#consciencieusement
Explore tagged Tumblr posts
coquelicoq · 4 months ago
Text
went looking deep in my drafts for my list of favorite french words to pronounce to see if facétieuse was on there and 1) it wasn't, so i had the pleasure of adding it to the list, and 2) i then read one of the words at random and said, aloud, "oh my god" and had to immediately read the rest of the list out loud. insane mouthfeel. i should memorize the list and say it to myself when i get sad. anyway in case you're curious here's the list which i have sort of sorted into categories but don't think about it too hard because several words fit into multiple categories and also i probably missed some possible subgroupings. happy pronouncing~
words that are fun because of repeated vowels bonbon, ensemencement, manquement cocotte cumulus, pulluler raplapla tout fou (two words but one entry in the dictionary) volcanologie
words that are especially fun for me personally because i can't tell the difference between two vowels [ɔ̃] and [ɑ̃]: bombance, compensation, consciencieusement, contentement [ɔ] and [o]: autochtone, octogonaux, rococo, saucissonner
words that are fun because of repeated consonants sibilants: facétieuse, jaugeage, thésauriseuse glides and nasals: millioniÚme, napoléonienne sibilants, glides, and nasal vowels: association, cessation, expiation, fascination, filialisation, glaciation, initiation, prononciation, scintillation, sensation, sentencieusement, vacillation quelconque traßtresse
words that are fun because they're the same thing twice with the last vowel changed clopin-clopant prĂȘchi-prĂȘcha
words that are fun because i love the symmetry of [eifje] déifier dragéifier gazéifier
words that are fun because i really like combos of [ik] or [ki] with optional friends [l] and/or [t] antiquité antithétique cliquetis coquelicot enquiquiner équilibre étiqueter héroïcomique kif-kif mastication pique-nique quiconque quiproquo rhythmique stoïque ticket
words that are fun because [j] a syllable or two after [ÉČ] fucks severely champignonniĂšre dĂ©signation ignominieux indignation
words that are fun because they're long with a string of alternating vowels and consonants that trips off the tongue antipathie authenticité habitabilité hétérogénéité infériorité parallélépipÚde territorialité tous azimuts
words that start with fun [p] consonant clusters pneu psittacidés psychédélique psychique
words that just have a certain je ne sais quoi architecture au-delà baby-foot gentilhommiÚre houppe loufoque luxation mnémonique multimédia préalablement qualifier rouflaquettes saperlipopette scout schlinguer tacheter thérapeutique trouillomÚtre vrombir
24 notes · View notes
empiredesimparte · 2 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
⚜ Le Sacre de NapolĂ©on V | N°23 | Francesim, Paris, 1 Fructidor An 230
At the Tuileries Palace, Ernest informs Emperor Napoleon V of a plot involving anti-monarchist extremists financed by public figures. The Minister of Justice, Jeanne Chautemps, with prudent wisdom, advises rigor and caution in the investigation, while Napoleon V insists on the need not to provide their enemies with ammunition.
Meanwhile, the Emperor's grandfather Louis sought legal advice. His lawyer reassures him of his right to take legal action, promising to handle the matter discreetly. With this procedure, Louis could gain access to secret defense documents.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Au palais des Tuileries, Paris, 1er arrondissement.
(Ernest) Le tĂ©moignage de Madame MĂšre n’a pas beaucoup aidĂ© Ă  l’enquĂȘte
(Ernest) Manifestement, ces extrémistes font partie de groupes anti-monarchistes financés par des personnalités publiques
(Ernest) L’assassinat de feu votre pĂšre n’est donc pas totalement dĂ» Ă  l’évolution d’un groupe de manifestants enhardis
(NapolĂ©on V) IntĂ©ressant (Jeanne) L’empereur NapolĂ©on IV a dĂ©jĂ  Ă©chappĂ© Ă  plusieurs attentats durant son rĂšgne
(Ernest) L’enquĂȘte nous rĂ©vĂšlera des noms et des adresses. Nous pourrons alors dissoudre lĂ©galement ces groupes dangereux
(Jeanne) Le ministre de l’IntĂ©rieur s’en fera une joie, M. de Tour
(Jeanne) D’ici lĂ , poursuivez consciencieusement l’enquĂȘte. Nous ne devons faire aucun faux pas et ĂȘtre irrĂ©prochables
(Napoléon V) Ne donnons pas raison à nos opposants.
À Paris, 7e arrondissement.
(Louis) Merci, MaĂźtre.
(Louis) Je crains que mon petit-fils, le nouvel empereur, ne soit pas d'accord avec cette démarche. Que puis-je faire ?
(Jean) En tant que pĂšre de la victime, vous avez tout Ă  fait le droit de vous constituer partie civile.
(Louis) Oui, mais mon petit-fils détient maintenant le pouvoir. S'il s'y oppose... Je ne souhaite pas d'affrontement, mais je veux que justice soit rendue pour mon fils.
(Jean) Je comprends vos réticences. Cependant, la justice doit suivre son cours, indépendamment des dynamiques familiales. Nous nous en assurerons ensemble.
(Jean) Avec votre accord, je m'occuperai personnellement de la rédaction et du dépÎt de cette plainte.
(Louis) Et que se passera-t-il ensuite ?
(Jean) En tant que partie civile, vous aurez accÚs au dossier et pourrez demander des actes d'instruction supplémentaires. De plus, vous pourrez assister aux auditions et aux confrontations, et demander réparation pour le préjudice moral et matériel subi.
(Louis) TrĂšs bien, MaĂźtre. C'est parfait.
46 notes · View notes
camisoledadparis · 11 days ago
Text
saga: Soumission & Domination 327
SosthĂšne
Le second Escort de diversification est d'origine martiniquaise. NĂ© Ă  Fort de France en 2006, il est arrivĂ© en France tout petit et n'a pas l'accent chantant de lĂ -bas. Il est dĂ©jĂ  en 2Ăšme annĂ©e d'Ă©tudes de lettres (douĂ© le petit) et pratique la course Ă  pied. Famille de fonctionnaire (parents professeurs, lui de français, elle des Ă©coles), il est le second d'une famille de 4 enfants (soeur 20ans, lui 18 ans, frĂšre 17ans, soeur 11 ans). Le rapport me souligne qu'il est homo outĂ© dans sa famille et parmi ses amis. Sans petit copain actuellement, il change souvent de partenaires sans non plus en consommer 20 par mois ! Il utilise plus facilement internet que les lieux de drague, mĂȘme s'il lui arrive de sortir dans certains bars gays.
Le portrait me va. Je compte y aller direct avec lui. PremiĂšrement je ne cours pas le marathon mĂȘme si j'ai bien rĂ©cupĂ©rĂ© de mon accident et deuxiĂšmement je me fatigue Ă  chercher des approches discrĂštes.
Muni de son dossier, je me pointe à la sortie de sa fac un soir de semaine. Je l'aborde et direct je lui montre mon dossier. De voir son nom sur un carton l'intrigue. Je lui dis que j'ai sa vie dedans et que j'aimerai lui proposer un travail en relation avec ses capacités. J'ajoute pour qu'il ne se méprenne pas qu'il ferait un escort superbe. Je n'ai plus qu'à attendre sa réaction.
Elle ne tarde pas. AprĂšs m'avoir scrutĂ© bien 5 mn, il me dit qu'on peut aller boire un verre et que c'est moi qui paye. Ça me va.
MĂȘme s'il y a toujours un cafĂ© Ă  cĂŽtĂ© de l'entrĂ©e des facs, il me demande d'aller plus loin, il y connaitra moins de monde susceptible de troubler notre conversation. Dixit SosthĂšne dans le texte !
Quand on arrive devant ma voiture, il me demande si c'est celle de mon pĂšre. Je ne rĂ©ponds pas et lui dis de monter. Il hĂ©site mais accepte quand je dis qu'il y aura plein de monde pour dĂ©crire la caisse dans laquelle il est parti au cas oĂč je voudrais le kidnapper. Il rit et monte dedans. On roule pour trouver un bar en centre-ville. Puisqu'il est "out ", je choisi un bar gay.
Il accepte un demi et je prends pareil. Il me demande alors d'éclaircir ma proposition. Je lui explique les prestations de ma société et lui dit clairement que je suis à la recherche de diversifications ethniques. J'ajoute en riant qu'il fait partie d'un programme de discrimination positive. Il me demande son dossier. Je le lui tends. Il le lit consciencieusement, revenant sur certains paragraphes. Il me demande qui a fait ce travail et m'avoue qu'il est trÚs complet. Il trouve les infos sur ses parents et l'analyse de leur situation financiÚre un peu intrusif et limite illégal. Je le rassure et lui dit qu'il sera détruit dÚs qu'il m'aura donné sa réponse, qu'elle soit positive comme négative. Je lui dis que ce dossier me permettait juste de contacter les personnes les plus susceptibles d'accepter.
On vide un peu nos verres. Je le laisse réfléchir. Il me pose quelques questions concernant le temps que ça risque de lui prendre. Il ne veut pas que ça interfÚre trop avec ses études. Je l'assure que bien qu'il sera sûrement trÚs demandé, je serais en mesure de limiter ses prestations à 1 par semaine si cela lui convient. Il me demande alors combien il se ferait dans cette configuration de travail. Quand j'annonce le chiffre, il n'en revient pas. Je précise que c'est le tarif en cas de prestations classiques ++. Il me demande si ce que j'entends par ++ serait de type sexuel. J'acquiesce. Avec des mecs ? Re-acquiescement de ma part. Ouf de sa part, il avait craint devoir assurer avec des cougars !     
Il accepte et me dit que ça fera du bien qu'il s'assume tout seul vu qu'avec ses 3 frÚre et soeurs, ses parents comptent leurs dépenses.  Je lui donne ma carte et on fixe un rendez-vous. Je le ramÚne chez lui car il se déplace en Tram. Il me fait le lùcher au coin de sa rue.
Il passe au Blockhaus le jour prĂ©vu. Il me tĂ©lĂ©phone du trottoir, persuadĂ© que je lui ai fait un plan foireux. Je descends le chercher. Quand il entre, il regarde partout. Quand il voit le parc de vĂ©hicules, motos comprises, il me demande combien il y a d'appart. Je lui dis qu'il n'y a qu'un seul logement, tout ici est Ă  moi. Il a du mal Ă  le croire. Je le pousse dans le monte-charge et nous allons Ă  mon bureau. Depuis peu, Ă  l'instigation de mes Escorts, j'ai dĂ©corĂ© ses murs blancs par une frise de leurs photos, toutes prises dans la mĂȘme position avec le mĂȘme maillot Aussiebum. En plan rapprochĂ©, ils remplissent bien le format A4 (photo en pied).
Ça accroche le regard de SosthĂšne qui ne me parle qu'aprĂšs avoir matĂ© toute la sĂ©rie. Il me dit qu'il comprend. Ça manque un peu de couleur tout ça. Il ajoute qu'il ne devrait pas faire tĂąche sauf cĂŽtĂ© couleur bien sĂ»r ! Je remplis le dossier des infos qui me manquent. Notamment la taille exacte de sa queue. Pour cela je lui demande de se mettre nu. Il s'exĂ©cute avec assez de grĂące. J'en profite aussi pour voir sa pilositĂ©. Il la maitrise dĂ©jĂ  beaucoup, son torse et ses membres sont glabres. Ses dessous de bras sont tondus Ă  2 ou 3 mm tout comme son pubis proprement taillĂ©. Ses couilles sont lisses et aucun poil ne sort de sa raie du cul. Sa queue pend entre ses cuisses. Le gland circoncis dĂ©passe ses couilles de bien 6cm. A la mesure, au repos il fait dans les 14cm. Mais le fait de le prendre ne main change sont Ă©tat. Il bande vite et se redresse Ă  la verticale et pourtant y'a de quoi faire ! Je garde ma main dessus tant la sensation est agrĂ©able. Quand il me dit qu'il ne fera pas mieux, je mesure Ă  nouveau. Le nombril est couvert depuis dĂ©jĂ  quelques minutes, j'utilise ma main gauche pour tirer la hampe vers l'horizontale (ce qui n'es pas chose aisĂ©e) et pose le mĂštre ruban. En pleine forme mon nouvel ami dĂ©veloppe un engin de 23cm x 5,8 de diamĂštre aprĂšs un gland dont la couronne affiche un 6,2cm elle.  Couleur de l'ensemble plutĂŽt foncĂ©e avec Ă©claircissement de la circoncision au gland et ce dernier d'un violet tirant vers le rose.     Je lui demande de confirmer sa " recto/verso bilitĂ© ". Il le fait et je lui demande quel cĂŽtĂ© il apprĂ©cie le plus. Pas de prĂ©fĂ©rence c'est selon. Ça me va.
Je lui demande son statut sérologique, à sa derniÚre analyse il était séronég. Je lui dis qu'il ne pourra travailler qu'aprÚs une nouvelle analyse. J'en profite pour lui donner les principes de l'entreprise : rapports SSR exclusivement. Il prend l'adresse du labo.
Je lui brosse aussi le portrait type de mon client :
Particularité : de nombreux " neveux " !
Il tique sur la taille des bites. Je balaye son appréhension d'un revers de main et lui dis qu'avec un peu d'entrainement c'est faisable, qu'il regarde bien tous les mecs qui nous entourent. A part les quelques qui sont sur le marché féminin, tous les autres ne s'en portent pas plus mal. D'autant qu'à un rythme moyen d'une fois par semaine, il n'y a pas surutilisation.
A poil devant moi, son excitation commence seulement Ă  retomber bien que cela fasse presque 5mn que nous discutons. Je lui demande comment il se trouve question " self dĂ©fense ". Sa rĂ©ponse est rapide, " nothing " ! Je lui dis qu'il y a une habitude dans ma sociĂ©tĂ© c'est d'ĂȘtre en capacitĂ© de se dĂ©fendre de tout un chacun, du client qui outrepasse son contrat Ă  la petite frappe qui croit que taper du PD c'est valorisant en passant par l'homophobe convaincu pour qui c'est un devoir que de nous casser la gueule. Il me dit n'avoir jamais Ă©tĂ© concernĂ© jusqu'Ă  prĂ©sent. Je lui indique que je mets Ă  disposition mes installations sportive (plateau muscu et combat + piscines) deux soir par semaine pour l'entretien du physique. L'encadrement est rĂ©alisĂ© en interne. En natation par un vrai maitre-nageur et en sports de combat par des pratiquants de haut niveau en KaratĂ©, Krav Maga, Capoeira et mĂȘme par deux Commandos.
