#dans le ciel du néant
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schizophrenic-writer · 15 days ago
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Le dernier arrêt|Ni-ki
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✦ Fandom : Enhypen ✦ Personnages : Ni-ki et narratrice ✦ Genres : Horreur, surnaturel, thriller psychologique ✦ Nombre de mots : 2k ✦ TW : Angoisse, isolement, réalité altérée, perte d’un être cher ✦ Résumé : Une jeune femme prend le métro comme à son habitude lorsque soudain, un arrêt brutal plonge le wagon dans le noir. Lorsqu’elle retrouve la lumière, tous les passagers ont disparu. En sortant, elle découvre une ville étrange, floue et irréelle. Elle y retrouve Ni-ki, un ami proche, mais quelque chose en lui semble différent, mélancolique. ✦ Note de l'autrice : L'idée de cette histoire m'est venue un jour où le métro que je prends habituellement a eu un arrêt d'urgence, plongeant les passagers dans l'obscurité totale pendant quelques instants. Ce moment suspendu, à la fois angoissant et fascinant, m'a rappelé une légende urbaine japonaise autour d’une station de métro fantôme : Kisaragi Station.
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Le métro gronde sous terre, ses vibrations secouant doucement les passagers qui s’accrochent aux barres métalliques. J’ai mes écouteurs sur les oreilles, la musique couvrant le son mécanique du train. C’est mon quotidien, une routine invariable, où chaque station est un point fixe, une habitude rassurante. Les lumières artificielles défilent à travers les fenêtres, projetant leur lueur blafarde sur les visages fatigués. Une autre journée qui commence, sans surprise, sans éclat. Mais soudain, tout bascule. Un choc brutal me projette presque en avant. Le métro s’arrête, si brusquement que les passagers autour de moi émettent des exclamations de surprise, certains tombent, s’accrochent aux sièges. Puis, sans prévenir, les lumières se mettent à clignoter furieusement avant de s’éteindre complètement. Le noir m’enveloppe. J’entends des cris, des murmures paniqués. Une voix étouffée quelque part appelle quelqu’un, mais le son est comme aspiré par l’obscurité. Le silence tombe, lourd, oppressant, et mon cœur s’accélère, battant la chamade dans ce néant.
Quand les lumières se rallument, tout est différent. Autour de moi, il n’y a plus personne. Le wagon est vide. Je me redresse lentement, mes mains tremblantes agrippées à la barre devant moi. Les sièges désertés, les fenêtres plongées dans un noir d’encre... Je me sens soudain très petite dans cet espace immense et déshumanisé. Je fais quelques pas, mes chaussures crissant légèrement sur le sol.
— Est-ce qu’il y a quelqu’un ?
Mais aucune réponse ne vient, juste le bourdonnement léger des lampes au-dessus de ma tête. Je me dirige vers les portes, poussée par une curiosité irrésistible et une peur que je ne peux pas ignorer. Celle-ci s’ouvre automatiquement devant moi et je me retrouve dans une station qui m’est inconnue.
L’autre côté est un monde que je ne connais pas. Ou du moins, pas tout à fait. La ville est là, mais elle semble floue, comme une peinture à moitié effacée. Les rues sont vides, les bâtiments s’élèvent, grandioses et menaçants, leurs contours ondulant légèrement, comme dans un rêve. Le ciel est d’un gris étrange, un mélange d’aube et de crépuscule, sans soleil, sans lune. Une lumière diffuse éclaire tout, sans jamais vraiment chasser les ombres. Les murs des bâtiments sont ornés de motifs étranges, et l’écho de mes pas résonne comme une mélodie oubliée. L’atmosphère est chargée d’une énergie singulière, une sensation à la fois familière et terrifiante. Je scrute l’horizon, espérant voir un signe, quelque chose qui m’expliquerait où je suis. Je devrais avoir peur. Tout dans ce moment me crie de faire demi-tour, d’attendre que la réalité se réinstalle. Mais il y a quelque chose d’irrésistible dans cette lumière, une curiosité qui me pousse à avancer. Je marche, le cœur battant, cherchant un signe, quelque chose de familier. Et puis, je le vois. Assis sur un banc, au bout d’une ruelle étroite. Il semble tellement réel, et pourtant, il y a quelque chose d’étrange en lui. Ses yeux, d’habitude pétillants de vie, sont maintenant sombres, presque insondables.
— Ni-ki ! j’appelle, en courant vers lui.
Il tourne la tête, et son regard se pose sur moi, mais je ne vois pas la chaleur et l’amitié que j’ai toujours connues. Il y a une distance, une sorte de mélancolie dans son expression. Je m’arrête devant lui, haletante, et il me regarde de ses grands yeux sombres, une expression douce, mais indéchiffrable sur le visage.
— Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Est-ce que je suis en train de rêver ? je demande, tentant
de reprendre mon souffle.
Il hausse les épaules, un léger sourire aux lèvres. Il s’avance, et je sens mon cœur se serrer. Il a toujours été celui qui m’apportait du réconfort, celui qui me faisait rire. Mais maintenant, il semble comme un étranger, perdu dans une réalité qui m’échappe.
— Viens, suis-moi.
Sa main se tend dans ma direction et j’hésite, quelques secondes, avant de lier nos doigts entre eux.
Nous marchons ensemble, et le monde autour de nous change au gré de nos pas. Des scènes de notre vie se dessinent, flottant comme des souvenirs projetés. Je vois la forêt où nous avons marché, un jour d’été, le soleil perçant à travers les branches, sa main tendue vers moi pour m’aider à franchir un ruisseau. Je revois cette soirée dans mon appartement, des pizzas sur la table, nos rires résonnant contre les murs alors que nous nous moquions des personnages d’une série stupide. Des simples moments de bonheur.
—Tu te souviens de ça ? je demande, pointant du doigt l’image de nous deux, assis sur le
canapé, riant aux éclats.
Il acquiesce, ses yeux rivés sur le souvenir, une amertume que je ne comprends pas dans son regard.
— Oui, murmure-t-il, c’était une excellente soirée.
Sa voix est douce, mais il y a quelque chose de triste, une profondeur qui me fait frissonner. Les souvenirs continuent de se matérialiser autour de nous, flous mais si vivants, et je suis happée par cette sensation étrange, cette nostalgie qui m’envahit de plus en plus. Pourquoi tout me donne l’impression que chaque seconde peut être la dernière ? Je lève les yeux vers lui, le cherchant du regard comme pour trouver un sens à tout ça, mais il l’évite soigneusement. Une certaine peur commence à naître dans mon esprit, comme si je sentais au fond de moi qu’il y a quelque chose que je devrais comprendre, une vérité enfouie derrière ce calme irréel.
— Pourquoi est-ce que tout semble si…
Je cherche le mot, mais il m’échappe.
— Pourquoi suis-je ici, Ni-ki ?
Il détourne les yeux, et le décor change à nouveau. Nous sommes sur un toit, le vent soufflant et emportant avec lui les feuilles mortes qui virevoltent autour de nous. Je me souviens de ce jour – nous avions passé l’après-midi sur ce toit, à parler de nos rêves, de nos secrets, à regarder la ville s’étendre à nos pieds. Mais ici, dans ce monde étrange, tout semble amplifié. Les couleurs sont plus vives, les émotions plus intenses, presque douloureuses.
— Parfois, dit-il, sa voix portée par le vent, il y a des choses qu’il faut accepter, même si
on ne les comprend pas tout de suite.
Je fronce les sourcils, cherchant à saisir ce qu’il essaie de me dire. Il me regarde alors, ses yeux brillants d’une tristesse indéchiffrable, et il tend la main.
— Viens.
Je la saisis, et une chaleur douce m’envahit. Nous dansons, là, au milieu de ce toit fantomatique, sans musique, juste le bruissement des feuilles dans les arbres et le battement irrégulier de mon cœur. Ses bras m’entourent, et je ferme les yeux, laissant la chaleur de sa présence m’envelopper, un instant hors du temps. Ses doigts finissent par se resserrer un peu autour des miens, sa main froide pressant contre la mienne. C’est si étrange, ce contraste. Lui qui, habituellement, est toujours plein d’énergie, là, il semble s’effacer, comme une ombre. Il relève la tête, son visage prenant une expression douce mais empreinte de ce trouble insaisissable.
— Je suis content que tu sois là.
Ses paroles me troublent profondément. Il y a quelque chose dans sa voix, une forme de résignation qui me fait comprendre qu’il y a plus que ce qu’il laisse paraître. Nous reprenons notre route, et je remarque que nos souvenirs s’estompent peu à peu, remplacés par des fragments de paysages incertains, de ruelles silencieuses et de lieux inconnus. À chaque pas, l’atmosphère semble se faire plus lourde, plus oppressante, comme si le temps lui-même ralentissait. Il me regarde cette fois avec une intensité qui me fige, avant de murmurer, presque trop bas pour que je l’entende :
— Il est temps.
