#des hommes et des dieux
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Démolition
La nouvelle fit rapidement le tour de la région. Les journalistes des quotidiens du coin s’empressèrent de voir cette découverte et d’écrire un article à ce sujet. Mêmes les paysans voulurent voir de leurs propres yeux cette merveille. Ils venaient de tous les horizons.
C’est Apollon ! cria un enfant.
Oui, c’est une statue d’Apollon, confirma son parent aux gens qu’il croisait.
Dès lors, on félicita l’équipe qui déterra la statue antique. De plus, un marbre aussi bien conservé dans la terre depuis tous ces siècles, ne peut qu’attirer les convoitises. Quelques millionnaires en vacances cherchèrent à soudoyer des employés afin de récupérer la sculpture. Mais, cela ne peut se faire, car elle appartient à leurs ancêtres. Alors, on se contenta de prendre des clichés de l’objet trouvé. On s’amusa à surnommer la statue le fiancé de la vénus de Milo, en raison de ses bras disparus.
Cependant, quelques archéologues émirent des doutes quant à son identification. La statue pouvait être Apollon mais aussi un autre dieu. Lequel ? Nul ne pouvait l’affirmer. On retira l’idole de son trou, qui était auparavant un magnifique temple. Puis, on l’amena dans une grange pour la nettoyer et la préparer, avant de l’emmener vers le musée le plus proche.
Cette nuit, une bergerie située en face de la grange s’effondra. Heureusement, il n’y eut aucun blessé en dehors de quelques brebis. L’enquête conclut à une conséquence des précédentes secousses sismiques, car la région était connue pour ses fréquents tremblements de terre.
La statue fut ensuite transportée par charrette jusqu’à Athènes. Durant le trajet, un étrange incident arriva pendant une pause. En effet, une vieille tour de guet prit feu incendiant la forêt voisine. Cependant, Apollon et son escorte ne subirent aucun dommage.
Arrivée dans la capitale grecque, la sculpture antique devint l’attraction d’un petit musée appartenant à une société archéologique étrangère. Dans les premiers jours, le fiancé de la Vénus de Milo faisait la fierté du directeur du musée. Mais la ville connut de nombreux séismes provoquant la destruction de maisons et d’immeubles. Cela n’arrivait jamais au même moment. Un matin, une habitation familiale s’écroulait. L’après-midi, c’était une gendarmerie, sans que personne ne sente de secousse. Une étrange force surnaturelle démolissait tous les bâtiments du quartier.
Les phénomènes inexpliqués s’accumulaient jusque dans le musée. Les statues, déjà abimées par le temps, étaient mutilées, détériorées voire complètement démolies. Les gardiens retrouvaient des poteries fracassées, des armoires détruites et quelques murs fendus. Seule la salle de la statue d’Apollon demeurait intacte.
Devant ces événements paranormaux, la société vendit la statue à un musée britannique. Un chariot déplaça l’idole jusqu’au port du Pirée qui, fut inondé par une énorme vague destructrice. La moitié des navires furent anéantis, le port mit vingt ans avant de s’en remettre économiquement. Mais, ni la statue ni le bateau sur lequel elle reposait ne furent touchés.
Pendant le voyage, les tempêtes se succédèrent. La traversé de la Méditerranée puis de l’Atlantique furent dignes du passage de Charybde et Scylla. Chaque embarcation croisant le chemin de la statue, coulait, s’enflammait ou au mieux, elle se délabrait subitement. Son équipage semblait vivre dans la torpeur, l’effroi car la peste et le choléra s’invitèrent aussi au voyage. Le navire dût s’arrêter à Marseille pour soigner ses malades. Malgré la mise en quarantaine, les maladies se propagèrent transformant la cité phocéenne en ruine et la Provence en désolation.
Jamais, l’Espagne n’oubliera comment un incendie ravagea les quais de Cadix. Quant au Portugal, un tremblement de terre dévasta Lisbonne lorsqu’on exposa la statue sur la place du commerce. Partout où la statue d’Apollon passait, tout était soudainement démoli.
L’Angleterre vécut aussi son tourment. Les immeubles d’Eastbourne s’écroulèrent comme des châteaux de cartes pendant que le navire faisait escale en son port. Un étrange tsunami détruisit les rives de la Tamise annonçant la venue de la statue maudite. Le capitaine et son équipage furent soulagés de se débarrasser de son chargement. D’ailleurs, pendant le trajet jusqu’au muséum, alors que le chariot restait bloqué dans un embouteillage, une doline apparut brusquement près de Westminster.
La sculpture intéressa les experts britanniques. Ils se succédèrent afin de tout comprendre d’elle. Notamment sur la raison de ces événements étranges. Pendant qu’un scientifique essaya quelques instruments électriques, l’immeuble en face du musée, tomba en morceau. Ses habitants eurent l’impression qu’une force démoniaque s’amusait à arracher les pierres de leur habitation. Puis ce fut le tour de l’immeuble voisin. Comme à Athènes, les bâtiments tombaient successivement dans la plus grande incompréhension.
C’est un jeune archéologue qui, fut le premier à donner une hypothèse valable mais difficile à accepter. Il remit en cause l’identité de la statue. Ce ne pouvait être Apollon, mais plutôt un dieu démolisseur. Ce ne pouvait être Arès, le dieu de la guerre car il ne portait pas de casque. Cependant, il découvrit quelques indices démontrant qu’il s’agissait plutôt de Persès, un titan, appelé le ‘destructeur’.
Il essaya de convaincre ses pairs d’enfermer la statue. D’après lui, elle ne pouvait qu’être maudite. Seulement, interdire le public de voir une telle œuvre, surtout empêcher le musée de gagner de l’argent, n’était pas pensable. Alors, la direction du musée remercia l’archéologue en le faisant passer pour fou. L’idole devint la pièce maitresse d’une exposition qui tomba lentement en ruine. Les unes après les autres, les artéfacts grecs s’effondraient jusqu’à devenir poussière.
Un matin de juillet, un gardien découvrit la disparition de la statue. Scotland Yard suspecta quelques étudiants en archéologie d’être à l’origine du vol. Mais la police ne trouva aucune preuve. Depuis, les maisons londoniennes ne s’effondrent plus. Quant à la statue, une légende urbaine raconte qu’elle serait repartie et maudirait ses lieux de passage. On l’aurait aperçue près de Naples quand le Vésuve se réveilla, en Anatolie pendant un tremblement de terre et à Stalingrad lors de l’invasion de l’URSS par les nazis.
Mais il est fort probable qu’elle a été démolie pour lui faire honneur.
Alex@r60 – août 2023
Photo : Découverte de la statue d’Antinoos à Delphes, Grèce 1894
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Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la première et de la cinquième des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous êtes donc des femmes !… (vous êtes deux) friponnes !… et par-dessus le marché, un honnête homme !...
Armand: Tu es le bâtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libérales dames ?
Armand: Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnête.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maître. Désolés, maître.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher… Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espère… Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là… Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poésie ?... Viens plus près de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien… Bonne nuit, homme étrange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas révélé ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gâches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relâche-le ! Relâche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: Ramène ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saigné. Il ne se réveille pas… Est-ce si amusant de vivre dans une telle saleté et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah… Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colère de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouées ? Ah… Bien. C’est un arbre tombé. Raboté simplement pour les simples d’esprit. Du même arbre, on fit le pied d’une table et, là, une flûte ! Rampez hors de cette prison qu’il bâtit pour vous… Dieu… Satan… Armand… Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous êtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as détruit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous écoute pas… Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres… Tu as fait de ton Nicolas l’un des nôtres ? Est-ce que le garçon a accepté le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prévenir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idée.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaît, que nous…
(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunité. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnée, mais l’acteur qui gît sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protège. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang à la vue de tous. Mets en scène les rituels de ton clan, pas depuis les égouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privé.
