#des hommes et des dieux
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alexar60 · 1 year ago
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Démolition
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La nouvelle fit rapidement le tour de la région. Les journalistes des quotidiens du coin s’empressèrent de voir cette découverte et d’écrire un article à ce sujet. Mêmes les paysans voulurent voir de leurs propres yeux cette merveille. Ils venaient de tous les horizons.
C’est Apollon ! cria un enfant.
Oui, c’est une statue d’Apollon, confirma son parent aux gens qu’il croisait.
Dès lors, on félicita l’équipe qui déterra la statue antique. De plus, un marbre aussi bien conservé dans la terre depuis tous ces siècles, ne peut qu’attirer les convoitises. Quelques millionnaires en vacances cherchèrent à soudoyer des employés afin de récupérer la sculpture. Mais, cela ne peut se faire, car elle appartient à leurs ancêtres. Alors, on se contenta de prendre des clichés de l’objet trouvé. On s’amusa à surnommer la statue le fiancé de la vénus de Milo, en raison de ses bras disparus.
Cependant, quelques archéologues émirent des doutes quant à son identification. La statue pouvait être Apollon mais aussi un autre dieu. Lequel ? Nul ne pouvait l’affirmer. On retira l’idole de son trou, qui était auparavant un magnifique temple. Puis, on l’amena dans une grange pour la nettoyer et la préparer, avant de l’emmener vers le musée le plus proche.
Cette nuit, une bergerie située en face de la grange s’effondra. Heureusement, il n’y eut aucun blessé en dehors de quelques brebis. L’enquête conclut à une conséquence des précédentes secousses sismiques, car la région était connue pour ses fréquents tremblements de terre.
La statue fut ensuite transportée par charrette jusqu’à Athènes. Durant le trajet, un étrange incident arriva pendant une pause. En effet, une vieille tour de guet prit feu incendiant la forêt voisine. Cependant, Apollon et son escorte ne subirent aucun dommage.
Arrivée dans la capitale grecque, la sculpture antique devint l’attraction d’un petit musée appartenant à une société archéologique étrangère. Dans les premiers jours, le fiancé de la Vénus de Milo faisait la fierté du directeur du musée. Mais la ville connut de nombreux séismes provoquant la destruction de maisons et d’immeubles. Cela n’arrivait jamais au même moment. Un matin, une habitation familiale s’écroulait. L’après-midi, c’était une gendarmerie, sans que personne ne sente de secousse. Une étrange force surnaturelle démolissait tous les  bâtiments du quartier.
Les phénomènes inexpliqués s’accumulaient jusque dans le musée. Les statues, déjà abimées par le temps, étaient mutilées, détériorées voire complètement démolies. Les gardiens retrouvaient des poteries fracassées, des armoires détruites et quelques murs fendus. Seule la salle de la statue d’Apollon demeurait intacte.
Devant ces événements paranormaux, la société vendit la statue à un musée britannique. Un chariot déplaça l’idole jusqu’au port du Pirée qui, fut inondé par une énorme vague destructrice. La moitié des navires furent anéantis, le port mit vingt ans avant de s’en remettre économiquement. Mais, ni la statue ni le bateau sur lequel elle reposait ne furent touchés.
Pendant le voyage, les tempêtes se succédèrent. La traversé de la Méditerranée puis de l’Atlantique furent dignes du passage de Charybde et Scylla. Chaque embarcation croisant le chemin de la statue, coulait, s’enflammait ou au mieux, elle se délabrait subitement. Son équipage semblait vivre dans la torpeur, l’effroi car la peste et le choléra s’invitèrent aussi au voyage. Le navire dût s’arrêter à Marseille pour soigner ses malades. Malgré la mise en quarantaine, les maladies se propagèrent transformant la cité phocéenne en ruine et la Provence en désolation.
Jamais, l’Espagne n’oubliera comment un incendie ravagea les quais de Cadix. Quant au Portugal, un tremblement de terre dévasta Lisbonne lorsqu’on exposa la statue sur la place du commerce. Partout où la statue d’Apollon passait, tout était soudainement démoli.
L’Angleterre vécut aussi son tourment. Les immeubles d’Eastbourne s’écroulèrent comme des châteaux de cartes pendant que le navire faisait escale en son port. Un étrange tsunami détruisit les rives de la Tamise annonçant la venue de la statue maudite. Le capitaine et son équipage furent soulagés de se débarrasser de son chargement. D’ailleurs, pendant le trajet jusqu’au muséum, alors que le chariot restait bloqué dans un embouteillage, une doline apparut brusquement près de Westminster.
La sculpture intéressa les experts britanniques. Ils se succédèrent afin de tout comprendre d’elle. Notamment sur la raison de ces événements étranges. Pendant qu’un scientifique essaya quelques instruments électriques, l’immeuble en face du musée, tomba en morceau. Ses habitants eurent l’impression qu’une force démoniaque s’amusait à arracher les pierres de leur habitation. Puis ce fut le tour de l’immeuble voisin. Comme à Athènes, les bâtiments tombaient successivement dans la plus grande incompréhension.
C’est un jeune archéologue qui, fut le premier à donner une hypothèse valable mais difficile à accepter. Il remit en cause l’identité de la statue. Ce ne pouvait être Apollon, mais plutôt un dieu démolisseur. Ce ne pouvait être Arès, le dieu de la guerre car il ne portait pas de casque. Cependant, il découvrit quelques indices démontrant qu’il s’agissait plutôt de Persès, un titan, appelé le ‘destructeur’.
