#dit Institute
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Hello! My name is Satoshi Fuji, and as you can see, I am interested in Dittos! Dittos are the most interesting Pokemon in the entire universe, as they can change into any other Pokemon, an ability only seen by the Mythical Pokemon, Mew! Now you might think that Zorua are similar, but they are not! Zorua only use an illusion, while Ditto physically rearrange their genetic code to become another Pokemon, it is completely different!
Now, Ditto are interesting as they only popped up around 20 years ago, and I have been studying them ever since, I was the first person to ever catch and write papers about Ditto when I was a young man! So I have a very personal connection to these adorable blobs.
Anyway, about me! I have a doctorate in Pokemon biology from the Kanto Institute of Pokemon Research, I have worked in this field for many years and I reside in Kanto, the place where Ditto originate! If you come across an interesting Ditto, please let me know!
Anyway, here is my team:
-Dit: A ditto, of course! No abnormalities from other Ditto, but the first Ditto ever caught, pretty cool!
-Mini-Dit: A ditto! This one only transforms into miniature versions of the Pokemon it tries to copy, however
-Shine: A ditto! A shiny, however, with a nice blue hue.
-Derpy: A ditto! who's face never changes, keeping the cute ditto look!
-Skitto: A ditto! who refuses to turn into anything but Skitty. Cute, but generally not very useful.
-Kiddo: A ditto! My baby ditto, only recently hatched.
My nephew has told me to put an image of myself on here so people know what I look like, so I will enclose a recent vacation picture where I am looking my best
Another Sirius Blog!!!!! This one is more lore focused and i'm planning on old man yaoi in the near future. Please excuse Satoshi as he is old (45) and doesn't know how tumblr works (neither do i ngl), and I love him
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« Le libéralisme ne s’attaque pas à un ordre des choses établi ; ce qu’il vise, c’est l’essence de la vie nationale ; c’est cette vie elle-même et non les institutions, c’est la Russie et non l’organisation russe. Le libéral dont je vous parle va jusqu’à renier la Russie elle-même ; autrement dit il hait et frappe sa propre mère. »
Fiodor Dostoïevski, L'idiot (1874)
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As-tu un compte aux Impôts / CAF / Améli / Pôle Emploi / Ursaff ? Ceci est pour toi :)
So, La Quadrature du Net a réussi à mettre la main sur 2 versions de l'algorithme de la CAF et c'est effarant. Et oui, ça te concerne quand même tu n'y es pas. Parce qu'ils utilisent tous des altos. Lit la suite vite fait ( ou passe direct à : Lutter contre les algos de contrôle )
La version longue mais très intéressante :
Notation des allocataires : l'indécence des pratiques de la CAF désormais indéniable
Mon résumé perso :
En gros, la CAF ne cherche pas à prévenir la fraude, elle cherche les indus. Pour ça, elle te score selon que t'es supposé être un profil de fraudeur ou pas. T'es AAH ? T'as le gros lot. T'es une mère célibataire ? T'as aussi un score élevé. T'es un couple qui gagne bien sa vie ? Même pas t'es inquiété.
So, selon ton score, l'algo décide de check ton dossier ou pas. Il flag ton dossier, un petit monsieur/madame regarde ton dossier en partant du principe que si l'algol t'a flag, c'est qu'il y a bien une raison non ? Et ils vont chercher la merde.
Là dessus. Ils vont cross tes données avec les impôts, l'assurance maladie, même tes comptes bancaires ( illégal ça non ? bah comme de te filer un score parce que t'habites le quartier pérave de ta ville et pourtant ! )
BREF !
La CAF déconne grave. Et comme son algo "il fonctionne", Pôle Emploi s'est dit qu'il allait aussi le test depuis le début de l'année. Et comme ça marche bien, l'assurance maladie s'y est mis aussi. On rappel que l'assurance maladie a genre des tas d'infos sur toi que tu voudrais pas que le type de la CAF ou de Pôle Emploi puisse voir ?
ET DONC ?
Si tu veux lire la version courte et te dire qu'on a bien dépassé le stade de la dystopie ordinaire, c'est ici ( CAF, Assurance Maladie, URSAFF, Pôle Emploi, Assurance Vieillesse, Impôts, etc... ) :
Lutter contre les algos de contrôle
LA VACHE ! ET MAINTENANT ?
Tu as envie de ne pas trop te laisser ? Ca te branche un peu d'emmerder légalement les institutions ? Tu aimerais connaître le score de ton trimestriel salto ? Good ! La Quadrature te fourni les outils : 2 gabarits pour envoyer aux institutions afin d'avoir ces infos. Et si tu te sens d'aider, forward tes infos à la Quadrature pour qu'ils puissent saisir l'étendu des données ( okak'on aurait pas tous les même critères de sélection ) Vazy c'est par ici :
Demande ton score ( mais t'as pas de médaille à la fin )
#upthebaguette#French side of tumblr#france#algorithme#administration#pôle emploi#caf#ursaff#assurance vieillesse#assurance maladie#améli#quadrature du net#sérieux c'est important les gens#dystopie ordinaire#je ne suis pas un numéro#ah bah si en fait#psa#important#reblog pour un poil soyeux
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Il faut souffrir pour être une fille !
Ma sœur était plus attirée par les filles que par les garçons. Sa première chérie s'appelait Christine, c'était une rousse mignonne et très féminine. Elle avait 16 ans et était la fille d'une esthéticienne divorcée. Elle logeait au dessus de l'institut de sa mère. Nous formions Christine, ma sœur et moi un drôle de trio de gourmandes de plaisirs. Cela a duré un peu plus de deux ans, jusqu'à mon entrée à l'Université. Tous les samedis après-midi et quelquefois en semaine, nous nous retrouvions dans la chambre de Christine qui était devenue notre salle de jeux. Christine n'était pas en reste et le fait qu'elle vive seule avec sa mère lui a donné beaucoup d'avance côté sexe. Après mes premiers essayages de fille chez Christine, et avant de découvrir le plaisir féminin de me faire prendre par un tampon puis un merveilleux vibro, mes deux complices ont voulu me débarrasser de mes poils disgracieux… Ma sœur y était déjà passée, sauf son minou et c'était très simple car Christine empruntait le matériel de sa mère à l'Institut et s'exerçait sur elle. Un après-midi, ma sœur et sa chérie ne se sont pas caressées comme à leur habitude. Elles ont comploté en messes bases… Elisabeth m'a demandé de me mettre en culotte pendant que Christine descendait à l'Institut. Elle est remontée avec un truc à cire chaude, des bandes et un rasoir électrique. Elle m'a dit : C'est pas beau une fille avec des poils, on va s'occuper de toi ! Elles ont mis une serviette éponge sur le lit et m'ont demandé de m'allonger sur le dos. Christine a appliqué de la cire sur mes jambes, c'était chaud et agréable. Elisabeth a pressé des bandes sur la cire… Et ensuite, je ne sais plus laquelle des deux a arraché la première bande 🤐🥴😭 Tout ce que je sais c'est que j'ai poussé un cri tel que la mère de Christine a demandé du bas ce qu'elles me faisaient pour me faire crier ainsi ! Et elles ont continué ainsi devant et derrière puis sur la poitrine où heureusement j'avais peu de poils car j'ai souffert … Ha les garces 🥴 Pour finir, Christine m'a dit : "Baisse ta culotte, on va te dessiner le maillot pour que tu aies un joli minou comme nous." Je me suis exécuté en lui disant de faire gaffe à ne pas me blesser avec sa tondeuse. Je n'ai pas été blessée mais à force de me manipuler le clito et les couilles, je leur ai offert une belle queue bien raide. Elisabeth a dit : on ne peut pas le laisser comme ça, il ne peut même plus remettre sa culotte 🍆🍆🍆. Et Christine d'ajouter qu'après tout ce travail elles avaient droit a une récompense. Elles m'ont branlé et j'ai déchargé dans la main de Christine qui s'est empressée de lécher ma liqueur. Elisabeth était frustrée car elle n'a eu que les dernières gouttes en essorant mon clito qui dégonflait…
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You have to suffer to be a girl!
