#conifères
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Embroidery cushion with colourful deciduous trees Stickpolster mit bunten Laubbäumen Подушка для вышивания с разноцветными лиственными деревьями Coussin à broder avec des feuillages colorés
#embroidery pad#embroidery cushion#colourful#deciduous trees#Stickpolster#bunt#Laubbäume#coussin à broder#multicolore#arbres à feuilles caduques#подушка для вышивания#подушечка для вышивания#разноцветные#лиственные деревья#mixed forest#mixed woodland#Mischwald#смешанный лес#forêt mixte#conifers#Nadelbäume#conifères#хвойные деревья#хвойные породы
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Les "Conifères" comprennent un certain nombre de familles dont les plus importantes sont :
1 - Les Pinacées
- les sapins (Abies),
- les pins (Pinus),
- les épicéas (Picea),
- les tsugas (Tsuga),
- les Douglas (Pseudotsuga),
- les cèdres (Cedrus)
- les mélèzes (Larix) qui sont les seuls à perdre leurs feuilles en hiver.
2 - Les Taxodiacées
- les séquoias
- les Cryptomerias
- le cyprès chauve
Cyprès géant
3 - Les Araucariacées
- les araucarias (Araucaria)
- les agathis propres à l'hémisphère Sud.
4 - Les Podocarpacées
- les Podocarpus, présents dans l'hémisphère austral dès l'ère secondaire
- les Phyllocladus.
5 - Les Taxacées et les Céphalotaxacées comprennent les ifs dont notre if à baie (Taxus baccata), baie qui enveloppe la graine
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This Conifère album rules!
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(via Des aiguilles par milliers)
Votre sapin de Noël a été mis au rebut. Avec un peu de chance, il a été recyclé. En tout cas, ses cousins continuent de nous offrir leurs bienfaits. Lis l'article, merci !
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Green related voc
Evergreen - à feuilles persistantes (trees), indémodable (movies)
Green - vert-e
Greenish - verdâtre
Green/eco-friendly - écolo(gique)
Green/envious - vert-e de jalousie
Greenfield - jamais construit-e, vierge de construction
Green/immature - jeune, innocent-e, naïf/naïve
Green/sickly - pâle
Green/unripe - vert-e
Green/unseasoned - vert-e (wood)
-
Bice green - vert bis
Blue-green - bleu-vert
Bottle green - vert bouteille
Dark green - vert foncé
Emerald green - vert émeraude
Forest green - vert forêt
Grey green - vert de gris
Hunter green - vert armée
Jade green - vert jade
Kelly green - vert irlandais
Light green - vert clair
Lime green - vert citron
Mint green - vert menthe
Olive green - vert olive
Pea green - vert pomme
Pistachio green - vert pistache
Sage green - vert sauge/cendré
Sea green - vert d'eau
Turquoise green - vert turquoise
Yellow green - vert-jaune
-
Green beans - les haricots verts, m
Green cabbage - le chou vert
Greengage - la reine Claude
Green gram - le haricot mungo
Green onion - la ciboule
Green pea - le petit pois
Green pepper - le poivron vert
Greening - la pomme reinette
Greens - les légumes verts, m
Salad green - le légume-feuille
-
Evergreen - le conifère
Evergreen magnolia - le magnolia d'été
Evergreen oak - le chêne vert
Greenback - le billet de banque
Greenbelt - la ceinture verte
Green card - la carte de séjour/de résident
Green (drug) - l'herbe, f; la beuh
Greenfinch - le verdier
Greenfly - le puceron
Green foliage - la verdure
Green (golf) - le green
Greengrocer - le marchand de fruits et légumes/primeur
Greenhorn - le blanc-bec, le bleu, le jeunot
Greenhouse - la serre
Greenland - le Groenland
Green light - le feu vert
Greenmail - le chantage financier
Green man (traffic) - le petit bonhomme vert
GMT - l'heure de Greenwich, f
Green (money) - le fric
Greenness - la verdeur
Green (party) - les Verts/Ecologistes
Green screen - le fond vert
Green snake - la couleuvre verte
Green space - l'espace vert, m
Green (sports) - le gazon
Greenstone - la néphrite
Greensward - la pelouse
Green tea - le thé vert
Green vehicle - le véhicule vert
Green (village square) - la place
Greenwashing - l'éco-blanchiment, m
Greenwood - la forêt verdoyante
Green woodpecker - le pivert
Shagreen - le chagrin
Verdant space - le coin de verdure
Wintergreen - la gaulthérie
-
Giving the green light (to) - donner le feu vert (à)
Going green - devenir écolo
Greening an area - verdir (planting trees)
Having a green thumb - avoir la main verte
Looking green - avoir mauvaise mine
Making (sm) green with envy - rendre (qqun) vert-e de jalousie
Turning green again - reverdir
Turning green (traffic) - passer au vert
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Les expressions québécoises
(Partie 1)
Il pleut à boire debout
Cette expression est employée en cas d’averse intense ou d’orage. Elle signifie qu’il pleut si fort qu’on pourrait boire debout, en levant simplement la tête vers le ciel.
