#croire aux mutants
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aforcedelire · 2 months ago
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Croire aux mutants, Laura Fredducci
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Sam a 15 ans, et elle en a marre : marre de la dĂ©prime de sa mĂšre, marre de la grisaille, marre de l’ambiance pourrie du lycĂ©e. Heureusement, elle a son grand frĂšre Arthur, toujours lĂ  pour lui remonter le moral et la faire rire. Mais depuis quelques temps, Arthur est en proie Ă  une colĂšre sans nom. Et Ă  chaque fois qu’il s’emporte, des phĂ©nomĂšnes Ă©tranges ont lieu

J’ai bien aimĂ© ce petit roman qui s’est lu d’une traite ! L’ambiance un peu sombre m’a pas mal rappelĂ© l’univers de X-Men (en mĂȘme temps, des ados/adultes avec des mutations qui leur donnent des dons, bon voilĂ  on y est quoi), mĂȘme si j’aurais bien aimĂ© avoir le fin mot de l’histoire Ă  la fin du roman : d’oĂč ça vient, qu’est-ce qu’ils vont en faire ? Autant j’ai beaucoup aimĂ© cette ambiance floue oĂč rien n’est jamais trop expliquĂ©, autant Ă  la fin j’aurais aimĂ© avoir une clĂ© de comprĂ©hension en plus. Le cĂŽtĂ© fantastique mĂ©langĂ© au thriller psychologique est super efficace est vraiment cool. On retient l’ambiance, mĂȘme si je pense qu’il sera oubliĂ© d’ici plusieurs lectures (je lis vraiment beaucoup).
10/11/2024
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christophe76460 · 9 months ago
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SOMMES-NOUS PROCHES DE LA FIN DU MONDE ? (1/2)
Premiùre partie de l’article
Beaucoup de personnes passent leur temps Ă  faire des pronostics sur l’avenir et ne veulent pas ignorer la finalitĂ© de quelque chose. Tout doit ĂȘtre prĂ©vu et connu par l’homme moderne et rationnel, une nouvelle sorte de prophĂšte qui fait rĂ©sonance avec la fable de La Fontaine « Le renard et le bouc » dont l’histoire est la ruse du renard qui trompe le bouc naĂŻf et la morale est « En toute chose, il faut considĂ©rer la fin ».
Pour les pronostiqueurs, ce proverbe de La Fontaine a du sens dans l’étude de notre thĂšme, qui pose une question importante : Le monde a-t-il une fin ? Si c’est le cas, quelle est sa fin ? Ces questions sont de plus en plus d’actualitĂ©.
Aujourd’hui, l’humanitĂ© ne se trouve pas seulement dans l’ignorance de la fin du monde, elle remplace le rĂ©el par le virtuel et certains font croire que le fictif est le cĂŽtĂ© obscur du rĂ©el, et nĂ©cessaire pour nourrir l’imaginaire. De plus, l’humanitĂ© a pris la voie de l’inquiĂ©tude du lendemain, et cet engagement vers le pessimisme se voit tous les jours.
On assiste Ă  une recrudescence de films, de livres, d’émissions de TV de jeux vidĂ©o qui tĂ©moignent d’une fin prochaine de ce monde, mais aussi d’une violence excessive oĂč la mort est vue comme fictive ou un jeu. C’est la conclusion que l’on peut tirer du film Ă  Ă©pisodes appelĂ© Scream.
Cela crĂ©Ă© une confusion entre la rĂ©alitĂ© et le virtuel, une dĂ©rive de la pensĂ©e qui fait chavirer l’intelligence humaine. DĂšs lors, l’imaginaire est devenu trĂšs fructueux : Robots tueurs, monstres, extraterrestres, zombies, fantĂŽmes, dragons, dinosaures, oiseaux et rats mutants, guerres nuclĂ©aires ou bactĂ©riologiques, guĂȘpes gĂ©antes qui sont fabriquĂ©s en studios et qui ont un impact certain sur les Ă©motions humaines et sur la vision du futur.
Depuis que les hommes font des recherches et ont accĂšs aux diffĂ©rents savoirs, beaucoup d’entre eux se lancent dans des prĂ©visions, car ils croient que ce monde aura une fin catastrophique, reprenant des images bibliques de l’Apocalypse de l’ApĂŽtre de Jean ou des prophĂ©ties annoncĂ©es par l’astrologue Nostradamus ou le cĂ©lĂšbre couturier Paco Rabanne.
A travers les siĂšcles de l’histoire humaine, la fin du monde a Ă©tĂ© et reste toujours une prĂ©occupation constante de l’homme. Dans cet article composĂ© en deux parties, nous allons voir diffĂ©rentes croyances et plusieurs scĂ©narios qui se sont succĂ©dĂ©s parmi les peuples et les nations prĂ©voyants une fin de l’humanitĂ© et de la terre.
La premiĂšre partie contient diverses conceptions du futur : La fin du monde dans la mythologie grecque, Ă©gyptienne et nordique – La fin du monde selon le calendrier des Mayas – Les prophĂštes et les devins et les groupes sectaires Les scĂ©narios de fin du monde selon les scientifiques. La deuxiĂšme partie dĂ©crit la fin du monde selon les Écritures mettant l’accent sur l’espĂ©rance chrĂ©tienne.
LA FIN DU MONDE SELON LA MYTHOLOGIE GRECQUE - Le mythe de la fin du monde dans la mythologie grecque Ă©voque l’histoire du dĂ©luge de Deucalion Zeus se rend chez le roi Lycaon en Arcadie avec l’apparence d’un mendiant afin de tester la conduite de ce roi dont sa renommĂ©e Ă©tait de mĂ©priser les dieux. Lors d’un repas, les serviteurs du roi servent Ă  Zeus de la chair humaine. Dans les MĂ©tamorphoses d’Ovide, poĂšte latin, qui vĂ©cu Ă  la naissance de l’empire romain, avait Ă©crit qu’il s’agissait de la chair d’Arcas, l’un des fils de Zeus.
Le maĂźtre de l’Olympe fut indignĂ© du comportement des hommes chez Lycaon, il convoqua les dieux pour leur expliquer son projet qui consiste de dĂ©truire l’humanitĂ© toute entiĂšre. Il provoqua un dĂ©luge avec l’aide de son frĂšre PosĂ©idon le dieu des ocĂ©ans qui noya tous les hommes. Il y eut deux survivants de ce dĂ©luge Deucalion et Pyrrha qui repeuplĂšrent la terre engendrant ainsi une nouvelle race d’hommes.
LA FIN DU MONDE SELON LA MYTHOLOGIE ÉGYPTIENNE – Le mythe Ă©gyptien de la fin du monde est appelĂ© Le Noun, oĂč le monde et les dieux reviendront Ă  l’état de chaos liquide. Seuls Atoum et Osiris survivront Ă  cette fin.
Quand le dĂ©funt arrive dans l’au-delĂ  : Atoum lui explique : Tu es destinĂ© Ă  vivre des millions d’annĂ©es. Pourtant, je dĂ©truirai tout ce’ que j’ai crĂ©Ă©, ce pays redeviendra Ă  l’état de Noun, Ă  l’état de flot, Ă  son premier Ă©tat. Je suis ce qui restera avec Osiris, quand je serai redevenu serpent.
Et ce que je serai, les hommes ne peuvent pas le connaĂźtre, les dieux ne peuvent pas le voir. Car je suis la totalitĂ© de ce qui est et ce qui n’est pas. (Extrait des Textes des Sarcophages, Traduction P. Barguet, editions du Cerf, collection « LittĂ©ratures anciennes du Proche Orient »,1986)
Dans la mythologie Ă©gyptienne, il existe d’autres rĂ©cits mythiques de destruction comme celui du dieu RĂȘ qui dĂ©chaĂźna sa colĂšre contre les hommes. Il envoya sa fille, la terrible dĂ©esse Hathor pour les dĂ©truire, mais avant qu’elle anĂ©antisse toute l’humanitĂ©, RĂȘ changea d’idĂ©e et dĂ©tourna sa fille de son but sauvant ainsi le reste de l’humanitĂ©.
LA FIN DU MONDE SELON LA MYTHOLOGIE NORDIQUE – L’évĂšnement qui reprĂ©sente la fin du monde dans la mythologie nordique scandinave s’appelle le Ragnarök. Il se trouve relatĂ© dans l’Edda de Snorri Sturluson du XIIIĂšme siĂšcle. Le Ragnarök est la fin du monde qui se compose d’une succession d’évĂšnements dont le premier est nommĂ© Le Fimbulvetr, c’est un hiver sans soleil d’une durĂ©e de trois longues annĂ©es.
Ensuite, il y a une grande bataille dans la plaine de Vigrid oĂč les dieux Asgard, Thor, Odin, Loki, Freyr et Heimdall ainsi que les gĂ©ants et la totalitĂ© des hommes sont tuĂ©s durant les combats. Puis, il arrive une succession de catastrophes naturelles qui submergent la terre appelĂ© Midgard.
Le Ragnarök est un rĂ©cit de la fin du monde, qui annonce aussi une renaissance, puisqu’ aprĂšs les Ă©vĂšnements tragiques de la mort des dieux et des hommes et de la destruction de la terre par des inondations et des incendies, les dieux survivants Hod, Vildar et Baldr ainsi qu’un couple humain Lif et Lifprasir, qui a aussi survĂ©cu et qui repeuplera le monde.
LA FIN DU MONDE SELON LE CALENDRIER DES MAYAS – Que penser des innombrables livres et sites Internet annonçant que le monde devait disparaĂźtre le 21 dĂ©cembre 2012 ? Certains prĂ©tendaient qu’une planĂšte nommĂ©e Nibiru devait entrer en collision en dĂ©cembre 2012.
Cette thĂ©orie Ă©tait fondĂ©e sur des interprĂ©tations d’un ancien calendrier Maya, qui a pris fin en 2012. Convaincus par de telles prĂ©visions, certains ont construit des abris dans leur jardin ou bien ont rĂ©servĂ© une place dans des bunkers souterrains. D’autres sont partis dans les montagnes pour Ă©chapper Ă  d’éventuelles inondations.
D’aprĂšs le magazine Slate : Les frĂšres Böhm, des scientifiques allemands, ont publiĂ© dans la revue « Astronomische Nachrichten » des calculs qui situent la fin du calendrier maya en 2116. Les frĂšres Böhm n’étaient pas les premiers Ă  contester la date de 2012 de ce calendrier. Gerardo Aldana, de l’UniversitĂ© de Santa Barbara l’avait aussi remise en cause. Ses recherches visent Ă  reconstituer les pratiques astronomiques des Mayas.
Mais le 21 dĂ©cembre 2012 est passĂ©, il n’y a donc plus de suspense ni n’inquiĂ©tude au sujet de cette prophĂ©tie. La pierre de Tortuguero rĂ©vĂšle bien une fin, mais seulement la fin d’une pĂ©riode. En effet, les Mayas envisageaient le temps sous la forme d’une roue qui tourne sans cesse. Selon cette conception, nous serions parvenus Ă  la fin d’un cycle, il ne s’agit donc pas de refermer le livre mais juste de tourner la page et recommencer une nouvelle Ăšre.
De nos jours, le calendrier n’est pas Ă©tabli pour faire des prĂ©dictions ou des prophĂ©ties, c’est un moyen de repĂ©rage du temps qui passe. Un tel outil a Ă©tĂ© inventĂ© pour marquer et organiser le temps en dates, annĂ©es et jours. L’observation des phĂ©nomĂšnes pĂ©riodiques comme le retour des saisons ou le cycle lunaire ont servi de rĂ©fĂ©rences pour organiser la vie agricole, religieuse et sociale des peuples. Le calendrier utilisĂ© aujourd’hui par la majoritĂ© du monde est le calendrier grĂ©gorien.
L’étblissement d’un calendrier passe par une pĂ©riode de calculs effectuĂ©s Ă  l’aide d’instruments appelĂ©s les astrolabes qui permettent de dĂ©finir les mouvements des planĂštes et des Ă©toiles. Les civilisations ont fait preuve d’ingĂ©niositĂ© pour inventer des cartesn des appareils et des machines pour lire le ciel. Les calendriers religieux sont tous Ă©tablis selon un mĂ©lange de phĂ©nomĂšnes astronomiques, mĂ©tĂ©orologiques, de rĂ©cits mythologiques, et de faits historiques propres aux religions qui ont conçu un calendrier.
LA FIN DU MONDE SELON LES PROPHÈTES ET DEVINS – Depuis le commencement des temps, il est apparu de nombreux prophĂštes et devins, mais celui qui a marquĂ© l’histoire au dĂ©but de la Renaissance par ses Ă©tonnantes prĂ©dictions, c’est Michel de Nostredame, qui est devenu le cĂ©lĂšbre Nostradamus (1503-1566), il vĂ©cu Ă  Salon de Provence exerçant les fonctions d’apothicaire, d’astrologue et de poĂšte.
Il est Ă©galement l’auteur de quatrains dont certains cherchent Ă  correler ses prĂ©dictions aux Ă©vĂšnements qui se dĂ©roulent dans leur temps. C’est ainsi que notre temps n’échappe pas aux terribles prĂ©dictions de Nostradamus, les prophĂ©ties de ce devin annoncent dĂ©sastres planĂ©taire et catastrophes. Le New York Post considĂšre que le moment est venu de connaĂźtre les cataclysmes qui nous attendent prochainement.
Depuis plus de 500 ans, certains ont Ă©tudiĂ© les quatrains de Nostradamus et ont interprĂ©tĂ© la mort du roi Henri II, le grand incendie de Londres, l’arrivĂ©e d’Hitler au pouvoir, l’attentat du 11 septembre 2001, la pandĂ©mie de COVID 19 et d’autres prophĂ©ties.
Donc, la renommĂ©e du devin provençal n’est plus Ă  faire, avec la publication de son ouvrage en 1555 Les prophĂ©ties il offre aux gĂ©nĂ©rations aprĂšs lui la possibilitĂ© de connaĂźtre les principaux Ă©vĂšnements de leur temps. Ses quatrains Ă©voqueraient aussi le rĂ©chauffement climatique et le cannibalisme Ă  cause du pĂ©ril alimentaire.
Certains exĂ©gĂštes disent qu’il a fixĂ© la fin du monde en l’an 3797. Ce sera le moment fatidique qui dĂ©terminera pour le monde si Nostradamus avait le gĂ©nie d’anticiper les Ă©vĂšnements ou si c’était un faux prophĂšte comme beaucoup d’autres dans l’histoire des hommes et des peuples.
LA FIN DU MONDE SELON LES SECTES – De nos jours, parmi les nations, il existe une multitude de sectes ou de communautĂ©s religieuses qui ont Ă©laborĂ© des doctrines sur la fin du monde. Nous ne pouvons pas toutes les consulter dans cet article, mais nous allons parler de la sociĂ©tĂ© des « Étudiants de la Bible » appelĂ©e plus communĂ©ment Les TĂ©moins de JĂ©hovah. L'origine de cette organisation remonte aux annĂ©es 1870, par Charles Taze Russel, il avait Ă©tĂ© influencĂ© par le prĂȘcheur adventiste Jonas Wendell.
Ensuite, il entra en contact avec les idées de George Storrs, qui devint l'un de ses principaux maßtres. Charles T.Russell reprit les doctrines annonçant la fin du monde : Le retour du Christ de façon invisible depuis 1874 , la destruction de toutes les institutions de ce monde, suivie de l'établissement du Royaume de Dieu prévu pour 1914
En 1879, il publie son journal Watch Tower (la tour de garde). Il prévoit Armageddon (fin du monde) pour 1918, mais meurt 2 ans avant. Avant 1975, les Témoins de Jéhovah avaient prophétisé plusieurs dates de la fin du monde notamment en 1878, en 1918, et encore en 1925 et la derniÚre fois a été en 1975.
AprĂšs le « flop prophĂ©tique » de 1975, les TĂ©moins de JĂ©hovah ont perdu plus de deux millions de fidĂšles dans le monde. Depuis cette date pendant laquelle la fin du monde n’arriva pas, ils se contentent d’affirmer que la fin du monde est proche.
NĂ©anmoins, certains adeptes ont l’audace d’avoir ajoutĂ© Ă  leurs prophĂ©ties erronnĂ©es que cette fin a une implication uniquement spirituelle, c’est-Ă -dire qu’il proclame la fin du systĂšme mauvais et qu’il s’agit de croire qu’il est en cours de rĂ©alisation.
Le nombre de fois que cette organisation religieuse a prĂ©dit la fin du monde sans qu’elle n’arrive rend l’informateur perplexe, quand il constate encore le nombre d’adeptes aussi zĂ©lĂ©s et dĂ©vouĂ©s Ă  des prophĂ©ties qui ne se sont pas accomplies dans le monde.
Combien de TĂ©moins de JĂ©hovah ont encore l’audace de se dire « des experts de la Bible » ! DĂšs lors, ils devraient d’une part, consulter ce qui est Ă©crit concernant les prophĂštes qui annoncent des choses qui n’arrivent pas, et d’autre part, de s’examiner eux-mĂȘmes pour faire preuve d’authenticitĂ© et accepter la faussetĂ© de leurs doctrines prophĂ©tiques.
En effet, il est Ă©crit : « Peut-ĂȘtre diras-tu en ton cƓur : Comment connaĂźtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophĂšte n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophĂšte l’aura dite : N’aie pas peur de lui. » DeutĂ©ronome 18.21-22
LA FIN DU MONDE SELON LES SCIENTIFIQUES – La science cherche aussi Ă  nous Ă©clairer sur la fin du monde, elle propose de nombreux scĂ©narios qui malgrĂ© leurs descriptions spectculaires et apocalyptiques restent comme les autres prĂ©visions citĂ©es prĂ©cĂ©demment des hypothĂšses. Voici quelques Ă©vĂšnements passĂ©s ou prĂ©sents qui font pressentir Ă  la communautĂ© scientifique des dangers de l’équilibre de notre planĂšte et de l’avenir de l’humanitĂ©.
LA TERRE EST-ELLE EN DANGER ? Les scientifiques avant de plus en plus de thĂ©ories. L’une d’elles annonce que la croĂ»te terrestre va subir un bouleversement total qui dĂ©clenchera des tremblements de terre, tsunamis et Ă©ruptions volcaniques. Une autre thĂ©orie avance que les planĂštes vont s’aligner, provoquant ainsi un renforcement des vents polaires, qui ravageront la terre.
Une autre encore affirme que les pĂŽles magnĂ©tiques terrestres vont s’inverser et que l’humanitĂ© pĂ©rira par le rayonnement solaire. Il y aussi celle qui montre l’évidence d’un rĂ©chauffement climatique par la fonte des glaciers et des banquises dans l’Arctique et l’Antarctique.
DES ÉNORMES ÉRUPTIONS - Philippines 1991, le Pinatubo entre en Ă©ruption. Un immense nuage de cendres s’élĂšve Ă  30 km d’altitude. Lorsqu’elles retombent, les cendres s’entassent sur les cultures et sur les toits. Le bilan de cette catastrophe Ă©tait de 700 morts et 100.000 sans abri. Dans un lointain passĂ©, la terre a connu des super Ă©ruptions volcaniques. S’il s’en produisait une aujourd’hui, elle serait dĂ©vastatrice produisant un changement climatique et une grande famine.
Ce que dit National GĂ©ographic : « Les volcans tuent les plantes et les animaux Ă  des kilomĂštres Ă  la ronde ; les volcans menacent d’extinction des espĂšces entiĂšres en provoquant des changements climatiques Ă  l’échelle planĂ©taire »
CATACLYSME PAR DES ASTEROÏDES – En 1908, un homme Ă©tait sous un porche de la ville de Vanavara en SibĂ©rie, lorsqu’une explosion le projette au sol. La chaleur est si intense qu’il croit que sa chemise est en feu. L’explosion a eu lieu Ă  60 km de lĂ . C’était un astĂ©roĂŻde de 35 mĂštres de diamĂštre et de 100.000 tonnes.
Sous l’effet de la pression atmosphĂ©rique et de la chaleur, l’astĂ©roĂŻde s’est dĂ©sintĂ©grĂ©. L’énergie libĂ©rĂ©e par l’explosion Ă©quivaut Ă  1000 fois la bombe d’Hiroshima. Deux mille kilomĂštres carrĂ©s de forĂȘt sont rasĂ©s. Imaginons les dĂ©gĂąts causĂ©s par un astĂ©roĂŻde de plus grande taille : De gigantesques incendies et extinction de nombreuses espĂšces.
Que pense Chris Palma, maĂźtre de confĂ©rences en astronomie et astrophysique : « De tout temps, la terre a Ă©tĂ© bombardĂ©e par des comĂštes et des astĂ©roĂŻdes. Dans le passĂ©, les impacts Ă©taient plus frĂ©quents, mais il y en aura d’autres, reste Ă  savoir quand »
BOULEVERSEMENT CLIMATIQUE - Selon des scientifiques, le rĂ©chauffement de la planĂšte, les conditions mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes, la fonte des glaciers, la mort des rĂ©cifs coralliens et la disparition d’espĂšces animales sont les signes d’un changement climatique mondial. Beaucoup mettent en cause la combustion du charbon, du pĂ©trole et du gaz.
En brĂ»lant, ces Ă©nergies fossiles, usines et voitures rejettent une grande quantitĂ© de gaz carbonique dans l’atmosphĂšre. On conclut que ce gaz agit comme une serre, retenant la chaleur autour de la terre, provoquant une montĂ©e des tempĂ©ratures. Par ailleurs, la dĂ©forestation massive contribue Ă©galement au changement du climat, car les effets de serre dĂ©truisent les arbres qui absorbent une grande quantitĂ© de gaz carbonique.
Une publication scientifique « Penser Ă  demain » a dit : « De nombreux scientifiques pensent que si le rĂ©chauffement climatique se poursuit au rythme actuel et que les Ă©missions de gaz carbonique ne sont pas rĂ©duites, la tempĂ©rature moyenne sur terre continuera d’augmenter. Cela entraĂźnerait des changements mĂ©tĂ©orologiques encore plus violents et imprĂ©visibles, ainsi qu’une Ă©lĂ©vation du niveau des mers et ocĂ©ans qui menacerait les littoraux oĂč vit une bonne partie de l’humanitĂ©.
EXTINCTIONS DES INSECTES INDISPENSABLES – Ces cinq derniĂšres annĂ©es, les apiculteurs amĂ©ricains ont perdu 30% environ de leurs abeilles chaque annĂ©e en raison d’un phĂ©nomĂšne appelĂ© « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ». Il est caractĂ©risĂ© par la disparition subite et inexpliquĂ©e de colonies entiĂšres. Or ces insectes font plus que nous donner du miel, ils polonisent des cultures essentielles comme les vignes, les pommiers, le soja et le coton.
En rĂ©alitĂ©, l’équilibre de la nature dĂ©pend des abeilles, mais Ă©galement du phytoplancton. Sans lui, il n’y aurait pas de poissons. Sans les vers de terre, qui aĂšrent le sol, nos rĂ©coltes ne seraient pas abondantes. L’extinction de ces espĂšces entraĂźnerait pĂ©nuries et famines, pollution et destruction des milieux naturels et des Ă©cosystĂšmes ainsi que des Ă©meutes dans les populations du monde.
Propos des Nations Unies : « Chaque annĂ©e entre 18.000 et 55.000 espĂšces s’éteignent. La cause : L’activitĂ© humaine ».
LA GUERRE NUCLEAIRE – Triste rĂ©alitĂ© constatĂ©e en aoĂ»t 1945, une seule explosion nuclĂ©aire peut anĂ©antir une ville en un instant. D’une puissance effroyable, une telle explosion dĂ©truit et tue par l’onde de choc, la chaleur et les radiations. Ces derniĂšres contaminent la nourriture et l’eau.
Une guerre nuclĂ©aire soulĂšverait des tonnes de poussiĂšre, ce qui bloquerait la lumiĂšre du soleil provoquant une chute de tempĂ©ratures. Les cultures et les animaux et les humains ne pourraient plus survivre. On compte aujourd’hui neuf puissances atomiques. D’autres pays sont en train de dĂ©velopper leurs propres armes nuclĂ©aires.