My sister was more attracted to girls than boys. Her first sweetheart was called Christine, she was a cute and very feminine redhead. She was 16 years old and the daughter of a divorced beautician. She lived above her mother's salon. Christine, my sister and I formed a strange trio of pleasure seekers. This lasted a little over two years, until I entered university. Every Saturday afternoon and sometimes during the week, we met in Christine's room which had become our playroom. Christine was not left out and the fact that she lived alone with her mother gave her a big head start on the sex side. After my first girl fittings at Christine's, and before discovering the feminine pleasure of being taken by a tampon then a wonderful vibrator, my two accomplices wanted to get rid of my unsightly hairs… My sister had already been there, except for her pussy and it was very simple because Christine borrowed her mother's equipment at the Institute and practiced on her. One afternoon, my sister and her sweetheart did not caress each other as usual. They plotted in my basics… Elisabeth asked me to put on my panties while Christine went down to the Institute. She came back up with a hot wax thing, strips and an electric razor. She told me: It's not beautiful a girl with hairs, we'll take care of you! They put a terry towel on the bed and asked me to lie on my back. Christine applied wax to my legs, it was hot and pleasant. Elisabeth pressed strips on the wax… And then, I don't remember which of the two tore off the first strip 🤐🥴😭 All I know is that I screamed so much that Christine's mother asked from below what they were doing to me to make me scream like that! And they continued like this in front and behind then on my chest where fortunately I had little hair because I suffered… Oh the bitches 🥴 To finish, Christine told me: "Pull down your panties, we're going to draw your swimsuit so that you have a pretty pussy like us." I complied, telling her to be careful not to hurt me with her clippers. I wasn't hurt but by dint of manipulating my clit and balls, I gave them a nice stiff cock. Elisabeth said: we can't leave him like this, he can't even put his panties back on 🍆🍆🍆. And Christine added that after all this work they were entitled to a reward. They jerked me off and I unloaded in Christine's hand who quickly licked my juice. Elisabeth was frustrated because she only got the last drops by wringing out my deflating clit…
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La naïveté des gardiens des institutions, autrement dit les médias mainstream de la bienpensance assumée, fait peine à voir. Alors que les assassinats de Français se multiplient et s’accélèrent, alors que les barbares affichent impunément leur haine raciale et revendiquent leur violence sur fond d’islam et d’ethnicité, les proprets sur plateaux nous parlent “de faire société”, “de promouvoir la laïcité”, “de comprendre la nécessaire mutation”. Tout cela les pieds dans le sang d’un gamin de 16 ans, Français, blanc, de souche.
On dira bien ce que l’on voudra. On fera les discours que l’on pourra. Ça ne change rien aux détails du cliché pris à l’instant de la chute de Thomas, le torse percé par une lame. Cette photo nous montre une France qui commence à se chier dessus, mais qui refuse encore le constat et combat toujours la réaction, conspuant les courageux, engeôlant les volontaires. Une France qui continuerait d’aller acheter son rôti du dimanche chez son petit boucher, de manger ses fromages qui puent en se moquant du cousin du Loiret, de railler le voisin qui s’est acheté une voiture pour la frime. Une France qui penserait que le travail est un moyen de se hisser, que l’honnêteté paie toujours, que l’on doit respecter Monsieur le maire et obéir à la police. Une France d’Épinal qui est morte depuis longtemps déjà, entamée par Mac Donald et Drucker, remplacée par KFC et Hanounah, effacée par Doner Kebab et Yassine Belattar.
Pauvres Français ! Que je vous plains d’être devenus ces poireaux mous qui rasez les murs taggés des cités arabophones. Pendant toutes ces décennies de bruit et d’odeurs, on vous a répété que votre colère s’appelait du racisme. Ceux-là même qui avaient acté cette catastrophe grandissante vous ont fracassé, accablé, conspué. Seuls quelques rares résistants ont gardé le doigt collé sur la sonnette, mais la plupart de ceux-là, aussi, ont fini par apprendre par cœur les mots du frontispice de la démocratie : “Übereinstimmung macht Wählbarkeit”... la conformité rend éligible.
S’avance l’ombre du conflit que tout le monde subodorre, mais que personne ne veut voir. “Avant que” et “pourvu que” ouvrent maintenant toutes les phrases des politiqueux cravatés et des observateurs autorisés. Ils avancent à reculons vers l’échafaud de l’Histoire qui a déjà aiguisé sa plume et ouvert son grand cahier couvert de sang.
Thomas se meurt, Thomas est mort. la France non plus.
J.-M. M.
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One thing I haven't seen Dutch tumblrs talk about yet is how the new cabinet wants to change the way the voting system works, and fast. To be precise:
"Een wetsvoorstel tot invoering van een nieuw kiesstelsel voor de Tweede Kamer ter versterking van de regionale band tussen kiezers en gekozenen wordt dit jaar ingediend, gericht op tijdige inwerkingtreding voor de volgende verkiezingen"
Or in English:
"A bill introducing a new electoral system for the House of Representatives to strengthen the regional link between voters and elected officials will be introduced this year, aimed at coming into force in time for the next election."
Is it just me or does that sound like they want to institute a "winner take it all" system? Like saying, one candidate per district gets chosen, like in the UK (if I recall correctly)?
It sounds like they want to preserve their own power at the cost of democracy itself. Which party is behind this part and what are their intentions? A legal coup?
Like, this gets me scared. If last elections were bad for democracy, then a law change like that would basically put an end to it all together. Is it really a democracy if only two or three parties can get seats?
