#en serai-je un jour libre ou ce sera encore pire
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Ça va?
Ça va*
*en pleine crise existentielle et identitaire comme jamais auparavant (ce qui en dit long)
#ma vie entière a peut être été un mensonge je ne sais pas si […] et ne le saurais sûrement jamais je n’ai plus […]#et ça me hantera toute ma vie sans parler de ce touuut petit détail qui change tout et me rend folle#du fait que je n’ai techniquement […] et ça m’étonnerai que ça change un jour qui sait pour combien de temps encore cette personne va […]#en serai-je un jour libre ou ce sera encore pire#qui sait QUI SAIT#SANS PARLER DE […]#ah et je me retiens de […] et […]#parce que si je (re)tombe là dedans j’en sortirai plus jamais#et j’en passe!#pero todo bien gracias a dios n’est-ce pas#going crazy don’t mind me haha
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DESCENDANTS SCRIPT
Mal : " Il était une fois, il y'a très très longtemps. Non, rectification : Il y'a une vingtaine d'années, la Belle épousa sa Bête devant six mille de leurs amis les plus proches et intimes. Le gâteau était énorme. Au lieu de partir en lune de miel, la Bête réunit tous les royaumes et se fit élire Roi des Etats-Unis d'Auradon. Il rassembla tous les méchants et leurs acolytes, c'est-à-dire tous les gens vraiment intéressants, et il les expédia sur l'île de l'oubli avec une barrière magique pour les empêcher de partir.
Voilà mon quartier. Pas de magie. Pas de Wifi. Pas de porte de sortie. Enfin, c'est ce que je croyais. Un peu de patience, vous n'allez pas tarder à nous rencontrer, mais d'abord voilà ce qui est arrivé. "
Tailleur : Manche. Tour de tête.
La Bête : Comment est-il possible que tu sois déjà couronné le mois prochain. Tu es encore un bébé.
Belle : Il va avoir seize ans très cher.
Ben : Salut papa.
La Bête : Seize ans, c'est beaucoup trop jeune pour être couronné roi. Je n'ai pas pris une seule bonne décision, avant mes quarante deux ans.
Belle : Tu as décidé, de m'épouser à 28 ans.
La Bête : Mais c'était soit toi, soit Madame Samovar. Je plaisante.
Ben : Maman. Papa. J'ai déjà choisi ma toute première proclamation. J'ai décidé, que les enfants qui vivent sur l'île de l'oubli auraient le droit de s'installer à Auradon. À chaque fois, que je vois cette île j'ai l'impression qu'on les a abandonné.
La Bête : Les enfants de nos ennemis jurés vivraient parmi nous ?
Ben : On n'en ferait venir que quelques uns au début, un petit groupe de ceux qui ont le plus besoin de notre aide. Je les ai déjà choisi.
La Bête : Ah bon ?
Belle : Toi aussi, je t'ai donné ta chance. Qui sont leurs parents ?
Ben : Cruella d'Enfer, Jafar, la Méchante Reine, et... et Maléfique.
La Bête : Maléfique ? ! Il n'y a pas pire méchant sur cette île.
Ben : Papa, écoute au moins mes arguments.
La Bête : Je ne veux pas en entendre parler. Ils sont coupables de crimes inommables.
Ben : Mais leurs enfants sont innocents, accordons leur le droit de vivre une vie normale pour voir. Papa.
La Bête : Effectivement, leurs enfants sont innocents.
Belle : Bravo, tu as gagné. Allons-y.
Jay : Viens.
Mal : Salut maman.
Maléfique : Tu voles des sucettes Mal. Quelle affreuse déception.
Mal : Je l'ai piquée à un bébé.
Maléfique : Ma petite fille devient vilaine. Rendez la à l'horrible petite créature.
Mal : Maman.
Maléfique : Ce sont les détails Mal, qui marquent une vraie différence entre la méchanceté et le véritable mal incarné. Quand j'avais ton âge, je maudissais déjà des royaumes entiers.
Mal : Déjà des royaumes entiers, oui.
Maléfique : Qu'est-ce que... Viens avec moi. Tu vois, je m'efforce de t'enseigner la seule chose qui compte vraiment : l'art d'être comme moi.
Mal : Oui, je sais et je vais m'améliorer.
Maléfique : Trêves de bavardage, j'ai une grande nouvelle : Vous quatre mes enfants, avaient été choisis pour intégrer une autre école, à Auradon.
Mal : Quoi ? ! Je ne mettrai pas les pieds dans un pensionnat rempli de ptites princesses en robe rose.
Evie : Et de sublimes princes parfaits. Ugh.
Jay : Ouais, et moi j'aime pas les uniformes, sauf s'ils sont en cuir évidemment.
Carlos : J'ai lu quelque part, qu'ils autorisent les chiens à Auradon. Maman dit que ce sont des bêtes enragées qui vivent en meute et qui mangent tout crus les ptits garçons pas sages.
Jay : Bouh !
Mal : Oui maman, on veut pas y'aller.
Maléfique : Oh, il faut voir plus grand ma gargouille. La domination du monde est à notre portée. Bande de rigolos. Mal ! Vous intégrerez cette école, vous trouverez la Bonne Fée et vous me rapporterez sa baguette magique, facile comme bonjour.
Mal : Qu'est-ce qu'on a à y gagner ?
Maléfique : Nous aurons deux trônes assortis. Des couronnes telles mères telles filles.
Carlos : Je crois qu'elle parlait de nous quatre.
Maléfique : Tout se joue maintenant pour toi et moi mon crapaud, ressens-tu le grand frisson quand tu vois des personnes innocentes souffrir ?
Mal : Ben ouais, comme tout le monde.
Maléfique : Rapporte-moi la baguette, et toutes les deux nous feront souffrir des innocents et bien pire encore, en associant la baguette à mon sceptre, je serai en mesure de faire plier le bien et le mal selon ma volonté.
Méchante Reine : Notre volonté.
Maléfique : Oui, notre volonté, notre volonté. Et si tu refuses, tu seras punie jusqu'à la fin de tes jours ma grande.
Mal : Quoi ? ! Maman ! D'accord, si tu veux.
Maléfique : J'ai gagné.
Méchante Reine : Evie, ma petite méchante en herbe. Trouve-toi un gentil prince, qui a un beau château avec des appartements somptueux pour sa belle-mère, et des tas et des tas de miroirs. Ne ris pas, pense à tes rides.
Evie : Et des tas et des tas de miroirs.
Cruella : En tout cas, ils ne me prendront pas mon Carlos, parce qu'il me manquerait vraiment trop.
Carlos : C'est vrai maman ?
Cruella : Oui, qui me ferait ma couleur, qui brosserait mes fourrures et soignerait mes corps aux pieds.
Carlos : Finalement, c'est peut-être pas ce qu'il y'a de pire une nouvelle école.
Cruella : Carlos, ils ont des chiens à Auradon.
Carlos : Oh non, je veux pas y'aller.
Jafar : Jay n'ira pas non plus, j'en ai besoin pour remplir les réserves de mon magasin. T'as déniché quoi ? Oh une lampe !
Jay : Papa, j'ai déjà essayé.
Méchante Reine : Evie n'ira nulle part, avant d'avoir rectifié son affreux mono-sourcil.
Maléfique : Mais qu'est-ce qui vous prend tous ? Autrefois, il suffisait qu'on prononce notre nom pour que tout le monde tremble de peur. Depuis vingt ans, je cherche le moyen de quitter cette île. Depuis vingt ans, ils nous empêchent de nous venger. Nous venger de Blanche-Neige et de ses horribles petits bonshommes. Nous venger d'Aladdin et de son génie bouffi.
Jafar : Celui-là je...
Jay : Papa.
Maléfique : Nous venger de chaque petit dalmatien sournois qui a échappé à tes griffes.
Cruella : Oh mais ils n'ont pas eu bébé. Ils n'ont pas réussi. Ils n'ont pas pris bébé.
Maléfique : Quant à moi Maléfique, la plus méchante d'entre eux tous, je vais enfin pouvoir me venger de la Belle au bois Dormant et de son petit prince obstiné. Méchants !
Cruella : Oui.
Jafar : Oui, présent.
Maléfique : Notre heure est venue. Ma rainette, donne-lui le miroir magique.
Méchante Reine : Oui.
Evie : C'est ça ton miroir magique ?
Méchante Reine : Mon miroir n'est plus ce qu'il était, mais nous non plus on n'est plus ce qu'on était. Il t'aidera à trouver des choses.
Evie : Par exemple un prince.
Méchante Reine : Ou mon ancien tour de taille.
Maléfique : Ou plutôt la baguette magique, essaie de suivre.
Méchante Reine : Oui, je te suis.
Maléfique : Mon grimoire de sorts, où est mon... Où est le grimoire ? Ah le coffre ! Le coffre ! Méchante Reine aide-moi, je n'ai jamais compris comment on ouvre cette chose.
Méchante Reine : Abracadabra.
Maléfique : Mon grimoire. Viens ma gargouille, viens. Oh le voici, les sorts ne fonctionnent pas ici, mais ils fonctionneront à Auradon. Tu te rappelles, le temps où nous répandions le mal et où nous gâchions des vies ?
Méchante Reine : Oui, comme si c'était hier.
Maléfique : À votre tour, vous vous fabriquerez des souvenirs impérissables. Mais tu devras suivre mes instructions à la lettre. Porte.
Jay : Que la fête commence.
Cruella : Carlos, allez viens.
Méchante Reine : Qui a beauté parfaite et pure ?
Evie : Moi. Toi.
Méchante Reine : Oui, allons-y.
Jafar : Récite notre mantra.
Jay : Le voleur n'attend pas le nombre des années.
Jafar : Va t-en, je vais finir par verser ma larme.
Jay : Prend mon sac. Papa.
Maléfique : L'avenir du monde libre repose sur tes frêles épaules, ne fais pas tout rater. Mal.
Méchante Reine : Ça sent les gens ordinaires.
Cruella : Reviens ici tout de suite. Carlos. Quel ingrat. Il part sans m'embrasser.
Jafar : Bonne route.
Chauffeur : Les chacals ont embarqués.
Jafar : Rapporte plein d'or.
Cruella : Rapporte un chiot.
Méchante Reine : Rapporte un prince.
Carlos : Lâche...
Evie : Tu as le teint tout gris, je vais te redonner un peu de couleur.
Mal : Oh, laisse-moi. Je me concentre.
Evie : Eh ben, c'est pas très séduisant.
Carlos : Oh ce truc, c'est salé comme des noix mais c'est sucré comme je sais pas quoi.
Jay : Montre un peu.
Evie : Regardez !
Carlos : C'est un piège. Qu'est-ce qui s'est passé ?
Evie : C'est sûrement de la magie.
Mal : Hé, c'est ce petit bouton qui permet d'ouvrir la barrière magique ?
Chauffeur : Non, c'est celui-là qui ouvre la barrière magique. Ta télécommande n'ouvre que mon garage. Et cet autre bouton....
Mal : Oh, je vois le genre. Un méchant. Chouette, ce chauffeur.
Carlos : Arrête. T'as pris tout le reste. Pourquoi tu veux ça, on sait même pas ce que c'est.
Jay : Parce que toi aussi tu le veux.
Carlos : Non.
Jay : Donne-le moi. Lâche ça.
Mal : Les garçons, les garçons on nous regarde.
Jay : Je faisais.. un peu de rangement. Lève-toi.
Marraine la Bonne Fée : Laissez cet endroit, dans l'état où vous l'avez trouvé. Et priez de reposer ce que vous avez volé.
Jay : Salut ma jolie, je m'appelle Jay.
Marraine : Bienvenue à Auradon, mes chers petits. Je me présente, je suis la Bonne Fée le proviseur de cette école.
Mal : Vous êtes la Bonne Fée ? Celle de Bibiddi Bobiddi Boo ?
Marraine : Bibiddi, bobiddi, on connaît ses classiques.
Mal : Je me suis toujours demandé, ce qu'avait bien pu éprouver Cendrillon lorsque vous êtes apparue jaillissant de nulle part, avec votre baguette magique, et votre sourire bienveillant. Et votre baguette magique.
Marraine : Cette histoire remonte à il y'a bien longtemps, or comme je dis toujours évite de te tourner vers le passé, où tu passeras à côté de l'avenir.
Ben : Très content de faire enfin votre connaissance. Moi, c'est Ben.
Audrey : Le PRINCE Benjamin qui sera bientôt roi.
Evie : J'étais conquise dès le mot prince. Ma mère est reine, par conséquent, moi je suis une princesse aussi.
Audrey : La Méchante Reine n'a pas de statut reconnu chez nous. Et d'ailleurs, toi non plus.
Ben : Je vous présente Audrey.
Audrey : La PRINCESSE Audrey, sa petite-amie. N'est-ce pas Bennynounet ?
Marraine : Ben et Audrey vont vous faire visiter notre établissement. Je vous dit à demain les enfants. Les portes de la sagesse ne sont jamais closes. Par contre, la bibliothèque ferme à vingt trois heures. Comme vous le savez peut-être, je suis assez à cheval sur le cours.
Ben : C'est tellement, tellement chouette de faire enfin votre connaissance. Ce jour est à marquer d'une pierre blanche. J'espère que cet événement restera gravé dans l'histoire. C'est du chocolat ? Comme le jour, où nos deux peuples ont commencé à s'entendre.
Mal : Où le jour où tu as enfin montré à tes quatres invités, où se trouve les toilettes.
Ben : J'en ai peut-être fait un peu trop.
Mal : Un peu plus que trop même.
Ben : Moi, qui voulait vous faire une bonne impression.
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L'état de l'art...
Vous souvenez-vous comme nous étions sincères, il y a un an presque jour pour jour, lorsque nous nous souhaitions ''une bonne et heureuse année'' ? On y croyait ! Deux confinements aux conséquences dramatiques, un déconfinement finement et complètement raté, tant de couvre-feux inexpliqués et tant d'échecs, de mensonges et de désillusions plus tard... le temps serait-il déjà venu de faire un premier bilan ? Certainement pas, même si la tentation est forte. En revanche, un ''rapport d'étape'' semble possible, et le début d'une année nouvelle --qui n'annonce rien de bon, non plus-- offre ''une fenêtre de tir''. Avant qu'elle ne se referme sur des jours encore plus sombres, souhaitons-nous vite ''Une Année...'' : un an pile après le premier mort de Wuhan, ce serait bien qu'on survive au traitement lamentable du covid19 !
Les errements / errances du gouvernement face à cette crise sanitaire ont fait glisser la France vers une situation, dangereuse pour la démocratie, où la peur est partout : le gouvernement panique devant un risque pénal qu'il fait tout pour rencontrer et cafouille entre des mesures insupportables et coercitives (à en être contre-productives), et des stratégies obsessionnellement prudentes (à en être inefficaces)... les médecins, privés de leur marge de responsabilité (et, depuis peu, de leur ''droit à la conscience'' !) finissent par se plier à un pseudo-conformisme thérapeutique si éloigné de leur vocation : ''guérir''... et les citoyens, qu’une crainte de la mort encouragée par une communication paniquarde donc paniquante conduit à accepter des restrictions à la liberté d’aller et venir, de travailler, de se réunir ou d'assister à un culte, acceptent que contrôles, interdictions inutiles et mesures vexatoires s���amplifient au-delà de ce qu’une démocratie devrait tolérer.
Malheureusement pour nous, l'exécutif et son administration tentaculaire ne savent plus prendre des risques (= ne savent plus décider), plus sortir de leurs faux ''modèles'' qui échouent l'un après l'autre. Ils ne sont plus capables que de ravager l'économie, la vie, et le moral des gens, sans pour autant donner au peuple la santé promise. Ils inventent et pondent des milliers de normes inutiles (on appelle ça : ''la paperasse''), qui ne sont qu'anxiogènes, liberticides, bloquantes, mortifères... et n'apportent aucun des avantages promis par ceux qui les commettent. Elles sont inutiles (sauf pour ce qui est de paralyser le pays tout entier, au présent et au futur), au point qu'on les croirait faites juste pour emm... quiquiner le populo. ''L'Etat a tenu'', se rengorgeait Emmanuel Macron dans un discours récent. C'est faux, c’est archifaux : l'Etat a succombé corps et biens (les nôtres, si mal utilisés !) devant un petit virus même pas très méchant, à 0,5 % de taux de létalité. Autrement dit : rien... mais un ''rien'' qui a eu raison de toutes les boursouflures, de l'obésité, du surpoids et surtout de la sénilité auto-bloquante de notre administration en sursis.
