#droit au repos
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brooklynmuseum · 2 years ago
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Precision. Balance. Poise. Join us in fourth position as we recognize #WorldBalletDay with Edgar Degas’s study of a young dancer from the Paris Opéra.
Small sculptures like this one helped Degas experiment with movement and poses in three dimensions. When his heirs found these sculptures—which he modeled in wax and other compounds—in his studio after his death, they selected seventy-four of them to cast in bronze in limited editions.
Take a closer study of this sculpture in Monet to Morisot: The Real and Imagined in European Art on the fifth floor, on view now.
📷 Edgar Degas (French, 1834-1917). Dancer at Rest, Hands Behind Her Back, Right Leg Forward (Danseuse au repos, les mains sur les hanches, jambe droite en avant, première étude), modeled 1882-1895, cast 1919-1932. Bronze. Brooklyn Museum, Gift of Mr. and Mrs. Richard Rodgers, 70.176.5. Creative Commons-BY
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mahia-shinya · 2 years ago
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Antidépresseur
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Je te prenais tous les matins à part ces matins où  je t'oubliais
en espérant que tu me donnerais l'énergie de me lever demain
en espérant que même à travers le désespoir tu puisses m'aider à tout endurer
notre relation a commencé quand je ne supportais plus le poids de mes douleurs
après avoir perdu la force de me dessécher avec mes pleurs
quand mon corps a senti l'impact de tous ces conflits et a compris
que c'est le chemin du repos qui a été choisi par mon esprit
Tu ne m'as pas guéri mais tu m'as donné une raison de sourire
en remplissant parfois mon cerveau d'hormones du plaisir
face à mon épuisement, tu as été cette béquille donc j'en avais besoin
tu as vu ma tristesse, tu as agis tout en faisant attention au soins
J'ai hésité avant de me donner le droit de te consommer
j'ai tant essayé d'aller mieux sans pour autant réussir 
Tu as été mon issue de secours
même si le temps d'effet parfois était court
Je t'ai oublié un peu plus longtemps
Et je n'ai pas eu le courage de te retrouver
et maintenant que tu es de retour
j'aperçois un malheureux changement
Même en étant là, j'ai du mal à sentir ta présence
Je me remets à marcher à contresens
Je connais les conséquences si je ne me lève pas
Mais mes souffrances ont pris le contrôle de moi
Je me sens encore plus lourde qu' Eren transformé en titan
Et rien que le fait de chercher de l'eau à la cuisine me donne du chagrin
Entre ma chambre et mon esprit, j'ignore celui qui est plus en désordre
et pourtant je ne dis rien de peur qu'on me juge, qu'on me donne des ordres
J'ai du mal à trouver des motivations
c'est plus facile à trouver des mauvaises émotions
comme toutes les raisons de stresser
et ça finit par m'enlever le peu d'énergie au lieu de donner
je laisse trainer les démarches importantes
J'oublie les rendez-vous
j'oublie tout
et quand je m'en souviens la douleur est suffocante
Je ne comprends pas pourquoi, tu es là tout en étant absent
je sens ton goût mais pas le toucher de ton existence
Puis, je me pose la question, est-ce que je devrais te remplacer
ou augmenter la dose pour mieux te consommer?
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aisakalegacy · 2 years ago
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Automne 1893, Hylewood, Canada (1/5)   
Ô Charon ! Accompagne mes cousins sur les flots du Styx ; conduis-les dans ta barque vers leur dernier crépuscule, au royaume de tes parents, la déesse Nuit et le dieu Obscurité. Ô cruelle destinée ! Tu emportes dans tes bras les plus méritants - une vierge qui n’aura jamais accompli son destin de femme, une mère qui aura donné trois enfants à sa patrie, et un père qui aura construit la fortune et la renommée de sa famille. Vifs, puissent-ils être protégés et nous revenir vite. Morts, puissent-ils trouver le repos au-delà de l’Achéron, qui serpente dans les Enfers comme le sort dans nos vies.
Après chaque âge de l’humanité émerge une nouvelle ère. Après chaque désastre fait suite une réjouissance. Chaque fin se suit d’un renouveau. Adelphe, tu portes bien ton nom : tu es le frère, l’amitié fraternelle qui unit une fratrie, une famille, et, oserai-je le dire ? la fraternité universelle qui unit les hommes. Déjà tu supportes ta famille et tu remplis ton devoir d’homme - mais tu le fais de façon honnête et droite, en ayant conscience de ton statut, et sans menacer la légitimité de ton jeune cousin.
Tandis que ta droiture te menait vers de sages décisions, mon propre frère, ce fourbe, manigançait ma démise ! Hélas ! Moi, Virgile, tel Polynice trahit par Etéocle, je vais, maudit, chassé et renié par mon père - le plus scélérat des hommes, tandis que mon frère fait prédation de la terre qui me revient de droit ! Sa première action pour me défier fut de prendre son amie pour épouse, avec la bénédiction de notre père et les félicitations des membres de notre famille - trop aveugles pour voir derrière ses infâmes manigances.
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septperceptions · 2 years ago
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Lettre à ma future fille, (1/2)
J'avais besoin de me confier à quelqu'un qui m'était encore totalement inconnu, peut-être arriveras-tu un jour, ou peut-être qu'au contraire tu ne verras jamais le jour. Il y a une part de moi qui espère un jour pouvoir te caresser les cheveux et te dire que toi aussi tu auras droit au grand amour. Mais d'abord laisse moi te parler de ce que je connais de la vie, avant de t��offrir la tienne. Je t'écris âgée de vingt-deux ans, un pot de glace à la main et l'orage à travers la fenêtre. Je suis sûre à cent pour cent que tu n'arriveras pas demain, en revanche, je ne suis pas totalement sûre de pouvoir soigner la peine que tu auras en temps qu'adolescente, et je ne suis pas sûre que je serais la meilleure des mamans, pardonne moi d'avance. Je ne veux pas te promettre la lune, je ferais des erreurs j'en suis persuadé, mais ma plus grande victoire restera toujours ton sourire. Je voulais te parler de la vie, parce qu'elle est aussi changeante que dansante. J'espère être là pour soigner chacun de tes sanglots et je prie pour qu'en moi tu trouves ton repos. Il y aura des jours sombres où l'orage grondera à l'intérieur de toi, tu auras des jours d'asphyxie où ton cœur ne sera pas épargné par cette vie, mais j'espère au fond de mon cœur que mes bras seront toujours un recueil pour toi. A l'intérieur de moi, j'aurais envie de t'épargner toute sorte de peine, de colère, mais crois-moi ce n'est pas en fuyant ces moments là que ta vie ne sera faite que de joie. Crois-moi, s’il n’y avait de mauvais moment dans la vie tu n’apprécierais pas autant les bons. Tu seras faite de mon sang, de ma chair et j'espère avoir la prétention de dire que tu seras le plus beau cadeau de ma vie. Si tu lis cette lettre c'est que tu es en âge de la comprendre. Tu seras j'imagine adolescente avec des envies de voyager, de vivre intensément et de sourire tout le temps. Tu seras faite d'une partie de moi, alors il me faut un peu de temps pour t'expliquer qui je suis. J'ai deux personnalités très distinctes que tu auras je pense discerner avec le temps (du moins elles sont présentes en ce moment). Actuellement, j’ai appris que ces deux personnalités n’allaient pas l’une sans l’autre, que la première servait à tempérer la deuxième et vice-versa. Il y a une partie de moi que je préfère, je suis un rayon de soleil, un arc-en-ciel après la pluie. J'essaie de voir le positif, l'envie de vivre intensément me ronge les doigts en permanence, je crois au grand amour et je viens d'emménager chez moi. Je pense que tu ne connaîtras jamais cet appartement, puisque cette partie de moi est vagabonde. J'ai souvent cherché à trouver ma place dans ce monde et à essayer de me décrypter. J'ai quitté tes grands-parents il y a maintenant quarante neuf jours, et j'ai encore du mal à me sentir chez moi, mais j’apprends à le faire petit à petit. Pour tout t'avouer, j'ai toujours cherché d'autres bras pour devenir mon foyer. Ce que je ne savais pas à ton âge c'est qu'il n'y a que les miens pour me donner cette sensation. Il y a quelque temps, j'ai quitté les bras d'un homme, ces mains n'ont jamais voulu entourer mon corps pour m'apaiser. J'ai cru le contraire jusqu'à ce que ces mots résonnent dans mes oreilles, je n’ai pas su me protéger des semblants d’amours, j’espère que tu seras plus forte que moi pour décrypter tout ça. Il a créé en moi un cœur de pierre et à révéler ma deuxième personnalité. Le cœur noir du tournesol, il m'a fait découvrir ou revoir la haine, le néant, les pleurs, les insomnies, et l'angoisse. Il m'a traité d'incapable, mais c'était sans compter sur ma rage de vivre et surtout de vaincre. La vie est un cycle perpétuel, tu auras l’impression de vivre des scènes cent fois avec des personnages différents pour chaque séquence, et je ne saurais pas te dire s’il y a un message derrière tout ça. Si tu me ressembles alors tu auras très certainement, une sensibilité plus haute que la moyenne, c’est héréditaire chez nous. Je sais que tu trouveras parfois cette sensibilité infâme surtout quand dans ton esprit logera cinquante questions à la seconde, mais crois-moi c’est
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plexussolaire · 3 years ago
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L'étrangère
Je vais me faire un cadeau.