Mes doigts se serrent instinctivement autour de sa main, refusant de lâcher prise, refusant de croire qu’il puisse y avoir quelque chose d’inéluctable ici. Puis, je le sens se détacher, doucement, comme un rêve qui s’évanouit au réveil. J’ouvre les yeux en sursaut dans le métro, la lumière crue des néons m'aveuglant un instant. Le brouhaha du train, les grincements des rails, tout semble étrangement familier. Je prends une grande inspiration et réalise que ma main est posée sur celle de Ni-ki, assis à côté de moi, un sourire tranquille sur le visage. Je me tourne pour l’observer alors qu’il me semble perdu dans ses pensées, sa tête se balançant au rythme de la musique qu’il écoute. Sa présence devrait me rassurer, mais pourtant, un sentiment, pesant, continue de courir dans mon esprit. Je sais que ce n’était qu’un rêve, mais il reste en moi comme une brume tenace, une sensation qui refuse de disparaître. Ses doigts, sous ma main, sont tièdes, bien réels cette fois, mais je n’arrive pas à chasser la trace de cette froideur qui s’était imprimée dans ma mémoire. Il pivote enfin la tête dans ma direction, son casque dorénavant autour de son cou, et m’adresse un sourire amusé.
— Ça va ? me demande-t-il sans doute à cause de mon regard insistant, on dirait que t’as
vu un fantôme.
— Oui… enfin, non. Ce n’est rien. J’ai juste fait un rêve étrange. je termine en secouant la tête, tentant de rire pour dissiper le malaise qui commence à s’installer.
Ni-ki se penche vers moi, et je peux lire l’amusement dans ses iris foncés.
— Du genre ? T’as rêvé de moi, c’est ça ?
Sa voix prend une intonation malicieuse, et je vois son sourire s’étirer.
— Allez, avoue. Tu te languis de moi jusque dans tes rêves maintenant ?
Je sens mes joues s’échauffer et je secoue vivement la tête pour le faire cesser.
— Ce… n’est pas ce que tu crois, je balbutie, tentant de minimiser. C’était différent.
Il écarquille légèrement les yeux, feignant une expression d’incrédulité exagérée.
— Oh, différent comment ? Genre, romantique ? Tragique ?
Son visage s’approche du mien, l’air faussement sérieux.
— Ou bien, était-ce un rêve où tu me déclares ton amour éternel avant de t’enfuir dans le
coucher de soleil ?
Je me mordille la lèvre, cherchant quoi répondre, mes mains moites de gêne.
— Rien de tout ça, d’accord ? C’était…
Je cherche à détourner la conversation, mais il éclate de rire, ravi de ma réaction, et me pince gentiment l’épaule.
— Relax, dit-il en riant, ses doigts toujours entremêlés aux miens. Je te taquine.
Un sourire naît malgré moi, même si je détourne un peu les yeux pour échapper à son regard perçant. Sa main serre la mienne avec chaleur, et je sens mon cœur se calmer, même si quelque chose continue de me hanter.
La voix du conducteur annonce notre prochaine station, puis soudain, un flash de lumière intense envahit le wagon. Un bruit assourdissant secoue le métro, un grondement puissant qui résonne dans mes os. Le train tremble, et tout se passe en une fraction de seconde. J’entends des cris, je sens le sol se dérober sous mes pieds, et tout autour de moi se transforme en un chaos terrifiant. Le souffle d’une explosion ébranle la rame, le monde autour de nous devenant un tourbillon de poussière et de débris, et je perds pied, me sentant aspirée par un vide abyssal. Dans le tumulte, je m’accroche désespérément à la main de Ni-ki, le seul repère, le seul ancrage que j’ai dans ce monde qui s’effondre autour de moi. Je tente de murmurer son nom, mais ma voix se brise dans le bruit assourdissant. Alors que le train s’immobilise enfin, le silence s’installe progressivement, lourd et oppressant. Autour de nous, des débris jonchent le sol, et la lumière faiblit. Dans ce calme étrange, je ressens la chaleur de sa main… ou plutôt, je sens cette chaleur s’éteindre. Je tourne lentement la tête vers lui, mon cœur s’arrêtant presque en voyant son visage, calme, paisible. Il me regarde sans me regarder, ses yeux empreints de cette même mélancolie qui m’avait troublée plus tôt. Et là, je comprends. Ma gorge se serre alors que je ressens l’absence de chaleur à travers son épiderme, cette sensation glaciale qui remonte le long de mon bras.
— Ni-ki… je murmure, une larme roulant sur ma joue.
Mais il ne répond pas. Ses yeux restant fixés sur moi, empreints d'une tendresse infinie, comme un dernier adieu silencieux.
❥ Les histoires ne s’achèvent jamais vraiment, elles restent suspendues entre les pages et les cœurs qui les lisent… Merci d’avoir voyagé avec moi ღ © schizophrenic-writer 2025.
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th3lost4uthor · 7 months ago
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.2/15)
Hum… Professeur ?
Oh, Dérelian ! Tiens, tant que tu es près de l’armoire à pharmacie, pourrais-tu m’apporter les deux bocaux de- ?
D’Arnica et d’Aloe Vera ? Tss… Vous… Vous êtes encore blessé durant votre séance de recherche avec ces… Méchasmes.
Ce n’est pas leur nom… Et tu le sais très bien.
Pourtant ils sont bien faits de métal et propage leurs miasmes de mort sur-
Ça suffit ! Je ne veux plus entendre ce mot, en particulier dans ta bouche. Notre peuple s’apprête à rentrer dans une nouvelle ère grâce à cette rencontre tombée du ciel – pour une fois, j’en remercierai presque la Déesse, haha ! Les Enfants d’Erasme n’ont fait que se montrer compréhensifs et ouverts à l’échange depuis leur arrivée : jamais nous n’avions autant progressé en si peu de temps.
Ce n’est pas le cas de tous…
Ah… Je vois. Tu veux parler des « récolteurs », hum ?
Cet « Orgonax »… Il a failli réduire notre dernière récolte à néant avec son rayon. Et les Collines du Printemps n’ont plus de vert que leur nom depuis qu’ils ont commencé à… aspirer le Wakfu. C’est comme si… Tout était mort et plus rien ne pourrait jamais pousser là-bas. Plus rien ne pourrait y vivre.
Dérelian ?
… ?
Sache que… Je compatis à ta douleur. Moi aussi, cet Orgonax et ses, hum, frères, ne m’inspirent pas confiance. Mais, ils ne sont pas tous comme lui. De plus, tant que Zinit les tient à l’œil, nous ne risquons absolument rien.
Hum…
Et puis, tu connais ton vieux professeur, hein ? Il a beau avoir plusieurs millénaires au compteur, il sait encore se défendre ! Ou alors est-ce que tu douterais de lui ?
Haha !
.
.
Mais… Promettez-moi de faire attention à vous quand même.
Je te le pro-
Non ! Jurez-le-moi. Faites-le sincèrement.
Ahh… Dérelian. Je te l’ai dit, je ne risque rien : Aroh n’est pas…
Comme les autres ?
… Aroh est… différent.
Tss.
Bon… Dérelian ?
Regarde-moi s’il-te-plaît ?
Hum ?
Je te promets que je ferai attention.
Et… que vous reviendrez en un seul morceau cette fois-ci ?
Promis, juré, si je mens je me coupe la barbe ! Allez, maintenant efface-moi donc cette moue renfrognée, car un mauvais flux de Wakfu, et tu resteras coincée avec elle toute ta vie !
Héhé, bon, c’est d’accord.
.
Faites attention, professeur…
.
.
Revenez à la maison sain et sauf.
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C’est ça ! Tu te débrouilles de mieux en mieux, Qilby.
Merci, Aroh. Et je dois dire que toi aussi, tu parviens de mieux en mieux à former tes phrases. Elles ont perdu ce petit côté…
Coincé ? Comme pour indiquer quelque chose d’exagérément compliqué ?
Oui, oui on peut dire ça, haha !
.
.
Dis…
Oui ?
Est-ce que tu n’as jamais eu envie de… de partir ?
Que-Quoi ? Jamais je ne pourrais abandonner ma famille ! Jamais, je- !
Non, non ! Je ne pensais pas à ça ! Simplement à … Voyager ?
C-c’est-à-dire ?
Eh bien… À chaque fois que j’évoque nos escales à travers le
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, le… Krosmoz ? C’est cela ?
Hum, hum…
Eh bien, à chaque fois que j’évoque nos voyages, tu sembles si… rêveur, Qilby. Comme si… Comme si tu aimerais toi aussi en faire partie.
S-si jamais je me suis trompé, je te pris de bien vouloir me pardonner ! J-je voulais j-juste savoir si- !
Non. Non, tu… Tu as raison.
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Je crois que… Je crois qu’ici, sur cette planète, j’entends… À rester comme ça, indéfiniment, je… je ne trouverai pas ma place. Je crois que- Non, je sais que…
Je sais que je ne peux pas rester.