Après un an de ce méchant traitement, nous sommes de plus en plus loin de tout espoir raisonnable de voir un jour la fin de ce long épisode qui est dramatiquement caricatural : alors que rien ni personne ne le forçait à le dire ou à le faire, notre gouvernement s'est à nouveau enferré dans son anti-stratégie de la terreur imposée : ''c'est le vaccin ou rien''. Tout le vaccin, mais rien que le vaccin... exactement comme il s'était piégé lui-même dans ''les gestes-barrière ou rien'' quand il n'y avait pas de masques... dans ''les masques ou rien...'' quand il y en a eu , ''les tests ou rien...'' sans savoir ni lesquels ni pourquoi... et aussi, pêle-mêle, le confinement ou rien, puis le couvre feu à la mode Philippe, le déconfinement à la mode Castex (''Vous allez voir !''. On a vu ! ), le reconfinement à la mode du même (ras le bol, du pas de bol !), le couvre feu-bis (qui semble aller vers ''24 / 24 et 7 / 7'' en attendant pire !), la prise en charge de tout (sauf la dette, qui sera payée pour partie à la sueur de nos con-Fisc-ations à venir, et pour partie à la charge de nos descendants jusqu'à la 3 ème génération).... ou rien ! Et jusqu’à hier, l'organisation d’une espèce de disette en vaccins : on en a commandé 3 fois ce qu'il faut, mais on l'injecte à de très petits nombres, pour que les pauvres gens s'affolent et cèdent devant la pression ''vaccinale'' de cette ''pénurie inexistante''... Du coup, 1 français sur 2 change d’avis et se découvre ‘’pour’’ leur liberticide et terrifiant ''passeport vaccinal'' ! Pauvre France ! Qui disait que ''ce sont des bâtisseurs de ruines'' ?
Notre pays est peut-être ''en marche'', mais c'est au bord du gouffre et avec déjà un pied sur le versant le plus dangereux... sans qu'on sache si ce gouffre est tragique ou grotesque. En déclarant la guerre au virus, le Président Macron avait voulu faire croire qu'il optait pour le premier, mais à l'expérience, c’est le second qu’il avait choisi : qu'est-ce qu'une guerre qui se joue ''à frontières toutes grandes ouvertes'', sans même contrôler les arrivées dans les aéroports ? (NDLR : pourtant, c'est exactement ce qu'on fait avec l'entrisme islamiste ! D'où notre échec !). La suite, prévisible, ne peut être qu'une succession d'épisodes dramatiques. Et si tout cela n’était, en fin ce compte, que la punition terrible que Dieu et le destin (suivant qui subit les coups) réservent, de tous temps, aux prétentieux imprudents et impudents qui rêvent de se substituer à eux dans la gestion de la vie et de la mort ?
Je ne serai plus là pour le vérifier, mais lorsque les historiens --s'il en reste, ce qui n'est pas du tout certain-- se pencheront sur ce moment de l'Histoire de l'Humanité, la seule question qui se posera sera : ''finalement, n'aurait-il pas été infiniment plus sage, plus efficace et plus économique de laisser la nature suivre son cours, comme on l'a toujours fait ?''. En effet, rien ne dit que tous comptes faits, lorsque sera possible un vrai bilan final, nous ne laisserons pas à nos successeurs un monde tellement plus abîmé que n'aurait pu le faire une vraie pandémie d'une vraie maladie --à qui nous risquons très fort, en plus, d'ouvrir la porte, avec toutes nos manipulations, nos gesticulations, nos décisions irraisonnables, nos ''quoi qu'il en coûte'' (la rodomontade la plus insensée, sans doute, de l'histoire du monde, le coût final étant d'ores et déjà littéralement insupportable, inacceptable, et pour tout dire, suicidaire !). Sur ce résultat à venir un jour... je prends des paris !
La vie ne pourra pas très longtemps encore être réduite à une sorte de survie étouffante, sclérosante, et sans espoir autre que la promesse, jamais tenue puisque intenable, d'un hygiénisme asservissant et d'un enfermement injustifié par des résultats systématiquement à l'opposé complet de tous les discours et de toutes les rasoires conférences de presse multi-ministérielles
Lorsque j'étais plus jeune, en ces temps heureux où ne régnait pas encore le néo-obscurantisme sclérosant qu’est le ''progressisme'', quand les gens lisaient, pensaient, réfléchissaient... et parlaient encore français, un ''couvre-feu'' pouvait aussi être une sorte de linceul (on disait aussi ''le Poële'') qui couvrait le corps du mort. Nous y sommes : les mesures liberticides sont surtout le constat du décès d'une société où les gens vivaient heureux, et les soi-disant ''progressistes'' agitent en chœur un grand voile au dessus du cadavre de ce qui fut un beau pays, libre, heureux et fier de lui, pour passer sous silence les horreurs dont leur dystopie est responsable... La boucle est bouclée, et notre seul droit est... de la boucler !
Est-ce pour cela que, de tous côtés, on entend parler de processus pré-révolutionnaires qui se mettraient en place ? Comme il n'y a pas que chez nous que les excès d'une caste indigne de diriger hérisse des foules de plus en plus grandes, ne serait-il pas temps que le Pouvoir ouvre les yeux et sorte de sa torpeur, de ses fausses certitudes, de ses recettes gaucho-inopérantes et de son auto-satisfaction injustifiée ? En tous cas, on l'aura prévenu ! Reste un sujet que nous ne pourrons pas éviter : c'est le monde entier qui est devenu complètement dingo ! Pauvre satisfaction : les blogueurs ne vont pas manquer de matière première !
H-Cl.
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Il y a un truc qui me bute depuis toujours, j'ai eu du mal à le comprendre et à l'appliquer de moi-même tout en ayant conscience. Je précise que personne n'est visé dans cette réflexion, mettez votre ego de côté deux secondes.
Je ne comprends pas comment les stéréotypes de la société ont pu autant nous diviser. Je ne comprends pas comment certaines personnes ne peuvent pas être libres de ce qu'elles sont au fond d'elles. Nous nous hurlons tous différents mais vous êtes les premiers à vous ranger dans le rang des "tu dois être comme ça" - "tes pensées ne sont pas normales" - "tu ne devrais pas faire/dire ça". Autant le dire, j'ai été le premier à être un reflet de ce que vous vouliez voir parce que j'avais au fond de moi cette appréhension de ne pas être accepté pour ce que je suis réellement, j'ai eu une peur du jugement et des rejets à un niveau très intense et encore à l'heure actuelle je me dis simplement que si certaines de mes relations n'ont pas été bénéfiques ou même désastreuses c'est en partie ma faute parce que je n'ai pas su trouver le courage d'être pleinement moi-même, alors il est tout à fait normal que mon interlocuteur en face n'ai pas pu accepter ce chamboulement. Je n'accepte plus qu'on ne puisse pas prendre nos propres comportements et penser en responsabilité, les deux parts étaient à titre de nous-mêmes fautifs d'une chose, mais je sais que j'ai mis énormément de temps à totalement m'ouvrir à certaines personnes qui à l'heure d'aujourd'hui m'ont permis de me sentir bien dans ma peau car j'ai été accepté tel que je suis et non dans un moule qui était trop petit pour moi.
J'entends chaque jour des personnes qui souffrent, car oui elles souffrent réellement de ne pas pouvoir être pleinement elles-mêmes parce qu'elles aiment, alors elles ne veulent pas faire mal, je ne sais pas si vous voyez l'impact dans leur tête qu'est : ne pas faire mal d'être QUI JE SUIS. C'est clairement horrible, de se sentir responsable de sa propre existence juste pour pouvoir être aimé en retour, ce n'est pas de l'amour ça. Ce n'est pas de l'amitié non plus, l'amitié est une forme de séduction également. Je crois sincèrement que personne n'est réellement méchant, ça n'existe pas, et je vais vous dire ce que quelques mois plus tôt on m'a dit sur mon propre comportement : je déteste chez les autres tout ce qui me rappelle ce que JE ne veux pas exploiter chez moi. C'est très difficile de se construire dans un monde et une génération comme celle que nous connaissons, mais pas impossible. Nous avons tout pour être libre et pourtant on se construit des cages tout en restant à l'intérieur, le pire c'est que nous en construisons à d'autres. J'ai moi-même été quelqu'un qui a détesté etc, mais avec du recul à présent je me dis qu'en fait je suis complètement con de ne penser qu'avec ma tête, parce que moi quand on me fait ça, ça touche mon cœur alors pourquoi je me permettrais de rabaisser quelqu'un qui un jour est venu au monde, à eu une famille qui l'a protégé, qui l'a aimé et moi je sors de nulle part et je me permets de lui faire du mal ? Mais qu'on me gifle. Je n'ai aucun droit là-dessus, surtout lorsque l'on sait que nous sommes tous reliés, insulter les autres c'est vous insulter vous-même. Je ne dis pas qu'il faut se laisser marcher dessus, rendez les gifles que l'on vous donne mais ne tendez pas la joue. Je parle surtout d'un point de vue émotionnel - même si j'suis loin d'être un expert, j'suis au contraire quelqu'un de bancal.
Un jour, j'ai dit à quelqu'un que je me sentais tellement comme une merde d'avoir fait certains choix, certains actes, certains mots et etc. J'étais clairement dans tous mes états mais, la personne d'en face était tellement calme, elle m'observait comme si j'étais complètement à l'ouest de ma vie, puis, elle m'a répondu : et alors ? Tu as fais/dis tout ça et après ? Tu en avais besoin à cette période de vivre ça pour te découvrir. Connais-toi toi-même, si tu ne vis rien, si tu ne fais pas d'erreurs tu comptes te connaître comment au juste ? Tu ne serais pas cette personne actuelle qui grandit et apprend un peu plus, tu ne serais peut-être même rien.
Je suis resté stupéfait car cette personne avait, en quelques mots réussis à chasser tout ce poids que je portais dans mon cœur. Nous croyons que perdre quelque chose est un fardeau, mais il ne le sera que si vous le souhaitez, il peut aussi être "l'insoutenable légèreté de l'être". Je sais que je suis différent, comme vous tous, je le suis à ma manière mais ce n'est pas parce que certains vous disent qu'il faudrait être autrement qu'il faut le faire. Les gens qui sont bloqués dans les "il faudrait" sont ceux qui n'avanceront pas tout de suite, soyez les "je le fais", soyez-vous parce que vous gagnerez en confiance, vous gagnerez en paix, en amour, en abondance, putain ça sera la cage d'un nid d'oiseau qui va d'un seul coup s'ouvrir et vous explosez à la gueule.
Pour parler d'oiseau un peu, une amie m'a récemment envoyé une citation qui parlait d'un oiseau noir qui voulait être blanc pour être aimé, alors il se roule dans de la poudre blanche afin d'être accepté alors qu'il est magnifique en étant noir, il est superbe, il est lui. Rien ne sert d'être quelqu'un d'autre, la vie vous fera toujours retourner à ce que vous devez être - vous-même -, vous n'aurez pas le luxe d'être autre chose que vous, sachez-le. Je me traîne avec mes bagages, mes conneries et mes réussites, mes améliorations et toutes mes chutes et honnêtement je m'en tape le cul par terre de savoir si on m'aime ainsi ou non, et pourtant je peux dire qu'il y a encore trois mois je n'avais aucunement cette réflexion, mais j'ai cherché à comprendre, j'ai été cherché des réponses, j'ai amadoué mon mental afin de ne pouvoir réfléchir qu'avec mon cœur.
Que vous soyez avec des difficultés à la con, comme ne pas savoir vos tables de multiplication à vingt ans passés, ne pas savoir vous ouvrir, ne pas savoir parler de certaines choses, ne pas savoir nager, ne pas savoir j'en sais rien moi, faire cuire des pâtes, franchement on s'en fout. ARRÊTEZ DE VOUS DÉFINIR PAR DES BOUTS DE PAPIER. Vous n'êtes pas ce que les diplômes, les petites étiquettes sur le côté d'une blouse avec votre prénom, les situations de x ou y relations, vous êtes VOUS. N'ayez pas peur d'être, juste d'être. C'est le but du jeu dans cette vie, être et faire ce qu'on aime, ce n'est pas bien compliqué. Laissez tomber votre ego (il crée la jalousie, l'anxiété, bref tout ce qui est nul), car il va créer votre perte et le réveil va faire très mal, tout est dans le cœur. Vous êtes responsable de vos émotions, de qui vous êtes, faut arrêter de toujours tout remettre sur les autres. Arrêtez de vouloir posséder, toujours vouloir plus et plus, vous avez déjà tout ce dont vous avez besoin.
Je m'excuse d'avance d'avoir écrit autant et félicitation à ceux qui ont tout lu, vous êtes tous tellement cool et je mélange toutes personnes confondues que je connais ou non, je voudrais juste que vous ne souffriez plus d'être simplement vous. Autant être critiqué pour ce que nous sommes que pour une façade, parce qu'il "faudrait".
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Les Chroniques de Livaï #390 ~ POUR TE PROTEGER, J'IRAI EN ENFER (septembre 845) Nadja Rosewitha
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Je me suis armée d'une paire de ciseaux et me dirige vers les sanitaires communs, là où il y a de grands miroirs. Ceux-là sont mixtes mais ça ne sera pas dérangeant pour cette fois.
Je me suis longtemps refusée à faire ce sacrifice mais tout le monde m'a dit que mes cheveux trop longs seraient un problème en situation réelle. Et je dois bien dire que ce n'est pas faux ; l'autre jour face aux titans, je me suis retrouvée plusieurs fois avec des mèches dans les yeux, et même si je les attache toujours, ils sont trop rebelles pour bien tenir en place. Et comme le dit le caporal-chef, c'est mieux pour l'hygiène ; en expédition, on peut être amené à "trimballer des tas de saloperies dans nos cheveux", comme il dit. Plus ils sont courts et moins il y a de chance que cela arrive.
Mais... j'aime ma longue chevelure. La couper sera un crève-coeur. Je vais le faire, mais... mais trop court quand même. Je ne serais pas à mon aise sinon. J'aime les sentir recouvrir mes oreilles et ma nuque.
J'entre dans la pièce et sens l'odeur caractéristique de la mousse de rasage. Je jette un oeil avant de rentrer et constate qu'il y a beaucoup d'hommes... Ca m'intimide un peu, mais je n'hésite pas longtemps. Ils ne font pas attention à moi, tout occupés à se raser ou se couper les cheveux eux aussi. C'est le genre de chose qui ne serait jamais arrivée dans la garnison : ils se seraient tous retournés sur moi et quelques-uns m'auraient sifflée... Les explorateurs sont d'une autre pâte ; ils ne font pas de différence entre les hommes et les femmes et nous traitent comme des camarades à part entière. J'ai bien entendu quelques histoires de coucherie ça et là, mais cela n'empêche pas le respect.
En fait, ce qui m'a frappée le plus, c'est qu'ils semblent vivre chaque jour comme le dernier, surtout les vétérans. Même derrière les Murs, ils savent que le danger est partout et qu'ils peuvent mourir à leur prochaine sortie. Ils savent profiter des plaisirs qui se présentent sans en abuser, et comprennent que la vie est trop courte pour se laisser aller à des démonstrations de virilité mal placées. Je suis parmi eux maintenant, et je commence à comprendre tout ça.
J'avise un lavabo libre et me place devant. Le miroir est brisé dans sa partie inférieure mais c'est assez pour que je puisse me voir. Je ne me trouve pas changée mais je sais qu'à l'intérieur je suis différente. Une lézarde dans le verre trace comme une cicatrice sur ma joue... Cette vision m'effraie mais je dois la regarder un moment. En devenant exploratrice, je sais que je prends le risque de finir défigurer ou estropiée, si ce n'est pire, et je me demande lequel de ces destins serait plus enviable... Le pire serait de mourir seule, en étant dévorée... Ah, je dois arrêter de penser à ça, ça va m'attirer des malheurs !
Je secoue la tête, presse avec mes doigts mes yeux et reprends les ciseaux. Je saisis une mèche de cheveux et la place entre les deux lames de fer. A quel niveau dois-je couper ? Je ne sais pas... Je monte et descend le long de ma mèche, indécise. Et en faisant ce mouvement, j'en capte un autre, dans le reflet ; une petite silhouette derrière moi qui s'active aussi avec des ciseaux. Je pose mon outil et me retourne. C'est le caporal-chef. Lui aussi a entrepris de se couper les cheveux. Et apparemment, il s'y prend pas bien.