Le verbe « pleuvoir » peut aussi être remplacé par « mouiller ». Par exemple : « Il mouille à boire debout ».
Se faire passer un sapin
Si quelqu’un vous dit qu’il s’est fait passer un sapin, montrez-lui un peu de compassion. Cela signifie qu’il s’est fait avoir, qu’il a fait une bien mauvaise affaire ou qu’il s’est fait arnaquer.
Cette drôle d'expression québécoise tire son nom du sapin baumier, qu’on utilise comme sapin de Noël. Pour les ébénistes, ce dernier ne vaut pratiquement rien sur le marché. En effet, les planches de sapin baumier ont tendance à craquer une fois séchées, contrairement à d’autres conifères comme le pin et l’épinette.
À l’époque, lorsque les Anglais venaient acheter du bois de construction aux Canadiens français, les francophones remplaçaient le bois de qualité par du sapin baumier, au moment de la livraison.
Tomber en amour
Explication : Celle-ci est tirée de l��expression « fall in love » en anglais. Chez nous, on tombe en amour avant d’être en amour. Et puis quand on y pense, commencer une nouvelle relation, c’est un peu comme se lancer dans le vide, non ?
Dans tous les cas, au Québec, l’amour fait mal. On tombe… Et « on casse » quand une relation se termine.
À noter, on peut aussi tomber en amour avec un pays, une ville, une chanson, etc.
J'ai mon voyage
Rien à voir avec vos prochaines vacances. Ça signifie d'en avoir ras-le-bol, en avoir marre.
Pogner les nerfs
Faire une crise de colère, d'impatience
C'est arrangé avec le gars des vues.
Pour bien comprendre cette expression québécoise il faut savoir ce que signifie "les vues" au Québec. "Les vues", "les petites vues" ou "les vues animées" sont utilisées pour parler du cinémas au Québec. Ainsi, "aller aux vues" signifie tout simplement aller au cinéma.
L'expression québécoise "c'est arrangé avec le gars des vues" veut dire que quelque chose est truqué ou falsifié. Cela veut dire que le résultat est connu en avance.
Se fendre le cul
L'expression québécoise se fendre le cul est très couramment utilisée. C'est une expression familière synonyme de se fatiguer, se donner du mal. Il s'agit donc de faire un effort et de dépenser de l'énergie pour faire réussir son activité.
Une variante est "se fendre le cul en quatre", dont l'équivalent en France serait "se plier en quatre", synonyme de "faire tout son possible".
Se r’virer sur un dix cenne
Décortiquons d’abord cette expression. Un dix cenne est une pièce de dix centimes de dollars. C’est 10 cents, 0,10$, dix sous, prononcé un peu différemment. Se r’virer, ou se revirer, c’est se retourner.
Une fois ces termes clarifiés il est plus facile de comprendre l’expression. Être capable de se retourner sur une pièce de 10 centimes, c’est être capable d’adaptation rapidement.