#non sims#rl stuff#dutch politics#politics#european politics#netherlands#nederland#if this goes through we would probably be stuck with pvv or vvd MAJORITY governments.#it is bad enough when those parties have to form a coalition to get any power. it does not have to get even worse#i do not want to see what a 75+ seats vvd would do to this country#waarom blog ik in het engels over de nederlandse politiek
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résumé de cette semaine lundi j’ai fait la morte pour cause d’urticaire, mardi je suis allée au restaurant avec mes meilleures amies pour avouer à l'une d'entre elles qu'on avait appris que son gars était le genre de facho qui avait voté zemmour aux présidentielles, on pensait que ça allait mettre fin à leur relation sachant qu'elle baigne dans le communisme depuis sa plus tendre enfance, qu'elle bosse dans un des seuls journaux qu'on peut encore qualifier de gauche et qu'elle avait dit que c'était un motif de rupture pour elle mais finalement non elle a estimé que c'était pas si grave qu'il lui ait caché ce gros détail pendant plus d'un an et demi et que pire que ça, apparemment il avait changé grâce à elle (il serait donc je cite « juste de droite avec quelques avis de gauche ») ce qui a l'air de beaucoup flatter son égo et c'est là que je me dis que la barre est vraiment très basse, le point positif de cette soirée étant qu'on s'est régalé et qu'on a rien payé car il y avait des problèmes de courant dans le restaurant, sinon je suis très peu allée en cours et j'ai beaucoup bu alors que j'aurais du être à la fac mais à partir de demain ça change (c'est faux les bières du lundi midi sont devenues une institution très rapidement) jeudi grève oblige 21 profs sur 27 absents dans mon collège alors qu'on est toujours en sous-effectif ce jour là et que cette fois-ci on était que deux surveillants, autant dire que c'était sportif mais la direction a quand même eu le temps de m'inviter à un « goûter » sur les coups de dix heures, ce qui m'a fait très peur car j'ai cru que c'était un piège et que j'avais fait une connerie mais non ils voulaient juste profiter d'un moment de calme pour manger de la brioche tous ensemble c'était vraiment très étrange j'espère ne plus jamais revivre ça puis vendredi je suis allée voir mon meilleur ami sur grand écran dans un petit cinéma car un de ses potes a monté un genre de documentaire sur l'amour et sur les nouvelles formes de relations blablabla c'était très marrant en vérité et je pensais rentrer directement après mais j'ai retrouvé des gens du passé et j'ai fini paumée au fin fond de ma banlieue dans le même genre de soirée que celles où j'allais à dix-sept ans c'était fatiguant, étonnant et plein de drogues auxquelles je n'ai pas du tout touché (trop forte) mais très bien en même temps même si j'ai appris qu'un ami de cette époque était un énorme violeur, c'est le point négatif mais à chaque fois qu'on m'apprend ce genre de nouvelle je suis jamais étonnée, sur une note plus positive hier j'ai enfin découvert l'appart d'une de mes meilleures amies après des mois à ne pas réussir à se voir autrement qu'au thé dansant d'anniversaire de ses parents... (la vie d'adulte apparemment) et je remercie infiniment son entorse car c'est son immobilisation qui nous a permis de passer enfin un moment ensemble à se raconter nos vies et à pas mal rire aussi, c'était super sympa et la suite l'était tout autant puisque j'ai rejoins tia avec mes meilleures amies pour leur faire découvrir notre bar préféré puis dimanche on a commencé notre exposé pour un cours trop chiant mais on a préféré discuter du fait que les sociologues étaient quand même d'énormes prouveurs à écrire des textes insupportables et illisibles simplement parce qu'ils sont tous moches (c'est notre théorie, vive la sociologie)
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«Pourquoi brûlent-ils des écoles ?» par Laurence de Cock
Les plus empathiques parlent d’autodestruction. Les jeunes se saboteraient eux-mêmes. Mais dans la droite la plus extrême et dans certains médias d’information continue, on profite de ces actes, cette « violence aveugle », pour tourner en boucle sur la sauvagerie des jeunes, ces « nuisibles », comme les qualifient les syndicats UNSA-Police et Alliance réunis dans un infâme et séditieux communiqué. On fustige leur absence de scrupules et on voit bien là la preuve du caractère apolitique de leur colère. Ils n’attendaient que ça, disent-ils, piller et mettre le feu.
Les écoles, lieux d’injustice sociale
Mais pourquoi brûlent-ils des écoles ? La question ne se pose pas pour la première fois. En novembre 2005, cela avait déjà interpelé car 255 établissements scolaires avaient été touchés. Pour Laurent Ott, éducateur et pédagogue social, dans les quartiers populaires, depuis longtemps, les écoles incarnent le lieu de l’injustice sociale, et beaucoup d’adolescents n’en gardent pas un si bon souvenir que cela. Présentées comme les lieux de « promesse républicaine » aussi bien par l’institution que par les enseignants, les jeunes ne peuvent que percevoir le décalage entre ces beaux discours et leur réalité. Dans les quartiers populaires, l’école produit beaucoup plus de relégation que d’intégration.
Les sociologues Didier Chabanet et Xavier Weppe notent à leur tour que « la rage [des émeutiers] porte contre le quartier lui-même, elle n’a rien à négocier ». Ils confirment la révolte des jeunes contre des institutions publiques qu’ils méprisent en retour et miroir du mépris qu’elles leur ont fait subir. L’école n’est pas une cible collatérale, elle est au cœur des institutions ciblées comme mensongère. Lors d’entretiens en 2016 et 2017, les jeunes critiquent les enseignants « blancs », qui n’habitent jamais le quartier, qui ne les respectent pas, ne les félicitent jamais. Le ressentiment est lourd. Les bibliothèques, elles, ne seraient fréquentées que par à peine 10% des habitants en moyenne. Les deux sociologues notent alors l’échec patent d’une politique de la ville qui n’a jamais réfléchi aux modalités d’association des habitantes et habitants aux choix de transformations de leur quartier. Dès lors, toutes les institutions publiques apparaissent comme des excroissances qui au pire les écrasent ou rejettent, au mieux ne les concernent pas. L’école ne fait pas forcément exception.
Nos lycées brûlent
S’en tenir à ces explications ne suffit peut-être pas pour comprendre la place particulière occupée par les établissements scolaires dans cette démonstration de colère. Dans les années 1970, on assiste à une multiplication d’incendies criminels, par des élèves, touchant des écoles, collèges et lycées. C’est à l’occasion de l’incendie du collège Pailleron le 8 février 1973 que les médias commencent à interroger cela comme un phénomène de société. Pour les seuls mois de janvier et février, le journal Paris-Match en dénombre onze dans tout le pays …
Comme pour Pailleron, ce sont des incendies ou départs de feux faits par des élèves qui veulent se venger de situations ou propos humiliants. À Pailleron, le jeune Patrick 14 ans avait dit à la police qu’il ne voulait pas aller dans la classe surnommée « des déchets ». À Bobigny, ce sont les classes dites « pratiques » d’un CES qui brûlent, cinq baraquements en bois : « Mon prof nous a raconté que les autres profs lui disent sans arrêt : « tu as du courage de rester avec ces tarés » raconte un élève, ajoutant : « les portes n’ont même pas de poignées, elles nous restent dans les mains. Par moment il n’y a pas de carreaux, les extincteurs ils viennent les remettre pour l’enquête pour faire bien devant les inspecteurs, c’est parce qu’un mec a voulu mettre le feu ».
Deux ans plus tard, en 1975, on compte encore une quarantaine d’incendies criminels. Les conditions matérielles sont avancées comme principales causes à deux niveaux : d’abord parce que les constructions sont hautement inflammables et que tout départ de feu peut être fatal, comme à Pailleron ; ensuite parce que les établissements scolaires qui sont incendiés sont pour la plupart délabrés et renforcent le sentiment de honte des élèves qui y sont scolarisés.
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La LITTÉRATURE FRANCO-ONTARIENNE EST UNE LITTÉRATURE D'ACCUEIL (Conférence donnée à l'Université de Windsor, octobre 2023)
Je suis honoré de pouvoir dire quelques mots sur ce que je considère comme une littérature d’accueil. J’aime bien le concept de « littérature du vaccum » qui veut dire une littérature existant dans un contexte social et politique vide ou incomplet. C’est un concept conçu et défini par le poète et essayiste franco-ontarien Gaston Tremblay.