Je m'approche de lui et il me jette un coup d'oeil dans le miroir sans perdre sa concentration. Un brin de fins cheveux noirs glissent dans le lavabo. Mmh, je ne suis pas experte en coiffure mais je trouve que c'est pas très flatteur. Je sais qu'il m'aime bien et que je peux me permettre certaines remarques en sa présence alors j'en profite. Je lui glisse que c'est difficile de se couper les cheveux soi-même et que s'il veut, je peux le faire pour lui. Il ronchonne un peu et rétorque qu'il se coupe les cheveux tout seul depuis qu'il est petit et qu'il s'en est toujours sorti.
Ce n'est pas très esthétique. Il coupe à des longueurs différentes, et à certains endroits il n'en a presque plus. Je sais que les militaires se moquent d'être présentables, mais je ne peux m'empêcher de trouver ça dommage. Ses cheveux sont très beaux et ont l'air très doux... Est-ce que je peux essayer, tout de même ? Vous me direz ce que vous en pensez.
Il me donne ses ciseaux et je commence à étudier l'affaire. Il a déjà coupé un peu et je dois trouver le moyen de rattraper ça. Pendant que je réfléchis, je vois la tête éberluée de notre voisin qui n'arrive pas à réaliser que moi, une recrue, je sois autorisée à couper les cheveux du caporal-chef ! Il reste bien tranquille face au miroir, les bras croisés et en appui sur sa jambe, attendant de voir mon habileté.
Je commence à tailler. Je coupe en faisant en sorte de lui laisser une épaisseur suffisante afin qu'on ne voit pas son crâne en dessous. Mais ils sont tellement fins que c'est dur, et je dois procéder avec minutie ! Finalement, j'égalise sa longueur en un carré un peu plongeant et clairsemé en répartissant les cheveux. Je sais qu'il veut se raser sur la nuque et les tempes, et je laisse des mèches un peu plus longues tomber par-dessus.
Ca ressemble à quelque chose ! Il se regarde en bougeant la tête et me lance un "c'est pas mal" neutre. C'est alors qu'un petit éclat de lumière fait briller quelque chose sur sa peau, au-dessus de son oreille. Je remarque une fine ligne blanche sur son crâne, qui va jusqu'à l'arrière de sa tête. Je ne peux m'empêcher d'être démonstrative et il passe sa main dans ses cheveux afin de la dissimuler. Mais je lui demande ce que c'est.
Il a eu un accident autrefois et ça a bien failli lui coûter la vie. A vous ? Je ne pensais pas que ça pouvait vous arriver ! Je crois que Gratia m'en a parlé. Alors c'était vrai ? Il me répond qu'il avait le crâne quasiment ouvert. Et vous avez survécu avec seulement ceci ? Cette cicatrice passe presque inaperçue, on ne croirait pas que... Vous êtes un phénomène, caporal-chef !
Il me conseille de ne jamais trop prendre la confiance car même les meilleurs peuvent tomber bêtement. Si cela vous est arrivé, je veux bien le croire. N'ayez crainte, je ne serais jamais trop détendue ; les titans me font... encore peur !
J'attrape la lame de rasoir et la passe sur sa tête, en faisant bien attention de ne pas toucher cette ancienne blessure. Une fois que tout est propre, il secoue ses cheveux pour les remettre en place naturellement et m'annonce qu'il m'engage comme coiffeuse officielle. Ahah, quel honneur ! Mais... je vais aussi avoir besoin de vous. Je risque d’avoir du mal à les couper soigneusement moi-même, alors si vous pouviez...
Je l'emmène devant mon miroir brisé et je réalise que je suis bien trop grande pour lui. Hm, si je m'assois, ça ira ? Il me jette un regard furibond mais approuve. Je me place en tailleur sur le sol pas très propre, et je l'entend renifler de dégoût. Ca ira, ça ne va pas me tuer ! Il me demande quelle longueur je veux. Ca m'est un peu égal, la longueur que vous jugerez convenable. Pour une nouvelle vie, rien ne vaut une nouvelle coupe !
Je me sens étrangement bien en sa compagnie ; même ses sautes d'humeur me font plaisir car je sais qu'il n'est pas tout à fait comme le disent ceux qui ne le connaissent pas très bien. C'est vrai qu'il peut être colérique et râleur, mais c'est sa manière à lui d'exprimer des sentiments qu'il a du mal à verbaliser. Il anticipe toujours nos besoins et nous fait parfois des surprises. Comme l'autre jour où il nous a invités à partager du thé noir qu'il venait d'acheter. C'est tellement cher, et il nous en a donné ! Claus n'a pas aimé du tout, mais il a bu quand même. On ne refuse pas un thé avec le caporal-chef Livaï !
Il saisit les ciseaux et se met en position. Je ne peux pas me voir dans le miroir là où je suis assise. Maintenant que j'y pense... je ne sais pas si j'ai bien fait de lui laisser carte blanche !...
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En l'absence d'Aldiouma
Comment ça se dit, une image ? Est-ce que ça se raconte ? Est-ce que ça se lit ? Est-ce que ça se vérifie ? Et quel rapport avec la facture d'électricité ? Tu aimerais bien raconter, simplement raconter. Tu t'y évertuerais, si tu étais capable. Ce serait plutôt haut, une histoire exclusivement. Une histoire, toute une histoire, rien qu'une histoire. Ça défilerait comme dans une tête, les mots feraient image, les mots feraient son. Les images seraient, oui : ça tiendrait la route. On te dirait conteur, Dichter, narrateur, menteur, cinéaste, whatever. On ne te dirait pas, on se rendrait pas compte. C'est que l'histoire prendrait le dessus, bien le dessus sur toi, le dessus sur le reste, elle embarquerait l'autre. Avec bonheur, ta pomme n'aurait plus aucune espèce d'importance. Un maillon quelconque. Pas plus d'épaisseur qu'une feuille de papier à cigarette. Tu ne donnerais plus prise, ça raconterait seul et d'autant mieux que tu n'y serais pas. Personne ne prêterait plus attention au fait qu'à un moment tu fus dans la même barque qu'elle, que l'histoire qui prendrait forme là.
Il faudrait cependant retourner sur les lieux. Et retourner dans le temps. Car les images sont là, oui, mais les mots, non. Les mots se cachent. Les mots se planquent. Les mots se dérobent, ils se font la malle, ça ne date pas d'hier. Enfouis, enfouis, enfouis. Les souvenirs, non. Bittersweet memories. Mais les mots, si. Retirés, disparus, ensevelis peut-être, hors de portée à tout le moins. La mémoire ne flanche pas, ce sont les mots qui se refusent à l'entrée, les mots qui se rétractent, les mots auxquels tu n'as pas droit ou qui estiment à part eux que tu ne les vaux pas. Les mots te tournent le dos. Les mots, oui, te font défaut. Rétifs, ils manquent à l'appel. Les mots ne sont pas là. Ils te narguent même, on dirait ; ils te posent un lapin. Les mots te manquent, les mots manquent. Et les images, alors ? Elles sont là. Quelque part en tout cas. Elles ne manquent pas, non, mais, quoi faire pour autant ? Quoi en faire, quoi faire avec ? Les images là le sont à l'imaginaire, elles sont à l'esprit, peut-être pas qu'en toi mais pas partout non plus. Et le fait qu'elles ne semblent pas bien loin, est-ce que ça change quelque chose ? Et si oui, quoi ? Qu'est-ce que ça y fait ? Des images mentales, ça se cantonne tout de même, ça suinte un peu au mieux et puis c'est tout. C'est tout, voilà, y a rien à faire. Pour l'instant tu ne peux rien faire. Il va falloir attendre, attendre de nouveau. Attendre encore un bon paquet de temps résolument mauvais qui te semblera long comme le bras, qui te coûtera tout ce qu'il ne te rapporte pas. Et Dieu sait que tout ça ne te rapporte rien.
Il faudra faire un jour toute la nuit sur cette histoire. Pour cela, tu envisagerais de filmer. Filmer de près et de loin. Filmer par-ci et par-là. Avec opiniâtreté mais sans bouger de trop. Sans lumière ajoutée. Ou sous les phares d'une auto. Filmer en dépit de. Pas du bon sens, non, mais du reste. Filmer quoi qu'il arrive. La pelouse luisante. Les roches artificielles. Le dénivelé brut. Les grottes faméliques. Les nids de poule retors. Les ombres promenées. La vue panoramique mais voilée. Le livre abandonné sous le banc numéroté. Prendre aussi le bruit des graviers, tantôt un brin étouffé, tantôt plutôt amplifié, fonction du volume de la rumeur générale. Enregistrer le souffle dans les séquoias — le souffle des séquoias. Les bagnoles au loin, qu'on entend justement au loin, contrairement aux riverains de L'Eau-qui-dort, qui sourdent là, derrière vous. On pourrait faire ça avec le téléphone. La définition est correcte, la sensibilité idoine. Suffira d'y brancher le bon micro. L'absence de miroir est un miroir. On filmerait non pas la ville mais la nuit. Pas la ville de nuit mais la nuit même. On y cultiverait les tremblements d'obscurité. On en attraperait l'opacité prégnante. On y collecterait l'antiparticule du photon — à savoir le photon lui-même — et ce bien qu'un photon averti en vaille deux. (Sans parler de la chandelle sacrée que vaudrait la captation du faisant-trou.)
En attendant, tu descends l'avenue Bolívar sur un brancard. C'est le brancard du centre de rééducation où Aldiouma travaille. Elle y est infirmière. Elle vit chez son oncle. Tu n'en sais pas bien plus. Tu l'aurais rêvée, ce serait la même. Elle t'est comme apparue là. Ceci dit, elle est bien infirmière rue du Val d'Or et c'est bien elle qui t'inocule l'anticoagulant. À ce qu'on sache, tu n'es pas sous anesthésiant, analgésique, ni anxiolytique ou quoi. Pourtant tu sembles flotter comme dans un rêve. Autour de toi ça flotte aussi, comme si tu dormais. Réalité comme en sommeil. Mi-paradis, mi-enfer. (Et plus souvent enfer que paradis d'ailleurs ; un cauchemar, assurément.) Ça tourne, ça re-tourne. Léger et lourd à la fois. Un voyage à peu de frais et impossible, insupportable. Le tournis garanti. Un haut-le-cœur pénible. Une humeur malignement distillée. Le fruit triste d'un prurit intérieur. Bref, un état second. Cotonneux comme du plomb. Poisseux, terrible et froid comme, sinon la mort en personne, au moins l'angoisse en personne. – Eh ben v'là quoi, mon gars, tu redoutes le pire ? On ne te donne pas tort.
Qu'est-ce que tu fous en pleine rue à trois heures du matin à cheval sur un brancard ? Tu collapses ou tu fomentes un travelling ? Qui pour répondre à ces questions ? Qui pour arrêter le brancard, l'empêcher de rouler tout seul, de dévaler ainsi la pente, d'avaler au passage ce qui te reste de sauf ? Le goudron est si mat vu d'ici. Pas une mouette à l'horizon. Tu fonces sans t'en rendre compte. Y aurait de quoi flipper, mais non. Tu te tiens droit, pas vraiment comme un i, m'enfin. Comme tu peux, disons. En même temps, il faut bien que tu t'y accroches au brancard. Pas facile de rester debout dans ces conditions-là. Quoi qu'il en soit, c'est bien un aliéné qu'on voit débouler là à toute blinde dans le bas de Secrétan. Cet aliéné, c'est donc toi. La preuve, c'est qu'il n'y a personne pour le voir. (L'aliénation vaincra !) Ni pour le contredire. (Pas plus sain qu'une bonne aliénation !) Aucun doute, tu nages bien en plein délire. Tout à fait hors des lignes rouge et jaune de la piscine Pailleron.
C'est à la jambe qu'on t'a opéré. Au genou droit, pour être exact. Tu partages l'appareil de musculation avec un type sans cheveux qui, pendant que monte et descend la fonte, te parle de Maldoror. Précisément, préoccupé, tu n'as pas remarqué que tu sentais mauvais des pieds. C'est une patiente embêtée qui t'oblige à le constater. (Et force est de le constater.) Tu te rechausses derechef. Le type, lui, est tombé la semaine dernière de l'arbre dont il avait à tailler les branches, c'est son métier.
Quid de l'entreprise qui doit nous occuper ? Pour la mener à bien on finirait par n'utiliser plus que des infinitifs. Ça n'en finirait pas. De l'infinitif et quand même un peu de conditionnel. Infinitif, conditionnel. Conditionnel, infinitif. La paire gagnante à coup sûr. Comme Laurel et Hardy. Ou Buster et Keaton. Sinon, question lentille, va pour la focale fixe de marque suisse. On n'est pas près de se coucher. Avec de tels choix, on ne risque pas de se coucher. Tu vas voir ce que tu vas voir. Au lieu de quoi le brancard arrive à Jaurès. La plume en berne. La caméra tombée en rade. La ténèbre adéquate bien trop vite édulcorée. Tout roule et rien ne roule. Ça tourne mais pas comme il faut. Tu vas donc devoir continuer à appuyer sur la béance. Limiter la perte de sang. Contenir l'abus de dedans rencontré au-dehors. Ravaler le sang qui noircit — celui qu'on appelle mélancolie.
C'est toujours un arrachement. Un qui s'impose, on te l'impose, on se l'impose. À l'intérieur, ça fait un mal de chien. Une douleur, un cri de dogue. Est-ce une dent qu'on tire, est-ce un œil qu'on triture ? Qu'est-ce qu'on crève là, qu'est-ce qui y crève au passage ? Quelque chose crève en tout cas, ça t'en es sûr. T'en mettrais ta main à couper. Ça en crève et on continue — je me demande bien pourquoi quand même. Et puis c'est écarté d'un revers de main, tu t'écartes toi-même d'un revers de la main. Celle-là même que tu vas mettre à couper.
Le brancard continue sa course folle. Il en a pris, dis-moi, de l'assurance. Et de l'autonomie. Un brancard pareil, c'est pas commun, hein. Il file droit sous le métro aérien. Il lui fait la nique, même, on dirait. De là à dire qu'il persiste dans son être, faut pas non plus pousser Mamie dans les orties. (De toutes les façons, faut pas pousser Mamie dans les orties jamais !) Vraiment pas froid aux yeux, ce brancard-là. Tu paries que l'extravagance de son comportement va donner lieu à de nouvelles expressions ? Filer droit comme un brancard vide. Brave comme un brancard ensorcelé. Bringuebaler à brancard libre. Azimuté comme un brancard lancé pleine vitesse et de plein gré. Plein comme un brancard à jeun, pourquoi pas non plus. Bref. L'essentiel, c'est que ce soit bien le brancard, et le brancard seulement, qui attire l'attention. Passée la rampe d'escalier, pleins feux sur le brancard. Toi, maintenant, tu passes naturellement pour mort. Pour mort, tu passes crème, même. Et de mort naturelle. Ainsi, tu es tranquille. Enfin tranquille, enfin. Débarrassé enfin. Débarrassé de quoi ? De cette permanence noire qu'est la menace de mort. Ce sparadrap notoire. Tu ne seras plus obligé de raconter (la façon dont ça te collait, dont ça te poursuivait). Non, tu n'auras plus à te tordre. Maintenant que du point de vue de la mort te voilà mort. Mort aux yeux de la mort.
[Texte écrit dans le cadre de l’atelier de François Bon : construire la ville avec des mots #45 la nuit — cf. Je vous parlerai d”une autre nuit, Tiers Livre Éditeur]
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Aujourd’hui, toi qui lit ça, je vais te raconter une vie...
J’ai seulement 26 ans et pourtant que ai vécu pas mal de truc.
Je pense que tout a commencé en primaire ou plutôt au collège quand je ne me rappellais être dyslexique. Comment j’ai pu oublier l’être? Cette difficulté à lire aussi vite que les autres, a comprendre les consignes écrites à lire tout simplement. C’était pourtant évidemment non ? J’avais oublié! J’avais oublié que toute les semaines j’allais chez l’orthophoniste j’avais oublier qu’elle parler à ma mère de mes difficultés devant moi, j’avais surtout oublier que je suis bien plus intelligente que ce que l’on pense. Oui madame l’orthophoniste, j’avais bien retenue sur quoi je faisait des fautes, et forcément que si on me disait de trouver la faute sur le mot je la trouvais...
Je me suis rappelée de tout ça quand la professeure d’espagnol, qui rendait un contrôle, m’a dit qu’elle ne pouvait pas compter les points parceque j’avais inverser le « i » et le « e » et qu’elle a rajouter « tu serais pas dyslexique toi ?». Mais oui, c’est ça, de tout les profs une seule avait remarqué les autres se sont juste contentés de se moquer...
