#dans quel pays se trouve les
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lilias42 · 3 months ago
Note
Hellooooow ! Puisque tu m'a demander du SANG!!! Je me permet de t'en demander aussi !!🔥🔥🔥. Je voudrais ton opinion sur la 7, 8 9 , 22 et ( pour le lol) la 2 !!! Merci beaucoup 😊!
Salut ! Merci beaucoup les questions ! Et du SANG !!! Le peuple veut du SANG !!!
PS : j'ai mis la 2 en dernier vu que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris et vu le sujet, ça me gênait un peu alors, c'est en bas.
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7 - Quel personnage avez-vous commencé à détester non pas à cause du canon mais à cause de la façon dont le fandom réagit à leur égard ?
Question déjà répondu dans ce billet ! :D
8 - opinion commune des fans selon laquelle tout le monde a tort
👹 Pour commencer, le très classique "El-chan est une anti-héroïne / gentille légèrement borderline / la seule vraie gentille qui fait évoluer Fodlan dans le bon sens" et toutes les autres opinions qui vont avec telle que "CF est une route héroïque où on tue la méchante papesse et les gens n'avaient qu'à pas se défendre d'une invasion" et "l'histoire entre El-chan et Byleth est tellement ROMANTIQUE !!!". Je pense en avoir déjà bien assez radoté là-dessus mais, CF est une route de méchants qui ne s'assume pas et étant assez mal écrit car bon, quand on est conscient de ce qu'on fait (soit conquérir deux pays indépendant depuis 400 ans et finir un génocide d'une race n'ayant rien demandé en aidant une secte glauque de taupe maléfique), les moments qui se veulent tendre sont juste ultra cringe et dérangeant alors que c'est censé être des scènes mignonnes (scène du portrait, je te regarde) et avec une relation principale vraiment malaisante vu que bon, en version, dans leur soutien C, Byleth est censé roder dans le monastère avec une référence aux yobai / voleur de sous-vêtement. Voilà quoi. On a connu mieux comme top de l'écriture.
👹 Autre opinion commune de fans qui semblent un peu trop répandu dans ce fandom, c'est que la fanfiction n'est pas assez sérieuse et que c'est mieux de faire de la méta car c'est plus sérieux. Je pense à une certaine fic d'un type sur un bateau tape-à-l'oeil (oui, je cherche comment traduire un truc histoire de planquer les traces pour que la horde de stans ne trouvent pas ce billet, alors qu'on a pas vraiment de traduction de ce mot qui est un anglicisme) qui se prétend être une méta alors qu'elle fait encore plus de modification que dans un canon divergente en piquant des évènements des autres routes. J'ai l'impression que c'est pour donner un air important à un travail x pour dévaloriser les autres car, cette "méta" serait plus profonde, plus réfléchie qu'une "simple" fanfiction alors que c'est quelque chose qui peut être très travaillé et recherché, voir avec plus de liens avec le canon bien réalisé.
En plus, à mon avis, une méta s'exprime assez mal en fanfiction. On peut faire des études de personnages en fic, on est d'accord mais, je trouve que ça passe mieux dans un billet construit, avec des références claires au canon et avec des renvoies clairs et nets aux phrases / moment dont on parle et sur lesquels ont s'appuie pour construire notre raisonnement et opinion, ainsi qu'une structure plus proche d'une démonstration que d'un récit fictif. ça doit être mon côté très carré qui ressort mais bref, la méta ne laisse aucune place à ce qui est vraiment créatif. On peut s'appuyer dessus afin de mieux comprendre le canon et afin de voir si ne part pas complètement en live mais, la fanfiction est comme une adaptation, il faut forcément modifier le canon afin de l'adapter aux idées de l'auteur (comme je l'ai surement déjà dit quelque part, un français et un américain n'auront surement pas la même vision de la monarchie ou de la féodalité ou ne feront pas agir des personnages de la même manière). Je ne comprends donc pas la raison pour lesquels certains dans le fandom préfère clamer faire de la méta plutôt qu'une fanfiction.
👹 Sinon, je dirais que Lambert est un personnage positif et un bon roi avec une présomption de bien faire / innocence alors que le gars a tout fait n'importe comment dans ce qu'on en voie de lui, que ce soit dans FE3H ou FEW3H dans ce que j'ai vu. J'en parle dans la réponse de recurringdragon alors, je renvoie à cet billet.
9 - La pire partie du canon
Bon, on va pas revenir sur CF, je radote déjà suffisamment alors, on va plutôt dire l'histoire de Patricia.
Aux noms des Dieux, par où commencer dans ce bazar ?
Bon, déjà, son histoire n'a vraiment aucun sens et je ne voie pas vraiment comment bien l'intégrer à l'univers et comment la mettre en place à part en disant que Lambert a une chance sans nom tout du long de son règne, puis a épuisé sa jauge de chance à Duscur. Car bon, si on tente de résumer :
Anselma a rencontré Ionius à un moment X (pas à Garreg Mach vu que Delagarde est la première membre de la famille impériale à étudier au monastère depuis des générations)
Anselma a eu Delagarde avec lui et c'est l'avant-avant-dernier enfant d'Ionius qui avait déjà eu huit autres gosses avec d'autres femmes puis en aura encore deux autres avec d'autres concubines (ce qui doit signifier qu'ils ont une grosse différence d'âge et bonjour le harem, comment tuer le romantisme de la petite histoire à l'eau de rose de Delagarde à la Tour de la Déesse)
pour une raison inconnu, Hubert, le fils unique des Vestra de 6 ans, devient le valet personnel de Delagarde quand elle a 4 ans (pourquoi pas de son frère / soeur ainé, on sait pas, le jeu non plus, la fratrie impériale est implanté dans l'histoire avec les pieds) et on ne sait pas si Anselma fait encore partie du tableau à ce moment-là car aucun des deux n'en parle
à un autre moment X, Anselma doit fuir Embarr car elle a été prise dans un complot au sein du harem. Elle trouve refuge dans le Royaume grâce à la vraie Cornélia qui l'aide
elle rencontre Lambert vu que vraie!Cornélia travaille pour lui à ce moment-là et après un certain temps, ils se marient ensemble dans le plus grand secret (donc, surement de manière morganatique, elle n'est pas reine) et prend le nom de Patricia pour ne pas se faire choper. On sait juste que c'est avant les 8 ans de Delagarde vu qu'elle rejoint sa mère dans le Royaume lors d'une nouvelle crise à Embarr quand Hubert a 10 ans vu qu'il a tenté de la rejoindre à cet âge, et qu'elle est dans la famille royale de Faerghus pendant longtemps vu que Dimitri la considère comme sa mère.
Pendant ce laps de temps, personne du saint-personne à part le cercle le plus intime du roi sait que Patricia = Anselma, la concubine impériale qui s'est barrée d'Embarr et du harem et le secret réussi à tenir jusqu'à après la mort de Lambert qui a emmené le secret dans la tombe.
à encore un autre moment X, vraie!Cornélia est remplacé par agarthan!Cornélia qui commence à manipuler Patricia et s'impose entre les deux époux et Lambert ne fait rien pour empêcher sa médecin (qu'il pourrait tout à fait renvoyer ou arrêter vu que c'est le roi) de le séparer de sa femme en s'imposant entre eux deux, ce qui veut surement dire qu'agarthan!Cornélia manipule aussi Lambert
A un autre autre moment X, Patricia sait qu'agarthan!Cornélia faisait des expériences tordues sur Hapi et en était triste mais, n'a rien fait pour l'aider (et dans sa situation, elle n'en avait surement pas les moyens, surtout avec Lambert qui gobe tout ce que lui raconte Cornélia, le mec sert vraiment à rien à part ficher les problèmes partout !)
Peut-être à peu près au même moment, c'est toujours pas clair, agarthan!Cornélia commence à comploter pour assassiner Lambert et à un moment, Patricia est dans le complot. Elle s'éloigne de Dimitri aussi vu qu'elle est dans sa bulle et triste (vu ce qu'elle s'est pris dans la tronche, tu m'étonnes !)
Le complot se concrétise lors du voyage à Duscur où agarthan!Cornélia, ses alliés à Kleiman et surement dans le reste du sud, et les agarthans assassinent Lambert et toute sa suite en manquant Dimitri. On sait juste que le carrosse de Patricia n'a pas été touché et qu'il n'y a aucune trace de sa présence sur les lieux de l'attaque
Dans le présent ! On a aucune idée d'où elle est, si elle est en vie, ce qu'elle a fait après Duscur, si Delagarde est au courant que sa mère était la femme du roi ou si elle en a quoi que ce soit à battre, ce que ça veut dire pour le Royaume, si elle peut réapparaitre, ce qui se passera... vu que seul Dimitri en a quelque chose à faire d'elle. Le tout avec PERSONNE DU SAINT-PERSONNE qui n'a jamais remarqué la relation entre elle et le roi ou qui soupçonne la moindre chose donc, elle a l'air d'avoir réussi à planquer sa présence dans le Royaume pendant 5 ans minimum vu qu'El y est allé à 8 ans et que la Tragédie a eu lieu 4 ans avant l'histoire soit quand Dimitri avait 13-14 ans, voir plus vu que personne ne parle de sa vie au harem vu que sa fille ne se souvient pas de l'époque avant son exil de la capitale (elle dit avant ça qu'elle "regrette que ce genre d'histoire ait pris fin après ma naissance." alors, est-ce que ça veut dire que Patricia a perdu sa faveur peu de temps après avoir accouché ? On sait pas, l'histoire veut pas trancher).
Et c'est sans parler de la lettre débile d'Anselma dans 3 nopes où elle demande de l'aide à un noble du sud pour les aider dans leur complot, alors qu'elle est censé être isolée du reste de la cour, personne ou presque ne connait son existence et encore moins sa relation avec le roi alors, qu'est-ce que ce type en aurait à battre de son appel à l'aide et meuf ! T'es censé être discrète !
Au nom des dieux, c'est un BORDEL SANS NOM ! Faut un tableau de détective pour arriver à suivre ! Et il faut sortir tous les supports des personnages pour naviguer entre les points de vue imparfaits, les biaisés et les mensonges de Delagarde la mytho et le support d'Hapi censé éclaircir sa situation ne fait que la compliqué encore plus !
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Sérieusement, aucune idée à part un miracle cosmique de la Déesse ou de Satan (c'est à dire la magie du scénario) pour expliquer comment personne dans le Royaume n'est flairé l'arnaque, découvert le pot aux roses, que Lambert (soit pas une foudre de guerre) ait réussi à cacher son existence à la première belle-famille quand il venait voir le petit-fils / leur neveu (vu que bon, c'est la famille de la reine officielle, ça ne doit pas être n'importe qui), s'assurer qu'aucune servante ne vende la mèche, que Dimitri ne lâche rien de trop suspect pour quelqu'un d'un peu méfiant qui se mettrait à fouiner pour comprendre les mots du petit et au cas où quelqu'un tournerait trop autour du jeune et seul prince (je sais, Dimitri nous dit qu'il ne savait pas que Delagarde était la fille de Patricia lors de son passage à Fhirdiad mais, il aurait pu le savoir après coup et vu que même son meilleur ami de l'époque Félix ne savait pas pour Patricia et sa relation avec le roi, il a dû vraiment bien tenir sa langue et caché tout ce pan de sa vie à ses amis [et s'il était au courant et l'a caché en connaissance de cause, t'es raiment un connard Lambert pour imposer à ton gosse de mentir en permanence à ses propres amis]), prier très fort pour que personne d'Adrestia n'aille la chercher, que personne dans la confidence finisse par trahir pour x ou y raison (car c'est un crétin et un roi incompétent qui ne pense qu'à lui).
Car bon, imaginons que Rodrigue en ait sa claque de Lambert et de ses conneries, il vend la mèche à la population de Fhirdiad et vu qu'il est quand même un duc très respecté (société d'honneur, quelqu'un considéré comme le "Bouclier de Faerghus" serait forcément un minimum écouté par respect envers sa parole), on le croit, c'est fini pour Lambert :
les gens vont juste exploser d'apprendre que le roi a une maitresse qui bouffe sans doute à leurs frais sans rien faire pour le Royaume car ce n'est pas la reine et qu'elle est recluse alors, elle peut difficilement faire quoi que ce soit pour eux donc, ils vont surement aller frapper à la porte à coup de marteau et faux pour demander une explication à Lambert
+ la famille de la première reine va surement leur donner un coup de main car, on remplace leur fille et que c'est quand même des privilèges à eux qui sont en jeu, avec le risque que Patricia donne un autre enfant à Lambert qui pourrait être un concurrent à Dimitri s'il a un emblème ou pire un emblème majeur
+ d'autres nobles qui sont en mode "Bordel ! C'est une concubine de l'empereur ! Il apprend qu'elle est ici, on est mort ! Rendez-lui tout de suite !" et se mêle à la révolte générale pour juste la renvoyer de l'autre côté de la frontière en s'excusant histoire d'éviter une guerre
+ quelqu'un, un juriste ou un curé, qui invalide le mariage si son union avec Ionius n'a jamais été défaite dans la précipitation et ajoute au bazar que le mariage est illégale car c'est de la bigamie
+ et si vraiment, Lambert a épuisé toute sa jauge de chance, les srengs profitent du bordel général dans le Royaume causé par le scandale pour lancer des raids sur Faerghus afin de récupérer un maximum de terres ou de butin
Autant dire que c'est pas avec Gustave et Rufus qu'il va aller bien loin.
Vraiment, cette partie du scénario est un véritable bazar sans nom qui ne sert qu'à lier Dimitri et Delagarde pour expliquer pourquoi il ne veut pas la défoncer à la fin de l'histoire d'AM, c'est sa demi-soeur et une amie d'enfance alors, il veut l'épargner car comme le dit Ashe "tuer un membre de sa famille... c'est mal" alors que c'est un des personnages qui a le plus de raison de vouloir sa peau dans tout le jeu. Heureusement qu'il y a des auteurs comme Ladyniniane qui sont vraiment motivé et arrive à faire de cette situation compliquée une excellente histoire avec Patricia / Anselma qui est un personnage attachant et tragique mais sinon, c'est une des pires parties du canon pour moi : il est inutilement compliqué et tordu, tout ça pour justifier que Dimitri ne veuille pas exploser Delagarde même une fois remis car, elle a littéralement ruiné sa vie et profiter du chaos de Duscur et dans le Royaume pour avancer ses pions, tout en reniant l'indépendance de son pays en voulant les coloniser à nouveau.
22 - votre partie préférée du canon que tout le monde ignore
Je ne sais pas si c'est une partie ignorée du canon mais, j'aime beaucoup toutes les possibilités qu'offre l'histoire du jeu car, même si son lore peut être très grand et riche, il est complètement mité et peu développé à part ce qui est un minimum nécessaire pour l'histoire. J'aime beaucoup utiliser ces trous pour les combler avec des OC, je trouve que ça permet de laisser libre court à sa créativité avec chacun qui fait ce qu'il veut comme il le souhaite et selon ses gouts et thèmes préférés (dans le respect des versions de chacun et en assumant que c'est de la fanon bien sûr), le tout en renouvelant les situations et les relations possibles en sortant des limitations du canon.
Par exemple et même si à force, je tire sur une ambulance déjà accidentée, je n'aime pas du tout la dynamique entre L*mbrigue en fic car je n'aime pas Lambert et même si on en fait un perso potable en fic, la dynamique tourne souvent en rond avec Rodrigue qui se languit en silence et Lambert qui le remarque à peine, soit ils ne peuvent pas être ensemble officiellement et sont amants avec ou sans le consentement des silhouettes qui leur sert de ventre à bébé Dimitri / Félix et Glenn. Avoir un vrai OC construit pour jouer le rôle de leur femme permet d'avoir d'autres dynamiques et d'explorer les possibilités de leur couple, que ce soit pour montrer l'influence toxique de Lambert qui est juste un vampire et donc un couple qui ne fonctionne pas, soit pour en faire un couple sain et équilibré qui s'aime sincèrement pour Rodrigue car cet homme mérite d'être heureux !