Exemple: Son plan a échoué. Il a fallu se revirer sur un dix cennes pour trouver rapidement une solution.
O.P.C!
Si un Français lit une lettre ou un courriel qui se conclu par la mention "OPC", il n'est pas certain qu'il comprendra bien ce que ces 3 lettres signifient.
OPC est l’abréviation sonore d’Au Plus Crisse. Cela veut dire que ça urge, qu'il faut réagir au plus vite! C’est l’équivalent du A.S.A.P américain (As Soon As Possible).
Ça prend pas la tête à Papineau
L'expression fait référence à quelque chose qui ne demande pas une grande intelligence. On utilise cette expression pour dire que quelque chose est simple à comprendre, évidente ou facilement réalisable.
La tête à Papineau fait référence à Louis-Joseph Papineau. Il s'agit d'un politicien célèbre et reconnu pour sa grande intelligence. Il a notemment mené les Patriotes durant la rébellion de 1837.
C’est d’valeur
C'est L'expression québécoise "C'est de valeur" est synonyme de fâcheux, qui est dommage.
Une expression qui provient des amérindiens. Dans leurs conversations avec les canadiens, ils utilisaient souvent des réponses concises. Lorsqu'une situation était importante et nécessitait de réfléchir aux pours et aux contres, ils répondaient que " la chose est de valeur ". Du moins c'est ainsi que les interprètes français le traduisaient. Avoir de la valeur, qui mérite d'être réfléchi en opposition à ce qui ne vaut rien. Par cette expression, l'Amérindien voulait faire entendre poliment à son interlocuteur que ses propos sont dignes d'intérêt, mais qu'il ne veut pas s'engager tout de suite à une réponse. Puisque souvent c'était relié à des choses tristes, l'expression à pris le sens de fâcheux, dommage.
Le Comte de Frontenac, gouverneur de la Nouvelle-France, dans une lettre adressée à la cour de France le 20 octobre 1691, parle d'une escarmouche avec les Iroquois où ces derniers perdirent quarante-cinq hommes. «Cet échec qui était de valeur pour eux, pour me servir de leurs termes, parce que parmi leurs morts, il y avait de leurs principaux chefs, les ralentit beaucoup»
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Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurai l'étrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...
Boris VIAN, Je voudrais pas crever, 1952.
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ambiance & inspirations.
Through The Trees | Ici, vous plongerez dans la petite ville ensommeillée de Boring, Oregon, dont les mauvaises langues diront qu'elle porte bien son nom. Pour imaginer la vie dans cette bourgade, aux parfums de feux de cheminée et de pétrichor, nous vous proposons un petit aperçu des inspirations et esthétiques qui ont accompagné sa création.
keywords: dark forests ; bigfoot ; vhs tapes ; camping ; old newspapers ; flannel shirts ; backpacks ; velvet curtains ; abandoned railway ; short horror stories ; night at the diner ; fog ; strange footprints ; campfires ; rural exodus ; broken neons ; moss and mushrooms ; hiking trails : sawmills ; flying saucers.
☄️ Un forum 'slice of life' dans les 90s D'abord, et avant tout, Through The Trees se veut un forum tranche de vie, où l'on explorera les vies quotidiennes des habitant·e·s, leurs relations, leurs émotions. Ici, faites la part belle aux dramas ordinaires, aux retrouvailles et aux déchirements. Car, à Boring, tout le monde se connaît ; et les secrets ne le restent jamais bien longtemps. Pour retranscrire cela, vos personnages pourront rejoindre une, ou plusieurs, communauté(s) de votre choix. La petite ville, qui a connu son heure de gloire dans le passé, se trouve désormais au ralenti, comme figée par le brouillard qui règne en maître sur les lieux. Par ailleurs, le forum se situe en 1992, et nous ne pouvons que vous encourager à vous plonger entièrement dans cette ambiance de fin de vingtième siècle, avant que la photographie argentique, les radios amateures et les cabines téléphoniques ne sombrent dans l'oubli. A noter : le forum n'a pas vocation à être un rpg tourné vers les gangs ou la mafia. Si l'on y trouvera une communauté de bikers, ainsi qu'un speakeasy, le contexte n'en reste pas moins tourné vers la simplicité, propre à la vie de la petite ville qu'est Boring.
