#elle ne peut plus reculer
Explore tagged Tumblr posts
Text
J'ai besoin de parlerparlerparler pour m'enlever cette boule au ventre alors que j'ai déjà énormément parlé
Sur le moment la boule part mais dès que je m'arrête elle revient mais rien que le fait d'écrire ça m'aide purée ça fait du bien limite j'ai envie d'écrire pour ne rien dire en fait dès que je m'arrête de parler et d'écrire je réfléchis trop et des petites pensées autodestructrices arrivent beurkbeurk en 2024 il s'agirait d'arrêter surtout quand on est une bombe atomique comme moi avec un cœur beaucoup trop gros pour mon buste tout frêle
Ce qui est fou c'est de malgré tout savoir que c'était pas l'homme de ma vie et que j'avais aperçu des red flags que je me suis bien retenue de dire ici pcq j'avais la flemme qu'on me dise de fuir mais d'être quand-même blessée genre pourquoi et en plus j'ai aucune raison d'être blessée pcq on a jamais été clair genre j'arrive pas vraiment à savoir où ça me touche exactement, est ce que c'est pcq j'ai archi pas confiance en moi que ça touche à mon ego de me dire que j'étais pas aussi spéciale que je pensais être pour lui? Ça me fait flipper d'avoir fait tout un plat de notre relation genre wtf c'était un plan cul faut se calmer j'ai carrément fait un compte où je parle de lui mais beurk arrêtez moi quoi c'est fou de s'emballer comme ça et puis en même temps il a vraiment agi à l'inverse de mon connard d'ex et ça m'a redonné confiance en moi et je peux pas non plus effacer ça et tous les bons moments et en vrai oui ça sert à quoi d'effacer les bons moments peut être qu'il faut juste que je me contente de ce qu'on a vécu sans penser aux autres meufs pcq peu importe le reste ce qu'on a vécu c'était beau et je sais bien que s'il vient vers moi me faire un câlin c'est pas faux genre ça reste une envie de lui faut surtout pas que je me dise que tout était faux pcq c'est pas vrai aller ça va aller franchement tranquille
La fin sonne si faux mdr mais en vrai je suis sûre que ça va vraiment aller, faut juste que j'accuse le coup et en vrai je suis teellement contente qu'on ait mis les choses au clair
Ma seule question maintenant x'est est-ce que je continue la relation en sachant qu'il verra d'autres meufs? Pcq j'ai l'impression que je pourrais pas me passer de l'attention qu'il m'apporte sur le moment et d'un autre côté je me dis mtn que je sais tout je peux prendre du recul sur ses messages genre vivre ma vie sans les attendre h24 pcq ce qui est positif quand même là dedans x'est que hé crois être plus attachée à ses comportements que lui en lui-même pcq il est vachement égocentrique et trop cash et j'ai horreur de ça je sais qu'on serait pas bien ensemble enfin ce serait explosif et vous allez me dire pourquoi tu voulais lui avouer tes sentiments à la base alors bah écoutez je me suis dit one life jsp ce que ça va donner mais je veux tester ce qui est bien sur ce compte c'est qu'on remarque vraiment à quel point je suis instable après ob se demande pourquoi il m'est impossible de rencontrer des gens ici pcq y a des gens qui se considèrent comme fou ici mais je dois tenir la palme d'or je vous jure ptn quelle instabilité de merde
(17/05/2024)
22 notes
·
View notes
Text
Lors de ma première relation j'ai pensé -à tort avec du recul- que l'amour c'était la démesure. Que la passion, l'intérêt, l'appréciation, l'envie, les sentiments ne pouvaient exister que par le prisme de l'immodération. Je devais avoir mal au ventre d'amour, la gorge nouée à l'idée incessante de perdre l'objet de mon désir. Que si je n'étais pas amoureuse à m'en rendre malade c'est qu'alors je ne l'étais pas. Ça m'a poursuivie longtemps et ça m'a même peut-être gâché des occasions. J'ai cru qu'il fallait que je sois à bout de souffle. Que je me sente sur le file pour ressentir vraiment. Je me suis épuisée à aimer, c'était pas trop, on aime jamais trop, c'était mal, je ne comprenais pas où mettre le surplus. C'était comme nager à contre courant, possible mais pas durable. Aujourd'hui, je suis plus nuancée. Je ne sais pas si je suis amoureuse de mon copain actuel, ce qui peut biaiser mon propos, mais je ne ressens pas cette outrance. Cette urgence d'aimer et d'être submergée par tout cet amour. C'est tellement plus apaisant quand c'est calme. Quand on se rend compte que c'est là mais que ce n'est pas douloureux. Que la douleur ne fait pas vraiment partie de l'amour. Que pour aimer, il ne faut pas impérativement souffrir. J'ai cru qu'il le fallait car c'était mon seul moyen de vérifier l'authenticité de mes sentiments. Le fait est que maintenant, je connais les enjeux mais je sais que c'est plus sain et positif pour moi si je n'aime qu'à hauteur de ce que je peux aimer. En effet, ça peut faire peur. Qu'est ce qui me permet de dire que j'aime si je ne ressens pas les extrêmes ? Comment graduer des émotions qui ne me compressent pas le coeur ? Sont-elles là s'ils sont à peine audible ? Le silence est la paix ou l'absence ? Le silence prend toutes les voix, tous les tons, exprime toutes les émotions, c'est le contexte qui permet de trancher. Je me sens tellement mieux de n'être qu'exposer qu'à des douches tièdes et plus froides. Souvent je me dis que c'est peut-être parce que je n'aime pas à nouveau, puis, plus rarement, je me dis qu'il serait temps d'accepter qu'aucun amour ne se ressemble et que c'est sûrement l'expression différente de mes sentiments. Je me dis aussi qu'il y a des gens qui nous intéressent et d'autres qui nous obsèdent, je suis peut-être dans l'autre camp et c'est pas plus mal. Un jour je saurai ce que ça veut dire cette façon d'aimer mais là, je ne me pose pas plus de questions. C'est juste tellement plus reposant de ne pas être profondément amoureux.
18 notes
·
View notes
Text
Les créatures
On en sait peu sur les créatures.
Personne ne sait quelle est leur véritable apparence. Elles sortent la nuit tombée, adoptent le physique et la voix de personnes familières à chaque habitant de Derry. Elles peuvent être des reliques de votre passé, proche décédé, personne que vous avez laissée en dehors de Derry. Mais parfois leur présence est plus trompeuse car elles prennent la forme d’un voisin, d’un camarade, parfois même du shérif ou du pasteur. Elles semblent toujours savoir ce qui vous fera réagir, aussi leur apparence vous est-elle personnelle mais rarement la même.
Elles frappent aux portes et fenêtres closes, parlent d’un ton doux et rassurant pour vous convaincre de les laisser entrer. Lorsqu’elles arrivent à pénétrer dans la pièce, elles dévorent celles et ceux qui s’y trouvent, en laissant derrière elles un corps affreusement mutilé, vidé de ses organes et de son sang. À partir du moment où elles sont à l’intérieur, plus personne ne peut en réchapper.
Elles s’adaptent à toute situation : vous proposer de l'aide si vous êtes blessé·e, vous demander asile si vous êtes seul·e chez vous. Impossible, dès qu’il fait nuit, de faire la différence entre une personne réellement dans le besoin et une créature. Afin d’éviter toute tentation, il faut calfeutrer toutes les ouvertures la nuit venue pour ne pas les voir. S’il y a des personnes dépendantes ou trop jeunes pour tout à fait lutter contre la tentation, clouez les fenêtres.
La seule manière de ne pas subir leur attaque : ne les laissez pas entrer. Elles ne sont pas capables d’ouvrir elles-mêmes une porte ou une fenêtre closes, et doivent donc attirer leurs victimes pour agir à leur place. Attention ! Elles profiteront de la moindre ouverture pour s’y engouffrer.
Elles sont rusées et ont l'air agréables lorsqu'elles s'approchent de vous, tout sourire, des mots gentils plein la bouche, mais surtout, SURTOUT ! Ne les laissez pas faire, fuyez, elles n'aiment rien tant que la chasse, mais c'est votre seule chance d'y échapper !
A Derry, tout le monde n’est pas d’accord sur la façon de les nommer. Le plus souvent, on les appelle les choses, mais certains préfèrent monstres, créatures ou fantômes - d’autres trouvent des noms plus originaux.
Vous pouvez formuler toutes les hypothèses sur la vérité qui se cache derrière ces choses. Personne n’a jamais rien découvert et les rares qui connaissent la vérité ne sont plus de ce monde pour la partager.
Il n’existe aucune religion, croyance ou acte spécifique qui permet de chasser les créatures. Aucun rite, aucune prière ne vous sauvera d’elles. Elles paraissent insensibles à tout type de blessure : leur tirer dessus ne les fait pas reculer, et elles ne semblent pas saigner.
La coutume veut qu’on mette un talisman gravé dans chaque bâtiment afin de s’en protéger. Personne ne sait vraiment si ces gri-gri ont un effet réel ou non, mais d’aussi loin qu’on s’en souvienne, les gens de Derry les utilisent.