Autre exemple, j'aime beaucoup la partie de la Guerre des Héros / Antiquité de Fodlan, notamment car je peux imaginer ce que je veux vu qu'il y a assez peu d'information dessus (qui peuvent même être contradictoire entre elles) et mettre des personnages comme je les aime avec des histoires que je trouve cool dans un univers que j'aime beaucoup avec mes Braves (je vais arriver à m'y remettre pour le billet de Pyrkaïa, je vais y arriver ! Même si son billet fait déjà 50 pages de Word et j'en suis qu'à son enfance / adolescence... oui je sais...). On nous dit que les Braves étaient très appréciés de leur peuple et vu comme des héros puis, ils ont pété une durite et rejoint le camp du mal ? Ok, il y a en fait deux générations, celle des parents qui étaient de très puissants héros bienveillants ayant tout donné pour leur peuple, et celle des enfants tombés dans la spirale de la vengeance quand ils ont été assassinés qui prévoie de tuer Seiros et les autres puis Némésis car ils sont responsables de la mort de leur parents, et je peux broder dessus.
Ce serait un peu ça ma partie préférée du canon que tout le monde ignore : l'antiquité de l'histoire qui permet d'avoir énormément de possibilité, et les zones d'ombres qui permettent de glisser facilement des OC attachants qui agrandissent les possibilités d'histoires !
2 - un argument convaincant pour expliquer pourquoi votre favori ne serait jamais en haut ou en bas
Vu que mes deux personnages favoris sont Rodrigue et Félix, on va partir sur Rodrigue vu qu'il n'est pas ultra populaire et je voie deux manières d'interpréter la question donc, je vais me pencher sur ma première manière d'interpréter la question avant de me rendre compte de l'autre sens (en espérant ne pas me tromper vu que ce serait vraiment gênant autant pour toi que pour moi) : pourquoi il ne sera pas le plus populaire ou le pire perso selon les fans.
Il ne sera jamais premier car il est un PNJ et devient jouable que dans un spin-off avec une écriture pourrie + subi les conséquences des narrateurs peu fiable de FE3H où ado!Félix en pleine crise d'adolescence le décrit comme le pire père du monde et est trop pris au pied de la lettre par le public.
Mais il ne sera pas non plus le pire des personnages car il reste très sympathique quand on ne s'aveugle pas à ses qualités en étant un homme bon, responsable, faisant tout pour tenir malgré les tragédies qu'il vit, très bon père qui fait autant qu'il peut pour maintenir sa famille en entier et un personnage très appréciable !
(Et pour la deuxième façon dont je comprend la question, c'est pourquoi le perso serait top / bottom au sens intime des termes et, on va dire que quand il est avec Félicia, les deux veulent surtout passer un bon moment ensemble et se font surtout des calins et ils s'embrassent tendres dans leur lit. Puis quand Félicia meurt, étant donné qu'il l'aime toujours même une fois son deuil fait, ne s'intéresse pas aux autres de cette manière, à d'autres choses à penser [comme élever ses fils et s'occuper de son fief] et histoire qu'on lui fiche la paix quand une autre grande famille veut nouer une alliance avec les Fraldarius chapeauté par une alliance matrimoniale, il fait officiellement voeu de fidélité à sa femme devant la Déesse. Comme ça, il est tranquille. Et désolé si ce n'est pas très détaillé mais, ce genre de question me gêne un peu, surtout quand je ne suis pas sûre du sens de la question)
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tche-rien · 3 months ago
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La Suède a donc confirmé le premier cas Européen du très très très méchant Mon(k)eypox en dehors d’Afrique. Mais aucun détail, hein, faut respecter la vie“privée”(de quoi d’ailleurs?), faut pas stigmatiser les infectés ! La farce se délecte de ce type de signature et d’amateurisme !!!!!. On saura simplement qu’il s’agit… d’une femme habitant à Stockholm… “contaminée lors d’un séjour dans un pays africain”.Tu m’en diras tant. (tu mendieras tant ?) Mais contaminée COMMENT ? Dans quel pays ? A quelles dates ? Quels sont ses symptômes ? Et en Suède, elle vit seule ? Elle est mariée ? Des enfants ? Elle est rentrée quand de voyage ? Elle est suédoise de souche ou d’origine un peu beaucoup africaine ? Combien de personnes ont eu des contacts avec elle, à Stockholm ? A t-elle pratiqué la sodomie-Saga-Africa lors d’un séjour touristique “feu dans la brousse attention les secousses” tous frais payés, ça va de soi, par Ikeo, son employeur ? Ou a t-elle simplement serré la main d’un sous/saoul-secrétaire d’état aussi local que faisandé lors d’un cocktail à l’ambassade de Suède ? Nade, que dalle, wallou, niente, nul, rien, zobi… Pourquoi ? La chérie est membre éminente de la secte LGBT ? Ou alors une gentille “réfugiée politique” qui vit grâce aux généreuses donations auxquelles se délectent les Suédois et qui dépense le pognon de ces Suédois en retournant “au pays” en vacances. Ça sent bien la canikulkul du cerveau tout çà ou celle du slip…S’il s’en trouve pour paniquer avec ça ????
Faut paniquer la foule, NON, FAUT PAS niquer la foule !
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claudehenrion · 3 months ago
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Un Président ? Mais pourquoi faire ?
Je ne vais pas, comme beaucoup de nos compatriotes, affirmer que notre Président n'aime pas la France. Outre que c'est une affirmation bien trop forte pour être portée sans précautions, je trouve que c'est vraiment trop paradoxal pour être ''envisageable'' : un homme dont toute la courte vie à tendu vers le but suprême du pouvoir éponyme doit être fou, s'il n'aime pas –en plus-- l'objet unique de sa quête existentielle ! Et pourtant...
Et pourtant, rien ou à peu près dans son comportement pendant son quinquennat et demi ne permet de trouver la moindre preuve d'un amour sincère pour ce nom qui recouvre tant de choses pour tant de monde... Quant aux français –qui furent longtemps les habitants de cette terre, parfois dite celte ou gauloise (ce qui revient au même), avant d'être peu à peu remplacés dans le rôle ''d'occupant référent'' par des masses innombrables venues d'ailleurs sous le prétexte de fuir des conditions de vie plus hostiles et moins amicales... mais n'ayant apparemment comme seul objectif que de recréer ici les horreurs qu'ils ont fui, là-bas-- c'est peu dire que de constater qu'il a du mal à les supporter. En ce qui les concerne, la tentation de voir en lui une hostilité déclarée est peu sujette à caution.
Il faut reconnaître à son avantage qu'il a toujours été clair dans ses objectifs et net dans ses intentions : sa patrie à lui (autant dire que le mot lui est étranger !), c'est un concept indéfini qu'il appelle ''Europe'' –mot-valise qui désigne autant de choses différentes et opposées que le nombre de locuteurs qui l'utilisent. La seule chose que leur soi-disant ''Europe'' n'est pas, c'est le beau concept dont ont rêvé ses Pères fondateurs, système d'idées auquel se raccrochent encore les gens de ma génération qui ont, comme moi, cru à un avenir plus beau, construit autour du joli mot ''Plus jamais ça''. Hélas, comme la presque totalité des mots de la langue française, ceux-là ont été malmenés, dévoyés, déformés et ne veulent, au mieux, plus rien dire (et au pire, c'est pire... si j'ose : ils signifient le contraire de ce qu'ils sont sensés signifier !).
Certains, depuis quelques mois, tirent de notre ou de leur expérience quotidienne une leçon pour le moins étrange et difficile à admettre –sauf si on s'y penche avec sérieux et avec le courage de ne plus suivre aveuglément tout ce qui vient de l'Elysée, de Matignon, du haut personnel politique et d'une écrasante majorité des prétendus ''journalistes'' (qui ne sont que des chambres d'enregistrement et d'amplification de la ''doxa'' la plus décervelante et -donc- la plus mortifère) : l'attachement puéril de notre président pour sa soi-disant Europe le conduirait, depuis sa première élection à la fonction suprême de l'Etat, à ce que toutes ses actions soient dans le seul but et avec la seule idée de démembrer la France en la rendant inexistante et ingouvernable, pour étendre la main-mise des européâtres sur cette partie, au moins, des terres qu'ils entendent soumettre à leur volonté perverse, normative, et assassine.
Dans ma fonction de ''blogueur'' (= ''citoyen qui écrit parce que les gens qui le lisent ont confiance en sa bonne foi''), je ne saurais cautionner cette lecture de notre histoire récente –ce que font, pourtant, beaucoup des gens que je fréquente. En revanche, je dois reconnaître que le contemporain et concitoyen que je suis --voyez avec quel soin j'écris ces deux mots sans la césure que je fais si souvent, lorsque je parle d'opposants à toute pensée ''ortho ou catho'' (en grec, ὀρθός / orthós, signifie droit, conforme, et καθος / kathos, général, universel)-- se pose de plus en plus souvent la question ''Et si c'était eux qui avaient raison ?''... et est de plus en plus souvent gêné par la réponse qu'il est bien obligé de se faire, devant les piètres performances à répétition de nos guides –qui ne sont que des ''Attila'' ou des ''Gengis Khan'' pour notre pauvre pays qu'ils laisseront ravagé et impossible à redresser...
La Cinquième République souffre de la forte personnalité de son fondateur, mais ''n'est pas De Gaulle qui veut''. Et, pire encore, ''qui ne le veut surtout pas'' ! Nos institutions ont été faites par (donc, sans doute, ''pour'') un homme de grande dimension et de grande expérience, adorant la France au point de lui sacrifier (en 1940) son propre futur dont il se fichait pas mal, qui avait un rêve pour notre destin commun, une culture à toute épreuve et une compréhension de l'Histoire, grande et petite, qui était une vision du maintien de la grandeur de notre gloire passée... Elles étaient évidemment infiniment trop grandes pour tous ses successeurs qui se sont contentés de cocher, vite fait, une petite case ici où là, et ont passé leur temps à faire des concessions injustifiables et indésirées à la mode, au temps qui passe, à l'actualité et aux idées perverses venues d'une gauche qui n'a jamais rien compris aux vrais problèmes posés... N'importe quoi, à condition que ce soit éphémère –et, de préférence, faux, con, et mauvais pour tout le monde (donc ''de Gauche''?).
Doutez-vous ? Alors passons rapidement en revue la dernière séquence, celle qui nous précipite dans le néant à une vitesse uniformément accélérée. En vue des élections européennes (date connue et im-bougeable), il fallait taper dans la caisse pour en vider un à un tous les tiroirs, à mauvais escient. On creuse ainsi la dette tout en multipliant les déficits : l'argent est jeté par les fenêtres, les dons non provisionnés, les cadeaux non-solvables (et inutiles, tous) à l'Ukraine, les menaces infantiles et irresponsables à Poutine, le jeu malsain entre l'Algérie et le Maroc (pour notre ennemi déclaré, contre notre meilleur allié), et en recrutant 2 fois plus de ''ponctionnaires'' qu'il ne s'était engagé à en supprimer, le président-enfant finit la séquence actuelle en tergiversant, devant un pays exsangue, en convoquant Bayrou, Cazeneuve, Bertrand, Beaudey et –dernière trouvaille-- Barnier –celui dont la seule chose qu'on avait à en dire était ''il est aussi con qu'il est beau, et il est vraiment très beau'' –ce dernier critère le différenciant évidemment de tous les autres. Le soi-disant ''maître des horloges'' n'est plus maître de rien du tout, et cette fin de séquence ressemble à s'y méprendre à une fin... pour le plaisir d'en finir.
Pour boucler la boucle avec le premier paragraphe de cet ''édito'', je vais dire que, à ce soir, si je n'ose pas (encore) écrire, en tant qu'éditorialiste, que notre président n'aime pas la France, je suis obligé de reconnaître, en tant que citoyen, que s'il l'aime, ce serait d'une manière qui ne lui laisse aucune chance de survie. C'est quand, la prochaine ''présidentielle'' imprévue ?
H-Cl.
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a-room-of-my-own · 1 year ago
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Si tu penses que ça va te ramener des problèmes ne poste pas ça mais j'ai vu tellement d'arguments absolument débiles sur la polémique de l'abaya à l'école c'est inimaginable. Quelqu'un sur Tumblr a même dit que bizarrement on interdirait jamais les petit gilets cache cœur et cardigan typique lors des baptêmes (alors qu'en plus ce serait plutôt la communion ou la confirmation mais bon) des petites filles, qu'on m'arrache les yeux du coup, ce serait pareil. Alors à mon sens la priorité ne devrait pas être celle ci maintenant c'est un sujet que chaque établissement rencontre et c'est pas plus mal qu'une mise au clair ait été faite parce que dans les faits c'est un accoutrement utilisé par les élèves pour jouer sur les flou de la laïcité car ça ne s'arrête jamais là en fait, et pour les non musulmanes c'est un outil de défiance tout simplement. J'ai pas lu la circulaire mais j'espère qu'une mention djelaba a été faite parce que ça aussi ça peut poser problème chez les garçons. Normalement je pars du principe que tant que la tenue est décente (ne faisons pas semblant de ne pas comprendre) et pratique pour travailler alors tout va bien maintenant c'est effectivement un élément disruptif dans les établissements donc oui le ministre s'en occupe comme ses administrés à tous les niveaux l'attendaient à un moment de toute façon même si ce n'est pas l'opinion de tous les profs et chefs et qu'en plus tout le monde a de plus gros chats à fouetter
Oh écoute moi je trouve qu’ils font tout simplement chier avec leurs bigoterie, ils m’emmerdent. Encore que des jeunes soient suffisamment stupides pour se faire embrigader par des extrémistes bon, passons, mais je crois que le pire c’est les politiciens tous plus cons les uns que les autres qui veulent faire semblant de ne pas voir que c’est quasiment un Label Rouge des Frères Musulmans.
De toutes façons j’ai une incompréhension totale en ce qui concerne tout ça. N’importe qui avec une paire d’yeux peut voir que le monde musulman crève de cet extrémisme. C’est facile d’accuser l’Occident de tous les maux et dieu sait qu’il est responsable d’un certain nombre, mais si tu prends rien que le Maghreb - dont est originaire la majeure partie des populations musulmanes en France - et depuis les années 90 le constat est sans appel.
On a des gens dont les parents ont fui le sous développement, les écoles arabisées (une politique d’état en Algérie où ensuite les élites scolarisent leurs enfants en lycée français), la discrimination institutionnelle (en vrai cette fois), la loi religieuse… pour essayer d’imposer tout ça dans leur pays d’accueil. Mais quel est le projet au bout d’un moment de fuir quelque chose pour le refaire ailleurs?
Sans parler du fait que cette mentalité empêche l’intégration dans tous les pays dans lesquelles les diasporas s’installent. On a des tensions absolument partout, ce n’est pas du tout spécifique à la France, ni même à l’Occident. Donc à un moment donné je sais pas mais faudrait peut-être s’asseoir et réfléchir à la pertinence de toujours vouloir enfoncer sa religion dans la gorge du voisin.
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alexisgeorge24 · 10 months ago
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15 janvier:
Arrivé à 03h00 à Los Antiguos, je finis ma nuit en posant mon matelas dans la gare routière. À 07h00 je repars à pied vers le poste frontière argentin à 3 km. 3km plus loin je traverse le poste chilien et 9km plus tard, toujours à pied, j'arrive au village de Chile Chico. 15km sur de la route avec aucune voiture voulant me dépanner, super. Si je suis ici c'est pour aller à El Chalten de manière un peu original, à savoir en traversant le Parque Nacional Patagonia (100km, 3 jours) pour rejoindre Cochrane, puis bus jusqu'à Villa O'Higgins (la toute fin de la Caretera Austral, prolongation de la Panamerica qui commence en Alaska), puis bateau, puis 60km à pied jusqu'à destination. La partie la plus incertaine étant d'aller au parc depuis là où je me trouve. Pas de navette et personne pour partager un taxi 4x4 avec moi, je décide de camper au village et de tenter ma chance en stop le lendemain. Étant à la capitale de la cerise du pays, j'y challenge mon appareil digestif avec 1/2 kg. Explosion de saveur dans la bouche, ça faisait depuis le Pérou que je n'avais pas manger d'excellent fruit.