Mais…
J’aime ma famille ! Je l’aime sincèrement ! Et je ne veux pas qu’ils…
L’un n’empêche pas l’autre, Qilby.
C-comment ça ?
Si jamais c’est ce dont tu as besoin, les tiens devraient pouvoir le comprendre, non ?
Et puis, rien ne t’empêcherait de revenir de temps à autres ? Nous autres, Enfants d’Erasme, n’avons pas l’habitude de retourner sur des planètes que nous avons déjà visitées car cela mettrait alors en péril leur processus de régénération. Mais jamais encore n’avions-nous rencontrer des créatures telles que les Éliatropes capables de maîtriser cette énergie ! Nous pourrions alors voyager un peu, avant de revenir voir ta famille, échanger à nouveau avec eux, avant de repartir ?
Oui, ça- Mais, et Shino- ?
Ta sœur serait la bienvenue parmi nous, Qilby : Zinit a plus de force qu’il n’en faut pour porter un dragon en plus de plusieurs tonnes de métal !
Tu- ?
Oui, je lui ai déjà demandé, et il est d’accord. Pareil pour les autres ; même si, tu t’en doutes, Orgonax n’a pas été facile à convaincre. Heureusement, cette grosse brute ne peut rien me refuser !
Il faut dire que… cette idée me taraude depuis un petit moment et… je cherchais juste le bon moment pour, enfin… Te demander si… Qilby ?
Qilby ?!
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Qilby, répond- !
Aroh ?
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- oui ?
J’aimerai… beaucoup ça.
Voyager…
.
Avec vous tous.
Avec toi.
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Shin’ ? Tu es là ?
Dans la cuisine, mon frère ! Tu tombes bien ! J’étais justement en train d’expérimenter une nouvelle forme de crème pour mes « Bouchées à la Dragonne » et je me demandais si tu voudrais bien… ?
Oh, mais bien sûr, c’est toujours un plaisir que de goûter à tes créations, tu le sais ! J’aurai également besoin de te parler un moment si tu es disponible après cela ?
Quelle question ! Pour toi, j’ai tout le temps du monde, Qilby.
Héhé, merci soeurette. C-c’est à propos d’Aroh, je…
Shinonomé ?
La crème peut attendre. Assis-toi, Qilby. Je t’écoute.
.
.
Et c’est ainsi que… Qu’Aroh m’a proposé de les accompagner pour voyager à travers le Krosmoz.
Hum…
M-mais il m’a assuré qu’ils r-reviendraient sur notre planète régulièrement ! Enfin, p-pas trop pour éviter de la v-vider de son Wakfu, hein ? Mais assez pour que… je puisse être là ? Bon, je raterai peut-être un a-anniversaire ou deux, mais j’ai déjà assisté à des milliers, donc… ? Je devrai au moins être là pour chaque réincarnation !
Et tu p-peux même venir, Shin’ ! Bien sûr que tu es libre de c-choisir : je sais à quel point tu aimes notre famille ! Tu l’aimes autant que moi, mais- ! C’est juste que… j’aimerai beaucoup que… Tous les deux on- ! Enfin… Comme on en a toujours rêvé, Shin’, imagine un peu… !
Shin’ ?
Je t’en prie, Shin’, d-dis quelque chose. Tu sais que j-j’ai horreur de ça quand tu-
Qilby ?
O-oui ?
Je vais être honnête avec toi, mon frère.
Comme je l’ai toujours été et le serai toujours…
Au début, j’avais peur que ces créatures ne soient… qu’un nouveau passe-temps pour toi. Que tu n’y voies qu’une nouvelle source de divertissement pour cette tête aussi débordante d’imagination mais aussi insatiable que la tienne.
Merci ?
Mais aujourd’hui, je vois qu’elles t’ont apporté plus que quiconque pourrait le faire… Plus que moi-même.
Shin’…
Non, écoute-moi, Qilby. Ils…
Ils ont rempli le vide de ton cœur, Qilby.
Ce Aroh… Je vois à quel point il te rend heureux.
Je ne t’avais pas vu sourire ainsi depuis des siècles, mon frère !
Je sais que notre… situation, à tous les deux, n’a pas été des plus faciles à vivre. Nous faisons figure d’exception parmi nos frères et sœurs. Et tu as été si… courageux Qilby. À chaque naissance, chaque incarnation, chaque… perte.
Mais je vois aujourd’hui à quel point cela t’a coûté.
Alors, si jamais tu penses que cela est la meilleure solution,
pour toi, pour notre famille…
Va, Qilby.
.
.
Shin’… ? M’accompagneras-tu ?
Voyons, mon frère, tu devrais le savoir depuis le temps.
Là où tes pas te guideront,
mes ailes me porteront.
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Qu’est-ce qu’ils croient ? Hein ?! Qu’on va se laisser faire ? Qu’on va les laisser vagabonder sur nos terres et piller le Wakfu, notre Wakfu, comme s’il s’agissait de vulgaires grains de blés ?! Nous avons passé tant d’années et d’effort à construire ce monde ! À nous y faire une place ! Et eux, ils… ! Ils… !
C-chibi, calme-toi, tu-
Oh, je t’en prie, Mina ! Ne me fais pas croire que toi aussi tu es tombée sous leur charme ? Que toi aussi tu veux aller batifoler dans les montagnes avec eux comme s’ils s’agissaient de nos plus chers et tendres amis ?
Chibi, mon frère, parle donc moins fort, tu veux ?
Et alors ?! Tu croies que j’ai peur d’eux, Glip ? Au contraire, qu’ils s’amènent ! Si Mina et Phaéris n’étaient pas intervenus ce matin, j’en aurai déjà transformé un en pièces détachées ! Le mois dernier, ils ont vidé un lac de moitié, et celui d’avant, ils ont rasé une prairie entière !
Je comprends ta colère, Chibi, mais… Tu voies bien qu’ils ne font que se nourrir ? Que tenter de… survivre ? Et puis, il nous reste encore bien plus qu’il nous en faut pour-
Ah ! Le discours que j’attendais ! La disculpation par association ! « Mais nous aussi nous avons besoin de puiser dans le Wakfu pour vivre, Chibi ! », « Nous devons même tuer des animaux et des plantes, Chibi ! », « Tant que nous posons des limites et les faisons respecter, tout ira bien, Chibi ! »…
Et jusqu’à aujourd’hui, nous sommes toujours parvenus à les-
ILS ONT TUÉ YUGO !!
.
Chibi… Tu sais bien que ce n’est pas…
C’est du pareil au même.
Chi-
Ça suffit !
Je ne veux plus en parler.
.
De toutes manières, vous allez voir. Ce ne sera pas long avant qu’ils ne montrent leur vrais visages… Même lui ne pourra plus jouer à l’aveugle plus longtemps.
Chibi, ta voix.
Lâche-moi la grappe, Glip ! Tu ne peux pas nier que depuis leur arrivée, on ne l’a jamais vu autant hors de son fichu labo ! Et lui qui était si… inquiet de tout, voilà qu’il veut que nous fassions ami-ami avec des créatures qui pourraient nous écraser d’un simple doigt. Ils… ravagent nos terres, puisent dans notre Wakfu, et lui… Il ne fait rien, ne dit rien. Il s’amuse à dessiner des symboles à même la boue avec le plus petit de ces… « Méchasmes ».
Mais il est également intervenu pour vous sauver toi et Efrim, ainsi que pour sceller une alliance entre nos deux races. Qil-
Ça suffit !
.
.
Qilby a trahi la mémoire de Yugo en s’alliant avec ces monstres.
.
Qilby nous a trahis.
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Vous… n’y voyez donc pas d’inconvénients ?
Ta cause -Aroh- Plaidé Avoir
Zinit -Reconnaissant- Tes efforts -Être-
Merci, je… Merci. Je sais bien que cela n’a pas dû être un choix aisé, pour vous comme pour votre peuple, mais… Votre bienveillance me touche, Zinit.
Enfant de l’étoile Bleue -Une question- Demeurer
Qu-Oui ? Qu’y-a-t-il ?
Toi -Enfants d’Érasme- Toujours -Défendre-
Mais -Ta famille-
Oh ! Shinonomé vous porte également dans son cœur et-
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Dragon Rubis -Shinonomé- Problème -Pas Être
Et -Qilby- Savoir
Frères et Sœurs -Enfants de l’Étoile Bleue- Éliatropes
Peur et tristesse -Leurs âmes- Se noyer
Enfants d’Érasme -Méchasmes- Devenir
J-je suis désolé… ! Il faut les comprendre, ils- !
Leur Cœur -Perdu- Être
Zinit -Voir-
Zinit -Pardonner-
Mais -Enfants d’Érasme- Imparfaits -Être-
Enfants de l’Étoile Bleue -Ressembler-
Nous… Nous sommes tous différents…
Qilby -Intelligent- Être
Zinit -Pardonner- Pouvoir
Mais ce ne sera pas forcément le cas pour les autres…
.