Elles s’attaquent parfois au bétail, poules, vaches, cochons et les laissent en morceaux dans tout le champ… N’oubliez pas de les rentrer, parce que si on s’entend généralement sur la fréquence des agressions d’animaux, souvent les nuits sans lune, il y a déjà eu des incidents non prévus.
Il est possible de s’aventurer dehors de nuit, mais à vos risques et périls.
#french rpg#forumactif#projet rpg#rpg français#from epix#midwestern gothic#forum francophone#projet rp#les créatures#fuyez#annexes
28 notes
·
View notes
Text
Tu es Gay ?
J'étais étudiant et mon éducation avec ma soeur et Christine m'avait permis de goûter tous les plaisirs des deux sexes. J'avais eu le plaisir de faire l'amour avec Christine à quelques reprises lors de nos jeux de l'après-midi, sur leur demande à toutes les deux. Mais… Je n'avais pas encore eu de relation sexuelle avec une fille en dehors de notre cercle intime. L'occasion s'est présentée avec ma première chérie, rencontrée à l'Université. Le souci, vous vous en doutez, était que sous mes dehors de garçon "normal", j'étais plutôt féminin. Dans l'armoire de ma chambre d'étudiant, il y avait peut être deux ou trois slips de garçon mais ils étaient perdus au millieu des petites culottes, des petites jupes et robes, des collants et de mes nuisettes ! J'avais presque autant de vêtements de fille que de garçon et beaucoup plus de lingerie. C'est dans ce cadre, en fin de soirée, que j'ai reçu ma première chérie dans ma chambre. Je ne lui avais rien dit par peur de la moquerie (j'y avais déjà eu droit à la piscine) et j'avais un peu honte aussi. C'est lorsqu'elle a déboutonné mon jean qu'elle a eu la surprise. Elle a découvert une culotte de coton blanc décorée de dentelle et de petites fleurs qui couvrait mon sexe presqu'entièrement épilé. Elle a eu un petit mouvement de recul et elle m'a dit : " Tu es gay !" Non, bien sûr que non ! J'aime trop les filles et j'aime me sentir bien dans mes dessous ! lui ai-je répondu. Craignant qu'elle parte, je lui ai demandé de m'écouter et je lui ai raconté mon histoire, mes apprentissages… ma vie cachée. Cela a pris un peu de temps et peu à peu elle s'est rapprochée de moi et elle a repris son exploration de mon jean. Nous avons ensuite fait l'amour et je pense que je lui ai donné du plaisir. Mes enseignements reçus de ma soeur et Christine m'ont permis de savoir comment m'y prendre. Nous sommes restés ensemble ensuite pendant quelques semaines nous avons partagé beaucoup de choses, à commencer par mes culottes qu'elle adorait m'emprunter !
******************************************************************
You're gay!
I was a student and my education with my sister and Christine had allowed me to taste all the pleasures of both sexes. I had had the pleasure of making love with Christine a few times during our afternoon games, at their request. But… I had not yet had sexual relations with a girl outside our intimate circle. The opportunity arose with my first sweetheart, whom I met at the University. The problem, as you can imagine, was that under my "normal" boy exterior, I was rather feminine. In the wardrobe of my student room, there were perhaps two or three pairs of boy's briefs but they were lost in the middle of the panties, the little skirts and dresses, the tights and my nighties! I had almost as many girls' clothes as boys' clothes and much more lingerie. It was in this context, at the end of the evening, that I received my first sweetheart in my room. I hadn't told her anything for fear of being mocked (I had already been mocked at the swimming pool) and I was a little ashamed too. It was when she unbuttoned my jeans that she was surprised. She discovered a pair of white cotton panties decorated with lace and little flowers that covered my almost entirely shaved sex. She took a step back and said to me: "You're gay!"
No, of course not! I like girls too much and I like feeling good in my underwear! I answered her. Fearing that she would leave, I asked her to listen to me and I told her my story, what I had learned… my hidden life. It took a little time and little by little she got closer to me and she resumed her exploration of my jeans. We then made love and I think I gave her pleasure. My lessons from my sister and Christine allowed me to know how to do it. We stayed together for a few weeks and shared a lot of things, starting with my panties that she loved to borrow!
7 notes
·
View notes
Text
Le chemin de la voyageuse
La brise chaude de Jérusalem caressait les murs des remparts de la cité, tandis que la silhouette élégante d'Alix se faufilait dans les ruelles étroites. Le crépuscule avait enveloppé la ville de sa lumière dorée, et elle savait qu'elle ne pouvait plus reculer. Son destin l'attendait au palais du roi Baudouin et elle était déterminée à accomplir son destin.
Alix avait réussi à gagner la confiance des serviteurs du roi et à se frayer un chemin jusqu'à sa chambre. Lorsqu'elle posa les yeux sur le jeune monarque affaibli par la maladie, elle ressentit une profonde tristesse et une compassion infinie. Sans hésiter, elle mit en œuvre ses connaissances médicales modernes pour soulager les symptômes de Baudouin et apporter un souffle de vie à son corps meurtri.
Les jours passèrent, et Alix fut étonnée de la rapidité avec laquelle Baudouin se rétablissait sous ses soins diligents. Le roi lui accordait son entière confiance, ignorant la véritable origine de la mystérieuse guérisseuse qui avait rejoint son entourage.
Pourtant, un matin, Alix disparut sans laisser de trace, laissant Baudouin désespéré et tourmenté par son absence soudaine. Il chercha partout, fit interroger les villageois, les commerçants, les voyageurs, mais aucun ne semblait avoir vu ou entendu parler de la jeune femme qui avait apporté un rayon de lumière dans sa vie sombre.
C'est alors qu'il découvrit une lettre soigneusement pliée sur son lit, ne contenant que quelques mots : "Sois un grand roi". Intrigué et ému par ce message énigmatique, Baudouin comprit que la disparition d'Alix était peut-être un signe du destin, sa maladie avait disparu et désormais il devait régner. Il pouvait régner.
Et tandis que le soleil se levait sur Jérusalem, Baudouin IV se tint debout, l'esprit rempli de détermination et de gratitude envers la mystérieuse femme du 21e siècle qui avait croisé son chemin et lui avait offert une lueur d'espoir dans l'obscurité de son existence.
10 notes
·
View notes
Text
@vinstinx
Okay, donc j’ai réfléchi sur le parallèle entre Manifeste d'Orelsan et The Art of Peer Pressure de Kendrick. C’était assez difficile de trouver comment s’y prendre. Comme tu l’avais dit, il n’y a pas vraiment un lien très concret dans les paroles que je pourrais montrer juste comme ça et dire – ah ! ça se ressemble, vous voyez 👉 !!
Je sais pas de quoi Amin et Hugo ont discuté, alors j’espère que je vais pas répéter les mêmes trucs :D Je suis pas sûre si ce que j'ai écrit soit trop prétentieux ou au contraire complètement osef, mais let’s gooo :
1) Le cadre narratif
Tous les deux sont en train de décrire une histoire alors évidemment y’a des procédés similaires de narration. Mais en même temps ils différent tellement dans le fond de l’histoire que je trouve toutes les similarités assez superficielles. Ou pas superficielles, mais juste pas très surprenantes, vu qu’il serait difficile de les éviter.
Par exemple, ils mentionnent tous deux l’heure qu’il est, ils intègrent l'agitation de l'environnement dans la musique (sirènes de police, etc.).
Mais 2) Le fond
Le raisonnement me semble totalement opposé. La façon dont Orel abord l’histoire est beaucoup plus individualiste que celle de KDot. Et ça a du sens, parce que KDot parle de la peer pressure, ce qui implique que ses potes sont décrits comme une masse (même si la description est vraiment concrète et détaillée !) – ils se contrôlent les uns les autres. Il y a un seul point de vue (the homies) contre ses pensées intérieures.
En revanche, dans Manifeste y’a littéralement une foule mais en même temps il me semble que chacun fait ce qu’il veut et il n’y a vraiment personne pour les unir. Je trouve ça intéressant que dans TAoPP, ils ont un langage commun (« speakin' language only we know ») tandis que dans Manifeste lui et Mathilde ne s’écoutent pas (« J'me sens agressé, j'y mets d'la mauvaise foi/ J'dis deux-trois trucs un peu réac', elle m'ignore, elle fait des snaps »). Oui, il s’entend bien avec Mickey mais seulement sur les choses du passé. Y’a pas vraiment du progrès.
Et donc, la communication collective peut pas vraiment mener à l’action contrairement à TAoPP où le langage est capable d’être persuasif et convaincre KDot à aller contre ses principes.
Dans Manifeste, je trouve que c’est l’action elle-même qui pousse à l’action d’autre. Alors certainement, c’est par la parole de France qu’il se sent convaincu. Cependant, je pense pas qu’il s’agit d’une communication ordinaire où les deux parties sont des participants actifs. Plutôt qu’une communication, je le vois vraiment comme si Orel observait France travailler, souffrir, se battre avec le système etc. – c’est finalement pas un débat, mais comme s'il était un témoin, un fantôme à côté d'elle. Les actions de France qu’il voit le persuade.