Bilan: 15km
16 janvier:
Je me positionne après la bifurcation vers le parc et lève le pouce aux quelques 30 voitures (surtout des pick-up) qui passeront en 3 heures. Tous me font signe qu'ils ne vont pas très loin; ce dont je ne doute pas du tout... Tant pis, ça me laisse l'occasion de méditer sur la lenteur du temps qui s'écoule, notre place dans le cosmos, la polarisation de nos sociétés, observer les fourmis, piafs, nuages, feuilles... bref, je me fais très profondement chier. Je ne sais plus quel philosophe a dit que tous les malheurs du monde viennent du fait qu'on est pas foutut de rester assis dans une piece sans rien faire. Dans ce cas je vais probablement provoquer une 3e guerre mondiale. J'abandonne le stop et achète, vaincu, un billet de bus vers Cochrane pour le lendemain, le village que je devais rejoindre en 3 jours de marche. L'après midi je me balade sur les bords du Lac General Carrera (2 fois la taille du lac Leman) et monte quelques collines de roche. Le soir je me reprends 1/2 kg de cerises, plus un ananas. Mon bide ne sera pas content le lendemain.
17 janvier:
Le trajet en bus durera 6 heures pour faire 180km, mais la Caretera Austral qui slalome dans les Andes patagoniennes me fait apprécier chaque virage. Je me dis que je peux envisager revenir ici lors de ma remontée vers Lima pour repartir vers le Nord en empruntant cette voie. Arrivé à Cochrane je prends mon billets de bus pour Villa O'Higgins, le prochain étant dans 3 jours. Très bien, je pars direct pour faire une boucle qui s'étalera sur 3 jours précisément dans le Parc Nacional Patagonia. Je ferai la partie sud de ce que je comptais initialement faire. J'entre dans le parc en contournant l'entrée et au sautant une barrière pour ne pas payer (oui j'en suis fière) et je monte vers mon 1er bivouac au bord de la Laguna El Cangrejo. Je suis absolument tout seul, il fait gris mais les rayons du soleil transpersent au loin les nuages, il pleut un peu, les oiseaux se parlent (sans se comprendre j'imagine) et je me sens bien.
Bilan: 12km, 900m d+
18 janvier:
Nuit glaciale, tout est gelé dehors et la tente est en carton. Le lac entier fume et avec le soleil qui vient tout juste de se montrer en contre jour derrière les sommets, le réveil est magique. Je monte à un col à travers une forêt, longe un plateau et me retrouve en haut de la vallée Chacabuco. Avec la hauteur je peux apercevoir plusieurs lacs verts, bleus, turquoises, noirs en terrasse sur le flanc de la montagne, je croise un groupe de guanacos (les 1ers de mon séjour), les sommets au loin sont enneigés, les nuages permettent un jeu de lumière, et je passe pas mal de temps à filmer et photographier les paysages. La marche est longue et j'arrive en fin d'après-midi à mon bivouac au bord du lac Cochrane. Il fait très beau, l'eau est cristalline turquoise, des plages bordent le lac, et je m'y baigne avec plaisir. L'eau n'est pas glaciale, peut-être 12°. En m'appretant à faire à manger je constate que la hance de ma popote est cassée et que ma bonbonne de gaz ne se vis pas au réchaud... par chance il y a un foyer pour faire du feu à 20m de mon bivouac. Je fais donc mon tout 1er feu de bois, et c'est un succès ! Par contre je dois jongler avec 2 branches pour manipuler ma popote qui n'a pas de hance.
Bilan: 31km, 600m d+
19 janvier:
La dernière partie de la boucle consiste à longer le lac Cochrane puis la rivière du même nom. Le sentier enchaîne montés et descentes avec autant de points de vue sur ces eaux parfois bleu claire, parfois turquoise, le tout dans une foret de pin dense. S'il n'y avait pas les sommets blancs au loin on pourrait oublier qu'on est en Patagonie. Arrivé au bout du sentier je fais les derniers 4km à bord d'une voiture qui s'arrête en me doublant sans que j'aie besoin de bouger un doigt, ni même le pouce. L'argentine me manque puisque je ne peux toujours pas me faire un restaurant arrivé au camping du village.
Bilan: 10km, 600m d+
20 janvier:
Le réveil est assez terrible puisque mes batteries de drone qui chargeaint dans les WC ont disparues. Sûrement volées étant donné que le chargeur lui est toujours là. Affolé je demande à qui je croise des informations, notamment au propriétaire, et je réalise que je dois y faire le deuil. Plus de souvenir aérien jusqu'à la fin du séjour. C'est dur émotionnellement mais je m'étais préparé à cette éventualité... Pour me consoler je me dis que je vais penetrer une zone avec beaucoup de vent où dans tous les cas je n'aurai pas sortie le drone. En plus je n'ai pas le temps de jouer à l'inspecteur Colombo; déjà je n'ai pas encore de "femme" pour alimenter ma réflexion mais surtout j'ai mon bus qui part pour Villa O'Higgins. La route sur la Caretera Austral est toujours sinueuse dans les vallées des Andes, on prend même un bateau pour traverser un lac et diversifier les panoramas. Arrivé à destination, soleil éclatant qui m'empêche de me reposer. Je grimpe alors au Mirador de la Bandera qui domine ce village marquant la fin de la Caretera Austral, mais aussi des lacs, sommets, glaciers, condors, etc etc, je commence à fatiguer à devoir décrire ces paysages qui sont tous uniques comme ils sont incroyables. Le soir, coucher de soleil au ciel sanglant et apero avec le couple de français que j'ai connu à Cochrane.
Bilan: 8km, 500m d+
21 janvier
La prochaine étape pour rejoindre El Chalten étant un bateau à travers le Lac O'Higgins pour le lendemain, j'ai donc le bonheur de me ballader dans cette région une journée de plus. Je vais donc jusqu'au Mirador Laguna El Toro et, OH MON DIEU, quelle surprise, un panoramas impressionnant... Sans m'en lasser, j'ai une vue sur le Lago Ciervo d'un côté et des glaciers de l'autre. De retour au village, c'est encore apero dans cet environnement au milieu des glaciers, des montagnes et de la forêt. S'ils devaient avoir un drapeau tricolore, il serait blanc, noir, vert.
Bilan: 19km, 500m d+
22 janvier:
La traversé du lac O'Higgins s'effectue dans un petit bateau pour 16 personnes. Le lac a plusieurs longues branches définissant les vallées entre les montagnes, ce qui fait penser à des fjords. Il fait beau mais si on reste à l'extérieur on se prend pas mal de flotte des vagues qui font danser le bateau comme dans un festival de techno. Arrivé à l'embarcadère du lieu-dit Candelario Mancilla, on sort administrativement du Chili en passant les frontières via la gendarmerie. 5km plus loin je laisse le groupe du bateau qui se dirige directement vers le poste frontière argentin, à 15km de marche. Moi je décide de faire une grosse boucle en passant par un autre bras du Lac O'Higgins d'où se jettent des glaciers. Arrivé au col donnant sur le point de vue attendu, j'ai une des plus belles de vue de mon séjour sur Terre. Lac bleu laiteux, mer de glace s'y jettant, chaîne de sommets couverts de gros glaciers en "rivière", ciel bleu, des condors. Je ne sais pas pourquoi les mots que je prononce en voyant tout ça ce sont des insultes. En longeant le lac, je me perds plusieurs fois à cause des sentiers faits par les vaches et des cartes sur les applications qui sont erronées. Mais la végétation n'est pas dense et lorsque je constate que j'ai totalement perdu le sentier, je fonce en ligne droite vers le bivouac que j'ai repéré sur la carte sans trop de difficultés. J'arrive à 21h15, le temps de poser la tente et de manger, il fait nuit.
Bilan: 31km, 1100m d+
23 janvier:
Dernière étape avant d'atteindre la destination tant attendue d'El Chalten. Je passe un col et me voilà en territoire géographique argentin. Points de vue incroyables sur la mer de glace mentionnée précédemment. Je longe une longue vallée à travers forêts, gués, cascades, lacs et me voilà au poste frontière argentin au bord du lac Disierto. Je longe ce lac qui borde le glacier du Cerro Vespignani et qui offre des vues inédites pour moi du fameux Fitz Roy. J'avais oublié à quel point il était impressionnant. Arrivé au bout du lac je prends une navette qui m'amène vers ce qui était dans ma mémoire le paradis, El Chalten. Vite je pose ma tente au camping et je fonce pour une bière avant de dîner au restaurant Ahonikenk, notre adresse préférée avec Jessica lorsque nous avions séjourné ici en 2020. Eh bien j'en suis très déçus... C'est cher, petite quantité (pour une référence argentine), et pas très savoureux... Je ne sais pas si c'est moi qui avait trop idéalisé le lieux, si ça s'est dégradé ou si je me suis habitué à bien mieux à travers l'Argentine. Il y a aussi énormément de monde, dont je m'étais complètement déshabitué.
Bilan: 28km, 800m d+
24 janvier:
Après une nuit partiellement réparatrice pour mes pieds, je me dis que ça serait pas mal de ne pas trop forcer les 2 prochains jours. Grasse matinée et chill au camping avant d'aller au Mirador del Condor qui offre une très belle vue sur le village, le Fitz Roy, le Cerro Torre et bien entendu, les condors qui font de la voltige au dessus de nos têtes. Le soir apero à la brasserie locale du coin (excellentes bières) et 2e tentative de restaurant, cette fois en suivant les conseils du Routard. Prix et quantité très correct mais la qualité n'est toujours pas là. Je pense qu'El Chalten est victime de son succès malheureusement. L'après midi le vent se lève et me fait craindre pour ma tente qui se tord dans tous les sens. Je la fixe et la tend comme je ne l'ai jamais fait, et elle tiendra la nuit.
25 janvier:
Repos forcé à cause de la météo. Je glande. Le camping est plein à craquer avec cette pluie et j'ai hâte de retrouver les sentiers. Pendant ma sieste, et après avoir (trop) regonflé mon matelas, celui-ci craque et 2 des 6 tubes fusionnent pour former un gros cylindre. Super, plus que 2 mois à dormir de travers sur cette bosse.
Bilan: 9km, 200m d+
26 janvier:
Je m'apprête à faire une chose pour la 1ere fois de ma vie: faire une rando pour la 2e fois de ma vie! Fitz Roy et Laguna del Torro sur 2 jours, presque le même itinéraire que celui fait avec Jessica en 2020. Je monte jusqu'au camping au pied du Fitz Roy pour y monter la tente et je continue jusqu'à la laguna de los tres. Je vois enfin de près cette aiguille gigantesque sans aucun nuage (pour la 1ere fois). En 2020 je pense que je ne réalisais pas assez à quel point ce sommet était impressionnant par sa forme et son manteau de glace. Pour rendre original cette balade j'essaie de monter au Cerro Madsen, à 600m d+ depuis le lac. Évidement je suis tout seul, pas de sentier visible hormis quelques cairns, c'est casse gueule, je dois monter par la crête, les rafales de vent avoisinent les 100km/h me forcant à me coucher tous les 100m, certaines portions doivent être escaladées, je me marie dans 6 mois, je n'ai toujours pas trouvé de photographe, je fais demi tour à 3/4 du sommet.
Sieste de retour à la tente et je fais une ballade au Mirador de Piedras Blancas, un glacier de pure glace (sans la moindre poussière) au milieu de la roche noir.
Bilan: 23km, 1400m d+
27 janvier:
Je rejoins la Laguna Torre par la Laguna Capri, toujours pour changer par rapport à 2020 où c'était via Laguna Madre et Hija. A part ce bonus c'est la même ballade. Même apothéose lorsqu'on appercoit ce glacier éclaté en icebergs à la rencontre avec le lac. Le vent me fait marcher de façon pas normal (au sens géométrique de terme, à savoir pas perpendiculaire au sol) et je me croirais dans un clip de Michael Jackson. De retour à El Chalten je passe une soirée confort.
Bilan: 25km, 400m d+
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une-touille-en-vadrouille · 2 years ago
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Mesdames et messieurs, comme je le disais donc ce matin : je suis à Sidney ! (C'est bon Dr Rathatton, tu peux venir me chercher, je suis laaaaaaa)
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Anecdote rigolote : j'étais sur le vol d'inauguration de la ligne Ho Chi Minh - Sydney de la compagnie aérienne que j'ai prise, donc on a eu le droit à des photographes, une peluche de kangourou de la taille de mon avant bras, une casquette (je n'ai pas pris tout ça, avec le sac c'est compliqué, mais l'ambiance était sympa !),... Bon, par contre, vu que c'était le vol le moins cher que j'aie pu trouver, pas d'oreiller/couverture, pas de repas inclus, même l'eau était payante :') le confort étant assez minimal, j'ai donc du dormir à peu près trois heures cette nuit !
D'un côté, c'est bien, ça a fait une légère transition entre le coût de la vie en Asie et celui en Australie : je multiplie littéralement par 5 à 10 le budget nourriture et logement. Pour vous donner un exemple, cette délicieuse glace était à... 7$ la boule. Et je dors ce soir dans un lit de dortoir, sans serviette incluse, pour la modique somme de ... 40$ (vs 3 ou 4 en Asie, 6 quand c'était vraiment cher). Ce qui est le moins cher que j'ai trouvé, "trou à rat et à puces de lit" (commentaires Google des deux auberges à 20€ la nuit trouvées sur internet) exclus.
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J'ai profité d'un tour gratuit pour faire 3h de balade dans la ville, où on a appris plein d'anecdotes sur l'histoire de Sydney et de l'Australie !
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Par exemple, on a appris que les animaux symboles du pays, c'est le kangourou (vous ne vous en seriez jamais douté) et l'émeu. Non, pas De Rathatton en PLS dans un fauteuil, un vrai émeu. Et pourquoi ? Parceque ces deux animaux ne peuvent pas reculer, c'est donc le symbole que l'Australie ira toujours de l'avant ! Notre guide nous glisse en passant que c'est aussi un des seuls pays où on dévore allégrement les animaux qui le représentent, et qu'ils ont même une pizza "coat of arms" moitié viande de l'un, moitié de l'autre ... Quelle idée.
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En tout cas, c'est assez marrant comme ville, on trouve côte à côte des bâtiment qui ont 120 ans et des buildings en acier et en verre, c'est assez original. Ils ont aussi un sens de l'humour tres British : on nous a montré une horloge qui remet en scène la décapitation de je ne sais quel roi, et dont la tête tombe donc toutes les heures. Miam.
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A la base, Sydney était constituée quasiment exclusivement de prisonniers, pour la grande majorité des voleurs. En lieu de sentence, on les condamnait à 7 ou 14 and d'exil/travail forcé en Australie, sans billet de retour. Enfin, techniquement, ils avaient le droit de rentrer une fois libre, mais entre payer son billet pour faire 9 mois de bateau, risquer d'y passer, et rentrer dans un pays miséreux, ou rester sur place et obtenir un commerce ou une ferme, le choix était vite fait. Du coup, la ville n'a pas super bien débuté : entre le niveau d'éthique de la population locale, les rixes incessantes avec les indigènes, le fait que la monnaie d'échange était le rhum et que 75% des gens étaient alcooliques, les autres étant corrompus, c'était un peu difficile ... Depuis, la monnaie en plastique presque indestructible et 100% recyclable (ils en font des bancs!) a été inventée, c'est quand même moins biaisé qu'une bouteille de rhum.
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Il y a une certaine rivalité entre Melbourne et Sydney (la fameuse histoire de la capitale Canberra, construire pile au milieu des deux villes parcequ'on n'arrivait pas à se décider), désormais plutôt amicale. Les deux villes se comparent notamment sur le plan de l'art, où Melbourne serait plus développée ; notre guide nous a amenés à une des expositions installée à Sydney qui fait fureur : 50 cages d'oiseaux désormais disparus du centre ville, alors qu'ils étaient autrefois tous sur l'endroit où la ville s'est construite, et les pépiements correspondant transmis par des hauts parleurs.