Dernière question -Répondre-
J’avouerai qu’après notre discussion, je ne suis pas certain de pouvoir accéder à cette requête, mais… je ferai de mon mieux.
-Sage réponse-
Zinit -La colère- Contenir
Aroh -La paix- Avec Qilby -Chercher-
Mais… ?
Paix -Éphémère- Toujours -Être-
Enfants d’Érasme -Tensions- Sentir
Quand -Guerres- Éclater
Un camp -Choisir-
Je… Nous ne sommes pas obligés d’en arriver jusque-là, n’est-ce pas ? Ce n’est qu’une question de temps et de… confiance ? Aroh et moi étions justement en train de réfléchir à organiser un grand rassemblement dans les jours à venir ! Je suis certain que nos plus jeunes pourraient nous aider à convaincre leurs parents que-
Efforts -Parfois- Pas assez -Être
Mais…
-Qilby-
… ?
Pas toujours -Notre faute- Être
-Parfois-
Peur -Gagner-
.
-Parfois-
Un camp -Choisir- Devoir
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Mina ?
Ah ! Qilby, c’est toi ? Par la Déesse, tu m’as fait peur !
Haha, pardonne-moi ! Tu paraissais tellement absorbée par ces roses que j’ai bien cru que tu pouvais les entendre.
Tu ne devrais pas autant négliger la parole des fleurs, mon frère, tu pourrais être surpris par toutes les choses qu’elles ont à raconter…
Je n’en doute pas un seul instant. En particulier, celles-ci. Peut-être, l’histoire d’un chevalier chevauchant un dragon au souffle puissant et d’une princesse à la robe d’azur, qu’en penses-tu ?
Humpf, j-je suppose.
Oh, ne te fâche donc pas Mina, je plaisante. Je voulais juste… détendre l’atmosphère, c’est tout.
Et pourquoi cet effort ?
.
J’ai besoin de tes conseils, Mina.
.
.
Voilà. Tu as toute l’histoire à présent.
Je vois… Et ?
Et ? Honnêtement, je… Je ne sais pas.
D-dois-je accepter ? Dois-je partir ?
Vous êtes ma f-famille, Mina, vous tous. Mais je crains que cette décision ne soit… mal interprétée par certains. Et si Shinonomé part avec moi, alors… Vous serez livrés à vous-mêmes. Que faire si jamais une catastrophe ou une é-épidémie survenait ? Pourrez-vous les surmonter sans nous ? Si l’un de vous risquait de… de mourir. Si je ne suis pas là alors que j’aurai pu… ! Dis-moi, Mina, est-ce qu’en faisant cela…
Est-ce qu’en choisissant de partir, je… je vous trahirais ?
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Nous sommes différents. Toi et Shinonomé : vous n’êtes pas comme nous autres. Vous vous souvenez de tout ce qu’il s’est passé… avant. N’est-ce pas ?
Tu- ?
Ha, disons que c’est une intuition. Ou, qui sait, peut-être « l’infinie sagesse » dont m’a fait cadeau notre Déesse… ? Quoiqu’il en soit, il semblerait qu’elle et le Grand Dragon vous aient faits différents de nous autres, voilà ce que je retiens, Qilby. Vous êtes différents.
Mais… Cela ne change rien au fait que nous formons une famille, Qilby. Grand-frère Qilby peut-être ?
Mina…
Et au sein d’une famille, l’on s’entraide. On échange, on communique. Il arrive parfois que nous ne soyons pas d’accord, mais l’on cherchera toujours à surmonter ces difficultés, car on sait, au fond de nous, que l’on ne peut pas vivre seuls.
Pourtant, parfois… Il arrive des moments où l’on ne peut plus réparer ces fissures, car elles ont fini par devenir trop nombreuses… Trop profondes. Et c’est alors que nous devons-
Non… Pitié…
Hum ?
Ne me demande pas ça…
Q-Qilby, mais enfin… ?
Ne me demande pas de choisir, toi aussi ! Ne me force pas à choisir ! Je- ! Je ne peux pas ! Je ne veux pas !
Qilby…
Pitié, Mina… Tout mais pas ça…
.
Qilby?
Hum?
Chibi, Glip, Nora, Yugo et moi-même… Nous sommes condamnés à oublier notre passé. C’est la raison pour laquelle, je pense, certains sont aussi attachés au présent. Ils veulent défendre ce que nous possédons aujourd’hui, car ils ne savent pas ce que nous avons déjà pu perdre hier. Ils ont peur que nous perdions tout ce que nous avons mis à construire… Mais toi, Qilby, tu sais déjà tout cela, hum ? Tu l’as déjà, en quelques sortes, perdu.
Mais je ne veux pas vous- !
Je sais, je sais… Ce que je veux dire, c’est que ton don t’a offert le passé. Le problème, c’est qu’il t’y enchaîne… au point que tu ne puisses plus y voir ni présent, ni avenir.
Alors… Que dois-je faire, Mina ?
Ce n’est pas à moi de te donner une réponse, Qilby. Moi aussi, j’ai oublié. Moi aussi, j’ai peur. J’ai peur de voir notre peuple courir au-delà du danger, j’ai peur de voir ceux que j’aime périr… J’ai peur de te voir partir, toi aussi, Qilby.
Cependant… Plus encore, j’ai peur de te voir souffrir. Et je vois bien que… Cette « situation » ne te convient pas, ou du moins plus autant qu’elle a pu te convenir autrefois. Nous avons changé, mais toi, tu es resté le même. Ce voyage dont tu parles… Il comporte de nombreux risques, autant pour vous deux que pour nous. Mais voilà ce qu’ils sont : des risques. Et… Je te croie capable de les surmonter, Qilby, car de nous tous…
.
Tu es le seul fait pour voyager.
.
.
Merci… Ma petite luciole.
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Où dois-je mettre cette caisse ?
Oh ! Par ici, s’il-te-plaît ! Et fais attention, elle contient du matériel relativement lourd et-
Qilby, dois-je te rappeler que je peux soulever jusqu’à dix fois ton propre poids ?
Tss, ça va, pas la peine de frimer !
Tu veux dire que je ne dois pas… « Rouler des mécaniques » ?
Hahahaha !
.
Bon, je crois qu’avec ce dernier chargement, tout sera prêt.
Oui, qui aurait cru que ton laboratoire contenait autant de-
P-professeur ?
Dérelian ?!
.
.
Vous aviez promis de… Vous m’aviez promis !
Je ferai attention à moi, et puis, je-
Pourquoi avoir caché que vous- ?! Alors c’est comme ça que vous avez décidé de partir ?! Dites-moi au moins que vous aviez prévu de- !
Dérelian… Tu sais que je ne pouvais pas-
Menteur ! Vous auriez pu m’en parler ! Vous auriez même DÛ m’en parler !
Jeune fille, je vous assure que Qilby ne-
Toi, le monstre ne me parle pas !
Dérelian !
C’est à cause de vous, pas vrai ?! C’est à cause de toi qu’il veut nous quitter !
Vous… Vous m’aviez promis que…
Dér- Qu’est-ce que tu fais !?
Si vous avez décidé de vous comporter en lâche, alors je me donne le droit de faire de même !!
Non !
.
.
A-aroh… ! S’il-te-plaît… !
Qil-by ? Et la fille… ?
Dérelian, elle… Elle est…
Je vois.
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Il faut croire que… L’élève tient du… professeur, hé ?
C-ce n’est pas le moment de p-plaisanter ! Dis-moi ce que je dois faire ! C-c’est quoi ce liquide violet ? Pourquoi est-ce qu’il y en a a-autant ?
L-le boitier… Prends… Prends-le…
Très bien, l’espèce de cristal ? C’est fait, j-je l’ai ! Maintenant, q-qu’est-ce que j’en fais ?
A-aroh ! Dis-moi comment je peux t’aider ! Qu’est-ce que j’en fais ?!
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AROH ! COMMENT ?! DIS-LE-MOI !!
.
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.
.
Adieu, à toi aussi…
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-trois blessés. Dix morts.
T-tant que ça ? Mais enfin, hier il-
C’est terminé, Mina.
Chibi ?
Glip, ordonne l’évacuation des Quartiers Nord. Condamnez la Galerie de l’Hiver et allez mettre nos Dofus en lieu sûr. L’Arcaneum devrait faire l’affaire.
.
.
Encore… ? C-c’est le quatrième depuis ce matin… !
Mina. Il va falloir riposter.
M-mais… Ce ne doit être qu’une effroyable méprise, nous-
Mina !
C’est terminé, Mina.
.
Et Qil- ?
Ne prononce pas son nom !
.
Ils ont demandé un… « tribut » pour le sang des leurs. Ce « Aroh »… Peu importe ses intentions initiales, il faut regarder la vérité en face : sa mort nous coûte bien plus que sa vie ne nous a jamais apporté !
Tu as raison Chibi. Quels sont tes ordres ?
Glip… ?
Il a raison Mina, nous ne…
Nora, alors toi aussi tu- ?