Je m’en veux tous les jours de m’éloigner de mes amis anciens, comme si c’était effectivement en train d’arriver, comme si c’était grave et comme si tout était de ma faute car j’ai la croyance que je ne peux pas garder d’ami, car je n’en vaux pas la peine. Dans ma tête je passe mon temps à me justifier, à trouver des fausses excuses, pour qu’elles ne me jugent pas, qu’elles ne se disent pas que je suis nulle, pas sympa. Je sais que j’ai pris l’habitude d’imaginer que les gens me détestent si je ne fais pas l’effort de les voir ou si je ne suis pas assez intéressante, car c’est ainsi que fonctionnait pendant 25 ans ma propre famille. “Pas sympa”, les mots de ma mère, qui me condamnent, parce que quelque part là-haut dans le ciel était inscrit quelque part que je leur devais plein de trucs, et que même si c’était pour penser à moi et à mon bien-être, j’étais quelque part toujours en tort. Je devais les faire se sentir mieux, mais j’ai toujours échoué.
Je ne me sens pas à l’aise avec elles en ce moment, ces amies-là. J’ai besoin de calme, de repos, j’ai besoin d’un cocon, j’ai besoin de sécurité, je n’ai pas envie de m’aventurer dans le monde, j’ai envie de me réfugier. Et j’ai le droit à ce calme, et j’ai le droit de ne pas vouloir me mêler à des personnes dont je me sens déconnectée. J’ai le droit de limiter mes sorties et mes rendez-vous parce que c’est au-dessus de mes forces et que je suis à l’aise et confortable comme ça. Je ne suis pas en faute. Je ne commets pas un crime parce que je veux prendre soin de moi et m’éloigner des mauvais jugements ou des explications à rallonge pour justifier mon long silence. Ça ne fait pas de moi quelqu’un qui ne peut pas construire des relations à long terme. Ça ne fait pas quelqu’un qui n’appartiendra jamais à une tribu.
J’ai des amis, des gens qui m’aiment, qui me rassurent et me soutiennent. A ceux-là j’ai consacré du temps, de l’énergie, et ça m’a fait du bien. C’est peut-être parce que je les connais encore peu, que je m’imagine que ça ne vaut rien, ou que c’est superficiel, et que ça ne va pas durer, car je ne le vaux pas. Que je fonctionne comme ça, je passe d’une période de ma vie à l’autre, et je n’arrive pas à consolider les liens, je me sens vite comme une étrangère et croit toujours que c’est de ma faute. Mais eux, je suis bien avec eux, alors… Je n’ai pas à rougir de cela. Et j'espère comme chaque fois que ça durera, que ce sera bien. Cela ne présume pas de mon incapacité à me lier aux autres, je suis simplement le fruit d’une connexion manquée, d’un manque d’amour dont j’étais l’unique victime. Et je fais les choses à mon rythme, selon ce que je sens, ça ne fait pas de moi quelqu’un qui mérite d’être seule et de mourir seule. J’ai le droit de respecter mes limites, si ça me fait du bien. Je n’ai pas à être disponible pour des gens qui ne me font pas du bien, si cela me va comme ça. Je n’ai pas à me justifier. Je n’ai pas commis de faute, je ne les ai pas offensé. Je ne suis pas coupable. J’ai le droit d’honorer des choix qui me font du bien.
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toilou-egypte2022 · 2 years ago
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Jour 5 - mercredi 9 novembre
Réveil à 4h15 et c'est parti pour 4h de route vers Abou Simbel. On rallie les fameux temples creusés dans la montagne depuis Assouan par une route parfaitement droite qui traverse le désert sur plusieurs centaines de kilomètres, avec une pause sur une aire de repos presque incongrue dans le paysage aride environnant.
Les photos ne rendent pas très bien mais il y a du désert (et des mirages 😯) à perte de vue !
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Il y a deux temples à Abu Simbel : un pour Ramses II et un pour sa femme préférée Nerfertari - Ramses a eu 54 épouses au total. Pendant la construction du haut-barrage d'Assouan (entre 1960 et 1971) qui a formé un lac de 500km de long au sud de l'Egypte, l'emplacement initial des temples a été recouvert sous 60m d'eau. En prévision de son entrée en service, les temples ont été déplacés entre pierre par pierre par l'UNESCO un peu plus loin et plus haut. Ils ont d'ailleurs placé des pierres de grès tout autour des deux temples pour donner l'illusion de la montagne de l'emplacement initial. Les statues du temple de Ramses II mesurent 21m, soit la hauteur de la plupart des temples que nous avons visités jusqu'à maintenant. On paraît minuscule à côté ! Celles du temple de Nefertari semblent plus petites mais je ne leur arrive toujours pas au genou 😂
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Le plus étonnant à l'intérieur est vraiment la taille des gravures. Elles sont trois fois plus grosses et les hiéroglyphes sont énormes, ce qui doit faciliter la lecture de ceux qui maîtrisent cette langue 🤓 (pas nous du coup). Tout semble démesuré dans ces deux temples. Il est recommandé de passer 20 minutes maximum dans chacun des temples car il n'y a aucune ouverture si ce n'est l'entrée, la chaleur s'accumule et ça en devient étouffant.
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Les guides n'ont pas le droit d'entrer dans les temples fermés colorés (pour les préserver) donc tous les guides attendent au café un peu plus haut. C'est dommage car il y avait, je pense, beaucoup de choses à dire sur ces deux temples. Notre guide, Emile, nous avait quand même fait une présentation au préalable dans le bus.🎤
Nous sommes remontés dans le bus à peine plus d'une heure plus tard. Antoine a regardé un film et j'ai enfin rattrapé un bout de ma nuit.🥱
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bondebarras · 2 years ago
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One book a day...
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“ Réapprendre à vivre le “temps de la fin”, comme nous y invite le philosophe Bruno Latour, c’est aussi se libérer d’un régime d’historicité entravant, celui de la modernité et de sa flèche du temps linéaire. C’est là exactement ce que devrait signifier “devenir contemporain”. Et c’est là que l’histoire, les sciences sociales et la littérature peuvent se rejoindre pour penser ensemble ce que beaucoup considèrent désormais le nerf de la guerre - inventer un nouveau rapport au temps, point de départ depuis lequel fonder tout projet d’affranchissement, quel qu’il soit. La discipline historienne joue un grand rôle dans cet “estrangement” à l’égard de notre aujourd’hui. Elle nous incite à nous déprendre de nos évidences locales, à décrire, restaurer et sauvegarder des espaces d’expériences et des manières d’habiter le temps différentes des nôtres. Si l’histoire n’explique pas souvent le présent, pas plus qu’elle ne prétend aujourd’hui éclairer un avenir trouble, elle est capable d’accueillir “les lenteurs apaisantes de la durée et la brusquerie des événements”, comme l’écrit Patrick Boucheron ; et en faisant droit aux futurs non advenus des femmes et des hommes d’autrefois, elle offre un horizon d’attente et un temps de repos à la frénésie cannibale d’un présent tyrannique.”
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gedjub · 2 years ago
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281222 Je comprends pourquoi j'aime être malade la nuit. D'abord parce que je sais que je vais guérir. Il y a aussi la fierté de prendre soin de moi-même sans prendre de remèdes autres que du repos, du mouvement, de l'eau chaude et de bonnes choses dedans. Ensuite et surtout, c'est parce que mon corps est le laboratoire, je peux tout observer dehors et ressentir dedans, j'ai tout le temps et mon sujet sous la main et sous les yeux. Les nuits, comme cette nuit dans laquelle je suis encore, sont passionnantes, tout développement de la situation m'intéresse, la nuit il n'y a pas de différence entre gravir la montagne et la descendre. La nuit dernière je me suis retrouvé dans cette situation horrible où j'avais peur de bouger, sentant un endroit de mon cou bloquer tout mon corps, douleur de la tête aux épaules, et je dois dire que j'ai eu peur. Mais j'ai réagi et par la suite j'ai aimé respirer et me faire vibrer de sons graves, et voir le résultat, je savais où ça bloquait (cou-épaule côté droit, le classique pour moi), j'avais libéré mes bras les jambes et mon tronc du domaine de la peur et j'ai constaté que je pouvais dormir sur mon côté gauche, je l'ai fait et me suis finalement bien reposé.