Il essaya de convaincre ses pairs d’enfermer la statue. D’après lui, elle ne pouvait qu’être maudite. Seulement, interdire le public de voir une telle œuvre, surtout empêcher le musée de gagner de l’argent, n’était pas pensable. Alors, la direction du musée remercia l’archéologue en le faisant passer pour fou. L’idole devint la pièce maitresse d’une exposition qui tomba lentement en ruine. Les unes après les autres, les artéfacts grecs s’effondraient jusqu’à devenir poussière.
Un matin de juillet, un gardien découvrit la disparition de la statue. Scotland Yard suspecta quelques étudiants en archéologie d’être à l’origine du vol. Mais la police ne trouva aucune preuve. Depuis, les maisons londoniennes ne s’effondrent plus. Quant à la statue, une légende urbaine raconte qu’elle serait repartie et maudirait ses lieux de passage. On l’aurait aperçue près de Naples quand le Vésuve se réveilla, en Anatolie pendant un tremblement de terre et à Stalingrad lors de l’invasion de l’URSS par les nazis.
Mais il est fort probable qu’elle a été démolie pour lui faire honneur.
Alex@r60 – août 2023
Photo : Découverte de la statue d’Antinoos à Delphes, Grèce 1894
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greedandenby · 7 months ago
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Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la première et de la cinquième des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous êtes donc des femmes !… (vous êtes deux) friponnes !… et par-dessus le marché, un honnête homme !...
Armand: Tu es le bâtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libérales dames ?
Armand: Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnête.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maître. Désolés, maître.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher… Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espère… Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là… Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poésie ?... Viens plus près de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien… Bonne nuit, homme étrange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas révélé ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gâches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relâche-le ! Relâche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: Ramène ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saigné. Il ne se réveille pas… Est-ce si amusant de vivre dans une telle saleté et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah… Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colère de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouées ? Ah… Bien. C’est un arbre tombé. Raboté simplement pour les simples d’esprit. Du même arbre, on fit le pied d’une table et, là, une flûte ! Rampez hors de cette prison qu’il bâtit pour vous… Dieu… Satan… Armand… Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous êtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as détruit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous écoute pas… Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres… Tu as fait de ton Nicolas l’un des nôtres ? Est-ce que le garçon a accepté le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prévenir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idée.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaît, que nous…
(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunité. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnée, mais l’acteur qui gît sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protège. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang à la vue de tous. Mets en scène les rituels de ton clan, pas depuis les égouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privé.
Lestat: Au contraire, maître.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:
… assouvir vos cruelles envies au théâtre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’années ! Tant d’années !
Theatre vampire: Des années ? La mort ne respecte pas l’âge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une pièce de théâtre. Des clous sur une porte à Wittenberg. Tu as mené une réforme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: Après une centaine de nuits ici, tu t’ennuies déjà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur… Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat… Je t’aime.
Lestat: Oui… Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
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aurevoirmonty · 7 months ago
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"La terre et le ciel retenaient leur souffle. Le vent a cessé de souffler et le soleil s'est arrêté. Dans de tels moments, le loup s'approchant du mouton arrête son ramper furtif; le troupeau d'antilopes effrayées arrête brusquement sa course folle ; le couteau du berger sur le point d'égorger le mouton tombe de sa main. Toutes les créatures vivantes, en proie à une peur mystérieuse, se mettent involontairement à prier, attendant leur sort. […] Et il en a toujours été ainsi chaque fois que le Roi du Monde prie dans son palais souterrain et passe au crible le sort de tous les peuples de la Terre."
Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)
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mariannaszymanska · 6 months ago
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Je t'ai aimé pour des failles, pour tes défauts.
Plus comme un homme que comme un Dieu
Je t'ai aimé dans tes imperfections.
Mais, un jour, tu as pris l'apparence d'un Dieu : omnipotent, omniprésent et omniscient.
On n'aime pas les Dieux :
On les idolâtre et on les craint.
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iranondeaira · 1 year ago
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Et encore on va vers l’été …
Blague à part, bon vent et belle mer à tous, « longue vie et prospérité 🖖 » comme dirait l’autre et que que la force soit avec vous …
🎶 nous vivons une époque épique mais nous n’avons plus rien d’épique 🎶 disait l’autre , « tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti » lancerai un vieil errant gris … l’horizon s’assombrit lance un vieux marin sur le môle, une tempête arrive … il va falloir la chevaucher lâche laconique un vieux guerrier aux yeux bleus ou apprendre à surfer balancerai un sale môme … « à nouvel an, nouvel élan » lui répondrait une optimiste … « Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire. » raconte un conteur … si au moins on pouvait "Apprendre d’hier, vivre pour aujourd’hui, espérer pour demain." pose au tableau un vieil homme qui tire la langue … "Je vous apporte mes vœux. - Merci, je tâcherai d'en faire quelque chose." glousse un renard …
"Un optimiste reste jusqu'à minuit pour voir le Nouvel An. Un pessimiste reste pour s'assurer que l'ancienne année disparaît."
"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune " dit Madame
"Je vous souhaite tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite ... mais en mieux ! "
Miaule un chat
"Venir ensemble est un commencement; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est un succès." Jette un constructeur de voiture ( 😅 si vous saviez Sir le bordel aujourd’hui )
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé."
