#des hommes et des dieux
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Démolition
La nouvelle fit rapidement le tour de la région. Les journalistes des quotidiens du coin s’empressèrent de voir cette découverte et d’écrire un article à ce sujet. Mêmes les paysans voulurent voir de leurs propres yeux cette merveille. Ils venaient de tous les horizons.
C’est Apollon ! cria un enfant.
Oui, c’est une statue d’Apollon, confirma son parent aux gens qu’il croisait.
Dès lors, on félicita l’équipe qui déterra la statue antique. De plus, un marbre aussi bien conservé dans la terre depuis tous ces siècles, ne peut qu’attirer les convoitises. Quelques millionnaires en vacances cherchèrent à soudoyer des employés afin de récupérer la sculpture. Mais, cela ne peut se faire, car elle appartient à leurs ancêtres. Alors, on se contenta de prendre des clichés de l’objet trouvé. On s’amusa à surnommer la statue le fiancé de la vénus de Milo, en raison de ses bras disparus.
Cependant, quelques archéologues émirent des doutes quant à son identification. La statue pouvait être Apollon mais aussi un autre dieu. Lequel ? Nul ne pouvait l’affirmer. On retira l’idole de son trou, qui était auparavant un magnifique temple. Puis, on l’amena dans une grange pour la nettoyer et la préparer, avant de l’emmener vers le musée le plus proche.
Cette nuit, une bergerie située en face de la grange s’effondra. Heureusement, il n’y eut aucun blessé en dehors de quelques brebis. L’enquête conclut à une conséquence des précédentes secousses sismiques, car la région était connue pour ses fréquents tremblements de terre.
La statue fut ensuite transportée par charrette jusqu’à Athènes. Durant le trajet, un étrange incident arriva pendant une pause. En effet, une vieille tour de guet prit feu incendiant la forêt voisine. Cependant, Apollon et son escorte ne subirent aucun dommage.
Arrivée dans la capitale grecque, la sculpture antique devint l’attraction d’un petit musée appartenant à une société archéologique étrangère. Dans les premiers jours, le fiancé de la Vénus de Milo faisait la fierté du directeur du musée. Mais la ville connut de nombreux séismes provoquant la destruction de maisons et d’immeubles. Cela n’arrivait jamais au même moment. Un matin, une habitation familiale s’écroulait. L’après-midi, c’était une gendarmerie, sans que personne ne sente de secousse. Une étrange force surnaturelle démolissait tous les bâtiments du quartier.
Les phénomènes inexpliqués s’accumulaient jusque dans le musée. Les statues, déjà abimées par le temps, étaient mutilées, détériorées voire complètement démolies. Les gardiens retrouvaient des poteries fracassées, des armoires détruites et quelques murs fendus. Seule la salle de la statue d’Apollon demeurait intacte.
Devant ces événements paranormaux, la société vendit la statue à un musée britannique. Un chariot déplaça l’idole jusqu’au port du Pirée qui, fut inondé par une énorme vague destructrice. La moitié des navires furent anéantis, le port mit vingt ans avant de s’en remettre économiquement. Mais, ni la statue ni le bateau sur lequel elle reposait ne furent touchés.
Pendant le voyage, les tempêtes se succédèrent. La traversé de la Méditerranée puis de l’Atlantique furent dignes du passage de Charybde et Scylla. Chaque embarcation croisant le chemin de la statue, coulait, s’enflammait ou au mieux, elle se délabrait subitement. Son équipage semblait vivre dans la torpeur, l’effroi car la peste et le choléra s’invitèrent aussi au voyage. Le navire dût s’arrêter à Marseille pour soigner ses malades. Malgré la mise en quarantaine, les maladies se propagèrent transformant la cité phocéenne en ruine et la Provence en désolation.
Jamais, l’Espagne n’oubliera comment un incendie ravagea les quais de Cadix. Quant au Portugal, un tremblement de terre dévasta Lisbonne lorsqu’on exposa la statue sur la place du commerce. Partout où la statue d’Apollon passait, tout était soudainement démoli.
L’Angleterre vécut aussi son tourment. Les immeubles d’Eastbourne s’écroulèrent comme des châteaux de cartes pendant que le navire faisait escale en son port. Un étrange tsunami détruisit les rives de la Tamise annonçant la venue de la statue maudite. Le capitaine et son équipage furent soulagés de se débarrasser de son chargement. D’ailleurs, pendant le trajet jusqu’au muséum, alors que le chariot restait bloqué dans un embouteillage, une doline apparut brusquement près de Westminster.
La sculpture intéressa les experts britanniques. Ils se succédèrent afin de tout comprendre d’elle. Notamment sur la raison de ces événements étranges. Pendant qu’un scientifique essaya quelques instruments électriques, l’immeuble en face du musée, tomba en morceau. Ses habitants eurent l’impression qu’une force démoniaque s’amusait à arracher les pierres de leur habitation. Puis ce fut le tour de l’immeuble voisin. Comme à Athènes, les bâtiments tombaient successivement dans la plus grande incompréhension.
C’est un jeune archéologue qui, fut le premier à donner une hypothèse valable mais difficile à accepter. Il remit en cause l’identité de la statue. Ce ne pouvait être Apollon, mais plutôt un dieu démolisseur. Ce ne pouvait être Arès, le dieu de la guerre car il ne portait pas de casque. Cependant, il découvrit quelques indices démontrant qu’il s’agissait plutôt de Persès, un titan, appelé le ‘destructeur’.