Lestat: Au contraire, maître.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:
… assouvir vos cruelles envies au théâtre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’années ! Tant d’années !
Theatre vampire: Des années ? La mort ne respecte pas l’âge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une pièce de théâtre. Des clous sur une porte à Wittenberg. Tu as mené une réforme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: Après une centaine de nuits ici, tu t’ennuies déjà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur… Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat… Je t’aime.
Lestat: Oui… Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
Tagging the peeps who requested: @nalyra-dreaming @indelicateink @chicalepidoptera @zailafaneez
#interview with the vampire#iwtv#iwtv s2#amc interview with the vampire#amc iwtv#scene transcripts#french dialogue
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Precious | Loki x ftm!reader
résumé : Loki s'est attaché à un humain durant ses voyages sur Terre, le poussant à le ramener avec lui à Asgard. Malheureusement les lois n'acceptent pas les Hommes sur ce territoire, son petit protégé deviendra alors son précieux secret.
notes : reader opéré du torse
⚠︎ warnings : smut très vanilla et soft, tendances dépressives, cicatrices, mention de dysphorie
- Description à la deuxième personne
- 2 966 mots
english version here
Un endroit comme Asgard sortait tout droit des plus beaux livres de contes que tu n’ais jamais vu. Spacieux, accueillant et harmonieux. Ton appartement de quinze mètres carrés était loin derrière toi, perdu dans une vie qui ne semblait même plus t’appartenir. Tout était différent maintenant, mieux et luxuriant. Et pourtant, il fut un temps où se nourrir était la plus haute marche de ta vie. Un temps où, le soleil ne t’attirait plus et la nuit ne t'effrayait plus, où tu aurais été prêt à t’empaler volontiers sur le premier couteau brandie. Un temps où la vie n'était qu'une lourde tâche à supporter.
Mais un jour, un flash multicolore a transpercé le ciel à quelques rues de chez toi. La lumière aveuglante avait éclairé tout un quartier avec la nuit noire, et ton sommeil de piètre qualité t’avait permis de voir ce spectacle. Deux hommes – que tu avais supposé être en tenues médiévales – se dirigeaient vers ton immeuble. L’un avait défoncé la vitre à l'étage en dessous du tien, avec ce qui était d'après toi un marteau, très lourd et imposant. Puis, pendant que celui au marteau était en train de grimper l’immeuble, l'autre homme attendait sagement en bas. Sa tenue t’avait semblé plus sobre, avec moins de formes extravagantes – et ridicules – on aurait pu penser à un uniforme sorti d’un pays lointain, rien qui ne provoque le rire mais quelque chose qui reste malgré tout surprenant. Par précaution, tu avais laissé tes lumières éteintes pour ne pas qu’ils t’aperçoivent à travers la fenêtre, et grâce aux quelques lampadaires fonctionnels dans la rue ci-contre tu parvenais à détailler un minimum leurs faits et gestes. Le premier, celui avec le marteau, n'était plus visible car il avait déjà atteint l'étage voulu et s'était très certainement introduit dans l’appartement de ton voisin. Un vieux fou, scientifique avec des idées délirantes. Tu ne lui adressais presque jamais la parole puisqu’il ne sortait jamais de chez lui. Selvig, c'était son nom de famille et à peu près tout ce que tu savais sûr lui. En cet instant, tu aurais pu appeler la police mais tu n’avais pas de téléphone, trop cher et inutile. Alors tu as continué à observer la scène en espérant – par souci de morale – qu’un autre voisin ait remarqué le fait et puisse joindre les autorités.
Ce jour-là, l’homme resté en bas t’avait remarqué mais n’avait rien dit à son frère. Il avait vu quelque chose dans tes yeux, quelque chose qu’il ne voulait pas partager. Un mois plus tard il était revenu, t’avait suivi durant plusieurs jours pour apprendre ta vie et savoir si tu avais des attaches. Comme son instinct le lui avait prédit, tu n’avais rien ni personne, tu vivais sans vivre. Alors il était venu te voir, dans un costard impeccable et noir il t’avait demandé si tu souhaitais venir avec lui, et tu avais accepté. Les raisons sont encore au jour d’aujourd'hui floues à tes yeux, peut-être te donnais-tu une dernière chance avant de laisser tomber, quitte à suivre un inconnu sur une autre planète.
Voilà comment tu étais arrivé ici, dans cet endroit fantastique. Loki t’avait d’une certaine façon recueilli, dans un palais magnifique où vivait la famille royale. Tu logeais dans une pièce secrète camouflée dans la chambre de ton ami. Tu avais un lit gigantesque, des tenues splendides et de la nourriture à volonté.
Le seul hic dans cette histoire était que tu n'étais pas censé être là. Un être humain n’avait rien à faire sur Asgard, terre des dieux. Loki n’aurait jamais dû ramener un humain au palais, jamais dû tisser un lien avec lui, et surtout, jamais dû tomber amoureux de toi. Si Odin l’apprenait tu serais renvoyé sur Terre au mieux, ou tuer au pire. Si le peuple l’apprenait, apprenait que le prince Loki, celui qui était désiré par bien des personnes, était en relation avec toi. Ils te traiteraient de sorcier, d'envoûteur et de danger à la souveraineté. Un être humain n’avait rien de plus qu’un Asgardien pouvait avoir, s’il était parvenu à se lier d’amitié avec l’un d’eux, de plus un prince, c’est qu’il s'agissait de magie et de manipulation. Alors pour ces raisons, Loki te protégeait en te gardant secret. Il avait créé plusieurs pièges grâce à ses pouvoirs pour dissimuler l’entrée de ta chambre, et vous ne sortiez dehors qu’en pleine nuit par des passages dérobés. Il regrettait de devoir te cacher de la sorte, comme un vulgaire animal de compagnie, il s'en voulait sincèrement mais c'était la seule solution. Tu étais trop précieux pour lui, trop important, il ne pouvait pas risquer que tu te retrouves en danger par sa faute.
Il y avait malgré tout une personne qui soupçonnait ta présence : Frigga. Une mère obtient lors de la naissance de ses enfants des pouvoirs bien plus puissants qu’un dieu, l’instinct maternel peut faire des miracles et tu en avais été témoin. Elle avait remarqué le changement progressif chez son fils adoptif, ce sourire sincère et ce cœur battant. Elle l’avait vu vivre de nouveau sous ses yeux, alors que personne ne semblait y prêter attention. Au départ elle avait tout simplement songé à une jolie femme, peut-être même Tif, et puis un jour la réalité l’avait percuté de plein fouet. Les regards désintéressés, les reculs inconscients et les soupirs agacés de Loki ne passaient plus inaperçus au yeux de sa mère. Il ne prêtait attention ni aux femmes ni aux hommes, pas même aux plus magnifiques. Il regardait toujours les fleurs, les oiseaux, l’eau. Il sentait les parfums du printemps, souriait aux feuilles d’automne. Frigga s'était rendu compte de quelque chose de simple, et de si doux que Loki ne s’en était lui-même sûrement pas rendu compte. Il cherchait ta beauté dans la Nature. Il te rapportait les plus beaux bouquets de fleurs, les plumes colorées tombées des nids d'oiseaux ou encore les nénuphars cristallisés de la rivière. Il t’amenait avec lui partout où il allait, et faisait en sorte de t’offrir un souvenir de ce voyage imaginaire. Frigga avait alors compris que peu importe le genre de cette personne, celui ou celle qui faisait battre le cœur de Loki devait être doté d'une âme divine et d’une beauté florale. Et ce fut tout ce qu’il fallait pour la rassurer.