Il me demande oĂč j'ai trouvĂ© tous ces mecs. J'Ă©lude et lui propose de visiter les installations. On se lĂšve et comme je m'approche du monte-charge, il me dit qu'il ne va peut-ĂȘtre pas y aller Ă  poil. Je lui lance son slip et il l'enfile comme la porte s'ouvre.  Au second je lui fais visiter la partie muscu et son tatami central dĂ©diĂ© au combat, les sanitaires et la piscine/jacuzzi. Puis nous descendons dans la serre.
Quand on arrive au rez-de-chaussée, PH entre en moto. J'attends qu'il la mette sur sa béquille pour approcher et présenter SosthÚne. Il lui serre la main comme si ce dernier était tout habillé. J'ai l'impression que cela le trouble le nouveau ! PH me roule une pelle dÚs qu'il a retiré son casque, puis nous accompagne dans la serre/jardin. Le bassin surprend SosthÚne surtout quand je lui dis qu'elle fait 25m.
Nous remontons ensemble au premier. PH nous laisse et continue vers les hauteurs.
Il est convaincu et signe le contrat que je lui mets sous le nez (il y a un codicille annulatif en cas d'analyse non conforme) . J'ajoute que j'ai oubliĂ© que le contrat comprenait aussi un vĂ©hicule de fonction. Il rit et me dit d'arrĂȘter de plaisanter. J'ouvre le contrat au paragraphe et il lit que le vĂ©hicule est mis Ă  disposition permanente avec sa carte de carburant pour l'Ă©quivalent de 300 € / mois. La marque et le modĂšles est Ă  la discrĂ©tion de l'employeur. Il me demande si c'est pareil pour tous les contrats. Je lui explique qu'il n'est pas question que mes escorts se trimballent dans de vielles caisses pourries, il en va du standing de ma sociĂ©tĂ©. De mĂȘme les transports en commun sont prohibĂ©s pour des raisons de pratiques, horaires, ligne... Donc il devra passer Ă  ce garage (dont je lui fournis l'adresse) pour prendre sa voiture. Comme pour les autres, il a droit Ă  une RCZ. Il hallucine quand je lui dis le modĂšle.
Quand il me demande quand il commence et que je lui dis mardi prochain. Réaction " déjà ? " Je complÚte par " entrainement physique ".
Avant qu'il ne parte, je lui demande pourquoi il a acceptĂ© de discuter avec moi. AprĂšs tout mon entrĂ©e en matiĂšre Ă©tait un peu brusque. Il me dit que si j'avais Ă©tĂ© moche il aurait coupĂ© court. Mais lĂ , je l'ai intriguĂ© et il s'Ă©tait dit que si ça finissait par un " coup " il aurait pas tout perdu. Je m'approche alors et je lui roule une pelle pour le remercier d'avoir pensĂ© cela. Je lui dis que la derniĂšre Ă©tape, le test physique rapprochĂ©, aura lieu dĂšs l'obtention de ses rĂ©sultats mĂȘme si on baise sous kpote.
72h plus tard, il me téléphonait pour me demander un rendez-vous pour " étudier " ses résultats d'analyse.
Quand il entre dans mon bureau, je remarque qu'il s'est vĂȘtu avec un peu plus de recherche. PlutĂŽt il a laissĂ© ses vĂȘtements de tous les jours Ă  la fac pour des un peu plus branchĂ©s et de marque. Il me tend la feuille. Comme prĂ©vu tous les rĂ©sultats sont nĂ©gatifs, ce qui est positif pour son admission dans ma troupe. Alors que je lis il est dĂ©jĂ  en train de se dĂ©shabiller. Quand je relĂšve les yeux de mon papier, il est en boxer blanc ES. Et son dĂ©but d'excitation le rempli bien !
C'est lui qui fait le premier pas. Il s'approche de moi, se colle contre moi et me roule une pelle des plus agrĂ©able. Ses lĂšvres pulpeuse mais pas trop grosses sont douces et contrastent avec sa langue rĂąpeuse et exigeante. Il cherche le mienne et se bat avec elle dĂšs qu'il la trouve. Cet Ă©change me fait bander et je sens sa bite se dĂ©velopper entre nos deux corps. Elle court vers la droite, empĂȘchĂ©e de se redresser Ă  la verticale par l'Ă©lastique du boxer. Je glisse une main entre nos deux corps et dĂ©colle la ceinture du boxer de ses abdos. Sa bite des redresse immĂ©diatement et je relĂąche. Il entreprend de me mettre nu. Le retrait de mon t-shirt lui permet d'attaquer mes tĂ©tons et sa bouche dĂ©laisse la mienne pour venir les lĂ©cher, sucer, aspirer et pour finir les mordiller. Je suis sensible et ma queue bande encore plus, comprimĂ©e par mes jeans. Il le sent bien mais me laisse dans cet Ă©tat le temps de bien dresser et faire gonfler mes deux tĂ©tons. Seulement alors, il glisse contre moi pour se retrouver Ă  genoux et les yeux en face de mon bassin, il s'attaque enfin Ă  mon pantalon. Il prend son temps pour l'ouvrir, bouton par bouton. La surprise, c'est lui qu'il l'a quand ma bite sort comme un diable de sa boite. Oups ! J'avais oubliĂ© de mettre un slip !!
Elle passe rapidement d'un emballage de toile par un en muqueuse naturelle et vivante. TrĂšs vivante mĂȘme ! Il fait en sorte que ses joues collent ma hampe alors qu'il m'aspire vers sa gorge. Sa langue au passage tourne autour de mon gland, repousse encore plus mon prĂ©puce alors qu'elle parcourt le dessous de sa corole. Ses mains posĂ©es sur mes fesses, il me pousse vers lui et je vois ma bite disparaitre en totalitĂ©. Bien callĂ© entre ses amygdales, mon gland se fait masser par des dĂ©glutitions rapides qui l'attirent vers son estomac. Putain que c'est bon ! A part la question des dimensions, il maĂźtrise bien la pratique. Je pose enfin mes mains sur sa tĂȘte. Ses cheveux courts glissent entre mes doigts. J'affermis ma prise pour le diriger un peu. Mais ce n'est pas nĂ©cessaire vu comme il se donne.
Je dois mĂȘme le calmer pour ne pas me mettre Ă  jouir aussitĂŽt.je le prends par les Ă©paules et le relĂšve. Il colle sa langue sur ma peau de mon gland jusqu'Ă  ma bouche. L'effet est agrĂ©able. Quand il me donne sa langue, j'y retrouve un trĂšs lĂ©ger goĂ»t de ma bite. Alors qu'on s'embrasse encore, il enjambe ma bite et la coince sous ses couilles. Ses balancements de bassin font frotter mon gland contre sa rondelle. Je mouille et ça lubrifie les glissements. Il se tourne brusquement prend appuis de ses avants bras sur mon bureau, cambre les reins et balance du cul pour m'appeler. Je n'y rĂ©siste pas et m'accroupis pour lui bouffer la rondelle. J'aime les gĂ©missements de plaisir que ça lui fait sortir. Sa rondelle s'assouplie vite et je me redresse prĂȘt Ă  le planter. Vite une kpote et je m'enfonce d'un seul et long mouvement. Le temps de me pencher sur lui, d'attraper ses Ă©paules et je donne le coup de rein final qui enfonce mon dernier cm. Bien qu'il se soit prĂ©parĂ©, je le sens, il serre bien ma queue et de son cĂŽtĂ© semble apprĂ©cier la prise. Ses halĂštements me le prouvent. Alors que je me retire pour encore mieux y retourner, il me prend de vitesse et recule pour se planter lui-mĂȘme. 
On se fait du bien mutuellement un bon moment dans cette position avant que je le tourne et ses chevilles sur mes Ă©paules, son dos sur mon bureau, je mĂšne Ă  mon tour la danse. Il s'accroche au plateau alors que je l'encule virilement. Les coups de bassins secs et profonds alternent avec de lents mouvements qui me font sortir le gland de son cul. J'aime ses gĂ©missements qui me signalent qu'il prend du plaisir. Comme leur frĂ©quence est en train de raccourcir, je lui dis de se retenir je voulais qu'il m'encule Ă  son tour. Je veux voir son cĂŽtĂ© actif. De mon cĂŽtĂ© je ralentis aussi mes va et vient avant de sortir complĂštement. Je lui tends une kpote et alors qu'il l'enfile, Ă  mon tour je prends la position. En levrette, j'attends son assaut. Je suis grave excitĂ© mais il prend quand mĂȘme le temps de me lĂ©cher l'anneau. Il fait mĂȘme plus puisqu'il fait pĂ©nĂ©trer sa langue d'au moins un cm dedans. Rapidement je me sens prĂȘt et lui dis d'y aller. Ses mains se posent sur mes hanches (comme si j'avais envie de lui Ă©chapper !) et son gland se prĂ©sente Ă  ma porte arriĂšre. Je pousse un peu et il me met ses 23cm entiers. J'ai bien senti le passage du lĂ©ger bourrelet de son gland et chaque cm qui a suivi.
23cm c'est long mais c'est bon ! En mĂȘme temps qu'il s'enfonce, je le sens basculer le bassin en de lentes rotations qui aident son avancĂ©e. Quand il est bien au fond, je passe mes mains en arriĂšre agrippe ses fesses et recule brusquement pour m'assurer que j'ai bien tout en moi. C'est le cas et je relĂąche ma pression pour le laisser gĂ©rer. Il n'a que 18ans mais il me baise avec une science consommĂ©e du plaisir. Nous sommes de mĂȘme taille et alors qu'il me laboure le cul, il se penche sur moi et ses lĂšvres posĂ©es sur mon cou me donnent des frissons supplĂ©mentaires. Il joue de sa langue avec mes oreilles. Quand je tourne la tĂȘte nos lĂšvres se collent et bien que nous nous roulions une pelle profonde, il ne cesse de me limer la rondelle. J'aime ça aussi. Je me dĂ©colle et lui demande depuis combien de temps il baise et qui l'a initiĂ© pour qu'il soit aussi bon. Je me tourne sur le dos et on se retrouve face Ă  face. Il me fait un clin d'oeil et me dit que non ce n'est pas un pro plus ĂągĂ© qui l'a initiĂ© mais qu'il a bien Ă©tudiĂ© sur internet et qu'il a adaptĂ© lors de ses mises en pratique avec des mecs de son Ăąge.
Nous continuons à baiser et il me fait jouir. Le frottement à chacun de ses passages du renflement de son gland sur ma prostate a vite fait eu raison de ma résistance. Je me couvre de mon sperme et mes contractions anales qui bloquent ses va et vient de façon discontinue le font exploser dans sa kpote. Quand il se retire, je note une dose plus importante que la moyenne. Il n'y a pas que son sexe qui soit plus que la norme !
Sous la douche, je lui parle du fait qu'il n'a jamais baiser avec un " vieux " et lui demande s'il ne craint pas de blocage. Il me dit que non mais par précaution je vais le faire tester par Marc puisqu'il rentre le WE prochain. Avec ses 47 ans, et ses 22cm qui adorent les jeunes mecs, j'aurai une certitude sur ma nouvelle acquisition.
Je lui en fais part. Il est d'accord bien sĂ»r. Comme je lui dis qu'il sera rĂ©munĂ©rĂ© comme une prestation normale, il se rĂ©crie que c'est encore une phase de test, qu'il n'a pas Ă  ĂȘtre dĂ©jĂ  payĂ©. Je lui dis juste qu'avec Marc, il m'aura aussi ainsi que deux autres de mes hommes. Donc ce sera aussi une petite touze Ă  5. Il rit et me demande combien j'ai d'amant. Je compte sur mes doigts et par ordre d'apparition dans ma vie je liste : Marc 47ans, PH 21ans, Ernesto 21ans aussi et Ludovic 18ans. J'ajoute que ce sont tous mes maris aussi. Dans le sens oĂč l'on s'aime tous. Il trouve ça spĂ©cial et me dit que lui n'a encore pas trouvĂ© le grand amour, ni mĂȘme l'amour tout court.
Une fois secs, je le fĂ©licite sur son boxer, il me dit que c'est celui qu'il porte quand il part en " sexe ". Il n'en a qu'un parce qu'ils ne sont pas donnĂ©s. Ça me donne l'occasion de parler de ses vĂȘtements. Il n'a pas de costume et encore moins de smoking. Comme aux autres je lui donne l'adresse de mon fournisseur officiel. Pour les sous-vĂȘtements, je l'emmĂšne piocher dans le stock. Il hallucine de voir toutes les marques sur lesquelles il a bavĂ© sur internet. Alors qu'il hĂ©site entre deux boxers (ES et Addicted), je lui mets les deux entre les mains et l'oblige Ă  en choisir d'autres. Il est comme un gamin devant ses cadeaux de NoĂ«l !
Il me dit qu'il n'a pas encore Ă©tĂ© chercher la voiture, il voulait que je sois sĂ»r de l'embaucher. Du coup je tĂ©lĂ©phone au garage et leur dis de prĂ©parer une RCZ, qu'on venait la chercher. Quand on arrive, le concessionnaire est lĂ . C'est vrai que cela fait un moment que je ne l'ai vu, on s'arrange au tĂ©lĂ©phone. Son fils est avec lui et c'est lui qui a prĂ©parĂ© la voiture. Beau jeune homme d'une vingtaine d'annĂ©e, il me dit que c'est lui qui est maintenant en charge de ma flotte de voiture. Je ne perds pas au change. Son bleu de mĂ©canicien, propre, ouvert sur son torse glabre et trĂšs musclĂ©, le rend trĂšs dĂ©sirable. DĂ©solĂ©, c'est plus fort que moi, je dois ĂȘtre un peu obsĂ©dĂ© ! Il nous conduit jusqu'Ă  la voiture. Elle est noire et son polit la rend plus brillante qu'un diamant. On fait le tour et je ne peux m'empĂȘcher de chercher son reflet sur la tĂŽle. Je remarque quand mĂȘme que je ne suis pas le seul intĂ©ressĂ© par le mĂ©cano. Je vois mon SosthĂšne boire littĂ©ralement les paroles du beau mec. C'est sĂ»r que ça le change des minets de sa Fac. Je me dis qu'il est temps de les laisser entre-eux. Justin me raccompagne Ă  ma voiture. Alors qu'il ferme ma porte, il me demande si c'est aussi un employĂ© de ma sociĂ©tĂ©. Je confirme son intuition et j'ai droit Ă  un dommage qui sort du fond de son coeur. Je repousse la portiĂšre et le rappelle. Il se rapproche et je lui glisse que je ne gĂšre pas leurs vies personnelles, s'il tenait Ă  le savoir. Il me quitte avec un grand sourire. Serait-il des " nĂŽtres " ce joli jeune homme ?
