulez. Je suis probablement le plus idiot des quatre et pourtant, qui a résussit à ne pas se faire mordre, uhm ? Scott. Vous auriez pu faire un effort.¨
You know I love a harness situation.
Scott fronce des sourcils, un peu confus en entendant ça de la part de Santana qui le regarde de son fauteuil, et regarde ce qu’il tient, ouvrant légèrement la bouche d’un air dégoûté. ¨C’est celui que je met à Zeus pour courir, San.¨ il explique en levant le bras, et comme pour testifier, le chien traverse la pièce jusqu’à son bol d’eau. ¨Je veux dire, ça me donnerait clairement des plaques. Il faudrait commander sur internet où quelque chose.¨
I just got a whiff of something and I thought it was me.
¨Depuis quand est-ce que tu as tes propres affaires ?¨ Scott roule des yeux en voyant Santana à sa porte, mais ne se formalise pas, tend son joint devant lui. Elle est rapide à l’attrraper, se lancer sur le lit en oubliant, toujours, que ses côtes à lui ne se guérissent pas toutes seules. Mais il ne lui en veut pas, jamais, et passe son bras autour de ses épaules avec un soupir, levant les yeux au plafond. ¨J’espère que Ma ne sent pas quand même.¨
So many times people forget to tell the people they’re around that they love them. So, you know what ? I love you.
Il y a quelqu’un dans sa chambre. Scott prend peur avant de se rendre compte de ce que la voix disait, et surtout, à qui elle appartient. Probablement rien d’autre qu’un rêve donc, et il grogne en essayant d’ouvrir les yeux, juste histoire de vérifier. Peut-être que c’est une hallucination auditive mais que Tommy est vraiment en train de le réveiller pour autre chose. Et il arrive à lever un oeil, se rendant compte que l’autre ne s’ouvre pas, assez pour voir que Santana est bien assise sur la chaise de l'hôpital pourtant. Scott se redresse rapidement, prenant vraiment peur cette fois, fixant la brune pendant ce qui lui semble des heures. Puis il se rappelle quand même de ce qu’elle disait et fronce des sourcils, confus. ¨Je ne suis pas encore mort. C’est marqué là.¨ il montre, pointant du doigt les feuilles que le docteur a laissé sur son lit. ¨Ce n’est pas la peine de me mentir. Je suis sûr que Tom t’appellera quand ce sera vraiment l’heure.¨ il explique, ne voyant pas vraiment le problème que ce soit sa nouvelle vision dû normal. Scott détourne l’oeil ouvert vers le mur, n’osant pas la regarder plus que de raison. Il ne faudrait pas qu’il s’y habitue. ¨Mais je t’aime aussi, si jamais tu avais un doute.¨ il finit par répondre, ironisant tout seul sur le fait qu’il ne lui en voudrait pas si c’était le cas.
You know what I do not have time for ? Fear.
Scott relève les yeux de la cascade pour observer Santana, pas sûr de ce qu’elle veut dire là tout de suite, avant de sentir les mains sur son dos. Oh. Elle ne pousse pas tout de suite et Scott panique, il sait bien qu’il n’a aucune chance de s’en sortir contre la force de la brune. ¨Ce n’est pas de la peur.¨ il commence à mentir, sentant les cailloux glisser dangereusement sous ses pieds. ¨C’est de l’écologie. Est-ce qu’on est vraiment sûrs que c’est sans danger pour l'environnement, uh ? On ne voudrait pas abimer le brésil. Et si des papiers gras tombent de mes po….¨ il n’a pas le temps de finir, voyant dans Santana qui roule ses yeux que ça y est, elle veut sauter et n’a plus le temps de l’écouter. Il ferme les yeux et attends juste que l’eau l’engloutisse, et se dit que s'il survit, il ira juste manger tout les sandwichs dû sac en revanche.
What’s going on here, mate ?
Tommy entends une voix familière entrer dans l'appartement mais ne retire pas les yeux de la fenêtre. Il sait qu’il n’est pas fou, il a vu quelque chose par là. Une lumière, où quelqu’un. Dû noir. ¨Probablement rien qui ne te concerne. Qu’est-ce que tu fais ici ?¨ il demande en tournant le regard une seconde, juste le temps de voir James et d’inhaler rapidement. Ce n’est pas comme ça qu’il aurait aimé le revoir. Mais le garçon a les yeux fixés sur la fenêtre lui aussi, et évidemment, lui aussi doit se rendre compte que quelque chose ne va pas. ¨Tu ne devrais pas rester en pleine vue. Passe derrière le canapé.¨ il lui souffle lorsqu’il le sent s’approcher pour observer, mais Cook ne bouge pas, allume une cigarette et soupire, le son étant tout ce qu’il faut à Tommy pour se sentir autorisé à le regarder. À sa surprise, le garçon sourit. ¨Ca te fait marrer de me trouver dans la merde, hein ? Petit con.¨
You’re adulting !
¨Ca t’étonne ?¨ Tommy sourit en finissant de tourner sa crèpe, levant les yeux dû plan de travail pour voir Cook qui émerge enfin, l’air grognon et presque accusateur. Et oui, d’accord, il ne devrait pas se moquer quand ça doit effectivement être bizarre de le voir comme ça. ¨Pourquoi tu prépares des crêpes ?¨ James demande en prenant place sur un des tabourets, le poing déjà autour d’une des offensantes, et un sourcil levé. Tommy hausse des épaules, même pas sûr lui même. Enfin si, mais c’est même pas la peine de penser à le dire. ¨Je me suis réveillé de bonne humeur, c’est tout.¨ il explique, et passe le beurre à James, qui laisse tomber sa crêpe sur l’assiette.¨… Parce que je suis là ? Beurk.¨ il marmonne, et s’éloigne vers le café, laissant Tommy sourire tout seul.¨Non, juste à cause dû soleil, t’emballe pas.¨
Do I like it ? Yes. Am I attracted to you ? Hundred percent.
¨Ce n’est pas bien de mentir.¨ Tommy roule des yeux, sentant les mains de Cook rouler sur ses épaules lorsqu’il arrive à coté du lit, tentant un ronronnement qui.... est-ce que c’est Santana qui lui a appris ça ? Perturbant. Enfin, il se retourne tout de même et attrape les poignets de James, levant un sourcil face à l’air outré du blond lorsqu’il le force à passer de l’autre coté et s’allonger. Et il laisse ses yeux s’aventurer quelques secondes, juste le temps de se réveiller, voilà. ¨Et je t’ai déjà dit, c’est mon frère qui fournit, pas moi. Alors si tu veux assez pour vendre, tu l’appelles lui. Et tu arrêtes de me faire passer pour un vieux pervers qui paye un prostitué en coke, s’il te plait.¨ il demande sérieusement, mais vu le sourire de James, ca ne part pas bien.
#prompts#scott#tommy#ooc: ..... i can have a little sad#as a treat#(Sinon bah que dire.... allez mourir ? Oui ? Voilà.)
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Ma dépression est rendue une part de mon identité et ca m’en est égal.
Et là je te vois me traiter de gros fragile et tu sais aussi déjà probablement que je m’en branle, t’es pas le premier puis tu sera probablement pas le dernier. Mais tu pourras pas insulter tout le monde. Car le plus grand fléau du 21ème siècle, c’est la dépression. Et si tu me sors que tu connais personne de dépressif dans ton entourage, c’est que soit tu mens, soit tu le connais mal. En 2050, la moitié des Québécois auront le cancer, mais le taux de dépression, lui, il sera a des niveaux terrifiants. Et contrairement à la peste ou a Ebola, ni masque, ni combinaison, ni murs, ni carte bancaire ne protégera de cette maladie zombifiante qui touchera peut-être - à terme - le monde entier.
Trainspotting nous l’avait dit.
Parce que moi j’habite au Québec et que je suis loin, j’ai fait quelque chose que beaucoup de millénials font en plus de partir très loin, j’ai embrassée ma dépression, car c’est comme une maman qui revient toujours vers toi car elle t’aime beaucoup et veut pas que t’aie plus mal en t’isolant le plus possible de tout et en te rappelant de manière toxique ce qui peut t’arriver a coups de flashbacks quand tu veux quitter ses bras et contre laquelle j’ai cessée de lutter par lassitude. En me basant sur comment je vis moi-même tout ça sur ce blog de merde que personne ne lit, je vais t’expliquer comment ça descend très vite.
Le monde merveilleux de l’hypersomnie.
Le monde de l’hypersomnie, c’est le monde des gens qui dorment 12 heures par jour, avec un rythme de sommeil souvent décalé, lors de nuits agréables ou cauchemars et flashbacks sont monnaie courante. Et surtout qu’a la fin, on ne sait pas quel jour on est, quelle heure il est, on ne comptera plus les fois ou le soleil qui se couche aura été confondu avec celui qui se lève ! Et que tes jambes de fils de lâche te font mal, te faisant signe de fermer les yeux à nouveau. Mais si tu le fais mon con, tu vas replonger dans ce rêve que tu aiment temps ou tu te faisais étrangler avec un foulard en maternelle par un petit bâtard. T’aimerai retourner dans le temps, rentrer dans la cour de récré et battre ce petit bâtard jusqu’au sang, ça t’aurai évité un traumatisme. Ca aurait été jouissif. Mais tu ne peux pas, alors tu dors beaucoup, ta notion du temps est fuckée, tu sors rarement de chez toi et très peu de temps, tu as du mal a distinguer tes rêves de la réalité et tu fais de la déréalisation.
La déréalisation ou comment ton propre cerveau à lâché l’affaire. Puis la peur qui tord les tripes.
La déréalisation, c’est un peu quand tu es là en étant pas là. C’est très flippant, t’a l’impression d’être la seule personne dotée d’une âme, et que rien autour de toi n’est réel, que tu n’es qu’un fantôme. C’est une réaction de Syndrome post-traumatique pour éviter un choc a la réaction de quelque chose qui est lié de près ou de loin à un traumatisme, pour éviter plus de niquer ta santé mentale qu’elle ne l’est déjà. Et éviter au maximum de créer une crise d’angoisse (Ça peut survenir après). Quand on déréalise, disons qu’on a l’impression que rien n’est réel autour de nous et qu’on flotte, que tout est artificiel, et une impression de disparition, ça peut être atteint après quelques hits de bong aussi, mais la déréalisation à un côté agréable d’être relaxante (Du moins pour moi), elle est pourtant un signe qu’il faut se ménager. Et c’est mieux qu’une crise d’angoisse ou on perd le contrôle de tout, il y a une tempête qui tonne dans ta tête et elle ne se calme pas, ça te prends par les boyaux et t’a l’impression de plus pouvoir respirer. Et tu veux que ça se termine. Il faut faire quelque chose, mais je recommande pas car se faire emmener a l’hopital pour se faire injecter du valium n’est pas bien sympathique. Puis le pire c’est de te dire que c’est tellement devenu normal que tu arrives plus a en pleurer, même si tu aimerais avec toute la volonté du monde.
Vision assez représentative de la déréalisation.
Le craquage total et comment tu finis par fuir pour mieux vivre.
Pas tout le monde fait ça, mon moyen aura été de partir vagabonder en France puis de partir au Japon puis au Canada (J’en parlerai), pendant tout ce temps, j’ai explorée ma sexualité, j’ai vu du paysage, rencontré du monde, développée des belles relations, connu l’amour. J’ai sombré dans le nihilisme depuis longtemps, je buvais comme un trou, je ne croyais plus en rien, je ne le savais pas encore mais j’étais en dépression. Je travaillais de nuit dans un bar a Kyoto pour vivre après avoir démissionné d’une ferme dans la préfecture de Nagano, de 21h a 5h du matin dans la fumée de cigarette qui s’amoncelait au plafond du troquet. A servir des boissons à des filles qui craquaient sur mes yeux verts avec la même playlist de R’n’B malaisant en boucle sur la sono.
A finir à roder avec une clope a la bouche au bord de la rivière Kamo avec tous les cadavres des types saouls affalés sur le béton pour rentrer chez soi a l’heure ou le soleil se lève sous le regard fustigeant de l’honnête plèbe dont le quidam au regard abruti qui viendra peut-être se saouler chez toi un soir.
Ton foie, ta gorge, ton horloge interne est niquée, mais au moins, tu vis ta jeunesse à fond et tu le sais, même si ça ne remplis pas le vide à l’intérieur de ton cœur que tu peux encore contenir, mais ça, même si tu le cries, personne ne l’écoutera. Car rappelle-toi : tu as 20 ans, tu es jeune et heureux et tu n’as pas de problèmes dans un monde vieillissant ou ta génération est romancée comme libre et bohème, soit comme feignante et parasitaire, dans tous les cas, tu n’en sais rien, tu t’en fous et tu es heureux ainsi.
Les psychologues sont à la ramasse, et les psychiatres ont encore moins de race que les dealers de crack.
Les psychologues, c’est les mecs qui sont encore dans le délire Freud en France qui est responsable du suicide de beaucoup de jeunes en France pour avoir importé sa pseudo-science fictionnelle sauce inceste au jus de ta mère qui aujourd’hui encore gangrène tout le système médical Français et barre la voie au progrès.
Le psychiatre lui, il est plusieurs crans au-dessus dans le baromètre de la fils de puterie, lui, c’est le mec dont les grand-parents balançaient des juifs au Monsieur Allemand sympathique lors de la dernière guerre. Suppôt du Sheitan et du Lobby pharmaceutique qui prescrit des Xanax a des gosses de 14 ans qui ont des parents maniaques qui eux auraient besoin de consulter de toute urgence. Et peuvent t’envoyer dans l’enfer de l’hopital psychiatrique ou tu ressortira en encore plus mauvaise santé qu’en y rentrant. Grâce à enfants de partouze, s’il y a une chose plus difficile que trouver un Ramen en Somalie, c’est ne pas avoir accès à des drogues de prescriptions en France. Chapeau les artiss’. Lobby Pharmaceutique 1 - Pablo Escobar 0. Si il y avait des vrais journalistes, pas ceux de BFM, ils verraient que ces mecs qui buvaient de la vodka sans aucun but dans leur vie et qui soudainement partent jouer de la mitraillette en Syrie, ils s’en foutent probablement de Dieu putain. Ils veulent juste se sentir exister, tu fais rapidement le parallèle entre la haute consommation d’antidépresseurs en France et le taux très élevé de combattants qui partent en Syrie, je veux pas être conspirationniste mais tout de même.
L’amour avec d’autres personnes en dépression et les Mommy Issues.
Vrai, j’aime les femmes plus âgées, le peu de relations que j’ai eues avec des femmes étaient des femmes de plus de 30 ans, déjà parce que je suis timide et que ces femmes-là viennent vers moi, font le premier pas. Puis souvent, elles prennent soin de toi, te donnent de l’amour puis l’écouter parler de sa vie, s’intéresser à elle, parler de cinéma, de psychologie puis de politique. Une relation entre deux personnes dépressives, c’est beaucoup de communication, et rien que pour les bédos et les bouteilles descendues à 3 heures du matins en ayant des conversations émotionnelles et profondes avec une femme plus vieille que sa mère qui te traite avec toute l’affection du monde, plus que ta propre mère qui était obsédée par sa carrière, ça n’a pas de prix. Ces relations-là durent longtemps, je porte les femmes divorcées dans mon cœur pour l’éternité, chaque relation a été un souvenir merveilleux et m’a marquée en bien.
C’est genre vous êtes toujours misérables mais à deux alors c’est mieux.
La dépression est-elle en train de marquer une génération entière ?
Parce que oui. Les années 2010 et la post-crise économique de 2008 ont vu l’émergence d’un courant artistique se reflétant dans la musique comme Yung Lean et ses clips ayant une ambiance dissociante ou le récemment décédé Lil Peep parlant de ses troubles mentaux dans ses textes, on est à une époque ou la dépression et les troubles mentaux en général sont de plus en plus exposés car aujourd’hui, ce sont des choses qui affectent énormément de jeunes puis que l’on ne peut plus ignorer, et là ou j’y vois une mine d’or Anthropologique, ça me fait aussi très peur. Pas plus tard que y’a 3 jours, j’ai vu un film Français qui s’appelle Nocturama, sorti en 2016, parlant d’un groupe de jeunes nihilistes désillusionnés qui font sauter des bombes dans Paris simultanément, ils se réfugient dans un centre commercial et s’en suit un ballet d’émotions, de remise en question et de peur dans une ambiance de film d’auteur sombre, c’est très particulier, mais le fait qu’un tel film parlant de ça existe, c’est que ça pointe un problème bien réel.
Bon, les acteurs c’est vraiment la promo 2016 de l’école des arts et théatres et c’est en partie ça qui retire pas mal de crédibilité au film. A vous tous les psychologues, a vous tous les parents qui disent à leur enfant “Trouve-toi un travail et mange mieux et ça va passer”, à tous les gens qui ont niqué notre enfance, notre adolescence et de ce fait notre jeunesse. On vous emmerde et on aura notre revanche quand votre fille se suicidera avec votre boite de Xanax. Baisez bien vos grands morts. J’ai pas de fin.
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Théo et mon père
Mon père est un homme à femmes, je l’ai constaté à mainte reprise. Un mètre quatre-vingt, la peau mate, brun, poilu et des tablettes de chocolat pour couronner le tout, il séduisait toutes les femmes qu’il désirait. Fils unique, j’ai décidé de vivre chez mon père.
« Tu peux vivre ici, mais le midi, tu manges à la cantine ». J’ai compris que le midi c’était un défilé de femme… Je ne lui en tenais pas rigueur, ça m’excitait même, car, quand je rentrais du lycée, j’allais dans son lit me rouler dans les odeurs de sexes, je me branlais souvent, en pensant à ce qu’il s’y était passé.
Il y a deux ans pour fêter le début de l’été, j’ai demandé à mon père, si pouvais inviter quelques copains et copines à la maison. Il accepta, car nous étions de jeunes adultes sans histoire. Théo était mon meilleur pote, à l’époque et il venait de fêter ces 19 ans le mois dernier. Je m’étais « outé » auprès de lui et lui aussi ! Je n’avais aucune attirance pour lui. Il était châtain, musculature fine, 1m69, cheveux courts et totalement imberbe sur son corps. Moi, j’aime les mecs virils poilus bruns, typés arabes, lui aussi, sauf que lui en pinçait pour moi. On se mettait des défis à la con, je gagnais presque à chaque fois. Une semaine avant notre fête, il est venu dormir à la maison. On croise mon père en caleçon dans les couloirs montrant bien son paquet bien lourd et proéminent. Théo n’a pas pu décrocher son regard de la bosse de mon père. J’avais un peu honte d’autant plus que mon père n’était pas au courant de notre homosexualité…
– Vous allez vous coucher ? Pas besoin de vous broder les garçons ? Nous lança-t-il en blaguant.