- un président mort dans sa voiture
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns."
- grand Jacques
"Pour comprendre l’esprit et le cœur de quelqu’un, ne vous demandez pas ce qu’il a accompli, mais ce à quoi il aspire."
- un vieux sage enturbanné ( quelle ironie 😅)
"Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité." ( c’est sans doute un peu de ce qui explique du cela d’aujourd’hui )
Le monde progresse grâce aux choses impossibles qui ont été réalisées." ( y a de ces progrès 🙃 aujourd’hui 😅 )
"A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men. A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins."
- de Provence
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme." Disait un Saint
“Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent.” - un homme de Russie
“Un jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 décembre au 1er janvier.” … ils ont essayé … ils ont déjà inventé le désespoir à vendre …
“Si les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait déserte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain.”
“Le meilleur moyen de rester en bonne santé, c’est de manger ce que vous ne voulez pas manger, de boire ce que vous ne voulez pas boire, et de faire des choses que vous n’aimez pas faire.” - Marc T
En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
- Albert
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lisaalmeida · 1 year ago
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Je sais que je ne t'ai pas perdu. Pour perdre, il faut posséder. Tes sentiments ne m'ont jamais appartenu.....
Le temps nous pousse vers notre vie, il nous faut nous réinventer, oublier pour pouvoir continuer. La capacité d'oublier est peut-être le cadeau le plus précieux que les dieux ont fait aux hommes. C'est l'oubli qui nous sauve, sans quoi la vie n'est pas supportable. Nous avons besoin d'être légers et oublieux, d'avancer en pensant que le meilleur est toujours à venir.
- Gaëlle Josse, L'ombre de nos nuits
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raphohwell · 4 months ago
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This song is one of the most influential songs about climate change in my home province of Quebec. I hope you will enjoy it, and take the opportunity to spend time thinking about the issues currently faced by our planet due to climate change.
Cette chanson est l'une des plus importantes dans le discours des changements climatiques dans ma province natale du Québec. J'espère en vous la montrant que vous l'apprécierez et prendrez du temps pour réfléchir aux bouleversements auxquels nous faisons face durant ces changements climatiques.
Lyrics - Paroles
[English]
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
They once described to me, when I was a child What the world looked like a very long time ago When my great-grandfather's parents were alive And snow still fell in winter
In those times, we lived according to the seasons And the end of summers brought the harvest Pure and limpid water flowed in the streams Where deer and moose came to drink
But I have only seen a desolate planet Lunar landscapes and suffocating heat And all my friends dying of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
It all started several years ago When my ancestors were obsessed By pieces of paper called money That made some men truly rich and powerful
And these new gods, stopping at nothing Were ready to do anything to achieve their goals To get even richer, they razed the earth Polluted the air and dried up the rivers
But after a hundred years, people rose up And warned them that everything had to stop But they did not understand this wise prophecy These men only spoke in terms of profits
It was years later that they saw the nonsense In panic, they declared a state of emergency When all the oceans swallowed the islands And floods hit the big cities
And then for a whole decade There were hurricanes and then fires Earthquakes and great drought Everywhere on faces, you could read distress
People had to fight against pandemics Decimated by millions by dreadful diseases Then others died of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth In the end, the intelligence we were given Will have been nothing but a beautiful, poisoned gift Because there are only a few minutes left in life At most a few hours, I feel myself weakening I can't walk anymore, I struggle to breathe Farewell humanity, Farewell humanity
[Français]
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps Quand vivaient les parents de mon arrière-grand-père Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps, on vivait au rythme des saisons Et la fin des étés apportait la moisson Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi, je n'ai vu qu'une planète désolante Paysages lunaires et chaleur suffocante Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années Alors que mes ancêtres étaient obnubilés Par des bouts de papier que l'on appelait argent Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins Pour s'enrichir encore, ils ont rasé la terre Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans, des gens se sont levés Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie Ces hommes-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence Quand tous les océans ont englouti les îles Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie Ce furent les ouragans et puis les incendies Les tremblements de terre et la grande sécheresse Partout sur les visages, on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies Décimés par millions par d'atroces maladies Puis les autres sont morts par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre Au fond, l'intelligence qu'on nous avait donnée N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné Car il ne reste que quelques minutes à la vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer Adieu l'humanité, adieu l'humanité
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au-jardin-de-mon-coeur · 11 months ago
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Refaire le monde
Chaque génération, sans doute, se croit vouer à changer le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.
Héritière d'une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd'hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l'intelligence s'est abaissée jusqu'à se faire la servante de la haine et de l'oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d'elle, restaurer, à partir de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.
Devant un monde menacé de désintégration, où nos grands inquisiteurs risquent d'établir pour toujours les royaumes de la mort, elle sait qu'elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit pas celle de la servitude, réconcilier à nouveau travail et culture, et refaire avec tous les hommes une arche d'alliance.
Il n'est pas sûr qu'elle puisse jamais accomplir cette tâche immense, mais il est sûr que partout dans le monde, elle tient déjà son double pari de vérité et de liberté, et, à l'occasion, sait mourir sans haine pour lui.
C'est elle qui mérite d'être saluée et encouragée partout où elle se trouve, et surtout là où elle se sacrifie.
Albert Camus
(Plus de 65 ans après, un discours qui, hélas ! n'a rien perdu de sa clairvoyance et de sa justesse. Il y a des écrivains et des mots qui sont éternels...)