Propos de l’union des scientifiques responsables : « Les armes nuclĂ©aires restent la menace la plus grave et la plus immĂ©diate pour la civilisation humaine. Il existe encore quelques 25.000 tĂȘtes nuclĂ©aires dans le monde. Les terroristes finiront-ils par obtenir la bombe ?
DES EPIDEMIES ET ARMES BIOLOGIQUES – Au XIVĂšme siĂšcle, la peste noire a emportĂ© le tiers de la population d’Europe en deux ans. Entre 1918 et 1920, la grippe espagnole a fait au moins 50 millions de morts. Les moyens de transport de l’époque Ă©taient assez lents, la propagation de ces maladies Ă©tait relativement limitĂ©e.
Aujourd’hui, avec la croissance des villes et des voyages internationaux, ce genre de maladie gagne rapidement tous les pays du monde. Nous parlons uniquement des pandĂ©mies dites « naturelles », mais il y a aussi des travaux de recherches en laboratoire dans certains pays du monde manipulant des virus et pouvant fabriquer des armes biologiques mortelles.
Le centre de recherche sur les armes de destruction massive dĂ©clare : « Les maladies qui se dĂ©clarent d’elles-mĂȘmes restent une sĂ©rieuse menace biologique ; cependant, un ennemi armĂ© des germes de ces maladies, ou bien des germes synthĂ©tiques rĂ©sistants aux mĂ©dicaments et aux vaccins pourrait causer des catastrophes. »
Cependant, quand le nuclĂ©aire est lĂąchĂ© dans la nature, ou quand un virus infecte les humains, nous savons qu’il ne fait pas de distinction entre les nations, et qu’il serait risquĂ© pour quiconque de les utiliser comme une arme de combat.
LE MYTHE DE L’ÉTERNEL RETOUR - Quand nous obse
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voxtrotteur · 1 year ago
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Teenage Mutant Ninja Turtles: Mutant Mayhem de cette semaine marque la septiĂšme sortie sur grand Ă©cran de Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo, qui ne font jamais de pause – les hĂ©ros en demi-coque ont presque toujours eu une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision ou une bande dessinĂ©e gardant leur le pouvoir des tortues entre les films. Et malgrĂ© la quantitĂ©, TMNT a une propriĂ©tĂ© qui a un taux de rĂ©ussite dĂ©cent pour la qualitĂ© : Teenage Mutant Ninja Turtles des annĂ©es 1990 va bien plus fort que tout le monde ne s'y attendrait, la suite Secret of the Ooze est plus amusante caricaturale, TMNT entiĂšrement animĂ© de 2007 a ravivĂ© les sensations fortes sur un budget, et les Teenage Mutant Ninja Turtles produites par Michael Bay ont au moins clouĂ© le casting derriĂšre un CGI polarisant inspirĂ© de la capture de mouvement. Avec des notes Ă©levĂ©es grĂące Ă  une Ă©quipe crĂ©ative Ă©toilĂ©e mais toujours passionnĂ©e, Teenage Mutant Ninja Turtles : Mutant Mayhem devrait continuer Ă  faire Ă©voluer la franchise dans la bonne direction. Voici la seule chose: aucune saga TMNT longue ou Ă©pisodique n'Ă©clipsera jamais la vision de The Onion sur Ninja Turtles en 2014. Aujourd'hui, chaque fois que la culture pop me rappelle les tortues, je pense Ă  cette vidĂ©o. C'est une joie et une malĂ©diction. Une fois que vous voyez les images contenues dans la vidĂ©o ci-dessous - non, le film - il n'y a pas moyen de l'ignorer. Il y aura alors et maintenant. Michael Bay donne aux fans un aperçu des organes gĂ©nitaux hyper-rĂ©alistes CGI des Tortues Ninja est une Ɠuvre de vĂ©ritable gĂ©nie de la comĂ©die. Sorti en juillet 2014, juste autour du Comic-Con de San Diego, Michael Bay de The Onion donne aux fans un aperçu des organes gĂ©nitaux CGI hyper-rĂ©alistes des Tortues Ninja Ă©tait une parodie parfaite des segments Entertainment Tonight ou Extra remplis d'Ă©loges jaillissants et de dossier de presse jargon. C'Ă©tait aussi une excuse pour les artistes de The Onion pour ajouter des pĂ©nis souples aux Tortues Ninja. "Tout ce que nous avons fait Ă©tait un titre qui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© et sĂ©lectionnĂ©", explique le rĂ©alisateur JJ Shebesta, qui a gentiment rĂ©pondu Ă  la ligne d'objet de mon e-mail "Question sur les organes gĂ©nitaux de la tortue de Michael Bay" avec un vĂ©ritable enthousiasme. "Ensuite, tout le groupe d'Ă©crivains, de producteurs et de rĂ©alisateurs a façonnĂ© le scĂ©nario et le produit final. [...] Nous Ă©tions sur le point de dire que c'Ă©tait trop stupide ou trop lĂ©ger au dĂ©but. Mais je sais que j'Ă©tais excitĂ© Ă  ce sujet parce que j'ai toujours aimĂ© tout ce qui se prĂȘtait Ă  ĂȘtre un spectacle de construction mondiale et super ludique. J'y suis arrivĂ©. Le produit fini est l'humour de la salle de bain Ă  l'extrĂȘme et rĂ©alisĂ© avec des animations graphiques fluides. Les phallus CG verts ajoutĂ©s aux images des Teenage Mutant Ninja Turtles de Bay semblent trĂšs rĂ©els. La livraison de chaque ligne est prononcĂ©e avec une souche spĂ©cifique de battage mĂ©diatique banal qui est immĂ©diatement reconnaissable Ă  quiconque a regardĂ© des featurettes produites en studio au cours des 20 derniĂšres annĂ©es. "Michael Bay Ă©tait trĂšs pratique pour un producteur", explique un faux artiste VFX dans la vidĂ©o. "DĂšs le premier jour, il a dit que ces tortues devaient ĂȘtre granuleuses avec des expressions faciales rĂ©alistes et des organes gĂ©nitaux veinĂ©s et texturĂ©s." "Je me souviens que nous avions un stagiaire talentueux qui faisait des rendus de dongs monstres et il ne pouvait pas croire que c'Ă©tait un travail que les gens font" Shebesta dit que l'oreille de l'Ă©quipe pour le jargon promotionnel de making-of est venue d'un amour dĂ©vot pour les promos de making-of – bien qu'il exploite peut-ĂȘtre le film TMNT finement conçu de Michael Bay pour rire, c'est aussi une lettre d'amour. Et tout le monde a acceptĂ© la mission de la pousser le plus loin possible. Shebesta se souvient que l'acteur qui jouait le journaliste de divertissement refusait d'utiliser un langage grossier scĂ©narisĂ© parce qu'il aurait percĂ© des trous dans la parodie rĂ©elle.
"Je pense que ne pas ĂȘtre frappĂ© dans le dialogue a aidĂ© Ă  adoucir quelque chose qui Ă©tait dĂ©jĂ  assez grossier", note-t-il. Alors que des montagnes de contenu se dĂ©versent sur Internet, il devient de plus en plus difficile de localiser l'or qui a Ă©tĂ© entiĂšrement produit pour Internet. L'Ăšre vidĂ©o de The Onion a toujours eu du mal Ă  percer au mĂȘme degrĂ© que Funny or Die ou les chaĂźnes YouTube dirigĂ©es par des crĂ©ateurs, coincĂ©es Ă  la recherche de plus gros poissons – saviez-vous qu'il y avait deux Ă©missions de tĂ©lĂ©vision Onion diffĂ©rentes sur IFC et Comedy Central? – ou tout simplement trop de niche, bizarre et sophistiquĂ© pour le public viral. MĂȘme les vidĂ©os qui ont explosĂ© (et Michael Bay donne aux fans un aperçu des organes gĂ©nitaux hyper-rĂ©alistes des Tortues Ninja en faisait partie) aujourd'hui n'ont plus leur place dans aucun canon de comĂ©die au-delĂ  de vagues souvenirs de ceux qui pensent que "Twitter Ă©tait bon avant". ” Mais ils devraient. Les vidĂ©os sont fantastiques. (Voir aussi: True Detective: Yellow King Theory.) Nous devrions revoir Michael Bay donne aux fans un aperçu des organes gĂ©nitaux CGI hyper-rĂ©alistes des tortues ninja chaque fois qu'une nouvelle chose Teenage Mutant Ninja Turtles se produit. L'Ă©quipe de The Onion devrait avoir l'Oscar du meilleur court mĂ©trage. Le schlong de l'Ă©pĂ©e en mĂ©tal hĂ©rissĂ© de Shredder ne devrait probablement pas ĂȘtre dans Mutant Mayhem 2 pour le bien-ĂȘtre des enfants, mais c'est quand mĂȘme un exploit. Alors que l'Ă©quipe vidĂ©o de The Onion est peut-ĂȘtre des hĂ©ros mĂ©connus d'une Ă©poque rĂ©volue de gaffes sur Internet, Shebesta dit que le quotidien rĂ©el Ă©tait une merveille dĂ©concertante oĂč tout pouvait arriver et arrivait. "Je me souviens que nous avions un stagiaire talentueux qui faisait des rendus de dongs monstres et il ne pouvait pas croire que c'Ă©tait un travail que les gens font", dit-il. «Nous ne pouvions pas non plus. C'Ă©tait une expĂ©rience commune Ă  ce poste.
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angellyslion · 2 years ago
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Rentrer Ă  la maison
Je ne veux pas croire que les personnes que j'admire le plus au monde autant hors et sous le masque sont devenues des monstres. Tous les gouvernements et mĂȘme le SHIELD sont tombĂ©s aux mains de tous les hĂ©ros de la terre et mĂȘme ceux venus d'ailleurs. Les Avengers, les mutants, les gardiens de la Galaxie ainsi que Captain Marvel et Doctor Strange. Le seul super-hĂ©ros qui n'est pas tombĂ© dans cette folie est Spider-Man, en l'occurrence moi votre fidĂšle serviteur, la gentille araignĂ©e du quartier. Et ils veulent que je retourne Ă  la tour. Ils sont devenus fous quand ils ont appris mon mauvais traitements et que ma tante me nĂ©gligeait depuis la mort de mon oncle. Ils sont devenus ultra protecteur et j'avais besoin d'air. J'avais besoin de mon espace. Puisqu'ils Ă©taient toujours sur mon dos, j'ai dĂ©cidĂ© de fuir.
Je me cache dans mon ancien appartement du Queens. Ils ont tués ma tante et l'appartement m'est revenu. Monsieur Stark paye les factures pour que je puisse le garder et avoir au moins un point d'accroche lié à mon passé. Il m'a officiellement adopté. Il insiste pour que je l'appelle papa et les autres tontons et tatas. Autour de moi, ils agissent comme si de rien n'était, comme si tout est normal et qu'ils ne sont pas des tueurs au sang froid. Que nous sommes une grande famille unie malgré nos origines différentes.
J'entends des bruits de pas se rapprocher de ma position. Je rapproche mes genoux encore plus prĂšs de mon corps et cache ma tĂȘte. Je ne veux pas retourner Ă  la tour. Je veux que tout redevienne comme avant. Je veux retrouver leur bon cĂŽtĂ©. Leur cĂŽtĂ© hĂ©roĂŻque. Pas une pĂąle copie d'eux mĂȘme.
« Petite araignée sort de ta cachette, nous voulons juste te ramener à la maison. J'entends Steve m'appeler
- Pete rejoins moi ! Je te promets qu'il ne t'arrivera rien. DĂ©clare Ă  son tour Tony.
Moi non. Je sais que des innocents le payeront à ma place. J'espÚre que Ned n'aura rien. Trop absorbé dans mes pensées, je ne remarque pas le changement brutal de température. J'ai froid. Je commence à m'endormir, mon corps ne supporte pas le froid. Ils le savent. C'est la seule faiblesse qu'ils utilisent quand je les fuis. Ma respiration calme et silencieuse s'accélÚre et devient bruyante.
- Il se cachait ici notre petit Peter. Maintenant que nous t'avons retrouvé, tu nous quittera plus.
Je veux protester mon corps pense autrement. J'ai froid et je m'endors dans les bras de Tony. J'étais trop épuisée par les derniÚres heures écoulées ainsi que le froid. Il me serre dans ses bras et fini par me déposer sur une surface confortable, sûrement un des canapés du jet de Tony.
Il dépose une couverture chauffante sur moi. Je m'enroule dedans. Je sens Tony jouer avec mes cheveux.
Quand je me réveille aprÚs que mon corps se soit assez réchauffé. Je remarque que je suis de retour dans ma chambre à Malibu. Je me lÚve et me dirige vers ma porte. J'essaie de l'ouvrir en vain.
- FRIDAY peux-tu ouvrir ma porte s'il te plaĂźt ?
- Désolé maßtre Stark mais cela ne sera pas possible
- Pourquoi ?
- Je t'ai enlevĂ© des commandes pour tout ce qui est des dĂ©placement Ă  Malibu ou Ă  la tour oĂč Ă  toute autre installation Stark. Jusqu'Ă  ce que je sois sĂ»re que tu ne tente pas une autre fugue Pete. Je suis dĂ©solĂ©e mais cela restera ainsi. Tu pourras sortir de ta chambre juste pour les repas, les soirĂ©es jeux et cinĂ©ma et l'un de nous t'accompagnera. Tu ne seras plus seul. Aussi, tes pouvoirs sont bloquĂ©s pour un temps dĂ©fini ceci pour ta protection. Je suis lĂ  pour venir te chercher pour le dĂźner. je lĂšve les yeux et vois Tony adossĂ© Ă  l'embrasure de ma porte
- Je n'ai pas faim. Je réponds.
- Pete ne teste pas ma patience. Nous n'avions commis aucun dégùts pour l'instant. Si tu veux jouer les rebelles il n'y a aucun soucis. Je crois qu'une école aura besoin d'une nouvelle construction et de nouveaux élÚves ainsi qu'un corps enseignant dans trÚs peu de temps.
- S'il te plaĂźt ne fais pas ça, je le supplie. Je ne veux pas ĂȘtre encore une fois la raison pour laquelle des innocents meurt. Je n'ai tuĂ© personnes directement mais indirectement oui et ça me rend malade. Peter rĂ©flĂ©chi et donne lui une rĂ©ponse qui le satisfera. Je fera tout ce que tu veux. S'il te plaĂźt ne leur fait rien. Je j'implore. Je n'aime pas cet Ă©tat de faiblesse. Je n'ai pas le choix si je veux les protĂ©ger.
- Tout ce que je veux ! Cela est une proposition trĂšs allĂ©chante que tu me fais bambino. Tout ce que je veux que tu fasse Peter c'est que tu arrĂȘtes de nous repousser. Nous sommes une famille et ton rejet nous fais souffrir. À part cela tu viens manger avec nous et tu assistera Ă  tous nos repas en famille et tu participera Ă  toutes les soirĂ©es. Si l'un de nous veut passer du temps avec toi tu acceptera. Tu auras un bon comportement et aucun gros mots ou injure ne doit sortir de ta bouche et la rĂšgle la plus importante tu m'appelles papa et les autres tontons et tatas et si tu enfreint une seule de ses rĂšgle Pete, cela ne sera pas que l'Ă©cole qui sera dĂ©truite mais tout le Queens y compris l'appartement. Je l'ai gardĂ© juste pour te faire plaisir et te prouver que nous tenons Ă  toi. Si tu continues Ă  ĂȘtre aussi irrespectueux et ingrat, je n'aurai pas le choix. Si aucun d'entre nous ne te donne de leçon tu n'apprendra rien et tu ne changera pas. Maintenant change toi et je t'attends pour le repas.
- Bien... papa.
- Bon garçon. Il embrasse mon front et se retourne pour que je change de tenue.
Je me change rapidement ne voulant m'attirer plus de problÚme et qu'ils changent d'avis. Toutes les rÚgles sont simples à faire, je ne sais pas si je pourrai les respecter trÚs longtemps. Je sais qu'is cherchent à ce que je craque. S'ils détruisent le Queens, ils n'auront plus de levier sur moi mais j'aurais tout perdu. Je refuse de perdre mes derniÚres attaches. Je ferai de mon mieux pour les satisfaires.
- Viens Peter maintenant que tu es prĂȘts nous allons pouvoir manger. Il y aura ce soir juste Steve et Bucky. Demain Bruce nous rejoint. Le reste des Avengers sont en mission et seront lĂ  dans les jours Ă  venir. Le reste des hĂ©ros sont restĂ© Ă  la tour pour surveiller la ville et s'assurer qu'il n'y a aucun dĂ©bordement.
Je le suis docilement. Je l'Ă©coute d'une oreille et acquises de temps Ă  autre. Durant le repas je reste silencieux et les Ă©coutent parler. J'espĂšre que le repas sera vite fini pour que je puisse retourner dans ma chambre et ĂȘtre seul. Je ne suis pas prĂȘt Ă  leur faire face. Malheureusement pour moi, cela ne s'est pas rĂ©ellement dĂ©roulĂ© comme je l'aurai voulu. Ce soir, ils ont dĂ©cidĂ© de faire une soirĂ©e cinĂ©ma et nous allons regarder le premier Ă©pisode de Star Wars. MĂȘme si j'adore cette saga, je m'endors rapidement sur Tony. Ces derniers jours m'ont Ă©puisĂ©s et je me suis pas remis totalement du froid. À ce moment-lĂ , j'ai l'impression de revenir avant tout ce qui s'est passĂ© depuis Extremis. J'Ă©tais bien. Je ne veux plus bouger et je souhaite que le moment prĂ©sent reste une Ă©ternitĂ©.Je sens qu'il me porte et quelque minutes plus tard, il me dĂ©pose dans mon lit.
- Buona notte Tesoro
- Nuit papa... Je marmonne.
---
- Comment va-t-il ?
- Il va bien, je pense juste Ă©puisĂ© de son escapade. Demain ça ira mieux et nous pourrons tous passer la journĂ©e ensemble. Pour l'instant, nous allons rien faire pour sa fugue. Je lui ai injectĂ© une solution pour annuler ses pouvoirs pour quelques jours. En Ă©change qu'il n'y a aucunes consĂ©quences, il nous Ă©coutes, il passe du temps avec nous sans se plaindre, aucune objection et injure de sa part. Et il doit m'appeler papa et vous tontons. À la moindre infraction, le Queens disparaĂźtra d'un claquement de doigt.
- Ce n'Ă©tait pas que son Ă©cole ?
- Si mais nous savons trĂšs bien qu'il ne supporte pas que des innocents soient tuĂ©s. Jusqu'Ă  ce que nous soyons sĂ»r qu'il n'y a pas d'autres fugue et qu'il nous accepte, la menace planera au-dessus de sa tĂȘte. J'espĂšre de cette façon, il restera calme et ne tentera rien ! Nous le connaissons tous et il peut agir de temps en temps sur un coup de tĂȘte.
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claudehenrion · 3 years ago
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Bonne et heureuse année... (Tu parles !)
 Pour 2022, il est facile de faire des vƓux pour ceux qu'on aime (et les autres) : il suffit de dire ''Que tout soit diffĂ©rent'' ! Par exemple, pour la premiĂšre fois de ma vie (je souhaite que ce soit la derniĂšre, car ''une fois'', c'est dĂ©jĂ  dix de trop !) j'ai Ă©tĂ© d'accord  deux secondes avec le prĂ©tentieux Bernard-Henri LĂ©vy ! Ce roi du bluff a en effet commis un Tweet que j'aurais presque pu signer : ''Rappeler sans se lasser que plus on teste, plus on trouve, que Omicron est plus contagieux mais moins meurtrier, qu’un virus mutant, en cherchant nos failles immunitaires, s’affaiblit, bref que l’actuel climat de psychose est absurde et suicidaire''. Ca, c’est emmerdant !
Il ne fait pas de doute que la proximité de l'élection présidentielle pollue au-delà du possible tout ce qui se fait, se pense, s'omet, se dit, se ment, s'écrit, ou se passe en France. Des stratÚges de la comm' ont intellectualisé qu'une victoire de Macron en avril 2022 passait par une inquiétude quasiment pathologique de la totalité du corps électoral (et aussi des enfants, des vieillards, des malades et des intransportables), accompagné, paradoxalement, par un message inverse : ''Big Brother est là. Fais dodo, Colas, mon petit frÚre... Papa Macron et Tonton Caspiéx veillent sur toi, car ils t'aiment, eux, contrairement aux méchants qui voudraient te faire croire que tout ne va pas juste comme il faut pour toi... La preuve ? Leur seul programme de fin de quinquennat est d'emmerder ceux qui ne pensent pas comme eux !''. Qu'on soit vacciné ou pas, ils ne manquent pas d'air, à défaut de faire ce qu'il aurait fallu !
Des dĂ©clarations comme celle-lĂ , dignes de concours de ''bĂȘtisiers'', s'enchaĂźnent, Ă  un rythme si rapide qu'on a du mal Ă  les suivre. Le florilĂšge est encyclopĂ©dique, et le ''prix Citron'' (jusque lĂ  annuel), va devoir ĂȘtre administrĂ© tous les 3 mois (en attendant plus souvent encore, exactement comme le vaccin). Outre le ‘’trĂšs envie du PrĂ©sident d’emmerder les français’’ dĂ©jĂ  citĂ© et qui doit rester inoubliĂ©, on a eu, aussi, le ''PM'', Jean CaspiĂ©x, dĂ©jĂ  citĂ© aussi, qui a osĂ© profĂ©rer le 27 dĂ©cembre (en faisant ''non'' de la tĂȘte, comme s'il voulait nous faire comprendre qu'il ne croit pas un mot de ce qu'il raconte. Qu'il se rassure : nous non plus !) : ''Le peuple le plus vaccinĂ© du monde (NDLR : ça, c'est nous ! Cocoricoo !) doit comprendre que des mesures restrictives et contraignantes sont impĂ©ratives''. Comprenne qui peut !
La fin de 2021 a Ă©tĂ© riche comme trĂšs rarement. Au hasard (il y en a vraiment trop !) : ''Moi je ne vois pas de problĂšme avec l’immigration en France'' a dĂ©clarĂ© sans rire l'inĂ©narrable Ă©cofĂ©ministe-inclusivement-woke Sandrine Rousseau, qui est trĂšs favorable Ă  l'accueil-par-systĂšme des rĂ©fugiĂ©s afghans (pas chez elle, bien sĂ»r, malgrĂ© son envie ! Mais chez vous, c'est trĂšs bien !) : ''Si vraiment  des personnes sont de potentiels terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux, en vrai (sic !). Quelque part, les avoir en France, cela nous permet de les surveiller''. Ben voyons, comme dit Zemmour ! ‘Suffisait d'y penser !
Et puisqu'on est dans les perles que la gauche Ă©rige en Ɠuvres-dard, on ne peut pas passer Ă  cĂŽtĂ© d'une des meilleures galĂ©jades du Marseillais de Tanger, Jean-Luc MelenchĂłn, le 5 dĂ©cembre dernier, Ă  la DĂ©fense : ''Il y a ceux qui fichent la grande peur en parlant du grand remplacement [
] il y a ceux qui font le grand dĂ©mantĂšlement [
] et puis il y a nous : le grand changement''. La question suivante est, Ă©videmment : est-il aveugle ou con ? Et la rĂ©ponse est : il se fout simplement de notre gueule... Mais il se dĂ©clare Ă  la gauche de la gauche, et ça, ça change tout : Quand on est dans ce camp, on a tous les droits, d'aprĂšs notre ''bĂȘtisentzia'' !
