#de rôle inconnu
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coeurs-opalins · 2 months ago
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NeutralityTale story (Inferling, Runeon and Liriac)
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French version :
A NeutralityTale, il existait deux lacs : Le lac Or, remplissant d’espoir ceux qui s’en approchait, et le lac Argent, qui au contraire semait le désespoir dans le cœur de ceux qui pouvait être à proximité.
Inferling était le gardien du lac Argent, et son jumeau Runeon surveillait le lac Or pour empêcher quiconque de s'y baigner, car la pureté de l'espoir et du désespoir de ces lacs pourraient tuer une âme en un instant. Quant à leur sœur Liriac, elle veillait sur l’équilibre entre l’espoir et le désespoir dans le monde, utilisant sa magie pour partager équitablement ces émotions à travers l'univers, et accessoirement veillait à ce que ses frères ne se disputent pas et fassent leur travail.
Mais atteinte d’une maladie inconnue, Liriac s’affaiblissait de jour en jour. Runeon ne supportait pas l'idée de la perdre et laissa tomber son rôle de gardien pour chercher dans tous les AUs un moyen de la guérir. Mais rien à faire. Un jour, Inferling trouva Runeon avec le corps de leur sœur dans ses bras, en larme. Elle était morte, ses os avait pris une couleur cuivré, comme de la rouille, avant de partir en poussière entre les mains de son frère.
Runeon ne s’en remettra jamais, et voulu mourir à son tour en se plongeant dans le lac Argent, s'en voulant de ne pas avoir trouvé de remède à temps. Inferling l’en empêchera, et tombera dedans en le repoussant loin avec sa magie du lac. Runeon sautera à son tour pour essayer de le sauver, ne voulant pas en plus perdre son frère et finir seul.
Inferling survivra étonnamment, sa magie et son âme aspirant tout le désespoir du lac jusqu'à la dernière goutte. Mais il se retrouva couvert d'une matière étrange et lisse, un peu comme la corruption de Nightmare, et depuis il traîne une aura négative autour de lui et est devenu lui même le représentant du désespoir au lieu d'en être le gardien.
Quant à Runeon, son âme s'est retrouvée piégé dans celle d'Inferling, se retrouvant à être dans sa tête et à communiquer avec lui par pensée. Pensant que peut être le lac Or pourrait séparer leurs âme, les deux décidèrent de se jeter dedans, mais l'âme de Runeon aspira tout le lac et fusionna avec celle de son jumeau.
Ayant vu cela, les habitant de NeutralityTale chassèrent Inferling, pensant qu'il avait tué Runeon et asséché les deux lacs pour les détruire, et ceux malgré ses explications. Alors ils partirent, lui et son frère avec qui il partageait désormais le même corps.
Inferling et Runeon ne le savent pas encore, mais ils peuvent interchangé qui contrôle le corps. De ce fait, quand Runeon prend le contrôle, il retrouve son apparence, ses pouvoirs, et rayonne d'espoir, étant devenu l'espoir incarné. Mais c'est plus souvent Inferling qui est là que Runeon.
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English version : (Sorry we are not a good english speaker, we trying our best to be understandable TwT)
At NeutralityTale, there were two lakes : Or Lake, filling with hope all those who approach it, and Argent Lake, which instead sowed despair in the hearts of those who might be nearby. Inferling was the Guardian of the Argent Lake, and Runeon of the Or Lake. They monitored the lakes so that no one could get too close, at the risk of dying. As for their sister Liriac, she watched over the balance between hope and despair in the world using her magic to share these emotions equally across the universe, and ensured that his brothers did their job.
But suffering from an unknown illness, Liriac grew weaker day by day. Runeon couldn't bear the idea of ​​losing her and abandoned his role as guardian to search all the AUs for a way to heal her. But nothing can be done. One day, Inferling found Runeon with their sister's body in his arms, crying. She died, her bones had taken on a copper color, like rust, before turning to dust in the hands of his brother.
Runeon will never recover, and wanted to die in turn by drowning in Argent Lake, blaming himself for not having found a cure in time. Inferling will push him away with his magic from the lake, and fall into it in his place. Runeon will jump in to try to save him, not wanting to lose his brother and end up alone.
Inferling surprisingly survives, his magic and soul sucking every last drop of despair out of the lake. But he found himself covered in a strange and smooth material, a bit like Nightmare's corruption, and since then he has carried a negative aura around him and has himself become the representative of despair instead of being its guardian.
As for Runeon, his soul became trapped in that of Inferling, finding himself being in his head and communicating with him through thought. Thinking that perhaps Or Lake could separate their souls, the two decided to throw themselves into it, but Runeon's soul sucked up the entire lake, and merged with the soul of his twin.
Having seen this, the habitants of NeutralityTale hunted Inferling, believing that he had killed Runeon and dried up the two lakes to destroy them, and those despite his explanations. So they left, he and his brother with whom he now shared the same body.
Inferling and Runeon don't know it yet, but they can swap who controls the body. As a result, when Runeon takes control, he regains his appearance, his powers, and radiates hope, having become hope incarnate. But it's more often Inferling who is there than Runeon.
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miraculous-floconfettis · 3 months ago
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Parallèle Episode Origines (S1) & Spécial Londres
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(les vidéos sont dans mon tweet)
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La saison 1, c'était le commencement, la découverte de leurs pouvoirs, la première rencontre avec le Papillon. Ils ne savent pas encore ce qui les attend. Le ton est plus léger, le Papillon n'est qu'un inconnu, un super vilain sans identité à empêcher de nuire.
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Ladybug se tient debout sur la Tour Eiffel en plein jour, devant une foule de gens et les chaînes de télévision nationales (et devant un Chat Noir ébahi avec des étoiles dans les yeux). Sûre d'elle, elle défie le Papillon d'une voix forte, qui porte.
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A ce moment-là, elle s'adresse tout autant à la foule qu'à elle-même : elle leur (se) fait une promesse. C'est à ce moment qu'elle accepte pleinement son rôle. Elle est Ladybug.
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Ce n'est pas un hasard si Marinette revient à l'épisode Origines pour récupérer son Miraculous dans le Spécial Londres (outre le fait que c'est un moment qui ne perturbe pas le cours du temps).
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C'est un retour aux sources. Un récit initiatique. Elle contemple le chemin parcouru depuis ce jour-là, ce jour où elle ne se sentait pas capable d'être Ladybug et où elle est finalement devenue cette super-héroïne sans plus jamais regarder en arrière malgré toutes les difficultés rencontrées.
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L'épisode spécial Londres, lui, symbolise la fin d'un arc narratif, une conclusion (qui n'en est pas vraiment une), et cristallise de nombreux rebondissements qui vont se répercuter violemment sur les prochaines saisons.
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(Le calme avant la tempête, huile sur toile, 2024)
Chronobug rencontre le nouveau Papillon pour la première fois, mais contrairement à l'épisode Origines, elle l'affronte seule, sans Chat Noir, dans une pièce exigüe plongée dans le noir, sans aucune audience, et en chuchotant.
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L'insouciance de l'épisode Origines a été remplacée par l'expérience, et surtout par le poids de l'année écoulée et son lot d'angoisse et de responsabilités écrasantes et bien trop lourdes pour les épaules d'une jeune fille de 14 ans.
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Et pourtant, son discours est sensiblement le même. On retrouve la même assurance, la même conviction dans sa voix qu'à ses débuts : nouveau Papillon ou pas, elle sera toujours là pour faire régner l'ordre et la justice et pour lui mettre des bâtons dans les roues. Tout comme elle l'avait promis au précédent Papillon, elle vaincra ce nouvel ennemi quoi qu'il arrive.
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kilfeur · 8 months ago
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J'ai remarqué quelque chose dans cette affiche : c'est que justement le livre que tient Aaravos, on peut voir des griffes et ça m'a fait penser à ceux de Sol Regem. Donc je suis allée vérifier et avant qu'il perde sa vue, ses griffes étaient dorés. Et sur l'arrière du livre, on peut voir une sorte de symbole mais j'arrive pas à voir ce que c'est.
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Quand aux oiseaux, je me demandais ce que c'était jusqu'à me rappeler de celui que Callum a vu avec l'associé du seigneur des corbeaux. Et apparemment ils ont une relation symbolique avec Sol Regem. Donc ouais il va jouer un rôle important dans la saison 6 !
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Et quand à ces petites créatures inconnues qui entourent Aaravos. Ce sont des Will O'Kitt alors on ne sait pas encore ce qu'il sont exactement mais ils semblent réagir au cube. Mais j'aime bien les imaginer en petits esprits de feu pur ! Et puis leur description est assez drôle !
Sinon je remarque quelque chose concernant le bas d'Aaravos, c'est que la manière dont est dessiné sa tunique, on dirait qu'il fusionne avec chaque arcanum. Est ce que c'est ça l'effet que ça fait de pouvoir utiliser plusieurs arcanums ? Pouvoir ne faire qu'un avec lui ?