Théo est rentré, dans la chambre, tout émoustillée.
– Non, mais tu as vu la bosse de ton père ???? Elle est énorme ! C’est héréditaire ???
– Oui je l’ai déjà vu au repos, elle l’est ! Et non, ce n’est pas forcement héréditaire !!!
– Hummm, je kifferais de lui bouffer la bite à ton père ! Il est magnifique et il a ce qu’il faut là où il faut !
– Tu peux toujours essayer, il n’y a pas plus hétéro que lui.
– OK !
Cela en était resté là, prenant ces paroles pour une blague. La veille de la fête, Théo est venu passer la soirée à la maison. Il pouvait ainsi profiter de la piscine et d’être sur place le lendemain pour les préparatifs. On chahutait comme deux coqs à se faire couler. Mon père nous a rejoints. Il arborait un slip de bain mettant bien en valeur sa grosse bite et ses lourdes bourses. J’avoue que je fantasmais moi aussi sur mon père et ça depuis longtemps. Il plonge et commence à rentrer dans le jeu. Nous devions avoir la même force physique. Je m’étais bien développé sur cette année. Il me coule, je le coule, quant à Théo, lui s’amuse à compter les points. Mon père s’en aperçoit et se précipite sur Théo. Cela ne fit, ni une, ni deux… Théo sombra sans résistance au fond de l’eau, mais ne perdant pas le Nord pour autant, s’agrippa au slip de mon père. Il se retrouva nez à nez avec la bite énorme de mon père provoquant une érection immédiate de celui-ci. Théo s’empresse de remonter à la surface le sourire aux lèvres. Mon père, lui, est un peu gêné, et remet son slip en feignant d’ignorer l’incident.
Théo avait marqué un point et Théo a fait sa pute auprès de mon père pendant toute la fin d’après-midi. Il rigolait à toutes ses blagues vaseuses, lui donnait du « vous êtes formidables » « vous êtes drôle ». Mon père visiblement était charmé par tous ses compliments.
– Et tu te destines à quelles d’études cette année, Théo ?
– Je rentre en PACES cette année pour être Kiné.
Non !!!! Mais là il exagère ! Il veut faire du droit et il est inscrit à l’UFR de droit et maintenant il est en PACES ???
– Je voulais faire du Droit, mais j’adore masser et j’ai des prédispositions à cela, parait-il. J’aimerais bien être Kiné sportif.
– C’est un beau métier ! Tu n’auras aucun mal à trouver du travail. En tout cas, je saurais où venir pour me faire soigner quand j’aurais des problèmes musculaires.
– Avec plaisir ! Je suis à votre disposition et si vous voulez vous pouvez même me servir de cobaye…
– C’est une bonne idée !
Je n’ai pas eu le temps t’entendre la suite de la conversation, mon téléphone sonna : c’est Jennifer ! Il faut que j’aille chercher la sono chez son frère…
– Tu as besoin de moi ? me demande Théo.
– Non, enfin comme tu veux, je n’en ai pas pour longtemps, je pense.
Et je suis parti tout seul. J’y suis allé très rapidement, vingt minutes aller-retour, j’avais une prémonition… C’est sur la pointe des pieds que je rentre à la maison. Pas un bruit. J’avance à pas de loup vers la chambre de mon père. La porte est restée entrouverte, il y a une lumière tamisée. Théo est assis à califourchon sur les fesses fermes de mon père et masse son dos. Mon père pousse des petits bruits de plaisir.
– Je peux vous masser les jambes si vous voulez.
Théo se dégage pour laisser mon père se retourner. Je vois mon père déboutonner son jeans, aider par Théo. Il est en slip. Je bande et mon pantalon est trop serré. Mais je suis un peu tétanisé par la scène. Théo commence à s’occuper des orteils et remonte progressivement vers le haut des cuisses. J’abaisse ma fermeture éclaire et dégage ma bite pour la sortir complètement. Là, Théo caresse le sexe de mon père qui déborde de son slip. Mon père a les yeux fermés, mais de petits bruits d’encouragements invitent Théo, à plus d’action. Il ne se fait pas prier. Je vois sa tête se précipiter sur le paquet de mon père et commencer à lui bouffer la queue à travers le tissu. Je me branle et je sens déjà mon jus monter… Mon père se redresse sur ces coudes et mate Théo qui s’attaque à dégager sa queue. Elle est grande et épaisse. Théo marque un moment d’hésitation et avale d’un coup d’un seul son manche.
Mon père tressaille de plaisir. Théo ne la lâche pas. Ses mains viennent s’emparer de son pieu et le branlent, tout en le suçant vigoureusement en alternance avec des gorges profondes.
– Putain ! On ne m’a jamais sucé comme ça ! Vas-y mon gars, fais moi plaisir !!! Boufles, là bien !
Théo redouble d’efforts. Moi, je n’en peux plus. Je crache trois grands jets de sperme qui viennent s’étaler sur la porte dans le plus grand silence. Mais je bande toujours et l’excitation est toujours là.
Mon père se redresse d’un coup sur ses jambes et prend la tête de Théo entre ses mains puissantes. Il lui assène de grands coups de boutoir dans la bouche, l’obligeant à tout avaler jusqu’à la garde. Théo se dégage un instant pour se déshabiller complètement et reprendre son souffle. Mon père est là face à lui, la bite dressée. Elle est vraiment impressionnante, droite avec un gros gland, bien dessiner. Théo lui lèche les couilles poilues et lourdes de spermes. Mon père le regarde et prend sa bite pour le biffer.
– Toi, tu n’es pas à ta première bite ! Tu aimes ça, mon garçon ! Ça se voit !
Théo acquiesce par un petit râle d’approbation. Il revient à la charge sur sa queue en la prenant à deux mains et en lui bouffant sa tige. Mon père pousse un cri de plaisir et de surprise. Théo accélère la cadence au rythme des coups de reins, et se tient aux cuisses pour ne pas tomber. Mon père s’arrête et s’agenouille, faisant face à Théo. Il lui saisit la nuque et l’embrasse avec fougue. Il pousse Théo avec fermeté pour le mettre sur le dos. Sa bouche vient se recoller à celle de Théo, il le pénètre de sa langue et leurs salives se mélangent abondamment, dans cette étreinte chaude et intense. Mon père passe ses bras sous les genoux de Théo afin de poser les jambes sur ses épaules. Son sexe viril et turgescent vient se positionner sur la rondelle de Théo, fébrile de désir. Quant à moi je me branle encore sans faire de bruit tout en regardant le spectacle. Théo est tout menu dans les bras de mon père et quand celui-ci le pénétra, Théo ne put retenir un cri, mélange de plaisir et de douleur. Le sexe de mon père est rentré de toute sa longueur dans son trou. Ils restent un moment comme ça, sans bouger. Puis par petits à-coups, les vas-et-viens, se font sans violence. La main gauche de mon père vient se placer sur la bouche de Théo.
– Tais-toi ! Je veux pouvoir entendre si Stephane entre…
Mon père accélère son mouvement de bassin. Je vois son cul poilu et rebondi se mouvoir sur le petit corps fragile de Théo. La masse corporelle s’écrase et rebondit. Théo est devenu un trou ouvert ou le braquemart de mon père s’enfonce sans ménagement, de plus en plus fort. Théo subit un vrai labourage de cul ! Je n’avais jamais vu ça ! Une telle puissance se déchainer dans un si petit trou !
– Putain, je vais jouir dans ton cul ! s’exclame mon père.
Théo prend sa bite en main et se branle. Ils jouissent quasi en même temps et, moi aussi, pour la deuxième fois. Le sperme de mon père coule le long du cul de Théo. Mon père se retire doucement et s’affale sur le côté.
– Ouah ! t’es vraiment un sacré coup ! Je n’avais jamais baisé un mec…
– C’est moi que devrait dire ouah ! Vous avez une sacrée belle bite et un super beau corps ! C’est la première fois qu’on me baise comme ça.
– Par contre pas un mot ! Je veux que ça reste discret !
– Promis ça sera notre secret.
Cela resta un secret, mais partagé avec moi… et j’ai su bien l’utiliser ce secret….
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(Envoie les frères Scott là vas-y) “Give me my phone back!” | “I panicked, okay?!’ | “Oh how cute! You actually think I give a fuck” | “Listen to me, okay? We’re getting out of here, together” | I’m not gonna be here when she breaks your heart"
“Give me my phone back!”
Un large sourire déforme les traits de Isaak tandis qu’il maintient la porte de sa chambre fermée en s’appuyant dessus. Pour une fois que c’est lui qui peut faire chier son frère. Ce dernier est d’ailleurs en train de hurler du couloir et il ne peut que se délecter du vol qu’il vient de réaliser. Déverrouillant rapidement le téléphone, il se balade un peu sur les différentes applications jusqu’à ce que la notification d’un nouveau message se fasse entendre. Connor avait du l’entendre aussi au vu des menaces qu’il commence à proférer. “Je t’assure que si tu touches à quoique ce soit, je te tue de mes propres mains!”“T’as reçu un message d’Ephram.” Répond simplement le joueur, indifférent aux paroles de son frère. Ils seraient déjà tous les deux morts depuis longtemps s’ils devaient compter toutes les fois où ils se menaçaient mutuellement. Mais alors qu’il s’attendait à une nouvelle lancée d’insultes de la part de l’autre idiot derrière la porte, le garçon n’entend aucun bruit, même plus de coups sur le mur. Quelques secondes s’écoulent puis Isaak décide finalement d’ouvrir la porte, curieux. Connor semble énervé et prêt à lui faire payer, certes, mais aussi… Troublé? “J’savais pas que tu continuais de parler à un gars /après/ avoir couché avec.” Déclare alors Isaak, un sourcil relevé en signe d’interrogation. Mais le brun en face de lui se contente de récupérer son téléphone d’un geste brusque, lui lâchant un petit ‘ferme la‘ au passage. Il y a donc bien quelque chose à creuser de ce côté là.
“I panicked, okay?!’
“Tu as paniqué?” Répète frénétiquement le brun en constatant l’ampleur des dégâts. Pour une fois, il avait accepté que Connor prenne sa voiture pour aller faire il ne sait quoi. Et il lui avait passé les clefs avec cette fière impression d’être un bon frère, généreux, avec le cœur sur la main. Mais maintenant qu’il regarde sa voiture encastrée dans cet arbre, il a plutôt envie de décrocher sa tête et de s’en servir pour retaper la carrosserie. “Y avait un chat je l’avais pas vu, j’allais quand même pas l’écraser ce con!” Connor tente de se défendre comme il le peut mais il n’y a pas grand chose qu’il puisse dire qui calmerait le joueur à cet instant. “Et tu vas me dire que sur une route aussi simple y avait aucun moyen d’éviter le chat ET l’arbre? A combien tu roulais bordel?” Ses bras sont écartés en signe d’impuissance tandis qu’il essaye de prendre une grande inspiration pour se calmer. Ils ont peut être l’habitude de se faire des crasses mutuellement mais celle là, c’est inédit. “C’est toi qui paye le garage.” Finit-il par lâcher, la mâchoire toujours contractée mais résigné. Connor est définitivement le pire frère du monde.
“Oh how cute! You actually think I give a fuck”
L’humeur de Connor était massacrante depuis déjà quelques jours mais son attitude était carrément devenue insupportable depuis qu’il s’était levé ce matin. Et même si à l’heure actuelle Isaak essaye vraiment de ne pas s’énerver à son tour pour éviter d’envenimer les choses, cela commence à être vraiment difficile pour ses nerfs. Mais les cernes qui transparaissent sous les yeux de son frère le poussent à prendre sur lui et à essayer de comprendre pourquoi est-ce-qu’il est dans cet état, il a sa tête des mauvais jours. “C’est quoi le problème?” Demande-t-il finalement, d’une voix ferme mais posée, parce qu’il veut des réponses sans que Connor se sente agressé alors qu’il a déjà l’air à fleur de peau. Mais ce dernier ne semble pas se rendre compte des efforts du brun puisque il se contente de lever les yeux au ciel, et mon dieu, il déteste quand il fait ça. “T’es juste ennuyant, Isaak, c’est ça le problème. Faut pas t’étonner qu’on ait pas envie d’écouter tes histoires.” Et sans rien ajouter il se retourne pour partir en direction de sa chambre, non sans peine comme si il avait mal quelque part. Ce détail finit d’inquiéter réellement Isaak qui le rejoint en quelques pas pour lui bloquer la route. “Arrête ton cinéma. T’étais même pas là pour le repas hier soir, ta mère a pas arrêté de râler.” Il jette ensuite un coup d’oeil vers la jambe sur laquelle il ne semble pas vouloir s’appuyer. “Qu’est-ce-que tu t’es fais?” Il le questionne en revenant planter son regard dans celui de son frère, mais ce dernier en revanche n’a pas l’air enclin à soutenir le contact visuel. “Rien. Pousse toi de là.” Le ton du plus jeune des deux frères se fait dur même si il semble réellement en peine pour rester droit, sa respiration devenant plus pénible. Et il enchaîne devant le manque de réaction d’Isaak. “Pousse toi!” Cette fois le coup surprend Isaak qui se retrouve contre le mur tandis que son frère se dépêche de monter les escaliers derrière lui, le laissant totalement désorienté. La réaction de Connor lui semble totalement surréaliste, comme si quelque chose de majeur lui échappait totalement.
“Listen to me, okay? We’re getting out of here, together”
Les yeux de Isaak peinent à s’ouvrir tandis qu’il entend la voix de son frère, il sait qu’il est à côté de lui parce qu’il sent son bras qui le soutient pourtant le son lui parait totalement éloigné. Ses pieds traînent presque sur le sol et il a la vague impression qu’un troupeau d’éléphants lui ait passé sur le crâne. Le jeune homme a déjà reçu des coups dans sa vie entre le sport et son tempérament mais jamais il ne s’était senti aussi mal, comme si tout son corps était cassé. Et la poigne de son frère lui parait d’autant plus forte qu’elle est la seule raison qui fait qu’il tient toujours debout. “Connor, qu’est-ce-que…” Il n’a pas le temps de finir sa phrase que le brun lui intime l’ordre de se taire, des silhouettes se dessinant face aux deux hommes. Connor marque un temps d’arrêt, sa respiration déjà haletante se faisant de plus en plus stressée. Qui ou plutôt quoi que soient ces… choses, ça n’avait pas l’air de le rassurer. “Tu ne bouges pas avant que je revienne te chercher, compris?” Déclare-t-il alors tandis qu’il le laisse glisser contre le mur le plus proche. Et la dernière chose qu’Isaak voit de son frère avant qu’il ne perde totalement conscience sont ses yeux qui deviennent jaunes, mélangeant confiance et crainte dans son esprit.
“I’m not gonna be here when she breaks your heart"
Connor hausse un sourcils en soupirant. Son ton est peut être sec mais Isaak sait qu’en réalité il ne lui dit ça que parce qu’il s’inquiète pour lui. Tout comme il sait que malgré sa remarque il ne le laissera pas tomber en cas de coup dur. Lorsque Isaak et Pandora étaient encore ensemble, ils passaient pas mal de temps tous les trois, même si c’était principalement parce que Connor se faisait un plaisir de leur gâcher leurs moments romantiques. Mais cela lui avait permis de voir combien Isaak se sentait bien dans cette relation, et il avait aussi vu dans quel état il était /après/ cette relation. “Peut être que tu devrais juste laisser tomber.” Reprend alors le plus jeune. Les deux frères se regardent l’espace de quelques secondes puis Isaak baisse la tête, conscient que son frère n’a pas tort. Etant donné la façon dont il a fait foiré leur relation en beauté il devrait déjà s’estimer heureux que Pandora accepte de lui parler. Mais c’est peut être pire, c’était facile de se croire détaché quand ils n’avaient plus aucun contact, mais maintenant il ne peut s’empêcher d’espérer plus. C’est idiot, et dans le fond il sait très bien que la belle blonde a surement tourné la page depuis longtemps et qu’elle a eu raison de le faire. Il y a bien une raison pour laquelle il avait été incapable de bien faire les choses avec elle. “Ouais, t’as surement raison.” Un léger rire s’échappe des lèvres de Connor. “Tu dois vraiment être dans un sale état pour me dire que j’ai raison.” Il se lève, enfilant au passage sa veste qui traînait sur le lit de son frère. Signe évident de sa tendance à investir les lieux. “Allez viens, on va boire une bière.” Et même si il le fait chier 98% du temps, le joueur doit bien avouer que retrouver son frère lui fait du bien. Ses mauvaises blagues lui changeront les idées au moins.
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Limonade
Nous sommes assis par terre, il fait sombre
Les seules sources de lumière sont les bougies que j’ai placées sur la table.
Dans le fond, entre la nuit et la fenêtre entrouverte, chante la pluie.
Un murmure d’une chanson indie se fait entendre, le volume de la radio est baissé presque jusqu’à la fin.
Mes cheveux encore frais, entrelacés dans un chignon avec quelques mèches sortantes parci -parlà, laissent mon cou découvert.
Nous jouons à « gage ou vérité ».
Néanmoins on pourrait appeler ça « vérité ou vérité » parcequ’on ne possédait aucune envie d’exaucer d’effort physique après une longue journée d’été. Les deux verres devant nous, remplis de boissons sucrées, semblaient être illuminés par la lumière des bougies.Celles-ci jetaient des éclats mouvementés sur nos visages, les meubles et puis les murs.
Quelques éclats de rires s’élancent dans la nuit pluvieuse derrière la vitre, quelques mètres plus bas.Sûrement quelqun est désespérément en pleine recherche d’un refuge. Il est vrai que l’air frais est agréable à respirer mais une douche glaçante semble moins aimable.Nous échangeons quelques fous rires et blagues de mauvais goût en sirotant le nectar coloré entre les questions.