Il essaya de convaincre ses pairs d’enfermer la statue. D’après lui, elle ne pouvait qu’être maudite. Seulement, interdire le public de voir une telle œuvre, surtout empêcher le musée de gagner de l’argent, n’était pas pensable. Alors, la direction du musée remercia l’archéologue en le faisant passer pour fou. L’idole devint la pièce maitresse d’une exposition qui tomba lentement en ruine. Les unes après les autres, les artéfacts grecs s’effondraient jusqu’à devenir poussière.
Un matin de juillet, un gardien découvrit la disparition de la statue. Scotland Yard suspecta quelques étudiants en archéologie d’être à l’origine du vol. Mais la police ne trouva aucune preuve. Depuis, les maisons londoniennes ne s’effondrent plus. Quant à la statue, une légende urbaine raconte qu’elle serait repartie et maudirait ses lieux de passage. On l’aurait aperçue près de Naples quand le Vésuve se réveilla, en Anatolie pendant un tremblement de terre et à Stalingrad lors de l’invasion de l’URSS par les nazis.
Mais il est fort probable qu’elle a été démolie pour lui faire honneur.
Alex@r60 – août 2023
Photo : Découverte de la statue d’Antinoos à Delphes, Grèce 1894
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Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la première et de la cinquième des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous êtes donc des femmes !… (vous êtes deux) friponnes !… et par-dessus le marché, un honnête homme !...
Armand: Tu es le bâtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libérales dames ?
Armand: Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnête.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maître. Désolés, maître.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher… Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espère… Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là… Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poésie ?... Viens plus près de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien… Bonne nuit, homme étrange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas révélé ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gâches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relâche-le ! Relâche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: Ramène ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saigné. Il ne se réveille pas… Est-ce si amusant de vivre dans une telle saleté et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah… Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colère de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouées ? Ah… Bien. C’est un arbre tombé. Raboté simplement pour les simples d’esprit. Du même arbre, on fit le pied d’une table et, là, une flûte ! Rampez hors de cette prison qu’il bâtit pour vous… Dieu… Satan… Armand… Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous êtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as détruit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous écoute pas… Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres… Tu as fait de ton Nicolas l’un des nôtres ? Est-ce que le garçon a accepté le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prévenir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idée.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaît, que nous…
(As Lestat) Ils viennent accompagnés, s��duits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunité. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnée, mais l’acteur qui gît sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protège. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang à la vue de tous. Mets en scène les rituels de ton clan, pas depuis les égouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privé.
Lestat: Au contraire, maître.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:
… assouvir vos cruelles envies au théâtre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’années ! Tant d’années !
Theatre vampire: Des années ? La mort ne respecte pas l’âge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une pièce de théâtre. Des clous sur une porte à Wittenberg. Tu as mené une réforme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: Après une centaine de nuits ici, tu t’ennuies déjà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur… Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat… Je t’aime.
Lestat: Oui… Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
Tagging the peeps who requested: @nalyra-dreaming @indelicateink @chicalepidoptera @zailafaneez
#interview with the vampire#iwtv#iwtv s2#amc interview with the vampire#amc iwtv#scene transcripts#french dialogue
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"La terre et le ciel retenaient leur souffle. Le vent a cessé de souffler et le soleil s'est arrêté. Dans de tels moments, le loup s'approchant du mouton arrête son ramper furtif; le troupeau d'antilopes effrayées arrête brusquement sa course folle ; le couteau du berger sur le point d'égorger le mouton tombe de sa main. Toutes les créatures vivantes, en proie à une peur mystérieuse, se mettent involontairement à prier, attendant leur sort. […] Et il en a toujours été ainsi chaque fois que le Roi du Monde prie dans son palais souterrain et passe au crible le sort de tous les peuples de la Terre."
Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)
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C’est pourquoi les peuples lunaires décrits par Socrate dans le Phédon, ces habitants des sommets de la terre qui mènent au-dessus des nuages une vie sobre et frugale en se consacrant à l’étude de la plus secrète philosophie, ainsi qu’à la pratique de la religion, on peut dire qu’ils goûtent la félicité de Saturne, dans un bonheur et une longévité qui les font ressembler moins à des hommes mortels qu’à des démons immortels. Beaucoup les considèrent comme des héros ou des demi-dieux, d’une espèce toute d’or, qui jouirait en quelque sorte de l’âge et du règne de Saturne. Voilà peut-être, me semble-t-il, ce qu’ont voulu dire certains astrologues arabes, en affirmant qu’au-delà de la ligne d’équinoxe, vers le midi, vivent des démons très subtils qui ne semblent ni naître ni mourir ; c’est là qu’il faudrait situer le pouvoir de Saturne et la Queue du Dragon. Albumasar semble bien le confirmer lorsqu’il parle dans son Sadar de certaines régions de l’Inde qui sont soumises à Saturne, et où la longévité est telle que la plupart des habitants meurent à un âge extrêmement avancé : l’explication étant, selon lui, que Saturne porte atteinte aux étrangers et non aux gens du pays. — Marsile Ficin, Conseils aux intellectuels, Livre III, 22: Comment nous pouvons nous accorder avec les puissances célestes : les septs moyens dont nous disposons. Qui pâtit et qui profite de l'influence de Saturne ; qui en est protégé par Jupiter. Comment le ciel agit sur l'esprit, le corps et l'âme. (1489)
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Je t'ai aimé pour des failles, pour tes défauts.
Plus comme un homme que comme un Dieu
Je t'ai aimé dans tes imperfections.
Mais, un jour, tu as pris l'apparence d'un Dieu : omnipotent, omniprésent et omniscient.