C'est toujours un bonheur de retrouver A.Camus et particulièrement en ce texte visionnaire...
il écrivait aussi..."Je rassasiais les deux soifs qu'on ne peut tromper longtemps, sans que l'être se dessèche : je veux dire aimer et admirer."
Tout ce qui manque à notre monde...l'amour et le sens de l'émerveillement...déjà là où nous sommes, faisons scintiller notre lumière que d'autres pourront suivre...nous ne changerons pas le monde mais nous donnerons du sens à nos vies.
#au-jardin-de-mon-coeur
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satinea · 9 months ago
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Nous sommes des virgules d’ambre
Nous sommes des fragrances
Nous sommes des virgules. Minuscules.
Un peu d’éternité dans le sablier.
Nous pénétrons la vie par des naissances plurielles
Comme les dieux anciens des arbres et des pierres.
Nous nous donnons la vie par un baiser
Un peu de souffle entre des lèvres aimées.
Nous portons les mots de l’obscurité et du doute
Sur la terre ocre et salée.
Vers un poème qui touchera le cœur des hommes
Vers un poème qui tombera du ciel
Comme le givre des étoiles et la fureur des étés.
Nous sommes des virgules sensuelles et pérennes
Nous sommes un baiser de laine
Dans la douceur et la patience
Et l’humilité des roses.
Nous sommes des virgules. Minuscules.
Des pèlerins d’argile sous le grand ciel
Et sur le sable nous laissons dans les mots
La trace du silence et le partage de la voix.
© Patrick Chemin (2013)
Extrait du livre « Les écrits dans l’Arbre »
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shaddad · 11 months ago
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da série des dieux et des hommes do fotógrafo francês thierry penneteau
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alexar60 · 1 year ago
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Marécage
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Des marais à perte de vue !
Moins connu que Gauvain, Tugdual venait aussi du pays de Galles. Il avait traversé les mers pour trouver ce que les chevaliers de la table ronde cherchent depuis toujours, le Saint Graal. Dans le nord, il avait combattu des hommes des glaces. A l’ouest, il s’est opposé au terrible serpent de mer, A l’est, c’était la fameuse horde sauvage qu’il défia pour sauver un petit village sans richesse. Quant au sud, il affronta le géant des sables. Mais de tous ses défis, il ne pensait pas que celui-ci serait le plus compliqué.
Des marais à perte de vue !
Voilà comment les paysans de la région décrivirent l’endroit. La piste donnée par un marchant local obligeait de s’enfoncer dans les terres de Nimué. Mais, à l’approche, il comprit qu’il ne serait pas facile d’entrer dans ces terres. C’était une immense étendue d’eau et de bois où personne n’allait par peur des superstitions. On disait qu’il était hanté, qu’un monstre habitait la zone et dévorait tout être vivant pénétrant dans le marécage. D’ailleurs, Tugdual n’entendit aucun chant d’oiseau, preuve que même ceux qui sont censés être à l’abri, ne se sentent pas protégés.
Le chevalier suivit son instinct. « Si le Graal est au centre de cet enfer », j’irai le chercher, pensa-t-il. Personne ne voulut l’aider. Ainsi, il acheta une barque et s’enfonça sous le regard médusé et désolé des villageois. Au début, tout se passait bien. Mais après avoir traversé le lac, ou plutôt la grande étendue d’eau, sa barque pénétra le sanctuaire interdit.
Puis, il fut confronté à différents problèmes. La chaleur étouffante du jour laissait sa place à au froid glacial de la nuit. L’humidité fut si importante et l’air si vicié qu’il vit, de ses propres yeux, son épée commencer à rouiller. Son bateau n’avançait que rarement dans l’eau croupie, l’obligeant à ramer et à se jeter dans le marais pour couper les racines des arbres ou des plantes qui, l’empêchaient de continuer sa route. Et le brouillard toujours présent, devenait de plus en plus dense quand il s’enfonçait dans ce marais infect. Dès lors, il réalisait que sa quête devenait absurde.
Des marais à perte de vue !
Après quelques jours, Tugdual pensait avoir fait le plus dur. Mais quelque-chose ne lui convenait pas. En effet, plus il avançait, plus il avait la sensation de déjà-vu. « Cet arbre, je l’ai aperçu. Et cette broussaille qui ressemble à un cheval, je le reconnais.» se disait le chevalier. De même, les arbres ressemblaient énormément à des formes humaines. Il crut même qu’ils gesticulaient des bras en voyant le vent bouger les branches.
Des marais à perte de vue !
Il avait fini ses provisions. Dès lors, il se mit à pêcher et récupérer quelques poissons. Tous avaient une terrible odeur de vase. Il vomit, sentant la maladie l’envahir. Et les moustiques qui s’amusaient à sucer son sang. Sa tête était chaude, il regrettait cette quête.
Des marais à perte de vue !
Dans son rêve, Tugdual vit une jeune femme aux cheveux d’or et à la peau blanche. Elle sortait de l’eau et l’invitait à le rejoindre. Il tendit le bras pour attraper sa main et se laissa glisser hors du bateau. Lorsqu’il se réveilla en avalant une gorgée d’eau putride, il se rendit compte qu’il était au milieu de rien. Sa barque avançait lentement. Lui qui ne savait pas nager, dut faire un effort surhumain pour la rejoindre, Enfin sur les planches, il souffla et s’endormit de nouveau. Le brouillard se faisait de plus en plus épais.