Nous ne pouvons pas continuer ainsi. À laisser les nôtres se faire massacrer !
Ne devrions-nous pas alors demander à… à Qilby ?
Et pour quoi faire, hein ?! Cela va faire deux semaines qu’il n’est pas sorti de son foutu trou à rat ! Même Shinonomé n’est pas parvenue à l’en faire sortir !
Peut-être, mais…
C’est trop tard, Mina.
.
Nous avons tenté d’établir la paix…
.
.
Mais la paix est faite pour être rompue.
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Qilby -Jusqu’ici- Venir
La peine -Dans tes yeux- Zinit -Lire-
Le feu -Sous la Montagne- Sentir
Le Dragon Rubis -Shinonomé-
Elle est morte.
.
J’ai… J’ai échoué, Zinit. Je ne suis pas parvenu à… à choisir. Mais avant de partir, je voulais…
Partir -Toi- Vouloir
Mais -Nulle Destination- Avoir
-Qilby-
Zinit -Ta rage- Voir
Ta peine -Compatir-
Mais -Dernière chance- Exister
.
.
Alors vous voulez dire que… Ce cube. Le…
Chacun -Sa place- Avoir
Orgonax – Le Corps
Zinit – La Tête
-Aroh-
Le cœur…
.
Nous pourrions… ! Oui ! Cela devrait fonctionner ! Il y a juste encore assez d’énergie pour- ! Mais… et vous ? Et les vôtres ?
Enfants d’Érasme -Seuls- Survivre
Demain -Un nouveau Zinit- Naître
Zinit -À vos côtés- Dernier voyage -Mener-
Et Orgonax… ?
Il… Il ne s’arrêtera pas, n’est-ce pas ?
Aroh -Son cœur- Être
Protéger -Sa mission- Demeurer
Je comprends. Alors… Nous ne cesserons jamais de fuir. Nous ne… trouverons jamais la paix. Mais si c’est le seul moyen, alors…
Un espoir -Exister-
Vraiment ? J’ai du mal à le concevoir.
Ton cœur -Meurtri- Être
Mais -Avenir- Enfants de l’Étoile Bleue -Avoir-
Étudier -Orgonax- Devoir
Vaincre -Orgonax- Pouvoir
Cela est-il… possible ? Et, pensez-vous seulement que cela soit… juste ? Après tout ce que nous… ce que j’ai- ?
Qilby
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Désolé -Mon coeur- Être
Car -Seul- Désormais -Toi- Rester
.
.
Nos Routes -Aujourd’hui- Se séparer
Mais -Notre cœur- Avec toi -Demeurer-
.
Et -Le tien-
Avec -Nous-
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Qilby !! Qilby ! Les lumières du Cadran Sud ont encore sauté : on manque d’énergie ! Il faut absolument qu’on- !
Je sais, Chibi, je sais !
Et le Cube ? Où ça en est ?
Tes… Tes plans ont fonctionné. Il est stable à présent.
Ah ! Enfin une bonne nouvelle sur ce maudit rafio !
Un peu de respect, je te prie. Il s’agit de-
Je ne veux même pas entendre ce nom, c’est clair ?
Chi- !
Il est un peu tard pour ce genre de considérations, Qilby. Retourne à ton poste.
.
Chibi ! Qilby ! Je crois qu’on a encore perdu en vitesse par rapport à tout à l’heure, vous devez venir voir ça !
Hum… Je prends la salle des machines.
Très bien, je m’occupe du tableau de bord.
.
J’ai f-froid… J’ai s-si froid… !
Je sais, petite étoile, je sais… Tiens, prends donc cette couverture et va te blottir avec les autres là-bas. Ça va aller.
D-dites, P-professeur Qilby, pourquoi est-ce qu’il fait si noir dehors ?
Eh bien, c’est ce que l’on appelle… le vide du Krosmoz.
M-mais le Krosmoz n’est pas censé être p-plein de Wakfu ?! Pourquoi on ne peut presque plus le s-sentir ? Est-ce que c’est le vide qui l’a m-mangé ?
Est-ce que n-nous aussi le vide, il va n-nous… ?
Hey… Kamide, c’est ça ?
Hum ?
Dis-moi, Kamide... Est-ce que l’on t’a déjà montré la constellation du Grand Dragon ?
.
.
Et là ?! Et là ?!
Là, il s’agit de l’étoile du Casterneau. Vous voyez, les trois trainées lumineuses qui s’opposent à l’étoile du Pic ? Et bien l’on raconte qu’un jour, un Casterneau, le cœur ampli d’ambition, souhaitait cueillir la plus belle fleur de la montagne la plus haute et dangereuse qu’il soit, ce pour l’offrir à sa dulcinée…
C’est quoi une dulci-nez ?
Dulcinée, son amoureuse.
Moi je l’savais !
Pas la peine de t’la ramener, Bwananas !
Haha, du calme, du calme !
Et après ?! Après ?!
Alors, incapable de voler jusqu’au sommet, il décida de construire un barrage gigantesque pour aller chercher son bien. Cependant, pris dans son élan, et rejetant une à une les fleurs qu’il croisait lors de son ascension, il finit par monter si haut… ! Si haut… ! Si haut qu’il finit par percer le ciel pour atterrir parmi les étoiles !
Waaahh…
Et aujourd’hui encore l’on raconte qu’il cherche à travers cette infinité dans l’espoir de trouver celle digne de sa chère et tendre…
.
.
Hey… Shin’ ?
Comment… ?
Comment faisions-nous au départ déjà ?
Tu sais, quand… Nous étions que tous les douze ?
Je me souviens… Des repas ensemble, des bains à donner, des couches à changer… Des moments de jeux, mais aussi ceux de… Enfin bref.
.
Mais, c’est étrange, Shinonomé, car même si… si nous avons pu sauver pas mal des nôtres. Si notre famille est parvenue à survivre, je…
.
Tu me manques, Shinonomé.
~ Fin de la partie 2/4 du chapitre 10
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carraways-son · 4 months ago
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Dimanche
Le ciel au lever et au coucher du soleil. La vie en rose, ou presque. Ces photos ont été prises aujourd'hui de chez moi. Allez, une citation tirée de" A son image", livre puissant, magnifiquement écrit, de Jérôme Ferrari : Oui, les images sont une porte ouverte sur l'éternité. Mais la photographie ne dit rien de l'éternité, elle se complaît dans l'éphémère, atteste de l'irréversible et renvoie tout au néant.
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eclipseofwhisper · 14 days ago
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﹒ ◠ 𝔏𝔢 𝑹𝒆𝒒𝒖𝒊𝒆𝒎 𝒅𝒆𝒔 𝑵𝒐𝒕𝒆𝒔 𝑬́𝒕𝒆𝒊𝒏𝒕𝒆𝒔 ⊹ ﹒
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Le silence pesait comme une malédiction ancienne.
D’habitude, Poudlard vibrait de vie, même dans la nuit la plus obscure. Les couloirs chuchotaient sous le pas pressé des élèves, les torches vacillaient sous les courants d’air invisibles, les portraits soupiraient et maugr��aient, prisonniers de leurs cadres peints. Mais ce soir-là, tout s’était figé. La pluie battait contre les hautes fenêtres du château, dessinant des rivières translucides sur le verre, et l’orage, en colère, déchirait le ciel de ses serres de lumière. Assise sur le rebord d’une fenêtre, Lilith Rosalind Burton Wheeler serrait son manteau autour d’elle. L’absence de bruit l’oppressait. Pas un murmure, pas un froissement d’étoffe, pas un soupir de vie. D’ordinaire, même dans le calme, elle pouvait sentir la présence des autres, leurs âmes entremêlées à l’architecture même du château. Mais cette nuit-là, il n’y avait rien. Un néant oppressant, comme si les murs eux-mêmes s’étaient vidés de leur essence.
Puis elle la vit.
Une ombre fugace, flottant entre les colonnes de pierre, glissant sur le sol sans l’effleurer. Elle ne fit aucun bruit, mais Lilith perçut sa présence avant même que son regard ne croise la pâleur translucide de son visage.
Myrtle.
Elle dérivait, spectrale, sa robe trempée d’une eau invisible, ses cheveux plaqués sur son front par une éternelle humidité. Ses grands yeux éteints croisèrent ceux de Lilith, et dans ce regard, il y avait une tristesse trop lourde, trop vieille, une mélodie de solitude suspendue entre les âges.
« 𝑇𝑢 𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒, 𝑡𝑜𝑖 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖... »
Sa voix n’était qu’un murmure, une plainte glacée qui se dissolvait dans l’air.
Lilith ne répondit pas immédiatement. Il n’y avait rien à répondre à une âme qui hurlait son isolement depuis des décennies. Mais elle baissa lentement les yeux sur son sac de velours noir, là où reposait son précieux clavecin miniature. Ses doigts caressèrent la surface lisse du bois, hésitants.
Elle se leva.
