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⚜ Le Sacre de Napoléon V | N°23 | Francesim, Paris, 1 Fructidor An 230
At the Tuileries Palace, Ernest informs Emperor Napoleon V of a plot involving anti-monarchist extremists financed by public figures. The Minister of Justice, Jeanne Chautemps, with prudent wisdom, advises rigor and caution in the investigation, while Napoleon V insists on the need not to provide their enemies with ammunition.
Meanwhile, the Emperor's grandfather Louis sought legal advice. His lawyer reassures him of his right to take legal action, promising to handle the matter discreetly. With this procedure, Louis could gain access to secret defense documents.
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⚜ Traduction française
Au palais des Tuileries, Paris, 1er arrondissement.
(Ernest) Le témoignage de Madame Mère n’a pas beaucoup aidé à l’enquête
(Ernest) Manifestement, ces extrémistes font partie de groupes anti-monarchistes financés par des personnalités publiques
(Ernest) L’assassinat de feu votre père n’est donc pas totalement dû à l’évolution d’un groupe de manifestants enhardis
(Napoléon V) Intéressant (Jeanne) L’empereur Napoléon IV a déjà échappé à plusieurs attentats durant son règne
(Ernest) L’enquête nous révèlera des noms et des adresses. Nous pourrons alors dissoudre légalement ces groupes dangereux
(Jeanne) Le ministre de l’Intérieur s’en fera une joie, M. de Tour
(Jeanne) D’ici là, poursuivez consciencieusement l’enquête. Nous ne devons faire aucun faux pas et être irréprochables
(Napoléon V) Ne donnons pas raison à nos opposants.
À Paris, 7e arrondissement.
(Louis) Merci, Maître.
(Louis) Je crains que mon petit-fils, le nouvel empereur, ne soit pas d'accord avec cette démarche. Que puis-je faire ?
(Jean) En tant que père de la victime, vous avez tout à fait le droit de vous constituer partie civile.
(Louis) Oui, mais mon petit-fils détient maintenant le pouvoir. S'il s'y oppose... Je ne souhaite pas d'affrontement, mais je veux que justice soit rendue pour mon fils.
(Jean) Je comprends vos réticences. Cependant, la justice doit suivre son cours, indépendamment des dynamiques familiales. Nous nous en assurerons ensemble.
(Jean) Avec votre accord, je m'occuperai personnellement de la rédaction et du dépôt de cette plainte.
(Louis) Et que se passera-t-il ensuite ?
(Jean) En tant que partie civile, vous aurez accès au dossier et pourrez demander des actes d'instruction supplémentaires. De plus, vous pourrez assister aux auditions et aux confrontations, et demander réparation pour le préjudice moral et matériel subi.
(Louis) Très bien, Maître. C'est parfait.
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saga: Soumission & Domination 327
Sosthène
Le second Escort de diversification est d'origine martiniquaise. Né à Fort de France en 2006, il est arrivé en France tout petit et n'a pas l'accent chantant de là-bas. Il est déjà en 2ème année d'études de lettres (doué le petit) et pratique la course à pied. Famille de fonctionnaire (parents professeurs, lui de français, elle des écoles), il est le second d'une famille de 4 enfants (soeur 20ans, lui 18 ans, frère 17ans, soeur 11 ans). Le rapport me souligne qu'il est homo outé dans sa famille et parmi ses amis. Sans petit copain actuellement, il change souvent de partenaires sans non plus en consommer 20 par mois ! Il utilise plus facilement internet que les lieux de drague, même s'il lui arrive de sortir dans certains bars gays.
Le portrait me va. Je compte y aller direct avec lui. Premièrement je ne cours pas le marathon même si j'ai bien récupéré de mon accident et deuxièmement je me fatigue à chercher des approches discrètes.
Muni de son dossier, je me pointe à la sortie de sa fac un soir de semaine. Je l'aborde et direct je lui montre mon dossier. De voir son nom sur un carton l'intrigue. Je lui dis que j'ai sa vie dedans et que j'aimerai lui proposer un travail en relation avec ses capacités. J'ajoute pour qu'il ne se méprenne pas qu'il ferait un escort superbe. Je n'ai plus qu'à attendre sa réaction.
Elle ne tarde pas. Après m'avoir scruté bien 5 mn, il me dit qu'on peut aller boire un verre et que c'est moi qui paye. Ça me va.
Même s'il y a toujours un café à côté de l'entrée des facs, il me demande d'aller plus loin, il y connaitra moins de monde susceptible de troubler notre conversation. Dixit Sosthène dans le texte !
Quand on arrive devant ma voiture, il me demande si c'est celle de mon père. Je ne réponds pas et lui dis de monter. Il hésite mais accepte quand je dis qu'il y aura plein de monde pour décrire la caisse dans laquelle il est parti au cas où je voudrais le kidnapper. Il rit et monte dedans. On roule pour trouver un bar en centre-ville. Puisqu'il est "out ", je choisi un bar gay.
Il accepte un demi et je prends pareil. Il me demande alors d'éclaircir ma proposition. Je lui explique les prestations de ma société et lui dit clairement que je suis à la recherche de diversifications ethniques. J'ajoute en riant qu'il fait partie d'un programme de discrimination positive. Il me demande son dossier. Je le lui tends. Il le lit consciencieusement, revenant sur certains paragraphes. Il me demande qui a fait ce travail et m'avoue qu'il est très complet. Il trouve les infos sur ses parents et l'analyse de leur situation financière un peu intrusif et limite illégal. Je le rassure et lui dit qu'il sera détruit dès qu'il m'aura donné sa réponse, qu'elle soit positive comme négative. Je lui dis que ce dossier me permettait juste de contacter les personnes les plus susceptibles d'accepter.
On vide un peu nos verres. Je le laisse réfléchir. Il me pose quelques questions concernant le temps que ça risque de lui prendre. Il ne veut pas que ça interfère trop avec ses études. Je l'assure que bien qu'il sera sûrement très demandé, je serais en mesure de limiter ses prestations à 1 par semaine si cela lui convient. Il me demande alors combien il se ferait dans cette configuration de travail. Quand j'annonce le chiffre, il n'en revient pas. Je précise que c'est le tarif en cas de prestations classiques ++. Il me demande si ce que j'entends par ++ serait de type sexuel. J'acquiesce. Avec des mecs ? Re-acquiescement de ma part. Ouf de sa part, il avait craint devoir assurer avec des cougars !
Il accepte et me dit que ça fera du bien qu'il s'assume tout seul vu qu'avec ses 3 frère et soeurs, ses parents comptent leurs dépenses. Je lui donne ma carte et on fixe un rendez-vous. Je le ramène chez lui car il se déplace en Tram. Il me fait le lâcher au coin de sa rue.
Il passe au Blockhaus le jour prévu. Il me téléphone du trottoir, persuadé que je lui ai fait un plan foireux. Je descends le chercher. Quand il entre, il regarde partout. Quand il voit le parc de véhicules, motos comprises, il me demande combien il y a d'appart. Je lui dis qu'il n'y a qu'un seul logement, tout ici est à moi. Il a du mal à le croire. Je le pousse dans le monte-charge et nous allons à mon bureau. Depuis peu, à l'instigation de mes Escorts, j'ai décoré ses murs blancs par une frise de leurs photos, toutes prises dans la même position avec le même maillot Aussiebum. En plan rapproché, ils remplissent bien le format A4 (photo en pied).
Ça accroche le regard de Sosthène qui ne me parle qu'après avoir maté toute la série. Il me dit qu'il comprend. Ça manque un peu de couleur tout ça. Il ajoute qu'il ne devrait pas faire tâche sauf côté couleur bien sûr ! Je remplis le dossier des infos qui me manquent. Notamment la taille exacte de sa queue. Pour cela je lui demande de se mettre nu. Il s'exécute avec assez de grâce. J'en profite aussi pour voir sa pilosité. Il la maitrise déjà beaucoup, son torse et ses membres sont glabres. Ses dessous de bras sont tondus à 2 ou 3 mm tout comme son pubis proprement taillé. Ses couilles sont lisses et aucun poil ne sort de sa raie du cul. Sa queue pend entre ses cuisses. Le gland circoncis dépasse ses couilles de bien 6cm. A la mesure, au repos il fait dans les 14cm. Mais le fait de le prendre ne main change sont état. Il bande vite et se redresse à la verticale et pourtant y'a de quoi faire ! Je garde ma main dessus tant la sensation est agréable. Quand il me dit qu'il ne fera pas mieux, je mesure à nouveau. Le nombril est couvert depuis déjà quelques minutes, j'utilise ma main gauche pour tirer la hampe vers l'horizontale (ce qui n'es pas chose aisée) et pose le mètre ruban. En pleine forme mon nouvel ami développe un engin de 23cm x 5,8 de diamètre après un gland dont la couronne affiche un 6,2cm elle. Couleur de l'ensemble plutôt foncée avec éclaircissement de la circoncision au gland et ce dernier d'un violet tirant vers le rose. Je lui demande de confirmer sa " recto/verso bilité ". Il le fait et je lui demande quel côté il apprécie le plus. Pas de préférence c'est selon. Ça me va.
Je lui demande son statut sérologique, à sa dernière analyse il était séronég. Je lui dis qu'il ne pourra travailler qu'après une nouvelle analyse. J'en profite pour lui donner les principes de l'entreprise : rapports SSR exclusivement. Il prend l'adresse du labo.
Je lui brosse aussi le portrait type de mon client :
Particularité : de nombreux " neveux " !
Il tique sur la taille des bites. Je balaye son appréhension d'un revers de main et lui dis qu'avec un peu d'entrainement c'est faisable, qu'il regarde bien tous les mecs qui nous entourent. A part les quelques qui sont sur le marché féminin, tous les autres ne s'en portent pas plus mal. D'autant qu'à un rythme moyen d'une fois par semaine, il n'y a pas surutilisation.
A poil devant moi, son excitation commence seulement à retomber bien que cela fasse presque 5mn que nous discutons. Je lui demande comment il se trouve question " self défense ". Sa réponse est rapide, " nothing " ! Je lui dis qu'il y a une habitude dans ma société c'est d'être en capacité de se défendre de tout un chacun, du client qui outrepasse son contrat à la petite frappe qui croit que taper du PD c'est valorisant en passant par l'homophobe convaincu pour qui c'est un devoir que de nous casser la gueule. Il me dit n'avoir jamais été concerné jusqu'à présent. Je lui indique que je mets à disposition mes installations sportive (plateau muscu et combat + piscines) deux soir par semaine pour l'entretien du physique. L'encadrement est réalisé en interne. En natation par un vrai maitre-nageur et en sports de combat par des pratiquants de haut niveau en Karaté, Krav Maga, Capoeira et même par deux Commandos.
Il me demande où j'ai trouvé tous ces mecs. J'élude et lui propose de visiter les installations. On se lève et comme je m'approche du monte-charge, il me dit qu'il ne va peut-être pas y aller à poil. Je lui lance son slip et il l'enfile comme la porte s'ouvre. Au second je lui fais visiter la partie muscu et son tatami central dédié au combat, les sanitaires et la piscine/jacuzzi. Puis nous descendons dans la serre.
Quand on arrive au rez-de-chaussée, PH entre en moto. J'attends qu'il la mette sur sa béquille pour approcher et présenter Sosthène. Il lui serre la main comme si ce dernier était tout habillé. J'ai l'impression que cela le trouble le nouveau ! PH me roule une pelle dès qu'il a retiré son casque, puis nous accompagne dans la serre/jardin. Le bassin surprend Sosthène surtout quand je lui dis qu'elle fait 25m.
Nous remontons ensemble au premier. PH nous laisse et continue vers les hauteurs.
Il est convaincu et signe le contrat que je lui mets sous le nez (il y a un codicille annulatif en cas d'analyse non conforme) . J'ajoute que j'ai oublié que le contrat comprenait aussi un véhicule de fonction. Il rit et me dit d'arrêter de plaisanter. J'ouvre le contrat au paragraphe et il lit que le véhicule est mis à disposition permanente avec sa carte de carburant pour l'équivalent de 300 € / mois. La marque et le modèles est à la discrétion de l'employeur. Il me demande si c'est pareil pour tous les contrats. Je lui explique qu'il n'est pas question que mes escorts se trimballent dans de vielles caisses pourries, il en va du standing de ma société. De même les transports en commun sont prohibés pour des raisons de pratiques, horaires, ligne... Donc il devra passer à ce garage (dont je lui fournis l'adresse) pour prendre sa voiture. Comme pour les autres, il a droit à une RCZ. Il hallucine quand je lui dis le modèle.