C’est mon tour de piocher. Je tends mon bras et je pose mes doigts sur le tas de cartes. D’un mouvement élancé j’en chope une et je lis tout haut sans réfléchir :
-Avec qui as-tu eu ton premier baiser ?
Mes mots se perdent à la fin de la phrase, je baisse les yeux et d’un coup je n’arrive plus à les retrouver.
Le temps semble couler lentement comme la mélasse, sur le petit déjeuner de ma mamie, lorsqu’elle cuisinait encore.Ma main toujours en l’air, ne bouge plus, mes yeux ne tombent plus sur aucune surface,tout coule.
Atrocement trop longtemps. Le temps coule et il colle à ma gorge, mes lèvres, mes yeux. Il ne s’arrête pas, il préserve cet instant avec une fainéantise énorme.
Je ne sais pas précisément combien à dure cette stagnation. Peut-être quelques secondes, minutes voire une éternité. Je sens un mouvement à ma gauche, j’entends le tissus se plier sur la tapisserie. Je tourne ma tête.
Il est là. Assit en silence. Les reflets de bougies mettent ses cheveux en feu , non, ils les rendent dorés. Il me regarde et je ne sais pas quoi dire, on se connaît, il sait tout de moi , je sais tout de lui. Pourtant, ce qu’il me demande maintenant m’échappe totalement. Pendant encore quelques instants il continue à me scanner comme s’il voulait trouver une réponse parmi mes joues et mon nez. Enfin, il ouvre ses lèvres et dit :
-/Tu sais qu’il n’y a rien de ma-/
- /Je sais,/, je lui coupe, /ce n’est pas ça/, j’ajoute lorsque j’aperçois la confusion se tracer sur son visage.
Je redirige mon regard vers le bas et après un moment je lève mes yeux vers la fenêtre.Si je ne commence pas à lui expliquer il va s’inquiéter, je lui dois au moins ça.
Avec un regard perdu sur la fenêtre je tente de trouver mes mots.
/Au diable avec la beauté/, je pense
Doucement et en silence, je remplis mes poumons d’air avec une bonne respiration. La douceur de cannelle et de vanille arrive à mes narines, les bougies sont à moitié usées. Légèrement, je laisse mes lèvres entrouvertes et je tente ma chance, peut-être cette fois la réussite sera de mon côté.
-/T’as pas l’impression des fois d’être naïf?/
Je ne le regarde pas mais je sens qu’il est confus par cette question sortante de nul part.
-/Je ne vois pas où tu veux en venir./,il répond avec prudence en choisissant bien chaque mot .
-/Des fois je me sens naïve à penser que quelqu’un m’est promis. Tu sais, tous les trucs du genre «Oh, c’est le destin! » ou « Il viendra un jour t’inquiète pas ». La vérité est telle que je ne sais juste pas tenter ma chance, c’est tout./, ma voix a un ton résigné et mes yeux sont toujours fixés sur la fenêtre.
Nous flottions dans ce silence pendant un moment, je n’attendais pas qu’il me dise que je n’étais pas naïf, que le destin existait peut-être vraiment ou que lui aussi il a le même problème, même si je savais que mon âme voudrais bien l’entendre.
Je lui ai donné l’explication et c’était censé être la fin de la discussion, malgré tout il n’a pas bougé de place, en vérité, il n’a pas bougé du tout. Je tourne ma tête pour lui demander qu’est-ce qu’il fait toujours là mais nos regards se croisent et je laisse la question s’échapper dans les couloirs de ma tête.
-/Je ne sais pas si je crois en destin, peu importe mon avis à ce sujet, mais je crois en équilibre./, dit-il doucement
Je fronce mes sourcils en essayant de comprendre ce qu’il dit
-/Tu veux dire quoi par ça?/
Assit, les jambes croisés, il commence à jouer avec un fil s’échappant de son training.
-/Que tu peux aussi bien chercher celui qui t’est « promis » et donner un peu de toi en même temps./
Maintenant c’est moi qui chipote, les feuilles et les symboles cousus sur le tapis semblent d’un coup très intéressants. Je pousse un soupir
-/Parler c’est pas mon truc. J’suis ce genre de « romantic sickass » qui te laisse des notes ou analyse chaque mot dans une conversation aussi bien réelle que sms. J’vais terminer sur un site de rencontres à mes 30 ans toujours sans expériences avec des carnets remplis de poèmes plus niais les uns que les autres. Mais tu sais quoi? Peut-être c’est ça mon destin ?/, on dirait que mes yeux sont collés à la tapisserie. Je sais que je ne devrais pas dire ça mais on dirait que les mots sortent de ma bouche sans même demander mon avis.
Peut-être j’ai consommé trop de sucre et maintenant je parle sans réfléchir.
Je sens un léger coup sur mon bras gauche mais je ne lève pas les yeux. Je sais très bien que ce que j’ai dit me fouettera les tempes dans un instant et j’aurais honte.
Je sens à nouveau un coup sur mon bras cette fois ci il est plus insisté, je me force à le regarder malgré le noeud agaçant dans mon estomac que ça me provoque.Son visage est ferme, je n’arrive pas à dire s’il est fâché ou inquièt. Il ne dit rien alors j’essaie de lui souffler une réponse à ce problème dans lequel je nous ai mis.
-/Ce n’est rien tu sais, j’ai juste bugé parceque j’suis fatiguée et la question ma rappeler des choses qui sont finies depuis longtemps./
Il ne répond pas et moi je commence à sentir la goutte de sueur froide derrière mon dos rouler le long de ma colonne vertébrale. Je mords ma lèvre et je regrette d’avoir pioché cette maudite carte. Il veut sûrement que je recrache mes mots de toute à l’heure mais je sais que j’y n’arriverai pas, du moins je ne veux même pas essayer.
Pendant que je me bats avec mes pensées, Eden brise le silence.
-/On va trouver celui qui t’est promis/, avant que je puisse dire quoi que ce soit,il souligne,/je veux trouver celui qui t’est promis.Nous sommes meilleurs amis, c’est mon devoir/
J’ai envie de le taper sur les joues. Je vois dans son regard la détermination que je connais si bien, il ne lâchera pas et c’est foutu pour moi. Si je ne le connaissais pas assez je me serais battue pour qu’il abandonne cette idée stupide et enfantine mais il ne serait pas lui-même s’il ne tenait pas ses promesses.
Il tend son bras et prend ma main droite dans ses mains. À ce stad-là moi aussi je suis pieds croisée et assise en face de lui. Je le regarde avec méfiance.
Je vois les étoiles dans ses yeux lorsqu’il se prépare à me poser une question, il le fait toujours de la même manière, je me demande si ça restera ainsi même quand le temps nous dessinerai les traits et que nos mains ressembleront à des squelettes. Ce n’est pas si loin du présent que ça au final.
-/Recommençons/, dit-il en piochant une carte et avec un ton théâtral il demanda,/Quelle est la personne avec laquelle voudrais tu partager ton premier baiser?/
Je le regarde avec confusion mais je réussis à bredouiller une réponse
-/Mais je n’ai personne comme-/ il me coupe en mettant en mouvement ses deux mains devant mon visage
-/Ahbbth !!! Quel genre de personne/, précisa-t-il avec un air fier et curieux, il me fait penser à un acteur de cabaret que je regardais avec mes parents en étant petite, ça m’a fait rire à voix haute mais j’essaye vite de chercher une réponse parceque il a l’air de mourir d’impatience.
J’ai pensé à quelque chose d’assez bien mais en réfléchissant un peu plus j’ai décidé de ne pas le dire. Malheureusement, mes sourcils m’ont trahi parceque Eden l’a remarqué.
J’étais obligé de le dire.
Mes joues commençaient à surchauffer et je trouvais que l’air a soudainement été chassé de la pièce où on se trouvait.
Malgré la chaleur j’ai défait mon chignon et mes cheveux sont retombés sur mon dos. Ca fait au moins 3 ans depuis que je les ai coupés. Le but était d’occuper mes mains avec l’élastique en le tordant et en faisant des noeuds entre les doigts. J’étais beaucoup trop timide pour parler de ça même si avec Eden on parlait de tout. J’étais au courant du fait que « les cheveux attachés ça m’allait mieux » mais ici je pouvais être tranquille, je ne devais plaire à personne, même pas à lui.
Il commençait à devenir de plus en plus impatient avec chaque seconde de mon hésitation. J’ai pris donc une grande respiration.
-/Je crois que le genre de personne avec_la personne avec la quelle_je sais pas comment dire ça pour que ça ait du sens mais_/,et flop je me perds dans mes idées à nouveau, pourquoi c’est si difficile d’exprimer une idée ?
-/La personne idéale serait..?/, il essaie de m’aider en laissant un trou pour la réponse à laquelle il attend depuis 5 bonnes minutes.
Je recrache le morceau, que la vie m’offre sa gifle si je dis une bêtise
-/Quelqu’un avec qui je suis très proche, genre un ou une meilleure ami(e)/
Je le regarde comme si je venais de dire la plus grosse bêtise qu’il puisse entendre mais il n’a pas l’air surpris ni confus, au contraire il me sourit
-/Tu vois c’était pas si compliqué que ça, pourquoi t’as pris autant de temps?/
Je cligne des yeux en réponse parceque je ne trouve rien d’autre et je ne peux pas m’empêcher de lui demander
-/Et à quoi ça a servi ?/
Je ne vois vraiment pas où il veut en venir mais je sens un soulagement. Peut-être qu’il a raison, je n’aurais pas dû autant stresser, après tout c’est logique de vouloir embrasser les gens que t’aime, pas vrais ?
La pluie s’intensifie après que les paroles tombes quelques pars entre nos pieds. Chaque goutte tombante sur la fenêtre me fait penser à une douche qui efface mes soucis et mes troubles, comme quand je suis avec lui.
Quand on joue aux cartes ou quand il fait des jeux de mots pourris ou lorsque nous buvons du café au caramel dans le restaurant d’en face ou encore pendant les balades où on fais des photos du coucher du soleil.
Mes troubles et mes soucis s’effacent parceque je suis avec mon ami, mon confident, mon âme sœur.
Il se penche vers moi pendant que je rêvasse et son mouvement me réveille. Il a un sourire sur les lèvres et je sais qu’il va dire quelque chose de « son style » parceque je connais ses expressions de visage, j’en ai toute une bibliothèque précieusement gardée dans ma tête.
-/J’vais te dire un secret/,il chuchote en regardant a droite et a gauche,même si on est que deux dans son apparemment,me fait un signe de main pour que je m’approche
Je passe mes cheveux du côté droit de mon cou et je tend l’oreille. Il place sa main droite prés de mon oreille gauche pour que j’entends mieux. Il s’approche mais recule abruptement et fronce les sourcils. Je le regarde et lui demande :
-/Quoi ?/
-/Depuis quand t’as 3 points de beauté sur ton oreille?/,il demande avec un air offusqué
-/Depuis toujours ?/,je réponds en roulant mes yeux,/c’est pourquoi j’peux pas avoir de piercing sur celui-là./
Il haussa les épaules et s’approcha à nouveau et me dit avec un ton plus sérieux que j’y attendais :
-/Je veux bien être le premier./
Il se redresse et me regarde en attendant ma réponse.
Sauf que je fronce les sourcils à mon tour et je lui réponds un peu perdue :
-/ De quoi tu parles/
La chambre était remplie une fois par le silence qui maintenant fit coupé par un gros smack, ma réponse était apparemment autant inattendue que bête parce que la main qui avant était derrière mon oreille s’est retrouvée sur le visage d’Eden. Quelque chose m’échappait et je sais pas si c’était la fatigue ou si c’était la conversation qui m’a rendue sénile.
Il lève les yeux depuis sa main et lorsqu’il la laisse tomber doucement, Il se penche à nouveau et son ton est si doux et si bas que j’arrive encore à entendre la musique à la radio.
-/Partage ton premier baiser avec moi./
Les 5 premières secondes flottent en l’air jusqu’à ce que je comprenne ce qu’il ait dit. Les lumières de bougies reflètent trois étoiles dans ses yeux foncés et il m’observe. Chaque traits du visage, chaque petit mouvement de mes yeux, vont me trahir. Il voit que je panique, il me connaît , il sait que je suis proche de succomber sous l’avalanche de pensées et il prends mes mains dans les siennes.
-/On est amis, pas vrai ? C’est ce que les amis font, ils s’aident./
Je ne lui réponds pas,je fais que sauter avec mes yeux de droite à gauche sur la périphérie de son visage.
-/Tu n’es pas obligé de dire oui/, il me rassure, /J’ai juste penser que_vu ce que t’as dis_/, il essaye de trouver la fin de sa phrase dans mes yeux mais il ne parvient pas, il semble qu’on est tout les deux nerveux.
-/Est-ce que ça change quelque chose?/, je réussis à le sortir de ma bouche
-/Non, non, non ca ne changera rien, certainement rien ne changera de ta faute/, il hoche sa tête en regardant vers le bas et puis de nouveau vers moi
Il semble qu’on reste figé comme ça une éternité. Aucun de nous deux ne sais pas quoi ajouter à cette conversation perdue. Tout s’arrête et pourtant je sais que je suis la seule qui est capable de le changer. De remettre la vielle machine en route,celle qui grince, qui crache et qui imprime la ligne du temps. C’est à moi de la réveiller à nouveau , et je maudis l’univers entier de m’avoir accordé ce devoir.
-/Je ne sais pas comment faire/, je dis d’un ton sûr même si c’était le contraire à l’intérieur de mes poumons
-/Je te montrerais/, sa voix, maintenant si douce et si basse, semblait à se mélanger avec le murmure de la pluie
Mon cœur bat plus vite, c’est l’idée du premier baiser qui me fait autant paniquer ou la personne devant moi qui rend les choses encore plus chaotiques ? Je garde mes mains sur le tapis au centre, entre mes deux cuisses et mes jambes croisées, ça me rappelle la fois où mes cousines qui étaient bien plus âgés que moi, me peignaient le visage avec leurs maquillage qui était « uniquement » pour les grands. Je me souviens de cette excitation et de cette envie de se faire guider par une paire de mains sûres.
Maintenant, la paire de mains sûres appartenait à Eden. Je lui faisais confiance. C’était la personne la mieux destinée à cette tâche. Encore un peu et je penserais qu’il s’agissait du destin, mais je ne voulais plus réfléchir. Nos visages de plus en plus proches s’attiraientt si facilement qu’il ne fallait même pas penser à se déplacer, nos têtes le faisaient toutes seules.
-/Vas-y./,je murmure le plus doucement possible, je suis presque sûre qu’il ne m’entend pas.Je ferme les yeux et j’attends que l’éclipse arrive.
Je sens ses doigts qui dégagent mes cheveux hors de mon visage. L’air sur mes joues est chaud mais pas désagréable et lorsqu’il arrive enfin à mes lèvres, mon souffle se coupe.
Une symphonie de couleurs frappe mes paupières et je le sens, je sens ce que les poètes grecques et maudits on écrit depuis la naissance du temps. Mes bras s’affaiblissent et dans mes poumons une file de lucioles danse un valse, illuminant la cellule dans la quelle se trouve le centre de la machine que je suis. La chair de poule couvre ma peau et je sens les vibrations des chansons transférées aux bouts de ses lèvres. Des balades chaleureuses et des nuits qui ne se terminent jamais, une nuit comme celle-ci, il me semblait.
Le sentiment s’etteindit doucement comme quand la lumière s’éteint à la fin d’une pièce. Et je reste encore quelques secondes plongée dans ce rêve éphémère, mes paupières baissées.
Lorsque je les lève, juste un peu, pour ne pas le secouer trop vite de mes poches sous les yeux, je le vois. Il est près, très près et après un instant il me demande :
-/Alors, c’était comment?/, la curiosité lui piquait les yeux, je pouvais compter les rides sur ses iris sans problème.
-/Je ne trouverais pas mieux./, Je réussis à chuchoter. Je ne puisse m’empêcher de sourire en retour lorsqu’il baissa les yeux pour cacher les rayons de soleil qui sortaient de son visage.
Pas vraiment sûre de quoi faire ensuite, je me jette sur lui et j’enveloppe mes bras au tour de son dos en murmurant un merci et que je vais dormir.
-/Attends, je vais chercher les draps./, il répond et moi je me dirige directement vers le matelas qui m’attendait depuis le début de la soirée dans le coin de la chambre.
Le coussin est confortable et ma tête se perd parfaitement dedans.
Il ne pleut presque plus et maintenant l’air est frais et agréable à respirer.
Je me couche au moment où Eden apporte les drap, mes préférés, celles qui chuchotent lorsque je bouge la nuit. Il me recouvre et moi je sors mes bras, prête à rouler sur le côté. J’entends qu’il souffle les bougies et un instant après je sens l’odeur de la fumée arriver jusqu’à moi. Il s’approche et s’accroupit près de mon matelas. Sans les bougies je ne vois qu’une partie de son visage dans la pénombre.
-/Bonne nuit./,il chuchote en plaçant sa main sur ma tête
-/Fais des beaux rêves./,je lui chuchote en retour. Le poids de sa main s’apaise et je le regarde quitter la chambre.
Je ferme les yeux et je souris à ses souvenirs précieux. Celui-ci, je le garderais certainement dans mon cœur jusqu’à la fin de mes jours. Je commence à s’éloigner vers l’île de brumes et de murmures lorsque j’entends un bruit de tissu sur le sol.
J’ouvre un œil et dans une distinction d’ombres j’aperçois un grand objet poussé, sûrement par Eden, sur le sol.
/Que fait-il ?/, me demandais-je
Après un instant j’ai compris qu’il déplaçait son matelas. Maintenant il le positionnait à l’autre bout de la pièce.
/Eh, je lui demanderais demain./
Trop fatiguée par les émotions et les activités de la journée je me rendis à Morphée.
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Toyota Highlander LE, Salon de l’auto électrique et Plastimania!
Le 22 septembre 2021
Il y a parfois des véhicules qui me donnent du fil à retordre. C’est le cas du VUS intermédiaire Highlander de Toyota. Selon le site Good Car, Bad Car, le Highlander serait le VUS intermédiaire le plus vendu au Canada. Pourtant, jamais il ne semble en être question dans certaines discussions et jamais son nom est mentionné quand des automobilistes me posent des questions sur ce segment. Pourquoi le Highlander semble-t-il être si «anonyme»?