On n'aime pas les Dieux :
On les idolâtre et on les craint.
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Et encore on va vers l’été …
Blague à part, bon vent et belle mer à tous, « longue vie et prospérité 🖖 » comme dirait l’autre et que que la force soit avec vous …
🎶 nous vivons une époque épique mais nous n’avons plus rien d’épique 🎶 disait l’autre , « tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti » lancerai un vieil errant gris … l’horizon s’assombrit lance un vieux marin sur le môle, une tempête arrive … il va falloir la chevaucher lâche laconique un vieux guerrier aux yeux bleus ou apprendre à surfer balancerai un sale môme … « à nouvel an, nouvel élan » lui répondrait une optimiste … « Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire. » raconte un conteur … si au moins on pouvait "Apprendre d’hier, vivre pour aujourd’hui, espérer pour demain." pose au tableau un vieil homme qui tire la langue … "Je vous apporte mes vœux. - Merci, je tâcherai d'en faire quelque chose." glousse un renard …
"Un optimiste reste jusqu'à minuit pour voir le Nouvel An. Un pessimiste reste pour s'assurer que l'ancienne année disparaît."
"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune " dit Madame
"Je vous souhaite tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite ... mais en mieux ! "
Miaule un chat
"Venir ensemble est un commencement; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est un succès." Jette un constructeur de voiture ( 😅 si vous saviez Sir le bordel aujourd’hui )
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé."
- un président mort dans sa voiture
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns."
- grand Jacques
"Pour comprendre l’esprit et le cœur de quelqu’un, ne vous demandez pas ce qu’il a accompli, mais ce à quoi il aspire."
- un vieux sage enturbanné ( quelle ironie 😅)
"Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité." ( c’est sans doute un peu de ce qui explique du cela d’aujourd’hui )
Le monde progresse grâce aux choses impossibles qui ont été réalisées." ( y a de ces progrès 🙃 aujourd’hui 😅 )
"A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men. A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins."
- de Provence
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme." Disait un Saint
“Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent.” - un homme de Russie
“Un jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 décembre au 1er janvier.” … ils ont essayé … ils ont déjà inventé le désespoir à vendre …
“Si les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait déserte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain.”
“Le meilleur moyen de rester en bonne santé, c’est de manger ce que vous ne voulez pas manger, de boire ce que vous ne voulez pas boire, et de faire des choses que vous n’aimez pas faire.” - Marc T
En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
- Albert
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Je sais que je ne t'ai pas perdu. Pour perdre, il faut posséder. Tes sentiments ne m'ont jamais appartenu.....
Le temps nous pousse vers notre vie, il nous faut nous réinventer, oublier pour pouvoir continuer. La capacité d'oublier est peut-être le cadeau le plus précieux que les dieux ont fait aux hommes. C'est l'oubli qui nous sauve, sans quoi la vie n'est pas supportable. Nous avons besoin d'être légers et oublieux, d'avancer en pensant que le meilleur est toujours à venir.
- Gaëlle Josse, L'ombre de nos nuits
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youtube
This song is one of the most influential songs about climate change in my home province of Quebec. I hope you will enjoy it, and take the opportunity to spend time thinking about the issues currently faced by our planet due to climate change.
Cette chanson est l'une des plus importantes dans le discours des changements climatiques dans ma province natale du Québec. J'espère en vous la montrant que vous l'apprécierez et prendrez du temps pour réfléchir aux bouleversements auxquels nous faisons face durant ces changements climatiques.
Lyrics - Paroles
[English]
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
They once described to me, when I was a child What the world looked like a very long time ago When my great-grandfather's parents were alive And snow still fell in winter
In those times, we lived according to the seasons And the end of summers brought the harvest Pure and limpid water flowed in the streams Where deer and moose came to drink
But I have only seen a desolate planet Lunar landscapes and suffocating heat And all my friends dying of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
There are only a few minutes left in my life At most a few hours, I feel myself weakening My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth
It all started several years ago When my ancestors were obsessed By pieces of paper called money That made some men truly rich and powerful
And these new gods, stopping at nothing Were ready to do anything to achieve their goals To get even richer, they razed the earth Polluted the air and dried up the rivers
But after a hundred years, people rose up And warned them that everything had to stop But they did not understand this wise prophecy These men only spoke in terms of profits
It was years later that they saw the nonsense In panic, they declared a state of emergency When all the oceans swallowed the islands And floods hit the big cities
And then for a whole decade There were hurricanes and then fires Earthquakes and great drought Everywhere on faces, you could read distress
People had to fight against pandemics Decimated by millions by dreadful diseases Then others died of thirst or hunger Like flies falling, until there was nothing left Nothing left Nothing left
My brother died yesterday in the middle of the desert I am now the last human on Earth In the end, the intelligence we were given Will have been nothing but a beautiful, poisoned gift Because there are only a few minutes left in life At most a few hours, I feel myself weakening I can't walk anymore, I struggle to breathe Farewell humanity, Farewell humanity
[Français]
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps Quand vivaient les parents de mon arrière-grand-père Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps, on vivait au rythme des saisons Et la fin des étés apportait la moisson Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi, je n'ai vu qu'une planète désolante Paysages lunaires et chaleur suffocante Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Il ne reste que quelques minutes à ma vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années Alors que mes ancêtres étaient obnubilés Par des bouts de papier que l'on appelait argent Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins Pour s'enrichir encore, ils ont rasé la terre Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans, des gens se sont levés Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie Ces hommes-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence Quand tous les océans ont englouti les îles Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie Ce furent les ouragans et puis les incendies Les tremblements de terre et la grande sécheresse Partout sur les visages, on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies Décimés par millions par d'atroces maladies Puis les autres sont morts par la soif ou la faim Comme tombent les mouches, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien Plus rien Plus rien
Mon frère est mort hier au milieu du désert Je suis maintenant le dernier humain de la terre Au fond, l'intelligence qu'on nous avait donnée N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné Car il ne reste que quelques minutes à la vie Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer Adieu l'humanité, adieu l'humanité
#climate change#music#music video#les cowboy fringants#quebec#chansons françaises#changement climatique#musique#french#french music#Youtube
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Refaire le monde
Chaque génération, sans doute, se croit vouer à changer le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.