Je cite ici son propos écrit sur la page de l’Institut canadien sur les minorités linguistiques :
« L’implosion des institutions sociales canadiennes-françaises, lors de la Révolution tranquille, crée un tel vide dans les régions limitrophes du Québec que la nouvelle garde franco-ontarienne s’inscrit dans le courant contre-culturel nord-américain. Certes, ce premier mouvement d’identification à la contre-culture sera suivi d’un retour aux sources, mais il se fait alors par le biais du patrimoine régional, plutôt que par l’exploitation du corpus littéraire canadien-français traditionnel. C’est donc après une double rupture, dans un vacuum institutionnel et idéologique, que la littérature franco-ontarienne se développe. »
Je souscris à ce concept car c’est la réalité quotidienne de tout Franco-ontarien qui écrit. Il y a en effet peu d’institutions qui permettent aux gens de lettres de l’Ontario français d’être considérés comme des écrivains du centre. Nous sommes des écrivains et des écrivaines de la marge. Les institutions qui existent politiques et sociales sont fébriles et se battent elles-mêmes pour leur survie. Ce constat fait de la littérature franco-ontarienne, une littérature des espaces clos et ponctuelle. Ponctuelle dans le sens qu'elle existe à des endroits précis. Pour constater qu’elle est en vie, il faut aller là où elle a pris la parole, au Théâtre du Nouvel-Ontario par exemple ou là où on lui accorde la parole, par exemple à la bibliothèque métropolitaine de Toronto. Ensuite, la littérature franco-ontarienne semble disparaître, elle est là mais peu visible et donc certains pourraient penser qu’elle est inexistante ou morte. Pour s’assurer de sa survie, il y a ces moments ponctuels qui sont vitaux, surtout pour les spécialistes et les universitaires afin de constater que rien de mal n’est arrivé à la littérature du vaccum. Elle est toujours vivante. Ces moments ponctuels sont les salons du livre et les conférences universitaires en Ontario.
C’est en jetant les bases de la littérature franco-ontarienne dans les années soixante-dix que les Franco-Ontariens définissent le cadre de ce qui sera leur littérature. Ils sont inspirés par la contre-culture, mouvement qui déboulonne les institutions culturelles formelles et ouvre les portes aux expériences artistiques en tout genre. Les différentes vagues qui suivent la contre-culture, notamment l’influence du folklore franco-ontarien, a permis à la littérature franco-ontarienne d’imposer son existence dans une société anglophone dense et compacte.
Les arts franco-ontariens actuels tels qu’on les connait permettent d’affirmer une chose. La lutte pour son existence est faite. Comparé au siècle dernier et celui d’avant, il est possible d’affirmer que la littérature franco-ontarienne a une voix unique et singulière. Il suffit de consulter le site Web du Conseil des Arts de l’Ontario pour trouver des services offerts aux artistes franco-ontariens, services qui n’existaient pas dans les années mille-neuf-cent soixante-dix. Mais exister est une chose, vivre en est une autre. C’est ce combat permanent pour sa vie et sa survie qui fait de la littérature franco-ontarienne, un art face à son péril de façon constante.
Le poète et essayiste Gaston Tremblay aime citer Roger Bernard qui a dit « On ne naît pas Franco-Ontarien, on le devient ». Je suis d’avis que même si le droit héréditaire existe, il n’exclut en rien le droit littéraire d’être franco-ontarien. J’insiste sur le terme « droit littéraire » car ce droit peut apparaître et disparaître dans le sens où l’écrivain francophone de l’Ontario qui a déménagé en Colombie britannique et y vit depuis dix ans peut ne plus se définir comme Franco-Ontarien. Si en plus, son œuvre se poursuit ailleurs, il obtient le droit littéraire de se définir autrement.
J’en veux pour preuve un article du Journal Le Devoir daté du 17 octobre 2015. On y interviewait Patrices Desbiens, un des piliers de la littérature franco-ontarienne. Il dit en répondant à un journaliste québécois, je cite :
« Il y a du monde qui pense encore que je vis ce qui est dans Sudbury. Ce n’est plus mon monde, ça », raconte au bout du fil le Franco-Ontarien né à Timmins, qui habite Montréal depuis 1993. « J’étais là dans le temps, faque j’écrivais ce que je voyais. Maintenant, je suis ici, faque j’écris ce que je vois ici. »
Ce commentaire ne peut être celui d’un écrivain français, irlandais, ou japonais. Ce phénomène n’est possible que dans la « littérature du vacuum », celle où l’identité est en permanence menacée par le vide. L’identité littéraire de Patrice Desbiens, même si elle est ancrée en Ontario, reste volatile. Il exerce ainsi son droit de définition de lui-même sans que cela ne soit invraisemblable. C’est ce qui différencie les écrivains franco-ontariens, des écrivains français ou allemand. Eux restent éternellement des écrivains français ou allemands, même s’ils émigrent.
Cette fragilité indéniable de l’identité littéraire franco-ontarienne est également sa force. Elle empêche les dérives sectaires. Nous ne sommes pas sur un territoire où la majorité est opprimée comme au Québec durant les années de la grande noirceur. Nous sommes sur un territoire de minoritaires. L’existence prend donc une autre connotation, le mot pays possède un autre sens. Jean-Marc Dalpé dans « Les murs de nos villages » dit ceci :
« Les murs de nos villages nous hurlent comme les chiens enragés : Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le le pays Prenez-le dans vos mains Prenez-le dans vos bras dans vos ventres dans vos cœurs Dansez avec le pays »
Le pays a ici une autre signification. Il s’agit aussi bien du mien que de celui qui est natif de Timmins et qui parle français. Dans ce contexte, l’identité ne se fait pas par rapport à l’hérédité mais à la langue et la culture. Autrement dit aucun passeport, aucun discours national ne peut prétendre résoudre la question identitaire du Franco-Ontarien.
C’est une force, cette précarité littéraire, ce microcosme, car il s’ouvre presque naturellement à ceux et celles comme moi qui apportent leur sensibilité de minorité francophone aux origines africaines ou autres. La porosité de l’édifice crée un système de vase communicant et l’écrivain franco-ontarien issu d’une minorité s’identifie facilement à la littérature du vaccum.
Je donnerai un exemple dans la définition des organismes. Si vous prenez L’UNEQ, l’Union des Écrivaines et des Écrivains Québécois. Elle a pour mandat la défense des droits socio-économiques des auteurs et auteures du Québec et la valorisation de la littérature québécoise. Nous pouvons pointer du doigt sur une carte où se situe le Québec. Mais quand on parle de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, on ne peut encercler l’endroit précis de l’Ontario français. Cette flexibilité, qui peut être perçue comme une nébulosité pour certains, est une occasion pour toute minorité d’utiliser cet état de fait pour exister.
Depuis 2017, il existe un organisme appelé Mosaïque culturelle à Ottawa. Son mandat est « d’assurer le rayonnement de la culture des communautés afro-descendantes francophones au sein de l’Ontario et créer une plateforme d’échange à travers le Canada francophone et la francophonie internationale. » Cet organisme utilise cette flexibilité pour s’émanciper et voler de ses propres ailes. Par exemple, Mosaïque culturelle est présente au Salon du livre africain de Paris chaque année. Il ne s’agit de s’affranchir d’une tutelle. Il s’agit de se faire porteur d’un message comme un pigeon-voyageur et d’en rapporter un à cette communauté éparpillée qu’est l’Ontario français.