Toute ces moquerie de leur part mon fait perdre tout la confiance ( le peux que j’avais) en moi alors pour éviter de me faire moquer j’ai adopté une stratégie, celle de l’évitement. Au plus je serais transparente en cours, au moins on me remarquerais et au moins on se moquerait. C’était ce que j’avais décidée. Et tout le reste de ma scolarité a était comme çà. Aucun prof n’as remarqué ma dyslexique personne ne m’a aider et surtout personne ne pensait que j’obtiendrai mon bac et pour me voilà bachelière.
Cette année de bac je m’en souviens comme si c’était hier c’était une année tellement horrible, tellement dure, tellement compliqué...
Peu avant la fin de ma seconde j’ai rencontré ce « garçon » quand je suis aller voir des amis. Il m’avait vu et on avait rigoler,un peu tout les deux avant que je ne m’en aille, il me donne son numéro pour que je l’appel. Après avoir hésité quelque temps je lui envoie un message s’en est suivi plusieurs conversations assez basique même si lui il voulait clairement plus, et je n’y était pas insensible. C’est vrais il était grand, brun et me faisait rire. On a donc décidé de se mettre ensemble...
Il savait que de mon coter je n’avais encore rien fait du tout. Au début il se voulais rassurant et prévenant, il n’y avait pas le feu on le ferais quand JE serais prête. Puis il a commencer à me dire qu’à mon âge ça commencer à faire tard qu’il aller bien falloir que je le fasse un jour. Il était de plus en plus pressant. C’est « on a le temps » ce sont transformés en chantages, il « ne resterais pas avec moi si on ne faisait rien ». Si je voulais le garder il fallait que je le fasse...
Étant jeune, conne, et amoureuse je lui est dit « ok mais tu ramènes ce qu’il faut ». Quand je lui est dit ça il n’était pas contre au contraire, puis il m’a dit « la honte d’aller à carrefour acheter ça » puis « il n’y en avait pas en pharmacie » et enfin « non mais enfaite je suis allergique au latex ». Je n’avais aucune expérience en la matière et, encore une fois, il se voulais rassurant, il me disais qu’il savait ce qu’il faisait que je ne tomberais pas enceinte avec lui et tout le blabla.
On se retrouve donc chez moi ou je n’était pas pour le faire ce jour là. Mais comme il venait de me dire que je le faisait galère que ça ne lui plaisait pas et qu’il y en avait d’autre qui voudrais, je l’ai fait et très honnêtement c’était juste horrible. J’avais eu mal très mal j’ai fini en pleure ne voulant plus continuer et lui qui m’a demander comment je compté le « finir » et qui a continué... je regrette tellement.
Suite à ça plusieurs semaine son passer. Jusqu’à ce que je remarque une absence de règle, j’avais aussi des seins ultra sensibles, des nausées, des envie irrépressibles de manger et je devais tout le temps aller au toilette.
De son côté je n’avais plus de nouvelle depuis plusieurs jour (5). Et il m’a envoyé un message Facebook en me disant «salut Justine je t’envoie ce message par fb parceque je n’est pas le courage de te le dire en face. Voilà nous deux c’est fini, vraiment fini, j’ai rencontré quelqu’un d’autre et elle je l’aimé vraiment (💔) ». Je lui est donc répondu que je voulais lui parler de mon «retard » il m’a très sérieusement dit que je lui raconté ça pour le garder puis qui aller peté un câble si j’étais vraiment enceinte. Ca sera ces derniers messages que je recevrais.
Le lendemain, après avoir passer la nuit à pleurer, je raconte à ma mère que je ne suis plus avec ce «garçon » et que jetait sûrement enceinte. Elle a été quelque peu rassurant en me disant que j’allais d’abord faire un teste et après on verrais. Sans surprise ce teste été positif. Ma mère appelle un gynécologue qui l’a redirige vers un planning familial, il était inconcevable que je le garde, j’avais donc rdv le lundi. J’avais l’impression que tout le monde le savais que j’avais un ventre énorme. Je pleurer bcp d’avoir ce « truc » en moi, je voulais juste qu’on me l’enlève qu’on efface tout, que j’oublie tout... au rdv du lundi elle me confirme que je suis bien enceinte mais comme je mis suis pris tôt et que je savais ce que je voulais, il n’y aurait pas de chirurgie,mais il y avait un délais de rétractation j’avais donc rdv le samedi pour prendre les premier cachets, puis le lundi pour expulser tout ça j’avais hâte !
Le lundi je vais donc à l’hôpital et prend les cachets, j’ai eu mal au ventre très mal au ventre, tellement qu’il son venue me poser une poche de glace, j’avais les larmes au yeux et ma mère aussi c’est à ce moment là que j’ai su que plus jamais je ne l’a décevrais comme ça...
Dans a famille, à part ma mère, personne ne sait et ce encore aujourd’hui. Je pensait que j’allais être libérer de tous ça mais voilà... je n’allais pas très bien et quand j’essaye d’avoir du soutien ou autre de la part de mes «ami.e.s » il s’en foutais clairement. Quand je leur disait que je voulais passer par là fenêtre il ne répondait que par « dit pas n’imp » c’est tout.
Je me suis faite abandonné par ce « garçon » mes « amies » ne faisait rien pour moi. Je suis rentrée dans une dépression. Je manger et paraissait normal devant ma famille. Mais quand j’étais seule je ne faisait que de pleurer tout le temps, mon endroit favoris c’était la salle de bain personne ne m’entendais et je pouvais fermer à clef. Je me dévaloriser constamment je me penser nul, bonne a rien, pas capable de faire quoique ce soit, sans qualité, je pensais finir seule, je pensais que c’était peut être la seule chance d’avoir un enfant. J’ai commencé à me faire du mal mais je ne voulais pas éveiller le moindre soupçon, alors à la place de me coupais je me pinçais je me faisait des bleus sur le ventre, les jambes et je pleurer.
A ma rentré en terminale je n’avais plus de motivation à rien du tout, mes note étaient en chute libre et encore une fois aucun prof ne s’est alarmé. Je n’arrivais plus à retenir mes pleures en cours et j’ai commencer a faire de la spasmophilie de plus en plus souvent. Tout mes appelle de détresse son rester vain. Jusqu’au jour où un prof qui m’avait un peu engueulé m’a mise a part car je pleurer (encore) et je lui est tout expliqué. Il ont appelé ma mère et donner le numéro d’un psy à ma mère. Je n’avais pas le courage de l’appeler j’ai demander à ma mère de le faire, à deux reprise, sans succès...
Je me sentais tellement seule, tellement démunie et tellement faible. Je ne savais pas comment mettre fin à cette souffrance. Je rêver d’un accident grave pour mourir tranquille mais non à la place que ne faisait que de pleurer encore et encore.
Et puis, un soir, je me suis regardé dans le miroir et je me suis dit «c’est bon j’en ai marre de pleurer tout le temps, certain personne vivent bien pire que toi! Un moment c’est bon ».
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Le voleur de couleurs 1.
Tout commence par une balade dans la ville la nuit. Il cherche un coin dans l'ombre où passer la nuit, pas besoin d'un grand morceau de toit, juste de quoi subsister dans cette grande ville toute noire de suie. La pluie ne va pas tarder à tomber et le mouiller. Les et les cartons sont ses draps depuis des années, il le sait, chaque soirée recommence comme la précédente, par une errance labile et flottante et avec lui, assommé des heures chaudes de la journée, des trépidations occasionnées au-dessus de sa cave de la cordonnerie. le cordonnier le laisse s'y mettre à sa guise, au moins cela lui fait de la compagnie. Il ya juste le fait que le soir venu, par peur des cambriolages peut-être ou par crainte de voir quelque insagesse produite, il le somme de sortir, et le revoilà devenu vagabond du pavé.
Ce recoin de ruelle a l'air malheureusement habité par un type de compagnie peu attirante. Il préfère passer son chemin.Pourquoi ne pas prendre de la hauteur ? Il avise dans un coin un muret qui lui permettrait de gagner quelques mètres - inabrités, certes, mais au moins il y verrait plus clair. Au premier étage, il y a une vieille dame qui somnole sur son canapé. Elle a l'air désséchée par la vie, ses yeux mornes regardent la pluie qui s'annonce au loin, on l'entendrait presque d'ici pousser un soupir. Son salon pourtant a l'air douillet, de beaux meubles vernis sont visibles depuis la grande fenêtre, et un papier peint couleur anis fait ressembler le tout à un sachet de dragées. Il décide de monter encore davantage. L'escalier de service en fer branlant semble prêt à céder sous son poids à chaque marche, mais finalement tient bon. Il accède finalement au deuxième étage, où la fenêtre est plus large tandis qu'une goutte de pluie arrose le bout de son nez. plus de temps à perdre, il faudrait se faufiler et vite trouver un abri. Malheureusement , à part passer par le balcon, il n'y a pas trop le choix, alors il s'avance à pas de loup, en tentant maladroitement de passer sous les vitres du second étage. Pas de bol, la fenêtre est ouverte, et c'est alors qu'il se reçoit un seau d'eau sur la tête !
Le choc le fait déguerpir à la vitesse de l'éclair. Le voilà arrivé au bout du bâtiment trempé et sentant le croupi, l'eau de cuisson des pommes de terre. Un tout petit repli de balcon parvient à lui offrir une auguste demeure pour la nuit. Il reprend doucement son souffle en jetant un oeil sur la vue imprenable qui s'offre à lui. Un boulevard immense aux traits tordus par la pluie se déroule jusqu'à une grande arche de pierre dorée à l'entrée de la ville. Quand il était petit il avait l'habitude d'y passer avec sa mère, c'était souvent là que ceux sans abri se regroupaient, collés les uns aux autres pour se tenir chaud. En plissant les yeux, il aperçoit au pied de l'immense bâtisse une petite forme rouge repliée, qui tressaute par moments comme pour fuir les gouttes. Intrigué, il hésite entre descendre de son perchoir durement gagné et aller s'enquérir de ce qui se trame là-bas, sous cette arche illuminée, et rester tranquillement sur place mais malgré tout encore exposé à un vent qui pourrait se lever.
Et puis zut. D'un pas habile, il contourne le balcon et une gouttière qui pleure avant de redescendre au niveau de la rue. les caniveaux engorgés lui donnent l'impression d'être dans une rivière, une rivière boueuse et noire comme de l'encre. Quelques passants encore affairés sur les trottoirs ne lui facilitent pas la tâche. Difficile de se faufiler sans se faire copieusement bousculer, il est obligé de jongler entre les poubelles qui n'ont pas encore été ramassées et les sacs de shopping. La pluie tombe de plus en plus dru, une vraie mitraillette aquatique qui crépite à même le macadam. Lorsqu'il arrive près de l'arche, la petite forme rouge a pris du volume, on dirait même une colline de velours carmin qui remue avec force, et des petits pieds aux chaussettes trouées en dépassent. Interloqué, il monte dessus - mais voilà que la butte de tissu s'agite, se met même à rire ! -"Arrête le chat ! tu me chatouilles !" Une tête rousse bouclée coiffée d'une vieille casquette s'ébroue hors de la montagne , le manteau de velours coule à terre, une des manches part visiter le caniveau et son eau grise sale. Un jeune garçon d'environ 10 ans allongé sur des cartons s'époussette et lui adresse un sourire. -"Ben d'où tu sors toi ? tu as pas l'air trop mouillé, ni trop maigrichon , on dirait que tu manges à ta faim au moins ! pas comme moi..." Il s'avance vers le garçon, les pupilles emplies de curiosité. -"Tu veux dormir avec moi le chat ?" -" Je ne m'appelle pas "le chat" ! je suis Gino, et j'ai 8 ans !" -" Heiiiiin un chat qui parle !" - " Moins fort le mioche ! on voudrait dormir nous !" Gino regarde une deuxième montagne derrière le garçon. Un petit groupe d'hommes tassés sous l'arche s'est recroquevillé en un amoncellement de manteaux et de toiles de tente. -" Mais... C'est un chat qui parle !" - "c'est ça ! et nous on sirote des mojitos sous un cocotier ! Allez lache nous Léon avec tes bobards ! Si t'es pas fichu de te taire t'as plus qu'à te trouver un autre coin pour la nuit ! Et vu la flotte tu risques de ramer fort !" La chaîne de montagnes duveteuses s'esclaffe. L'un d'eux attrappe une boite de conserve qu'il lance dans leur direction, et qui rebondit dans un fracas contre le pavé. Effrayé, Gino bondit sous le manteau rouge, la queue hérissée. Léon l'enroule à la hâte dans le vêtement et attrape son balluchon de vieillle toile, puis détale vers une devanture de restaurant encore dépliée. Prenant le temps de regarder vers où aller, il pique un sprint vers une ruelle entre deux grands immeubles particuliers, puis traverse un square avec le chat sous le bras. Au bout de quelques minutes, la pluie qui faisait un rideau s'apaise et ne laisse que le son enrobé des gouttes qui glissent sur les feuilles des arbres. Léon avise un banc libre sous un lampadaire et s'y installe, déballe son paquet pour laisser Gino en sortir. -"Tu peux sortir !" - "Merci, tes compagnons de camp sont décidément des chiffoniers !" - "Je n'ai pas vraiment le choix, les places à l'abri se font rares dans cette ville, tu sais" - "Où sont tes parents jeune petit d'homme ?" - "Malheureusement si je le savais, je pense que je ne serais pas en train de dormir dehors." - " Bon... on dirait que nous sommes deux âmes dehors, il faudrait que l'on trouve un toit pour la nuit !" - "Eh mais attends ! dis moi d'abord comment ça se fait que tu parles ! " - "Nous avons toujours parlé, nous les chats. C'est juste que vous ne nous comprenez pas." - "Et les autres, avec moi, ils ne t'ont pas compris pourtant !" - "Vu le lancer de boîte de conserve, j'en doute fort" - "C'est dingue ça ! Alors je suis le seul à te comprendre ?" - "Je ne sais pas, c'est la première fois que l'on me répond en tout cas !" - " Mais d'où tu viens ?" - "Je suis né ici. J'ai grandi près de l'arche, avec ma mère et mes deux frères." - "Ils ne sont pas avec toi ?" Il ferme les yeux un instant. L'espace de quelques secondes, il revoit les grands hommes fous, le camion, la fourche, le crâne de ses frères perforé par des yeux fous, jeté dans la benne à ordures. Sa mère, chassée puis lancée dans le fleuve. Sous son pelage, son coeur se serre. -"Je suis seul depuis longtemps." - "Attends Gino... Si tu veux on peut rester ensemble !" - " Je ne sais pas trop.... Les humains ne sont pas l'espèce en qui j'ai le plus confiance. Qu'est ce qui me dit que tu ne me feras pas de mal ?" - "Cest bien toi qui est venu me trouver non ?"" Gino se pose sur son arrière train, entreprend une légère toilette pour enlever les résidus pelucheux du manteau. Il hésite, mais Léon a l'air aussi perdu qu'un poisson rouge dans un cours d'eau. Il ne connaît pas la ville, le laisser seul serait l'abandonner à la merci des chiens errants, des montagnes de bâche lanceuses de boîtes, ou pire encore ! du marchand d'enfants ! - "Soit. Je t'accompagne jusqu'à ce que tu aies retrouvé tes parents." Un sourire fend le visage du jeune garçon. Il a une jolie figure pâle et de grands yeux bleus qui brillent comme de petits cailloux, noyés sous les boucles rousses. - "Allons-y ! profitons que la pluie se soit calmée !" Léon se met alors en route avec le balluchon en bandouillère, Gino sur ses talons. Ils prennent une avenue qui monte un peu en hauteur, puis traversent un marché de nuit sur le point de fermer, où les commerçants balayent déjà devant leurs échoppes. Ils s'arrêtent devant un étal de poissons où un vieil homme finit de ranger des filets dans des caisses de bois épaisses. -"Bonjour Eugène." - "Léon ? ça alors ! je t'avais pas vu depuis un moment ! Comment va ton père ?" - "Je ne sais pas. Ils ont disparu" -" Comment ça ? disparus ?" -"Depuis deux jours. Maman m'a laissé au parc en me disant qu'elle devait aller acheter à manger. Papa était parti faire un congrès depuis plusieurs jours." - "Attends mon garçon, je ne peux pas te laisser comme ça ! il faut qu'on aille au poste de police !" - "Non Eugène s'il te plaît ! pitié !" - "Tatata pas d'histoires ! tu vas venir avec moi, on va faire un signalement ! Tes parents doivent être quelque part morts d'inquiétude !" - "Mais je ..." - "Stop, Léon ! Tiens, je te passe la clé de la maison , va voir Hermine, elle te préparera un plat chaud avant que j'aie fini ici. Je vous rejoins." Léon attrappe une grosse clé rouillée que lui tend Eugène. Il pousse un soupir, puis se met en marche. Gino près de lui n'ose trop rien dire, s'il peut passer une nuit au chaud au pied du lit ce sera déjà très bien. Après quelques minutes de marche dans les ruelles pavées, ils atteignent une maison de pierre grise aux volets bleus. Une douce lumière filtre à travers la petite fenêtre, et une certaine chaleur émane de cette bâtisse. Léon serre la clé dans sa main un instant. -"Tu n'ouvres pas ?" - " Gino, tu ne vas pas me croire, mais...je ne pense pas que mes parents ont juste disparu. Il s'est passé quelque chose. Si je vais au poste de police, personne ne me croira et on me fera enfermer !" - " Mais pourquoi voudrait t-on t'enfermer, Léon ? Viens, allons déjà manger quelque chose et dormir un peu, tu vas me raconter tout ça" - "Gino, je suis sérieux. La nuit où mes parents ont disparu, il y avait quelque chose d'étrange dans l'air. Comme si...Comme si une voix me parlait." - "Je te crois." Le chat est maintenant monté sur l'épaule de son nouvel ami. Léon regarde la clé au creux de sa main. -"Tu as peut-être raison, on ne gagne pas les guerres avec le ventre vide ! entrons." La clé tourne puis la porte s'ouvre dans un claquement sec. A l'intérieur, le mobilier est sommaire mais confortable. Une marmite bout à grosses bulles sur la cuisinière, remontant des effluves de râgout qui font se pourlécher Gino. - "Au moins en te rencontrant, j'ai trouvé de quoi manger ce soir !" -"Attends, il y a quelque chose qui cloche... Pourquoi m'a t-il donné une clé si il pensait que sa femme serait là ?" - "Peut être au cas où elle ferait des courses ?" - "Non, c'est bizarre... Puis il voulait m'emmener au poste de police alors que finalement il m'a donné la clé de chez lui ?" - "J'étais sûr que tu préfèrerais esquiver le poste, Léon" Ils se retournent. Eugène, campé sur ses deux pieds leur bloque le passage de l'entrée de la maison. Il les toise de toute sa hauteur. - " Ils ont besoin d'énergie, Léon ... C'est la seule solution, je suis désolé. J'aimais bien tes parents pourtant...." -"Que leur est-il arrivé ? qu'est ce que tu leur as fait ?" - "Je suis désolé, Léon." Sur ces mots, il sort un petit boitier semblable à un appareil photo, remonte un bouton et appuye d'un coup sec. Gino, perché sur le jeune garçon, a à peine le temps de sortir ses griffes. Le monde autour d'eux devient subitement flouté en nuances de gris, dépeint et noyé dans un noir et blanc. Les boucles de Léon se diluent, les taches de Gino sont absorbées par un nuage poussiéreux, il sent ses membres se raidir. - "Ils ont besoin de couleurs, de beaucoup de couleurs." Gino sent son ami se dérober sous ses pattes. Ils basculent alors dans un gouffre noir. Noir et sans fond.