D'ailleurs la phrase qui l'accompagne fait hausser un sourcil, car il est dit qu'après tout c'est le soleil qui a trahit les étoiles ? Alors c'est soit par rapport au fait que le soleil est justement une étoile. Ou alors ça pourrait suggérer qu'il s'est passé quelque chose entre Aditi et Aaravos. Et que ça coïncidera justement avec sa disparition ! Pour ce qui est de la disparition de Lunas Tenebris, je me souviens en avoir parlé avec @konmaao3 et on avait suggéré qu'il était possible qu'Aaravos et Kim'Dael s'étaient unis pour se débarrasser d'Aditi et de Luna Tenebris. Kim'Dael s'occupant de la reine des dragons et Aaravos d'Aditi. Après ce n'est que pur spéculation ! Si ça se trouve, on a fait fausse route. Mais ça seule la saison 6 nous le dira.
I noticed something in this poster: you can see the claws on the book Aaravos is holding, and it reminded me of Sol Regem's claws. So I went to check and before he lost his sight, his claws were gold. And on the back of the book, you can see some kind of symbol, but I can't make out what it is.
As for the birds, I wondered what they were until I remembered the one Callum saw with the crow lord's associate. And apparently they have a symbolic relationship with Sol Regem. So yeah he's going to play an important role in season 6!
And as for those unknown little creatures surrounding Aaravos. They're Will O'Kitt, so we don't know exactly what they are yet, but they seem to react to the cube. But I like to imagine them as little spirits of pure fire! And their description is pretty funny!
Moreover, the sentence that accompanies it makes me raise an eyebrow, because it says that after all it was the sun that betrayed the stars? So it could be that the sun is a star. Or it could suggest that there was something going on between Aditi and Aaravos. And that it coincides with his disappearance! As for the disappearance of Lunas Tenebris, I remember talking about it with konmaao3 and we suggested that it was possible that Aaravos and Kim'Dael had joined forces to get rid of Aditi and Luna Tenebris. Kim'Dael taking care of the dragon queen and Aaravos of Aditi. Of course, this is pure speculation! Maybe we headed off on the wrong track. But only season 6 will tell.
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frogmuse · 1 month ago
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De l’acteur protéiforme mais si étrangement toujours identique à lui-même, la figure est d’emblée cernée d’un trait : "On ne sait pas s’il utilise son visage inexpressif comme masque, ou s’il donne une expression au masque pour pouvoir l’utiliser comme visage. Il en résulte une harmonie floue entre le masque et le visage. Tout le métier de l’acteur Peter Lorre repose sur ce flou." On en voit tout l’effet condensé dans les deux moments forts de ce film-commentaire d’une vie, qui nous conduit de son rôle le plus célèbre au chef-d’œuvre presque inconnu qui la clôt, au long duquel le masque et le visage coïncident, pétrifiés : "Peu de films ont annoncé le fascisme avec autant de précision que M le maudit, et peu de films l’ont décrit après coup avec une telle intensité qu’Un homme perdu".
Documentaire d'Harun Farocki "Le double visage"
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Noms des principaux personnages interprétés par le talentueux Peter Lorre des années 30 aux années 60 :
Hans Beckert, Otto Fuessli, Abbott, Dr Gogol, Roderick Raskolnikov, Colonel Gimpy, Sturm, Mister Moto, Louie Monteau, Polo, Stephen Danel, Fenninger, Janos Szabo, Joel Cairo, Pepi, Baron Ikito, Arthur Lorencz, Ugarte, Fritz Bercovi, Nikolai Zaleshoff, Sergent Berger, Cornelius Leyden, Marius, Dr Einstein, Jan Bernazsky, Johannes Koenig, Contreras, Johnny West, Marko, Gino, Victor Emmeric, Hilary Cummins, Kismet, Toady, Nick Dramoshag, Paynter, Dr Karl Rothe, Julius O'Hara, Conseil, Kurt Bergner, Brankov, Lucius Emery, Montresor Herringbone, Adolphus Bedlo
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uneessencesensible · 1 year ago
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Vivre repères
N°0140 – Durant l'année 2012
Il peut exister plusieurs catégories de pères. Comme le vrai père, qui ne porte pas qu'un simple statut paternel, mais qui fait aussi son rôle avec cœur. Il est présent en toute circonstance. Il aime son enfant et le protège quel que soit le danger qu'il peut courir. Sa famille peut lui faire confiance. Il n'achète pas son gamin lorsqu'il y a un conflit parental. Il se préoccupe de sa santé, de ses problèmes et tout ce qui peut s'attacher à lui.
Puis, il y a aussi, le père dit « étranger » ou encore « inconnu » qui lui, n'a ce statut que parce qu'il est le géniteur. Il comble le manque d'amour, qu'il n'a pas, avec des cadeaux, des choses matérielles qui n'ont aucune valeur, comparée à l'amour qu'un père devrait donner. Il se fout de presque tout. Il ne voit pas grandir son enfant qui, pourtant, est près de lui. Il n'imagine pas son évolution, ses efforts qu'il peut faire, mais il n'oublie pas de me reprendre quand quelque chose ne lui correspond pas, même si c'est bénin.
Ça fait mal d'avoir un père étranger à son égard. C'est dur d'encaisser le fait qu'il ne retienne de vous seulement les choses que vous pouvez faire mal. C'est dur de se dire qu'en fait, vous ne savez pas ce que c'est un père qui donne de l'amour à son enfant.
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claudehenrion · 11 months ago
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Avez-vous déjà un compte ?
Cette petite phrase, tellement inévitable qu'on ne la relève même plus, est un point de passage non-négociable pour n'importe quelle opération de votre vie courante. Vous avez besoin de vous remettre en mémoire l'adresse d'un vieux copain perdu de vue ? Vous voulez vous offrir une somptueuse paire de charentaises ? Vous voulez savoir le prix de la boite de chocolat qu'on vient de vous offrir, ou celui de la nouvelle Telsa de votre voisin ? Vous avez n'importe quel désir sur n'importe quel objet, sujet ou complément ? Il vous faut d'abord vous ouvrir un compte, ou vous rappeler la formule cabalistique que vous avez jetée un jour, bien décidé à l'oublier aussitôt !
Un compte, c'est ce qui ne devrait pas compter... mais qui ne se conçoit, pour les malades qui les fabriquent, que bardé et entre-lardé de 8 et parfois 10 lettres ou chiffres ou signes ou les trois mélangés, contenant (je cite) ''au moins une majuscule et une minuscule (et les autres, elles sont ''ni... ni...''?), au moins un chiffre et au moins un ''signe'' (ce que ces jargoniseurs désignent par ''signes'', c'est des dollars ($), des livres sterling (£), des euros (€), des ''mu grecs'' (µ), des éperluettes (&) ou des arobases (@), ce truc absolument inconnu il y a 10 ans et devenu le mot le plus souvent utilisé, de nos jours. Ce numéro de compte (on peut le surnommer ''code'' ou ''mot de passe'') était ce qui vous décrivait le mieux, bien mieux que votre état civil ou votre numéro de ''Sec-Soc'', jusqu'à l'invention récente du ''Q R code'' qui, avec son ''R'' de ''Q'' codé, permet de vous retrouver où que vous alliez vous cacher pour ne plus qu'on vous embête. L'ancien ''In cauda, venenum'' des latins est devenu : in code, ave, nenum ! 
Désirant récemment m'inscrire à un truc facultatif qui n'avait lieu qu'une fois, je me suis trouvé contraint de faire défiler les notules qui escortent cette formalité que ne peut remplir une forme alitée. D'échec en échec, j'ai failli tomber dans un doute existentiel. Il ne fait pas de doute que un jour, dans un futur lointain (à la seule condition qu'existe encore une humanité, ce qui, ''les choses étant ce qu'elles sont et le monde ce que nous savons'', n'est pas gagné d'avance !), un historien se penchera sur cette angoissante question : ''Quand avons-nous été contraints (et, accessoirement, pourquoi ?) de nous soumettre à l'obligation superfétatoire d'ouvrir un compte'' ?
Une des nombreuses questions qui m'ont assailli dans ces moments de grande solitude, était : ''Mais comment faisait-on, avant ?''. J'ai oublié à quoi ressemblait une vie sans compte à créer. A quoi passait-on son temps, lorsqu'on avait pas des dizaines de numéros ''majuscu-minusculés avec des signes'' à retrouver au fin fond d'une mémoire qui a, entre temps, pris un certain nombre de ''coups-de-vieux'' ? J'ai été si perturbé par cette réflexion de rien sur rien que, devant aller ensuite chez ma boulangère acheter un croissant (ça devait être un dimanche !), je lui ai demandé d'ouvrir un compte chez elle. ''Pourquoi, m'a-t-elle répondu, vous avez payé votre croissant, et vous ne me devez donc rien... ''. Décidément... ''c'était mieux, avant !''.