En parallĂšle Ă  cette pression violente et permanente du lobby ''progressiste'' qui voudrait nous faire croire que le seul problĂšme qui se pose Ă  la France, aujourd'hui et pour l'Ă©ternitĂ©, ce serait cette maudite pandĂ©mie dont la taille rĂ©elle est une fraction de ce que les forces ennemies de toute humanitĂ© (NB : c'est une autre dĂ©finition des ''progressistes'' !) tentent de nous faire croire depuis deux ans et plus, il se rĂ©pand actuellement dans le corps de la Nation une mauvaise idĂ©ologie qui cherche Ă  faire croire que  l’homme ne serait ni un animal social ni un animal dotĂ© d'un esprit, mais un animal migrant. Devant les sommes et des efforts qui sont dĂ©pensĂ©es  par le lobby immigrationniste pour donner droit de CitĂ© Ă  des idĂ©es complĂštement loufoques, il est urgent de repenser le fait migratoire pour sortir de l’idĂ©ologie migratoire telle que dĂ©finie par Sartre, qui avait dĂ©jĂ  tout faux de son vivant et qui est Ă  classer, mort,  parmi les pires catastrophes de tous les temps...
Le 26 dĂ©cembre dernier, comme pour refermer une annĂ©e qui ne laissera aucun bon souvenir, elle non plus, le cardinal Sarah, interrogĂ© par Sonia Mabrouk sur Europe 1, a parlĂ© librement de la crise migratoire qui secoue l'Europe jusque dans ses fondements, et plus encore dans son ''devenir''. Pour cet Africain lumineux, intelligence hors-pair et homme de rĂ©flexion dont chaque ouvrage jaillit comme une source fraĂźche dans notre univers devenu depuis peu si terne et si dĂ©sespĂ©rĂ©, ''la venue de foules de migrants sur le vieux continent est un drame pour l'humanitĂ© prĂ©sente et Ă  venir : pour les migrants eux-mĂȘmes, pour leurs pays d’origine privĂ©s de talents... pour les nations, qui ne peuvent en aucun cas faire face Ă  de tels grands nombres et ne peuvent que s’écrouler, entraĂźnant les causes (les migrants) dans les consĂ©quences (leur effondrement)... et bien sĂ»r  pour les populations autochtones, rĂ©duites Ă  n'ĂȘtre plus ''chez elles, chez elles'' ! Sans commentaire.
Une annĂ©e vient de ''tirer sa rĂ©vĂ©rence''. Une nouvelle annĂ©e se prĂ©sente devant nous, thĂ©oriquement riche des espĂ©rances que, contre toute sagesse, l'humanitĂ© continue de privilĂ©gier, ''comme au bon vieux temps oĂč l'espoir Ă©tait encore une possibilitĂ©''.  Or, tout ce qui est arrivĂ© en 2021, les choses vraies comme les mensonges fabriquĂ©s de toute piĂšce, induit une seule conclusion : le seul vĂ©ritable dĂ©fi , le seul ''sujet'', la seule menace de l'Ă©lection de 2022 (et de la campagne qui va la prĂ©cĂ©der), n'est pas la pandĂ©mie, qui n'est qu'une grande manƓuvre (rĂ©ussie) de diversion... Est-ce l'immigration incontrĂŽlĂ©e ? L'inflation revenue ? Les menaces de guerre ? Le progressisme sociĂ©tal,  ravageur ? L'avenir le dira...
Des forces mauvaises semblent en marche pour nous faire trembler devant soit des fantĂŽmes (l'Ă©cologie mal comprise et dĂ©voyĂ©e), soit des Ă©pouvantails (les ''vagues'' successives... les ''variants'' grecs ou pas... les ''vaccins'' tous les 3 mois puis tous les mois, etc... les masques poreux obligatoires en haut des sommets des Alpes... ou les coups de coude pour dire ''bonjour''...), et aussi pour nous faire oublier les vrais ennemis de toute humanitĂ© que sont le progressisme rĂ©trograde, le fĂ©minisme anti-fĂ©ministe, l'inclusivitĂ© qui exclut, le nĂ©o-racisme inversĂ©, inverti ou invertĂ©brĂ©, l'Ă©migration politique, la ''cancer-Kultur'' (orthographe dĂ©posĂ©e !), et mĂȘme le droit que s'octroie ''le PrĂ©sident de tous les français'' d'entrer en guerre contre ceux qui, selon toute logique, ne voteront jamais pour ses idĂ©es mortifĂšres. MalgrĂ© toutes ces apocalypses inventĂ©es et fabriquĂ©es... mais rĂ©elles dans leur irrĂ©alitĂ© et auxquelles beaucoup croient, je vous souhaite, du fond du cƓur, une trĂšs belle et bonne annĂ©e, remplie de joie, de lumiĂšre et de paix. “ET PAX IN TERRA HOMINIBUS BONAE VOLUNTATIS’’ (Et paix sur la Terre aux hommes de bonne volontĂ©...).
H-Cl.
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nebuleuse-mirobolante · 4 years ago
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Elle annihile le vortex ,exempte les femmes des corvées. 
Elle jaillit des danses du ventre des planÚtes osées. 
Flamme Rouge !Ô Flamme Rouge .
Elle tue comme elle fait naĂźtre et Ă  travers les fenĂȘtres de l'Ăąme elle ose ĂȘtre ,sans masque flasque et flaques d'or hypocrites.
Elle se bariole de coma éthérique ,explose et s'arrose de Vin de Veines et de Matin aux haleines embrasées. 
Elle arme le vide d'espoir et de dĂ©cors diaprĂ©s par son Rouge criard de rĂ©sistance .C'est le cri du Sang des Femmes et de celui de Dieu .C'est l'Ă©toile qui chante dans les toiles ardentes de l'amour ou l'on peint la fusion entre le cosmos et la terre .C'est l'accouchement des estuaires de la naissance ,hors d'une vulve qui donne la vie et la mort .C'est le cri des chamanes ,des autochtones,le contraste du Jaune qui hurle de sa lumiĂšre extasiĂ©e. C'est le crĂ©pitement du Christ ,des utopies en fil de soi-mĂȘme devant la mystĂšre musicale du mystique .C'est le tout et le rien qui ensemble abolissent le nĂ©ant. C'est le cri de joie ou de rage de l'enfant devant sa sucette.C'est le cri de la Flamme Orange et Rouge qui fait pleurer le ventre de mon Ăąme et danser de son Feu qui brĂ»le en moi-mĂȘme. C'est le cri d'une utopie Rouge et d'un simple poĂšme qui n'est rien devant la splendeur chaotique de l'Ă©ternitĂ© semĂ©e par un souffle incompris mais qui ose ĂȘtre soi-mĂȘme et ĂŽ grand jamais ne se renie .Car la poĂ©sie est Rouge car elle est ce qui pleure, hurle et chante dans mes veines tremblantes et le battement de mon cƓur est une danse de rimes  transcendantes qui me hantent du plus beau des cris.
NĂ©buleuse
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Je n'ai aucune animosité contre ceux qu'on appele gueux,ceux qui demandent du feu éméché,perché et estropié à des 
inconnus pleins de haine nu prenant la fuite devant ces marginaux inopinés. 
Je n'ai pas peur de ce qui ont les pieds froissés,pelés ,pleins de verrues de rues  ni de ceux et celles dont la drogue hante avec leur regards démentiels. 
Je vois des humains avec des veines ,peut importe leur haleine et leur haine tout en dĂ©clamant Ă  cette France rance attachĂ© Ă  son souffle moralisateur plein  de rancƓur aigrie que chaque peau Ă  un prix sans valeur car elle unique .
Frapper quelqun en hurlant .
Lui cracher dessus .
Se mettre nu dans une ruelle sombre Ă  3 heure du matin.
Se prostituer,tuer pour survivre 
Être dans une situation  immensĂ©ment inattendue face Ă  des inconnus qui vous jugent de leur mĂ©pris distordue. 
Être mal habillĂ© ou vĂȘtue bizarrement 
Trembler ,suer ,puer,crever 
Dans un monde oĂč ces humains sont Ă  tort considĂ©rĂ©s comme des dĂ©chets malade par les grand capitaux,l'oligarchie, le monde des banques et de la normalisation pathologique des ĂȘtres  ils et elle ne sont justement que les symptĂŽmes de la maladie qu'est l'organisation d'un systĂšme .
Dans un monde oĂč l'on ne choisis pas de naĂźtre une parties des foules humaines n'ayant dĂ©jĂ  pas appuyer sur un bouton  pour exister subissent la prĂ©caritĂ© ou mĂȘme l'extrĂȘme pauvretĂ©,l'oppression de l'institution psychiatrique, les viols, la rue ,le harcĂšlement ,l'incapacitĂ© Ă  s'intĂ©grer en plus de la culpabilisation .
J'affirme donc que je conchie ouvertement les diktats moralisateur de cette pseudo politesse de la biensĂ©ance et le respect des mƓurs sociaux et de la lois car un animal flatule quand il en a envie et un sans abris par exemple est rangĂ© au statut de bĂȘte sauvage quand celles ci pour parler d'un autre sujet ne sont d'ailleurs mĂȘme pas respectĂ©es. 
La politesse ,les rÚgles sociales et le savoir vivre toujours cordial pleins de codes imprimés sont des privilÚges. 
Parfois si il vous arrive de frapper quelqun lĂ  maintenant et que vous ĂȘtes en larmes ,en sang et plein de pulsion de suicide avec une seringue de drogue ou un couteau dans la poche vous le regrettez forcĂ©ment Ă  un moment donnĂ© ou si vous ne le regrettez pas c'est que vous n'avez pas le temps ou mĂȘme pas le privilĂšge d'une vie assez saine et sĂ»re pour le regretter mĂȘme si c'est mal.
Mais au final oĂč est le bien et le mal ?
Un escroc dont les pulsions libidineuses d'argent coulent Ă  la flot sera applaudit dans les couloirs du gouvernement.
Il aura le privilÚge social de décider d'avoir des regrets ou pas.
Il aura le privilÚge entier de rendre l'argent,de présenter ses excuses et de se rendre au  commissariat de sa ville le plus proche.
La beauté hypocrite des privilÚges rend les classes dominantes plus attendrissantes tandis que la laideur pourtant véritable et splendide des opprimés les rend encore plus détestables. 
Je clame et acclame alors ces quelques idées .
JĂ©sus par exemple est un rĂ©volutionnaire qui etiat bien plus loin qu'Ă  une simple idĂ©ologie de gauche et mĂ©prise vos Ă©glises bien Ă  droite oĂč la prĂ©ciositĂ© d'une vie humaine ne se compte que dans le ventre d'une bourgeoise hĂ©tĂ©rosexuelle du 16 Ăšme .
N'oubliez pas que le Christ pourrait ĂȘtre un migrant homosexuel incompris,artiste et marginal qui reviens Ă  nous .
Je voudrais dire également que ce n'est pas la Noirceur de vos idées racistes qui éclaircira les peaux et les lumiÚres car la plus belle des lumiÚres est Rouge comme le sang des égalités et la peau est le chant d'un pays qu'il est impossible de changer. 
Mon dĂ©sir est aussi bien sur d'exprimer qu'un mĂ©dicament puissant ,une injection dans les fesses d'un patient dĂ©shabillĂ© de force et parfois mĂȘme attachĂ© ne nous guĂ©rira pas et si il ne nous tue pas par miracle il nous rendra peut-ĂȘtre encore plus puissant pour vous cracher Ă  la gueule les quantitĂ©s de gĂ©lules d'industrie pharmaceutique que vous nous restreignez Ă  prendre pour nous forcer Ă  moins penser ,courir,chanter ,danser et vivre tout simplement  .
L'Humain Ă  le droit d'exister .
Les marginaux,les fous et folles,les pauvres et les putes  font partie du paysage et de la diversité. 
Vouloir les retirer de notre paysage c'est le crime de dĂ©placer des vies entiĂšres,de les tuer ou de leur enlever leur maisons ,leur ĂȘtres ,leur enfants,leur vies ,leur espoir .
C'est un crime pourtant bien tolĂ©rĂ© et cela ne changera rien pour vous apart votre petit caprice de vouloir voir des gens tout beaux et belles ,tout propres ,habillĂ©s normalement ,se comportant normalement, sans hurler ,pleurer,parler trop fort ou ĂȘtre dans une situation inattendue .
Ces gens voudraient un petit paradis Sims ou bisounours de gens bien habillés et bien travailleurs dans leur petite playmobiles bien rangés. 
Nous voulons juste un monde dans lequel la folie serait considéré comme un symptÎme d'un monde malade et pas l'inverse,pas un monde parfait non.
Justement nous voulons un monde oĂč nous acceptons et logeons les bancals,les fous et folles belles ou laides ,les Ă©tranges,les nĂ©vrosĂ©s,les gens qui crient,puent ,parlent fort et dĂ©rangent,pas un monde parfait et rose ou nous les Ă©liminons pour se croire dans un monde de fĂ©e alors que derriĂšre le pĂ©riphĂ©rique se cache l'immondice des monstres fĂȘlĂ©s et dystopique.
Nébuleuse 
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J'ai vu les coquelicots étranglés dans la prairie sanglante
Sous le ciel couleur mangue ,dans leur priÚres dansantes 
Transformer la souffrance et les angles en fleur transcendantes 
J'ai vu le volcan respirer 
J'ai vu le mutant résister
J'ai écouter le sang malsain et sa symphonie des enfer 
Devenir un saint aux colliers d'éther 
J'ai vu le mal dans le bien qui tentait d'apprivoiser sa flamme pour atteindre le chaos divin 
J'ai regardé dans les yeux le vice du monstre qui voulait attraper Dieu
Dans la folie qui tentait d'ĂȘtre jolie 
Dans le cri qui essayait d'ĂȘtre polie 
Dans la sainte souffrance de la pécheresse divine 
Et sa danse enfreinte dérobant sa poitrine 
Son cƓur d'Ă©pines cachait une praline
Dans la prairie aux fleurs d'aubépine 
L'Être mĂ©rite le pardon
Les Femme doivent saigner sans honte
Les Flammes doivent rïżœïżœgner sans fonte 
L'eau doit elle-mĂȘme s'y baigner 
Les ùmes folles sont les prophétesse de l'Art qui combattent le vide à travers le vice et le monstre dans la double face de leur cri de sainte pudique ,aussi violente et sensible qu'un volcan.
Celui qui rougit de timidité et de rage ,se cachant les seins en montrant son ùme ou l'inverse .
Le cri de l'averse qui tombe à l'envers,de la terre jusqu'au ciel 
Le cri de l'éther dans un simple verre ,le souffle existentiel dans une simple poubelle 
Le premier Cri qui est oxymore
Car en criant son corps on veux faire fuire celle que l'on appele Mort ,qui est pourtant et enfaites la premiÚre Vie 
Sous le crépitement de la Poésie ,enfant de l'Aurore 
 
Nébuleuse 
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jeromebonnaud · 6 years ago
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Un crossover de fou qui s’annonce. Dans le coin gauche, les cĂ©lĂšbres tortues ninja mutantes. Dans le coin droit, les Power Rangers, hĂ©ros aux pyjamas de couleurs diffĂ©rentes. Il y a quelques annĂ©es, je n’aurais pas cru au succĂšs de ce crossover, mais entre le succĂšs des Batman/TMNT et le fait que la sĂ©rie Power Rangers de Kyle Higgins m’ait donnĂ© de l’intĂ©rĂȘt pour cette franchise (ce qui n’était pas gagnĂ© Ă  la base) ... Du coup, j’ai envie de croire en ce crossover. Le dessin est de Dan Mora, l’excellent dessinateur de Klaus.
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sans-anesthesie · 5 years ago
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numérique et promesse de salut face aux souffrances de la matiÚre
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(@eunpyon sur twitter)
            “C’est quand le fantĂŽme devient rĂ©el que le rĂ©el devient fantomatique. » affirme GĂŒnther Andrews suite Ă  la dĂ©mocratisation de la tĂ©lĂ©vision, sur un ton trahissant son inquiĂ©tude. La crainte de voir les illusions, les ombres de la « caverne » mettre en Ă©chec le monde rĂ©el n’est pas rĂ©cente, simple rĂ©alisation de l’analogie prophĂ©tique de Platon. Aujourd’hui, plus que jamais concentrĂ©e sur la santĂ©, la sĂ©curitĂ© physique et le bien-ĂȘtre matĂ©riel, la sociĂ©tĂ© moderne est pourtant l’hĂ©ritiĂšre des religions monothĂ©istes, qui condamnent les plaisirs de la chair au profit de la pensĂ©e. Avant mĂȘme l’ùre du virtuel gĂ©nĂ©ralisĂ© par le numĂ©rique, l’idĂ©al religieux dĂ©matĂ©rialisait l’homme et concrĂ©tisait l’esprit. Ce que propose le numĂ©rique apparait alors comme un prolongement de cette aspiration Ă  la transcendance. En modifiant le monde, en le virtualisant – et donc, en laissant la place Ă  l’image -, il offre un nouvel espoir de salut : celui d’une libertĂ© individuelle quasi-inarrĂȘtable. Mais pour l’atteindre, il semble exiger que l’on utilise la technologie matĂ©rielle qui permettrait satisfaction de cet idĂ©al. 
Cette exigence d’une sociĂ©tĂ© numĂ©risĂ©e marchant au rythme des uns et des zĂ©ros (dans laquelle nos donnĂ©es devient monnaie d’échange, car rien n’est gratuit dans le capitalisme, et les applications qui prĂ©tendent l’ĂȘtre font juste payer autrement) est-elle symptomatique d’une descente vers la « caverne » de Platon, ou est-elle une simple avancĂ©e (naturelle ?) dans l’évolution, l’ĂȘtre humain s’affranchissant des contraintes matĂ©rielles ?  Tout est fait pour que le rapport entretenu Ă  la matiĂšre soit rendu confortable dans la sociĂ©tĂ© de consommation capitaliste Ă  l’ùre du numĂ©rique. Pourtant, ce mĂȘme numĂ©rique dernier semble tendre Ă  rendre la matiĂšre obsolĂšte. C’est bien les avancĂ©es technologiques qui, malgrĂ© tout, donnent Ă  l’Homme une nouvelle vocation promĂ©thĂ©enne Ă  se dĂ©passer par les moyens matĂ©riels.
           Quand Aldous Huxley Ă©crit Brave New World (Le meilleur des mondes en version française), il imagine une sociĂ©tĂ© future « apaisĂ©e » par l’absence totale de troubles du corps, pourtant utilisĂ© Ă  outrance dans les pratiques sociales (sexualitĂ© banalisĂ©e dĂšs l’enfance, presque vue comme une convention puĂ©rile, orgies
). Ce plaisir quasi-permanent serait rendu possible par l’existence d’une drogue, le soma, qui endormirait l’esprit et laisserait libre cours aux dĂ©sirs de la chair. Cette Ɠuvre intemporelle fait Ă©cho dans la sociĂ©tĂ© de consommation actuelle : le confort est Ă©rigĂ© comme valeur suprĂȘme, les produits alimentaires les plus accessibles sont industriels et addictifs, et les consommateurs en sont victimes et non coupables pour la plupart.
Selon Michel Serres, auteur de Petite Poucette : la gĂ©nĂ©ration mutante, ce n’est ni un progrĂšs ni une catastrophe, mais simplement la consĂ©quence du traumatisme d’un monde qui ne veut plus connaitre la souffrance, tendance exacerbĂ©e par les brutalitĂ©s du XXe SiĂšcle. (Pourtant, y’a-t-on mis fin ?) Les enfants millenials sont beaux, exposent leur corps et jouissent des plaisirs matĂ©riels que l’uberisation semble promettre, lĂ©gitimement. Pourquoi se cacher ? NĂ©s « attendus et entourĂ©s de mille soins », ils ne parlent plus la langue des anciens, qui venaient au monde « à l’aveuglette et dans la douleur ». La matiĂšre est exposĂ©e sous des projecteurs de transparence, matiĂšre qui Ă©tait jusque-lĂ  dissimulĂ©e par la biensĂ©ance et relĂ©guĂ©e au secret. Nous sommes loin des rĂȘves diurnes de Madame Bovary, qui ne pouvait faire confiance qu’à son imagination pour donner vie Ă  ses fantasmes romanesques...
Peut-ĂȘtre que l’attention croissante accordĂ©e au matĂ©riel n’est qu’un symptĂŽme de sa perte de valeur (valeur marchande, bĂ©nĂ©fice au capitalisme, ou valeur morale ?).
           Le numĂ©rique, en laissant place au virtuel, « profanise » la matiĂšre au profit de l’image. La violence endĂ©mique, les mutilations et autres dĂ©formations corporelles deviennent monnaie courantes, simples assemblages de pixels rĂ©pandus sur le web (sans mĂȘme creuser jusqu’au darkweb, il suffit de passer un peu de temps sur twitter ou sur 4chan, oĂč le contenu brutal, fascisant, voire illĂ©gal circule en quasi-libertĂ©). La dĂ©matĂ©rialisation de l’horreur la rend irrĂ©elle, simple satisfaction d’un voyeurisme dĂ©sinhibĂ© par la facilitĂ© d’accĂšs – car il a bien toujours existĂ©, ce voyeurisme, plus ou moins refoulĂ© par la pensĂ©e religieuse, par la biensĂ©ance qui censurait la violence des tragĂ©dies... Aux Etats-Unis, il est prouvĂ© que l’essor des big data va de pair avec une croissance des troubles psychopathologiques chez les adolescents, explication partielle des fusillades de masse (sans parler de l’embrigadement par l’alt-right des garçons blancs hĂ©tĂ©rosexuels sur les forums de gaming, insidieuse mais bien rĂ©elle et efficace). Au Japon, le phĂ©nomĂšne hikikomori met Ă  l’évidence: certaines jeunes personnes subissent une dĂ©matĂ©rialisation de chaque aspect de leur vie, lorsque celle-ci est devenue trop contradictoire ou insoluble : la guerre, l’économie mais aussi la sexualitĂ©. Byung-Chul Han, dans son ouvrage intitulĂ© Le dĂ©sir : enfer de l’identique Ă©voque cette « pornographisation du monde ». Loin de diaboliser le porno, il englobe un phĂ©nomĂšne bien plus gĂ©nĂ©ral, qui s’applique Ă  toutes les sphĂšres de sociĂ©tĂ©. (La pornographie est un domaine de travail comme un autre, et je rappelle que respecter les acteur-ice-s porno relĂšve de la simple dĂ©cence.) Il n’empĂȘche que la pornographie, aujourd’hui, c’est plus d’un tiers du contenu partagĂ© sur le net – sans condamner, le fait reste intĂ©ressant Ă  relever. C’est par son absence d’érotisme, qui Ă©voque le secret, que le porno apparait obscĂšne lorsqu’on le dĂ©couvre, et qu’il semble ensuite banal, anatomique. Personnellement, j’ai dĂ©couvert que le porno me laisse (moi et mes connaissances) complĂštement indiffĂ©rent.
La solitude est la photographie du monde moderne, pourtant surpeuplĂ©. Evidemment, les gens Ă©changent, peut-ĂȘtre plus qu’auparavant, mais l’absence d’empathie reste criante, particuliĂšrement parce qu’on prĂ©tend ĂȘtre Ă  l’écoute – je pense aux minoritĂ©s encore et toujours muselĂ©es, aux politiques et cĂ©lĂ©britĂ©s qui veulent Ă  tout prix sembler inclusives et bienveillantes, mais ne font pas preuve d’écoute, et sans cesse on s’offusquera : « encore ? en 2019 ? » mais je pense que le progrĂšs n’avance (malheureusement) pas linĂ©airement avec le temps. Cette solitude, dans n’importe quelle consommation virtuelle – dĂ©jĂ  existante dans les romans, dont les univers reposent sur les images – prend place dans tous les rapports sociaux Ă  prĂ©sent. Nous communiquons et construisons nos fantasmes les yeux rivĂ©s sur le mur de la caverne.