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Ils ont aussi leur propre version du bout du pied à frotter pour se porter chance : ici, c'est le museau du sanglier ! On met une petite pièce en don dans le fontaine devant (ils font pas mal ça, il y en avait une autre avec le chien préféré de la reine Victoria... Mais celle là parlait et aboyait pour remercier !), c'est donné à diverses associations en fonction de la fontaine.
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Bref, après ces trois heures de visites très intéressantes (mais j'ai mal aux pieeeeeds) ma glace dans l'estomac (ça me servira et de petit dej et de déjeuner, on mangera tôt ce soir mais je n'assume vraiment pas le burger à 25$ du centre ville !), je pars vers le jardin botanique qui est magnifique, où j'arrive à faire une heure de sieste sans me faire mouiller (je suis passée entre les averses !).
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J'ai par contre violemment pris la pluie au retour à l'auberge, bienvenue à Sydney \o/
Note : je retouche à une casserole pour la première fois depuis 3 mois, le kg de tomate a beau être à 7$, ça reste moins cher que de manger en extérieur !
Ps : Dr Rathatton, revieeeeeeeeeeens
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traces-ecrites · 2 years ago
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Voilà une bonne chose de faite. Cela faisait longtemps que j’en avais envie, je ne faisais que repousser chaque fois le moment. Cette fois, il était temps que je me décide. Qu’ai-je fait de si extraordinaire ? Je suis simplement allée chez la coiffeuse, pour me faire couper les cheveux. Je n’y vais pas très souvent d’ordinaire, environ 3 ou 4 fois par an.
Cela fait des années maintenant que je garde les cheveux courts, et même très courts. Cette fois, les voilà très, très, très courts. J’arrive à peine à les pincer entre deux doigts. Quand je passe ma main sur ma tête, c’est tout doux, comme du velours ; j’adore caresser mon crâne. Quand je passe devant un miroir ou une autre surface réfléchissante, je guette mon reflet, chose que je ne fais jamais d’habitude. Je cherche à vérifier si je me reconnais.
C’est bien moi, mes cheveux sont toujours aussi terriblement fins, mais j’ai l’impression que cela se voit moins ainsi. Ils sont moins gris que ce que j’aimerais ; ils continueront bien à blanchir. En tout cas, c’est bien moi, de la façon la plus naturelle possible, sans apprêt, sans artifices.
Ce que je ressens : légèreté, fierté, liberté. Je préfère mes cheveux courts depuis longtemps. Je me sens souvent admirative en voyant des femmes avec seulement quelques millimètres de cheveux, que ce soit à l’écran ou dans la vie réelle. Je trouve cela bien plus audacieux qu’une longue et ondulante chevelure. Pour un homme, des cheveux ras ne surprennent personne. Pour une femme, le crâne rasé s’apparente plutôt à une punition. Quelle injustice !
Avant d’aller à mon rendez-vous, j’ai recherché sur internet des images de femmes avec des cheveux ultra-courts. J’ai trouvé des photos sublimes. Et des articles qui parlaient d’actrices qui avaient « sacrifié » leurs cheveux pour un rôle. « Sacrifier » quel mot violent : elles se sont juste fait couper les cheveux ! Ces images ont conforté ma décision : c’est bien ce que je voulais.
J’avais déjà eu les cheveux très courts, et même pas de cheveux du tout. C’est l’effet secondaire le plus spectaculaire de la chimiothérapie. Voilà ce que j’avais écrit à l’époque, dans le journal de mon voyage au pays du cancer (1) :
« Ma première découverte, c’est que j’avais considérablement plus de cheveux que ce que j’imaginais. Quand je croyais en avoir fini, il y en avait encore et encore. Bien que très courts, bien que très fins, ils étaient innombrables ! Ma deuxième découverte, c’est que je me suis vue, moi, pour la première fois de ma vie. En tête à tête avec mon reflet dans le miroir, je vois qui je suis. Et ma troisième découverte est que ce que je vois dans le miroir ne me déplaît pas. »
On présente en général l’alopécie comme un traumatisme pour les femmes. Et bien, pas pour moi. Suis-je l’exception qui confirme la règle ? Et si on supprimait la règle, tout simplement ?
Après la chimio, j’avais laissé repousser mes cheveux. Ce fut long, très long, avant d’obtenir une touffe ridicule que je parvenais péniblement à attacher en une minuscule couette. J’ai tout coupé, court, très court : ouf, libération ! Ensuite, j’ai entretenu, ou plutôt mes coiffeuses ont entretenu ma coupe courte, la nuque rase, avec parfois des dessins, en mode « tribal ».
J’avais toujours les cheveux courts, mais peu à peu, un peu moins courts sur le dessus du crâne. Les possibilités de changement de coiffure sont limitées avec les cheveux courts. J’ai beaucoup joué dans un passé plus ancien avec les teintures : brun, roux, auburn, blond platine… Si j’étais plus jeune, j’aurais sûrement testé le bleu et le violet. Mais aujourd’hui, plus de couleur chimique pour moi, que du naturel.
J’aimais assez le contraste de ma précédente coupe : ras en lisière, plus long sur le dessus. Mais c’est trop exigeant, cela demande de l’entretien et me faire recouper les cheveux toutes les 3 ou 4 semaines, ce n’est pas pour moi. Il me fallait donc une solution radicale. J’étais prête !
J’ai pensé fugitivement à une solution encore plus radicale : me procurer une tondeuse et œuvrer moi-même. Je n’ai pas osé, pas encore. J’ai choisi de confier ma tête au rasoir de ma coiffeuse pour une coupe énergétique : profiter de l’occasion pour un soin plus en profondeur.
Je m’installe confortablement sur le siège, je ferme les yeux et je me laisse aller. Je sens les vibrations se propager dans ma tête, dans mon cou, dans mon dos. Pendant que les mains agiles s’agitent autour de ma tête, j’ai l’impression de me dépouiller. Deux larmes s’échappent de mes paupières, une de chaque côté. Ce n’est pas de la tristesse, c’est du soulagement.
Je sens comme un courant monter le long de ma colonne vertébrale. Mon dos, calé contre le dossier, a envie de se redresser. Je n’ose pas trop bouger, de crainte de déranger ma coiffeuse. Pourtant, imperceptiblement, mes vertèbres se décollent, j’ai l’impression de grandir, tout en gardant mes deux pieds posés bien à plat sur le sol. Je souris intérieurement en pensant que si je grandis trop, ma coiffeuse n’aura pas les bras assez longs, elle qui n’est pas très grande.
Quand tout est terminé, quand tous les débris de cheveux sont bien époussetés, je retarde un instant le moment d’ouvrir les yeux. Mes paupières s’ouvrent d’elles-mêmes et j’éclate de rire. Juste de la joie. J’embrasse ma coiffeuse. Dehors, c’est le printemps, le soleil brille, des oiseaux gazouillent dans les arbres un peu plus loin, des voix lointaines se font entendre. La vie est belle quand on lui sourit.
(1) C’est écrit, un livre que vous trouverez dans quelques rares bibliothèques, mais pas en librairie.
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preparedpublic · 2 years ago
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« Quant à la façon dont je suis arrivé ici, elle a été accidentée et rafraîchie de temps en temps par la saison. Sur la ligne droite des Ardennes en Suisse, voulant rejoindre, de Remiremont, la correspondance allemande à Wesserling, il m'a fallu passer les Vosges ; d'abord en diligence, puis à pied, aucune diligence ne pouvant plus circuler dans cinquante centimètres de neige en moyenne et par une tourmente signalée. » 
(Lettre d’Arthur Rimbaud à sa famille, Gênes, le 17 novembre 1878)
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À quel endroit Arthur Rimbaud a-t-il franchi les Vosges ? Combien de kilomètres a-t-il parcouru « par une tourmente signalée » ?
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La ligne ferrovière Mulhouse-Thann est ouverte en 1839. En 1863, la prolongation de Thann à Wesserling rapproche les voyageurs du col de Bussang, qui n’est plus qu’à 9 km. Ces deux communes situées sur le flanc alsacien des Vosges, deviennent allemandes après la guerre de 1870. Le col de Bussang devient un poste frontière et le restera jusqu'en 1918. 
Il se trouve dans la partie sud du tracé de la nouvelle frontière franco-allemande, issue du traité de paix de Francfort (10 mai 1871). Cette ligne plantée de 4056 bornes, valide la cession du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle à l’empire allemand. Elle descend le long du bassin lorrain, rejoint la crête des Vosges, qu'elle suit du nord au sud, traverse le Territoire de Belfort pour atteindre la Suisse. Le col de Bussang se situe à environ 50 km à vol d’oiseau de la Suisse, au niveau de la borne frontière n°3100.
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Dans le sens Vosges-Alsace, Rimbaud monte dans le train à Épinal pour en descendre à Remiremont, le terminus, à 35 kilomètres du col. La diligence le conduit à Bussang, en longeant la Moselle sur 31 km. C’est la dernière commune française avant la montée vers le col où cette rivière prend sa source. C’est donc là que Rimbaud entame très certainement son périple « dans 50 cm de neige en moyenne et par une tourmente signalée. » 
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Après 4 km de marche, il atteint la douane française, à l’entrée ouest du tunnel construit sous le col de Bussang. Sur la carte postale, le photographe est perché à son sommet. Les douaniers français sont au premier plan, leur guérite en rondins à droite. À la sortie du tunnel, du côté alsacien, Rimbaud passe le poste frontière allemand et montre ses papiers. Derrière les  gendarmes à casque à pointe, on aperçoit un poteau frontière allemand que Rimbaud n'a pas pu voir, ce modèle datant de 1889. Celui qu’il a pu voir est moins spectaculaire.
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Rimbaud entre dans une Alsace allemande. La guerre de 1870 a joué un rôle essentiel dans son parcours de poète, peut-être aussi dans sa décision de partir loin de son pays. Le poète qui a fréquenté la Commune, qui a écrit l’un des plus beaux poèmes de la langue française en hommage à un soldat mort en 1870, est le bref témoin d’une déchirure territoriale qui a coûté la vie à 200 000 hommes. En traversant les provinces perdues, il foule une terre étrangère, une utopie dérisoire, un lieu qui n’existe pas sinon dans le cerveau de l’empereur Guillaume Ier, du chancelier Bismarck et du général Moltke. 
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Encore 9 km de marche et Rimbaud atteint la « correspondance allemande à Wesserling ». Il aura donc marché 13 km. Le train quitte la vallée de Thann, atteint bientôt Mülhausen (Mulhouse). Il fait quelques pas dans cette ancienne république protestante longtemps rattachée à la Suisse, aperçoit le Klapperstein, figure grimaçante que les condamnés pour médisance devaient porter autour du cou. Il se réchauffe au café Moll, où il écoute parler un dialecte étrange. Par la vitrine, il contemple le triangle rare d'une jolie place des années 1820, encadrée d'arcades qui encerclent un jardin. Puis il monte dans le train pour Bâle. On le retrouvera bientôt à Chypre, puis en Abyssinie.
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shinra-makonoid · 3 months ago
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Sauf que je n'ai jamais dit nul part qu'il ne fallait pas s'inspirer des autres ? Tout ton argument repose sur une base complètement pétée. J'ai précisément dit qu'on pouvait s'inspirer d'autres médias, je l'ai dit et redit, c'est s'inspirer des autres. On est d'accord que c'est pas possible de créer de l'art sans pouvoir expérimenter d'autres choses de la vie ou d'autres arts. J'ai juste dit qu'il n'était pas nécessaire de lire des livres, ce qui est vrai.
J'ai fait du RP pendant plus de 10 ans. Ce ne sont pas des livres, ce ne sont pas des médias traditionnels, et c'est ça qui m'a formé en écriture, parce que j'ai écrit avec des gens. Après, pour LIRE tout court, je suis plutôt d'accord, il faut lire, comme pour toutes les langues pour les maîtriser il faut lire, et d'ailleurs on peut lire beaucoup de choses à travers le cinéma, les journaux, les magazines et les jeux vidéos par exemple. Après, juste lire fera pas de toi un bon écrivain, juste un bon lecteur. Pour savoir écrire, il faut... Enfin tu sais bien ce qu'il faut.
Peut-être bien qu'on peut s'améliorer en lisant des bouquins, mais ça n'est pas nécessaire pour être quelqu'un qui écrit bien, et la pratique de l'écriture est primordiale, c'est tout. Lire des livres n'est pas une condition absolument importante pour s'améliorer.
Ensuite je pourrai partir loin sur une critique des genres sur les bouquins mais bon on est pas là pour ça. Bien sûr qu'il y a des codes, mais ces codes sont liés à la culture du pays et à la langue spécifique du pays, ça s'étudie. Tu peux lire des centaines de polars sans jamais comprendre les mécanismes du genre. Je ne suis pas d'accord pour le fait de maîtriser les aspects narratifs non plus. Il faut plutôt étudier le livre, voir sa dynamique, son rythme, ça n'est pas de la lecture. Juste les lire, ça va pas t'aider, faut prendre un recul + le décortiquer etc, ça va bien au delà de la lecture. C'est étudier un livre/un genre, et tu n'es même pas obligée de les lire du coup. Tu peux aussi faire ça pour plusieurs médias, car beaucoup de parties de la narration sont communes. Donc on n'est non seulement pas dans la lecture mais on n'est pas forcément dans les bouquins non plus.
J'ai pas spécialement envie que tu lises ce que j'ai pu écrire non plus, encore une fois j'ai rien à prouver moi, j'en fais même pas mon métier, c'est juste une passion. Si j'ai pris mon expérience c'est parce que je voulais donner des données les plus "objectives possibles" pour étayer mon argumentaire, pas pour me vanter. Je trouve que y'a peu d'écrivains qui peuvent dire qu'ils ont eu des gens inconnus rererelire leurs écrits ou bien leur exprimer à quel point ils ont adoré etc. C'était peut-être un peu maladroit, j'ai fait avec ce que j'ai comme expérience, je vais pas m'inscrire en L1 littérature pour voir combien j'ai en moyenne pour ensuite venir te voir pour que tu valides mon expérience (pis en soit les notes en elle-même ça montre pas vraiment grand-chose non plus).
Moi je ne suis pas certain que tu aies une totale confiance en toi par rapport à ton écriture, comme l'autre qui a commencé à critiquer mon anglais. Vous êtes pareils. Une personne qui écrit bien n'a rien à prouver et ne se sent pas en danger d��s que quelqu'un d'autre affirme écrire bien. Qu'est-ce que ça peut te foutre que j'écrive bien en plus ? On s'en fout non ? Est-ce que si j'écrivais mal tout mon argumentaire changerait ? Non.
Bien sûr que ta position est élitiste, et tu n'arrives pas à la justifier sans faire des gros hommes de paille de mes arguments en fait.
Ma position n'est clairement pas anti intellectuelle ni individualiste (gros lolilol pour ça d'ailleurs), si tu avais eu la bonne foi d'essayer de la comprendre. Comme quoi parler 4 langages et lire des bouquins, ça n'aide pas à raisonner.
Et je lis pas mal maintenant, pas de narration cependant, je lis des trucs qui m'intéressent, récemment j'ai fini les Corps Vils de Grégoire Chamayou, gros pavé sur les expériences faites aux humains aux XVIII et XIX ème siècle en France et c'est d'ailleurs très bien écrit.
Comme je disais faut sortir de sa tour d'ivoire.
fascinating that when you tell people "you have to learn the rules to break them" when talking about drawing/painting etc everyone nods and agrees but the second you say "you have to read books if you want to write better" there's a horde of contrarians begging to be the wrongest people ever all of a sudden
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lilias42 · 3 months ago
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Allez c'est parti, du sang et de la violence avec :6, 7, 16 et 17 pour le fandom qui t'inspire le plus ou les fanfics :D
DU SANG POUR LA HOOORRRDE !!!!