Et je me suis surpris en train de lui expliquer que si j'avais un compte, lui saurait, ''d'ouverture'' (?), si je voulais mes baguettes bien cuites, très cuites, ou ''pas trop cuites s'il vous plaît''. Comme elle ne suivait pas la richesse de mon argumentation, j'ai brisé là (ce qui est fastoche : on parle d'une pâte brisée) en lui affirmant péremptoirement : ''De toutes façons, vous n'y échapperez pas, ''comptez'' sur moi ! Au mieux comme au pire, c'est une question de mois, c'est moi... qui vous le dis''. D'ailleurs même Macron a essayé de dépenser ''sans compter'' et il a dû revenir à des recettes compte-ables qui ont fait leur preuves : on ne les compte pas !
Alors, j'ai outrepassé mon rôle de possesseur d'un compte --ailleurs-- pour réfléchir à l'étape suivante : celle de l'obligation d'avoir un compte pour ouvrir un compte pour pouvoir enfin créer un nouveau compte qui permettrait d'ouvrir un compte dans lequel seraient regroupés les comptes ouverts... avec l'obligation (une espèce de ''dégât collatéral'') de trouver un numéro de code pour chacun de ces comptes (une vraie ''bande de comptes'', quoi ! De quoi ouvrir une ''maison de (mots de) passe !'') puisque conserver le même numéro de code qui permettrait d'aborder les autres comptes à partir d'un seul compte, empêcherait, de compte en compte, de faire fonctionner le machin de la machine (parfois, on passe juste à côté d'un drame sans même s'en rendre... compte !).
La question suivante est, évidemment : ''Avons-nous enfin trouvé la fin eschatologique de l'humanité souffrante et, par contre-coup, de chacun d'entre nous : créer des comptes sans compter et à n'en plus compter, sans quoi le monde s'arrêterait de tourner, pour solde de tout compte ?''.  Au pont où nous en sommes, un minimum de pureté idéologique serait de prendre en compte les grandes œuvres de la littérature et de les transformer de conte en compte. Pour ma part, je tiens à votre disposition la nouvelle réécriture macron-compatible (vous avez vu ? J'ai réussi à ne pas écrire ''con patible'' en deux mots ! Je suis en progrès !) du premier livre de la Genèse : ''Au commencement, Dieu créa un compte...''
H-Cl.
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crystal--snow · 1 year ago
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☾ Origine ☽
Les spécialistes doivent leur apparition à la Neige de Cristal. Lorsque le Cristal d’Hélétris a explosé pour une raison encore inconnue aujourd’hui, une immense quantité de magie s’est répandue aux quatre coins de la Dimension Magique. Cette explosion entraina de grands changements et engendra l’ouverture d’une brèche menant à la planète Terre. Lors de l’ouverture de cette brèche, une quantité infime de magie se répandit sur Terre, aussi petite soit-elle cette infime quantité de magie eu pour conséquence de modifier génétiquement de nombreuses personnes. C’est ainsi que naquirent les premiers spécialistes, et que sous la menace de voir leur secret dévoilé les fées prirent la décision (non éthique) d’]arracher ceux-ci à leurs terres et de les enfermer le temps de reprendre le contrôle de la situation. L’une des premières solutions fut d’éliminer la menace qu’ils représentaient, mais de nombreux dirigeants s’opposèrent à cette solution, ainsi les spécialistes furent progressivement intégrés au peuple féerique bien que leur intégration fut et est encore très difficile aujourd’hui. Depuis, les premières fées de la Terre repèrent les potentielles spécialistes pour les envoyer étudier à Alféa.
De nos jours, de nombreux spécialistes naissent dans la Dimension rendant ainsi les naissances sur terre beaucoup plus rare. Globalement les spécialistes sont donc des guerriers ayant prêté serment de protéger les dix royaumes de la Dimension, (bien que tous n'aient pas prêté serment) en l’échange de quoi ils obtiennent des avantages non négligeables (salaire plus élevés, passeport inter-dimension, respect …). Aujourd’hui, les spécialistes sont très présents dans la sphère politique et l’armée, ceux-ci peuvent occuper différents rôles même si en règle générale ceux-ci ne s’aventurent guère plus loin que l’armée (soldat, sergent, colonel …), seul l’actuel roi d’Eraklyon échappe à cette règle puisque celui-ci est issu d’une lignée de spécialistes.
Mais attention, les spécialistes ne sont pas aussi intégrées dans la société que leur homologue en raison d'une jalousie mal placée de la part des fées, persuadées que les spécialistes leur sont redevables pour leurs talents qu'ils tirent en partie de la magie diffusée à l'époque par la relique ancestrale qu'est le Crystal d'Hélétris.
☾ Physique et caractère ☽
Physiquement les spécialistes ressemblent en tout point aux Humains dont ils sont les descendants directs, jusqu’à la couleur de leur sang qui lui est resté rouge malgré les modifications génétiques. Nous pouvons néanmoins noter que ceux-ci disposent d’une taille beaucoup plus importante que la moyenne humaine, ainsi qu’une masse musculaire plus élevée[/b]. Typiquement les spécialistes sont plus forts et plus rapides qu’un humain lambda.
☾ La magie ☽
À la différence des fées qui disposent d'un pouvoir inné, les spécialistes sont des personnes capables d'aspirer les particules magiques dans l'air. Ainsi, leur enveloppe corporelle peut être assimilée à un transmetteur, celui-ci leur permet d'aspirer les particules magiques présentes dans l'air et d'en créer une énergie qui leur est propre. Ces particules se développent ensuite dans le cerveau de l'individu, chose qui va entraîner dès la naissance un changement dans le corps du nouveau-né. Les spécialistes deviennent alors doués de prouesses magiques tels que la lévitation et une condition physique spectaculaire. A ces talents déjà remarquables s’additionne aussi une facilité déconcertante à apprendre rapidement et à s’adapter au milieu dans lequel ils évoluent. Chez certains, des capacités magiques telles qu'une insensibilité à la douleur, une ouïe, une vue ou un odorat plus fins, mais aussi des aptitudes pouvant ressembler aux pouvoirs des fées (brûler son adversaire, respirer sous l’eau, dons d’hypnoses …) se développent.
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marie-swriting · 2 years ago
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Ce N'est Pas Ton Rôle - Steve Harrington
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Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu sombres de plus en plus dans une spirale infernale, espérant que tes parents te remarquent, mais seulement ton frère, Steve, semble s'inquiéter pour toi, comme d'habitude
Warnings : Y/N a 15 ans, Steve en a 17, consommation d'alcool par un mineur (ne buvez pas d'alcool si vous n'avez pas l'âge !), mention de drogue, mauvais parents, sentiments de ne pas être vue, sentiment de mal-être (parlez à quelqu'un si vous n'allez pas bien ! Mes messages privés sont ouverts, si besoin), suivre des inconnus (ne suivez pas des inconnus, faites attention à vous !), situation scolaire compliquée, angst, fin fluffy, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 4.6k
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- Maman, il faut absolument que tu signes nos relevés de notes, tu entends ton frère, Steve dire, te sortant de ton programme télé.
- Déjà ? C'est vrai que le semestre s'est fini il y a un mois. Où est-ce qu'ils sont ?
- On les a accrochés au frigo, pour que papa et toi puissiez les trouver facilement.
- Je ne les avais pas vus, déclare ta mère en rigolant légèrement.
Regardant l'interaction au loin, tu lèves les yeux au ciel. Bien évidemment, elle n'avait pas vu les relevés de notes sur le frigo alors qu'elle passe devant depuis trois jours. Elle ne voit rien. Elle ne vous voit pas. Votre mère comme votre père est là sans être là. Tu sais que leur absence est due à leur travail. Ils font tout pour vous donner une bonne vie, mais tu aimerais que dans leur définition de "bonne vie", il y ait une partie "être un bon parent".
Ta mère se munit de son stylo du boulot pour signer les papiers, sans y jeter un coup d'œil.
- Bravo, mes chéris. Vous avez bien bossé ! affirme-t-elle avec un grand sourire.
Pour toi, c'est la phrase de trop. Comment peut-elle dire que tu as bien bossé quand tes notes ont seulement dégringolé au dernier semestre ? Même tes professeurs s'inquiètent pour ton avenir. Ta mère, elle, n'a pas fait attention. Comme d'habitude.
Ne supportant plus son hypocrisie, tu te lèves du canapé et monte dans ta chambre, sans regarder Steve et ta mère, toujours présents dans la cuisine.
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Quand tu arrives dans la classe de Madame Click, tu lui tends ton relevé de notes, tout juste signé. Elle te remercie avant de s'apprêter à commencer sa le��on. Tu te diriges à ta place et prétends écouter le cours.