Il regrettait l’absence de son écuyer ou d’un compagnon. Son homme de main tomba malade quelques jours avant d’arriver dans ce village maudit. Il aurait pu attendre qu’il se rétablisse mais son esprit contenait trop d’impatience. Alors, il laissa son fidèle serviteur pensant le revoir dans quelques jours au plus. Et les autres chevaliers suivaient une autre piste à l’autre bout du pays ou en Calédonie. Dieu qu’il se sentait seul dans ce monde perdu. Même les oiseaux ne chantaient pas pour lui.
Soudain un craquement puis un cri. C’était le hurlement d’un animal. Devant son embarcation, l’eau se mit à bouillir. Il serra son épée à moitié tachée de rouille et observa cette eau remuer dans tous les sens. Le bateau continua d’avancer avec une lenteur insupportable. Il se mit à prier n’importe quel dieu. Malgré son baptême, il demeurait encore païen et louait toujours quelques dieux celtes. La rivière se calma brusquement. Tugdual observa les semblants de rives touffues et inaccessibles. Il jeta un œil sur un morceau de bois flottant. C’était les restes d’un cor de cerf. La tête arrachée regardait Tugdual en tirant la langue. L’intrépide semblait lire dans ce regard vide un danger.
Des marais à perte de vue !
A peine remis de cette vision d’horreur, le chevalier sentit quelque-chose frapper son épaule. C’était un tentacule. L’homme se releva immédiatement l’épée à la main. Face à lui, un monstre se dressait, des yeux globuleux le dévisageaient. Un second tentacule sortit de l’eau puis un troisième. Dès lors, le poulpe s’amusa avec la barque en la bousculant. Tugdual tomba, mais réussit à se maintenir dedans. Le monstre jouait, le bateau, collé aux  bras de la pieuvre, ne touchait plus l’eau. Un tentacule enroula la barque avant de l’écraser comme un vulgaire insecte. Le jeune héros plongea, malgré lui, dans une eau noire et dangereuse.
Il se débattait aussi bien pour ne pas se noyer que pour se défendre du poulpe. Son poignard frappait l’eau sans toucher le monstre. Il frappait et essayait en même temps de rejoindre la rive. Enfin il arriva à avoir pieds et put courir jusqu’au bord. Il regarda l’étendue d’eau. Tout était calme. La pieuvre avait disparu. Jamais il n’aurait pensé rencontrer un pareil animal en cet endroit.
Des marais à perte de vue !
Tugdual avait tout perdu. Il ne lui restait qu’un couteau accroché à sa ceinture. Il avançait à travers les ronces et les feuillages denses. Le brouillard n’aidait pas. Il essaya de chercher de la nourriture. Mais c’était le rôle de son écuyer que de chasser les petits animaux. Lui était habitué aux sangliers, aux cerfs et autres gibiers de grande envergure. Il marchait cherchant à longer la rivière.
Des marais à perte de vue !
La traversé devint encore plus longue et périlleuse. Il risqua de s’effondrer d’épuisement dans la boue et les flaques. Ses vêtements se déchirèrent au contact des ronces et autre plantes à aiguilles. Il sentait la verdure blesser sa chair. Il avait mal. Mais il ne voulait pas mourir en cet endroit. Savoir que son corps finirait ici, imaginer ses ossements pourrir dans ce marécage, le révulsait. Alors, il trouva la force de continuer.
Des marais à perte de vue !
A cause de la soif, de la faim et de la fatigue, son imagination joua des tours. Il entendit une étrange mélodie. C’était un chant doux, une voix féminine harmonieuse. Il s’arrêta, chercha à regarder le ciel à travers la brume. Celle-ci parut moins épaisse. Et si ce n’était pas un mirage ? S’il entendait bien une femme chanter ? Aussitôt il s’engouffra au milieu des buissons en direction de ce chant. Il trébucha sur les racines, s’arracha la peau des bras et des jambes. Il faillit se crever un œil avec une branche tendue. Enfin, le brouillard avait disparu ainsi que la forêt et les marécages.
Tugdual avait réussi. Un château de pierre se dressait devant lui. Il marcha difficilement, ses jambes tremblantes avaient de plus en plus de mal à avancer. Il s’agenouilla, se mit à ramper vers ce château fantastique. Puis il s’endormit. Pendant ce temps, une jeune femme chantait à côté d’une fenêtre. A ses côté, un homme sourire aux lèvres, tenait une coupe de vin. Ses habits étaient des plus éclatants. Il était envouté par la beauté de la chanteuse… A moins que ce soit par sa magie, parce qu’il ressemblait trait pour trait à Tugdual.
Alex@r60 – août 2023
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eschylius · 12 days ago
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| Ouvert au jeu |
Selian Vareth n'est que haine, maux et animadversion. Fils d'une tribu d'orfèvres du sud, presque effacée des archives du pays, il a grandi dans l'art subtil de l'artisanat mêlé à la magie. Ses créations, bien plus que de simples objets, abritent une part de lui-même : fugace, intemporelle, immatérielle.
Le destin brisa sa vie lorsque sa tribu fut décimée par une maladie insidieuse, ramenée par les hommes du Nord glacial. Ces fanatiques traquaient la magie, persuadés qu'elle n'était qu'une invention perverse de faux dieux cherchant la chute de l'humanité. Encore enfant, Selian échappa à ce funeste sort, mais non sans pertes. Il erra pendant des années, mendiant dans les rues, consumé par la douleur et l'absence.