Bref :
TAoPP – collectif, les idées de KDot vs. les actes de ses amies (mais tout le monde se comprend)
Manifeste – individualiste, tout le monde a ses propres idées (ils se comprennent pas mais quand même pensent qu’ils ont le même but)
3) La fin
Pour moi, les deux chansons nous laissent au plus haut point de la crise. Beaucoup de choses merdiques se sont déjà produites mais je pense que ce n’est qu’après la fin qu’on arrivera à un point vraiment critique. C’est-à-dire, ce sera le point où on devra faire face aux conséquences de l’explosion, pour ainsi dire.
Je sais pas si c’est pas trop tiré par les cheveux, mais j’ai envie de dire que les chansons suivantes (dans les albums respectifs) continuent de manière similaire, dans l’esprit au moins. D’après moi, Money Trees et L’odeur de l’essence ont toutes les deux décidé de prendre du recul. Et c'est à partir de ce point de vue omniscient, d'en haut, qu'ils veulent résoudre les problèmes des chansons précédentes (ou juste méditer et réfléchir aux prochaines étapes).
4) Autres
T’as mentionné les paroles « me and the homies » et « j’suis dans la manif ». Je sais pas exactement à quel aspect t’as pensé, mais j’y vois surtout une ressemblance par rapport au rythme/son. « Me and the homies » comme « j’suis dans la manif » ont tous deux 5 syllabes, et même les voyelles dans chaque syllabe se ressemblent : schéma très approximatif [i]-[a]-[a]-[a]-[i] (je connais IPA et je pourrais le transcrire phonétiquement hein, mais ptet les sons sont plus évidents comme ça lol).
Voilà, c’est tout :D
#si quelque chose a pas de sens (ce qui est très possible on va pas se mentir)#n'hésite pas à me demander de préciser !! et j’aimerais bcp connaitre ton point de vue donc si tu veux écrire une dissertation aussi#j'en serais ravie ^^#orelsan#kendrick lamar
9 notes
·
View notes
Text
Le rappel de Mai 68 fait remonter à ma mémoire d'autres mois de mai.
Mai 40. Mon père s'évanouit en apprenant les nouvelles terribles de l'avancée allemande. Les premiers réfugiés arrivent. La valse des voitures officielles commence. Le gouvernement se replie sur Bordeaux. C'est l'affolement. Le monde de nos parents s'effondre. Tout ce qui paraissait établi, solide, solennel, respectueux, implose en quelques semaines. Nous avons dix-huit ans et nous apprenons que le pouvoir est mortel et que les puissants sont fragiles !
Mai 45. Dans une baraque d'un camp de concentration, j'agonise parmi les cadavres. Une villageoise allemande entre, puis recule devant le spectacle du charnier. Des insultes l'accueillent. Elle me regarde avec pitié et peut-être une forme d'amour. Je sombre dans le coma. Trois semaines plus tard, je suis autorisé à sortir de l'hôpital pour la première fois. La ville de Magdebourg est défoncée par les bombardements. Cauchemar, étonnement… Sur notre convoi de mille déportés, nous sommes une poignée de rescapés. Où sont les mois de mai de notre enfance, insouciants et gorgés de sève ? Nous avons vingt ans et nous portons déjà trop de morts.
Mai 54. Avec mes camarades, nous suivons avec douleur et colère la chute de Diên Biên Phu. Derrière chaque article, nous voyons un visage, un ami, des souvenirs de parachutage ou d'embuscades à la frontière de la Chine. Je reviens au Tonkin. L'avion atterrit à Hanoï, le temps d'une escale. Je dois prendre le commandement de ce qui reste du 1er BEP. Je marche une soirée et une nuit dans cette ville tant aimée, suspendue entre deux mondes, plus belle encore que dans mon souvenir. C'est la nuit du Vietnam, envoûtante, bruissante, faite de frôlements et de chants murmurés. Une part de nous-mêmes restera là, toujours, je le sais.
Mai 58. Dans le palais du gouverneur à Alger mis à sac par les insurgés, je vois mon patron, le général Massu tenter de contenir la foule. La passion est palpable. La IVe République est à bout de souffle. L'armée est prise dans un terrible engrenage. Je suis inquiet. Le 16 mai, encouragée par les militaires, une manifestation de musulmans s'avance vers le Forum. Des pieds-noirs les attendent. Lorsque les deux cortèges se rencontrent, des clameurs s'élèvent, des accolades sont rendues. Les martinets volent haut dans le ciel pur d'Alger. Je pleure de bonheur. La Résistance, la déportation, trois séjours en Indochine, l'Algérie, Suez… Les épreuves de notre génération semblent soudain justifiées.
Mai 61. Dans une cellule de la prison de la Santé, je prépare mon procès. Lors du putsch d'Alger, j'ai suivi le général Challe et je suis devenu un officier rebelle. Dans les jours suivants, je peux être fusillé ou lourdement condamné. Je ne cesse de faire et refaire l'engrenage des événements, des rencontres et des engagements imbriqués qui m'ont conduit entre ces murs. Alors j'écris, je lis, je fixe des heures durant le mur lépreux, je pense à ces hommes que j'ai entraînés dans la révolte. C'est un mois de mai lourd et sombre. La beauté et le ciel appartiennent à d'autres.
Mai 68. Responsable du personnel de plusieurs usines dans la région lyonnaise, je porte un costume civil après cinq ans et demi de détention criminelle. L'usine est en grève. Comme à Alger dix ans plus tôt, l'esprit de révolution souffle sur les hommes. J'en connais les dangers et les illusions. Mais je comprends en partie cette jeunesse qui porte l'espérance d'un monde meilleur.
Les mois de mai se confondent désormais dans ma mémoire. Comme tous ceux qui ont eu vingt ans, il y a si longtemps, je vois chaque année à cette époque renaître les souvenirs entremêlés. Des ombres nous accompagnent : espérances fracassées, camarades oubliés, engagements incompris, souffrance du corps usé. Mais le chant du monde est là, étranger à la lâcheté et à la cruauté des hommes. La beauté est fragile et mystérieuse. Des enfants passent dans la rue, courent dans le jardin. Tout leur est offert. Qu'en restera-t-il ? Tout nous a été donné. Qu'en reste-t-il ? Peut-être simplement le besoin de la contemplation. C'est l'éblouissement et l'espérance des derniers mois de mai.
Hélie de Saint-Marc . Le Figaro (Mai 2008).
5 notes
·
View notes
Text
Lire ou ne pas lire assez : telle est la question
Lit-on assez ? Une question à laquelle certain-e-s disent non, encourageant ainsi la quantité de lectures.
Il y a de cela un moment, je voyais circuler l'idée selon laquelle on ne lit "pas assez". Qu'il faut lire un certain nombre de livres pour pouvoir écrire, que les récits imagés, comme les BD, mangas, et autres formats semblables, ne comptaient pas. Il est peut-être nécessaire de faire quelques rappels.
Pour commencer, nous vivons dans une époque où la jeunesse est décrite comme une génération manquant de l'intérêt pour la "sainte" lecture. Cette affirmation n'a jamais été aussi fausse. Avec la naissance d'internet et des réseaux sociaux, la multiplication des plateformes de lectures, les partages de textes, les nouveaux outils de lecture comme les tablettes par exemple, les formats, nous n'avons pas connu une jeunesse aussi intéressée par la lecture. Déjà parce que la lecture n'est plus réservée qu'à une classe sociale, mais en plus de cela l'apparition de nouveaux outils et leur accessibilité est plus répandue de nos jours. Une des différences majeures, c'est qu'elle ne s'intéresse pas à la même littérature, du moins pas à la littérature qu'on peut imaginer.
Les livres "classiques" n'intéressent plus les gens comme avant, tout simplement parce que la société a évolué. Continuer de considérer l'objet livre, la littérature classique et une forme unique comme étant des critères qui valident ou non la légitimité à se dire écrivain-e, ou même lecteurice, c'est tenir une position plutôt conservatrice. Sacraliser l'objet livre et des textes anciens, c'est ce qui caractérise des idées qui ne vivent que dans le passé sans accepter que l'on puisse évoluer. Cela montre aussi un manque de recul sur le fonctionnement d'une société. Si ses outils, ses objets et ses moyens évoluent, de fait, notre manière de lire, manger, se divertir va évoluer aussi. Rien de bien révolutionnaire finalement.
De plus, la quantité de lectures dépend d'autres facteurs. Certains d'entre eux, selon les milieux et les personnes, ne sont pas considérés comme légitimes également. De même que pour le livre et la littérature classique, on tente par ce genre de propos de suivre, voire défendre, des normes sociales dans le milieu de l'écriture et de la littérature. Oui, il est normal de ne pas pouvoir lire cinquante livres par an et de ne pas le vouloir aussi. Oui, on peut aimer lire et écrire en lisant peu et être écrivain-e. Même si l'accessibilité de la lecture est plus répandue, elle n'est pas simple pour autant. Même si la lecture est davantage possible dans différents milieux sociaux, elle est beaucoup plus présente dans les milieux privilégiés parce qu'ils ont, comme le nom l'indique, des privilèges qui permettent d'accéder plus facilement et plus régulièrement à la lecture et à la culture de manière générale.