Cette nuit-ci, réticentes à me placer dans le lit comme je le voulais, testé avec soin, sur le dos, sur les côtés, un coussin là entre les jambes, ma main fourré dans le drap, telle ou telle hauteur d'oreiller sous la tête, quand j'avais trouvé, je savourais grandement la position. Comme je savoure les sensations de mes rêves, que j'allonge, que je fais tourner en tête, que je lèche presque. Le temps est long, ou n'est presque pas, tout est attrapable. Les nuits sont savoureuses.
+ Le dernier rêve de cette nuit avait une esthétique remarquable: dehors il faisait sûrement tout blanc, mais ça se passait dedans, une histoire de relation se finissant, de cachets pour faire mourir ou mourir, dans un immeuble complexe, obscurité bleu, quelques éléments blancs comme du papier à découper au sol et un sofa marron. Une ambiance de stores mi-fermés, inquiétante mais connue, foule en intérieur des années '80, costumes stricts et larges. Ascenseur qui tombe en roulant, vécu de l'intérieur. Spectacle dans un coin de bureau, héroïnes en retard, on apporte une chaise. Nuit bleue intérieure, rehauts de lumières blanches.
291222 en marchant la tête en haut on perd dans une grande mesure le pouvoir d'apprécier la profondeur des ombres.
301222 Cette nuit, mon corps en rêve singeait les différentes positions de mon corps en lit, en changeait en même temps que lui mais prenait le style, les attributs du rêve courant. Ce n'est pas la première fois que j'observe ça.
31122 egocentric muses
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carbone14 · 3 years ago
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Deux soldats de la Compagnie E, 1er Bataillon du 317e Régiment d'infanterie de la 80e Division d'infanterie américaine (Blue Ridge).  A gauche le sergent Abraham Aranoff (Boston, Massassuchetts) et à droite le soldat Henry W. Beyer (Grand Rapids, Michigan) – Goesdorf – Luxembourg – 10 janvier 1945
La photo a été prise après que les unités de la 80e Division d'infanterie ont été mises au repos à l'arrière du front suite aux combats dans la région des Ardennes.
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alaindenhaut · 3 years ago
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Lundi 20 juin : SURPRISES
La première fut au réveil, au col des Thures, j'entends bouger autour de la tente, à peine dépassé ma tête que toutes les marmottes filent en criant dans tous le sens, je pense qu'elles avaient bien saisi que ce matin j'étais mieux sous la couette.
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Deuxième surprise, je prends le chemin vers Névache, pas bien réveillé, plusieurs chemins s'entrecroisent, je ne sais plus où je suis et je tombe nez à nez avec le doigt de fée, celui de la couverture de mon topo, hasard ou coïncidence, la fée m'a indiqué la route.
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3e : arrivé à Névache, 8h30, au loin une ardoise indique petit déjeuner et tarte au myrtilles 🥹 pas mal !
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Là, je décide de prendre la variante du GR 5 pour passer par le col du Granon, quitter la vallée de la Clarée et basculer sur le briançonnais.
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La température augmente, quelques sauterelles m'accompagnent, en faisant une pause à l'ombre j'aperçois ce lys martagon, toutes les rivières sont à sec, et nouvelle surprise, un petit lac : je pique une tête.
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Arrivé au col du Granon, se découvre alors un magnifique panorama sur le massif des écrins, de gauche à droite : le Pelvoux, la barre des écrins et la Meije. Que demander de plus.
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J'apprends que le tour de France terminera une étape ici, au col, sans caravane et sans voiture, la route est étroite et en cul de sac.
Ce soir, bivouac à la Croix de Toulouse, un rocher qui surplombe Briançon ; je n'aurais que 2 heures de marche pour rejoindre la ville demain matin. Journée de repos, pour visiter et peut-être profiter de la fête de la musique.
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koala-ronchon · 4 years ago
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Les tropes sur le handicap qu'on en a marre de voir
TW : validisme, eugénisme, mort Disclaimer : ceci est une traduction, avec quelques modifications et ajouts du thread de Cindy Baldwin sur Twitter, une autrice malade chronique : https://twitter.com/beingcindy/status/1222216179873271809?s=20
Généralement, quand le handicap est abordé dans les fictions, il est souvent représenté pour les valides (les personnes sans handicaps), par les valides. Il reste donc enfermé dans une vision du handicap par des personnes qui ne le vivent pas de l'intérieur, et ne remet que peu en question les modes de narration répétitifs autour du sujet. De plus, cette représentation tend encore à éclipser des visions qui seraient plus familières et vraies pour les personnes handi' et malades chroniques.
Les schémas de narration autour de personnages handicapés tendent à se répéter, et, devine, ça commence à être casse-pieds pour peu qu'on soit nous-même concernés. Voici donc une liste de ces tropes qu'on ne veut plus voir :
Trope 1 : La guérison miraculeuse
Pendant une partie de l'histoire, le personnage est handicapé, puis, par magie, grâce à la science, en travaillant etc., iel parvient à "surmonter" son handicap. Celui-ci disparaît subitement, comme par magie.  Dans les mains d'un.e créateurice handicapée, ce trope pourrait être une bonne occasion de s'interroger sur ce qu'est être handicapé, ce que cette condition définit pour soi-même et ce qui nous entoure, comment elle influe sur notre identité et toute sa construction, mais généralement, ce n'est absolument pas ça... Le trope de la guérison miraculeuse est plus vue comme une victoire, quelque chose qui dirait que le personnage pourrait ENFIN être heureux (oui, on a pas le droit au bonheur si on est handi'). C'est un trope extrêmement frustrant, voir invisibilisant à l'égard des personnes handicapées pour plusieurs raisons, la première étant qu'il n'y a pas de remèdes miracles existant dans la vraie vie. La plupart des handicaps sont pour la vie, et c'est difficile de s'identifier à un personnage pour ensuite découvrir qu'iel va changer d'une manière qui ne te sera jamais accessible. Dans le cas d'autres personnes, le handicap est une part complexe liée à tout le reste de leur existence, et dont ils ne veulent pas se débarrasser. C'est une idée encore une fois compliquée à saisir pour des personnes valides, mais beaucoup de personnes handicapés sont heureuses, et demandent à ce qu'on les accepte et aménage l'espace plutôt qu'on les "corrige" (c'est une idée très fréquente dans les mouvements neurodivergents par exemple, qui réclame le droit d'avoir un fonctionnement neurologique différent et l'acceptation de ces différences).
Trope 2  : la mort inspirante
C'est un trope très commun dans les médias, qu'on trouve presque systématiquement s'il y a plusieurs personnages handicapés, et souvent même s'iel n'y en a qu'un (ce qui est pire). C'est l'histoire où souvent, ce personnage se bat avec bravoure, mais finit par mourir, inspirant les valides autour à aller de l'avant et accomplir des choses en son nom. C'est une espèce de condamnation systématique de ces personnages, qui de toute évidence met plutôt mal à l'aise le public handicapé, dont les représentations sont au final des petits chiots à écraser sur la route en cours d'aventure pour faire pleurer les chaumières et faire avancer les non-handicapés. Donc, juste, arrêtez, on a assez vu de meurtres systématiques de ces personnages pour inspirer les valides. (et les handis veulent des personnages handis qui survivent, merci) Trope 3 : le personnage handicapé isolé qui a absolument besoin d'un.e valide pour s'en sortir. (et lae valide qui est tellement super trop géniale de traîner avec un-e handi' parce que oh là là, c'est difficile vous savez)
C'est souvent ce personnage en soutien, un personnage secondaire, dont le personnage principal (valide) devient lae premier-e ami-e. Le personnage principal "sauve" en quelques sorte celui handicapé, qui après va encore gagner de nouveaux amis. C'est vraiment démoralisant que tant que personne handicapée (ce trope revenant souvent pour des personnes neurodivergentes), comme un message qui dirait "Vous ne pouvez pas être aimé pour ce que vous êtes tant qu'une personne valide ne vous a pas validé comme le méritant". On le trouve souvent dans de véritables histoires, à la "ce populaire joueur de basketball a emmené une fille trisomique au bal de fin d'année". C'est cool de voir les gens briser des barrières, mais il faut arrêter de porter les valides qui considèrent les handicapés comme des humains comme des héros. En finir avec ça aussi dans les narrations de vos écrits, ça serait vraiment génial.