Ses pas résonnèrent dans les couloirs déserts, seuls bruits vivants dans cet univers pétrifié. Chaque pierre semblait l’observer, chaque ombre frémir
sur son passage. Myrtle la suivit en silence, flottant juste derrière elle, un écho de l’au-delà accroché à ses pas.
Les grandes portes de la Grande Salle grinçèrent lorsqu’elle les poussa. L’immensité de la pièce s’ouvrit devant elle, vide, abandonnée aux ténèbres. Seules les hautes fenêtres, frappées par la pluie, laissaient entrer une lueur lunaire mourante.
Au centre, le piano à queue noir, immense et solennel, l’attendait. Lilith avança, ses pas absorbés par la pierre. Elle tendit les mains et effleura le bois froid de l’instrument. Un frisson remonta le long de son échine.
Puis, elle s’assit.
Elle inspira profondément, ferma les yeux un instant. L’obscurité autour d’elle sembla se refermer, l’enserrer comme un linceul.
Alors, elle joua. Les premières notes naquirent du silence, fragiles, vacillantes comme des flammes sous le vent. Un frémissement parcourut l’air, presque imperceptible. Puis la musique s’éleva, gagnant en force, et avec elle, la magie. Les notes ne restèrent pas sagement prisonnières du piano. Elles s’envolèrent. Littéralement. De petits éclats de lumière bleutée jaillirent des touches d’ivoire, se détachant de la mélodie pour flotter dans l’air. Elles tournaient, légères comme des lucioles, laissant derrière elles une traînée argentée. Chaque note se transformait en une lueur vivante, une essence sonore arrachée au monde matériel. Dans les couloirs, les portraits se réveillèrent.
Les sorciers figés depuis des siècles dans la peinture ouvrirent des yeux surpris. D’abord hésitants, ils se levèrent, s’étirèrent, et peu à peu, ils commencèrent à danser. Lord Percival, vêtu de son pourpoint du XVIIe siècle, s’inclina devant Dame Etheldreda, qui lui accorda une révérence gracieuse. Un cavalier en armure fit tournoyer une dame en robe de velours. Plus loin, un groupe d’élèves de Poudlard, datant d’une autre époque, éclata de rire en se joignant à la danse.
Les escaliers mouvants se figèrent, comme figés par l’enchantement. Les ombres qui se tapissaient dans les coins s’effacèrent sous la lumière des notes flottantes. Le château lui-même semblait écouter.
Et Myrtle, suspendue dans l’air, les yeux écarquillés, observait ce miracle.
Lilith continua de jouer, son regard brillant d’une étrange lueur. La musique n’était plus seulement un son, elle était une matière, une force, un enchantement tissé d’harmonies et de souvenirs.
Poudlard se réveillait.
Et pour la première fois depuis des décennies, Myrtle ne pleurait pas.
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claudehenrion · 3 months ago
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Voici revenu l'Avent... Et après ?
Il fut un temps où le cycle des saisons se régénérait lui-même, tout seul, comme automatiquement, et l'Homme, qui se savait alors ''Créature de Dieu'', y trouvait bien son compte, dans l'harmonie et le plaisir de faire partie en permanence d'un grand jeu, le ''jeu'' du temps... ou de l'éternité. C'était un temps où personne n'avait besoin des excès et des folies de soi-disant ''écolos'' pour se sentir proche de la nature : on était la Nature, tout simplement. Chaque temps fort de l'année avait ses rites, ses rythmes, ses chants, et je me souvient que mon Père nous faisait ''les gros yeux'' si l'un d'entre nous s'oubliait et entamait un chant de Noël en plein été... ou à Pâques. Tout était à sa place, et Dieu ! Que c'était sécurisant !
Notre habituel ''Retour sur images'', incontournable si l'on veut comprendre quoi que ce soit, va ressembler, en cette période de l'année, à un ''Retour sur raison d'être'' : le temps liturgique dit ''de l'Avent'' est celui qui précède Noël, un temps de recueillement pour mieux accueillir l’indicible, l'inexplicable : Dieu se dépouillant de toute sa Gloire pour naître Homme parmi les hommes. Que c'était beau ! Que c'était grand ! Par là seulement, nous méritions un destin individuel, céleste et éternel : l'espoir, soudain, faisait partie de l'humanité.
Tout cela est bien oublié, et nous ne sommes guère plus que quelques pour cent à vouloir nous souvenir que tout le vide qui a remplacé un possible ''trop plein'' n'est que le remplacement de ''quelque chose'' par... rien, mais un ''Rien'' majuscule, à l'image du temps, qui ne peut entraîner, in fine, que du malheur. Le mot ''Avent'' lui-même a disparu du vocabulaire vernaculaire, à l'exception d'un calendrier et, parfois, d'une couronne accrochée à la porte, et c'est une très mauvaise nouvelle, pour tout le monde --mais surtout pour ceux qui ne comprennent pas le grand n'importe quoi dans lequel on les force à basculer sans explication autre que la ridicule ''Magie de Noël''. L'homo néanticus actuel doit se contenter de ce ''comment'' sans pourquoi, sans base, sans fondements : ''C'est ''la magie de Noël'', puisqu'on vous le dit --même si Noël n'est plus rien ! On va bouffer et consommer, boire un peu trop, peut-être... avec pour seuls supports de gros pères noëls suiffeux et souvent douteux... Chic !
Mais Dieu (je m'entête : si moi, je ne parle pas de Lui en ce moment, alors... qui ? quand ?) que la culture, la profondeur et l'intelligence de nos ancêtres étaient grandes, comparées à la superficialité, tellement... superficielle (c'est bien ça que je veux dire !) de nos contemporains qui ne savent plus que se vautrer dans la consommation de vide et de néant, depuis les ''soldes de fin d'année'' au ''black friday'', et de là à ''la magie de Noël'', tellement factice, convenue et vide de sens... à défaut de l'être d'excès et de folies.
L'Evangile de ce premier dimanche de l'Avent est stupéfiant de précision : on dirait qu'il a été écrit hier... pour aujourd'hui. Lisons-le, ensemble, si vous voulez bien m'accompagner, s'il vous plaît (il suffit d'une minute) : ''Il y aura des signes. Sur la Terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur par ce qu'ils voient arriver. Quand ces événements commenceront (...), tenez-vous sur vos gardes, de crainte de chavirer dans la boisson, l'ivresse et les tentations. [On dirait aujourd'hui : ''les addictions de la drogue'']. Or ce jour-là tombera sur vous et sur la Terre entière comme un filet, mais vous ne savez ni le jour, ni l'heure...''. Et le texte du 3 ème dimanche de l'Avent --que nous appelons Rorate cæli (= Que les pleurs tombent du ciel)-- est encore plus d'actualité : ''Seigneur, voici que Jérusalem, la cité sainte, est dévastée, et que Sion (NDLR : Colline de Jérusalem où étaient le palais du roi David et le Temple de Salomon), est devenue un désert''.
A quoi ressemble ce début d'Avent 2024 ? Qui a envie de ''faire la fête'', puisque c'est ça qui est en cause ? La clairvoyante économiste Agnès Verdier-Molinié utilisait hier le mot ''bouffonnerie'' pour parler de l'état de la France : les députés indignes qui ont été élus lors de la honteuse mascarade des dernières élections législatives (qui ont propulsé au second tour un troupeau de cuistres incultes, mal élevés et même pas doués, sauf pour les grosses conneries) sont prêts à nous entraîner vers un chaos financier et politique sans précédent au nom de plein de très mauvaises raisons dont pas une seule ne pourrait justifier le quart du dixième de la moitié des risques économiques, militaires ... ou nucléaires qu'ils nous font courir sans raison.
Les nuages qui s'accumulent à nos quatre points cardinaux sont de plus en plus noirs et opaques : plans sociaux, retour du chômage, recettes publiques qui s'effondrent, investissements en chute libre et consommation en berne... sécurité civile disparue, crimes et délits au plus haut, niveau scolaire au plus bas, immigration sortie de tous les cadres supportables, islam en guerre ouverte et déclarée, justice-sic en laquelle plus personne ne croit, et personnels politiques en totale déroute intellectuelle --parmi tant d'autres indicateurs-- ont été sciemment fabriqués par une caste de nuls XXL qui ose maintenant les dénoncer... sans pour autant proposer une seule solution, un seul remède, une seule parade, autres que le chaos garanti, la fin des haricots et des enchaînements de cataclysmes et de catastrophes dont ils ne cherchent même pas à imaginer la portée...
Et par dessus tout ça, un adolescent prolongé en rupture d'ego, (parfaitement décrit en une seule phrase par Wikipedia : ''Sur un plan scientifique, le narcissisme inclut une estime de soi exagérée, des fantasmes de succès illimités, un besoin excessif d'être admiré, un manque d'empathie et, surtout, une tendance à exploiter autrui pour des fins personnelles...'' qui est prêt à nous faire plonger dans une guerre nucléaire qui serait sans doute la dernière pour très longtemps, au nom de ses erreurs de jugement et des méchantes analyses de ses petits marquis, qui utilisent mal des données partielles et totalement périmées : dites-moi au nom de quels grands principes qui n'en sont pas on pourrait provoquer l'arrivée d'une fusée russe que personne ne serait en mesure d'intercepter --même un peu-- et qui vaporiserait littéralement, à plus de 3000 degrés, les 3/4 de la population de Paris, pour commencer... pour satisfaire les caprices indéfendables d'une marionnette ukrainienne déguisée en un tout petit Rambo ?
