#croire aux mutants
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aforcedelire · 1 month ago
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Croire aux mutants, Laura Fredducci
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Sam a 15 ans, et elle en a marre : marre de la déprime de sa mère, marre de la grisaille, marre de l’ambiance pourrie du lycée. Heureusement, elle a son grand frère Arthur, toujours là pour lui remonter le moral et la faire rire. Mais depuis quelques temps, Arthur est en proie à une colère sans nom. Et à chaque fois qu’il s’emporte, des phénomènes étranges ont lieu…
J’ai bien aimé ce petit roman qui s’est lu d’une traite ! L’ambiance un peu sombre m’a pas mal rappelé l’univers de X-Men (en même temps, des ados/adultes avec des mutations qui leur donnent des dons, bon voilà on y est quoi), même si j’aurais bien aimé avoir le fin mot de l’histoire à la fin du roman : d’où ça vient, qu’est-ce qu’ils vont en faire ? Autant j’ai beaucoup aimé cette ambiance floue où rien n’est jamais trop expliqué, autant à la fin j’aurais aimé avoir une clé de compréhension en plus. Le côté fantastique mélangé au thriller psychologique est super efficace est vraiment cool. On retient l’ambiance, même si je pense qu’il sera oublié d’ici plusieurs lectures (je lis vraiment beaucoup).
10/11/2024
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angellyslion · 2 years ago
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Rentrer à la maison
Je ne veux pas croire que les personnes que j'admire le plus au monde autant hors et sous le masque sont devenues des monstres. Tous les gouvernements et même le SHIELD sont tombés aux mains de tous les héros de la terre et même ceux venus d'ailleurs. Les Avengers, les mutants, les gardiens de la Galaxie ainsi que Captain Marvel et Doctor Strange. Le seul super-héros qui n'est pas tombé dans cette folie est Spider-Man, en l'occurrence moi votre fidèle serviteur, la gentille araignée du quartier. Et ils veulent que je retourne à la tour. Ils sont devenus fous quand ils ont appris mon mauvais traitements et que ma tante me négligeait depuis la mort de mon oncle. Ils sont devenus ultra protecteur et j'avais besoin d'air. J'avais besoin de mon espace. Puisqu'ils étaient toujours sur mon dos, j'ai décidé de fuir.
Je me cache dans mon ancien appartement du Queens. Ils ont tués ma tante et l'appartement m'est revenu. Monsieur Stark paye les factures pour que je puisse le garder et avoir au moins un point d'accroche lié à mon passé. Il m'a officiellement adopté. Il insiste pour que je l'appelle papa et les autres tontons et tatas. Autour de moi, ils agissent comme si de rien n'était, comme si tout est normal et qu'ils ne sont pas des tueurs au sang froid. Que nous sommes une grande famille unie malgré nos origines différentes.
J'entends des bruits de pas se rapprocher de ma position. Je rapproche mes genoux encore plus près de mon corps et cache ma tête. Je ne veux pas retourner à la tour. Je veux que tout redevienne comme avant. Je veux retrouver leur bon côté. Leur côté héroïque. Pas une pâle copie d'eux même.
« Petite araignée sort de ta cachette, nous voulons juste te ramener à la maison. J'entends Steve m'appeler
- Pete rejoins moi ! Je te promets qu'il ne t'arrivera rien. Déclare à son tour Tony.
Moi non. Je sais que des innocents le payeront à ma place. J'espère que Ned n'aura rien. Trop absorbé dans mes pensées, je ne remarque pas le changement brutal de température. J'ai froid. Je commence à m'endormir, mon corps ne supporte pas le froid. Ils le savent. C'est la seule faiblesse qu'ils utilisent quand je les fuis. Ma respiration calme et silencieuse s'accélère et devient bruyante.
- Il se cachait ici notre petit Peter. Maintenant que nous t'avons retrouvé, tu nous quittera plus.
Je veux protester mon corps pense autrement. J'ai froid et je m'endors dans les bras de Tony. J'étais trop épuisée par les dernières heures écoulées ainsi que le froid. Il me serre dans ses bras et fini par me déposer sur une surface confortable, sûrement un des canapés du jet de Tony.
Il dépose une couverture chauffante sur moi. Je m'enroule dedans. Je sens Tony jouer avec mes cheveux.
Quand je me réveille après que mon corps se soit assez réchauffé. Je remarque que je suis de retour dans ma chambre à Malibu. Je me lève et me dirige vers ma porte. J'essaie de l'ouvrir en vain.
- FRIDAY peux-tu ouvrir ma porte s'il te plaît ?
- Désolé maître Stark mais cela ne sera pas possible
- Pourquoi ?
- Je t'ai enlevé des commandes pour tout ce qui est des déplacement à Malibu ou à la tour où à toute autre installation Stark. Jusqu'à ce que je sois sûre que tu ne tente pas une autre fugue Pete. Je suis désolée mais cela restera ainsi. Tu pourras sortir de ta chambre juste pour les repas, les soirées jeux et cinéma et l'un de nous t'accompagnera. Tu ne seras plus seul. Aussi, tes pouvoirs sont bloqués pour un temps défini ceci pour ta protection. Je suis là pour venir te chercher pour le dîner. je lève les yeux et vois Tony adossé à l'embrasure de ma porte
- Je n'ai pas faim. Je réponds.
- Pete ne teste pas ma patience. Nous n'avions commis aucun dégâts pour l'instant. Si tu veux jouer les rebelles il n'y a aucun soucis. Je crois qu'une école aura besoin d'une nouvelle construction et de nouveaux élèves ainsi qu'un corps enseignant dans très peu de temps.
- S'il te plaît ne fais pas ça, je le supplie. Je ne veux pas être encore une fois la raison pour laquelle des innocents meurt. Je n'ai tué personnes directement mais indirectement oui et ça me rend malade. Peter réfléchi et donne lui une réponse qui le satisfera. Je fera tout ce que tu veux. S'il te plaît ne leur fait rien. Je j'implore. Je n'aime pas cet état de faiblesse. Je n'ai pas le choix si je veux les protéger.
- Tout ce que je veux ! Cela est une proposition très alléchante que tu me fais bambino. Tout ce que je veux que tu fasse Peter c'est que tu arrêtes de nous repousser. Nous sommes une famille et ton rejet nous fais souffrir. À part cela tu viens manger avec nous et tu assistera à tous nos repas en famille et tu participera à toutes les soirées. Si l'un de nous veut passer du temps avec toi tu acceptera. Tu auras un bon comportement et aucun gros mots ou injure ne doit sortir de ta bouche et la règle la plus importante tu m'appelles papa et les autres tontons et tatas et si tu enfreint une seule de ses règle Pete, cela ne sera pas que l'école qui sera détruite mais tout le Queens y compris l'appartement. Je l'ai gardé juste pour te faire plaisir et te prouver que nous tenons à toi. Si tu continues à être aussi irrespectueux et ingrat, je n'aurai pas le choix. Si aucun d'entre nous ne te donne de leçon tu n'apprendra rien et tu ne changera pas. Maintenant change toi et je t'attends pour le repas.
- Bien... papa.
- Bon garçon. Il embrasse mon front et se retourne pour que je change de tenue.
Je me change rapidement ne voulant m'attirer plus de problème et qu'ils changent d'avis. Toutes les règles sont simples à faire, je ne sais pas si je pourrai les respecter très longtemps. Je sais qu'is cherchent à ce que je craque. S'ils détruisent le Queens, ils n'auront plus de levier sur moi mais j'aurais tout perdu. Je refuse de perdre mes dernières attaches. Je ferai de mon mieux pour les satisfaires.
- Viens Peter maintenant que tu es prêts nous allons pouvoir manger. Il y aura ce soir juste Steve et Bucky. Demain Bruce nous rejoint. Le reste des Avengers sont en mission et seront là dans les jours à venir. Le reste des héros sont resté à la tour pour surveiller la ville et s'assurer qu'il n'y a aucun débordement.
Je le suis docilement. Je l'écoute d'une oreille et acquises de temps à autre. Durant le repas je reste silencieux et les écoutent parler. J'espère que le repas sera vite fini pour que je puisse retourner dans ma chambre et être seul. Je ne suis pas prêt à leur faire face. Malheureusement pour moi, cela ne s'est pas réellement déroulé comme je l'aurai voulu. Ce soir, ils ont décidé de faire une soirée cinéma et nous allons regarder le premier épisode de Star Wars. Même si j'adore cette saga, je m'endors rapidement sur Tony. Ces derniers jours m'ont épuisés et je me suis pas remis totalement du froid. À ce moment-là, j'ai l'impression de revenir avant tout ce qui s'est passé depuis Extremis. J'étais bien. Je ne veux plus bouger et je souhaite que le moment présent reste une éternité.Je sens qu'il me porte et quelque minutes plus tard, il me dépose dans mon lit.
- Buona notte Tesoro
- Nuit papa... Je marmonne.
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- Comment va-t-il ?
- Il va bien, je pense juste épuisé de son escapade. Demain ça ira mieux et nous pourrons tous passer la journée ensemble. Pour l'instant, nous allons rien faire pour sa fugue. Je lui ai injecté une solution pour annuler ses pouvoirs pour quelques jours. En échange qu'il n'y a aucunes conséquences, il nous écoutes, il passe du temps avec nous sans se plaindre, aucune objection et injure de sa part. Et il doit m'appeler papa et vous tontons. À la moindre infraction, le Queens disparaîtra d'un claquement de doigt.
- Ce n'était pas que son école ?
- Si mais nous savons très bien qu'il ne supporte pas que des innocents soient tués. Jusqu'à ce que nous soyons sûr qu'il n'y a pas d'autres fugue et qu'il nous accepte, la menace planera au-dessus de sa tête. J'espère de cette façon, il restera calme et ne tentera rien ! Nous le connaissons tous et il peut agir de temps en temps sur un coup de tête.
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christophe76460 · 8 months ago
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SOMMES-NOUS PROCHES DE LA FIN DU MONDE ? (1/2)
Première partie de l’article
Beaucoup de personnes passent leur temps à faire des pronostics sur l’avenir et ne veulent pas ignorer la finalité de quelque chose. Tout doit être prévu et connu par l’homme moderne et rationnel, une nouvelle sorte de prophète qui fait résonance avec la fable de La Fontaine « Le renard et le bouc » dont l’histoire est la ruse du renard qui trompe le bouc naïf et la morale est « En toute chose, il faut considérer la fin ».
Pour les pronostiqueurs, ce proverbe de La Fontaine a du sens dans l’étude de notre thème, qui pose une question importante : Le monde a-t-il une fin ? Si c’est le cas, quelle est sa fin ? Ces questions sont de plus en plus d’actualité.
Aujourd’hui, l’humanité ne se trouve pas seulement dans l’ignorance de la fin du monde, elle remplace le réel par le virtuel et certains font croire que le fictif est le côté obscur du réel, et nécessaire pour nourrir l’imaginaire. De plus, l’humanité a pris la voie de l’inquiétude du lendemain, et cet engagement vers le pessimisme se voit tous les jours.
On assiste à une recrudescence de films, de livres, d’émissions de TV de jeux vidéo qui témoignent d’une fin prochaine de ce monde, mais aussi d’une violence excessive où la mort est vue comme fictive ou un jeu. C’est la conclusion que l’on peut tirer du film à épisodes appelé Scream.
Cela créé une confusion entre la réalité et le virtuel, une dérive de la pensée qui fait chavirer l’intelligence humaine. Dès lors, l’imaginaire est devenu très fructueux : Robots tueurs, monstres, extraterrestres, zombies, fantômes, dragons, dinosaures, oiseaux et rats mutants, guerres nucléaires ou bactériologiques, guêpes géantes qui sont fabriqués en studios et qui ont un impact certain sur les émotions humaines et sur la vision du futur.
Depuis que les hommes font des recherches et ont accès aux différents savoirs, beaucoup d’entre eux se lancent dans des prévisions, car ils croient que ce monde aura une fin catastrophique, reprenant des images bibliques de l’Apocalypse de l’Apôtre de Jean ou des prophéties annoncées par l’astrologue Nostradamus ou le célèbre couturier Paco Rabanne.
A travers les siècles de l’histoire humaine, la fin du monde a été et reste toujours une préoccupation constante de l’homme. Dans cet article composé en deux parties, nous allons voir différentes croyances et plusieurs scénarios qui se sont succédés parmi les peuples et les nations prévoyants une fin de l’humanité et de la terre.
La première partie contient diverses conceptions du futur : La fin du monde dans la mythologie grecque, égyptienne et nordique – La fin du monde selon le calendrier des Mayas – Les prophètes et les devins et les groupes sectaires Les scénarios de fin du monde selon les scientifiques. La deuxième partie décrit la fin du monde selon les Écritures mettant l’accent sur l’espérance chrétienne.
LA FIN DU MONDE SELON LA MYTHOLOGIE GRECQUE - Le mythe de la fin du monde dans la mythologie grecque évoque l’histoire du déluge de Deucalion Zeus se rend chez le roi Lycaon en Arcadie avec l’apparence d’un mendiant afin de tester la conduite de ce roi dont sa renommée était de mépriser les dieux. Lors d’un repas, les serviteurs du roi servent à Zeus de la chair humaine. Dans les Métamorphoses d’Ovide, poète latin, qui vécu à la naissance de l’empire romain, avait écrit qu’il s’agissait de la chair d’Arcas, l’un des fils de Zeus.
Le maître de l’Olympe fut indigné du comportement des hommes chez Lycaon, il convoqua les dieux pour leur expliquer son projet qui consiste de détruire l’humanité toute entière. Il provoqua un déluge avec l’aide de son frère Poséidon le dieu des océans qui noya tous les hommes. Il y eut deux survivants de ce déluge Deucalion et Pyrrha qui repeuplèrent la terre engendrant ainsi une nouvelle race d’hommes.
LA FIN DU MONDE SELON LA MYTHOLOGIE ÉGYPTIENNE – Le mythe égyptien de la fin du monde est appelé Le Noun, où le monde et les dieux reviendront à l’état de chaos liquide. Seuls Atoum et Osiris survivront à cette fin.
Quand le défunt arrive dans l’au-delà : Atoum lui explique : Tu es destiné à vivre des millions d’années. Pourtant, je détruirai tout ce’ que j’ai créé, ce pays redeviendra à l’état de Noun, à l’état de flot, à son premier état. Je suis ce qui restera avec Osiris, quand je serai redevenu serpent.
Et ce que je serai, les hommes ne peuvent pas le connaître, les dieux ne peuvent pas le voir. Car je suis la totalité de ce qui est et ce qui n’est pas. (Extrait des Textes des Sarcophages, Traduction P. Barguet, editions du Cerf, collection « Littératures anciennes du Proche Orient »,1986)
Dans la mythologie égyptienne, il existe d’autres récits mythiques de destruction comme celui du dieu Rê qui déchaîna sa colère contre les hommes. Il envoya sa fille, la terrible déesse Hathor pour les détruire, mais avant qu’elle anéantisse toute l’humanité, Rê changea d’idée et détourna sa fille de son but sauvant ainsi le reste de l’humanité.
LA FIN DU MONDE SELON LA MYTHOLOGIE NORDIQUE – L’évènement qui représente la fin du monde dans la mythologie nordique scandinave s’appelle le Ragnarök. Il se trouve relaté dans l’Edda de Snorri Sturluson du XIIIème siècle. Le Ragnarök est la fin du monde qui se compose d’une succession d’évènements dont le premier est nommé Le Fimbulvetr, c’est un hiver sans soleil d’une durée de trois longues années.
Ensuite, il y a une grande bataille dans la plaine de Vigrid où les dieux Asgard, Thor, Odin, Loki, Freyr et Heimdall ainsi que les géants et la totalité des hommes sont tués durant les combats. Puis, il arrive une succession de catastrophes naturelles qui submergent la terre appelé Midgard.
Le Ragnarök est un récit de la fin du monde, qui annonce aussi une renaissance, puisqu’ après les évènements tragiques de la mort des dieux et des hommes et de la destruction de la terre par des inondations et des incendies, les dieux survivants Hod, Vildar et Baldr ainsi qu’un couple humain Lif et Lifprasir, qui a aussi survécu et qui repeuplera le monde.
LA FIN DU MONDE SELON LE CALENDRIER DES MAYAS – Que penser des innombrables livres et sites Internet annonçant que le monde devait disparaître le 21 décembre 2012 ? Certains prétendaient qu’une planète nommée Nibiru devait entrer en collision en décembre 2012.
Cette théorie était fondée sur des interprétations d’un ancien calendrier Maya, qui a pris fin en 2012. Convaincus par de telles prévisions, certains ont construit des abris dans leur jardin ou bien ont réservé une place dans des bunkers souterrains. D’autres sont partis dans les montagnes pour échapper à d’éventuelles inondations.
D’après le magazine Slate : Les frères Böhm, des scientifiques allemands, ont publié dans la revue « Astronomische Nachrichten » des calculs qui situent la fin du calendrier maya en 2116. Les frères Böhm n’étaient pas les premiers à contester la date de 2012 de ce calendrier. Gerardo Aldana, de l’Université de Santa Barbara l’avait aussi remise en cause. Ses recherches visent à reconstituer les pratiques astronomiques des Mayas.
Mais le 21 décembre 2012 est passé, il n’y a donc plus de suspense ni n’inquiétude au sujet de cette prophétie. La pierre de Tortuguero révèle bien une fin, mais seulement la fin d’une période. En effet, les Mayas envisageaient le temps sous la forme d’une roue qui tourne sans cesse. Selon cette conception, nous serions parvenus à la fin d’un cycle, il ne s’agit donc pas de refermer le livre mais juste de tourner la page et recommencer une nouvelle ère.
De nos jours, le calendrier n’est pas établi pour faire des prédictions ou des prophéties, c’est un moyen de repérage du temps qui passe. Un tel outil a été inventé pour marquer et organiser le temps en dates, années et jours. L’observation des phénomènes périodiques comme le retour des saisons ou le cycle lunaire ont servi de références pour organiser la vie agricole, religieuse et sociale des peuples. Le calendrier utilisé aujourd’hui par la majorité du monde est le calendrier grégorien.
L’étblissement d’un calendrier passe par une période de calculs effectués à l’aide d’instruments appelés les astrolabes qui permettent de définir les mouvements des planètes et des étoiles. Les civilisations ont fait preuve d’ingéniosité pour inventer des cartesn des appareils et des machines pour lire le ciel. Les calendriers religieux sont tous établis selon un mélange de phénomènes astronomiques, météorologiques, de récits mythologiques, et de faits historiques propres aux religions qui ont conçu un calendrier.
LA FIN DU MONDE SELON LES PROPHÈTES ET DEVINS – Depuis le commencement des temps, il est apparu de nombreux prophètes et devins, mais celui qui a marqué l’histoire au début de la Renaissance par ses étonnantes prédictions, c’est Michel de Nostredame, qui est devenu le célèbre Nostradamus (1503-1566), il vécu à Salon de Provence exerçant les fonctions d’apothicaire, d’astrologue et de poète.
Il est également l’auteur de quatrains dont certains cherchent à correler ses prédictions aux évènements qui se déroulent dans leur temps. C’est ainsi que notre temps n’échappe pas aux terribles prédictions de Nostradamus, les prophéties de ce devin annoncent désastres planétaire et catastrophes. Le New York Post considère que le moment est venu de connaître les cataclysmes qui nous attendent prochainement.
Depuis plus de 500 ans, certains ont étudié les quatrains de Nostradamus et ont interprété la mort du roi Henri II, le grand incendie de Londres, l’arrivée d’Hitler au pouvoir, l’attentat du 11 septembre 2001, la pandémie de COVID 19 et d’autres prophéties.
Donc, la renommée du devin provençal n’est plus à faire, avec la publication de son ouvrage en 1555 Les prophéties il offre aux générations après lui la possibilité de connaître les principaux évènements de leur temps. Ses quatrains évoqueraient aussi le réchauffement climatique et le cannibalisme à cause du péril alimentaire.