Trope 4 : La présence de la personne handicapée inspire les autres (et c'est tout)
C'est encore une fois effacer en partie l'humanité des personnes handicapées, en niant qu'elles sont aussi complexes que des personnes valides. On parle souvent d'inspiration porn dans ce cas. On met la personne sur un piédestal, en la réduisant à un exemple, un espèce d'ange, au final un objet qui n'a qu'un impact positif sur les autres. Trope 5 : Le handicap n'a que peu (voir pas) d'impact sur la vie du personnage, qui réussi des choses incroyables et "dépasse son handicap"
Juste en lisant, tu vois certainement le soucie. On parle d'un personnage présenté comme handicapé, qui rencontre peu ou pas de difficultés, et arrive à faire pleins de choses. On l'érige en exemple, à la "regarde ce qu'iel fait alors qu'iel est handicapé-e !". C'est un peu le modèle du "iel dépasse son handicap", mais avec un handicap qui est juste en décoration, et n'influe pas sur le personnage. Et donc, ce personnage fait pleins de choses incroyables, qui arrachent des "waouw, trop fort". Justement, ça renforce le fait que des personnes qui n'y arrivent pas, ne font rien d'incroyable, ou ratent des choses "banales" à cause de leur(s) handicap(s) sont considérés comme "ne l'ayant pas surmonté", ayant échoué. Mais on peut avoir une très belle vie sans faire de choses incroyables, sans battre de records, en restant à la maison, voir au lit. On peut avoir une belle vie, même sans pouvoir parler, et même en devant enchaîner seize heures de sommeil à la suite. Continuer à écrire des histoires comme ça massivement, c'est juste un moyen de faire se sentir encore plus mal les personnes handicapées. Parce que non, personne ne "dépasse son handicap", il est toujours là, on vit avec, il empêche de faire des choses, et on n'a pas besoin d'accomplir quelque chose d'incroyable pour mériter d'exister.
Trope 6 : "Suivre un traitement pour ta maladie, ce n'est pas vraiment vivre" ='c
Ce trope là est beaucoup trop fréquent, et je suis certain que tu l'as déjà croisé quelques part. Souvent, c'est ce personnage qui dit à un autre suivant un traitement sensé lui sauver la vie, ou au moins la préserver, qu'iel est en train de rater la "vraie vie". Pourtant, si tu as un traitement qui te garde en vie, c'est quand même un peu évident qu'il n'y a pas de "vraie vie" sans celui-ci. Sans ça, tu peux mourir ???? Et en quoi c'est bien de dire à des personnes malades/handicapées que c'est mieux d'avoir une vie courte mais bardée d'activités "trop cools", une vie conforme, alors que c'est super dangereux ? Tout cela en donnant l'impression que suivre un traitement, d'adhérer à un mode de vie strict pour vivre plus longtemps, c'est gâcher sa vie, être égoïste et "ne pas vraiment vivre".
Trope 7 : "Ne laisse pas le handicap te définir" / "Tu n'es pas ton handicap"
Oui, on comprend l'intention, t'inquiète pas. On sait que ce n'est pas pensé méchamment, que pour les valides c'est une manière de nuancer pour ne pas nous définir uniquement par notre handicap. Sauf que généralement, les personnes handicapées sont partiellement définies par ce handicap. Être handicapé-e, c'est organiser l'entièreté de sa vie, et l'entièreté de ses actions autour de questions comme "Comment ça va impacter ma santé ?", "Les conditions me permettent elles de faire ça ?", "Comment puis-je le faire sans me faire du mal ?", "Comment puis-je le faire sans avoir besoin de plusieurs jours de repos ?", "Quel sera le prix à payer sur ma santé pour cette action ?" etc. Etre handicapé-e, c'est passer une quantité monstrueuse de temps à organiser chaque actions, chaque sorties, chercher à tout organiser, à deviner tous les imprévus pour ne pas se retrouver dans une situation dans laquelle on ne pourrait pas s'en sortir, planifier un repos etc. Oui, le handicap réduit les choses que l'on peut faire, les endroits où l'on peut aller, et si on peut s'y rendre ou le faire, le coup serait juste trop important pour s'y risquer parce qu'on ne pourra pas s'en remettre comme il faut. Il influe sur des questions comme "Qu'est ce que je vais manger ce matin ?", comme des "Est-ce que je peux avoir des enfants ?" ou "Est-ce que je n'ai pas d'autres choix que de travailler à la maison ?". Et ici, on ne parle même pas des traitements, des soins, des thérapies... Ni des crises, évidemment, puisque dans ce cas, très peu d'activités sont possibles... Le handicap influe sur l'ensemble de la vie des personnes handicapées, son identité se construit tout autour de celui-ci. Le "C'est chouette, tu ne laisses pas le handicap te définir", c'est nier tous les efforts de la personne pour vivre avec son handicap, et pas contre, et ainsi en subir les répercutions. Dire ça, c'est comme refuser de voir le travail qu'il faut, et a fallut pour en arriver là. Faire des choses en étant handicapé-e est fondamentalement différent de faire des choses en étant valide. Souvent, la même action pour une personne handi' a demandé une quantité massive d'énergie, beaucoup de préparation, et de choses que vous ne pouvez pas voir. Laisser les personnes handicapées, et donc aussi vos personnages handicapées, se définir par leur handicap, ce n'est pas un problème. Ca n'efface aucune autre part de leur identité, ça n'enlève rien de leurs accomplissements, et ce n'est pas une défaite face au handicap. Ca veut dire qu'iel est un-e combattant-e, qui arrive à vivre et à concilier tout le reste de son identité avec. Trope 8 : "Dépasser son handicap" (en général) Cela rejoint ce qui a été abordé plus tôt, mais trop de fictions autour du handicap se centrent sur l'idée de dépasser le handicap, d'aller plus loin, en guérissant, en accomplissant des choses incroyables etc. Pour les personnes handicapées, ça donne l'impression quand ça ne va pas, qu'iels sont obligé-e-s de rester chez elle, ou au lit, qu'iels ont à dépasser leurs limites, et à faire quelque chose de génial pour montrer qu'iels sont plus fort-e-s que leur pathologie. La vérité derrière ça, encore une fois : ce sont des valides qui écrivent pour des valides. Les personnages handicapés sont écrits sans penser à un public handi', sans songer à l'impact que ça a sur elleux, parce qu'iels ne sont pas le public, que cette représentation au fond n'est pas faîtes pour leur donner des modèles et se sentir bien, mais pour que les valides se sentent bien. Les personnages handicapés sont là pour l'inspiration, et encourager les valides à faire mieux, et aller de l'avant, le fameux "si ce personnage a fait ça alors qu'iel est handicapé-e, qu'est ce qui m'empêche de le faire ?". Pour les valides cette idée de "dépassement du handicap" est bien, pour les personnes handicapé-e-s c'est juste blessant. Beaucoup de personnes handicapées ont ainsi négligé leur santé mentale et physique, en essayant de surmonter au lieu de vivre avec. Ce qui est oublié par les valides
dans leur narration, c'est que le handicap, ce n'est pas un dragon à combattre, et qui peut-être vaincu. Le handicap c'est une partie de la personne handicapée, qui devrait être respectée. De la même manière qu'il est vraiment nul d'exiger d'une personne aux cheveux roux de se les teindre en plus foncé, il est tout aussi nul d'exiger d'une personne handicapée qu'elle fasse tout comme les valides, de la même manière que les valides. De plus, réussir pour une personne handi', ce n'est pas forcément pareil que pour une personne valide. C'est réussir à s'asseoir sur une chaise après avoir été incapable de travailler autre part qu'à moitié allongé-e sur un matelas, ou à se faire à manger après avoir été incapable de cuisiner, ou juste de manger tout court. Faire les choses différemment parce qu'on ne peut pas le faire de la même manière que les valides le feraient, ce n'est pas non plus abandonner ou rater quoi que ce soit. Se reposer plus que les valides, ce n'est pas non plus un mal, c'est prendre un repos dont on a besoin, et préserver sa santé.
Trope 9 : Le handicap comme symbole d'imperfection et de faiblesse
On le voit surtout dans les dessins animés pour enfants à vrai dire. Le personnage handicapé n'est là que pour être sauvé, ne sert à rien (littéralement), est montré comme un boulet, ou alors c'est le méchant. Les méchants sont souvent aveugles, défigurés, difformes etc. Le handicap, c'est soit pour le personnage à sauver qui sert à rien sinon à être sauvé par le héros, soit le méchant. Cool pour les gosses handi' dont les modèles sont donc ces personnages là ?