En fin de compte, la lecture n'est pas quelque chose qui ne se résume que par l'action de lire. Comme dit dans un précédent billet, il y a des enjeux sociaux à prendre en compte. Si le mot "écrivain" devient un titre réservé à une élite dont les critères arbitraires résident dans la quantité de lectures notamment, alors il ne restera de ce mot que l'idée qu'il faut lire toujours plus. D'où l'injonction régulière de lire souvent. Mais qu'est-ce que cela signifie lire dans ce cas ? S'il y a des "excuses" plus acceptables que d'autres, pourquoi les facteurs sociaux seraient dans ce cas moins légitimes alors qu'ils montrent des inégalités que l'on observe déjà sur différents plans ?
Lire ou ne pas lire assez : tout dépend des critères qui sont instaurés, et surtout par qui. Personnellement, je pense humblement qu'il faut cesser de défendre des idées qui tendent juste à créer des hiérarchies qui ne serviront qu'à rassurer celleux qui ont besoin de légitimer une supériorité inexistante pour taire l'existence de leurs propres privilèges. Elles tendent à nier les inégalités et à banaliser les oppressions en dénigrant des classes sociales. Ce mot n'est pas vulgaire, il décrit une réalité. Il n'y a pas de chance ou de volonté, il y a des facteurs à prendre en compte. En parler met mal à l'aise, parce que cela prouve que cette supériorité n'est pas innée, n'est pas à récompenser et encore moins à applaudir. Peut-être que dans l'imaginaire collectif, elle existe et qu'elle représente un idéal de réussite. Dans le monde réel, il s'agit en vérité que d'une illusion idéologique.
Lire autant que l'on souhaite, si on le souhaite. Et écrire autant qu'on le veut, si on le veut. Lire et écrire en s'amusant, en prenant plaisir de le faire, parce qu'on apprécie ces activités, et non parce qu'il "faudrait" le faire, c'est probablement cela que l'on devrait défendre. Qu'en pensez-vous ?
Merci pour ta lecture ! À bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
10 notes
·
View notes
Text
Non Uccidere il Pesce d'Oro
Julien Ash & Antonella Eye Porcelluzzi | Mahorka | 2024
1. Fin août, tard le soir, dans une zone balnéaire pas que jolie, qui bientôt se dépeuplera. Elle en a un grand souvenir d’autrefois, et d’autrement. Le temps transforme tout. Voilà. C'est la pleine lune. Sentiments contradictoires. Ou tout simplement l'un qui aimait plus que l'autre, ou plutôt l'une en l'occurrence. Retenir ou laisser partir, sempiternelle question. Retenir et soumettre, se rendre minable… Ou laisser partir — et mourir de tristesse sur une plage sale, couverte de cadavres de 8.6 et de 1664.
2. Heureusement, elle pouvait compter sur l’anesthésie du clubbing, l’illusion de la résilience, l’hypertrophie de l’ego, sage, autonome, conquérant… Des projecteurs dansaient au-dessus d’eux qui dansaient, tantôt fous dans la lumière, tantôt dévastés dans la pénombre. Une sensualité trouble pour dernier filet. Le contact de deux ou trois corps inconnus. Et dans l’inconscient déjà le germe du regret futur. Les lieux de fête sont des lieux de blues. C’est dans ce genre d’endroit que vomissait Gainsbourg quand il oubliait de porter son masque. Miroirs et rasoirs dans les couloirs, les toilettes… Mieux vaudrait peut-être faire couler le sang. Plutôt flinguer son flair est le choix dominant.
3. Dans l’enfance, dans son pays d’origine, les matinées étaient tendres, pétillantes, à peine perturbées par une brise ensoleillée. La vie n’était pas plus facile, mais avec le recul, on lui trouverait des côtés candides, sincères, authentiques… C’est parce que les gens de là-bas sont souvent morts à présent. Et parce que l’enfant qu’elle y était est morte également, d’une certaine façon. Elle y retournera un jour — pour y renaître encore une fois.
4. Elle fait partie de ceux qui ont un sens décalé de la chronologie. Son passé et son présent se réinventent constamment, en fonction de sa qualité de conscience ; et il n'y a jamais de travestissement. Tu vas voir. Tu vas entendre. Cela ne sera pas logique, mais cela aura le poids de l’évidence. Cela résonne depuis un lointain trauma. Scie circulaire et ouroboros. Éros et Thanatos. Yin et Yang. Cela a le ton du reproche et celui de la proposition franche. Cela prendra le temps qu’il faut. Suspension, vibration : harmoniques… Ce qui reste dans le cœur et le cerveau, bien après qu’a cessé la parole. Et voici bientôt que s’ouvre un passage. Le coulissement obscur des grandes portes métalliques — d’un paradis ? Patience encore. Ça y est, les anges trinquent, incontinents : une ola de coupes dressées, hémoglobine dyonisiaque — en l’honneur de leurs faiseuses persécutées. Puis dans un grincement de plomb et d’airain, la nuit de l’Autre se recroqueville sur eux.
5. Il existe une sonate au clair de lune, et nous voulons faire tout l’inverse, ou presque : une bourrée au soleil noir. Le moment n’est-il pas venu de faire basculer l’essence dans la structure, dans la sculpture — comme un poisson dans l’or ? Le moment de déverser l’Étoile condensée sur tous les réseaux ? Leur binaire pourrait devenir ternaire par notre seule volonté. Mais hélas, par derrière, au point limite de pénétration de l’interface, cette satanée nostalgie qui affleure… Comme un vinyle qui craque. Il nous faudrait être plusieurs. Mais comment éviter le délitement de ce qui se sépare ? Comment ne pas tuer le Poisson que l’on veut voir nager dans un métal en fusion ?
6. Révélé, un secret perd tout son pouvoir. L’important n’est pas ce qui est caché, ce qui est tu en soi, l’important n’est pas la clef du mystère, l’important est le souci de garder quelque chose, de le préserver, de le chérir — douloureusement. De la famille jusqu’à Dieu… Plutôt le silence qu’une lumière aveuglante. La blessure se chuchote, l’initiation se murmure, l’humilité se scande.
7. La faute était nécessaire, c’est elle qui a permis de sauver son monde. Au petit matin, comme un second printemps, la liberté s'est mêlée aux scintillements de la Méditerranée. Sur le port, les pêcheurs installent leur marché. Elle sourit à la puissance qui la dépasse, physiquement et intellectuellement, mais qui la propulse vers la vie, de tout son cœur rassuré. Rinçage des pavés à l’eau claire. Odeur de marée. Aux mâts inébranlables ne flottent plus que des voiles de mariée.
