#L’Impôt du Sang
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“On nous avait dit, lorsque nous avons quitté le sol natal, que nous allions défendre les droits sacrés que nous confèrent là-bas tant d’années de présence, tant de bienfaits apportés à des populations qui ont besoin de notre civilisation et de notre aide. Nous avons pu vérifier que tout cela était vrai, et parce que c’était vrai, nous n’avons pas hésité à verser l’impôt du sang, à sacrifier notre jeunesse, nos espoirs. Nous ne regrettons rien. Mais alors qu’ici cet état d’esprit nous anime, on me dit que dans la ville se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison, et que beaucoup, hésitants, troublés, prêtent des oreilles complaisantes aux pires tentations de l’abandon, et vilipendent notre action. Je ne puis croire que tout cela soit vrai, et pourtant des guerres récentes ont montré à quel point pouvait être pernicieux un tel état d’âme, et où il pouvait mener. Je t’en prie, rassure-moi au plus vite, et dis-moi que nos concitoyens nous comprennent, nous soutiennent, nous protègent, comme nous protégeons nous-mêmes la grandeur de l’Empire. S’il devait en être autrement, si nous devions laisser en vain nos os blanchis sur les pistes du désert… alors que l’on prenne garde à la colère des légions !”.
Jean Lartéguy - “Les centurions”, selon un texte de Roger Frey.
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RENDEZ A CÉSAR CE QUI EST A CÉSAR
Envoyés par les responsables religieux, des agents secrets faisant semblant d’être justes posèrent une question à Jésus pour le piéger :
« Maître, nous est-il permis ou non de payer l’impôt à César ? »
Discernant leur ruse, Jésus leur dit :
« Montrez-moi une pièce de monnaie ; de qui a-t-elle l’image et l’inscription ?
– De César, répondirent-ils.
– Alors rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » dit Jésus.
RENDEZ A CESAR CE QUI EST DU A CESAR
Cette expression bien connue est devenue une maxime souvent employée. Malheureusement, la deuxième partie de cette parole du Seigneur Jésus est rarement citée : « Rendez… à Dieu ce qui est à Dieu »
Les pièces de monnaie marquées de l’image de César signifiaient que celui-ci avait un droit sur elles et que les détenteurs avaient un devoir de lui en rendre une partie.
L'HOMME CREE A L'IMAGE DE DIEU
De même, l’homme n’a-t-il pas été créé à l’image de Dieu, à sa ressemblance (Genèse 1 v.26-27) ? Il ne s’agit évidemment pas d’image ou de ressemblance corporelle puisque Dieu est esprit, mais l'homme a été créé avec une intelligence, un langage, les facultés de penser, de réfléchir, de raisonner, d’aimer, de haïr…
Dieu a des droits sur sa créature et nous, étant créés à son image, nous avons à lui rendre ce qui lui est dû : une vie digne de sa sainteté.
L'HOMME DECHU
Hélas, cette image si belle qui satisfaisait pleinement le Créateur a été souillée, chiffonnée, déchirée et bafouée par le péché. L’homme est devenu l’ennemi de Dieu méritant la mort !
LA PARFAITE IMAGE DU DIEU INVISIBLE
Dieu qui est amour (1 Jean 4 v.8 & 16) n’a pas voulu laisser les hommes dans cet état de perdition. Il a donné son Fils unique, Jésus Christ qui « est l’image du Dieu invisible » (Colossiens 1 v.15). Pour venir jusqu’à nous, Dieu le Fils a été fait à la ressemblance des hommes (Philippiens 2 v.7) et tout en étant homme, il n’a jamais cessé d’être Dieu, glorifiant parfaitement le Père sur la terre (Jean 17 v.4). Telle l’empreinte en relief que laisse un sceau sur la cire, il était en forme de Dieu (Philippiens 2 v.5), le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa Personne ; il est aussi celui qui a fait la purification des péchés en s’offrant lui-même à Dieu en victime expiatoire (Hébreux 1 v.3)
CONFORMES A L'IMAGE DE JESUS
Tous ceux qui croient en Lui et son œuvre accomplie à la croix ont leurs péchés lavés dans son sang. Dieu les voit comme tels et « il les a prédestinés à être conformes à l’image de son Fils » (Romains 8 v.29). Cela aura lieu pleinement lors de l’enlèvement de l’Eglise dans le ciel. « Nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est » (1 Jean 3 v.2)
En attendant ce glorieux jour éternel, connaissant le prix immense que Jésus a payé pour nous racheter, combien nous devrions « marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne oeuvre, et croissant par la connaissance de Dieu » (Colossiens 1 v.10) et vivre, non plus pour nous-mêmes, mais pour celui qui pour nous est mort et a été ressuscité (2 Corinthiens 5 v.15)
Rendons à Dieu ce qui est à Dieu !
www.la-verite-sure.fr/page2.html
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Et toi, qu’aurais-tu fait à ma place?