Quand il me demande quand il commence et que je lui dis mardi prochain. Réaction " déjà ? " Je complète par " entrainement physique ".
Avant qu'il ne parte, je lui demande pourquoi il a accepté de discuter avec moi. Après tout mon entrée en matière était un peu brusque. Il me dit que si j'avais été moche il aurait coupé court. Mais là, je l'ai intrigué et il s'était dit que si ça finissait par un " coup " il aurait pas tout perdu. Je m'approche alors et je lui roule une pelle pour le remercier d'avoir pensé cela. Je lui dis que la dernière étape, le test physique rapproché, aura lieu dès l'obtention de ses résultats même si on baise sous kpote.
72h plus tard, il me téléphonait pour me demander un rendez-vous pour " étudier " ses résultats d'analyse.
Quand il entre dans mon bureau, je remarque qu'il s'est vêtu avec un peu plus de recherche. Plutôt il a laissé ses vêtements de tous les jours à la fac pour des un peu plus branchés et de marque. Il me tend la feuille. Comme prévu tous les résultats sont négatifs, ce qui est positif pour son admission dans ma troupe. Alors que je lis il est déjà en train de se déshabiller. Quand je relève les yeux de mon papier, il est en boxer blanc ES. Et son début d'excitation le rempli bien !
C'est lui qui fait le premier pas. Il s'approche de moi, se colle contre moi et me roule une pelle des plus agréable. Ses lèvres pulpeuse mais pas trop grosses sont douces et contrastent avec sa langue râpeuse et exigeante. Il cherche le mienne et se bat avec elle dès qu'il la trouve. Cet échange me fait bander et je sens sa bite se développer entre nos deux corps. Elle court vers la droite, empêchée de se redresser à la verticale par l'élastique du boxer. Je glisse une main entre nos deux corps et décolle la ceinture du boxer de ses abdos. Sa bite des redresse immédiatement et je relâche. Il entreprend de me mettre nu. Le retrait de mon t-shirt lui permet d'attaquer mes tétons et sa bouche délaisse la mienne pour venir les lécher, sucer, aspirer et pour finir les mordiller. Je suis sensible et ma queue bande encore plus, comprimée par mes jeans. Il le sent bien mais me laisse dans cet état le temps de bien dresser et faire gonfler mes deux tétons. Seulement alors, il glisse contre moi pour se retrouver à genoux et les yeux en face de mon bassin, il s'attaque enfin à mon pantalon. Il prend son temps pour l'ouvrir, bouton par bouton. La surprise, c'est lui qu'il l'a quand ma bite sort comme un diable de sa boite. Oups ! J'avais oublié de mettre un slip !!
Elle passe rapidement d'un emballage de toile par un en muqueuse naturelle et vivante. Très vivante même ! Il fait en sorte que ses joues collent ma hampe alors qu'il m'aspire vers sa gorge. Sa langue au passage tourne autour de mon gland, repousse encore plus mon prépuce alors qu'elle parcourt le dessous de sa corole. Ses mains posées sur mes fesses, il me pousse vers lui et je vois ma bite disparaitre en totalité. Bien callé entre ses amygdales, mon gland se fait masser par des déglutitions rapides qui l'attirent vers son estomac. Putain que c'est bon ! A part la question des dimensions, il maîtrise bien la pratique. Je pose enfin mes mains sur sa tête. Ses cheveux courts glissent entre mes doigts. J'affermis ma prise pour le diriger un peu. Mais ce n'est pas nécessaire vu comme il se donne.
Je dois même le calmer pour ne pas me mettre à jouir aussitôt.je le prends par les épaules et le relève. Il colle sa langue sur ma peau de mon gland jusqu'à ma bouche. L'effet est agréable. Quand il me donne sa langue, j'y retrouve un très léger goût de ma bite. Alors qu'on s'embrasse encore, il enjambe ma bite et la coince sous ses couilles. Ses balancements de bassin font frotter mon gland contre sa rondelle. Je mouille et ça lubrifie les glissements. Il se tourne brusquement prend appuis de ses avants bras sur mon bureau, cambre les reins et balance du cul pour m'appeler. Je n'y résiste pas et m'accroupis pour lui bouffer la rondelle. J'aime les gémissements de plaisir que ça lui fait sortir. Sa rondelle s'assouplie vite et je me redresse prêt à le planter. Vite une kpote et je m'enfonce d'un seul et long mouvement. Le temps de me pencher sur lui, d'attraper ses épaules et je donne le coup de rein final qui enfonce mon dernier cm. Bien qu'il se soit préparé, je le sens, il serre bien ma queue et de son côté semble apprécier la prise. Ses halètements me le prouvent. Alors que je me retire pour encore mieux y retourner, il me prend de vitesse et recule pour se planter lui-même.
On se fait du bien mutuellement un bon moment dans cette position avant que je le tourne et ses chevilles sur mes épaules, son dos sur mon bureau, je mène à mon tour la danse. Il s'accroche au plateau alors que je l'encule virilement. Les coups de bassins secs et profonds alternent avec de lents mouvements qui me font sortir le gland de son cul. J'aime ses gémissements qui me signalent qu'il prend du plaisir. Comme leur fréquence est en train de raccourcir, je lui dis de se retenir je voulais qu'il m'encule à son tour. Je veux voir son côté actif. De mon côté je ralentis aussi mes va et vient avant de sortir complètement. Je lui tends une kpote et alors qu'il l'enfile, à mon tour je prends la position. En levrette, j'attends son assaut. Je suis grave excité mais il prend quand même le temps de me lécher l'anneau. Il fait même plus puisqu'il fait pénétrer sa langue d'au moins un cm dedans. Rapidement je me sens prêt et lui dis d'y aller. Ses mains se posent sur mes hanches (comme si j'avais envie de lui échapper !) et son gland se présente à ma porte arrière. Je pousse un peu et il me met ses 23cm entiers. J'ai bien senti le passage du léger bourrelet de son gland et chaque cm qui a suivi.
23cm c'est long mais c'est bon ! En même temps qu'il s'enfonce, je le sens basculer le bassin en de lentes rotations qui aident son avancée. Quand il est bien au fond, je passe mes mains en arrière agrippe ses fesses et recule brusquement pour m'assurer que j'ai bien tout en moi. C'est le cas et je relâche ma pression pour le laisser gérer. Il n'a que 18ans mais il me baise avec une science consommée du plaisir. Nous sommes de même taille et alors qu'il me laboure le cul, il se penche sur moi et ses lèvres posées sur mon cou me donnent des frissons supplémentaires. Il joue de sa langue avec mes oreilles. Quand je tourne la tête nos lèvres se collent et bien que nous nous roulions une pelle profonde, il ne cesse de me limer la rondelle. J'aime ça aussi. Je me décolle et lui demande depuis combien de temps il baise et qui l'a initié pour qu'il soit aussi bon. Je me tourne sur le dos et on se retrouve face à face. Il me fait un clin d'oeil et me dit que non ce n'est pas un pro plus âgé qui l'a initié mais qu'il a bien étudié sur internet et qu'il a adapté lors de ses mises en pratique avec des mecs de son âge.
Nous continuons à baiser et il me fait jouir. Le frottement à chacun de ses passages du renflement de son gland sur ma prostate a vite fait eu raison de ma résistance. Je me couvre de mon sperme et mes contractions anales qui bloquent ses va et vient de façon discontinue le font exploser dans sa kpote. Quand il se retire, je note une dose plus importante que la moyenne. Il n'y a pas que son sexe qui soit plus que la norme !
Sous la douche, je lui parle du fait qu'il n'a jamais baiser avec un " vieux " et lui demande s'il ne craint pas de blocage. Il me dit que non mais par précaution je vais le faire tester par Marc puisqu'il rentre le WE prochain. Avec ses 47 ans, et ses 22cm qui adorent les jeunes mecs, j'aurai une certitude sur ma nouvelle acquisition.
Je lui en fais part. Il est d'accord bien sûr. Comme je lui dis qu'il sera rémunéré comme une prestation normale, il se récrie que c'est encore une phase de test, qu'il n'a pas à être déjà payé. Je lui dis juste qu'avec Marc, il m'aura aussi ainsi que deux autres de mes hommes. Donc ce sera aussi une petite touze à 5. Il rit et me demande combien j'ai d'amant. Je compte sur mes doigts et par ordre d'apparition dans ma vie je liste : Marc 47ans, PH 21ans, Ernesto 21ans aussi et Ludovic 18ans. J'ajoute que ce sont tous mes maris aussi. Dans le sens où l'on s'aime tous. Il trouve ça spécial et me dit que lui n'a encore pas trouvé le grand amour, ni même l'amour tout court.
Une fois secs, je le félicite sur son boxer, il me dit que c'est celui qu'il porte quand il part en " sexe ". Il n'en a qu'un parce qu'ils ne sont pas donnés. Ça me donne l'occasion de parler de ses vêtements. Il n'a pas de costume et encore moins de smoking. Comme aux autres je lui donne l'adresse de mon fournisseur officiel. Pour les sous-vêtements, je l'emmène piocher dans le stock. Il hallucine de voir toutes les marques sur lesquelles il a bavé sur internet. Alors qu'il hésite entre deux boxers (ES et Addicted), je lui mets les deux entre les mains et l'oblige à en choisir d'autres. Il est comme un gamin devant ses cadeaux de Noël !
Il me dit qu'il n'a pas encore été chercher la voiture, il voulait que je sois sûr de l'embaucher. Du coup je téléphone au garage et leur dis de préparer une RCZ, qu'on venait la chercher. Quand on arrive, le concessionnaire est là. C'est vrai que cela fait un moment que je ne l'ai vu, on s'arrange au téléphone. Son fils est avec lui et c'est lui qui a préparé la voiture. Beau jeune homme d'une vingtaine d'année, il me dit que c'est lui qui est maintenant en charge de ma flotte de voiture. Je ne perds pas au change. Son bleu de mécanicien, propre, ouvert sur son torse glabre et très musclé, le rend très désirable. Désolé, c'est plus fort que moi, je dois être un peu obsédé ! Il nous conduit jusqu'à la voiture. Elle est noire et son polit la rend plus brillante qu'un diamant. On fait le tour et je ne peux m'empêcher de chercher son reflet sur la tôle. Je remarque quand même que je ne suis pas le seul intéressé par le mécano. Je vois mon Sosthène boire littéralement les paroles du beau mec. C'est sûr que ça le change des minets de sa Fac. Je me dis qu'il est temps de les laisser entre-eux. Justin me raccompagne à ma voiture. Alors qu'il ferme ma porte, il me demande si c'est aussi un employé de ma société. Je confirme son intuition et j'ai droit à un dommage qui sort du fond de son coeur. Je repousse la portière et le rappelle. Il se rapproche et je lui glisse que je ne gère pas leurs vies personnelles, s'il tenait à le savoir. Il me quitte avec un grand sourire. Serait-il des " nôtres " ce joli jeune homme ?
Curieux comme une vieille chatte, je ne peux m'empêcher d'appeler Sosthène une bonne heure après. Sous prétexte de savoir si tout va bien avec sa nouvelle voiture, je lui demande incidemment s'il avait réussi à avoir le n° perso de mon mécano. Je l'entends s'étouffer à l'autre bout ! Je lui rappelle qu'il fait ce qu'il veut de son cul entre les prestations mais avec toujours en tête le SSR. J'ajoute que s'il n'avait pas été avec moi, c'est moi qui me le serais fait avant de rentrer. Il se choque. Je lui demande alors s'il était rentré tout bandant ? S'il n'avait pas profité de mon départ pour visiter les toilettes du garage ? Il me dit qu'il n'est pas comme ça. Je me moque un peu et lui dit qu'il a peut-être loupé le coup du siècle. Le mec m'avait l'air très intéressé par lui et je lui avais quasiment donné ma bénédiction quand il m'avait raccompagné.