#auteur jordane prestrot#julien ash#antonella eye porcelluzzi#mahorka#aloïs l.#wolf city#pierre-yves lebeau#francis porte#2024#musique
5 notes
·
View notes
Note
franchement faut pas que tu te focalise sur ça tu es super jolie et en plus de tu as un charme qu n appartiens que a toi tu es unique
dans l'ensemble je crois que je ne me trouve pas si moche, pas si belle non plus mais ça fait un petit moment je crois que je me suis apprivoisée et que j'ai accepté que j'étais moi. petite je détestais mes épaules que je trouvais larges, masculines, trop carrées, d'un côté certains les admiraient (ma sœur par exemple qui elle n'aimait pas ses épaules qu'elle disait tombantes) et de l'autre côté des débiles (des garçons) me faisaient eux aussi remarquer que j'avais des épaules de mec, maintenant je m'en fiche, je les aime plutôt bien et j'ai remarqué que c'était pas tant mes épaules le problème à l'époque mais plutôt le fait qu'elles étaient le seul relief de mon corps (bon c'est peut-être encore un peu vrai ça) je n'aimais pas non plus mes sourcils que je trouvais trop épais, trop masculins (encore) on s'en est beaucoup moqué d'ailleurs mais toujours est-il qu'aujourd'hui j'ai fait la paix avec et que j'estime même que ce qui fait le caractère d'une personne et ce qui rend souvent les gens beaux selon mes critères ce sont les sourcils et les nez longs, gros, tordus, cassés..., je rêvais d'avoir des seins toute mon enfance et je me souviens jouer avec les fleurs de douches en les mettant sous mes tee-shirt en espérant avoir les mêmes plus grande et bon, je n'ai pas été gâtée à ce niveau là mais ils sont beaux (et percés)
je pourrais continuer encore longtemps avec tous ces petits trucs que j'ai appris à aimer mais il y a bien une chose avec laquelle je n'arrive pas à me réconcilier tellement c'est ancré en moi, tellement ça m'a (et ça me ?) pourri la vie et c'est ma peau. je crois que je me suis rendue compte seulement pendant le premier confinement qu'il y avait un vrai problème car avant ça me paraissait normal de me détester à cause de ça et de passer autant de temps à y penser, à l'observer, à la triturer. j'aime bien dire que j'ai une peau pourrie ou une peau à tendance pourrie ça me fait rire mais ça me fait pas rire en même temps car j'ai grandi à partir de l'adolescence avec un profond sentiment de dégoût envers moi-même, je ne voyais que des imperfections partout que j'avais le besoin irrépressible d'assainir, d'arracher, de cacher. j'ai le recul maintenant pour me rendre compte que rien de ce que je faisais n'était normal, passer autant de temps devant un miroir à tout scruter en me faisant mal à la peau pour me purger de tout ce qui était en trop le tout en me tordant dans tous les sens n'était pas normal, m'habiller en fonction de ce qui ne devait pas se voir n'était pas normal, refuser de sortir avec des amis car ils ne devaient pas voir ce que je ne pouvais moi-même pas voir n'était pas normal, me regarder dans chaque glace, y penser la journée et angoisser de l'état de ma peau n'était pas normal, croire que j'étais sale et que je devais décaper ma peau n'était pas normal, arrêter de manger certains aliments que j'adorais à cause de ma peau n'était pas normal blablabla. avec le temps ma peau est devenue bien plus jolie, mais l'obsession est toujours là et je me suis également rendue compte qu'elle était plus globale, je me suis arrachée des cheveux pendant longtemps quand j'estimais qu'ils n'avaient rien à faire là où ils étaient, je me suis arraché les sourcils très longtemps, mangé la peau de mes lèvres jusqu'au sang bien souvent, rongé mes ongles, arraché des croûtes et des poils que je ne pouvais pas voir, quelques fois épilé toutes mes jambes à la seule pince à épiler, c'est comme si j'avais besoin de laver mon corps de tout ce qui l'empêchait d'être parfait, mais en faisant toujours plus de dégâts, des sourcils disparus, des saignements qui ne s'arrêtent pas, de grosses cicatrices un peu partout. aujourd'hui ça va mieux, j'ai trouvé des techniques, je fais diversion mais je passe toujours beaucoup trop de temps à me regarder sous toutes les coutures matin et soir et à scruter le moindre détail pour y mettre une crème, un pansement ou n'importe quoi pour que chaque imperfection parte le plus vite possible de ce corps que je trouve encore un peu sale (je crois). tout ça pour dire que je suis peut-être jolie, que quelques fois j'en ai conscience mais que bien souvent ce qui prédomine quand je me regarde ou que je me touche c'est que j'ai toujours un corps qui devrait être décapé peut-être même effacé vu comme je suis presque incapable de me focaliser sur quelque chose que je trouve beau tellement je suis accaparée par l'idée que ma peau est sale et repoussante ou qu'elle va le redevenir car je vis toujours dans l'angoisse que ça empire sans prévenir, que je fasse une réaction à quelque chose, que j'ai une nouvelle allergie, que mon cuir chevelu refasse des croûtes, que ma peau refasse de l'excéma, de l'acné, des trucs bizarres et tutti quanti sans que je ne puisse avoir le contrôle dessus.
6 notes
·
View notes
Text
Note de lecture : La Femme au temps des cathédrales
Régine Pernoud est sans doute la plus grande médiéviste du XXème siècle. Contrairement à Georges Duby, elle aborde cette époque sans parti pris et avec une passion nettement plus chaude que ne le fait Jacques Le Goff, sans sacrifier néanmoins à une pesante érudition. Le Moyen-Âge est encore trop souvent abordé avec des lunettes déformantes qui ne font pas percevoir tout l'intérêt que présente cette période aux temps, toujours actuelles, où l'Occident se demande où il va, sans vraiment savoir d'où il vient. La thèse de l'autrice se résume à ceci : le Moyen-Âge a été une période d'émancipation de la Femme, et c'est la Renaissance, tant encensée pour son prétendu humanisme, qui a marqué un recul de la condition féminine.
Car il faut bien reconnaître que les racines chrétiennes de l'Occident, sans pour autant que cette expression ne nie d'aucune façon les apports orientaux, notamment ceux de l'Islâm, ont poussées dans le terreau fertile du sacrifice de ces premières chrétiennes, canonisées pour certaines, par l'institution ecclésiale. L'une échappe à la volonté autoritaire du rejeton barbare du pater familial romain pour vivre son chemin spirituel, l'autre fait plier le genou de son royal mari devant le Dieu vivant, une troisième, enfin, fonde à elle seule, une lignée spirituelle sous la forme déconcertante aujourd'hui d'un couvent. Mais si un personnage historique synthétise et irradie toutes les facettes de la féminité au Moyen-Âge, c'est bien Aliénor d'Aquitaine. Mère de onze enfants, épouse du Roi de France, puis du Roi d'Angleterre après avoir fait plier le Pape à son propre désir, véritable Dame inspiratrice des poètes, et poétesse elle-même, administratrice hors pair non seulement de ses biens propres, mais encore, de ceux de la Nation toute entière quand l'intérêt supérieur de cette dernière l'exige. Pas un gramme de la viridité d'Aliénor n'a été sacrifié sur l'autel de la raison d'État, montrant ainsi, par l'example, combien l'incompatibilité entre pouvoir et féminité, qu'on entend si souvent résonner au prétendu Grand Siècle, n'est pas fondée.
On dira peut-être que cela ne concerne que quelques femmes exceptionnelles et pas la majorité d'entre elles. Rappelons ici, à la suite de Mme Pernoud, que, dans l'institution médiévale du mariage, les femmes choisissent leur mari et que, dans le cadre de ce sacrement, le prêtre n'est qu'un témoin. Rappelons aussi que les femmes travaillent à leur propre bonheur, dans ce cadre ou dans un autre, et quand la femme est possédante de biens, elle n'est en rien une potiche sous l'autorité despotique de son mari ou une dominatrice, avide de concupiscence.
Et il nous faut bien en revenir aux raisons historiques du dénigrement systématique du Moyen-Âge. Le Siècle des Lumières, et le positivisme républicain à sa suite, ont du, pour effacer l'apport intellectuel de l'Église, produire un véritable arsenal de dénigrement de cette époque obscure. Nous ne nions certes pas que l'institution ecclésiastique ait pu commettre certains abus lors du sacrement de la confession, en nourrissant malicieusement la culpabilité des ouailles, mais il n'en demeure pas moins que ce sont bien les acquis intellectuels de l'Église qui étaient ainsi visées.
Un ouvrage salutaire donc, qui ne cède rien au détriment de l'exactitude historique ni de la plénitude de ce que fut la Femme aux temps des cathédrales.
2 notes
·
View notes
Text
Emma, son Django, son vélo… et que ça roule!
Texte d’Emma Montillet
Emma est une voyageuse invétérée, il faut que ça bouge, à droite, à gauche, en haut, en bas, en diagonale aussi surtout, mais pas sans son vélo ni, surtout, son adorable Django. Lors de ses aventures, elle prend le temps d’écrire un petit journal, en ligne. En voici un extrait!
Llanes, Espagne, 23 Mars 2022, 17°C
Etape 1: 62 km et des patates, 1086 m de dénivelé.
Je suis partagée entre vous faire transpirer ou mettre les formes.
Plantons le décor. Un voyage à vélo peut avoir des moments fabuleux et d'autres complètement galère ! C'est pas vraiment des vacances, mais plutôt un dépassement de soi et un challenge.
Oui, j’aurais pu passer des vacances pépère tranquillou mais j'ai choisi d'aller à la rencontre de moi- même. Désolée pour cette philosophie “femme actuelle” mais je suis complètement KO! A l’heure où je vous écris, je m'apaise un peu. Une demi-heure plus tôt, je voyais mes affaires se faire emporter par l’océan, le chien en train d’essayer de nager et moi pousser le vélo en pleurant.
Petit aperçu de la journée : je l’ai passée avec l'impression d'être un saucisson oublié dans une voiture en plein mois de juillet ! Trempée !!!!!! C'est hyper vallonné… Ma difficulté vient de mon patapouf Django qui boîte et a de grandes difficultés à marcher. Ça me fait de la peine pour lui. Demain je vais chercher un véto. Et me reposer un peu car j'ai tellement transpiré que… j’ai un fessier de babouin!!!! Demain, c’est danseuse je crois bien!!! J’essaye de tourner avec humour ce qui s'est passé ce soir, prendre du recul, mais je vous avoue que j'en ai plus que bavé. Ben oui… je suis tombée car je n’arrivais pas à soutenir le poids du vélo, plus la remorque, plus le chien. J'étais en train de me dire “ c'est une belle plage pour mourir mais ça fait chier, j'ai pas rangé ma maison avant de partir!”
Et là.... miracle… je croise deux randonneurs! Mes sauveurs!!!!! Tous les trois, on a poussé le vélo pendant plus de 30 minutes. Grâce à eux, j'ai pu rejoindre le haut de la colline. J'étais tellement reconnaissante, j’en avais les larmes aux yeux.
Je suis dans ma tente, complètement tordue, car le sol n'est pas droit; mais avec mon cerveau tordu ça va compenser… Comme un oiseau qui apprend à voler. Là, j'aurais eu une riche expérience! Parfait pour du “REX”!!!! Traduction: du Retour d’expérience. Comme quoi ce qu'on apprend au boulot peut nous servir dans la vie perso ! Demain je tirerai les enseignements de ma journée, pourquoi je vais grandir grâce à ça etc… Et je vous parlerai des magnifiques paysages que j'ai découverts. Mais là... place à la méditation, à la guitare… Un câlin au chien et dodo.