Trope 10 : Les personnes handicapées sont fainéantes, et doivent se libérer de leur entourage indulgent pour se bouger le derrière
Dans les oeuvres avec ce trope, le personnage handicapé est souvent critiqué et moqué tout du long, avec l'entourage qui force ce personnage à travailler, alors qu'iel se dit pas prêt-e ou incapable. Sauf que bien sûr, iel y est forcé-e, et au lieu d'être montré comme un truc nul, c'est célébré. Souvent, la chose s'accompagne de commentaires rassurés à la "cette personne ne sera donc plus un poids pour son entourage", voir avec d'extrêmement nauséabonds "toute façon, iel n'était pas vraiment handicapé-e". Cette attitude est mise en valeur en politique et dans les médias, qui parle de "bien être dans le travail", prétextant que les allocations pour invalidité sont versées qu'à des paresseux. C'est une idée qui tue littéralement les handicapés (en France, faire un dossier MDPH et avoir une réponse de celle-ci, c'est un survival game, beaucoup d'handi' arrivent pas au bout, donc les valides qui disent que c'est facile, qu'il y a trop d'assistés, clairement j'vous emm*rde, merci) C'est aussi nier que toutes ces idées participent au fait que les personnes handicapées aient du mal à respecter leurs limites, parce qu'elles ne souffriraient "pas assez" pour être de "vrais zhandicapés", qu'au fond iels exagéreraient, et donc avec toutes les conséquences sur leur santé mentale et physique qui découleront de tout ça.
Trope 11 : Tout est mieux qu'être handicapé-e *paillettes*
"L'euthanasie et le suicide, c'est mieux qu'être handicapé-e. Avoir une pathologie très rare mais soignable, c'est mieux qu'être handi' aussi." Est-ce que je dois vraiment expliquer en quoi c'est horrible ? C'est horrible, mais pourtant on le voit souvent à la télévision, dans les romans, les dessins-animés etc. Vous vous souvenez de Me before You ? C'est littéralement un film qui invite les personnes handicapées physique à se suicider pour le bien de leurs proches en leur disant qu'elles ne seront jamais vraiment heureuses ainsi. C'est en gros dire aux personnes handi', que vu qu'elles sont handi, leurs vies méritent pas d'être vécues.
Trope 12 : La personne handicapée riche qui embauche une personne valide jeune, pauvre, et pas formée au handicap.
Invraisemblable, n'est ce pas ? Pourtant, c'est le cas dans plusieurs œuvres ! Intouchable ? Me Before You ? Il y a plusieurs soucies avec ce trope, le premier étant : pourquoi tu embaucherais quelqu'un qui n'y connaît rien au handicap pour t'aider au quotidien, alors que cette personne risque surtout de te blesser sans faire exprès ? C'est tout à fait absurde ! Ensuite, cette récurrence des personnages handicapés avec pleins d'argent donne l'idée que de manière générale, les personnes handicapées ont des moyens. Or, l'accès aux soins et à tout ce qui pourrait permettre aux gens de survivre ou de souffrir moins est très limité (MÊME en France), et les personnes handicapées en majorité précaires, voir très précaires. Cette abondance de personnages handicapés riches a donc aussi ses dangers, puisque dans l'imaginaire, on imagine mal que les gens soient souvent livrés à eux-même. Il y a donc souvent un espèce d'éloignement émotionnel, et un oubli complet des personnes handicapées dès qu'on parle d'inégalité sociales. Voici donc pour les tropes qu'on ne veut plus voir. Si tu es valide, ça serait cool que tu gardes ça en tête, et que si tu intègres un-e ou des personnages handicapé-e-s, tu contournes ces clichés vraiment nuls. En tant qu'handi' on a presque tous vu je pense des personnes qu'on adore promouvoir et dire plein de biens d'œuvres qui pour nous sont vraiment blessants. Il ne faut pas oublier que la fiction a un impact énorme sur notre manière de voir le monde, notre façon de penser. La représentation compte, beaucoup. Si tu es handicapé-e et que d'autres exemples te viennent à l'esprit, n'hésite pas à commenter (que si tu es handicapé-e, honnêtement, si tu es valide, ton avis m'intéresse pas sur ce sujet).
Comme d'habitude, prends soin de toi,
(de la documentation supplémentaire sur le validisme pour aller plus loin si tu veux.
Le validisme, du "bon sentiment" qui pourrit la vie à la discrimination affichée : https://www.france24.com/fr/20200212-handicap-le-validisme-du-bon-sentiment-qui-pourrit-la-vie-%C3%A0-la-discrimination-affich%C3%A9e?ref=tw_i "Combien de temps allons nous encore croire que le handicap ne peut être que tragédie ?" https://auxmarchesdupalais.wordpress.com/2015/03/01/combien-de-temps-allons-nous-croire-que-le-handicap-ne-peut-etre-que-tragedie-1/ Handicap et culpabilité : http://cultureh.canalblog.com/archives/2020/02/01/37989744.html Pathologisation abusive des femmes, et rejets des femmes neurodivergentes : http://www.zinzinzine.net/elle-doit-etre-folle.html La stigmatisation sociale participe à dégrader la santé mentale https://www.sciencedaily.com/releases/2018/10/181022122910.htm idées reçues sur l'isolement et la contention : https://igorthiriez.com/2017/02/25/4-idees-recues-sur-lisolement-et-la-contention/ Une personne schizophrène pourquoi elle est fâchée avec le cinéma : https://medium.com/@sirdandelion/pourquoi-je-suis-en-col%C3%A8re-avec-le-cin%C3%A9ma-7387c5fe5c3d L'inspiration porn à partir du handicap avec l'exemple du film Hors-Normes : https://cle-autistes.fr/hors-normes/ Comment les personnes neurotypiques invalident abusivement les avis et sentiments des personnes fols en s'appuyant sur leurs pathologies : https://twitter.com/lyingrain/status/1098161992676847616)
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claudehenrion · 2 years ago
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Pour sauver le peu qui reste à sauver ? Des ''journées de...''
  Il se passe tellement de choses, dans le monde, que l'on a bien du mal à suivre l'actualité. C'est ainsi que, par un miracle qui a illuminé ma soirée, j'ai appris l'autre jour que nous étions en pleine semaine du goût, ce qui m'avait totalement échappé : moi, je croyais, bêtement, qu'on était en pleine semaine du Super, du Sans plomb et du Diesel à prix renforcés … dont le goût dégueulasse devrait empêcher toute confusion... Cette nouvelle à peine avalée, j'apprenais que ce jour-là était aussi ''la journée mondiale des paresseux''... Je me suis senti pile  ''dans le collimateur''...
J'ai donc allumé mon autre moi-même, ce téléphone qui n'en est plus un et sans lequel, moi, je ne suis rien... pour découvrir que les ''paresseux'' fêtés ce jour-là n'étaient ni des amateurs de sieste ni des travailleurs de raffineries encartés à la CGT... mais ces espèces de trucs à dormir debout, tout poilus, qui passent toute leur vie la tête en bas, en haut des arbres, en Amazonie. Ce singe qui n'en est pas un passe 80 de son temps à pioncer-profond, se déplace à 20 cm/minute (un rêve, pour nos faux zécolos en mal de contraintes automobiles !) --ce qui veut dire 8 h pour faire 1 km ! Au moment où l'humanité revendique, avec les vrais ''paresseux'' à la mode Nupes, un soi-disant ''droit au repos'', lui consacrer une petite journée de rien du tout semble être le minimum syndical qu'on puisse lui offrir ! J'ai donc la joie d'apprendre à une majorité d'entre vous, chers amis-lecteurs, qu'il existe, contre toute espérance et toute ambition pour le devenir à long terme de l'humanité, une Semaine du gôut --Question angoissée : lequel ? le bon, le mauvais, le sucré, le salé, le ba(goût) ou le ra(goût ?)-- et une Journée mondiale des paresseux.
Les lecteurs réguliers de ce blog (il doit bien en exister un ou deux, ici ou là, non ?) connaissent ma soif illimitée de découvrir les limites sans limite de la connerie humaine. Donc, question suivante : ''C'est quoi, ces journées internationales du... des... ou de la... dont on nous bassine ?'' Alors... ''Yallah !'' En avant pour découvrir une nouvelle facette de ladite connerie. Et une fois de plus, je n'ai pas été déçu : j'ai mis le pied dans un univers absurde, où la bêtise la plus pure règne en maître ou en maîtresse (selon que vous parlez français ou ''inclusif''). C'est tellement énorme que je vais, pour une fois, m'abstenir de 95 % des commentaires plus aigres que doux que cette lecture me donne  envie d'éructer... Tout cela est trop stupide !
Imaginez une série de bureaux, dans la tour de l'ONU, occupés par des ronds-de-cuir trop grassement payés (net d'impôt) à ne rien faire d'utile pour personne... Mais c'est pas tout ! Il faut tout-de-même meubler des journées trop longues (la vue panoramique sur Manhattan... on s'en lasse !). Et la nature ayant horreur du vide (qu'ils sont, tous et chacun, ensemble et séparément), ils ont trouvé un truc pour emmerder le plus de gens possible (Tiens ! Voilà un joli job de repli pour Emmanuel Macron, une fois que, ce dernier quinquennat terminé -Ouf !- dans le néant, il ira rejoindre Hollande et de Chirac au purgatoire des rois fainéants !) : fabriquer à l'infini des journées mondiales ou internationales de ceci ou de cela. Tout excité par cette belle découverte, j'ai entrepris d'essayer d'en savoir davantage sur le métier, les gens qui le pratiquent, et sur leur utilité ontologique. Et je n'ai pas été déçu.