Le Highlander dont il est question ici est arrivé sur notre marché l’année dernière. Il affichait alors un tout nouveau style qui à mes yeux, ressemble à celui du très populaire RAV4, son petit frère du segment des compacts. Le design des Highlander n’a pas toujours été accrocheur. C’est un peu sur cette «faiblesse» que certains concurrents comptent pour lui faire concurrence. Certains y vont avec un style plus «moderne», d’autres avec un look plus «sportif». Toyota a répondu avec un design plus agressif, celui que l’on voit ici. Mais encore une fois, sans être un expert en critique d’esthétique, il y a de petits «irritants».
Le Toyota Highlander a été redessiné l’année dernière. (Photo Éric Descarries)
Évidemment, l’avant du véhicule attire rapidement notre attention. Sa ligne est agressive et son allure plus «menaçante». C’est bon! Il en va de même pour la ligne du toit qui est moins «bulbeuse» et plus effilée que celle des anciennes versions.
L’arrière et toute la caisse ont aussi été revus. (Photo Éric Descarries)
L’arrière est bien, avec des touches de ressemblances aux Camry du même constructeur. Toutefois, j’ai un petit problème avec les flancs du véhicule que je trouve un peu «torturés». Plusieurs autos d’origine japonaise, surtout de Toyota, ont des panneaux latéraux «sculptés» qui me semblent un peu exagérés. Qui plus est, je me demande ce qu’en pensent des carrossiers qui devront les réparer…
Le tableau de bord, quoique d’allure moderne, semble de dessin «torturé». (Photo Éric Descarries)
Quant à l’intérieur, ce Toyota est conçu pour accepter sept passagers (huit en version Platinum de grand luxe). Les places avant sont accueillantes et généreuses et il en va de même pour celles d’arrière…en autant que les sièges sont poussés vers l’arrière ce qui, alors, réduira l’espace pour les jambes des (petits) passagers de la troisième banquette. Celle-ci, comme c’en est le cas pour tant de véhicule de ce segment, ne sera accueillante que pour des petites personnes, surtout des enfants. Et elle ne sera pas des plus confortables! Par contre, si l’on rabat les dossiers de cette banquette, on obtient un espace de chargement très utile!
Les places du centre peuvent être généreuses si les sièges amovibles sont repoussés vers l’arrière. (Photo Éric Descarries)
Encore une fois, on ne peut proclamer qu’il y a beaucoup d’espace tout à l’arrière. (Photo Éric Descarries)
Il y aura encore plus d’espace de chargement à l’arrière si l’on rabat les dossiers de la dernière banquette. (Photo Éric Descarries)
Évidemment, la finition de l’intérieur du Highlander en version LE est irréprochable mais peu élaborée. C’est bien, c’est confortable et la visibilité y est bonne. Mais on ne s’exclamera pas devant la beauté ni le choix des matériaux de la finition intérieure. C’est un peu «fade». Quant au tableau de bord, son dessin est plutôt aride et même torturé. On pourrait apprécier l’instrumentation de ce tableau de bord mais j’y ai découvert un défaut agaçant. En effet, en ce temps-ci de l’année, quand le soleil est un peu bas et que la lumière envahit l’habitacle du côté gauche, il est impossible d’y lire l’instrumentation et surtout le centre d’information au DEL tant les reflets y sont éblouissants! Tout cela est dû à la lunette qui recouvre les instruments. Elle a été placée avec un angle contraire à celui qu’il faudrait pour éviter cet éblouissement. À noter, l’écran assez impressionnant pour la radio et les commandes! Ce Toyota d’essai n’avait pas de système de navigation. Mais avec l’aide de la compatibilité avec AppleCarPlay (et d’Android Auto), j’ai réussi à retrouver mon chemin facilement lors d’un déplacement en terre inconnue.
Le seul moteur disponible sous le capot du Highlander est le vénérable V6 de 3,5 litres de Toyota. (Photo Éric Descarries)
Mécaniquement, le Highlander est basé sur la plateforme TNGA (Toyota New Generation Architecture) que l’on retrouve sous plusieurs véhicules du constructeur japonais dont le RV4, la Prius et la Camry. Il en existe donc une version (de base) à traction mais la plupart des automobilistes choisiront celle à rouage intégral. Le moteur des Highlander vendus au Canada est le V6 de 3,5 litres qui fait 295 chevaux et 263 li-pi de couple. (Il existe aussi une version hybride de cette camionnette mue par un quatre cylindres turbocompressé appuyé d’un moteur électrique). La seule boîte de vitesses possible est une automatique à huit rapports (la version hybride a une boîte à variation continue CVT). La capacité de remorquage est assez intéressante soit de 2268 kilos (presque 5000 livres) mais plusieurs concurrents affichent une capacité plus importante.
Sur la route
Ne vous attendez pas à un VUS aux attitudes sportives avec le Highlander. Toutefois, ce Toyota se conduit très facilement avec in certain agrément de conduite. Le véhicule n’est pas nécessairement à l’aise dans les courbes, sa caisse ayant tendance à s’incliner un peu. Mais si on le traite avec respect, ce VUS conservera un certain aplomb sur la route. Sa direction, sans être un exemple de précision, garde quand même une bonne tenue de cap. Et la suspension plutôt ferme devient momentanément souple sur les routes plus endommagées ce qui confère un certain confort à l’habitacle en plus d’un certain silence de roulement. Le freinage à disque aux quatre roues est à la hauteur de la situation mais sans plus. Comme me le disait un ami propriétaire de Highlander et quand même mordu de Toyota, ce VUS n’est pas des plus excitants à conduire. Mais il est prévisible.
J’ai obtenu une moyenne de 11,6 l/100 km durant ma semaine d’essai selon une conduite moitié-moitié ville et autoroute ce qui est un peu plus que la moyenne combinée de 10,3 perçue par Ressources Canada. Le prix de base de ce Toyota est de 43 950 $. Mon modèle LE d’essai n’avait aucune option mais il fallait ajouter certains «écofrais» et ceux du transport et de la préparation (1860 $) ce qui a conclu la facture à 45 940 $ (plus taxes, bien entendu).
Ce n’est certes pas le côté excitant du véhicule qui pourrait en expliquer sa grande popularité mais plutôt la réputation qu’on a fait de sa fiabilité. Évidemment, cela ne veut pas dire que le véhicule est parfait et sans reproches. Selon certains sites de consommateurs, il a connu quelques petits reproches au niveau de la climatisation, de fonctionnement électrique voire même de fuites d’huile mais en général, on peut se fier assez aveuglément à ce Highlander.
Le Salon de l’auto électrique de Montréal
Le Salon de l’auto électrique de Montréal qui s’est tenu pour la première fois au Stade Olympique le weekend dernier serait la première manifestation automobile publique depuis le confinement de mars il y a deux ans! Selon les diverses observations qui m’ont été transmises, Ç’aura été un succès surtout auprès d’une clientèle plus âgée. Et malgré le fait que certaines «vedettes» auxquelles on s’attendait n’y aient pas été, il y avait suffisamment de points d’intérêts pour satisfaire les nombreux visiteurs (qui avaient plus de questions que jamais !). Voici quelques mages illustrant l’évènement.
La section est du Salon de l’auto électrique de Montréal au Stade Olympique. (Photo Éric Descarries)
La section ouest du même Salon toujours au Stade. (Photo Éric Descarries)
La Hyundai Ioniq 5 était une des «vedettes» du Salon de l’auto électrique de Montréal. (Photo Éric Descarries)
Autre «vedette», le VUS Imperium de Chine a été dévoilé pour la première fois aux Montréalais. (Photo Éric Descarries)
Quelques propriétaires de Tesla s’étaient donné rendez-vous au stand de la marque. (Photo Éric Descarries)
Ceux qui voulaient se «familiariser» avec la conduite d’un véhicule ont pu le faire dans le Stade lui-même! (Photo Éric Descarries)
Cette Coccinelle modifiée était, évidemment, à motorisation électrique. (Photo Éric Descarries)
Le manufacturier québécois FAST a profité de l’occasion pour y dévoiler sa nouvelle jante pour VÉ mais en configuration forgée et non coulée! (Photo Éric Descarries)
Le retour de Plastimania
Autre évènement signalant un (timide) retour des évènements automobiles, les adeptes des miniatures s’étaient donné un rapide rendez-vous à Saint-Jean-sur-Richelieu pour exposer et commercialiser plusieurs véhicules miniatures en plastique sous l’enseigne Plastimania. C’est un (encore une fois timide) indice que le monde de l’automobile tend à revenir à la normale.
Les amateurs de voitures miniatures s’étaient donné rendez-vous à Saint-Jean-sur-Richelieu pour relancer leur hobby au public. (Photo Éric Descarries)
À Plastimania, on pouvait y voir le minutieux travail de plusieurs amateurs de la miniaturisation dont le vétéran Mario Camirand de Mascouche qui est passé maître dans le détail extrême. (Photo Éric Descarries)
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Comment faire face aux réactions devant mon asexualité
A ma connaissance, je n’ai jamais rencontré d’autre personne asexuelle en chair et en os. Quand je me pose des questions, je ne suis pas du tout assez sociale pour rechercher des gens à qui parler ; je fais des recherches ! J’ai créé ce site et j’y écris parce que j’ai constaté qu’il y avait très peu de ressources en français. Je n’appartiens donc pas à une communauté spécifique LGBTQIA ou asexuelle, et je n’en ai jamais vue sauf à la marche des fiertés (mais je sais qu’on existe !).
Pourquoi je vous dis ça ? Parce que quand vous décidez de parler de votre asexualité autour de vous, il y a encore de fortes chances pour que votre entourage n’ait jamais rencontré non plus de personne dans ce cas, et peut-être n’en ait jamais entendu parler. Comment mieux comprendre les réactions pour franchir ensemble ce premier cap ?
4 raisons d’où nait la confrontation et comment m’y préparer
Vous allez aborder ce sujet de manière déséquilibrée.
D’abord en termes de connaissances. Vous avez peut-être douté, vous vous êtes peut-être senti·e mal, vous vous êtes posé des questions, vous avez trouvé quelque chose qui vous parlait, vous vous êtes peut-être reposé des questions, vous avez commencé à vous approprier ce quelque chose que vous n’aviez peut-être pas imaginé, qui vous met à part des autres. Ou alors peut-être que vous aviez toujours senti que vous étiez différent·e et que vous vous connaissez très bien, et maintenant vous avez ce terme et tous ces concepts à votre disposition. Et… vous allez en parler à des gens qui eux n’ont pas forcément suivi ce cheminement et vont tout découvrir d’un coup.
Ensuite en termes d’enjeu : pour vous, c’est une partie de votre identité, c’est votre fonctionnement et ça influencera en grande partie votre mode de vie. Pour votre entourage, c’est un concept qui n’a rien à voir avec eux et qu’ils auront peut-être envie de débattre comme n’importe quelle idée. (Conseil à l’entourage: essayez plutôt d’écouter et soutenir votre proche, et respectez sa connaissance de soi !)
Même si vos interlocuteurs·trices sont très bienveillant·e·s et vous aiment, et c’est ce que je vous souhaite, il se peut donc qu’elles et ils soient maladroit·e·s.
1. La nouveauté
Vous aurez peut-être la chance comme moi d’avoir un·e ami·e qui vous connait très bien et vous répondra « tiens, je ne connais pas ce terme mais ça ne m’étonne pas, je te reconnais bien comme ça ».
Pour les autres, un réflexe humain très courant face à quelque chose de nouveau, c’est d’essayer de le faire rentrer dans sa vision des choses.
Malheureusement les gens pensent déjà plein de trucs sur la sexualité et ont l’impression de bien connaître le sujet, et la plupart des gens ont n’ont pas toujours l’empathie d’imaginer que les autres puissent ressentir les choses différemment.
Réactions fréquentes : douter, essayer de réécrire l’histoire, d’attribuer le sujet à quelque chose de « connu » ou plus familier, nier, « oublier » d’une fois sur l’autre !
Ah bon t’es sûre ?
Moi j’y crois pas à ces trucs là.
Le bingo de l’asexualité (c’est à cause d’une agression, d’une maladie, t’as pas encore trouvé la bonne personne, etc.)
Et alors quand est-ce que tu nous amènes une copine ? - Ah oui, c’est vrai, tu es « asexuel » . Bon, j’espère que tu n’attendras pas trop longtemps...
Qu’est-ce que je peux faire ?
Ne pas rentrer dans le débat : mais si, c’est pas vrai, tu as tort
Montrer de l’écoute emphatique : « je vois que tu as du mal à le croire », « ça te semble bizarre hein ? »
Être ferme : « c’est comme ça, c’est ce que je ressens », « c’est mon expérience, et je suis bien comme ça »
Faire une demande : « j’aimerais que tu respectes cette part de mon identité », « pour moi ce n’est pas négociable, je te demande de l’accepter ou de ne plus en parler »
Laisser une ouverture si je veux : « tu peux me poser des questions si tu veux mieux comprendre ce que c’est, ou ce que ça veut dire pour moi ; je te fais confiance pour être respectueuse, et je me réserve le droit de ne pas répondre si c’est trop personnel ».
2. La différence
Un réflexe humain face à quelque chose de différent, c’est de s’en méfier et de dévaloriser la différence, et partant, la personne même qui montre cette différence.
Vous savez comme vous pouvez demander ou donner l’heure à quelqu’un dans la rue, tenir la porte à la personne qui vous suit, sourire à la mère dont l’enfant babille à côté de vous, etc. Ce qui se passe est que vous reconnaissez implicitement que ces personnes appartiennent à la même société que vous, et une relation superficielle et éphémère de confiance et de politesse se tisse, juste assez pour assurer un vivre ensemble.
Excusez ma courte tangente philosophique, mais si toutes les religions et les sagesses nous donnent une variation de « traite les étrangers comme tes voisins, traite tes voisins comme toi-même » ou « aime ton prochain », c’est parce qu’on a beaucoup - beaucoup - moins tendance à l’empathie et à la bienveillance avec les gens qui nous ressemblent le moins.
Or c’est soudain ce que vous devenez. Vous étiez dans un cercle commun, même implicite, et vous annoncez quelque chose d’absolument inimaginable pour elles et eux. Et là ça se dégrade : vous allez faire face à un déni de reconnaissance sociale.
Si vous n’avez pas la peau blanche, si vous êtes d’origine juive, rom ou maghrébine, si vous avez un handicap visible ou avez déjà parlé de votre handicap ou de votre maladie, si vous êtes une femme dans un milieu masculin, et j’en oublie, tout cela ne va pas vous surprendre : vous l’avez probablement vécu.
Ça commence comme ça. Vous êtes perçu·e comme différent·e : vous êtes altérisé·e. C’est presque mécanique, vous pouvez voir leur regard, leur posture changer.
A leurs yeux, vous avez perdu votre statut de personne « normale » et vous êtes devenue une curiosité ou une abomination, et leur comportement va aller de pair avec ça : vers l’exclusion sociale.
Les règles d’appartenance à la même communauté (politesse, respect de la dignité) disparaissent soudain :
réactions inappropriées, non respectueuses (un supérieur hiérarchique ou une inconnue qui vous demande si vous vous masturbez, si vous avez des organes sexuels qui fonctionnent...)
humiliations (moqueries, provocations)
injures (« les personnes comme vous devraient voir un psychiatre », « vous êtes juste folles en fait »)
position de hauteur, domination (« ah tu es comme une enfant, naïve et prude, tu ne connais pas et ne comprends pas la vie »).
déni d’humanité (exclusion violente, harcèlement, viol correctif...)
Bien sûr, ça ne concerne pas tout le monde, et ça n’escalade pas souvent vers le pire, mais c’est bien l’une des raisons pour lesquels le coming-out peut représenter un risque.
Ces comportements ne sont pas acceptables. Notre société doit apprendre à accepter que l’autre est toujours différent·e de nous quelque part, et nous enrichit.
Qu’est-ce que je peux faire ?
Eviter de réagir à chaud sauf si j’ai vraiment un don pour la répartie. En répondant sous le coup de la colère, j’alimente le conflit. Si je suis submergé·e par l’émotion, je peux quitter la conversation, en m’excusant auprès des personnes présentes, et j’irai revoir la personne à un autre moment. Si je reste, un moment de silence fait son effet, et me permet de retenir ma première réaction et de contrôler mon discours.
Prendre du recul. Ce n’est pas personnel : ce que pense et dit cette personne, c’est son problème, sa vision du monde, ça n’a rien à voir avec moi. Je sais qui je suis, et je suis bien.
Ne pas laisser passer ou escalader un comportement irrespectueux.
Poser des questions : « qu’est-ce qui te fait penser que tu peux me poser ce genre de questions ? », « qu’est-ce qui te fait penser que ce genre de remarque est approprié ? », « qu’est-ce qui est drôle dans ta blague, je ne comprends pas, peux-tu m’expliquer ? », « qu’est-ce que tu veux dire exactement ? »
Rappeler calmement à la personne que quoiqu’elle pense (elle pensera ce qu’elle voudra et c’est son droit), j’attends qu’elle me montre un minimum de respect.
Remettre de la distance dans la relation : ne plus permettre d’aborder des sujets intimes.
Parler de ce qui se passe entre nous si pour moi la relation est importante : « j’ai l’impression que notre relation a changé, et que ton regard est différent. Je me sens confus·e et blessé·e. Je tenais à nos échanges, et j’aimerais retrouver cette dynamique. »
3. La complexité
Un autre réflexe pour faire sens de quelque chose de nouveau est de généraliser : résumer en une phrase, « ah, c’est donc ça ».
La sexualité telle qu’elle est représentée dans la plupart de nos sociétés actuelles, est unique, binaire (hétéro/homosexualité) voire linéaire (avec des expériences de bisexualité entre les deux quand elle reconnue). L’asexualité ayant été définie plus récemment accepte dans son spectre toutes les personnes qui ne se reconnaissent pas dans ce modèle.
Vous vous retrouvez donc à faire l’éducation de votre entourage en expliquant un concept complexe et nuancé, et en même temps à préciser votre cas particulier dans toute son individualité, et potentiellement en tentant de préserver les aspects trop intimes ou personnels pour vous. Exercice périlleux !