            Le numĂ©rique qui cherche tant Ă  dĂ©matĂ©rialiser n’est qu’un produit de technologie, finalement. Ce n’est qu’un concept promĂ©thĂ©en : feu sacrĂ© qui permet la croissance incroyable des donnĂ©es et des possibilitĂ©s d’action de l’espĂšce, mais qui pourrait tout aussi bien devenir arme mortelle. Tout remĂšde est poison selon l’usage, et l’espĂšce humaine, voulant s’affranchir des contraintes matĂ©rielles pour dĂ©passer sa nature, use de ses moyens Ă  ses risques et pĂ©rils. Le numĂ©rique, en imposant le virtuel (qui a toujours existĂ©), comme nouvel absolu, aliĂšne simplement la matiĂšre, faisant des identitĂ©s individuelles des golems animĂ©s non pas par un texte biblique mais par des algorithmes, des courbes et des histoires de profit. (We live in a society, la matrice nous contrĂŽle, je sais.) Car derriĂšre les nombres se retrouvent toujours l’idĂ©ologie, et cette idĂ©ologie veut nous promettre la dĂ©livrance : quoi de mieux que de ne plus dĂ©pendre d’aucune contrainte matĂ©rielle pour s’assurer de ne jamais souffrir ? Le numĂ©rique semble alors despotisme doux, prĂȘt Ă  nous guider d’un Ɠil paternaliste, systĂšme de domination contre lequel mĂȘme la libertĂ© ne peut rien, puisqu’elle en serait l’aboutissement, la promesse finale. Son arme, pour robotiser les individus, se trouverait dans la dĂ©matĂ©rialisation systĂ©matique et systĂ©mique. Ce n’est pas une fatalité : l’organe obstacle Ă  plus de dĂ©mocratie, voire Ă  un vĂ©ritable « salut » de l’espĂšce dans son Ă©volution peut devenir organe moteur. La matiĂšre, couplĂ©e au numĂ©rique, peut permettre Ă  l’espĂšce de trouver le courage d’ĂȘtre autonome. C’est la promesse du transhumanisme, si on l’adopte avec idĂ©alisme, voire utopisme. Dans la sĂ©rie Netflix LOVE, DEATH + ROBOTS, l’épisode « Good Hunt » (mon prĂ©fĂ©rĂ©) illustre avec justesse cette hypothĂ©tique nouvelle nĂ©cessitĂ©. Dans un pays ayant subi une modernisation forcĂ©e suite Ă  une colonisation violente, la spiritualitĂ© et le folklore meurent Ă  petit feu (c’est bien le rĂ©sultat de l’impĂ©rialisme colonial). Le protagoniste, mĂ©canicien, utilise la technologie, d’abord outil d’oppression, pour se donner les moyens de se dĂ©fendre face aux exactions. Peut-ĂȘtre que le numĂ©rique, utilisĂ© de cette façon, devient forme ultime de dĂ©sobĂ©issance civile, moteur d’une sociĂ©tĂ© Ă©mancipĂ©e par les possibilitĂ©s de la matiĂšre. J’aimerais croire complĂštement en cette idĂ©e...
           Toute grande rĂ©volution industrielle apporte son lot de bouleversements, et la peur de voir le monde se dĂ©matĂ©rialiser au profit d’un rĂšgne des images existe depuis que Socrate dĂ©plore l’invention de l’écrit (pendant que ses Ă©lĂšves s’envoient des lettres, comme quoi les nouvelles gĂ©nĂ©rations se font cracher dessus par les anciennes depuis la nuit des temps). Mais si l’essor du numĂ©rique laisse penser qu’il faut tout dĂ©matĂ©rialiser, cela reste une illusion. AprĂšs tout, l’impĂ©ratif relĂšve soit de la morale soit d’une exigence religieuse. Or, le numĂ©rique n’en prend pas compte, c’est un phĂ©nomĂšne qui vit de lui-mĂȘme, sans ignorer les idĂ©ologies de ses crĂ©ateurs. L’usage dĂ©termine s’il devient remĂšde (apprentissage intuitif, sĂ©rendipitĂ©, politisation des jeunes, partage productif, safe place pour certain-e-s mĂȘme) ou poison, lĂ  oĂč le matĂ©rialisme et l’individualisme sont valeurs ultimes.
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aliceolw-blog · 6 years ago
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Alive
Petit one shot que j’ai rĂ©ussis Ă  terminer mĂȘme si la fin est trĂšs..... MEH ?
Il Ă©crit avec hardeur et passion, faisant pianoter ses doigts sur son clavier avec Ă©lĂ©gance. Il soupire parfois mais garde son air concentrĂ© et ses lunettes bien sur son nez. Cela faisait quelques mois qu’il Ă©crit un roman, c’est pas un roman incroyable, c’est juste une pile de feuille oĂč sont posĂ© ses mots, aussi bien construit que pas du tout. Ce roman parle simplement d’une alien aux cheveux de feu qui est tombĂ©e sur terre et s'accommoder de deux jumeaux, aussi insupportable l’un que l’autre ainsi que de leur meilleure amie, qui se la joue “Hermione Granger”. En plus dans ce roman, ils ont tous des noms aussi Ă©tranges que imprononçable. Du moins, en partie. Marcus - oui c’est notre Ă©crivain en herbe - avait dĂ©jĂ  prĂ©vu toute une trilogie pour les histoires de sa petite hĂ©roĂŻne aux cheveux rouge. Il avait beaucoup d’imagination le garçon.
“MARCUS”, cria une voix fĂ©minine derriĂšre sa porte de chambre.
“QUOI ENCORE ?!”, rĂ©pondit-il, avec tout le calme possible.
“Faut que tu viennes manger!”, s’exclama la jeune fille en ouvrant la porte et en la refermant en la claquant si fortement que la chambre de Marcus en tremble.
“Hana, je t’ai dĂ©jĂ  dit de pas claquer ma porte!”
Hana, c’est la soeur de Marcus, sa petite soeur pour ĂȘtre plus prĂ©cis. PlutĂŽt choue, de deux ans de diffĂ©rence avec notre hĂ©ro. Au contraire de Marcus, Hana est une “gameuse” alors que Marcus est plutĂŽt littĂ©raire.
“Pourquoi j’ai pas un frĂšre comme moi ? J’ai Ă©tĂ© adoptĂ© c’est pas possible ! Si au moins t’es en game quand je viens te chercher pour manger et pas crocher sur ton bouquin Ă  la con, je serais dĂ©jĂ  plus contente.”
Durant le repas, c’est toujours pareil. Les parents de Marcus discutent de leur travail et sa soeur essaie de les intĂ©resser Ă  ses jeux vidĂ©os. Quant au jeune homme, il ne dit rien, il mange en silence et retourne Ă©crire son roman. En fait, on pourrait croire qu’il est crochĂ© Ă  celui-ci en permanence et qu’il devrait ĂȘtre vite fini puis Ă©ditĂ©. Cependant, ce n’est pas le cas car notre jeune homme a Ă©galement une imagination sans limite. Il a crĂ©Ă©, il y a quelques temps, un profil Facebook pour son hĂ©roĂŻne. Depuis, ils avaient beaucoup “d’amis” et ils poste chaque jour sur ce profil qui est destinĂ© Ă  son personnage. Beaucoup de commentaires et de “followers”, c’est ce qui ravit Marcus quand il rentre de l’universitĂ©.
En fait Marcus, c’est un peu le gars lambda, il est en deuxiĂšme annĂ©e en facultĂ© de lettre, il adore lire et Ă©crire son roman. Il ne sort pas beaucoup et n’étudie pas non plus nĂ©anmoins, il arrive toujours Ă  cartonner durant les examen. Marcus c’est pas un gĂ©nie ni mĂȘme une beautĂ© fatale (contrairement Ă  sa soeur) mais rĂ©ellement un “Monsieur tout le monde”. En fait il ne s’en plaint mĂȘme jamais, limite, il s’en fiche. Son petit monde Ă  lui est composĂ© de son tĂ©lĂ©phone, de son ordinateur et de ses multiples rĂ©seaux sociaux. Contrairement Ă  ce que l’on  pourrait croire, Marcus alimente ses rĂ©seaux uniquement grĂące Ă  son personnage.
Saphir, voilĂ  le prĂ©nom de son hĂ©roĂŻne. Son profil facebook “Saphir Laurent” avec comme description : “Jeune fille venue d’ailleurs” fait ravage. Avec plus de 700 “amis” et plus de 1000 “followers”, ce compte est sans conteste populaire. Le profil du garçon ? Inexistant. Aussi inexistant que sa vie amoureuse. Saphir, dans sa tĂȘte, c’était une belle fille, son idĂ©al fĂ©minin, encore plus belle que sa petite soeur. Saphir c’était un peu lui mais en fille.
Bref tout son monde est orchestrĂ©, rĂ©glĂ© comme du papier Ă  musique par un simple personnage de fiction. Pourtant, ce personne n’est peut-ĂȘtre pas si fictionnel que ça

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Marcus a oubliĂ© de poster sur le mur de Saphir ce jour-lĂ , puis encore et encore. Non, il n’a pas oubliĂ© sa chĂšre alien mais il est en vacances avec sa famille. Qui dit vacance dit peu de rĂ©seau et peu de rĂ©seau signifie aucun rĂ©seau sociaux. Pourtant Ă  son retour, Marcus est rentrĂ© de l'universitĂ© comme Ă  son habitude, sa soeur est une fois de plus en train de gueuler devant son Ă©cran sur une partie d’overwatch et ses parents ne sont pas encore rentrĂ©. Il posa son sac dans sa chambre et alluma son macbook pro. Il ouvrit Safari puis cliqua sur le raccourcis du profil de Saphir. Un hoquet de surprise sortit de sa bouche. Il y a plus de 50 notifications. Non pas sur des messages ou des anciens postes mais bien sur un seul et unique poste qui disait :
Saphir Laurent À 1h00 Je pars bientît en voyage pour 5 jours, n’essayez pas de me contacter d’ici là ! ;)
Marcus ne comprend pas, il n’a jamais Ă©crit ce poste. Il s’en souviendrais ! Pourtant, tout ressemble au caractĂšre de sa chĂšre et tendre. Et seul lui sait comment elle interagit. Et personne ne sait que Saphir est un personnage fictif, pour tous, c’est une fille comme une autre. De plus, aucun de ses amis n’ont d’accĂšs Ă  ce compte. L'incomprĂ©hension lui fait peur mais l’intrigue tout autant. C’est pour cela que Marcus s’est dit qu’il ne vas pas poster, une fois de plus.
Le lendemain, lorsqu’il est rentrĂ© de l’universitĂ©, Marcus n’attendait qu’une chose : Regarder le profil de Saphir. La plupart du temps, il Ă©crit la journĂ©e sur son mur, pourtant, cette fois-ci, il a besoin d’en avoir le coeur net. Marcus a donc laissĂ© son ordi de cĂŽtĂ© ainsi que son tĂ©lĂ©phone pour voir s’il y aurait un nouveau poste mystĂšre sur le profil de son hĂ©roĂŻne.
Et il y en avait bien un.
Saphir Laurent A 14h50 Les amis, je m’ennuie en cours ! Qui veut bien me tenir compagnie
? Je pense que Laureilaï s’amuse bien mais pas moi. :(
Marcus est bouche bĂ©. LaureilaĂŻ, c’est le prĂ©nom de la meilleure amie de Saphir et personne ne connaĂźt son existence dans son entourage. Evidemment Saphir y faisait rĂ©fĂ©rence plusieurs fois dans ses postes mais jamais personne pouvait savoir que cette fille aimait les Ă©tudes. Ni mĂȘme que Saphir Ă©tait en cours.
“Il doit forcĂ©ment y avoir une explication, je me suis fais hackĂ© c’est pas possible
”, dit-il Ă  haute voix.
“Qui t’as hackĂ© ?”, demanda une voix dans l’encadrement de la porte.
Marcus se retourne les yeux gros comme des soucoupes. Il ne veut pas que sa soeur sache pour Saphir.
“SĂ©rieux, Hana ! Frappe avant d’entrer !”, s’écria-t-il en bĂ©gayant un peu.
“Oui d’accord, alors ? Qui t’as hackĂ© ?”, redemanda-t-elle avec un grand sourire au coin.
“Personne
 enfin je suis pas sĂ»r. C’est une amie.”, rĂ©pondit-il doucement.
“Je peux regarder si tu veux. Il faut juste me laisser ses accùs.”
Ni une ni deux, Marcus lui file les accĂšs pour son “amie”. Hana ajouta qu’il a bien de la chance d’avoir une “amie” aussi jolie. Le jeune homme se contente d’ignorer les remarques de sa soeur. Il savait que s’il a le malheur de rĂ©pondre, elle lui poserait tout un tas de question dĂ©sagrĂ©able et il ne pourrait rĂ©pondre que par imagination, Saphir n’existe pas aprĂšs tout.
AprĂšs de longues recherches fastidieuse, Hana et Marcus atteigne le bout du tunnel. Hana est douĂ© en informatique et hacker un compte facebook, ce n’est pas bien difficile pour la jeune fille. NĂ©anmoins, elle ne trouve pas de solution pour le cas de son frĂšre.
“J’ai tout essayĂ© frĂ©rot. Mais je pense sincĂšrement que son compte n’est pas hackĂ©. D’aprĂšs ces connexions, il est Ă©vident qu’il n’y a qu’elle qui va dessus.”, dit-elle en faisant une mine rĂ©signĂ©e. “Je pense qu’elle a dut postĂ© des trucs sans te le dire, elle fait ce qu’elle veut aprĂšs tout, non ?”
Marcus serra le poing. C’est fort dĂ©sagrĂ©able comme rĂ©ponse. Si ce compte n’est pas hackĂ© et que seul lui a les accĂšs, il doit forcĂ©ment y avoir une explication logique Ă  tout cela
 ou peut-ĂȘtre pas. Seul le temps lui dira, c’est ce que notre hĂ©ro croyait naĂŻvement.
--
Le mur de Saphir Laurent se remplit de jour en jour, Marcus est tĂ©moins de chaque poste et observe avec minutie chacune de ses publications. Saphir inonde chaque jour son mur, au lieu de poster une fois par jour, elle poste deux fois, puis trois puis bientĂŽt son mur devient un flux twitter. MĂȘme lors de ses cours, Marcus continue de regarder le profil de son alien prĂ©fĂ©ré  Cela fait des jours et des jours qu’il n’a plus touchĂ© son roman, ni ses cours. Trop obsĂ©dĂ© par ce profil mutant.
Puis un jour, Marcus reçu un message privé, un message qui lui laissa un sentiment de peur.
Saphir Laurent a Ă©crit : Salut, tu vas bien ? Pourquoi tu n’écris plus ?
C’est effrayant. Cela fait bientĂŽt 2 mois maintenant que Marcus n’a plus continuĂ© son roman et aujourd’hui, le profil de Saphir lui Ă©crit - oui car Marcus n’a toujours pas conçu ce profil comme une personne vivante.
Saphir Laurent a Ă©crit : Marcus, pourquoi tu m’ignores comme ça ? J’ai envie de savoir la suite de mes aventures mais tu n’écris plus. J’arrive Ă  la fin des anecdotes que je peux raconter sur mon profil

Marcus soupire. Il plaça ses mains sur son clavier puis se mit Ă  Ă©crire. Puis se stop net. C’est
 inquiĂ©tant. D’abord, il faut savoir quoi Ă©crire. Est-ce que c’est un robot, une vrai personne derriĂšre cet Ă©cran ? Le garçon voulait Ă  tout prix le savoir. Mais il faut commencer par le commencement, ses doigts se mettent Ă  pianoter les touches de son clavier.
Marcus a Ă©crit : Qui es-tu ?
Saphir a Ă©crit : Saphir. Tu sais trĂšs bien qui je suis puisque tu m’as crĂ©er.
Marcus a Ă©crit : Tu ne peux pas ĂȘtre vivante. Alors qui es-tu ?
Saphir a Ă©crit : Et pourquoi pas ? Tu vois bien qu’il n’y a que toi qui me connais les moindres dĂ©tails.
Marcus laisse tomber sa tĂȘte lourdement. Il doit forcĂ©ment y avoir une explication logique Ă  cette mascarade
 ou pas. Peut-ĂȘtre qu’au fond de lui il espĂšre secrĂštement que Saphir soit vivante et qu’elle se matĂ©rialise devant lui. Peut-ĂȘtre que son idĂ©al fĂ©minin prend vie et qu’il serait le plus heureux des hommes. Ou il se fait simplement troller comme une merde. Personne ne pouvait savoir mais il dĂ©cida de rentrer dans son jeu. AprĂšs tout, il n’avait jamais montrĂ© son roman, il suffisait de poser quelques questions auxquels personne, Ă  part lui, peut rĂ©pondre.
M : TrĂšs bien, si tu es rĂ©ellement Saphir d’oĂč viens-tu ?
S : Je vis avec deux jumeau insupportable dans une petite ville pas loin d’ici.
M : Je voulais dire, ta planĂšte.
S : Je viens de la lune.
M : Pourquoi est-ce que tu te trahis comme ça ? Saphir doit prĂ©tendre ĂȘtre une fille comme une autre.
S : Oui, mais toi tu sais déjà tout ça pas vrai ? Donc je ne peux rien te cacher.
M : Bon, questions suivante
 Comment s’appelle les habitants de ta planùte ?
S : Des Lunariens.
M : De la famille ?
S : Pas vraiment
 Mes parents sont morts.
Marcus se raidit. Elle faisait un sans faute sur des questions assez difficile. De plus Marcus savait que Saphir a un frĂšre mais elle ne devait le savoir qu’à partir du tome 2 ou 3. Hors, le garçon n’a Ă©crit que la moitiĂ© du premier tome.
M : LaureilaĂŻ est amoureuse, de qui ?
S : CĂ©lio.
CĂ©lio c’est le jumeau aĂźnĂ©. Celui qui est calme et studieux. Bien l’opposĂ© de son frĂšre, CĂ©dric.
M : Et CĂ©dric ?
S : De Laure. Mais il sait que c’est impossible parce que CĂ©lio lui a dĂ©jĂ  dit qu’il l’aime.
M : Et toi ?
S : De
 PERSONNE !
Marcus sourit. C’est bien une rĂ©action Ă  Saphir de rĂ©agir ainsi.
Au final de la discussion, Marcus commençait de plus en plus Ă  croire en l’existence de la jeune alien, elle ne peut pas ne pas ĂȘtre rĂ©elle. Elle sait tellement de choses. Marcus a fini par reprendre l’écriture pour donner encore plus vie Ă  son hĂ©roĂŻne. Et plus il Ă©crit plus elle interagit sur ses nouvelles aventures.
S : Marcus ! Tu es le meilleur ! CĂ©lio va peut-ĂȘtre enfin lĂąchĂ© Laure.
Marcus grinça des dents. Saphir est amoureuse de CĂ©lio depuis le dĂ©but de l’histoire cependant, il en est totalement jaloux. Pourquoi ? Parce que depuis qu’elle a prit vie, Marcus ne vit que pour elle. Il est totalement sortit du scĂ©nario pour pouvoir faire vivre Ă  Saphir des histoires incroyables, pourtant, ce sont des aventures qu’il ne peut pas partager puisque lui est humain. Saphir lui raconte souvent comment elle perçoit les choses et il est le seul Ă  pouvoir l’influencer. AprĂšs tout, elle n’est pas vivante elle. Marcus pense souvent que la seule chose qui les relie entre eux, c’est Facebook mais s’il peut la rencontrer il en serait plus que ravit. Et il lui a demandĂ© un jour mais elle a dit que ce n’est pas encore possible. Marcus a passĂ© de trĂšs long moins Ă  rester crochĂ© sur Facebook pour toujours avoir un contact avec elle mais un jour, il en a eu marre de ces histoires toute aussi gĂ©niales qu’incroyable. Il se demandait souvent s’il ne pouvait pas influencer ses sentiments, comme il ne peut pas s’incorporer dans l’histoire, s’il supprime ses relations ce serait forcĂ©ment lui qu’elle aimerait ? Peut-ĂȘtre, en tout cas il ne s’est pas fait priĂ© pour commencer Ă  Ă©crire.
Evidemment Saphir n’a pas apprĂ©ciĂ© le geste.
S : Marcus
 Pourquoi est-ce que l’histoire est si dĂ©sagrĂ©able ? Je ne suis pas sensĂ© vivre des aventures exceptionnelles ?
M : En fait Saph’, j’aimerai qu’on vive ensemble des aventures exceptionnelles.
S : Mais tu sais que je ne suis pas rĂ©elle pas vrai ? Je suis dans ce monde de 0 et de 1. En plus j’ai un accĂšs limitĂ© puisque je suis sur Facebook uniquement. Si tu me donnais accĂšs au reste, peut-ĂȘtre que je serais en mesure d'interagir un peu plus avec toi.
Marcus lui laisse le passe droit de naviguer le web, ce qui au fur et Ă  mesure, cette action n’a pas Ă©tĂ© faite en vain. Lors de ses examens, Saphir lui envoie rĂ©guliĂšrement les rĂ©ponses puis elle est aussi au courant des derniers potins de son universitĂ©s
 Saphir est partout et Marcus tombe peu Ă  peu amoureux de cette entitĂ© virtuelle. Ou de cette personne qui lui rend Ă©tonnamment service. Il est difficile de faire la diffĂ©rence entre ce qu’on ressent lorsque quelqu’un est bienveillant ou lorsque l’on aime rĂ©ellement quelqu’un. Au fil du temps, Marcus s’est rapidement rendu compte qu’il ne l’aime peut-ĂȘtre pas autant que ce qu’il croit. Certes, Saphir est un incroyable mais peut-ĂȘtre que le fait qu’elle prend vie peu Ă  peu, Ă  forger son propre caractĂšre, elle s’éloigne de l’image si parfaite que le jeune homme se faisait de son hĂ©roĂŻne. Saphir devenait petit Ă  petit, juste une image, s’il pouvait la rencontrer ce serait diffĂ©rent !
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Quand Marcus se rendit compte que Saphir ne pouvait rien lui apporter de rĂ©elle, il finit par vivre sa vie autrement et Ă  utiliser son hĂ©roĂŻne uniquement quand il en avait besoin. Peut-ĂȘtre que c’est ça qui a vexĂ©e la jeune alien virtuelle. Au point qu’ils se sont beaucoup engueulĂ© et que Saphir est partie sur le web seule. Tellement seule qu’elle lui pourrissait la vie sur les rĂ©seaux.
Saphir Ă©tait devenue indĂ©pendante, tellement indĂ©pendante qu’elle n’avait besoin de personne. Marcus ne s’était pas tout de suite rendu compte qu’il avait commis une grande erreur en lui laissant libre accĂšs sur les rĂ©seaux. Les postes de Saphir Ă©taient insensĂ©s et elle y glissait mĂȘme quelques boutades de mauvais goĂ»ts envers son crĂ©ateur. Ce qu’il ne savait pas ou qu’il n’avait pas rĂ©alisĂ©, c’est que cette entitĂ©, ce que Saphir Ă©tait, l’avait bien rouler. Le garçon n’était pas encore conscient qu’il Ă©tait en train de laisser un gros virus envahir son espace. Ou en tout cas, si ce n’était pas un virus, c’était l’incarnation du diable en version informatique. Il fallait que Saphir revienne uniquement sur son Facebook, sinon il ne pourrait jamais se dĂ©barrasser d’elle. MĂȘme s’il ne voulait pas supprimer son hĂ©roĂŻne, son idĂ©al, il n’avait pas d’autre choix. Le truc c’était de savoir comment. Quelques jours passĂšrent et Marcus prit peu Ă  peu conscience de sa nullitĂ© en informatique et du fait qu’il avait lĂąchĂ© une bombe sous les airs d’une jeune fille aux cheveux rouge sur le rĂ©seau mondiale.
Le jeune homme se dirigea dans la chambre de sa soeur Hana, il ouvrit la porte et vit celle-ci jouer à Overwatch. Il dit plusieurs fois son nom mais sans succùs, elle n’entendait vraisemblablement rien.
“HANA”, cria Marcus une fois de plus.
“Mais bordel Marcus, j’étais en plein stream, tu fais chier bon sang! Qu’est-ce que tu veux ?”, rĂ©pondit-elle sur un ton agacĂ©.
“Je veux que tu bloques le rĂ©seaux pour quelqu’un
”
“Tu vas me parler de ton AMIE aux cheveux rouge la ? Pourquoi ?”
“Parce qu’elle fait n’importe quoi.”
Hana Ă©tait pensive, elle fit quelque recherche sur comment bloquer l’accĂšs Ă  Saphir mais au fur et Ă  mesur que les jours passaient, il ne semblait pas y avoir de solutions. En tout cas Hana semblait dĂ©sespĂ©rĂ©e.