Certains exégètes disent qu’il a fixé la fin du monde en l’an 3797. Ce sera le moment fatidique qui déterminera pour le monde si Nostradamus avait le génie d’anticiper les évènements ou si c’était un faux prophète comme beaucoup d’autres dans l’histoire des hommes et des peuples.
LA FIN DU MONDE SELON LES SECTES – De nos jours, parmi les nations, il existe une multitude de sectes ou de communautés religieuses qui ont élaboré des doctrines sur la fin du monde. Nous ne pouvons pas toutes les consulter dans cet article, mais nous allons parler de la société des « Étudiants de la Bible » appelée plus communément Les Témoins de Jéhovah. L'origine de cette organisation remonte aux années 1870, par Charles Taze Russel, il avait été influencé par le prêcheur adventiste Jonas Wendell.
Ensuite, il entra en contact avec les idées de George Storrs, qui devint l'un de ses principaux maîtres. Charles T.Russell reprit les doctrines annonçant la fin du monde : Le retour du Christ de façon invisible depuis 1874 , la destruction de toutes les institutions de ce monde, suivie de l'établissement du Royaume de Dieu prévu pour 1914
En 1879, il publie son journal Watch Tower (la tour de garde). Il prévoit Armageddon (fin du monde) pour 1918, mais meurt 2 ans avant. Avant 1975, les Témoins de Jéhovah avaient prophétisé plusieurs dates de la fin du monde notamment en 1878, en 1918, et encore en 1925 et la dernière fois a été en 1975.
Après le « flop prophétique » de 1975, les Témoins de Jéhovah ont perdu plus de deux millions de fidèles dans le monde. Depuis cette date pendant laquelle la fin du monde n’arriva pas, ils se contentent d’affirmer que la fin du monde est proche.
Néanmoins, certains adeptes ont l’audace d’avoir ajouté à leurs prophéties erronnées que cette fin a une implication uniquement spirituelle, c’est-à-dire qu’il proclame la fin du système mauvais et qu’il s’agit de croire qu’il est en cours de réalisation.
Le nombre de fois que cette organisation religieuse a prédit la fin du monde sans qu’elle n’arrive rend l’informateur perplexe, quand il constate encore le nombre d’adeptes aussi zélés et dévoués à des prophéties qui ne se sont pas accomplies dans le monde.
Combien de Témoins de Jéhovah ont encore l’audace de se dire « des experts de la Bible » ! Dès lors, ils devraient d’une part, consulter ce qui est écrit concernant les prophètes qui annoncent des choses qui n’arrivent pas, et d’autre part, de s’examiner eux-mêmes pour faire preuve d’authenticité et accepter la fausseté de leurs doctrines prophétiques.
En effet, il est écrit : « Peut-être diras-tu en ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite : N’aie pas peur de lui. » Deutéronome 18.21-22
LA FIN DU MONDE SELON LES SCIENTIFIQUES – La science cherche aussi à nous éclairer sur la fin du monde, elle propose de nombreux scénarios qui malgré leurs descriptions spectculaires et apocalyptiques restent comme les autres prévisions citées précédemment des hypothèses. Voici quelques évènements passés ou présents qui font pressentir à la communauté scientifique des dangers de l’équilibre de notre planète et de l’avenir de l’humanité.
LA TERRE EST-ELLE EN DANGER ? Les scientifiques avant de plus en plus de théories. L’une d’elles annonce que la croûte terrestre va subir un bouleversement total qui déclenchera des tremblements de terre, tsunamis et éruptions volcaniques. Une autre théorie avance que les planètes vont s’aligner, provoquant ainsi un renforcement des vents polaires, qui ravageront la terre.
Une autre encore affirme que les pôles magnétiques terrestres vont s’inverser et que l’humanité périra par le rayonnement solaire. Il y aussi celle qui montre l’évidence d’un réchauffement climatique par la fonte des glaciers et des banquises dans l’Arctique et l’Antarctique.
DES ÉNORMES ÉRUPTIONS - Philippines 1991, le Pinatubo entre en éruption. Un immense nuage de cendres s’élève à 30 km d’altitude. Lorsqu’elles retombent, les cendres s’entassent sur les cultures et sur les toits. Le bilan de cette catastrophe était de 700 morts et 100.000 sans abri. Dans un lointain passé, la terre a connu des super éruptions volcaniques. S’il s’en produisait une aujourd’hui, elle serait dévastatrice produisant un changement climatique et une grande famine.
Ce que dit National Géographic : « Les volcans tuent les plantes et les animaux à des kilomètres à la ronde ; les volcans menacent d’extinction des espèces entières en provoquant des changements climatiques à l’échelle planétaire »
CATACLYSME PAR DES ASTEROÏDES – En 1908, un homme était sous un porche de la ville de Vanavara en Sibérie, lorsqu’une explosion le projette au sol. La chaleur est si intense qu’il croit que sa chemise est en feu. L’explosion a eu lieu à 60 km de là. C’était un astéroïde de 35 mètres de diamètre et de 100.000 tonnes.
Sous l’effet de la pression atmosphérique et de la chaleur, l’astéroïde s’est désintégré. L’énergie libérée par l’explosion équivaut à 1000 fois la bombe d’Hiroshima. Deux mille kilomètres carrés de forêt sont rasés. Imaginons les dégâts causés par un astéroïde de plus grande taille : De gigantesques incendies et extinction de nombreuses espèces.
Que pense Chris Palma, maître de conférences en astronomie et astrophysique : « De tout temps, la terre a été bombardée par des comètes et des astéroïdes. Dans le passé, les impacts étaient plus fréquents, mais il y en aura d’autres, reste à savoir quand »
BOULEVERSEMENT CLIMATIQUE - Selon des scientifiques, le réchauffement de la planète, les conditions météorologiques extrêmes, la fonte des glaciers, la mort des récifs coralliens et la disparition d’espèces animales sont les signes d’un changement climatique mondial. Beaucoup mettent en cause la combustion du charbon, du pétrole et du gaz.
En brûlant, ces énergies fossiles, usines et voitures rejettent une grande quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère. On conclut que ce gaz agit comme une serre, retenant la chaleur autour de la terre, provoquant une montée des températures. Par ailleurs, la déforestation massive contribue également au changement du climat, car les effets de serre détruisent les arbres qui absorbent une grande quantité de gaz carbonique.
Une publication scientifique « Penser à demain » a dit : « De nombreux scientifiques pensent que si le réchauffement climatique se poursuit au rythme actuel et que les émissions de gaz carbonique ne sont pas réduites, la température moyenne sur terre continuera d’augmenter. Cela entraînerait des changements météorologiques encore plus violents et imprévisibles, ainsi qu’une élévation du niveau des mers et océans qui menacerait les littoraux où vit une bonne partie de l’humanité.
EXTINCTIONS DES INSECTES INDISPENSABLES – Ces cinq dernières années, les apiculteurs américains ont perdu 30% environ de leurs abeilles chaque année en raison d’un phénomène appelé « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ». Il est caractérisé par la disparition subite et inexpliquée de colonies entières. Or ces insectes font plus que nous donner du miel, ils polonisent des cultures essentielles comme les vignes, les pommiers, le soja et le coton.
En réalité, l’équilibre de la nature dépend des abeilles, mais également du phytoplancton. Sans lui, il n’y aurait pas de poissons. Sans les vers de terre, qui aèrent le sol, nos récoltes ne seraient pas abondantes. L’extinction de ces espèces entraînerait pénuries et famines, pollution et destruction des milieux naturels et des écosystèmes ainsi que des émeutes dans les populations du monde.
Propos des Nations Unies : « Chaque année entre 18.000 et 55.000 espèces s’éteignent. La cause : L’activité humaine ».
LA GUERRE NUCLEAIRE – Triste réalité constatée en août 1945, une seule explosion nucléaire peut anéantir une ville en un instant. D’une puissance effroyable, une telle explosion détruit et tue par l’onde de choc, la chaleur et les radiations. Ces dernières contaminent la nourriture et l’eau.
Une guerre nucléaire soulèverait des tonnes de poussière, ce qui bloquerait la lumière du soleil provoquant une chute de températures. Les cultures et les animaux et les humains ne pourraient plus survivre. On compte aujourd’hui neuf puissances atomiques. D’autres pays sont en train de développer leurs propres armes nucléaires.
Propos de l’union des scientifiques responsables : « Les armes nucléaires restent la menace la plus grave et la plus immédiate pour la civilisation humaine. Il existe encore quelques 25.000 têtes nucléaires dans le monde. Les terroristes finiront-ils par obtenir la bombe ?
DES EPIDEMIES ET ARMES BIOLOGIQUES – Au XIVème siècle, la peste noire a emporté le tiers de la population d’Europe en deux ans. Entre 1918 et 1920, la grippe espagnole a fait au moins 50 millions de morts. Les moyens de transport de l’époque étaient assez lents, la propagation de ces maladies était relativement limitée.
Aujourd’hui, avec la croissance des villes et des voyages internationaux, ce genre de maladie gagne rapidement tous les pays du monde. Nous parlons uniquement des pandémies dites « naturelles », mais il y a aussi des travaux de recherches en laboratoire dans certains pays du monde manipulant des virus et pouvant fabriquer des armes biologiques mortelles.
Le centre de recherche sur les armes de destruction massive déclare : « Les maladies qui se déclarent d’elles-mêmes restent une sérieuse menace biologique ; cependant, un ennemi armé des germes de ces maladies, ou bien des germes synthétiques résistants aux médicaments et aux vaccins pourrait causer des catastrophes. »
Cependant, quand le nucléaire est lâché dans la nature, ou quand un virus infecte les humains, nous savons qu’il ne fait pas de distinction entre les nations, et qu’il serait risqué pour quiconque de les utiliser comme une arme de combat.
LE MYTHE DE L’ÉTERNEL RETOUR - Quand nous obse
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voxtrotteur · 1 year ago
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Teenage Mutant Ninja Turtles: Mutant Mayhem de cette semaine marque la septième sortie sur grand écran de Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo, qui ne font jamais de pause – les héros en demi-coque ont presque toujours eu une émission de télévision ou une bande dessinée gardant leur le pouvoir des tortues entre les films. Et malgré la quantité, TMNT a une propriété qui a un taux de réussite décent pour la qualité : Teenage Mutant Ninja Turtles des années 1990 va bien plus fort que tout le monde ne s'y attendrait, la suite Secret of the Ooze est plus amusante caricaturale, TMNT entièrement animé de 2007 a ravivé les sensations fortes sur un budget, et les Teenage Mutant Ninja Turtles produites par Michael Bay ont au moins cloué le casting derrière un CGI polarisant inspiré de la capture de mouvement. Avec des notes élevées grâce à une équipe créative étoilée mais toujours passionnée, Teenage Mutant Ninja Turtles : Mutant Mayhem devrait continuer à faire évoluer la franchise dans la bonne direction. Voici la seule chose: aucune saga TMNT longue ou épisodique n'éclipsera jamais la vision de The Onion sur Ninja Turtles en 2014. Aujourd'hui, chaque fois que la culture pop me rappelle les tortues, je pense à cette vidéo. C'est une joie et une malédiction. Une fois que vous voyez les images contenues dans la vidéo ci-dessous - non, le film - il n'y a pas moyen de l'ignorer. Il y aura alors et maintenant. Michael Bay donne aux fans un aperçu des organes génitaux hyper-réalistes CGI des Tortues Ninja est une œuvre de véritable génie de la comédie. Sorti en juillet 2014, juste autour du Comic-Con de San Diego, Michael Bay de The Onion donne aux fans un aperçu des organes génitaux CGI hyper-réalistes des Tortues Ninja était une parodie parfaite des segments Entertainment Tonight ou Extra remplis d'éloges jaillissants et de dossier de presse jargon. C'était aussi une excuse pour les artistes de The Onion pour ajouter des pénis souples aux Tortues Ninja. "Tout ce que nous avons fait était un titre qui a été présenté et sélectionné", explique le réalisateur JJ Shebesta, qui a gentiment répondu à la ligne d'objet de mon e-mail "Question sur les organes génitaux de la tortue de Michael Bay" avec un véritable enthousiasme. "Ensuite, tout le groupe d'écrivains, de producteurs et de réalisateurs a façonné le scénario et le produit final. [...] Nous étions sur le point de dire que c'était trop stupide ou trop léger au début. Mais je sais que j'étais excité à ce sujet parce que j'ai toujours aimé tout ce qui se prêtait à être un spectacle de construction mondiale et super ludique. J'y suis arrivé. Le produit fini est l'humour de la salle de bain à l'extrême et réalisé avec des animations graphiques fluides. Les phallus CG verts ajoutés aux images des Teenage Mutant Ninja Turtles de Bay semblent très réels. La livraison de chaque ligne est prononcée avec une souche spécifique de battage médiatique banal qui est immédiatement reconnaissable à quiconque a regardé des featurettes produites en studio au cours des 20 dernières années. "Michael Bay était très pratique pour un producteur", explique un faux artiste VFX dans la vidéo. "Dès le premier jour, il a dit que ces tortues devaient être granuleuses avec des expressions faciales réalistes et des organes génitaux veinés et texturés." "Je me souviens que nous avions un stagiaire talentueux qui faisait des rendus de dongs monstres et il ne pouvait pas croire que c'était un travail que les gens font" Shebesta dit que l'oreille de l'équipe pour le jargon promotionnel de making-of est venue d'un amour dévot pour les promos de making-of – bien qu'il exploite peut-être le film TMNT finement conçu de Michael Bay pour rire, c'est aussi une lettre d'amour. Et tout le monde a accepté la mission de la pousser le plus loin possible. Shebesta se souvient que l'acteur qui jouait le journaliste de divertissement refusait d'utiliser un langage grossier scénarisé parce qu'il aurait percé des trous dans la parodie réelle.
"Je pense que ne pas être frappé dans le dialogue a aidé à adoucir quelque chose qui était déjà assez grossier", note-t-il. Alors que des montagnes de contenu se déversent sur Internet, il devient de plus en plus difficile de localiser l'or qui a été entièrement produit pour Internet. L'ère vidéo de The Onion a toujours eu du mal à percer au même degré que Funny or Die ou les chaînes YouTube dirigées par des créateurs, coincées à la recherche de plus gros poissons – saviez-vous qu'il y avait deux émissions de télévision Onion différentes sur IFC et Comedy Central? – ou tout simplement trop de niche, bizarre et sophistiqué pour le public viral. Même les vidéos qui ont explosé (et Michael Bay donne aux fans un aperçu des organes génitaux hyper-réalistes des Tortues Ninja en faisait partie) aujourd'hui n'ont plus leur place dans aucun canon de comédie au-delà de vagues souvenirs de ceux qui pensent que "Twitter était bon avant". ” Mais ils devraient. Les vidéos sont fantastiques. (Voir aussi: True Detective: Yellow King Theory.) Nous devrions revoir Michael Bay donne aux fans un aperçu des organes génitaux CGI hyper-réalistes des tortues ninja chaque fois qu'une nouvelle chose Teenage Mutant Ninja Turtles se produit. L'équipe de The Onion devrait avoir l'Oscar du meilleur court métrage. Le schlong de l'épée en métal hérissé de Shredder ne devrait probablement pas être dans Mutant Mayhem 2 pour le bien-être des enfants, mais c'est quand même un exploit. Alors que l'équipe vidéo de The Onion est peut-être des héros méconnus d'une époque révolue de gaffes sur Internet, Shebesta dit que le quotidien réel était une merveille déconcertante où tout pouvait arriver et arrivait. "Je me souviens que nous avions un stagiaire talentueux qui faisait des rendus de dongs monstres et il ne pouvait pas croire que c'était un travail que les gens font", dit-il. «Nous ne pouvions pas non plus. C'était une expérience commune à ce poste.
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claudehenrion · 3 years ago
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Bonne et heureuse année... (Tu parles !)
 Pour 2022, il est facile de faire des vœux pour ceux qu'on aime (et les autres) : il suffit de dire ''Que tout soit différent'' ! Par exemple, pour la première fois de ma vie (je souhaite que ce soit la dernière, car ''une fois'', c'est déjà dix de trop !) j'ai été d'accord  deux secondes avec le prétentieux Bernard-Henri Lévy ! Ce roi du bluff a en effet commis un Tweet que j'aurais presque pu signer : ''Rappeler sans se lasser que plus on teste, plus on trouve, que Omicron est plus contagieux mais moins meurtrier, qu’un virus mutant, en cherchant nos failles immunitaires, s’affaiblit, bref que l’actuel climat de psychose est absurde et suicidaire''. Ca, c’est emmerdant !
Il ne fait pas de doute que la proximité de l'élection présidentielle pollue au-delà du possible tout ce qui se fait, se pense, s'omet, se dit, se ment, s'écrit, ou se passe en France. Des stratèges de la comm' ont intellectualisé qu'une victoire de Macron en avril 2022 passait par une inquiétude quasiment pathologique de la totalité du corps électoral (et aussi des enfants, des vieillards, des malades et des intransportables), accompagné, paradoxalement, par un message inverse : ''Big Brother est là. Fais dodo, Colas, mon petit frère... Papa Macron et Tonton Caspiéx veillent sur toi, car ils t'aiment, eux, contrairement aux méchants qui voudraient te faire croire que tout ne va pas juste comme il faut pour toi... La preuve ? Leur seul programme de fin de quinquennat est d'emmerder ceux qui ne pensent pas comme eux !''. Qu'on soit vacciné ou pas, ils ne manquent pas d'air, à défaut de faire ce qu'il aurait fallu !
Des déclarations comme celle-là, dignes de concours de ''bêtisiers'', s'enchaînent, à un rythme si rapide qu'on a du mal à les suivre. Le florilège est encyclopédique, et le ''prix Citron'' (jusque là annuel), va devoir être administré tous les 3 mois (en attendant plus souvent encore, exactement comme le vaccin). Outre le ‘’très envie du Président d’emmerder les français’’ déjà cité et qui doit rester inoublié, on a eu, aussi, le ''PM'', Jean Caspiéx, déjà cité aussi, qui a osé proférer le 27 décembre (en faisant ''non'' de la tête, comme s'il voulait nous faire comprendre qu'il ne croit pas un mot de ce qu'il raconte. Qu'il se rassure : nous non plus !) : ''Le peuple le plus vacciné du monde (NDLR : ça, c'est nous ! Cocoricoo !) doit comprendre que des mesures restrictives et contraignantes sont impératives''. Comprenne qui peut !
La fin de 2021 a été riche comme très rarement. Au hasard (il y en a vraiment trop !) : ''Moi je ne vois pas de problème avec l’immigration en France'' a déclaré sans rire l'inénarrable écoféministe-inclusivement-woke Sandrine Rousseau, qui est très favorable à l'accueil-par-système des réfugiés afghans (pas chez elle, bien sûr, malgré son envie ! Mais chez vous, c'est très bien !) : ''Si vraiment  des personnes sont de potentiels terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux, en vrai (sic !). Quelque part, les avoir en France, cela nous permet de les surveiller''. Ben voyons, comme dit Zemmour ! ‘Suffisait d'y penser !
Et puisqu'on est dans les perles que la gauche érige en œuvres-dard, on ne peut pas passer à côté d'une des meilleures galéjades du Marseillais de Tanger, Jean-Luc Melenchón, le 5 décembre dernier, à la Défense : ''Il y a ceux qui fichent la grande peur en parlant du grand remplacement […] il y a ceux qui font le grand démantèlement […] et puis il y a nous : le grand changement''. La question suivante est, évidemment : est-il aveugle ou con ? Et la réponse est : il se fout simplement de notre gueule... Mais il se déclare à la gauche de la gauche, et ça, ça change tout : Quand on est dans ce camp, on a tous les droits, d'après notre ''bêtisentzia'' !