Qu’est-ce que je peux faire ?
Choisir mes batailles. Oui c’est bien de faire de la sensibilisation, mais peut-être commencer par dire : « moi je me sens comme ça »
Revenir au message : est-ce que je veux signifier à mon entourage que je suis mieux seul·e ? Revenir à ce point. Mon entourage me pose une question sur les asexuels, est-ce qu’ils se masturbent, est-ce qu’ils ont des relations des fois, est-ce que… Je peux répondre : « oui, certains sûrement, car il y a plein de raisons de faire des choses et plein de gens mènent des vies différentes. Moi, je préfère être seul·e, et je n’ai peut-être pas envie de répondre aux questions plus intimes ! »
Essayer de déterminer ce qui est le plus important pour l’autre personne de comprendre : est-ce que c’est mon parent qui s’inquiète pour mon bonheur ? Assurer que je suis heureux·se ainsi et que ça me correspond le mieux. Est-ce que c’est un interlocuteur curieux qui connaît déjà d’autres types de sexualités ? Je peux faire un peu de sensibilisation.
Prendre soin de moi, clore la discussion théorique si besoin. Je peux dire « bon ça suffit pour aujourd’hui les questions, le plus important c’est que j’ai compris que j’étais mieux seul·e/je ne suis pas attiré·e physiquement par les gens et je voulais partager ça avec toi. »
Inviter à faire des recherches, proposer d’envoyer des liens sur certains articles, et d’en reparler à un autre moment.
4. La notion de décence
Vous n’avez peut-être pas l’habitude d’aborder des sujets d’ordre intime avec votre entourage. Soit ce n’est pas votre culture, soit ce n’est pas votre relation avec ces personnes, soit ce n’est pas quelque chose dont vous parlez personnellement.
Cependant, votre orientation affecte votre vie, et vous avez choisi d’en parler.
Et vous vous rendez compte que vous les choquez. On trouve votre sujet de conversation trop intime, trop personnel. Sexuel, même.
La société est hétéronormative : elle assume a priori que les gens sont hétérosexuels et hétéroromantiques, et part du principe que de toutes façons c’est le mieux pour être heureux et ne pas déranger les autres. Une telle société pour laquelle l’hétérosexualité est inconsciente a un énorme manque de recul sur la façon dont elle traite les autres sexualités.
Tout le monde parle entre gens bien élevés de mariage et de tomber enceinte et de faire des bébés, de se mettre en couple, divorcer, fréquenter des gens, de jeunes enfants et adolescents qui ont des amoureux et amoureuses. Aucun de ces sujets n’est considéré comme indécent.
Changer le genre de la personne que vous épousez ou dire que vous n’épousez personne n’est pas intrinsèquement plus sexuel ou personnel. C’est juste que l’on sort assez de la norme établie pour devenir conscient qu’on aborde un sujet intime.
Qu’est-ce que je peux faire ?
Revenir aux faits partagés. « Vous me demandez si j’ai un petit ami », « vous parliez du mariage de ma cousine », « nous savons que tonton n’est pas marié »
Rassurer sur la non atteinte à la pudeur. « Je ne vais pas aborder de sujet plus intime que le mariage ou la vie conjugale », « je ne vais pas vous donner de détail »
Si ce concept est important pour moi, adresser le terme asexualité (oui, il y a « sexualité » dedans !) : « ce n’est pas un terme plus offensif qu’hétérosexualité, cela ne fait que décrire qui va m’attirer ou pas » (par exemple : ça veut simplement dire que je ne suis pas attiré·e par les gens, et ça va donc changer quelque chose sur le mode de vie idéal pour moi)
Exprimer mon message : « je vais simplement vous dire que, vu mon orientation et ce que je ressens, le mariage ce n’est pas pour moi », « ne soyez pas surpris si je ne me marie pas mais si j’ai de très bon·ne·s ami·e·s », etc.
Eventuellement, formuler une demande : « j’aimerais que vous ne me demandiez plus quand je vais me marier », « j’espère que vous respecterez que je vive avec une amie sans me marier », « je vais vivre une vie différente de la vôtre, mais c’est mon choix et ce qui me convient le mieux, et j’aimerais que vous vous réjouissiez pour moi ou au moins que vous l’acceptiez ».
Je vous souhaite bon courage, et si vous avez d’autres idées, partagez-les, on ne sait jamais qui elles peuvent aider !
#asexuel#asexuelle#coming-out#l'asexualité et les autres#asexualité#bingo asexuel#lgbtqia#exclusion sociale#différence#communication non violente#témoignages#temoignages
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IV
01:55
Je la suis, sans trop savoir où on va. Elle marche d’un pas rapide, comme guidée par un câble invisible qui la mènerait vers de nouvelles aventures. Son corps irradie d’une énergie qui bouillonne, un entrain qu’elle a du mal à dissimuler. Elle a un plan. Ce serait peut-être sage de m’en inquiéter.
On arrive sur un parking de supermarché vide. Elle se dirige vers l’un des préaux sous lesquels sont entassés les caddies. Je lui emboite le pas, légèrement à contrecœur. Je suis pas rassuré. Mélodie, c’est le genre de fille qui semble en phase avec l’Univers et la vie autour d’elle. Mais des fois, l’Univers, il a un sens de l’humour particulier. Je sais pas si on ferait toujours bien de l’écouter.
Elle s’arrête, et me tend son sac-à-main.
- Tiens moi ça, s’te plait.
Je m’exécute. Y a une certaine autorité qui émane d’elle. Elle sait toujours quoi dire, toujours quoi faire. Et moi, je l’écoute. Dans une soirée qui n’a plus aucun sens, elle est peut-être le seul choix valable. Le seul truc auquel je peux m’accrocher. Elle est comme un trou noir qui aspire tout sur son passage. Le seul problème, c’est qu’on n’est pas toujours sûr de savoir ce qu’on va découvrir de l’autre côté de son horizon des évènements.
Elle se tourne vers le premier caddie, et tire sur la chaine en métal qui le relie à la file. Elle tente de l’arracher de ses mains nues. Elle a de l’espoir.
- Qu’est-ce que tu fais ? Je lui demande calmement.
Elle tire de toutes ses forces, les dents serrées. En vain. Elle perd patience, et relâche la chaine qui vient heurter la grille du caddie dans un petit son aigu désagréable. Elle regarde autour d’elle, à la recherche d’une solution. Sans succès.
- T’aurais pas une pince, par hasard ?
Je la regarde avec des yeux blasés.
- Une pince ?
- Ouais. Ou un sécateur. Un truc dans le genre.
- J’ai l’air d’avoir un sécateur sur moi ?
- Ca va. Je demande.
Ne trouvant pas d’alternative, elle se concentre à nouveau sur la chaine, continuant de tirer dessus de toutes ses forces. Je me demande si je devrais pas la laisser toute seule dans ses délires. J’ai l’impression de faire tâche dans le décor, debout comme un pique avec son sac dans les mains.
- Tu peux m’expliquer ce qu’on fait là ?
- Je veux faire une course de caddies, elle répond sur le ton de la conversation, toujours concentrée sur son opération. C’est mon dernier vœu avant de mourir. Après, on s’occupera du tien.
- Une course de caddies ?
Je demande d’un air un peu dédaigneux. Je fais pas exprès. Ca a l’air tellement ridicule, là tout de suite, après tout ce qui s’est déjà passé.
- Ouais. T’en as jamais fait quand t’étais ado ?
- Non.
- Eh ben, pas étonnant que tu veuilles te foutre en l’air. T’as raté ta jeunesse.
Je lui lance un regard noir. C’est franchement pas le genre de remarque que j’ai besoin d’entendre. Je me demande si elle se rend compte à quel point elle peut être blessante parfois. Ou si elle dit juste les choses qui lui passent par la tête sans réfléchir.
Elle fait pas attention à moi. Une nouvelle fois, elle relâche la chaine, et pousse un râle agacé.
- Ca va pas le faire.
Elle s’appuie contre le manche du caddie, et lâche un soupir, observant le parking autour d’elle en réfléchissant à la marche à suivre. Soudain, son visage s’éclaire. Elle a remarqué quelque chose. Elle sourit, désignant d’un coup de menton un point par-dessus mon épaule.
- Téma.
Je me retourne. Deux zonards marchent dans notre direction. Ils sont en pleine discussion, n’ayant pas encore remarqué notre présence. Mélodie se penche vers moi, souriant de l’air malicieux de quelqu’un qui vient d’avoir une idée.
- Tu t’es déj�� battu ?
La question me surprend. J’aime pas son ton. Ca me dit rien qui vaille.
- Quoi ?
- Est-ce que tu t’es déjà battu dans ta vie ? Je te parle d’une vraie bagarre. Pas genre deux-trois claques avec ton frère quand t’avais cinq ans.
Je crois comprendre où elle veut en venir. Et j’aime pas vraiment ça.
- Non...
- Eh ben, c’est l’occasion !
- L’occasion de quoi ?
- Faut que tu casses la gueule à quelqu’un avant de mourir.
- T’es sérieuse, là ?
- Ouais. C’est exactement ce qu’il te faut. Ca va faire redescendre toute la tension que t’as accumulée. Fais-moi confiance.
J’aimerais bien pouvoir lui répondre que je ne lui fais justement absolument pas confiance. Mais avant que je puisse formuler quoi que ce soit, elle prend les devants, et se métamorphose sous mes yeux en comédienne tragique.
- A L’AIDE !
Elle se met à hurler, me fixant avec effroi. Ses yeux semblent soudain appartenir à une autre personne. Ca me glace le sang. Je reste paralysé.
- AIDEZ-MOI !
- Qu’est-ce que tu fous ?! Arrête !
Je jette un coup d’œil rapide dans mon dos, en panique. Les deux zonards, un peu plus loin, ont capté notre présence. Ils ont relevé la tête, mais ne bougent pas, hésitant, se demandant s’ils doivent intervenir.
- S’IL VOUS PLAIT ! QUELQU’UN !
Y a même des larmes qui coulent le long de ses joues. Elle est forte. Dans d’autres circonstances, j’aurais été impressionné. Là, j’ai juste envie de la faire taire.
- Arrête, putain !
- JE VOUS EN PRIE !
- Mais arrête !
Les deux zonards se décident à bouger. Ils s’approchent lentement de nous. Je sens la panique s’accentuer. Mon cœur s’accélère. Dans quelle situation je me retrouve encore ?
- Il se passe quoi ici ?
Le premier zonard s’arrête à quelques mètres de la scène. Il est grand, le crâne rasé, portant une tenue de survêtements. Sa voix est grave, elle impose tout de suite le respect. Ce doit pas être le genre de gars qu’on emmerde souvent.
Son pote, plus petit, arrive juste à côté de lui. Il est trapu, la moitié du visage recouverte d’une barbe touffue. Il a des petits yeux amphibiens, et des cheveux gras plaqués sous un bonnet miteux. Il me dévisage avec un mélange de curiosité et de méfiance.
- Il m’a pris mon sac !
Toujours en sanglots, Mélodie me pointe du doigt. Je baisse les yeux, me rendant compte que j’ai effectivement toujours son sac entre les mains. Elle joue bien son jeu. Je suis dans la merde. Y a aucun argument qui peut battre une fille qui pleure.
Je lève lentement les bras en signe pacifique. J’ai vraiment pas envie de me faire casser la gueule. Pas maintenant. Pas après tout ce qui s’est passé. Je me sens faible, fatigué. J’ai perdu toute l’insolence que j’avais pu avoir, plus tôt dans la soirée. Et puis, ces deux-là, ils ont pas l’air commode. Je préférais encore me retrouver face à l’armoire à glace de la fête d’anniversaire.
- C’est pas ce que vous croyez, j’explique lentement, tentant d’ignorer les battements de mon cœur que je sens cogner à l’intérieur de ma poitrine. Je la connais.
- Sil vous plait, appelez la police ! Chouine Mélodie, au milieu de ses sanglots artificiels.
Le grand au crâne rasé fait un pas dans ma direction. Il se tient droit, me dominant de toute sa taille. Il a pas l’air de plaisanter.
- Pose le sac.
Il a même pas besoin de hausser la voix pour se faire entendre.
- OK... Pas de problème...
Je me baisse lentement, montrant bien de par mon langage corporel que je cherche absolument pas les ennuis. Avec des gestes contrôlés, je pose le sac sur le bitume, puis me relève doucement, gardant les mains à moitié levées.
- Il a dit qu’il voulait me frapper ! Il est violent !
Cette fois, je peux vraiment plus supporter ses petits jeux. Je me tourne vers elle, la fixant avec fureur.
- Mélodie, arrête ! C’est pas marrant !
Les deux zonards échangent un regard. Ils comprennent pas très bien sur quel genre d’énergumènes ils sont tombés. Mais c’est pas bien grave. Ils ont d’autres idées en tête.
- File-moi ton portable.
Le grand rasé ne crie pas, mais son ton est sec et menaçant. Je le dévisage quelques secondes, pas bien sûr d’avoir compris.
- Quoi ?
Son visage se déforme en un rictus de colère. Il s’impatiente déjà.
- Ton portable ! File-le moi ! Vite !
Je sais plus comment réagir. La situation s’est totalement inversée. C’est n’importe quoi. Je dois posséder le karma le plus pourri de toute l’histoire de l’humanité.
- Je crois qu’il a un iPhone, en plus, surenchérit Mélodie, dans mon dos, que la situation a l’air de bien faire marrer, au fond.
Je me tourne rapidement vers elle. Je rigole plus du tout.
- Arrête !
Le grand rasé se tourne vers son ami. D’un simple mouvement de la tête, il lui désigne le sac posé par terre.
- Chope le sac.
Le petit trapu s’exécute en silence, s’avançant vers l’accessoire. Mélodie sort de son personnage aussi rapidement qu’elle y était entrée.
- Oh ! Tu crois que tu fais quoi, là ?!
Elle s’avance vers le deuxième zonard, le fixant avec dureté. Elle a peur de rien, on peut pas lui enlever ça.
Le petit trapu sort un couteau à cran d’arrêt de la poche de son jean. Il dégaine la lame, la présentant à Mélodie en la fixant avec un sourire sadique.
- Je crois que c’est toi qu’as pas bien compris, Princesse.
Les choses s’enveniment. La situation glisse lentement vers une zone hors de contrôle. J’ai pas envie de me faire poignarder au milieu d’un parking vide. Pas envie de me retrouver dans la rubrique des faits divers, comme une énième victime sans nom. Je sens la peur et la panique remonter mes veines comme du poison. Je regarde tour à tour les deux zonards, et lève les mains en signe de reddition. Faut que je fasse quelque chose. Que je tente de calmer le jeu.
- C’est... C’est juste un malentendu. Je la connais. Elle a trop bu. Je... Je vais la raccompagner chez elle.
Le grand rasé se rapproche davantage de moi. Il me lance un regard menaçant.
- Toi, tu files ton portable, et tu fermes ta gueule.
Je le regarde droit dans les yeux. Il plaisante pas. Il ira jusqu’au bout. Je le sens. Il a vu des choses bien pires que moi. La vie l’a forgé pour être une bête. Pour prendre ce qu’il veut. Je suis tétanisé. Je me sens humilié. Je vais pas m’en sortir. J’ai pas la force de lutter. C’est pas comme avec le mec de la soirée, un peu plus tôt. Là, si je me défends, je vais pas seulement me faire tabasser. Je vais me faire tuer. C’est pas ce que je veux, au fond ? Mourir ? Non. Pas comme ça. Je veux pouvoir choisir comment. Avoir au moins un minimum de dignité avant. C’est tout ce qui me reste. Je vais devoir obtempérer. Pas le choix. Tout ça, c’est la faute de Mélodie. Qu’est-ce que j’ai fait au Ciel pour croiser sa route ?
Le petit trapu se penche pour attraper le sac-à-main. Il quitte Mélodie des yeux un court instant. Mais c’est suffisant pour que la jeune femme bondisse en avant, et le chope avant lui.
- Oh ! Tu fais quoi ?!
Il se redresse rapidement, la fixant d’un air surpris. Et surtout très agacé.
Mélodie recule, se mettant à une certaine distance. Tous ses membres sont aux aguets. Elle est prête à réagir au moindre coup, protégeant son sac comme sa propre progéniture. Faut pas se fier aux apparences. C’est une guerrière. Pas de doute.
- Tu touches à mon sac, et je t’étripe, enfoiré ! Elle lui crache, une lueur de folie au fond des yeux.
Le petit trapu a un moment de bug. C’est pas dans l’ordre des choses. Une fille aussi jolie et aussi bien habillée est pas censée résister à deux gros durs comme eux. Y a un truc qui surchauffe dans le processeur à l’intérieur de son crâne. Il se tourne vers son pote, perdu.
Le grand rasé est aussi surpris que lui. Mais il tente de pas le montrer. Y a de la fureur dans son regard. Le genre de fureur qui menace d’exploser à tout moment.
Le petit se tourne à nouveau vers Mélodie. Il lui présente la lame de son couteau, comme un reflex, comme pour lui rappeler la situation. Lui rappeler que c’est très bien tout ça, mais dans un monde normal, elle est pas censée réagir comme ça. Elle est une victime. Faut qu’elle suive le script, à un moment donné.
- Hé, mais tu veux mourir, ou quoi ?!
Mais voilà, le truc. Le truc que les deux autres ont pas compris. Je crois pas que Mélodie vive dans un monde normal. Plus maintenant. Si ça a jamais été le cas. Et pour le démontrer, elle écarte les bras, comme si elle invitait l’autre à venir la poignarder.
- Ca dépend que de toi, mon grand.
Son ton est moqueur. Elle le met au défi. Le petit reste bouche-bée. Il a perdu le peu d’autorité qu’il avait tenté de feindre. Rien se déroule comme il avait prévu.
Son pote fait un pas en avant, prenant les devants. Ca suffit.
- Je crois que t’as pas bien compris qui commande ici !
Mélodie pointe calmement un doigt dans ma direction.
- C’est lui qui commande. Il va vous casser la gueule.
Le grand rasé se tourne vers moi, surpris. Je suis aussi décontenancé que lui. On échange un regard. Je lui fais silencieusement comprendre que je sais pas du tout de quoi elle parle. Il lâche un petit rire dédaigneux, pas du tout impressionné.