En tant qu’écrivain de l’Ontario français, nous sommes ce que nous voulons être. Aucun politicien ne peut encadrer nos propos, y mettre une teinte idéologique puisque l’Ontario français n’a ni gouvernement, ni ministre de la Culture. Souvent, le ministre de la culture de l’Ontario ne parle pas français.
Maintenant, je donnerai un aperçu de mon expérience pour illustrer la relation toute particulière que j’estime avoir avec la littérature de l’Ontario français. Vers la fin des années 80, j’ai rencontré à la bibliothèque métropolitaine de Toronto, un écrivain en résidence du nom de Paul Savoie à qui j’ai montré mes textes poétiques. Il a été d’une grande gentillesse et d’une grande aide pour le jeune écrivain que j’étais. Il m’a prodigué des conseils. Ce fut l’accueil premier d’un minoritaire par un autre minoritaire. Paul Savoie est au départ un Franco-Manitobain. Ici, il y a déjà une introduction à la générosité de la littérature franco-ontarienne. Quelqu’un qui a bénéficié de cette générosité m’a accueilli au sein de sa famille d’adoption.
Paul Savoie organisa une soirée de poésie et m’invita. Je lus des textes en compagnie de qui ? Jean-Marc Dalpé. C’était en 1987 et il venait de publier sa fameuse pièce de théâtre « Le Chien » qui allait lui valoir le Prix du Gouverneur général. Ensuite, je décide par un concours de circonstance de m’inscrire à l’Université Laurentienne en littérature française. Je tombe dans le cours d’introduction à la littérature d’un certain Fernand Doré, une personnalité phare dans l’émergence de la littérature franco-ontarienne.
Je dirais quelques mots sur lui, juste pour que les lecteurs qui ne savent pas de qui je parle aient une idée du personnage. C’était un professeur de Lettres à l’Université Laurentienne et un auteur également d’essais fort captivants sur la littérature franco-ontarienne. Mais surtout il fut une inspiration pour le mouvement d’émancipation de la littérature en Ontario français. Il est à l’origine de plusieurs mouvements artistiques comme CANO (Coopérative des Artistes du Nouvel-Ontario), de Prise de Parole, maison d’édition née pour exprimer la parole des francophones d’ici. Il participe aussi à la création du TNO, Théâtre du Nouvel-Ontario. Provocateur dans son style d’enseignement, il titillait les étudiants, leur lançait des défis à demi-mots pour voir si nous comprenions la matière et pour communiquer sa passion. Il m’a eu comme étudiant dans plusieurs cours et j’ai pu bénéficier de son savoir et de ses encouragements surtout dans mes articles dans le journal étudiant. Fernand Dorais était jésuite et il venait du Québec.
J’ai également connu Robert Dixon, autre personnalité importante, ce fut aussi mon professeur. Précis, éloquent même, il avait une patience infinie pour expliquer la poésie, surtout la poésie d’ici. Il est l’auteur d’un texte-phare « Au Nord de notre vie ». Ce texte a été repris par le groupe de musique franco-ontarien CANO. Robert Dixon a reçu le prix du Gouverneur général pour « Grand Ciel Bleu Par Ici » en 1997. Robert Dixon était au départ un anglophone. Il avait des parents d’origine hollandaise. Mais il joua un rôle déterminant dans la construction de ce qui est la littérature franco-ontarienne d’aujourd’hui.
Il y en a eu d’autres. Toutes ces personnes m’ont accueilli les bras ouverts car pour eux, la littérature franco-ontarienne est une littérature d’accueil. C’est une des composantes de ce qui fait sa structure. Elle ouvre ses bras et tend l’oreille. C’est une littérature inclusive.
Un individu comme moi a toujours été minoritaire. Je suis né à Montréal mais je suis originaire du Rwanda. Mes parents avaient fui ce pays en 1959 car minoritaires, ils subissaient des vexations qui se transformèrent en tueries jusqu’au génocide de 1994. Dans les pays africains où j’ai grandi, j’étais différent, toujours minoritaire. En revenant au Canada, ça n’a rien changé. Je le suis encore. Donc, j’estime que personnellement, il m’a été facile de comprendre et d’adhérer à la démarche littéraire franco-ontarienne.
Il faut que je souligne que la littérature de la majorité a tendance depuis longtemps à s’accaparer des écrivains de la minorité pour en faire les leurs. Le cas le plus emblématique est Gabrielle Roy. Certes, elle a écrit au Québec mais certains de ses livres parlent du Manitoba, son lieu de naissance et où elle avait grandi. De nos jours, il y a de plus en plus de résistance. Des écrivains comme Jean-Marc Dalpé ou Daniel Poliquin s’affirment davantage comme écrivains franco-ontariens même quand il y a une tentative de récupération de la part de la littérature majoritaire, québécoise dans ce cas. Ceci est un bon signe et je souhaite que cela perdure.
Je vous ai parlé de l’organisme Mosaïque culturelle, je dois aussi dire quelques mots sur une maison d'édition dans la banlieue de Toronto qui vient de fêter ses 5 années d’existence. Elle s’appelle Les éditions Terre d’accueil. Sur sa page de son site Internet, on peut lire ceci comme définition : « Éditeur d’auteurs immigrants au Canada, les Éditions Terre d’Accueil publient, pour tous les groupes d’âges, des œuvres littéraires en accompagnant au mieux ses auteurs dans le processus de publication et de promotion. Elles donnent ainsi une voix aux immigrants canadiens, une voix qui fait résonner leurs réalités auprès des lecteurs francophones. »
D’ailleurs, mon roman « Toronto, je t’aime » est réédité par cette maison d’édition. Je trouve que le nom de cet éditeur « Terre d’accueil » illustre parfaitement mon propos. Il y a de la place pour tous et il ne s'agit pas de remplacer mais de contribuer du mieux qu’on peut à cette littérature du vaccum. Ce qui est remarquable est que parmi le catalogue de cette maison d’édition, il y a un livre sur les aînés de la région du Durham qui s’intitulent « Les visages de la Francophonie » de Durham. Il y a donc un besoin de créer des ponts entre ceux qui nous ont précédés et ceux qui sont en train de poursuivre le développement de cette littérature.
Avant de terminer cette conférence, je vais aborder la contribution de l’écrivain et de l’écrivaine de race noire à la littérature franco-ontarienne.
Depuis qu’Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas décidèrent d’utiliser la langue française comme une arme contre l’oppression grâce au mouvement de la négritude, le francophone de race noire a indéniablement plongé sa plume dans une encre quelquefois fielleuse mais surtout sans complexe.
Nous, francophones de race noire, nous nous approprions la langue dans un combat qui reste titanesque car l’ancien colon refuse de reconnaître que nous avons modernisé la parole française, nous l’avons engrossée, inoculée du venin de la vérité sur ce que nous sommes, c’est-à-dire des êtres humains à part entière. Nous sommes aussi très inventifs dans nos textes car nous n’avons de compte à rendre à personne, Aucune chapelle, aucun conclave ne dicte nos mots. Quand on lit Alain Mabanckou ou Fatou Diome, on peut constater qu’ils se permettent d’innover ou d’africaniser cette langue avec beaucoup de goût.