Il était rare que des personnes se rendent dans la chambre de Loki, mais le peu de fois où ça arrivait tu entendais tout, que tu le veuilles ou non. La plupart du temps il s’agissait de Frigga justement, elle semblait être la seule autorisée à entrer dans cette pièce. Mais quelquefois Tif venait, ou Thor passait en coup de vent. Alors petit à petit d’une certaine façon tu as appris à les connaître, à travers le son de leurs voix et les bruits qu’ils amenaient avec eux.
« C’est extraordinaire »
Ta propre voix te ramena progressivement dans la réalité, celle où Loki était assis à tes côtés au bord de sa fenêtre. La nuit était tombée depuis plusieurs heures maintenant, ça avait été ton signe pour sortir et enfin rejoindre le jeune prince.
« Ils ne le savent pas mais j’ai la meilleure vue du palais, te répondit-il en souriant »
Devant vous se jouait un spectacle merveilleux. Le ciel ne semblait même plus noir tant un arc-en-ciel de couleurs et de dégradés dansaient à travers les étoiles. Loki t’avait expliqué le caractère spécial d’Asgard, bien différent du système solaire que tu avais l’habitude de voir sur Terre, mais l’observer de tes propres yeux était toujours aussi spectaculaire. Les aurores boréales du nord paraissaient bien ridicules à côté de cela.
Tu lâchas malgré tout du regard le ciel pour attraper quelques graines de grenades fraîchement épluchées par vos soins. Loki te rejoignit et en prit à son tour.
« La journée n’a pas été éprouvante ? Te demanda-t-il en attrapant ton regard, j'aurais aimé être plus présent »
« Non ça va, le jeu que tu m'as apporté à fait l’affaire, lui souris-tu »
Par soucis de discrétion vous n’aviez allumé que deux bougies dans la chambre, chacune assez éloignée pour n’offrir qu’une tendre lumière. Tu parvins à capter le vert des yeux de l’homme en face de toi, par habitude et par besoin sûrement. Tout semblait s’effacer avec lui, s’estomper. Toutes tes craintes ou angoisses devenaient muettes pour ses iris, tu n’avais jamais connu ça auparavant. Peut-être que c’était quelque chose de courant, un petit don en plus que les Asgardiens possédaient, peut-être que si tu regardais Thor le résultat serait le même. Mais même si l’occasion se présentait à toi, Thor n'était pas Loki, Loki était précieux. Même s’il ne s’agissait au final qu’un tour de passe-passe, tu étais prêt à laisser cette magie guider le reste de ta vie. Loki t'avait sauvé, il n’y avait plus que lui à présent pour toi.
« J’espère que ces larmes ne sont pas mauvaises ? Intervint la douce voix du prince »
Tu ris faiblement, secouant la tête de gauche à droite avec un sourire incontrôlable. Loki était devenu ta raison de vivre, ton sens de vie. Comment avais-tu pû passer à côté de ça.
Votre relation n'était pas définie, rien ne semblait vraiment l'être sur ces terres. Il t’offrait des présents, tu lui offrais ton soutien. Il te livrait ses pensées, tu lui redonnais confiance. C'était du donnant donnant, naturel et sain. Mais pourtant il y avait quelque chose en plus qu’une simple amitié. Tu avais besoin d’un contact physique avec lui alors qu’auparavant le peau à peau t’effrayait. Tu ressentais le besoin de lui montrer tes cicatrices, de le laisser les embrasser, les guérir. Tu avais envie d'être libre avec lui, et ton corps n'était pas devenu une barrière à ça. Ton genre n'était plus une norme à cochée en sa présence, tu n’étais presque qu’une âme avec lui, pas de genres et de stéréotypes. Et pourtant il adorait ton corps, il te faisait l’adorer en retour. Il te faisait t’aimer et par conséquent, l’aimer. Tu aimais Loki, et il t’aimait.
« Loki, commença ta voix tremblante »
Une main se posa sur ta joue, et une chaleur rassurante se rapprocha de toi. Il t'attendait.
« J’ai..enfin je sais pas comment le dire, je.. »
De nouveau, le vert de ses yeux apparut devant toi, et alors ton peu de lucidité te quitta. Chez-soi, ses yeux te faisaient te sentir chez toi. Toute la tendresse du monde était concentrée dans ses iris, et elle-même n'était que pour toi.
Vos lèvres se rencontrèrent, et à ce moment précis tu sentis ton corps s’illuminer, comme si l’on venait d’ouvrir des portes au plus profond de toi, comme si c'était la chose à faire.
À partir de là, tout semblait devenir flou et brouillé, parce que tout fut simple et fluide. Vous vous retrouvâmes l’un sur l’autre dans les draps flottants de son lit, enveloppés dans un cocon imperméable. Tu embrassas la moindre trace de chair que tu eus à portée de lèvres, pinçant du bout des dents les endroits sensibles pour arracher de doux bruits à ton amant. Sa tunique tomba, la tienne aussi, vos mains s'entrelacèrent et vos souffles se mélangèrent. Tu ne t'étais jamais senti aussi complet.
« Tu es sûr ? On est pas obligé de faire ça pour en profiter, ton hochement de tête souriant lui répondit pleinement, arrête moi à n’importe quel moment si tu en as besoin »
Sa main, aussi légère qu’une plume, reposait au-dessus de ton flanc dénudé. Il n’approchait ni de trop près, ni de trop loin. Le parfait dosage était complexe à trouver, et tu aurais pensé ne jamais avoir l’occasion de tenter ta chance tant un simple mouvement pouvait tout faire s’écrouler. Un mot de trop et tu retombais dix en arrière, seul avec ce corps inconnu.
« Loki ? Un vague d’inquiétude traversa l’homme au dessus de toi, merci, puis s’en alla aussi vite qu’elle ne vint »
Ses doigts trouvèrent une courbe moelleuse sur ta hanche, ils s’y agrippèrent et tandis que ses lèvres rencontrèrent de nouveau les tiennes, tu sentis ton corps fondre sous son touché. Comme si ce contact créait une combustion, une alchimie. Comme si sa main était destinée à être placée ici, sur ta hanche. Comme si ses lèvres étaient sculptées dans le même arbre que les tiennes.
En manque de souffle, tu coupas votre baiser avec un sourire qui en dit long sur sa qualité. Loki caressa une mèche de cheveux reposant à quelques centimètres de son autre main, il t’observa comme on observait les étoiles.
« Splendide, murmurant-il »
Quelques minutes s’écoulèrent ainsi, vos quatres yeux détaillant l’autre. Jamais tu n’avais vu son corps de si près, c'était comme avoir une boîte magique que l'on décidait de seulement entrouvrir par peur de faire disparaître son contenu. Chaque trace, cicatrice, tâche, tu les dévoras du regard en espérant pouvoir graver des images dans tes cellules oculaires.