- Lui ?
- Ouais, continue Mélodie, que rien ne peut arrêter. Et quand il en aura fini avec vous, je prendrai la suite. J’arracherai les petits têtards qui vous servent de bites, et je m’en ferai un collier.
Le grand rasé lui lance un regard noir. Apparemment, elle a touché un sujet sensible. Ca l’amuse plus du tout.
- Toi, je vais t’éclater la gueule. Et après, je vais t’éclater la chatte. On verra si tu fais encore la maligne.
Ca y est. La situation est complétement hors de contrôle. On va se faire rétamer. A quoi elle pense, putain ? A quoi elle joue ? On n’a aucune chance face à ces deux brutes. Elle s’en rend pas compte ? Pourquoi elle m’entraine là-dedans ? Et surtout, surtout, pourquoi faut-il toujours que les gens qu’on croise soient tous des enfoirés de première catégorie ? Pourquoi faut-il que le monde soit toujours aussi violent et... insensible ? J’en ai marre. Ca me fatigue. Elle me fatigue. Ils me fatiguent tous. C’est eux que j’ai envie de quitter. Que j’ai envie d’abandonner. Tous ces gens qui perpétuent à rendre le monde la merde sombre et infame dans laquelle j’ai l’impression de vivre. Ils m’énervent.
Y a un truc qui pète à l’intérieur de moi. Comme le bouchon d’une bouteille de champagne. J’en ai assez. Je veux tous les voir disparaitre. Tous, sans exception. La panique et la peur se changent en autre chose. Une rage, une fureur sous-jacente qui demandait qu’à sortir. Il fallait juste un déclic. Vous voulez jouer aux cons ? Vous voulez faire n’importe quoi sans mesurer les conséquences ? OK. Pas de problème. Mais alors, laissez-moi rejoindre la partie.
Je sais pas ce qui me prend. Je réfléchis même pas. Si j’avais réfléchi, j’aurais pu douter de ma décision. De mon inconscience. Mais c’est pas le cas. Je m’avance vers le grand rasé, et d’un geste brutal, je le repousse en arrière. Il se tourne vers moi, choqué. Tu t’y étais pas attendu, ducon, hein ? Tu m’as sous-estimé ? Eh ben, maintenant, va falloir en payer le prix. Je suis prêt à te suivre dans ta connerie. J’ai plus rien à perdre.
Je suis déjà mort.
Le zonard reste immobile, sans savoir quoi dire. Je le repousse une nouvelle fois en arrière, avec violence. Je hurle.
- FOUTEZ-NOUS LA PAIX !
Cet abruti a probablement jamais été aussi surpris de toute son existence. Il me fixe avec colère.
- Non, mais vous voulez crever tous les deux, c’est ça ?!
Sans déconner, Sherlock. Je le pousse une nouvelle fois. T’as de la gueule, mais on va voir jusqu’où t’es prêt à aller, mon gros. Parce que cette soirée, pour moi, c’est le grand voyage d’adieu. Y a plus rien qui peut me faire peur.
- Ouais ! Je lui réponds avec froideur. Ouais, on veut crever ! Et vous avez intérêts à bien vous y prendre ! Parce qu’on est plutôt pressés !
Le petit trapu observe la scène avec de grands yeux. Il a pas compris dans quoi il vient de se retrouver. Pour la première fois de leur vie, son pote et lui sont tombés sur plus tarés qu’eux. Dans sa petite tête dénuée de toute forme d’imagination, il aurait jamais pu penser qu’un truc pareil puisse un jour arriver.
Alors qu’il est concentré sur son ami et moi, il fait pas attention à Mélodie qui arrive dans son dos. Elle lui heurte violemment l’arrière du crâne avec son sac-à-main.
- Ah !
Il lâche un cri, et se protège la tête de ses bras. La jeune femme se met alors à le fouetter à multiple reprises avec son sac.
Le grand rasé sursaute, se tournant vers son pote au moment où il l’entend crier. Ca y est, il commence à capter. Il a perdu le contrôle. Les évènements lui échappent. Fallait pas jouer avec le feu.
Je réfléchis pas. Je me jette sur lui, le plaquant à terre. Il s’écrase sur le bitume dans un grand fracas qui lui coupe la respiration. Je laisse échapper toute la tension que je retenais au fond de moi. Une force animale, sauvage, s’empare de mon être. Je suis plus un homme. Je suis une bête. Une bête qui affronte une bête. C’est dans l’ordre des choses.
Je me redresse, et me mets à le rouer de coups, déversant dans un rituel cathartique toute la douleur que je ressens au fond de mon âme. C’est comme si je lui transmettais toute ma souffrance à la force de mes poings. Ca fait du bien. Je commence à les comprendre, ces gars-là, en fait. Ca fait du bien de se lâcher. De plus se comporter comme il le faudrait.
- On va crever ! Je lui hurle, postillonnant à moitié.
Il tente de se protéger le visage de ses bras. Rien à faire. Je frappe chaque centimètre de son corps à ma portée. Chacun de mes coups est ponctué d’une phrase enragée.
- Et si on peut ! Débarrasser la Terre ! De deux trous du cul ! Par la même ! Occasion ! Ce sera une bonne chose ! De faites !
Il lâche des gémissements de douleur apeurés. Je suis en train de l’exploser. En train d’exploser un gros dur. Rien que l’idée est jouissive.
- Tout ce que vous faites ! C’est gaspiller ! De l’oxygène ! En restant ! En vie !
De son côté, Mélodie règle son compte au deuxième, continuant de le fouetter à l’aide de son sac-à-main. Le pauvre homme est plié en deux, incapable de se repérer sous les attaques. Il pousse des petits cris aigus à chaque coup.
- Arrête ! Arrête !
Il entoure son crâne de ses bras. Le sac lui heurte la main. Il crie, et lâche son couteau à cran d’arrêt, qui vient s’écraser sur le sol du parking, à quelques centimètres des pieds de Mélodie.
Elle se penche rapidement, et ramasse l’arme blanche. Le petit se redresse. Trop tard. Elle lui sourit fièrement, agitant la lame sous ses yeux comme pour le narguer. Il fait plus du tout le malin. Il a l’air apeuré, même. Il est tombé sur une folle à lier. Et il sait que, contrairement à lui, elle hésitera pas à le planter.
Je m’essouffle. Je ralentis la cadence de mes coups. Le grand rasé profite d’un instant de répit pour me repousser en arrière. J’atterris sur les fesses. Il se relève rapidement, la mine furieuse de celui qui s’est fait humilier. Lui aussi est essoufflé, la lèvre en sang, un début de cocard apparaissant sur son œil gauche. Je me lève à mon tour, prêt à me défendre s’il décide de se venger.
Mais il récidive pas. Il rejoint son ami, le dos courbé, s’essuyant le menton. Aucun des deux n’a plus du tout l’allure assurée d’un harceleur. Ils ont perdu de leur superbe.
Le premier nous désigne du doigt, Mélodie et moi. Il a du mal à parler.
- Vous deux... Je vous recroise... Vous êtes mort...
Puis il s’enfuie en courant, sans demander son dû. Son partenaire de crime a une expression surprise. Il a probablement jamais vu son pote dans un état pareil. Ca a remis toute sa vision du monde en perspective. C’est un coup à vous donner une crise existentielle, ce genre d’histoire.
Il s‘enfuie à son tour. Les deux disparaissent rapidement à l’autre bout du parking. Mélodie les regarde s’éloigner, en souriant d’un air amusé.
- C’est l’idée, connard ! Elle crie, euphorique.
***
On court. On court à s’en faire exploser le palpitant. Plus vite qu’on a jamais couru. On sait pas vraiment où on va. On s’éloigne. Le plus loin possible du parking.
Au fond de moi, je ressens une nouvelle sensation. Quelque chose que j’avais pas ressenti depuis longtemps. Que j’avais même possiblement jamais ressenti avec une telle intensité. Je devrais en vouloir à Mélodie. Lui en vouloir de me mêler à ses jeux. D’avoir bien manqué de me faire tuer. Mais je peux pas. Je me sens libre. Tellement libre. J’ai l’impression de flotter. Avoir frappé ce mec, ça a relâché en moi une pulsion inassouvie. Quelque chose de primaire, que le monde et la société avaient depuis longtemps anesthésié. Je me sens bien. Je me sens fort. Je me sens puissant. Je me sens... en vie. Tout simplement en vie. Et qu’est-ce que c’est bon !
Elle est folle, ça c’est certain. Mais la vie est folle. Le monde est fou. Peut-être que la seule réaction valable dans un Univers dénué de sens, c’est d’être encore plus insensé que lui. Elle a raison. Elle connait la vérité. La vérité que tous les autres gens répriment, enfermés dans leur morne banalité. Pendant l’espace de quelques secondes, je me suis senti être la personne la plus puissante de toute la planète. Et y a rien qui pourra jamais égaler ça. Elle m’a libéré. Elle m’a forcé à regarder cette vérité en face. J'ai envie de rejoindre son côté de la réalité. Son côté de la folie. Sa liberté. J’ai envie de lui faire confiance.
Elle court devant moi. On traverse une place déserte, entrecoupée de platanes. Par moment, elle se retourne pour vérifier que je la suis toujours. On éclate de rire. On sait pas trop pourquoi. Nos regards se croisent. On se sourit. Je sens une vague de chaleur naitre au sein de ma poitrine, et englober tout le reste de mon corps. En bien ou en mal, cette fille a tout changé. Je me fiche de tout le reste, maintenant. Elle est belle. Plus belle que la vie, même.
***
On arrive à l’entrée d’une petite ruelle au sol recouvert de détritus. On s’arrête pour reprendre notre souffle. On a mis suffisamment de distance entre le supermarché et nous. Je suis en nage. Mes cheveux et mes vêtements collent à ma peau. Mélodie a l’air dans le même état. La nuit me parait soudain si douce. J’ai l’impression de sentir de nouvelles odeurs, de percevoir de nouveaux détails. L’air autour de nous est chargé d’énergie.
On se regarde. On éclate à nouveau de rire. On capte dans les yeux de l’autre une réciprocité. On n’a pas besoin de mots pour se comprendre. On sait qu’on ressent la même chose, à ce moment-là. Cette force.
On se rapproche l’un de l’autre. Lentement. Continuant de rire. C’est comme si tout autour de nous n’était devenu qu’une vaste blague. Une blague qui mériterait même plus notre attention. Je la sens poser une main sur mon bras. Ses doigts effleurent avec légèreté ma peau par-dessus le tissu. Nos visages se dirigent l’un vers l’autre. Notre regard est verrouillé. On se sourit. Et toujours cette force qui nous dirige, à laquelle on peut pas échapper. On va s’embrasser.
Mais non, y a une hésitation.
Nos lèvres s’évitent, nos fronts se cognent entre eux avec maladresse. On redouble d’hilarité. On se contrôle plus. On fait n’importe quoi. C’est l’adrénaline dans notre sang, qui parle à notre place.
On s’écarte l’un de l’autre, s’appuyant chacun contre un des murs de la ruelle. On essaie de se calmer, de reprendre une respiration normale. De reprendre nos esprits. Mais on continue à rire. Ca aide pas.
Je me plie en deux, les paumes contre mes genoux. Nos esclaffements se calment peu à peu. Au bout d’un moment, la ruelle n’est plus bercée que par le son de notre souffle qui se régule.
Les secondes passent, en silence. Mélodie lâche un soupir.
- J’ai envie de baiser !
Je relève la tête vers elle, surpris. Elle est adossée au mur face à moi, les yeux fermés, la tête rejetée en arrière. Je la dévisage. Et d’un coup, cette chaleur qui avait si sagement pris place au sein de mon être disparait comme par magie. Mes entrailles retrouvent leur glaciale consistance. Les habituelles voix à l’intérieur de ma tête grattent contre les parois de mon crane pour se faire entendre à nouveau. L’instant présent s’écoule entre mes doigts comme du sable. J’ai l’impression que le moment passe sans que je puisse le saisir. Sans que je sache le saisir. Je pense au pont. Au fleuve. Au but que je me suis fixé. C’est ça qui m’attend. Et uniquement ça. C’est ce que j’ai prévu. Non ? Mon corps a beau être là, mon esprit... mon esprit est déjà dans les eaux froides où il rêve de plonger. La phrase de Mélodie a brisé le sortilège. Comme faisant disparaitre la douce illusion dans laquelle je m’étais réfugié, redonnant de sa substance à la cruelle réalité. Au fond de moi, j’ai autant de désir sexuel qu’un rocher. Comment j’ai pu oublier la vérité, même pendant un instant ? Faut pas se fier au fait que je bouge. C’est trompeur. Je suis déjà un cadavre. Et ça se fait trop pas de baiser avec les morts.
La jeune femme baisse la tête. Elle croise mon regard désemparé. Je vois pas trop ce que je peux faire pour elle. Ma réaction l’amuse. Elle se redresse.
- Aller, viens. J’ai besoin d’un remontant.
Elle passe la bretelle de son sac-à-main par-dessus son épaule, puis quitte la ruelle. Je lui emboite tranquillement le pas. Cet instant spécial entre nous, quel qu’il ait été, s’est évaporé. La soirée reprend son cour normal.
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Les filles de pattes 1
Les néons la narguaient doucement, entre les rayons. Sur la tôle de Paris la pluie crépitait, cette tôle défraîchie qui laissait passer quelques gouttes insidieuses. Dans les rayonnages du MégaSuper les gens se pressaient dans cette hâte du lundi soir, cette inspiration après la rétention à vide du dimanche. Entre les allées, on se collait, presque faxé pour attraper un paquet de couches ou un bidon d'huile. L'effervescence de la foule gagnait chaque gondole, chaque empaquetage des étagères. Perchée à environ 1.30m du sol, Odette commençait à s'ennuyer ferme. Deux mois qu'elle se traînait pour voisins les gaines amincissantes prétentieuses et les soutifs rembourrés aussi pédants que les étudiantes en philo qui les attrapaient en roucoulant. Deux mois qu'elle faisait des oeillades au technicien de surface pour qu'il l'attrappe, l'emmène loin du plafond goutteux, dans des aventures rocambolesques au fin fond des montagnes, qu'il l'enfile encore et encore, et ne s'en sépare qu'une fois fanée et défraîchie. Mais voilà, Odette est une chaussette rouge. Pire encore, elle partage son étagère avec Lucette, son deuxième pied qui finalement passe plus de temps à ronfler ou à converser avec celle de derrière, la taille 43 en noir que les gens remarquent encore moins. Odette ne se rappelle pas vraiment quand elle est née. Peut être loin d'ici, comme l'a dit un monsieur l'autre jour avec sa femme en regardant son étiquette "made in china", elle ne sait pas vraiment ce que ça veut dire mais vu l'expression qu'il a prise au milieu de ses cheveux en bataille, ça avait l'air de vouloir dire "vraiment pas top". Elle soupira. Encore une journée somme toute normale, étirée par l'ennui, polie par l'oisiveté qu'aucun pied nu ne vient raviver. Elle avait compté les enfants qui avaient manqué s'essuyer sur elle depuis leur siège, leurs doigts baveux et chocolatés. Elle avait compté les sommes de Lucette, finalement réveillée par une des gaines taille XL qui ne s'entendait plus parler. L'étagère l'ennuyait, elle avait la sensation de se décolorer sous les néons, de perdre peu à peu son joli rouge carmin qui faisait pourtant sa fierté. Le magasin commençait à se vider petit à petit. Les annonces de fermeture imminente accéléraient le flux de clients vers les caisses, ce fut à ce moment là qu'Odette l'aperçut. Elle n'était pas bien grande, la trentaine, de jolis cheveux châtains repliés sous une barrette, des mèches s'échappant encadrant un joli visage arrondi et de grands yeux bleus. A demi étranglée par son écharpe, traînant son panier roulant, elle avançait presque en courant, à la vitesse d'un TGV avant de s'arrêter d'un coup sec devant l'étagère de sous vêtements. Si Odette avait eu un coeur, celui-ci aurait frôlé l'arythmie. Elle intima aux autres de baisser d'un ton, c'est vrai quoi après tout on les regardait ! Cette garce de gaine XL et ce prétentieux de soutif bonnet E pouvaient bien continuer de la railler, ils ne tiendraient jamais sur les hanches et la poitrine de cette jeune femme ! Elle la regarda, hésitante, se demandant si enfin ce fameux jour dont les autres lui avaient parlé était enfin arrivé. Le jour où un client trouverait chaussettes à son pied. La jeune femme l'attrappa doucement, Odette usa de ses fibres pour doucement laisser couler ses mailles de coton contre la paume de la jeune fille. La main était assez grande, douce et chaude. Lucette, qui était donc retournée face au visage de la jeune fille, sortait encore de sa sieste. "-Tu la vois ? Qu'est ce qu'elle fait ? Elle a l'air d'avoir envie de nous acheter ? - de quoi ? de qui ? - La jeune fille ? elle a l'air satisfaite ? - Le gros truc qui nous regarde là? bah ...grouamf!" Lucette n'eut pas le temps de répondre, l'inconnue les avait catapultées dans le panier avant de reprendre sa course infernale dans les rayons. Entre les interstices du panier, serrée contre la bouteille d'huile et un sachet de poireaux surgelés, Odette regardait s'éloigner son ancien rayon, avec ses comparses qui lui souhaitaient une bonne nouvelle vie. Pleine d'espoir, elle avait encore du mal à y croire, ça y est ! On les avait enfin choisies elle et Lucette pour chausser de jolis pieds, vivre une vie de chaussette bien lavée et bien séchée, pleine d'aventures ! Elle commençait à se réjouir quand son étiquette vint cogner la bouteille de vin, grâce à un virage pris trop vite. Les bips de la caisse se rapprochaient, elle allait enfin voir le monde extérieur ! La jeune femme les déballa sans ménagement sur le tapis froid et humide, Odette se rappela de vieux souvenirs de sa naissance à l'usine de tissage, des réminiscences de coton. Le scanner de la caisse lui fit honte par contre, une sensation un peu fourbe d'être photographiée contre son gré par un flash trop curieux. L'inconnue les fourra à nouveau dans un sac de courses, où elle se laissa balloter, dans le flot des circonstances. Le vrombissement doux de la voiture la berça, mais un virage pris un peu sec fit valser le contenu du sac sur la banquette arrière. Encore un virage ! cette inconnue était décidément loin d'être délicate ! La chute des courses les projeta près de la portière, où Odette remarqua une paire de gants lovés contre le siège conducteur. "- Oh ! des petites nouvelles ! Bonjour les filles ! - Qui êtes vous ? et où allons-nous ? - Je pense que Rose nous emmène à la maison, elle vient de finir les courses et après je pense qu'elle vous rentrera dans sa chambre ! veinardes ! Nous les gants, elle nous laisse ici et ne nous prend qu'en cas de froid.... tu parles d'une carrière près du corps ! C'est vraiment l'arnaque ! - Rose c'est la dame qui nous a achetées ? - tout à fait ! mais vous devrez peut être attendre un peu avant qu'elle vous décharge, parce que parfois si elle aperçoit Bastien c'est fichu y'en a au moins pour un quart d'heure ! - Bastien ? - C'est son nouveau voisin, on est pas des spécialistes mais d'après son manteau et son gilet qu'on croise parfois sur la banquette arrière, elle a l'air d'avoir eu le coup de foudre, la petite ! " La voiture ralentit, puis s'immobilisa. Rose descendit puis ouvrit la portière arrière. "- Et merde ! j'ai encore tout renversé !" Pliée en quatre pour attraper les boîtes de sardines sous son siège, elle n'entendit pas arriver la voix qui s'adressa à elle "-Salut, Rose" La jeune femme sursauta et se cogna contre l'appuie-tête. Odette, encore étendue sur la banquette, en profita pour examiner le visage de cette voix. Plutôt pas mal, il ressemblait à ceux qui achetaient parfois les boxers sport sur l'étagère d'en face. Grand, allure sportive, un visage avenant. "- Ahhhhh Bastien, salut !"Fit Rose en se frottant le crâne. La voilà qui devenait cruche à présent ! Odette sentait sa maîtresse s'électriser tandis qu'elle les attrapait, le poing se refermant sur elles par la nervosité qui la gagnait. "-Dis, je me demandais, ça te dirait de venir danser avec les copains samedi ? - Samedi ? oui pourquoi pas ! mais je ne pourrai pas rester tard, j'ai des copies à corriger ! - Pas de problème, on partira ensemble si tu veux vu qu'on habite à côté ! - super ! hi hi , à samedi alors !" Le Bastien s'éloigna tandis qu'Odette et Lucette, étranglées par le poing crispé autour d'elles, essayaient tant bien que mal de défroisser leurs mailles. Rose les reposa dans le cabas, puis les emmena dans la maison. En montant les marches, Odette aperçut les extérieurs du bâtiment. Une petite maison de brique rouge, plutôt mignonne, mais un peu vide, un peu triste. Comme une chaussette orpheline.