PS: dans quelque temps ça deviendra mon anecdote préférée. Je vais m'en sortir et faire appel à mon moral d'acier. Même si j'ai pleuré, je sais que je vais rebondir !
PS2 : tout va déjà mieux, je passe la soirée avec mes anges!!!!!! Je vous raconte demain. Je suis trop chanceuse!!!
Ribadesella 23 Mars 2022 18°C
Étape 2 : 35.6km 455 m dénivelé et… mes anges gardiens!
J'ai fait toutes les erreurs de primo-intervenants. Pourtant, c'est loin d'être mon premier voyage à vélo. Bref. Alors, en “REX”: - nourriture: prendre plus à bouffer. Je ne sais pas ce qu'il m’arrive mais je mange comme
4!!!!! Du coup hier j'ai tout englouti en mode boulimique. Résultat, comme les bars où je suis passée étaient fermés j'ai failli manger las croquetas del perro…
Oulalala pinaise (façon Simpsons), j'ai encore plein de choses à raconter sur hier. Déjà il faut que je m'engueule. Si j’avais été patron, je me serais virée !
- préparation : je crois que quand une personne me recommande en espagnol un endroit pour dormir, je n’écouterai plus car je ne comprends rien aux consignes!!!! Hier c'était juste impossible comme endroit!
-hydratation: quand c'est trop pentu, tu ne peux pas boire en roulant car tu vas tellement doucement que tu tombes. Et si tu t’arrêtes et ben, tu ne repars plus! Dilemme cornélien !!!! Pousser ou se déshydrater????
Ni l'un ni l’autre, banane! Si tu prépares ton parcours un peu plus, tu peux anticiper. En tous cas, là, je ne pouvais pas boire. C'est comme si vous essayiez de prendre un verre en faisant du trampoline....
- minute d'arrêt ! Quand tu vois un obstacle qui te semble quasi insurmontable ben… peut-être qu'il l'est vraiment ! Arrête-toi, boudu. Réfléchis deux minutes et fais demi-tour si besoin!!!! Ne fais pas ta tête brûlée : ça passe large !
Revenons à la soirée. Hier j'ai vraiment eu le "cul bordé de nouilles"!!!! (C'est au sens figuré car au sens propre, c'est plutôt des ampoules… pas de dessin.) Mes anges gardiens sont revenus pour m’amener des bonnes pâtes chaudes et une bière. J'ai hésité, j’avais peur de faire un coma éthylique vu mon état ! Or la soirée a été incroyable !!!! Tellement inattendue. José et Christina, les petits anges, donc, ont joué de la guitare et chanté. J'ai eu tellement de chance de les rencontrer… J’en ai eu les larmes aux yeux. Il faut croire que j’avais une belle étoile.
Ce matin je me suis réveillée en haut des plages, c'était trop beau. Puis véto pour Django. Et, vous savez quoi: José est mécanicien vélo !!! Si si, je vous jure!!! Incroyable non? Il m’a tout réparé le vélo !
Là, je surplombe la mer. Je vais me laisser bercer par le chant des vagues. "Oulalala tu fais ta poète pouet pouet pouet;-)"
4 notes
·
View notes
Text
Didactique du tailleur de pierre.
En recherchant à faire un bon et beau travail — qu'est-ce qu'un bon et beau travail ? Solidité, durabilité, stabilité —— et cela mis en œuvre avec efficacité, sans gestes superflus et avec précision donc, des gestes, des mouvements les plus resserrés possibles, cela résultant d'un équilibre, d'un dosage entre le relâchement, l'économie d'un geste (principe du non-agir) et son contraire actif : la visée, l'attention. Cet équilibre entre ces deux principes opposés consiste en une épuration qu'on ne peut que qualifier de belle.
Pour arriver à cela, il faut apprendre à comprendre la matière, la pierre. On apprend à connaître la pierre avant tout par un médiateur. Ce médiateur est l'outil. Et vice-versa, car il faut aussi apprendre à connaître l'outil, et on apprend à le connaître par la pierre. C'est la pierre, témoin final, qui nous indique si oui ou non l'outil remplit sa fonction et si oui ou non nous en avons une bonne maîtrise. Il découle de cette observation, de cette nécessaire reconnaissance, un travail d'ajustement de l'outil, qui passe par l'ajustement de notre corps, par nos mouvements et/ou notre intention. En tout, l’œuvre se façonne par la participation de quatre entités : l'esprit, le corps, l'outil, la matière. L'esprit tient naturellement une place particulière dans l’œuvre. Il est le chef d'orchestre, le garant, le guide, le responsable du bon ou mauvais déroulement de l’œuvre en création. C'est lui qui écoute, contrôle, ajuste, mène, décide. Nous nous faisons donc nous-mêmes médiateur entre l'outil et la pierre pour qu'ensemble nous participions à une réalisation qui nous est à la fois commune et personnelle. La pierre est arrachée de son lit pour être confiée aux mains et à l'esprit de l'homme. L'homme lui attribue une fonction nouvelle, en quelque sorte il lui offre une seconde naissance : elle devient ce qu'elle a toujours semblé vouloir devenir. Par notre volonté de faire de cette masse informe une forme finie, nous servons donc la pierre. Nous servons également l'outil en lui donnant sa raison d'être par le mouvement de notre main, de même que l'outil sert la pierre en la façonnant et nous sert nous-mêmes comme participant nécessaire à notre ouvrage. La pierre quant à elle sert l'outil en lui donnant sa raison d'être et nous sert nous-mêmes également comme participant nécessaire à notre ouvrage. Chacun sert à chacun et semble trouver sa raison d'être dans ce don de soi. Au début de l'apprentissage du métier, et pareillement dans la vie en général, surtout à l'adolescence, on croit que l'intention seule suffit. On ignore l'importance des médiateurs. Notre volonté incontrôlée, aveugle aux différents signes émis par les médiateurs, nous mène bien vite à l'échec. Il n'y aura pas d'amélioration tant qu'on n'aura pas effectué ce nécessaire pas de côté, ce recul qui met tout en perspective, grâce auquel tout se dévoile. Cette faculté de remise en question est essentielle à toute progression — elle est intimement liée à la vertu de la Prudence. À partir de là seulement commence tout travail intérieur. Pour conclure sur cette réflexion, je dirais qu'il me semble que l'essence du mystère de l'équerre et du compas se trouve là, dans cet équilibre, cette épuration, finalement, de l'être, de soi, de ses actions, de ses gestes. C'est, atteindre une forme d'excellence sans orgueil car provenant avant tout de l'amour du beau. L'excellence vient ainsi comme par inadvertance. On devient bon pour avoir voulu rencontrer, avant toute chose, la beauté.
1 note
·
View note
Text
diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark prologue [traduction française]
—— La scène débute dans une salle de classe.
Yui : Haa, tout le monde est parti.
(Ce n’est pas si étonnant… Ça fait un moment que les cours sont terminés.)
(Mais… C’est un peu difficile de devoir retourner dans ce manoir…)
(Je n’aurais jamais pu me douter que l’endroit qui devait être la maison d’un parent éloigné se trouve être rempli de vampires…)
(En plus de ça, ils veulent boire mon sang.)
Haa…
Je me demande ce qu’il adviendra de moi, maintenant ?
En plus, c’est un peu étrange d’être à l’école de nuit.
—— Flashback, au manoir Sakamaki.
Yui : V-Vous m’avez transférée dans une école de nuit !?
Reiji : En effet.
Yui : Pourquoi… aller à l’école la nuit ?
Reiji : Puisque tu vis ici désormais, ton rythme de vie doit s’adapter au nôtre.
Bien que cela semble évident pour les humains, tu deviendrais une nuisance sonore pour nous si tu étais active durant la journée.
Yui : Q-Qu’entends-tu par là ?
Reiji : … Ce que tu peux être inconsciente. Dois-je véritablement t’expliquer chaque chose dans le moindre détail ?
Yui : Même si tu dis ça…
Reiji : En tant que vampires, nous sommes principalement actifs durant la nuit et nous reposons pendant la journée.
Je te demande de prendre le même rythme de vie.
Yui : Alors, pour l’école, comment…
Reiji : Je me suis occupé de remplir les papiers pour te transférer dans la même école que nous.
Yui : V-Vous ne pouvez pas faire ça…!
Reiji : Si cela ne te convient pas, tu es libre de partir quand bon te semble.
Yui : Ugh…
—— Fin du flashback.
Yui : (Je n’ai nulle part où aller… Je n’ai pas eu d’autre choix que d’obéir.)
Haa.
(Je pensais que c’était une école spécialement adaptée pour les vampires, mais… Elle est remplie de personnes normales.)
(Je crois que je peux m’accrocher… Est-ce que je peux ? Oui, allez.)
(Il le faut !)
—— La salle de classe est soudainement plongée dans le noir.
Yui : Hein…!? Q-Qu’est-ce qu’il se passe !?
(Une coupure de courant !? Une coupure de courant dans une école de nuit…)
(Qu’est-ce que je devrais faire ? Je ne sais pas où se trouve le compteur électrique… Pour le moment, je vais aller à la salle des professeurs…)
—— Ayato apparaît.