Depuis le mois dernier, ton attention au lycée a chuté. Comme tes notes. Tu ne suis plus tes cours comme il faut et tu sèches de plus en plus. Tu l'avais déjà fait, mais seulement deux fois. C'était des cas exceptionnels, tu t'étais trouvée des bonnes excuses pour ne pas culpabiliser. Maintenant, tu le fais sans réfléchir. Tu ne paniques plus comme avant. Après tout, si le lycée essayait de prévenir tes parents, ils ne répondraient pas et si c'était le cas, tu n'aurais qu'à mentir en disant que tu ne te sentais pas bien et ils préviendraient le lycée. Ils ne peuvent pas vérifier tes propos comme ils sont à l'autre bout du pays, voire dans un autre continent.
Steve a remarqué ton changement d'attitude, mais ne t'a rien dit. Il suppose que c'est seulement une mauvaise phase. Si tu n'allais vraiment pas bien, il sait que tu viendrais le voir. Il a passé ta vie à te rappeler qu'il était toujours là pour toi. Il sait parfaitement bien s'occuper de toi. Même trop bien, si on te demandait ton avis.
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Deux jours plus tard, c'est à ton père de rentrer de son voyage d'affaire. Il est pire que ta mère. Il ne vous parle que si c'est nécessaire, alors que ta mère, elle, fait au moins semblant de s'inquiéter.
Agacée par la pseudo-présence de tes parents, tu te réfugies dans ta chambre. La musique à fond, tes yeux plongés dans ton magazine, tu fais tout pour te perdre. Pour oublier que tu es dans ta maison qui est tout sauf un cocon familial.
Alors que tu tournes la page, ta musique diminue drastiquement. Tu relèves les yeux ne comprenant pas. Ton père est devant ton poste de radio, un air irrité sur le visage.
- Mais qu'est-ce que tu fais ?! J'écoutais ma musique ! T'énerves-tu.
Tu te lèves de ton lit et commences à marcher jusqu'à ton poste de radio, mais ton père se met devant.
- Moi, j'essaye de bosser. Ta pseudo-musique m'en empêche, rétorque-t-il séchèment.
- J'ai besoin de ma musique pour me concentrer.
- Tu lis un stupide magazine, réplique ton père, en levant les yeux.
- Je fais ce que je veux, c'est ma chambre !
- C'est peut-être ta chambre, mais tu es sous mon toit. Tu fais ce que je te dis ! Donc tu coupes cette stupide musique, t'ordonne-t-il. Si tu veux tellement te détruire les oreilles avec, tu n'as qu'à utiliser ton walkman. Tu sais, celui qui nous a coûté un bras et que tu voulais tant.
Tu pousses un soupir de frustration pendant que ton père claque la porte. Tu retournes dans ton lit et cries dans ton oreiller. Ta colère est montée en une seconde en moins d'une minute d'interaction avec ton père. Interaction qui était la première depuis son arrivée, soit dit en passant. Ne voulant pas avoir affaire à ton père à nouveau, tu récupères ton walkman, qu'il t'a si "gentiment" offert, et mets ta cassette. Ton casque sur ta tête, tu mets le son à fond, essayant d'évacuer toutes tes émotions.
Quand tu te rends dans la cuisine pour prendre ton petit déjeuner, le lendemain, tu trouves une note sur le frigo. Tu reconnais tout de suite l'écriture de ta mère. Tu n'as pas besoin de la lire pour savoir le contenu. Elle est repartie en voyage d'affaires. Elle est restée une semaine à la maison. C'est presque un record. Tu écrases le papier avant de le jeter sur la table. N'ayant plus l'appétit, tu retournes dans ta chambre pour finir de te préparer pour les cours.
En arrivant au lycée avec Steve, tu fais tout pour cacher ton mal être. Il a essayé de te questionner, mais tu as prétendu que tout allait bien. Tu ne veux pas qu'il s'inquiète pour toi. Et puis, tu ne sais pas vraiment ce que tu ressens toi-même. Il y a tellement d'émotions qui te traversent. Tu ne sais plus où donner de la tête. Tu espères juste que tes cours serviront d'une bonne distraction.
Pendant celui de Madame Click, elle vous rend vos contrôles de la semaine passée. En te tendant ta copie, elle t'informe qu'elle veut te voir après les cours. Tu acquiesces avant de regarder rapidement ta note. Un D-. C'est déjà mieux qu'un F...
Le reste de l'heure, tu appréhendes la conversation avec ta professeure. Quand le moment arrive, tu fais tout pour cacher ta nervosité :
- Vous vouliez me parler, Madame ?
- Oui, Y/N. J'aimerais qu'on parle de tes notes. Tu as, certes, un peu remontée, mais ça reste catastrophique. Je connais tes capacités. Tu es une bonne élève. Peux-tu me dire ce qu'il se passe ? demande-t-elle, inquiète.
- Je... Je suis juste un peu fatiguée, en ce moment, mens-tu. Je vais me rattraper. Je vous le promets.
- Je suis sûre que tu le peux, mais ça n'a pas l'air d'être le cas. Ecoute, j'aimerais parler avec tes parents. Je sais que c'est compliqué pour eux, mais la situation ne peut pas rester ainsi.
- Ma mère est partie aujourd'hui et mon père est occupé et va sûrement bien repartir aussi.
- Je sais, mais n'y aurait-il pas une solution pour les voir ? insiste-t-elle et tu deviens gênée.
- Je crois que vous aurez plus de chance avec ma mère, mais si vous voulez lui parler maintenant, ça sera par téléphone.
- C'est déjà mieux que rien. Peux-tu me donner son numéro, s'il te plait ? dit-elle, en se saisissant d'un stylo.
- Je n'ai pas encore le numéro de son hôtel. Je l'aurai sûrement au téléphone ce soir. Je vous le communiquerai dans la semaine. Mais je ne peux pas vous promettre que vous l'aurez au téléphone tout de suite.
- Ce n'est pas grave, je te tenterai ma chance quand même. Merci.
- Au revoir, Madame, finis-tu, en commençant à partir, mais elle te retient.
- Y/N, tu sais, si besoin, tu peux venir me parler. Si tu n'arrives vraiment plus à suivre les cours, je serais ravie de t'aider.
- Merci.
Tu lui fais un petit sourire avant de quitter la salle de classe, embarrassée. Tu as l'impression que Madame Click t'a prise en pitié et tu détestes ça. Bien évidemment, ça partait d'une bonne intention, mais tu ne veux pas donner l'impression que tu ne peux pas te gérer toute seule. Tu sais le faire. Tu sais le faire depuis l'enfance. Tes parents ne t'ont pas laissé d'autres choix.
Même si c'est la pause déjeuner, tu ne te rends pas à la cafétéria. Tu n'aurais pas assez de temps pour te poser comme il faut alors autant ne pas manger. A la place, tu sors du bâtiment et te rends vers la forêt à côté du lycée. Tu marches avec prudence, ne voulant pas être repérée quand tu arrives enfin vers la petite table de pique-nique.
- La petite Harrington. Que me vaut ce plaisir ? Sourit Eddie "Le Taré" Munson quand il te voit.
- Tu sais que je ne suis pas que la sœur de Steve, hein ?
- Je le sais. Que puis-je faire pour toi ?
- Qu'est-ce que je peux avoir pour cinquante balles ? demandes-tu, le surprenant.
- Pardon ?
- Pour cinquante dollars, tu peux me vendre quoi ?
- Rien, affirme-t-il, sans attendre.
- Quoi, c'est plus cher ? Je peux déjà te donner les cinquante et le reste demain.
- Non, je crois que tu ne m'as pas compris, petite Harrington, je ne te vendrai rien, précise Eddie et c'est ton tour d'être surprise.
- Pourquoi ?
- Tu as quatorze ans.
- J'en ai quinze ! corriges-tu, agacée.
- Excusez-moi, Madame, déclare-t-il, dramatiquement. Je ne vends pas aux mineures.
- Quoi, t'es devenu un saint maintenant ? demandes-tu et il hausse seulement les épaules. Tu vends de la drogue dans un lycée, tu t'attendais à quoi, franchement ?
- Bon disons que je ne vends pas au moins de dix-sept ans. Dans tous les cas, tu rentres dans aucune des catégories.
- Tu es un con, déclares-tu avec un faux sourire.
- Merci, petite Harrington, plaisante-t-il alors que tu tournes les talons. C'était un plaisir de ne pas faire affaires avec toi !
Suite à son commentaire sarcastique, tu lui fais un doigt d'honneur, toujours en marchant en direction du lycée. Parmi toutes les personnes de cet endroit, tu ne pensais pas qu'Eddie Munson serait celui qui jouerai le rôle du Bon Samaritain. Malgré toi, tu retournes en cours, souffrant en silence.