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La fille du train :
Assise dans le train....
C'est pas les paysages que je vois défiler,
C'est ma vie.
Et je me demande qui était assis là avant moi.
Sûrement une personne lambda,
Mais j'y pense et je me dis :
Est ce que elle aussi elle se posait trop d'questions sur la vie ??
Est-ce que lui aussi menait ses combats dans le silence ??
Est ce qu'ils avaient besoin d'aide ??
Est ce qu'une main leur a été tendu ??
Ou est ce qu'elles se sont éteintes dans la solitude ??
Ces question tournent en boucle,
Refusant de s'en aller.
Et laissant mon âme torturée,
En tout cas plus qu'à mon arrivée.
Alors je me les racontes
Ces gens, ces esprits, ces vies...
Tous nous séparent mais je les voient:
Cette mère de famille un peu dépassée,
Mais heureuse de l'arrivée de son nouveau né.
Elle panique un peu car le père s'est barré
Mais elle sait déjà qu'elle ferait tout pour l'élever.
Puis ce gosse un peu paumé
Il a fugué car de nos jour c'est dur l'homosexualité,
Il se demande quand tout ça va s'arrêter...
Il en peu plus, il se dit qu'il veut crever.
Ensuite cette fille trop joyeuse pour que ce soit sain.
Elle va rejoindre son copain mais...
Elle se demande quand tout va merder, quand la vie va encore l'écorchée.
Car elle est trop heureuse pour que ce soit vrai.
Ce vieil homme à côté d'elle qui rentre de l'enterrement de sa femme
Quarante trois ans d'amour et maintenant un trou dans son âme.
Il ne reviendras pas la voir dans ce bas monde...
Il sait qu'il l'a rejoindra là bas, dans l'au delà.
Tous différents, différents problèmes, différents personnes, différentes périodes, une fille, une veuve, un homme, le divorce, les cœurs brisés, la vie qui part en couille, le soir, le lever du soleil, la fin du monde... mais ils étaient tous là.
Quelques minutes avant moi
Ou dans quelques années, il y aura quelqu'un, assis à cette même place.
Peut être entrain de rêver, de pleurer, de rire, de vivre, de penser, peut être quelqu'un comme moi ?
Alors je ferme les yeux et je pense à vous.
Des âmes esseulées, par dizaines de milliers,
Jamais on se rencontrera
Mais je vous adresse ce texte
Pour vous dire que ce soir,
On est peut être sept milliards
Mais c'est à vous que je pense dans le noir.
À tous les oubliés, les déprimés, ceux qui cherchent une raison d'exister, qui essaient de s'exprimer, d'avancer, ceux que la vie à tant de fois malmenés, mais qui se sont relevés, révoltés, ceux qui sont toujours là et ceux qui sont partis, les timides, les fragiles, les solitaires, les âmes torturées, ceux qui réapprennent à aimer, à être heureux, et ceux qui se disent qu'ils n'y arriveront jamais. À vous tous...on ne se rencontrera sûrement jamais mais ce soir, j'écris pour vous dire qu'au final on est tous semblables. On ne se retrouveras pas et c'est bête.. mais un jour on sortira de là, de cet anonymat et le monde entier verra, nous verra.
Le train s'arrête, je sors doucement.
Le vent frais caresse ma peau et je m'en vais. Je ne reviendrai jamais mais quelqu'un d'autre prendra ma place et la vie continueras... Comme il ya quatre jours, comme dans cinq minutes et comme dans soixante ans.
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Les Chroniques de Livaï #373 ~ CHAQUE VIE FAIT SON DESTIN (août 845) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Mon bureau est déjà petit en temps normal, mais avec mes lieutenants réunis à l'intérieur - Mike, Livaï et Steffen -, je me rends compte que je vais vite devoir migrer ailleurs... Pour les réunions stratégiques, ce ne sera pas supportable.
Je les observe tour à tour, essayant de jauger leur humeur. Avec toutes les nouvelles recrues, aucun d'entre eux n'a eu le temps de chômer et je distingue leurs traits tirés et des bâillements à peine retenus. Il me faut leur pleine attention, car aujourd'hui nous allons discuter de restructuration. Je dois régler ça au plus vite.
Comme vous le savez, j'ai l'intention de changer certaines choses en dehors du champ de bataille. Reformer les équipes en répartissant au mieux les forces et faiblesses de chacun. Pour ce faire j'aurais besoin de votre aide. Vous êtes au contact des soldats et vous les observez tous les jours. Vous devez connaître un peu mieux que moi leurs talents. Même si leurs profils m'en disent déjà long, il me faut plus de détails. Les entraînements collectifs sont parfaits pour ça. J'aimerai que vous me fassiez un classement de ceux que vous jugez les meilleurs ; s'ils sont moyens ou plus doués dans certains domaines. Hanji est déjà sur le coup, vous serez donc quatre pour ce travail. Quand ce sera fait, j'organiserai les équipes de soutien moi-même.
Livaï et Steffen soupirent de concert tandis que Mike rétorque qu'il peut sentir les prodiges rien qu'à l'odeur. Hm, je n'en doute pas, mais des rapports écrits me seraient plus utiles. De plus, vous devrez informer les nouveaux que je compte me montrer disponible à toute heure, pour toute demande. Je sais que cela a nuit à Keith durant son mandat, il n'était pas assez accessible. Livaï me dit que je dois leur coller la trouille et qu'ils ne viendront pas me voir. Dans ce cas, tu n'auras qu'à faire le messager. J'essaierai de mon côté de paraître plus... sympathique, même si je ne peux me permettre d'en faire trop. Je reste leur supérieur, il n'y a que vous qui pouvez vous montrer informels avec moi. Tout sera une question d'équilibre.
J'observe leurs réactions et ils comprennent que je n'ai pas fini. Je frotte mon menton du bout de mes pouces croisés et les laisse attendre un moment. Un peu de thé serait sans doute bienvenu... Je me lève de ma chaise et me dirige vers la théière où attend le thé que je viens juste de faire. C'est du noir aujourd'hui, car je veux que Livaï soit de bonne humeur. Je sais qu'il n'en a pas bu depuis un moment, je pense donc que cela marchera.
Je distribue les tasses fumantes et à voir l'expression de Livaï, je sais que j'ai tapé dans le mille. Il souffle sur le breuvage bouillant et trempe ses lèvres dedans avec délectation, ce qui me donne une raison d'attendre encore un peu avant de me lancer.
Je m'appuie sur le bureau d'une main, tout en savourant la boisson. Son goût amer ne me déplaît plus tant que ça maintenant, je lui trouve des qualités. L'amertume s'accorde bien avec certaines de mes émotions... Je la pose et croise les bras, attendant qu'ils me regardent tous de nouveau. Je me rends compte que, hormis Livaï, aucun ne m'a lâché des yeux.
Maintenant que nos rangs sont de nouveau garnis - nous avons recruté pas moins de cent soldats -, nous allons pouvoir également reformer des escouades. Hanji a déjà rempli la sienne. Il va de soi qu'elle garde son poste ; celle de Gelgar devra également être reformée. Il me reste donc deux escouades à créer. Je vous ai réunis car vous êtes tous les trois aptes à tenir le rôle de chefs d'escouade.
Livaï a un hoquet de surprise et manque de lâcher sa tasse. Il la pose précipitamment sur mon bureau et son attention - qui s'était un peu relâchée - se focalise de nouveau sur moi. Vous avez bien entendu. Vos états de service sont exemplaire, vous faites déjà partie de l'élite. Je n'ai pas de meilleurs candidats. De plus, je vous connais très bien, je sais comment vous travaillez, ce sera plus facile pour nous de communiquer. Nous formons déjà une équipe, n'est-ce pas ?
Mike approuve de la tête avec enthousiasme, et je sais déjà qu'il acceptera. Steffen ne dit rien et regarde ses pieds, indécis. Quant à Livaï, je n'arrive pas à deviner ce qu'il pense. Il ne se met pas en colère au moins. Cela prouve qu'il a enfin décidé de me croire quand je lui dis qu'il est capable de faire les choses que je lui demande.
Mike, dis-moi, tu es disposé à monter ta propre équipe ? Il répond par l'affirmative et je sens une immense satisfaction chez lui. C'est un grand jour pour toi, mon ami, tu le mérites. Je sais que tu mèneras tes troupes comme il le faut. Mais à présent, j'ai besoin d'un autre candidat. Et à vrai dire, j'aimerais que ce soit toi, Livaï, qui te place en priorité sur ce coup. Il me demande pourquoi.
J'ai l'intention de mettre former une escouade spéciale, qui regroupera l'élite de l'élite. Les missions que je lui confierai seront dangereuses, dans et en dehors du champ de bataille. Comme tu es le meilleur - mais si, arrête de regarder en l'air -, il est normal que tu en sois le chef. Cependant, je te connais, et je n'ai pas envie de te l'imposer. Si tu refuses ce poste, Mike héritera de cette escouade. Tu pourras toujours en faire partie en tant que simple soldat, mais tu seras sous les ordres directs de Mike, non les miens.
Livaï danse d'un pied sur l'autre, dans une attitude étrangement enfantine que je ne lui connaissais pas, et semble réfléchir. Hm, très bien, j'ai terminé. Mike, Steffen, vous pouvez disposer. Selon la décision de Livaï, il y aura une autre escouade à mener, Steffen. J'espère que tu seras partant...
Je n'attends pas de réponse ; je me demande pendant un moment combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois où j'ai entendu le son de sa voix... C'est comme s'il était devenu aphasique. J'attendais de revoir son enthousiasme, sa passion, mais je crois que quelque chose s'est définitivement éteint chez lui. J'aimerai pouvoir l'aider, qu'il vienne se confier à moi... Plus tard, peut-être. Pour l'instant, je décide de garder Livaï ici afin de lui expliquer en détail ce que j'attends de lui. Mike et Steffen sortent de la pièce et nous nous retrouvons seuls.
Il reprend sa tasse de thé et continue de la siroter, alors je fais de même. Puis il se campe devant moi, dans l'attente de la suite. Je vais te décrire un peu l'escouade comme je la vois. Quatre soldats d'élite fonctionnant ensemble comme un seul homme, avec à leur tête le meilleur de tous. Une escouade spéciale d'opérations tactiques. Je ne vais pas t'expliquer ce que ce nom veut dire exactement, disons que ses membre doivent être capables de travailler ensemble ou séparément à tout moment. Une entente parfaite, une confiance à toute épreuve. C'est une escouade qui sera placée au-dessus des autres et à qui je confierai les opérations les plus risquées.
Livaï me sourit en coin et rétorque qu'il s'agit ni plus ni moins de mon ancienne escouade. Et bien... si cela te rassure de le penser, ce n'est pas un problème. Rappelle-toi comment c'était. Tu y es ? Il me faut la même chose. Il agite ses mains devant moi en répliquant qu'il n'a pas encore dit oui. Effectivement... mais vraiment, tu serais idéal pour ce poste. Ne remet pas cela en question, tu sais diriger les hommes quand tu le veux ; et aussi travailler en équipe. Tu n'aimes juste pas ça. Mais cette ambiance de groupe est bénéfique pour chacun d'entre nous, pour toi aussi. Je suis sûr qu'elle te manque.
Il finit par me lâcher un "oui" murmuré tout bas. Bien, je te donne deux semaines pour te décider. Commence à observer et démarcher des candidats, cela te motivera sans doute. Je sais que tes exigences sont élevées et c'est justement ce qu'il me faut. Je ferais en sorte de te donner la priorité dans le recrutement. Je préciserai tes futures fonctions par la suite. Quant aux expéditions, nous en parlerons plus tard.
Livaï pose sa tasse vide et s'apprête à partir. Oh, une dernière chose. Tu as parlé à Steffen récemment ? J'ai l'impression qu'il m'évite... Tu crois que... c'est à cause de... Livaï soupire et me répond que parfois la compréhension des comportements humains, même les plus simples, m'échappe totalement. Tu n'as pas tort... tu es meilleur que moi à cet exercice ! Si tu pouvais... essayer de savoir ce qui ne va pas, ce que l'on peut faire pour l'aider... Il peut venir me voir quand il veut.
Livaï objecte qu'il ne risque pas d'y arriver car Steffen le fuit également depuis un bon moment. Mais il fera le nécessaire. Il ferme la porte sur ces mots. Je contemple ma tasse dans laquelle refroidit un fond de thé.
Oui, vraiment... parfois le passé me manque...
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Kidnapping N°1 of NightStar by his uncle
Mostly for @laukitus
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Ils étaient trois.
Horror.
Dust.
Killer.
Les trois squelettes de main de Nightmare, qu'il employait pour rependre les sentiments négatifs dans le multivers. Nommés Babysitters pour les heures à venir, pour veiller sur le bébé que leur (tyran de) patron avait dans les bras.
Killer finit par articuler, voulant être certain d'avoir bien pigé "Veiller sur lui pendant quatre heures? Sérieux?
- Oui. Vous êtes pas manchots non?" Nightmare fourra le petiot dans les bras de Dust "Je compte le retrouver en un seul morceau, bien vivant et sans une égratignure quand je reviendrais en début d'après-midi!" Son unique œil se plissa "Ou vous le regretterez!"
Ton plein de promesses de souffrances.
Ton plein de promesses de tortures.
L'autre fronça les sourcils "Boss j'ai élevé mon frère quand même. Je sais prendre soin..." Il fut coupé avant d'avoir pu terminer ce qu'il voulait dire. Et recula devant l'oeil brillant de son supérieur.
Un regard qui disait clairement de le pas le prendre pour un idiot qui ne savait rien du tout.
Son chef lança froidement "Ne finis pas ta phrase Dust, je connaît la fin de l'histoire." Son œil unique foudroya son serviteur qui ne fit pas le fier. Croisant les bras derrière son dos comme un enfant prit sur le fait, il détourna le regard, trouvant soudainement le sol très intéressant.
Horror préféra se taire. Lui n'avait pas tué son frère au moins. Il était au dessus de ça. Et ça le rendait fier d'ailleurs. Il était meilleur que ces minables tueurs de cadets. Il avait même réussit à le protéger, à sauver sa vie, quand tout le monde mourrait de faim, même si sa santé mentale avait été endommagée.
"Bref je vous le laisse et vous faites gaffe au môme...ou sinon..."
Killer lui fut très inconscient. Il ricana. "Pfff T'es un tonton gâteau boss?"
Nightmare se retourna vers lui, un sourire fou au visage et sa tentacule frappa son subordonné sur le crâne, comme une claque ou une taloche bien méritée qui retira 0.11 points, plus une pichenette douloureuse qu'autre chose, plus un rappel à l'ordre sec . "D'abord il est là pour servir d'appât pour capturer mon frère. Ensuite je me passe de tes commentaires, tu n'es pas mieux que Dust à ce niveau.
- Mais moi..."
- Tu veux que je te rappelle le nombre de resets dans ton univers?" les mots, froids et claquant, étaient comme un coup de poignard. "Même si tu as tué ton stupide partenaire humain après un reset et qu'il est vivant pour le moment...tu l'as tué combien de fois exactement?"
C'était terriblement douloureux, comme du sel sur une plaie à vif.
Le maître de la négativité savait ce qu'il faisait.
Il torturait très bien émotionnellement.
Il savait frapper où ça faisait TRES mal.
Killer serra les dents "Non Boss." Il savait qu'il ne gagnerait pas cette discussion. Ce qu'il avait fait ne serait jamais effacé. Peu importe ses actions. Les mots de Chara, que lui seul pouvait entendre, ne quitteraient jamais son esprit. Et continuaient de le hanter.
Sérieux il était pas mieux que Dust.