Curieux comme une vieille chatte, je ne peux m'empĂȘcher d'appeler SosthĂšne une bonne heure aprĂšs. Sous prĂ©texte de savoir si tout va bien avec sa nouvelle voiture, je lui demande incidemment s'il avait rĂ©ussi Ă  avoir le n° perso de mon mĂ©cano. Je l'entends s'Ă©touffer Ă  l'autre bout ! Je lui rappelle qu'il fait ce qu'il veut de son cul entre les prestations mais avec toujours en tĂȘte le SSR. J'ajoute que s'il n'avait pas Ă©tĂ© avec moi, c'est moi qui me le serais fait avant de rentrer. Il se choque. Je lui demande alors s'il Ă©tait rentrĂ© tout bandant ? S'il n'avait pas profitĂ© de mon dĂ©part pour visiter les toilettes du garage ? Il me dit qu'il n'est pas comme ça. Je me moque un peu et lui dit qu'il a peut-ĂȘtre loupĂ© le coup du siĂšcle. Le mec m'avait l'air trĂšs intĂ©ressĂ© par lui et je lui avais quasiment donnĂ© ma bĂ©nĂ©diction quand il m'avait raccompagnĂ©.
SosthĂšne me rappelle le lendemain midi pour me remercier. Quand je lui demande de quoi, il me dit qu'il avait osĂ© rappeler Justin et qu'il avait fini la nuit chez lui. Que c'Ă©tait trop bon et qu'il croyait ĂȘtre tombĂ© amoureux. Je lui dis de ne pas s'emballer. Ce doit ĂȘtre l'effet " encanaillage ", opposition de milieu et de type de vie. L'un travail avec un boulot manuel, l'autre est en fac et de lettre en plus ! Difficile de faire plus Ă©loignĂ©. Il me dit que non, avec moi c'Ă©tait trĂšs bon mais avec lui c'Ă©tait comme ça n'avait jamais Ă©tĂ© avant.
Soudain, je pense qu'il a peur que je crois qu'il va me quitter parce qu'il m'assure que cela ne change pas notre contrat. Ils en ont parlĂ© Justin et lui. Je le remercie pour la discrĂ©tion. Il rigole et me lance qu'avec tous les mecs que j'ai envoyĂ© chercher une caisse dans ce garage, je n'avais pas fait non plus preuve de cette mĂȘme discrĂ©tion que je lui reprochais d'avoir oubliĂ©e. Justin savait pertinemment ce que faisaient mes employĂ©s.
En attendant il me dit qu'ils sont d'accord pour qu'il honore son contrat de travail. Ouf ça l'aurait embĂȘtĂ© de perdre un escort prometteur avant mĂȘme qu'il n'ait commencĂ©.
Jardinier
Tumblr media
~~
Tumblr media
~~
Tumblr media
~~
Tumblr media
13 notes · View notes
awonaa · 1 year ago
Text
Older faceclaim (directory & resources)
STATUT : ouvert, pour plus d'info, c'est par ici.
DĂšs que l'on souhaite jouer un personnage plus Ăągé·e, le choix se rĂ©duit drastiquement en terme de faceclaims. On voit toujours passer les mĂȘmes tĂȘtes, qui sont trĂšs souvent des hommes cis ou des personnes blanches et les ressources se font rares, en gĂ©nĂ©ral.
À notre Ă©chelle, @angemorose et moi voudrions contribuer Ă  lutter contre ce constat !
En créant ce directory, on aimerait offrir de la visibilité à des célébrités plus ùgées que ce que l'on voit généralement et en profiter pour rassembler des ressources pour les graphistes et leur permettre de créer sur ces faceclaims.
Ce directory est en cours de construction, on réfléchit, on le met en place, on rassemble des noms, des ressources... Sont inclus pour le moment les infos sur chaque faceclaim ainsi que des liens directs vers des avatars, gifs et galeries de photos.
On espÚre vous le partager au plus vite, mais pour ça, on a besoin de vous !
Vous voulez nous aider ?
On a commencé le gros du travail, mais il nous manque encore beaucoup de contenu et nos deux cerveaux ne suffiront jamais à offrir un aussi large choix qu'en mettant en commun nos trouvailles !
Envoyez-nous des noms de célébrités nées avant 1980. On aimerait aussi prioriser les faceclaims racisé·es, trans, non-binaire et féminins !
Partagez-nous vos galeries, ce qui nous permettra de mettre à disposition des images pour les graphistes et créer plus de ressources sur ces faceclaims.
Que ce soit en mp, en ask ou en commentaires de ce poste, on notera consciencieusement vos contributions !
On espĂšre que ce projet vous plaira, on a hĂąte de le publier pour de bon ! Et si vous avez la moindre remarque ou question, n'hĂ©sitez pas, on est dispo pour en discuter. đŸ”„
104 notes · View notes
impossiblyholyparadise · 3 months ago
Text
Un souvenir et une anecdote supplémentaire pour vous expliquer mon candaulisme :
Une autre soirée fut aussi tout autant une étape importante dans mon chemin vers le Candaulisme...
Une soirĂ©e Ă©tudiante ou presque d’Ana ma petite amie de l’époque.
Etudiante brillante et consciencieuse, elle avait voulu participer au fait que je lui avais ouvert mon appartement totalement et spontanĂ©ment pour l’aider Ă  rĂ©aliser ses Ă©tudes dĂšs le premier jour de notre rencontre...
Quelques conflits récurrents avec ses parents lui pesaient.
Elle me les avait confiĂ©s le soir mĂȘme de notre rencontre et je m’en Ă©tais aussi Ă©mu...
J’étais aussi pleinement amoureux...
Aussi, nous habitions ensemble depuis quelques mois sans que jamais je ne lui demande rien en retour.
Elle en Ă©tait consciente et voulait-elle aussi participer.
Mener de front Ă©tudes et travail est un dĂ©fi et un challenge oĂč l’organisation et le rythme imposĂ© sont parfois peu compatibles avec l’amour, les rĂ©sultats et la fatigue...Elle le savait mais indirectement elle pensait me devoir tant sans pour autant ne lui avoir jamais rien rĂ©clamĂ© en retour, ce qu’elle apprĂ©ciait aussi beaucoup.
Elle avait quelques fois abordĂ© le sujet mais je ne lui rĂ©pondais toujours que d’un sourire, lui disant de vivre, de profiter, d’aimer, de travailler et d’ĂȘtre la plus heureuse possible...
Je crois, et je sais maintenant, que tout cela est aussi une racine profonde du Candaulisme...
NĂ©anmoins, et c’est assez paradoxal, ce furent ses Ă©tudes qui lui permirent un jour de prĂ©tendre Ă  un travail...
Il s’agissait en dĂ©but d’annĂ©e Ă©tudiante, sa deuxiĂšme annĂ©e, d’ĂȘtre prĂ©sente Ă  la sortie des amphis et d’inviter et de sensibiliser ses jeunes collĂšgues Ă©tudiants de premiĂšre annĂ©e Ă  lire et surtout Ă  s’abonner Ă  des magazines divers et variĂ©s leur permettant d’élargir leurs connaissances dans des domaines voisins et importants de leurs sujets d’étude...
Aussi, se rendait elle en Ă©quipe pendant les quatre ou cinq  premiĂšres semaines de la rentrĂ©e dans les amphis, de tĂŽt le matin jusqu’à parfois tard le soir, agrĂ©mentĂ© de virĂ©es nocturnes dans les bars Ă  Ă©tudiants de la ville.
Il le fallait selon les recommandations du responsable des ventes pour souder les équipes et faire connaissance de plus de monde encore au travers les premiÚres soirées estudiantines organisées pour la cohésion des futures promotions...
Aussi, aprĂšs des dĂ©buts enjouĂ©s et prometteurs sur le plan financier (chaque abonnement certifiĂ© faisait l’objet d’une ristourne de l’éditeur et comme il s’agissait d’abonnements annuels, les Ă©moluments pouvaient parfois ĂȘtre rĂ©ellement intĂ©ressants...) une certaine fatigue et quelques dĂ©sagrĂ©ments brisant notre agrĂ©able routine de jeune couple virent le jour.
Un rythme de travail assez effrĂ©nĂ© Ă©tait demandĂ© ainsi qu’une grande disponibilitĂ© pour « écumer » les facs de la grande ville oĂč nous habitions...
Nous ne nous voyons plus beaucoup et mon appartement servait surtout de base arriÚre pour les présentoirs et les exemplaires des magazines et autres quotidiens en vente.
La fatigue se faisait rĂ©ellement sentir et moi je devenais surtout celui qui l’hĂ©bergeait, lui faisait Ă  manger (repas qu’elle prenait en fait rarement car son Ă©quipe trĂšs dynamique et pour tout dire « fĂȘtarde » allait trĂšs souvent « cĂ©lĂ©brer » les rĂ©sultats des uns et des autres dans un bar pour encore et toujours souder les Ă©quipes commerciales et profiter des contacts Ă©tudiants qui pouvaient s’y faire encore plus aisĂ©ment autour d’un verre...
Aussi, sur le plan sentimental et sexuel, c’était plutĂŽt la disette...
Dur, dur pour moi alors que d’ordinaire, nous Ă©tions rarement plusieurs heures sans nous cĂąliner et sĂ»rement pas et encore moins un jour......
Un petit « cĂ©rĂ©monial » s’était nĂ©anmoins instaurĂ© car je crois qu’elle m’aimait sincĂšrement, pĂątissait aussi de cette situation et s’en sentait un peu coupable mĂȘme si la fiertĂ© de ramener de l’argent dans notre couple la motivait et la recompensait.
Ainsi, chaque soir (plutĂŽt en milieu de nuit du coup...) oĂč elle rentrait, juste aprĂšs s’ĂȘtre douchĂ©e et alors que j’étais bien souvent endormi, elle venait me cĂąliner, me prendre en main sexuellement parlant (elle aimait depuis nos premiers jours mon sexe, sa forme, sa douceur...)
Bref elle aimait ma bite, jouer avec pour me faire bander...
Chose qu’elle obtenait trĂšs rapidement au vu de sa dextĂ©ritĂ© et de ses envies manifestes...
En trentenaire ardent et vaillant, qui aurait pu s’en plaindre... ?
Elle me prenait alors rapidement en bouche pour me sucer (elle raffolait des fellations... !) et me taillait une pipe experte, souvent rapide en ces circonstances mais toujours appréciée, appréciable, adroite et victorieuse...
J’en apprĂ©ciais totalement le bonheur tout en devant souvent rester sur ma faim et sur « la bĂ©quille » tandis que, quasiment Ă  chaque fois, elle s’endormait en me gratifiant d’un « Bonne nuit mon amour », la bouche pleine et comblĂ©e de l’expression de mes dĂ©sirs et de mon plaisir...
Elle aimait le gout de ma semence, l’avalait depuis toujours et l’apprĂ©ciait...
Jamais elle ne m’avait sucĂ© sans dĂ©guster le fruit de ses audaces et expertises.
Parfois mĂȘme, elle me dĂ©posait un baiser lĂ©gĂšrement gluant et chaud sur les lĂšvres...
Au dĂ©but de notre relation j’en avais Ă©tĂ© surpris mais m’étais habituĂ© et trouvais cela touchant en termes de partages et d’audace...
Ce rituel effectuĂ©, elle se tournait rapidement puis s’endormait profondĂ©ment tout aussitĂŽt...
ProfondĂ©ment Ă©tait le terme : j’avais une ou deux fois, dans un Ă©tat Ă©rectile indĂ©cent et difficile Ă  calmer, n’arrivant rĂ©ellement pas Ă  m’endormir, voulu la prendre mais devant son corps si tendrement abandonnĂ©, j’avais rĂ©sistĂ© Ă  l’envie de le faire sans son consentement express, mĂȘme si rien ne pouvait me faire douter de ses dĂ©sirs une seconde, pour la pĂ©nĂ©trer sauvagement...
Elle ne m’en aurait pas voulu...
Non, j’en Ă©tais pleinement assurĂ© et je pense mĂȘme qu’elle aurait pu percevoir cela comme tout Ă  fait lĂ©gitime, voire mĂȘme coquin...
Mais pour moi sans conscience et sans consentement il n’en Ă©tait pas question...
Question de principe, de respect, d’honneur et tout autant de bonheur du partage.
S’en serait-elle mĂȘme aperçue... ?
Du coup, pour quel plaisir... ?
Si je ne pouvais partager, je trouvais assez absurde de ne satisfaire que moi...
Oui, elle dormait trÚs profondément !
Pour autant, souvent pris par les dĂ©sirs et la beautĂ© de son corps alangui qu’elle abandonnait parfaitement et naturellement Ă  ma vue, (elle ne dormait que nue et y tenait),  je la caressais tendrement, bandant lĂ  encore comme un fou, et la couvrais de baisers ...
Le spectacle de son corps abandonné et offert sans défense enchantait et régalait au plus haut point mes yeux... Et pas que...
Ce n’était rien qu’en cela et dĂ©jĂ  un rĂ©el bonheur...
Je dois confesser que parfois, il m’arrivait mĂȘme de me masturber en la regardant, si belle, innocente, ...
 Je m’autorisais aussi de mes lĂšvres et de ma langue Ă  la humer, la titiller sans la rĂ©veiller, la couvrir de baisers et notamment sur son sexe...
Quelques gĂ©missements parfaits attestaient qu’elle ressentait sĂ»rement mes attouchements sans pour autant en ĂȘtre rĂ©veillĂ©e... C’était rĂ©ellement dĂ©licieux...
Oui, je me satisfaisais et mĂȘme me rĂ©galais de tout cela Ă  dĂ©faut de pouvoir lui faire l’amour comme j’en avais envie et l’honorer pleinement comme Ă  nos habitudes...
Cependant, un soir, elle rentra un peu plus tard et vint directement se coucher...
Elle ne manqua pas pour autant Ă  nos nouvelles habitudes et me suça talentueusement, avec mĂȘme une gourmandise et une ardeur qui me rappelaient les pipes interminables dont elle Ă©tait experte et adorait me gratifier avant d’incorporer cette Ă©quipe commerciale et qui j’en Ă©tais sĂ»r ne tarderaient pas Ă  reprendre une fois cette parenthĂšse Ă©conomique terminĂ©e...