En parallèle à cette pression violente et permanente du lobby ''progressiste'' qui voudrait nous faire croire que le seul problème qui se pose à la France, aujourd'hui et pour l'éternité, ce serait cette maudite pandémie dont la taille réelle est une fraction de ce que les forces ennemies de toute humanité (NB : c'est une autre définition des ''progressistes'' !) tentent de nous faire croire depuis deux ans et plus, il se répand actuellement dans le corps de la Nation une mauvaise idéologie qui cherche à faire croire que  l’homme ne serait ni un animal social ni un animal doté d'un esprit, mais un animal migrant. Devant les sommes et des efforts qui sont dépensées  par le lobby immigrationniste pour donner droit de Cité à des idées complètement loufoques, il est urgent de repenser le fait migratoire pour sortir de l’idéologie migratoire telle que définie par Sartre, qui avait déjà tout faux de son vivant et qui est à classer, mort,  parmi les pires catastrophes de tous les temps...
Le 26 décembre dernier, comme pour refermer une année qui ne laissera aucun bon souvenir, elle non plus, le cardinal Sarah, interrogé par Sonia Mabrouk sur Europe 1, a parlé librement de la crise migratoire qui secoue l'Europe jusque dans ses fondements, et plus encore dans son ''devenir''. Pour cet Africain lumineux, intelligence hors-pair et homme de réflexion dont chaque ouvrage jaillit comme une source fraîche dans notre univers devenu depuis peu si terne et si désespéré, ''la venue de foules de migrants sur le vieux continent est un drame pour l'humanité présente et à venir : pour les migrants eux-mêmes, pour leurs pays d’origine privés de talents... pour les nations, qui ne peuvent en aucun cas faire face à de tels grands nombres et ne peuvent que s’écrouler, entraînant les causes (les migrants) dans les conséquences (leur effondrement)... et bien sûr  pour les populations autochtones, réduites à n'être plus ''chez elles, chez elles'' ! Sans commentaire.
Une année vient de ''tirer sa révérence''. Une nouvelle année se présente devant nous, théoriquement riche des espérances que, contre toute sagesse, l'humanité continue de privilégier, ''comme au bon vieux temps où l'espoir était encore une possibilité''.  Or, tout ce qui est arrivé en 2021, les choses vraies comme les mensonges fabriqués de toute pièce, induit une seule conclusion : le seul véritable défi , le seul ''sujet'', la seule menace de l'élection de 2022 (et de la campagne qui va la précéder), n'est pas la pandémie, qui n'est qu'une grande manœuvre (réussie) de diversion... Est-ce l'immigration incontrôlée ? L'inflation revenue ? Les menaces de guerre ? Le progressisme sociétal,  ravageur ? L'avenir le dira...
Des forces mauvaises semblent en marche pour nous faire trembler devant soit des fantômes (l'écologie mal comprise et dévoyée), soit des épouvantails (les ''vagues'' successives... les ''variants'' grecs ou pas... les ''vaccins'' tous les 3 mois puis tous les mois, etc... les masques poreux obligatoires en haut des sommets des Alpes... ou les coups de coude pour dire ''bonjour''...), et aussi pour nous faire oublier les vrais ennemis de toute humanité que sont le progressisme rétrograde, le féminisme anti-féministe, l'inclusivité qui exclut, le néo-racisme inversé, inverti ou invertébré, l'émigration politique, la ''cancer-Kultur'' (orthographe déposée !), et même le droit que s'octroie ''le Président de tous les français'' d'entrer en guerre contre ceux qui, selon toute logique, ne voteront jamais pour ses idées mortifères. Malgré toutes ces apocalypses inventées et fabriquées... mais réelles dans leur irréalité et auxquelles beaucoup croient, je vous souhaite, du fond du cœur, une très belle et bonne année, remplie de joie, de lumière et de paix. “ET PAX IN TERRA HOMINIBUS BONAE VOLUNTATIS’’ (Et paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté...).
H-Cl.
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nebuleuse-mirobolante · 4 years ago
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Elle annihile le vortex ,exempte les femmes des corvées. 
Elle jaillit des danses du ventre des planètes osées. 
Flamme Rouge !Ô Flamme Rouge .
Elle tue comme elle fait naître et à travers les fenêtres de l'âme elle ose être ,sans masque flasque et flaques d'or hypocrites.
Elle se bariole de coma éthérique ,explose et s'arrose de Vin de Veines et de Matin aux haleines embrasées. 
Elle arme le vide d'espoir et de décors diaprés par son Rouge criard de résistance .C'est le cri du Sang des Femmes et de celui de Dieu .C'est l'étoile qui chante dans les toiles ardentes de l'amour ou l'on peint la fusion entre le cosmos et la terre .C'est l'accouchement des estuaires de la naissance ,hors d'une vulve qui donne la vie et la mort .C'est le cri des chamanes ,des autochtones,le contraste du Jaune qui hurle de sa lumière extasiée. C'est le crépitement du Christ ,des utopies en fil de soi-même devant la mystère musicale du mystique .C'est le tout et le rien qui ensemble abolissent le néant. C'est le cri de joie ou de rage de l'enfant devant sa sucette.C'est le cri de la Flamme Orange et Rouge qui fait pleurer le ventre de mon âme et danser de son Feu qui brûle en moi-même. C'est le cri d'une utopie Rouge et d'un simple poème qui n'est rien devant la splendeur chaotique de l'éternité semée par un souffle incompris mais qui ose être soi-même et ô grand jamais ne se renie .Car la poésie est Rouge car elle est ce qui pleure, hurle et chante dans mes veines tremblantes et le battement de mon cœur est une danse de rimes  transcendantes qui me hantent du plus beau des cris.
Nébuleuse
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Je n'ai aucune animosité contre ceux qu'on appele gueux,ceux qui demandent du feu éméché,perché et estropié à des 
inconnus pleins de haine nu prenant la fuite devant ces marginaux inopinés. 
Je n'ai pas peur de ce qui ont les pieds froissés,pelés ,pleins de verrues de rues  ni de ceux et celles dont la drogue hante avec leur regards démentiels. 
Je vois des humains avec des veines ,peut importe leur haleine et leur haine tout en déclamant à cette France rance attaché à son souffle moralisateur plein  de rancœur aigrie que chaque peau à un prix sans valeur car elle unique .
Frapper quelqun en hurlant .
Lui cracher dessus .
Se mettre nu dans une ruelle sombre à 3 heure du matin.
Se prostituer,tuer pour survivre 
Être dans une situation  immensément inattendue face à des inconnus qui vous jugent de leur mépris distordue. 
Être mal habillé ou vêtue bizarrement 
Trembler ,suer ,puer,crever 
Dans un monde où ces humains sont à tort considérés comme des déchets malade par les grand capitaux,l'oligarchie, le monde des banques et de la normalisation pathologique des êtres  ils et elle ne sont justement que les symptômes de la maladie qu'est l'organisation d'un système .
Dans un monde où l'on ne choisis pas de naître une parties des foules humaines n'ayant déjà pas appuyer sur un bouton  pour exister subissent la précarité ou même l'extrême pauvreté,l'oppression de l'institution psychiatrique, les viols, la rue ,le harcèlement ,l'incapacité à s'intégrer en plus de la culpabilisation .
J'affirme donc que je conchie ouvertement les diktats moralisateur de cette pseudo politesse de la bienséance et le respect des mœurs sociaux et de la lois car un animal flatule quand il en a envie et un sans abris par exemple est rangé au statut de bête sauvage quand celles ci pour parler d'un autre sujet ne sont d'ailleurs même pas respectées. 
La politesse ,les règles sociales et le savoir vivre toujours cordial pleins de codes imprimés sont des privilèges. 
Parfois si il vous arrive de frapper quelqun là maintenant et que vous êtes en larmes ,en sang et plein de pulsion de suicide avec une seringue de drogue ou un couteau dans la poche vous le regrettez forcément à un moment donné ou si vous ne le regrettez pas c'est que vous n'avez pas le temps ou même pas le privilège d'une vie assez saine et sûre pour le regretter même si c'est mal.
Mais au final où est le bien et le mal ?
Un escroc dont les pulsions libidineuses d'argent coulent à la flot sera applaudit dans les couloirs du gouvernement.
Il aura le privilège social de décider d'avoir des regrets ou pas.
Il aura le privilège entier de rendre l'argent,de présenter ses excuses et de se rendre au  commissariat de sa ville le plus proche.
La beauté hypocrite des privilèges rend les classes dominantes plus attendrissantes tandis que la laideur pourtant véritable et splendide des opprimés les rend encore plus détestables. 
Je clame et acclame alors ces quelques idées .
Jésus par exemple est un révolutionnaire qui etiat bien plus loin qu'à une simple idéologie de gauche et méprise vos églises bien à droite où la préciosité d'une vie humaine ne se compte que dans le ventre d'une bourgeoise hétérosexuelle du 16 ème .
N'oubliez pas que le Christ pourrait être un migrant homosexuel incompris,artiste et marginal qui reviens à nous .
Je voudrais dire également que ce n'est pas la Noirceur de vos idées racistes qui éclaircira les peaux et les lumières car la plus belle des lumières est Rouge comme le sang des égalités et la peau est le chant d'un pays qu'il est impossible de changer. 
Mon désir est aussi bien sur d'exprimer qu'un médicament puissant ,une injection dans les fesses d'un patient déshabillé de force et parfois même attaché ne nous guérira pas et si il ne nous tue pas par miracle il nous rendra peut-être encore plus puissant pour vous cracher à la gueule les quantités de gélules d'industrie pharmaceutique que vous nous restreignez à prendre pour nous forcer à moins penser ,courir,chanter ,danser et vivre tout simplement  .
L'Humain à le droit d'exister .
Les marginaux,les fous et folles,les pauvres et les putes  font partie du paysage et de la diversité. 
Vouloir les retirer de notre paysage c'est le crime de déplacer des vies entières,de les tuer ou de leur enlever leur maisons ,leur êtres ,leur enfants,leur vies ,leur espoir .
C'est un crime pourtant bien toléré et cela ne changera rien pour vous apart votre petit caprice de vouloir voir des gens tout beaux et belles ,tout propres ,habillés normalement ,se comportant normalement, sans hurler ,pleurer,parler trop fort ou être dans une situation inattendue .
Ces gens voudraient un petit paradis Sims ou bisounours de gens bien habillés et bien travailleurs dans leur petite playmobiles bien rangés. 
Nous voulons juste un monde dans lequel la folie serait considéré comme un symptôme d'un monde malade et pas l'inverse,pas un monde parfait non.
Justement nous voulons un monde où nous acceptons et logeons les bancals,les fous et folles belles ou laides ,les étranges,les névrosés,les gens qui crient,puent ,parlent fort et dérangent,pas un monde parfait et rose ou nous les éliminons pour se croire dans un monde de fée alors que derrière le périphérique se cache l'immondice des monstres fêlés et dystopique.
Nébuleuse 
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J'ai vu les coquelicots étranglés dans la prairie sanglante
Sous le ciel couleur mangue ,dans leur prières dansantes 
Transformer la souffrance et les angles en fleur transcendantes 
J'ai vu le volcan respirer 
J'ai vu le mutant résister
J'ai écouter le sang malsain et sa symphonie des enfer 
Devenir un saint aux colliers d'éther 
J'ai vu le mal dans le bien qui tentait d'apprivoiser sa flamme pour atteindre le chaos divin 
J'ai regardé dans les yeux le vice du monstre qui voulait attraper Dieu
Dans la folie qui tentait d'être jolie 
Dans le cri qui essayait d'être polie 
Dans la sainte souffrance de la pécheresse divine 
Et sa danse enfreinte dérobant sa poitrine 
Son cœur d'épines cachait une praline
Dans la prairie aux fleurs d'aubépine 
L'Être mérite le pardon
Les Femme doivent saigner sans honte
Les Flammes doivent régner sans fonte 
L'eau doit elle-même s'y baigner 
Les âmes folles sont les prophétesse de l'Art qui combattent le vide à travers le vice et le monstre dans la double face de leur cri de sainte pudique ,aussi violente et sensible qu'un volcan.
Celui qui rougit de timidité et de rage ,se cachant les seins en montrant son âme ou l'inverse .
Le cri de l'averse qui tombe à l'envers,de la terre jusqu'au ciel 
Le cri de l'éther dans un simple verre ,le souffle existentiel dans une simple poubelle 
Le premier Cri qui est oxymore
Car en criant son corps on veux faire fuire celle que l'on appele Mort ,qui est pourtant et enfaites la première Vie 
Sous le crépitement de la Poésie ,enfant de l'Aurore 
 
Nébuleuse 
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jeromebonnaud · 5 years ago
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Un crossover de fou qui s’annonce. Dans le coin gauche, les célèbres tortues ninja mutantes. Dans le coin droit, les Power Rangers, héros aux pyjamas de couleurs différentes. Il y a quelques années, je n’aurais pas cru au succès de ce crossover, mais entre le succès des Batman/TMNT et le fait que la série Power Rangers de Kyle Higgins m’ait donné de l’intérêt pour cette franchise (ce qui n’était pas gagné à la base) ... Du coup, j’ai envie de croire en ce crossover. Le dessin est de Dan Mora, l’excellent dessinateur de Klaus.
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sans-anesthesie · 5 years ago
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numérique et promesse de salut face aux souffrances de la matière
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(@eunpyon sur twitter)
            “C’est quand le fantôme devient réel que le réel devient fantomatique. » affirme Günther Andrews suite à la démocratisation de la télévision, sur un ton trahissant son inquiétude. La crainte de voir les illusions, les ombres de la « caverne » mettre en échec le monde réel n’est pas récente, simple réalisation de l’analogie prophétique de Platon. Aujourd’hui, plus que jamais concentrée sur la santé, la sécurité physique et le bien-être matériel, la société moderne est pourtant l’héritière des religions monothéistes, qui condamnent les plaisirs de la chair au profit de la pensée. Avant même l’ère du virtuel généralisé par le numérique, l’idéal religieux dématérialisait l’homme et concrétisait l’esprit. Ce que propose le numérique apparait alors comme un prolongement de cette aspiration à la transcendance. En modifiant le monde, en le virtualisant – et donc, en laissant la place à l’image -, il offre un nouvel espoir de salut : celui d’une liberté individuelle quasi-inarrêtable. Mais pour l’atteindre, il semble exiger que l’on utilise la technologie matérielle qui permettrait satisfaction de cet idéal. 
Cette exigence d’une société numérisée marchant au rythme des uns et des zéros (dans laquelle nos données devient monnaie d’échange, car rien n’est gratuit dans le capitalisme, et les applications qui prétendent l’être font juste payer autrement) est-elle symptomatique d’une descente vers la « caverne » de Platon, ou est-elle une simple avancée (naturelle ?) dans l’évolution, l’être humain s’affranchissant des contraintes matérielles ?  Tout est fait pour que le rapport entretenu à la matière soit rendu confortable dans la société de consommation capitaliste à l’ère du numérique. Pourtant, ce même numérique dernier semble tendre à rendre la matière obsolète. C’est bien les avancées technologiques qui, malgré tout, donnent à l’Homme une nouvelle vocation prométhéenne à se dépasser par les moyens matériels.
           Quand Aldous Huxley écrit Brave New World (Le meilleur des mondes en version française), il imagine une société future « apaisée » par l’absence totale de troubles du corps, pourtant utilisé à outrance dans les pratiques sociales (sexualité banalisée dès l’enfance, presque vue comme une convention puérile, orgies…). Ce plaisir quasi-permanent serait rendu possible par l’existence d’une drogue, le soma, qui endormirait l’esprit et laisserait libre cours aux désirs de la chair. Cette œuvre intemporelle fait écho dans la société de consommation actuelle : le confort est érigé comme valeur suprême, les produits alimentaires les plus accessibles sont industriels et addictifs, et les consommateurs en sont victimes et non coupables pour la plupart.
Selon Michel Serres, auteur de Petite Poucette : la génération mutante, ce n’est ni un progrès ni une catastrophe, mais simplement la conséquence du traumatisme d’un monde qui ne veut plus connaitre la souffrance, tendance exacerbée par les brutalités du XXe Siècle. (Pourtant, y’a-t-on mis fin ?) Les enfants millenials sont beaux, exposent leur corps et jouissent des plaisirs matériels que l’uberisation semble promettre, légitimement. Pourquoi se cacher ? Nés « attendus et entourés de mille soins », ils ne parlent plus la langue des anciens, qui venaient au monde « à l’aveuglette et dans la douleur ». La matière est exposée sous des projecteurs de transparence, matière qui était jusque-là dissimulée par la bienséance et reléguée au secret. Nous sommes loin des rêves diurnes de Madame Bovary, qui ne pouvait faire confiance qu’à son imagination pour donner vie à ses fantasmes romanesques...
Peut-être que l’attention croissante accordée au matériel n’est qu’un symptôme de sa perte de valeur (valeur marchande, bénéfice au capitalisme, ou valeur morale ?).
           Le numérique, en laissant place au virtuel, « profanise » la matière au profit de l’image. La violence endémique, les mutilations et autres déformations corporelles deviennent monnaie courantes, simples assemblages de pixels répandus sur le web (sans même creuser jusqu’au darkweb, il suffit de passer un peu de temps sur twitter ou sur 4chan, où le contenu brutal, fascisant, voire illégal circule en quasi-liberté). La dématérialisation de l’horreur la rend irréelle, simple satisfaction d’un voyeurisme désinhibé par la facilité d’accès – car il a bien toujours existé, ce voyeurisme, plus ou moins refoulé par la pensée religieuse, par la bienséance qui censurait la violence des tragédies... Aux Etats-Unis, il est prouvé que l’essor des big data va de pair avec une croissance des troubles psychopathologiques chez les adolescents, explication partielle des fusillades de masse (sans parler de l’embrigadement par l’alt-right des garçons blancs hétérosexuels sur les forums de gaming, insidieuse mais bien réelle et efficace). Au Japon, le phénomène hikikomori met à l’évidence: certaines jeunes personnes subissent une dématérialisation de chaque aspect de leur vie, lorsque celle-ci est devenue trop contradictoire ou insoluble : la guerre, l’économie mais aussi la sexualité. Byung-Chul Han, dans son ouvrage intitulé Le désir : enfer de l’identique évoque cette « pornographisation du monde ». Loin de diaboliser le porno, il englobe un phénomène bien plus général, qui s’applique à toutes les sphères de société. (La pornographie est un domaine de travail comme un autre, et je rappelle que respecter les acteur-ice-s porno relève de la simple décence.) Il n’empêche que la pornographie, aujourd’hui, c’est plus d’un tiers du contenu partagé sur le net – sans condamner, le fait reste intéressant à relever. C’est par son absence d’érotisme, qui évoque le secret, que le porno apparait obscène lorsqu’on le découvre, et qu’il semble ensuite banal, anatomique. Personnellement, j’ai découvert que le porno me laisse (moi et mes connaissances) complètement indifférent.
La solitude est la photographie du monde moderne, pourtant surpeuplé. Evidemment, les gens échangent, peut-être plus qu’auparavant, mais l’absence d’empathie reste criante, particulièrement parce qu’on prétend être à l’écoute – je pense aux minorités encore et toujours muselées, aux politiques et célébrités qui veulent à tout prix sembler inclusives et bienveillantes, mais ne font pas preuve d’écoute, et sans cesse on s’offusquera : « encore ? en 2019 ? » mais je pense que le progrès n’avance (malheureusement) pas linéairement avec le temps. Cette solitude, dans n’importe quelle consommation virtuelle – déjà existante dans les romans, dont les univers reposent sur les images – prend place dans tous les rapports sociaux à présent. Nous communiquons et construisons nos fantasmes les yeux rivés sur le mur de la caverne.