Les exigences qu'imposait l'ancien système de pensée --par rapport au non-système de croyances absurdes qui lui a succédé-- avaient ceci de bon qu'elles rendaient obligatoires tous les processus de réflexion, de questionnement et de remise sur le métier dont nous avons oublié, aujourd'hui, jusqu'à l'existence. Imaginez la crise de sagesse qui inonderait le monde si nos actuels dirigeants, sans foi ni loi et sans culture ni garde-fous, étaient contraints, chaque dimanche matin, de relire les beaux textes de la liturgie de l'Avent... ce qui les inciterait à se demander vers quelle fin du monde ils sont en train de nous conduire... Est-il trop tard ?
H-Cl.
PS : en vous quittant, je vais me précipiter, pour jouer et chanter tous les ravissants ''petits Noëls'' qui sont à mon répertoire (des dizaines !), sur mon piano... qui n'en pouvait plus d'attendre... ni moi, pour vous dire la vérité : 11 mois de silence respectueux ! Et dire que nos églises se sont, par pur masochisme, privées d'une telle richesse et de tant de beauté, assassinant en chemin l'émotion et la joie qui les accompagnaient. Ah ! Folie des hommes ! Aberration de la persévérance dans l'erreur ! Absurdité des excès du cerveau sur l'Esprit... et l'intelligence ! Et, au fond, pourquoi ?
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cassiopeapoetry · 6 months ago
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Éclats d'espoir dans l'obscurité
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Dans la nuit obscure, seule et sans repère,
Je cherche des réponses dans un monde austère.
Les piliers s’effondrent, les repères se perdent,
Mon cœur saigne dans l’écho du silence amer.
Amis, amours, rêves, s'éloignant dans le vent,
Éteints dans l’abîme, perdus dans le néant.
Fardeaux de la solitude laissent des traces,
Dans le désert incertain, mon âme s'efface.
Au cœur des ombres, une lueur résiste,
Éclat d'espoir dans la nuit sombre persiste.
Même dans la perte, une étincelle brille,
Mains tendues, cœurs ouverts, prêts à nous accueillir.
Je lève les yeux vers le ciel illuminé,
Puisant force d’avancer, de continuer.
Dans chaque souffle, une douce lumière luit,
Même au cœur de la douleur, la beauté fleurit.
Dans l'ombre de la perte, un chemin solitaire,
Révélant des forces cachées sous la lumière.
Dans les épreuves, notre essence se révèle,
À travers les combats, l'âme enfin se réveille.
#Cassiopeapoetry
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notrebellefrance · 1 year ago
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Harmonie du soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige ...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
— Charles Baudelaire (1821-1867)
Les fleurs du mal. ( photo depuis Marseille )
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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Tu vois, mon ami, le monde se divise en deux catégories, il y a ceux qui ânonnent le "sellezéceux" (ou le "àtoutezéàtousse") de la novlangue, et ceux qui désirent apprendre à parler français. Apprendre à parler correctement sa propre langue est le premier moment du système immunitaire… Pour eux, il y a la langue, toujours verte, de Victor Hugo:
«Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !»
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lupitovi · 2 years ago
Quote
Je ferai tomber les pierres des murs qui m'encerclent puis j'abattrai les portes qui supportent la structure où se cantonne le néant je détacherai les chaines des ancres qui enfoncent dans le sable leur crochet je mettrai à ras les tours les colonnes et les poteaux je renverserai les piliers des poèmes sur les feuilles j'arracherai de ma poitrine la médaille de mon âme et repousserai mon corps laissant voler mes yeux Sur la plaine étendue qui nait du ciel
Silvia Baron Supervielle  (source revue Soeurs)
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aurevoirmonty · 1 year ago
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« Les tableaux de la création que l’on découvre du sommet des montagnes augmentent dans le cœur de l’homme le sentiment religieux ; à la vue de tant de merveilles, on se trouve naturellement disposé à adorer la main qui les tira du néant. Plus on s’élève vers le ciel, moins il semble que la prière ait d’espace à franchir pour arriver à Dieu […] »
François-René de Chateaubriand, Sur le mont Valérien (1819)
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lapleiade · 10 months ago
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J'étais un enfant métaphysique. Très tôt, j'ai été habité par les grandes questions de l'existence et l'angoisse du néant. Je me souviens de mes rêveries solitaires sur la terrasse ou à l'ombre du marronnier. Elles avaient la démesure des résolutions d'enfant.[...] Le soir, durant les journées chaudes et odorantes du mois d'août, je tentais de comprendre le ciel, l'infini du temps et l'infini de l'espace. J'imaginais les galaxies qui s'enfuient à une allure ahurissante sans que nous puissions deviner le sens ni les limites de l'univers. J'étais ébloui, puis soudain angoissé jusqu'aux larmes. Qu'étais-je, dans le fracas et l'immensité? Ces expériences ont duré quelques mois, deux ans tout au plus. Mais, à force de jouer sur l'échelle du temps, j'ai fini par rencontrer ma mort. C'était un soir où les bruits du dehors me faisaient peur. Le vent claquait dans les gouttières. Le parquet craquait. Dans ma chambre, tendue de toile de Jouy, j'étais assis sur les draps épais. J'ai fermé les yeux. A cet instant, j'ai vu mon cadavre, étendu, apaisé, entouré par une nature somptueuse et luxuriante. Je regardais mon corps mort sur le sol trempé, surpris, interdit mais sans angoisse. Vingt ans plus tard, parmi les calcaires de la frontière de Chine, ce rêve d'enfant a brusquement surgi de ma mémoire. Nous étions dans la jungle avec ma patrouille. La veille, nous nous étions violemment battus. Nous recherchions les corps de plusieurs partisans pour les enterrer. Nous avions fini par retrouver la clairière où la fusillade avait éclaté. Après un combat au corps à corps, les ennemis des deux camps s'étaient entremêlés. Ils n'avaient pas le même uniforme, mais le même aspect: celui de la pourriture au milieu de la pureté végétale et de la corruption de la forêt. C'est la que j'ai revu avec netteté la vision de mes huit ans. Les deux images semblaient se fondre l'une dans l'autre, comme un calque: celle, prophétique, de mon rêve enfantin, et celle, bien réelle, des corps en décomposition, affaissés devant moi. Il manquait simplement mon cadavre parmi les autres. Surpris, j'ai marqué un mouvement de recul. Un claquement bref. Un sifflement à peine perceptible. J'ai senti une brûlure sur mon épaule gauche. Une balle avait déchiré mon treillis, à dix centimètres au-dessus du cœur. Un tireur isolé s'était énervé une dernière fois avant de s'évanouir dans l'obscurité de la jungle semblable à l'éternité. Pour dix petits centimètres, le rêve de mes huit ans ne s'est pas accompli. Depuis, je ne regarde jamais avec hauteur les enfants qui m'entourent. Je les observent à la dérobée. Je sais que le temps et l'espace sont des énigmes dont ils possèdent la clef.
— Hélie de Saint Marc, Mémoires, les champs de braises
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thob-rpg · 1 year ago
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Contexte, enfin.
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Connaissez-vous la terrible histoire du procès de Salem ? Celle des flammes qui s'élèvent haut dans le ciel, au beau milieu de la nuit, à chatouiller les étoiles qui veillent sur toutes ces femmes qui s'embrasent en contre-bas. Celle qui devient légende, se confond avec la réalité, quand les hurlements des sorcières, maudissant leurs bourreaux, disparaissent dans le néant. L'écho du vent pour faire s'envoler leurs cendres sur le monde au petit matin, éparpillées çà et là jusqu'à ne plus être que souvenir. Un bien triste souvenir, emprunt de colère et de douleur. Mais ce qui se passe à un bout du monde, peut se reproduire ailleurs.
Burtondale, Écosse, 1694. Celle que l'on surnomme aujourd'hui Petit Salem, s'est éveillée ce matin-là différente. La veille, cinq femmes ont péri dans les flammes, condamnées pour sorcellerie. Les livres d'histoires n'en parlent pas, ils taisent la vérité pour aller de l'avant, comme si cela suffisait à noyer le péché. Légendes et réalité se confondent encore et la vérité tombe dans l'oubli. Pourtant, il n'y a pas la moindre magie dans l'air. Les sorcières n'existent pas, ce ne sont là que des fabulations de la part des trouillards. Ces femmes possédaient un don, une sensibilité particulière pour les lier à l'au-delà, voir ce que les autres ne peuvent pas voir, ni comprendre. La bêtise de l'écrasante majorité pour causer la perte d'une minorité incomprise. Ils vont le payer.