Je fus bien entendu ravi de sa prestation et lorsqu’elle vint m’embrasser Ă  pleine bouche avec dĂ©lectation et gourmandises, je perçus un goĂ»t lĂ©gĂšrement diffĂ©rent du mien et de l’ordinaire...
Je n’en fis pas un problĂšme et mis cette diffĂ©rence sur le compte de l’alcool et de la soirĂ©e festive qu’elle venait manifestement de passer...
Je la laissais s’endormir et poursuivis seul mon cĂ©rĂ©monial...
Non douchĂ©e et manifestement trĂšs fatiguĂ©e, certainement assez ivre, elle ne s’était pas couchĂ©e nue comme d’habitude Ă  mon grand Ă©tonnement mais avait conservĂ© sa robe lĂ©gĂšre de soirĂ©e ainsi que son string que je pouvais deviner alors qu’elle se lovait sur le cĂŽtĂ© remontant ses jambes et redressant du coup sa courte robe sur le galbe de ses sublimes fesses...
Comme d’habitude, je ne rĂ©sistais pas au plaisir de la couvrir de baisers et de caresses me sentant mĂȘme encore plus entrain de la voir m’ĂȘtre revenue guillerette et heureuse, encore plus que d’ordinaire de sa soirĂ©e...J’aimais la voir heureuse et satisfaite...
Poursuivant mes « voyages », je relevais d’avantage sa robe sur son cul...
Je baisais de mes lùvres entreprenantes ses fesses et m’approchais de sa fente...
J’avais pris l’habitude, quoiqu’il arrive d’y dĂ©poser tous les soirs un baiser et mĂȘme parfois d’oser y introduire lĂ©gĂšrement la pointe de ma langue afin de gouter aux douces saveurs de sa chatte aux effluves pour moi si envoutantes...Elles berçaient, enchantaient et embaumaient ainsi quoiqu’il arrive mes nuits d’une telle douceur...
J’entrepris alors de mes doigts agiles de dĂ©placer lĂ©gĂšrement son string, sans la rĂ©veiller, car la ficelle fermait partiellement l’accĂšs Ă  sa dĂ©licieuse fente...
Je fis glisser le trait d’étoffe de mes doigts et qu’elle ne fut pas ma surprise de constater qu’il Ă©tait complĂ©tement trempĂ© et mĂȘme qu’une sorte de mĂ©at un peu gluant semblait y ĂȘtre dĂ©posĂ©...
Une jouissance... ? Du sperme... ?
L’ire et ma jalousie prirent immĂ©diatement le contrĂŽle de mon cerveau et de mes Ă©motions
J’en restais, mentalement et physiquement sur le cul...Le sang affluant et bouillonnant dans mon esprit et mon corps...
Elle avait baisé... !
Elle avait dû baiser avec un autre... !
Un autre que moi dans cette putain de soirĂ©e...Et dans ce con qui Ă©tait censĂ© n’ĂȘtre qu’à moi... !
Je me sentais dans une telle rage, une telle colĂšre...
Que faire... ?
Assis sur mes genoux, la regardant avec des yeux totalement diffĂ©rents de l’habitude...
Son string encore lĂ ...tout souillĂ© du sperme d’un autre...j’en Ă©tais sĂ»r...!
Instinctivement j’approchais mon visage et mon nez jusqu’ à y porter mes narines puis ma langue...
Oui, oui, c’était ce mĂȘme goĂ»t que j’avais identifiĂ© dans le baiser donnĂ© avant qu’elle ne s’endorme...
La salope ! Elle m’avait trompĂ© cette chienne..., c’était sĂ»r...
Cette salope, ma salope... !
Ma chienne alors qu’on s’était toujours promis d’ĂȘtre complice quelque fut notre ou nos envies... !
NĂ©anmoins, je ne parvenais pas Ă  dĂ©coller mon regard de son cul et de son sexe encore gonflĂ© et emplit d’un autre...Non je n’y parvenais pas, et mĂȘme en moi j’arrivais Ă  trouver des ressources et un calme doux qui maintenant m’envahissait

J’avais bien des « papillons » dans le ventre..., un vertige dans la tĂȘte...
Mais étonnamment, pas ou plus de colÚre... !
A tel point que je me suis de nouveau penché...
De nouveau j’ai humĂ© ce mĂ©at que je ne pouvais mĂȘme plus dĂ©tester... !
Son string Ă©tait tellement imprĂ©gnĂ© de la mouille et de son odeur qu’il en devenait agrĂ©able, tant Ă  la vue qu’à l’imaginaire...Oh oui elle avait du rĂ©ellement jouir...
Je ne pus m’empĂȘcher de retourner le sentir, le toucher, le « tester » mĂȘme de mes narines...
Plusieurs fois...
Le goĂ»ter mĂȘme...
Puis d’instants en instants jusqu’à la lĂ©cher consciencieusement, minutieusement avec, je devais me l’avouer, un plaisir grandissant, subjuguant et effaçant de maniĂšre incroyable toute colĂšre ...
J’en profitais abondamment...J’aimais... !
J’en Ă©tais stupĂ©fait mais j’aimais... !
J’aimais surtout Ă  m’imaginer la saillie qu’elle avait subi, la saillie de son con et le plaisir qu’elle, qu’ils avaient dĂ» connaitre...Je n’étais mĂȘme pas jaloux de ne pas y avoir Ă©tĂ©...
Un peu vexĂ©...j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© que pour une premiĂšre, mĂȘme si je lui avais dĂ©jĂ  confiĂ© ce fantasme du mari trompĂ© avec son plein acquiescement mais prĂ©sent...Elle Ă©tait allĂ©e plus loin...
Plus vite mĂȘme que je n’avais secrĂštement jamais imaginĂ© ou dĂ©sirĂ©...
Pour autant c’est un rĂȘve secret dont je lui avais fait la confidence et que par bravade je l’avais assurĂ©e que je ne serais pas jaloux...
En fait, si un peu, mais pas si fortement que cela ...
AssurĂ©ment déçu qu’on n’ait pas partagĂ© cette premiĂšre et de ne pas avoir l’histoire de cette incartade ni d’avoir pu y assister...
Lorsqu’on en avait parlĂ© et Ă©voquĂ© elle ne m’avait pas cachĂ© la possibilitĂ© que cela puisse arriver tant elle aimait le sexe, attirait les hommes et avait conscience de ses dĂ©sirs et de ses faiblesses...
De plus, en lui ayant fait la confidence de ce Candaulisme naissant que je sentais déjà vivre en moi, je ne pouvais rien lui reprocher...
Elle avait seulement anticipĂ© mes dĂ©sirs et peut-ĂȘtre plaisirs...
Je ne les avais pas imaginĂ©s de la sorte et s’imposer aussi brutalement Ă  moi...
Pour autant, qu’en restait-il pour moi... ?
Je venais de le constater...Je le constatais en direct...
Du plaisir, de la cĂ©rĂ©bralitĂ©, de l’amour pour le sexe, de l’amour pour elle, des envies...
Encore plus d’envies ...
Encore plus de dĂ©sirs et d’amour pour elle comme je l’avais imaginĂ© et quelque part voulu et demandĂ©...Alors... ?
Plus encore quand je me rendis compte que je bandais comme un taureau et ne dĂ©bandais pas alors que de longues minutes s’étaient dĂ©jĂ  passĂ©es a regarder, que dis-je, admirĂ© et fantasmĂ© sur sa chatte Ă©panouie, belle et manifestement comblĂ©e et heureuse...
 Je n’avais ainsi, Ă  cet instant, que l’irrĂ©sistible envie de la baiser comme la chienne qu’elle Ă©tait, celle que j’avais souhaitĂ© qu’elle soit...
Oui, je bandais comme un fou et contrairement Ă  ma rĂ©serve et mes principes des soirs auparavant, je l’ai prise sauvagement, bestialement, jusqu’à la faire jouir comme peut-ĂȘtre jamais, ni elle ni moi-mĂȘme n’avions jouis comme cela depuis longtemps et sommes partis dans un orgasme fulgurant et absolu qui me faisait de nouveau encore plus encore bander, devenir fou d’elle, fou de son corps, fou de son con, fou de ses jus...
Elle s’était rĂ©veillĂ©e...Jouissait ...hurlait...m’en demandait encore et encore... !
C’était incroyable... ! IrrĂ©el... !
Nous avons fait cinq ou six fois l’amour cette nuit-là  sans jamais nous lasser et nous nous sommes endormis tendrement l’un dans les bras de l’autre...
Au petit matin, elle est venue sensuellement me rĂ©veiller, me remercier de cette folle nuit et de la libertĂ© que j’avais pu lui accorder, me disant qu’elle avait tant rĂȘvĂ© dans ses fantasmes les plus insensĂ©s de ce genre de nuit...
Elle me dit que toute cette intensitĂ© et ces besoins sexuels lui avaient manquĂ©s depuis un certain temps et son incorporation dans cette team de vente...Nous n’avions quasi plus le temps de faire l’amour... !
Que cette nuit un homme plus ĂągĂ© mais beau lui avait fait du rentre dedans, l’avait fait boire, l’avait sĂ©duite et convaincue de passer Ă  l’acte sans mĂȘme me prĂ©venir (elle Ă©tait bien consciente de ce manque mais m’ayant informĂ© que cela pouvait arriver et moi lui ayant tant parlĂ© de ce fantasme du mari trompĂ© consciemment... elle s’était dit avant de s’abandonner totalement Ă  lui dans les toilettes du bar que cela ne changerait rien aux choses et que si notre amour Ă©tait bien rĂ©el et celui qu’elle m’avait dĂ©crit et toujours imaginĂ© Ă©tait bien prĂ©sent, alors cela ne poserai pas de problĂšme...)
Oui elle s’en voulait de ne pas avoir pu le vivre avec moi en direct live...
Oui elle s’en voulait de ne pas me l’avoir dit directement en rentrant...
Elle ne voulait pas m’inquiĂ©ter et me priver de notre petit rituel jouissif et s’était endormie si ravie, heureuse et comblĂ©e surtout quand elle avait osĂ© ce baiser fou dont elle avait si souvent rĂȘvĂ©, mĂȘlant le sperme de cet amant de passage au mien dont elle apprĂ©ciait tant la saveur...
Oui, bien Ă©videmment elle l’avait sucĂ©, avant, et surtout aprĂšs qu’il l’ai prise sur un lavabo des toilettes communes du bar et alors qu’il s’essuyait le dard encore gorgĂ© de semence sur son string qu’il avait adroitement Ă©cartĂ© pour la pĂ©nĂ©trer sauvagement, elle l’avait de nouveau sucé ... !
AccompagnĂ©s d’un autre couple se livrant aux mĂȘmes exploits sexuels qu’eux, elle avait indirectement fait une compĂ©tition avec l’autre fille qui Ă©tait par ailleurs sa chalengeuse pour obtenir une prime supplĂ©mentaire en raison du nombre de magazines vendus tout au long de leur journĂ©e de labeur...
La compĂ©tition faisait rage et n’avait pas de limite...
La fille s’était tournĂ©e vers la glace surmontant le lavabo pour se refaire une discrĂšte beautĂ©...
Ana avait ressaisi le sexe de son partenaire et l’avait embouchĂ© pour le nettoyer scrupuleusement...
Oui ; elle craquerait sĂ»rement sur d’autres, en d’autres lieux, en d’autres soirĂ©es, avec moi, sans moi, Elle aimait trop ça... !
Elle m’aimait à la folie... !
Tout comme elle aimait plus que tout sa liberté.
Elle m’assurait qu’elle saurait me rĂ©compenser au-delĂ  de mes attentes si je lui procurais tout Ă  la fois la sĂ©curitĂ© et la folie de cette impensable libertĂ©...
Dans les vapeurs de la nuit, j’acquiesçais à tout ce qu’elle disait...
Ses aveux étaient si authentiques, touchants et somme toute correspondant tellement à mes aspirations les plus secrÚtes que je lui pardonnais instantanément et pour toujours...
Elle parti comme d’ordinaire et nous n’avons plus jamais eut à parler de ces instants.
D’autres similaires se reproduiraient...
Beaucoup d’autres à mon et notre plus grand bonheur... !
Je savais qu’elle pourrait de nouveau me tromper...
Sans moi,...Avec moi...Peu importerait pourvu qu'elle me revienne et me conte ses exploits...
Elle savait qu’elle pourrait me tromper...
Nous savions l’un et l’autre ...mais nous le savions maintenant...
Et surtout nous en jouissions si intensĂ©ment que nous n’en avons jamais eu Ă  en reparler.
Je savais que j’étais rĂ©ellement Candauliste...
Elle savait qu’elle Ă©tait une terrible baiseuse, une amante hors-pair et lĂ , maintenant devenue une Hot-Wife comme les nomment les anglo-saxons...
Pour le plaisir de tout le monde, le sien d’abord, le mien, celui de ses futurs amants celui d’avoir une vie sexuelle, libre, riche, Ă©panouie et Ă©panouissante...
Nous en avons réellement profité toutes ces années de fac...
Un jour elle partit Ă©tudier dĂ©finitivement Ă  l’étranger...
Cela ne changea rien...
Ni pour elle, devenue prĂšs d’un de ses professeurs de Fac amĂ©ricaine et beaucoup plus ĂągĂ© qu’elle, la Hot-Wife respectable et respectĂ©e qu’elle avait toujours voulu ĂȘtre, la lady amĂ©ricaine classe et parfaite le jour et aux dĂ©sirs "naughty" de chaque instant...Un des paradoxes de l'AmĂ©rique...
Moi, je lui dois d'ĂȘtre devenu pour toujours Candauliste...
Je me souviens tant et avec tant d’émotions, parfois mĂȘme Ă©rectiles, de ces instants oĂč j’ai dĂ©couvert son string imbibĂ© de sperme, admirĂ©, vu et goĂ»tĂ© sa chatte gonflĂ©e de plaisir, partagĂ© tant et tant de fois avec elle ces plaisirs et d’autres ensemble, cette philosophie et ce style de vie...
J’ai parfois eu des nouvelles et surtout j’ai toujours eu depuis ses confidences Ă©rotiques Ă©crites par mail sur un site dĂ©diĂ© Ă  ces pratiques outre-Atlantique, ses dĂ©lires et ses escapades sexuelles...
Elle s’en Ă©tait fait un principe de me les dire, comme un lĂ©gitime devoir envers moi.