Sosthène me rappelle le lendemain midi pour me remercier. Quand je lui demande de quoi, il me dit qu'il avait osé rappeler Justin et qu'il avait fini la nuit chez lui. Que c'était trop bon et qu'il croyait être tombé amoureux. Je lui dis de ne pas s'emballer. Ce doit être l'effet " encanaillage ", opposition de milieu et de type de vie. L'un travail avec un boulot manuel, l'autre est en fac et de lettre en plus ! Difficile de faire plus éloigné. Il me dit que non, avec moi c'était très bon mais avec lui c'était comme ça n'avait jamais été avant.
Soudain, je pense qu'il a peur que je crois qu'il va me quitter parce qu'il m'assure que cela ne change pas notre contrat. Ils en ont parlé Justin et lui. Je le remercie pour la discrétion. Il rigole et me lance qu'avec tous les mecs que j'ai envoyé chercher une caisse dans ce garage, je n'avais pas fait non plus preuve de cette même discrétion que je lui reprochais d'avoir oubliée. Justin savait pertinemment ce que faisaient mes employés.
En attendant il me dit qu'ils sont d'accord pour qu'il honore son contrat de travail. Ouf ça l'aurait embêté de perdre un escort prometteur avant même qu'il n'ait commencé.
Jardinier
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Older faceclaim (directory & resources)
STATUT : ouvert, pour plus d'info, c'est par ici.
Dès que l'on souhaite jouer un personnage plus âgé·e, le choix se réduit drastiquement en terme de faceclaims. On voit toujours passer les mêmes têtes, qui sont très souvent des hommes cis ou des personnes blanches et les ressources se font rares, en général.
À notre échelle, @angemorose et moi voudrions contribuer à lutter contre ce constat !
En créant ce directory, on aimerait offrir de la visibilité à des célébrités plus âgées que ce que l'on voit généralement et en profiter pour rassembler des ressources pour les graphistes et leur permettre de créer sur ces faceclaims.
Ce directory est en cours de construction, on réfléchit, on le met en place, on rassemble des noms, des ressources... Sont inclus pour le moment les infos sur chaque faceclaim ainsi que des liens directs vers des avatars, gifs et galeries de photos.
On espère vous le partager au plus vite, mais pour ça, on a besoin de vous !
Vous voulez nous aider ?
On a commencé le gros du travail, mais il nous manque encore beaucoup de contenu et nos deux cerveaux ne suffiront jamais à offrir un aussi large choix qu'en mettant en commun nos trouvailles !
Envoyez-nous des noms de célébrités nées avant 1980. On aimerait aussi prioriser les faceclaims racisé·es, trans, non-binaire et féminins !
Partagez-nous vos galeries, ce qui nous permettra de mettre à disposition des images pour les graphistes et créer plus de ressources sur ces faceclaims.
Que ce soit en mp, en ask ou en commentaires de ce poste, on notera consciencieusement vos contributions !
On espère que ce projet vous plaira, on a hâte de le publier pour de bon ! Et si vous avez la moindre remarque ou question, n'hésitez pas, on est dispo pour en discuter. 🔥
#forum rpg#rpg#resources rpg#rpg resources#faceclaim#fc#directory#projet#avatars#older fc#underused fc#underused faceclaim
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Un souvenir et une anecdote supplémentaire pour vous expliquer mon candaulisme :
Une autre soirée fut aussi tout autant une étape importante dans mon chemin vers le Candaulisme...
Une soirée étudiante ou presque d’Ana ma petite amie de l’époque.
Etudiante brillante et consciencieuse, elle avait voulu participer au fait que je lui avais ouvert mon appartement totalement et spontanément pour l’aider à réaliser ses études dès le premier jour de notre rencontre...
Quelques conflits récurrents avec ses parents lui pesaient.
Elle me les avait confiés le soir même de notre rencontre et je m’en étais aussi ému...
J’étais aussi pleinement amoureux...
Aussi, nous habitions ensemble depuis quelques mois sans que jamais je ne lui demande rien en retour.
Elle en était consciente et voulait-elle aussi participer.
Mener de front études et travail est un défi et un challenge où l’organisation et le rythme imposé sont parfois peu compatibles avec l’amour, les résultats et la fatigue...Elle le savait mais indirectement elle pensait me devoir tant sans pour autant ne lui avoir jamais rien réclamé en retour, ce qu’elle appréciait aussi beaucoup.
Elle avait quelques fois abordé le sujet mais je ne lui répondais toujours que d’un sourire, lui disant de vivre, de profiter, d’aimer, de travailler et d’être la plus heureuse possible...
Je crois, et je sais maintenant, que tout cela est aussi une racine profonde du Candaulisme...
Néanmoins, et c’est assez paradoxal, ce furent ses études qui lui permirent un jour de prétendre à un travail...
Il s’agissait en début d’année étudiante, sa deuxième année, d’être présente à la sortie des amphis et d’inviter et de sensibiliser ses jeunes collègues étudiants de première année à lire et surtout à s’abonner à des magazines divers et variés leur permettant d’élargir leurs connaissances dans des domaines voisins et importants de leurs sujets d’étude...
Aussi, se rendait elle en équipe pendant les quatre ou cinq premières semaines de la rentrée dans les amphis, de tôt le matin jusqu’à parfois tard le soir, agrémenté de virées nocturnes dans les bars à étudiants de la ville.
Il le fallait selon les recommandations du responsable des ventes pour souder les équipes et faire connaissance de plus de monde encore au travers les premières soirées estudiantines organisées pour la cohésion des futures promotions...
Aussi, après des débuts enjoués et prometteurs sur le plan financier (chaque abonnement certifié faisait l’objet d’une ristourne de l’éditeur et comme il s’agissait d’abonnements annuels, les émoluments pouvaient parfois être réellement intéressants...) une certaine fatigue et quelques désagréments brisant notre agréable routine de jeune couple virent le jour.
Un rythme de travail assez effréné était demandé ainsi qu’une grande disponibilité pour « écumer » les facs de la grande ville où nous habitions...
Nous ne nous voyons plus beaucoup et mon appartement servait surtout de base arrière pour les présentoirs et les exemplaires des magazines et autres quotidiens en vente.
La fatigue se faisait réellement sentir et moi je devenais surtout celui qui l’hébergeait, lui faisait à manger (repas qu’elle prenait en fait rarement car son équipe très dynamique et pour tout dire « fêtarde » allait très souvent « célébrer » les résultats des uns et des autres dans un bar pour encore et toujours souder les équipes commerciales et profiter des contacts étudiants qui pouvaient s’y faire encore plus aisément autour d’un verre...
Aussi, sur le plan sentimental et sexuel, c’était plutôt la disette...
Dur, dur pour moi alors que d’ordinaire, nous étions rarement plusieurs heures sans nous câliner et sûrement pas et encore moins un jour......
Un petit « cérémonial » s’était néanmoins instauré car je crois qu’elle m’aimait sincèrement, pâtissait aussi de cette situation et s’en sentait un peu coupable même si la fierté de ramener de l’argent dans notre couple la motivait et la recompensait.
Ainsi, chaque soir (plutôt en milieu de nuit du coup...) où elle rentrait, juste après s’être douchée et alors que j’étais bien souvent endormi, elle venait me câliner, me prendre en main sexuellement parlant (elle aimait depuis nos premiers jours mon sexe, sa forme, sa douceur...)
Bref elle aimait ma bite, jouer avec pour me faire bander...
Chose qu’elle obtenait très rapidement au vu de sa dextérité et de ses envies manifestes...
En trentenaire ardent et vaillant, qui aurait pu s’en plaindre... ?
Elle me prenait alors rapidement en bouche pour me sucer (elle raffolait des fellations... !) et me taillait une pipe experte, souvent rapide en ces circonstances mais toujours appréciée, appréciable, adroite et victorieuse...
J’en appréciais totalement le bonheur tout en devant souvent rester sur ma faim et sur « la béquille » tandis que, quasiment à chaque fois, elle s’endormait en me gratifiant d’un « Bonne nuit mon amour », la bouche pleine et comblée de l’expression de mes désirs et de mon plaisir...
Elle aimait le gout de ma semence, l’avalait depuis toujours et l’appréciait...
Jamais elle ne m’avait sucé sans déguster le fruit de ses audaces et expertises.
Parfois même, elle me déposait un baiser légèrement gluant et chaud sur les lèvres...
Au début de notre relation j’en avais été surpris mais m’étais habitué et trouvais cela touchant en termes de partages et d’audace...
Ce rituel effectué, elle se tournait rapidement puis s’endormait profondément tout aussitôt...
Profondément était le terme : j’avais une ou deux fois, dans un état érectile indécent et difficile à calmer, n’arrivant réellement pas à m’endormir, voulu la prendre mais devant son corps si tendrement abandonné, j’avais résisté à l’envie de le faire sans son consentement express, même si rien ne pouvait me faire douter de ses désirs une seconde, pour la pénétrer sauvagement...
Elle ne m’en aurait pas voulu...
Non, j’en étais pleinement assuré et je pense même qu’elle aurait pu percevoir cela comme tout à fait légitime, voire même coquin...
Mais pour moi sans conscience et sans consentement il n’en était pas question...
Question de principe, de respect, d’honneur et tout autant de bonheur du partage.
S’en serait-elle même aperçue... ?
Du coup, pour quel plaisir... ?
Si je ne pouvais partager, je trouvais assez absurde de ne satisfaire que moi...
Oui, elle dormait très profondément !
Pour autant, souvent pris par les désirs et la beauté de son corps alangui qu’elle abandonnait parfaitement et naturellement à ma vue, (elle ne dormait que nue et y tenait), je la caressais tendrement, bandant là encore comme un fou, et la couvrais de baisers ...
Le spectacle de son corps abandonné et offert sans défense enchantait et régalait au plus haut point mes yeux... Et pas que...
Ce n’était rien qu’en cela et déjà un réel bonheur...
Je dois confesser que parfois, il m’arrivait même de me masturber en la regardant, si belle, innocente, ...
Je m’autorisais aussi de mes lèvres et de ma langue à la humer, la titiller sans la réveiller, la couvrir de baisers et notamment sur son sexe...
Quelques gémissements parfaits attestaient qu’elle ressentait sûrement mes attouchements sans pour autant en être réveillée... C’était réellement délicieux...
Oui, je me satisfaisais et même me régalais de tout cela à défaut de pouvoir lui faire l’amour comme j’en avais envie et l’honorer pleinement comme à nos habitudes...
Cependant, un soir, elle rentra un peu plus tard et vint directement se coucher...
Elle ne manqua pas pour autant à nos nouvelles habitudes et me suça talentueusement, avec même une gourmandise et une ardeur qui me rappelaient les pipes interminables dont elle était experte et adorait me gratifier avant d’incorporer cette équipe commerciale et qui j’en étais sûr ne tarderaient pas à reprendre une fois cette parenthèse économique terminée...
Je fus bien entendu ravi de sa prestation et lorsqu’elle vint m’embrasser à pleine bouche avec délectation et gourmandises, je perçus un goût légèrement différent du mien et de l’ordinaire...
Je n’en fis pas un problème et mis cette différence sur le compte de l’alcool et de la soirée festive qu’elle venait manifestement de passer...
Je la laissais s’endormir et poursuivis seul mon cérémonial...
Non douchée et manifestement très fatiguée, certainement assez ivre, elle ne s’était pas couchée nue comme d’habitude à mon grand étonnement mais avait conservé sa robe légère de soirée ainsi que son string que je pouvais deviner alors qu’elle se lovait sur le côté remontant ses jambes et redressant du coup sa courte robe sur le galbe de ses sublimes fesses...
Comme d’habitude, je ne résistais pas au plaisir de la couvrir de baisers et de caresses me sentant même encore plus entrain de la voir m’être revenue guillerette et heureuse, encore plus que d’ordinaire de sa soirée...J’aimais la voir heureuse et satisfaite...
Poursuivant mes « voyages », je relevais d’avantage sa robe sur son cul...
Je baisais de mes lèvres entreprenantes ses fesses et m’approchais de sa fente...
J’avais pris l’habitude, quoiqu’il arrive d’y déposer tous les soirs un baiser et même parfois d’oser y introduire légèrement la pointe de ma langue afin de gouter aux douces saveurs de sa chatte aux effluves pour moi si envoutantes...Elles berçaient, enchantaient et embaumaient ainsi quoiqu’il arrive mes nuits d’une telle douceur...