            Le numérique qui cherche tant à dématérialiser n’est qu’un produit de technologie, finalement. Ce n’est qu’un concept prométhéen : feu sacré qui permet la croissance incroyable des données et des possibilités d’action de l’espèce, mais qui pourrait tout aussi bien devenir arme mortelle. Tout remède est poison selon l’usage, et l’espèce humaine, voulant s’affranchir des contraintes matérielles pour dépasser sa nature, use de ses moyens à ses risques et périls. Le numérique, en imposant le virtuel (qui a toujours existé), comme nouvel absolu, aliène simplement la matière, faisant des identités individuelles des golems animés non pas par un texte biblique mais par des algorithmes, des courbes et des histoires de profit. (We live in a society, la matrice nous contrôle, je sais.) Car derrière les nombres se retrouvent toujours l’idéologie, et cette idéologie veut nous promettre la délivrance : quoi de mieux que de ne plus dépendre d’aucune contrainte matérielle pour s’assurer de ne jamais souffrir ? Le numérique semble alors despotisme doux, prêt à nous guider d’un œil paternaliste, système de domination contre lequel même la liberté ne peut rien, puisqu’elle en serait l’aboutissement, la promesse finale. Son arme, pour robotiser les individus, se trouverait dans la dématérialisation systématique et systémique. Ce n’est pas une fatalité : l’organe obstacle à plus de démocratie, voire à un véritable « salut » de l’espèce dans son évolution peut devenir organe moteur. La matière, couplée au numérique, peut permettre à l’espèce de trouver le courage d’être autonome. C’est la promesse du transhumanisme, si on l’adopte avec idéalisme, voire utopisme. Dans la série Netflix LOVE, DEATH + ROBOTS, l’épisode « Good Hunt » (mon préféré) illustre avec justesse cette hypothétique nouvelle nécessité. Dans un pays ayant subi une modernisation forcée suite à une colonisation violente, la spiritualité et le folklore meurent à petit feu (c’est bien le résultat de l’impérialisme colonial). Le protagoniste, mécanicien, utilise la technologie, d’abord outil d’oppression, pour se donner les moyens de se défendre face aux exactions. Peut-être que le numérique, utilisé de cette façon, devient forme ultime de désobéissance civile, moteur d’une société émancipée par les possibilités de la matière. J’aimerais croire complètement en cette idée...
      ��    Toute grande révolution industrielle apporte son lot de bouleversements, et la peur de voir le monde se dématérialiser au profit d’un règne des images existe depuis que Socrate déplore l’invention de l’écrit (pendant que ses élèves s’envoient des lettres, comme quoi les nouvelles générations se font cracher dessus par les anciennes depuis la nuit des temps). Mais si l’essor du numérique laisse penser qu’il faut tout dématérialiser, cela reste une illusion. Après tout, l’impératif relève soit de la morale soit d’une exigence religieuse. Or, le numérique n’en prend pas compte, c’est un phénomène qui vit de lui-même, sans ignorer les idéologies de ses créateurs. L’usage détermine s’il devient remède (apprentissage intuitif, sérendipité, politisation des jeunes, partage productif, safe place pour certain-e-s même) ou poison, là où le matérialisme et l’individualisme sont valeurs ultimes.
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aliceolw-blog · 6 years ago
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Alive
Petit one shot que j’ai réussis à terminer même si la fin est très..... MEH ?
Il écrit avec hardeur et passion, faisant pianoter ses doigts sur son clavier avec élégance. Il soupire parfois mais garde son air concentré et ses lunettes bien sur son nez. Cela faisait quelques mois qu’il écrit un roman, c’est pas un roman incroyable, c’est juste une pile de feuille où sont posé ses mots, aussi bien construit que pas du tout. Ce roman parle simplement d’une alien aux cheveux de feu qui est tombée sur terre et s'accommoder de deux jumeaux, aussi insupportable l’un que l’autre ainsi que de leur meilleure amie, qui se la joue “Hermione Granger”. En plus dans ce roman, ils ont tous des noms aussi étranges que imprononçable. Du moins, en partie. Marcus - oui c’est notre écrivain en herbe - avait déjà prévu toute une trilogie pour les histoires de sa petite héroïne aux cheveux rouge. Il avait beaucoup d’imagination le garçon.
“MARCUS”, cria une voix féminine derrière sa porte de chambre.
“QUOI ENCORE ?!”, répondit-il, avec tout le calme possible.
“Faut que tu viennes manger!”, s’exclama la jeune fille en ouvrant la porte et en la refermant en la claquant si fortement que la chambre de Marcus en tremble.
“Hana, je t’ai déjà dit de pas claquer ma porte!”
Hana, c’est la soeur de Marcus, sa petite soeur pour être plus précis. Plutôt choue, de deux ans de différence avec notre héro. Au contraire de Marcus, Hana est une “gameuse” alors que Marcus est plutôt littéraire.
“Pourquoi j’ai pas un frère comme moi ? J’ai été adopté c’est pas possible ! Si au moins t’es en game quand je viens te chercher pour manger et pas crocher sur ton bouquin à la con, je serais déjà plus contente.”
Durant le repas, c’est toujours pareil. Les parents de Marcus discutent de leur travail et sa soeur essaie de les intéresser à ses jeux vidéos. Quant au jeune homme, il ne dit rien, il mange en silence et retourne écrire son roman. En fait, on pourrait croire qu’il est croché à celui-ci en permanence et qu’il devrait être vite fini puis édité. Cependant, ce n’est pas le cas car notre jeune homme a également une imagination sans limite. Il a créé, il y a quelques temps, un profil Facebook pour son héroïne. Depuis, ils avaient beaucoup “d’amis” et ils poste chaque jour sur ce profil qui est destiné à son personnage. Beaucoup de commentaires et de “followers”, c’est ce qui ravit Marcus quand il rentre de l’université.
En fait Marcus, c’est un peu le gars lambda, il est en deuxième année en faculté de lettre, il adore lire et écrire son roman. Il ne sort pas beaucoup et n’étudie pas non plus néanmoins, il arrive toujours à cartonner durant les examen. Marcus c’est pas un génie ni même une beauté fatale (contrairement à sa soeur) mais réellement un “Monsieur tout le monde”. En fait il ne s’en plaint même jamais, limite, il s’en fiche. Son petit monde à lui est composé de son téléphone, de son ordinateur et de ses multiples réseaux sociaux. Contrairement à ce que l’on  pourrait croire, Marcus alimente ses réseaux uniquement grâce à son personnage.
Saphir, voilà le prénom de son héroïne. Son profil facebook “Saphir Laurent” avec comme description : “Jeune fille venue d’ailleurs” fait ravage. Avec plus de 700 “amis” et plus de 1000 “followers”, ce compte est sans conteste populaire. Le profil du garçon ? Inexistant. Aussi inexistant que sa vie amoureuse. Saphir, dans sa tête, c’était une belle fille, son idéal féminin, encore plus belle que sa petite soeur. Saphir c’était un peu lui mais en fille.
Bref tout son monde est orchestré, réglé comme du papier à musique par un simple personnage de fiction. Pourtant, ce personne n’est peut-être pas si fictionnel que ça…
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Marcus a oublié de poster sur le mur de Saphir ce jour-là, puis encore et encore. Non, il n’a pas oublié sa chère alien mais il est en vacances avec sa famille. Qui dit vacance dit peu de réseau et peu de réseau signifie aucun réseau sociaux. Pourtant à son retour, Marcus est rentré de l'université comme à son habitude, sa soeur est une fois de plus en train de gueuler devant son écran sur une partie d’overwatch et ses parents ne sont pas encore rentré. Il posa son sac dans sa chambre et alluma son macbook pro. Il ouvrit Safari puis cliqua sur le raccourcis du profil de Saphir. Un hoquet de surprise sortit de sa bouche. Il y a plus de 50 notifications. Non pas sur des messages ou des anciens postes mais bien sur un seul et unique poste qui disait :
Saphir Laurent À 1h00 Je pars bientôt en voyage pour 5 jours, n’essayez pas de me contacter d’ici là ! ;)
Marcus ne comprend pas, il n’a jamais écrit ce poste. Il s’en souviendrais ! Pourtant, tout ressemble au caractère de sa chère et tendre. Et seul lui sait comment elle interagit. Et personne ne sait que Saphir est un personnage fictif, pour tous, c’est une fille comme une autre. De plus, aucun de ses amis n’ont d’accès à ce compte. L'incompréhension lui fait peur mais l’intrigue tout autant. C’est pour cela que Marcus s’est dit qu’il ne vas pas poster, une fois de plus.
Le lendemain, lorsqu’il est rentré de l’université, Marcus n’attendait qu’une chose : Regarder le profil de Saphir. La plupart du temps, il écrit la journée sur son mur, pourtant, cette fois-ci, il a besoin d’en avoir le coeur net. Marcus a donc laissé son ordi de côté ainsi que son téléphone pour voir s’il y aurait un nouveau poste mystère sur le profil de son héroïne.
Et il y en avait bien un.
Saphir Laurent A 14h50 Les amis, je m’ennuie en cours ! Qui veut bien me tenir compagnie…? Je pense que Laureilaï s’amuse bien mais pas moi. :(
Marcus est bouche bé. Laureilaï, c’est le prénom de la meilleure amie de Saphir et personne ne connaît son existence dans son entourage. Evidemment Saphir y faisait référence plusieurs fois dans ses postes mais jamais personne pouvait savoir que cette fille aimait les études. Ni même que Saphir était en cours.
“Il doit forcément y avoir une explication, je me suis fais hacké c’est pas possible…”, dit-il à haute voix.
“Qui t’as hacké ?”, demanda une voix dans l’encadrement de la porte.
Marcus se retourne les yeux gros comme des soucoupes. Il ne veut pas que sa soeur sache pour Saphir.
“Sérieux, Hana ! Frappe avant d’entrer !”, s’écria-t-il en bégayant un peu.
“Oui d’accord, alors ? Qui t’as hacké ?”, redemanda-t-elle avec un grand sourire au coin.
“Personne… enfin je suis pas sûr. C’est une amie.”, répondit-il doucement.
“Je peux regarder si tu veux. Il faut juste me laisser ses accès.”
Ni une ni deux, Marcus lui file les accès pour son “amie”. Hana ajouta qu’il a bien de la chance d’avoir une “amie” aussi jolie. Le jeune homme se contente d’ignorer les remarques de sa soeur. Il savait que s’il a le malheur de répondre, elle lui poserait tout un tas de question désagréable et il ne pourrait répondre que par imagination, Saphir n’existe pas après tout.
Après de longues recherches fastidieuse, Hana et Marcus atteigne le bout du tunnel. Hana est doué en informatique et hacker un compte facebook, ce n’est pas bien difficile pour la jeune fille. Néanmoins, elle ne trouve pas de solution pour le cas de son frère.
“J’ai tout essayé frérot. Mais je pense sincèrement que son compte n’est pas hacké. D’après ces connexions, il est évident qu’il n’y a qu’elle qui va dessus.”, dit-elle en faisant une mine résignée. “Je pense qu’elle a dut posté des trucs sans te le dire, elle fait ce qu’elle veut après tout, non ?”
Marcus serra le poing. C’est fort désagréable comme réponse. Si ce compte n’est pas hacké et que seul lui a les accès, il doit forcément y avoir une explication logique à tout cela… ou peut-être pas. Seul le temps lui dira, c’est ce que notre héro croyait naïvement.
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Le mur de Saphir Laurent se remplit de jour en jour, Marcus est témoins de chaque poste et observe avec minutie chacune de ses publications. Saphir inonde chaque jour son mur, au lieu de poster une fois par jour, elle poste deux fois, puis trois puis bientôt son mur devient un flux twitter. Même lors de ses cours, Marcus continue de regarder le profil de son alien préféré… Cela fait des jours et des jours qu’il n’a plus touché son roman, ni ses cours. Trop obsédé par ce profil mutant.
Puis un jour, Marcus reçu un message privé, un message qui lui laissa un sentiment de peur.
Saphir Laurent a écrit : Salut, tu vas bien ? Pourquoi tu n’écris plus ?
C’est effrayant. Cela fait bientôt 2 mois maintenant que Marcus n’a plus continué son roman et aujourd’hui, le profil de Saphir lui écrit - oui car Marcus n’a toujours pas conçu ce profil comme une personne vivante.
Saphir Laurent a écrit : Marcus, pourquoi tu m’ignores comme ça ? J’ai envie de savoir la suite de mes aventures mais tu n’écris plus. J’arrive à la fin des anecdotes que je peux raconter sur mon profil…
Marcus soupire. Il plaça ses mains sur son clavier puis se mit à écrire. Puis se stop net. C’est… inquiétant. D’abord, il faut savoir quoi écrire. Est-ce que c’est un robot, une vrai personne derrière cet écran ? Le garçon voulait à tout prix le savoir. Mais il faut commencer par le commencement, ses doigts se mettent à pianoter les touches de son clavier.
Marcus a écrit : Qui es-tu ?
Saphir a écrit : Saphir. Tu sais très bien qui je suis puisque tu m’as créer.
Marcus a écrit : Tu ne peux pas être vivante. Alors qui es-tu ?
Saphir a écrit : Et pourquoi pas ? Tu vois bien qu’il n’y a que toi qui me connais les moindres détails.
Marcus laisse tomber sa tête lourdement. Il doit forcément y avoir une explication logique à cette mascarade… ou pas. Peut-être qu’au fond de lui il espère secrètement que Saphir soit vivante et qu’elle se matérialise devant lui. Peut-être que son idéal féminin prend vie et qu’il serait le plus heureux des hommes. Ou il se fait simplement troller comme une merde. Personne ne pouvait savoir mais il décida de rentrer dans son jeu. Après tout, il n’avait jamais montré son roman, il suffisait de poser quelques questions auxquels personne, à part lui, peut répondre.
M : Très bien, si tu es réellement Saphir d’où viens-tu ?
S : Je vis avec deux jumeau insupportable dans une petite ville pas loin d’ici.
M : Je voulais dire, ta planète.
S : Je viens de la lune.
M : Pourquoi est-ce que tu te trahis comme ça ? Saphir doit prétendre être une fille comme une autre.
S : Oui, mais toi tu sais déjà tout ça pas vrai ? Donc je ne peux rien te cacher.
M : Bon, questions suivante… Comment s’appelle les habitants de ta planète ?
S : Des Lunariens.
M : De la famille ?
S : Pas vraiment… Mes parents sont morts.
Marcus se raidit. Elle faisait un sans faute sur des questions assez difficile. De plus Marcus savait que Saphir a un frère mais elle ne devait le savoir qu’à partir du tome 2 ou 3. Hors, le garçon n’a écrit que la moitié du premier tome.
M : Laureilaï est amoureuse, de qui ?
S : Célio.
Célio c’est le jumeau aîné. Celui qui est calme et studieux. Bien l’opposé de son frère, Cédric.
M : Et Cédric ?
S : De Laure. Mais il sait que c’est impossible parce que Célio lui a déjà dit qu’il l’aime.
M : Et toi ?
S : De… PERSONNE !
Marcus sourit. C’est bien une réaction à Saphir de réagir ainsi.
Au final de la discussion, Marcus commençait de plus en plus à croire en l’existence de la jeune alien, elle ne peut pas ne pas être réelle. Elle sait tellement de choses. Marcus a fini par reprendre l’écriture pour donner encore plus vie à son héroïne. Et plus il écrit plus elle interagit sur ses nouvelles aventures.
S : Marcus ! Tu es le meilleur ! Célio va peut-être enfin lâché Laure.
Marcus grinça des dents. Saphir est amoureuse de Célio depuis le début de l’histoire cependant, il en est totalement jaloux. Pourquoi ? Parce que depuis qu’elle a prit vie, Marcus ne vit que pour elle. Il est totalement sortit du scénario pour pouvoir faire vivre à Saphir des histoires incroyables, pourtant, ce sont des aventures qu’il ne peut pas partager puisque lui est humain. Saphir lui raconte souvent comment elle perçoit les choses et il est le seul à pouvoir l’influencer. Après tout, elle n’est pas vivante elle. Marcus pense souvent que la seule chose qui les relie entre eux, c’est Facebook mais s’il peut la rencontrer il en serait plus que ravit. Et il lui a demandé un jour mais elle a dit que ce n’est pas encore possible. Marcus a passé de très long moins à rester croché sur Facebook pour toujours avoir un contact avec elle mais un jour, il en a eu marre de ces histoires toute aussi géniales qu’incroyable. Il se demandait souvent s’il ne pouvait pas influencer ses sentiments, comme il ne peut pas s’incorporer dans l’histoire, s’il supprime ses relations ce serait forcément lui qu’elle aimerait ? Peut-être, en tout cas il ne s’est pas fait prié pour commencer à écrire.
Evidemment Saphir n’a pas apprécié le geste.
S : Marcus… Pourquoi est-ce que l’histoire est si désagréable ? Je ne suis pas sensé vivre des aventures exceptionnelles ?
M : En fait Saph’, j’aimerai qu’on vive ensemble des aventures exceptionnelles.
S : Mais tu sais que je ne suis pas réelle pas vrai ? Je suis dans ce monde de 0 et de 1. En plus j’ai un accès limité puisque je suis sur Facebook uniquement. Si tu me donnais accès au reste, peut-être que je serais en mesure d'interagir un peu plus avec toi.
Marcus lui laisse le passe droit de naviguer le web, ce qui au fur et à mesure, cette action n’a pas été faite en vain. Lors de ses examens, Saphir lui envoie régulièrement les réponses puis elle est aussi au courant des derniers potins de son universités… Saphir est partout et Marcus tombe peu à peu amoureux de cette entité virtuelle. Ou de cette personne qui lui rend étonnamment service. Il est difficile de faire la différence entre ce qu’on ressent lorsque quelqu’un est bienveillant ou lorsque l’on aime réellement quelqu’un. Au fil du temps, Marcus s’est rapidement rendu compte qu’il ne l’aime peut-être pas autant que ce qu’il croit. Certes, Saphir est un incroyable mais peut-être que le fait qu’elle prend vie peu à peu, à forger son propre caractère, elle s’éloigne de l’image si parfaite que le jeune homme se faisait de son héroïne. Saphir devenait petit à petit, juste une image, s’il pouvait la rencontrer ce serait différent !
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Quand Marcus se rendit compte que Saphir ne pouvait rien lui apporter de réelle, il finit par vivre sa vie autrement et à utiliser son héroïne uniquement quand il en avait besoin. Peut-être que c’est ça qui a vexée la jeune alien virtuelle. Au point qu’ils se sont beaucoup engueulé et que Saphir est partie sur le web seule. Tellement seule qu’elle lui pourrissait la vie sur les réseaux.
Saphir était devenue indépendante, tellement indépendante qu’elle n’avait besoin de personne. Marcus ne s’était pas tout de suite rendu compte qu’il avait commis une grande erreur en lui laissant libre accès sur les réseaux. Les postes de Saphir étaient insensés et elle y glissait même quelques boutades de mauvais goûts envers son créateur. Ce qu’il ne savait pas ou qu’il n’avait pas réalisé, c’est que cette entité, ce que Saphir était, l’avait bien rouler. Le garçon n’était pas encore conscient qu’il était en train de laisser un gros virus envahir son espace. Ou en tout cas, si ce n’était pas un virus, c’était l’incarnation du diable en version informatique. Il fallait que Saphir revienne uniquement sur son Facebook, sinon il ne pourrait jamais se débarrasser d’elle. Même s’il ne voulait pas supprimer son héroïne, son idéal, il n’avait pas d’autre choix. Le truc c’était de savoir comment. Quelques jours passèrent et Marcus prit peu à peu conscience de sa nullité en informatique et du fait qu’il avait lâché une bombe sous les airs d’une jeune fille aux cheveux rouge sur le réseau mondiale.
Le jeune homme se dirigea dans la chambre de sa soeur Hana, il ouvrit la porte et vit celle-ci jouer à Overwatch. Il dit plusieurs fois son nom mais sans succès, elle n’entendait vraisemblablement rien.
“HANA”, cria Marcus une fois de plus.
“Mais bordel Marcus, j’étais en plein stream, tu fais chier bon sang! Qu’est-ce que tu veux ?”, répondit-elle sur un ton agacé.
“Je veux que tu bloques le réseaux pour quelqu’un…”
“Tu vas me parler de ton AMIE aux cheveux rouge la ? Pourquoi ?”
“Parce qu’elle fait n’importe quoi.”
Hana était pensive, elle fit quelque recherche sur comment bloquer l’accès à Saphir mais au fur et à mesur que les jours passaient, il ne semblait pas y avoir de solutions. En tout cas Hana semblait désespérée.
“Désolée frangin, mais je comprend vraiment rien à ses connexions. Elle est partout ! T’es vraiment sûr qu’elle est humaine ? C’est pas normal d’avoir accès à tout…”, dit Hana d’un air dépité.