Héritière d'une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd'hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l'intelligence s'est abaissée jusqu'à se faire la servante de la haine et de l'oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d'elle, restaurer, à partir de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.
Devant un monde menacé de désintégration, où nos grands inquisiteurs risquent d'établir pour toujours les royaumes de la mort, elle sait qu'elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit pas celle de la servitude, réconcilier à nouveau travail et culture, et refaire avec tous les hommes une arche d'alliance.
Il n'est pas sûr qu'elle puisse jamais accomplir cette tâche immense, mais il est sûr que partout dans le monde, elle tient déjà son double pari de vérité et de liberté, et, à l'occasion, sait mourir sans haine pour lui.
C'est elle qui mérite d'être saluée et encouragée partout où elle se trouve, et surtout là où elle se sacrifie.
Albert Camus
(Plus de 65 ans après, un discours qui, hélas ! n'a rien perdu de sa clairvoyance et de sa justesse. Il y a des écrivains et des mots qui sont éternels...)
C'est toujours un bonheur de retrouver A.Camus et particulièrement en ce texte visionnaire...
il écrivait aussi..."Je rassasiais les deux soifs qu'on ne peut tromper longtemps, sans que l'être se dessèche : je veux dire aimer et admirer."
Tout ce qui manque à notre monde...l'amour et le sens de l'émerveillement...déjà là où nous sommes, faisons scintiller notre lumière que d'autres pourront suivre...nous ne changerons pas le monde mais nous donnerons du sens à nos vies.
#au-jardin-de-mon-coeur
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Nous sommes des virgules d’ambre
Nous sommes des fragrances
Nous sommes des virgules. Minuscules.
Un peu d’éternité dans le sablier.
Nous pénétrons la vie par des naissances plurielles
Comme les dieux anciens des arbres et des pierres.
Nous nous donnons la vie par un baiser
Un peu de souffle entre des lèvres aimées.
Nous portons les mots de l’obscurité et du doute
Sur la terre ocre et salée.
Vers un poème qui touchera le cœur des hommes
Vers un poème qui tombera du ciel
Comme le givre des étoiles et la fureur des étés.
Nous sommes des virgules sensuelles et pérennes
Nous sommes un baiser de laine
Dans la douceur et la patience
Et l’humilité des roses.
Nous sommes des virgules. Minuscules.
Des pèlerins d’argile sous le grand ciel
Et sur le sable nous laissons dans les mots
La trace du silence et le partage de la voix.
© Patrick Chemin (2013)
Extrait du livre « Les écrits dans l’Arbre »
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Marécage
Des marais à perte de vue !
Moins connu que Gauvain, Tugdual venait aussi du pays de Galles. Il avait traversé les mers pour trouver ce que les chevaliers de la table ronde cherchent depuis toujours, le Saint Graal. Dans le nord, il avait combattu des hommes des glaces. A l’ouest, il s’est opposé au terrible serpent de mer, A l’est, c’était la fameuse horde sauvage qu’il défia pour sauver un petit village sans richesse. Quant au sud, il affronta le géant des sables. Mais de tous ses défis, il ne pensait pas que celui-ci serait le plus compliqué.
Des marais à perte de vue !
Voilà comment les paysans de la région décrivirent l’endroit. La piste donnée par un marchant local obligeait de s’enfoncer dans les terres de Nimué. Mais, à l’approche, il comprit qu’il ne serait pas facile d’entrer dans ces terres. C’était une immense étendue d’eau et de bois où personne n’allait par peur des superstitions. On disait qu’il était hanté, qu’un monstre habitait la zone et dévorait tout être vivant pénétrant dans le marécage. D’ailleurs, Tugdual n’entendit aucun chant d’oiseau, preuve que même ceux qui sont censés être à l’abri, ne se sentent pas protégés.
Le chevalier suivit son instinct. « Si le Graal est au centre de cet enfer », j’irai le chercher, pensa-t-il. Personne ne voulut l’aider. Ainsi, il acheta une barque et s’enfonça sous le regard médusé et désolé des villageois. Au début, tout se passait bien. Mais après avoir traversé le lac, ou plutôt la grande étendue d’eau, sa barque pénétra le sanctuaire interdit.
Puis, il fut confronté à différents problèmes. La chaleur étouffante du jour laissait sa place à au froid glacial de la nuit. L’humidité fut si importante et l’air si vicié qu’il vit, de ses propres yeux, son épée commencer à rouiller. Son bateau n’avançait que rarement dans l’eau croupie, l’obligeant à ramer et à se jeter dans le marais pour couper les racines des arbres ou des plantes qui, l’empêchaient de continuer sa route. Et le brouillard toujours présent, devenait de plus en plus dense quand il s’enfonçait dans ce marais infect. Dès lors, il réalisait que sa quête devenait absurde.
Des marais à perte de vue !