Comme toujours, et sans oser le reconnaître, ils ont du prendre modèle sur le fameux ''Synaxaire hagiographique'' de l'Eglise catholique, qui gère un grand Saint principal et tout plein de Santons secondaires, chaque jour... Sauf que, pour nos ''onusiens'', c'est dans un (dés) ordre inexpli- et inextri- cable(s) où se mêlent les ''jours de..'' et les ''semaine de...''. La consultation de ce chef d’œuvre de l'art abscon (sans ''s'') mérite que vous sacrifiez 5 minutes de votre temps (si précieux, tout le reste... de son temps !) pour vous rendre compte ''de visu'' de l'immensité de la perversion dont sait se rendre capable et coupable notre espèce humaine...
Pour ceux qui n’ont pas le temps, je n'ai pas résisté à l'envie de relever une petite vingtaine d'aberrations (sur des centaines) encore plus absurdes que toutes les conneries ''XXL'' qui nous pourrissent la vie, de la gestion de Paris par la mère hidalgo aux  autoroutes à 110 km/h. ''Attachez vos ceintures !'' Au hasard de mes étonnements, j'ai découvert que le 4 Octobre de chaque année, c'est la Semaine mondiale de l'Espace –qui s'en trouve tout requinqué ! On continue : le 1er février, Journée mondiale des zônes humides –qui n'existeraient pas sans elle, c'est certain !  Chaque 20 Fevrier, nous fêterons la Journée internationale de la langue maternelle (interdiction de parler la langue de son père ?). Et le 15 Mars, c'est la Journée internationale du bonheur. Ça, au moins, c'est du concret, non ?
On continue, c'est trop con ! Le 7 Avril, Journée internationale du vol habité (dont l'utilité crève les yeux !), et le30 du même mois, c'est (Enfin ! J'ai cru qu'ils l'avaient oubliée !) la Journée mondiale du Thon (j'ai les noms, dirait Coluche !). Le 18 juin ne commémore pas du tout l'appel à résistance d'un Général à titre temporaire, mais la Journée de la gastronomie durable (comme le dit la pub’ : ''On se fait un Deliveroo ?'') dont j'avoue ne comprendre ni l'intitulé ni l'inutilité : la gastronomie n'existe que pour être mangée... Faudra qu'on m'explique !). Mais on entre enfin dans les vrais sujets, le 22 Mai, avec la Journée internationale pour l'élimination de la fissure obstétricale (je vous jure que c'est vrai ! Même que je n'ai pas réussi à comprendre le but poursuivi !). Poursuivons : il y en a des centaines, tous ‘’pires’’.
Restant dans le concret et le ''directement utile pour l'humanité'', le 29 Juin, c'est la Journée internationale des astéroïdes (on comprend l'utilité !)... le 30 Juin, la Semaine mondiale de l'allaitement maternel (Au boulot, les mecs !)… avant d'atteindre le point haut de leur stupidité : le 29 Août, voilà enfin la tant attendue ''Journée internationale des victimes de disparition forcée'' (je jure que c'est vrai... Vous pouvez relire : ça n'a aucun sens !). Le 2 novembre, on se calme, car celle-là est vraiment utile : Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis –particulièrement attendue par les suisses, les tchadiens, les savoyards et aussi les népalais... et dans tout le ''Neuf-Trois'' dont Macron trouve ''qu'on dirait la Californie'' (NB : il devrait voyager !). Autre question : pourquoi ''mondiale'' pour les uns et ''internationale'' pour d'autres ? La réponse est :  ''Mais parce que !'', c'est évident !
Sans doute à cause des horreurs de la soldatesque russe –pas les ukrainiens : eux, ils sont irréprochables, c'est Volodymyr qui le dit, repris en chœur par nos chœurs de vierges !-- on s’est unis le 5 novembre dans une utile Journée internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé (nul doute que grâce à elle, plus jamais un seul soldat en guerre ne commettra le moindre écart de conduite !). Et pour finir l'année en beauté, vous n'oublierez pas, le 27 décembre, la Journée internationale de préparation aux épidémies (NDLR : quand je vous dit qu'ils nous prennent pour des cons ! Après le ratage grandiose du covid, avant, pendant, après, ensuite et depuis... ils donnent des leçons et des conseils ! ). Cette grande fête tombe juste après –accrochez-vous à votre siège, si j'ose !-- la Journée mondiale des Toilettes... dans laquelle je mets beaucoup d'espoirs, tant les gens qui ''gèrent'' (si mal) le monde ne méritent vraiment aucun autre destin que celui-là : une chasse d’eau très violemment tirée !
Bien sûr, ce n'est pas l'envie qui me manque de me répandre en commentaires cruels. Se dire que des troupeaux d'inutiles malfaisants ont salaire, secrétaire, bureau, bagnole et frais de fonction... et bonus cachés, à la fin de l'année... pour remplir la planète de vomissures sans tête ni tête... je m'arrête : je deviendrais grossier, n'ayant ni su ni pu découvrir la date de la journée mondiale des cons !
H-Cl
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already-14 · 3 years ago
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Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « A la fin de l’année» tiré du livre de Paul Eluard « Facile » Via fine arts museum of San Francisco
« Nous avançons toujours
Un fleuve plus épais qu’une grasse prairie
Nous vivons d’un seul jet
Nous sommes du bon port
Le bois qui va sur l’eau l’arbre qui file droit Tout marché de raison bâclé conclu s’oublie Où nous arrêterons-nous Notre poids immobile creuse notre chemin
Au loin les fleurs fanées des vacances d’autrui
Un rien de paysage suffisant
Les prisons de la liberté s’effacent
Nous avons à jamais
Laissé derrière nous l’espoir qui se consume
Dans une ville pétrie de chair et de misère
De tyrannie
La paupière du soleil s’abaisse sur ton visage
Un rideau doux comme ta peau
Une aile salubre une végétation
Plus transparente que la lune du matin
Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes
Tout au-delà ruiné
La jeunesse en amande se dénude et rêve
L’herbe se relève en sourdine
Sur d’innocentes nappes de petite terre
Premier dernière ardoise et craie Fer et rouille seul à seule Enlacés au rayon debout Qui va comme un aveu Écorce et source redressée L’un à l’autre dans le présent Toute brume chassée Deux autour de leur ardeur Joints par des lieues et des années
Notre ombre n’éteint pas le feu Nous nous perpétuons.
Au-dessous des sommets
Nos yeux ferment les fenêtres
Nous ne craignons pas la paix de l’hiver
Les quatre murs éteints par notre intimité
Quatre murs sur la terre
Le plancher le plafond
Sont des cibles faciles et rompues
A ton image alerte que j’ai dispersée
Et qui m’est toujours revenue
Un monotone abri Un décor de partout
Mais c’est ici qu’en ce moment Commencent et finissent nos voyages Les meilleures folies C’est ici que nous défendons notre vie Que nous cherchons le monde
Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur
La verdure et la chair des femmes au printemps La plus belle est un baume elle incline au repos Dans des jardins tout neufs amortis d’ombres tendres Leur mère est une feuille Luisante et nue comme un linge mouillé
Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux Les façons d’être du ciel changeant Au fil des chevelures
Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement
Par le même désir
Couché aux pieds de son reflet
Un couple illimité. »
(via Man Ray | DantéBéa)
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artist-degas · 3 years ago
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Dancer at Rest, Hands Behind Her Back, Right Leg Forward (Danseuse au repos, les mains sur les hanches, jambe droite en avant, première étude), Edgar Degas, modeled 1882-1895, cast 1919-1932, Brooklyn Museum: European Art
Size: 17 7/8 x 6 x 9 1/2 in. (45.4 x 15.2 x 24.1 cm) Medium: Bronze
https://www.brooklynmuseum.org/opencollection/objects/96912
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traitor-for-hire · 2 years ago
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Les Quatre Filles March, chapitre 40
La vallée de l'ombre de la mort
Une fois la première amertume passée, la famille accepta l’inévitable et essaya de le supporter de bon cœur, en s’aidant les uns les autres de l’affection accrue qui vient tendrement lier les familles dans les périodes troublées. Ils mirent de côté leur peine, et chacun fit sa part pour faire de cette dernière année une année heureuse.
La chambre la plus plaisante fut réservée à Beth, et tout ce qu’elle aimait le plus y fut rassemblé — fleurs, tableaux, son piano, la petite table à ouvrage, et les chats bien-aimés. Les meilleurs livres de Père y firent leur apparition, le fauteuil de Mère, le bureau de Jo, les plus beaux dessins d’Amy, et tous les jours Meg amenait ses bébés en un pèlerinage d’amour, pour ensoleiller la journée de Tante Beth.