☄️ Une esthétique ancrée dans la nature environnante Nous souhaitons inscrire Through The Trees dans le genre du nature writing, qui désigne une littérature profondément ancrée dans les grands espaces, notamment américains, où les personnages évoluent dans un cadre naturel particulièrement scénique, prépondérant dans les récits. Nous plongerons ici dans le pacific northwest, qui comprend généralement les états de washington, de l'idaho et de l'oregon aux états-unis, et la colombie-britannique au canada. L'imaginaire y est tourné vers les immenses forêts de conifères (on parle d'evergreen), qui recèlent de nombreux mystères. Si le forum n'est pas à proprement parler surnaturel, cette ambiance planante, nappée de brume et de fantasmagories, infusera à travers lui.
☄️ Folklore local & phénomènes paranormaux Vous l'aurez compris, dans un endroit comme Boring, les légendes locales ont toute leur place : observations de soucoupes volantes, apparitions de bigfoot, disparitions mystérieuses dans les bois... Au village, on raconte beaucoup d'histoires, et que l'on y croie ou non, elles imprègnent profondément la culture de celles et ceux qui vivent ici. En terme d'esthétique, on parle de cryptidcore, qui peut désigner la quête romantisée de créatures et de phénomènes surnaturels, une passion qui habite certain·e·s de ceux qui vivent ici, voire qui se rendent à Boring à cette fin. Là encore, rien ne prouve leur existence (mais rien n'indique le contraire...) et dans cette petite bourgade, tout le monde a un avis sur la question.
inspirations: twin peaks ; life is strange ; stranger things ; indian creek...
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Pour me remettre de la lecture précédente hashtag vieux chiant, je me suis replongée dans mon livre doudou qui me suit depuis une petite dizaine d'années et que je ne termine pas, tellement j'aime m'y blottir.
Le clan des Otori, en 5 tomes, de Liam Hearn. Nous sommes au Japon en période féodale. On suit l'histoire de Takeo, adopté par le seigneur Shigeru. Takeo decouvre vite qu'il a des dons et les met au service de son père d'adoption. Guerres de territoires, récits de voyages, personnages complexes, histoire d'amour, d'amitié, de trahison, de loyauté. Et des descriptions de paysages, de couleurs, d'odeurs et d'ambiances qui transforment le récit en contemplation.
Quelques extraits :
"Les rizières cédèrent la place à des bois de bambous semblables à ceux qui entouraient mon village. Ils furent suivis de châtaigniers, d'érables et de cèdres. La forêt fumait sous le soleil brulant, quoiqu'elle fût si dense que seuls quelques rayons de jour perçaient jusqu'à nous. À deux reprises, des serpents croisèrent notre chemin : une petite vipère noire et un autre plus gros, aux écailles couleur de thé. Il parut s'enrouler comme un anneau et disparut d'un bond dans le sous-bois, comme s'il avait su que Jato était capable de lui trancher la tête. Les cigales faisaient retentir leur chant strident et le min-min gémissait d'une voix monotone qui donnait mal à la tête." (Tome 1, Le silence du rossignol)
"Nous arrivâmes enfin sur un sommet formant un petit plateau, où se dressait un énorme rocher tombé du versant qui le surplombait. A nos pieds, j'aperçus le ruban étincelant du fleuve, presque aussi lointain que Tsuwano. La vallée était voilée de brume et de fumée, les nuages bas dissimulaient la chaîne de montagnes nous faisant face (...) En dehors de quelques baies tardives rougeoyant encore sur des arbustes sans feuilles, le paysage était absolument dépourvu de couleurs. Même les épines des conifères étaient devenues presque noires. J'entendais de l'eau ruisseler, et deux corbeaux échangèrent des appels sur le versant. Quand ils se turent, je perçus le bruit d'une respiration" (Tome 2, Les neiges de l'exil)
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C'est né comme ça avec des histoires qui se passent dans la neige, patins, bardages, cheminées.