J’entrepris alors de mes doigts agiles de déplacer légèrement son string, sans la réveiller, car la ficelle fermait partiellement l’accès à sa délicieuse fente...
Je fis glisser le trait d’étoffe de mes doigts et qu’elle ne fut pas ma surprise de constater qu’il était complétement trempé et même qu’une sorte de méat un peu gluant semblait y être déposé...
Une jouissance... ? Du sperme... ?
L’ire et ma jalousie prirent immédiatement le contrôle de mon cerveau et de mes émotions
J’en restais, mentalement et physiquement sur le cul...Le sang affluant et bouillonnant dans mon esprit et mon corps...
Elle avait baisé... !
Elle avait dû baiser avec un autre... !
Un autre que moi dans cette putain de soirée...Et dans ce con qui était censé n’être qu’à moi... !
Je me sentais dans une telle rage, une telle colère...
Que faire... ?
Assis sur mes genoux, la regardant avec des yeux totalement différents de l’habitude...
Son string encore là...tout souillé du sperme d’un autre...j’en étais sûr...!
Instinctivement j’approchais mon visage et mon nez jusqu’ à y porter mes narines puis ma langue...
Oui, oui, c’était ce même goût que j’avais identifié dans le baiser donné avant qu’elle ne s’endorme...
La salope ! Elle m’avait trompé cette chienne..., c’était sûr...
Cette salope, ma salope... !
Ma chienne alors qu’on s’était toujours promis d’être complice quelque fut notre ou nos envies... !
Néanmoins, je ne parvenais pas à décoller mon regard de son cul et de son sexe encore gonflé et emplit d’un autre...Non je n’y parvenais pas, et même en moi j’arrivais à trouver des ressources et un calme doux qui maintenant m’envahissait…
J’avais bien des « papillons » dans le ventre..., un vertige dans la tête...
Mais étonnamment, pas ou plus de colère... !
A tel point que je me suis de nouveau penché...
De nouveau j’ai humé ce méat que je ne pouvais même plus détester... !
Son string était tellement imprégné de la mouille et de son odeur qu’il en devenait agréable, tant à la vue qu’à l’imaginaire...Oh oui elle avait du réellement jouir...
Je ne pus m’empêcher de retourner le sentir, le toucher, le « tester » même de mes narines...
Plusieurs fois...
Le goûter même...
Puis d’instants en instants jusqu’à la lécher consciencieusement, minutieusement avec, je devais me l’avouer, un plaisir grandissant, subjuguant et effaçant de manière incroyable toute colère ...
J’en profitais abondamment...J’aimais... !
J’en étais stupéfait mais j’aimais... !
J’aimais surtout à m’imaginer la saillie qu’elle avait subi, la saillie de son con et le plaisir qu’elle, qu’ils avaient dû connaitre...Je n’étais même pas jaloux de ne pas y avoir été...
Un peu vexé...j’aurais préféré que pour une première, même si je lui avais déjà confié ce fantasme du mari trompé avec son plein acquiescement mais présent...Elle était allée plus loin...
Plus vite même que je n’avais secrètement jamais imaginé ou désiré...
Pour autant c’est un rêve secret dont je lui avais fait la confidence et que par bravade je l’avais assurée que je ne serais pas jaloux...
En fait, si un peu, mais pas si fortement que cela ...
Assurément déçu qu’on n’ait pas partagé cette première et de ne pas avoir l’histoire de cette incartade ni d’avoir pu y assister...
Lorsqu’on en avait parlé et évoqué elle ne m’avait pas caché la possibilité que cela puisse arriver tant elle aimait le sexe, attirait les hommes et avait conscience de ses désirs et de ses faiblesses...
De plus, en lui ayant fait la confidence de ce Candaulisme naissant que je sentais déjà vivre en moi, je ne pouvais rien lui reprocher...
Elle avait seulement anticipé mes désirs et peut-être plaisirs...
Je ne les avais pas imaginés de la sorte et s’imposer aussi brutalement à moi...
Pour autant, qu’en restait-il pour moi... ?
Je venais de le constater...Je le constatais en direct...
Du plaisir, de la cérébralité, de l’amour pour le sexe, de l’amour pour elle, des envies...
Encore plus d’envies ...
Encore plus de désirs et d’amour pour elle comme je l’avais imaginé et quelque part voulu et demandé...Alors... ?
Plus encore quand je me rendis compte que je bandais comme un taureau et ne débandais pas alors que de longues minutes s’étaient déjà passées a regarder, que dis-je, admiré et fantasmé sur sa chatte épanouie, belle et manifestement comblée et heureuse...
Je n’avais ainsi, à cet instant, que l’irrésistible envie de la baiser comme la chienne qu’elle était, celle que j’avais souhaité qu’elle soit...
Oui, je bandais comme un fou et contrairement à ma réserve et mes principes des soirs auparavant, je l’ai prise sauvagement, bestialement, jusqu’à la faire jouir comme peut-être jamais, ni elle ni moi-même n’avions jouis comme cela depuis longtemps et sommes partis dans un orgasme fulgurant et absolu qui me faisait de nouveau encore plus encore bander, devenir fou d’elle, fou de son corps, fou de son con, fou de ses jus...
Elle s’était réveillée...Jouissait ...hurlait...m’en demandait encore et encore... !
C’était incroyable... ! Irréel... !
Nous avons fait cinq ou six fois l’amour cette nuit-là sans jamais nous lasser et nous nous sommes endormis tendrement l’un dans les bras de l’autre...
Au petit matin, elle est venue sensuellement me réveiller, me remercier de cette folle nuit et de la liberté que j’avais pu lui accorder, me disant qu’elle avait tant rêvé dans ses fantasmes les plus insensés de ce genre de nuit...
Elle me dit que toute cette intensité et ces besoins sexuels lui avaient manqués depuis un certain temps et son incorporation dans cette team de vente...Nous n’avions quasi plus le temps de faire l’amour... !
Que cette nuit un homme plus âgé mais beau lui avait fait du rentre dedans, l’avait fait boire, l’avait séduite et convaincue de passer à l’acte sans même me prévenir (elle était bien consciente de ce manque mais m’ayant informé que cela pouvait arriver et moi lui ayant tant parlé de ce fantasme du mari trompé consciemment... elle s’était dit avant de s’abandonner totalement à lui dans les toilettes du bar que cela ne changerait rien aux choses et que si notre amour était bien réel et celui qu’elle m’avait décrit et toujours imaginé était bien présent, alors cela ne poserai pas de problème...)
Oui elle s’en voulait de ne pas avoir pu le vivre avec moi en direct live...
Oui elle s’en voulait de ne pas me l’avoir dit directement en rentrant...
Elle ne voulait pas m’inquiéter et me priver de notre petit rituel jouissif et s’était endormie si ravie, heureuse et comblée surtout quand elle avait osé ce baiser fou dont elle avait si souvent rêvé, mêlant le sperme de cet amant de passage au mien dont elle appréciait tant la saveur...
Oui, bien évidemment elle l’avait sucé, avant, et surtout après qu’il l’ai prise sur un lavabo des toilettes communes du bar et alors qu’il s’essuyait le dard encore gorgé de semence sur son string qu’il avait adroitement écarté pour la pénétrer sauvagement, elle l’avait de nouveau sucé ... !
Accompagnés d’un autre couple se livrant aux mêmes exploits sexuels qu’eux, elle avait indirectement fait une compétition avec l’autre fille qui était par ailleurs sa chalengeuse pour obtenir une prime supplémentaire en raison du nombre de magazines vendus tout au long de leur journée de labeur...
La compétition faisait rage et n’avait pas de limite...
La fille s’était tournée vers la glace surmontant le lavabo pour se refaire une discrète beauté...
Ana avait ressaisi le sexe de son partenaire et l’avait embouché pour le nettoyer scrupuleusement...
Oui ; elle craquerait sûrement sur d’autres, en d’autres lieux, en d’autres soirées, avec moi, sans moi, Elle aimait trop ça... !
Elle m’aimait à la folie... !
Tout comme elle aimait plus que tout sa liberté.
Elle m’assurait qu’elle saurait me récompenser au-delà de mes attentes si je lui procurais tout à la fois la sécurité et la folie de cette impensable liberté...
Dans les vapeurs de la nuit, j’acquiesçais à tout ce qu’elle disait...
Ses aveux étaient si authentiques, touchants et somme toute correspondant tellement à mes aspirations les plus secrètes que je lui pardonnais instantanément et pour toujours...
Elle parti comme d’ordinaire et nous n’avons plus jamais eut à parler de ces instants.
D’autres similaires se reproduiraient...
Beaucoup d’autres à mon et notre plus grand bonheur... !
Je savais qu’elle pourrait de nouveau me tromper...
Sans moi,...Avec moi...Peu importerait pourvu qu'elle me revienne et me conte ses exploits...
Elle savait qu’elle pourrait me tromper...
Nous savions l’un et l’autre ...mais nous le savions maintenant...
Et surtout nous en jouissions si intensément que nous n’en avons jamais eu à en reparler.
Je savais que j’étais réellement Candauliste...
Elle savait qu’elle était une terrible baiseuse, une amante hors-pair et là, maintenant devenue une Hot-Wife comme les nomment les anglo-saxons...
Pour le plaisir de tout le monde, le sien d’abord, le mien, celui de ses futurs amants celui d’avoir une vie sexuelle, libre, riche, épanouie et épanouissante...
Nous en avons réellement profité toutes ces années de fac...
Un jour elle partit étudier définitivement à l’étranger...
Cela ne changea rien...
Ni pour elle, devenue près d’un de ses professeurs de Fac américaine et beaucoup plus âgé qu’elle, la Hot-Wife respectable et respectée qu’elle avait toujours voulu être, la lady américaine classe et parfaite le jour et aux désirs "naughty" de chaque instant...Un des paradoxes de l'Amérique...
Moi, je lui dois d'être devenu pour toujours Candauliste...
Je me souviens tant et avec tant d’émotions, parfois même érectiles, de ces instants où j’ai découvert son string imbibé de sperme, admiré, vu et goûté sa chatte gonflée de plaisir, partagé tant et tant de fois avec elle ces plaisirs et d’autres ensemble, cette philosophie et ce style de vie...
J’ai parfois eu des nouvelles et surtout j’ai toujours eu depuis ses confidences érotiques écrites par mail sur un site dédié à ces pratiques outre-Atlantique, ses délires et ses escapades sexuelles...
Elle s’en était fait un principe de me les dire, comme un légitime devoir envers moi.
Je ne lui demandais rien mais forte et fière de cette liberté que j’avais su lui donner, elle m’informait toujours, parfois même avant son mari, de ses rencontres et péripéties sexuelles variées et nombreuses...
C’est encore aujourd’hui le cas et c’est si bon et intense...
Elle est même devenue BBC, je n'en fus pas surpris connaissant les descriptions des Blacks qu'elle pouvait parfois rencontrer à la Fac et qui à chaque fois qu'elle m'en faisait la confidence la mettait dans des états torrides dont je profitais allègrement...
Moi, j’étais devenu et serais Candauliste pour la vie...
Merci à elle....Merci Ana...Je t’ai enseigné la liberté...Tu es bonne élève, tu as dépassé et il en est fier et heureux, le « maitre »...
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Fraude sur les mots, fausse science et fascisme postmoderne… deux ou trois mots sur l’idéologie du point de vue de la psychanalyse
Lorsque Nicolás Gómez Dávila écrit: «La science nous trompe de trois manières: en transformant ses propositions en normes, en divulguant ses résultats plutôt que ses méthodes, en passant sous silence ses limitations épistémologiques», il parle de la science d’avant, une science "baconienne" certes trompeuse mais dont la réfutabilite était de structure (cf. Karl Popper: "il n’y a de science que réfutable"), mais une "science" non encore passée par la moulinette idéologique de "l’innovation technologique" postmoderne, qui en pervertit radicalement la structure, ce qui se traduit en termes de logique borroméenne par: passer du statut SIR (la science Symbolise ce qu’elle Imagine du Réel) au nœud RSI caractéristique de la religion (la religion Réalise le Symbolique qu’elle Imagine)…
Qu’est-ce que ça veut dire?