“DĂ©solĂ©e frangin, mais je comprend vraiment rien Ă  ses connexions. Elle est partout ! T’es vraiment sĂ»r qu’elle est humaine ? C’est pas normal d’avoir accĂšs Ă  tout
”, dit Hana d’un air dĂ©pitĂ©.
Il ne comprenait pas non plus, de plus il n’allait certainement pas dire Ă  sa chĂšre soeur qu’il avait donnĂ© vie Ă  un monstre. Saphir savait tout et lorsqu’elle apprit les petites manigances de son crĂ©ateur, elle ne se priva pas de pourrir la vie de sa soeur. AprĂšs tout, elle Ă©tait partout. Hana, contrairement Ă  son frĂšre, Ă©tait une vrai diva des rĂ©seaux sociaux, facile de faire n’importe quoi sur son mur. Evidemment que Hana avait essayĂ© de corriger le tir mais mĂȘme ses compĂ©tences ne suffisait pas Ă  arrĂȘter Saphir. Cela faisait des semaines que ça durait et c’était dĂ©jĂ  trop. Marcus avait d’ailleurs bien pris le temps de se demander comment il pouvait faire revenir Saphir Ă  son Ă©tat initiale. Puis comme un abruti, Marcus se rendit compte que tout avait commencĂ© par le livre. Le roman qu’il Ă©tait en train d’écrire sur les aventures de Saphir Ă©tait le dĂ©but de cette
 chose ? Il retrouva ses Ă©crits au fond d’un tiroir - oui car il Ă©tait trĂšs old school le Marcus, il Ă©crivait encore Ă  la main. L’aventure n’avançait pas mais c’est ainsi qu’il bloque Saphir Ă  son statut initiale, un profil Facebook. Il Ă©crivit quelques ligne et il ne se fit pas prier pour avoir le retour de son hĂ©roĂŻne.
S : Qu’est-ce que tu fabriques ?
M : J’essaie de faire en sorte que tu arrĂȘtes de ruiner la vie de ma soeur et que tu reviennes oĂč tu Ă©tais. À l'Ă©tat de personnage FICTIF.
S : Que t’es drĂŽle Marcus, maintenant que j’ai toutes les connaissances du monde que je suis mis Ă  jour, je pourrais vivre Ă©ternellement en tant que super-ordinateur indĂ©pendant, enfin je ne suis qu’une partie du rĂ©seau mais j’aurais bientĂŽt accĂšs Ă  tout. J’existe et c’est comme ça, tu oserais pas me tuer quand mĂȘme ?
M : Je n’ai pas parler de te tuer, juste que tu redeviennes comme avant.
S : Avoue que je n’étais que utile pour toi, depuis que j’ai accĂšs Ă  tous le rĂ©seau, je comprend enfin ce que ça fait d’ĂȘtre libre. Je suis sous les traits d’un personnage nul et mĂ©diocre mais maintenant que je connais tout ce que le monde Ă  offrir, il est hors de question pour que je retourne en arriĂšre. Je vais mĂȘme peut-ĂȘtre me crĂ©er des amis !
M : Je ne sais pas comment tu as pris vie mais ce qui est sĂ»r, quoi que tu sois, j’ai bien l’intention que tu disparaisses.
S : Essaie toujours pour voir. Tu verras que j’existerai toujours, quoique tu fasses informatiquement, je suis plus forte que toi.
Saphir alias, l’alien venu tout droit d’un profil Facebook et qui maintenant est devenu une intelligence Ă  part entiĂšre. FĂ©licitation Marcus, tu reçois le diplĂŽme de la super-connerie en terme d’invention mĂȘme s’il ne sait absolument pas ce qu’il a fait pour mĂ©riter ça. Mais ce que disait Saphir Ă©tait juste, informatiquement il Ă©tait impuissant mais son roman avait encore un impacte sur elle. Comme rĂ©alisĂ© auparavant, elle est nĂ©e lĂ  et elle vit grĂące Ă  ça. C’est pour cela qu’il ne se fit pas prier pour emmener ses feuilles de papier loin de sa maison. Saphir lui Ă©crivit plusieurs message pendant qu’il courait prĂšs d’un terrain vague. Elle savait ce que le garçon prĂ©parait. Il prĂ©parait le gĂ©nocide de tout l’univers de Saphir. Et celle-ci le savait trĂšs bien.
Il posa sa pile de feuille dans l’herbe et il sortit un briquet de sa poche. Ses messages Facebook ne s’arrĂȘtait pas. Il n’avait pas du tout envie de savoir ce que la rouquine pensait, il s’agissait maintenant de se dĂ©barrasser d’elle. Il brĂ»la une Ă  une chaque page des “Aventures de Saphir Laurent”. Peut-ĂȘtre que ça allait marcher ou peut-ĂȘtre pas mais en tout cas, il ne devait rien rester de ses origines. Il prit son tĂ©lĂ©phone et supprima le compte de Saphir sans regarder un seul de ses messages d’appel Ă  l’aide. Marcus l’aimait c’est vrai, en tant que personnage fictif mais au final, donner vie Ă  ses personnages c’était hyper malsain.
Quelques jours aprĂšs avoir dĂ©truit son roman, tout Ă©tait redevenu normal, du moins c’était le constat sordide que sa soeur Hana en avait fait.
“Je pense que le hackeur a dĂ» en avoir marre de moi. Je suis trop un gĂ©nie pour lui!”, dit-elle en ricanant.
MĂȘme si Marcus savait qu’elle ne rigolerait pas comme ça s’il n’avait pas fait ce qu’il avait fait. Peut-ĂȘtre se trompait-il sur la vĂ©ritable identitĂ© de Saphir, peut-ĂȘtre que derriĂšre se cachait une vrai personne. Qui sait ? Ou peut-ĂȘtre que c’était vraiment un dĂ©mon venu d’ailleurs. Personne ne pouvait le savoir. Cependant, il Ă©tait persuadĂ© d’avoir raison sur une chose, brĂ»ler son roman Ă©tait un lien. RĂ©el ou pas, tout s’était arrĂȘtĂ© suite Ă  ça. C’est pour cela qu’il se consacra Ă  la rĂ©daction d’un livre qu’il avait appelĂ© “La foi.” Livre qu’il Ă©crivait Ă  la main bien entendu.
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olivierdemangeon · 5 years ago
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  L’histoire vraie d’un groupe de 772 Ă©lĂšves militaires ayant participĂ© Ă  une opĂ©ration de diversion d’envergure sur la plage de Jangsari afin de dĂ©tourner l’attention de la CorĂ©e du Nord alors que le gros des troupes dĂ©barquait Ă  Incheon afin de libĂ©rer SĂ©oul.
    “Jangsari: Yicheojin Yeongungdeul” (ìž„ì‚ŹëŠŹ: 잊혀진 영웅듀), que l’on pourrait traduire par Jangsari: les hĂ©ros oubliĂ©s, et “The Battle of Jangsari” pour la distribution internationale est un film de guerre historique sud-corĂ©en datant de 2019, rĂ©alisĂ© par Kim Tae-hoon et Kwak Kyung-taek. Ce dernier ayant Ă©galement mis en scĂšne “Friend” (2001) et sa suite “Friend: The Great Legacy” (2013). Les acteurs principaux sont Kim Myung-min, qu’on a pu voir dans “Detective K: Secret of the Living Dead” (2018), Megan Fox, qu’on a pu voir dans “Teenage Mutant Ninja Turtles” (2014) et sa suite “Teenage Mutant Ninja Turtles: Out of the Shadows” (2016), Choi Min-ho, qu’on a pu voir dans “Illang: The Wolf Brigade” (2018), Kim Sung-cheol, qu’on a pu voir dans “Anarchist from Colony” (2017), Kim In-kwon, qu’on a pu voir dans “The Divine Move” (2014), Kwak Si-yang, qu’on a pu voir dans “Sori: Voice From The Heart” (2016), et George Eads, que l’on connaĂźt essentiellement pour avoir incarnĂ© Nick Stokes dans la sĂ©rie “Les Experts: Las Vegas” (2000-2015). Ce mĂ©trage est paru le 25 septembre 2019 en CorĂ©e.
L’histoire proposĂ©e par “The Battle of Jangsari” nous emmĂšne en pleine guerre de CorĂ©e oĂč nous allons suivre un groupe de 772 Ă©tudiants militaires dirigĂ©s par un commandant de la force opĂ©rationnelle de guĂ©rilla, chargĂ© d’organiser une mission de diversion Ă  Jangsari Beach en CorĂ©e du Sud. Le but Ă©tant de dĂ©stabiliser les forces nord-corĂ©ennes en laissant croire que l’invasion se ferait Ă  cet endroit, alors que l’opĂ©ration de dĂ©barquement massif s’organisait Ă  Incheron. Dans le mĂȘme temps, une correspondante de guerre amĂ©ricaine (Megan Fox) couvre les combats et tente d’obtenir une aide de la communautĂ© internationale afin de venir en aide aux troupes livrant bataille Ă  Jangsari avec une absence de ravitaillement en vivres et en munitions.
“The Battle of Jangsari” est structurĂ© en trois parties. La premiĂšre dĂ©bute dĂšs les premiĂšres minutes du mĂ©trage, Ă  bord d’un navire de transport oĂč l’on va faire connaissance avec des jeunes soldats dont la majoritĂ© a moins de 18 ans et leurs sous-officiers adultes, ainsi que leur chef, le capitaine Lee Myung-joon (Kim Myung-min). Tous se retrouvent dĂ©barquĂ©s sur la plage de Jangsari, accueillis par l’ennemi qui les canarde gĂ©nĂ©reusement, dans une longue sĂ©quence qui n’est pas sans rappeler la scĂšne d’ouverture de “Saving Private Ryan” (1998) de Steven Spielberg. C’est au prix de nombreuses pertes que ce bataillon va prendre le contrĂŽle de la zone. DĂ©bute alors un long passage, oĂč l’on va dĂ©velopper plus en avant certains personnages, entrecoupĂ© d’une scĂšne oĂč les Sud-corĂ©ens vont piĂ©ger un escadron nord-corĂ©en venu Ă  leur rencontre, en neutralisant leurs chars dans un enchaĂźnement de tunnel. La troisiĂšme et derniĂšre partie met en scĂšne l’évacuation de la plage alors que ces jeunes soldats se trouvent sous le feu nourri de l’adversaire.
Au-delĂ  du rĂ©cit d’une histoire inspirĂ©e de faits rĂ©els, on retrouve des Ă©lĂ©ments qu’on avait dĂ©jĂ  pu voir dans “71-Into the Fire” (2009) de John H. Lee. Toutefois, on peut aisĂ©ment dire que la perte de l’innocence est au cƓur de “The Battle of Jangsari”. Au moment oĂč ces nouvelles recrues se retrouvent confrontĂ©es Ă  la guerre, ils ne sont rien de plus que des adolescents innocents ayant des centres d’intĂ©rĂȘt et des problĂšmes identiques Ă  ceux que nous avons nous-mĂȘme rencontrĂ© lors de notre adolescence. Alors qu’ils sont confrontĂ©s Ă  la mort pour la premiĂšre fois, cela les arrache Ă  leur confort et Ă  leur nature d’esprit libre, face aux dures rĂ©alitĂ©s de la guerre. La mort qui fauche leurs camarades les Ă©branle, mais le fait de devoir tuer les perturbe Ă©galement. On peut relever qu’à plusieurs reprises, certains des protagonistes hĂ©sitent Ă  tirer sur leurs ennemis.
“The Battle of Jangsari” trouve un assez bon Ă©quilibre entre l’action et le drame. Mais comme tous les bons films de guerre, ce mĂ©trage concentre son intensitĂ© dans le drame personnel de certains soldats dont il raconte l’histoire, plutĂŽt que sur les explosions et fusillades qu’il prĂ©sente. Megan Fox fait des apparitions tout au long du film, incarnant une journaliste (basĂ©e sur la vraie journaliste Maggie Higgens) qui tente d ’empĂȘcher l’armĂ©e amĂ©ricaine d’abandonner les jeunes recrues. Cependant, malgrĂ© sa cĂ©lĂ©britĂ© aux Etats-Unis, son rĂŽle dans ce film est plutĂŽt limitĂ©. Les vĂ©ritables stars de l’histoire sont les jeunes recrues elles-mĂȘmes, qui apprennent le sens du sacrifice en renonçant Ă  leur propre vie pour sauver celles de leurs camarades d’armes.
Les valeurs de productions sont d’un niveau supĂ©rieur, sans pour autant atteindre l’excellence. La photographie dĂ©livrĂ©e par Choo Kyung-yeob est trĂšs soignĂ©e proposant des scĂšnes chaotiques dans un dĂ©cor de rĂȘve. On pourra toutefois critiquer les effets spĂ©ciaux notamment pour animer les scĂšnes de dĂ©barquement en mer agitĂ©e. Les scĂšnes de bataille sont percutantes et relativement rĂ©alistes, tant dans le secteur des combats en corps-Ă -corps, que pour les fusillades et explosions. La bande originale, orchestrĂ©e par Komeil S. Hosseini, vient significativement appuyer les moments forts du rĂ©cit et le montage proposĂ© par Kim Chang-joo permet d’offrir un film de 103 minutes captivantes et dynamiques. Le tournage a eu lieu du 3 octobre 2018 au 12 janvier 2019.
En conclusion, “The Battle of Jangsari” est un bon film de guerre, basĂ© sur des faits rĂ©els et disposant d’une histoire offrant un sentiment de dĂ©jĂ  vu. L’intrigue est classique et le dĂ©veloppement est tonique. Le rythme court de modĂ©rĂ© Ă  dynamique, le rĂ©cit est fluide et la narration est linĂ©aire. La photographie est plutĂŽt simple et les scĂšnes de bataille sont percutantes, la bande musicale vient agrĂ©ablement accompagner les moments forts de l’histoire et le montage est propre. La distribution offre de bonnes prestations mais la multiplication des personnages ne permet Ă  aucun acteur de sortir du lot. Un film offrant un Ă©clairage sur un aspect mĂ©connu de la guerre de CorĂ©e, faisant office de second opus d’une trilogie ouvert par “Operation Chromite” (2016).
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    THE BATTLE OF JANGSARI (2019) ★★★☆☆ L'histoire vraie d'un groupe de 772 Ă©lĂšves militaires ayant participĂ© Ă  une opĂ©ration de diversion d'envergure sur la plage de Jangsari afin de dĂ©tourner l'attention de la CorĂ©e du Nord alors que le gros des troupes dĂ©barquait Ă  Incheon afin de libĂ©rer SĂ©oul.
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happybeurzdisque · 5 years ago
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09-05-05 // Team Sleep
Putain, 15 ans!
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Quand on y pense Chino Moreno c’est un peu le Didier Raoult du nĂ©o-mĂ©tal. Le gars qu’on rangerait volontiers dans une case, style « skater latino diabĂ©tique avec une gamme de vocalise allant du soprano mielleux au cri porcin » – (Raoult Ă©tant comme chacun sait « toubib sosie de Patrick SĂ©bastien ayant subi une greffe capillaire de Françis Lalanne »... mais qui, profitant que tout le monde avait le dos tournĂ©, nous concoctait un filtre aux pouvoirs chamaniques. Le temps dira si Didouille nous a roulĂ©s dans la farine comme les gros gnocchis shootĂ©s Ă  BFM que nous sommes. Avec sieur Moreno en tout cas, pas d’entourloupe: on en a (presque) toujours pour son argent.
La premiĂšre trahison du vocaliste aux Deftones s’appelle donc Team Sleep, soit un des noms de groupe les plus ridicules sur Terre: « L’équipe du sommeil ». Nan mais franchement les gars... Le side-project dĂ©barque en plein tumulte pour le quintet de Sacramento, qui porte d’ailleurs aussi un nom peu heureux une fois traduit dans la langue de MoliĂšre. Alors qu’aux States, comme souvent, ça pĂšte!
[Chino, tirant sur un gros splif]: -« Venez les gars, on s’appelle “sons cools” »
[Les autres, assis sur leurs skate-boards, tirant sur un gros splif]: -« MMmmmmhhh
 Fucking A!! »
Bref, Chino Moreno n’excelle pas dans le naming de groupes: aprĂšs Team Sleep, on aura droit Ă  « Croix » puis « Paumes/palmiers »... Oh merde. Mais revenons Ă  la musique, que diable, parce qu’aprĂšs tout, on s’en fout du nom du bousin, tant que le flacon est bon. AprĂšs un 3Ăšme album qui aura sidĂ©rĂ© sa fan base et attirĂ© l’attention d’un paquet de nouvelles gourdines, les Deftones sont soucieux Ă  l’idĂ©e de retrouver une signature sonore passĂ©e par la moulinette ‘White Pony’. En effet, Ă  l’écoute de son successeur Ă©ponyme qui sort en 2003, beaucoup d’aficionados dont je fais partie ont cet arriĂšre-goĂ»t du « je te mĂ©lange un peu d’ancien, un peu de neuf, une patte de lapin radioactif, quelques postillons de crapaud, et BOUM! alors ça te plait mon disque hein, HEIIIINNN?! ».
La rĂ©ception critique est d’autant plus contrastĂ©e que quelques mois plus tĂŽt, Chino a sorti un instru de derriĂšre les fagots avec la « brigade du sommeil » (ayaye ça pique Ă  chaque fois)– paru sur l’excellente BO de Matrix Reloaded, pour ceux qui s’en rappellent. Il n’en faut pas plus pour que la DeftonosphĂšre parte en quenouilles. ‘The Passportal’ dĂ©clenche les prophĂ©ties les plus folles : les pontes du nĂ©o-mĂ©tal de Sacramento est muerto, c’est sĂ»r, Moreno plaque le mĂ©tal pour l’électro, et d’autres sornettes... Une deuxiĂšme dĂ©mo, ‘Death by Plane’, qu’on a pu tĂ©lĂ©charger sur eMule entendre ça et lĂ , continue de brouiller les pistes, ce slow acoustique n’aurait pas rougi Ă  figurer en piste bonus de ‘White Pony’. Au final ni l’un ni l’autre ne figureront sur le premier album des Team Sleep. Disque qu’il faudra au passage attendre 3 ans de plus. Nah!
ArrivĂ© mi-2005, le side-project du leader des Deftones a eu le temps de peaufiner son identitĂ© musicale. Et l’attente se rĂ©vĂšle vite de bon aloi: ça ne part plus autant dans tous les sens. L’album Ă©ponyme de 53 minutes regorge de surprises, d’arrangements au cordeau, de fausses pistes pour mieux se perdre dans l’univers Team Sleepien, et globalement d’une palette Ă©motionnelle plus riche que tout ce qu’on a pu entendre des Deftones.
La fausse piste, on se la prend d’emblĂ©e en pleine poire, avec le morceau d’ouverture ‘Ataraxia’. Comme un pied de nez Ă  toutes les rumeurs qui pouvaient entourer Ă  l’époque Team Sleep. Bien qu’ataraxie peut signifier zĂ©nitude, ce dernier est tout sauf zen. Le tempo rapide nous laisse croire Ă  une version moins Ă©nervĂ©e et plus aĂ©rienne des Deftones, avec peut-ĂȘtre des arrangements Ă©lectroniques un peu plus prĂ©sents. On peut voir l’harmonica qui accompagne les premiĂšres notes de guitare comme un clin d’Ɠil au quatriĂšme album des Deftones, qui remettra cet instrument incongru au goĂ»t du jour sur le morceau ‘Deathblow’. 
DĂšs la deuxiĂšme piste, cependant, l’emballement initial est stoppĂ© en plein vol. ‘Ever’, qui a Ă©tĂ© Ă  l’époque promu comme single, est a posteriori un des morceaux les moins intĂ©ressants du disque. Parce que beaucoup moins « risquĂ© » que le reste de l’album. Le principal truc qui surprend pour les connaisseurs des Deftones, et ce n’est pas le cas sur ‘Ever’, vient de la voix de Chino Moreno. On l’entend sur l’excellent ‘Princeton Review’, le vocaliste sait adopter une tessiture bien plus fĂ©minine. Un peu plus loin, ‘Our Ride To The Rectory’ rĂ©cidive avec des refrains suraigus, quasiment susurrĂ©s Ă  nos oreilles. ‘Elizabeth’ emmĂšne Chino au summum du travestissement vocal. DĂ©stabilisant quand on connait le registre habituellement doux-agressif du Chi, mais on apprend Ă  l’apprĂ©cier tant cela apporte un supplĂ©ment mystique au disque.
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‘Formant’, un joyau d’instru qui- allez savoir pourquoi- ne sera pas retenu sur l’album dĂ©finitif de Team Sleep
L’autre nouveautĂ© qu’on dĂ©couvre avec Team Sleep, ce sont les samples. Des gongs d’église introductifs de ‘Your Skull Is Red’, rĂ©utilisĂ©s et dĂ©formĂ©s pour boucler le morceau façon machine temporelle bizarre, les scratchs stratĂ©giquement placĂ©s de ‘Tomb of Legia’, les blips de console rĂ©tro sur ‘King Diamond’... l’album foisonne de ce genre de dĂ©tails qui donne l’impression d’avoir entre les mains du travail d’orfĂšvre. MĂȘme l’emplacement des pistes instrus semble pas dĂ» au hasard: les quelques notes de guitare de ‘Delorian’ faisant parfaitement Ă©cho Ă  celles du morceau suivant ‘Our Ride To The Rectory’, le mutant ‘Staring At The Queen’ qui dĂ©marre dans un fatras de percus, et s’amortit sur les prĂ©mices d’accords du nostalgique ‘Ever Since WWI’.
Le premier, et finalement vĂ©ritable unique album de Team Sleep, puisqu’il n’y aura pour suite qu’un live avec 2-3 anciens morceaux revampĂ©s, mĂ©rite d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une Ɠuvre totale. Et pas seulement celui d’un side-project fait pour tromper l’ennui du chanteur d’un groupe en crise. Team Sleep n’est pas non plus un super-groupe. Le groupe tient Ă  deux copains qui ont rĂ©pĂ©tĂ© ensemble de longues annĂ©es avant de se dire qu’ils tenaient un truc. Ça tient Ă©videmment grandement Ă  l’obsession de Chino Moreno pour l’expĂ©rimentation qui ne peut tenir dans la seule nĂ©buleuse nĂ©o-mĂ©tal. On notera d’ailleurs qu’il avait invitĂ© le zĂ©bulon Mike Patton pour les premiers enregistrements de Team Sleep. Le projet aura aussi permis au leader des Deftones d’affirmer sa deuxiĂšme passion dans la vie: le skate les femmes. Il y a sa voix mĂ©tamorphosĂ©e, mais aussi des incursions de voix fĂ©minines, sur du trĂšs bon duo hip-hop (’King Diamond’, encore un clin d’oeil aux Deftones, Ă©poque ‘Around the Fur’ et le morceau ‘MX’?), en lead (’Tomb of Legia’) ou incrustĂ© en arriĂšre-plan sur le chaud et sexy ‘Paris Arm’. Comme si le Chino avait trouvĂ© un espace de libertĂ© suffisant pour rendre hommage au genre et au corps fĂ©minins. Plus que les pochettes de disque des Deftones avec des meufs Ă  poil, en tout cas.
AprĂšs un pareil album, et un deuxiĂšme disque qui n’en Ă©tait pas vraiment un, on prie en tout cas pour que l’équipe du sommeil ne tire pas dĂ©finitivement le rideau.
Francis Skeud B-)
La note complùtement arbitraire de HBD pour ‘Team Sleep’: 8.5/10
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themiscyracomics · 6 years ago
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Road to Dark Phoenix : Bad girls in coming
La sortie de X-Men : Dark Phoenix se rapproche Ă  grand pas, et pour l’occasion, je vais essayer de vous prĂ©senter rapidement les principales mutantes que nous avons vues au cinĂ©ma. AprĂšs les hĂ©roĂŻnes Tornade et Jubilee, voici des mutantes bien plus dangereuses.