Il suffit d'un matin, une chanson qui mentionne une capitale scandinave, et hop il s'imagine réveiller sa fille pour lui montrer enfin la Suède par la fenêtre du train. Les pays comme ça, ça l'émeut aux larmes, c'est pas normal. Dès qu'il ya un croix décentrée sur le drapeau, ça lui fait ça. Il y a un truc avec la Mer du Nord, les forêts de conifères et les typographies épurées.
Ça va très vite de Spotify à Sncf Connect.
Pendant longtemps, il a eu du mal à trouver de la valeur à des gens qui ne ressemblaient pas à son père. S'il commençait une relation avec une personne, mais qu'elle faisait des fautes d'accord, il sortait faire un tour pour réfléchir. Alors, naturellement (et bêtement), il veut offrir le même complexe à son fils. C'est pour ça qu'il lui faut des vacances en Suède (ou en Finlande, ou même aux Îles Féroé, ça irait).
Alors, qu'est-ce que ce serait pour son fils, de trouver quelqu'un qui lui ressemble à lui ?
Ce serait être l'intello de la bande. Et aussi le rigolo de la bande. Parfois ensemble. Le plus souvent par alternance.
Il est le type à lunettes qui questionne tout. Et il est le trublion qui vient déguisé à l'assemblée des copropriétaires (pour aucune raison sérieuse, et par contre, il a potassé les dossiers, et il a fait un comparatif détaillé des devis pour le ravalement de l'immeuble). Il questionne tout, parce que tout à un sens, mais au bout d'un moment, plus rien n'a de sens, et autant rigoler.
Il est cette personne toujours sérieuse et jamais sérieuse. C'est très con comme personnalité. Et c'est pour ça qu'il chérit cette ambivalence. Parce que ça rime à rien (c'est son côté rigolo qui prend le dessus, et donc ça lui ressemble, c'est parfaitement logique).
Ce comparatif de devis, il est hyper sérieux. Mais en fait, il est au-dessus de tout ça, donc autant le prendre à la rigolade. D'où le costume de noix de cajou. "Je suis sérieux, mais rien n'est sérieux".
Et c'est pour ça qu'il veut voyager. Juste pour les drapeaux. Et pour transmettre que ça peut être juste pour les drapeaux.
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Mon cœur gronde,
Au milieu de son désert,
Parsemé de conifères,
Aux racines infécondes.
Mon cœur pleure sa forêt,
Désormais en cendres sur ses baies,
Déployant sa funeste dernière danse,
Pour saluer le vent de l’indolence.
Et ni l’or de mes nuits,
Ni la fortune de mon âme,
N’aboliront ce mal impuni,
Cet orage qui me condamne.
Ma paix respire sur son tombeau.
Mais je l’ai vaincu,
Car dans mon cratère,
des milliers de terres,
demeurent fertiles et nues.
Et je n’emporterai avec moi,
Ni le souvenir de ces émois,
Ni la violence de ces mots,
Déboitée, Emmy, @jesuisunpantin
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Transylvanie express (49)
Les 48 premiers épisodes sont disponibles à ce lien.
Ce monde était cruel.
Ce monde était cruel et je réalisais qu’il n’était pas le mien. D’ailleurs, j’avais oublié mes origines. Je ne me souvenais plus de qui j‘étais, ni comment j’avais atterri dans cet endroit sordide. Mon enfance, mon adolescence se mêlèrent à des souvenirs perdus. Comme si j’étais deux personnes en un. Ma famille, mes amis, leurs visages, leurs histoires ne revenaient plus. Je connaissais des gens dont les souvenirs ne me parlaient pas alors que d’autres n’avaient strictement rien à voir avec ma vie. Pourtant, je gardai leurs souvenirs en mémoire.