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Quand ton père quitte Hawkins pour son travail deux semaines plus tard, tu as l'impression que c'est la goutte de trop. Tu te sens mal. Ton estomac est noué. Tu ne peux pas manger. Tu as l'impression que tu pourrais être malade à n'importe quel moment. Steve l'a bien remarqué sur le trajet. Il ne t'a pas posé de questions pendant qu'il roulait, voulant te laisser te reposer. Peut-être as-tu juste besoin de quelques minutes de sommeil en plus ? Pourtant, quand vous arrivez devant le lycée, son instinct fraternel revient au galop :
- Tout va bien, Y/N ? T'as l'air malade.
- Ouais, j'ai un peu mal au ventre. Ça devrait passer. T'inquiète pas.
- T'es sûre ? On a encore le temps. On peut retourner à la maison. J'appellerai le lycée pour expliquer, t'assure-t-il et tu tentes de lui faire un sourire.
- Steve, je vais bien. Ça va passer dans une heure, grand max.
- Si besoin, n'hésite pas à aller voir l'infirmière et dis-lui de me prévenir si tu rentres à la maison.
Tu hoches la tête avant de quitter la voiture. Tu laisses Steve rejoindre ses amis pendant que tu te rends vers ta salle.
Ton mal être est toujours aussi présent et ne passe pas, même après une heure. Ne supportant plus d'être au lycée, tu décides de sécher le reste de la journée. Tu traines dans Hawkins quelques heures avant de rentrer chez toi.
Tu es en pleine lecture, allongée sur le canapé quand Steve rentre, paniqué. Le soulagement prend vite place sur son visage quand il te trouve :
- Mon Dieu, Y/N, tu m'as fait peur ! Je te voyais plus dans les couloirs et j'ai essayé d'appeler à la maison, sans réponse !
- Désolée, Steve. Je me sentais vraiment pas bien et l'infirmière m'a dit de rentrer. J'ai complètement zappé de lui dire de te prévenir. Et quand je suis rentrée, j'ai dormi directement. J'étais tellement fatiguée que j'ai pas entendu le téléphone, mens-tu.
- Je comprends, mais rappelle-toi de me le dire la prochaine fois. J'ai vraiment eu peur.
- Désolée.
- Tu te sens mieux ? demande-t-il, inquiet en posant ta main sur ton front.
- Je vais mieux, oui. Et puis, je n'avais pas de fièvre, Steve.
- On sait jamais. Peut-être que tu as attrapé quelque chose.
- Ce n'est rien de grave. Je vais bien.
- D'accord, mais dis-moi si ça recommence !
- Promis.
Steve monte dans sa chambre pendant que tu le regardes, un air reconnaissant sur le visage. Tu te sens chanceuse d'avoir un frère qui s'inquiète autant pour toi, qui fait autant attention à toi. Il fait un meilleur job que tes parents. Tu ne te rappelles plus la dernière fois où l'un de tes parents a posé sa main sur ton front pour vérifier ta température. Le sentiment de reconnaissance laisse alors vite place un sentiment de tristesse quand tu réalises à quel point Steve sacrifie tout pour toi. A quel point il a sacrifié sa vie pour faire le travail de tes parents. Il ne devrait pas à avoir à s'inquiéter autant...
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Tu essayes de rappeler ta mère pour la cinquième fois. Madame Click se fait de plus en plus insistante. Elle t'a informée qu'elle n'arrive pas à joindre ta mère, malgré ses tentatives. Tu lui as promis de l'appeler pour la prévenir. Tu n'es pas étonnée de voir que ta mère agit de cette façon. Tu lui as pourtant dit que ta professeure voulait lui parler de tes notes. Pendant une seconde, tu pensais qu'elle comprendrait que quelque chose n'allait pas, qu'elle s'inquièterait enfin. Il faut croire que non. Quand ta mère ne décroche toujours pas, tu reposes le téléphone avec agressivité. A quoi bon faire des efforts si elle n'en fait pas ?
Cette situation avec tes parents commence à devenir de plus en plus insoutenable. Tu veux en parler avec Steve, mais tu as peur qu'il prenne le côté de tes parents. Après tout, s'ils ne sont pas là, c'est pour vous sécuriser un bon avenir. Ils s'y prennent mal, mais ils veulent bien faire, non ? C'est égoïste de ta part de demander à avoir leur attention tout le temps. Mais ils pourraient au moins faire attention à votre situation scolaire, quand même ! Si un professeur veut parler avec tes parents, c'est qu'il y a un problème. Ils devraient le remarquer, alors pourquoi ce n'est pas le cas ?! Tout un tas de contradictions se bousculent dans ta tête. Si seulement tu avais pu avoir des parents avec un travail normal, tout serait plus simple.
Ces contradictions continuent à te polluer la tête pendant plusieurs jours, accentuant ton mal être. Tu te renfermes de plus en plus sur toi et tu sèches toujours autant. Steve fait tout pour avoir la vérité, mais tu restes silencieuse. Il a déjà tellement de choses à gérer, il n'a pas besoin d'un autre problème.
Aujourd'hui, tu veux faire l'effort de faire une journée complète au lycée, mais à peine la sonnerie retentit que ton mal de ventre revient. Tu sais à présent que la seule solution c'est quitter le lycée et juste t'enfermer dans ta bulle, éloignée de tous. Tu as l'impression d'aller mieux quand tu le fais. Alors tu attends que les couloirs soient vides pour quitter l'établissement discrètement.
Dehors, tu parcours la ville. Tu fais quelques boutiques, même si tu n'achètes rien, tu manges ton sandwich prévu pour la journée, tu marches un peu plus. Tu erres comme un fantôme, comme l'ombre de toi-même. Quand vient la fin de la journée, tu n'as pas la force de rentrer chez toi. Tu veux encore rester dans ta bulle. Mais être dans ta bulle sobre ne suffit plus.
Tu te diriges vers une supérette et attend un adulte pour lui demander de t'acheter une bouteille d'alcool. Quand un jeune d'environ vingt ans accepte de le faire, tu le remercies. Quand il revient en te donnant l'alcool, tu lui es encore plus reconnaissant. Tu commences à partir quand il t'interpelle :
- Tu sais, ce n'est pas forcément bien de boire toute seule. Tu veux venir avec mes amis et moi ? On va dans un bar à côté. Ils ne sont pas regardant sur l'âge.
Tu hésite un instant. Ton regard passant du gars à sa voiture où deux femmes et un autre homme sont assis. Tu réfléchis un peu plus avant de déclarer :
- Pourquoi pas.
- Yes ! Viens, on va s'amuser ! s'écrie une des femmes en t'ouvrant la portière arrière.
Tu montes dans la voiture, suivant ces inconnus dans ce fameux bar, vidant ta bouteille entièrement pendant le trajet. Comme prévu, à aucun moment on te demande ta carte d'identité. Tu peux commander autant de verres que tu le souhaites. Tu décides de gouter un peu à tout. Tu as toujours été raisonnable. Tu veux que ça change ce soir. Tes nouveaux amis t'encouragent en te précisant les différents alcools présents devant toi. Tu continues de faire des shoots et de boire de plus grands verres jusqu'à ce que tu aies la tête qui tourne. Tu t'agrippes au comptoir avant de sentir un haut-le-cœur. Tu cours vers les toilettes, réussissant par miracle à te retenir jusqu'à ce que tu sois face au W.C. Nichole, une des femmes du groupe, t'a suivi et te tient les cheveux pendant que tu vides le contenu de ton estomac.
- Merci.
- Je crois que tu en as assez eu pour la soirée, non ? rigole-t-elle.
- Je crois aussi.
- Allez, viens. On va dire aux autres de te ramener chez toi.
- Est-ce que je dois vraiment rentrer chez moi ? questionne-tu avant de te nettoyer la bouche.
- Tes parents sont pas là, non ? C'est ce que tu as dit tout à l'heure. Tu risques rien.
- C'est vrai, t'as raison ! Et puis, même s'ils étaient là, ils s'en fichent de moi. Ils remarqueraient même pas que je suis bourrée, ajoutes-tu avec un élan de confiance.
- Allez, la rebelle. C'est l'heure de rentrer.
Nichole te soutient pour t'aider à sortir des toilettes. En retournant vers les autres, tu n'es pas assez lucide pour dire que tu as besoin de rentrer donc c'est ta nouvelle amie qui les informe. Ils acquiescent en rigolant face à ton état.
Pendant le trajet, Pete, celui qui t'a acheté l'alcool, fait attention à rouler doucement. Pas parce qu'il a aussi bu de l'alcool et qu'il veut agir de manière responsable, non, mais parce qu'il ne veut pas que tu vomisses dans sa voiture.
Miraculeusement, tu arrives à destination sans recracher ton estomac. Tu salues tes nouveaux amis avant de marcher jusqu'à la porte. Tu sors tes clés de ton sac de cours et ouvre la porte. Tu as à peine le temps de poser tes affaires que la lumière t'aveugle soudainement et Steve te rejoint, totalement angoissé.
- C'est à cette heure-ci que tu rentres ?! Putain, Y/N, c'est une heure du matin, j'étais mort d'inquiétude ! Je croyais qu'il t'était arrivé quelque chose de grave ! J'ai même appelé les flics.