La "vraie" science revendique la rigueur de sa méthode qui s’appuie d’abord sur des faits consciencieusement répertoriés, ("table des présences" de Bacon, qui implique un primat du Réel sur le Symbolique dans l’observation et la collecte des données…), puis la logique consiste à rapporter les dits faits dans un ordre qui permet d’en tirer les conséquences mesurables donnant lieu à des anticipations. Le réel est a priori visé, cerné, décrit par le symbolique. Aujourd’hui, avec l’arrivée de la "fausse science" charriée par le discours dominant (Discours Capitaliste dans son acception stricte lacanienne) la plupart de ceux qui sont présentés comme des "scientifiques" s’appuient a priori sur des modélisations math��matiques, des calculs de probabilités qui leur confèrent une "imaginarisation du réel" auxquels ils croient et ils demandent "à tout le monde" de croire comme si c’était "la réalité"... à venir! Pour un véritable esprit scientifique, il n’y a rien de plus anti-scientifique que cette procédure invertie. Le réel est évacué, il reste seulement du symbolique détrempé d’imaginaire, autrement dit du fantasme, homologue au plan de la structure, à la mousse religieuse… Qui croit "les professeurs" Delfraissy ou Fauci comme à des prophètes? Réponse: les sujets pris dans le discours courant…
Rappelons ici que c’est suite à une note confidentielle du mathématicien universitaire modélisateur Neil Ferguson prévoyant un demi-million de morts en France, parvenue le 12 mars 2020 au président Macron, qu’un confinement généralisé fut décidé le soir même...
On sait depuis lors que c’est ce même Neil Ferguson (devenu conseiller de la Banque mondiale et de nombreux gouvernements) qui, en 2001, avait convaincu le Premier ministre britannique Tony Blair de faire abattre 6 millions de bovins pour stopper l’épidémie de fièvre aphteuse (une décision qui coûta 10 milliards de livres et qui est aujourd’hui considérée comme aberrante). En 2002, l’expert Neil Ferguson calcula que la maladie de la vache folle tuerait environ 50 000 britanniques et 150 000 de plus lorsque elle se transmettrait aux moutons. Il y en eut en réalité 177. En 2005, il prédit que la grippe aviaire tuerait 65 000 Britanniques. Il y en eut au total 457. (C’est ce même genre de "raisonnement" qui fait conclure à l’Intelligence Artificielle qu’il faut une infirmière pour quinze lits, ou qu’un résident en Ehpad doit manger pour 4,57€ par jour. )
Le sujet postmoderne, formaté par soixante-dix ans de l’idéologie qui a accouché du "numérique", devrait être averti qu’il n’existe aucun bouton "réinstaller les réglages d’origine" ou "restaurer le système" en cas de nécessité ultime.
Le système immunitaire naturel fonctionne selon le principe que toute récupération confère l’immunité et aura renforcé le sujet dans l’épreuve, ainsi en est-il de l'espèce qui devient plus forte. L’être peut s’enorgueillir d’un milliard d'années de perfectionnement biologique, et depuis le petit million et demi d’années que l’homme est arrivé sur Terre, c’est ce qu’il fait, les animaux ayant commencé avant lui.
Une politique réfléchie et responsable de santé publique aurait isolé les quelques uns qui risquaient de mourir suite à l’infection virale et aurait laissé l’immunité faire son travail, la récupération offranr toujours de loin la meilleure sécurité immunitaire, pareil pour toutes les mutations.
Ce n’est pas la médecine qui a inventé la santé, encore moins l’ascience. Quant aux politiques… faire confiance à un gouvernement pour "éradiquer un virus", a-t-on déjà entendu proposition plus délirante? Évacuez les intérêts de l’industrie pharmaceutique de l'équation, et vous verrez que les choses se présentent avec une certaine logique: ne pas se faire tester sauf en cas de symptômes précis, l’attraper quand on n’aura pas pu faire autrement (ce n’est pas dans le "moi" que ça se décide…) et le surmonter.
Voilà ce qu’un "président" sain aurait pu dire à un peuple sain. Les peuples ont le gouvernement qu’ils méritent…
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Ein Mann, der lustlos und mürrisch seine Hausarbeit schlampig verrichtet, muss von seiner Frau dazu motiviert werden, indem sie ihm gründlich die Leviten liest. Sie belässt es nicht dabei ihn auszuschimpfen, sondern sie wird mit einem Rohrstock heftig seinen nackten Po bearbeiten, und ihn vor seine verdienten zweiten Tracht Prügel eine viertel Stunde mit seinem nackten, versohlten Hintern in der Ecke stehen lassen, damit er sein untragbares Betragen bereut und merkt es wird von ihr in keinster Weise toleriert. Sie wird ihn zusätzlich weitere drastisch Bestrafungen nach seiner getanen Arbeit ankündigen. So motivierter sie ihn dazu, seine häuslichen Pflichten gewissenhaft nachzugehen und sein zukünftiges Verhalten zu verbessern!
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A man who listlessly and sullenly does his housework sloppily must be motivated by his wife by reading the riot act profoundly to him. She doesn’t leave it at that scolding him, but she will work hard on his bare bottom with a cane, and make him stand in the corner with his naked, spanked bottom for a quarter of an hour before his deserved second beating so that he regrets his intolerable behavior and realizes that she will not tolerate it in any way. She will also announce further drastic punishments after he has done his work. In this way she motivated him to pursue his household chores duties conscientiously and to improve his future behavior!
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Un homme qui fait son travail ménager d'un air maussade et apathique doit être motivé par sa femme en lui lisant profondément l'acte anti-émeute. Elle ne s'arrête pas là pour le gronder, mais elle va travailler dur sur ses fesses nues avec une canne, et le laisser debout dans un coin pendant un quart d'heure avant sa deuxième fessée bien méritée, pour qu'il regrette sa comportement intolérable et remarquera qu'il ne sera pas du tout toléré par elle. Elle annoncera également d'autres sanctions drastiques après qu'il aura accompli son travail. Elle l'a ainsi motivée à poursuivre consciencieusement ses tâches ménagères et à améliorer son comportement futur !
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Le Portrait Chinois de Sibéal
Dans un Monde Imaginaire

Nature
Si elle était une saison ? Automne
Si elle était un animal ? Une loutre
Si elle était un élément ? Terre
Si elle était une pierre précieuse ? Améthyste
Si elle était un végétal ? Une pâquerette
Si elle était un paysage ? Un chemin à travers des champs
Sens
Si elle était une couleur ? Lavande
Si elle était un son ? La BO du Seigneur des Anneaux
Si elle était une odeur ? Muguet
Si elle était une matière ? Laine irlandaise
Quotidien
Si elle était un objet ? Un vieux fauteuil
Si elle était une boisson ? Cappuccino
Si elle était un moment de la journée ? Onze heures du soir
Si elle était un vêtement ? Un t-shirt avec la tête de Princesse Leïa
Si elle était un aliment ? Un cinnamon roll
Caractère
Si elle était un défaut ? Manque de confiance en soi
Si elle était une qualité ? Consciencieuse
Si elle était une mauvaise habitude ? Tendance à être une ermite
Si elle était un sentiment ? La rêverie dans un monde imaginaire
Imaginaire
Si elle était un livre ? Le Seigneur des Anneaux
Si elle était un conte ? Bilbo le Hobbit
Si elle était une créature fantastique ? Un hobbit
Si elle était un personnage de Disney ? Belle (Belle et la Bête)
Si elle était un film ? Princess Bride
#nos fics#écriture#writers on tumblr#fiction#aesthetic#books & libraries#spotify#wattpad#lord of the rings#the hobbit#geek girl#geek culture#sci fi#Le Cast des Voyageurs#Portrait Chinois#beauty and the beast
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Je suis vraiment fatiguée. Je sais pas si c'est plus physique que mental. La semaine je me sens pas particulièrement mal, juste vide et seule. Et quand je le vois, juste triste et seule. En fait, je sais pas trop ce que j'attends, des comportements que j'aimerais qu'il ait sûrement. Et quand je vois le décalage, je ressens de la déception comme si les gens changeaient. Voire même du mépris de constater qu'ils changent pas. Mais ce que je vis le plus mal, c'est les insomnies et autres troubles du sommeil. C'est une torture de disposer d'autant de temps mais de ne pas réussir à dormir. Tout serait plus simple si je dormais. Je me souviens avoir eu dans ma vie qu'une seule période d'hypersomnie, aussi triste que ce soit, je donnerais beaucoup pour en avoir une autre. Enterrer ma présence et le temps qui passe dans des heures et des heures de sommeil. C'était bon. Je ne peinais pas à dormir, je dormais juste. Là je pourrais m'arracher les cheveux même les yeux tellement je suis frustrée. Pourquoi les autres dorment et pas moi ? J'ai pris conscience de ce luxe bien trop tard et j'ai l'impression de le payer. Je cogite à des trucs si ridicules et insolvables, je comprends pas qu'à chaque nuit je puisse prendre les mêmes sujets d'inquiétude/angoisse, me dire à nouveau les mêmes choses, et arriver aux mêmes dénouements sans jamais m'épuiser. Me taire. Accepter. Franchement, je sais pas ce que je fais, chaque petits regards lancés en arrière me donnent l'impression de ne pas suivre la bonne vie. C'est ça qui me rend malade toutes les nuits : passer consciencieusement à côté de moi.
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PREDEFINIS - THE HELIX CONGLOMERATE
Valeria Skovik — Inspectrice du Département de Sécurité Interne (libre)
La vérité n’a pas besoin d’être aimée pour être dite.
Trop consciencieuse pour son propre bien, elle enquête sur des irrégularités au sein d’Helix, sans réaliser à quel point elle s’approche de vérités dangereuses. Son instinct aiguisé lui attire des ennemis parmi ses supérieurs.
# — déterminée, perspicace, incorruptible, obstinée.
ft. Rebecca Ferguson, ...
Isaac Langley — Directeur des Relations Publiques (libre)
Les faits sont secondaires. Ce qui importe, c’est l’histoire que l’on raconte.
C’est la voix officielle d’Helix, capable de justifier n’importe quel scandale avec un sourire et un discours bien rodé. Il sait que tout n’est pas net, mais tant qu’il garde son poste, il s’en accommode.
# — charismatique, manipulateur, réaliste, adaptable.
ft. Michael Fassbender, ...
Dr. Lucia Nyman — Chercheuse en neurotechnologies (libre)
L’éthique est un luxe que seuls les ignorants peuvent se permettre.
Elle développe des implants pour "optimiser" les capacités des Sanguis Units. Fascinée par ses propres recherches, elle ne se soucie pas des conséquences sur les cobayes humains.
# — froide, brillante, obsessionnelle, amorale.
ft. Cate Blanchett, ...
Si vous souhaitez réserver l’un de ces personnages, n'hésitez pas à rejoindre le discord ou à demander dans nos asks :)
-> LE DISCORD DU PROJET : REJOINDRE
#rpg#forum rpg#forumactif#rp#roleplaying#projet rpg#projet forum rpg#rpg français#rpg francophone#aesthetic#icons aesthetic#icons#avatar 200x320#avatar 400x640#dis/closed
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23 avril 1918 : mort du folkloriste, peintre et écrivain Paul Sébillot ➽ http://bit.ly/Paul-Sebillot Fondateur de la « Société des traditions populaires » et de la « Revue des traditions populaires », il était, de son vivant déjà, considéré comme le premier folkloriste de France, et son oeuvre est empreinte d’une clarté, d’une simplicité, d’une érudition élégamment dissimulée malgré la précision consciencieuse du détail
#CeJourLà#23Avril#Sébillot#folkloriste#folklore#traditions#populaires#érudit#écrivain#biographie#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
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« Aussi terrible que cela puisse être, je veux connaître la vérité, docteur. Est-ce qu'être humain est une maladie incurable ?