Je regrettai de ne pas avoir de téléphone portable. Mais pour appeler qui ?... Et qu’est-ce qu’un téléphone portable ? Dès lors, mes pensées inquiétèrent mon esprit car je me souvenais aussi de choses inexistantes telles que des objets sortis de mon imaginaire. En fait, la métamorphose de Ludmilla m’avait tellement déstabilisé que je commençais à douter de tout. Je voulais partir, fuir et ne plus revenir.
Je ne me souciai plus du train qui, sifflait toujours au fond de la brume transformée en épais nuage de coton. Le cheval trottait naturellement comme s’il connaissait le chemin par cœur. Par moments, il hennissait cherchant à marmonner quelque-chose. Je ne l’écoutai pas. Je le laissai me guider sur des chemins impeccables, nettoyés des feuilles mortes ou des branches cassées. Mes pensées allèrent encore vers Ludmilla et ma raison d’être dans ce monde odieux.
Le sifflement d’une locomotive approchait ou s’éloignait au gré du vent. Elle sembla proche et pourtant si loin, car je ne vis aucun rail, aucune voie ferrée. Mais elle était constamment autours de moi, criant, hurlant tout en rejetant une vapeur infernale qui amplifiait le brouillard impénétrable. Elle m’appelait, elle se jouait de moi. Et je ne répondis pas, pensant à mon amie. Je regrettai d’abandonner Ludmilla dans son costume de monstre…dans sa peau de monstre.
Je ne remarquai pas les cadavres jonchant la route. Ils étaient nombreux, à moitié dévorés par les bêtes sauvages, le corps meurtri, les doigts crispés, défigurés par une terrible grimace. Les pauvres ères, abandonnés parce qu’atteints du mal des méninges, moururent dans d’atroces souffrances sous le regard impuissants des chênes, pins et autres conifères. Je ressentis la solitude avant de découvrir des troncs découpés et rangés en tas le long de la route.
Enfin, je quittai le bois pour entrer dans une campagne blafarde, inondée par un brouillard à jamais intense. J’avançai au rythme de mon cheval. Il hennit de nouveau lorsqu’il sentit une présence. En effet, à travers la brume, j’aperçus une silhouette. Mon cœur se pressa, comme éprouvé ; il était partagé entre le désir de revoir Ludmilla et celui de rencontrer un autre être. J’avais peur de la revoir en monstre.
Le paysan labourait la terre à l’aide d’une bêche. Lorsque je distinguai, un peu déçu, son apparence, il essuya la sueur de son front. La fumée se dispersa lentement et quelle fut ma surprise de découvrir une dizaine d’hommes travaillant le même champ. Ils étaient tous habillés de noir, le visage creux, le regard triste et fatigué. Ils creusaient, labouraient péniblement un sol gelé. Pourtant ils savaient que c’était impossible mais ils continuaient sans s’intéresser à notre passage.
Un peu plus loin, un vieillard pataugeait dans une mare. Ses vêtements trempés ne l’inquiétèrent pas. Il avait de l’eau jusqu’à la taille et essayait d’attraper une branche de pommier. Hélas, le morceau reculait dès qu’il effleurait du bout des doigts la tige sur laquelle une pomme pendait. Elle était belle, rouge et semblait juteuse à point. Alors, l’ancêtre se résigna et se pencha pour boire un peu d’eau. Seulement, le niveau diminua subitement avant de remonter quand il releva la tête.
Je passai tout en regardant les paysans à l’allure de zombi. Ils travaillaient encore, grattant du mieux de leurs outils. Le train sifflait toujours, perdu dans les hauteurs en pleine forêt. Il m’appelait, me signalait que je me trompais de route. Mais le cheval continua à s’éloigner de lui. Il m’amena jusqu’aux premières maisons d’un village.
Personne ne vint m’accueillir. Les femmes s’occupaient de leurs affaires, pendant que des enfants jouaient à un jeu ressemblant au colin-maillard. Quelques vieillards m’observèrent, intrigués par la selle de mon cheval. Ils pensèrent que j’appartenais à la famille du comte sans oser m’interpeler. En fait, ils ne voulaient pas offenser leur seigneur en m’adressant la parole.