Ramenons le débat dans un contexte francophone de l’Ontario. Les francophones de race noire ou issus de la colonisation sont également dans une contribution innovante. Dans la musique, on peut citer Yao, spécialiste du slam ; il y en a d’autres dans la poésie, Gabriel Osson ou dans la fiction Melchior Mbonimpa. Cela n’enlève rien aux auteurs franco-ontariens qui ont commencé dans la contre-culture et avec la musique du groupe CANO. Ce sont des précurseurs, les Robert Dickson et Jean-Marc Dalpé. Les francophones originaires d’ailleurs, notamment de l’Afrique, se sont joints à leur voix. Ils ont peut-être un autre accent et des préoccupations pas toujours identiques, cependant ils ont indéniablement un point commun : le besoin de dire en français leur vérité, leur hantise et leur rêve.
En ce qui concerne la hantise, le besoin de survivre en français, j’estime que le poète Patrice Desbiens a écrit de beaux textes pour décrire l’oppression anglophone ou encore le malaise de sa propre identité (L’homme invisible/The invisible man, 1981). Si vous prenez la pièce de théâtre « French Town » de Michel Ouellette, il est également question de l’identité difficile à porter d’une famille franco-ontarienne dans le nord. Ou relisez « L’Obomsawin » de Daniel Poliquin et vous constaterez que l’auteur montre le mal-être d’une communauté francophone qui cherche à justifier ses difficultés identitaires en pointant du doigt un bouc-émissaire.
Les écrivains franco-ontariens de race noire ont aussi des plaies non cicatrisées qui façonnent la plume des auteurs noirs. Il y a des plaies urbaines comme la violence policière et la discrimination à l’emploi. L’auteur francophone de race noire ressemble à cet homme noir secouant un chiffon rouge dans le tableau de Théodore Géricault, Le radeau de la Méduse (1818-1819). Il est le plus haut perché, aidé par d’autres naufragés et tente d’attirer l’attention d’un bateau salvateur à l’horizon.
La littérature franco-ontarienne est donc la rencontre des écrivains et écrivaines venus d’univers différents mais qui ont la liberté d’exprimer leurs préoccupations et leurs hantises dans un même vecteur, un creuset ouvert à autrui, un territoire sans véritable frontière infranchissable, plutôt un pays sans passeport. Une littérature porteuse de fraternité universelle. Merci.
Didier Leclair, écrivain
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Le Pérou a raison à 50%
Que nous soyons d'accord ou pas, il y a quelque chose qui cloche chez certains membres de la communauté LGBTQ+.
Lima prend par surprise le monde entier avec un décret qui dit que certains membres de la communauté LGBTQ+ souffrirait de trouble mental ou même de maladie mentale.
Loco en tab***
On parle beaucoup de santé mentale de nos jours tellement certains individus oublient de se déclarer malade mental ou sur le bord de l'être. Mais ce décret se lance sur un sujet tabou sur des anomalies que la sociétés occidentales tant de normaliser.
Évidemment, les lettres L, G, B et T n'ont pas de quoi à m'inquiéter ou presque mais Q et les autres dans le plus m'inquiète beaucoup. Surtout que les gens qui définissent par la lettre "Q et les autres dans le plus" viennent avec un mode de vie bousculant et dérangeant.
Hé oui, le monde s'arrête aux moindres détails indésirables voir même en faire une crise digne d'un enfant.
C'est là où vous voyez ce discret a sa raison d'exister pour vous dire que votre santé mentale est négligé.
Rien d'homophobe
Ceux et celles qui crient à l'homophobie nous démontre le déni et la déconnection de la réalité chez les LGBTQ+.
Qu'il soit scientifique ou pas, nous ne sommes pas psychologue ou encore sociologue pour voir que ça ne tourne pas rond chez un individu. Les opposants au décret sont-ils plus scientifique que l'autre camp?
Si c'était si homophobe, on aurait assister à une chasse ciblé et les trophée seraient envoyé en institut psychiatrique. Les séquelles du passé font tellement travailler mon côté fiction. La vérité fait peur et ce n'est pas pour rien qu'on lui met un rideau.
Mais qu'est-ce que vous voulez face, notre communauté est malade par son militantisme et son extrémisme.
À un moment donné, il faut arrêter de vivre son petit monde et faire face à la réalité que vous voulez ou non. Si vous tant des adultes que ça, bien pouvez le même arrêtez d'être individualiste et intersectionnel.
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L'antidote partie 2
Mulder ne perdit pas une minute. Son cœur battait la chamade tandis qu’il se rendait au domicile de Parker, à la recherche de ce précieux remède. Arrivé sur les lieux, il s’exécuta avec précaution, guettant chaque recoin, chaque pièce. Rien ne devait lui échapper, car ce qu’il cherchait semblait être le seul moyen pour la sauver. Les ombres dansaient sur les murs, et chaque bruit était amplifié dans le silence oppressant de la maison à présente vide. Mulder savait que le temps était compté, que chaque seconde comptait. Il fouilla les tiroirs, inspecta les étagères, les placards, sous le lit, derrière les tableaux… Rien. Pas la moindre trace de l’antidote. Mulder sentait la panique monter en lui. Où pouvait-il bien être caché ? C’est alors qu’il aperçut un petit coffret métallique sur l’étagère. Il le saisit et l’ouvrit fébrilement. À l’intérieur, un flacon en verre, étiqueté sobrement “Sérum X-23”. Mulder le contempla un instant, se demandant comment Parker avait pu mettre la main dessus et surtout pourquoi ? Mais peu importait, l’essentiel était qu’il l’avait trouvé. Ce fut presque trop facile. Pourvu que ça marche, se disait-il dans sa tête. Un espoir semblait renaître, mais il savait que le plus difficile à faire était de le lui administrer. Aussi, son optimisme fut de courte durée, car au même instant, des bruits de pas retentirent. Mulder sortit son arme de service par réflexe. Il le brandit devant lui tandis qu'il inspecta prudemment les alentours. Au bout de quelques minutes, les bruits s'arrêtèrent soudainement. Il sentit son pou s'accélérer brutalement, envahis par l'appréhension et la peur. Il tenta d'allumer les lumières pour y voir plus clair, mais le courant semblait s'être coupé. Mulder, entendu le bruit sec métallique d'une arme à feu tout près de son oreille gauche. L'obscurité qui y régnait ne fit qu’accroître l'angoisse du jeune homme. Il ravala avec difficulté sa salive avant de répliquer d'une voix mal assuré :
Qui est là ? Je suis un agent fédéral. Identifier vous !
Je sais parfaitement qui vous êtes agent Mulder. Navré, mais je ne peux pas vous laisser faire ça. Dit son assaillant.
Mulder osa se retourner pour lui faire face. Il vit avec horreur qu'il s'agissait de Raines. L’homme était plus sinistre que dans ses souvenirs, son visage émacié et ses yeux froids comme la glace lui procura des haut-le-cœur. Il reprit en le défiant d'un regard empli de haine :
Baissez votre arme où je vous loge une balle dans la tête. Menaça-t-il.