En tout cas, merci beaucoup pour les questions ! :D Je vais surement me concentrer sur le fandom FE3H... heureusement qu'Aura est ignifugé, ça va être long pour bien m'expliquer et ça va saigner !
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6 - Quels sont les fans de navires les plus ennuyeux ?
Erratum, j'ai lu trop vite quand j'ai tapé ma réponse, j'ai cru que c'était les "navires les plus ennuyeux", pas les "fans de navires les plus ennuyeux"... oui, je sais, faut que j'arrête de lire trop vite mais, j'aime bien la construction de ma réponses alors, je garde (et j'avais envie de vider mon sac sur les ships depuis longtemps). J'explique aussi ce que je n'aime pas dans la manière dont les ships sont écrits dans le fandom en général alors, je laisse. Pour résumé, ceux que je trouve vraiment ennuyeux, c'est les fans d'Eldeleth et de Dorogrid mais, c'est surtout à cause des stans qui tentent de les imposer à tout le monde en hurlant que c'est les meilleurs couples du monde et les plus sains de l'univers en rabaissant les ships des autres (en particulier les m/m car "c'est des ships de fujoshi dégueulasse" là où leur navire f/f préférés sont parfait et parfaitement féministes) et en les objectivant à donf sinon, les gens ont l'air assez calme alors, pas trop de polémique avec les shippeurs en général.
👺 Bon, je pense que ça n'étonnera pas grand monde mais, l'Eldeleth n'est clairement pas ma tasse de thé, en particulier la manière dont ce ship est représenté dans le fandom. Pour moi, c'est tout sauf un ship mignon, tout doux comme un toudoudou, mielleux et sain comme on le voie souvent.
Non, c'est un ship très sombre, inégal, très toxique, souvent à sens unique et à condition avec Delagarde qui domine complètement Byleth qui doit s'écraser devant elle et est tellement dépendant.e affectivement d'elle qu'iel accepte de tout faire pour elle, même les pires horreurs en envahissant deux pays qui n'ont rien fait de mal, marcher sur sa dignité, se considérer comme une sorte de monstre à cause de son sang nabatéen et iel va tout faire pour s'en débarrasser, reniant sa propre nature et acceptant que Delagarde lui vole ses propres réalisations (comme ses victoires lors de la guerre, que ce soit contre l'Alliance, le Royaume ou les agarthans entre autre exemple).
Et de son côté, Delagarde ne verrait Byleth que comme un outil puissant et utile, à qui elle donne quelques gestes d'affection pour nourrir son amour pour elle tout en la laissant en manque car "Byleth n'en fait jamais assez (et que c'est un monstre nabatéen)" afin qu'iel en fasse de plus en plus pour elle, dont le sang nabatéen la dégoute, et surtout, un outil que Delagarde jettera dès qu'iel ne lui servira plus (et la tuera, ça fera des os nabatéen en plus et un.e nabatéen.ne vivant.e en moins).
Alors, la manière très saine, très mignonne dont le fandom représente leur "lesbian qwen trop libres et athées et qui n'ont besoin de personne en Harley Davidson !!!" (car M!Byleth n'existe quasi pas pour ce genre de ship + El qui n'a besoin d'aucun homme, mais bien sûr, chante beau merle, je vais te croire)... mouais, c'est pas pour moi, surtout que je trouve que le penchant toxique de ce ship pourrait être bien plus intéressant que le classique "je t'aime, faisons-nous des couronnes de fleurs ensembles en courant dans la prairie UwU" qui ne colle pas à leur couple.
👺 Ensuite, on a le F*rdbert mais lui, c'est plus particulier. Encore, j'adore leur deux niveaux de soutien et j'aurais laaaarrrgement préféré que la suite se concentre sur leur antagonisme et leurs opposition plutôt que partir dans des trucs à base de "qui est le meilleur entre le thé et le café ? (et pourquoi les mains d'Hubert sont tâchés de liquide rouge ? C'est du thé aussi ?)" mais bon, c'est péché pour CF d'avoir des situations moralement ambigüe donc bon... (et le Ferdie de cette route est un agarthan, c'est pas possible autrement, laissez moi dans mon déni !)
En fait, même si je déteste l'idée de couple romantique entre les deux personnages, je trouve que la dualité entre Ferdie et Hubert est très bonne et réussi vu qu'ils s'opposent en tout point : l'intègre et incorruptible / celui qui donne les pots-de-vins, le seigneur indépendant / le serviteur servile, celui voulant prendre soin de son peuple et apprendre à le faire / celui pour qui le peuple n'est qu'un outil pour la grandeur de son impératrice, celui qui questionne le pouvoir et s'y oppose / la carpette complète quoi que son impératrice fasse... même leur design est bien pensé pour cette opposition avec le très solaire Ferdie dont les cheveux font penser à des rayons de soleil Vs le très sombre uniforme de Waffen SS d'Hubert noir comme la nuit et à la peau vampirique. Là aussi, je pense qu'une opposition comme rivaux / ennemis jusqu'au bout aurait bien mieux marcher qu'un couple romantique et aurait pu faire des scènes bien plus fortes que juste "thé ou café ???" (ou alors en admettant la toxicité de la relation comme pour l'Eldeleth, un peu comme ce fanart), surtout visuellement où l'opposition entre les deux est très marqué (un peu dans l'esprit de ces fanarts, surtout le premier où ça aurait pu faire une chouette scène de combat)
👺 Ensuite, peut-être plus étonnant mais, je n'aime pas du tout le D*m*l*x... mais genre, vraiment pas. J'ai essayé, je lui ai donné plusieurs chances pour essayer de mieux comprendre et parce que les arts étaient beaux mais... non, ça ne me va pas (à part l'histoire de Dimootri à jamais dans nos coeurs). C'est pas tant dans le fait qu'ils se connaissent depuis des années et qu'ils ont été élevés ensemble, mon ship préféré du jeu est le Sylvix après tout mais, c'est un ensemble d'élément qui me gêne.
C'est dans la caractérisation des personnages que ça bloque. J'ai peut-être pas eu de chance mais, je tombais souvent sur un schéma où... comment dire ça, j'ai un peu peur de mal m'exprimer... j'étais rarement d'accord avec les rôles qu'on donnait aux personnages car, Félix se retrouvait à avoir un énorme syndrome de l'infirmière où il devait "réparer" Dimitri et Dimitri était souvent un personnage très instable qui avait besoin qu'on le répare (ou pire, est très possessif envers lui - en particulier pendant sa phase sanglier - avec Félix qui accepte que Dimitri veuille l'exclusivité de son attention et de son affection, tout en lui pardonnant tous ses gestes déplacés parce qu'il "l'aime" alors que c'était juste des agressions la plupart des cas, il se faisait bloquer et menacer par Dimitri de le tuer en utilisant le nom de Glenn en lui disant qu'il faisait tout ça pour son frère mort, voir même des menaces / agressions sexuels à base de baisers forcés, des morsures ou de vêtements tirés avec Félix qui s'en tire - soupir de soulagement - puis lui pardonne direct sans plus de dégâts sur sa santé mentale quand Dimitri lui dit "déso") et devenait plus ou moins dépendant émotionnellement de lui et inversement. D'accord, dans le jeu, c'est un élément de leur dynamique, Félix doit apprendre à accepter Dimitri tel qu'il est à présent et à ne plus dénigrer sa maladie mentale mais, ça va dans les deux sens. Félix apprend à accepter Dimitri et en face, Dimitri travaille sur lui pour ne plus prétendre tuer tout le monde pour Glenn et à ne plus être l'esclave des morts mais, ça se fait dans le cadre de l'histoire et du jeu.
Dans la plupart que j'ai lu (et s'il y a des fans de d*m*l*x dans la salle, n'hésitez pas à me contredire si je suis juste mal tombée car honnêtement, je voudrais comprendre ce ship), c'est Félix qui fait tout le travail de s'adoucir et de tirer Dimitri à bout de bras tout seul avec Dimitri qui ne progresse que parce qu'il y a Félix à côté, pas parce qu'il se rend compte qu'il ne peut pas continuer comme ça et en voulant aller mieux pour lui-même, et les deux deviennent co-dépendant affectivement l'un de l'autres (bon, ça arrive aussi dans le jeu où Félix perd sa raison de vivre et devient suicidaire en dehors d'AM à cause de la mort de Dimitri, pas parce qu'il a trahi son pays, sa famille, son fief, son devoir de seigneur... et si je peux comprendre sur CF qu'il finisse dans cet état, j'ai plus de mal sur VW et SS où la fin aurait pu être douce amère mais, il aurait trouvé la force de se relever pour son fief et aurait agi pour le protéger en s'alliant au plus fort, quitte à faire arriver les faerghiens après la bataille du grand pont). Il passe d'une dévotion malsaine à l'autre, et toutes les aspérités de Félix sont gommés pour ne laisser qu'un stéréotype de tsundere au masculin avec un sacré syndrome de l'infirmière, même quand c'est évident que leur lien est toxique.
En plus, on parle assez rarement du rapport de force inégal entre les deux et que techniquement, Félix doit obéir à Dimitri et que sa famille a beaucoup donné au Royaume et à la famille royale, dont le sang de ses membres. En fait, je préfère quand on explore leur relation comme une ancienne amitié qui a été brisé et qui est vraiment difficile à reconstruire suite à des évènements tragiques (et avec Dimitri qui va mieux parce qu'il le veut et pour tout le monde, pas parce qu'il ne veut pas perdre une seule personne qui aura l'entièreté de son affection), tout en prenant en compte la vassalité de Félix et avec Dimitri qui essaye de l'effacer car il veut être son ami et égal, pas son seigneur. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles je préfère le sylvix avec le fait qu'il y a un bien moins gros passif très agressif entre les deux, les deux personnages sont plus au même niveau sans personne qui domine vraiment l'autre, et les deux gardent leur caractère respectif avec moins souvent un syndrome de l'infirmière avec les deux qui doivent apprendre l'un de l'autre. Je trouve juste les relations plus équitables, même quand elles sont compliquées.
En fait, en général, 👺 je n'aime pas les ships Blaiddyd x Fraldarius à part pour les Braves (c'est même mon ship pour ma version des Braves mais, il y a un gros contexte pour que Simplex et Pertinax tombent amoureux et leur histoire n'est pas un long fleuve tranquille vu qu'ils ne peuvent pas être ensemble). C'est souvent les mêmes histoires qui se ressemblent un peu toutes "oh, je suis si amoureux de mon roi mais, il : option 1, ne me voie pas car il est amoureux d'une autre alors je me lamente en silence en le dévorant des yeux (ça c'est surtout le Lambrig*e) / option 2 : on s'aime et on s'envoie en l'air avec heureusement nos femmes qui servent de paravent et son totalement ok pour se faire tromper car ce sont des reines aroace avec une forte personnalité qui savent se battre mais qui fait tapisserie et n'a aucun problème avec le risque de perdre sa réputation si on la sait cocu jusqu'au cou (ça c'est Kyphon x Loog et Lambrig*e aussi)". Même si pour le coup, je dirais que les auteurs de la deuxième option ne se rendent pas compte du côté problématique de forcer une aroace à se marier et à avoir des rapports sexuels et des enfants avec un homme qu'elle n'aime pas juste parce qu'il le faut parce que scénario, encore plus en réduisant une femme décrite comme forte à "elle sait se battre et n'est qu'un ventre" mais, ce n'est pas très agréable.
Déjà, pour le Lambrig*e, Rodrigue mérite cent mille fois mieux que Lambert qui ne lui arrive pas au petit doigt de pied, laissez-le avoir un mariage heureux avec la personne qu'il aime, sa vie est bien assez ponctuée de tragédies comme ça (surtout que ça voudrait dire qu'il est amoureux du responsable de la mort de son fils là), et les histoires avec Kyphon et Loog se ressemblent un peu toutes. En plus, il y a une sorte d'avatavisme étrange avec l'idée que "tous les Fraldarius tombent amoureux / sont forcément fanatiquement fidèles aux Blaiddyd" sans plus d'explication à par "le DESTIN !!!" et honnêtement, je trouve ça d'un bien malsain vu que les Fraldarius (rarement les Blaiddyd qui eux ont le choix de qui ils peuvent aimer) - qui ont une position inférieure à celle de la famille royale et donc doivent déjà lui obéir de base - sont souvent "obligés" de tomber amoureux d'eux sans avoir le choix car c'est présenté comme une fatalité, et de deux cela renforce encore plus le déséquilibre de pouvoir entre les deux qui est déjà très fort.
Là aussi, c'est le manque d'aspérité qui me dérange et ne m'aide pas à aimer les ships car, c'est un peu mille et une nuance d'un verre d'eau. Même si tu la changes un peu à chaque fois de verre, ça reste de l'eau. Alors que ça pourrait être aussi très intéressant d'explorer d'autres types de relation et d'interactions. Pêle-mêle, on pourrait avoir un duc qui protège un.e petit.e prince.sse devenus souverains trop tôt, deux rivaux pour le pouvoir qui se tirent dans les pattes et complotent les uns contre les autres, un roi qui fait tout pour protéger la famille ducale après que leur chef de famille ait trouvé la mort lors de son service et s'en veut, une relation tendue au départ qui devient une amitié solide mais avec l'un qui remet toujours l'autre en question et s'oppose souvent à lui, des ennemis mortels avec un Fraldarius qui veut venger un parent que le roi / reine a utilisé comme bouclier humain, deux complices dans le crime, une famille ducale terrifiée lors de son service car ils savent qu'ils devront mourir à la place du roi et rongeant son frein en attendant l'occasion de renverser la situation, un duc voulant devenir roi à la place du roi et commence une révolte nobiliaire... bref, autre chose que le sempiternel "ô mon amour, laisse-moi mourir pour toi car, c'est si bon de mourir pour mon amour et rien à foutre de mes gosses et de mon fief qui ont besoin de moi 💘" et aussi prendre en compte que ce sont deux familles puissantes, les Fraldarius ne sont pas n'importe qui alors, le roi doit compter avec eux et faire gaffe à ne pas se les mettre à dos alors, voir les relations de pouvoir et les jeux d'influence entre les deux clans pourraient également être très intéressant.
👺 Et enfin, pour finir le sel des ships que je n'aime pas, on va faire Doro. Bon, on va faire ça clair, simple et rapide [craque les doigts] :
+ Ingrid : c'est du harcèlement avec Doro qui insiste pour sortir avec elle et jouer à la poupée vivante même après qu'Ingrid lui ait mis un énorme stop, et on continue avec le comportement d'harceleuse dans leur paralogue et même dans FEH, j'appelle tout de suite la police
+ Félix : Félix lui met des balles bien placés sur le fait qu'elle veut se rapprocher de lui uniquement parce qu'il est duc et riche (ce qui est le cas, elle assume complètement à plusieurs moments qu'elle veut épouser quelqu'un juste pour la thune et avoir une retraite dorée, voir le soutien avec Caspar) mais, ces critiques sont complètement invalidées par le soutien alors qu'elles sont parfaitement justifiées et Doro finit par l'avoir à l'usure, il accepte le thé car elle n'arrêtait pas de le harceler et de le gêner pendant son entrainement et afin d'avoir la paix. Là aussi, police direct.
+ Yuri : elle le pousse à le faire monter sur scène, veut le pousser à chanter devant les autres contre sa volonté alors qu'il ne veut pas à cause de son passif, et y arrive en jouant sur la corde sensible alors, même pas la peine d'y penser. En plus, étant donné que Doro ne pense qu'à sa pomme, je voie très mal Yuri accepté d'être avec elle alors qu'il se tue à tout faire pour aider les autres et son peuple alors, couple à la poubelle !