Burtondale, Écosse, 2024. On l'a dit aujourd'hui maudite, Burtondale. Celle trop grise, trop brumeuse, sans éclat, qui repousse et perd de sa superbe. Les on-dit clament que les grandes villes attirent les plus curieux, pleines de promesses pour un meilleur avenir et une vie de famille solide. Mais n'y a-t-il pas autre chose pour faire fuir la population ? Les rumeurs sont là, elles grandissent, envahissent le village qui plie sous le poids des histoires. Celles des esprits qui hanteraient Burtondale depuis le procès des cinq sorcières. Partout, on raconte que les malheureuses ont condamné le village à ne plus être en paix dans la mort. Comme si un portail vers l'au-delà c'était ouvert, sans que rien, ni personne ne puissent le refermer. Les Unes des journaux locaux se tâchent de faits divers inquiétants, des disparitions d'enfants, des commerces qui mettent mystérieusement la clé sous la porte, la propagation de la folie dans certains foyers. Burtondale s'essouffle, enveloppée d'une aura de mauvais augure. Vous avez peut-être oublié ce lourd passé. Elles n'ont pas oublié et n'oublieront jamais.
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softpiranha · 1 year ago
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Être sans pays veut nécessairement dire être palestinien Être palestinien ne signifie qu'une chose : que le monde entier est ton pays Mais le monde n'arrive pas à assimiler ce fait comme tant d'autres te concernant : T'habituer à la mort Ravaler aisément ta douleur Tout perdre T'abstenir de pleurer Devenir extensible, transparent et obscur faisant écran à la lumière Ne pouvant être vu à l'œil nu ni au microscope ni au télescope Sentir que tu es rejeté par le monde entier que la revendication de tes droits humains est un grand luxe qui ne saurait t'être garanti Parler toutes les langues du monde et les idiomes les plus difficiles de certains peuples Revêtir toutes les couleurs et adopter toutes les coutumes T'entraîner à toutes les formes de mort et pratiquer toutes les formes de vie T'attacher au ciel alors que le ciel te rejette à la terre alors qu'elle fait de même (seul l'oxygène t'accepte à des des conditions draconiennes t'obligeant à supporter gaz asphyxiants et remugles divers) Te laisser tanner par le soleil, geler par la glace fondre dans l'eau t'évaporer et te reconstituer de nouveau Porter les particularités biologiques que tu as en commun avec les humains Tomber dans les égouts, puis être recyclé Rester inébranlable malgré cela alors que les fragments de ton corps sont près de fusionner Plonger jusqu'au fond puis émerger sur le toit de la couche atmosphérique Te laisser attirer par les arbres et les pierres avaler par le sable Te désagréger et te reconstituer sous une forme qui te fait perdre ta troublante singularité Balancer entre toutes les possibilités Devenir un symbole, puis un prophète, un dieu un adorateur et un adoré un saint, un impur, un irréfléchi un vertébré, un mammifère Ramper sur le ventre et le dos Recouvrer l'usage de tes membres puis les perdre Sombrer dans l'oubli Revenir pour montrer la force aveuglante de ta présence Retrouver ton équilibre et le perdre derechef T'agiter, t'ensauvager et te civiliser Devenir président d'un pays qui n'est pas le tien et pourquoi pas roi sur son trône étoile resplendissante, étoile chue galaxie, astre sans reliefs météore destructeur, arme nucléaire et vulgaire déchet Être emprisonné, pourchassé et marginalisé Devenir un axe, un centre pour la rotation de la Terre une mer, un océan Te noyer te noyer te noyer te noyer te noyer et te perdre puis revenir et assurer ta présence Te transporter d'une condition à une autre Devenir orateur et auditeur Être frappé de cécité, surdité, sénilité de handicap mental T'en remettre puis régresser de nouveau Imposer ton intelligence au reste des créatures Jouir de ton pouvoir, trébucher et bafouiller Dégueuler une histoire éparpillée Ruminer une mémoire absurde Te répandre telle une dangereuse épidémie Proclamer ta sortie du texte et ton retour à la table du dialogue... sur ton identité perdue (on te demandera de combattre en faveur de personnes auxquelles rien ne t'attache sinon ton appartenance à la section des mammifères la branche des vertébrés, le règne des animaux l'usage de l'oxygène comme moyen de rester vivant) Ne pas mourir Rejeter la vie qui te rattrape en une nuit comme un fantôme comme l'air Hoqueter, rugir, gémir, crier et hurler braire, japper et miauler Parler les langues des vivants et des morts de ceux qui restent suspendus entre la vie et la mort T'entendre à la perfection avec les rochers, les poissons, le vent l'espace extérieur, le noyau terrestre le centre inconnu de l'univers et revenir, inconnu, lointain, extrémiste modéré, excessif en tout Te retrouver en fin de compte impossible comme le néant occulte comme Satan vivant... comme Dieu !
Être palestinien - Ashraf Fayad traduction Abdellatif Laâbi
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paulysson1 · 1 year ago
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Goutte
Et lorsque je serai sous perfusion,
Et lorsque la dernière goutte de sang me donnera le ton,
Je referais l'arc-en-ciel de ma vie,
Entouré des miens que j'aurais éloigné du néant.
Je donnerai fortune et gloire à ceux qui auront ries à mes plus beaux éclats.
Comme la fin de la mèche d'une bougie je me teint et me calcine dans l'infini des turbines de la vie,
Amenant au paradis que je n'accepterai point, trop frustré d'avoir été trop honoré par les miens.
Éteins moi mes pleures dans ce monde des mille et une douleurs,
Dis-moi que ce n'est que blesser afin de mieux savourer,
Dis-moi que je créer avec mon souffle un milliard d'univers qui aurait leur propre horloge et symphonie.
Et comment ne pas fermer les paupière lorsque sa dulcinée est à ses côté et que l'enfer n'est qu'un arrière goût éphémère ?
Comment dans un ronronnement ne pas être content qu'elle se détende et accepte ta présence d'Être impie.
Comment dire je suis un démon repenti,
J'écris mais je ne sais pas mon passé, celui depuis ma naissance mais également celui d'avant ma naissance. Comment dire, je ne suis qu'un morceau de récipient de l'existence, qu'elle me donne enfin ses traits de caractère,
J'en ferais mes armoiries,
Je me demande qu'est-ce qui bouge,
Dans l'ombre,
Ce sont mes âmes sœurs,
Je n'ai enfin plus peur.
P.amis
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psykovskyyy · 2 years ago
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qui se rappelle du vide éternel qui apparait lorsqu'on se quitte mais qui se rappelle des espoirs merveilleux de nos rêves amoureux et nous au milieu du champs naturel la nature s'emmêle les tulipes les bleuets le ciel bleu surplombe nos mains dans les mains nos yeux dans les yeux quand vient le matin des aurores sans fin perdues dans l'instant on marche côte à côte sans penser au néant que laisse les absents
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themiguellebaconthings · 2 years ago
Photo
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Huile sur toile /Juin 1999 "Fleur de Fumier" Mon grand ami, espiègle et solitaire, Maurice Chollier. Miguel Le Bacon?... Un peintre, une peinture, des pigments naturels pour un résultat tout proprement Surnaturel!...😮 ********************************************#MiguelleBacon & de si singuliers univers ...️⭐#Ambition #VivrePlusEnGagnantMoins ******************************************************************************Lettre ouverte au néant : « J’ai vu et aimé le vent chaud de la Tanzanie du nord, jusqu’à son équateur sud. J’ai longé les pierres chaudes, les diamants ensemencés du Botswana, jusqu’aux limites des arêtes du sable d’or de nos déserts intérieurs, illégitimes et bandits. Toujours libre mais inconstant, d’une étole à l’autre, j’ai su goutter tout le suc de la beauté des femmes, de celles qui ne se donnent qu’en rêve, les yeux fixés, loin, si loin, vers notre ciel levant. Mais, las, de tous les astres, toutes les marches d’aventures bruyantes et inutiles, jamais, Ô grand Jamais! Je n’aurais pu voir tant de vigueur incongrue que dans le cadavre du regard lumineux mais éteint de la belle inconnue. Est-ce possible ?... Le fut -il ?... Promesse d’un bonheur indicible évanoui ?... Là? Dans ce caveau d’une étoile ensevelie… En ton ventre ?... Il dût y avoir la vie. Au lieu de quoi ?... Pour moi, pour toi, en toi, en moi, voici le noir, voici la nuit. » #GrandeGuerre ... #Muse #Artiste #Arts #Singulier ⭐️ #MightyWind… #Cinéma 🎬#Film 📽️#PopCulture #Rêve #Poésie #Océan #Voyage #Beauté #Naturlovers #Baleines #Littérature #Photographie #Life #ArtistePeintre...#Enfance #Mythes #Mythologie #Sculpture #VanGogh #GrandsPeintres
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