Puis, doucement une danse commença, alimentée par de tendres rires et mots. Il t’aida à trouver une position confortable, où tu te sentais à l’aise. Il recouvrit certaines parties de ton corps comme tu le souhaitais, en profitant pour noter dans son esprit les couleurs faisant ressortir ta peau. Tu passas ta main dans ses cheveux noirs, leur redonnant la forme naturelle bouclée et épaisse qu’ils avaient. Tu eus une pensée à ce sujet, sur le fait que jamais il ne laissait ses cheveux au naturel et que tu étais le seul à les voir ainsi.
Sous un accord commun, Loki commença à préparer ton corps pour la suite des évènements. Un peu timidement au départ puis encouragés par ton partenaire, de petits sons quittèrent ta bouche. Tu murmuras tes inquiétudes par rapport au bruit et au fait d’alerter quelqu'un, ce à quoi il te répondit contre l’oreille : “Ma magie ne s’arrête pas aux formes physiques, personne ne nous entendra trésor je te le promets”. Peu à peu tu laissas tes muscles se relaxer, assez pour ne pas ressentir de douleur ou d’inconfort. Loki te demanda encore une fois ton approbation avant de passer au stade supérieur. Tu hochas la tête, avec un enthousiasme qui le fit sourire. Il ramena une de tes cuisses contre ton ventre, embrassant ta cheville, caressant ta peau plus bas et récoltant le doux fluide lubrifiant. Il l’apporta à ses lèvres, te faisant rougir de plus belle, puis commença à pénétrer ton corps bouillant. À son tour un gémissement le quitta, moins pudique que les tiens, et à ton sens aussi addictif que la plus dure des drogues. Ta bouche s’ouvrit inconsciemment d’un mélange de plaisir, bonheur, amour et tout ce que tu pus trouver pour décrire ce moment. La sienne fit de même, laissant échapper quelques mots brouillés. “Si doux” “parfait”. Ton corps réagissait sans que tu ne le remarques, resserrant les murs chauds autour de Loki à chaque coup d’œil que tu lui jetais. Il était magnifique, à couper le souffle. Sa mâchoire parfaitement dessinée se présentait à toi depuis bien trop longtemps, tu décidas donc d’y goûter. Timide et prudent, tu exploras de tes lèvres cet angle avant de descendre sur son cou et ses clavicules. Plusieurs soupirs plaisants t’encouragèrent à continuer, avant qu’à ton tour un gémissement ne soit arraché de ta gorge lorsque Loki se mit à faire de lents mouvements. Tu laissas retomber ta tête dans les coussins, appréciant plus que tu ne l’aurais imaginé le moment.
Tout semblait se faire avec une telle douceur que tu oublias l'espace de cet instant le caractère extraordinaire de ta situation. Suspendu au bout des lèvres d’un prince magicien d’Asgard, une planète avec des chevaux ailés et un dieu du Tonnerre. Tu te revis dans ton plus jeune âge, en boule sous ta couette à écouler toutes les larmes de ton corps à cause d’une enveloppe corporelle qui ne collait pas à ton Toi intérieur. Et en pensant à ça, une nouvelle larme roula contre ta tempe, car cette époque semblait si lointaine. Loki l’essuya avec un sourire sans précédent, il était fier de toi.
Il te murmura des encouragements, accélérant progressivement ses mouvements jusqu’à entendre pleinement ta voix s’exprimer. À son tour, il eut l’impression que sa vision allait se brouiller de larmes. Tu étais si beau, si confiant, si doux. Rien que pour lui, tu laissais toutes tes barrières s’écrouler et ça valait toutes les plus belles richesses de cette galaxie à ses yeux.
Ton bas du ventre commença à se contracter, exprimant une sensation que tu n’avais plus ressenti depuis des années. Tu bafouillas timidement que tu n'allais pas tenir très longtemps, ce à quoi Loki répondit avec un léger rire : “moi non plus”. Il sentit physiquement parlant qu’en effet ton point culminant approchait à grands pas, ce qui ne fit que l'encourager à accélérer ses mouvements de bassin. Sa main, qui ne supportait pas son poids, trouva repère entre tes cuisses pour que dans de petits cercles son pouce accompagne ton orgasme le plus loin possible. Ce qui devait arriver arriva, et dans un faible cri ton corps fut traversé de spasmes. Loki ne tarda pas à te suivre en sentant que tu te contractait autour de lui. Sa voix résonna quelques timbres sous le tien, avant d'être vite remplacée par une respiration saccadée.
Un rire nerveux quitta vos lèvres au même moment, l’agréable pression retombant par la même occasion alors que l’homme à la crinière ténébreuse t’entraîna avec lui dans une étreinte chaleureuse. Vos deux corps recouverts d’une fine couche de transpiration reprirent doucement un rythme cardiaque normal, et tu souris une dernière fois avant que le moelleux des coussins mélangé à l’odeur hypnotisante de Loki ne te plongent dans un profond sommeil.
Au dehors, les lumières étaient toujours aussi belles, et pourtant Loki préféra passer ses dernières secondes éveillé à te regarder.
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"La terre et le ciel retenaient leur souffle. Le vent a cessé de souffler et le soleil s'est arrêté. Dans de tels moments, le loup s'approchant du mouton arrête son ramper furtif; le troupeau d'antilopes effrayées arrête brusquement sa course folle ; le couteau du berger sur le point d'égorger le mouton tombe de sa main. Toutes les créatures vivantes, en proie à une peur mystérieuse, se mettent involontairement à prier, attendant leur sort. […] Et il en a toujours été ainsi chaque fois que le Roi du Monde prie dans son palais souterrain et passe au crible le sort de tous les peuples de la Terre."
Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)
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— Les mythes fondateurs
et quelques petites idées de ce en quoi les envolien.nes croient.
Les pionniers : Iels étaient cinq au départ, et la légende ne précise pas d'où iels vinrent. Haeldar, Sélania, Abysseon, Belich'tria et Vaymire. On dit d'eux qu'iels étaient de la même famille, frères et sœurs et s'iels découvrirent Envola, iels ne tardèrent pas à devoir lutter pour leur survie, l'essence même de ce qui deviendrait l'empire qu'on connaît aujourd'hui, hostile à la présence d'autres créatures.
Les premières années :
Haeldar créa les premiers Envolien.nes, et commanda à leur bravoure de se ruer à l'assaut des monstres - parce qu'ils avaient décidés de s'établir en ces lieux et qu'aucune bête ne saurait leur tenir tête. Armé.es de lames, de tridents, d'arcs et de tout leur courage insuffler par les dieux, ils repoussèrent suffisamment les monstres dans les montagnes pour établir un premier grand bastion; Cimeclat. Encore aujourd'hui prié par les Heraldien.nes, Haeldar est un symbole de persévérance, d'honneur et de bravoure. Les statues le représentant montrent un homme grand et droit, les cheveux longs rabattus en arrière sous son heaume, un bouclier couvrant son buste et une lance lourde et épaisse plantée dans le sol devant lui.
Mais les crocs acérés des bêtes, les regards ensorceleurs des monstres avaient fait des ravages dans les rangs des créations d'Haeldar aussi, Sélania, sa soeur, foula de son pas léger le monde jusqu'à trouver la foret d'Umbrevive. Dans son immensité, elle se gorgea de ce que les bois et la nature avaient de plus beau, de plus fort et elle en revint changée. Capable des plus grands miracles elle soigna les guerriers blessés de son frère et dans un souffle qu'elle tint pendant huit jours et sept nuits, elle donna naissance aux elfes.