+ Byleth : n'est avec lui que parce que c'est l'archevêque - sa haine de l'Eglise disparait comme par magie pour le coup - ou nouveau roi de Fodlan et pour son couple avec f!Byleth, on va être honnête, c'est surtout pour ajouter un cliché de couple lesbien qui plait aux hommes hétéros (la lesbienne ultra active sexuellement et sexy en couple avec une autre lesbienne à grosse poitrine), y a quand même fallu attendre le DLC pour avoir d'autres couples romantiques m/m, là où les f/f étaient là dès le départ on rappelle. Faites plus de couples gay / lesbiens avec les personnages bisexuel du jeu en général et sans suivre une check-list des fantasmes de toujours la même cible, vous serez mignon IS.
+ Sylvain : c'est le pire côté de Sylvain dans ce soutien qui n'existe que parce que ce sont les deux dragueurs invétérés de Garreg Mach (alors que Sylvain n'aurait pas dû être misogyne mais misanthrope en général vu ce qu'il s'est pris dans les dents, et je mourrais sur cette colline !) et s'ils se marient, Sylvain se retrouve bien marié à une femme là que pour son nom de famille et sa position alors, pas une bonne fin pour lui et son arc. Pas police mais, poubelle direct.
+ Pétra : Pétra a 15 ans, n'a pas l'air d'avoir eu de relation amoureuse avant ça, est là en tant qu'otage politique très loin de son pays d'origine depuis qu'elle est enfant, n'a pas du tout les mêmes coutumes / cultures, et comprend / parle assez mal la langue au début du jeu et là, t'as Doro - 18 ans, grosse compréhension des rapports amoureux / sexuels et ayant déjà de l'expérience en la matière - qui débarque en lui proposant direct de la masser (red flag !) et de lui chanter une berceuse (GROS red flag !) tout en étant tout sucre tout miel avec elle et en la complimentant énormément sur son apparence (là aussi, gros red flag avec les mineurs, les écarts de maturité se creusent vite à cet âge) - bien plus qu'avec les autres persos féminins à part El car c'est le jackpot et son gourou, Ingrid car c'est sa victime de harcèlement préférée et Bernie est une cible facile - alors qu'on le sait que Doro veut juste le fric des gens pour sa retraite, c'est pas parce qu'elle le dit pas ou prétend que ce n'est pas le cas que c'est pas dans sa tête ni dans la nôtre IS. Elle est en train de proposer de "masser" et de donner des soins avec insistance à une gosse de QUINZE ans isolée, qui ne comprend pas tout ce qu'elle raconte ni la portée de ses actes ! Allo police ! C'est pour une urgence ! Faites VITE !!!
+ Ferdinand : j'aimais bien leur couple au début, surtout qu'ils vont bien ensemble visuellement mais, en le relisant et en apprenant de plus en plus à connaitre Doro, juste, elle ne le mérite pas. Meuf, c'était y a plus de 15 ans et il se plie en quatre pour t'apprécier, arrête de lui lancer des tomates pourries, de lui en vouloir pour une bourde de gosse et passe à autre chose ! Là, c'est pas la police mais, voilà le numéro d'un psy
+ Caspar / Linhardt / Lorenz : de l'eau tiède mais, même eux sont trop bien pour elle (et Lorenz a une biiien meilleure version de ce soutien où il se fait ramener à la réalité par une roturière avec Léonie)
En fait, les seuls ship que je trouve tolérable avec Doro, c'est celui avec Delagarde car c'est celui de l'adepte fanatique avec son gourou, ou celui avec Hubert car c'est deux fanatiques d'El qui convolent ensemble et écrasent les autres pour la grandeur d'El. Tout le reste, soit la poubelle, soit la police.
7 - Quel personnage avez-vous commencé à détester non pas à cause du canon mais à cause de la façon dont le fandom réagit à leur égard ?
🧂 Qui ça étonne si je dis Delagarde ? Personne ? Personne.
En fait, au départ, j'étais vraiment tiède avec El. Elle était là, elle faisait le café niveau méchant surtout que bon, j'ai fait VW en premier alors, elle est pas très présente alors, en jouant sans trop me creuser la tête, je faisais pas trop attention au "pourquoi devons nous combattre cette pauvre Delagarde qui nous a attaqué et a envahi sans sommation le Royaume ? C'est kro triste :'(", j'étais même pas chaude à l'idée de la tuer dans le Tombeau Sacré mais, pas par affection, juste par peur des retombés politique avec l'Empire qui pèterait un cable si on tuait leur princesse puis, elle apparaissait en vraie méchante dans AM et là, je l'aimais bien comme méchante, elle assurait vraiment dans ce rôle, surtout à la fin et vu l'état de Dimitri, je comprenais pourquoi ça lui faisait aussi mal de la combattre. Puis SS où je voulais franchement l'exploser car juste, cette gar... cette gamine est insupportable et que je savais où elle voulait en venir alors, par pitié donnez moi mon épée que je l'occise moi-même ! Mais en même temps, vu le personnage de Byleth et vu que c'était quand même la première élève qu'elle a rencontré, je pouvais comprendre qu'elle n'ait pas envie de la combattre, ça se tient encore.
Puis y a eu CF et son avalanche d'idiotie qui ont commencé le travail à me la faire la déteste. Honnêtement, j'ai jamais fini, le jeu m'a complètement largué quand on en est arrivé à la scène du portrait de mémoire... je viens de tuer Claude, j'ai envahi un pays neutre OKLM, tuer tout le monde, et je m'apprête à envahir un pays qui a bien morflé par la faute de l'Empire et des agarthans, qui n'a aussi rien demandé à personne à part vivre sa vie tranquille, pour buter son roi et les principales têtes pensantes tout en m'appuyant sur des traitres, et finir un génocide d'un espèce entière qui n'a rien demandé à personne par pur racisme, je veux voir des plans de méchants, Hubert qui exulte de joie en poussant un rire maléfique, jouer des unités bêtes démoniaques, El qui marche sur ses ennemis et s'en fait un trône, qui brandit la tête de Claude et d'Hilda devant Holst pour le faire se soumettre, commence à avoir des plans de conquête du monde, de la moralité noire et des actions douteuses mais jouissives... bref, je veux jouer un camp des méchants qui s'assume ! Je ne veux pas entendre des c*nneries à base de "ô ma sensei, j'ai si peur des rats, ils sont si méchants et me ramènent à des souvenirs... oh... ! si douloureux, prenez moi dans vos bras forts et rassurant pour me protéger !" et de "ne... ne regardez pas mon dessin de vous fait dans votre dos sans votre consentement - mais qui est un acte trop mignon et pas absolument creepy et malsain -il est pas joli, va-t-en baka !" digne d'un shojo mal écrit ! On est pas dans Luna Kiss ou School Days ma parole ! (même si Byleth qui devient psycho en tuant Rhéa et se met à tuer tout le monde avant de s'exiler en bateau en gardant la tête d'El en souvenir aurait été une fin bien plus satisfaisante à ce truc)
Et enfin, ses fans ont fini le boulot de me la faire la détester tellement ils sont forceurs et horribles avec tout le monde. Si leur objectif secret était de la faire détester au monde entier par tous les moyens possibles et inimaginable avec la pire des mauvaises fois, des mensonges sur le jeu, déformant les propos des développeurs en les prenant soit comme parole d'Evangile soit comme parole d'hérétique au nom de la mort de l'auteur, puis en harcelant toutes les personnes qui ne sont pas d'accord avec eux, et bien ça a bien marché, je peux plus l'encadrer.
🧂Sinon, en moins classique, je dirais peut-être Lambert à cause du décalage entre ma vision du personnage que je tire du texte (ce mec est quand même parvenu à être un échec comme roi, comme père et comme mari, sacré exploit, le dernier en liste était Ionius) et la manière dont le fandom le voie. Tu l'as mieux expliqué que moi mais, je ne voie pas comment on peut le considérer comme un bon père (a emmené son fils dans un voyage ultra dangereux en étant en mode "yolo si je meurs, il s'en sortira ! Des bisous fiston <3"), un bon ami (se décharge de sa responsabilité de père sur Rodrigue sans écouter ses mises en garde, le tout en mettant en danger le fils de Rodrigue de force vu qu'il ne peut pas refuser de servir le roi), un bon mari (n'écoute pas Patricia et n'arrive pas à lui parler seul à seul vu que Cornélia s'impose et là, quand c'est pas Rodrigue, il n'arrive pas à lui imposer son avis et à la chasser) et un mauvais roi (EVIDEMMENT QUE C'ETAIT DANGEREUX ET UNE TRES MAUVAISE IDEE LE VOYAGE A DUSCUR QUI ALLAIT METTRE TOUT SON ROYAUME DANS LA MOUISE EN CAS DE PROBLEME ET ECOUTE CORNELIA !!!) à part son design qui fait très papa ours et husbando nounours... c'est pas de la détestation, juste, comme le dimilix, je comprends pas.
🧂 Et un petit dernier pour la route spéciale Nopes, le margrave Gautier. Non de dieu, que je déteste Matthias... honnêtement, je suis d'accord avec la caractérisation du margrave Gautier par le fandom avant la poubelle qu'était Nopes : un homme froid et sévère, un monstre maltraitant sans vergogne Sylvain et ne le voyant que comme un héritier et un outil qui doit lui obéir. Là, on est d'accord mais, quand Nopes est arrivé, certains se sont mis à plaindre ce mec parce que "son histoire est kro triste, pauvre biquet ! TT_TT " alors que juste, cette histoire de première femme ne l'a fait que rendre plus horrible, en particulier avec Sylvain, et voir des gens se mettre à en faire un pauvre biquet méritant d'être réparé et acceptant de marcher allègrement sur le rêve de paix de Sylvain avec Rodrigue qui doit recoller les pots cassés derrière lui aussi le rend particulièrement insupportable (et c'est sans parlé du coup avec Leif où il ne comprend pas pourquoi il n'a pas développé un sérieux syndrome de Stockholm après sa période d'otage et lui en veut pour l'avoir gardé comme otage politique... comme si vivre deux minutes à Gautier ne donnait pas envie de tout cramer par le feu tellement c'est pourri jusqu'à la moelle sous Matthias...).
Franchement, tout ce que mérite Matthias, c'est que Sylvain claque la porte, aide Leif à s'évader, puis ce dernier soit lui renvoie l'ascenseur en l'emmenant avec lui en Sreng pour l'éloigner de son père, soit en l'aidant à l'éliminer discrètement quand il est adulte, ce qui permettrait de dégager Miklan au passage vu qu'il n'aurait pu de soutien pour rester général et le mettre au bout d'une corde, tout en donnant l'occasion à Sylvain de lui dire ses quatre vérités. C'est tout ce qu'il mérite, pas qu'on le plaigne à cause de sa petite histoire tragique à la mord-moi-le-nœud alors qu'il a ruiné la vie de son fils cadet et sa santé mentale.
16 - tu ne peux pas comprendre pourquoi tant de gens aiment cette chose (caractérisation, trope, headcanon, etc)
Je vais sans doute pas mal me répéter avec ce que tu as dis mais, pour commencer, 🫠 je n'aime pas trop le concept de 3e roue où c'est juste une silhouette dans le fond sans personnalité. Juste, laissez les personnages homosexuels vivre tranquille sans avoir d'époux / épouse forcé ou alors, explorer le fait que c'est une situation gênant et désagréable pour deux parties si le contexte de l'histoire "oblige" plus ou moins le mariage arrangé et au moins, débrouillez-vous pour ne pas les obliger à avoir de relations intimes ensemble. Pour la nuit de noces, une aiguille, un doigt et c'est bon pour la virginité, et il reste l'adoption pour les gosses. Même si là, je ne me sens pas particulièrement légitime pour en parler car, on pourrait me reprocher de faire la même chose avec Pertinax et Simplex, même si j'essaye de mettre un contexte béton pour justifier qu'ils aient des enfants et le veulent d'eux-mêmes mais, je comprendrais qu'on me trouve hypocrite pour le coup.
🫠 De manière plus spécifique au fandom FE3H, je n'aime pas non plus la manière dont les parents sont vues dans ce fandom et comment ils sont catégorisés en "bon parent" / "pire parent, va brûler en enfer". Il y en a avec lesquels je suis d'accord, comme pour le père de Caspar, le père de Bernie et le margrave Gautier pré-Nopes, là on est d'accord, c'est les pires parents du monde. Pour Gustave, je crois que la majorité des gens en ont soit rien à cirer de son perso, soit le considère comme un mauvais père pour Annette alors, on est d'accord (et j'ajoute Dimitri aussi car ce n'est pas quelqu'un de sain pour lui). Alois est l'oncle sympa, Hanneman est papi, on est ok.
Par contre, j'ai beaucoup plus de mal avec la manière dont Rodrigue et Seteth sont catégorisés comme de mauvais parents, là où Jeralt est souvent vu comme un excellent père, idem pour Lambert, Ionius (même si là, ça doit venir des stans de sa fille, nulle ne doit offenser le nom du Saint Père, amen, tout ça, tout ça), ou des parents de Claude. Je comprends vraiment pas comment on peut les aimer ces quatre-là...
Personnellement, je trouve que Rodrigue et Seteth sont d'aussi bons pères qu'ils le peuvent : ils sont à l'écoute de leur enfant, tente de le protéger, veulent le meilleur pour lui, voudrait renouer le contact avec lui respecte son espace... mais c'est difficile car, la situation familiale est compliqué, que ce soit Rodrigue et Félix qui ne traitent pas leur deuil de la même manière, ou Seteth qui a constamment peur qu'on repère sa fille et qu'elle finisse en arme brillante alors, ça complique les choses et la plupart du temps, leurs actions plus critiquables envers leurs enfants viennent de ces situations compliqué. C'est surement le cadrage (et qu'on a surtout le point de vue d'un Félix en mode ado edgy pour Rodrigue) où leurs actions sont montrés comme étant souvent soit mauvaise / mal venues / maladroites mais, je me demande si ce n'est pas aussi car, ils posent des limites à leurs enfants, contrairement aux 4 autres précédemment cités et qui apparaissent sous un éclairage bien plus positif.
Seteth et Rodrigue sont des parents qui encadrent leurs enfants, ils leur font la leçon quand ils se conduisent mal, mettent en place des règles... et c'est tout à fait normal. Un enfant a besoin d'un cadre stable et de règles bien posées pour pouvoir grandir et apprendre à vivre avec les autres sans problème. Pour prendre un exemple qui est arrivé dans mon entourage, un gamin avait l'habitude de faire de gros bisous à sa petite soeur encore bébé. Ok, mignon mais, il y allait tellement fort que ça gênait la petite et la faisait pleurer, et il le faisait n'importe quand, même quand sa soeur dormait mais, il continuait quand même car il ne voyait pas le problème de faire un bisou alors, les parents ont dû lui expliquer d'y aller plus doucement et le limiter dans son enthousiasme pour ne pas gêner sa soeur. D'accord, ils lui posent des limites mais, c'est nécessaire pour qu'il apprenne à bien traiter les autres sans les gêner / blesser, même si ça part d'une bonne attention. C'était une règle nécessaire, et c'est pareil avec Rodrigue et Seteth, qui font d'autres règles car, ils sont dans un autre contexte avec d'autres priorités / enjeux.
C'est peut-être parce que les gens sont jeunes et que c'est un fantasme assez répandu de se retrouver dans une famille très libre avec zéro règle et limite mais, Jeralt, Lambert, Ionius et les parents de Claude ne sont pas de bons parents et laissent leur enfant livrer à eux-mêmes, il ne s'en occupe pas correctement.
Jéralt ? Embarque bébé Byleth dans sa vie vagabonde de mercenaire où les deux pourraient se faire tuer n'importe quand car, iel ressemble à sa mère et n'est pas "normal". Il boit beaucoup au point d'être alcoolique (et il ne peut pas toujours payer son vin vu qu'ils laissent de grosses ardoises partout) pour noyer son chagrin d'avoir perdu sa femme, ce qui veut dire que Byleth est seul.e à la maison à devoir s'occuper d'iel même tout seul.e alors que c'est un enfant, voir même Jéralt l'abandonne on ne sait où pour aller entrainer Léonie on ne sait combien de temps. De plus, il ne lui apprend rien sur rien sur le monde qui l'entoure et la laisse dans l'ignorance complète, ce qui l'empêche de s'émanciper de son père et le/la laisse dépendant.e de lui, alors qu'un parent devrait aider son enfant à grandir et à évoluer dans le monde qui l'entoure, pas l'en couper. Et là aussi, on retombe sur le fait qu'ils sont mercenaires alors, Byleth serait dans une sacrée panade le jour au Jéralt meurt si iel ne connait rien sur le monde.