- Par Quino
Disons que « rien n’est plus long que la véritable naissance d’un être humain » et qu’une fois engagé sur le chemin il n’y a pas de retour possible …
D’aucuns diront " telle est la voie " , il n’y a juste aucune carte qui indique le chemin, la voie est cachée, "les morts la gardent " diront d’autres, ( désolé pour les réfs, je crois que "j’aime" amener l’autre sur des sentiers qu’il ne pense pas à emprunter … ) mais ces autres ne savent pas à quel point ils ne sont pas loin de toucher juste, ils ne savent pas qu’ils ne savent pas … après tout la composante à laquelle je fais allusion par " énigme " est dans son essence extrêmement difficile à saisir, tellement qu’on l’écarte consciencieusement je dirais même …
Vous pouvez en trouver des traces un peu partout … cela demande de s’aventurer … loin … Un certain R. Carter pourrait vous désigner d’un doigt lunaire un escalier qui descend, un café saupoudré d’épice à l’odeur de cannelle tendu par un colonel devenu vieux égaré dans un autre désert que le sien ( vous avez le choix du désert quoiqu’une ancienne légende laisse entendre à l’instar des océans qu’ils ne sont qu’une seule et même étendue de sable ) peut vous amener entre … Une grande armoire au fond d’un grenier, un échangeur d’une gare d’où partent de nombreuses traverses , un terrier, le pont d’un baleinier de l’ancien temps où d’un autre vaisseau , une vielle carte au trésor d’une île imaginaire d’une cité qui rêve … un petit théâtre parisien où ne se joue qu’une seule et même pièce d’un vieux rhinocéros ceci en attendant un certain G qui ne vous aidera pas en définitive et la pluie vous poussera peut-être à pousser la porte d’une vielle librairie ou un vieux libraire vous déconseillera un certain livre car " il n’est pas pour les enfants" … et sans savoir pourquoi vous " l’emprunterez " … en vous disant que vous le rapporterez car vous n’êtes pas un voleur quand bien même certaines choses se volent car personne ne peut vous les donner … vous essayerez de regarder entre l’encre et le papier telle cette histoire d’un perroquet qui se mirant dans un miroir chercha la troisième face … vous vous essayerez peut-être à une partie d’échec contre vous-même touchant par là même ce que les " quatre cavaliers " ( les principaux ) ont exploré sans cesse et dont ils n’ont fait que pousser la porte bien qu’ils aient ouvert la voie, vous pourrez même l’entendre entre les notes de musique d’une chanson car paraît-il que la musique donne à faire pénétrer dans les oreilles ce qui n’y est pas communément admis … du moins si vous prêtez l’oreille aux paroles ( Ne me quitte pas est beaucoup de choses mais en rien une chanson d’amour , la version de Barbara elle si ) …
ha oui et méfiez vous des mots 🎶 Les mots que vous employez n'étant plus "les mots"
Mais une sorte de conduit
À travers lequel les analphabètes se font bonne conscience… 🎶 ils se jouent de nous …
La vie est une énigme dirait une sorcière … et une réalité à vivre répondrait une autre … allons voir plus loin si vous le voulez bien pensera le marin …
D’aucuns vous diront que ça n’arrive que dans les films en oubliant ( mais ils ont oublié tellement de choses ) que les films sont une fenêtre ouverte sur … et qu’ils jouent eux-mêmes dans leur propre film sans savoir de quel côté ils sont , dans la salle où sur l’écran … tas de viandes parmi d’autres dans un troupeau parmi d’autres…
On vous parlera peut-être d’une salle des miroirs , de l’autre côté … je vais vous dévoiler un " secret " j’ai longtemps cru que c’était cet endroit qu’il fallait trouver … beaucoup le croient et je n’ai compris pourquoi que très récemment pourquoi on n’allait pas au-delà … au-delà est ce dont parlait un ermite aveugle dans un désert sur une planète de dunes … un lieu où paraît-il les femmes ne peuvent pas aller du moins est-ce les dires de sorcière qui tamisent les gens tels du matériel humain à polir … j’en ai discuté longtemps et souvent avec une de celles que je nomme les Sorcières en allusion hommage au surnom de ma mère donné par des confrères et collègues en références à cette histoire contée dans un grand livre et quelques films ( qu’elle ironie d’ailleurs qu’aujourd’hui ce livre revienne … quand on connaît les tenants et aboutissants… une tempête vient du désert … du plus profond de nous … ) j’en ai discuté souvent disais-je et j’ai fini par trouver pourquoi elles ne pouvaient pas ( du moins en partie) , il est difficile d’aller dans un endroit où vous êtes … la femme avec qui j’ai cette longue discussion depuis plusieurs années n’émettait aucune objection quant à cette " conclusion " oui il est difficile d’aller dans un endroit où vous êtes … Oui il y a un " lieu " où on n’aime pas regarder …
Et ce que ne disent pas ( Hormis si vous rencontrez un Stalker ) les contines les contes ou les légendes inachevées c’est qu’on n’en revient pas inchangé ni même indemne ( ou l’inverse ) … il y a toujours une pancarte avec une mise en garde " ne vous approchez pas du bord " " ne regardez pas en bas " …
Et très souvent dans les contes de fées " à la fin ils meurent tous " … c’est là que réside une des clés, celle qui vous amènera à rencontrer votre Ghola … et vous donnera à faire de vous avec ce que l’on a voulu faire de vous jusque-là …
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LÉGENDES DU JAZZ
PEE WEE RUSSELL, DE LA TRADITION À LA MODERNITÉ
“Many people more famous than Pee Wee could walk down a New York street without anybody’s taking the trouble to say hello. New Yorkers are used to seeing the faces of the stars in all fields of endeavor. But there was something about Pee Wee that made everybody, even those who only knew him by reputation, greet him as an old friend wherever he went.”
- Warren W. Vaché
Né le 27 mars 1906 à Maplewood, une banlieue de St. Louis, au Missouri, Charles Ellsworth "Pee Wee" Russell était le seul enfant de Charles Rusell et Ella Ballard. Le père de Russell avait travaillé dans une grande variété de métiers et avait énormément voyagé pour gagner sa vie. Russell portant le même nom que son père, il avait souvent été surnommé Ellsworth pour éviter toute confusion. Très mobile, la famille Russell avait éventuellement quitté Maplewood pour Okmulgee, puis pour Muskogee, en Oklahoma, à peu près à la même époque où Russell avait entrepris ses études élémentaires.
Russell a grandi à Muskogee, en Oklahoma, le lieu de naissance du pianiste Jay McShann. Russell étant fils unique et issu d’un milieu relativement fortuné, ses parents avaient généreusement contribué à ses loisirs et lui avaient payé différents cours de musique. Russell avait d’abord suivi des cours de piano, avant de passer au xylophone, à la batterie et au violon. La carrière de violoniste de Russell avait finalement connu une fin abrupte lorsqu’à l’âge de douze ans, sa mère s’était assise par inadvertance sur son instrument. Mais Russell n’avait pas abandonné sa passion de la musique pour autant. Le grand déclic s’était finalement produit lorsque le père de Russell l’avait emmené assister à un concert du Original Dixieland Jazz Band en 1918. Comme son biographe Robert Hilbert l’écrivait dans son ouvrage intitulé Pee Wee Russell: The Life of a Jazzman publié en 1993,
“One night in 1918, his father took him to an Elks event he had arranged [Russell’s father managed the Elks lodge]... Alcide “Yellow” Nunez [a clarinetist] was holding forth with his band, the Louisiana Five. Nunez, one of the first prominent white jazzmen in New Orleans… was a charter member of the Original Dixieland Jazz Band [ODJB] in Chicago... But the aspect of Nunez’s playing that held young Russell enthralled was the thrill of the unexpected: improvisation.”
Impressionné par les improvisations de Nunez, Russell avait expliqué une quarantaine d’années plus tard: "[He] played the melody, then got hot and played jazz. That was something. How did he know where he was or where he was going?" C’est après ce concert que Russell avait décidé de devenir clarinettiste de jazz.
Déterminé à réaliser son rêve, Russell avait demandé au clarinettiste d’un théâtre local de lui donner des cours. Il s’était aussi acheté une clarinette Albert. Le professeur de Russell était un musicien plutôt pittoresque appelé Charlie Merrill, qui avait l’habitude de prendre de grandes gorgées de whisky durant ses leçons. Un des premiers clarinettistes professionnels de La Nouvelle-Orléans, Merrill se produisait dans la fosse d’orchestre du Broadway Theater. Grand partisan du Original Dixieland Jass Band qui comprenait le clarinettiste Larry Shields, Russell pratiquait de façon tellement consciencieuse qu’il ne lui avait fallu qu’un an pour obtenir un premier contrat avec un groupe local.
Peu après avoir commencé à fréquenter le Central High School en 1919, Russell était déjà dépendant de deux choses: le jazz et la consommation d’alcool. À l’époque, Russell séchait souvent ses cours pour courir les filles, se payer du bon temps et d’autres divertissements du même genre. Après avoir appris que Russell avait accepté un contrat pour jouer sur la rivière Arkansas avec le Deepriver Jazz Band, son père avait décidé que le temps était venu d’inculquer à son fils un peu de discipline. En septembre 1920, il l’avait donc fait inscrire à la Western Military Academy de Alton, dans les Illinois. Russell avait continué à fréquenter l’Académie jusqu’en octobre de l’année suivante, même s’il avait passé le plus clair de son temps à jouer de la clarinette avec différents groupes de danse et de jazz.
De retour à St. Louis avec sa famille en pleine Prohibition, Russell avait découvert que la ville avait gagné une nouvelle énergie souss l’influence du ragtime et du jazz. Parmi les groupes les plus populaires de l’époque, on retrouvait les Mound City Blues Blowers qui étaient dirigés par un chanteur appelé Red McKenzie. Durant cette période, Russell avait aussi joué avec Thomas Sonny Lee, un tromboniste accompli originaire du Texas qui était devenu plus tard une grande vedette avec plusieurs big bands et comme musicien de studio à New York. À la même époque, Russell avait également fait la connaissance du trompettiste Henry Allen et commencé à jouer sur les vapeurs de la Streckfus Line qui faisait la navette sur le Misssissippi.
Mesurant près de six pieds et avec un poids d’environ 125 livres, Russell avait hérité du surnom de ‘’Pee Wee’’.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir fait partie de différents groupes locaux, Russell avait commencé à jouer professionnellement au début des années 1920 avec le groupe de Herbert Berger à St. Louis. Il avait même joué à Juarez, au Mexique, avec le groupe. C’est d’ailleurs avec le groupe de Berger que Russell avait fait ses débuts sur disque en 1922 sur la pièce "Fuzzy Wuzzy Bird."
En 1922, Russell s’était produit avec les Allen Brothers et sur les navires à vapeur St. Paul et J.S. Il s’était aussi produit avec un des groupes de Charles Creath au Booker T. Washington Theater, qui était un important centre de rassemblement des Afro-Américains à l’époque. En 1923, Russell avait également joué avec différents groupes de danse. Sur la recommandation du tromboniste Thomas Ball ‘’Sonny’’ Lee, Russell avait reçu une offre de Peck Kelley au printemps de 1924 qui l’avait invité à se joindre à son groupe qui se produisait presque exclusivement dans la région de Houston, au Texas. La formation comprenait également le clarinettiste Leon Rappolo et le tromboniste Jack Teagarden qui était devenu un des plus fidèles collaborateurs de Russell par la suite. Lorsque son contrat s’était terminé à l’automne, Russell était retourné à St. Louis et s’était produit avec différents groupes de danse avant d’être contacté par le trompettiste Wingy Man qui l’avait invité à se joindre à son groupe à San Antonio. Après être de nouveau retourné à St. Louis au printemps 1925, Russell avait de nouveau travaillé avec le groupe de Berger.
C’est à cette époque que Russell avait fait la rencontre de Bix Beiderbecke et Frank Trumbauer, avec qui il s’était bientôt produit à l’Arcadia Ballroom. À l’époque, l’Arcadia Ballroom avait engagé Trumbauer comme chef d’orchestre pour la saison s’étendant de septembre 1925 à mai 1926. Pour une brève période, Teagarden avait aussi joué à l’Arcadia, et Russell avait déclaré plus tard qu’il s’agissait du meilleur groupe avec lequel il avait joué au cours de sa carrière. Ouverts à tous les styles musicaux, les membres du groupe s’intéressaient même aux compositeurs classiques modernes. Les performances du groupe au club Blue Lantern de Hudson Lake étaient particulièrement populaires et avaient attiré de futurs grands noms du jazz de Chicago comme Benny Goodman, Bud Freeman et Jimmy McPartland.
Malheureusement, Beiderbecke était alcoolique, ce qui n’avait guère contribué à apaiser la propre passion de Russell pour la dive bouteille. Comme Russell l’avait expliqué plus tard, “We [Beiderbecke and I] hit it right off. We were never apart for a couple of years—day, night, good, bad, sick, well, broke, drunk.”