Une troupe de légionnaires armés passa devant sa tente. Ils partaient s’entrainer dans le but de préparer une expédition. Brutus Marcellius venait de retirer sa cuirasse, allégeant ses épaules musclées. Il tourna la tête pour faire craquer ses cervicales avant de boire une gorgée de vin servie dans une coupe par un domestique à sa solde. Il aurait préféré boire de l’eau, seulement, en terrain ennemi, comme tous les gradés romains, il n’avait pas confiance en la qualité des sources proches. Surpris par le goût infect du liquide vinaigré, il afficha une grimace puis, il posa la coupe demandant d’un geste de la main qu’on la débarrasse.
Derrière lui, Gracchus attendait son sort. Ils ne s’étaient jamais rencontrés. Il n’avait pas servi dans cette légion commandée par le tribun Brutus Marcellius. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas vu d’uniforme romain. Cinq ans, depuis le jour de sa désertion. Brutus l’observa avec un regard méprisant. Du mépris, il en avait toujours pour ce genre de lâches. Il détestait les traitres, les couards en particulier ceux qui poignardaient leurs amis, leurs compagnons dans le dos. Il avait envie de le frapper, de l’égorger ici dans sa propre tente et de faire comme les celtes, de clouer la tête du criminel à l’entrée du fort. Cependant, il était un chef de guerre, et surtout un civilisé. Alors, même s’il connaissait déjà la sentence qu’il s’apprêtait à rendre, il voulut écouter Gracchus pour se donner bonne conscience.
Encerclé par deux gardes dont celui de gauche tenait la chaine qui le menottait, Gracchus sembla désemparé. Mais ce n’était qu’une apparence. En fait, il était plutôt déçu d’avoir été reconnu et arrêté si tôt dans le camp. Il était venu seul discuter d’une trêve entre les deux armées. Mais il ne savait pas qu’il était connu pour son acte et fut reconnu par d’anciens membres de son ancienne cohorte. Son armure ressemblait plus à une grossière côte de maille. Dessous, il portait des braies le rendant misérable aux yeux des romains. Il n’était plus l’un des leurs !
On entendait les bruits, les discussions entre légionnaires dans le camp. Brutus reconnut la voix d’un de ses amis centurions hurler des ordres. Ce n’était pas courant de l’entendre autant. Il comprit que cette arrestation excitait tout le monde et déciderait du sort de la suite. Toutefois, même s’il n’était pas le Dux le premier général, il avait ordre d’entrer dans les terres calédoniennes et de pacifier la région au nom de Rome. Cela voulait dire que même en cas de négociation, Rome voudrait la tête du traitre car pacifier signifiait conquérir. Les deux ennemis se toisèrent du regard, un regard fier, convaincu de la justesse de leur cause. N’ayant plus rien à perdre, Gracchus commença les hostilités. « Alors, c’est toi qui commande ce ramassis de tueurs ? »
Tout à coup, il reçut un coup de poing dans l’estomac par un garde. Le tribun fit un geste de ne pas le toucher. Gracchus, les mains sur le ventre, reprit son souffle et se mit à rire : « Et c’est comme cela que vous recevez les émissaires ». « Tais-toi! Intervint Brutus, les renégats n’ont pas leur place à la table des négociations.» L’ancien légionnaire releva le torse pour se dresser contre l’envahisseur puis il dit : « C’est trop facile, je suis le seul à parler latin.» « Justement, pourquoi es-tu venu seul ? » demanda le légionnaire. Il ne répondit pas immédiatement, affichant un petit sourire en coin. « Les autres n’avaient pas confiance, j’ai pu constater qu’ils avaient raison. »
C’était la politique romaine depuis quarante ans. Entrer en Calédonie, conquérir la place par la force en réduisant en esclavage les quelques tribus rencontrées puis ensuite, discuter sur l’impôt à prélever aux autres peuples et les forcer à commercer pour finalement les coloniser. Cependant, cette méthode avait du mal à s’imposer chez ces peuples du nord fiers et trop emprunts de liberté. « Ils gardent encore le souvenir de ce qui s’est passé, il y a cinq ans » ajouta Gracchus.