Après quelques jours, Tugdual pensait avoir fait le plus dur. Mais quelque-chose ne lui convenait pas. En effet, plus il avançait, plus il avait la sensation de déjà-vu. « Cet arbre, je l’ai aperçu. Et cette broussaille qui ressemble à un cheval, je le reconnais.» se disait le chevalier. De même, les arbres ressemblaient énormément à des formes humaines. Il crut même qu’ils gesticulaient des bras en voyant le vent bouger les branches.
Des marais à perte de vue !
Il avait fini ses provisions. Dès lors, il se mit à pêcher et récupérer quelques poissons. Tous avaient une terrible odeur de vase. Il vomit, sentant la maladie l’envahir. Et les moustiques qui s’amusaient à sucer son sang. Sa tête était chaude, il regrettait cette quête.
Des marais à perte de vue !
Dans son rêve, Tugdual vit une jeune femme aux cheveux d’or et à la peau blanche. Elle sortait de l’eau et l’invitait à le rejoindre. Il tendit le bras pour attraper sa main et se laissa glisser hors du bateau. Lorsqu’il se réveilla en avalant une gorgée d’eau putride, il se rendit compte qu’il était au milieu de rien. Sa barque avançait lentement. Lui qui ne savait pas nager, dut faire un effort surhumain pour la rejoindre, Enfin sur les planches, il souffla et s’endormit de nouveau. Le brouillard se faisait de plus en plus épais.
Il regrettait l’absence de son écuyer ou d’un compagnon. Son homme de main tomba malade quelques jours avant d’arriver dans ce village maudit. Il aurait pu attendre qu’il se rétablisse mais son esprit contenait trop d’impatience. Alors, il laissa son fidèle serviteur pensant le revoir dans quelques jours au plus. Et les autres chevaliers suivaient une autre piste à l’autre bout du pays ou en Calédonie. Dieu qu’il se sentait seul dans ce monde perdu. Même les oiseaux ne chantaient pas pour lui.
Soudain un craquement puis un cri. C’était le hurlement d’un animal. Devant son embarcation, l’eau se mit à bouillir. Il serra son épée à moitié tachée de rouille et observa cette eau remuer dans tous les sens. Le bateau continua d’avancer avec une lenteur insupportable. Il se mit à prier n’importe quel dieu. Malgré son baptême, il demeurait encore païen et louait toujours quelques dieux celtes. La rivière se calma brusquement. Tugdual observa les semblants de rives touffues et inaccessibles. Il jeta un œil sur un morceau de bois flottant. C’était les restes d’un cor de cerf. La tête arrachée regardait Tugdual en tirant la langue. L’intrépide semblait lire dans ce regard vide un danger.
Des marais à perte de vue !
A peine remis de cette vision d’horreur, le chevalier sentit quelque-chose frapper son épaule. C’était un tentacule. L’homme se releva immédiatement l’épée à la main. Face à lui, un monstre se dressait, des yeux globuleux le dévisageaient. Un second tentacule sortit de l’eau puis un troisième. Dès lors, le poulpe s’amusa avec la barque en la bousculant. Tugdual tomba, mais réussit à se maintenir dedans. Le monstre jouait, le bateau, collé aux bras de la pieuvre, ne touchait plus l’eau. Un tentacule enroula la barque avant de l’écraser comme un vulgaire insecte. Le jeune héros plongea, malgré lui, dans une eau noire et dangereuse.
Il se débattait aussi bien pour ne pas se noyer que pour se défendre du poulpe. Son poignard frappait l’eau sans toucher le monstre. Il frappait et essayait en même temps de rejoindre la rive. Enfin il arriva à avoir pieds et put courir jusqu’au bord. Il regarda l’étendue d’eau. Tout était calme. La pieuvre avait disparu. Jamais il n’aurait pensé rencontrer un pareil animal en cet endroit.
Des marais à perte de vue !
Tugdual avait tout perdu. Il ne lui restait qu’un couteau accroché à sa ceinture. Il avançait à travers les ronces et les feuillages denses. Le brouillard n’aidait pas. Il essaya de chercher de la nourriture. Mais c’était le rôle de son écuyer que de chasser les petits animaux. Lui était habitué aux sangliers, aux cerfs et autres gibiers de grande envergure. Il marchait cherchant à longer la rivière.
Des marais à perte de vue !
La traversé devint encore plus longue et périlleuse. Il risqua de s’effondrer d’épuisement dans la boue et les flaques. Ses vêtements se déchirèrent au contact des ronces et autre plantes à aiguilles. Il sentait la verdure blesser sa chair. Il avait mal. Mais il ne voulait pas mourir en cet endroit. Savoir que son corps finirait ici, imaginer ses ossements pourrir dans ce marécage, le révulsait. Alors, il trouva la force de continuer.
Des marais à perte de vue !
A cause de la soif, de la faim et de la fatigue, son imagination joua des tours. Il entendit une étrange mélodie. C’était un chant doux, une voix féminine harmonieuse. Il s’arrêta, chercha à regarder le ciel à travers la brume. Celle-ci parut moins épaisse. Et si ce n’était pas un mirage ? S’il entendait bien une femme chanter ? Aussitôt il s’engouffra au milieu des buissons en direction de ce chant. Il trébucha sur les racines, s’arracha la peau des bras et des jambes. Il faillit se crever un œil avec une branche tendue. Enfin, le brouillard avait disparu ainsi que la forêt et les marécages.