Le docteur Raines sourit, révélant des dents jaunies, il reprit :
Vous ne me faites pas peur agent Mulder. Cette affaire ne vous regarde pas ! Parker a toujours fait partie du Centre et elle le restera. Maintenant, donnez-moi l'antidote !
Je ne vous laisserez jamais plus lui faire du mal sale ordure ! Comment avez, vous fait pour vous échapper de cet institut hautement sécurisé hein ? Laissez-moi deviner. Vous avez marchandé avec ce fumeur, n'est ce pas ? Gronda-t-il, son poing se serrant involontairement.
Raines eut un rictus mauvais, il reprit :
Mêlez-vous de ce qui vous regarde petit insolant ! Je vous le demande une dernière fois. Donnez-moi ce flacon ! Exécution ! S'écria-t-il d'une rage folle.
Mulder sentit une colère incontrôlable monter en lui. Sans réfléchir, il se jeta sur l’homme, le plaquant contre le mur derrière lui. Le docteur Raines tenta de se débattre, mais Mulder était déterminé à lui faire payer son erreur. Il finit par atteindre sa gorge qu'il serra fermement entre ses mains. Mulder n'avait pas réalisé que son arme était tombée sur le sol durant leur altercation. Le jeune homme était à présent résolu à le tuer de ses propres mains. Le visage de Raines vira au rouge tandis qu'il étouffait sous la pression qu'il exerçait sur lui. Mulder afficha un air satisfait du fait d'avoir le dessus sur son ennemie aussi facilement. Il déclara, le regard fou :
Où sont donc passées vos capacités hors du commun ? Vous n'êtes plus qu'un vulgaire être vivant pitoyable et faible !
Mulder le tenait toujours aussi fermement pendant que Raines luttait comme il pouvait. Au bout de quelques secondes à peine, Mulder sentit son assaillant s'effondrer sous ses yeux, le regard vide. Pris de panique, le jeune homme recula de quelques pas avant de trébucher maladroitement contre un objet qui était tombé à terre pendant la bagarre entre les deux hommes. Il resta un petit moment à fixer le corps sans vie de Raines. Mulder ne parvenait plus à réfléchir de manière réfléchie. Après avoir vérifié que le flacon était toujours dans sa poche, Mulder regarda sa montre puis traîna le cadavre de Raines jusqu'à sa voiture en prenant soin de se faire discret. Il l'enferma dans le coffre avant de prendre la route vers un endroit plus sûr. Il s'arrêta près d'une rivière pour y jeter le corps. Mulder regagna sa voiture puis marqua une courte pause. Il tenta de reprendre ses esprits, le cœur battant à tout rompre, les mains tremblantes et en sueurs. Il contacta sans plus attendre le docteur Frost pour lui annoncer la nouvelle. Aussi, avant de reprendre la route vers l’hôpital, Mulder reçut un appel de l'agent Scully. Il décrocha en s'efforçant de garder un air posé :
Oui, qu'il y a-t-il Scully ?
Mulder ou est tu ? J'ai essayé de te joindre, mais sans succès. Je suis inquiète. Dit moi ce qu'il se passe ? Dit-elle d'une voix contrariée.
Mulder lui raconta toute l'histoire depuis sa venue dans cet hôpital à Georgetown, en prenant garde de ne pas mentionner sa brutale altercation avec Raines. Scully marqua une pause avant de répondre avec raison :
Je n'aime pas ça du tout Mulder. Tu sais tout comme moi qu'on ne peut pas se fier à cet homme. Réfléchie bien avant de faire quoi que ce soit. Mulder, il en est de la survie de notre amie.
Je suis parfaitement conscient des risques Scully ! Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'autres ? C'est le seul moyen. Il nous faut agir et vite ! Chaque minute compte, nous n'avons plus le temps, je suis désolé. Il raccrocha après coup puis reprit la route.
Il se hâta de retourner à l’hôpital, le flacon toujours précieusement rangé dans sa poche. Le docteur Frost l’attendait, l’air grave. Mulder lui tendit le sérum, expliquant brièvement sa provenance. Le médecin hocha la tête, reconnaissant.
Nous devons agir vite, dit-il. Les effets du traitement s'amenuisent. Elle fait une importante rechute. Le système nerveux d’Andréa est déjà fortement atteint. Cette toxine a fini par prendre le dessus. Si ce sérum fonctionne, elle a une chance de s’en sortir. J'ai foi en vous Mulder.
Ils se rendirent dans la chambre de Parker. Elle était pâle, inconsciente, mais son souffle était encore régulier. Le docteur Frost prépara une seringue, aspirant le liquide du flacon. Mulder observait, le cœur serré. C’était leur dernier espoir.
Prêt ? Demanda le docteur avant de faire ce qu'il avait à faire.
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Vendredi 18 novembre 2005.Cisjordanie. Extraits de mon journal.
On rejoint Erella et Ehud au Kibboutz Shaval. (Erella, Ehud et Ezra sont des israéliens qui aident les palestiniens. Sur la photo d'aujourd'hui on voit Erella et Ezra avec un palestinien).
De là nous allons dans ce qu’ils appellent les montagnes d’Hébron, situées dans le sud de la Cisjordanie. Magnifique paysage désolé de collines recouvertes de pierres.
Nous sommes pris en charge par Ezra qui nous emmène dans deux ou trois villages palestiniens soumis aux tracasseries des colons.
Ezra Nawi est un plombier de 53 ans de Jérusalem. Il est devenu une institution à lui tout seul et passe tout son temps de libre à aider et essayer de protéger les palestiniens troglodytes des collines au sud de Hébron.
Dans les villages que nous visitons, Ezra explique que les colons empoisonnent les champs pour tuer les moutons et faire partir les villageois qui s’arque boutent à leur terre, que l’armée ne s’occupe pas des colons car ils sont citoyens israéliens et qu’ils dépendent de la police dont nombre de leurs membres sont eux-mêmes colons. Il y a 2 systèmes de lois : la démocratie pour les colons, la loi militaire pour les palestiniens.
Près des villages que nous visitons il y a des colonies « légales » et une colonie illégale Avigaï faite de quelques bâtiments et d’un vieux bus que 2 hommes retapent. Nous nous y rendons, un peu par provocation, dit Ezra. Cette colonie a beau être illégale, l’eau et l’électricité ont immédiatement été raccordées. Un jeune colon portant son enfant vient à notre rencontre. Il n’a aucune agressivité à l’égard de Ezra, qu’il semble connaître. En fait tous les colons et militaires de la région connaissent Ezra qui passe son temps à essayer de faire respecter les droits les plus élémentaires pour ces paysans palestiniens...
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« Et d’abord, qu’est le libéralisme en général, sinon la tendance à dénigrer (à tort ou à raison, c’est une autre affaire), l’ordre des choses existant ? […] Le libéralisme ne s’attaque pas à un ordre des choses établi ; ce qu’il vise, c’est l’essence de la vie nationale ; c’est cette vie elle-même et non les institutions, c’est la Russie et non l’organisation russe. Le libéral dont je vous parle va jusqu’à renier la Russie elle-même ; autrement dit il hait et frappe sa propre mère. »
Fiodor Dostoïevski, L'idiot (1874)
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L’imagination humaine peut concevoir sans trop de peine, des républiques ou autres états communautaires, dignes de quelque gloire, s’ils sont dirigés par des hommes sacrés, par de certains aristocrates. Mais ce n’est pas particulièrement par des institutions politiques que se manifestera la ruine universelle, ou le progrès universel; car peu m’importe le nom. Ce sera par l’avilissement des cœurs. Ai-je besoin de dire que le peu qui restera de politique se débattra péniblement dans les étreintes de l’animalité générale, et que les gouvernants seront forcés, pour se maintenir et pour créer un fantôme d’ordre, de recourir à des moyens qui feraient frissonner notre humanité actuelle, pourtant si endurcie ?