Après s’être joint en 1926 au groupe de Jean Goldkette, Russell avait quitté St. Louis en août 1927 pour aller jouer à New York avec les célèbres Five Pennies de Red Nichols. Le groupe de Nichols comprenait d’ailleurs des grands noms du jazz comme Glenn Miller et Jack Teagarden au trombone, Bud Freeman au saxophone ténor et Eddie Condon à la guitare. En octobre 1928, Russell avait fait une tournée nationale avec le groupe de Paul Hagan.
Au début des années 1930, Russell s’était produit avec d’autres sommités du jazz comme Bobby Hackett, Red Allen, Edmond Hall, Oran ‘’Hot Lips’’ Page, Jack Bland, Buster Bailey, Coleman Hawkins et Vic Dickenson. Malgré la Grande Dépression, Russell était toujours très populaire, ce qui lui avait permis d’obtenir de nombreux contrats dans les clubs et d’enregistrer à l’occasion avec d’autres grands noms comme Teagarden, Red Allen et Red McKenzie. Anecdote intéressante, lorsque Russell avait fait la connaissance de Hackett en 1933, ce dernier avait abandonné le cornet en faveur de la guitare et du violon. C’est Russell qui avait finalement convaincu Hackett de recommencer à jouer du cornet, ce qui lui avait enfin permis d’être reconnu sur la scène internationale.
Parallèllement à son séjour avec le groupe de Nichols, Russell avait continué de participer à différentes sessions en studio, tant à la clarinette, aux saxophones alto, ténor et soprano, et à la clarinette basse. En 1932, Russell avait même enregistré avec les Rhythmakers à New York. Russell avait aussi joué avec différents chefs d’orchestre dont le trompettiste Louis Prima (1935), avec qui il avait fait des apparitions dans quelques court-métrages pour Paramount et Vitaphone. Le groupe était également très populaire dans les clubs. En 1936, Russell avait fait porter le nombre de membres de son groupe à dix-huit musiciens. Mais lorsque le groupe était arrivé à Chicago, Russell avait développé une pleurésie et avait été incapable de jouer durant deux mois.
Après avait obtenu quelques contrats à Chicago, Russell était retourné à New York en 1937, et avait joué avec un groupe de Dixieland fondé par Red McKenzie et qui comprenait Eddie Condon, Bobby Hackett et le batteur Johnny Blowers. Le groupe se produisait dans un célèbre club-restaurant de Greenwich Village. Propriété de Nick Rongetti, le club était devenu un lieu de rassemblement privilégié des musiciens de jazz durant la période de transition du swing vers le bebop. Malgré son alcoolisme, Russell était devenu un incontournable du club. Rongetti l’avait d’ailleurs congédié et réengagé à de nombreuses reprises. En fait, le groupe était tellement populaire qu’il avait fait l’objet d’un reportage très détaillé dans le magazine Life en août 1938. Devenu une grande vedette, Russell avait inspiré le commentaire suivant à Warren W. Vaché dans son ouvrage Jazz Gentry: Aristocrats of the Music World publié en 1999: “Many people more famous than Pee Wee could walk down a New York street without anybody’s taking the trouble to say hello. New Yorkers are used to seeing the faces of the stars in all fields of endeavor. But there was something about Pee Wee that made everybody, even those who only knew him by reputation, greet him as an old friend wherever he went.” Russell avait même participé à des campagnes de publicité pour le fabricant de clarinettes Conn.
Dans les années 1940, Russell était toujours aussi populaire et avait continué de décrocher de nombreux contrats: enregistrements, fête privées, performances dans les clubs et à la radio... Au milieu des années 1940, Russell s’était joint au cornettiste Jimmy McPartland à Chicago, avant de tomber malade et de retourner au Nick’s, cette fois avec le trompettiste Wild Bill Davison comme chef d’orchestre. À la même époque, Russell avait également enregistré plusieurs pièces pour la compagnie de disques Commodore de Milt Gabler, tant sous son propre nom que comme accompagnateur d’autres musiciens.
Au cours de cette période, Russell avait aussi joué avec le big band de Bobby Hackett et avec le guitariste Eddie Condon, avec qui il avait continué de travailler durant le reste de sa carrière. Ce qui n’avait pas empêché Russell de déclarer: "Those guys [at Nick's and Condon's] made a joke, of me, a clown, and I let myself be treated that way because I was afraid. I didn't know where else to go, where to take refuge". Au milieu de 1939, Russell avait finalement mis fin à sa collaboration avec le big band de Hackett pour retourner jouer au Nick’s avec le groupe de Condon qui était alors dirigé par le saxophoniste Bud Freeman. Le groupe avait finalement été démantelé en juin 1940, même s’il avait participé à une session sous le nom de Bud Freeman’s Chicagoans un mois plus tard.
Dans les années 1940, la santé de Russell avait commencé à devenir précaire, et sa grande consommation d’alcool n’avait guère contribué à améliorer la situation, ce qui avait même provoqué la fin de sa relation avec sa compagne de l’époque, Lola. Comme Russell l’avait expliqué plus tard au critique Whitney Balliett: “For ten years I couldn’t eat anything. All during the forties.... I lived on brandy milkshakes and scrambled-egg sandwiches. And on whiskey. The doctors couldn’t find a thing.... It began to affect my mind....”
Le style de jeu de Russell avait toutefois changé après sa dépression nerveuse. Qualifiant le jeu de Russell, le critique Colin Larkin avait décrit son style comme "a hollow feathery tone framing phrases of an almost Chinese introspection with a tendency to inconclusive garrulity that would have been unheard of in the days when Pee Wee could pack more into a middle eight than any other thirties pick-up player".
En 1942, Russell avait fait partie d’un groupe tout-étoile mis sur pied par Eddie Condon pour les débuts de Fats Waller à Carnegie Hall. Parmi les membres du groupe, on remarquait Bud Freeman et Gene Krupa. Au printemps 1942, Russell avait fait la rencontre de sa future épouse Mary Chaloff. Le couple s’était marié à New York le 11 mars 1943. De trois ans la cadette de Russell, Mary, une jeune femme qui était à la fois très intelligente et très jolie, avait apporté énormément de stabilité à son nouvel époux. Comme l’écrivait le biographe de Russell, Robert Hilbert, “They had a special closeness that had developed out of their bantering relationship... While Pee Wee had developed a dependency on Mary, she was anything but a doormat... She was a strong-willed, independent woman when it was not considered “proper” to be one. She supported Pee Wee’s fragile ego and attempted to give him the personal confidence he often lacked. She made a home for him.” Mais malgré toute sa bonne volonté, Mary ne pouvait protéger Russell de ses anciens démons.
DERNIÈRES ANNÉES
Durant la Seconde Guerre mondiale, Russell avait enregistré des disques pour l’effort de guerre (les célèbres V-Discs). Sa composition ‘’Pee Wee Speaks’’ avait été enregistrée avec Muggsy Spanier et les V-Disc All Stars.
Après avoir été atteint d’une pancréatite qui l’avait forcé à être hospitalisé durant neuf mois et lui avait presque coûté la vie en 1950 (il ne pesait plus que 73 livres à l’époque), Russell avait été victime d’une dépression nerveuse majeure en 1951, ce qui l’avait souvent empêché de se produire sur scène. En fait, Russell était tellement entre la vie et la mort à l’époque qu’on avait même tenu un concert bénéfice en son honneur. Après avoir passé des semaines à l’hôpital et subi plusieurs transfusions sanguines, Russell était retourné à New York et s’était produit aux côtés de Thelonious Monk dans le cadre du Festival de jazz de Newport. Il avait aussi joué avec Duke Ellington.
En 1952, Russell avait recommencé à collaborer avec George Wein et avait formé un groupe qui comprenait le grand cornettiste et innovateur Ruby Braff. Wein, qui était à l’origine de la fondation du Festival de jazz de Newport en 1954, avait d’ailleurs invité Russell à participer au festival en 1963 aux côtés de Thelonious Monk. Dans le cadre de cette performance, Russell avait interprété un long solo sur le classique ‘’Blue Monk.’’ C’est aussi au Festival de Newport que Russell avait joué avec un autre innovateur, le célèbre chef d’orchestre Stan Kenton, pour la première fois. Comme Wein l’avait expliqué plus tard au biographe de Russell, Robert Hilbert, “[He] never met anybody else’s terms. He just kept playing as well as he could play. He was listening to new things all the time and absorbing it all in his ear...” Au cours de sa carrière, Russell avait également joué avec d’autres grands innovateurs comme Gerry Mulligan, Jimmy Giuffre, Kenny Davern et Bobby Gordon.
En décembre 1957, Russell avait aussi fait une apparition dans une des plus grandes performances télévisées de l’histoire du jazz. Intitulée ‘’The Sound of Jazz’’, l’émission était animée par John Crosby et mettait en vedette à la fois les plus grands maîtres de l’époque swing que les innovateurs les plus modernes. Mais même s’il avait commencé à flirter avec le jazz moderne, Russell avait continué de jouer avec des musiciens plus traditionnels comme le trompettiste Buck Clayton et le tromboniste Vic Dickenson. Commentant le travail de Russell avec Clayton en 1960, le critique Stanley Dance écrivait: “Taste is important to both Pee Wee and Buck Clayton, and basically this is therefore a good marriage. Pee Wee, with his sincere approach, tortured lyricism, and ear for harmonies that please and satisfy, seems to fall on he contemporary scene like manna on the desert... He has long been appreciated in many quarters, but it required the current critical climate for his talents to bereverently labeled as Art with a capital.”
En avril 1961, Russell avait accompagné Wein dans le cadre d’une tournée européenne qui comprenait des arrêts à Essen, Berlin, Copenhague et Paris. À son retour aux États-Unis, Russell avait participé à de nombreuses émissions de télévision, dont plusieurs avaient remporté un grand succès. Mais après avoir été contraint de jouer les vieux classiques du Dixieland comme “Muskrat Ramble” et “When the Saints Go Marching In’’ pour la inième fois, Russell avait besoin de passer à autre chose. Il avait donc commencé à choisir ses futures apparitions en public avec soin et avait même décidé de former un quartet plus moderne avec le tromboniste Marshall Brown. Le groupe comprenait également le bassiste Russell George et le batteur Ron Lundberg dans une formule sans piano s’apparentant au quartet de Gerry Mulligan. Le répertoire du groupe comprenait même des compositions de John Coltrane et d’Ornette Coleman. Le groupe avait fait ses débuts en octobre 1962 après une longue période de répétitions, mais les réactions du public et de la critique avaient été mitigées.
Après cet échec relatif, Russell avait recommencé à voyager sous son propre nom. Au début de 1964, Russell se préparait à faire une tournée en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Japon avec les Eddie Condon’s All-Stars. La tournée avait été particulièrement gratifiante pour Russell qui avait fait l’objet d’un accueil enthousiaste partout où il se rendait. À son retour en Amérique, Russell s’était produit dans un nombre toujours croissant de festivals de jazz et avait fait la joie des amateurs en interprétant sa célèbre composition “Pee Wee’s Blues.” En septembre de la même année, Russell était de retour en Europe avec Wein et un groupe qui comprenait Braff et Bud Freeman. Par la suite, Russell avait fait un premier séjour en Angleterre, ce qui lui avait permis de se produire avec de nombreux groupes britanniques.
En 1965, Russell, sous l’encouragement de sa femme Mary, avait commencé à faire de la peinture abstraite. Loin d’être dépourvu de talent comme peintre, Russell avait démontré les mêmes dons d’innovation et d’improvisation dans ses tableaux qu’il l’avait toujours fait dans sa musique. Le saxophoniste Bud Freeman était même devenu une sorte d’agent non officiel de Russell et avait fait la promotion de ses tableaux. Comme Freeman l’avait expliqué plus tard au biographe de Russell, Robert Hilbert, “He was so good that people around the world identified more with the idea that he was a famous painter than a clarinet player. So he sold something like 54 paintings for not less than seven hundred dollars a painting.” Loin de délaisser pour autant sa carrière musicale, Russell s’était de nouveau rendu au Mexique dans le cadre d’une tournée organisée par Wein. Il avait également joué à l’Exposition internationale de Montréal en 1967.