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Thread of destiny
Si Malia s'attendait à ça. Doucement elle traversa le portail poussant le fauteuil roulant de Jack. Ce-dernier la remercia avec un grand sourire, alors qu'il se dirigea vers la salle ou Morganna, Tyler, Berwald et Sören préparaient la traque. Malia suivit cet homme en souriant et quand soudain... Le fil rouge de Jack se tendit. Malia disparu comme un chaton attiré par un pointeur laser. Elle y trouva les jeunes de NCT, la classe la plus basse de la SM, et des fils rouges tous emmêler.La jeune se posa au milieu de la pièce et démêla les fils avant de remonter vers un le fil qui l'intriguait. Elle le remonta pour se trouver face à face avec un jeune vampire. Il arqua un sourcil avant que Malia ne l'attrape par la main pour l’entraîner avec elle vers la salle de traque. Antonio y était, sous forme de renard et secoua la tête avant de sursauter, de descendre de la table et de tourner autour le jeun vampire.
« Cocasse. » fit Antonio en reprenant sa forme humaine « Très cocasse. Jack ? » appela Tonio
« Mh ? » Jack pivota la chaise pour regarder le jeune vampire en souriant « Bonjour, ou plutôt bonsoir. Je suis Jack Watson » dit-il doucement « Pourquoi nous as-tu ramener ce jeune garçon ? » demanda l'ancien chasseur
« Tu ne reconnais pas cette marque... ? » demanda Antonio
« Bien sur. Il a été mordu par Laofeng. » dit Jack doucement « Mais quel exemple serais-je pour mon fils si j'en voulais a tout ceux qu'il a changer en vampire. »
« ... C'est... lui qui vous a ... ... » Le jeune homme était tremblant.
Doucement Jack roula vers le jeune vampire et lui fit signe de venir avec lui vers la terrasse de la salle de réunion. À la force des bras il se hissa sur le bord de la rampe et sourit au jeune garçon face à lui. Un regard entendu et Malia ferma les portes magiquement. Jack sourit au jeune vampire, ses yeux lagons brillants, il avait tellement plus de runes sur le corps que Tyler et Morganna. Il avait le corps d'un guerrier épuisé, des muscles encore saillants, un sourire toxique un aura si reposante. Il semblait vraiment être apaisé et le jeune vampire secoua la tête alors qu'une brise fit voler les cheveux mi-longs du chasseur d'ombres.
« Ne te sens pas responsable de ce qui m'est arrivé à cause de Lao. » dit Jack soudainement, brisant le silence
« Il est mon créateur ... et il vous a ... » mais Jack posa son doigts sur les lèvres du vampire
« Laofeng m'a paralysé. Oui. Mais tu sais ce qu'il est devenu ? » demanda Jack
« Non... » marmonna-t-il
« Je l'ai tué. » dit Jack simplement
Le jeune vampire sursauta en fixant le chasseur d'ombre. Il s'arma de sa stèle, de bois noir et de saphir pour la passer sur une rune cacher par son pantalon. Jack posa les pieds sur le sol et fixa le jeune vampire debout. Le vampire recula d'un pas avant de regarder cet homme. Sous la lune le chasseur d'ombre était si charismatique, il n'avait pas été menaçant alors pourquoi le craignait-il ? Doucement le chasseur fit quelques pas pour pivoter vers le vampire, toujours un peu méfiant.
« L'avantage d'être un chasseur d'ombre... les runes peuvent nous donner ce qu'on a perdu pour un labs de temps déterminé. » fit Jack en souriant « Pendant 3 heures je peux être normal enfin ... à peu près. » dit-il en riant doucement
« Je suis désolé Monsieur Watson... ... » souffla le jeune homme
« Allons ne le sois pas. Malia ne fait jamais rien sans réfléchir... Si elle t'a amener a moi, c'est qu'elle a vu quelque chose » dit Jack doucement en semblant analyser ses paroles et le court de la soirée « Alors jeune vampire, tu me connais, mais à qui ai-je affaire ? » demanda Jack en souriant
« Sicheng Monsieur.... » dit-il doucement « Mes amis... m'appellent Winwin »
« Tu veux bien être gentil? » demanda Jack doucement
« Oui monsieur ce qu'il vous plaira ! » s'écria presque Sicheng
« Appelle moi Jack. » dit-il en caressant les cheveux de Sicheng « Je me sentirais moins comme ton père alors que... » Il sortit sa stèle et traça une rune sur la main de Sicheng qui dévoila un fil rouge attaché à son petit doigt et raccordé a celui du chasseur. « Alors que tu es mon âme-sœur. Curieux destin ... » fit Jack en souriant
« Qu...quoi ?! » s'étonna Sicheng « Mais je ne mérite pas ça.... je ne vous mérite pas »
« Le Destin, il se moque bien du mérite. » dit Jack en riant « Crois moi. » dit-il en souriant
« Mais ... vous ... tu ... je suis une création d'un... monstre » souffla Sicheng
« Monstre que j'ai tuer. De nous deux, je suis un monstre, j'ai a mon tableau de chasse des centaines de démons tués, des centaines de loup enragé détruit, des centaines vampires morts. » dit Jack simplement
« Je ne vous permets pas! » s'étonna lui-même Sicheng... « Tu n'es pas un monstre ! » puis il plaqua ses mains sur sa bouche
« Ah, ça j'aime beaucoup. » dit Jack en riant. « Vraiment. »
Sicheng rougit alors qu'il fixa le chasseur d'ombre, et le lien a son doigt. Il s'approcha doucement pour venir l'enlacer avec tendresse. Le vampire se lova dans les bras de ce chasseur plus grand que lui, avant de doucement lever la tête pour plonger dans ces grands yeux lagons. Jack sourit amuser et serra le plus jeune dans ses bras en soupirant, le sourire aux lèvres.
« Curieux destin... » dit Jack doucement
« Tu lui en veux au Destin ? » demanda Sicheng en levant la tête
Jack secoua la tête et s'étira. Il rentra, traversa la salle et Sicheng le suivit. Yunho s'inclina devant Jack, comme Leeteuk, alors que Sicheng le suivait de près. Jack entra dans la salle d'entraînement et sourit doucement en faisant quelques pompes, pour ensuite sortir sa stèle et d'activé toutes ses runes. Il se plaça sur le tatami centrale et sourit a Sicheng.
« Chaque fois que tu seras désobligeant, je serais obliger de te montrer pourquoi je suis un monstre. » dit Jack « Attaque moi. » fit-il
« Je ne veux pas me battre avec toi... » Murmura Sicheng
« Aucun volontaire pour un entraînement ? » demanda Jack.
Taeyong s'avança un sourire confiant sur les lèvres, alors que les chasseurs étaient venus voir l’entraînement, comme tout les vampires du Manoir. Le chasseur enleva sa chemise montrant les nombreuses rune qui parsemaient sa peau. Même si il étai habituellement cloué dans un fauteuil roulant l'homme avait garder un corps de dieu et quand Taeyong se jeta sur lui, le chasseur sourit. Il l'évita avec une aisance déconcertante, et promena le vampire pendant un petite moment, avant commencer à frapper... et là ça tournait au massacre. Taeyong n'arrivait même pas a placer un coup, tellement il se faisait dominer par le chasseur. Jack restait un chasseur d'exception. Son regard lagon se fit plus doux quand Malia lui fit signe, en montrant Tyler. S'armant de son arme favorite.... un fouet. Il attrapa le jeune vampire au cou puis lança le fouet a son fils. Taeyong termina encorder, à genoux devant la virilité de Tyler qui devant la vision de ce vampire soumis devant lui, dut se retenir de ne pas sourire satisfait.
« Cadeau mon fils. » fit Jack
« Quelle prestance, monsieur Watson » dit Morganna doucement
« C'est élémentaire ma chère Holmes. » dit Jack en renfilant sa chemise
« Vous restez le meilleur, même diminué » dit Yunho
« Le meilleur n'est pas ici... et je doute qu'un jour il accepte de faire la paix avec des vampires » souffla Jack en s'asseyant dans son fauteuil apporté par Berwald « Merci Berwald » souffla le chasseur
« Monsieur Holmes ? » demanda Yunho
« Je dois dire qu'Ian est un chasseur exceptionnel... mais le meilleur... c'est d'une maison encore plus ancienne qu'il vient. Il s'agit d'Elrick Levine. » dit-il doucement
« Nous avons entendu parler de lui » fit Heechul « Un vrai monstre qui comptes les morts par millier. »
« Et son fils a tout pour devenir pire que son père. » dit Jack en souriant « J'aimerais qu'il puisse trouver un peu de repos. »
« Je crois qu'Antonio et moi avons un plan pour ça... » dit Malia
« Malia un plan. » corrigea Antonio simplement
« Le fil du destin d'Elrick tire ici. » Dit Malia en souriant
« J'ai accepter le mien aisément.... » Il tendit la main a Sicheng, la serrant doucement « Mais Elrick ne serra pas aussi facilement convaincu. » expliqua Jack en soupirant
« Rien ne coute d'essayer » dit Malia
« Alors Mademoiselle Hart, je vous laisse champ libre ... essayez donc. » dit Jack en souriant.
-
Morganna avança dans les couloirs serré dans un corset en cuir vert, a ses jambes un pantalon en cuir et des cuissardes. Ses longs cheveux noirs ondulant sur ses épaules. Elle croisa Jongin dans le couloir, l'attrapa par le col pour lui rouler une pelle, avant de mettre son manteau vert, ramasser son carquois et son arc sortant du manoir.
-
Tyler fixa Taeyong de loin avant de se faire une raison. Il avait une mission. Rangeant ses katanas et serrant sa veste en cuir, il sortit du manoir, dépassant un Jongin choqué. Pas penser a Taeyong a genoux attaché devant lui... pas ... Oh BERWALD. Un chamoix blanc un chamoix blanc un chamoix blanc.
« Pourquoi un chamoix blanc ? » demanda Berwald étonné
« Pour pas penser a Taeyong sou... sous un.. sous un sous .... » Tyler sembla chercher un mot, une excuse
« Soumis sous lui. » termina Sören avant de se changer en loup
« Mets toi en traque et pas en trique Watson » dit Morganna en riant
« Ta gueule Holmes » fit-il en grognant.
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Comme en 2010.
(Attention, post à double fond)
Je pourrais commencer ce billet par l’intro préférée des blogueurs circa 2010:
“OHLALALA JE POSTE PAS ASSEZ SOUVENT JE MESCUZE T_T”
Mais je le ferais pas pour une raison simple: je passe ma vie sur Twitter, Instagram et Twitch. Donc en fait, je poste tout le temps.
Sur le premier, je réagis à chaud et fais donc profiter l’univers de mes hot takes savoureuses au coeur toujours moelleux sous une couche croustillante et épicée.
Sur le second, je ne poste rien pendant 3 semaines puis mitraille 24 stories en 18 heures parce que j’ai décidé de changer une barrette de RAM dans ma config.
Sur le troisème enfin, je débute en streamant des jeux auxquels personne ne joue et finis par discuter pendant 3 heures avec le chat.
Et là je réalise que finalement ce qui ressemble le plus à un blog à l’ancienne, bah c’est Twitch. Comme sur un blog, on lance une session à l’arrache et, comme sur un blog aux grandes heures de la blogo, elle n’est qu’un prétexte pour échanger avec les viewers, comme on répondait aux lecteurs dans les commentaires à l’époque. Incroyable épiphanie que je n’avais point vu venir quand le stream est arrivé et qu’il a été immédiatement préempté par des PGM de Call Of, des fans de Funko Pop, de WoW et du Seigneur des Anneaux.
Je trouvais ça pété, et ça a pas bougé, c’est toujours nul. Mais y a des côtés sympa quand même, exactement comme les blogs à l’époque. C’est fou ça.
Voila, fin de l’intro, passons au vif du sujet :
LES SKATES ELECTRIQUES
(comme un post sur deux depuis 2 ans)
Comme je l’avais évoqué il y a 1 an dans mon billet bilan après 1 an de skate électrique:
J’ai passé les 2000 km sur mon Inboard M1 et je suis désormais en mesure de dresser un bilan totalement objectif de mon expérience:
POUR:
Planche stylée
Style planché
Sensations fun
CONTRE:
Autonomie très bof
Propulsion relou avec le temps (usure des roulements des moteurs)
INBOARD A FAIT FAILLITE, MDR
Et donc, comme je le mentionnais dans le post, quand s’est posée la question du renouvellement du matériel, avec Inboard et Boosted au tapis, je me suis tourné vers ces sociétés chinoises qui trustent désormais le marché avec des produits relativement fiables. Mon choix s’est porté sur la Exway Flex, je vous partage la vidéo très complète de ce jeune youtubeur français qui compense son absence totale de charisme par une rigueur et un professionnalisme de bon aloi, merci à lui:
youtube
J’ai donc pris la Flex parce qu’en dépit de son nom ridicule, elle comporte tout ce qui doit être dans un skate en 2020:
Une autonomie sympa (32 km annoncés, mdr, pour moi ça sera plutôt autour de 20 (ce qui est déjà très bien))
Des performances intéressantes (vitesse max: 40 km/h, c’est validé pour moi)
Une app pour smartphone complète et évolutive (c’est le cas ici)
Des paramètres customisables pour se faire une planche aux petits oignons (absolument TOUT est modifiable, de la courbe d’accélération à celle du freinage, y a même un régulateur de vitesse bordel)
Un rapport qualité/prix intéressant
Si vous cherchez une planche, prenez en compte ces critères au moment de faire votre choix en gardant en tête qu’il en faut au moins 3 dans le produit ciblé pour faire un achat malin.