Devenu adulte, Selian choisit de remonter vers le Nord, là d'où provenaient les meurtriers de son peuple. Rien ne pouvait apaiser sa rancune. Chaque souffle qu'il prenait nourrissait sa haine pour ces hommes qu'il considérait comme des barbares. Il n'aspirait qu'à leur décadence et à leur chute.
Avec les maigres ressources accumulées au fil des ans, Selian ouvrit une modeste échoppe d'orfèvrerie en plein cœur des terres nordiques. Aux yeux de tous, il fabriquait des objets simples et raffinés. Mais dans l'ombre, il forgeait des artefacts imprégnés de magie prohibée, défiant les lois de l’État.
Toutefois, l'orfèvrerie magique a un prix. Chaque création prenait un peu plus de lui : ses émotions, ses souvenirs, sa vitalité. Ses œuvres devenaient à son image, sombres et sinistres. Ce qu'il créait ne servait qu'à détruire, pervertir ou corrompre ceux qui osaient s'en emparer.
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aurevoirmonty · 2 months ago
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" Odin, le grand dieu scandinave, crée le monde en l’extrayant  du chaos; Thor, son fils, le défend contre les géants. Si Thor  est très populaire, Odin inquiète : il connaît le destin des dieux,  leur inévitable « crépuscule » – car ces divinités, conçues à  l’image des hommes, sont aussi mortelles.  Ce livre relate leurs aventures, leurs amours, leurs combats et  leurs coups pendables. Tout un panthéon les accompagne, de  l’ambivalent Loki à la sensuelle Freyja, du sanglier Sæhrímnir  à l’arbre Yggdrasill, du géant Ymir au rayonnant Baldr… En  leur compagnie, le lecteur part à l’aventure dans un monde  de feu et de glace ou l’on retrouve nos très vieux questionnements sur la vie et la mort. Le combat perdu d’Odin et de Thor contre les forces du  chaos, le Ragnarok, ne signe en rien leur disparition. Mis à toutes les sauces, de Game of Thrones aux Marvel Comics, ces  super-héros, bien éloignés de la civilisation qui les a vus naître,  façonnent aujourd’hui l’imaginaire occidental. Aussi cette  mise au point, érudite et amoureuse, est-elle indispensable  pour mieux comprendre et apprécier ce panthéon nordique, complexe mais terriblement humain."
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claudehenrion · 22 days ago
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La marche du monde...
Nous évoquions il y a peu ces quelques étapes dont les suites ont été décisives dans l'évolution du monde, dans celle de l'humanité et dans celle --plus réduite, sauf pour nous-- de notre pays, et nous nous étions arrêtés sur la Renaissance et sur la Grande Guerre. Cet éditorial m'a donné envie d'approfondir le rôle des facteurs de vrai changement et l'importance plus ou moins grande qu'ont tenu les périodes de grand bouleversement dans l'évolution de l'histoire du monde... et de notre civilisation.
Car il faut tout de même réaliser que la même immense et puissante civilisation qui a, à son origine sur les merveilles de la philosophie grecque, engendré les beautés incommensurables du christianisme --qui lui ont permis son essor majestueux-- est en train de se fracasser sous nos yeux dans les convulsions ridicules du ''wokisme'' qui entraîne dans sa chute vers les enfers de la pensée nos rêves, nos attentes, nos richesses rémanentes (car il en reste, n'en doutez pas) et nos potentialités, qui sont en train de sombrer sans plus guère trop d'espoir dans l'océan de la médiocrité environnante et des idées, toutes fausses, qui se sont imposées à notre pauvre siècle...
Il faudra bien, un jour (s'il reste une humanité, après la fin de l'horrible tempête qui nous assassine chaque jour un peu plus) que quelqu'un se penche sur la véritable histoire de l'homme --qui peut, pour le moment, se résumer à un véritable ''échec du succès'' : échec parce qu'il est difficile de voir autre chose, dans l'effondrement, largement entamé, d'un monde dont rien de sensé ne devait entraver la course vers des lendemains que tout laissait prévoir souriants.... et succès, car il s'est agi d'un authentique ''démarrage sur les chapeaux de roue'', de Hésiode à Platon ou de l'invention d'une écriture syllabique (une des explications au ''miracle'' européen des siècles (--1) à (+ 2), au partage du monde entre les immortels (la Mythologie) et les mortels, cet ''anthropos'' grec dont l'histoire se poursuivra à travers ''l'homo romanus'', puis le Chevalier, le Damoiseau, l'honnête homme, l'Incroyable, etc... jusqu'à nous et le peu qui reste de tout ça, avec nos barbes négligées, nos jeans troués exprès, nos casquettes sales mises à l'envers, nos tee-shirts douteux, ou nos ''portables- H24''...
Pour bien comprendre la suite de l'aventure quasi surnaturelle qu'ont été la naissance et de développement notre civilisation chrétienne devenue ''occidentale'', il faut bien sûr retourner aux sources --ce que l'homo festivus, ce con-temporain qui mérite un tiret au milieu de son nom, a pris en horreur : ou c'est acquis et servi tout chaud sur son écran... ou ça ne l'intéresse plus : l'effort n'est pas... son fort ! Mais reprenons la chronologie. Nous sommes là au VIIIe siècle avant J.-C, au tout début de ce que les archéologues appelleraient, bien plus tard, ''l'Age de fer'', à la charnière des ''âges obscurs'' et de la Grèce archaïque.