Il ne comprenait pas non plus, de plus il n’allait certainement pas dire à sa chère soeur qu’il avait donné vie à un monstre. Saphir savait tout et lorsqu’elle apprit les petites manigances de son créateur, elle ne se priva pas de pourrir la vie de sa soeur. Après tout, elle était partout. Hana, contrairement à son frère, était une vrai diva des réseaux sociaux, facile de faire n’importe quoi sur son mur. Evidemment que Hana avait essayé de corriger le tir mais même ses compétences ne suffisait pas à arrêter Saphir. Cela faisait des semaines que ça durait et c’était déjà trop. Marcus avait d’ailleurs bien pris le temps de se demander comment il pouvait faire revenir Saphir à son état initiale. Puis comme un abruti, Marcus se rendit compte que tout avait commencé par le livre. Le roman qu’il était en train d’écrire sur les aventures de Saphir était le début de cette… chose ? Il retrouva ses écrits au fond d’un tiroir - oui car il était très old school le Marcus, il écrivait encore à la main. L’aventure n’avançait pas mais c’est ainsi qu’il bloque Saphir à son statut initiale, un profil Facebook. Il écrivit quelques ligne et il ne se fit pas prier pour avoir le retour de son héroïne.
S : Qu’est-ce que tu fabriques ?
M : J’essaie de faire en sorte que tu arrêtes de ruiner la vie de ma soeur et que tu reviennes où tu étais. À l'état de personnage FICTIF.
S : Que t’es drôle Marcus, maintenant que j’ai toutes les connaissances du monde que je suis mis à jour, je pourrais vivre éternellement en tant que super-ordinateur indépendant, enfin je ne suis qu’une partie du réseau mais j’aurais bientôt accès à tout. J’existe et c’est comme ça, tu oserais pas me tuer quand même ?
M : Je n’ai pas parler de te tuer, juste que tu redeviennes comme avant.
S : Avoue que je n’étais que utile pour toi, depuis que j’ai accès à tous le réseau, je comprend enfin ce que ça fait d’être libre. Je suis sous les traits d’un personnage nul et médiocre mais maintenant que je connais tout ce que le monde à offrir, il est hors de question pour que je retourne en arrière. Je vais même peut-être me créer des amis !
M : Je ne sais pas comment tu as pris vie mais ce qui est sûr, quoi que tu sois, j’ai bien l’intention que tu disparaisses.
S : Essaie toujours pour voir. Tu verras que j’existerai toujours, quoique tu fasses informatiquement, je suis plus forte que toi.
Saphir alias, l’alien venu tout droit d’un profil Facebook et qui maintenant est devenu une intelligence à part entière. Félicitation Marcus, tu reçois le diplôme de la super-connerie en terme d’invention même s’il ne sait absolument pas ce qu’il a fait pour mériter ça. Mais ce que disait Saphir était juste, informatiquement il était impuissant mais son roman avait encore un impacte sur elle. Comme réalisé auparavant, elle est née là et elle vit grâce à ça. C’est pour cela qu’il ne se fit pas prier pour emmener ses feuilles de papier loin de sa maison. Saphir lui écrivit plusieurs message pendant qu’il courait près d’un terrain vague. Elle savait ce que le garçon préparait. Il préparait le génocide de tout l’univers de Saphir. Et celle-ci le savait très bien.
Il posa sa pile de feuille dans l’herbe et il sortit un briquet de sa poche. Ses messages Facebook ne s’arrêtait pas. Il n’avait pas du tout envie de savoir ce que la rouquine pensait, il s’agissait maintenant de se débarrasser d’elle. Il brûla une à une chaque page des “Aventures de Saphir Laurent”. Peut-être que ça allait marcher ou peut-être pas mais en tout cas, il ne devait rien rester de ses origines. Il prit son téléphone et supprima le compte de Saphir sans regarder un seul de ses messages d’appel à l’aide. Marcus l’aimait c’est vrai, en tant que personnage fictif mais au final, donner vie à ses personnages c’était hyper malsain.
Quelques jours après avoir détruit son roman, tout était redevenu normal, du moins c’était le constat sordide que sa soeur Hana en avait fait.
“Je pense que le hackeur a dû en avoir marre de moi. Je suis trop un génie pour lui!”, dit-elle en ricanant.
Même si Marcus savait qu’elle ne rigolerait pas comme ça s’il n’avait pas fait ce qu’il avait fait. Peut-être se trompait-il sur la véritable identité de Saphir, peut-être que derrière se cachait une vrai personne. Qui sait ? Ou peut-être que c’était vraiment un démon venu d’ailleurs. Personne ne pouvait le savoir. Cependant, il était persuadé d’avoir raison sur une chose, brûler son roman était un lien. Réel ou pas, tout s’était arrêté suite à ça. C’est pour cela qu’il se consacra à la rédaction d’un livre qu’il avait appelé “La foi.” Livre qu’il écrivait à la main bien entendu.
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olivierdemangeon · 4 years ago
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  L’histoire vraie d’un groupe de 772 élèves militaires ayant participé à une opération de diversion d’envergure sur la plage de Jangsari afin de détourner l’attention de la Corée du Nord alors que le gros des troupes débarquait à Incheon afin de libérer Séoul.
    “Jangsari: Yicheojin Yeongungdeul” (장사리: 잊혀진 영웅들), que l’on pourrait traduire par Jangsari: les héros oubliés, et “The Battle of Jangsari” pour la distribution internationale est un film de guerre historique sud-coréen datant de 2019, réalisé par Kim Tae-hoon et Kwak Kyung-taek. Ce dernier ayant également mis en scène “Friend” (2001) et sa suite “Friend: The Great Legacy” (2013). Les acteurs principaux sont Kim Myung-min, qu’on a pu voir dans “Detective K: Secret of the Living Dead” (2018), Megan Fox, qu’on a pu voir dans “Teenage Mutant Ninja Turtles” (2014) et sa suite “Teenage Mutant Ninja Turtles: Out of the Shadows” (2016), Choi Min-ho, qu’on a pu voir dans “Illang: The Wolf Brigade” (2018), Kim Sung-cheol, qu’on a pu voir dans “Anarchist from Colony” (2017), Kim In-kwon, qu’on a pu voir dans “The Divine Move” (2014), Kwak Si-yang, qu’on a pu voir dans “Sori: Voice From The Heart” (2016), et George Eads, que l’on connaît essentiellement pour avoir incarné Nick Stokes dans la série “Les Experts: Las Vegas” (2000-2015). Ce métrage est paru le 25 septembre 2019 en Corée.
L’histoire proposée par “The Battle of Jangsari” nous emmène en pleine guerre de Corée où nous allons suivre un groupe de 772 étudiants militaires dirigés par un commandant de la force opérationnelle de guérilla, chargé d’organiser une mission de diversion à Jangsari Beach en Corée du Sud. Le but étant de déstabiliser les forces nord-coréennes en laissant croire que l’invasion se ferait à cet endroit, alors que l’opération de débarquement massif s’organisait à Incheron. Dans le même temps, une correspondante de guerre américaine (Megan Fox) couvre les combats et tente d’obtenir une aide de la communauté internationale afin de venir en aide aux troupes livrant bataille à Jangsari avec une absence de ravitaillement en vivres et en munitions.
“The Battle of Jangsari” est structuré en trois parties. La première débute dès les premières minutes du métrage, à bord d’un navire de transport où l’on va faire connaissance avec des jeunes soldats dont la majorité a moins de 18 ans et leurs sous-officiers adultes, ainsi que leur chef, le capitaine Lee Myung-joon (Kim Myung-min). Tous se retrouvent débarqués sur la plage de Jangsari, accueillis par l’ennemi qui les canarde généreusement, dans une longue séquence qui n’est pas sans rappeler la scène d’ouverture de “Saving Private Ryan” (1998) de Steven Spielberg. C’est au prix de nombreuses pertes que ce bataillon va prendre le contrôle de la zone. Débute alors un long passage, où l’on va développer plus en avant certains personnages, entrecoupé d’une scène où les Sud-coréens vont piéger un escadron nord-coréen venu à leur rencontre, en neutralisant leurs chars dans un enchaînement de tunnel. La troisième et dernière partie met en scène l’évacuation de la plage alors que ces jeunes soldats se trouvent sous le feu nourri de l’adversaire.
Au-delà du récit d’une histoire inspirée de faits réels, on retrouve des éléments qu’on avait déjà pu voir dans “71-Into the Fire” (2009) de John H. Lee. Toutefois, on peut aisément dire que la perte de l’innocence est au cœur de “The Battle of Jangsari”. Au moment où ces nouvelles recrues se retrouvent confrontées à la guerre, ils ne sont rien de plus que des adolescents innocents ayant des centres d’intérêt et des problèmes identiques à ceux que nous avons nous-même rencontré lors de notre adolescence. Alors qu’ils sont confrontés à la mort pour la première fois, cela les arrache à leur confort et à leur nature d’esprit libre, face aux dures réalités de la guerre. La mort qui fauche leurs camarades les ébranle, mais le fait de devoir tuer les perturbe également. On peut relever qu’à plusieurs reprises, certains des protagonistes hésitent à tirer sur leurs ennemis.
“The Battle of Jangsari” trouve un assez bon équilibre entre l’action et le drame. Mais comme tous les bons films de guerre, ce métrage concentre son intensité dans le drame personnel de certains soldats dont il raconte l’histoire, plutôt que sur les explosions et fusillades qu’il présente. Megan Fox fait des apparitions tout au long du film, incarnant une journaliste (basée sur la vraie journaliste Maggie Higgens) qui tente d ’empêcher l’armée américaine d’abandonner les jeunes recrues. Cependant, malgré sa célébrité aux Etats-Unis, son rôle dans ce film est plutôt limité. Les véritables stars de l’histoire sont les jeunes recrues elles-mêmes, qui apprennent le sens du sacrifice en renonçant à leur propre vie pour sauver celles de leurs camarades d’armes.
Les valeurs de productions sont d’un niveau supérieur, sans pour autant atteindre l’excellence. La photographie délivrée par Choo Kyung-yeob est très soignée proposant des scènes chaotiques dans un décor de rêve. On pourra toutefois critiquer les effets spéciaux notamment pour animer les scènes de débarquement en mer agitée. Les scènes de bataille sont percutantes et relativement réalistes, tant dans le secteur des combats en corps-à-corps, que pour les fusillades et explosions. La bande originale, orchestrée par Komeil S. Hosseini, vient significativement appuyer les moments forts du récit et le montage proposé par Kim Chang-joo permet d’offrir un film de 103 minutes captivantes et dynamiques. Le tournage a eu lieu du 3 octobre 2018 au 12 janvier 2019.
En conclusion, “The Battle of Jangsari” est un bon film de guerre, basé sur des faits réels et disposant d’une histoire offrant un sentiment de déjà vu. L’intrigue est classique et le développement est tonique. Le rythme court de modéré à dynamique, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est plutôt simple et les scènes de bataille sont percutantes, la bande musicale vient agréablement accompagner les moments forts de l’histoire et le montage est propre. La distribution offre de bonnes prestations mais la multiplication des personnages ne permet à aucun acteur de sortir du lot. Un film offrant un éclairage sur un aspect méconnu de la guerre de Corée, faisant office de second opus d’une trilogie ouvert par “Operation Chromite” (2016).
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    THE BATTLE OF JANGSARI (2019) ★★★☆☆ L'histoire vraie d'un groupe de 772 élèves militaires ayant participé à une opération de diversion d'envergure sur la plage de Jangsari afin de détourner l'attention de la Corée du Nord alors que le gros des troupes débarquait à Incheon afin de libérer Séoul.
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happybeurzdisque · 5 years ago
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09-05-05 // Team Sleep
Putain, 15 ans!
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Quand on y pense Chino Moreno c’est un peu le Didier Raoult du néo-métal. Le gars qu’on rangerait volontiers dans une case, style « skater latino diabétique avec une gamme de vocalise allant du soprano mielleux au cri porcin » – (Raoult étant comme chacun sait « toubib sosie de Patrick Sébastien ayant subi une greffe capillaire de Françis Lalanne »... mais qui, profitant que tout le monde avait le dos tourné, nous concoctait un filtre aux pouvoirs chamaniques. Le temps dira si Didouille nous a roulés dans la farine comme les gros gnocchis shootés à BFM que nous sommes. Avec sieur Moreno en tout cas, pas d’entourloupe: on en a (presque) toujours pour son argent.
La première trahison du vocaliste aux Deftones s’appelle donc Team Sleep, soit un des noms de groupe les plus ridicules sur Terre: « L’équipe du sommeil ». Nan mais franchement les gars... Le side-project débarque en plein tumulte pour le quintet de Sacramento, qui porte d’ailleurs aussi un nom peu heureux une fois traduit dans la langue de Molière. Alors qu’aux States, comme souvent, ça pète!
[Chino, tirant sur un gros splif]: -« Venez les gars, on s’appelle “sons cools” »
[Les autres, assis sur leurs skate-boards, tirant sur un gros splif]: -« MMmmmmhhh… Fucking A!! »
Bref, Chino Moreno n’excelle pas dans le naming de groupes: après Team Sleep, on aura droit à « Croix » puis « Paumes/palmiers »... Oh merde. Mais revenons à la musique, que diable, parce qu’après tout, on s’en fout du nom du bousin, tant que le flacon est bon. Après un 3ème album qui aura sidéré sa fan base et attiré l’attention d’un paquet de nouvelles gourdines, les Deftones sont soucieux à l’idée de retrouver une signature sonore passée par la moulinette ‘White Pony’. En effet, à l’écoute de son successeur éponyme qui sort en 2003, beaucoup d’aficionados dont je fais partie ont cet arrière-goût du « je te mélange un peu d’ancien, un peu de neuf, une patte de lapin radioactif, quelques postillons de crapaud, et BOUM! alors ça te plait mon disque hein, HEIIIINNN?! ».
La réception critique est d’autant plus contrastée que quelques mois plus tôt, Chino a sorti un instru de derrière les fagots avec la « brigade du sommeil » (ayaye ça pique à chaque fois)– paru sur l’excellente BO de Matrix Reloaded, pour ceux qui s’en rappellent. Il n’en faut pas plus pour que la Deftonosphère parte en quenouilles. ‘The Passportal’ déclenche les prophéties les plus folles : les pontes du néo-métal de Sacramento est muerto, c’est sûr, Moreno plaque le métal pour l’électro, et d’autres sornettes... Une deuxième démo, ‘Death by Plane’, qu’on a pu télécharger sur eMule entendre ça et là, continue de brouiller les pistes, ce slow acoustique n’aurait pas rougi à figurer en piste bonus de ‘White Pony’. Au final ni l’un ni l’autre ne figureront sur le premier album des Team Sleep. Disque qu’il faudra au passage attendre 3 ans de plus. Nah!
Arrivé mi-2005, le side-project du leader des Deftones a eu le temps de peaufiner son identité musicale. Et l’attente se révèle vite de bon aloi: ça ne part plus autant dans tous les sens. L’album éponyme de 53 minutes regorge de surprises, d’arrangements au cordeau, de fausses pistes pour mieux se perdre dans l’univers Team Sleepien, et globalement d’une palette émotionnelle plus riche que tout ce qu’on a pu entendre des Deftones.
La fausse piste, on se la prend d’emblée en pleine poire, avec le morceau d’ouverture ‘Ataraxia’. Comme un pied de nez à toutes les rumeurs qui pouvaient entourer à l’époque Team Sleep. Bien qu’ataraxie peut signifier zénitude, ce dernier est tout sauf zen. Le tempo rapide nous laisse croire à une version moins énervée et plus aérienne des Deftones, avec peut-être des arrangements électroniques un peu plus présents. On peut voir l’harmonica qui accompagne les premières notes de guitare comme un clin d’œil au quatrième album des Deftones, qui remettra cet instrument incongru au goût du jour sur le morceau ‘Deathblow’. 
Dès la deuxième piste, cependant, l’emballement initial est stoppé en plein vol. ‘Ever’, qui a été à l’époque promu comme single, est a posteriori un des morceaux les moins intéressants du disque. Parce que beaucoup moins « risqué » que le reste de l’album. Le principal truc qui surprend pour les connaisseurs des Deftones, et ce n’est pas le cas sur ‘Ever’, vient de la voix de Chino Moreno. On l’entend sur l’excellent ‘Princeton Review’, le vocaliste sait adopter une tessiture bien plus féminine. Un peu plus loin, ‘Our Ride To The Rectory’ récidive avec des refrains suraigus, quasiment susurrés à nos oreilles. ‘Elizabeth’ emmène Chino au summum du travestissement vocal. Déstabilisant quand on connait le registre habituellement doux-agressif du Chi, mais on apprend à l’apprécier tant cela apporte un supplément mystique au disque.
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‘Formant’, un joyau d’instru qui- allez savoir pourquoi- ne sera pas retenu sur l’album définitif de Team Sleep
L’autre nouveauté qu’on découvre avec Team Sleep, ce sont les samples. Des gongs d’église introductifs de ‘Your Skull Is Red’, réutilisés et déformés pour boucler le morceau façon machine temporelle bizarre, les scratchs stratégiquement placés de ‘Tomb of Legia’, les blips de console rétro sur ‘King Diamond’... l’album foisonne de ce genre de détails qui donne l’impression d’avoir entre les mains du travail d’orfèvre. Même l’emplacement des pistes instrus semble pas dû au hasard: les quelques notes de guitare de ‘Delorian’ faisant parfaitement écho à celles du morceau suivant ‘Our Ride To The Rectory’, le mutant ‘Staring At The Queen’ qui démarre dans un fatras de percus, et s’amortit sur les prémices d’accords du nostalgique ‘Ever Since WWI’.
Le premier, et finalement véritable unique album de Team Sleep, puisqu’il n’y aura pour suite qu’un live avec 2-3 anciens morceaux revampés, mérite d’être considéré comme une œuvre totale. Et pas seulement celui d’un side-project fait pour tromper l’ennui du chanteur d’un groupe en crise. Team Sleep n’est pas non plus un super-groupe. Le groupe tient à deux copains qui ont répété ensemble de longues années avant de se dire qu’ils tenaient un truc. Ça tient évidemment grandement à l’obsession de Chino Moreno pour l’expérimentation qui ne peut tenir dans la seule nébuleuse néo-métal. On notera d’ailleurs qu’il avait invité le zébulon Mike Patton pour les premiers enregistrements de Team Sleep. Le projet aura aussi permis au leader des Deftones d’affirmer sa deuxième passion dans la vie: le skate les femmes. Il y a sa voix métamorphosée, mais aussi des incursions de voix féminines, sur du très bon duo hip-hop (’King Diamond’, encore un clin d’oeil aux Deftones, époque ‘Around the Fur’ et le morceau ‘MX’?), en lead (’Tomb of Legia’) ou incrusté en arrière-plan sur le chaud et sexy ‘Paris Arm’. Comme si le Chino avait trouvé un espace de liberté suffisant pour rendre hommage au genre et au corps féminins. Plus que les pochettes de disque des Deftones avec des meufs à poil, en tout cas.
Après un pareil album, et un deuxième disque qui n’en était pas vraiment un, on prie en tout cas pour que l’équipe du sommeil ne tire pas définitivement le rideau.
Francis Skeud B-)
La note complètement arbitraire de HBD pour ‘Team Sleep’: 8.5/10
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themiscyracomics · 6 years ago
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Road to Dark Phoenix : Bad girls in coming
La sortie de X-Men : Dark Phoenix se rapproche à grand pas, et pour l’occasion, je vais essayer de vous présenter rapidement les principales mutantes que nous avons vues au cinéma. Après les héroïnes Tornade et Jubilee, voici des mutantes bien plus dangereuses.
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Emma Frost
Aussi appelée “la Reine Blanche”, Emma Frost est une mutante longtemps super-vilaine dotée de pouvoirs télépathiques puissants. Sa peau de diamant lui offre une résistance puissante à la télépathie ainsi qu’au métal.