Dust assumait lui, et il n'avait aucune façon de corriger ses actions.
Avoir effacer quelque chose ne voulait pas dire que c'était oublié.
Son maître hocha la tête, satisfait. "Très bien." Il se retourna vers Dust. "Bref vous vous occupez de mon neveu et vous faîtes en sorte que Cross ne vienne pas le reprendre, histoire de ne pas me décevoir comme la dernière fois! Quand j'ai capturé Dream et qu'il a été libéré en moins d'une demi-journée.
- Ouais ouais. T'avais qu'à changer la sécurité aussi..
- PARDON?
- Rien boss."
Ils n'avaient aucune envie de servir de punching ball pour leur patron si celui-ci était sur les nerfs.
Aucune envie de le mettre en colère tout court.
Nightmare se dirigea vers la porte, mais se retourna une dernière fois "Une seule éraflure et vous êtes morts, ou alors en puzzles d'os pour Incubux! Pigé?"
Incubux qui était uniquement prit en charge par les "papyrus" créée par Nightmare d'ailleurs.
Il sortit. Laissant comme un silence de plomb.
Pesant. Lourd.
Terrible et angoissant.
Comme une lame au dessus d'eux, prête à trancher.
Laissant ses trois combattants seuls avec le bébé.
Dust relâcha un soupir de soulagement. Avant de dire, relâchant la tension dans son corps "Mais quelle galère! Je le crois pas! J'ai pas signé d'engagement pour servir de nounou.
- On a rien signé pour bosser pour lui vieux. Il nous a chopé et il nous a ramené là. Tout le monde nous déteste, et on a rien d'autre.
- Je ne suis pas payé pour...
- On n'est pas payé. Sauf en ketchup. Et on n'est pas jugé pour nos actions, sauf quand il est de mauvaise tentacule.
- Fermes-là Killer."
Horror ricana entre eux, mains dans les poches. "Vous êtes vraiment stupides tous les deux." Il plissa les pupilles. " Vraiment. J'arrive pas à croire qu'il nous refile cette corvée. Qu'il la refile à vous deux!
- C'est pas moi le cannibale ici je te signale.
- Non toi tu es le tueur de petit frère." Répliqua le premier, foudroyant celui aux larmes noires. "T'es pas mieux placé pour t'occuper d'un gosse!
- Apu?" Fit le bébé, regardant la porte close "Apu?
- Ouais ben tu poses ta hachette sur la table là-bas. On ne manipule par de lames près d'un bébé." Signala Killer, jetant son couteau par dessus son épaule. L'arme heurta le mur et tomba bruyamment au sol.
Des pleurs s'élevèrent. Le petit venait de fondre en larmes.
"BAH BRAVO. Vous lui avez fait peur bande de sagouains" S'exclama Dust, berçant le bébé en larmes.
- Tu le tiens mal...juste comme ça. Tu ne soutiens pas son crâne.
- TA GUEULE! J'ai élevé Papyrus moi. Je SAIS me charger d'un morpion! Je sais tenir un foutu bébé, même si ça remonte un peu!
- Bah nous aussi." Marmonna Killer, bras croisé "Au cas où tu aurais oublié!
- Et je précise que MOI je ne l'ai pas tué. Contrairement à toi." Rappela Horror, pas peu fier de ses actions de "bon" grand frère. "Juste comme ça...
- Je me passe de tes sarcasmes le bouffeur de viande.
- Ben il est pas mort non plus le mien.
- Les resets ça compte quand même Killer." Siffla Horror, qui n'allait pas laisser ces deux-là s'en tirer comme ça. "Assume au lieu de faire l'andouille!
- APPUUUU" hurla le bébé. Ses petits poings s'agitèrent rageusement.
Horror se boucha les cavités auditives "DUST TU LE TIENS MAL, SOUTIENS LUI LA TÊTE BORDEL.
- TU LE TIENS HORRIBLEMENT MAL!" répéta Killer, se protégeant des cris lui aussi. Sans trop de succès vu qu'il n'avait pas d'oreilles à boucher "TU VAS LUI FAIRE MAL".
Précisons qu'ils crient plus fort que le bébé.
Celui-ci tendit les mains vers la porte. "APU! NINI!"
Silence.
Killer plissa les pupilles, les réduisant à deux fentes "Attendez il pleure juste parce que son oncle est partit?
- Semblerait..."Marmonna Dust, roulant les siennes. "Aussi incroyable que cela puisse paraître.
-Nightmare ne manque pas à personne, à part son idiot de frangin trop optimiste! Sérieux, Nini?' Il ricana, froidement et sèchement " L'es tubé ce gosse.
- C'est le fils de Dream hein. Et un bébé qui baragouine quelques trucs. Alors...
- Juste."
Ils regardèrent le bébé qui pleurait toujours dans les bras de Dust. Les cris s'intensifièrent, des couleurs apparurent sur le visage du petit.
"OUIINNNN!"
Horror cligna des pupilles, une légère inquiétude dans ses yeux "Je crois qu'il n'y a pas que ça. Ses pleurs ont un peu changé je trouve. Ils sont plus...plaintifs. il doit avoir besoin de quelque chose.
- Il a faim alors?" Proposa Dust "Ça mange quoi à cet âge?
- Ou il est mouillé?" Proposa Killer, mains dans les poches.
Ils se regardèrent "C'est un squelette vieux...pas un humain.
- Tsss.
- D'accord, d'accord JE vais lui préparer à bouffer!" Fit Killer! se dirigeant vers le cuisine. Il se figea devant le silence de ses comparses "DU LAIT CHAUD BANDE DE TORDUS! C'EST TOI QUI FAIT DE LA CUISINE LOUCHE HORROR, PAS MOI.
- OUINNNNN.
- ET TOI TIENS SA TÊTE BORDEL!"
Dust roula des yeux mais obéit. Rajustant le bébé contre lui, il le berça un peu, pour tenter de le calmer. "J'ai perdu la main depuis Papyrus." Il vit son partenaire s'approcher "Quoi Horror?
- T'es sûr qu'on peut lui faire confiance pour le repas?
- C'est du lait quand même, je pense que ça ira?!
- ...
- Tu goutteras. Les trucs louches à bouffer ça te connais. Tu ne mourras pas empoisonner.
- DE QUOI?" protesta celui au plus bas niveau de violence. "Il va pas mettre de poison dans le lait d'un bébé! Quand même pas. surtout le neveu du type qui peut te tuer douloureusement avec des tentacules! Et qui a promit de nous transformer en puzzle pour son propre morpion à la moindre éraflure."
C'est sûr que dit comme ça...
Le plus fort roula des yeux et reprit, soulagé que le bébé ne hurle plus "Perso je m'inquiètes plus d'une crise de Cross que du lait de Killer/
- Depuis quand tu te soucie de cet idiot? Il nous attire QUE des soucis. Sérieux...
- Depuis qu'il fait des trucs sans réfléchir, fonçant tête baissée. Et NOUS attirant des problèmes!
- ...Il a toujours fait ça.
- Exactement."
Killer revint, un biberon dans les mains "J'ai tout ce qu'il faut. J'ai piqué le matériel dans une AU et j'ai fait chauffé.
Horror tendit la main. Le récipient termina dans sa main et il regarda. Et alors il glapit, lâchant l'ustensile. "T'ES TOTALEMENT TARE; C'EST QUOI CETTE COULEUR? Tu veux l'empoisonner ou quoi?
- Quoi faut que ça soit tout blanc? J'ai mit des trucs dedans pour le goût"
Horror arracha le tablier de son équipier "D'accord, JE vais lui préparer son repas. Et je ne mettrais rien de louche dedans bande de paranos!"
Il partit à la cuisine avec le biberon, emplit d'un liquide non identifié, en râlant à voix basse.
Killer croisa les bras "Quoi, il croit être meilleur que moi?
- C'est dur de faire pire que toi, le lait était VERT.
- Gnagnagna. C'était de la menthe!
- ON NE MET PAS DE MENTHE DANS DU LAIT CHAUD POUR UN BÉBÉ."
NightStar les regarda, geignant et s'agitant, affamé et déjà fatigué, perturbé par l'absence de son oncle, de sa "mère", et par l'atmosphère du château.
Celui qui le tenait grommela "Va lui falloir une histoire si on veut le faire dormir.
- Hey Dust, j'ai une idée, et si...
- L'histoire favorite de Papyrus.
- Mais...
- Le lapin Fluffy. RIEN D'AUTRE!
- T'es pas drôle!
- On ne traumatise pas le bébé, tu veux que le boss t'empaille ou quoi?
- Si je meurs, je deviens un tas de poussière, il peut pas m'empailler.
- Te changer en puzzle vivant pour Incubux alors.
- ...okay, c'est une raison valable."
Horror revint avec un biberon empli d'un liquide blanc. "Voilà c'était pas compliqué!
- C'est bon?"
Dust tendit la main "Met quelques gouttes sur mes phalanges, que je teste la température."
Le carnivore s'exécuta.
" HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA C'EST BOUILLANNNNTTTT"
Sous la douleur, il lâcha le bébé..
...Killer hurla.
Et une tentacule rattrapa le bébé.
Silence de mort.
Ils se retournèrent d'un bloc vers leur patron.
"J'ai été absent 10 minutes. DIX MINUTES."
Il croisa les bras.
"Je ne suis pas fâché, juste...déçu."
Ils hurlèrent tous intérieurement.
Ils étaient morts.
"...et c'est qui ce biberon à moitié fondu?
- ...heu son repas?"
Nightmare sourit. Dangereusement.
Tous eurent un mouvement de recul. Des sueurs froides. Un frisson d'horreur.
BAM
Les trois lascars furent jetés par la fenêtre, sans aucune pitié.
Le maître des cauchemars ramena le bébé et le posa dans ses bras "Faut tout faire soit même!
- Nini!
- T'as de la chance d'être le bébé de mon frère toi, et que j'ai besoin de toi pour le capturer!"
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Episode 1 : Martine à la poissonnerie
Après une licence dans une ville bordée par l’océan, c’est en bordure de fleuve que Martine part s’installer.
C’est le mois de septembre, tout le monde reprends les cours, Martine est dans le mal car cette année, elle a prévu quedal.
Dans son historique on trouve : pôle emploi, pôle emploi encore et toujours pôle emploi... A défaut de connaître le numéro de téléphone de sa go, Martine connait ses identifiants polo par cœur. Une semaine passe et s’en ai déjà trop. Elle en a plein le boule la Tintine. Pyjama, chocolat...chocolat, pyjama... ça va!
35 candidatures plus tard et quasiment tout autant de non réponse, Martine déprime. Et puis un beau jour, peut-être bien une nuit ( #Barbara #WeshMaggle) le job de rêve tombe du ciel : Employé Poissonnerie , CDI , 35h, 1550 euros par mois, à 400 mètres du château dans lequel elle vit, comme dirait l’autre : WHAT ELSE?
Elle s’y voit déjà la Martine, des bottes aux pieds, dans la flotte toute la journée, une douce odeur maritime : le kiffe quoi!
Après un énorme baratin d’environ 35 minutes l’embauche direct, “ Je vous attends à 6h lundi matin alors...” AH OUAIS, 6h, merde, elle avait pas pensé à ça Martine. Mais bon, troquer son pyj’ pour une vareuse, après tout, ca n’a pas de prix.
Le fameux lundi, 6h :
Martine rencontre son responsable, que, par soucis de confidentialité, nous appellerons Porki ( vous comprendrez pourquoi. ) . A première vue , un type plutôt jeunot, pas trop vilain qui, ma foi , semble plutôt sympathique.
-“ On va vous équiper ; vous chaussez du combien?
-38
- Vous faites quoi comme taille?
- Du L “
10 minutes plus tard, Porki se ramène : une paire de bottes en 42 et une vareuse en 2XL. Autrement dit, adieu le sex appeal de la poissonnière, bonjour Bozo le petit Clown des familles.
La première journée consiste à toucher avec les yeux, et suivre le responsable partout, comme son gentil toutou. Bref classique quoi.
3 ème jours : Le Baptême de la glace.
C’est fraîche comme un gardon que Martine arrive au boulot, il est 6h tapante. A la poissonnerie PERSONNE , NOBODY.... 6h15 Porki se pointe.
“ Vous êtes prête pour le baptême de la glace?”
3 bacs de 100 litres, 300 litres de glace donc à pelleter avec une pelle qui peut n’en contenir que 5. WESSSHHHH ALOOOORS. Martine c’est un peu un bonhomme, alors bon sur le coup ça ne lui fait pas trop peur. Et puis quand même, arrivée à la fin du premier bac, Martine songe à commander des haltères.
Comme Martine est en “formation” elle revient pour la fermeture , la remballe comme ils disent. Tu remets le poisson dans sa caicaisse tu lui colles un peu de glace pour la forme et t’empiles le tout sur un rolls, un combi, bref une tour carré qui roule ,et tu fourre tout ça dans le frigo, ciao, bye bye, bonne nuitée les petiots. Et puis il faut enlever son accoutrement. Un vestiaire pour tout le monde, peut importe ce qu’on a entre les quilles... Bon... Alors Porki raconte sa vie , braguette ouverte, OKLM. Martine est quand même pas tranquille. Le Porki ténébreux lui cause braguette ouverte mais WHAT THE FUCK que va-t-il faire de son oiseau?! En fait il s’est avéré qu’il avait tout simplement envie de pisser.
Y’a quand même un truc qui le travaille Porki : Martine joue-t-elle dans la catégorie porte ou fenêtre? Alors bon après moult questionnement Martine lâche son scoop : Son mec s’appelle Françoise. A priori ce n’est pas très surprenant, comme d’hab quoi. Alors Porki se lâche à son tour : son petit kiffe à lui : les transgenre. Sur le coup elle est plutôt contente Martine, un responsable open-minded, AWARE. C’est cool. Mais c’est à ce moment précit que commencent les emmerdes.
Le travail en soit, c’était chiant. 300 litres de glace, 30 kilos de saumon à couper par jours, les clients relous qui demandent des filets dans des trucs de la taille d’un poisson rouge...Le balais brosse, la raclette, la remballe. Travailler de 12h à 20h sans même fumer son petit clopiot, boire son petit café et faire son petit pipi... Ca devient très vite rébarbatif et peu folichon.
Mais le pire dans tout ça, c’est que tous les jours, il faut se cogner Porki. Le stressé du bulbe qui se prend pour le Tout Puissant. Faites-ci , faites-ça, et puis ci et puis ça et BLA BLA BLA ! Le cerveau qui fume, Martine nage dans ses bottes et dans tous les sens. Forcément : elle ne nage jamais assez vite. Porki lui par contre il se la coule douce, bah oui vous comprenez bien , il ne faudrait pas qu’il loupe son crush du mardi, son rendez-vous du samedi soir et encore moins l’occasion de lécher le boule de la dirlo. Mais en bon Saint-Bernard, Martine traîne son tonneau et fait ce qu’elle sait faire de mieux : s’écraser. Mais ça, c’était avant.
Martine a peur des serpents, alors autant vous dire que les anguilles vivantes c’est pas vraiment son délire... Mais bon Porki ça le fait marrer alors il l’envoie chercher les bestioles dans le frigo. Au retour de Martine, anguilles à la main, oeil au plafond, c’est d’un rire bien gras que Porki l’acceuil :
-” AAAaaaaah ça doit vous manquer de tenir des choses aussi longues et fermes entre vos main...”
et comme Martine a une répartie légendaire, la seule chose qu’elle trouve à lui répondre c’est :
-” je passe le balais brosse tous les jours, ce genre de manche là me suffit amplement” --> MARTINE TU SORS.
Et puis comme la vanne à deux balles de Porki ne suffisait pas il fallait qu’il en rajoute :
-” Un jour je vais vous attraper dans le frigo, ça va vous faire tout drôle...”
Attention, Martine s’énerve :
- Et vous vous allez finir par vous prendre ma main sur le coin de la gueule ça va vous faire encore plus drôle”
ZBLAAAAAH.
Bon bref, en plus d’être con comme ses pieds, Porki est sado-maso. Alors à la limite il fait bien ce qu’il veut de son cucul... Après tout c’est personnel, ça le regarde. Et il est bien là le problème : C’EST PERSONNEL ET CA LE REGARDE. Mais NON! Porki, il a le sens du partage!
P: “ Ah hier soir j’ai joué à un petit jeu bien sympathique...
M. (pensant parler d’un jeu de société) : Ah ouais? vous avez joué à quoi?
P. : Venez dans le labo je vais vous montrer...”
Porki dégaine son smartphone, direction album photos. Un homme à poil à quatre pattes qui joue à “ ramasse les raisins, j’t’écrase les mains et je te fouette le cul à coup de ceinture” . A ce moment là Martine change de couleur, mi blanc mi vert, on ne sait plus très bien mais en tout cas ce moment de gênance extrême vient de prendre la première place du podium.
Vous vous doutez bien que ceci n’est qu’un extrait de cette folle aventure et que Martine, forcément, il est arrivé un moment où elle a péter son petit câble. Du coup elle s’est gentiment prit le choux avec Porki qui, comme options lui a laissé le choix de :
Réponse A: partir
Réponse B: changer de poste
Réponse C : continuer a bien travailler tout en fermant sa gueule
Réponse D: encéphalogramme plat...
Deux semaines avant de changer de poste, deux semaines c’est rien dans une vie, mais avec un connard pareil il faut bien dire que cela peut paraître une éternité. Sous prétexte d’un filet de saumon non transformé en pavé : Martine passe de l’employé presque modèle à, je cite “ une petit pute qui va pas commencer à faire chier avec son comportement de merde...” Sans vouloir lancer de fleurs à Martine je me dois de souligner ici une certaine forme de patience et/ou de self-contrôle dans cette ambiance de folie. Mais Martine à tenu bon jusques l’arriver de son remplaçant. Paix à l’âme du nouveau qui aura quitté la partie au bout de deux jours.
Au moins, durant ces deux mois de dure labeur, Martine aura chopé du beau monde : du thon, de la morue, de la moule à foison, et même du bigorneau. ( #blaguedepoissonnier #tupeuxpastest ) mais c’est dans ce trop plein de poésie que Martine s’en est allée, vers de nouvelles aventures : FLEURIE MYTHO, la cochonnaille qu’il vous faut.
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