Ayato : … Eh.
Yui : Kyaah !!
Ayato : Tsk ! Arrête de crier comme ça.
Yui : A-Ayato-kun ! D-Désolée. Tu m’as surprise en apparaissant de nulle part, dans le noir…
Ayato : Tu croyais que c’était un monstre ?
Yui : E-Euh…
(En vérité, c’est un peu comme si c’était le cas…)
Ayato : Allez. Le grand Ayato¹ est venu te chercher. Bouge-toi un peu et rentrons à la maison.
Yui : Hein…? Tu es venu me chercher ?
Ayato : Qu’est-ce que tu fais ici aussi tard, de toute manière ?
Yui : Hein !? Euh…
Comme je viens d’être transférée ici, je visitais un peu pour essayer de m’accomoder à l’endroit…
Ayato : Hmm ?
J’étais persuadé que tu t’étais enfuie.
Yui : !
Ayato : Ha, à en juger par ta réaction, tu dois au moins y avoir pensé…
Est-ce que tu comprends la position dans laquelle tu te trouves ?
—— Yui recule, heurtant une chaise avec son dos.
Yui : M-Ma position…?
Ayato : Tu m’as choisi, non ?
Désormais, tu es ma proie.
Yui : Q-Que…
—— Ayato se rapproche, coinçant Yui.
Ayato : Aah— , je suis affamé. C’est parce que tu as pris trop de temps à revenir !
Yui : Kyaah !?
—— Ayato défait le nœud de l’uniforme de Yui.
Yui : Non !
(Cette force… Ce n’est pas celle d’un humain normal…!)
(Alors Ayato-kun est bel et bien un…)
Ayato : Hehe, une si jolie peau… Encore vierge de toute morsure.
Yui : … … !
Ayato : Je suis donc ton premier.
Haa, je peux pas attendre d’être rentré. Je vais manger ici.
Yui : M-Manger…?
Ayato : C’est évident, non ?
Comme ça… … Nn… …
Yui : Non…! J’ai mal, s-stop…!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (L’endroit où ses crocs sont plantés est… brûlant. Ayato-kun boit vraiment mon sang…)
Ayato : … Haa, délicieux… Comment ça peut l’être autant… [bruits de succion]
Yui : L-Lâche-moi…!
Ayato : Ugh… doucement.
Yui : T-Tu me fais mal…!
Ayato : [bruits de succion]
T’es idiote ou quoi ? Si tu gigotes, évidemment que tu auras encore plus mal.
Yui : (Un liquide rouge s’écoule des lèvres d’Ayato-kun… C’est… mon sang…?)
Ayato : … Haha, quoi, tu pleures ?
Ton visage en pleurs, ton visage tordu de douleur, c’est fascinant.
En plus de ça… ton sang est plutôt bon. Non… il est délicieux.
Plus sucré que n’importe quel autre que j’ai pu goûter.
Haha, j’ai hâte de nos prochaines pauses repas ensemble.
Yui : Non, stop…
Ayato : Comme si j’allais t’écouter. [bruits de succion]
Yui : Aah…! N-Non…
Ayato : Haa… C’est pas si mal, tout ça.
Prépare-toi à ne jamais pouvoir m’échapper.
Monologue Il est comme un enfant venant de recevoir un nouveau jouet. Son sourire ne s'estompe jamais. Alors qu’il boit mon sang sans jamais s’arrêter, toute résistance m’est impossible, ma conscience s’estompant peu à peu. —— J’ai l’impression vague d’apercevoir le sombre futur qui m’attend.
¹Pour ceux qui n'auraient pas accès aux dialogues du jeu, Ayato se réfère souvent à lui-même comme “Ayato-sama”. Le suffixe -sama est utilisé lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on respecte énormément. On l'utilise notamment pour s'adresser à des divinités, ou à l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilités de ses dialogues, mais sa manière de s'exprimer est très arrogante et supérieure.
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ
ㅤ ←[sélection]ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ[dark 01]→
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ
ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ
#diabolik lovers#diabolik lovers en français#diabolik lovers traductions françaises#ayato sakamaki#haunted dark bridal#dialovers#yui komori#ayato dark#ayato dark prologue français
4 notes
·
View notes
Text
Lettre I
@ninadove
1F MADAME, Pour une personne aussi belle qu'Alcidiane, il vous falloit sans doute, comme à cette Heroïne, une demeure inaccessible; car puis qu'on n'abordoit à celle du Roman que par hazard & que sans un hazard semblable on ne peut aborder chez vous; je croy que par enchantement vos charmes ont transporté ailleurs, depuis ma sortie, la Province où j'ay eu l'honneur de vous voir; Je veux dire Madame, qu'elle est devenuë une seconde Isle flotante, que le vent trop furieux de mes soûpirs pousse & fait reculer devant moy, à mesure que j'essaye d'en approcher. Mes Lettres mesmes pleines de soûmissions & de respects, malgré l'art & la routine des Messagers les mieux instruits, n'y sçauroient aborder.
1A MADAM, For a person as beautiful as Alcidiane, you doubtless required, like this heroine, an unreachable dwelling; for since that of the novel was only reached by luck, and since without similar luck your home cannot be reached, I believe that, since my departure, your charms have magically transported elsewhere the province where I had the honour of seeing you. I mean to say, Madam, that it has become a second floating island that the too furious wind of my sighs pushes and retreats before me as I try to approach it. My letters even full of submission and respect, despite the art and the routine of the best instructed messengers, could not reach it.
2F Il ne me sert de rien que vos loüanges qu'elles publient, les fassent voler de toutes parts, elles ne vous peuvent rencontrer; & je Croy mesme que si par le caprice du hazard ou de la Renommée qui se charge fort souvent de ce qui s'adresse à vous, il en tomboit quelqu'une du Ciel dans vostre cheminée, elle seroit capable de faire évanouir vostre Chasteau. Pour moy, Madame, aprés des avantures si surprenantes, je ne doute quasi plus que vostre Comté n'ait changé de Climat avec le Païs qui luy est Antipode, & j'apprehende que le cherchant dans la Carte, je ne rencontre à sa place, comme on trouve aux extremitez du Septentrion, (Cecy est une Terre où les Glaces empeschent d'aborder.)
2A It is of no use to me that your praises within them are made to fly about everywhere, they cannot meet you. And I even believe that if, by the whims of fortune or renown, which so often attends to that which is intended for you, one fell from heaven into your chimney, it would be capable of making your castle vanish. For my part, Madam, after such surprising adventures, I almost no longer doubt that your county has changed climate with the country that is antipodal to it, and I fear that in searching for it on the map, I do not come across its place, as is found at the farthest reaches of the Septentrion (this is a land where the ice prevents approach).
3F Ha! Madame, le Soleil à qui vous ressemblez, & à qui l'ordre de l'Univers ne permet point de repos, s'est bien fixé dans les Cieux pour éclairer une victoire, où il n'avoit presque pas d'interest. Arrestez vous pour éclairer la plus belle des vostres; car je proteste (pourveu que vous ne fassiez plus disparoistre ce Palais enchanté, où je vous parle tous les jours en esprit) que mon entretien muet & discret ne vous fera jamais entendre que des vœux, des hommages & des adorations.
3A Ah! Madam, the Sun that you resemble, and that the order of the universe permits no rest, is fixed in the heavens to illuminate a victory it has almost no interest in. Stop to illuminate the most beautiful of your own. For I protest (provided that you do not make your enchanted palace disappear, where I speak to you every day in spirit) that my mute and discreet interview will cause you to hear nothing but vows, tributes, and worship.
4F Vous sçavez que mes Lettres n'ont rien qui puisse estre suspect; Pourquoy donc apprehendez vous la conversation d'une chose qui n'a jamais parlé? Ha, Madame! s'il m'est permis d'expliquer mes soupçons, je pense que vous me refusez votre veuë, pour ne pas communiquer plus d'une fois, un miracle avec un prophane; Cependant vous sçavez que la conversion d'un incrédu(l)e comme moy, (c'est une qualité que vous m'avez jadis reprochée) demanderoit que je visse un tel miracle plus d'une fois. Soyez donc accessible aux témoignages de veneration que j'ay dessein de vous rendre.
4A You know that my letters have nothing that could be suspect. Why therefore do you apprehend the conversation of a thing that has never spoken? Ah, Madam! If I am permitted to explain my suspicions, I think that you refuse me your view so as not to share a miracle more than once with a non-believer. However, you know that the conversion of an unbeliever like me (it's a quality that you reproached me for long ago) would require that I see such a miracle more than once. Be therefore amenable to the testimonies of reverence that I intend to give you.
5F Vous sçavez que les Dieux reçoivent favorablement la fumée de l'encens que nous leur bruslons icy bas, & qu'il manqueroit quelque chose à leur gloire, s'ils n'estoient adorez: Ne refuſez donc pas de l'estre, car si tous attributs sont adorables, puis que vous possedez tres-éminemment les deux principaux, la Sagesse & la Beauté, vous me feriez faire un crime, m'empeschant d'adorer en vostre personne le divin caractere que les Dieux ont imprimé: Moy principalement, qui suis & seray, toute ma vie, MADAME, Vostre tres-humble Serviteur.