Tugdual avait réussi. Un château de pierre se dressait devant lui. Il marcha difficilement, ses jambes tremblantes avaient de plus en plus de mal à avancer. Il s’agenouilla, se mit à ramper vers ce château fantastique. Puis il s’endormit. Pendant ce temps, une jeune femme chantait à côté d’une fenêtre. A ses côté, un homme sourire aux lèvres, tenait une coupe de vin. Ses habits étaient des plus éclatants. Il était envouté par la beauté de la chanteuse… A moins que ce soit par sa magie, parce qu’il ressemblait trait pour trait à Tugdual.
Alex@r60 – août 2023
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da série des dieux et des hommes do fotógrafo francês thierry penneteau
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" Odin, le grand dieu scandinave, crée le monde en l’extrayant du chaos; Thor, son fils, le défend contre les géants. Si Thor est très populaire, Odin inquiète : il connaît le destin des dieux, leur inévitable « crépuscule » – car ces divinités, conçues à l’image des hommes, sont aussi mortelles. Ce livre relate leurs aventures, leurs amours, leurs combats et leurs coups pendables. Tout un panthéon les accompagne, de l’ambivalent Loki à la sensuelle Freyja, du sanglier Sæhrímnir à l’arbre Yggdrasill, du géant Ymir au rayonnant Baldr… En leur compagnie, le lecteur part à l’aventure dans un monde de feu et de glace ou l’on retrouve nos très vieux questionnements sur la vie et la mort. Le combat perdu d’Odin et de Thor contre les forces du chaos, le Ragnarok, ne signe en rien leur disparition. Mis à toutes les sauces, de Game of Thrones aux Marvel Comics, ces super-héros, bien éloignés de la civilisation qui les a vus naître, façonnent aujourd’hui l’imaginaire occidental. Aussi cette mise au point, érudite et amoureuse, est-elle indispensable pour mieux comprendre et apprécier ce panthéon nordique, complexe mais terriblement humain."
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« […]il reste des jours, mais il n'y a plus de but pour la vie. On perd en soi-même toute émulation, et les plaisirs de la volupté deviennent le seul intérêt d'une existence sans gloire, sans honneur et sans morale; tel on nous peint l'état des hommes du midi sous les chefs du bas empire. »
« Le caractère romain, ce miracle de l'orgueil national et des institutions politiques, n'existait plus : les habitants de l'Italie étaient dégoûtés de toute idée de gloire; ils ne croyaient plus qu'à la volupté, ils admettaient tous les dieux en l'honneur desquels on célébrait des fêtes; […] La mort n'interrompait point des projets illustres, ni la progression d'utiles pensées; elle ne brisait point des liens chéris, elle n'arrachait point à des affections profondes; elle empêchait seulement de goûter le lendemain l'amusement qui peut-être avait déjà fatigué la veille. La corruption universelle avait effacé jusqu'au souvenir de la vertu. Qui aurait voulu la rappeler, n'aurait obtenu qu'un étonnement mêlé de blame. »
Madame de Staël - De la littérature
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annexe 1 : vie et mort d'une sorcière.
Définition propre au forum : Une sorcière désigne tout humain, femme, homme et non-binaire ayant une manifestation magique, appelée don. Si majoritairement, il s’agit de femmes, les siècles ont vu des hommes et des non-binaires ayant aussi ces manifestations magiques.
La naissance : Une personne ne naît pas sorcière, elle le devient parce que les dieux l’ont décidé. Elles sont vues comme des “élues” dans leur communauté, choisies par les dieux. Le phénomène se produit généralement à la suite d’un événement important ou surprenant, qui a capté l'œil des divins. La plupart du temps, une personne devient sorcière lors de son enfance ou adolescence mais force de constater que des personnes d’âge mûr se sont vues aussi devenir des sorcières à la suite d’étranges évènements tel un décès, une naissance ou tout autre malheur/bonheur si intense qu’il en a provoqué cette transformation. Même si des sorcières se reproduisent, le nouveau-né ne sera pas sorcière : encore une fois, ce sont les dieux qui le décident. Il est à noter néanmoins que certaines familles, en sautant parfois des générations ont compté des sorcières dans leur rang : cela est vu comme une bénédiction ou une malédiction selon la personne qui le perçoit.
Les croyances : Une sorcière se voit, par la force des choses, “baigner” dans le syncrétisme : elle peut avoir accès à la croyance de toutes les religions, de toutes les divinités qui puissent exister. Si une sorcière n’est pas en contact direct avec une divinité, elle peut recevoir néanmoins des signes, symboles et autres phénomènes qui lui dictent quoi faire en cas de besoin.
Les dons:
Malgré leurs représentations dans la pop-culture, les sorcières ne peuvent pas toutes jeter des sorts. Sur le forum, il existe cinq types de sorcières :
Les divinatrices : ces sorcières ne sont pas ancrées dans le temps. Pour elles, le flux temporel continu est une illusion. Si elles vivent, elles ont néanmoins la capacité de projeter leur âme dans leur ligne temporelle : dans leur jeunesse jusqu’à tous les futurs possibles, ce qui fait qu’elle peuvent prédire ce qui va se passer sans pour autant influencer les choses.
Les potionnistes : N’importe où et avec n’importe quel récipient, elles sont capables de créer des potions en mélangeant plusieurs ingrédients, naturels ou non.
Les protectrices : Elles sont capables de faire des champ de forces ou encore d’invoquer des runes dans le but de protéger des personnes. Les dieux peuvent aussi les guider à protéger des êtres spécifiques sans en dévoiler leurs raisons, ce qui en font des “anges gardiens”.
Les naturelles : Les sorcières de la nature (air, terre, feu, eau) sont des sorcières capable de manier à la perfection l’un des éléments naturels en sa faveur.