Lambert ? J'en ai laaaarrrgement assez parlé ici donc, vous savez de quoi je parle, voir plus haut sinon.
Ionius ? A laissé ses enfants être expérimentés par des savants fous, ce qui les a tués, et admet lui-même qu'il n'a pas bougé le moindre petit doigt (je sais pas, quand ça arrive à Flayn Seteth devient fou d'inquiétude et est sur le point de retourner chaque pierre du monastère pour la retrouver et aurait surement pu reprendre sa forme de dragon de rage en la voyant dans les mains des agarthans même s'il est bloqué en forme humaine, et ça arrive à Rodrigue avec ses fils, je le voie plus aller les délivrer quitte à arracher la gorge des agarthans avec ses propres dents et faire un 1 Vs 10 000 contre Shambhala puis Thalès tout en gagnant aisément parce que l'énergie et la rage d'un père loup inquiet pour sa portée est infinie et que personne ne touche à ses louveteaux)
Les parents de Claude ? Ils torturent leur fils en l'accrochant à un cheval au galop pour le punir ! C'est une maudite méthode d'exécution ! Demander à Batiste de Gaza sous Alexandre le Grand, il a été trainé vivant derrière un char par les talons jusqu'à ce que mort s'en suive ! Et ils laissent aussi les autres enfants du harem / ennemis politique / premier raciste qu'il croisait tenter de le tuer parce qu'il est métis fodlan sans jamais tenter de le protéger (encore une fois, Fregn serait capable de griller sa couverture quitte à envoyer les traités de paix avec Fodlan à la mer pour protéger Sylvain de son père, quand elle sait que Sreng peut gagner et que son fils y sera en sécurité, et elle fait aussi chanter Isidore pour pouvoir l'élever vu qu'elle est au courant pour son petit secret gros comme son père qui s'appelle Halfdan)
Donc... ça, c'est de bons parents ? Vraiment ? Là où Rodrigue et Seteth sont l'exemple même des parents indignes et maltraitant qui peuvent brûler en enfer ? Car il est trop protecteur avec sa fille qui a dormi MILLE ans après s'être épuisée à soigner des humains qui venaient de les génocider, ou parce qu'il tente de gérer son deuil différemment que son fils ? Non, c'est le pire père du monde fanatique à la famille royale en étant un bon toutou (ironique dans les fics où Félix devient fanatique... kof ! kof ! Fou amoureux et fidèle à Dimitri aussi et donc lui passe tout, dont son comportement ultra possessif qui l'étouffe) qui n'a d'yeux que pour le grand frère car il est bien mort et est fier qu'il soit mort, tout en remplaçant son vrai fils de sang par son autre gamin en oubliant complètement Félix pour s'occuper uniquement de Dimitri et en lui donnant toute son affection ? Ne vous en faites pas, l'amour, c'est pas comme le pétrole, c'est potentiellement infini et Rodrigue a bien assez d'amour pour deux enfants, dont un qui ne doit surtout pas laisser entre les griffes de son oncle et qui a besoin de gros soins médicaux et affectif vu ce qu'il s'est pris dans la figure.
Vraiment, je ne comprends pas cette répartition des rôles entre bons parents et mauvais parents, à part en se disant que les gens prennent les dires des personnages trop au pied de la lettre et qu'ils font de la projection / sont encore dans une période où ils doivent apprendre que leurs parents ne sont pas parfaits.
17 - il devrait y avoir plus de ce type de fiction/art
Il devrait avoir plus de fanfiction qui se concentre sur d'autres choses que des relations romantiques ! C'est très mignon pour les couples qui sont bien mais, quand il n'y a que de la romance pure, ça tourne vite en rond ou ça se répète (raison pour lesquels j'aime bien les UA sirènes / autre monde / vampire / loup-garou / fantastique / sorcier et sorcières... ça change le cadre, les règles tout en donnant de nouvelles dynamiques). Alors, j'aimerais bien qu'on explore plus des relations romantiques et / ou familiales, même compliqués et en prenant en compte les deux points de vue à part égale (quand les deux points de vues se valent bien entendu) et qu'on ne condamne pas immédiatement le parent parce qu'il doit être parfait en toutes circonstances.
J'aimerais bien aussi avoir plus d'histoires où les relations prennent en compte les rapports de force entre les familles et qui montre les jeux de pouvoir complexes, même côtés gentils. Laissez vos personnages ne pas être d'accords, débattre, s'opposer, quitte à y aller franchement et se menacer les uns les autres, même du côté des gentils, c'est même encore plus importants de montrer qu'il n'y a pas de pensée unique côté gentil et qu'on peut remettre les autres en questions avec de l'esprit critique et surtout, avoir la liberté de le faire.
Et sinon, plus d'histoire avec des OC ! C'est bien les OC et là aussi, on a d'autres dynamiques qui peuvent se faire différentes de celles possibles avec les personnages du canon, tout en mettant à la sauce de l'écrivain qui sera forcément influencé par son propre vécu et même ses origines / cultures. Un français ne verra pas les rapports de force entre nobles de la même manière qu'un américain et encore moins comme un japonais pour donner un exemple.
Bon bah c'était long mais, merci pour les questions !
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christophe76460 · 2 days ago
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15-539 Odyssée d’une petite Hongroise
L'adresse est :https://soundcloud.com/jlgaillard/odyssee-dune-petite-hongroise
La barrière aux lignes rouges et blanches du poste de frontière de Hegeyeshalom venait d’être baissée. C’était le soir du dimanche 10 novembre. Sans pitié, les gardes refoulaient le fleuve de réfugiés, de femmes, d’enfants et de vieillards, qui, trop tard, s’étaient décidés à abandonner leur foyer et la terre qui les avait vus grandir, pour affronter l’inconnu dans un pays étranger. Les chemins étaient boueux ; il pleuvait et neigeait ; l’atmosphère était grisâtre ; il y avait tant de désordre et tant de douleur que le froid en paraissait plus intense et cruel…
Soudain, on vit apparaître, dans les jambes des soldats, une minuscule petite fille qui, résolument, se frayait un chemin à travers la frontière. Elle passa aisément entre les barres rouges et blanches et continua sa marche sans s’arrêter. Toute trempée par la pluie, elle tenait sous son menton son petit poing bien fermé et tout bleui par le froid ; elle ne répondait à aucune question. Une infirmière de la Croix Rouge remarqua que, de son petit poing serré, sortait un tout petit bout de papier ; s’approchant de l’enfant, elle voulut lui prendre la main, mais tout effort fut inutile, la fillette résistait énergiquement. Alors l’infirmière la prit dans ses bras et l’enfant, sentant enfin la chaude affection d’un cœur aimant, ouvrit sa petite main et l’on put lire sur le billet qui s’en échappa :
« Cette enfant s’appelle Illonka, elle n’a pas trois ans. Nous, ses parents, sommes médecins à Györ ; nous ne pouvons abandonner nos blessés malades. Nous confions notre Illonka à la miséricorde de Dieu et à la bonté des hommes. »
Comment cette enfant a-t-elle pu franchir les 50 km qui séparent Györ de la frontière ? Jamais personne ne le saura. Personne ne saura non plus quel est l’instinct qui l’a poussée à sortir de cette multitude refoulée pour pénétrer en terre autrichienne.
L’explication de ce miracle se trouve sur le billet écrit par les parents d’Illonka : ils ont recommandé leur enfant à la miséricorde de Dieu !
#hongroise #barrière #frontière #réfugié #émigré #garde #inconnu #étranger #foyer #pays #atmosphère #365histoires #soldat #jambe #chemin #billet #miséricorde #Dieu
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yes-bernie-stuff · 19 days ago
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Identité
◀ 7 NOVEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Que personne ne méprise ta jeunesse. 1 Timothée 4.12
Pas de précipitation
Aujourd’hui, j’aimerais partager sur un sujet dont on parle peu dans certaines communautés et qui pourtant est important et je désire m’adresser particulièrement à la jeunesse. Nous vivons dans une ère de consommation et de fast-food. Dans les pays occidentaux, nous achetons sans besoin, nous consommons sans faim et sans fin, nous voulons tout, tout de suite... Enfin bref, vous savez tout autant que moi dans quel monde nous évoluons. Cependant, si les « relations » entre les êtres humains et les choses sont ainsi, nous constatons que les relations entre les humains et notamment entre l’homme et la femme revêtent trop souvent la même forme : « Tout et tout de suite ». Une relation doit se construire progressivement et dans le cadre d’une relation amoureuse, il est important d’apprendre à connaître l’autre dans les détails qui font la vie quotidienne (les loisirs, les goûts, les relations avec les autres...) et de faire des activités diverses ensemble. Pourtant aujourd’hui, le premier endroit où le garçon et la fille se découvrent, est bien trop souvent le lit, cependant, ils ne connaissent quasiment rien, l’un de l’autre. La découverte du corps est devenue plus importante que la découverte du caractère, des vertus, en bref, de la personne elle-même. Les choses ont été inversées et par là même, la relation s’en trouve complètement faussée. Les jeunes gens perdent ainsi leurs repères, leur estime de soi, et beaucoup de douleurs s’ensuivent à court, moyen ou long terme. La relation sexuelle doit être l’aboutissement d’une relation d’amour mais l’amour n’est pas l’aboutissement d’une relation sexuelle. Le meilleur cadre est bien sûr celui du mariage où il y a un engagement respectif. J’invite les jeunes et les moins jeunes à réfléchir à cela et si tu as démarré une relation « fast-food », il est encore temps de décider d’apprendre à connaître l’autre dans le respect de sa personne et de son identité. - Lire plus ici :
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claudehenrion · 10 months ago
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Fin de partie… Que souhaiter ?
Les vœux, dit-on, peuvent être formulés jusque fin janvier, ce qui est peut-être ''pousser le bouchon un peu loin''. Cependant, avant de parler d'autres choses --et Dieu seul sait combien il y en a, des choses à dire, hélas plus souvent tristes que rigolotes--, je vous propose de nous arrêter quelques instants sur la partie ''vœux et souhaits en tout genre'' pour le millésime nouveau : pour une fois qu'un truc est gratuit, profitons-en avant que les harpagons psychopathes de Bercy ne taxent ça, comme tout le reste ! Et après mon coup de colère d'hier, un peu de légèreté ne peut pas faire de mal.
Tenu compte de l'état réel de la Planète ''Terre'' tel que nous le contemplons tristement, la première –et presque la seule-- chose qui vient à l'esprit entre les divers ''souhaits possibles'' est de formuler des vœux en faveur de la Paix, d'autant plus que ''elle le vaut bien'', et qu'elle fait un retour en force dans l'air du temps et dans le temps qu'il fait : paix par ci, paix par là, paix partout... tout le monde la décline, à défaut de la mettre en œuvre, et on a presque envie de s'écrier ''la paix, à la fin...'' ! C'est beau, je trouve, cette unanimité, c'est grand, c'est émouvant... Sauf que...
Sauf que la paix, ces derniers temps, elle est... comment dire ?... pas simple ! Disons qu'on est tous pour la paix (sauf les ''islamistes pathologiques'' –ces 2 mots synonymes désignant leur seule et même folie furieuse), mais qu'on ne sait pas trop comment s'y prendre. C'est pas de notre faute à nous (d'ailleurs, c'est plutôt de celle des autres), mais on n'y arrive pas. Et même... on ne sait plus comment s'y prendre pour en parler, y penser, l'appeler de nos vœux. Alors, la faire, a- fortiori... vous imaginez ! Ah ! La paix... d'accord, bien sûr, et comment ! Pourquoi ? Pas vous ? Bon, on est d'accord. Mais... comme tout est si compliqué, on en reparle demain, par exemple, ou après-demain si vous êtes déjà pris, demain... D'ailleurs, je ne me souviens plus si c'est à Gaza ou en Ukraine que les idiots-au-pouvoir exigent ''2 pays''... ce qui n'a pas la moindre chance de marcher, une fois le papier signé ! Qu'ils arrêtent, avec cette idée irréaliste, et... qu'ils nous fichent la paix !
Parce que, tout de même, la paix, c'est sûr, qu'on la veut. Bien sûr... pas à n'importe quel prix ! Le mieux, ce serait que ce soit les autres qui commencent, fassent les premiers pas et amorcent le processus : après tout, si l'état de paix a cessé, c'est de leur faute. Nous, on n'a fait que subir les conséquences de leurs errements, de leurs torts et de leurs fautes (Exemple : en Ukraine, c'est typique !). Et c'est là que surgit le première difficulté : les autres, ils disent exactement la même chose ! Il disent qu'ils sont à fond pour la paix, patin, couffin... mais ils veulent que ce soit les autres qui commencent, qui donnent l'exemple. Et c'est là que tout se gâche : leurs ''autres'' à eux, c'est nous !
Ces ''autres'' refusent d'admettre que chez nous –qui sommes tellement pour la paix--, c'est plus difficile, et que c'est plus compliqué, et tout, compte tenu de la situation. Et puis... il y en a qui aiment le conflit, la ''chikaya'', voire la bagarre... Vous savez... dans le genre ''l'Homme est un loup pour l'homme'' et tout ça, quoi... Mais attention ! Nous, on est pour la paix, hein ! Ne nous faites pas dire ce que nous ne pensons pas ! La preuve ? Rien qu'à l'idée qu'il pourrait y avoir la paix, on applaudit des deux mains (NDLR : phrase stupide s'il en est : qui applaudirait d'une seule main ?). Ce qui complique tout, c'est qu'elle change tout le temps de nom, celle-là ! Salam... Shalom... ou bienسلام et שָׁלוֹם... Peace... Paix... Paz... Pace... Frieden... 和平ou Heupíng, voire Mir ou Мир.. Comment voulez-vous qu'on ''fasse'' un truc qui ne fait rien pour nous faciliter le boulot ?
Pourtant, tous les ans, on est heureux que le Pape parle de la paix et la fasse applaudir ''urbi et orbi'' : il ne manquerait plus qu'il se mette à déconner ''façon Biden'' et raconte, du haut de son balcon, qu'il serait pour la guerre ! Qu'il divise les chrétiens et les monte les uns contre les autres, progressistes contre classiques, modernistes contre conservateurs, innovateurs contre dépositaires voire même, à la limite, a-sexués contre sexués et homos contre bi-... est une chose, mais qu'il l'érige en principe en serait une autre ! (NDLR – à propos de Jo Biden, je viens de découvrir qu'il dort 44 % de son temps ! Je pense donc avoir les qualités requises pour être Président des Etats-Unis : à 44 % du temps à siester, je suis dans la ''job description'' Mais je m'égare, comme le roi éponyme (Mégare) qui a perdu son cheveu d'or --Moi, de tous ceux que j'ai perdus, aucun n'était en or !).
En fait, la situation paraît assez simple, en fin de compte : plus on est pour la paix et plus d'autres sont aussi pour la paix, et plus la guerre continue, plus la haine continue, plus l'intolérance continue, et plus continuent le racisme, la violence, l'anti-sémitisme des cons, l'anti-homme blanc des wokistes et de ceux qui n'ont rien compris (ce sont les mêmes que ceux cités juste avant !), l'anti-catholicisme des mêmes et l'anti-christianisme des musulmans ''-issimes''... Peut être, en fin de compte, qu'on s'est simplement trompé de chemin, et qu'il suffirait de réclamer ''plus de guerre'' (au sens de ''davantage'') pour avoir, par esprit de contradiction, enfin la paix ?