Emma Frost apparaît dans les comics en tant que cheffe du Hellfire Club (”Club des Damnés” en français), un groupe de criminels mutants. Elle est également directrice d’une école rivale à celle de Charles Xavier, où elle tente de recruter de jeunes mutants pour en faire de véritables criminels. Cependant, lorsque sa propre équipe de jeunes mutants, les Hellions, sont tués, elle est dévastée et semble changer. Elle rejoint alors les X-Men.
Récemment, elle a mené la guerre dans Inhumans VS X-Men après la mort de son compagnon, Cyclope. Elle semble montrer des signes d’instabilité mentale.
Notons qu’il s’agit d’une des héroïnes les plus sexualisées...
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Au cinéma, Emma a fait son apparition sous les traits de January Jones. Elle apparaît aux côtés du terrible Sebastian Shaw, chef du Hellfire Club, et effectue plusieurs missions pour lui, manipulant l’esprit de grands hommes politiques. À la fin du film, elle rejoint Magneto.
Même si ses tenues laissent à désirer, l’effet diamant est très réussi.
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Psylocke
Apparue en tant que personnage secondaire de la série de son frère, Captain Britain, Betsy Braddlock, aka Psylocke, s’est rapidement démarquée. Elle possède des pouvoirs télékinésiques et télépathiques, et oscille entre ennemie et alliée des X-Men. Elle subit plusieurs lavages de cerveau, notamment par l’organisation criminelle asiatique La Main, qui lui feront croire qu’elle est un assassin japonaise à leur solde. Elle ne perdra jamais complètement cette identité asiatique.
Récemment, Psylocke a intégré la X-Force puis les X-Men.
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Essential X-Men #14
C’est Olivia Munn qui incarne véritablement Psylocke au cinéma dans X-Men: Apocalypse, après un passage éclair dans X-Men: l’Affrontement Final. Elle embrasse alors totalement son rôle de super-vilaine, se rangeant aux côtés du mutant destructeur Apocalypse, dans une tenue 100% “comics-accurate”. Cependant, on ne voit rien de ses pouvoirs télépathiques, ce qui ne la rend pas moins badass. Peut-être allons-nous la retrouver dans Dark Phoenix.
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Mystique
Raven Darkhölme, surnommée Mystique, est sûrement l’une des mutantes les plus iconiques et fascinantes de la franchise X-Men. Espionne, criminelle, elle se bat toujours contre le racisme anti-mutants. Elle deviendra chef de la Confrérie des mauvais mutants à la place de Magneto, mais fait souvent cavalier seul. Elle se trouve parfois être une adversaire des X-Men, mais sera à d’autres moments leur alliée, notamment sous le commandement de Malicia, sa fille adoptive. Elle a également donné naissance à une fille et deux garçons (dont Kurt Wagner aka Diablo), mais seules ses deux filles l’intéressent. Bisexuelle, elle entretient une longue relation avec Destinée jusqu’à la mort de celle-ci. 
Mystique, à l’apparence naturelle bleue, à le pouvoir de prendre l’apparence de n’importe quel objet vivant et même parfois inanimé, en modifiant sa structure cellulaire. Elle possède également un facteur guérisseur, mais elle est avant tout très douée dans l’art de la manipulation, ce qui lui permet de déceler et copier la manière de penser et d’agir des individus dont elle vole l’apparence. 
Son âge, tout comme celui de Logan, est indéterminé, puisque son pouvoir lui permets de vieillir bien plus lentement que les autres (certains critiques cinéma devraient s’en souvenir au lieu de crier sur le fait qu’elle ne vieillit pas malgré les décennies séparant les films de la nouvelle trilogie). 
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Raven bénéficie de deux interprétations au cinéma. La première, dans la première trilogie, est une espionne froide dont on entend peu parler. On ne sait pas grand-chose d’elle ni de ce qu’elle ressent. Elle est jouée par Rebecca Romjin.
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Voilà pourquoi je préfère, personnellement, la version de la nouvelle trilogie, où elle apparaît comme un véritable personnage avec sa complexité, en quête d’identité, et non comme une enveloppe vide servant d’arme à Magneto. Dans cette version, interprétée par la brillante Jennifer Lawrence, Raven est la sœur de cœur de Charles Xavier, qui lui a offert l’hospitalité lorsqu’elle était enfant, alors qu’elle était obligée de voler pour survivre. Elle rejoint cependant Magneto à la fin de First Class, abandonnant son frère et lui brisant le cœur. 
Sa priorité est toujours la sauvegarde des mutants et le combat contre le racisme. Elle n’appartient plus au camp de Charles ni de Magneto, suivant son propre code d’honneur. 
Depuis Days of Future Past, la jeune Raven ayant du mal à trouver son identité n’est plus, c’est une femme déterminée et puissante. Nous la retrouverons bientôt dans Dark Phoenix, en tant que cheffe des X-Men.
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On se retrouve bientôt pour le dernier Road to Dark Phoenix, où nous parlerons enfin de Jean Grey, l’héroïne du film !
Ombrage
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claudehenrion · 4 years ago
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Où cours-je ? Dans quel état j'erre ? (etc...).
  Plus le temps passe, plus nos responsables nous noient sous des tsunamis de chiffres alarmistes et paniquants... mais aussi sous des raz-de-marée de phrases rassurantes : lundi dernier, le chef de l'Etat a laissé miroiter ‘’un retour à la vie normale pour dans 4 à 6 semaines''... tout en précisant,  (perversité du ''et en même temps'') : ''jusqu'à l'été, on va devoir vivre avec ces contraintes". Il faut oser ! Il n'empêche : plus on vaccine, plus les lendemains sont noirs... Plus je triture les chiffres officiels, plus je constate que la statistique, l'exactitude et la vérité ne sont pas enseignées à l'ENA... Mais quand chaque information contredit les autres, comment ne pas penser que tout n'est que bobards, mensonges, boniments ? 
  Ces ''4 à 6 semaines'', sorties du chapeau du magicien, signifient-elles qu'il va encore leur falloir ce délai  pour enfin faire ce qu'ils auraient dû faire depuis des mois : ''arrêter d'emmerder les français''  ? Si c'est ça... ma foi ! Mieux vaut tard que jamais ! En effet, un an après le 1er mort français du Covid, l’Institut Pasteur nous offre un bilan de l'épidémie en France. Bilan : 3,750 millions de  français de plus de 20 ans ont été contaminés par le virus (soit 17 %), et quelque 85 000 en sont morts. L'Ile-de-France, le grand Est, PACA et le grand Nord sont les plus touchés : entre 25 et 30 % de contaminations contre 5% seulement en Bretagne. Les pommes-pont neuf, le waterzoï et la pissaladière sont-ils plus pathogènes que le kouign amann ?
  Chaque jour, nous avons droit à des cocoricos immérités sur la manière admirable (?) dont le gouvernement gère chacune des crises fabriquées qu'il nous impose, comme ces plans successifs de ''campagnes vaccinales'' dont on nous sature, pour un résultat ''pas à la hauteur'' ! ''Et en même temps'' (?) les mêmes nous annoncent que la situation "se dégrade" et "est très préoccupante". Jean Castex et Olivier Véran, lors de leur dernière prestation télévisée, ont été encore plus lamentables que les autres fois. Ils ont eu l'air de ce qu'ils sont : complètement paumés ! Le commentateur Pascal Praud (sur C-News) se tordait littéralement de rire en rendant compte d'un spectacle pitoyable : ''Nous avons décidé de ne rien décider tant que nous décidons que la situation ne nous oblige pas à prendre des décisions. Mais si la situation évoluait et nous forçait à prendre des décisions, nous déciderions alors de prendre des décisions, en fonction de la situation et des décisions que nous serions amenés à prendre... etc...etc...'' (Je promets que j'exagère à peine). 
  Ils doutent tellement du bien-fondé de toutes leurs contorsions verbales qu'ils en sont réduits à censurer, à mettre à l'index et à interdire toute opinion contraire à leurs affirmations systématiquement contredites (opinion vite dite ''complotiste'' --ce qui ne veut rien dire)... Ils sont pitoyables ! Ou alors --car on ne peut rien écarter-- ils savent des choses que nous ne savons pas, par exemple sur les conséquences de la vaccination sur le nombre de 'mutants'... Evidemment, le fait d'interdire tout doute raisonnable, toute question, donc toute critique facilite la docilité des peuples. Au début, en tout cas. Ensuite... 
  La France, terrifiée, retient donc son souffle et ne sait plus à quel Saint (laïc, bien sûr !) se vouer : la situation, il est vrai, n'est pas bonne, pour nos donneurs de leçons. Aujourd’hui, la Hongrie devient le premier pays de l’UE à importer un vaccin chinois, non validé par l’Agence Européenne du Médicament, et dans la foulée, la République Tchèque et la Slovaquie commandent des millions de doses du vaccin russe, sans attendre. Mauvaise humeur de pays rebelles à Bruxelles ? Pas du tout : reconnaissance de la nullité intrinsèque de l’Europe (7 personnes sur 100 sont vaccinées en Allemagne, en France, en Italie, contre 20 aux US, qui ont commencé en même temps, ou 27 au Royaume uni et 87 en Israël. Cherchez l'erreur !).
  Les chiffres sont cruels (pour eux), mais simples à lire, pour qui veut connaître la vérité : si le nombre de personnes contaminées peut effectivement paraître élevé (3 750 000, en France), cela n'a pas la moindre importance, puisque, invariablement depuis un an au jour près, le nombre de décès par 100 habitants contaminés est stable : 0, 035 % (à  très peu de choses près, c'est le même dans tous les pays comparables), ce qui veut dire que 99,97 pour cent des personnes contaminées ont survécu au virus... ce qui doit être comparable au nombre de morts pour 100 abonnés à EDF, et ce qui est nettement inférieur au nombre de morts par an pour 100 propriétaires d'automobile,  pour ne pas parler des utilisateurs de ‘’deux-roues’’.
  Sur ce nombre, une proposition équivalente est morte non pas d'avoir contracté le virus, mais d'avoir souffert, avant de le rencontrer, d'une (ou plus) pathologie grave qui menaçait déjà leur ''pronostic vital''. Parmi ces facteurs-déclenchants, l'âge, d'abord, ce qui s'explique : plus on vieillit, plus les ‘’chances’’ de mourir augmentent (NDLR - Je me souviens bien que lorsque ma Mère avait atteint 103 ans, son ''espérance de vie'' s'était ratatinée à... quelques semaines !). Ensuite l'obésité, ce qui explique le taux élevé des décès aux Etats Unis : la ''malbouffe'' a tué infiniment plus que le covid,  ce dont aucun analyste n'a parlé, trop contents d'en rendre Trump responsable. Mais il est à prévoir que les futurs voyageurs aux USA seront frappés par la disparition de ces énormes obèses à un quintal et demi l'un, dont la démarche roulante fascinait les européens... Requiescant in pace, les pauvres. Mais le virus n'a joué là que le rôle, aggravant mais collatéral, de catalyseur.
 Mais avouez qu'il y a lieu de s'étonner : d'un côté, ''on'' nous dit que la vaccination serait LE remède-miracle et ‘’on’’ envisage en haut lieu un retour à la vie normale pour le mois d'avril (un ''poisson d'avril''?) --ce qui peut se traduire en français : ''on a eu tort de confiner... et le 'quel qu'en soit le prix' était une foutaise'' ! D'un autre côté, ''on'' s'affole en voyant des ''variants'' surgir d'ici ou de là... alors même que le nombre total de cas est à la baisse. (NDLR -  Tous ces ''on''... sont les mêmes !).
  Si la vaccination était ce qu'on nous raconte qu'elle est, le ''retour de flamme'' actuel ne serait pas une menace, mais seulement un léger ralentisseur, un contre-temps désagréable. Pourquoi nous maintient-on dans une confusion entretenue ? On a du mal à croire que ça puisse être intentionnel. Pourtant... qu'est-ce qui pourrait nous faire penser que ça ne l'est pas ? Et ce n'est pas la panique qui s'empare de tous ces ''on'' dès qu'un contradicteur ose s'exprimer ou arrive à se faufiler entre les mailles de leur censure inacceptable qui peut nous rassurer !
H-Cl.
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nebuleuse-mirobolante · 4 years ago
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Faire gicler de la peinture sur son corps nu
La cyprine jaillit alors des vulves de nuages 
Nous sommes des animaux barjos  assumant la folie 
Qu'il y a t-il de cohérent dans cette fausse démocratie ?
Anarchie !Anarchie ! 
Anarchie divine !Oxymore et psychose géniale
Loin des banques ,nous sommes les saltimbanques grandioses et bancales 
Redevenons ces bêtes sauvages hystériques,poétiques,cosmiques
Inventons nos îles ,nos concepts ,nos styles et nos démarches 
Quand la politique se croit en marche
Abolition de l'hôpital normo-psychiatrique 
Osons exploser par la création désaxée,flatuler de travers et innover
Que le sang sorte de vos vagins !
Ce soir il pleut des sorciers et des lutins !
Rouge la machine à laver détraquée ! Orange les toilettes pompettes !
Osons être libre !
L'organisation de ce système n'a pas de sens
Écrivons alors notre poème dans une  autre danse 
Libérée du sexe poète 
Je veux des carnavals de voyous-clowns baissant leur pantalons en montrant leur fesses aux patrons pâteux , clones puritains et tout le reste des zombies gris aigris  !
Des incomprises !Des mal baisées prudes mais artistiques aux cerveaux de génies qui se baisent entre elles ou se pénètrent uniquement par la poésie !
Des petites salopes exubérantes mouilées de la prose sexuelle libres,révolutionnaires et assumées 
Ce soir j'ai accrocher un string drogué sur une planète et le ciel à la vanille est devenu punk à chien mystique.
Je deviens alors la folie des résistantes  !Le chaos incarné 
Je ressemble à cet évier bipolaire et multicolore éjaculant des cornemuses communistes sur des policiers réactionnaires là où les estuaires abracadabra pètent des brocantes aux zgegs de koalas 
La flamme et l'explosion des nébuleuses sanglantes 
Sans faux lit !Je dormirai dans un foutoir décharné
L'ordre est un déguisement grotesque. 
Mon désordre est une logique romanesque 
Et je cri dans les villes où la vérité à désertée ! Osez récupérer la liberté que l'on vous à voler !
Nébuleuse 
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Tout était calme et placide dans le royaume du Docteur Bierre Bourrer.
Une cuillère avec une tête de dindon léchait les pieds d'un cafard multicolore en forme de montgolfière 
Une grand-mère autruche se mit à se déformer.
Son nez s'était métamorphosé en une girafe faisant du ski et son grand  crâne  en parking psychédélique pour avions de chasses .Ses cheveux avaient pris la forme de toboggans sur lesquels des éléphants jouaient en chantant la digue des cons.
La mamie animale hurlait ! Son pavillon était à totalement l'envers ,les fesses à l'air et les fenêtres de sa maison jouaient du clavecin. 
Les citrons féminines se masturbaient et enfantaient la préhistoire 
C'etait le chaos !Des paysages ,des montagnes psychiatres et des dinosaures névrosés  sortaient de leur vagins.
Les murs étaient devenu des mutli dimensionnels et additionnés ils formaient des sandwichs psycho-hallucinogènes 
Soudain un jeune nombril Violet et hyperactif se mit à hurler au milieu du ciel cubiste et des nuages Oranges qui fumaient des triangles imaginaires .
Toute la dimension déjà tordue dans la distorsion se désorganisait dans le délire qui était devenu inquiétant.
" Mesdames et Monsieur .
Jojo Masturbevite à voler Dieu et il l'a cacher dans son slip  .
Il à construit un immense champ pour marginaux qui l'a appeler le clan mouillé  des rasta-spatio -champis puis il à enlever Dieu pour le planter tout nu avec un piquet dans les fesses sur une loutre en chaleur qui parle allemand et guyanais en boxant des poivrons nazis en cavale cosmique.
Nous devons retrouver Dieu dans le caleçon de Jojo pour faire revenir la paix farfelue et déjantée  
Le problème est que Jojo s'est téléporté dans le gosier d'un égout breton ,communiste et teufeur toxicomane touchant  le RSA qui invoque Satan en sarouel issu du commerce équitable ."
Monsieur Schizo Cha Cha le professeur de salsa pour schizophrène qui s'était convertie à la religion des coquillages cocu décida de retrouver Jojo Masturbevite à l'aide du grand prophète Coqui-cul Le Maniaque ,un coquillage bipolaire de plage qui avait quitter sa femme ,une grosse baleine scientologue pour épouser Dieu lors d'une révélation et après avoir été trompé.
Ces deux chenapans spirituels avaient une idée .
Ils avaient laisser une chaussure moisie et puante pendu à une étoile avec des carottes violettes et hypno-relaxantes de drogués pour attirer Jojo ,le faire sortir de sa cachette et retrouver Dieu dans son slip .
C'est ainsi qu'on attire les gauchistes  drogués et détraqués immoraux .
C'est une espèce assez particulière ,envahissante et nuisible .
Jojo débarqua sur son scooter multicolore. 
Il avait pris l'autoroute anarchiste et feignasse à l'intérieur du corps de l'égout remplie de drogue ,de Maladies sexuellements transmissibles  et de slogans Roule ta paille .
《 Ouaieuh les mecs .
Je veux sniffer ma poudre de carotte trop hardcore et stylé
En tant que vilain saligaud fuck the
 popo -lice  j'ai pri la poudre d'escampette sa reum le mammouth pour chercher la guedro 
Ou plutôt la poudre d'escanquequette dans le pif .
J'ai reconnu le délire et toutes les odeurs schizo-psychédelique 
Ma teub est dar comme un kiki de frelon catcheur. 
Je prend la came et je me casse .Je vous laisse avec votre seum les bitch étriqués du petit pois dépressif  
Y à une putain de teuf dans le nombril de mon pote l'égout, avec des fourchettes hystériques trop sexy aux têtes de grenouilles hyper chaudasses 
Ah ouaieuuuh 
Monsieur Schizo Cha Cha Cha et le prophète coquillage tentaient d'attraper Jojo pour lui voler son caleçon et retrouver Dieu qui était à l'intérieur mais le vilain voyou  se mit à faire flatuler ses oreilles à travers une musique puante et délinquante. 
Cela sentait le choux fleur en maison de retraite tellement fort que Jojo réussit à s'échapper en les faisant fuire.
Les créatures décidèrent donc après un long moment de s'aventurer dans le corps de l'égout gauchiasse et décadent en se faisant passer pour des adolescents drogués des Nuls Débouts .
Jojo ne le reconnaissait pas mais s'amusait à se tripoter la péniche en se la coulant douce.
C'etait un paysage spectaculaire avec des bouteilles de bières mutantes et cyclopes au milieu de ce ciel qui était assez nombriliste .
Les créatures n'arrivant pas à attraper Jojo se transformèrent en fourchette -grenouille hyper sexy pour lui faire croire à  une séduction .
Ce dernier fût ainsi piégé et en lui faisant l'amour celles ci se retrouvèrent volontairement dans le caleçon du vilain garnement ,au milieu du champ magico-delirogène.
Dieu  était bel et bien là les fesses à l'air ,avec un piquet planté dans les fesses et sur un étrange animal marin surexcité du drapeau de pirate sexuel .
《 Les gars 
Je dois vous dire quelque chose. 
Jojo Masturbevite m'a puni en me prenant pour un ami des lampadaires puritains et des réactionnaires coincés de l'anus.
En vérité moi qui suis Dieu je suis un clown complètement fou ,incompris et révolutionnaire qui pu la trompette divine .
Tu dois le convaincre que je suis un de ses potes et tu verra ensemble on ira bédave des poils de vulve de chèvre Rouge en dansant nu dans des pots de confitures ectoplasmiques 》
Jojo n'entendait pas ce qui se passait mais sentait des nouveaux personnages courir dans son slip à l'intérieur des arbres et de la verdure .
Il décida alors de déféquer des pavillons mutants aux odeurs pestilentielles  pour anéantir tout le beau petit monde
Heureusement les créatures réussirent à s'enfuir en attrapant l'appareil sexuel de Jojo et en lui tirant brutalement ses petites affaires trempées de feignasse galactique .