– Alors, le fils fuira la famille, non pas à dix-huit ans, mais à douze, émancipé par sa précocité gloutonne; il la fuira, non pas pour chercher des aventures héroïques, non pas pour délivrer une beauté prisonnière dans une tour, non pas pour immortaliser un galetas par de sublimes pensées, mais pour fonder un commerce, pour s’enrichir, et pour faire concurrence à son infâme papa [...] .... Alors, ce qui ressemblera à la vertu, – que dis-je, – tout ce qui ne sera pas l’ardeur vers Plutus sera réputé un immense ridicule. La justice, si, à cette époque fortunée, il peut encore exister une justice, fera interdire les citoyens qui ne sauront pas faire fortune. – Ton épouse, ô Bourgeois ! ta chaste moitié dont la légitimité fait pour toi la poésie, introduisant désormais dans la légalité une infamie irréprochable, gardienne vigilante et amoureuse de ton coffre-fort, ne sera plus que l’idéal parfait de la femme entretenue. Ta fille, avec une nubilité enfantine, rêvera dans son berceau, qu’elle se vend un million. Et toi-même, ô Bourgeois, – moins poète encore que tu n’es aujourd’hui, – tu n’y trouveras rien à redire; tu ne regretteras rien. Car il y a des choses dans l’homme, qui se fortifient et prospèrent à mesure que d’autres se délicatisent et s’amoindrissent, et, grâce au progrès de ces temps, il ne te restera de tes entrailles que des viscères !
Quant à moi qui sens quelquefois en moi le ridicule d’un prophète, je sais que je n’y trouverai jamais la charité d’un médecin. Perdu dans ce vilain monde, coudoyé par les foules, je suis comme un homme lassé dont l’œil ne voit en arrière, dans les années profondes, que désabusement et amertume, et devant lui qu’un orage où rien de neuf n’est contenu, ni enseignement, ni douleur. Le soir où cet homme a volé à la destinée quelques heures de plaisir, bercé dans sa digestion, oublieux autant que possible – du passé, content du présent et résigné à l’avenir, enivré de son sang-froid et de son dandysme, fier de n’être pas aussi bas que ceux qui passent, il se dit en contemplant la fumée de son cigare : Que m’importe où vont ces consciences ?
— Charles Baudelaire, Fusées
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« Economie. Le programme LFI est anticonstitutionnel. Démonstration ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents, La Constitution est nos institutions sont choses très sérieuses. Très importantes. Alors il faut parfois faire des rappels à la loi… c’est essentiel. Il faut avoir le courage de dire ce qui doit-être dit. Si tout le monde connait l’article 1 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, pour les autres les connaissances de la population sont…
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HIV and the Journey Toward Zero Part 1 from Journey Towards Zero on Vimeo.
"HIV and the Journey Toward Zero" sparks important conversations around the end of the HIV epidemic. What does “the end” mean for those who have been there from the start, those living with HIV today and those leading the way to an HIV-free future?
"HIV and the Journey Toward Zero" spotlights the perspective of some of Chicago’s most prominent activists. The film is presented in partnership with the Chicago Department of Public Health, Tessa Films and local community organizations. Join us as we hear from long-term survivors, newly diagnosed individuals, clinicians, researchers and community leaders — the voices that, together, can make HIV history.
Director: Chan C. Smith Producer: Lisa Masseur, Tessa Films Editor: Christina Stumpf Director of Photography: Ashley C. Battle Original music composed by: Joe George Shadid Line Producer: Sarah Minnie Creative Producer/Consultant: Sanford E. Gaylord Additional Camera Operator: Chan C. Smith 1st Asst. Camera/Camera Operator: Candice Majors DIT: Eric Almond Additional DIT: Emmanuel Bansa Gaffer: Kemi Mayomi Grip/Swing: Maddie C. Dodge Production Coordinator/Associate Producer: Julia Barr Payroll Manager: Holli Hopkins McGinley Production Business Manager: Mary Pat Forston Production Accountant: Lisa Bird Sound Utility: Nicholas Fanelli Key Makeup Artist: Libby Knapp Production Assistants: “Moishe” Zoe Bernardean, Joanna Bozic, Nick Canonaco, C’airra Cortez, John P. Harris, Mireillee “M” Lamort, Alex Monsalud, Luis Trevino Colorist: Craig Leffel Dialog Editor: Steve Wilke, Mix Kitchen Sound Effects Editor: Brian Leitner, Mix Kitchen Supervising Sound Editor/Re-Recording Mixer: Sam Fishkin, Mix Kitchen Archival Producer: Alexis Jaworski Research Assistants/Production Assistants: Otito Greg-Obi, Ronnie Chatterjee
Chicago Dept. of Public Health: Executive in Charge of Production: David Kern Chief Development Executive: Jorge Cestou Director of Creative Affairs: James Scalzitti Creative Executive: Riley Sorin
Stock and archival footage and images provided by: ACT UP AIDS Foundation of Chicago Associated Press The American Association for the Advancement of Sciences Tracy Baim Jeff Berry Doug Birkenhauer Lora Branch Caprice Carthans CBS Chicago Centers for Disease Control and Prevention Chicago Tribune Pat Cummings Damn Interfering Video Activist Television Terry Dudley The Estate of Mark Morrisroe (Ringier Collection) at Fotomuseum Winterthur Sanford E. Gaylord Gerber/Hart Library and Archives Getty Images Rick Guasco Lisa Howe-Ebright Tim Karr Owen Keehan David Lebe The Legacy Project Rae Lewis-Thornton Thomas McGovern, from Bearing Witness (to AIDS) The Morbidity and Mortality Weekly Report National AIDS Memorial National Institutes of Health U.S. Clinical Center National Library of Medicine Alice O’Malley Pond 5 Positively Aware Magazine by TPAN Public Arts Fund Alon Reninger/Contact Press Images John Ryan Victor Salvo Dean Sameshima San Francisco History Center, San Francisco Public Library Renslow Sherer Tactical Media Files The 10% Show Evany Turk Video Data Bank Windy City Times/Outlines/BLACKlines Archives, by Tracy Baim, Mike Carter, Genypher Novak and Rex Wockner Israel Wright
Special thanks to: OTV—Open Television Alphawood Foundation Gerber/Hart Library and Archives Tracy Baim Lora Branch Sharon Zurek Dave Beedy Lori Cannon Victor Salvo Owen Keehan Anthony Hirschel Melissa Terrell Minnie Productions Eleven04 Moonwalker Cafe Chicago Film Office Illinois Film Office
Spoken word by Storie Deveraux “June 5, 1981”
Additional music provided by The Music Bed “Rest, Get Here” by Sharon Irving “All We’re Living For” by Sharon Irving
Promotion provided by Bigmouth Creative
Filmed on Location in Chicago, IL
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