Je ne lui demandais rien mais forte et fiĂšre de cette libertĂ© que j’avais su lui donner, elle m’informait toujours, parfois mĂȘme avant son mari, de ses rencontres et pĂ©ripĂ©ties sexuelles variĂ©es et nombreuses...
C’est encore aujourd’hui le cas et c’est si bon et intense...
Elle est mĂȘme devenue BBC, je n'en fus pas surpris connaissant les descriptions des Blacks qu'elle pouvait parfois rencontrer Ă  la Fac et qui Ă  chaque fois qu'elle m'en faisait la confidence la mettait dans des Ă©tats torrides dont je profitais allĂšgrement...
Moi, j’étais devenu et serais Candauliste pour la vie...
Merci Ă  elle....Merci Ana...Je t’ai enseignĂ© la libertĂ©...Tu es bonne Ă©lĂšve, tu as dĂ©passĂ© et il en est fier et heureux, le « maitre »...
16 notes · View notes
christian-dubuis-santini · 4 months ago
Text
Tumblr media
Fraude sur les mots, fausse science et fascisme postmoderne
 deux ou trois mots sur l’idĂ©ologie du point de vue de la psychanalyse
Lorsque NicolĂĄs GĂłmez DĂĄvila Ă©crit: «La science nous trompe de trois maniĂšres: en transformant ses propositions en normes, en divulguant ses rĂ©sultats plutĂŽt que ses mĂ©thodes, en passant sous silence ses limitations Ă©pistĂ©mologiques», il parle de la science d’avant, une science "baconienne" certes trompeuse mais dont la rĂ©futabilite Ă©tait de structure (cf. Karl Popper: "il n’y a de science que rĂ©futable"), mais une "science" non encore passĂ©e par la moulinette idĂ©ologique de "l’innovation technologique" postmoderne, qui en pervertit radicalement la structure, ce qui se traduit en termes de logique borromĂ©enne par: passer du statut SIR (la science Symbolise ce qu’elle Imagine du RĂ©el) au nƓud RSI caractĂ©ristique de la religion (la religion RĂ©alise le Symbolique qu’elle Imagine)

Qu’est-ce que ça veut dire?
La "vraie" science revendique la rigueur de sa mĂ©thode qui s’appuie d’abord sur des faits consciencieusement rĂ©pertoriĂ©s, ("table des prĂ©sences" de Bacon, qui implique un primat du RĂ©el sur le Symbolique dans l’observation et la collecte des donnĂ©es
), puis la logique consiste Ă  rapporter les dits faits dans un ordre qui permet d’en tirer les consĂ©quences mesurables donnant lieu Ă  des anticipations. Le rĂ©el est a priori visĂ©, cernĂ©, dĂ©crit par le symbolique. Aujourd’hui, avec l’arrivĂ©e de la "fausse science" charriĂ©e par le discours dominant (Discours Capitaliste dans son acception stricte lacanienne) la plupart de ceux qui sont prĂ©sentĂ©s comme des "scientifiques" s’appuient a priori sur des modĂ©lisations mathĂ©matiques, des calculs de probabilitĂ©s qui leur confĂšrent une "imaginarisation du rĂ©el" auxquels ils croient et ils demandent "Ă  tout le monde" de croire comme si c’était "la rĂ©alitĂ©"... Ă  venir! Pour un vĂ©ritable esprit scientifique, il n’y a rien de plus anti-scientifique que cette procĂ©dure invertie. Le rĂ©el est Ă©vacuĂ©, il reste seulement du symbolique dĂ©trempĂ© d’imaginaire, autrement dit du fantasme, homologue au plan de la structure, Ă  la mousse religieuse
 Qui croit "les professeurs" Delfraissy ou Fauci comme Ă  des prophĂštes? RĂ©ponse: les sujets pris dans le discours courant

Rappelons ici que c’est suite Ă  une note confidentielle du mathĂ©maticien universitaire modĂ©lisateur Neil Ferguson prĂ©voyant un demi-million de morts en France, parvenue le 12 mars 2020 au prĂ©sident Macron, qu’un confinement gĂ©nĂ©ralisĂ© fut dĂ©cidĂ© le soir mĂȘme...
On sait depuis lors que c’est ce mĂȘme Neil Ferguson (devenu conseiller de la Banque mondiale et de nombreux gouvernements) qui, en 2001, avait convaincu le Premier ministre britannique Tony Blair de faire abattre 6 millions de bovins pour stopper l’épidĂ©mie de fiĂšvre aphteuse (une dĂ©cision qui coĂ»ta 10 milliards de livres et qui est aujourd’hui considĂ©rĂ©e comme aberrante). En 2002, l’expert Neil Ferguson calcula que la maladie de la vache folle tuerait environ 50 000 britanniques et 150 000 de plus lorsque elle se transmettrait aux moutons. Il y en eut en rĂ©alitĂ© 177. En 2005, il prĂ©dit que la grippe aviaire tuerait 65 000 Britanniques. Il y en eut au total 457. (C’est ce mĂȘme genre de "raisonnement" qui fait conclure Ă  l’Intelligence Artificielle qu’il faut une infirmiĂšre pour quinze lits, ou qu’un rĂ©sident en Ehpad doit manger pour 4,57€ par jour. )
Le sujet postmoderne, formatĂ© par soixante-dix ans de l’idĂ©ologie qui a accouchĂ© du "numĂ©rique", devrait ĂȘtre averti qu’il n’existe aucun bouton "rĂ©installer les rĂ©glages d’origine" ou "restaurer le systĂšme" en cas de nĂ©cessitĂ© ultime.
Le systĂšme immunitaire naturel fonctionne selon le principe que toute rĂ©cupĂ©ration confĂšre l’immunitĂ© et aura renforcĂ© le sujet dans l’épreuve, ainsi en est-il de l'espĂšce qui devient plus forte. L’ĂȘtre peut s’enorgueillir d’un milliard d'annĂ©es de perfectionnement biologique, et depuis le petit million et demi d’annĂ©es que l’homme est arrivĂ© sur Terre, c’est ce qu’il fait, les animaux ayant commencĂ© avant lui.
Une politique rĂ©flĂ©chie et responsable de santĂ© publique aurait isolĂ© les quelques uns qui risquaient de mourir suite Ă  l’infection virale et aurait laissĂ© l’immunitĂ© faire son travail, la rĂ©cupĂ©ration offranr toujours de loin la meilleure sĂ©curitĂ© immunitaire, pareil pour toutes les mutations.
Ce n’est pas la mĂ©decine qui a inventĂ© la santĂ©, encore moins l’ascience. Quant aux politiques
 faire confiance Ă  un gouvernement pour "Ă©radiquer un virus", a-t-on dĂ©jĂ  entendu proposition plus dĂ©lirante? Évacuez les intĂ©rĂȘts de l’industrie pharmaceutique de l'Ă©quation, et vous verrez que les choses se prĂ©sentent avec une certaine logique: ne pas se faire tester sauf en cas de symptĂŽmes prĂ©cis, l’attraper quand on n’aura pas pu faire autrement (ce n’est pas dans le "moi" que ça se dĂ©cide
) et le surmonter.
VoilĂ  ce qu’un "prĂ©sident" sain aurait pu dire Ă  un peuple sain. Les peuples ont le gouvernement qu’ils mĂ©ritent

18 notes · View notes
strictpunishedhubby · 1 year ago
Text
Tumblr media
Ein Mann, der lustlos und mĂŒrrisch seine Hausarbeit schlampig verrichtet, muss von seiner Frau dazu motiviert werden, indem sie ihm grĂŒndlich die Leviten liest. Sie belĂ€sst es nicht dabei ihn auszuschimpfen, sondern sie wird mit einem Rohrstock heftig seinen nackten Po bearbeiten, und ihn vor seine verdienten zweiten Tracht PrĂŒgel eine viertel Stunde mit seinem nackten, versohlten Hintern in der Ecke stehen lassen, damit er sein untragbares Betragen bereut und merkt es wird von ihr in keinster Weise toleriert. Sie wird ihn zusĂ€tzlich weitere drastisch Bestrafungen nach seiner getanen Arbeit ankĂŒndigen. So motivierter sie ihn dazu, seine hĂ€uslichen Pflichten gewissenhaft nachzugehen und sein zukĂŒnftiges Verhalten zu verbessern!
.
.
A man who listlessly and sullenly does his housework sloppily must be motivated by his wife by reading the riot act profoundly to him. She doesn’t leave it at that scolding him, but she will work hard on his bare bottom with a cane, and make him stand in the corner with his naked, spanked bottom for a quarter of an hour before his deserved second beating so that he regrets his intolerable behavior and realizes that she will not tolerate it in any way. She will also announce further drastic punishments after he has done his work. In this way she motivated him to pursue his household chores duties conscientiously and to improve his future behavior!
.
.
Un homme qui fait son travail mĂ©nager d'un air maussade et apathique doit ĂȘtre motivĂ© par sa femme en lui lisant profondĂ©ment l'acte anti-Ă©meute. Elle ne s'arrĂȘte pas lĂ  pour le gronder, mais elle va travailler dur sur ses fesses nues avec une canne, et le laisser debout dans un coin pendant un quart d'heure avant sa deuxiĂšme fessĂ©e bien mĂ©ritĂ©e, pour qu'il regrette sa comportement intolĂ©rable et remarquera qu'il ne sera pas du tout tolĂ©rĂ© par elle. Elle annoncera Ă©galement d'autres sanctions drastiques aprĂšs qu'il aura accompli son travail. Elle l'a ainsi motivĂ©e Ă  poursuivre consciencieusement ses tĂąches mĂ©nagĂšres et Ă  amĂ©liorer son comportement futur !
52 notes · View notes
e642 · 10 months ago
Text
Je suis vraiment fatiguĂ©e. Je sais pas si c'est plus physique que mental. La semaine je me sens pas particuliĂšrement mal, juste vide et seule. Et quand je le vois, juste triste et seule. En fait, je sais pas trop ce que j'attends, des comportements que j'aimerais qu'il ait sĂ»rement. Et quand je vois le dĂ©calage, je ressens de la dĂ©ception comme si les gens changeaient. Voire mĂȘme du mĂ©pris de constater qu'ils changent pas. Mais ce que je vis le plus mal, c'est les insomnies et autres troubles du sommeil. C'est une torture de disposer d'autant de temps mais de ne pas rĂ©ussir Ă  dormir. Tout serait plus simple si je dormais. Je me souviens avoir eu dans ma vie qu'une seule pĂ©riode d'hypersomnie, aussi triste que ce soit, je donnerais beaucoup pour en avoir une autre. Enterrer ma prĂ©sence et le temps qui passe dans des heures et des heures de sommeil. C'Ă©tait bon. Je ne peinais pas Ă  dormir, je dormais juste. LĂ  je pourrais m'arracher les cheveux mĂȘme les yeux tellement je suis frustrĂ©e. Pourquoi les autres dorment et pas moi ? J'ai pris conscience de ce luxe bien trop tard et j'ai l'impression de le payer. Je cogite Ă  des trucs si ridicules et insolvables, je comprends pas qu'Ă  chaque nuit je puisse prendre les mĂȘmes sujets d'inquiĂ©tude/angoisse, me dire Ă  nouveau les mĂȘmes choses, et arriver aux mĂȘmes dĂ©nouements sans jamais m'Ă©puiser. Me taire. Accepter. Franchement, je sais pas ce que je fais, chaque petits regards lancĂ©s en arriĂšre me donnent l'impression de ne pas suivre la bonne vie. C'est ça qui me rend malade toutes les nuits : passer consciencieusement Ă  cĂŽtĂ© de moi.
17 notes · View notes
drackarys · 2 years ago
Text
Tumblr media
J'espĂšre que tous vos objectifs sont atteints et que vous rĂ©alisez votre travail de maniĂšre consciencieuse et sĂ©rieuse, sinon vous risquez d'ĂȘtre convoquĂ© dans le bureau de la RH
118 notes · View notes
francepittoresque · 7 months ago
Photo
Tumblr media
23 avril 1918 : mort du folkloriste, peintre et Ă©crivain Paul SĂ©billot ➜ http://bit.ly/Paul-Sebillot Fondateur de la « SociĂ©tĂ© des traditions populaires » et de la « Revue des traditions populaires », il Ă©tait, de son vivant dĂ©jĂ , considĂ©rĂ© comme le premier folkloriste de France, et son oeuvre est empreinte d’une clartĂ©, d’une simplicitĂ©, d’une Ă©rudition Ă©lĂ©gamment dissimulĂ©e malgrĂ© la prĂ©cision consciencieuse du dĂ©tail
14 notes · View notes
iranondeaira · 4 months ago
Text
Tumblr media
« Aussi terrible que cela puisse ĂȘtre, je veux connaĂźtre la vĂ©ritĂ©, docteur. Est-ce qu'ĂȘtre humain est une maladie incurable ?