Les magiciennes : Les sorcières les plus connues. A l’aide de baguettes magiques ou non, elles sont capables de lancer des incantations et sorts pouvant modifier les choses.
La morale et l’éthique :
Il est difficile pour une sorcière de percevoir les notions de bien et de mal qui sont propres aux humains, mais elles ont néanmoins une conscience qui leur dicte de survivre, face aux atrocités qu’elles ont vécues dans l’Histoire, notamment avec les procès. Une sorcière aura toujours tendance à servir ses intérêts et celui des divins.
La formation :
Les jeunes personnes devenues sorcières reçoivent l’été de leur dix-huit ans une lettre informant leur admission à l’Université de Shiz, l’un des seuls endroits magiques des Etats-Unis dans lequel ils suivront pendant trois années des cours liés à la sorcellerie.
La lettre indique que la rentrée a lieu lors de l’équinoxe de septembre : les élues doivent aller dans les plaines de l’Etat du Kansas où en récitant une formule magique, elles convoquent une tornade. Elles seront amenées sur un port où des voiliers les conduisent jusqu’à l’Université, lieu invisible pour les mortels protégé par des sortilèges ainsi que des sorcières veillant à la surveillance.
Pour les personnes devenues sorcières après leur majorité de mort, elles sont généralement par des sorcières plus expérimentées, désignées comme mentors par les dieux.
A noter : L’Université de Shiz ne sera pas un lieu jouable. Ainsi, si vous souhaitez jouer une sorcière, elle doit avoir vingt-et-un ans révolus.
Les covens : Appelé aussi sabbah, groupe ou encore communauté, les covens sont un rassemblement de sorcières selon des dispositions qui leur sont propres. Néanmoins pour qu’un coven soit considéré comme parfait, il doit comptabiliser dans son rang au moins cinq sorcières, chacune ayant l’un des dons.
Vieillissement et mort : Au moment où un humain devient une sorcière et la puberté passée, il voit son métabolisme considérablement ralentir et vieillir très lentement. Ainsi, la plus vieille des sorcières aurait vécu jusqu’à dix siècles environ (soit l’équivalent de 1000 ans).
Une sorcière peut être tout aussi blessée qu’un humain et tué par les mêmes moyens que lui : elle se montrera plus endurante par les blessures endurées mais elle n’est pas immortelle.
La déchéance : Si une sorcière ne répond pas aux ordres des dieux ou si elle a fait une faute jugée “impardonnable”, elle peut alors perdre son don et toute facultée magique. Elle redevient alors une simple humaine. Dans le cas où elle a une vieillesse prononcée, cela conduit aussi à sa mort pure.
Le phénomène de l’Appel et L’épisode de l’Eveil :
Chaque année, une sorcière est appelée pour créer un “demi-dieu” : un humain qui aura un don, une aptitude directement venue des dieux. Lorsque la sorcière a conscience qu’elle doit agir, elle veille sur la population avoisinante, à l’affut du potentiel humain qui devra recevoir en lui un “éclat divin”, phénomène qui explique l’apparition d’un pouvoir chez l’individu. Chaque “éclat divin” a un tendance à faire germer le bien comme le mal. Cet éveil est une métamorphose pour l’humain qui peut se voir complètement bouleversé par cet épisode : par exemple, l’élu qui était quelqu’un de pieux pourrait alors commencer à commettre des atrocités.
Néanmoins, certaines sorcières se sont adonnées à une pratique surnommée “le sommeil” qui consiste à retirer “l’éclat divin” d’un être au lieu d’en donner un. Si cela peut être mal perçu, force de constater que cet acte contribue néanmoins à l’équilibre du monde.
Le lien entre la sorcière et son demi-dieu :
Après l’éveil, la sorcière a accompli sa mission. Rares sont celles qui gardent un oeil sur leur création et pour cause, il est mal vu d’avoir un contact avec la personne à qui on a conféré des pouvoirs. Dans la communauté des sorcières, il est tout aussi prohibé d’avoir une quelconque relation intime avec celle ou celui qu’on a crée.
Naturellement, le demi-dieu se voit asservi à sa sorcière : c’est à dire qu’il aura toujours tendance à s’incliner face à ses ordres et ses prérogatives.
Si une sorcière est tuée, alors le demi-dieu qui a créé par elle, meurt aussi. Néanmoins, l’inverse n’en est rien. Un demi-dieu tué ne provoque qu’un frissonnement et un malaise chez la sorcière.
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Le bail du Graal dans Kaamelott me FASCINE you don't even know. C'est une forme de paganisme tellement méga poussée et pourtant les persos se considèrent christianisés. C'est trop intéressant pcq en plus, le syncrétisme bizarre présenté dans la série n'est même pas historique (mais alors PAS DU TOUT).
J'explique : le concept du Graal dans Kaamelott, c'est que cet objet est supposé être "la lumière pour tous les peuples," qui va apporter la vie éternelle et le salut aux hommes right? Càd les attributs de Jésus dans les évangiles; attributs qui lui sont exclusivement propres.