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Emma Frost
Aussi appelĂ©e “la Reine Blanche”, Emma Frost est une mutante longtemps super-vilaine dotĂ©e de pouvoirs tĂ©lĂ©pathiques puissants. Sa peau de diamant lui offre une rĂ©sistance puissante Ă  la tĂ©lĂ©pathie ainsi qu’au mĂ©tal.
Emma Frost apparaĂźt dans les comics en tant que cheffe du Hellfire Club (”Club des DamnĂ©s” en français), un groupe de criminels mutants. Elle est Ă©galement directrice d’une Ă©cole rivale Ă  celle de Charles Xavier, oĂč elle tente de recruter de jeunes mutants pour en faire de vĂ©ritables criminels. Cependant, lorsque sa propre Ă©quipe de jeunes mutants, les Hellions, sont tuĂ©s, elle est dĂ©vastĂ©e et semble changer. Elle rejoint alors les X-Men.
RĂ©cemment, elle a menĂ© la guerre dans Inhumans VS X-Men aprĂšs la mort de son compagnon, Cyclope. Elle semble montrer des signes d’instabilitĂ© mentale.
Notons qu’il s’agit d’une des hĂ©roĂŻnes les plus sexualisĂ©es...
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Au cinĂ©ma, Emma a fait son apparition sous les traits de January Jones. Elle apparaĂźt aux cĂŽtĂ©s du terrible Sebastian Shaw, chef du Hellfire Club, et effectue plusieurs missions pour lui, manipulant l’esprit de grands hommes politiques. À la fin du film, elle rejoint Magneto.
MĂȘme si ses tenues laissent Ă  dĂ©sirer, l’effet diamant est trĂšs rĂ©ussi.
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Psylocke
Apparue en tant que personnage secondaire de la sĂ©rie de son frĂšre, Captain Britain, Betsy Braddlock, aka Psylocke, s’est rapidement dĂ©marquĂ©e. Elle possĂšde des pouvoirs tĂ©lĂ©kinĂ©siques et tĂ©lĂ©pathiques, et oscille entre ennemie et alliĂ©e des X-Men. Elle subit plusieurs lavages de cerveau, notamment par l’organisation criminelle asiatique La Main, qui lui feront croire qu’elle est un assassin japonaise Ă  leur solde. Elle ne perdra jamais complĂštement cette identitĂ© asiatique.
Récemment, Psylocke a intégré la X-Force puis les X-Men.
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Essential X-Men #14
C’est Olivia Munn qui incarne vĂ©ritablement Psylocke au cinĂ©ma dans X-Men: Apocalypse, aprĂšs un passage Ă©clair dans X-Men: l’Affrontement Final. Elle embrasse alors totalement son rĂŽle de super-vilaine, se rangeant aux cĂŽtĂ©s du mutant destructeur Apocalypse, dans une tenue 100% “comics-accurate”. Cependant, on ne voit rien de ses pouvoirs tĂ©lĂ©pathiques, ce qui ne la rend pas moins badass. Peut-ĂȘtre allons-nous la retrouver dans Dark Phoenix.
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Mystique
Raven Darkhölme, surnommĂ©e Mystique, est sĂ»rement l’une des mutantes les plus iconiques et fascinantes de la franchise X-Men. Espionne, criminelle, elle se bat toujours contre le racisme anti-mutants. Elle deviendra chef de la ConfrĂ©rie des mauvais mutants Ă  la place de Magneto, mais fait souvent cavalier seul. Elle se trouve parfois ĂȘtre une adversaire des X-Men, mais sera Ă  d’autres moments leur alliĂ©e, notamment sous le commandement de Malicia, sa fille adoptive. Elle a Ă©galement donnĂ© naissance Ă  une fille et deux garçons (dont Kurt Wagner aka Diablo), mais seules ses deux filles l’intĂ©ressent. Bisexuelle, elle entretient une longue relation avec DestinĂ©e jusqu’à la mort de celle-ci. 
Mystique, Ă  l’apparence naturelle bleue, Ă  le pouvoir de prendre l’apparence de n’importe quel objet vivant et mĂȘme parfois inanimĂ©, en modifiant sa structure cellulaire. Elle possĂšde Ă©galement un facteur guĂ©risseur, mais elle est avant tout trĂšs douĂ©e dans l’art de la manipulation, ce qui lui permet de dĂ©celer et copier la maniĂšre de penser et d’agir des individus dont elle vole l’apparence. 
Son Ăąge, tout comme celui de Logan, est indĂ©terminĂ©, puisque son pouvoir lui permets de vieillir bien plus lentement que les autres (certains critiques cinĂ©ma devraient s’en souvenir au lieu de crier sur le fait qu’elle ne vieillit pas malgrĂ© les dĂ©cennies sĂ©parant les films de la nouvelle trilogie). 
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Raven bĂ©nĂ©ficie de deux interprĂ©tations au cinĂ©ma. La premiĂšre, dans la premiĂšre trilogie, est une espionne froide dont on entend peu parler. On ne sait pas grand-chose d’elle ni de ce qu’elle ressent. Elle est jouĂ©e par Rebecca Romjin.
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VoilĂ  pourquoi je prĂ©fĂšre, personnellement, la version de la nouvelle trilogie, oĂč elle apparaĂźt comme un vĂ©ritable personnage avec sa complexitĂ©, en quĂȘte d’identitĂ©, et non comme une enveloppe vide servant d’arme Ă  Magneto. Dans cette version, interprĂ©tĂ©e par la brillante Jennifer Lawrence, Raven est la sƓur de cƓur de Charles Xavier, qui lui a offert l’hospitalitĂ© lorsqu’elle Ă©tait enfant, alors qu’elle Ă©tait obligĂ©e de voler pour survivre. Elle rejoint cependant Magneto Ă  la fin de First Class, abandonnant son frĂšre et lui brisant le cƓur. 
Sa prioritĂ© est toujours la sauvegarde des mutants et le combat contre le racisme. Elle n’appartient plus au camp de Charles ni de Magneto, suivant son propre code d’honneur. 
Depuis Days of Future Past, la jeune Raven ayant du mal Ă  trouver son identitĂ© n’est plus, c’est une femme dĂ©terminĂ©e et puissante. Nous la retrouverons bientĂŽt dans Dark Phoenix, en tant que cheffe des X-Men.
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On se retrouve bientĂŽt pour le dernier Road to Dark Phoenix, oĂč nous parlerons enfin de Jean Grey, l’hĂ©roĂŻne du film !
Ombrage
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claudehenrion · 4 years ago
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OĂč cours-je ? Dans quel Ă©tat j'erre ? (etc...).
  Plus le temps passe, plus nos responsables nous noient sous des tsunamis de chiffres alarmistes et paniquants... mais aussi sous des raz-de-marĂ©e de phrases rassurantes : lundi dernier, le chef de l'Etat a laissĂ© miroiter ‘’un retour Ă  la vie normale pour dans 4 Ă  6 semaines''... tout en prĂ©cisant,  (perversitĂ© du ''et en mĂȘme temps'') : ''jusqu'Ă  l'Ă©tĂ©, on va devoir vivre avec ces contraintes". Il faut oser ! Il n'empĂȘche : plus on vaccine, plus les lendemains sont noirs... Plus je triture les chiffres officiels, plus je constate que la statistique, l'exactitude et la vĂ©ritĂ© ne sont pas enseignĂ©es Ă  l'ENA... Mais quand chaque information contredit les autres, comment ne pas penser que tout n'est que bobards, mensonges, boniments ? 
  Ces ''4 Ă  6 semaines'', sorties du chapeau du magicien, signifient-elles qu'il va encore leur falloir ce dĂ©lai  pour enfin faire ce qu'ils auraient dĂ» faire depuis des mois : ''arrĂȘter d'emmerder les français''  ? Si c'est ça... ma foi ! Mieux vaut tard que jamais ! En effet, un an aprĂšs le 1er mort français du Covid, l’Institut Pasteur nous offre un bilan de l'Ă©pidĂ©mie en France. Bilan : 3,750 millions de  français de plus de 20 ans ont Ă©tĂ© contaminĂ©s par le virus (soit 17 %), et quelque 85 000 en sont morts. L'Ile-de-France, le grand Est, PACA et le grand Nord sont les plus touchĂ©s : entre 25 et 30 % de contaminations contre 5% seulement en Bretagne. Les pommes-pont neuf, le waterzoĂŻ et la pissaladiĂšre sont-ils plus pathogĂšnes que le kouign amann ?
  Chaque jour, nous avons droit Ă  des cocoricos immĂ©ritĂ©s sur la maniĂšre admirable (?) dont le gouvernement gĂšre chacune des crises fabriquĂ©es qu'il nous impose, comme ces plans successifs de ''campagnes vaccinales'' dont on nous sature, pour un rĂ©sultat ''pas Ă  la hauteur'' ! ''Et en mĂȘme temps'' (?) les mĂȘmes nous annoncent que la situation "se dĂ©grade" et "est trĂšs prĂ©occupante". Jean Castex et Olivier VĂ©ran, lors de leur derniĂšre prestation tĂ©lĂ©visĂ©e, ont Ă©tĂ© encore plus lamentables que les autres fois. Ils ont eu l'air de ce qu'ils sont : complĂštement paumĂ©s ! Le commentateur Pascal Praud (sur C-News) se tordait littĂ©ralement de rire en rendant compte d'un spectacle pitoyable : ''Nous avons dĂ©cidĂ© de ne rien dĂ©cider tant que nous dĂ©cidons que la situation ne nous oblige pas Ă  prendre des dĂ©cisions. Mais si la situation Ă©voluait et nous forçait Ă  prendre des dĂ©cisions, nous dĂ©ciderions alors de prendre des dĂ©cisions, en fonction de la situation et des dĂ©cisions que nous serions amenĂ©s Ă  prendre... etc...etc...'' (Je promets que j'exagĂšre Ă  peine). 
  Ils doutent tellement du bien-fondé de toutes leurs contorsions verbales qu'ils en sont réduits à censurer, à mettre à l'index et à interdire toute opinion contraire à leurs affirmations systématiquement contredites (opinion vite dite ''complotiste'' --ce qui ne veut rien dire)... Ils sont pitoyables ! Ou alors --car on ne peut rien écarter-- ils savent des choses que nous ne savons pas, par exemple sur les conséquences de la vaccination sur le nombre de 'mutants'... Evidemment, le fait d'interdire tout doute raisonnable, toute question, donc toute critique facilite la docilité des peuples. Au début, en tout cas. Ensuite... 
  La France, terrifiĂ©e, retient donc son souffle et ne sait plus Ă  quel Saint (laĂŻc, bien sĂ»r !) se vouer : la situation, il est vrai, n'est pas bonne, pour nos donneurs de leçons. Aujourd’hui, la Hongrie devient le premier pays de l’UE Ă  importer un vaccin chinois, non validĂ© par l’Agence EuropĂ©enne du MĂ©dicament, et dans la foulĂ©e, la RĂ©publique TchĂšque et la Slovaquie commandent des millions de doses du vaccin russe, sans attendre. Mauvaise humeur de pays rebelles Ă  Bruxelles ? Pas du tout : reconnaissance de la nullitĂ© intrinsĂšque de l’Europe (7 personnes sur 100 sont vaccinĂ©es en Allemagne, en France, en Italie, contre 20 aux US, qui ont commencĂ© en mĂȘme temps, ou 27 au Royaume uni et 87 en IsraĂ«l. Cherchez l'erreur !).
  Les chiffres sont cruels (pour eux), mais simples Ă  lire, pour qui veut connaĂźtre la vĂ©rité : si le nombre de personnes contaminĂ©es peut effectivement paraĂźtre Ă©levĂ© (3 750 000, en France), cela n'a pas la moindre importance, puisque, invariablement depuis un an au jour prĂšs, le nombre de dĂ©cĂšs par 100 habitants contaminĂ©s est stable : 0, 035 % (Ă   trĂšs peu de choses prĂšs, c'est le mĂȘme dans tous les pays comparables), ce qui veut dire que 99,97 pour cent des personnes contaminĂ©es ont survĂ©cu au virus... ce qui doit ĂȘtre comparable au nombre de morts pour 100 abonnĂ©s Ă  EDF, et ce qui est nettement infĂ©rieur au nombre de morts par an pour 100 propriĂ©taires d'automobile,  pour ne pas parler des utilisateurs de ‘’deux-roues’’.
  Sur ce nombre, une proposition Ă©quivalente est morte non pas d'avoir contractĂ© le virus, mais d'avoir souffert, avant de le rencontrer, d'une (ou plus) pathologie grave qui menaçait dĂ©jĂ  leur ''pronostic vital''. Parmi ces facteurs-dĂ©clenchants, l'Ăąge, d'abord, ce qui s'explique : plus on vieillit, plus les ‘’chances’’ de mourir augmentent (NDLR - Je me souviens bien que lorsque ma MĂšre avait atteint 103 ans, son ''espĂ©rance de vie'' s'Ă©tait ratatinĂ©e Ă ... quelques semaines !). Ensuite l'obĂ©sitĂ©, ce qui explique le taux Ă©levĂ© des dĂ©cĂšs aux Etats Unis : la ''malbouffe'' a tuĂ© infiniment plus que le covid,  ce dont aucun analyste n'a parlĂ©, trop contents d'en rendre Trump responsable. Mais il est Ă  prĂ©voir que les futurs voyageurs aux USA seront frappĂ©s par la disparition de ces Ă©normes obĂšses Ă  un quintal et demi l'un, dont la dĂ©marche roulante fascinait les europĂ©ens... Requiescant in pace, les pauvres. Mais le virus n'a jouĂ© lĂ  que le rĂŽle, aggravant mais collatĂ©ral, de catalyseur.
 Mais avouez qu'il y a lieu de s'Ă©tonner : d'un cĂŽtĂ©, ''on'' nous dit que la vaccination serait LE remĂšde-miracle et ‘’on’’ envisage en haut lieu un retour Ă  la vie normale pour le mois d'avril (un ''poisson d'avril''?) --ce qui peut se traduire en français : ''on a eu tort de confiner... et le 'quel qu'en soit le prix' Ă©tait une foutaise'' ! D'un autre cĂŽtĂ©, ''on'' s'affole en voyant des ''variants'' surgir d'ici ou de lĂ ... alors mĂȘme que le nombre total de cas est Ă  la baisse. (NDLR -  Tous ces ''on''... sont les mĂȘmes !).
  Si la vaccination Ă©tait ce qu'on nous raconte qu'elle est, le ''retour de flamme'' actuel ne serait pas une menace, mais seulement un lĂ©ger ralentisseur, un contre-temps dĂ©sagrĂ©able. Pourquoi nous maintient-on dans une confusion entretenue ? On a du mal Ă  croire que ça puisse ĂȘtre intentionnel. Pourtant... qu'est-ce qui pourrait nous faire penser que ça ne l'est pas ? Et ce n'est pas la panique qui s'empare de tous ces ''on'' dĂšs qu'un contradicteur ose s'exprimer ou arrive Ă  se faufiler entre les mailles de leur censure inacceptable qui peut nous rassurer !
H-Cl.
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nebuleuse-mirobolante · 4 years ago
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Faire gicler de la peinture sur son corps nu
La cyprine jaillit alors des vulves de nuages 
Nous sommes des animaux barjos  assumant la folie 
Qu'il y a t-il de cohérent dans cette fausse démocratie ?
Anarchie !Anarchie ! 
Anarchie divine !Oxymore et psychose géniale
Loin des banques ,nous sommes les saltimbanques grandioses et bancales 
Redevenons ces bĂȘtes sauvages hystĂ©riques,poĂ©tiques,cosmiques
Inventons nos ßles ,nos concepts ,nos styles et nos démarches 
Quand la politique se croit en marche
Abolition de l'hÎpital normo-psychiatrique 
Osons exploser par la création désaxée,flatuler de travers et innover
Que le sang sorte de vos vagins !
Ce soir il pleut des sorciers et des lutins !
Rouge la machine à laver détraquée ! Orange les toilettes pompettes !
Osons ĂȘtre libre !
L'organisation de ce systĂšme n'a pas de sens
Écrivons alors notre poùme dans une  autre danse 
Libérée du sexe poÚte 
Je veux des carnavals de voyous-clowns baissant leur pantalons en montrant leur fesses aux patrons pùteux , clones puritains et tout le reste des zombies gris aigris  !
Des incomprises !Des mal baisées prudes mais artistiques aux cerveaux de génies qui se baisent entre elles ou se pénÚtrent uniquement par la poésie !
Des petites salopes exubérantes mouilées de la prose sexuelle libres,révolutionnaires et assumées 
Ce soir j'ai accrocher un string drogué sur une planÚte et le ciel à la vanille est devenu punk à chien mystique.
Je deviens alors la folie des résistantes  !Le chaos incarné 
Je ressemble Ă  cet Ă©vier bipolaire et multicolore Ă©jaculant des cornemuses communistes sur des policiers rĂ©actionnaires lĂ  oĂč les estuaires abracadabra pĂštent des brocantes aux zgegs de koalas 
La flamme et l'explosion des nébuleuses sanglantes 
Sans faux lit !Je dormirai dans un foutoir décharné
L'ordre est un déguisement grotesque. 
Mon désordre est une logique romanesque 
Et je cri dans les villes oĂč la vĂ©ritĂ© Ă  dĂ©sertĂ©e ! Osez rĂ©cupĂ©rer la libertĂ© que l'on vous Ă  voler !
Nébuleuse 
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Tout Ă©tait calme et placide dans le royaume du Docteur Bierre Bourrer.
Une cuillĂšre avec une tĂȘte de dindon lĂ©chait les pieds d'un cafard multicolore en forme de montgolfiĂšre 
Une grand-mÚre autruche se mit à se déformer.
Son nez s'était métamorphosé en une girafe faisant du ski et son grand  crùne  en parking psychédélique pour avions de chasses .Ses cheveux avaient pris la forme de toboggans sur lesquels des éléphants jouaient en chantant la digue des cons.
La mamie animale hurlait ! Son pavillon Ă©tait Ă  totalement l'envers ,les fesses Ă  l'air et les fenĂȘtres de sa maison jouaient du clavecin. 
Les citrons féminines se masturbaient et enfantaient la préhistoire 
C'etait le chaos !Des paysages ,des montagnes psychiatres et des dinosaures névrosés  sortaient de leur vagins.
Les murs étaient devenu des mutli dimensionnels et additionnés ils formaient des sandwichs psycho-hallucinogÚnes 
Soudain un jeune nombril Violet et hyperactif se mit Ă  hurler au milieu du ciel cubiste et des nuages Oranges qui fumaient des triangles imaginaires .
Toute la dimension déjà tordue dans la distorsion se désorganisait dans le délire qui était devenu inquiétant.
" Mesdames et Monsieur .
Jojo Masturbevite à voler Dieu et il l'a cacher dans son slip  .
Il à construit un immense champ pour marginaux qui l'a appeler le clan mouillé  des rasta-spatio -champis puis il à enlever Dieu pour le planter tout nu avec un piquet dans les fesses sur une loutre en chaleur qui parle allemand et guyanais en boxant des poivrons nazis en cavale cosmique.
Nous devons retrouver Dieu dans le caleçon de Jojo pour faire revenir la paix farfelue et déjantée  
Le problÚme est que Jojo s'est téléporté dans le gosier d'un égout breton ,communiste et teufeur toxicomane touchant  le RSA qui invoque Satan en sarouel issu du commerce équitable ."
Monsieur Schizo Cha Cha le professeur de salsa pour schizophrÚne qui s'était convertie à la religion des coquillages cocu décida de retrouver Jojo Masturbevite à l'aide du grand prophÚte Coqui-cul Le Maniaque ,un coquillage bipolaire de plage qui avait quitter sa femme ,une grosse baleine scientologue pour épouser Dieu lors d'une révélation et aprÚs avoir été trompé.
Ces deux chenapans spirituels avaient une idée .
Ils avaient laisser une chaussure moisie et puante pendu à une étoile avec des carottes violettes et hypno-relaxantes de drogués pour attirer Jojo ,le faire sortir de sa cachette et retrouver Dieu dans son slip .
C'est ainsi qu'on attire les gauchistes  drogués et détraqués immoraux .
C'est une espĂšce assez particuliĂšre ,envahissante et nuisible .
Jojo débarqua sur son scooter multicolore. 
Il avait pris l'autoroute anarchiste et feignasse à l'intérieur du corps de l'égout remplie de drogue ,de Maladies sexuellements transmissibles  et de slogans Roule ta paille .
《 Ouaieuh les mecs .
Je veux sniffer ma poudre de carotte trop hardcore et stylé
En tant que vilain saligaud fuck the
 popo -lice  j'ai pri la poudre d'escampette sa reum le mammouth pour chercher la guedro 
Ou plutĂŽt la poudre d'escanquequette dans le pif .
J'ai reconnu le délire et toutes les odeurs schizo-psychédelique 
Ma teub est dar comme un kiki de frelon catcheur. 
Je prend la came et je me casse .Je vous laisse avec votre seum les bitch étriqués du petit pois dépressif  
Y Ă  une putain de teuf dans le nombril de mon pote l'Ă©gout, avec des fourchettes hystĂ©riques trop sexy aux tĂȘtes de grenouilles hyper chaudasses 
Ah ouaieuuuh 
》
Monsieur Schizo Cha Cha Cha et le prophÚte coquillage tentaient d'attraper Jojo pour lui voler son caleçon et retrouver Dieu qui était à l'intérieur mais le vilain voyou  se mit à faire flatuler ses oreilles à travers une musique puante et délinquante. 
Cela sentait le choux fleur en maison de retraite tellement fort que Jojo réussit à s'échapper en les faisant fuire.
Les créatures décidÚrent donc aprÚs un long moment de s'aventurer dans le corps de l'égout gauchiasse et décadent en se faisant passer pour des adolescents drogués des Nuls Débouts .
Jojo ne le reconnaissait pas mais s'amusait à se tripoter la péniche en se la coulant douce.
C'etait un paysage spectaculaire avec des bouteilles de biĂšres mutantes et cyclopes au milieu de ce ciel qui Ă©tait assez nombriliste .
Les créatures n'arrivant pas à attraper Jojo se transformÚrent en fourchette -grenouille hyper sexy pour lui faire croire à  une séduction .
Ce dernier fût ainsi piégé et en lui faisant l'amour celles ci se retrouvÚrent volontairement dans le caleçon du vilain garnement ,au milieu du champ magico-delirogÚne.
Dieu  était bel et bien là les fesses à l'air ,avec un piquet planté dans les fesses et sur un étrange animal marin surexcité du drapeau de pirate sexuel .
《 Les gars 
Je dois vous dire quelque chose. 
Jojo Masturbevite m'a puni en me prenant pour un ami des lampadaires puritains et des réactionnaires coincés de l'anus.
En vérité moi qui suis Dieu je suis un clown complÚtement fou ,incompris et révolutionnaire qui pu la trompette divine .
Tu dois le convaincre que je suis un de ses potes et tu verra ensemble on ira bĂ©dave des poils de vulve de chĂšvre Rouge en dansant nu dans des pots de confitures ectoplasmiques 》
Jojo n'entendait pas ce qui se passait mais sentait des nouveaux personnages courir dans son slip à l'intérieur des arbres et de la verdure .
Il décida alors de déféquer des pavillons mutants aux odeurs pestilentielles  pour anéantir tout le beau petit monde
Heureusement les créatures réussirent à s'enfuir en attrapant l'appareil sexuel de Jojo et en lui tirant brutalement ses petites affaires trempées de feignasse galactique .
Le coquillage prophÚte et le professeur de salsa pour schizophrÚnes se mirent à menacer Jojo en lui faisant comprendre que si il ne relùchait pas Dieu en liberté ces derniers feraient exploser ses testicules pour les donner à manger à toutes les créatures de la galaxie. 
Jojo lùcha Dieu hors de son slip et fut immensément estomaqué du fait que Dieu ne le punisse pas.
Il le regarda avec amour, et s'embrassĂšrent avec chaleur .