Faisant partie des blessés, leur frère Abysseon s'enfonça dans un coma qu'elle-même ne parvint pas à soigner. Elle se contenta d'attendre, guérissant d'un baiser chacun de ses cauchemar le maintenant loin d'elle, chacun de ses doutes et doucement, il revint à la vie. Mais il avait vu la mort, et la mort l'avait regardé aussi. Il ne fut plus jamais le même, persuadé que leur fin était proche, annonçant d'une voix lugubre que l'embrasement du monde commencerait lorsque les trépassés reviendraient à la vie. Il était le porteur de mauvaises nouvelles, le corbeau des plus grandes tempêtes et plutôt que de craindre les morts foulant la terre, il s'enfuit dans les vagues des plus profonds océans bordant leur royaume, créant des créatures pour lui tenir compagnie; les sirènes et tritons.
Belich'tria était sans doute la plus douce et la plus discrète des cinq, sans cesse par monts et par vaux, désireuse de ne prendre parti dans aucun conflit, elle était férue de mystère et de magie, désirant recenser tout ce qui existait dans leur nouvel univers parfait. Lorsqu'elle découvrit une créature ailée qu'elle ne connaissait pas, elle ne s'arrêta plus de la suivre, quand bien même ses pas la guidèrent jusqu'à la lisière du monde. Elle avait marché 83 jours sans interruption et elle ignorait comment rentrer chez elle. Perdue, esseulée, elle appela à l'aide et une voix effrayée lui répondit. Elle ne connaissait pas la langue qu'elle entendait, mais elle l'apprit et en quelques jours, elle se fraya un chemin dans les montagnes jusqu'au premier nid de harpies qu'elle croisa. Les créatures étaient belles et elle voulut absolument les ramener pour les présenter à ses frères et sœurs ; connaissant leur caractère emporté, cependant, elle se rendit compte qu'instruire les harpies quant à leur vie l'aiderait à prouver qu'elles étaient des créatures intelligentes ne nécessitant pas d'être tuées. Elle ne retrouva le chemin des siens qu'une centaine de jours après, lorsqu'elle leur revint, accompagnée d'harpies.
Quand à la fin de leur première année, toutes les créatures furent dispersées et que les premiers envolien.nes choisirent un endroit où s'installer, Vaymire accompagna ceux qui trouvèrent utile de poser pied à terre entre les volcans. Attirés par la force du feu canalisable et tout ce qu'ils pouvaient en faire, ils furent surpris, en pleine nuit, par des violents nuages noirs crachant la cendre et rapidement, le volcan entra en éruption. Presque tous anéantis, Vaymire vint flotter entre eux, les entourant de ses bras couverts de lave et les emporta loin de la catastrophe. Ils étaient peu à avoir survécus mais ils comprirent rapidement que leur peuple serait irrémédiablement attiré par les volcans aussi, ils ne partirent jamais trop loin, comme rattachés à leurs terres, plus qu'aucun autres. Les autres :
L'on raconte que la déesse mineure Thalass'ia fut entièrement créée par Abysseon; il sacrifia ses cheveux pour lui offrir une peau, fabriqua ses écailles dans les plus belles perles et il offrit son propre œil pour lui donner la vue. Leur amour créa les abysses du Fou où il se réfugia lorsqu'elle perdit la mémoire et s'en vint aux fins fonds des eaux. On dit aujourd'hui qu'il y vit toujours, fracassant les bateaux s'y risquant, et qu'un chant funeste peut se faire entendre lorsqu'à la nuit tombée, l'on navigue un peu trop près de ces eaux noires et inquiétantes; cela ne serait qu'une chanson d'amour pour qui pleure sa dulcinée disparue. Thalass'ia, quant à elle représente la liberté jamais acquise, et elle est le symbole des pirates de l'empire.
#baldur's gate 3#forum rpg#forumactif#forumrpg#french rpg#projet forum#rpg french#rpg#rpg francophone#the witcher
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🐍 L’année du serpent de bois
Au Japon (comme dans de nombreux autres pays asiatiques), l’année est associée à l’un des 12 animaux du zodiaque chinois.
2024 était l’année du dragon d’eau. 2025 est celle du serpent de bois !
L’année du serpent est synonyme de croissance et d'épanouissement personnel ! C’est l’annonce d’une période où nos efforts passés porteront enfin leurs fruits. 🍍🍎🍐🍇
Bien que le serpent soit parfois perçu comme vindicatif, il est également honoré pour sa capacité à rendre des faveurs.
Une légende chinoise raconte qu'un serpent, sauvé par un roi de la dynastie Sui, réapparut dans ses rêves pour lui offrir des trésors inestimables. 🎁
La capacité des serpents à muer les associe à la résurrection et à la renaissance, et ils incarnent la longévité et la force vitale. 🌱
Partout au Japon, des sanctuaires sont dédiés aux serpents, célébrant Benzaiten, la déesse de la richesse et du divertissement, souvent représentée sous forme de serpent elle-même. Cette déité fait partie des sept dieux de la bonne fortune. Voilà pourquoi, dans l’archipel, on dit qu'une peau de serpent glissée dans votre portefeuille attire la prospérité financière. 💰
2025 c'est donc le moment idéal pour innover, pour semer de nouvelles graines et attendre des résultats tangibles d'ici la fin de l'année, même si le rythme de croissance variera pour chacun d'entre nous (il faudra d’ailleurs s’armer de patience, une mue ne se fait pas en un jour).
👘 成人式, LE SEIJIN SHIKI AU JAPON
Après la tradition de l’horoscope, passons à un autre élément très important de la vie japonaise : les jours fériés ! 📆
Connaissez-vous le 成人の日 (seijin no hi) ?
C’est le jour du 成人式 (seijin shiki), une cérémonie traditionnelle qui célèbre le passage à l'âge adulte des jeunes Japonais.
Cette cérémonie se déroule chaque année le deuxième lundi de janvier. Cela tombe donc le 13 janvier cette année !
Le seijin shiki tire ses origines des rites de passage shintoïstes remontant au moins au VIIe siècle. Tous les jeunes qui atteignent l'âge de la majorité avant le 13 janvier sont invités à participer à la cérémonie.
✨ Le seijin shiki est un événement important dans la vie d'un Japonais, marquant symboliquement l'entrée dans l'âge adulte et les responsabilités qui l'accompagnent.
Jusqu'en 2022, le seijin shiki célébrait les jeunes atteignant 20 ans. Cependant, depuis le 1er avril 2022, l'âge de la majorité au Japon a été abaissé à 18 ans ! Mais attention, malgré ce changement, certaines restrictions demeurent, comme l'interdiction de consommer de l'alcool avant 20 ans. 🍾
👘 C’est l’occasion pour les jeunes femmes de porter un magnifique furisode (振袖), un type de kimono à manches longues. Les hommes optent quant à eux pour un costume occidental ou un kimono masculin.
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Je t'ai aimé pour des failles, pour tes défauts.
Plus comme un homme que comme un Dieu
Je t'ai aimé dans tes imperfections.
Mais, un jour, tu as pris l'apparence d'un Dieu : omnipotent, omniprésent et omniscient.
On n'aime pas les Dieux :
On les idolâtre et on les craint.