Je n'ai pas la réponse, vous vous en doutez. Mais en attendant, la pauvre colombe blanche de la Paix (avec une majuscule, pour une fois), reçoit des volées de plomb. Qui a tiré ? Mais ''les autres'', voyons ! La preuve ? Nous, on est pour la paix... au point de provoquer sans cesse l'équilibre très relatif que lui confie notre trouille du nucléaire... ou au point d'offrir tous nos stocks stratégiques d'armes à un gugusse qui montre tous les signes d'un déséquilibre psychique majeur (et au moment précis où les menaces se multiplient, comme par hasard)... sans savoir si, sur le long terme, tout ce Saint Frusquin ne va pas se transformer en piège qui se refermera sur... nous...
La période actuelle risque à tout instant de devenir très intéressante à observer pour les masochistes, les imprévoyants et ''va-t'en-guerre'' (NB : avez-vous remarqué que l'antonyme de ce mot affreux, les ''va-t'en-paix'', n'existe pas, ni de paix ni de loin ? Et qui s'inquiète de cette ''case en moins'' dans notre dispositif ? Mais personne, vous le savez (et pour une fois, certainement pas ''les autres''!). Regardons la situation telle qu'elle est : quatre ou cinq ''zones de conflit'' immenses, incertaines, menaçantes : Formose, l'Ukraine, Gaza, et le détroit de Bab el-Mandeb, plus quelques autres zones, en train de ''se chauffer'' : l'ex-Yougoslavie et les kossovars, les ex-''Balkans'' et les azéris, l'ex AOF / AEF est ses colonels wagnérophiles, Erdoğan le fou-furieux, les deux Corées –ce mot désigne le conflit sino-américain sur le leadership militaire du monde--... et d'autres, dont les protagonistes, tout à leurs petites préparations, ne savent même pas vers quelles catastrophes ils se dirigent... avec nous, qui sommes pour la paix, mais serons entraînés avec ''eux z'autres''...
Car il n'y a pas un seul endroit, pas un seul moment, et pas une seule seconde où des gens sages et intelligents (une espèce en voie de disparition) brillent par des interventions ''dans le bon sens'' ! Ce qu'on trouve partout, c'est plein de gugusses incultes et nuls, et des cuistres ployant sous le poids de diplômes qui ne valent plus rien. Mais on cherche en vain des vieux sages cultivés, se souvenant de l'Histoire telle qu'elle s'est vraiment déroulée (ce qui n'a rien, mais RIEN à voir avec les récits officiels macroniens, bien entendu !) et de toutes les terribles leçons qu'elle distribue, des sages qui poseraient la question : ''Et après ?'' (et... seraient écoutés !).
On ferraille partout, au jour le jour, on fait n'importe quoi n'importe comment n'importe quand... en clamant –aurait déploré De Gaulle-- ''la paix, la paix, la paix... en sautant comme des cabris''... Mais la triste réalité est : ''Cherche grands Hommes, désespérément'' … et ce n'est pas après la dernière conférence de presse de ''qui nous savons'' qu'on va pouvoir se dire : ''Ah ! Ça n'est plus la peine de chercher : on en a trouvé un''. Où une telle absence de direction va-t-elle nous mener ? Sans doute là où personne de sain d'esprit ne voudrait aller... et vers quoi, pourtant, nous sommes en route : quelle paix en Ukraine ou à Gaza ? Si on emploie le mot ''paix'', c'est par antiphrase ! Pourtant... pour les 12 prochains mois, ''Que la Paix soit avec vous'' !
H-Cl.
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a-room-of-my-own · 1 year ago
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Salut Tilly, j'en ai un peu marre de voir des tweets sur le climat et ceux qui viennent te sonner les cloches de l'apocalypse à chaque fois que la Terre bat de nouveaux records de chaleur. J'ai entendu d'autres personnes dire que ce sont, tout comme les émeutes, des caprices de bobo gauche caviar donneurs de leçons. Je ne sais pas ce que tu en penses.
Ils me saoulent 🤷‍♀️
J’ai été membre de Greenpeace pendant presque 15 ans parce que j’ai vraiment cru que les activistes écologistes avaient à cœur d’apporter des évolutions, comme ça pouvait être le cas dans les années 70->90 avec par exemple l’interdiction des CFC ou autres substances toxiques.
Mais force est de constater que depuis une dizaine d’année, comme pour bien d’autres militantismes, on est tombés dans une mentalité quasi millénariste. Et au-delà de ça les réseaux sociaux ont eu une influence délétère sur l’activisme, dans le sens où j’ai le sentiment que plus personne ne cherche à travailler ses sujets mais plutôt à buzzer à coups d’outrance. C’est ce qui m’a fait quitter Greenpeace, quand ils ont tenté de faire atterrir un ULM dans un stade au risque de blesser des gens. Quel intérêt de faire ça à part finir sur Tiktok ?
D’autre part je suis beaucoup revenue du manque de rigueur scientifique de ceux qui se sont faits le visage de l’écologie, notamment concernant les énergies renouvelables. Quand j’ai vu ce qu’il se passait avec le solaire et l’éolien - un scandale, aussi bien au niveau industriel, que financier, humain ou écologique - j’ai vraiment déchanté parce que les écologistes ne se sont pas emparés du sujet, alors qu’ils critiquent à outrance ce qu’ils appellent capitalisme vert.
Et malheureusement, l’écologie pour le moment est portée par des anti-modernes qui rêvent de décroissance. Ils veulent des campagnes authentiques pour aller en week-end, mais bétonnent en ville - il suffit de voir ce que le PS et EELV font à Paris.
Sans nier une seconde le problème du changement climatique, la solution pour moi se trouve dans le progrès technologique, et c’est d’ailleurs là-dedans que d’autres pays investissent massivement.
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fortunetellersdilettante · 1 month ago
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Éva, j’aimerai tout dans les choses créées, Je les contemplerai dans ton regard rêveur Qui partout répandra ses flammes colorées, Son repos gracieux, sa magique saveur : Sur mon coeur déchiré viens poser ta main pure, Ne me laisse jamais seul avec la Nature ; Car je la connais trop pour n’en pas avoir peur.
Elle me dit : “Je suis l’impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs ; Mes marches d’émeraude et mes parvis d’albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n’entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.
“Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J’ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Éva, j’aimerai tout dans les choses créées, Je les contemplerai dans ton regard rêveur Qui partout répandra ses flammes colorées, Son repos gracieux, sa magique saveur : Sur mon coeur déchiré viens poser ta main pure, Ne me laisse jamais seul avec la Nature ; Car je la connais trop pour n’en pas avoir peur.
Elle me dit : “Je suis l’impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs ; Mes marches d’émeraude et mes parvis d’albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n’entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.
“Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J’ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu cette vesprée (old spelling for vêprée) Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au votre pareil.
Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puis qu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! (old way for jusqu’au)
Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté.
Dites-moi où, dans quel pays, Est Flora la belle Romaine, Archipiades, et Thaïs, Qui fut sa cousine germaine, Echo, parlant quant bruit on mène Dessus rivière ou sur étang, Qui beauté eut surhumaine ? Mais où sont les neiges d’antan ?
Où est la très sage Héloïse, Pour qui fut châtré puis fait moine Pierre Esbaillart à Saint-Denis ? Pour son amour eut cette peine. Semblablement, où est la reine Qui commanda que Buridan Fût jeté dans un sac en Seine ? Mais où sont les neiges d’antan ?
La reine Blanche comme un lis Qui chantait à voix de sirène, Berthe au grand pied, Béatrice, Alice, Haramburgis qui tint le Maine, Et Jeanne, la bonne Lorraine Qu’Anglais brûlèrent à Rouen ; Où sont-ils, où, Vierge Souveraine ? Mais où sont les neiges d’antan ?
Prince, ne demandez cette semaine ni cette année, où elles sont ; Je vous ramène à ce refrain : Mais où sont les neiges d’antan
Je vis, je meurs: je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure; La vie m’est et trop molle et trop dure, J’ai grands ennuis entremélés de joie.
Tout en un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure, Mon bien s’en va, et à jamais il dure, Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine, Et être en haut de mon désiré heur, Il me remet en mon premier malheur.
Philis, qu’est devenu ce temps Où, dans un fiacre promenée, Sans laquais, sans ajustements, De tes grâces seules ornée, Contente d’un mauvais soupé Que tu changeais en ambroisie, Tu te livrais, dans ta folie, A l’amant heureux et trompé Qui t’avait consacré sa vie ?
Le ciel ne te donnait alors, Pour tout rang et pour tous trésors, Que les agréments de ton âge, Un coeur tendre, un esprit volage, Un sein d’albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d’attraits précieux, Hélas ! qui n’eût été friponne ? Tu le fus, objet gracieux ! Et (que l’Amour me le pardonne !) Tu sais que je t’en aimais mieux.
Ah ! madame ! que votre vie D’honneurs aujourd’hui si remplie, Diffère de ces doux instants ! Ce large suisse à cheveux blancs, Qui ment sans cesse à votre porte, Philis, est l’image du Temps ; On dirait qu’il chasse l’escorte Des tendres Amours et des Ris ; Sous vos magnifiques lambris Ces enfants tremblent de paraître. Hélas ! je les ai vus jadis Entrer chez toi par la fenêtre, Et se jouer dans ton taudis.
La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles. C’était le jour béni de ton premier baiser. Ma songerie aimant à me martyriser S’enivrait savamment du parfum de tristesse Que même sans regret et sans déboire laisse La cueillaison d’un Rêve au coeur qui l’a cueilli. J’errais donc, l’oeil rivé sur le pavé vieilli Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue Et dans le soir, tu m’es en riant apparue Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées
Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés.
Personne pure, ombre divine, Qu’ils sont doux, tes pas retenus ! Dieux !… tous les dons que je devine Viennent à moi sur ces pieds nus !
Si, de tes lèvres avancées, Tu prépares pour l’apaiser, À l’habitant de mes pensées La nourriture d’un baiser,
Ne hâte pas cet acte tendre, Douceur d’être et de n’être pas, Car j’ai vécu de vous attendre, Et mon coeur n’était que vos pas.
En vérité, une feuille blanche Nous déclare par le vide Qu’il n’est rien de si beau Que ce qui n’existe pas.
Sur le miroir magique de sa blanche étendue, L’âme voit devant elle le lieu des miracles Que l’on ferait naître avec des signes et des lignes. Cette présence d’absence surexcite Et paralyse à la fois l’acte sans retour de la plume. Il y a dans toute beauté une interdiction de toucher, Il en émane je ne sais quoi de sacré Qui suspend le geste, et fait l’homme Sur le point d’agir se craindre soi-même.
C’est un trou de verdure, où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent; où le soleil, de la montagne fière, Luit: c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.
Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et sentie, J’en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde. — Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré.
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devenir-un-affilie-rentable · 2 months ago
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L'affiliation, c'est un peu comme devenir une ambassadrice de produits que tu aimes. Les entreprises te rémunèrent pour promouvoir leurs articles ou services. C'est simple : tu partages des liens spéciaux, et dès qu'une personne achète quelque chose en passant par ton lien, tu reçois une commission. Impressionnant, non ? Alors, pourquoi ne pas s’y mettre aussi ?
Pourquoi Opter pour l'Affiliation ?
Pour les femmes qui souhaitent générer des revenus sans trop de risques, l'affiliation est une belle opportunité. Tu n’as pas besoin de dépenser beaucoup d’argent pour démarrer, et tu peux travailler d’où tu veux. Tu pourrais même le faire depuis ton canapé en pyjama ! D’ailleurs, une étude récente montre que 30 % des femmes indépendantes utilisent des programmes d'affiliation pour agrandir leurs revenus. C’est donc le moment idéal pour te lancer.
Choisir ta Niche avec Soin
Sélectionner une niche est important pour te distinguer. Si tu choisis un domaine qui te passionne, cela se ressentira dans ton contenu, et ton public s’engagera d'autant plus. Voici quelques idées :
Beauté : Les produits de maquillage et de soins de la peau sont toujours en vogue. De nombreuses marques proposent des programmes d'affiliation plus que rémunérateurs.
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Bien-être : Les produits de santé, les formations et le coaching en ligne attirent de plus en plus d’adeptes.
Développement personnel : Les livres, les ateliers, et les séminaires en ligne sont très prisés, et de nombreux consommateurs cherchent des conseils pour s’améliorer.
Trouver une niche qui te plaît te permettra de créer un contenu authentique et engageant. Pense également à ton public : quels sont ses besoins ?
Créer une Présence en Ligne
Avoir un blog ou un site web est essentiel. Avec des outils comme WordPress ou Wix, tu peux créer facilement un espace où partager tes contenus. N’oublie pas d'optimiser ton contenu pour le SEO avec des mots-clés pertinents pour attirer davantage de lecteurs.
Les réseaux sociaux sont ton meilleur ami. Trouve les plateformes où se situe ton audience (Instagram, Pinterest, Facebook) et partage des contenus captivants. Utilise des images accrocheuses et varie les formats : vidéos, stories, infographies... Tout cela donne du peps à ta présence en ligne.
Choisir les Bons Programmes d'Affiliation
Avant de t’inscrire à un programme, prends le temps de vérifier quelques critères. Regarde les commissions qu’ils offrent, la réputation de la marque et si cela colle bien avec ta niche. Un programme peut avoir des commissions intéressantes, mais si la marque n'inspire pas confiance, cela pourrait nuire à ta crédibilité.
Des plateformes comme Awin ou Rakuten proposent des programmes variés, parfaits pour les femmes qui souhaitent s’affilier. Et n’oublie pas les marques dirigées par des femmes, comme Etsy ou Femme Actuelle : plein d’opportunités à saisir !
Mettre en Place des Stratégies de Marketing d’Affiliation
Pour augmenter tes revenus, tu dois amener du trafic vers tes liens d'affiliation. Utilise le SEO pour rendre ton contenu visible sur les moteurs de recherche. Si possible, prévois un petit budget pour des campagnes PPC (pay-per-click) qui pourraient générer du trafic rapidement. Les publicités sur les réseaux sociaux, comme Facebook ou Instagram, peuvent aussi t’ouvrir des portes.
Ceci étant dit, il est crucial de construire une relation de confiance avec ton audience. Partage du contenu authentique, des témoignages ou des études de cas. N’hésite pas à parler des produits que tu utilises réellement. Cela montrera à ton public que tu es sincère dans tes recommandations.
Diversifier tes Sources de Revenus
Ne te limite pas à un seul programme d'affiliation. En te diversifiant, tu réduis les risques tout en augmentant tes chances de succès. Pense aussi à créer tes propres produits numériques, comme des ebooks ou des formations. Cela peut compléter tes revenus et diversifier encore un peu plus tes activités.
Analyser et Optimiser Tes Résultats
Utilise des outils d'analyse comme Google Analytics pour évaluer tes performances. C’est un excellent moyen de comprendre ce qui fonctionne et ce qui nécessite des ajustements. Regarde également quelles pages de ton site attirent le plus de visites.
N'hésite pas à tester différents formats de contenu ou approches marketing. Si tu remarques qu'un type de contenu attire plus d'engagement, concentre-toi sur cette approche. L’optimisation est la clé pour progresser.
Rester Engagée et Curieuse
Le monde de l'affiliation évolue constamment. À toi de rester informée des nouvelles tendances et des changements dans le comportement des consommateurs. Rejoins des groupes d'affiliés sur les réseaux sociaux, participe à des forums ou lis des blogs spécialisés. Plus tu es au courant des nouveautés, plus tu pourras adapter tes stratégies.
Tu peux même envisager de suivre des formations pour approfondir tes connaissances sur le marketing d'affiliation. Ça peut vraiment t'apporter un plus.
En appliquant ces stratégies et en gardant tes yeux ouverts sur les nouvelles tendances, tu pourras profiter pleinement du potentiel qu'offre l'affiliation. N’oublie pas que c’est un chemin que tu peux façonner à ta manière. Avec détermination et passion, tu pourras non seulement augmenter tes revenus, mais aussi apprécier chaque étape de ton parcours. Alors, n'attends plus et lance-toi !
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