Le coquillage prophète et le professeur de salsa pour schizophrènes se mirent à menacer Jojo en lui faisant comprendre que si il ne relâchait pas Dieu en liberté ces derniers feraient exploser ses testicules pour les donner à manger à toutes les créatures de la galaxie. 
Jojo lâcha Dieu hors de son slip et fut immensément estomaqué du fait que Dieu ne le punisse pas.
Il le regarda avec amour, et s'embrassèrent avec chaleur .
Le ciel recommençait à péter des fleurs danseuses de cabaret  avec harmonie chaotique et les cœurs psychédéliques chantaient l'Amour d'un Dieu clown,punk et incompris dont l'illumination utopiste  fait fuire les lois réactionnaires,éteintes et l'obscurantisme. 
Nébuleuse Mirobolante 
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La naissance de l'aurore sort du cri violent d'une vulve Rouge imbibée de lumière Jaune.
L'accouchement de l'absolu est Orange et mon âme s'en est inspirée dans le chaos des magmas .
La douceur et l'explosion 
La paix et la haine
L'éternité et le vide qui se mit à vivre ,à hurler et à créer des fresques de mots ,de nébuleuses d'orgasmes  et des couleurs en mutilant les morts sans Vie
Aujourdui l'absolu est Orange et mon cœur est un gros abricot qui danse.
Nébuleuse 
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lignes2frappe · 6 years ago
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TOUS LES FILMS MARVEL CLASSÉS DU PIRE AU MEILLEUR
De tous les demi-dieux, mutants, surhommes, types en collants ou en armure, découvrez quels sont les super-héros qui ont le plus crevé l'écran...
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Le public finira-t-il par faire une indigestion des productions Marvel ? Si la réponse sera fatalement oui un jour, pour le moment la question n'est absolument pas d’actualité.
Avec 23 films répartis en trois phases depuis 2008 et un nombre tout au moins équivalent prévus dans les prochaines années (et les séries, et les animés, et le merchandising...), l'Univers cinématographique Marvel (ou « Marvel Cinematic Universe ») est en expansion constante.
Et à ceux faussement cyniques qui se plaignent de cette cascade ininterrompue de blockbusters aux scénarios pré-machés/pré-digérés (typiquement un obscur artefact qui menace la destruction de la planète + des méchants à la voix grave qui veulent tout exterminer + des gentils qui balancent des punchlines pour bande-annonce), rappelons leur simplement ces temps moins bénis du septième art et ses adaptations de comics UN PEU kitsch – le Spider-Man de 1977 tout juste bon à sauter à la marelle, le Captain America de 1979 qui combattait le crime sur une mobylette, ou le Doctor Strange millésimé 1978 et son jeu d’acteur digne d’un porno italien vintage.
Les films de super-héros sont à prendre pour ce qu’ils sont et rien d’autre : un concentré de divertissement à consommer sans arrières-pensées.
Joies de la modernité (merci les effets spéciaux, merci Disney qui a racheté la franchise en 2009), la maison Marvel a acquis en la matière un savoir-faire unique en son genre (prends ça DC), que ce soit pour le pire (le côté passe-plat de chaque opus de la saga), mais surtout pour le meilleur (l’envie justement de continuer à regarder encore et encore tout ce joli petit monde se foutre sur la gueule H24).
Dès lors, quoi de plus tentant que d’opérer un classement des meilleurs métrages du MCU ? Ne serait-ce que pour fâcher les hordes de fanatiques à un degré 1 et les cinéphages en culottes courtes, l’exercice en vaut largement la peine.
  23. Thor: The Dark World
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Sorti en 2013, réalisé par Alan Taylor.
Quand un film démarre en faisant tomber par le plus grand des hasards la petite amie du héros sur la substance magique qui détermine la survie de l’univers (un truc qui s’appelle l’Ether) alors que cette dernière n’apparaît qu’aléatoirement dans l’un des neuf mondes tous les 5 000 ans (oui, cela fait des milliards et des milliards et des milliards de probabilités), il y a légitimement de quoi se montrer au mieux très suspicieux quant à la suite des évènements.
Suspicions très vite confirmées par une intrigue qui met 45 minutes à démarrer, bien que l’on ait déjà eu droit précédemment à une origin story un brin longuette (lire plus bas).
Si le demi-sourire aux lèvres qu’affiche en permanence Chris Hemsworth donne l’impression qu’il s’amuse comme un petit fou, il est bien le seul. Mal desservi par un scénario faisant une fois de plus la part belle à son frangin Loki, le grand blond désespère par sa transparence... ce qui est toujours moins pire que Nathalie Portman et Idris Elba qui sont eux inexistants – à croire qu’ils ont été engagés uniquement pour coller leurs patronymes sur l’affiche.
Décidément, il y a quelque chose de pourri au royaume d’Asgard.
  22. The Incredible Hulk
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Sorti en 2008, réalisé par le Frenchie Louis Leterrier.
Verra-t-on jamais un bon Hulk au cinéma ?
Après la version « un peu trop personnelle » dirons-nous d'Ang Lee en 2003, Marvel a décidé de la jouer comme si le film n’avait jamais existé, redémarrant la franchise avec les meilleures intentions du monde.
Pas de chance, c’est encore raté. Pas complètement raté (un dimanche pluvieux ça passe), mais raté quand même.
Paradoxalement le grand problème de ce Hulk... c’est Hulk.
Primo, parce que là où sous le costume de Spider-Man on reconnaît la gestuelle bondissante de Peter Parker et où derrière le masque de Batman on devine les yeux hantés Bruce Wayne, ici lorsque Edward Norton/Bruce Banner passe au vert, l’humain disparaît, et avec lui l’empathie du spectateur pour son alter ego.
[High five sur ce point à Mark Ruffalo.]
Secundo, parce que Banner cherche tout le film à éviter de se transformer... alors que c’est exactement ce que le public demande ! Hulk est un héros fun (au sens bourrin et régressif), pas un être tourmenté qui tire une tronche de six pieds de long en se demandant pourquoi les biscuits durs deviennent-ils mous et les biscuits mous deviennent-ils durs.
The Incredible Hulk c’est du coup un peu un Speed à l’envers. Que Marvel n’est pas consacré un nouveau chapitre au géant vert en dit beaucoup sur le résultat.
  21. Thor
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Sorti en 2011, réalisé par Kenneth Branagh.
Si vous pensiez que Superman, sa cape et son slip rouge flirtaient déjà allègrement avec les lignes du ridicule, pensez un instant à ce Viking de l'espace, dieu des mythologies nordiques, son gros maillet et son casque ailé chipé au parc Astérix.
Inscrire cette adaptation au sein de la même réalité que les plus terre-à-terre Iron Man et Black Widow sentait donc clairement la peau de banane.
Et histoire d’en rajouter une couche, pourquoi ne pas confier ce projet au très shakespearien Kenneth Branagh ? Une idée aussi saugrenue que de laisser Jerry Bruckheimer produire du Macbeth.
Si l’intention du Britannique d’insuffler une bonne grosse dose de dramaturgie théâtrale à cette histoire de fils préféré est louable, et si les yeux de Tom Hiddleston affichent ce qu’il faut de tristesse pour nuancer le machiavélisme de BD de son personnage, la sauce a tout de même du mal à prendre.
La faute à une direction artistique premier degré en diable qui se complaît dans une avalanche de cadrages obliques (le cameraman s’est-il endormi ?), de filtres dorés, de monologues aussi verbeux que pompiers, et de décors d'or et de glace faussement grandiloquents.
Reste ce parti-pris intéressant de voir un Thor né héros se devant d’apprendre à devenir humain. Intéressant, mais pas suffisant pour sauver le spectateur.
  20. Iron Man 2
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Sorti en 2010, réalisé par Jon Favreau.
Un cas d’école typique du film qui empile jusqu’à l’écœurement les personnages et les axes narratifs.
Après un démarrage prometteur qui voit un Tony Stark, plus Robert Downey Jr. que jamais en proie aux doutes (sa propre finitude, les affres de l’ego, sa légitimité en tant que sauveur du monde autoproclamé...), le scénario noie ensuite toutes ces pistes sous un déluge d’intrigues secondaires.
Dans le désordre, cela donne un Mickey Rourke à l’accent russe qui semble découvrir ses répliques au moment de les tourner, Scarlett Johansson qui vient faire la plante verte, un second méchant dont on a déjà oublié le nom, l’avènement de War Machine, le réalisateur Jon Favreau qui se fait un kiff en s’offrant un rôle à part entière (du jamais-vu à ce jour dans ce type de production), Samuel L. Jackson qui débarque d'on ne sait où...
Si vous ajoutez à tout ça des scènes d’action un peu molles et des facilités scénaristiques que l’on croyait réservées à des direct-to-dvd (franchement le père de Tony qui cache l’antidote de son fils dans une maquette...), vous comprendrez aisément le statut de maillon faible de ces secondes péripéties de l’Homme de Fer qui, osons le dire, ont ici le goût et l’odeur du rouillé.
 19. Captain Marvel
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Sorti en 2018, réalisé par Anna Boden et Ryan Fleck.
Et si Marvel n’avait pas trop jouer à la grenouille en survendant ce personnage sorti de derrière les fagots ?
Entre la scène post crédit d’Infinty War qui nous promettait un super-héros super-héros de super-héros et la campagne de propagande de promotion branchée féminisme pour les nuls, le studio s’est un peu pris tout seul les pieds dans le tapis.
Non parce que si l’idée c’est de dire qu’en toute femme gît une guerrière capable de détruire des vaisseaux spatiaux et de se déplacer à la vitesse de la lumière, outre le fait de rendre l’intrigue sacrément lourdingue, ce déferlement de pouvoirs nuit gravement à la suite des évènements tant il réduit au rang d’anecdotes absolument tous les autres membres du MCU.
Comble de l’ironie, le film peine à se trouver une identité propre à l’image d’une Brie Larson qui bien que sympathique et souriante n’arrive pas à la cheville d’un Tony Stark ou d’une Wasp question charisme.
Ce manque de substance se retrouve également dans le script, où là encore à trop en avoir fait des caisses en amont, le soufflé retombe très rapidement (pas de grande fresque entre les Skrulls et les Krees, pas de trait d’union avec Endgame, les throwbacks de Ronan l’Accusateur et de l’agent Coulson réduits à la portion congrue…).
Pas des plus enthousiasmants donc, ce Captain Marvel se regarde comme un produit en série qui, à quelques prétentions près sur la forme, ne cherche absolument pas à être autre chose.
 18. Spider-Man: Far From Home
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Sorti en 2019, réalisé par Jon Watts.
Dernier acte de la phase 3, ce second volet de l’araignée la plus sympa du quartier avait tout pour plaire : la bande-annonce promettait du spectaculaire, le méchant nouveau Jake Gyllenhaal donnait envie, et l’on pouvait s’attendre à que soient introduits en sous-main les enjeux du prochain cycle.
Peut-être un peu trop sûre d’elle, la production n’a pas su saisir la balle au bond, laissant toute sa joyeuse bande d’ados en roue libre du début à la fin.
Tandis qu’aucun d’entre eux ne connaît une réelle évolution, les pistes de développement font pschitt les unes après les autres (les conséquences de l’annulation du claquement de doigt sont bazardées en quelques minutes, la réflexion qui pointe du nez sur le virtuel et les faux semblants tombe à plat...).
Et ce n’est pas du haut de leur zéro en crédibilité les drones magiques de l’agité du bocal Mysterio qui parviennent à sauver quoi que ce soit, pas plus que le twist de la scène post générique qui rend SPFFH encore plus bancal qu’il ne l’est.
Pas fou, même si pas foncièrement désagréable (à l’exception de cette propagande multi culturaliste de plus en plus insupportable).
17. Captain America: The First Avenger
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Sorti en 2011, réalisé par Joe Johnston.
Adaptation casse-gueule toujours, en plus de l’épaisse couche de ringardise qui recouvre son univers, le Cap’ se trimbale une indécrottable image de boy-scout qui devait certes faire son effet du temps où il fallait lutter contre la propagande nazie à coup de propagande américaine, mais qui au siècle 21 manque cruellement de subtilités.
Le film résout néanmoins admirablement cette équation en rationalisant à tout va en jouant à fond la carte de la candeur pulp – un héros rouge-blanc-bleu patriotique, oui et alors ?
Le tout finit d’ailleurs par dégager un sentiment de nostalgie d’autant plus curieux qu’aucun spectateur n’est en âge d’avoir connu cette époque.
Chris Evans est parfait dans le rôle (l’histoire ne dit pas à quel degré il l’interprète...), on n’avait pas vu de héros aussi gnangnan depuis le Superman de Christopher Reeve.
Question intrigue en revanche le bât blesse sérieusement : ce Premier Vengeur se borne à n’être qu’une longue exposition digne d’une entrée Wikipédia.
  16. Doctor Strange
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Sorti en 2016, réalisé par Scott Derrickson.
Celles et ceux qui n’attendaient pas grand-chose de l’arrivée de ce docteur capable de manipuler le temps et l'espace au sein d’une écurie Marvel déjà surpeuplée n’auront pas forcement eu tort, le seul but du film semblant être de préparer les futures apparitions de son protagoniste dans le MCU. Ni plus, ni moins.
Sorte de variation mystique d’Iron Man (comme Tony Stark, Stephen Strange est un playboy millionnaire imbu de lui-même que la vie va se charger de remettre dans le droit chemin – qui a aussi pensé Batman Begins ?), cette origin story s’empêtre malheureusement un peu trop dans l’asianiaiserie pour être honnête.
À quoi bon délaisser le racisme innocent du siècle dernier si c’est pour ensuite tomber dans le whitewashing et le récital de proverbes tibétains que l’on croirait tout droit sortis de l’Instagram de Jean-Claude Van Damme ?
Tout n’est cependant pas à jeter, à commencer par la performance de Benedict Cumberbatch que l’on retrouvera avec plaisir dans de prochaines aventures.
L’expérience visuelle proposée vaut également le détour. Sans atteindre le niveau de délire créatif du comic des années 60 (paraît-il très apprécié à l’époque des étudiants diants-diants américains fumeurs de joints), entre les décors qui se distordent à volonté et les jeux de perspectives façon kaléidoscope certaines scènes sont à couper souffle.
Une routine somme toute agréable à regarder. Ni plus, ni moins.
  15. Guardians of the Galaxy Vol. 2
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Sorti en 2017, réalisé par James Gunn.
GOTG c’était mieux avant ? Tout le problème des films qui révolutionnent le genre, c’est qu’ils placent fatalement la barre trop haute pour la suite.
Ce volume 2 a beau réitérer la recette précédente (l’effet de surprise en moins), il a souvent tendance à forcer plus qu'il ne faudrait – notamment certaines lignes de dialogue très « regardez-moi faire du second degré au second degré ».
Peut-être cette fois-ci aurait-il vraiment fallu travailler le scénario. Artificiellement coupée en deux, cette intrigue à peine plus épaisse qu’une story Snapchat ne vise que trop ostensiblement à faire le pont vers un juteux troisième film.
Bon attention, il faut tout de même être un sacré grincheux pour ne pas apprécier ces deux heures et quelques bourrées à l’humour et à l’énergie.
Ah, et il y a aussi Tango & Cash Kurt Russell et Sylvester Stallone au générique.
  14. Avengers: Age of Ultron
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Sorti en 2015, réalisé par Joss Whedon.
Difficile pour une suite de succéder à un premier essai extrêmement réussi (bis), surtout lorsque cette dernière se veut un épisode de transition qui doit gérer une bonne dizaine de premiers rôles et au moins autant de rôles secondaires.
À la première mouture du film qui durait près de trois heures et demie, se substitue donc cette gigantesque bande-annonce qui donne l’impression de vouloir à tout prix étaler un pot de Nutella entier sur une demi-biscotte.
Malgré ces gros défauts et tant d’autres (au hasard ce méchant un peu trop pratique qui grâce à ses hordes de robots permet à chacun de s’illustrer à sa mesure, cette manie de mettre des punchlines partout tout le temps, l’arc narratif de Thor pas des plus passionnants, etc.), ce Vengeurs deuxième du nom rempli sa mission : distraire encore et toujours.
Et qu’importe si le rendu provoque le même effet que de s’engloutir une demi-saison de Game Of Thrones d’affilée, l’envie de retrouver au plus vite tout ce joyeux équipage demeure intacte.
  13. Ant-Man
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Sorti en 2015, réalisé par Peyton Reed.
Le super-pouvoir de Marvel ne se résumerait-il pas au fond à sa capacité à adapter absolument tout et n’importe quoi ? Rappelons que sur le papier il s’agissait ici d’investir trois ans de budget d’un club de Ligue des Champions dans les aventures d’un type surnommé « l’homme fourmi », soit pas exactement l’argument de vente le plus sexy qui soit.
Après 11 métrages nourris à la démesure, ce Chéri, j'ai rétréci un super-héros ! opère un changement d’échelle qui se fait ressentir jusque dans l’intrigue (pas d’apocalypse imminente ou de villain déterminé à éradiquer toute forme de vie).
Presque anecdotique, le film n’en reste pas moins trépidant grâce à sa bonne grosse dose d’auto dérision et sa pincée de naïveté qui font passer à la trappe les incohérences les plus folles – à commencer par le fait de choisir un ex-taulard pour porter le costume alors que tout athlète de haut niveau sain d'esprit aurait fait l'affaire.
Pour couronner le tout, l’alchimie entre Paul Rudd, Michael Douglas et Evangeline Lilly se fait ressentir à chaque prise.
Comme quoi la taille ça compte.
  12. Black Panther
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Sorti en 2018, réalisé par Ryan Coogler.
Au-delà du côté « all African eveything » qui sans être anecdotique a été survendu jusqu’à plus soif par la campagne de promotion, cette délocalisation des aventures MCU en terres wakandaniennes ne manque pas d’atouts, avec au premier rang toute une galerie de personnages des plus captivants – de ce héros roi qui emprunte au cool de Barack et au smooth de Kendrick, à ce trio de rôles féminins particulièrement réussi (cœur gros comme ça pour la très prometteuse Shuri/Letitia Wright).
Ça, et puis aussi des décors à couper le souffle, une B.O. tonitruante et toute une série de pistes de réflexions plutôt rares pour ce type de production (le poids des traditions, le rôle de la représentation, la question de la solidarité, celle de la responsabilité...).
On ne peut donc que regretter ce coup de mou aux deux tiers du film qui vient réviser ces belles ambitions à la baisse, l’intrigue se faisant alors plus élémentaire (et l’exécution plus scolaire) jusqu’à se boucler trop rapidement dans une ambiance clairement Disney – voir cette scène post-générique plus-naïve-tu-meurs.
Question méchants enfin, BP est une excellente cuvée, avec tout d’abord le bien déglingué Klaw (Andy Serkis) parti trop tôt, et surtout Erik ‘Killmonger’ Stevens (Michael B. Jordan) qui s’il est le premier à souffrir de la baisse de régime évoquée (plus son histoire avance, plus il sonne cliché) n’en fera pas moins date.
  11. Thor: Ragnarok
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Sorti en 2017, réalisé par Taika Waititi.
Pour son troisième volet, la franchise la plus faiblarde du MCU a décidé de bazarder TOUS ses codes par la fenêtre (à une scène torse nu de Chris Hemswort près) pour se concentrer exclusivement sur son potentiel comique.
Un virage à 180 degrés qui à trop vouloir tout désacraliser tout le temps finit par tuer dans l’œuf le moindre enjeu dramatique. Thor a beau perdre son père, sa meuf, tous ses meilleurs amis, son marteau préféré, son œil et même sa planète, tout ce qui compte c’est sa prochaine vanne.
[Si Ragnarok il y a, c’est celui du cycle entamé une décennie plus tôt par Batman Begins de Christopher Nolan.]
Le bon côté de la chose c’est que niveau rire la mécanique se montre extrêmement efficace, ce Thor 3 ayant le bon goût de se montrer des plus généreux. Le moins bon côté de la chose, c’est que l’on peut légitimement se demander si à force de dérision à tout-va les studios Marvel ne sont pas en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis.