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Et encore on va vers l’été …
Blague à part, bon vent et belle mer à tous, « longue vie et prospérité 🖖 » comme dirait l’autre et que que la force soit avec vous …
🎶 nous vivons une époque épique mais nous n’avons plus rien d’épique 🎶 disait l’autre , « tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti » lancerai un vieil errant gris … l’horizon s’assombrit lance un vieux marin sur le môle, une tempête arrive … il va falloir la chevaucher lâche laconique un vieux guerrier aux yeux bleus ou apprendre à surfer balancerai un sale môme … « à nouvel an, nouvel élan » lui répondrait une optimiste … « Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire. » raconte un conteur … si au moins on pouvait "Apprendre d’hier, vivre pour aujourd’hui, espérer pour demain." pose au tableau un vieil homme qui tire la langue … "Je vous apporte mes vœux. - Merci, je tâcherai d'en faire quelque chose." glousse un renard …
"Un optimiste reste jusqu'à minuit pour voir le Nouvel An. Un pessimiste reste pour s'assurer que l'ancienne année disparaît."
"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune " dit Madame
"Je vous souhaite tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite ... mais en mieux ! "
Miaule un chat
"Venir ensemble est un commencement; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est un succès." Jette un constructeur de voiture ( 😅 si vous saviez Sir le bordel aujourd’hui )
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé."
- un président mort dans sa voiture
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns."
- grand Jacques
"Pour comprendre l’esprit et le cœur de quelqu’un, ne vous demandez pas ce qu’il a accompli, mais ce à quoi il aspire."
- un vieux sage enturbanné ( quelle ironie 😅)
"Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité." ( c’est sans doute un peu de ce qui explique du cela d’aujourd’hui )
Le monde progresse grâce aux choses impossibles qui ont été réalisées." ( y a de ces progrès 🙃 aujourd’hui 😅 )
"A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men. A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins."
- de Provence
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme." Disait un Saint
“Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent.” - un homme de Russie
“Un jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 décembre au 1er janvier.” … ils ont essayé … ils ont déjà inventé le désespoir à vendre …
“Si les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait déserte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain.”
“Le meilleur moyen de rester en bonne santé, c’est de manger ce que vous ne voulez pas manger, de boire ce que vous ne voulez pas boire, et de faire des choses que vous n’aimez pas faire.” - Marc T
En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
- Albert
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Je sais que je ne t'ai pas perdu. Pour perdre, il faut posséder. Tes sentiments ne m'ont jamais appartenu.....
Le temps nous pousse vers notre vie, il nous faut nous réinventer, oublier pour pouvoir continuer. La capacité d'oublier est peut-être le cadeau le plus précieux que les dieux ont fait aux hommes. C'est l'oubli qui nous sauve, sans quoi la vie n'est pas supportable. Nous avons besoin d'être légers et oublieux, d'avancer en pensant que le meilleur est toujours à venir.
- Gaëlle Josse, L'ombre de nos nuits
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This song is one of the most influential songs about climate change in my home province of Quebec. I hope you will enjoy it, and take the opportunity to spend time thinking about the issues currently faced by our planet due to climate change.
Cette chanson est l'une des plus importantes dans le discours des changements climatiques dans ma province natale du Québec. J'espère en vous la montrant que vous l'apprécierez et prendrez du temps pour réfléchir aux bouleversements auxquels nous faisons face durant ces changements climatiques.
Lyrics - Paroles
[English]
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
They once described to me, when I was a child What the world looked like a very long time ago When my great-grandfather's parents were alive And snow still fell in winter
In those times, we lived according to the seasons And the end of summers brought the harvest Pure and limpid water flowed in the streams Where deer and moose came to drink
But I have only seen a desolate planet Lunar landscapes and suffocating heat And all my friends dying of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
It all started several years ago When my ancestors were obsessed By pieces of paper called money That made some men truly rich and powerful
And these new gods, stopping at nothing Were ready to do anything to achieve their goals To get even richer, they razed the earth Polluted the air and dried up the rivers
But after a hundred years, people rose up And warned them that everything had to stop But they did not understand this wise prophecy These men only spoke in terms of profits
It was years later that they saw the nonsense In panic, they declared a state of emergency When all the oceans swallowed the islands And floods hit the big cities
And then for a whole decade There were hurricanes and then fires Earthquakes and great drought Everywhere on faces, you could read distress
People had to fight against pandemics Decimated by millions by dreadful diseases Then others died of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth In the end, the intelligence we were given Will have been nothing but a beautiful, poisoned gift Because there are only a few minutes left in life At most a few hours, I feel myself weakening I can't walk anymore, I struggle to breathe Farewell humanity, Farewell humanity
[Français]
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps Quand vivaient les parents de mon arrière-grand-père Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps, on vivait au rythme des saisons Et la fin des étés apportait la moisson Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi, je n'ai vu qu'une planète désolante Paysages lunaires et chaleur suffocante Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années Alors que mes ancêtres étaient obnubilés Par des bouts de papier que l'on appelait argent Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins Pour s'enrichir encore, ils ont rasé la terre Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans, des gens se sont levés Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie Ces hommes-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence Quand tous les océans ont englouti les îles Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie Ce furent les ouragans et puis les incendies Les tremblements de terre et la grande sécheresse Partout sur les visages, on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies Décimés par millions par d'atroces maladies Puis les autres sont morts par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre Au fond, l'intelligence qu'on nous avait donnée N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné Car il ne reste que quelques minutes à la vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer Adieu l'humanité, adieu l'humanité
#climate change#music#music video#les cowboy fringants#quebec#chansons françaises#changement climatique#musique#french#french music#Youtube
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Marécage
Des marais à perte de vue !
Moins connu que Gauvain, Tugdual venait aussi du pays de Galles. Il avait traversé les mers pour trouver ce que les chevaliers de la table ronde cherchent depuis toujours, le Saint Graal. Dans le nord, il avait combattu des hommes des glaces. A l’ouest, il s’est opposé au terrible serpent de mer, A l’est, c’était la fameuse horde sauvage qu’il défia pour sauver un petit village sans richesse. Quant au sud, il affronta le géant des sables. Mais de tous ses défis, il ne pensait pas que celui-ci serait le plus compliqué.
Des marais à perte de vue !
Voilà comment les paysans de la région décrivirent l’endroit. La piste donnée par un marchant local obligeait de s’enfoncer dans les terres de Nimué. Mais, à l’approche, il comprit qu’il ne serait pas facile d’entrer dans ces terres. C’était une immense étendue d’eau et de bois où personne n’allait par peur des superstitions. On disait qu’il était hanté, qu’un monstre habitait la zone et dévorait tout être vivant pénétrant dans le marécage. D’ailleurs, Tugdual n’entendit aucun chant d’oiseau, preuve que même ceux qui sont censés être à l’abri, ne se sentent pas protégés.
Le chevalier suivit son instinct. « Si le Graal est au centre de cet enfer », j’irai le chercher, pensa-t-il. Personne ne voulut l’aider. Ainsi, il acheta une barque et s’enfonça sous le regard médusé et désolé des villageois. Au début, tout se passait bien. Mais après avoir traversé le lac, ou plutôt la grande étendue d’eau, sa barque pénétra le sanctuaire interdit.
Puis, il fut confronté à différents problèmes. La chaleur étouffante du jour laissait sa place à au froid glacial de la nuit. L’humidité fut si importante et l’air si vicié qu’il vit, de ses propres yeux, son épée commencer à rouiller. Son bateau n’avançait que rarement dans l’eau croupie, l’obligeant à ramer et à se jeter dans le marais pour couper les racines des arbres ou des plantes qui, l’empêchaient de continuer sa route. Et le brouillard toujours présent, devenait de plus en plus dense quand il s’enfonçait dans ce marais infect. Dès lors, il réalisait que sa quête devenait absurde.