John mit discrètement de côté une petite somme, pour pouvoir avoir le plaisir de fournir à la malade les fruits qu’elle aimait et qui lui faisaient envie. La vieille Hannah ne se lassait jamais de concocter des mets délicats pour tenter un appétit capricieux, laissant tomber quelques larmes tout en travaillant, et de l’autre côté de l’océan arrivaient des petits cadeaux et des lettres enjouées, qui semblaient porter des bouffées de chaleur et de parfums venues de pays qui ne connaissent pas l’hiver.
Ici, chérie comme une sainte du foyer sur son autel, se tenait Beth, aussi calme et industrieuse que jamais, car rien ne pouvait changer sa nature douce et généreuse, et même en se préparant à quitter la vie, elle essayait de la rendre plus gaie pour ceux qui resteraient en arrière. Les doigts affaiblis n’étaient jamais au repos, et un de ses plaisirs était de fabriquer de petites choses pour les écoliers qui allaient et venaient quotidiennement — de laisser tomber de sa fenêtre une paire de mitaines pour des menottes pourpres, un carnet à aiguilles pour la petite mère de nombreuses poupées, des essuie-plumes pour de jeunes écrivains travaillant d’arrache-pied à des forêts de pattes-de-mouche, des albums pour les yeux amateurs d’images, et toutes sortes d’objets plaisants, jusqu’à ce que les réticents grimpeurs à l’échelle de l'apprentissage voient leur chemin jonché de fleurs, pour ainsi dire, et en viennent à considérer la gentille donatrice comme une sorte de fée marraine, assise au-dessus d’eux, qui les couvrait de cadeaux miraculeusement adaptés à leurs goûts et à leurs besoins. Si Beth avait voulu la moindre récompense, elle la trouvait dans les petits visages joyeux toujours tournés vers sa fenêtre, avec des saluts et des sourires, et dans les drôles de petites lettres qui lui parvenaient, pleines de taches d’encre et de gratitude.
Les quelques premiers mois furent très heureux, et Beth regardait souvent autour d’elle en disant « Que c’est beau ! », comme ils étaient assis tous ensemble dans sa chambre ensoleillée, les bébés en train de remuer et de gazouiller sur le sol, mère et sœurs en train de travailler, et père en train de lire, de sa belle voix, des passages des livres vieux et sages qui semblaient riches en mots bons et réconfortants, tout aussi applicables maintenant qu’au moment où ils furent écrits, des siècles plus tôt, dans une petite chapelle, où un prêtre paternel enseignait à ses ouailles les dures leçons que nous devons tous apprendre, essayant de leur montrer que l’espoir peut réconforter l’amour, et la foi rendre possible la résignation. Des sermons simples, qui allaient droit à l’âme des auditeurs, car le cœur du père était dans la religion du ministre, et les fréquentes hésitations de sa voix donnaient une double éloquence aux mots qu’il disait ou lisait.
Ce fut une bonne chose pour tous, ce temps paisible pour les préparer aux tristes heures à venir, car petit-à-petit, Beth dit que l’aiguille était « trop lourde », et la rangea pour toujours. Parler la fatiguait, les visages la troublaient, la douleur la fit sienne, et son esprit tranquille était tristement perturbé par les maux qui affligeaient son faible corps. Pauvre de moi ! Que de journées pénibles, que de longues, longues nuits, que de cœurs endoloris et de prières implorantes, quand ceux qui l’aimaient furent forcés de voir les fines mains tendues vers eux, suppliantes, d’entendre le cri amer, « Aidez-moi, aidez-moi », tout en sentant qu’ils ne pouvaient aider. Ce fut une triste éclipse de l’âme sereine, une courte lutte de la jeune vie avec la mort, heureusement brèves ; et puis, la rébellion naturelle passée, l’ancienne paix revint, plus belle que jamais. Dans le naufrage de son corps frêle, l’âme de Beth se renforça, et bien qu’elle dise peu, ceux qui l’entouraient sentirent qu’elle était prête, et virent que le premier pèlerin appelé était aussi le plus apte, et attendirent avec elle sur le rivage, essayant de voir les Anges venus l’accueillir à sa traversée de la rivière. 
Jo ne la quittait pas même pour une heure depuis que Beth avait dit « Je me sens plus forte quand tu es ici ». Elle dormait sur un sofa dans la chambre, se réveillant souvent pour attiser le feu, pour nourrir, ou soulever ou assister la patiente créature qui ne demandait que rarement quoi que ce soit, et « essayait de ne pas déranger ». Tout le jour elle hantait la pièce, jalouse de toute autre infirmière, et plus fière d’avoir été choisie que d’aucun autre honneur que lui avait jamais accordé la vie. Ce furent des heures précieuses et utiles pour Jo, car en ces moments son cœur recevait les leçons dont il avait besoin. Des leçons de patience, si gentiment enseignées qu’elle ne pouvait échouer à les apprendre, la charité pour tous, l’esprit aimable qui peut pardonner et véritablement oublier la méchanceté, la loyauté au devoir qui rend le plus dur aisé, et la foi sincère qui ne craint rien, mais croit sans le moindre doute.
Souvent, quand elle se réveillait, Jo trouvait Beth en train de lire son petit livre fatigué, l’entendait chanter doucement pour occuper la nuit sans sommeil, ou la voyait reposer sa tête entre ses mains, tandis que les larmes coulaient lentement entre les doigts translucides, et Jo étendue la regardait avec des pensées trop profondes pour les larmes, sentant que Beth, à sa façon simple et désintéressée, essayait de se détacher de sa chère ancienne vie, et de se préparer pour la vie à venir, par des mots de réconfort sacrés, des prières silencieuses, et la musique qu’elle aimait tant.
Voir ceci fit plus pour Jo que les sermons les plus sages, les hymnes les plus saints, les prières les plus ferventes qu’aucune voix ne pourrait proférer. Car ses yeux rendus clairs par de nombreuses larmes, et son cœur attendri par la peine la plus douce, elle reconnut la beauté de la vie de sa sœur — sans histoire, sans ambitions, mais pleine des vertus authentiques qui « sentent bon, et fleurissent dans la poussière », l’oubli de soi qui fait que les plus humbles sur Terre sont plus tôt récompensés aux cieux, le véritable succès, possible pour tous.
Une nuit où Beth regardait les livres sur sa table, pour trouver quelque chose qui lui ferait oublier la fatigue mortelle qui était presque aussi difficile à supporter que la douleur, en tournant les pages de son vieux favori, Le Voyage du Pèlerin , elle trouva une petite note, gribouillée de la main de Jo. Le nom attira son œil, et les lignes brouillées lui certifièrent que des larmes étaient tombées dessus. 
« Pauvre Jo ! Elle dort si bien, je ne vais pas la réveiller pour lui demander la permission. Elle me montre toutes ses choses, et je ne pense pas que ça la dérange si je lis ceci », pensa Beth, avec un regard vers sa sœur étendue sur le tapis, les pinces à côté d’elle, prête à se réveiller à l’instant où la bûche tomberait en morceaux.
MA BETH
Assise patiente dans l’ombre
        Dans l’attente de la lumière bénie
        Une présence sereine et vertueuse
        Sanctifie notre foyer en peine.
        Les joies, les espoirs et les chagrins terrestres
        Se brisent comme l’onde sur la rive        
        De la rivière profonde et solennelle
        Où elle se tient maintenant de son plein gré.
Ô ma sœur, en t’éloignant de moi,       
        Des soucis humains et des conflits,
        Laisse-moi en cadeau ces vertus
        Qui ont embelli ta vie.
        Très chère, accorde-moi cette grande patience
        Qui a le pouvoir de soutenir
        Un esprit enjoué, qui jamais ne se plaint,
        Dans sa prison de douleur.
Donne-moi, car j’en ai bien besoin,
        Ce courage, tendre et sage,
        Qui a verdi le sentier du devoir
        Sous ton pas résolu.
        Donne-moi cette nature généreuse,
        Qui, avec une charité divine,
        Peut pardonner les torts au nom de l’amour.
        Doux cœur, pardonne les miens !
Ainsi notre séparation perd chaque jour
        Un peu de son amertume,
        Et en apprenant cette dure leçon,
        Ma terrible perte devient un gain.
        Car le contact du chagrin rendra
        Plus sereine ma nature sauvage,
        Donnera à la vie de nouvelles aspirations,
        Une confiance nouvelle en l’invisible.
Désormais sauve de l’autre côté de la rivière,
        Je verrai à jamais
        Un esprit du foyer bien-aimé,
        Qui m’attend sur le rivage.
        Espoir et foi, nés de ma peine,
        Deviendront des anges gardiens,
        Et la sœur partie avant moi, par leurs mains
        Me conduira jusqu’à la maison.