Tombée malade en mai 1967 à la suite d’une maladie non identifiée, Mary avait été admise au St. Vincent’s Hospital. On lui avait finalement diagnostiqué un cancer du pancréas. Le décès de Mary le 7 juin suivant avait de nouveau plongé Russell dans la dépression. Le biographe de Russell, Robert Hilbert, écrivait: “Without Mary, Pee Wee’s life— even his music— suddenly meant nothing to him. Just when he at last seemed happy and secure, fate made his worst fear a reality: the self-styled loner finally had to face his demons by himself.”
Même si Russell avait continué de jouer avec une certaine régularité, et plus particulièrement dans la région de Washington, le coeur n’y était plus et le nombre de ses performances était en chute libre. Sur la recommandation d’un ami, Russell avait finalement accepté de se faire admettre à l’hôpital d’Alexandria, en Virginie, en février 1969.
Russell avait livré sa dernière performance avec George Wein lors de la cérémonie d’inauguration du président Richard Nixon le 21 janvier 1969. Pee Wee Russell est mort à l’hôpital d’Alexandria moins de trois semaines plus tard, le 15 février. Son décès a été attribué à une pancréatite et à une cirrhose du foie.
En 1987, Russell a été intronisé au sein du Big Band and Jazz Hall of Fame. Parmi les plus célèbres compositions de Russell, on remarque "Pee Wee's Blues", "Pee Wee Speaks", "Oh! No", "Muskeegie Blues", "Three-Two-One Blues", "Stuyvesant Blues", "Pee Wee's Song", "The Bends Blues", "Midnight Blue", "Englewood", "Cutie Pie", "What's the Pitch", "Missy", "This Is It", "Pee Wee's Tune" et "But Why".
Le style de Russell avait toujours été très original. Les notes jouées par Russell étaient plutôt inorthodoxes comparativement à celles de ses contemporains. On l’avait même parfois accusé à l’occasion de fausser. Au milieu des années 1920, Russell était devenu incontournable comme clarinettiste.
Même si Russell était souvent identifié comme musicien de Dixieland, il avait toujours rejeté cette étiquette. Mais même s’il avait tenté de prendre ses distances face au Dixieland et de s’établir comme un musicien moderne, il n’avait jamais pu s’affranchir totalement de son ancien style qui lui avait permis de bien gagner sa vie. Même s’il avait obtenu plusieurs offres pour jouer avec les meilleurs big bands de son époque, Russell avait toujours préféré se produire avec de petits groupes. À l’exception de son bref séjour avec le big band de Bobby Hackett, Russell avait rarement joué avec de grandes formations.
Reconnu pour son style imprévisible et très original, Russell est considéré de nos jours comme un des clarinettistes les plus innovateurs de l’après-guerre. L’approche unique et non complexée de Russell étant bien avant de son temps, il est même considéré par certains comme un des fondateurs du free jazz. À l’époque de l’enregistrement de l’album Jazz Reunion en 1961, Coleman Hawkins (qui avait enregistré pour la première fois avec Russell en 1929 et le considérait comme un daltonien) avait reconnu les talents d’innovateur de Russell en faisant remarquer que '"For thirty years, I’ve been listening to him play those funny notes. He used to think they were wrong, but they weren't. He’s always been way out, but they didn't have a name for it then."
Les Newport All-Stars ont rendu hommage à Russell dans le cadre d’un blues plutôt lent intitulé "Pee Wee Russell's Unique Sound". Décrivant l’approche unique de Russell de la musique, l’historien du jazz Günther Schuller écrivait en 1991 dans The Swing Era: “...there is something inherently vocal about Russell’s performance. It is as if clarinet and human voice—some remarkably extended voice, to be sure—are welded into one.” Quant au biographe de Russell, Robert Hilbert, il avait commenté: “His was the pure flame. Hot, gritty, profane, real. No matter what physical or mental condition Russell was in, night after night he spun wondrous improvisations. No matter how disjointed his life, how scrambled his mind, how incomprehensible his speech, his music remained logical and authoritative, elegant and graceful, haughty and proud.”
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de L’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Charles ‘’Pee Wee’’ Russell (1906-1969).’’ The Syncopated Times, 2024.
‘’Pee Wee Russell.’’ Wikipedia, 2024.
‘’Pee Wee Russell, American musician.’’ Encyclopaedia Britannica, 2024é
‘’Russell, Pee Wee.’’ Encyclopaedia.com, 2019.
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Le spectacle pitoyable de la patrouille des castors
Bernard Germain C’était prévisible et c’est ce qui s’est passé. Entre juin 2022 et ce 30 juin 2024, le RN a multiplié par 3 son nombre de voix, passant de 4 millions de voix à plus de 12 millions. Peut-on montrer de manière plus claire l’exaspération des Français du fait de la politique de Macron qui est en train depuis 7 ans de consciencieusement détruire notre pays, soutenue par tous les bien…

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La vie se fait particulièrement appréciable lorsque nous arrivons à sortir des tréfonds de l'enfer. Revalorisée une fois le sceau de la maladie décollé.
Là où les multiples souffrances dévoilent des abysses d'habitude cachées, rendant visibles les profondeurs de notre être. Rendant intelligibles à nos sens les machineries ébranlées de nos corps, plus que jamais souverains de nos destins.
C'est au prix de ses tumultes que notre nature se manifeste consciencieusement. À travers le spectre de notre regard, le tragique se met à nu.
Désormais, un jour nouveau succède au sombre chaos qui s'animait encore hier.
Et tout ce qui rentre en contacte avec notre âme sortant à peine du gouffre semble plus que jamais chargé de vie, Porteuse d'une lumineuse et sage clarté.
Palpitations à sérénité
Jubilations à probité
¬ Cogitontos Juin 2024
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Le silence
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 4 août
Thème : Puzzle/sous la canopée
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Une nouvelle pièce est tirée de la boîte du puzzle. Louis l’examine soigneusement avant de la rapprocher de l’image. Ce puzzle est difficile. Rien ne ressemble plus à une feuille d’arbre qu’une autre feuille d’arbre, et là, sous la canopée, ce ne sont pas les feuilles qui manquent.
Les animaux sont déjà faits. Singe, jaguar, anaconda, tout ça c’est assez facile à repérer et à assembler. Les fleurs, aussi, sont presque toutes déjà placées, ou au moins installée environ à la bonne distance des bords. Les bords sont bien sûr déjà finis, c’est la première chose à faire et Louis s’y applique consciencieusement, à chaque fois qu’il ouvre une nouvelle boite.
Il aime les puzzles. Il a toujours aimé ça. Ça empêche de penser.
Louis est installé sous la table – privilège des enfants, en tout cas ceux qui sont encore dans le groupe des petits. Il aimerait bien que la nappe des jours de fête soit installée. Ça ferait comme une cabane de tissu. Il aime bien les cabanes. Il se sent protégé dedans. A l’abri.
Au-dehors, la pluie tambourine contre la vitre, furieuse.
Au-dedans, les éclats de voix toutes aussi furieuses, mais différentes. Feutrées. Les voix de parents qui ne veulent pas que les enfants entendent les disputes.
Là-haut, Lisa est dans sa chambre, écouteurs sur les oreilles, la musique à fond. Elle a passé l’âge de jouer sous la table. De toute façon, Louis ne comptait pas vraiment sur elle. Quand les cris démarrent, c’est chacun pour soi. Chacun sa cachette. Son évasion. Sa technique pour ramener le silence.
Louis se concentre sur ses feuilles. Son puzzle est bien plus dur que ceux recommandés à son âge, mais il s’applique. Et Papa et Maman sont si fiers de lui, après. Ils s’en vantent auprès des autres adultes, la félicitation suprême. Louis qui est si intelligent. Louis qui est si sage. Ah, on a bien du souci avec Lisa, c’est l’âge, c’est la crise d’adolescence, mais Louis est un enfant modèle. Un amour. Un ange.
Louis s’applique. Plus c’est dur, mieux c’est. Il y est presque, dans la jungle. La canopée s’épaissit, feuille après feuille, liane après liane. Les fleurs qui voguaient encore sans amarres trouvent leur place peu à peu dans cette luxuriance verte. C’est plutôt joli.
Un claquement sec dans la cuisine. Le bruit d’une gifle. Louis sursaute comme si c’était un coup de tonnerre. Il regarde un peu, sans les voir, les pièces qui restent devant lui. Elles deviennent floues. Les larmes qui montent. Une porte qui claque. Le moteur de la voiture qui s’éloigne. Des sanglots dans la cuisine.
Il se concentre.
On ne montre pas aux adultes qu’on sait. Ça leur fait de la peine. Il n’y a rien dans la cuisine. Il ne s’est rien passé. Louis essuie ses yeux. Il finit son puzzle. Les feuilles. Les arbres. La canopée. En la regardant assez fort, elle pourrait l’engloutir – offrir un abri plus puissant encore que la table avec sa nappe des jours de fête, un refuge où personne ne pourrait venir le chercher. Il vivrait au milieu des fleurs, des singes et des jaguars.
La pluie tambourine à la fenêtre, de moins en moins fort. Le silence retombe sur la maison.
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#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#4 août#puzzle#sous la canopée#histoire ancrée dans le réel encore une fois#sujet sensible pour ma part#part#j’ai essayé de ne pas diaboliser les adultes#je voulais surtout montrer que chacun essaye de bien faire avec sa propre logique#essaye de supporter la situation#et pourquoi ça ne fait que renforcer l’isolement de chaque personnage#en même temps qu’est-ce qu’ils peuvent faire d’autre ?#bref#ça ira mieux plus tard#promesse de l’auteur#french#french writer#écriture
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Vulgaire
(Le musicien fantôme, épisode 3 – parce que je me suis dit « jurons de pirates ! »)
J’ai bien réfléchi. Je pense qu’il est dans mon intérêt de mettre en sourdine ma personnalité raffinée pour me fondre dans la masse de l’équipage. Plus proche je serai d’eux, moins ils seront tentés de me débarquer sur une ile déserte après avoir décidé que, tout compte fait, la deuxième moitié du paiement ne vaut pas un affrontement avec le Musicien fantôme.
J’aimerais croire que le capitaine Álvarez ne laisserait pas advenir une telle vilénie, mais je ne peux être certain qu’il ne fera pas le même calcul si, par malheur, je cesse d’être une distraction suffisante à ses yeux. Cet homme semble trop fantasque que pour s’y fier.
J’ai donc chargé mon libraire de me trouver un dictionnaire d’argot marin, tâche dont il s’est acquitté avec diligence, me laissant presque deux jours pour l’étudier consciencieusement avant l’embarquement.
J’y ai découvert un chapitre sur les jurons et insultes. J’imagine que, pour une fois, un peu de vulgarité ne me tuera pas – que du contraire. J’avoue m’amuser à la lecture de ces expressions hautes en couleur.
Rat de cale
Foi jaune
Ecrevisse de rempart (oh, excellent !)
Amiral de bateau-lavoir
Pute borgne
Ribaud
Chapon maubec (j’aime beaucoup celle-ci, pour désigner un pleutre à mauvaise langue)
Grippeminaud (c’est un homme hypocrite et rusé, n’est-ce pas cocasse ?)
Par la malepeste !
Mortecouille ! (Je ne crois pas que j’oserai employer ce juron.)
Par ailleurs, mon librettiste m’a obtenu, je ne sais trop comment, un recueil de chansons à boire et autres œuvres paillardes, qu’il m’a remis avec un air étonné et réprobateur. Il est vrai que certaines sont franchement graveleuses. Je pense avoir achevé de le choquer en lui disant que toute source d’inspiration est bonne à prendre, et que ce répertoire inhabituel pourrait nourrir mes futures compositions.
En en répétant quelques-unes, je me suis aperçu que ce n’était qu’un demi-mensonge : si l’on fait abstraction des paroles, certaines de ces mélodies présentent des polyphonies dignes d’intérêt. Il me tarde de broder quelques variations sur cette base.
J’avais de toute façon l’intention d’emporter des instruments, dont mon violon. Je ne pourrais me passer de jouer de la musique pendant plusieurs semaines. Et je me plais à penser que ces chansons feront leur petit effet si nous en venons à faire la fête – je veux dire à « bambocher » -, ce pour quoi les pirates sont réputés.
Distrayant l’on me veut, distrayant je serai !
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