Un paysan, Hésiode, allait créer le métier de aède, l'équivalent des bardes bretons, des trouvères et des troubadours médiévaux ou de nos félibres ensoleillés, etc, qui composent leurs poésies chantées pour un auditoire. Pour lui, ça va être la Théogonie, les Travaux et les jours, où il part du Chaos originel --d'où Gaïa (la Terre-mère), Nyx (la Nuit), et Eros (l'Amour et la Création), vont nous sortir-- pour en arriver à rapporter comment sont apparues les différentes races d'hommes sur la terre, voyageant d'un âge dit ''d'or'' à un âge d’argent, à un âge d’airain, un âge des Héros, et enfin un âge de fer (dont il ignorait la définition que donneraient de lui nos ''savants'', quelque 25 siècles plus tard).
Dans l'âge d'or, les hommes ne connaissent ni le travail de la terre, ni la guerre. Je ne connais personne qui s'en souvienne. L'âge d'argent voit le triomphe de la démesure (hubris) et de la chute (''Les hommes ne voulaient point honorer les dieux, ni sacrifier sur les autels sacrés , comme il est prescrit aux hommes selon l’usage. Et Zeus Kronide, irrité, les engloutit, parce qu’ils n’honoraient pas les dieux''). Cet âge --que nous avons bien l'impression de connaître, et pour cause-- fut suivi par l'âge d'airain ou des Héros, où la guerre omniprésente opposait des prédateurs aux guerriers "justes" qui pourront, seuls, accéder à l'Ile des Bienheureux. (cet ''âge'' a un peu des airs de djihad, non ?). Enfin, l'âge de fer parle d'un monde menacé par la faim et marqué par la loi du plus fort, et je n'insiste donc pas : tout le monde voit de quoi il peut s'agir. Inspiré par les muses et soucieux de donner toute sa place à la vérité (alèthéia), Hésiode admoneste au passage les rois paresseux et ''dévorateurs'' (là aussi, nous voyons bien de quoi il parle !), il met en garde contre l'injustice, la démesure, et il invite au travail, à la piété, et à la construction d’un monde où régnerait la Justice ( = Dikè, d'où vient --par antiphrase, sans doute-- notre mot ''syndicat'', '( = ensemble pour la justice''. Certains y ont cru !). Tout ça fait très ''actuel'' !
NB : Dans ce survol des balbutiements de notre civilisation, les raccourcis ''saisissants'' sont un risque que l'on court dès que l'on veut se confronter à de vastes synthèses (une page ''A4'' par millénaire, en gros). Je sais que je dois écorner, ce faisant, pas mal de choses qui vont être jugées fondamentales par tels lecteurs, ou carrément fausses, par d'autres. Poursuivons tout de même ce sentier, ne serait-ce que parce qu'il est très rarement, voire jamais, emprunté, et qu'il pourrait donc déboucher sur l'ouverture de nouvelles avenues...
Dans cette généalogie reconstituée, l'Homo christianus va surgir, à la fois très vite et très lentement. Il descend en droite ligne de cette histoire qu'il ne reniera jamais --et c'est une preuve soit de son intelligence pour les non-croyants, soit de son origine divine, pour les autres-- mais il a pris conscience de son ''Moi'' dans les versets de la Genèse, a été conforté un peu plus tard par Saint Paul, ce géant de la pensée, et s'est structuré avec l'aide de Saint Augustin. Il engendrera un nouvel ''homo humanus'' (pour Luther, c'est l'homme "humain ", la personne, qui n'est pas le produit de ses œuvres, mais une création de Dieu). Ce sera l'homme de la renaissance, tiraillé entre Pic de la Mirandole et Montaigne (tout savoir ou tout expliquer). C'est aussi le moment où l'humanisme chrétien, jusque là bien campé sur ses deux jambes, va se déchirer entre un humanisme catholique et un humanisme réformé, ce qui n'est jamais bon pour personne. (cf. Matthieu, 12, 25 : ''Jésus leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister''. Le macronisme et notre ''crise'' actuelle expliqués en 2 lignes ! L'art de la litote est bien maîtrisé, dans les Ecritures !).
Ce sont les Lumières qui vont le tirer de ce mauvais pas en l'entraînant dans une simplification apparente qui va s'avérer un des premiers pièges vicelards dans lesquels il va se laisser entraîner. Pour Diderot, l'homme est matière, pour Buffon, il vit dans un temps ''naturel'', tandis que pour Rousseau, il n'est qu'une partie de la nature... Certains croient voir là une simplification par rapport à notre bon vieil ''anthropos'' ! Mais le pire était à venir : au XIX ème siècle, l'homme est la seule réalité pour Marx... il devient dieu pour Feuerbach... et il est mort, avec Dieu, pour Nietzsche. En somme, parti d'une simplicité et d'une certitude originelles, on s'est perdu dans la complexité et le doute avec le temps qui passait (NDLR : on peut remarquer que notre civilisation tout entière a suivi les mêmes chemins erratiques, ce qui explique nos difficultés actuelles, françaises d'abord, mais européennes aussi, et même mondiales).