Mais tout ça ne sont que des évolutions naturellement attendues dans un produit qui sort 3 ou 4 ans après le précédent. Le *VRAI* changement pour moi, c’est surtout la passage d’une transmission par hub motor (moteurs dans les roues arrières) à une transmission par “belt drive” c’est à dire par courroie, je détaillais les pros et cons dans le post initial il y a (déjà) deux ans. Allez, pour les plus flemmards, je reposte l’explication :
J’avais donc privilégié les hubs il y a 2 ans pour une raison simple: en plus de l’absence totale de maintenance (j’avais été échaudé par la gestion de la tension des courroies et autres sucreries), ces moteurs disposaient d’une roue libre qui permettait théoriquement de skater “en manuel” en cas de problème électrique. Deux ans après, je vous le dis tout de go:
C’est de la couille en barre.
Oui, les hubs ont moins de friction, mais jamais de la vie vous pourrez utiliser la board comme une planche classique en cas de panne: elle pèse 6 kilos et la roue n’est pas si libre que ça, donc oubliez totalement. Ca ne sert qu’à éviter de la porter en cas de panne de batterie et quand ça m’est arrivé, je shootais dedans pour la faire avancer, je n’étais pas dessus. Pour la maintenance par contre, c’était totalement vrai. En 2 ans d’utilisation, je n’ai jamais eu à intervenir sur les moteurs en bricolant après des sorties. Tout est encapsulé et scellé dans la roue, impossible d’y toucher. Du coup en cas de problème, bah faut changer tous les moteurs directement. Zéro maintenance 🙃
Subséquement, en cas de problème encore plus problématique, comme, au hasard, la faillite du constructeur, vous vous retrouvez avec une planche impossible à entretenir.
Côté consommables, sur un skate électrique, si toutes les pièces mécaniques sont à considérer comme devant être remplacées un jour ou l’autre, il y a des pièces d’usure que vous êtes CERTAINS de devoir remplacer régulièrement:
Les roues
Les roulements
Les gommes (aka “bushings”)
Les courroies (propulsion par belt-drive uniquement)
Et là avec des moteurs hubs on se retrouve bloqué puisque si le train avant est totalement maintenable avec les pièces du marché, le changement des “pneus” qui entourent le moteur implique de repasser là encore par le constructeur. Et s’il fait faillite... C’est d’ailleurs un pressentiment que j’avais évoqué dès la réception de la planche en 2018:
✨DAZTRADAMUS✨
Vous avez compris, quoi, et c’est une des plus grandes leçons que je tire de cette expérience: même pour ce qui relève de l’usure normale et non d’un problème technique, les planches en moteur hubs sont vouées à ne plus être utilisables si l’entreprise qui les a créés dépose le bilan
Alors bien sûr, il reste des stocks à droite à gauche et eBay est une solution, mais c’est un palliatif. Si vous avez claqué 1300 balles dans un produit que vous pensiez pouvoir utiliser pendant 5 ans, repensez à votre investissement.
Tous ces éléments et la démystification de la maintenance des courroies qui est passé de:
“Waa c’est chaud, faut gérer la tension de la courroie et tout”
à
“Ah mais c’est juste un écrou à resserrer en fait ??”
... ont fait que je me suis décidé à tenter l’aventure belt-drive. Je pourrai donc changer toutes les roues, les roulements, les gommes et les courroies sans forcément passer par le constructeur, ce qui est rassurant. Oui, si le moteur ou la batterie claquent, il faudra voir avec Exway, mais dans le pire des cas, comme tout est exposé et accessible, je serai libre de dégager les trucs propriétaires et de me tourner vers la scène DIY du skate électrique qui est très active.
OK MAIS ALORS, CONCRETEMENT, CA DONNE QUOI ?
J’en suis à 70 km parcourus en 5 jours alors c’est un peu tôt pour se prononcer mais pour l’instant je peux déjà donner mon sentiment :
CONFORT: Le jour et la nuit. La planche est flexible et non rigide, ce qui atténue pas mal les vibrations, mais en plus les roues, plus grosses (85 mm au lieu de 80), sont de vraies roues, la couche d’uréthane est donc plus épaisse que sur le Inboard et ça se ressent dès le franchissement du premier trottoir. Au lieu du “TAC” habituel auquel je m’attendais et qui donne l’impression qu’on casse un truc, j’ai été accueilli par un bruit étouffé assez discret. Pour le reste j’ai l’impression de rider dans un bol de chamallows et c’est très agréable.
BRUIT: Je savais que les propulsions par courroie étaient de base plus bruyantes. En poussant la board à fond j’ai compris pourquoi Exway a baptisé son système “Riot Kit”. Autant ça ne s’entend pas trop jusqu’à 20 km/h, autant dès qu’on passe cette barre, l’accélération franche est accompagnée d’un hurlement bestial qui donne l’impression de chevaucher des gros chats sous psychotropes. C’est cool parce que le bruit va avec la vitesse: on fait du bordel, mais on passe vite. A voir si ça reste comme ça à l’usage ou si le bruit va se faire plus présent même à basse vitesse.
PERFORMANCES: ça va vite, ça accélère fort et le ride est totalement paramétrable, pour moi c’est un grand oui.
AUTONOMIE: LE point qui change tout pour moi. Inboard avait fait le choix des petites batteries interchangeables, ça restait discret et il suffisait d’acheter des batteries supplémentaires (199 USD pièce) pour doubler ou tripler l’autonomie. J’ai acheté 3 batteries. Aujourd’hui, il ne m’en reste qu’une seule utilisable. Exway a collé une grosse batterie direct, c’est moins scred, mais en une charge je fais plus de 20 km, ce qui me permet de faire des bails Maisons-Alfort/Paris sans passer par la case métro/RER et c’est très plaisant.
MAINTENANCE: là aussi c’est un peu tôt pour se prononcer mais en 70 km je sais déjà que je vais bricoler bien plus qu’avec le Inboard. Les courroies vont prendre cher (elles ramassent tous les petits cailloux et gravillons), un check-up régulier pour déloger les débris coincés dans la courroie ou les poulies est donc indispensable pour éviter l’usure prématurée. Les éléments étant fixés sous la planche et non dedans, la garde au sol est plus basse et logiquement, les boitiers ont déjà pris des coups. Après 70 km le carter de protection des courroies fait déjà la gueule (j’illustre avec un extrait de la vidéo pour vous donner une idée, j’ai la flemme de photographier ma planche), je sens que ça va demander pas mal de “petits” changements à coup de pièces détachées à 15-20 EUR.
Mais bon, j’ai payé la planche, shipping inclus 680 EUR. C’est deux fois moins cher que le prix de la Inboard, sans même prendre en compte les batteries supplémentaires. Même en dépensant dans des pièces d’usure plus fréquemment (j’ai déjà commandé des courroies supplémentaires), ça devrait rester plus rentable.
Rendez-vous dans 6 mois pour un premier débrief. En attendant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire, ça rappellera 2010 🙉
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Give her love and she’ll do just about anything
Une fille, peu importe laquelle, avec la bonne dose de “daddy issues” sera au choix votre pire cauchemar ou une proie facile.
Avec le temps je constate que dans mon cercle d’amies proches, assez restreint, un point commun nous unit: des pères aux abonnés absents, ou à la fibre paternelle limitée.
Des pères de qui on a longtemps cherché l’amour, le respect, l’estime, qu’on a combattu, souvent et violemment.
Bref, des pères qui n’ont pas assuré.
Et cette souffrance nous a toutes à un moment donné fait rechercher des hommes avec des traits communs: inaccessibles, menteurs, violents, indifférents, bref toxiques.
Pressez les bons boutons et la femme la plus puissante de la Terre vous suivra jusqu’au bout du Monde.
Lui donner un peu d’amour pour lui reprendre tout de suite après, la faire s’investir, travailler dur, pour vous avoir et vous garder, en la faisant douter, tout en gardant votre côté “exceptionnel” vous la rendra spontanément vulnérable et docile. Prête à se battre pour vous.
L’illusion de lui faire penser qu’elle doit vous “mériter”, vous donne le pouvoir.
Ces schémas sont durs à briser, si faciles à répéter.
Le bonheur d’être heureux à deux m’effraie.
Inconsciemment je choisis toujours le bad boy, l’écorché, celui qui va me torturer et me faire le protéger - préférer l’action à l’attente.
Peut-être que j’ai peur d’abandonner mes rêves, m’enterrer dans une vie ennuyeuse, et me réveiller dans 20 ans en regrettant ma jeunesse.
J’ai peur de baisser ma garde, m’autoriser à avoir besoin de quelqu’un, l’aimer et le désirer à tel point que chaque chanson d’amour prendra un sens, que le soleil brillera plus fort, et que cette adrénaline fera de moi une incurable junkie.
Ma doctrine a toujours été: “Mieux vaut être seule que mal accompagnée”.
Sauf que quand on a érigé des murs de pierre, comme moi, autour de sa fragilité, de sa vulnérabilité, on est attirées que par les mauvaises personnes.
Les pervers narcissiques, les handicapés chroniques.
Non pas pour nous accompagner, non, notre sentiment n’a pas changé, mais pour venir mettre à l’épreuve la solidité de nos défenses.
Si notre coeur était un pays, ces mauvais choix en serait l’envahisseur, que nous aurions bien naturellement invité.
En d’autres termes, du sabotage.
Je suis ma meilleure Ennemie.
Option numéro deux: les fuckboys de qui on connait la couleur, et ne nous plaisent que pour le physique avantageux et les aptitudes élevées à nous donner satisfaction pour des besoins plus que primaires.
Chacun ses goûts, dans mon cas, je les aime grands, aux larges épaules, aux muscles bien dessinés, aux abdominaux parfaits, et à la virilité prononcée.
Souvent en couple, jamais fidèles, mais extrêmement sensuels.
Le genre prof de Crossfit, mannequin pour sous-vêtements, ou encore joueur de hockey.
Bref, le genre que tu appelles pour venir te câliner, en te réconfortant dans l’idée qu’ils ne risquent pas de t’ôter ta liberté, ni te faire aucun mal.
Pourtant je le sais, un jour je serai prête pour cet autre.
Je ne sais pas ce qui vous anime, si comme beaucoup c’est le rêve de pouvoir vous poser, trouver quelqu’un de bien, fonder une famille, avoir un chien peut-être... Moi cette vision me donne des cauchemars.
Je veux parcourir le Monde, exceller dans mon métier, faire une différence, prendre des risques, pourquoi pas monter ma propre entreprise, cultiver mes racines latines, et tout ce qui m’anime... Les arts, la danse, la mode, cette sophistication si chère à mon coeur. Etre libre et plus vivante que jamais.
Alors si je m’arrête, si j’accepte de porter les chaînes d’un amour qui risque de me clouer au sol, ce ne sera que pour quelqu’un d’aussi exceptionnel que mes ambitions.
Quelqu’un dont la force, le charme et la patience auront raison de ma fougue.
Une âme pure, qui épousera parfaitement la mienne, écorchée et dont la bienveillance me fera poser à terre le bouclier.
Un homme dont je partage les valeurs, et qui me poussera toujours à me dépasser, à être cette “meilleure” version de moi-même.
Enfin, quelqu’un, qui aura le pouvoir de me canaliser sans m’emprisonner.
De préférence aux ambitions aussi développées que les miennes, et à la beauté naturelle.
En Amour comme aux jeux, pour moi c’est tout ou rien.
En attendant, mes amis s’amusent beaucoup à faire de mes récits une série de TV réalité, chaque épisode mouvementé les tenant en haleine de la prochaine péripétie.
Et pour vous qu’en est-il? L’Amour est-il un objectif ou un cadeau?
A tous les amoureux de l’amour, je vous salue.
Marie
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Mardi 26 Septembre 2017 – Enfin les adieux au continent américain.
Mon paquetage paqueté, ma voiture propre et mes affaires chargées, Eleshwa et moi-même prenons nos véhicules respectifs pour aller prendre un dernier café sur la petite place de la mairie de Sierra Madre. Café Starbucks sous le bras, nous nous dirigeons vers une toute petite place circulaire, protégée sous une tonnelle. En son centre, un horrible personnage censé célébrer Halloween est allongé au milieu des plantes, manifestement confectionné par les enfants de l’école du patelin.
En chemin Eleshwa me parlait de son ex-mari, précisant qu’elle l’avait quitté car il n’avait pas réussi à faire la transition du statut de petit-ami à celui de mari, ayant du mal à décrocher des soirée drogues et picole avec ses amis de l’industrie musicale, et de la mauvaise influence de sa bande de potes, avant de me décrire le rythme de vie rock’n’roll de ces derniers. « Donc tu as choisi le meilleur du moins pire de la bande en fait ? » lui demande-je en plaisantant. Elle rigole et acquiesce, avant de m’expliquer que c’est parce qu’une amie à elle a vu le profil du bonhomme sur l’application de rencontre Bumble deux semaines après leur divorce qu’Elle s’y est inscrite.
La discussion se poursuit et je la remercie une nouvelle fois de m’avoir ouvert les portes de chez elle, sans quoi je n’aurais certainement jamais mis les pieds en Californie. Je lui propose de lui renvoyer l’ascenseur, quel que soit l’endroit où je vivrais, elle sera toujours la bienvenue. Elle feint (ou pas) un mélange d’étonnement et de gratitude.
Nous quittons finalement notre banc public et cheminons vers nos automobiles. Je sais bien que je partage ici mes dernières minutes avec Néfertiti. Du coup, juste par soucis de ne pas avoir le regret de ne pas l’avoir fait, je vais nous offrir un dernier moment de gêne en décidant de ENFIN parler avec des mots clairs et arrêter de jouer le jeu des non-dits et des sous-entendus. Je lui explique que je l’apprécie, qu’elle me plait (ce à quoi elle feint un très peu convaincant « ah bon ??? »), et que si un jour lui venait l’envie d’essayer de se trouver à nouveau quelqu’un à aimer, je serais heureux de reprendre contact avec elle ». A ce stade, je ne suis moi-même absolument pas du tout convaincu par ce que je raconte. Certes la miss a un joli minois, mais il y a tout un monde qui nous sépare. Ma démarche est purement de l’ordre du défi, pour ne pas laisser de place à cette petite voix de s’installer et de me répéter « et si ? ». J’entends rapidement tourner une grosse page de ma vie pour prendre un nouveau départ, alors l’heure n’est pas à laisser la porte ouverte aux regrets. Habilement, elle me ressort son refrain « pas prête de se réinvestir sentimentalement pour un moment » (ce que je veux bien croire après un mariage mort au bout de 6 mois), mais qu’elle garde mon offre en tète car il est difficile de trouver un homme bien de nos jours. Je me sens un peu comme une tranche de pain complet vers laquelle on se tourne quand on a trop mangé de viennoiserie. Un truc sain et fade, mais je n’en attendais pas moins. Au moins sa démarche est polie. Je dégoupille toute possibilité de laisser la gêne s’installer en la taquinant « de toute façon, d’ici là tu seras surement remariée à un photographe célèbre ou au batteur de ton groupe préféré ». Elle rigole, et je continue « et moi je serais en couple avec Jennifer Lawrence », ce à quoi elle répond par une Eleshwade de niveau épique « ben pourquoi ça ne serait pas possible ? Tu es charmant, tu as une silhouette de mannequin, je ne vois ce qui t’empêcherait de la conquérir »… Je rigole gentiment et je me mords la lèvre pour m’empêcher de lui demander d’arrêter de se foutre de ma gueule, mais je préfère qu’on se quitte bons amis alors je me contente de la remercier avec un regard amuse et pas convaincu. Nous nous quittons ici, remontant chacun dans nos véhicules, après une dernière accolade sobre et rapide, de celles qui disent qu’on sait très bien qu’on ne se reverra jamais.