Ptit récap aux oignons pour ceux qui connaissent pas :
"En [Jésus] nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce." (Ephésiens 1:7)
"Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie." (Jean 8:12)
"Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes." (Jean 1:4)
"Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous." (1 Timothée 2:5-6)
"Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier." (1 Jean 2:2)
"Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle." (Jean 3:16)
"Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main." (Jean 10:27-28)
On voit bien que 1) tout ça, c'est exactement comment les persos parlent du Graal, donc comme si c'était Jésus lui-même, et 2) y a rien dans le texte biblique qui permette que ces caractéristiques de Jésus soient conférées à un objet. Mais c'est intéressant pcq le sacrifice de Jésus est souvent, par métonymie, appelé son sang (versé pour nous). D'où la déformation possible - si on venait à prendre 'sang' littéralement, d'un coup on aurait besoin d'être en présence physique du sang de Jésus pour être sauvé, plutôt que d'avoir foi en son sacrifice. Et du coup, puisque le sang ne peut pas exister par lui-même, il faudrait chercher l'object qui l'a contenu. Et du coup, l'objet devient l'objet de la quête.
(Sauf que cette coupe qui contient le sang de Jésus ? Spirituellement, c'est n'importe quelle coupe utilisée pour boire le vin de la sainte-cène, càd le pain et le vin partagés entre chrétiens en souvenir du sacrifice. Luc 22:19-20. Le rêve d'Arthur, où il s'imagine que Perceval paume le Graal dans les coupes de la taverne ? Bah c'est plus proche de la Bible finalement. Mais comme le Graal, c'est ramener sur le plan matériel des réalités qui le transcendent, ça devient le recipient de la première sainte-cène littéralement utilisé pour récolter le sang de Jésus.)
Et du coup cette quête c'est la chose la moins chrétienne qui soit pcq : - tu mets la grace universelle et sans limite du Dieu créateur dans un objet symbolique (définition de l'idolâtrie) - tu remplaces un salut surnaturel et transcendant qui réconcilie les humains avec le divin par un salut matériel basé sur l'adoration d'une chose terrestre (la foi spirituelle est replacée par la religion/les rites) - et tu prends un message clair et sans ambiguïté ('Jésus est mort et ressuscité pour le péché de ce monde, croyez et soyez sauvés') par une quête abstraite, apparemment impossible, 5 siècles après Jésus (donc personne n'a été sauvé entre temps, alors que sur la croix, Jésus a dit "tout est accompli").
Le Graal est flou, personne sait où il est, ce que c'est, s'il existe, même pas les dieux - ce qui est à l'opposé de Jésus, incarnation de la Parole (càd de la vérité/du sens/de la clarté). Rien dans le concept même du Graal ne colle avec la Bible. (Surtout pas l'interprétation d'Arthur, que Jésus est mort pour que tous soient coupables - pcq pour le coup oui, si la seule chose que sa mort donne à l'humanité c'est une Quête impossible pour le salut, Il a juste condamné tout le monde; sauf que c'est absolument pas ce qui est dit dans la Bible.)
D'où ça vient, alors ? Comment est-ce que cette croyance est apparue dans le monde de Kaamelott ?
Dans la vraie vie, l'apparition du Graal dans les légendes arthuriennes vient de fanfics de la mythologie celte mises à la sauce catho, mais ça s'est fait... au XIIème siècle !! (Plus exactement, le Graal lui-même est introduit au XIIème siècle, recyclé du concept irlandais du chaudron d'immortalité, et il n'est appelé une relique chrétienne qu'au XIIIème siècle.) Ce mélange est un énorme double retcon, en gros. Le Graal n'existait pas chez les celtes du 5ème siècle, ni en temps qu'objet de culte païen, ni en temps qu'objet païen adapté au christianisme.
Pareil avec le Saint-Suaire - la première fois qu'un texte quelconque en parle, c'est au XIVème siècle. (Fun fact : les clous, pas contre, y a des refs qui datent du 4ème siècle.)
Donc en gros, dans Kaamelott, les persos ont des croyances qui sont impossibles pour leur époque. Les anachronismes sont pas méga surprenants, vu par exemple la jeunesse d'Arthur dans une Rome des années 460 où le christianisme est à peu près aussi mainstream que le pastafarisme. Historiquement, Rome était officiellement 100% chrétienne depuis environ 140 ans. C'était plus Spartacus et Astérix.
Mais encore une fois, outre les anachronismes... le Graal vient d'où, dans Kaamelott ? Puisque dans la vraie vie, ce sont des chrétiens qui ont pompés des vieilles légendes celtes pour le créer, pas des celtes qui ont déformés leurs propres mythes quand leurs propres cultes existaient encore.
Pour moi, tout ce bazar justifie une interprétation clairement pas voulu par Astier - que 'in-universe,' on peut voir la Quête du Graal dans Kaamelott comme une invention par les dieux celtes non-sanctionné par le "Dieu unique," dans un pari désespéré pour que leurs cultes disparaissaient pas.
J'irais même jusqu'à dire qu'on peut défendre l'idée que Dieu est carrément contre et qu'Arthur a en fait deux destinées séparées : une avec Excalibur et le Graal, d'après les dieux celtes, suivant les lois et la morale celte, et une selon Dieu, avec la fidélité à Guenièvre notamment.
Pour étayer ça, y a le fait que la Dame du Lac - qui est très ouvertement celte, envoyée et porte-parole des dieux celtes - est une force moteur de la Quête du Graal sans jamais être capable d'expliquer pourquoi Dieu délègue. Y aussi que les ordonnances des dieux celtes, directement liées au succès de la quête, sont souvent à l'opposé exacte de la loi biblique (ex : Arthur commet une double faute en épousant Mevanwi et en l'épousant sans tuer Karadoc, alors que dans l'histoire de David, le plus grand des deux péchés n'est pas l'adultère mais le meurtre d'Uri, le mari de Bathshéba.)
Il y a bcp, bcp d'autres trucs, mais ce post est bcp trop long donc je détaillerai ça une autre fois.
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