- Par Quino
Disons que « rien n’est plus long que la vĂ©ritable naissance d’un ĂȘtre humain » et qu’une fois engagĂ© sur le chemin il n’y a pas de retour possible 

D’aucuns diront " telle est la voie " , il n’y a juste aucune carte qui indique le chemin, la voie est cachĂ©e, "les morts la gardent " diront d’autres, ( dĂ©solĂ© pour les rĂ©fs, je crois que "j’aime" amener l’autre sur des sentiers qu’il ne pense pas Ă  emprunter 
 ) mais ces autres ne savent pas Ă  quel point ils ne sont pas loin de toucher juste, ils ne savent pas qu’ils ne savent pas 
 aprĂšs tout la composante Ă  laquelle je fais allusion par " Ă©nigme " est dans son essence extrĂȘmement difficile Ă  saisir, tellement qu’on l’écarte consciencieusement je dirais mĂȘme 

Vous pouvez en trouver des traces un peu partout 
 cela demande de s’aventurer 
 loin 
 Un certain R. Carter pourrait vous dĂ©signer d’un doigt lunaire un escalier qui descend, un cafĂ© saupoudrĂ© d’épice Ă  l’odeur de cannelle tendu par un colonel devenu vieux Ă©garĂ© dans un autre dĂ©sert que le sien ( vous avez le choix du dĂ©sert quoiqu’une ancienne lĂ©gende laisse entendre Ă  l’instar des ocĂ©ans qu’ils ne sont qu’une seule et mĂȘme Ă©tendue de sable ) peut vous amener entre 
 Une grande armoire au fond d’un grenier, un Ă©changeur d’une gare d’oĂč partent de nombreuses traverses , un terrier, le pont d’un baleinier de l’ancien temps oĂč d’un autre vaisseau , une vielle carte au trĂ©sor d’une Ăźle imaginaire d’une citĂ© qui rĂȘve 
 un petit thĂ©Ăątre parisien oĂč ne se joue qu’une seule et mĂȘme piĂšce d’un vieux rhinocĂ©ros ceci en attendant un certain G qui ne vous aidera pas en dĂ©finitive et la pluie vous poussera peut-ĂȘtre Ă  pousser la porte d’une vielle librairie ou un vieux libraire vous dĂ©conseillera un certain livre car " il n’est pas pour les enfants" 
 et sans savoir pourquoi vous " l’emprunterez " 
 en vous disant que vous le rapporterez car vous n’ĂȘtes pas un voleur quand bien mĂȘme certaines choses se volent car personne ne peut vous les donner 
 vous essayerez de regarder entre l’encre et le papier telle cette histoire d’un perroquet qui se mirant dans un miroir chercha la troisiĂšme face 
 vous vous essayerez peut-ĂȘtre Ă  une partie d’échec contre vous-mĂȘme touchant par lĂ  mĂȘme ce que les " quatre cavaliers " ( les principaux ) ont explorĂ© sans cesse et dont ils n’ont fait que pousser la porte bien qu’ils aient ouvert la voie, vous pourrez mĂȘme l’entendre entre les notes de musique d’une chanson car paraĂźt-il que la musique donne Ă  faire pĂ©nĂ©trer dans les oreilles ce qui n’y est pas communĂ©ment admis 
 du moins si vous prĂȘtez l’oreille aux paroles ( Ne me quitte pas est beaucoup de choses mais en rien une chanson d’amour , la version de Barbara elle si ) 

ha oui et mĂ©fiez vous des mots đŸŽ¶ Les mots que vous employez n'Ă©tant plus "les mots"
Mais une sorte de conduit
À travers lequel les analphabĂštes se font bonne conscience
 đŸŽ¶ ils se jouent de nous 

La vie est une énigme dirait une sorciÚre 
 et une réalité à vivre répondrait une autre 
 allons voir plus loin si vous le voulez bien pensera le marin 

D’aucuns vous diront que ça n’arrive que dans les films en oubliant ( mais ils ont oubliĂ© tellement de choses ) que les films sont une fenĂȘtre ouverte sur 
 et qu’ils jouent eux-mĂȘmes dans leur propre film sans savoir de quel cĂŽtĂ© ils sont , dans la salle oĂč sur l’écran 
 tas de viandes parmi d’autres dans un troupeau parmi d’autres

On vous parlera peut-ĂȘtre d’une salle des miroirs , de l’autre cĂŽtĂ© 
 je vais vous dĂ©voiler un " secret " j’ai longtemps cru que c’était cet endroit qu’il fallait trouver 
 beaucoup le croient et je n’ai compris pourquoi que trĂšs rĂ©cemment pourquoi on n’allait pas au-delĂ  
 au-delĂ  est ce dont parlait un ermite aveugle dans un dĂ©sert sur une planĂšte de dunes 
 un lieu oĂč paraĂźt-il les femmes ne peuvent pas aller du moins est-ce les dires de sorciĂšre qui tamisent les gens tels du matĂ©riel humain Ă  polir 
 j’en ai discutĂ© longtemps et souvent avec une de celles que je nomme les SorciĂšres en allusion hommage au surnom de ma mĂšre donnĂ© par des confrĂšres et collĂšgues en rĂ©fĂ©rences Ă  cette histoire contĂ©e dans un grand livre et quelques films ( qu’elle ironie d’ailleurs qu’aujourd’hui ce livre revienne 
 quand on connaĂźt les tenants et aboutissants
 une tempĂȘte vient du dĂ©sert 
 du plus profond de nous 
 ) j’en ai discutĂ© souvent disais-je et j’ai fini par trouver pourquoi elles ne pouvaient pas ( du moins en partie) , il est difficile d’aller dans un endroit oĂč vous ĂȘtes 
 la femme avec qui j’ai cette longue discussion depuis plusieurs annĂ©es n’émettait aucune objection quant Ă  cette " conclusion " oui il est difficile d’aller dans un endroit oĂč vous ĂȘtes 
 Oui il y a un " lieu " oĂč on n’aime pas regarder 

Et ce que ne disent pas ( Hormis si vous rencontrez un Stalker ) les contines les contes ou les lĂ©gendes inachevĂ©es c’est qu’on n’en revient pas inchangĂ© ni mĂȘme indemne ( ou l’inverse ) 
 il y a toujours une pancarte avec une mise en garde " ne vous approchez pas du bord " " ne regardez pas en bas " 

Et trĂšs souvent dans les contes de fĂ©es " Ă  la fin ils meurent tous " 
 c’est lĂ  que rĂ©side une des clĂ©s, celle qui vous amĂšnera Ă  rencontrer votre Ghola 
 et vous donnera Ă  faire de vous avec ce que l’on a voulu faire de vous jusque-lĂ  

4 notes · View notes
jpbjazz · 1 month ago
Text
LÉGENDES DU JAZZ
PEE WEE RUSSELL, DE LA TRADITION À LA MODERNITÉ
“Many people more famous than Pee Wee could walk down a New York street without anybody’s taking the trouble to say hello. New Yorkers are used to seeing the faces of the stars in all fields of endeavor. But there was something about Pee Wee that made everybody, even those who only knew him by reputation, greet him as an old friend wherever he went.” 
- Warren W. Vaché
NĂ© le 27 mars 1906 Ă  Maplewood, une banlieue de St. Louis, au Missouri, Charles Ellsworth "Pee Wee" Russell Ă©tait le seul enfant de Charles Rusell et Ella Ballard. Le pĂšre de Russell avait travaillĂ© dans une grande variĂ©tĂ© de mĂ©tiers et avait Ă©normĂ©ment voyagĂ© pour gagner sa vie. Russell portant le mĂȘme nom que son pĂšre, il avait souvent Ă©tĂ© surnommĂ© Ellsworth pour Ă©viter toute confusion. TrĂšs mobile, la famille Russell avait Ă©ventuellement quittĂ© Maplewood pour Okmulgee, puis pour Muskogee, en Oklahoma, Ă  peu prĂšs Ă  la mĂȘme Ă©poque oĂč Russell avait entrepris ses Ă©tudes Ă©lĂ©mentaires.
Russell a grandi Ă  Muskogee, en Oklahoma, le lieu de naissance du pianiste Jay McShann. Russell Ă©tant fils unique et issu d’un milieu relativement fortunĂ©, ses parents avaient gĂ©nĂ©reusement contribuĂ© Ă  ses loisirs et lui avaient payĂ© diffĂ©rents cours de musique. Russell avait d’abord suivi des cours de piano, avant de passer au xylophone, Ă  la batterie et au violon. La carriĂšre de violoniste de Russell avait finalement connu une fin abrupte lorsqu’à l’ñge de douze ans, sa mĂšre s’était assise par inadvertance sur son instrument. Mais Russell n’avait pas abandonnĂ© sa passion de la musique pour autant. Le grand dĂ©clic s’était finalement produit lorsque le pĂšre de Russell l’avait emmenĂ© assister Ă  un concert du Original Dixieland Jazz Band en 1918. Comme son biographe Robert Hilbert l’écrivait dans son ouvrage intitulĂ© Pee Wee Russell: The Life of a Jazzman publiĂ© en 1993,
“One night in 1918, his father took him to an Elks event he had arranged [Russell’s father managed the Elks lodge]... Alcide “Yellow” Nunez [a clarinetist] was holding forth with his band, the Louisiana Five. Nunez, one of the first prominent white jazzmen in New Orleans
 was a charter member of the Original Dixieland Jazz Band [ODJB] in Chicago... But the aspect of Nunez’s playing that held young Russell enthralled was the thrill of the unexpected: improvisation.” 
ImpressionnĂ© par les improvisations de Nunez, Russell avait expliquĂ© une quarantaine d’annĂ©es plus tard: "[He] played the melody, then got hot and played jazz. That was something. How did he know where he was or where he was going?" C’est aprĂšs ce concert que Russell avait dĂ©cidĂ© de devenir clarinettiste de jazz.
DĂ©terminĂ© Ă  rĂ©aliser son rĂȘve, Russell avait demandĂ© au clarinettiste d’un thĂ©Ăątre local de lui donner des cours. Il s’était aussi achetĂ© une clarinette Albert. Le professeur de Russell Ă©tait un musicien plutĂŽt pittoresque appelĂ© Charlie Merrill, qui avait l’habitude de prendre de grandes gorgĂ©es de whisky durant ses leçons. Un des premiers clarinettistes professionnels de La Nouvelle-OrlĂ©ans, Merrill se produisait dans la fosse d’orchestre du Broadway Theater. Grand partisan du Original Dixieland Jass Band qui comprenait le clarinettiste Larry Shields, Russell pratiquait de façon tellement consciencieuse qu’il ne lui avait fallu qu’un an pour obtenir un premier contrat avec un groupe local.
Peu aprĂšs avoir commencĂ© Ă  frĂ©quenter le  Central High School en 1919, Russell Ă©tait dĂ©jĂ  dĂ©pendant de deux choses: le jazz et la consommation d’alcool. À l’époque, Russell sĂ©chait souvent ses cours pour courir les filles, se payer du bon temps et d’autres divertissements du mĂȘme genre. AprĂšs avoir appris que Russell avait acceptĂ© un contrat pour jouer sur la riviĂšre Arkansas avec le Deepriver Jazz Band, son pĂšre avait dĂ©cidĂ© que le temps Ă©tait venu d’inculquer Ă  son fils un peu de discipline. En septembre 1920, il l’avait donc fait inscrire Ă  la Western Military Academy de Alton, dans les Illinois. Russell avait continuĂ© Ă  frĂ©quenter l’AcadĂ©mie jusqu’en octobre de l’annĂ©e suivante, mĂȘme s’il avait passĂ© le plus clair de son temps Ă  jouer de la clarinette avec diffĂ©rents groupes de danse et de jazz.
De retour Ă  St. Louis avec sa famille en pleine Prohibition, Russell avait dĂ©couvert que la ville avait gagnĂ© une nouvelle Ă©nergie souss l’influence du ragtime et du jazz. Parmi les groupes les plus populaires de l’époque, on retrouvait les Mound City Blues Blowers qui Ă©taient dirigĂ©s par un chanteur appelĂ© Red McKenzie. Durant cette pĂ©riode, Russell avait aussi jouĂ© avec Thomas Sonny Lee, un tromboniste accompli originaire du Texas qui Ă©tait devenu plus tard une grande vedette avec plusieurs big bands et comme musicien de studio Ă  New York. À la mĂȘme Ă©poque, Russell avait Ă©galement fait la connaissance du trompettiste Henry Allen et commencĂ© Ă  jouer sur les vapeurs de la Streckfus Line qui faisait la navette sur le Misssissippi.
Mesurant prĂšs de six pieds et avec un poids d’environ 125 livres, Russell avait hĂ©ritĂ© du surnom de ‘’Pee Wee’’.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
AprĂšs avoir fait partie de diffĂ©rents groupes locaux, Russell avait commencĂ© Ă  jouer professionnellement au dĂ©but des annĂ©es 1920 avec le groupe de Herbert Berger à St. Louis. Il avait mĂȘme jouĂ© Ă  Juarez, au Mexique, avec le groupe. C’est d’ailleurs avec le groupe de Berger que Russell avait fait ses dĂ©buts sur disque en 1922 sur la piĂšce "Fuzzy Wuzzy Bird."
En 1922, Russell s’était produit avec les Allen Brothers et sur les navires Ă  vapeur St. Paul et J.S. Il s’était aussi produit avec un des groupes de Charles Creath au Booker T. Washington Theater, qui Ă©tait un important centre de rassemblement des Afro-AmĂ©ricains Ă  l’époque. En 1923, Russell avait Ă©galement jouĂ© avec diffĂ©rents groupes de danse. Sur la recommandation du tromboniste Thomas Ball ‘’Sonny’’ Lee, Russell avait reçu une offre de Peck Kelley au printemps de 1924 qui l’avait invitĂ© Ă  se joindre Ă  son groupe qui se produisait presque exclusivement dans la rĂ©gion de Houston, au Texas. La formation comprenait Ă©galement le clarinettiste Leon Rappolo et le tromboniste Jack Teagarden qui Ă©tait devenu un des plus fidĂšles collaborateurs de Russell par la suite. Lorsque son contrat s’était terminĂ© Ă  l’automne, Russell Ă©tait retournĂ© Ă  St. Louis et s’était produit avec diffĂ©rents groupes de danse avant d’ĂȘtre contactĂ© par le trompettiste Wingy Man qui l’avait invitĂ© Ă  se joindre Ă  son groupe Ă  San Antonio. AprĂšs ĂȘtre de nouveau retournĂ© Ă  St. Louis au printemps 1925, Russell avait de nouveau travaillĂ© avec le groupe de Berger.
C’est Ă  cette Ă©poque que Russell avait fait la rencontre de Bix Beiderbecke et Frank Trumbauer, avec qui il s’était bientĂŽt produit Ă  l’Arcadia Ballroom. À l’époque, l’Arcadia Ballroom avait engagĂ© Trumbauer comme chef d’orchestre pour la saison s’étendant de septembre 1925 Ă  mai 1926. Pour une brĂšve pĂ©riode, Teagarden avait aussi jouĂ© Ă  l’Arcadia, et Russell avait dĂ©clarĂ© plus tard qu’il s’agissait du meilleur groupe avec lequel il avait jouĂ© au cours de sa carriĂšre. Ouverts Ă  tous les styles musicaux, les membres du groupe s’intĂ©ressaient mĂȘme aux compositeurs classiques modernes. Les performances du groupe au club Blue Lantern de Hudson Lake Ă©taient particuliĂšrement populaires et avaient attirĂ© de futurs grands noms du jazz de Chicago comme Benny Goodman, Bud Freeman et Jimmy McPartland.
Malheureusement, Beiderbecke Ă©tait alcoolique, ce qui n’avait guĂšre contribuĂ© Ă  apaiser la propre passion de Russell pour la dive bouteille. Comme Russell l’avait expliquĂ© plus tard, “We [Beiderbecke and I] hit it right off. We were never apart for a couple of years—day, night, good, bad, sick, well, broke, drunk.” 