Le temps de me recollecter, je règle mon GPS et me remet en route. Je mentirais si je disais qu’a ce moment je n’ai pas ressenti un certain soulagement. Il est 11h30 et mon avion ne décolle pas avant 20h. Je propose a Ruwani un dernier déjeuner, pour dire au revoir a celle qui aura rendu mes vacances californiennes vraiment spéciales. Je l’attends un moment sur une table de picnic à l’ombre d’un arbre de Central Park au cœur de Pasadena, ou je passe le temps en prenant des photos des bâtiments ravissants et chargés d’influence hispanique. Nous changeons finalement de plans et décidons de nous retrouver au centre commercial d’Arcadia pour aller flâner dans les allées marchandes climatisées. Encore une fois, la damoiselle est fort bien apprêtée. Ses longs cheveux noirs habituellement libres sont aujourd’hui lisses, plaqués et ramenés en chignon. Nous allons ainsi, de magasin en magasin, pour faire du lèche-vitrine et aussi pour prospecter un petit boulot pour Ruwani qui ne travaille pour l���instant qu’a mi-temps. Nous passons chez Lush, où je ne peux m’empêcher de rire devant les blocs de « caca » sur les étalages. Puis elle me présente son magasin préféré, une boutique d’habits/chaussures/accessoires et gadgets à tendance urbaine et gothique. Ça correspondant bien au style du personnage dont j’apprécie toujours autant la spontanéité et l’authenticité. Le ventre vide, nous décidons d’un commun accord de nous restaurer, et j’invite la demoiselle au cheesecake factory. Enfin, moi aussi je vais m’y attabler ! Et non seulement je m’y attable, mais je vais aussi y faire l’expérience des portions démesurées à l’américaine. Je commande l’escalope de poulet panée, et me retrouve avec une assiette énorme, avec non pas une, mais trois larges morceaux de viande et leur accompagnement. Les Etats-Unis pays des opportunités mon cul, c’est surtout celui du gâchis. Heureusement, Ruwani est d’accord pour emporter les doggy-bags qui lui permettront d’économiser un repas.
Mon amie me raccompagne jusqu’à ma voiture ou il est nous un peu difficile de nous dire au revoir. Je propose de retarder un peu l’échéance en la conduisant jusqu’à la sienne. Bien m’en aura pris, car je remarque en cours de route que mes lunettes de soleil ont disparu, certainement oubliées sur les banquettes du Cheesecake Factory. Hors de question que je laisse derrière moi les RayBan offertes par mes parents pour mes 30 ans, je demande à Ruwani si elle veut bien avoir la gentillesse d’aller demander aux serveuses si elles les ont trouvées, alors que je me gare au niveau du restaurant. Elle revient à la fenêtre pour me demander une description des lunettes. Puis elle revient encore 2mn plus tard avec mes lunettes, et je pousse une ouf de soulagement. Déjà que j’ai perdu mon couteau, je ne me serais pas pardonné d’avoir paume un autre cadeau de mes parents, particulièrement celui-ci auquel je suis très attache.
C’est cette fois l’heure des aurevoirs pour de vrai, avec pour le coup un vrai pincement au cœur.
Il est 16h30, et me voila lance dans la circulation fluide sur l’autoroute qui traverse la ville. Je passe à cote du Staples Center, salle de basket légendaire, et je sens cette fois arriver la réalité de la fin de mon aventure outre-Atlantique. Derrière mon volant, je ressens toute une palette d’émotions qui se mélangent dans une drôle de masse douce-amère : Le soulagement de quitter le continent américain où j’ai souffert plus qu’autre chose ; la frustration d’avoir l’impression de passer à côté d’une opportunité unique dans une vie ; la douleur d’être dans l’incapacité de continuer à fournir des efforts pour construire ma vie ; une sensation d’accomplissement d’avoir vu des belles choses et vécu des expériences inattendues pendant ce mois de vacances ; le plaisir d’être débarrassé du parasite qu’est l’idée de « vivre l’aventure du voyage tant qu’on peut » ; et surtout la sensation de vide, d’égarement que je vois arriver a l’horizon de mon retour en France. J’ai hâte de retrouver ma famille et mes amis, mais je n’ai pas hâte de me retrouver seul avec moi-même et la dépression et pourtant, je ne peux m’empêcher de me sentir soulage à l’idée de pouvoir enfin m’écrouler pour de vrai, d’aller chercher de l’aide pour pouvoir envisager de me remettre sur pied pour de bon, et d’enfin prendre les bonnes décisions pour moi.
Tout cela s’enveloppe dans un faux sentiment bizarre de liberté, certainement dû à l’ouverture d’un nouveau champ des possibles devant moi, agrémenté du sentiment d’être limité par mes soucis de santé mentale que je vais devoir attaquer à la racine si je veux espérer aller à nouveau de l’avant. Le cœur plein, mais la poitrine serrée, voila l’état dans lequel je suis quand je retourne mon véhicule à l’agence de location de l’aéroport.
Je m’étonne de la facilitée de la manœuvre : un gars prend mes clés, mon papelard, et repars illico avec la voiture. Ni oui, ni merde. Je reste comme un con sur le trottoir, avant d’aller quand même vérifier au comptoir si je n’ai rien besoin de signer. Après avoir attendu 10mn que le couple devant moi règle son problème de papiers, la guichetière m’indique que non, je peux repartir sans soucis.
C’est ce que je fais, alors que je monte a bord de la navette me menant a mon terminal. A cote de moi, un businessman peste car il vient de se rendre compte qu’il a oublie son ordi dans la voiture de location. Sa collègue lui demande si elle veut faire demi-tour, mais tous deux décident finalement de laisser tomber et de demander a ce que l’ordi leur soit envoyé par la poste. Je me mets à sa place, et je n’ose pas imaginer l’état de panique et de désespoir dans lequel un évènement mineur comme celui-ci m’aurait placé.
Arrivé dans le terminal, le temps va passer vite. Ruwani me tient compagnie par message interposé, alors que regarde avec mélancolie le soleil se coucher sur le tarmac, avant de disparaitre dans une couleur orange spectaculaire et presque dramatique. Quel belle beau point d’exclamation à cette parenthèse californienne. Installé dans mon avion de Norwegian Airlines, je découvre avec surprise que le petit prix de mon billet ne me prive finalement pas du confort normal des vols longs courriers. La compagnie n’a rien à envier aux autres, et je n’ai que très peu de souvenir de la grosse dizaine d’heure qui me ramènera en Europe. Deux grosses siestes entrecoupées de films, un repas manqué pour cause de dodo, et deux pauses pipis sont les seuls souvenirs que je garderai de ce vol, ce qui en fait finalement une excellente expérience, idéale pour anticiper les 5 derniers jours de mon aventure débutée 10 mois auparavant. Europe, j’arrive.
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Je ne sais combien de temps je peux encore tenir… Parce que là je suis à bout. Je n’en peux plus, je ne dors pratiquement plus. Tous ces cauchemars qui reviennent sans cesse, mais au final montre ce que je veux. Sauter d’un pont, me vider de mon sang, ou encore me jeter sous un train, me faire renverser par une bagnole. Crever. Je voudrais mettre un terme à ces voix, qui me crient que je devrais arrêter d’essayer, qu’il n’y a plus rien à faire, que cette fois je ne me relèverais pas. Et puis ces paroles de tous ces gens, ces mots qui tournent en boucle dans ma tête, comme pour creuser ma tombe. Mais je suis déjà plus bas que terre, et je n’ai plus la force de me relever, plus envie de continuer. Alors un jour où ça sera pire, un jour où mes simples entailles ne me suffiront plus, le jour où ça aura été de trop, ce jour là, je partirais, pour de bon. Tout sera fini, je ne souffrirais plus, je serais enfin libre, j’aurais pris mon envole. Et je ne reviendrais pas, jamais.
Partir-loin (Tumblr blog)
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Les Chroniques de Livaï #211 ~ L'ENDROIT QUI EST CHEZ MOI (juin 844) Greta Elfriede
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Je me sens vraiment vannée après des deux semaines chargées ! J'imaginais pas que réviser les bases puisse être si exaltant !
Erwin nous a pas ménagés, faut dire. Il veut qu'on soit opérationnels pour la prochaine expédition. Il sera très pris dans les jours qui viennent, il doit aller rencontrer un potentiel donateur pour le bataillon ; un riche industriel qui fait dans minerai, je crois. Normalement c'est le major qui s'y colle mais Erwin sait bien parler et vendre le régiment. Je pense pas que ça le botte tant que ça, ce genre de chose, mais il peut donner de sa personne pour aider le bataillon à aller de l'avant.
Le dernier jour, il nous a laissés nous entraîner seuls. On s'est un peu défoulés sur les titans de bois, et Livaï nous a encore fait la démonstration de sa fameuse technique circulaire. J'arrive pas à faire comme lui, même Mike a du mal. On a été conditionnés par notre entraînement de cadet, et c'est difficile d'apprendre à tenir la lame différemment. Erwin n'est pas contre ce changement si Livaï arrive à nous l'apprendre, mais je pense pas y arriver. C'est vraiment sa technique à lui. Et puis ça veut pas dire que je serais aussi forte que lui.
Il est devenu un peu plus loquace à la longue, et il s'est mis à partager nos moments de détente au lieu de rester dans son coin. Evidemment, on a pas pu s'empêcher de lui poser des questions sur ses origines, d'où il venait, qui étaient ses parents, tout ça, mais ça avait vraiment l'air de l'ennuyer alors on a arrêté. J'ai aussi remarqué qu'il continuait de garder une certaine distance avec Mike, comme s'il y avait entre eux une affaire non réglée... Je sais très bien de quoi il s'agit, alors j'en rajoute pas. Mais dans l'ensemble il s'entend bien avec nous.
Ses petites manies ont été un peu difficile à intégrer - sa façon de débarrasser systématiquement la table quand on a fini de manger et de vérifier si nos mains sont bien propres avant de nous les serrer - ; et chez les garçons il paraît que c'est pire ; il les laisse pas sortir du dortoir tant que les lits sont pas faits. Et il passe son temps libre à faire le ménage ou la lessive au lieu de changer d'air. Il est toujours impeccable, et je me rends compte maintenant que l'état dans lequel il était à la suite de l'expédition n'avait rien de normal pour lui...
L'autre jour, Erwin nous a conviés à prendre un thé dans son propre bureau, ce qui est très rare. Nous étions tous assis sur le divan du chef, à papoter et Livaï n'était pas là. Puis, il a surgit dans la pièce, une théière brûlante à la main et a fait le service. Je crois ne l'avoir jamais vu plus heureux ! Erwin lui a demandé s'il avait goûté le thé vert au moins une fois, et Livaï lui a répondu qu'il aimait pas ça mais qu'il ferait une exception aujourd'hui, puisque le noir était trop cher pour le bataillon. On a passé un moment très agréable entre nous, on a même pas parlé de travail.
J'ai toujours trouvé qu'Erwin se confiait peu, et j'avais peur que Livaï soit pareil. Il a du mal à s'y mettre, mais quand on le lance sur un sujet qui l'intéresse, il est intarissable. J'ai ainsi appris qu'il aimait lire, comme moi. Je l'ai informé qu'il pouvait se fournir en livre dans les bureaux des gradés. Certes, les sujets sont pas toujours passionnants, mais ils sont à notre disposition. Il m'a répondu qu'il avait déjà remarqué ceux dans le bureau du chef mais qu'il avait pas osé se servir. Pas osé, lui ?! Faut croire qu'il a parfaitement intégré le sens de la discipline !
Il est né dans les bas-fonds. Il n'y a pas d'école là-bas. Comment a-t-il appris ? Il avait peut-être des parents instruits qui l'ont bien éduqué. Je sais pas trop comment juger... Parfois, il est vraiment grossier et dit des horreurs sans s'en rendre compte, et juste après il peut se montrer très prévenant ; il a déjà tiré ma chaise pour que je puisse m'assoir et tenu la porte. Ce mec est un mélange subtil de savoir-vivre et d'impertinence qui m'échappe encore... Erwin ne semble pas s'en formaliser puisqu'il ne le réprimande jamais.
Même si Livaï est mon principal coéquipier, je peux pas passer trop de temps avec lui. J'envie Steffen, lui au moins peu parler avec Mike même tard le soir. Je me suis toujours demandé ce qu'il pouvait bien se raconter la nuit venue... C'est pas que je me sente seule dans le dortoir des filles, mais je suis... "la fille de l'escouade d'Erwin", voilà. Certaines d'entre elles ont le béguin pour lui, elles le diront jamais mais je le sais. Elles doivent être jalouses. Les soldates peuvent parfois se comporter comme de vraies écolières. Certaines rumeurs ont même prétendus que j'avais été pistonnée pour entrer dans son escouade - en oubliant volontairement mes très bonnes notes et mes combats victorieux ; on a même insinué des choses pires que ça... Mais aucune d'entre elles ne connait Erwin ; c'est quelqu'un d'intègre qui n'utiliserait jamais ce genre de procédé. Pour lui, que je sois une femme n'a pas d'importance. Si dans la vie de tous les jours j'aime être féminine, que je puisse me permettre de ne pas l'être dans le cadre du travail me fait du bien.
Je me suis toujours demandée pourquoi il ne s'est pas marié... J'oserai jamais lui poser la question, et de toute façon ça me concerne pas. Il a l'air trop accaparé par son travail pour penser à ça, je suppose. Il est marié au bataillon, comme il dit. Ce sera peut-être pareil pour moi...
Livaï et Erwin se ressemblent un peu... On les pense inaccessibles, froids et austères, et quand on passe du temps avec eux, on se rend compte que c'est pas le cas, qu'ils sont comme les autres. Une fois qu'on était que tous les deux à fumer entre deux exercices - oui, je sais, c'est pas très bon pour nous, mais au diable -, je lui ai demandé ce qu'il pensait d'Erwin. J'avais encore en tête le souvenir de son arrestation et de l'humiliation qu'il avait subie, et je trouvais étrange qu'il se soit finalement mis sous ses ordres. Il m'a répondu qu'il ne suivrait les ordres de personne d'autre que lui. J'étais surprise. Je sais pas du tout ce qui a motivé ce revirement ; il le sait peut-être pas non plus.
Nos rôles sont maintenant bien définis : je m'attaque essentiellement aux jambes des titans afin de les faire tomber et Livaï se charge des coups de grâce. Mais il faudra que je lui redemande de me montrer sa charge circulaire ; j'aimerais tellement réussir à le faire, c'est très impressionnant ! J'avais jamais vu personne se battre comme ça !
Bien entendu, il faudra attendre la prochaine expédition pour confirmer si tout ça fonctionne en situation réelle.
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CHAPITRE 6 : Y laisser mon empreinte ...
Comme je vous l’ai dit dans le chapitre précédant, mon quotidien s’installe. Je n’en ai pas moins à raconter, mais c’est différent, et c’est important pour moi de garder les choses que je pourrai vous raconter en rentrant. Mais je vais tout de même vous donner des petites nouvelles de mes missions avec les enfants, et vous raconter ce que j’ai pu faire de nouveau depuis !
La semaine dernière, j’ai rencontré une famille Française et devinez quoi ! Rien ne pouvait mieux tomber. Même à des milliers de kilomètres, on me propose de réaliser ce que j’aime le plus ; Ils travaillent tous les deux pour « Enfants du Mékong », et ils sont en train de chercher quelqu’un pour monter la pièce du Petit Prince avec les scolaires qu’ils aident ; ils ont pensé à moi. Vous imaginez mon sourire quand ils m’ont annoncé ça. Voilà, je serais metteur en scène du Petit Prince, en anglais, avec des étudiants Philippins !
Je vais régulièrement au Tutorial des enfants.
Je prépare des petites dictées, des exercices de mathématiques. Je leur ai appris la semaine dernière « le jeu du pendu », ils ont adoré ! Maintenant à moi de faire attention quand je fais deviner un mot anglais avec des fautes d’orthographe… J’ai trouvé un jeu de cartes avec les livres des différents « grade ». Normalement destiné à faire des mathématiques, j’ai contourné la règle à la fin de l’heure et leur ai fait plusieurs tours de magie. Ils étaient comblés. Le regard complètement perdu quand la chute du tour se pointait ! C’était à mourir de rire. Je leur ai fait le tour pendant 2-3 jours et puis je l’ai appris aux plus grands qu’ils puissent le faire à leurs frères et sœurs, à leurs amis et à leurs parents. Le petit problème c’est qu’ils sont 6 à 8 en « grade 5-6 » (ceux dont je m’occupe). Il y a 1 unique paquet de carte. J’étais partie sur l’idée de leur en offrir plusieurs, dès le lendemain. En « surprise » ! Mais j’ai réfléchi à l’impact que cela pouvait avoir sur eux. Ils n’ont rien qui leur appartiennent réellement… Si je ramène seulement 2 ou 3 paquets pour 8 … Et les plus jeunes ne comprendraient pas pourquoi je donne aux plus grands… Et c’est là que m’est venue une alternative plus pédagogique ! J’ai l’idée, depuis que je les ai rencontrés d’organiser une chasse au trésor. Un après-midi où ils n’auraient pas classe. Alors les paquets de cartes pourraient faire partie de la récompense finale. Je dois mettre au boulot pour leur organiser ça, bien évidemment en anglais. Ou en Cebuano, à moi de choisir.