- C'est bon, je suis pas morte, Steve, murmures-tu en roulant des yeux.
- T'es... Est-ce que tu as bu ? questionne-t-il en se rapprochant de toi.
- Non.
- Y/N, insiste-t-il, sur un ton plus autoritaire.
- D'accord, peut-être un verre.
- T'as fait comment, t'as quinze ans ?
- J'ai demandé à Pete.
- C'est qui ce Pete ?
- Le mec que j'ai rencontré tout à l'heure. C'est lui qui m'a ramenée, informes-tu en souriant.
- Tu es vraiment en train de me dire que tu as accepté l'alcool d'un inconnu et que tu es aussi monté dans la voiture de ce même inconnu ? Tu te rends comptes à quel point c'est dangereux ?! Il aurait pu te faire du mal ! rétorque-t-il, sous le choc.
- Ça va, il y avait Nichole, Tessa et George aussi.
- Et c'est censé me rassurer ?! T'es complètement bourrée, c'est une heure du matin, t'as disparu depuis ce matin, tu as trainé avec je ne sais qui. Tu imagines à quel point j'étais mal ?!
- C'est...
- N'ose même pas dire "c'est bon", Y/N, t'interrompt-il en devinant ta phrase. Je suis responsable de toi quand les parents sont pas là. J'ai eu super peur ! Et pas que ce soir d'ailleurs. Je m'inquiète pour toi depuis deux mois, avoue-t-il et tu fronces les sourcils en apprenant qu'il avait compris. Ouais, ils ont peut-être pas vu, mais j'ai remarqué tes mauvaises notes depuis le début. Je sais aussi que t'as pas arrêté de sécher. Et je sais aussi que t'as essayé d'acheter de la drogue.
- Comment tu... ?
- Munson me l'a dit.
- Ce connard ! chuchotes-tu, te sentant trahie.
- Heureusement qu'il me l'a dit ! Il m'a bien confirmé que mes inquiétudes étaient fondées. Enfin, Y/N, qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi tu te renfermes comme ça ? Tu sais que je suis là alors pourquoi t'agis comme ça ? Je peux t'aider. Je te sens juste disparaitre à petits feux et j'ai peur pour toi.
- Oh mon dieu, tu peux arrêter ?! cries-tu, en colère.
- Arrêter quoi ? De m'inquiéter ? Je suis bien obligé. Tu es en train de foutre ta vie en l'air, rétorque Steve.
- Arrêter d'agir comme un parent, ce n'est pas ton rôle, putain ! Tu te rends compte que ton discours, ça devrait être maman ou papa qui devrait me le faire ? Pas toi. Oui, tu pourrais être inquiet, mais tu es mon frère. Tu devrais te moquer de moi parce que je me fais engueuler ou alors me faire du chantage pour pas que tu dévoiles mes notes aux parents. C'est ça ton rôle. Tu n'es pas un parent ! Tu n'es pas censé être responsable de moi.
- Ils travaillent dur pour...
- Nous offrir un bel avenir, je sais, le coupes-tu, irritée. Mais à quel prix ? Steve, je t'ai vu plus agir comme un parent que comme un adolescent. Et tu as dix-sept ans. J'en ai marre de voir que tu sacrifies ta vie pour moi parce que deux adultes sont pas capables de faire leur job. Regarde, la preuve encore ce soir. Tu étais terrifié, tu as appelé la police parce que j'ai disparu toute la journée, continues-tu, les larmes aux yeux. Les parents sont censés faire ça, pas toi. Tu l'as dit toi-même, ça fait deux moi que tu as remarqué que je n'allais pas bien. Maman n'a même pas vu que mes notes avaient chuté, alors qu'elle a signé le bulletin ! Ça m'énerve parce que même quand je fais tout pour essayer d'attirer leur attention, c'est toi qui t'inquiètes. Comme toujours. Je veux juste qu'ils remarquent pour une fois qu'ils ont échoué en tant que parents. Je veux juste qu'ils nous voient. Pour une fois. Mais, ça ne marche pas. Je vois pas ce que je peux faire de plus et j'en ai marre. J'en peux plus, Steve.
Fondant complètement en larmes, Steve ne te répond pas et te serre fort dans ses bras. Il savait que la situation familiale t'affectait, tout comme elle l'affecte, mais il n'imaginait pas que tu en souffrais à ce point. Il te caresse la tête, voulant calmer tes pleurs tout en murmurant des phrases rassurantes. Tu ne pensais pas t'effondrer ce soir, mais c'est bien le cas. Tu as dit tout ce que tu avais sur le cœur et tu ne retiens plus tes larmes. Tu continues à vider ton saoul pendant plusieurs minutes avant de te calmer. Quand Steve sent que tes épaules ne bougent plus, il se sépare un peu de toi pour regarder ton visage, pour regarder le visage de sa petite sœur, complètement détruite.
- Y/N, je suis désolé de pas avoir compris plus tôt pourquoi ça n'allait pas. J'aurais dû plus insister quand je te demandais si ça allait, dit-il, se sentant coupable.
- Je t'aurais menti.
- J'aurais quand même dû faire plus.
- Ce n'est pas ton rôle, répètes-tu, en chuchotant.
- Ça ne devrait pas, mais ça l'est. Même si c'est compliqué d'avoir toutes ces responsabilités, je suis content de pouvoir être là pour toi donc, viens me parler quand tu ne vas pas bien. Je n'aurais peut-être pas toutes les réponses, mais je ferais mon maximum, t'assure ton grand frère.
- Merci, souris-tu.
- Si tu veux, on peut essayer dans parler aux parents ? propose-t-il.
- Ils ne nous écouteront même pas.
- On peut toujours essayer.
- Ouais, acquiesces-tu, peu convaincue.
- Tu devrais aller te reposer, d'accord ? te conseille Steve et tu hoches la tête.
- Tu peux rester avec moi cette nuit ? Comme quand j'avais un cauchemar quand j'étais petite ? demandes-tu, d'une petite voix.
- Bien sûr. Je vais juste appeler la police avant pour leur dire que t'es rentrée. Je vais aussi te préparer un verre d'eau et un médicament parce que tu vas avoir un sacré mal de tête, dit-il en rigolant légèrement et en pointant ton crâne.
- J'imagine, ajoutes-tu en lâchant un rire.
Steve t'embrasse le front avant de t'inviter à monter dans ta chambre. Tu lui fais un petit sourire avant de commencer à grimper les marches. Il commence à se diriger vers le téléphone du salon quand tu t'arrêtes et l'interpelles. Steve se retourne et te questionne du regard.
- Je suis désolée, commences-tu avant de te racler la gorge. Pour t'avoir inquiété ces deux derniers mois, mais surtout pour ce soir. Certes, je voulais inquiéter les parents, mais la dernière chose que je voulais c'était t'angoisser, toi. Tu fais tellement pour moi depuis qu'on est gosses. Je suis vraiment reconnaissante de t'avoir comme grand frère, avoues-tu en baissant les yeux pendant une seconde. J'espère que tu le sais.
- Je suis content de t'avoir comme petite sœur.
- Encore désolée pour ce soir. Je ne le referai plus, je te le promets. 
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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allen-san · 2 years ago
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Seiyuu : Yuko Kaida
Prénom : Hevlaska .
Nom : Inconnue .
Hevlaska est une entité mystérieuse, protectrice des Innocences collectées par les exorcistes au fil du temps. Elle est une exorciste qui existe depuis la création de la Congrégation de l'Ombre, elle a pour rôle de protéger les fragments d'Innocence collectés par les exorcistes en attendant qu'elle trouve leurs compatibles. Elle a le pouvoir de connaître le « taux de résonance » (« taux de synchronisation » dans la version anime) entre l'exorciste et son Innocence, c'est-à-dire la capacité pour l'exorciste de fusionner avec son arme. Elle a aussi un don de prévoyance sur l'avenir.
Innocence : Le Cube
Son Innocence est de type gardien. Il existe dans son corps une place pour chacune des 109 Innocences .
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de-gueules-au-lion-d-or · 2 years ago
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Nouvelle Revue d'Histoire : Est-ce à ce moment-là que vous décidez avec des camarades scouts de refaire l'expédition du père Marquette, des Grands-Lacs au Mississippi ?