Des marais à perte de vue !
Après quelques jours, Tugdual pensait avoir fait le plus dur. Mais quelque-chose ne lui convenait pas. En effet, plus il avançait, plus il avait la sensation de déjà-vu. « Cet arbre, je l’ai aperçu. Et cette broussaille qui ressemble à un cheval, je le reconnais.» se disait le chevalier. De même, les arbres ressemblaient énormément à des formes humaines. Il crut même qu’ils gesticulaient des bras en voyant le vent bouger les branches.
Des marais à perte de vue !
Il avait fini ses provisions. Dès lors, il se mit à pêcher et récupérer quelques poissons. Tous avaient une terrible odeur de vase. Il vomit, sentant la maladie l’envahir. Et les moustiques qui s’amusaient à sucer son sang. Sa tête était chaude, il regrettait cette quête.
Des marais à perte de vue !
Dans son rêve, Tugdual vit une jeune femme aux cheveux d’or et à la peau blanche. Elle sortait de l’eau et l’invitait à le rejoindre. Il tendit le bras pour attraper sa main et se laissa glisser hors du bateau. Lorsqu’il se réveilla en avalant une gorgée d’eau putride, il se rendit compte qu’il était au milieu de rien. Sa barque avançait lentement. Lui qui ne savait pas nager, dut faire un effort surhumain pour la rejoindre, Enfin sur les planches, il souffla et s’endormit de nouveau. Le brouillard se faisait de plus en plus épais.
Il regrettait l’absence de son écuyer ou d’un compagnon. Son homme de main tomba malade quelques jours avant d’arriver dans ce village maudit. Il aurait pu attendre qu’il se rétablisse mais son esprit contenait trop d’impatience. Alors, il laissa son fidèle serviteur pensant le revoir dans quelques jours au plus. Et les autres chevaliers suivaient une autre piste à l’autre bout du pays ou en Calédonie. Dieu qu’il se sentait seul dans ce monde perdu. Même les oiseaux ne chantaient pas pour lui.
Soudain un craquement puis un cri. C’était le hurlement d’un animal. Devant son embarcation, l’eau se mit à bouillir. Il serra son épée à moitié tachée de rouille et observa cette eau remuer dans tous les sens. Le bateau continua d’avancer avec une lenteur insupportable. Il se mit à prier n’importe quel dieu. Malgré son baptême, il demeurait encore païen et louait toujours quelques dieux celtes. La rivière se calma brusquement. Tugdual observa les semblants de rives touffues et inaccessibles. Il jeta un œil sur un morceau de bois flottant. C’était les restes d’un cor de cerf. La tête arrachée regardait Tugdual en tirant la langue. L’intrépide semblait lire dans ce regard vide un danger.
Des marais à perte de vue !
A peine remis de cette vision d’horreur, le chevalier sentit quelque-chose frapper son épaule. C’était un tentacule. L’homme se releva immédiatement l’épée à la main. Face à lui, un monstre se dressait, des yeux globuleux le dévisageaient. Un second tentacule sortit de l’eau puis un troisième. Dès lors, le poulpe s’amusa avec la barque en la bousculant. Tugdual tomba, mais réussit à se maintenir dedans. Le monstre jouait, le bateau, collé aux bras de la pieuvre, ne touchait plus l’eau. Un tentacule enroula la barque avant de l’écraser comme un vulgaire insecte. Le jeune héros plongea, malgré lui, dans une eau noire et dangereuse.
Il se débattait aussi bien pour ne pas se noyer que pour se défendre du poulpe. Son poignard frappait l’eau sans toucher le monstre. Il frappait et essayait en même temps de rejoindre la rive. Enfin il arriva à avoir pieds et put courir jusqu’au bord. Il regarda l’étendue d’eau. Tout était calme. La pieuvre avait disparu. Jamais il n’aurait pensé rencontrer un pareil animal en cet endroit.
Des marais à perte de vue !
Tugdual avait tout perdu. Il ne lui restait qu’un couteau accroché à sa ceinture. Il avançait à travers les ronces et les feuillages denses. Le brouillard n’aidait pas. Il essaya de chercher de la nourriture. Mais c’était le rôle de son écuyer que de chasser les petits animaux. Lui était habitué aux sangliers, aux cerfs et autres gibiers de grande envergure. Il marchait cherchant à longer la rivière.
Des marais à perte de vue !
La traversé devint encore plus longue et périlleuse. Il risqua de s’effondrer d’épuisement dans la boue et les flaques. Ses vêtements se déchirèrent au contact des ronces et autre plantes à aiguilles. Il sentait la verdure blesser sa chair. Il avait mal. Mais il ne voulait pas mourir en cet endroit. Savoir que son corps finirait ici, imaginer ses ossements pourrir dans ce marécage, le révulsait. Alors, il trouva la force de continuer.
Des marais à perte de vue !
A cause de la soif, de la faim et de la fatigue, son imagination joua des tours. Il entendit une étrange mélodie. C’était un chant doux, une voix féminine harmonieuse. Il s’arrêta, chercha à regarder le ciel à travers la brume. Celle-ci parut moins épaisse. Et si ce n’était pas un mirage ? S’il entendait bien une femme chanter ? Aussitôt il s’engouffra au milieu des buissons en direction de ce chant. Il trébucha sur les racines, s’arracha la peau des bras et des jambes. Il faillit se crever un œil avec une branche tendue. Enfin, le brouillard avait disparu ainsi que la forêt et les marécages.
Tugdual avait réussi. Un château de pierre se dressait devant lui. Il marcha difficilement, ses jambes tremblantes avaient de plus en plus de mal à avancer. Il s’agenouilla, se mit à ramper vers ce château fantastique. Puis il s’endormit. Pendant ce temps, une jeune femme chantait à côté d’une fenêtre. A ses côté, un homme sourire aux lèvres, tenait une coupe de vin. Ses habits étaient des plus éclatants. Il était envouté par la beauté de la chanteuse… A moins que ce soit par sa magie, parce qu’il ressemblait trait pour trait à Tugdual.
Alex@r60 – août 2023
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"DIEU EST AMOUR"
FAUT-IL ÊTRE CHRÉTIEN POUR Y CROIRE ?- QUE DIRE LE MUSULMAN DE SON DIEU ?
DIEU EST AMOUR,CETTE DEVISE UNIVERSELLE POURRAIT DÉTRÔNER TOUS LES DIEUX, ET FAIRE OUBLIER TOUTES LES RELIGIONS, DOCTRINES ET CROYANCES... C'EST TELLEMENT HUMAIN,AINSI EST L'AMOUR...
DIEU A TOUT CRÉÉ D'UNE SEULE MAIN,LES SENTIMENTS ET LES PASSIONS Y COMPRIS, PARMI TOUT SES ATTRIBUTS IL A CHOISI L'AMOUR... UN DIEU VENGEUR AURAIT CRUCIFIÉ ADAM DE L'AVOIR DÉSOBÉI...UN DIEU CLÉMENT L'A FAIT DESCENDRE SUR TERRE ET LUI A DONNÉ EVE...UN DIEU VINDICATIF,SELON MES FRÈRES DE CHRIST, AURAIT PU EMPÊCHER L'EXÉCUTION DE SON FILS, MAIS IL NE L'A PAS FAIT...DIEU A TOUJOURS LAISSÉ SOUFFRIR SES MESSAGERS,JE ME DISAIS EST-CE QU'UN TEL DÉMIURGE MÉRITE QUE JE LE SUIS ? MAIS SI...UNE CONVICTION TARDIVE MAIS CERTAINE ... J'AIME DONC JE SUIS, J'Y CROIS ET J'APPLIQUE. AMEN.