Je suis retournée beaucoup plus régulièrement m’occuper des enfants accueillis par la Mission de Charité.
Il y a des petits nouveaux qui sont arrivés. Ils sont tellement attachants. Mardi dernier, il y avait une visite médicale. Le médecin conseillait les femmes qui s’occupaient des enfants, médicaments et des compléments alimentaires pour les malnutris, et les plus malades étaient distribués ; Ils me reconnaissent, alors c’est super mignon quand j’arrive et qu’ils me sautent tous dans les bras ! « Herron », celui que je surnommais le petit bonhomme, car je ne me souvenais plus de son prénom. C’est celui qui est le plus fort en matière d’escalade, il me grimpe dessus à une vitesse fulgurante ! Je leur donne à manger, je joue avec eux, je les douche et au dodo ! Il y a un problème que j’aimerais pouvoir régler ici aussi… Ils sont 9, 10 parfois plus, et il y a 2-3ballons, 3 petits chevaux à bascule, et 2 hochets … Pour ainsi dire, très peu de chose pour éveiller des enfants de cet âge-là… Je pense que vais ramener des feuilles, des crayons, et si je trouve 1 ou 2 nouveaux jeux pour la prochaine fois. J’ai envie qu’ils puissent s’éclater comme n’importe quels enfants de leurs âges devraient pouvoir le faire. Quand je fais du baby-sitting en France, je règle des histoires de partage de jeux entre les frères et sœurs, des disputes de vols de Play mobil et de coups d’épée de chevalier. Il y a une avalanche de jeux et ils ne savent même plus quoi en faire et où donner de la tête ! Ici, il pleure, assis, tout seul dans un coin. Non pas parce qu’on lui a volé son Play mobil, mais parce qu’il a l’impression qu’il va être de nouveau mis à l’écart. Ce n’est pas un caprice. Alors oui, ce sont des enfants, ils en font des caprices, et heureusement, mais ce ne sont pas les mêmes que chez nous… Il ne va pas de lui-même jouer avec le ballon, il faut le lui mettre entre les mains, lui montrer ce qu’on peut faire avec.
Le partage ici, ça sera pour plus tard. Ils devraient tous avoir la possibilité d’avoir chacun quelque chose, pour s’éveiller, grandir, découvrir.
Si vous ne connaissez pas l’actualité aux Philippines, je vous propose d’y jeter un coup d’œil. Nouveau président, ayant l’intention d’éliminer la drogue et la corruption, en donnant, la mort, et en envoyant des tas de gens en prison. Voilà voilà pour résumer l’état politique du coin…
A Cebu je n’ai pas encore entendu trop de dégâts faits par Rodrigo DUTERTRE, c’est plutôt à Manille que ça se déroule. Mais la violence est partout. Il y a eu plusieurs soirs où j’ai voulu me balader avec un volontaire. On ne recommencera plus après ce qu’on nous a raconté. On n’imaginait pas le danger qui régnait si près. La prostitution, les viols, la drogue, les agressions, tout ce qu’on peut imaginer de pire, et qui se déroule la nuit… Vous allez me dire, il y en a en France. Oui il y en a en France, mais ici c’est partout. Il y des gamins, de 14ans, que le volontaire que j’ai rencontré ici connait assez bien, sont en prison. L’un pour avoir planté un homme, et l'autre pour avoir pointé un flingue sur la police. Il avait de la drogue chez lui, il s’est fait embarquer. Pas de mineur ou de majeur qui compte! C’est la prison et c’est tout.
Et puis quand ça commence à 14ans…
La plus grosse difficulté pour la jeunesse, c’est qu’elle n’a pas d’avenir. Ce que je veux dire par là, c’est qu’ils vont peut-être à l’école et faire des études mais ça s’arrête là. Les projets qu’on peut avoir nous, nos activités en dehors des cours qui nous font vivre des expériences, nos possibilités d’aller à l’étranger pour étudier. Ils n’ont pas tout ça. Ils reprendront le boulot de papa, ou bien ils seront vendeurs dans la rue car ils ne termineront pas leurs études. Alors sombrer dans la délinquance, c’est un chemin facile à emprunter lorsque l’on a rien qui nous tire vers le haut.
Les jeunes de « L’école de vie » on une mission, dans une prison de mineurs.
(Ils séparent quand même les plus âgés des plus jeunes). Ils partagent avec eux le temps d’une matinée. Ils m’ont proposé de venir. C’est un peu le principe d’une maison de correction. Ils sont libres de leurs mouvements, ils peuvent se défouler dehors, en jouant au basket, au foot, et ils sont plutôt bien traités. Les gardes avec qui j’ai pu échanger quelques mots étaient bienveillants envers eux. Ils reçoivent des cours de temps en temps. La prison est à ciel ouvert, ils dorment en dortoir. On m’a parlé des vraies prisons des Philippines. Ce n’est pas la même chose. Ils ont 20m² à plus de 70 personnes, ils dorment là, ils mangent là, ils font leurs besoins là. Ils dorment debout, ne se nettoient pas et restent absolument immobiles pendant des mois et des mois.
« Second Chance », c’est le nom de la maison de correction. Je trouve ça beau comme nom pour un lieu pareil.
Ça ne m’a pas paru être un endroit abominable violent et rempli de monstrueux gamins coupables de crimes. J’ai parlé avec eux, j’ai rigolé avec eux. Ils ont mis le karaoké en route avant qu’on s’en aille, ils avaient le sourire aux lèvres. Ils ne demandent qu’à être entourés, de recevoir de l’affection, et puis d’être écoutés. Et pourtant, ils ont tué, ils ont commis des crimes, ils sont délinquants. Mais ils restent des ados. Paumés, perdus, sans repères, qui tentent de survivre dans une société violente, démunie, pauvre et avec peu d’échappatoire…
Je suis régulièrement invitée à déjeuner ou à dîner avec des jeunes que je rencontre. Ils sont incroyables ces philippins, j’ai l’impression de les connaitre depuis toujours tellement ils sont accueillants !
Ils ont beaucoup de groupes d’amis, très organisés. Ils prévoient des repas régulièrement, des sorties… A chaque fois qu’ils se voient ils prennent le temps de faire un tour de table pour que chacun puisse partager ce qu’il désire. C’est assez bluffant ! Ils ont une façon de s’exprimer entre amis qui m’est totalement inconnue. C’est particulier, mais on y trouve un intérêt. Personne n’est mis de côté tout le monde partage ce qu’il pense. Chacun a réellement sa place. Il n’y a pas une semaine où on ne me propose pas quelque chose. C’est tellement agréable d’être intégrée si vite.
Les responsables de l’ONG « Enfant du Mékong », avec leurs volontaires m’ont proposé hier de passer l’après-midi avec eux. Ils ont fait un jeu de stratégie géant. C’était à mourir de rire ! Ils testent ensemble des activités qu’ils peuvent ensuite proposer aux scolaires qu’ils hébergent dans les centres. Je vais peut-être donner quelques cours d’anglais à l’un de leurs fils prochainement.
Je ne cesse de découvrir, de nouvelles personnes, des paysages, un pays, une ville, une culture si loin de ce dont j’ai l’habitude.
Ça secoue, mais c’est tellement beau !
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Le prochain départ est pour Santo Domingo, dans les terres, las sierras. Comme je m’en rapproche, je pourrais écrire à Erik, colombien à Otavalo, se situant encore plus au centre du pays et quelques heures plus au nord, si j’avais été prête à me poser 1 mois pour un volontariat (dont je rêve depuis trop longtemps!); bien sûr, cette route de vie et ses possibilités ne me rencontreront jamais. Je choisis de continuer jusqu’à la ville frontière de Tulcan, avec une attente de plusieurs heures en gare. J’y arrive demain au petit matin et j’ai ainsi une nuit dans le bus, j’avais eu la naïve idée d’y dormir.
« Si la lumière de la vie devait s’éteindre en moi, mon ombre continuera à parler »
Ecuador... Je te quitte en marchant. J’ai une pensée furtive pour Jonathan avec qui ce grand chamboulement empli de belles réalités avait débuté. La liste des compagnons de route s’allonge mais pas leur durée dans ce voyage qu’est ma vie... ce qui me laisse un goût amer, un sentiment négatif comme si, encore et toujours, je ne réussissais pas à me réaliser parfaitement; de se lier est une clef du bonheur. Il me reste donc du travail devant moi !
J’ai très froid, je suis éreintée et tous mes plans se voient contrariés : pas d’hôtel à moins de 10 ou 12$ or il ne m’en reste plus que 8 et je refuse d’aller à un distributeur plein de taxes, et pas non plus de bus qui traverserait directement la frontière, on veut me faire payer un taxi excessivement cher... je me pose sur un banc, il n’est même pas 7h du matin et je fume tout en cachant ce qu’il me reste pour passer la frontière, dans le pire des cas si je voyais qu’il y avait une douane (ce qui n’était absolument pas le cas lors de mes précédentes expériences aux frontières équatoriennes ) qui fouille et vérifie les affaires, j’aurais juste à jeter mon précieux, il ne me reste plus grand chose, de toutes manières ! J’entreprends ensuite la marche, sacs sur le dos et sur le ventre celui plus petit qui me sert pour ce dont j'ai besoin facile d'accès. Tout en profitant de mes taffes si matinales dans une ville entourée de presque hautes montagnes vertes, les rares passants sont emmitouflés dans de jolis ponchos colorés et je vois la vie locale débuter petit à petit. Je croise évidement des migrants, signe que la frontière a débuté sa journée. Me voici dans le centre, le prix du taxi a plus que grandement chuté pour à peine 1 km ou 2 ! Ça y est, je suis résolue. Je monte devant et on charge deux autres personnes à l’arrière. Comme toujours, dans tout transport, mes pensées volent, s’envolent et tourbillonnent !
Ce poste frontière est réputé pour sa situation catastrophique au regard des vénézuéliens y ayant établis camp. Il y a des enseignes Croix-Rouge sur les bâches, on voit passer des familles avec leur brosse à dent à la bouche tandis que le sol est jonché de ce qui est utilisé pour dormir comme couvertures, cartons et autres journaux et matériaux en tout genre. C’est moins triste que ce que l’on se représente; probablement dû à l’heure matinale, je passe plus que rapidement ! Quitter l’Ecuador puis entrer en Colombie est tragiquement ironique de facilité, alors que je suis entourée de situations désespérées. Impossible de choper un bus, encore et toujours donc je marche. On pense que je suis vénézuélienne, ça aussi ce n’est pas très nouveau, je vois combien on me mire plein de jugement (quelque soit la nationalité d'ailleurs car les vénézuéliens me soupçonnent d'être des leurs) et combien il n’y a rien à faire qu’avancer. La ville d’Ipiales se trouve à quelques kilomètres en montée, personne ne me prendra en stop ainsi, aux abords de mon point d’arrivée, je repère une station service gardée par des militaires armés. Gentil rappel à l’ordre : déjà c’est la Colombie, la violence et la criminalité sont tristement célèbres, et comme souvent dans ce cas de figure, la population profondément terrorisée aime en rajouter, on s’enferme dans ce cliché « attention c’est dangereux ! » et puis ensuite, le territoire est traversé par le flux migratoire de la politique du gâchis fuyant l’horreur du Venezuela sous le coup d’une dictature militaire qui s’engraisse joyeusement des ressources nationales pour mieux laisser son peuple dans la misère, affamant ses gens. J’aurais tellement aimé voir ce pays ! Chaque personne qui en venait (à l’exception de certaines femmes mais passons) possédait une douce intelligence, une curiosité joviale et un cœur tendre à partager son histoire et la mienne, à l’opposé évidemment de l’image de pauvres être si sales et tristes comme présentés par les médias qui aiment cette sensation crée chez leurs spectateurs brainwashés... tsss ! Mais passons. Je me fais ouvrir les toilettes, j’en profite pour me passer un coup sur le visage et je reprends la route dont le trafic s’intensifie progressivement jusqu’au centre-ville où je petit-déjeune en payant non pas en pesos colombiens (que je ne possède pas encore) mais en dollars dont je souhaite finir de me débarrasser.
J’atteins enfin le terminal de bus de cette ville frontière chaotique mais fonctionnant malgré tout de son mieux et j'y paye ici aussi en dollars pour Pasto, ville un peu plus au nord et dont j’espère que l’ambiance sera meilleure. Il doit être quasiment midi. M’attend une route pavée d’embûches mais dont la beauté est touchante entre montagnes creusées de rivières et une végétation toujours aussi dense. Peut être un peu moins certes mais toujours magnifique !
Une fois arrivée, j’appuie mon mochila contre une rembarde le temps de fumer et il n’en faut pas plus pour que l’on vienne m’apalguer : un vendeur de friandise, avec qui discuter très posément, il m’offre un bonbon à la menthe, insistant un peu : je n’en voulais pas car, premièrement, je n’ai rien à lui donner en échange (ok, c’est ce que je dis et mens puisque j’ai retiré avant de prendre le bus) c’est surtout que je n’aime pas ca ! Je grimpe dans l’un des taxis face à moi, lui aussi est tout ce qu’il y a de plus cordial et me parle, le temps du trajet, de sa ville, sa terre jusqu’à me déposer en face de la porte de l’hôtel « Lucho libre » repéré grâce à IOverlander. On m’ouvre la porte directement alors que je suis encore en train de payer et dire au revoir à mon chauffeur, c’est un petit suisse à lunettes très enthousiaste et excité par la tournure sur le point de changer sa vie : après avoir donné son temps et beaucoup d’efforts, il ferme l’hotel dans deux jours. Je m’y serais pourtant bien installée un peu plus longtemps mais ainsi va l’aventure, n’est-ce pas !
On discute énormément et en français ! Je suis épuisée mais il est si bon de pouvoir communiquer aisément et normalement, de la jovialité communicative comme tout ! J’apprécie très grandement tout ce confort, au delà du matériel comme la douche chaude (très propre), un grand lit confortable (mais une prise électrique un peu loin, s’il me faut porter un jugement objectif), du wifi parfaitement rapide et surtout cette cuisine immense qui me fait sentir comme à la maison ! Cette dernière est toute équipée et paraît quasi neuve dans sa propreté (Suisse ? Vive les clichés pour une fois !) donc j’en profite, de plus, il y a une tienda à quelques pas pour les légumes tandis qu’une rue plus haut se jonche un immense centre commercial avec au RDC un supermarché pour des yaourts et du sucre ainsi qu’une petite surprise fort agréable de feuilles de Nori, l’algue asiatique pour les sushis, makis et autre gimbap; bref de quoi entourer mes légumes dans une feuille salée, croquante et délicieuse ! Je m’achète aussi de petits arepas (les crêpes vénézuéliennes que j’ai découvert depuis l’Ecuador, nottament à Quito où elles étaient faites maison par la dueña de l’hôtel ou à Manta par la colombienne Alexandra) très épais et à base de crème et fromage! Le paquet de 20 me fera quelques jours à peine, à raison de 4 pour un repas. Je fume sur la terrasse. Aurais-je oublié de mentionner le café à volonté ? On me dit qu’il provient d’une culture appartenant à une conaissance et qu’il se trouve quelque peu brûlé lors de la torréfaction, je n’y vois que du feu et m’en abreuve abondamment ! Je me repose, vraiment beaucoup et ne fais quasiment rien d’autre jusqu’à ce qu’il soit le moment du départ, je suis la dernière et la porte se ferme, probablement à jamais ou du moins pour cette séquence de vie. Un câlin quand même et une photo; puis me voici à la rue dont, au coin, il y a la station service que j’ai repéré et d’où je prévois de tenter du stop (bien qu’en ville, ce soit toujours très chiant ! Pourquoi l’homme devient si insupportable lorsqu’il se trouve dans un environnement de béton, tout pensé pour son confort ?) sans succès, j’essaye au feu rouge ensuite, on préfère me donner des sous, ok. On me regarde vraiment très mal et mon humeur en prend un sacré coup !
Je continue à un autre feu, j’alpague chaque voiture l'une apres l'autre mais rien n’y fait. J’avance encore un peu sur ce grand boulevard direction le nord. Une nouvelle station service me voit échouer tout autant jusqu’à ce que je me résolve à prendre un taxi : 12 000 pesos, soit 4€ jusqu’au péage d’où j’espère mieux m’en sortir.
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