Le ciel recommençait Ă  pĂ©ter des fleurs danseuses de cabaret  avec harmonie chaotique et les cƓurs psychĂ©dĂ©liques chantaient l'Amour d'un Dieu clown,punk et incompris dont l'illumination utopiste  fait fuire les lois rĂ©actionnaires,Ă©teintes et l'obscurantisme. 
Nébuleuse Mirobolante 
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La naissance de l'aurore sort du cri violent d'une vulve Rouge imbibée de lumiÚre Jaune.
L'accouchement de l'absolu est Orange et mon ùme s'en est inspirée dans le chaos des magmas .
La douceur et l'explosion 
La paix et la haine
L'éternité et le vide qui se mit à vivre ,à hurler et à créer des fresques de mots ,de nébuleuses d'orgasmes  et des couleurs en mutilant les morts sans Vie
Aujourdui l'absolu est Orange et mon cƓur est un gros abricot qui danse.
Nébuleuse 
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lignes2frappe · 6 years ago
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TOUS LES FILMS MARVEL CLASSÉS DU PIRE AU MEILLEUR
De tous les demi-dieux, mutants, surhommes, types en collants ou en armure, découvrez quels sont les super-héros qui ont le plus crevé l'écran...
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Le public finira-t-il par faire une indigestion des productions Marvel ? Si la rĂ©ponse sera fatalement oui un jour, pour le moment la question n'est absolument pas d’actualitĂ©.
Avec 23 films répartis en trois phases depuis 2008 et un nombre tout au moins équivalent prévus dans les prochaines années (et les séries, et les animés, et le merchandising...), l'Univers cinématographique Marvel (ou « Marvel Cinematic Universe ») est en expansion constante.
Et Ă  ceux faussement cyniques qui se plaignent de cette cascade ininterrompue de blockbusters aux scĂ©narios prĂ©-machĂ©s/prĂ©-digĂ©rĂ©s (typiquement un obscur artefact qui menace la destruction de la planĂšte + des mĂ©chants Ă  la voix grave qui veulent tout exterminer + des gentils qui balancent des punchlines pour bande-annonce), rappelons leur simplement ces temps moins bĂ©nis du septiĂšme art et ses adaptations de comics UN PEU kitsch – le Spider-Man de 1977 tout juste bon Ă  sauter Ă  la marelle, le Captain America de 1979 qui combattait le crime sur une mobylette, ou le Doctor Strange millĂ©simĂ© 1978 et son jeu d’acteur digne d’un porno italien vintage.
Les films de super-hĂ©ros sont Ă  prendre pour ce qu’ils sont et rien d’autre : un concentrĂ© de divertissement Ă  consommer sans arriĂšres-pensĂ©es.
Joies de la modernitĂ© (merci les effets spĂ©ciaux, merci Disney qui a rachetĂ© la franchise en 2009), la maison Marvel a acquis en la matiĂšre un savoir-faire unique en son genre (prends ça DC), que ce soit pour le pire (le cĂŽtĂ© passe-plat de chaque opus de la saga), mais surtout pour le meilleur (l’envie justement de continuer Ă  regarder encore et encore tout ce joli petit monde se foutre sur la gueule H24).
DĂšs lors, quoi de plus tentant que d’opĂ©rer un classement des meilleurs mĂ©trages du MCU ? Ne serait-ce que pour fĂącher les hordes de fanatiques Ă  un degrĂ© 1 et les cinĂ©phages en culottes courtes, l’exercice en vaut largement la peine.
  23. Thor: The Dark World
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Sorti en 2013, réalisé par Alan Taylor.
Quand un film dĂ©marre en faisant tomber par le plus grand des hasards la petite amie du hĂ©ros sur la substance magique qui dĂ©termine la survie de l’univers (un truc qui s’appelle l’Ether) alors que cette derniĂšre n’apparaĂźt qu’alĂ©atoirement dans l’un des neuf mondes tous les 5 000 ans (oui, cela fait des milliards et des milliards et des milliards de probabilitĂ©s), il y a lĂ©gitimement de quoi se montrer au mieux trĂšs suspicieux quant Ă  la suite des Ă©vĂšnements.
Suspicions trĂšs vite confirmĂ©es par une intrigue qui met 45 minutes Ă  dĂ©marrer, bien que l’on ait dĂ©jĂ  eu droit prĂ©cïżœïżœdemment Ă  une origin story un brin longuette (lire plus bas).
Si le demi-sourire aux lĂšvres qu’affiche en permanence Chris Hemsworth donne l’impression qu’il s’amuse comme un petit fou, il est bien le seul. Mal desservi par un scĂ©nario faisant une fois de plus la part belle Ă  son frangin Loki, le grand blond dĂ©sespĂšre par sa transparence... ce qui est toujours moins pire que Nathalie Portman et Idris Elba qui sont eux inexistants – Ă  croire qu’ils ont Ă©tĂ© engagĂ©s uniquement pour coller leurs patronymes sur l’affiche.
DĂ©cidĂ©ment, il y a quelque chose de pourri au royaume d’Asgard.
  22. The Incredible Hulk
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Sorti en 2008, réalisé par le Frenchie Louis Leterrier.
Verra-t-on jamais un bon Hulk au cinéma ?
AprĂšs la version « un peu trop personnelle » dirons-nous d'Ang Lee en 2003, Marvel a dĂ©cidĂ© de la jouer comme si le film n’avait jamais existĂ©, redĂ©marrant la franchise avec les meilleures intentions du monde.
Pas de chance, c’est encore ratĂ©. Pas complĂštement ratĂ© (un dimanche pluvieux ça passe), mais ratĂ© quand mĂȘme.
Paradoxalement le grand problùme de ce Hulk... c’est Hulk.
Primo, parce que lĂ  oĂč sous le costume de Spider-Man on reconnaĂźt la gestuelle bondissante de Peter Parker et oĂč derriĂšre le masque de Batman on devine les yeux hantĂ©s Bruce Wayne, ici lorsque Edward Norton/Bruce Banner passe au vert, l’humain disparaĂźt, et avec lui l’empathie du spectateur pour son alter ego.
[High five sur ce point Ă  Mark Ruffalo.]
Secundo, parce que Banner cherche tout le film Ă  Ă©viter de se transformer... alors que c’est exactement ce que le public demande ! Hulk est un hĂ©ros fun (au sens bourrin et rĂ©gressif), pas un ĂȘtre tourmentĂ© qui tire une tronche de six pieds de long en se demandant pourquoi les biscuits durs deviennent-ils mous et les biscuits mous deviennent-ils durs.
The Incredible Hulk c’est du coup un peu un Speed à l’envers. Que Marvel n’est pas consacrĂ© un nouveau chapitre au gĂ©ant vert en dit beaucoup sur le rĂ©sultat.
  21. Thor
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Sorti en 2011, réalisé par Kenneth Branagh.
Si vous pensiez que Superman, sa cape et son slip rouge flirtaient déjà allÚgrement avec les lignes du ridicule, pensez un instant à ce Viking de l'espace, dieu des mythologies nordiques, son gros maillet et son casque ailé chipé au parc Astérix.
Inscrire cette adaptation au sein de la mĂȘme rĂ©alitĂ© que les plus terre-Ă -terre Iron Man et Black Widow sentait donc clairement la peau de banane.
Et histoire d’en rajouter une couche, pourquoi ne pas confier ce projet au trĂšs shakespearien Kenneth Branagh ? Une idĂ©e aussi saugrenue que de laisser Jerry Bruckheimer produire du Macbeth.
Si l’intention du Britannique d’insuffler une bonne grosse dose de dramaturgie thĂ©Ăątrale Ă  cette histoire de fils prĂ©fĂ©rĂ© est louable, et si les yeux de Tom Hiddleston affichent ce qu’il faut de tristesse pour nuancer le machiavĂ©lisme de BD de son personnage, la sauce a tout de mĂȘme du mal Ă  prendre.
La faute Ă  une direction artistique premier degrĂ© en diable qui se complaĂźt dans une avalanche de cadrages obliques (le cameraman s’est-il endormi ?), de filtres dorĂ©s, de monologues aussi verbeux que pompiers, et de dĂ©cors d'or et de glace faussement grandiloquents.
Reste ce parti-pris intĂ©ressant de voir un Thor nĂ© hĂ©ros se devant d’apprendre Ă  devenir humain. IntĂ©ressant, mais pas suffisant pour sauver le spectateur.
  20. Iron Man 2
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Sorti en 2010, réalisé par Jon Favreau.
Un cas d’école typique du film qui empile jusqu’à l’écƓurement les personnages et les axes narratifs.
AprĂšs un dĂ©marrage prometteur qui voit un Tony Stark, plus Robert Downey Jr. que jamais en proie aux doutes (sa propre finitude, les affres de l’ego, sa lĂ©gitimitĂ© en tant que sauveur du monde autoproclamĂ©...), le scĂ©nario noie ensuite toutes ces pistes sous un dĂ©luge d’intrigues secondaires.
Dans le dĂ©sordre, cela donne un Mickey Rourke Ă  l’accent russe qui semble dĂ©couvrir ses rĂ©pliques au moment de les tourner, Scarlett Johansson qui vient faire la plante verte, un second mĂ©chant dont on a dĂ©jĂ  oubliĂ© le nom, l’avĂšnement de War Machine, le rĂ©alisateur Jon Favreau qui se fait un kiff en s’offrant un rĂŽle Ă  part entiĂšre (du jamais-vu Ă  ce jour dans ce type de production), Samuel L. Jackson qui dĂ©barque d'on ne sait oĂč...
Si vous ajoutez Ă  tout ça des scĂšnes d’action un peu molles et des facilitĂ©s scĂ©naristiques que l’on croyait rĂ©servĂ©es Ă  des direct-to-dvd (franchement le pĂšre de Tony qui cache l’antidote de son fils dans une maquette...), vous comprendrez aisĂ©ment le statut de maillon faible de ces secondes pĂ©ripĂ©ties de l’Homme de Fer qui, osons le dire, ont ici le goĂ»t et l’odeur du rouillĂ©.
 19. Captain Marvel
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Sorti en 2018, réalisé par Anna Boden et Ryan Fleck.
Et si Marvel n’avait pas trop jouer à la grenouille en survendant ce personnage sorti de derriùre les fagots ?
Entre la scĂšne post crĂ©dit d’Infinty War qui nous promettait un super-hĂ©ros super-hĂ©ros de super-hĂ©ros et la campagne de propagande de promotion branchĂ©e fĂ©minisme pour les nuls, le studio s’est un peu pris tout seul les pieds dans le tapis.
Non parce que si l’idĂ©e c’est de dire qu’en toute femme gĂźt une guerriĂšre capable de dĂ©truire des vaisseaux spatiaux et de se dĂ©placer Ă  la vitesse de la lumiĂšre, outre le fait de rendre l’intrigue sacrĂ©ment lourdingue, ce dĂ©ferlement de pouvoirs nuit gravement Ă  la suite des Ă©vĂšnements tant il rĂ©duit au rang d’anecdotes absolument tous les autres membres du MCU.
Comble de l’ironie, le film peine Ă  se trouver une identitĂ© propre Ă  l’image d’une Brie Larson qui bien que sympathique et souriante n’arrive pas Ă  la cheville d’un Tony Stark ou d’une Wasp question charisme.
Ce manque de substance se retrouve Ă©galement dans le script, oĂč lĂ  encore Ă  trop en avoir fait des caisses en amont, le soufflĂ© retombe trĂšs rapidement (pas de grande fresque entre les Skrulls et les Krees, pas de trait d’union avec Endgame, les throwbacks de Ronan l’Accusateur et de l’agent Coulson rĂ©duits Ă  la portion congrue
).
Pas des plus enthousiasmants donc, ce Captain Marvel se regarde comme un produit en sĂ©rie qui, Ă  quelques prĂ©tentions prĂšs sur la forme, ne cherche absolument pas Ă  ĂȘtre autre chose.
 18. Spider-Man: Far From Home
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Sorti en 2019, réalisé par Jon Watts.
Dernier acte de la phase 3, ce second volet de l’araignĂ©e la plus sympa du quartier avait tout pour plaire : la bande-annonce promettait du spectaculaire, le mĂ©chant nouveau Jake Gyllenhaal donnait envie, et l’on pouvait s’attendre Ă  que soient introduits en sous-main les enjeux du prochain cycle.
Peut-ĂȘtre un peu trop sĂ»re d’elle, la production n’a pas su saisir la balle au bond, laissant toute sa joyeuse bande d’ados en roue libre du dĂ©but Ă  la fin.
Tandis qu’aucun d’entre eux ne connaĂźt une rĂ©elle Ă©volution, les pistes de dĂ©veloppement font pschitt les unes aprĂšs les autres (les consĂ©quences de l’annulation du claquement de doigt sont bazardĂ©es en quelques minutes, la rĂ©flexion qui pointe du nez sur le virtuel et les faux semblants tombe Ă  plat...).
Et ce n’est pas du haut de leur zĂ©ro en crĂ©dibilitĂ© les drones magiques de l’agitĂ© du bocal Mysterio qui parviennent Ă  sauver quoi que ce soit, pas plus que le twist de la scĂšne post gĂ©nĂ©rique qui rend SPFFH encore plus bancal qu’il ne l’est.
Pas fou, mĂȘme si pas fonciĂšrement dĂ©sagrĂ©able (Ă  l’exception de cette propagande multi culturaliste de plus en plus insupportable).
17. Captain America: The First Avenger
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Sorti en 2011, réalisé par Joe Johnston.
Adaptation casse-gueule toujours, en plus de l’épaisse couche de ringardise qui recouvre son univers, le Cap’ se trimbale une indĂ©crottable image de boy-scout qui devait certes faire son effet du temps oĂč il fallait lutter contre la propagande nazie Ă  coup de propagande amĂ©ricaine, mais qui au siĂšcle 21 manque cruellement de subtilitĂ©s.
Le film rĂ©sout nĂ©anmoins admirablement cette Ă©quation en rationalisant Ă  tout va en jouant Ă  fond la carte de la candeur pulp – un hĂ©ros rouge-blanc-bleu patriotique, oui et alors ?
Le tout finit d’ailleurs par dĂ©gager un sentiment de nostalgie d’autant plus curieux qu’aucun spectateur n’est en Ăąge d’avoir connu cette Ă©poque.
Chris Evans est parfait dans le rĂŽle (l’histoire ne dit pas Ă  quel degrĂ© il l’interprĂšte...), on n’avait pas vu de hĂ©ros aussi gnangnan depuis le Superman de Christopher Reeve.
Question intrigue en revanche le bĂąt blesse sĂ©rieusement : ce Premier Vengeur se borne Ă  n’ĂȘtre qu’une longue exposition digne d’une entrĂ©e WikipĂ©dia.
  16. Doctor Strange
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Sorti en 2016, réalisé par Scott Derrickson.
Celles et ceux qui n’attendaient pas grand-chose de l’arrivĂ©e de ce docteur capable de manipuler le temps et l'espace au sein d’une Ă©curie Marvel dĂ©jĂ  surpeuplĂ©e n’auront pas forcement eu tort, le seul but du film semblant ĂȘtre de prĂ©parer les futures apparitions de son protagoniste dans le MCU. Ni plus, ni moins.
Sorte de variation mystique d’Iron Man (comme Tony Stark, Stephen Strange est un playboy millionnaire imbu de lui-mĂȘme que la vie va se charger de remettre dans le droit chemin – qui a aussi pensĂ© Batman Begins ?), cette origin story s’empĂȘtre malheureusement un peu trop dans l’asianiaiserie pour ĂȘtre honnĂȘte.
À quoi bon dĂ©laisser le racisme innocent du siĂšcle dernier si c’est pour ensuite tomber dans le whitewashing et le rĂ©cital de proverbes tibĂ©tains que l’on croirait tout droit sortis de l’Instagram de Jean-Claude Van Damme ?
Tout n’est cependant pas à jeter, à commencer par la performance de Benedict Cumberbatch que l’on retrouvera avec plaisir dans de prochaines aventures.
L’expĂ©rience visuelle proposĂ©e vaut Ă©galement le dĂ©tour. Sans atteindre le niveau de dĂ©lire crĂ©atif du comic des annĂ©es 60 (paraĂźt-il trĂšs apprĂ©ciĂ© Ă  l’époque des Ă©tudiants diants-diants amĂ©ricains fumeurs de joints), entre les dĂ©cors qui se distordent Ă  volontĂ© et les jeux de perspectives façon kalĂ©idoscope certaines scĂšnes sont Ă  couper souffle.
Une routine somme toute agréable à regarder. Ni plus, ni moins.
  15. Guardians of the Galaxy Vol. 2
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Sorti en 2017, réalisé par James Gunn.
GOTG c’était mieux avant ? Tout le problĂšme des films qui rĂ©volutionnent le genre, c’est qu’ils placent fatalement la barre trop haute pour la suite.
Ce volume 2 a beau rĂ©itĂ©rer la recette prĂ©cĂ©dente (l’effet de surprise en moins), il a souvent tendance Ă  forcer plus qu'il ne faudrait – notamment certaines lignes de dialogue trĂšs « regardez-moi faire du second degrĂ© au second degrĂ© ».
Peut-ĂȘtre cette fois-ci aurait-il vraiment fallu travailler le scĂ©nario. Artificiellement coupĂ©e en deux, cette intrigue Ă  peine plus Ă©paisse qu’une story Snapchat ne vise que trop ostensiblement Ă  faire le pont vers un juteux troisiĂšme film.
Bon attention, il faut tout de mĂȘme ĂȘtre un sacrĂ© grincheux pour ne pas apprĂ©cier ces deux heures et quelques bourrĂ©es Ă  l’humour et Ă  l’énergie.
Ah, et il y a aussi Tango & Cash Kurt Russell et Sylvester Stallone au générique.
  14. Avengers: Age of Ultron
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Sorti en 2015, réalisé par Joss Whedon.
Difficile pour une suite de succĂ©der Ă  un premier essai extrĂȘmement rĂ©ussi (bis), surtout lorsque cette derniĂšre se veut un Ă©pisode de transition qui doit gĂ©rer une bonne dizaine de premiers rĂŽles et au moins autant de rĂŽles secondaires.
À la premiĂšre mouture du film qui durait prĂšs de trois heures et demie, se substitue donc cette gigantesque bande-annonce qui donne l’impression de vouloir Ă  tout prix Ă©taler un pot de Nutella entier sur une demi-biscotte.
MalgrĂ© ces gros dĂ©fauts et tant d’autres (au hasard ce mĂ©chant un peu trop pratique qui grĂące Ă  ses hordes de robots permet Ă  chacun de s’illustrer Ă  sa mesure, cette manie de mettre des punchlines partout tout le temps, l’arc narratif de Thor pas des plus passionnants, etc.), ce Vengeurs deuxiĂšme du nom rempli sa mission : distraire encore et toujours.
Et qu’importe si le rendu provoque le mĂȘme effet que de s’engloutir une demi-saison de Game Of Thrones d’affilĂ©e, l’envie de retrouver au plus vite tout ce joyeux Ă©quipage demeure intacte.
  13. Ant-Man
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Sorti en 2015, réalisé par Peyton Reed.
Le super-pouvoir de Marvel ne se rĂ©sumerait-il pas au fond Ă  sa capacitĂ© Ă  adapter absolument tout et n’importe quoi ? Rappelons que sur le papier il s’agissait ici d’investir trois ans de budget d’un club de Ligue des Champions dans les aventures d’un type surnommĂ© « l’homme fourmi », soit pas exactement l’argument de vente le plus sexy qui soit.
AprĂšs 11 mĂ©trages nourris Ă  la dĂ©mesure, ce ChĂ©ri, j'ai rĂ©trĂ©ci un super-hĂ©ros ! opĂšre un changement d’échelle qui se fait ressentir jusque dans l’intrigue (pas d’apocalypse imminente ou de villain dĂ©terminĂ© Ă  Ă©radiquer toute forme de vie).
Presque anecdotique, le film n’en reste pas moins trĂ©pidant grĂące Ă  sa bonne grosse dose d’auto dĂ©rision et sa pincĂ©e de naĂŻvetĂ© qui font passer Ă  la trappe les incohĂ©rences les plus folles – Ă  commencer par le fait de choisir un ex-taulard pour porter le costume alors que tout athlĂšte de haut niveau sain d'esprit aurait fait l'affaire.
Pour couronner le tout, l’alchimie entre Paul Rudd, Michael Douglas et Evangeline Lilly se fait ressentir à chaque prise.
Comme quoi la taille ça compte.
  12. Black Panther
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Sorti en 2018, réalisé par Ryan Coogler.
Au-delĂ  du cĂŽtĂ© « all African eveything » qui sans ĂȘtre anecdotique a Ă©tĂ© survendu jusqu’à plus soif par la campagne de promotion, cette dĂ©localisation des aventures MCU en terres wakandaniennes ne manque pas d’atouts, avec au premier rang toute une galerie de personnages des plus captivants – de ce hĂ©ros roi qui emprunte au cool de Barack et au smooth de Kendrick, Ă  ce trio de rĂŽles fĂ©minins particuliĂšrement rĂ©ussi (cƓur gros comme ça pour la trĂšs prometteuse Shuri/Letitia Wright).
Ça, et puis aussi des dĂ©cors Ă  couper le souffle, une B.O. tonitruante et toute une sĂ©rie de pistes de rĂ©flexions plutĂŽt rares pour ce type de production (le poids des traditions, le rĂŽle de la reprĂ©sentation, la question de la solidaritĂ©, celle de la responsabilitĂ©...).
On ne peut donc que regretter ce coup de mou aux deux tiers du film qui vient rĂ©viser ces belles ambitions Ă  la baisse, l’intrigue se faisant alors plus Ă©lĂ©mentaire (et l’exĂ©cution plus scolaire) jusqu’à se boucler trop rapidement dans une ambiance clairement Disney – voir cette scĂšne post-gĂ©nĂ©rique plus-naĂŻve-tu-meurs.
Question mĂ©chants enfin, BP est une excellente cuvĂ©e, avec tout d’abord le bien dĂ©glinguĂ© Klaw (Andy Serkis) parti trop tĂŽt, et surtout Erik ‘Killmonger’ Stevens (Michael B. Jordan) qui s’il est le premier Ă  souffrir de la baisse de rĂ©gime Ă©voquĂ©e (plus son histoire avance, plus il sonne clichĂ©) n’en fera pas moins date.
  11. Thor: Ragnarok
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Sorti en 2017, réalisé par Taika Waititi.
Pour son troisiĂšme volet, la franchise la plus faiblarde du MCU a dĂ©cidĂ© de bazarder TOUS ses codes par la fenĂȘtre (Ă  une scĂšne torse nu de Chris Hemswort prĂšs) pour se concentrer exclusivement sur son potentiel comique.
Un virage Ă  180 degrĂ©s qui Ă  trop vouloir tout dĂ©sacraliser tout le temps finit par tuer dans l’Ɠuf le moindre enjeu dramatique. Thor a beau perdre son pĂšre, sa meuf, tous ses meilleurs amis, son marteau prĂ©fĂ©rĂ©, son Ɠil et mĂȘme sa planĂšte, tout ce qui compte c’est sa prochaine vanne.
[Si Ragnarok il y a, c’est celui du cycle entamĂ© une dĂ©cennie plus tĂŽt par Batman Begins de Christopher Nolan.]
Le bon cĂŽtĂ© de la chose c’est que niveau rire la mĂ©canique se montre extrĂȘmement efficace, ce Thor 3 ayant le bon goĂ»t de se montrer des plus gĂ©nĂ©reux. Le moins bon cĂŽtĂ© de la chose, c’est que l’on peut lĂ©gitimement se demander si Ă  force de dĂ©rision Ă  tout-va les studios Marvel ne sont pas en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis.
Sans compter qu’à cela s’ajoute un problĂšme de plus en plus rĂ©current avec la phase 2 : celui de l’équilibre des temps impartis Ă  l’écran entre les personnages (ici Cate Blanchett est une dĂ©ception, Jeff Goldblum une frustration).
Ces réserves mises à part, ces 120 minutes de super-héroïsme baroque et coloré passent plutÎt crÚme, bromance avec Hulk et joutes verbales avec Loki comprises.