DONC JE CROIS ENFIN TROUVÉ MON CHEMIN VERS DIEU,VERS L'AMOUR, CONSCIENT QUE MÊME MES FRÈRES CHRÉTIENS POURRAIENT ÊTRE FANATIQUES LES UNS ENVERS LES AUTRES, LA NATURE HUMAINE L'EMPORTE LE PLUS SOUVENT, CETTE DÉCISION EST L'ESSOR DE PLUSIEURES ANNÉES D'HÉSITATION, DE CRAINTE ET SURTOUT DE RECHERCHE, AYANT GRANDI DANS UNE FAMILLE QUI SE DIT MUSULMANE, JE NE POUVAIS QUESTIONNER DIEU ET SON ŒUVRE, Y CROIRE AVEUGLÉMENT ÉTAIT LE CODE, L'AMOUR COMME LA PAIX N'EXISTENT QU' IMPLICITEMENT DANS LE CORAN, UN BON MUSLIM EST CELUI QUI INCITE A TUER LES NON-MUSULMANS,LES MÉCRÉANTS... C'EST LE MUSLIM TYPIQUE ET FIÈRE, JE REVIENS SUR CE QUE JE VENAIS D'AVANCER, DIEU DANS LE CORAN N'EN PARLAIT PAS TROP MAIS IL A MENTIONNÉ L'AMOUR DANS LES PLUS SUBLIMES FAÇONS, L'AMOUR COMME MISÉRICORDE, COMME SÉRÉNITÉ CAR OUI QUAND ON AIME ON DEVIENT AUTRE QUE SOI EN CHAIR, ON AIME PAR LE CŒUR,DONC C'EST L'ÂME, N'EST-CE PAS CECI LE PLUS MYSTÉRIEUX SECRET DE LA CRÉATION ?
EN ISLAM JE DEVAIS ME PROSTERNER DEVANT LA QIBLA, LA MEQUE, CINQ FOIS PAR JOUR, C'EST LA MAISON DE DIEU SUR TERRE, IL FALLAIT QUE JE ME TAISE SINON ON M'EXÉCUTE, COMMENT UN DIEU TOUT PUISSANT NE PEUT SURPASSER L'ARCHITECTURE SATANIQUE ? COMPARONS PYRAMIDES ET LA MEQUE ! VOUS ME DIREZ QUE DIEU NE S'INTÉRESSE PAS AUX CHOSES DU BAS MONDE, C'EST L AKHEERA QUI COMPTE, JE RENIE PAS CECI, DONC COMMENT EST-CE POSSIBLE QUE LES HOMMES DE DIEU SONT RICHES ET SES. ADEPTES MISÉRABLES ? QUI A PERMIS D'INTERFÉRER DANS L'ŒUVRE DE DIEU ET FALSIFIER SES ENSEIGNEMENTS ?? Vous ME DIREZ QUE LA BIBLE EST FALSIFIÉE...JE VOUS DIRAIS QUE J'AIME AU NOM DE DIEU, AU NOM DE JÉSUS, DE MOHAMED, DE JOSEPH ET D'ABRAHAM... MOÏSE ET NOÉ...
JE SUIS CHRÉTIEN D'AMOUR,DU CŒUR CAR JE VEUX AIMER ET SI LE SEIGNEUR VEUT , JE SERAIS PURIFIÉ DES HAINES DE JADIS.
AMEN.
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Refaire le monde
Chaque génération, sans doute, se croit vouer à changer le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.
Héritière d'une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd'hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l'intelligence s'est abaissée jusqu'à se faire la servante de la haine et de l'oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d'elle, restaurer, à partir de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.
Devant un monde menacé de désintégration, où nos grands inquisiteurs risquent d'établir pour toujours les royaumes de la mort, elle sait qu'elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit pas celle de la servitude, réconcilier à nouveau travail et culture, et refaire avec tous les hommes une arche d'alliance.
Il n'est pas sûr qu'elle puisse jamais accomplir cette tâche immense, mais il est sûr que partout dans le monde, elle tient déjà son double pari de vérité et de liberté, et, à l'occasion, sait mourir sans haine pour lui.
C'est elle qui mérite d'être saluée et encouragée partout où elle se trouve, et surtout là où elle se sacrifie.
Albert Camus
(Plus de 65 ans après, un discours qui, hélas ! n'a rien perdu de sa clairvoyance et de sa justesse. Il y a des écrivains et des mots qui sont éternels...)
C'est toujours un bonheur de retrouver A.Camus et particulièrement en ce texte visionnaire...
il écrivait aussi..."Je rassasiais les deux soifs qu'on ne peut tromper longtemps, sans que l'être se dessèche : je veux dire aimer et admirer."
Tout ce qui manque à notre monde...l'amour et le sens de l'émerveillement...déjà là où nous sommes, faisons scintiller notre lumière que d'autres pourront suivre...nous ne changerons pas le monde mais nous donnerons du sens à nos vies.
#au-jardin-de-mon-coeur
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" Odin, le grand dieu scandinave, crée le monde en l’extrayant du chaos; Thor, son fils, le défend contre les géants. Si Thor est très populaire, Odin inquiète : il connaît le destin des dieux, leur inévitable « crépuscule » – car ces divinités, conçues à l’image des hommes, sont aussi mortelles. Ce livre relate leurs aventures, leurs amours, leurs combats et leurs coups pendables. Tout un panthéon les accompagne, de l’ambivalent Loki à la sensuelle Freyja, du sanglier Sæhrímnir à l’arbre Yggdrasill, du géant Ymir au rayonnant Baldr… En leur compagnie, le lecteur part à l’aventure dans un monde de feu et de glace ou l’on retrouve nos très vieux questionnements sur la vie et la mort. Le combat perdu d’Odin et de Thor contre les forces du chaos, le Ragnarok, ne signe en rien leur disparition. Mis à toutes les sauces, de Game of Thrones aux Marvel Comics, ces super-héros, bien éloignés de la civilisation qui les a vus naître, façonnent aujourd’hui l’imaginaire occidental. Aussi cette mise au point, érudite et amoureuse, est-elle indispensable pour mieux comprendre et apprécier ce panthéon nordique, complexe mais terriblement humain."
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Nous sommes des virgules d’ambre
Nous sommes des fragrances
Nous sommes des virgules. Minuscules.
Un peu d’éternité dans le sablier.
Nous pénétrons la vie par des naissances plurielles
Comme les dieux anciens des arbres et des pierres.
Nous nous donnons la vie par un baiser
Un peu de souffle entre des lèvres aimées.
Nous portons les mots de l’obscurité et du doute
Sur la terre ocre et salée.
Vers un poème qui touchera le cœur des hommes
Vers un poème qui tombera du ciel
Comme le givre des étoiles et la fureur des étés.
Nous sommes des virgules sensuelles et pérennes
Nous sommes un baiser de laine
Dans la douceur et la patience
Et l’humilité des roses.
Nous sommes des virgules. Minuscules.
Des pèlerins d’argile sous le grand ciel
Et sur le sable nous laissons dans les mots
La trace du silence et le partage de la voix.
© Patrick Chemin (2013)
Extrait du livre « Les écrits dans l’Arbre »
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da série des dieux et des hommes do fotógrafo francês thierry penneteau
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