Je tirai sur les rênes afin d’arrêter le cheval. Puis, sans descendre, je cherchai un endroit, une auberge, un hôtel où je pouvais me reposer. Bien que je fusse loin de la forêt, j’entendais encore le train siffler. Dès lors, tout le monde arrêta son activité pour me regarder. Les lavandières m’observèrent d’un œil amusé. Les enfants rirent et cherchèrent à se défier entre eux en allant caresser mon cheval. Les cuisinières collèrent leurs visages au carreau de leur fenêtre se demandant pourquoi un silence si soudain. Et les hommes se posèrent des questions quant à ma présence au milieu de la rue principale.
J’essayai de parler hongrois puis roumain, seulement personne ne comprit. Dans un silence de cathédrale, ils me dévisageaient, tous avec méfiances ou avec étonnement. Tout à coup le grincement d’une roue détourna les regards. Une charrette venue de nulle part entra à son tour dans le hameau. Le conducteur, un paysan dont les vêtements ne différaient pas de ceux des autres, tira sur la bride d’un vieux cheval. A côté de lui, un homme plus jeune en tenue de laquais. Je reconnus le visage de l’homme assis derrière lui.
- Vous, ici ? dit-il en écarquillant les yeux.
- Her Möller ! Je ne m’attendais pas à vous revoir.
Malgré son vieil âge, il sauta hors de la carriole en faisant un bond assez sportif. Il tenait une sacoche dans la main. Il accourut vers moi et, après avoir fixé son regard intensément sur ma figure, tout en caressant le cou de mon cheval, il s’écria :
- C’est bien vous ! Je n’y croyais pas et sur la monture du comte. Alors, c’est donc vrai, il est mort ?
Je hochai la tête en signe de réponse. Pendant ce temps, son conducteur gara sa charrette près d’une grande bâtisse. L’autre annonça la nouvelle aux paysans. Les sourires remplacèrent la surprise sur leur visage. Les cris de joie mirent fin à leur silence. Quelques hommes s’approchèrent, et d’une tape sur l’épaule, ils signifièrent leur sympathie à mon égard. Même si je n’étais pour rien dans la mort du comte, j’étais à leurs yeux celui qui les avaient libérés de sa terreur. Nous suivîmes le laquais et entrâmes dans la plus grande des auberges du village, celle qui accueillait les commerçants de passage.
- Et lady Jezikova ? demanda-Klaus.
- Elle est partie…Je ne peux dire.
Klaus Möller eut un léger sourire. Il sortit de la sacoche un livre ancien qu’il me tendit. Je reconnus le fameux registre pour lequel j’étais venu. Dès lors, son sourire devint plus large. Il avait une molaire en or.
- Je sais ce qu’elle est devenue. Tout est écrit dedans, annonça-t-il.
Je ne réagis pas, demandant des nouvelles de Johann Textor, son assistant. Toutefois, je devinai la réponse :
- Il est mort dans l’incendie. Et c’est tant mieux… Plus supportable que l’agonie du mal des méninges, dit-il avant d’ajouter : Le château a aussi subi pas mal de dégâts.
L’intérieur de l’auberge manquait d’éclairage malgré le feu de cheminée. Trois poulets en broche rôtissaient sous la surveillance d’un futur commis de cuisine ; très certainement un des fils de l’aubergiste. Ce dernier, nous invita à nous assoir à une table qu’il venait de nettoyer. Je fus stupéfait de constater que l’ensemble du village nous suivait. Ils nous regardèrent manger et discuter, sans comprendre le moindre mot de notre conversation en français.
Pendant ce temps, le train n’appelait plus.
Alex@r60 – janvier 2023
Photo de Walter J Anderson - Fifth Creek Road, Montacute, 1901
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Lepture Fauve - Les larves se nourrissent des bois morts ou vivants des feuillus et des conifères.