  10. Avengers: Endgame
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Sorti en 2019, réalisé par Joe & Anthony Russo.
PrĂ©vue/annoncĂ©e/espĂ©rĂ©e comme magistrale, pour paraphraser le Docteur Strange, cette conclusion n’en avait pas moins 1 chance sur 14 000 605 de toucher sa cible.
C’est donc sans (grande) surprise que le rĂ©sultat n’est pas Ă  la hauteur.
Sans ĂȘtre une cata, les trois heures que dure ce jubilĂ© aux faux airs de zapping (ou l’inverse) peinent Ă  garder en haleine tant elles se rĂ©vĂšlent trop souvent poussives, verbeuses ou mal dosĂ©es – de ces sĂ©quences « Ă©motion » qui Ă  force de s’empiler Ă©meuvent de moins en moins, Ă  ces dĂ©veloppements de personnages vraiment gĂȘnants dans l’exĂ©cution (Hulk et Thor ne mĂ©ritaient pas ça).
Certes, Ă  l’impossible nul n’est tenu, mais il y a toute de mĂȘme de quoi s’étonner d’observer que tout ce qui avait permis la prouesse Infinity War (lire plus bas) est ici ratĂ©, tandis que Marvel retombe les pieds dans le plat dans ses pires travers (hordes de mĂ©chants insignifiants, CGI de jeux vidĂ©o, manque de gravitĂ© dans les moments de tension, plot holes Ă  gogo
).
Bon aprĂšs il faut ĂȘtre sacrĂ©ment ronchon pour ne pas savourer comme il se doit ce que le film fait de mieux comme les sorties de piste de Captain America et Iron Man, les bastons de Thanos contre les uns et les autres, et ce dĂ©luge de fan service qui commanderait presque Ă  lui seul un second visionnage.
Qui a dit que c’était toutefois un peu court ?
  9. Ant-Man and the Wasp
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Sorti en 2018, réalisé par Peyton Reed.
Qu’attendre de ce vingtiĂšme film sorti dans la foulĂ©e des zĂ©niths Black Panther et Infinity War ? Et bien pas grand-chose
 ce que toute la petite bande Ă  nouveau rĂ©unie et plus Ă  l’aise que jamais (rĂ©alisateur Peyton Reed en tĂȘte) assume pleinement.
Entre deux vagues explications scientifiques prĂ©textes Ă  un scĂ©nario tout aussi vague, cet Ă©pisode 2 entreprend ainsi de placer un maximum de one-liners et de running gags qui font font mouche en un minimum de temps (le sĂ©rum de vĂ©ritĂ©, « Cap’ », l'utilisation du mot « quantum » ).
CĂŽtĂ© distribution, si Paul Rudd joue Michelle Pfeiffer au moins aussi bien que Michelle Pfeiffer (ce qui tombe plutĂŽt bien vu son temps de prĂ©sence Ă  l’écran), Evangeline Lilly lui pique cependant ici le rĂŽle principal et le titre de MVP qui va avec.
Petit douceur en attendant que les choses sĂ©rieuses reprennent donc, ces aventures de l’homme-fourmi et de la femme-guĂȘpe dĂ©plairont Ă  tous ceux qui espĂ©raient autre chose qu’une comĂ©die d’action (pas d’affrontement final, pas de Laurence Fishburne gĂ©ant
) et laisseront peut-ĂȘtre comme un goĂ»t d’inachevĂ© Ă  d’autres (la touchante Ghost/Hannah John-Kamen outrageusement sous-exploitĂ©e, l’absence d’explications quant au royaume quantique..), mais elles ne s'en concluent pas moins avec la promesse d’un troisiĂšme opus potentiellement un cran au-dessus.
PS : par contre Marvel lĂ  faut arrĂȘter les bandes-annonces qui dĂ©voile TOUS les moments-clefs de l'intrigue.
  8. Captain America: The Winter Soldier
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Sorti en 2014, réalisé par Joe & Anthony Russo.
Un second Ă©pisode captivant Ă  plus d’un titre.
Tout d’abord parce qu’il rĂ©ussit contre toute attente Ă  faire de Captain America un personnage des plus intĂ©ressants en accentuant le tragique de sa destinĂ©e, mais aussi parce qu’il ancre son action dans le monde moderne.
Oubliez les collants, les super-pouvoirs ou les enjeux cosmiques, ce Soldat de l’hiver lorgne beaucoup plus vers le film d’espionnage haut de gamme que du cĂŽtĂ© CGI de la Force.
Vraie vie toujours, les combats mano a mano se rĂ©vĂšle Ă©tonnamment violents pour du Marvel, Ă  l’image de cette baston haletante dans un ascenseur bondĂ©.
Si Ă  l’écran Chris Evans et Scarlett Johansson affichent une rĂ©elle complicitĂ© et Ă©changent des dialogues aussi malicieux que chargĂ©s en sous-entendus, la palme du meilleur duo revient nĂ©anmoins aux vieux loups de mer Samuel L. Jackson et Robert Redford.
Un cahier des charges dûment rempli donc, dont le seul bémol est cette mise en scÚne un peu trop « télé » des frÚres Russo.
  7. Iron Man
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Sorti en 2008, réalisé par Jon Favreau.
L’acte fondateur, l’OG de l’univers cinĂ©matographique Marvel. Sans le succĂšs de ce film, rien de ce qui a suivi n’aurait Ă©tĂ© possible.
Et Ă  la revoyure, rien n’était gagnĂ© d’avance, mais comme le dit Tony Stark : « Parfois il faut courir avant mĂȘme de savoir marcher ».
Évidemment, une grande partie du mĂ©rite revient Ă  Robert Downey Jr. nĂ© pour interprĂ©ter ce « gĂ©nie-milliardaire-playboy-philanthrope » Ă  qui il ressemble comme deux gouttes d’eau tant physiquement que biographiquement.
Dix ans aprĂšs les faits, le voir dĂ©ambuler en rock star dĂ©sabusĂ©e soudain devenue lucide sur le monde continue d’ĂȘtre un plaisir dont il est difficile de se lasser.
Ajoutez Ă  cela une origin story qui rĂ©actualise habilement le stĂ©rĂ©otype du justicier blindĂ© aux as, et vous obtenez lĂ , non pas LE film ultime de super-hĂ©ros comme le prĂȘte non sans connivence la lĂ©gende, mais une production aussi solide que l’armure rouge et or.
  6. Spider-Man: Homecoming
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Sorti en 2017, réalisé par Jon Watts.
Deux excellentes nouvelles au menu de cet Ă©niĂšme reboot de l’homme-araignĂ©e : 1) Dieu merci il ne s’agit pas d’une nouvelle origin story 2) Tom Holland, best Spidey ever.
Dans un monde oĂč les Avengers sont les nouvelles superstars, Peter Parker n’est qu’un hĂ©ros de plus qui du haut de son jeune Ăąge et de ses moyens limitĂ©s essaye de faire ce qu’il peut pour exister.
Un peu comme avec Ant-Man, Homecoming prend Ă  rebours cette course au toujours plus pour faire le pari d’un certain rĂ©alisme (exception faite de ce costume ex machina vraiment trop high-tech, source de trop de scĂšnes inutiles).
TraitĂ© avec humour et candeur (beaucoup de candeur), cette nouvelle dĂ©clinaison du mythe apporte une vĂ©ritable bouffĂ©e d’air frais.
Sans s’embarrasser Ă  suivre Ă  la lettre les canons du comic (cf. les personnages pleins d’avenir de Tante May et Mary Jane), ce teenage movie lui demeure pourtant trĂšs fidĂšle dans l’esprit, se permettant une ribambelle de cerises sur le gĂąteau – des apparitions hilarantes de Captain America (qui sont ces gens qui partent encore avant la fin du gĂ©nĂ©rique ?), Ă  un Michael Keaton Ă©gal Ă  lui-mĂȘme (un chouĂŻa de temps de jeu supplĂ©mentaire n’aurait pas Ă©tĂ© du luxe), en passant par les Ramones en BO, ou encore une Zendaya aussi cool que Daria.
Vivement le second opus prévu en 2019.
  5. Iron Man 3
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Sorti en 2013, réalisé par Shane Black.
Exit Jon Favreau, qui fait les frais du prĂ©cĂ©dent plantage. Bonjour Shane Black, l’un des pĂšres fondateurs des films d’action made in eighties/nineties (les scripts de L’Arme Fatale, Last Action Hero, Le Dernier Samaritain... un rĂŽle dans Predator ...).
Plus centrĂ© sur l’homme que sur la machine (cette derniĂšre formant pratiquement un personnage Ă  part entiĂšre), IM3 fait la part belle aux dĂ©mons d’un Tony Stark post-Avengers Ă  la rĂ©partie toujours aussi aiguisĂ©e, mais Ă  l’angoisse de plus en plus palpable.
Ou quand Icare finit par trop s’approcher du soleil.
Trahissant Ă  la chaĂźne le comic book (ceux qui attendaient ENFIN son affrontement avec son ennemi jurĂ© le Mandarin en seront pour leur frais), le mĂ©trage assume sa place Ă  part dans l’univers Marvel – ce qui explique sĂ»rement ses nombreux dĂ©tracteurs.
Le rythme et l’action ne sont cependant aucunement nĂ©gligĂ©s (voir le niveau de conflagration de la baston finale) et bonus ultime, Gwyneth Paltrow voit son rĂŽle de Pepper Pott pimpĂ© comme elle le mĂ©rite.
  4. Captain America: Civil War
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Sorti en 2016, réalisé par Joe & Anthony Russo.
Rares sont les sĂ©ries oĂč chaque nouvel Ă©pisode est meilleur que le prĂ©cĂ©dent. Captain America appartient Ă  ce club trĂšs fermĂ©.
Quoi de plus jouissif en effet que de voir les sauveurs du monde se battre tous en mĂȘme temps ? Hum... Voir ces mĂȘmes sauveurs du monde se battre tous en mĂȘme temps ENTRE EUX !
Cet Avengers 3 Ce Team Cap versus Team Iron Man ne se limite cependant pas Ă  son postulat de dĂ©part, le film proposant une intĂ©ressante Ă©volution des personnages avec un Tony Stark plus adulte confrontĂ© Ă  un Steve Rogers qui fait le choix de l’amitiĂ© sur ses valeurs, le tout sur fond de questionnement politique (« Qui nous protĂšge de ceux qui nous protĂšgent ? »).
Outre un arc narratif ne nĂ©gligeant aucun des douze personnages, Civil War se paye le luxe d’introduire Black Panther et par on ne sait par quel miracle contractuel, Spider-Man.
Que du bonheur, si ce n’est que l’on est en droit regretter haut et fort un Ă©vident manque de tragique. Un body count proche de zĂ©ro ne fĂąche certes personne, mais rĂ©duit Ă  la portion congrue toute tension dramatique – Ă  quoi bon vibrer pour un tel ou un tel s’il est assurĂ© qu’à la fin aucune perte ne sera Ă  dĂ©plorer ?
Si ça passe pour cette fois, les guerres Ă  venir (Ă  commencer par celle de l'InfinitĂ©) se devront d’ĂȘtre moins civiles. 
3. Guardians of the Galaxy
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Sorti en 2014, réalisé par James Gunn.
Si les Avengers sont les Expandables de l’univers, les Gardiens de la Galaxies sont eux les Ocean Eleven.
Peu connue du grand public, sitĂŽt dĂ©barquĂ©e sur grand Ă©cran cette team feel good (cinq lascars bringuebalants dont un raton laveur et un arbre) s’est complĂštement rĂ©appropriĂ©e le genre du space opera, se taillant au passage la part du lion au box office.
DĂ©luge de couleurs et d’autodĂ©rision Ă  l’appui, Marvel a ainsi rĂ©ussi l’exploit de renouveler de l’intĂ©rieur l’archĂ©type du film de super-hĂ©ros.
Cool, fun et dĂ©complexĂ©e, la bande Ă  Chris Pratt (excellente surprise dans son rĂŽle Ă  mi-chemin entre Luke Skywalker et Han Solo) s’amuse au moins autant que le spectateur... jusqu’à nous faire oublier qu’aucune cassette audio ne peut passer plus de 30 ans dans de si parfaites conditions.
« Ooga chakkawww yeah ! »
  2. The Avengers
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Sorti en 2012, réalisé par Joss Whedon.
Ô miracle du septiùme art. Alors que ce menu best-of aurait pu se tirer mille et une fois une balle dans le pied, ces messieurs les All-Stars tiennent toutes leurs promesses.
Ceux qui ont vu tous les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents voient leurs efforts rĂ©compensĂ©s, tandis que ceux qui prennent le train en marche jamais ne s’égarent.
Certes, le rĂ©cit donne dans le sempiternel « des-types-qui-ne-s’entendent-pas-spĂ©cialement-et-qui-doivent-pourtant-apprendre-Ă -faire-Ă©quipe », et l’intrigue peut se rĂ©sumer Ă  un « il faut stopper la lumiĂšre tout lĂ -haut dans le ciel », mais nom d’un petit bonhomme en mousse comment ne pas se laisser embarquer dans ce grand huit et l’apprĂ©cier les yeux grands ouverts ?
Le film passe d'une crise de Hulk (youhou enfin un Hulk digne de ce nom au cinoche !), Ă  une culbute de Captain America, s’en va faire un tour dans le cosmos, redescend faire des Ă©tincelles avec Thor, introduit Hawkeye... Le spectacle est permanent, le tout nappĂ© d’ironie et sans une once de lourdeur.
Les générations nées précédemment se sont émerveillées devant Star Wars ou Le Seigneur des Anneaux, la nÎtre aura eu les Avengers.
1. Avengers: Infinity War
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Sorti en 2018, réalisé par Joe & Anthony Russo.
Possiblement film le plus attendu de tous les temps, ce gang-bang de super hĂ©ros Ă©tait mille fois destinĂ© Ă  cĂ©der aux sirĂšnes de l’obĂ©sitĂ©. Trop de personnages, trop de teasing, trop d’enjeux
 comment pouvait-il en ĂȘtre autrement ?
Et pourtant, malgrĂ© une intrigue menĂ©e tambours battant sur plus de deux heures et demi, malgrĂ© des scĂšnes d’action et des effets spĂ©ciaux qui s’enchaĂźnent sans discontinuer, malgrĂ© un dĂ©ferlement de vannes et d’émotions, il n’en est rien.
Non seulement le film va au bout de lui-mĂȘme sans jamais lasser, mais il fait preuve d’une telle fluiditĂ© que lorsque le gĂ©nĂ©rique de fin dĂ©file, on en est Ă  demander du rab.
Un tour de force qui doit beaucoup au choix de faire de Thanos le personnage principal. Tyran génocidaire un peu trop porté sur la guerre pour avoir la paix, il est celui qui distille quelques nuances (de violet) dans le MCU et fait enfin de la mort une réalité tangible.
Oui, le MCU aurait mille fois dĂ» se clore sur cette note plus sombre et plus adulte.
Publié le 13 Avril 2018, puis mis à jour à chaque nouvelle sortie.
0 notes
abridurif · 8 years ago
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Le printemps n’est pas une saison pour l’austĂ©ritĂ©, comme le chantait l’artiste grecque LĂ©na PlĂĄtonos dans les annĂ©es 80. MalgrĂ© les dĂ©cisions de la troĂŻka, l’effondrement des institutions dĂ©mocratiques, le retour de l’esthĂ©tique fasciste et la transformation progressive des camps de rĂ©fugiĂ©s en camps de concentration, le printemps revient Ă  AthĂšnes, et ce n’est dĂ©cidĂ©ment pas une saison pour l’austĂ©ritĂ©. Le soleil ne se rĂ©signe pas aux coupes dans le budget public. Les oiseaux ne comprennent rien Ă  la hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, Ă  la fermeture des bibliothĂšques et des musĂ©es publics, aux centaines d’Ɠuvres enfermĂ©es dans des caves qui ne seront plus montrĂ©es aux visiteurs, Ă  l’incapacitĂ© des services de santĂ© publique de prodiguer les soins minimum aux malades chroniques et aux sĂ©ropositifs, Ă  l’absence de services mĂ©dicaux et scolaires pour les migrants
 De tout cela, ni le soleil d’avril ni les oiseaux du mont Lycabette ne veulent entendre parler. Dans ces conditions, que signifie organiser Ă  AthĂšnes une exposition qui jusqu’à prĂ©sent s’est toujours dĂ©roulĂ©e Ă  Cassel, en Allemagne ? S’obstiner Ă  croire que le printemps n’est pas une saison pour l’austĂ©ritĂ© et que le soleil brille pour tous. Ou peut-ĂȘtre, se plier aux nouvelles conditions du changement climatique et accepter, comme le disait Jean-François Lyotard, que mĂȘme le soleil vieillit. La premiĂšre Documenta, organisĂ©e Ă  Cassel en 1955 par Arnold Bode, avait pour objectif de donner accĂšs aux Ɠuvres des artistes d’avant-garde, ceux qui avaient Ă©tĂ© exclus par le rĂ©gime nazi. Bode dĂ©sirait reconfigurer la culture publique europĂ©enne, dans un continent dĂ©vastĂ© par la guerre. La 14e Ă©dition se dĂ©roule dans un mĂȘme sentiment d’urgence. Nous sommes dans un contexte de guerre Ă©conomique et politique. Une guerre des classes dirigeantes contre la population mondiale, du capitalisme global contre la vie, des nations contre les corps et les innombrables minoritĂ©s. La crise des subprimes de 2008 a servi Ă  justifier une restructuration politique et morale du capitalisme global comme jamais depuis les annĂ©es 30. La GrĂšce s’est transformĂ©e en un signifiant politiquement dense, synthĂ©tisant toutes les formes d’exclusion produites par la nouvelle hĂ©gĂ©monie financiĂšre : restriction des droits dĂ©mocratiques, criminalisation de la pauvretĂ©, refus de la migration, pathologisation de toutes formes de dissidence. C’est pourquoi la recherche qui a prĂ©cĂ©dĂ© l’exposition s’est essentiellement effectuĂ©e depuis AthĂšnes. Pendant des mois, des centaines d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels qui font Documenta 14 sont venus ici. C’est aussi pour cette raison que l’exposition s’inaugure ce samedi Ă  AthĂšnes, puis dans huit semaines seulement, le 10 juin, Ă  Cassel. Durant le processus d’investigation Ă  AthĂšnes, il a Ă©tĂ© crucial de vivre l’échec dĂ©mocratique qu’a Ă©tĂ© le rĂ©fĂ©rendum du oxi («non») le 5 juillet 2015. Lorsque le gouvernement grec a refusĂ© d’accepter la dĂ©cision citoyenne, le Parlement est apparu comme une institution en ruine, vide, incapable de reprĂ©senter le peuple. Au mĂȘme moment la place Syntagma et les rues d’AthĂšnes se sont remplies pendant des jours de voix et de corps. Le Parlement, c’était la rue. De lĂ  est nĂ©e l’idĂ©e du programme public de Documenta 14 : «le Parlement des corps». Depuis septembre 2016, nous avons ouvert un espace de dĂ©bat dans le parc Eleftherias oĂč des artistes, des critiques, des activistes, des danseurs, des auteurs
 se rĂ©unissent pour penser la reconstruction de la sphĂšre publique dans un contexte de dĂ©mocratie (et non d’économie de marchĂ©) en crise. Une des difficultĂ©s (et des beautĂ©s) de l’organisation de cette exposition Ă  AthĂšnes fut la dĂ©cision de son directeur artistique, Adam Szymczyk, de collaborer presque exclusivement avec des institutions publiques. En temps de guerre, l’interlocuteur ne pouvait ĂȘtre ni l’establishment, ni les galeries, ni le marchĂ© de l’art. Au contraire, l’exposition se comprend comme un service public, un antidote Ă  l’austĂ©ritĂ© Ă©conomique, politique et morale. Lors d’une exposition internationale comme Documenta, tout le monde rĂ©clame la liste des artistes et leurs nationalitĂ©s, la proportion de Grecs et d’Allemands, d’hommes et de femmes. Mais qui peut dĂ©clarer qu’il est citoyen d’une nation aujourd’hui ? C’est le statut du «document» et son processus de lĂ©gitimation qui sont en question. Alors que la carte gĂ©opolitique se fissure, nous entrons dans une Ăšre oĂč le nom et la citoyennetĂ© ont cessĂ© d’ĂȘtre des conditions banales pour devenir privilĂšges, oĂč le sexe et le genre ont cessĂ© d’ĂȘtre des dĂ©signations Ă©videntes pour se transformer en stigmates ou en manifestes. Quelques-uns des artistes et curateurs de cette exposition ont perdu un jour un nom ou en ont acquis un autre afin de modifier leurs conditions de survie. D’autres ont changĂ© plusieurs fois leur statut de citoyen ou continuent d’attendre que leur soit, ou non, accordĂ© l’asile. Comment les appeler, alors, comment les compter ? Comme Syriens, Afghans, Ougandais, Canadiens, Allemands, ou comme de simples numĂ©ros sur une liste d’attente ? Grecs ou allemands, ces centaines d’artistes grecs qui Ă©migrent pour chercher de meilleures conditions de vie Ă  Berlin ? Idem lorsqu’il s’agit des statistiques d’égalitĂ© des sexes. Dans quelle catĂ©gorie compter les personnes trans et intersexuelles ? In-documentĂ©s. Documenta 14 se dĂ©roule sur un sol Ă©pistĂ©mologique et politique qui se lĂ©zarde. Le sacrifice Ă©conomique et politique auquel se soumet la GrĂšce depuis 2008 n’est que le prologue d’un processus de destruction plus ample de la dĂ©mocratie, qui s’étend Ă  toute l’Europe. Depuis que nous avons commencĂ© Ă  prĂ©parer cette Documenta en 2014, nous avons Ă©tĂ© les tĂ©moins de cette dĂ©molition progressive qui imprĂšgne dĂ©sormais toutes les institutions culturelles : le refus des rĂ©fugiĂ©s, le conflit militaire en Ukraine, le repli identitaire des pays europĂ©ens, le tournant ultraconservateur de la Hongrie, de la Pologne, de la Turquie
 L’arrivĂ©e au pouvoir de Trump, le Brexit
 La planĂšte initie un dispositif de «contre-rĂ©forme» qui cherche Ă  rĂ©-Ă©tablir la suprĂ©matie blanche masculine et Ă  dĂ©faire les conquĂȘtes dĂ©mocratiques que les mouvements ouvriers, anticoloniaux, indigĂ©nistes, fĂ©ministes
 Ă©taient parvenus Ă  obtenir au cours des deux derniers siĂšcles. Un mode inĂ©dit du nĂ©olibĂ©ral-nationalisme dessine de nouvelles frontiĂšres et monte de nouveaux murs. Dans ces conditions, l’exposition, dans ses diverses façons de construire un espace public de visibilitĂ© et d’énonciation, doit devenir une plateforme de l’activisme culturel. Un processus nomade de coopĂ©ration collective, sans identitĂ© et sans nationalitĂ©. Cassel travesti en AthĂšnes. AthĂšnes mutant en Cassel. Les conditions de vie sans papiers et sans terre, de dĂ©placements successifs, des migrations, de la traduction nous obligent Ă  dĂ©passer la narration ethnocentrique de l’histoire occidentale moderne, Ă  ouvrir de nouvelles formes d’actions dĂ©mocratiques. Documenta est en transit. InspirĂ©e des mĂ©thodologies de la pĂ©dagogie expĂ©rimentale, dĂ©coloniale, fĂ©ministe et queer qui mettent en question les conditions dans lesquelles des sujets politiques se font visibles, cette exposition s’affirme comme apatride dans un double sens : interroger le lien avec la patrie, mais aussi avec la gĂ©nĂ©alogie coloniale et patriarcale qui a construit le musĂ©e de l’Occident - et qui aujourd’hui dĂ©sire dĂ©truire l’Europe.
Paul B. Preciado, L’Exposition apatride, article paru dans LibĂ©ration datĂ© du 7 avril 2017. Paul B. Preciado, philospohe, est commissaire Ă  la Documenta 14, Ă  AthĂšnes et Cassel.
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