AprĂšs s’ĂȘtre joint en 1926 au groupe de Jean Goldkette, Russell avait quittĂ© St. Louis en aoĂ»t 1927 pour aller jouer Ă  New York avec les cĂ©lĂšbres Five Pennies de Red Nichols. Le groupe de Nichols comprenait d’ailleurs des grands noms du jazz comme Glenn Miller et Jack Teagarden au trombone, Bud Freeman au saxophone tĂ©nor et Eddie Condon à la guitare. En octobre 1928, Russell avait fait une tournĂ©e nationale avec le groupe de Paul Hagan.
Au dĂ©but des annĂ©es 1930, Russell s’était produit avec d’autres sommitĂ©s du jazz comme Bobby Hackett, Red Allen, Edmond Hall, Oran ‘’Hot Lips’’ Page, Jack Bland, Buster Bailey, Coleman Hawkins et Vic Dickenson. MalgrĂ© la Grande DĂ©pression, Russell Ă©tait toujours trĂšs populaire, ce qui lui avait permis d’obtenir de nombreux contrats dans les clubs et d’enregistrer Ă  l’occasion avec d’autres grands noms comme Teagarden, Red Allen et Red McKenzie. Anecdote intĂ©ressante, lorsque Russell avait fait la connaissance de Hackett en 1933, ce dernier avait abandonnĂ© le cornet en faveur de la guitare et du violon. C’est Russell qui avait finalement convaincu Hackett de recommencer Ă  jouer du cornet, ce qui lui avait enfin permis d’ĂȘtre reconnu sur la scĂšne internationale.
ParallĂšllement Ă  son sĂ©jour avec le groupe de Nichols, Russell avait continuĂ© de participer Ă  diffĂ©rentes sessions en studio, tant Ă  la clarinette, aux saxophones alto, tĂ©nor et soprano, et Ă  la clarinette basse. En 1932, Russell avait mĂȘme enregistrĂ© avec les Rhythmakers à New York. Russell avait aussi jouĂ© avec diffĂ©rents chefs d’orchestre dont le trompettiste Louis Prima (1935), avec qui il avait fait des apparitions dans quelques court-mĂ©trages pour Paramount et Vitaphone. Le groupe Ă©tait Ă©galement trĂšs populaire dans les clubs. En 1936, Russell avait fait porter le nombre de membres de son groupe Ă  dix-huit musiciens. Mais lorsque le groupe Ă©tait arrivĂ© Ă  Chicago, Russell avait dĂ©veloppĂ© une pleurĂ©sie et avait Ă©tĂ© incapable de jouer durant deux mois.
AprĂšs avait obtenu quelques contrats Ă  Chicago, Russell Ă©tait retournĂ© Ă  New York en 1937, et avait jouĂ© avec un groupe de Dixieland fondĂ© par Red McKenzie et qui comprenait Eddie Condon, Bobby Hackett et le batteur Johnny Blowers. Le groupe se produisait dans un cĂ©lĂšbre club-restaurant de Greenwich Village. PropriĂ©tĂ© de Nick Rongetti, le club Ă©tait devenu un lieu de rassemblement privilĂ©giĂ© des musiciens de jazz durant la pĂ©riode de transition du swing vers le bebop. MalgrĂ© son alcoolisme, Russell Ă©tait devenu un incontournable du club. Rongetti l’avait d’ailleurs congĂ©diĂ© et rĂ©engagĂ© Ă  de nombreuses reprises. En fait, le groupe Ă©tait tellement populaire qu’il avait fait l’objet d’un reportage trĂšs dĂ©taillĂ© dans le magazine Life en aoĂ»t 1938. Devenu une grande vedette, Russell avait inspirĂ© le commentaire suivant Ă  Warren W. VachĂ© dans son ouvrage Jazz Gentry: Aristocrats of the Music World publiĂ© en 1999: “Many people more famous than Pee Wee could walk down a New York street without anybody’s taking the trouble to say hello. New Yorkers are used to seeing the faces of the stars in all fields of endeavor. But there was something about Pee Wee that made everybody, even those who only knew him by reputation, greet him as an old friend wherever he went.” Russell avait mĂȘme participĂ© Ă  des campagnes de publicitĂ© pour le fabricant de clarinettes Conn.
Dans les annĂ©es 1940, Russell Ă©tait toujours aussi populaire et avait continuĂ© de dĂ©crocher de nombreux contrats: enregistrements, fĂȘte privĂ©es, performances dans les clubs et Ă  la radio... Au milieu des annĂ©es 1940, Russell s’était joint au cornettiste Jimmy McPartland Ă  Chicago, avant de tomber malade et de retourner au Nick’s, cette fois avec le trompettiste Wild Bill Davison comme chef d’orchestre. À la mĂȘme Ă©poque, Russell avait Ă©galement enregistrĂ© plusieurs piĂšces pour la compagnie de disques Commodore de Milt Gabler, tant sous son propre nom que comme accompagnateur d’autres musiciens.
Au cours de cette pĂ©riode, Russell avait aussi jouĂ© avec le big band de Bobby Hackett et avec le guitariste Eddie Condon, avec qui il avait continuĂ© de travailler durant le reste de sa carriĂšre. Ce qui n’avait pas empĂȘchĂ© Russell de dĂ©clarer: "Those guys [at Nick's and Condon's] made a joke, of me, a clown, and I let myself be treated that way because I was afraid. I didn't know where else to go, where to take refuge". Au milieu de 1939, Russell avait finalement mis fin Ă  sa collaboration avec le big band de Hackett pour retourner jouer au Nick’s avec le groupe de Condon qui Ă©tait alors dirigĂ© par le saxophoniste Bud Freeman. Le groupe avait finalement Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ© en juin 1940, mĂȘme s’il avait participĂ© Ă  une session sous le nom de Bud Freeman’s Chicagoans un mois plus tard.
Dans les annĂ©es 1940, la santĂ© de Russell avait commencĂ© Ă  devenir prĂ©caire, et sa grande consommation d’alcool n’avait guĂšre contribuĂ© Ă  amĂ©liorer la situation, ce qui avait mĂȘme provoquĂ© la fin de sa relation avec sa compagne de l’époque, Lola. Comme Russell l’avait expliquĂ© plus tard au critique Whitney Balliett: “For ten years I couldn’t eat anything. All during the forties.... I lived on brandy milkshakes and scrambled-egg sandwiches. And on whiskey. The doctors couldn’t find a thing.... It began to affect my mind....” 
Le style de jeu de Russell avait toutefois changé aprÚs sa dépression nerveuse. Qualifiant le jeu de Russell, le critique Colin Larkin avait décrit son style comme "a hollow feathery tone framing phrases of an almost Chinese introspection with a tendency to inconclusive garrulity that would have been unheard of in the days when Pee Wee could pack more into a middle eight than any other thirties pick-up player".
En 1942, Russell avait fait partie d’un groupe tout-Ă©toile mis sur pied par Eddie Condon pour les dĂ©buts de Fats Waller Ă  Carnegie Hall. Parmi les membres du groupe, on remarquait Bud Freeman et Gene Krupa. Au printemps 1942, Russell avait fait la rencontre de sa future Ă©pouse Mary Chaloff. Le couple s’était mariĂ© Ă  New York le 11 mars 1943. De trois ans la cadette de Russell, Mary, une jeune femme qui Ă©tait Ă  la fois trĂšs intelligente et trĂšs jolie, avait apportĂ© Ă©normĂ©ment de stabilitĂ© Ă  son nouvel Ă©poux. Comme l’écrivait le biographe de Russell, Robert Hilbert, “They had a special closeness that had developed out of their bantering relationship... While Pee Wee had developed a dependency on Mary, she was anything but a doormat... She was a strong-willed, independent woman when it was not considered “proper” to be one. She supported Pee Wee’s fragile ego and attempted to give him the personal confidence he often lacked. She made a home for him.” Mais malgrĂ© toute sa bonne volontĂ©, Mary ne pouvait protĂ©ger Russell de ses anciens dĂ©mons.
DERNIÈRES ANNÉES
Durant la Seconde Guerre mondiale, Russell avait enregistrĂ© des disques pour l’effort de guerre (les cĂ©lĂšbres V-Discs). Sa composition ‘’Pee Wee Speaks’’ avait Ă©tĂ© enregistrĂ©e avec Muggsy Spanier et les V-Disc All Stars.
AprĂšs avoir Ă©tĂ© atteint d’une pancrĂ©atite qui l’avait forcĂ© Ă  ĂȘtre hospitalisĂ© durant neuf mois et lui avait presque coĂ»tĂ© la vie en 1950 (il ne pesait plus que 73 livres Ă  l’époque), Russell avait Ă©tĂ© victime d’une dĂ©pression nerveuse majeure en 1951, ce qui l’avait souvent empĂȘchĂ© de se produire sur scĂšne. En fait, Russell Ă©tait tellement entre la vie et la mort Ă  l’époque qu’on avait mĂȘme tenu un concert bĂ©nĂ©fice en son honneur. AprĂšs avoir passĂ© des semaines Ă  l’hĂŽpital et subi plusieurs transfusions sanguines, Russell Ă©tait retournĂ© Ă  New York et s’était produit aux cĂŽtĂ©s de Thelonious Monk dans le cadre du Festival de jazz de Newport. Il avait aussi jouĂ© avec Duke Ellington.
En 1952, Russell avait recommencĂ© Ă  collaborer avec George Wein et avait formĂ© un groupe qui comprenait le grand cornettiste et innovateur Ruby Braff. Wein, qui Ă©tait Ă  l’origine de la fondation du Festival de jazz de Newport en 1954, avait d’ailleurs invitĂ© Russell Ă  participer au festival en 1963 aux cĂŽtĂ©s de Thelonious Monk. Dans le cadre de cette performance, Russell avait interprĂ©tĂ© un long solo sur le classique ‘’Blue Monk.’’ C’est aussi au Festival de Newport que Russell avait jouĂ© avec un autre innovateur, le cĂ©lĂšbre chef d’orchestre Stan Kenton, pour la premiĂšre fois. Comme Wein l’avait expliquĂ© plus tard au biographe de Russell, Robert Hilbert, “[He] never met anybody else’s terms. He just kept playing as well as he could play. He was listening to new things all the time and absorbing it all in his ear...” Au cours de sa carriĂšre, Russell avait Ă©galement jouĂ© avec d’autres grands innovateurs comme Gerry Mulligan, Jimmy Giuffre, Kenny Davern et Bobby Gordon.
En dĂ©cembre 1957, Russell avait aussi fait une apparition dans une des plus grandes performances tĂ©lĂ©visĂ©es de l’histoire du jazz. IntitulĂ©e ‘’The Sound of Jazz’’, l’émission Ă©tait animĂ©e par John Crosby et mettait en vedette Ă  la fois les plus grands maĂźtres de l’époque swing que les innovateurs les plus modernes. Mais mĂȘme s’il avait commencĂ© Ă  flirter avec le jazz moderne, Russell avait continuĂ© de jouer avec des musiciens plus traditionnels comme le trompettiste Buck Clayton et le tromboniste Vic Dickenson. Commentant le travail de Russell avec Clayton en 1960, le critique Stanley Dance Ă©crivait: “Taste is important to both Pee Wee and Buck Clayton, and basically this is therefore a good marriage. Pee Wee, with his sincere approach, tortured lyricism, and ear for harmonies that please and satisfy, seems to fall on he contemporary scene like manna on the desert... He has long been appreciated in many quarters, but it required the current critical climate for his talents to bereverently labeled as Art with a capital.” 
En avril 1961, Russell avait accompagnĂ© Wein dans le cadre d’une tournĂ©e europĂ©enne qui comprenait des arrĂȘts Ă  Essen, Berlin, Copenhague et Paris. À son retour aux États-Unis, Russell avait participĂ© Ă  de nombreuses Ă©missions de tĂ©lĂ©vision, dont plusieurs avaient remportĂ© un grand succĂšs. Mais aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraint de jouer les vieux classiques du Dixieland comme “Muskrat Ramble” et “When the Saints Go Marching In’’ pour la iniĂšme fois, Russell avait besoin de passer Ă  autre chose. Il avait donc commencĂ© Ă  choisir ses futures apparitions en public avec soin et avait mĂȘme dĂ©cidĂ© de former un quartet plus moderne avec le tromboniste Marshall Brown. Le groupe comprenait Ă©galement le bassiste Russell George et le batteur Ron Lundberg dans une formule sans piano s’apparentant au quartet de Gerry Mulligan. Le rĂ©pertoire du groupe comprenait mĂȘme des compositions de John Coltrane et d’Ornette Coleman. Le groupe avait fait ses dĂ©buts en octobre 1962 aprĂšs une longue pĂ©riode de rĂ©pĂ©titions, mais les rĂ©actions du public et de la critique avaient Ă©tĂ© mitigĂ©es.
AprĂšs cet Ă©chec relatif, Russell avait recommencĂ© Ă  voyager sous son propre nom. Au dĂ©but de 1964, Russell se prĂ©parait Ă  faire une tournĂ©e en Australie, en Nouvelle-ZĂ©lande et au Japon avec les Eddie Condon’s All-Stars. La tournĂ©e avait Ă©tĂ© particuliĂšrement gratifiante pour Russell qui avait fait l’objet d’un accueil enthousiaste partout oĂč il se rendait. À son retour en AmĂ©rique, Russell s’était produit dans un nombre toujours croissant de festivals de jazz et avait fait la joie des amateurs en interprĂ©tant sa cĂ©lĂšbre composition “Pee Wee’s Blues.” En septembre de la mĂȘme annĂ©e, Russell Ă©tait de retour en Europe avec Wein et un groupe qui comprenait Braff et Bud Freeman. Par la suite, Russell avait fait un premier sĂ©jour en Angleterre, ce qui lui avait permis de se produire avec de nombreux groupes britanniques.
En 1965, Russell, sous l’encouragement de sa femme Mary, avait commencĂ© Ă  faire de la peinture abstraite. Loin d’ĂȘtre dĂ©pourvu de talent comme peintre, Russell avait dĂ©montrĂ© les mĂȘmes dons d’innovation et d’improvisation dans ses tableaux qu’il l’avait toujours fait dans sa musique. Le saxophoniste Bud Freeman Ă©tait mĂȘme devenu une sorte d’agent non officiel de Russell et avait fait la promotion de ses tableaux. Comme Freeman l’avait expliquĂ© plus tard au biographe de Russell, Robert Hilbert, “He was so good that people around the world identified more with the idea that he was a famous painter than a clarinet player. So he sold something like 54 paintings for not less than seven hundred dollars a painting.” Loin de dĂ©laisser pour autant sa carriĂšre musicale, Russell s’était de nouveau rendu au Mexique dans le cadre d’une tournĂ©e organisĂ©e par Wein. Il avait Ă©galement jouĂ© Ă  l’Exposition internationale de MontrĂ©al en 1967.