Lieu : Chez moi, Hauts-de-France
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1. Comment appelle-t-on un chat qui est tombé dans un pot de peinture le jour de Noël ? Un chat-peint de Noël (sapin de Noël). 2. Que dit un sapin de Noël qui arrive en retard le soir du réveillon ? Je vais encore me faire enguirlander. 3. Qu’est-ce qui a 34 jambes, 9 têtes et 2 bras ? Le père Noël et ses rennes. 4. Quel est le gâteau le plus dur au monde ? La bûche de Noël. 5. Savez-vous pourquoi le père Noël rit tout le temps ? Parce que ce n’est pas lui qui achète les cadeaux. 6. Comment fait-on entrer deux pères Noël dans un réfrigérateur ? Ce n’est pas possible, il n’existe qu’un seul père Noël. 7. Le papa de Jérôme lui demande ce qu’il a demandé au père Noël. Jérôme lui répond : "Je lui ai demandé qu’il vienne plus souvent." 8. Quel spectacle les écureuils vont-ils voir à Noël ? Casse-Noisette. 9. Que dit un hibou à sa femme le jour de l’An ? Je te chouette (souhaite) une bonne année ! 10. Pourquoi le père Noël porte-t-il des bretelles rouges ? Pour tenir son pantalon. 11. Un sapin dit à un autre sapin : "Moi, Noël, ça me fout les boules !" 12. Certains Français sont chauvins. Moi, je suis plutôt vin chaud. 13. Cher père Noël, J'ai été sage toute l'année. Euh, la plupart du temps... Oui, bon, juste de temps en temps... OK, laisse tomber ! Je vais m'acheter moi-même mes cadeaux ! 14. Le jour de Noël, le père Noël descend par la cheminée de la maison de la famille Dupont et se retrouve devant la famille réunie. Le père Noël demande : "Alors, qui d'entre vous a bien obéi à maman ?" Tous les enfants répondent en cœur : "PAPA !" 15. Comment appelle-t-on un vieux bonhomme de neige ? Une flaque 16. Qu'est-ce que ressent Santa Claus lorsqu'il reste coincé dans la cheminée ? De la claus-trophobie. 17. Cher père Noël, cette année, je voudrais un compte en banque bien dodu et un corps très svelte. PS : Merci de ne pas confondre les deux comme l'An passé. 18. Dans la cour d’école, deux amis discutent : ‑ Que donnes-tu à tes parents pour Noël ? ‑ Une liste de tout ce que je veux ! 19. À la cour, le juge demande à l’accusé : ‑ Quels sont les faits qui vous sont reprochés ? ‑ D’avoir fait mes achats de Noël trop tôt. ‑ Mais ce n’est pas un crime ! Et comment ça, trop tôt ? ‑ Bien, avant l’ouverture des magasins... 20. Deux fous s’en vont dans le bois pour chercher un sapin de Noël. Après deux heures de recherche, l’un des deux dit : - C’est assez ! Le prochain sapin qu’on voit, qu’il ait des boules ou pas, on le prend ! 21. Le soir du réveillon, c’est la fête à la fromagerie. L’animateur se lève et crie : - Allez les amis, faites du "brie" ! 22. Une petite fantôme raconte à ses parents qu’elle a déjà envoyé sa lettre au père Noël. - Ah bon ! Et que lui as-tu demandé ? - Une maison de poupée hantée. 23. Tu connais la blague de Noël ? Elle sent le sapin. 24. Tu connais la blague de Noël ? C’est une histoire de dinde. 25. Tu connais la blague de Noël qui fait peur ? Attention tu vas avoir les boules. 26. Quelle est la ville préférée des animaux du Père Noël ? Rennes. 27. Avec qui il est interdit de passer Noël ? Avec ta classe. Car Noël, c’est Santa classe. 28. Quelle est la différence entre un sapin et toi ? Le sapin c’est un conifère et toi t’es con mais on peut rien y faire. 29. Monsieur et Madame Rlande ont un fils, comment s'appelle t-il ? Gui. 30. Monsieur et Monsieur D'hiver, qui s'en va sifflant soufflant dans les grands sapins verts ont deux fils, comment s'appellent-ils ? Yves et Ivan.
Découvrez l'astuce ici : https://www.comment-economiser.fr/blagues-de-noel.html
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