Le XX ème siècle, fertile en inventions infertiles, va se passionner pour la mort de l'homme (bientôt érigée en véritable industrie --des tranchées de 14-18 à la bombe nucléaire d'Hiroshima), et devenir un néant comme les autres, pour Sartre. Ce triomphe de l'inhumain va trouver un terrain d'application pratique et expérimental avec la première guerre mondiale, puis la seconde et ses pathologies mortelles, le nazisme et le communisme... dont les idées, toutes intrinsèquement mauvaises, toutes perverses et toutes dirigées contre l'homme véritable, vont semer leurs miasmes jusqu'à notre XXIè siècle, bien mal parti pour finir son temps dans les délais impartis.
En 1945, lorsque l'immense boucherie de la guerre a pris fin, un rêve a fait frémir les hommes, marqués par tant d'horreurs : reconstruire ou retrouver l'humanisme chrétien. On oublie trop souvent que c'était la seule démarche et l'idée fixe des ''Pères de l'Europe'', tous croyants, tous pratiquants, et tous persuadés --comme je le suis moi-même, mais c'est hors sujet-- que ''hors du Bien et du Vrai, il ne saurait y avoir de Bon'' : nos soi-disant ''européens'' du jour croient malin d'afficher une absence de foi qui n'est que le trop plein de leur mauvaise foi.
On comptait, alors, sur l'aide bienveillante (même si elle était involontaire) de la Science, du Progrès, des découvertes. Et c'est là qu'a commencé la grande fracture entre l'homme et son destin : les événements, le climat, le temps qu'il fait, et les avancées scientifiques, s'ils étaient positifs pour certains, ne convergeaient pas vers ce but espéré, et notre appareil moral, social et psychologique disponible s'en éloignait à toute vitesse. La rupture, récente, fut et est terrible.
A ce jour, il semblerait bien que ce soit l'homme qui ait perdu la partie : on a du mal à imaginer un retour en arrière vers des retrouvailles heureuses avec nos anciens ''fondamentaux'' : la science, fourvoyée, nous mène vers des géhennes artificielles au lieu des nirvanâs promis... le doute a détruit toute possibilité de se retrouver là où nous aurions aimé aller... la bêtise et l'inculture de nos leaders multiplie les appels au conflit... et les idées à la mode ne sont qu'un ramassis idiot d'esquisses déjà mortes... Où allons-nous ? Je ne le sais pas, évidemment. Mais je doute fort que ce soit n'importe où nous aurions pu avoir envie d'aller. Est-il sage d'espérer, encore ? Apparemment pas... mais comment vivre, sans cet espoir ?
H-Cl.
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papillondusublime · 23 days ago
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Sophia est morte et moi avec! Je ne serai plus jamais sage. Ne me cherchez pas au Québec; Ne gardez de moi qu’une image. Quelle artiste meurt avec moi! Ma lyre est celle de Néron. Quel antichrist vit grâce à moi! Tout brûle; en feu est ma chanson. À Rome, aux cavernes des Grecs Et aux rêves de Chine, adieu! Au Paradis je suis métèque, Moi qui introduis d’autres dieux. Car, sur le dos d’un papillon, Je pars sans y songer. Suis-je Homme? Chaque souvenir de Sion N’est qu’un fantasme de fantôme. Je me délivre de vos yeux Fixés sur moi comme des fers. Servir au Royaume des Cieux? Régner en enfer, je préfère. Je m’en vais là où vos regards Ne pourront plus me foudroyer. Je crains des vipères le dard, Des anges le feu sans foyer. Quittant la blancheur nue des monts, Je porte les parfums des plaines. Bêtes sans nom, vos mots durs m’ont Fermé les portes de l’Éden. Tel l’éclair, je fais ma descente Du trône au-dessus des étoiles. Après la montée fulgurante, Libre est ma chute dans le mal! Ô Sagesse! Tes sept piliers Tombent sous le souffle du Loup. Ta maison s’effondre, oubliée, Ses planches n’ayant plus de clous. Pareil, je n’aboutis à rien, À bout de souffle, à bout de force. Abandonnée, sans entretiens, J’étire le temps vers l’entorse. Et mon cœur, greffé dans le monde, Est rejeté comme étranger. Sans un chez-moi, je vagabonde, M’abritant de l’astre orangé. Mon sang, versé comme du vin, Crie au Ciel. Qui dresse l’oreille? Mon ombre, vendue pour du pain, Ne protège plus du soleil. Où aller? N’est qu’un désert froid La Terre pleine de mirages. Ne me gardez pas. Mais, de moi, Gardez-vous et gardez l’image. -Poésie: extrait de "Sophia est morte" dans "Genèse d'une femme" par Marine Mariposa, disponible gratuitement sur https://sites.google.com/view/papillondusublime/gen%C3%A8se-dune-femme -Photo: Arnold Böcklin, "Self-Portrait with Death Playing the Fiddle"
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whencyclopedfr · 2 months ago
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Ézéchiel
Ézéchiel était à la fois un prêtre et un prophète qui vécut au 6ème siècle av. J.-C. Les prophètes d'Israël étaient des oracles (terme désignant aussi bien une personne qu'un lieu) permettant aux hommes de communiquer avec leurs dieux. L'oracle était possédé par la divinité et servait d'intermédiaire pour ses paroles. Parfois, la divinité apparaissait dans une vision. D'autres fois, le prophète pouvait faire l'expérience d'un voyage extracorporel au ciel et recevoir des informations de Dieu ou de ses anges.
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