TombĂ©e malade en mai 1967 Ă  la suite d’une maladie non identifiĂ©e, Mary avait Ă©tĂ© admise au St. Vincent’s Hospital. On lui avait finalement diagnostiquĂ© un cancer du pancrĂ©as. Le dĂ©cĂšs de Mary le 7 juin suivant avait de nouveau plongĂ© Russell dans la dĂ©pression. Le biographe de Russell, Robert Hilbert, Ă©crivait: “Without Mary, Pee Wee’s life— even his music— suddenly meant nothing to him. Just when he at last seemed happy and secure, fate made his worst fear a reality: the self-styled loner finally had to face his demons by himself.”
MĂȘme si Russell avait continuĂ© de jouer avec une certaine rĂ©gularitĂ©, et plus particuliĂšrement dans la rĂ©gion de Washington, le coeur n’y Ă©tait plus et le nombre de ses performances Ă©tait en chute libre. Sur la recommandation d’un ami, Russell avait finalement acceptĂ© de se faire admettre Ă  l’hĂŽpital d’Alexandria, en Virginie, en fĂ©vrier 1969.
Russell avait livrĂ© sa derniĂšre performance avec George Wein lors de la cĂ©rĂ©monie d’inauguration du prĂ©sident Richard Nixon le 21 janvier 1969. Pee Wee Russell est mort Ă  l’hĂŽpital d’Alexandria moins de trois semaines plus tard, le 15 fĂ©vrier. Son dĂ©cĂšs a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  une pancrĂ©atite et Ă  une cirrhose du foie.
En 1987, Russell a été intronisé au sein du Big Band and Jazz Hall of Fame. Parmi les plus célÚbres compositions de Russell, on remarque "Pee Wee's Blues", "Pee Wee Speaks", "Oh! No", "Muskeegie Blues", "Three-Two-One Blues", "Stuyvesant Blues", "Pee Wee's Song", "The Bends Blues", "Midnight Blue", "Englewood", "Cutie Pie", "What's the Pitch", "Missy", "This Is It", "Pee Wee's Tune" et "But Why".
Le style de Russell avait toujours Ă©tĂ© trĂšs original. Les notes jouĂ©es par Russell Ă©taient plutĂŽt inorthodoxes comparativement Ă  celles de ses contemporains. On l’avait mĂȘme parfois accusĂ© Ă  l’occasion de fausser. Au milieu des annĂ©es 1920, Russell Ă©tait devenu incontournable comme clarinettiste.
MĂȘme si Russell Ă©tait souvent identifiĂ© comme musicien de Dixieland, il avait toujours rejetĂ© cette Ă©tiquette. Mais mĂȘme s’il avait tentĂ© de prendre ses distances face au Dixieland et de s’établir comme un musicien moderne, il n’avait jamais pu s’affranchir totalement de son ancien style qui lui avait permis de bien gagner sa vie. MĂȘme s’il avait obtenu plusieurs offres pour jouer avec les meilleurs big bands de son Ă©poque, Russell avait toujours prĂ©fĂ©rĂ© se produire avec de petits groupes. À l’exception de son bref sĂ©jour avec le big band de Bobby Hackett, Russell avait rarement jouĂ© avec de grandes formations.  
Reconnu pour son style imprĂ©visible et trĂšs original, Russell est considĂ©rĂ© de nos jours comme un des clarinettistes les plus innovateurs de l’aprĂšs-guerre. L’approche unique et non complexĂ©e de Russell Ă©tant bien avant de son temps, il est mĂȘme considĂ©rĂ© par certains comme un des fondateurs du free jazz. À l’époque de l’enregistrement de l’album Jazz Reunion en 1961, Coleman Hawkins (qui avait enregistrĂ© pour la premiĂšre fois avec Russell en 1929 et le considĂ©rait comme un daltonien) avait reconnu les talents d’innovateur de Russell en faisant remarquer que '"For thirty years, I’ve been listening to him play those funny notes. He used to think they were wrong, but they weren't. He’s always been way out, but they didn't have a name for it then." 
Les Newport All-Stars ont rendu hommage Ă  Russell dans le cadre d’un blues plutĂŽt lent intitulĂ© "Pee Wee Russell's Unique Sound". DĂ©crivant l’approche unique de Russell de la musique, l’historien du jazz GĂŒnther Schuller Ă©crivait en 1991 dans The Swing Era: “...there is something inherently vocal about Russell’s performance. It is as if clarinet and human voice—some remarkably extended voice, to be sure—are welded into one.” Quant au biographe de Russell, Robert Hilbert, il avait commentĂ©: “His was the pure flame. Hot, gritty, profane, real. No matter what physical or mental condition Russell was in, night after night he spun wondrous improvisations. No matter how disjointed his life, how scrambled his mind, how incomprehensible his speech, his music remained logical and authoritative, elegant and graceful, haughty and proud.”
©-2024, tous droits rĂ©servĂ©s, Les Productions de L’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Charles ‘’Pee Wee’’ Russell (1906-1969).’’ The Syncopated Times, 2024.
‘’Pee Wee Russell.’’ Wikipedia, 2024.
‘’Pee Wee Russell, American musician.’’ Encyclopaedia Britannica, 2024Ă©
‘’Russell, Pee Wee.’’ Encyclopaedia.com, 2019.  
3 notes · View notes
yespat49 · 5 months ago
Text
Le spectacle pitoyable de la patrouille des castors
Bernard Germain C’était prĂ©visible et c’est ce qui s’est passĂ©. Entre juin 2022 et ce 30 juin 2024, le RN a multipliĂ© par 3 son nombre de voix, passant de 4 millions de voix Ă  plus de 12 millions. Peut-on montrer de maniĂšre plus claire l’exaspĂ©ration des Français du fait de la politique de Macron qui est en train depuis 7 ans de consciencieusement dĂ©truire notre pays, soutenue par tous les bien

Tumblr media
View On WordPress
2 notes · View notes
cogitontos · 5 months ago
Text
La vie se fait particuliÚrement appréciable lorsque nous arrivons à sortir des tréfonds de l'enfer. Revalorisée une fois le sceau de la maladie décollé.
LĂ  oĂč les multiples souffrances dĂ©voilent des abysses d'habitude cachĂ©es, rendant visibles les profondeurs de notre ĂȘtre. Rendant intelligibles Ă  nos sens les machineries Ă©branlĂ©es de nos corps, plus que jamais souverains de nos destins.
C'est au prix de ses tumultes que notre nature se manifeste consciencieusement. À travers le spectre de notre regard, le tragique se met à nu.
DĂ©sormais, un jour nouveau succĂšde au sombre chaos qui s'animait encore hier.
Et tout ce qui rentre en contacte avec notre ùme sortant à peine du gouffre semble plus que jamais chargé de vie, Porteuse d'une lumineuse et sage clarté.
Palpitations à sérénité
Jubilations à probité
ÂŹ Cogitontos Juin 2024
3 notes · View notes
luma-az · 1 year ago
Text
Le silence
DĂ©fi d’écriture 30 jours pour Ă©crire, 4 aoĂ»t 
ThÚme : Puzzle/sous la canopée
. .
Une nouvelle piĂšce est tirĂ©e de la boĂźte du puzzle. Louis l’examine soigneusement avant de la rapprocher de l’image. Ce puzzle est difficile. Rien ne ressemble plus Ă  une feuille d’arbre qu’une autre feuille d’arbre, et lĂ , sous la canopĂ©e, ce ne sont pas les feuilles qui manquent.
Les animaux sont dĂ©jĂ  faits. Singe, jaguar, anaconda, tout ça c’est assez facile Ă  repĂ©rer et Ă  assembler. Les fleurs, aussi, sont presque toutes dĂ©jĂ  placĂ©es, ou au moins installĂ©e environ Ă  la bonne distance des bords. Les bords sont bien sĂ»r dĂ©jĂ  finis, c’est la premiĂšre chose Ă  faire et Louis s’y applique consciencieusement, Ă  chaque fois qu’il ouvre une nouvelle boite.
Il aime les puzzles. Il a toujours aimĂ© ça. Ça empĂȘche de penser.
Louis est installĂ© sous la table – privilĂšge des enfants, en tout cas ceux qui sont encore dans le groupe des petits. Il aimerait bien que la nappe des jours de fĂȘte soit installĂ©e. Ça ferait comme une cabane de tissu. Il aime bien les cabanes. Il se sent protĂ©gĂ© dedans. A l’abri.
Au-dehors, la pluie tambourine contre la vitre, furieuse.
Au-dedans, les éclats de voix toutes aussi furieuses, mais différentes. Feutrées. Les voix de parents qui ne veulent pas que les enfants entendent les disputes.
LĂ -haut, Lisa est dans sa chambre, Ă©couteurs sur les oreilles, la musique Ă  fond. Elle a passĂ© l’ñge de jouer sous la table. De toute façon, Louis ne comptait pas vraiment sur elle. Quand les cris dĂ©marrent, c’est chacun pour soi. Chacun sa cachette. Son Ă©vasion. Sa technique pour ramener le silence.
Louis se concentre sur ses feuilles. Son puzzle est bien plus dur que ceux recommandĂ©s Ă  son Ăąge, mais il s’applique. Et Papa et Maman sont si fiers de lui, aprĂšs. Ils s’en vantent auprĂšs des autres adultes, la fĂ©licitation suprĂȘme. Louis qui est si intelligent. Louis qui est si sage. Ah, on a bien du souci avec Lisa, c’est l’ñge, c’est la crise d’adolescence, mais Louis est un enfant modĂšle. Un amour. Un ange.
Louis s’applique. Plus c’est dur, mieux c’est. Il y est presque, dans la jungle. La canopĂ©e s’épaissit, feuille aprĂšs feuille, liane aprĂšs liane. Les fleurs qui voguaient encore sans amarres trouvent leur place peu Ă  peu dans cette luxuriance verte. C’est plutĂŽt joli.
Un claquement sec dans la cuisine. Le bruit d’une gifle. Louis sursaute comme si c’était un coup de tonnerre. Il regarde un peu, sans les voir, les piĂšces qui restent devant lui. Elles deviennent floues. Les larmes qui montent. Une porte qui claque. Le moteur de la voiture qui s’éloigne. Des sanglots dans la cuisine.
Il se concentre.
On ne montre pas aux adultes qu’on sait. Ça leur fait de la peine. Il n’y a rien dans la cuisine. Il ne s’est rien passĂ©. Louis essuie ses yeux. Il finit son puzzle. Les feuilles. Les arbres. La canopĂ©e. En la regardant assez fort, elle pourrait l’engloutir – offrir un abri plus puissant encore que la table avec sa nappe des jours de fĂȘte, un refuge oĂč personne ne pourrait venir le chercher. Il vivrait au milieu des fleurs, des singes et des jaguars.
La pluie tambourine Ă  la fenĂȘtre, de moins en moins fort. Le silence retombe sur la maison.
.
.
12 notes · View notes
sous-le-saule · 1 year ago
Text
Vulgaire
(Le musicien fantĂŽme, Ă©pisode 3 – parce que je me suis dit « jurons de pirates ! »)
J’ai bien rĂ©flĂ©chi. Je pense qu’il est dans mon intĂ©rĂȘt de mettre en sourdine ma personnalitĂ© raffinĂ©e pour me fondre dans la masse de l’équipage. Plus proche je serai d’eux, moins ils seront tentĂ©s de me dĂ©barquer sur une ile dĂ©serte aprĂšs avoir dĂ©cidĂ© que, tout compte fait, la deuxiĂšme moitiĂ© du paiement ne vaut pas un affrontement avec le Musicien fantĂŽme.
J’aimerais croire que le capitaine Álvarez ne laisserait pas advenir une telle vilĂ©nie, mais je ne peux ĂȘtre certain qu’il ne fera pas le mĂȘme calcul si, par malheur, je cesse d’ĂȘtre une distraction suffisante Ă  ses yeux. Cet homme semble trop fantasque que pour s’y fier.
J’ai donc chargĂ© mon libraire de me trouver un dictionnaire d’argot marin, tĂąche dont il s’est acquittĂ© avec diligence, me laissant presque deux jours pour l’étudier consciencieusement avant l’embarquement.
J’y ai dĂ©couvert un chapitre sur les jurons et insultes. J’imagine que, pour une fois, un peu de vulgaritĂ© ne me tuera pas – que du contraire. J’avoue m’amuser Ă  la lecture de ces expressions hautes en couleur.
Rat de cale
Foi jaune
Ecrevisse de rempart (oh, excellent !)
Amiral de bateau-lavoir
Pute borgne
Ribaud
Chapon maubec (j’aime beaucoup celle-ci, pour dĂ©signer un pleutre Ă  mauvaise langue)
Grippeminaud (c’est un homme hypocrite et rusĂ©, n’est-ce pas cocasse ?)
Par la malepeste !
Mortecouille ! (Je ne crois pas que j’oserai employer ce juron.)
Par ailleurs, mon librettiste m’a obtenu, je ne sais trop comment, un recueil de chansons Ă  boire et autres Ɠuvres paillardes, qu’il m’a remis avec un air Ă©tonnĂ© et rĂ©probateur. Il est vrai que certaines sont franchement graveleuses. Je pense avoir achevĂ© de le choquer en lui disant que toute source d’inspiration est bonne Ă  prendre, et que ce rĂ©pertoire inhabituel pourrait nourrir mes futures compositions.
En en rĂ©pĂ©tant quelques-unes, je me suis aperçu que ce n’était qu’un demi-mensonge : si l’on fait abstraction des paroles, certaines de ces mĂ©lodies prĂ©sentent des polyphonies dignes d’intĂ©rĂȘt. Il me tarde de broder quelques variations sur cette base.
J’avais de toute façon l’intention d’emporter des instruments, dont mon violon. Je ne pourrais me passer de jouer de la musique pendant plusieurs semaines. Et je me plais Ă  penser que ces chansons feront leur petit effet si nous en venons Ă  faire la fĂȘte – je veux dire Ă  « bambocher » -, ce pour quoi les pirates sont rĂ©putĂ©s.
Distrayant l’on me veut, distrayant je serai !
10 notes · View notes