5A You know that the gods receive favourably the smoke of the incense that we burn for them down here, and that something of their glory would be lacking if they were not worshipped. Do not therefore refuse to be so, for if all attributes can be worshipped, since you most eminently possess the two principal ones, wisdom and beauty, you will make me commit a crime in preventing me from worshipping within your person the divine nature that the gods have impressed - me primarily, who am and will be all my life, MADAM, Your most humble servant.
6 notes
·
View notes
Text
la joie & la rage
Dans ce texte, je parlerai de mon rapport à la joie et à la rage d’un point de vue politique, et ce depuis mes intersections (artiste / Noir / métis / transmasc / au RSA / issu de classe moyenne basse ~ ouvrière / neurodivergent). Avec recul, l’écrire m’a permis de chasser les dernières réminiscences de la queerness blanche que j’avais internalisée. Les milieux queers blancs sont ceux qui prennent le plus de place et ont le plus de visibilité en France (pas que). Quand on ne s’identifie pas comme une personne cis het, on finit toujours par s’y frotter. Souvent ces espaces prônent un rejet (ou plutôt un effacement) des privilèges de chacun·e en voulant déconstruire le patriarcat et le capitalisme. Se crée alors une ambiance propice à la honte et à la culpabilité dès lors que l’on possède un privilège. Je ne crois pas que ce soit une façon saine de gérer le problème (et ces dynamiques créent des situations absurdes d’ailleurs). Par extension, c’est aussi quelque chose qui peut se retrouver au sein de milieux 2slgbtqia+ racisés. M’enfin bon, c’est un sujet que je garderai pour une prochaine fois. Quoi qu'il en soit, le fait de m’être construit en partie avec ce type de narratif a fini par générer en moi un sentiment de culpabilité et de honte quant à mes choix de (sur)vie matérielle qui n'allaient pas toujours dans le sens de la lutte anticapitaliste*.
*****
Hier j’ai réalisé que je culpabilisais de poursuivre mon confort plutôt que de le sacrifier au profit d’un lifestyle plus radical et militant. & je me sentais coupable d’avoir opté pour le Chemin de la joie, plutôt que celui de la rage.
Je ne cherche plus la pureté militante dure et parfaite. Je cherche à être heureux et pour moi ça nécessite d’avoir accès à un minimum de confort et de stabilité économique. Pouvoir faire des courses, manger à chaque repas, manger copieusement si je le souhaite, m’acheter des habits, investir dans du matériel de création, aller au restaurant, avoir la possibilité de faire des activités payantes avec mes ami·e·s/x, payer mes soins choisis de testostérone, avoir un suivi psy ou psychiatrique quand j’en ai besoin, partir en vacances, retourner voir ma famille à la Réunion, globalement : avoir du choix de consommation, des possibilités d'actions. Je ne suis pas encore parvenu à atteindre tous ces objectifs (pas de surprises en étant au RSA et handi lol x)), mais j'y compte bien.
Et ben, y a une partie de moi qui avait honte de ce désir de confort.
“Mais ce n'est pas un échec mon brave et joli George. Ce n'est pas un échec de vouloir prendre soin de soi et de sortir du hardship. T’es pas moins politisé pour autant. Tu continues à créer des espaces pour, et à te mobiliser avec tes communautés en plus. C’est juste que t’as compris et que tu respectes que t’as besoin d’un confort et d’une routine pour bien fonctionner et pour être heureux, tout simplement. And that’s ok. Tout comme il y en a qui s’adonne à cultiver la rage, à la chérir et à la faire fructifier lors d’actions politiques et militantes, toi tu t’adonnes à cultiver la joie et les rires à travers ton art que tu partages avec tes communautés.”
Je ne considère pas la rage et la joie comme des valeurs antagonistes. Elles partagent au cœur la même notion et nourrissent le même élan d’espoir. La rage et la joie sont indispensables pour fonctionner en tant que communauté opprimée. Et même, si je pousse la joie plus loin, je veux aussi rentrer dans les côtes de l’insouciance, voire de l’ignorance (comme me disait Ibra en citant Kendrick Lamar : « Ignorance is a bliss »), parce que nous aussi on en a besoin. Cultiver la rage, la joie et l’insouciance, ça me semble être une base solide pour vivre heureusement sous un régime oppressif. Que ciels qui peuvent et veulent entretenir la rage le fassent et que ciels qui peuvent et veulent entretenir la joie et l’insouciance le fassent. C’est ça qu’est cool dans la communauté, chacun·e apporte sa pierre à l’édifice. On n’est pas obligé·e·s/x de tout faire ou de tout porter tout·e seul·e, tout le temps. On se complète.
La rage on peut :
1) l’exprimer de façon brute en criant, en tapant dans des objets, en grognant, en cassant (lors de manifestations par exemple), ou encore
2) l’exprimer partiellement en la transformant en art. Le problème c’est que quand on est Noir·e·s, on n’a pas le droit de s’exprimer pleinement dans la rue ou en public, alors on ne le fait pas. On a intériorisé le fait que prendre de la place ce n’est pas ce qu’on attend de nous, et prendre de la place concrètement c’est aussi nous mettre en danger de fait. Alors crier ! Frapper ! Agir en dehors du cadre normé / neurotypique et attendu de ce qu’un corps peut ou ne pas faire dans l’espace public – encore plus s’il s’agit d’un corps perçu comme noir – c’est très dangereux.
Je pense à la police qui assassine, mais aussi aux fachos, et aux Karen en roue libre.
Choisir de cultiver la joie plutôt que la rage, c’est une décision politique, mais c’est aussi une question de survie physique.
Par conséquent, il y a aussi un enjeu de survie mentale. Être enragé et ne pas avoir l’espace total pour exprimer sa rage (puisqu’on ne l’exprime que partiellement à travers la création artistique), c’est rageant. C’est comme des piles de journaux, de nouvelles douloureuses et assourdissantes, qui s’entassent dans une pièce, puis une autre, puis encore une autre, jusqu’à envahir tout le bâtiment et le faire péter de l’intérieur.
Moi, ma rage à une certaine période de ma vie, elle m’a mordu la main et ça m’a rendu malade dans moi. Malade de solitude et de tristesse. Au point d’en bâtir ma solitesse, ma forteresse de solitude, aux murs érigés hauts de méfiance et de colère qui ne laissaient passer personne, ni même une goutte d’Amour. A ce moment là, je flirtais régulièrement avec l’envie de me tuer. Une rage mal évacuée, ça peut me faire ça.
Choisir de laisser ce dragon de colère dormir en paix, dans un jardin en fleurs aéré dans mon ventre, c’est pas un vrai choix au final. Oui, je pourrai décider de le laisser rugir, m’envelopper de ses écailles frémissantes et cracher de concert avec lui des glaires de feu. Mais en même temps ce serait consumer mes équilibres, brûler tous mes jardins au passage lentement cultivés, et me faire mourir de l’intérieur, à petits feux.
Moi je choisis de vivre, de m’amuser et de kiffer le temps qu’on me donne sur cette planète. Je choisis d’aimer vivre, d’aimer cette vie, et de m’aimer. C’est un choix plus lourd qu’il n’y paraît. Être authentique envers moi-même et mon entourage, persévérer dans ma quête du bonheur, du respect, de l’honnêteté et de ma paix intérieure quand je fais partie des personnes à éliminer dans cette société : ça, c’est mon accomplissement révolutionnaire.
Pendant longtemps j’ai eu le rôle de celui qui (ap)porte la rage, quitte à choquer les autres mous du genou qui ne voulaient pas vraiment faire le taf ou appliquer les théories. Eh !! Maintenant je kiffe ! Faites vos devoirs vous aussi ! C’est moi qui régale ! Je vais m’asseoir peeeeeendant ! Et faire des jeux de société avec mes ami·e·s/x ! Bye x
Remerciements à Ibra, Nes, Soleil, Gilda pour leurs précieuses relectures et leurs encouragements. Love you!!! <3
__________________________
*Ajout du 16.04.2024.
je recommande l'émission de Kiyémis "Rends la joie" sur Médiapart, particulièrement l'épisode avec Fania Noël dans lequel elles pointent les limites des notions de "prendre soin de soi" et de "joie", labelisées comme étant forcément politiques ou formes de résistance.
Parmi les limites évoquées qui m'ont touché, il y a :
un rappel que les endroits de lutte sont avant tout des espaces qui se pensent en collectif
les notions de joie ~ de soin ne devraient pas se limiter à de la consommation, du matérialisme ou de l'esthétisme ; globalement à une récupération capitaliste
je cite Fania Noël : "ce qui serait honnête et radicalement honnête, c'est de se dire qu'on est des êtres humains qui désirent, qui veulent, qui aspirent à des choses qui ne sont pas forcément radicales ou révolutionnaires dans le sens d'un changement du système, et c'est juste ok. [...] Là où la tension est, c'est le fait que beaucoup de gens ont un malaise d'assumer ce qu'ils veulent."
Perdre de vue cette réalité c'est jouer le jeu du néolibéralisme
3 notes
·
View notes