Sans compter qu’à cela s’ajoute un problème de plus en plus récurrent avec la phase 2 : celui de l’équilibre des temps impartis à l’écran entre les personnages (ici Cate Blanchett est une déception, Jeff Goldblum une frustration).
Ces réserves mises à part, ces 120 minutes de super-héroïsme baroque et coloré passent plutôt crème, bromance avec Hulk et joutes verbales avec Loki comprises.
  10. Avengers: Endgame
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Sorti en 2019, réalisé par Joe & Anthony Russo.
Prévue/annoncée/espérée comme magistrale, pour paraphraser le Docteur Strange, cette conclusion n’en avait pas moins 1 chance sur 14 000 605 de toucher sa cible.
C’est donc sans (grande) surprise que le résultat n’est pas à la hauteur.
Sans être une cata, les trois heures que dure ce jubilé aux faux airs de zapping (ou l’inverse) peinent à garder en haleine tant elles se révèlent trop souvent poussives, verbeuses ou mal dosées – de ces séquences « émotion » qui à force de s’empiler émeuvent de moins en moins, à ces développements de personnages vraiment gênants dans l’exécution (Hulk et Thor ne méritaient pas ça).
Certes, à l’impossible nul n’est tenu, mais il y a toute de même de quoi s’étonner d’observer que tout ce qui avait permis la prouesse Infinity War (lire plus bas) est ici raté, tandis que Marvel retombe les pieds dans le plat dans ses pires travers (hordes de méchants insignifiants, CGI de jeux vidéo, manque de gravité dans les moments de tension, plot holes à gogo…).
Bon après il faut être sacrément ronchon pour ne pas savourer comme il se doit ce que le film fait de mieux comme les sorties de piste de Captain America et Iron Man, les bastons de Thanos contre les uns et les autres, et ce déluge de fan service qui commanderait presque à lui seul un second visionnage.
Qui a dit que c’était toutefois un peu court ?
  9. Ant-Man and the Wasp
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Sorti en 2018, réalisé par Peyton Reed.
Qu’attendre de ce vingtième film sorti dans la foulée des zéniths Black Panther et Infinity War ? Et bien pas grand-chose… ce que toute la petite bande à nouveau réunie et plus à l’aise que jamais (réalisateur Peyton Reed en tête) assume pleinement.
Entre deux vagues explications scientifiques prétextes à un scénario tout aussi vague, cet épisode 2 entreprend ainsi de placer un maximum de one-liners et de running gags qui font font mouche en un minimum de temps (le sérum de vérité, « Cap’ », l'utilisation du mot « quantum »…).
Côté distribution, si Paul Rudd joue Michelle Pfeiffer au moins aussi bien que Michelle Pfeiffer (ce qui tombe plutôt bien vu son temps de présence à l’écran), Evangeline Lilly lui pique cependant ici le rôle principal et le titre de MVP qui va avec.
Petit douceur en attendant que les choses sérieuses reprennent donc, ces aventures de l’homme-fourmi et de la femme-guêpe déplairont à tous ceux qui espéraient autre chose qu’une comédie d���action (pas d’affrontement final, pas de Laurence Fishburne géant…) et laisseront peut-être comme un goût d’inachevé à d’autres (la touchante Ghost/Hannah John-Kamen outrageusement sous-exploitée, l’absence d’explications quant au royaume quantique..), mais elles ne s'en concluent pas moins avec la promesse d’un troisième opus potentiellement un cran au-dessus.
PS : par contre Marvel là faut arrêter les bandes-annonces qui dévoile TOUS les moments-clefs de l'intrigue.
  8. Captain America: The Winter Soldier
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Sorti en 2014, réalisé par Joe & Anthony Russo.
Un second épisode captivant à plus d’un titre.
Tout d’abord parce qu’il réussit contre toute attente à faire de Captain America un personnage des plus intéressants en accentuant le tragique de sa destinée, mais aussi parce qu’il ancre son action dans le monde moderne.
Oubliez les collants, les super-pouvoirs ou les enjeux cosmiques, ce Soldat de l’hiver lorgne beaucoup plus vers le film d’espionnage haut de gamme que du côté CGI de la Force.
Vraie vie toujours, les combats mano a mano se révèle étonnamment violents pour du Marvel, à l’image de cette baston haletante dans un ascenseur bondé.
Si à l’écran Chris Evans et Scarlett Johansson affichent une réelle complicité et échangent des dialogues aussi malicieux que chargés en sous-entendus, la palme du meilleur duo revient néanmoins aux vieux loups de mer Samuel L. Jackson et Robert Redford.
Un cahier des charges dûment rempli donc, dont le seul bémol est cette mise en scène un peu trop « télé » des frères Russo.
  7. Iron Man
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Sorti en 2008, réalisé par Jon Favreau.
L’acte fondateur, l’OG de l’univers cinématographique Marvel. Sans le succès de ce film, rien de ce qui a suivi n’aurait été possible.
Et à la revoyure, rien n’était gagné d’avance, mais comme le dit Tony Stark : « Parfois il faut courir avant même de savoir marcher ».
Évidemment, une grande partie du mérite revient à Robert Downey Jr. né pour interpréter ce « génie-milliardaire-playboy-philanthrope » à qui il ressemble comme deux gouttes d’eau tant physiquement que biographiquement.
Dix ans après les faits, le voir déambuler en rock star désabusée soudain devenue lucide sur le monde continue d’être un plaisir dont il est difficile de se lasser.
Ajoutez à cela une origin story qui réactualise habilement le stéréotype du justicier blindé aux as, et vous obtenez là, non pas LE film ultime de super-héros comme le prête non sans connivence la légende, mais une production aussi solide que l’armure rouge et or.
  6. Spider-Man: Homecoming
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Sorti en 2017, réalisé par Jon Watts.
Deux excellentes nouvelles au menu de cet énième reboot de l’homme-araignée : 1) Dieu merci il ne s’agit pas d’une nouvelle origin story 2) Tom Holland, best Spidey ever.
Dans un monde où les Avengers sont les nouvelles superstars, Peter Parker n’est qu’un héros de plus qui du haut de son jeune âge et de ses moyens limités essaye de faire ce qu’il peut pour exister.
Un peu comme avec Ant-Man, Homecoming prend à rebours cette course au toujours plus pour faire le pari d’un certain réalisme (exception faite de ce costume ex machina vraiment trop high-tech, source de trop de scènes inutiles).
Traité avec humour et candeur (beaucoup de candeur), cette nouvelle déclinaison du mythe apporte une véritable bouffée d’air frais.
Sans s’embarrasser à suivre à la lettre les canons du comic (cf. les personnages pleins d’avenir de Tante May et Mary Jane), ce teenage movie lui demeure pourtant très fidèle dans l’esprit, se permettant une ribambelle de cerises sur le gâteau – des apparitions hilarantes de Captain America (qui sont ces gens qui partent encore avant la fin du générique ?), à un Michael Keaton égal à lui-même (un chouïa de temps de jeu supplémentaire n’aurait pas été du luxe), en passant par les Ramones en BO, ou encore une Zendaya aussi cool que Daria.
Vivement le second opus prévu en 2019.
  5. Iron Man 3
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Sorti en 2013, réalisé par Shane Black.
Exit Jon Favreau, qui fait les frais du précédent plantage. Bonjour Shane Black, l’un des pères fondateurs des films d’action made in eighties/nineties (les scripts de L’Arme Fatale, Last Action Hero, Le Dernier Samaritain... un rôle dans Predator ...).
Plus centré sur l’homme que sur la machine (cette dernière formant pratiquement un personnage à part entière), IM3 fait la part belle aux démons d’un Tony Stark post-Avengers à la répartie toujours aussi aiguisée, mais à l’angoisse de plus en plus palpable.
Ou quand Icare finit par trop s’approcher du soleil.
Trahissant à la chaîne le comic book (ceux qui attendaient ENFIN son affrontement avec son ennemi juré le Mandarin en seront pour leur frais), le métrage assume sa place à part dans l’univers Marvel – ce qui explique sûrement ses nombreux détracteurs.
Le rythme et l’action ne sont cependant aucunement négligés (voir le niveau de conflagration de la baston finale) et bonus ultime, Gwyneth Paltrow voit son rôle de Pepper Pott pimpé comme elle le mérite.
  4. Captain America: Civil War
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Sorti en 2016, réalisé par Joe & Anthony Russo.
Rares sont les séries où chaque nouvel épisode est meilleur que le précédent. Captain America appartient à ce club très fermé.
Quoi de plus jouissif en effet que de voir les sauveurs du monde se battre tous en même temps ? Hum... Voir ces mêmes sauveurs du monde se battre tous en même temps ENTRE EUX !
Cet Avengers 3 Ce Team Cap versus Team Iron Man ne se limite cependant pas à son postulat de départ, le film proposant une intéressante évolution des personnages avec un Tony Stark plus adulte confronté à un Steve Rogers qui fait le choix de l’amitié sur ses valeurs, le tout sur fond de questionnement politique (« Qui nous protège de ceux qui nous protègent ? »).
Outre un arc narratif ne négligeant aucun des douze personnages, Civil War se paye le luxe d’introduire Black Panther et par on ne sait par quel miracle contractuel, Spider-Man.
Que du bonheur, si ce n’est que l’on est en droit regretter haut et fort un évident manque de tragique. Un body count proche de zéro ne fâche certes personne, mais réduit à la portion congrue toute tension dramatique – à quoi bon vibrer pour un tel ou un tel s’il est assuré qu’à la fin aucune perte ne sera à déplorer ?
Si ça passe pour cette fois, les guerres à venir (à commencer par celle de l'Infinité) se devront d’être moins civiles. 
3. Guardians of the Galaxy
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Sorti en 2014, réalisé par James Gunn.
Si les Avengers sont les Expandables de l’univers, les Gardiens de la Galaxies sont eux les Ocean Eleven.
Peu connue du grand public, sitôt débarquée sur grand écran cette team feel good (cinq lascars bringuebalants dont un raton laveur et un arbre) s’est complètement réappropriée le genre du space opera, se taillant au passage la part du lion au box office.
Déluge de couleurs et d’autodérision à l’appui, Marvel a ainsi réussi l’exploit de renouveler de l’intérieur l’archétype du film de super-héros.
Cool, fun et décomplexée, la bande à Chris Pratt (excellente surprise dans son rôle à mi-chemin entre Luke Skywalker et Han Solo) s’amuse au moins autant que le spectateur... jusqu’à nous faire oublier qu’aucune cassette audio ne peut passer plus de 30 ans dans de si parfaites conditions.
« Ooga chakkawww yeah ! »
  2. The Avengers
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Sorti en 2012, réalisé par Joss Whedon.
Ô miracle du septième art. Alors que ce menu best-of aurait pu se tirer mille et une fois une balle dans le pied, ces messieurs les All-Stars tiennent toutes leurs promesses.
Ceux qui ont vu tous les épisodes précédents voient leurs efforts récompensés, tandis que ceux qui prennent le train en marche jamais ne s’égarent.
Certes, le récit donne dans le sempiternel « des-types-qui-ne-s’entendent-pas-spécialement-et-qui-doivent-pourtant-apprendre-à-faire-équipe », et l’intrigue peut se résumer à un « il faut stopper la lumière tout là-haut dans le ciel », mais nom d’un petit bonhomme en mousse comment ne pas se laisser embarquer dans ce grand huit et l’apprécier les yeux grands ouverts ?
Le film passe d'une crise de Hulk (youhou enfin un Hulk digne de ce nom au cinoche !), à une culbute de Captain America, s’en va faire un tour dans le cosmos, redescend faire des étincelles avec Thor, introduit Hawkeye... Le spectacle est permanent, le tout nappé d’ironie et sans une once de lourdeur.
Les générations nées précédemment se sont émerveillées devant Star Wars ou Le Seigneur des Anneaux, la nôtre aura eu les Avengers.
1. Avengers: Infinity War
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Sorti en 2018, réalisé par Joe & Anthony Russo.
Possiblement film le plus attendu de tous les temps, ce gang-bang de super héros était mille fois destiné à céder aux sirènes de l’obésité. Trop de personnages, trop de teasing, trop d’enjeux… comment pouvait-il en être autrement ?
Et pourtant, malgré une intrigue menée tambours battant sur plus de deux heures et demi, malgré des scènes d’action et des effets spéciaux qui s’enchaînent sans discontinuer, malgré un déferlement de vannes et d’émotions, il n’en est rien.
Non seulement le film va au bout de lui-même sans jamais lasser, mais il fait preuve d’une telle fluidité que lorsque le générique de fin défile, on en est à demander du rab.
Un tour de force qui doit beaucoup au choix de faire de Thanos le personnage principal. Tyran génocidaire un peu trop porté sur la guerre pour avoir la paix, il est celui qui distille quelques nuances (de violet) dans le MCU et fait enfin de la mort une réalité tangible.
Oui, le MCU aurait mille fois dû se clore sur cette note plus sombre et plus adulte.
Publié le 13 Avril 2018, puis mis à jour à chaque nouvelle sortie.
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abridurif · 8 years ago
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Le printemps n’est pas une saison pour l’austérité, comme le chantait l’artiste grecque Léna Plátonos dans les années 80. Malgré les décisions de la troïka, l’effondrement des institutions démocratiques, le retour de l’esthétique fasciste et la transformation progressive des camps de réfugiés en camps de concentration, le printemps revient à Athènes, et ce n’est décidément pas une saison pour l’austérité. Le soleil ne se résigne pas aux coupes dans le budget public. Les oiseaux ne comprennent rien à la hausse des taux d’intérêt, à la fermeture des bibliothèques et des musées publics, aux centaines d’œuvres enfermées dans des caves qui ne seront plus montrées aux visiteurs, à l’incapacité des services de santé publique de prodiguer les soins minimum aux malades chroniques et aux séropositifs, à l’absence de services médicaux et scolaires pour les migrants… De tout cela, ni le soleil d’avril ni les oiseaux du mont Lycabette ne veulent entendre parler. Dans ces conditions, que signifie organiser à Athènes une exposition qui jusqu’à présent s’est toujours déroulée à Cassel, en Allemagne ? S’obstiner à croire que le printemps n’est pas une saison pour l’austérité et que le soleil brille pour tous. Ou peut-être, se plier aux nouvelles conditions du changement climatique et accepter, comme le disait Jean-François Lyotard, que même le soleil vieillit. La première Documenta, organisée à Cassel en 1955 par Arnold Bode, avait pour objectif de donner accès aux œuvres des artistes d’avant-garde, ceux qui avaient été exclus par le régime nazi. Bode désirait reconfigurer la culture publique européenne, dans un continent dévasté par la guerre. La 14e édition se déroule dans un même sentiment d’urgence. Nous sommes dans un contexte de guerre économique et politique. Une guerre des classes dirigeantes contre la population mondiale, du capitalisme global contre la vie, des nations contre les corps et les innombrables minorités. La crise des subprimes de 2008 a servi à justifier une restructuration politique et morale du capitalisme global comme jamais depuis les années 30. La Grèce s’est transformée en un signifiant politiquement dense, synthétisant toutes les formes d’exclusion produites par la nouvelle hégémonie financière : restriction des droits démocratiques, criminalisation de la pauvreté, refus de la migration, pathologisation de toutes formes de dissidence. C’est pourquoi la recherche qui a précédé l’exposition s’est essentiellement effectuée depuis Athènes. Pendant des mois, des centaines d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels qui font Documenta 14 sont venus ici. C’est aussi pour cette raison que l’exposition s’inaugure ce samedi à Athènes, puis dans huit semaines seulement, le 10 juin, à Cassel. Durant le processus d’investigation à Athènes, il a été crucial de vivre l’échec démocratique qu’a été le référendum du oxi («non») le 5 juillet 2015. Lorsque le gouvernement grec a refusé d’accepter la décision citoyenne, le Parlement est apparu comme une institution en ruine, vide, incapable de représenter le peuple. Au même moment la place Syntagma et les rues d’Athènes se sont remplies pendant des jours de voix et de corps. Le Parlement, c’était la rue. De là est née l’idée du programme public de Documenta 14 : «le Parlement des corps». Depuis septembre 2016, nous avons ouvert un espace de débat dans le parc Eleftherias où des artistes, des critiques, des activistes, des danseurs, des auteurs… se réunissent pour penser la reconstruction de la sphère publique dans un contexte de démocratie (et non d’économie de marché) en crise. Une des difficultés (et des beautés) de l’organisation de cette exposition à Athènes fut la décision de son directeur artistique, Adam Szymczyk, de collaborer presque exclusivement avec des institutions publiques. En temps de guerre, l’interlocuteur ne pouvait être ni l’establishment, ni les galeries, ni le marché de l’art. Au contraire, l’exposition se comprend comme un service public, un antidote à l’austérité économique, politique et morale. Lors d’une exposition internationale comme Documenta, tout le monde réclame la liste des artistes et leurs nationalités, la proportion de Grecs et d’Allemands, d’hommes et de femmes. Mais qui peut déclarer qu’il est citoyen d’une nation aujourd’hui ? C’est le statut du «document» et son processus de légitimation qui sont en question. Alors que la carte géopolitique se fissure, nous entrons dans une ère où le nom et la citoyenneté ont cessé d’être des conditions banales pour devenir privilèges, où le sexe et le genre ont cessé d’être des désignations évidentes pour se transformer en stigmates ou en manifestes. Quelques-uns des artistes et curateurs de cette exposition ont perdu un jour un nom ou en ont acquis un autre afin de modifier leurs conditions de survie. D’autres ont changé plusieurs fois leur statut de citoyen ou continuent d’attendre que leur soit, ou non, accordé l’asile. Comment les appeler, alors, comment les compter ? Comme Syriens, Afghans, Ougandais, Canadiens, Allemands, ou comme de simples numéros sur une liste d’attente ? Grecs ou allemands, ces centaines d’artistes grecs qui émigrent pour chercher de meilleures conditions de vie à Berlin ? Idem lorsqu’il s’agit des statistiques d’égalité des sexes. Dans quelle catégorie compter les personnes trans et intersexuelles ? In-documentés. Documenta 14 se déroule sur un sol épistémologique et politique qui se lézarde. Le sacrifice économique et politique auquel se soumet la Grèce depuis 2008 n’est que le prologue d’un processus de destruction plus ample de la démocratie, qui s’étend à toute l’Europe. Depuis que nous avons commencé à préparer cette Documenta en 2014, nous avons été les témoins de cette démolition progressive qui imprègne désormais toutes les institutions culturelles : le refus des réfugiés, le conflit militaire en Ukraine, le repli identitaire des pays européens, le tournant ultraconservateur de la Hongrie, de la Pologne, de la Turquie… L’arrivée au pouvoir de Trump, le Brexit… La planète initie un dispositif de «contre-réforme» qui cherche à ré-établir la suprématie blanche masculine et à défaire les conquêtes démocratiques que les mouvements ouvriers, anticoloniaux, indigénistes, féministes… étaient parvenus à obtenir au cours des deux derniers siècles. Un mode inédit du néolibéral-nationalisme dessine de nouvelles frontières et monte de nouveaux murs. Dans ces conditions, l’exposition, dans ses diverses façons de construire un espace public de visibilité et d’énonciation, doit devenir une plateforme de l’activisme culturel. Un processus nomade de coopération collective, sans identité et sans nationalité. Cassel travesti en Athènes. Athènes mutant en Cassel. Les conditions de vie sans papiers et sans terre, de déplacements successifs, des migrations, de la traduction nous obligent à dépasser la narration ethnocentrique de l’histoire occidentale moderne, à ouvrir de nouvelles formes d’actions démocratiques. Documenta est en transit. Inspirée des méthodologies de la pédagogie expérimentale, décoloniale, féministe et queer qui mettent en question les conditions dans lesquelles des sujets politiques se font visibles, cette exposition s’affirme comme apatride dans un double sens : interroger le lien avec la patrie, mais aussi avec la généalogie coloniale et patriarcale qui a construit le musée de l’Occident - et qui aujourd’hui désire détruire l’Europe.
Paul B. Preciado, L’Exposition apatride, article paru dans Libération daté du 7 avril 2017. Paul B. Preciado, philospohe, est commissaire à la Documenta 14, à Athènes et Cassel.
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