Jean Raspail : J'ai rarement évoqué cette aventure car je ne souhaitais pas me voir coller en plus de tant d'autres étiquettes, celle de boy-scout attardé. Pourtant, cette expérience de jeunesse fut très importante pour moi. Je me sentais bien dans cet univers. Il y régnait un idéal clair, simple, net et joyeux. Nous vivions des rêves d'aventure. J'avais été enthousiasmé par les romans « Signes de Piste », ceux de Jean-Louis Foncine et de Serge Dalens qui, à leur façon, sont de grands écrivains, des créateurs de mondes. Ils ont joué leur rôle dans mon imaginaire. Mes camarades et moi, nous sommes donc partis pour le Canada avec presque rien. Le scoutisme nous avait bien préparés. Nous avons embarqué en cargo depuis la France. C'était en 1949. Nous avions vingt-trois ans et un rêve, franchir en canot les 4 600 kilomètre de voies d'eau séparant le Canada de la Nouvelle-Orléans, via le Saint-Laurent, les grands lacs et le Mississippi. Tout cela sur les traces des premiers explorateurs français, le Père Marquette, Le Moyne d'Iberville, Cavelier de La Salle. Ce rêve a été réalisé avec trois compagnons, chefs scouts comme moi, sept mois durant. Ce fut le plus beau de tous mes voyages. En tout cas, celui qui a eu le plus d'allure. Partis pour une belle aventure, nous en avons découvert peu à peu la signification profonde. Bien plus qu'une vie séduisante, nous avions trouvé un idéal de risque et de dépassement dans ce premier voyage, quelque part entre les villes de Saint-Louis et de Memphis, sur les chemins d'eau périlleux qui relient Québec au Mississippi. Nous vivions dans une communion profonde avec la nature. C'était un voyage complètement désintéressé. Nous ne savions pas ce que nous allions retirer de cette expérience.
NRH : Pourquoi avoir voulu suivre l'itinéraire de ces découvreurs de la Nouvelle-France ? Qu'est-ce qui vous attirait chez ces hommes ?
JR : Ils étaient habités par l'esprit de découverte, une caractéristique bien française. Et cet esprit était vraiment désintéressé, si l'on met de côté, bien sûr, le commerce de fourrure et la conversion des « sauvages », pour les missionnaires, comme le père Marquette. Pour le reste, les colons français étaient animés par le désir d'aller toujours plus loin, au-delà… Et quand ils arrivaient en pays inconnu, ils voulaient aller plus loin encore.
Extrait de l'entrevue de Jean Raspail avec La Nouvelle Revue d'Histoire, propos recueillis par Pauline Lecomte, No. 60, mai-juin 2012.
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realityverse-fr · 2 years ago
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Informations Canon #3
Les Protos
Explication
Les Protos sont des entités qui sont de couleur monotone. Ils ne sont que 3 et ressemblent à certains personnages de l’univers UnderTale. Ils ressemblent plus précisément à : Gaster, Asgore et Undyne, mais leur style est beaucoup plus unique, un style de qui ferait intimidé même le plus fort du multivers. Chacun avec différents rôles. Leurs expressions sont très neutres, si on inflige des dégâts, ils ne vont afficher aucune émotion ! Leurs puissances sont inconnues.
Origine
Les Protos ont été créés et contrôlés par le CORE de Réalité pour qu’il se balade dans les différents lieux du multivers à la place du CORE. L’Anti-V0id, La Doodle Sphere, L’Omega Timeline, etc… Ils ont déjà été aperçus, mais personne n'en avait l' intention. Un des Protos se fait détruire par Error, mais les Protos sont immortels, ils reviennent toujours près du CORE de Réalité après leur mort pour repartir de leur mission.
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theversesflow · 2 years ago
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Le Procès de Kafka (1925, posthume)
« Le récit le plus célèbre de Franz Kafka est une forme ouverte où s’entrelacent des contes étranges, sortes de variations sur le thème principal. » (Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, préface de l’édition du Livre de poche)
Je dois dire que Le Procès n’a pas été une lecture facile, quand bien même j’aurai voulu qu’elle le soit. Il m’a fallu plus de trois mois pour en venir à bout (sachant que j’ai lu d’autres choses en parallèle). Mon avis reste très ambivalent et j’espère que l’élaboration de cet avis m’aidera à y voir plus clair.
Premièrement, je n’ai pas choisi la facilité puisque je l’ai lu dans sa langue originale, et cela aurait pu ne pas être un problème car je maîtrise plutôt bien l’allemand, mais je pense que la difficulté résidait dans la langue de Kafka et dans la nature du récit.
K. se retrouve arrêté du jour au lendemain, le jour de son trentième anniversaire, par deux mystérieux gardiens qui ne paient pas de mine. La faute censée justifier cette arrestation ne sera jamais élucidée, et le sujet est d’ailleurs bien vite mis sous le tapis. Constatant l’incompétence criante des petits-fonctionnaires apparemment chargés de son procès, K. réagit d’abord avec mépris et indifférence à cet évènement.
« Quelle sorte de gens était-ce donc là ? De quoi parlaient-ils ? à quelle administration appartenaient-ils ? K. vivait pourtant dans un état régi par le Droit, partout régnait la paix, toutes les lois étaient en vigueur, qui osait l’agresser chez lui ? Il avait toujours tendance à prendre les choses à la légère, autant que possible, à ne croire au pire que lorsque le pire arrivait, à ne prendre aucune précaution pour l’avenir, même lorsqu’il était entouré de menaces. Mais ici, cette attitude ne lui semblait pas être la bonne : certes, on pouvait considérer cette affaire comme une plaisanterie, une grossière plaisanterie que, pour des motifs inconnus, peut-être parce que c’était aujourd’hui son trentième anniversaire, ses collègues de la banque lui avaient faite, c’était possible, bien sûr : peut-être lui suffirait-il de rire d’une certaine manière au nez des gardes, et ils riraient avec lui, peut-être étaient-ce des commissionnaires du coin de la rue, ils en avaient un peu l’air – cependant, presque depuis l’instant où il avait aperçu le garde Franz, il était cette fois fermement résolu à ne pas lâcher le moindre avantage qu’il pouvait avoir sur ces gens. […] Si c’était une comédie, eh bien il y jouerait son rôle. » (p. 48-49)
Mais il finit, au fil des mois, par s’empêtrer dans les procédures censées l’aider à se frayer un chemin à travers la grande machinerie qui tire les fils de son procès – sur lesquels plane l’autorité lointaine et menaçante des fonctionnaires supérieurs, figures tout du long inaccessibles, dissimulées derrière les sinuosités hiérarchiques du système. Nombre des pages du roman consistent en des discours, en vérité plus proches de monologues, de personnages auprès desquels K. espère obtenir de l’aide. Ils exposent, en s’appuyant sur leur expérience, leurs théories sur le fonctionnement du système de justice et de son labyrinthe bureaucratique, dans des raisonnements tortueux et sans cesse contradictoires. D’où cette langue empesée, dense, sèche, qui se veut être l’expression de la logique et de la raison, mais qui dépeint une réalité tout sauf logique, un puzzle dont les pièces ne s’assemblent pas entre elles – faisant ressortir toute l’absurdité du système.
« […] la grande expérience [que l’avocat] avait acquise à travers tous ces procès allait bien sûr profiter à K. Bien sûr, il s’était aussitôt mis au travail et la première requête était déjà presque achevée. C’était très important, car la première impression produite par la défense déterminait souvent toute l’orientation de la procédure. Hélas ! il se voyait contraint de le signaler à K., il arrivait parfois que le tribunal ne lise pas les premières requêtes. On les versait simplement au dossier en indiquant que dans l’immédiat, l’audition et l’observation de l’accusé comptaient plus que tous les documents écrits. Si le justiciable insiste, on ajoute qu’avant le verdict, au moment où tous les matériaux seront réunis, toutes les pièces relatives à l’affaire seront bien sûr examinées, y compris donc cette première requête. Hélas ! cela aussi est faux dans la plupart des cas : la première requête est en général mal classée, voire bel et bien perdue ; et même lorsqu’elle est conservée jusqu’à la fin, – du moins selon la rumeur qui était parvenue aux oreilles de l’avocat –, on la lit à peine. » (p.147-148)
Chaque chapitre vient ainsi éclairer de nouveaux aspects de l’engrenage dans lequel le personnage est pris au piège, et plus on en apprend, moins les choses semblent avoir du sens. Je dois dire que ces discours sans fin ne m’ont pas passionnée, malgré l’humour noir qui en ressort. L’impression de lourdeur à la lecture du texte venait peut-être aussi d’une autre caractéristique du style de Kafka : sa tendance à la juxtaposition et aux phrases assez longues.
Le dernier chapitre m’a en revanche beaucoup plu. La fin détonne par son caractère très visuel, cinématographique, et la fatalité particulière qui plane sur le texte. J’aurais peut-être souhaité que cette composante visuelle soit plus présente dans le reste du texte – même si elle l’est, assurément ; je pense en particulier aux immeubles délabrés, aux cages d’escaliers étroites, aux couloirs privés d’air et de lumière que K. se voit obligé de parcourir – architecture étouffante et tortueuse bien à l’image du procès. Mais le dernier chapitre fait ressortir aussi, par son caractère saillant et sa chute, le « défaut » de l’œuvre : son inachèvement (évidemment involontaire), qui ne réside pas dans l’absence de point final à l’histoire, mais plutôt dans les trous laissés dans ses parties internes, dus en partie au procédé particulier d’écriture de Kafka pour ce roman… et qui laissent à la fin un goût d’inachevé.