Aussi floues et tachées, piètres et bancales que furent ces lignes, elles apportèrent un air de réconfort indicible au visage de Beth, car son unique regret avait été d’avoir fait si peu, et ceci semblait lui assurer que sa vie n’avait pas été inutile, que sa mort n’apporterait pas le désespoir qu’elle craignait. Comme elle se tenait assise, le papier plié entre ses mains, la bûche brûlée s’effondra. Jo se réveilla en sursaut, attisa la flamme, et se glissa au chevet du lit, espérant que Beth dormait.
« Je ne dors pas, mais je suis si heureuse, ma chérie. Tu vois, j’ai trouvé ceci et je l’ai lu. Je savais que cela ne te gênerait pas. Ai-je été tout ça pour toi, Jo ? » demanda-t-elle, avec une sincérité humble et pensive.
« Oh, Beth, tellement, tellement ! », et la tête de Jo vint se poser sur l’oreiller à côté de celle de sa sœur.
« Alors je n’ai pas l’impression d’avoir gâché ma vie. Je ne suis pas si bonne que tu le dis, mais j’ai essayé de bien faire. Et maintenant, quand il est trop tard pour seulement commencer à faire mieux, c’est un tel réconfort de savoir que quelqu’un m’aime autant, et pense que je l’ai aidé.
— Plus que n’importe qui au monde, Beth. Je pensais que je ne pourrais pas te laisser partir, mais j’apprends à ressentir que je ne te perds pas, que tu seras plus pour moi que jamais, et que la mort ne peut nous séparer, malgré les apparences.
— Je sais qu’elle ne le peut pas, et je n’en ai plus peur, car je suis sûre que je serai toujours ta Beth, pour t’aimer et t’aider plus que jamais. Tu dois prendre ma place, Jo, et être là pour Père et Mère quand je serai partie. Ils vont se tourner vers toi, ne leur fais pas défaut, et s’il est difficile de travailler seule, souviens-toi que je ne t’oublie pas, et que tu seras plus heureuse ce faisant qu’en écrivant des livres magnifiques ou en visitant le monde entier, car l’amour est la seule chose que nous pouvons emporter avec nous quand nous partons, et il rend la fin si aisée.
— Je vais essayer, Beth », et en cet instant Jo renonça à sa vieille ambition et se voua à une autre, nouvelle et meilleure, en reconnaissant la pauvreté des autres désirs et en éprouvant la réconfort béni de la croyance en l’immortalité de l’amour. 
Ainsi passèrent les journées de printemps, le ciel se fit plus clair, les fleurs firent leur apparition assez tôt, et les oiseaux revinrent à temps pour dire adieu à Beth, qui, comme une enfant fatiguée mais confiante, se tenait aux mains qui l’avaient guidée toute sa vie, comme Père et Mère la menaient tendrement à travers la Vallée de l’Ombre de la Mort, et l’abandonnaient à Dieu.
Il est rare, si ce n’est dans les livres, que les mourants prononcent des mots mémorables, voient des visions ou nous quittent dans un état de béatitude, et ceux qui ont assisté au  départ de bien des âmes savent que pour la plupart, la fin vient aussi naturellement et simplement que le sommeil. Comme Beth l’avait espéré,  la marée « descendit sans peine », et dans l’heure sombre avant l’aube, sur le sein où elle avait pris sa première inspiration, elle rendit paisiblement son dernier souffle, sans adieux mais avec un regard aimant et un léger soupir. 
Avec des larmes et des prières et de tendres mains, Mère et sœurs la préparèrent pour le long sommeil duquel la peine ne la tirerait plus jamais, voyant avec gratitude la belle sérénité remplacer bientôt la patience pathétique qui leur avait si longtemps brisé le cœur, et sentant avec une joie révérencieuse que la mort était pour leur chérie un ange bienveillant, et non un fantôme redoutable.
Quand le matin vint, pour la première fois en bien des mois le feu était éteint, la place de Jo était vacante, et la chambre était très silencieuse. Mais un oiseau chantait gaiement sur une branche en bouton, tout proches, les perce-neige fleurissaient à la fenêtre, et le soleil de printemps rayonnait comme une bénédiction sur le visage paisible sur l’oreiller — un visage empli d’une paix dénuée de souffrance, à tel point que ceux qui l’aimaient souriaient à travers leurs larmes, et remerciaient Dieu que Beth, enfin, ne souffre plus.
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stancella · 3 years ago
Text
Petit moment en famille
On m'a demandé d'écrire une suite à ma fanfiction, donc la voici. En espérant que ça vous plaira.
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Arthur sortit en soupirant de la salle à manger. En dix ans, il y avait beaucoup de choses qui changeaient, mais tout autant qui ne changeaient pas. Les repas avec ses beaux-parents faisaient partie de la deuxième catégorie. D'ordinaire, la présence de Guenièvre les rendaient plus supportables, mais ce soir-là, elle était malheureusement clouée au lit par une fièvre. Elle s'était réveillée ce matin avec une mine épouvantable : elle était pâle et avait des cernes énormes sous les yeux. Elle avait admis avoir eu du mal à s'endormir. Arthur s'était rendu compte qu'il y avait vraiment un problème lorsqu'ils avaient pris leur petit déjeuner. Elle n'avait pas pu le finir alors qu'elle avait un bon appétit, d'habitude. Puis, lorsqu'elle avait voulu quitter la pièce, elle avait faillit s'évanouir et se serait certainement violemment cognée la tête contre la table si Arthur ne l'avait pas rattrapée à temps. Voyant son front trempé de sueur, il avait mis la main dessus et s'était rendu compte qu'elle était brûlante. Il l'avait aussitôt portée jusqu'à leur chambre et mise au lit. D'après Merlin et Elias, ce n'était rien de grave et elle avait juste besoin de repos. Lorsqu'il arriva devant la chambre, il y croisa Angharad, sa petite Enide dans les bras.
"-Comment va-t-elle ? Demanda-t-il.
-Beaucoup mieux. Sa fièvre a baissé. Elle dort, là.
-Merci d'avoir pris soin d'elle, Angharad. Et aussi d'avoir pris la relève pour les jumeaux.
-C'est mon métier, Sire.
-Allez donc rejoindre Perceval. Si on a besoin d'aide, on fera appel à Nessa."
Angharad sourit, s'inclina légèrement et se retira. Arthur entra dans la chambre et s'approcha du lit. La première chose qu'il constata, c'est que Guenièvre avait repris des couleurs. Il posa une main sur son front. Il sourit en constatant que sa fièvre avait presque disparu. Il retira sa main pour la placer sur sa joue. Elle cligna des yeux, tourna la tête et sourit.
"-Désolé, je voulais pas vous réveiller.
-C'est pas grave. J'ai dormi presque toute la journée.
-Comment vous-sentez vous ?
-Beaucoup mieux. Et vous ? Ça a été, les repas avec mes parents ? Ils vous ont pas trop embêté ?
-Un peu, mais bon, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude. Le jour où on se prendra pas le chou pour une raison ou pour une autre, je pense que ce sera le début officiel de la fin du monde.
-Ah, carrément ! Vous exagérez pas un peu ?
-A peine."
Pendant un instant, ils se regardèrent sans rien dire avant d'éclater de rire. Arthur se pencha pour embrasser Guenièvre. A ce moment-là, un cri retentit. Arthur s'approcha du berceau dont il provenait et prit le bébé dans ses bras.
"-Hé bien, Elaine, vous avez peur qu'on ne vous donne pas assez d'attention ? Ne vous en faites pas, on vous en donnera tellement que vous finirez par en avoir ras-le-bol."
Elaine rit et entreprit d'attraper les cheveux d'Arthur. Celui-ci alla s'assoir sur le lit. Là, un cri de protestation s'éleva du deuxième berceau. Genièvre se leva, s'approcha du berceau, prit le bébé dans ses bras et dit d'une voix exagérément aigüe :
"-Non mais, c'est quoi ce favoritisme éhonté ?! Moi aussi, j'veux être dans les bras !"
Elle rit et continua :
"-Vous avez bien raison de faire valoir vos droits, Erec. Mais il ne faut pas être trop jaloux, non plus."
Elle alla alors s'assoir à côté d'Arthur. Les jumeaux étaient nés trois mois auparavant. Et, au grand soulagement d'Arthur, ils étaient tous les deux en bonne santé. Arthur l'annonçais sans complexe à qui voulait l'entendre : il n'avais jamais été aussi heureux. Il n'avait peut-être pas encore trouvé le Graal, mais il avait sa famille. Et ça valait tous les Graals du monde.
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Voilà, voilà ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. En fait, pour ma prochaine fic, je pensais faire une autre pendranièvre (sans lien avec celle-ci et la précédente). Mais j'ai eu une idée de fic Perceval x Angharad. Je fais laquelle en premier ?
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