Beaucoup d’efforts et de temps consacrés à cette lecture, pour finalement n’en ressortir qu’à moitié satisfaite… D’un côté, j’ai été sensible à la richesse que recèle cette œuvre, à sa manière d’articuler le rationnel et l’absurde, et à tout ce qu’elle offre de matière à penser et à interpréter. Mais de l’autre, je regrette que l’apparente sècheresse du texte ait représenté une barrière pour moi. Je crois qu’il s’agit du type d’œuvres littéraires qu’il faut lire deux fois – ou même soumettre à une analyse – pour pouvoir véritablement les apprécier et en saisir tous les enjeux. Je retenterais sûrement l’aventure un jour, mais ce sera probablement dans la version française, pour ne pas rester coincée au milieu d'un dédale de phrases.
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linsaad · 2 years ago
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"Le baiser n'est pas seulement la technique de l'amour, ni le substitut cinématographique du rapport sexuel interdit par la censure : c'est le symbole triomphant du rôle du visage et de l'âme dans l'amour du XXe siècle. Le baiser fait corps avec le l'érotisme du visage, à la fois inconnu dans l'Antiquité et encore inconnu dans certaines civilisations. Le baiser n'est pas seulement la découverte d'une nouvelle volupté tactile. Il fait revivre des mythes inconscients qui identifient le souffle de la bouche à l'âme ; il symbolise ainsi une communication ou symbiose des âmes. [...] C'est l'expression profonde d'un amour complexe qui érotise l'âme et mystifie le corps."
Edgar Morin
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drchristophedelongsblog · 5 days ago
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Troubles de la marche et de la vision : un duo qui peut déstabiliser
On sait tous que la vision joue un rôle essentiel dans notre mobilité. Mais saviez-vous que les problèmes de vision peuvent aussi engendrer des difficultés à marcher ? Explorons ce lien étroit entre la vue et la marche.
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Pourquoi la vision influence-t-elle notre marche ?
Notre cerveau utilise les informations visuelles pour ajuster en permanence notre posture et nos mouvements. Lorsque la vision est altérée, ces informations sont moins précises, ce qui peut entraîner :
Des difficultés à estimer les distances: Les obstacles peuvent être sous-estimés, augmentant le risque de trébucher ou de tomber.
Une perception déformée de l'espace: Les escaliers, les trottoirs ou les changements de niveau peuvent sembler plus hauts ou plus bas qu'ils ne le sont en réalité.
Des problèmes d'orientation: Il peut être difficile de se repérer dans un environnement inconnu ou mal éclairé.
Les conséquences des troubles de la vision sur la marche
Les troubles de la vision peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie quotidienne :
Augmentation du risque de chutes: Les personnes ayant des problèmes de vision sont plus susceptibles de tomber, notamment chez elles.
Réduction de l'autonomie: La peur de tomber peut limiter les activités et réduire la confiance en soi.
Isolement social: Les difficultés à se déplacer peuvent entraîner un retrait social.
Quels types de troubles de la vision peuvent affecter la marche ?
La vision floue: Une acuité visuelle réduite rend difficile la perception des détails et des contrastes.
La vision double: La perception de deux images au lieu d'une peut désorienter et rendre la marche instable.
Les champs visuels réduits: Une perte de vision périphérique limite le champ de vision et augmente le risque de collisions.
Comment améliorer la mobilité en cas de troubles de la vision ?
Consulter un ophtalmologue: Un bilan visuel régulier est essentiel pour détecter et corriger les problèmes de vision.
Porter des lunettes ou des lentilles adaptées: Une bonne correction visuelle peut améliorer considérablement la qualité de vie.
Utiliser des aides visuelles: Une loupe, une lampe de poche ou des verres grossissants peuvent faciliter certaines tâches.
Adapter son environnement: Un bon éclairage, des contrastes marqués et des rampes d'accès peuvent rendre l'environnement plus sûr.
En conclusion, les troubles de la vision peuvent avoir un impact significatif sur la marche et l'équilibre. Il est donc important de consulter un professionnel de la santé pour trouver les solutions adaptées à chaque situation.
Aller plus loin
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clubvideotapes · 11 days ago
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Toute œuvre de fiction contient une part de vérité.
⚠️⚠️⚠️ Attention, spoilers ⚠️⚠️⚠️
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Dans la série Mr. Robot, le personnage Elliot souffre d'un trouble dissociatif de l'identité (TDI), similaire à la situation de cette dame (vidéo ci-dessus) qui a été abusée par son père (sauf que là ce n'est pas une fiction, malheureusement). Au fil des saisons, Elliot ne se souvient à aucun moment de ces événements traumatisants, jusqu'à ce qu'un déclic survienne. Cette série qui est intéressante, et riche en émotions aux multiples interprétations, mérite d'être analysée avec attention, bien que peu de personnes en saisissent pleinement les subtilités. Son père est décédé, mais il continue à le percevoir. Cela s'explique par le fait qu'il fait partie d'une personnalité multiple qu'il héberge en lui. Quant à l'oubli de cette femme qui est sa sœur, cela résulte de la domination de ses différentes personnalités, reléguant ainsi Elliot dans l'oubli (ces personnalités multiples sont en quelque sorte une protection qui sont survenus lors des abus dans son enfance). C'est une série complexe qu'il est crucial d'écouter attentivement pour en saisir toute la portée.
Nous observons un thème et une situation similaires dans le film Fight Club.
Le personnage principal se bat contre lui-même...
Il n'existe qu'un seul personnage.
Et non deux...
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"Dans un total oubli de moi-même, envahi par la nuit, le silence et la plénitude, j'avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c'était cela la liberté."
« Kevin et ses 23 identités »
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Le film suit Kevin Wendell Crumb qui souffre d'un trouble dissociatif de l'identité. Il échange régulièrement avec sa psychiatre dévouée, le docteur Fletcher, qui a déjà pu distinguer vingt-trois personnalités différentes s'exprimer à tour de rôle durant leurs conversations. Selon Fletcher, Kevin aurait subi des maltraitances et des humiliations au cours de son histoire et une 24ème personnalité, plus sombre et plus menaçante que toutes les autres, nommée "la bête", demeure encore enfouie. Le docteur Fletcher met en exergue le fait que son patient s'est forgé ces nombreuses personnalités différentes dans un besoin existentiel de se protéger des autres. La situation se complique lorsque Kevin enlève trois jeunes filles.
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Il est étonnant de constater qu'une des victimes de Kevin a également été victime d'inceste... L'une des personnalités de Kevin suscite de l'empathie et de la compassion, car elle est capable de percevoir la souffrance de sa victime.
- Une identité chez un individu qui souffre d’un trouble dissociatif de l’identité va avoir trop de cholestérol, une seule. On a vu des cas où une identité était allergique aux piqûres de guêpes. Pas les autres.
- Y a-t-il des moments où deux identités peuvent coexister chez une personne ?
- Oui, il arrive parfois que deux identités s’octroient le devant la scène ou la lumière ou la conscience. Et cela simultanément. Cela s’est produit avec une lycéenne au cours d’une séance. Elle écrivait de la main droite en même temps que de la gauche. Les écritures étaient différentes et ses notes simultanées portaient sur des sujets sans aucun rapport. La différence entre les identités peut s’avérer spectaculaire au même titre que peut l’être, la différence entre vous et moi et entre chaque personne assise dans cet amphithéâtre. Le QI et la force physique divergent en fonction de chaque identité. Si l’une des personnalités est un haltérophile russe, elle soulèvera trois fois le poids de son propre corps. Leurs capacités à être hyper-concentrés et à vivre des expériences à l’opposé les unes des autres est stupéfiante. Ces individus ont-ils, par leurs souffrances, décloisonné leur cerveau et accédé à tout son potentiel inexploité ? Ont-ils franchi la toute dernière porte qui donne accès à toutes les choses que nous appelons l’inconnu ? Et est-ce que notre sens de surnaturel ne nous vient pas de ces zones inexplorées ?
Split, Dr. Karen Fletcher et Inconnu.
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plaques-memoire · 13 days ago
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Plaque en hommage à : Louis Seigner
Type : Lieu de résidence, Lieu de décès
Adresse : 12 rue Pierre et Marie Curie, 75005 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Louis SEIGNER, 1903 - 1991, Comédien, Doyen de la Comédie Française, a vécu dans cette maison de 1936 jusqu'à sa mort
Quelques précisions : Louis Seigner (1903-1991) est un acteur français. Ayant étudié au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, il rejoint la Comédie-Française en 1939, et sera le doyen. Au cours de sa carrière, au théâtre comme au cinéma, il interprète volontiers des rôles de notable ou de bourgeois. Il fait ses adieux à la scène en 1974. Il meurt en 1991 dans l'incendie accidentel de son appartement.
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