Le murmure résonna dans la tête de Brutus. Il n’était pas présent durant cette incursion. Dès lors, il demanda quelques explications. Bien qu’il connaisse la version officielle, il était curieux d’entendre celle du déserteur. Celui-ci frotta son ventre encore marqué par la douleur, puis il raconta qu’une troupe avait été surprise par une embuscade. Les cadavres mutilés furent retrouvés par sa cohorte qui décida de punir le village le plus proche. L’attaque surprise fut facile car le village était composé de vieillards, de femmes et d’enfants. Il n’y avait rien pour les défendre, même pas une lance. Il ne supporta pas la haine déchainée par ses camarades de combats sur ces pauvres gens. Ils furent massacrés sans sommation, les têtes tombèrent, le sang éclaboussa jusqu’à tremper le sol et les meurtriers. Gracchus refusa de participer. En écoutant la plaidoirie, Brutus Marcellius déglutit en imaginant la scène. « Mais, il y a eu des légionnaires morts ! » affirma-t-il. Effectivement, trois légionnaires. Trois hommes tués par Gracchus, déserteur pour les uns, héro pour les autres. Il était entré dans un broch, cette espèce de petite tour de pierre. Là, les trois guerriers s’amusaient avec une jeune femme, presqu’une enfant, l’un d’eux la chevauchait pendant que les deux autres l’empêchaient de remuer. Gracchus empoigna le violeur libérant ainsi la prisonnière. Seulement, durant leur dispute, personne ne s’attendit à ce que la fille prenne un glaive posé au sol et transperce à la gorge son violeur. A cause de la confusion, il combattit avec elle, tuant froidement les deux autres. Ils purent quitter le lieu du massacre parce que personne ne se doutait encore de leurs actes.
Brutus eut du mal à le croire. Gracchus le lit dans son regard. Il chuchota juste : « Et toi, qu’aurais-tu fait à ma place ? ». Le supérieur ne répondit pas de suite. Il souffla et dit : « Et toi, qu’est-ce que tu ferais à la mienne ? ». Un silence à entendre les mouches voler envahit la tente. Gracchus baissa les yeux ; le signe de faiblesse de trop ! Brutus ordonna simplement que le déserteur soit crucifié à l’entrée du fort. Il regarda le groupe sortir de sa tente. Puis, il s’assit se souvenant de cette phrase déjà entendu auparavant. Il avait déjà fait condamner des déserteurs pour des faits similaires et chaque fois, quand ils ne réclamaient pas pitié, ils posaient cette même question : « Et toi, qu’aurais-tu fait à ma place? ». Il se demanda jusqu’où il serait capable de s’enfoncer dans l’horreur au nom de Rome. Il se souvint qu’il avait aussi fait condamner des légionnaires violeurs, des assassins d’innocents. Mais qu’aurait-il fait à sa place ? Il était un chef de guerre, il se devait d’être juste, aussi bien dans la bonté que dans la terreur. Alors, il n’aurait rien fait qui puisse déplaire à Rome et son empereur Septime Sévère. Il aurait laissé faire et s’en voulait pour ça.
La nuit tomba tôt en cette région. Juste avant, il sortit, accompagné d’une escorte pour se rendre sur le lieu du crucifiement. Gracchus, entièrement dévêtu, était encore en vie. Il avait du mal à respirer, la position de ses bras écartés provoquait des crampes musculaires. Il avait du mal à respirer dès qu’il se laissait aller. Par moment, il essayait de relever ses bras douloureux pour aspirer un peu plus d’air mais la douleur était terrible. Brutus le regarda avec un air hautain pour cacher son empathie. Puis, il détourna les yeux, comme attiré par un cri lointain. Autour du camp, il n’y avait que de la lande à perte de vue. Il ne vit pas l’origine du cri ; une femme ou un enfant ? Avant de rentrer, il ordonna qu’on écourte les souffrances de Gracchus, un des légionnaires utilisa une barre de fer pour briser les jambes non attachées du malheureux qui se balancèrent dans le vide ne pouvant plus tenir sur le suppedaneum, la planchette faite pour reposer les pieds. Le poids de son corps devenant trop dur à supporter, la douleur des tibias fracturés Gracchus n’avait plus le courage de tenir. Asphyxié, il se sentit partir doucement vers un monde meilleur.
Lorsqu’on réveilla Brutus, il voulut voir par lui-même. Il se leva, courut oubliant de se vêtir et découvrit avec stupeur que la croix était vide. Etait-ce ce que les chrétiens appelaient un miracle ? Non, ce n’était pas possible, Gracchus n’était pas chrétien. Il observa la lande. Aidé par le crépuscule, il remarqua des traces sur le sol. Il comprit que les sauvages calédoniens sont venus récupérer le corps du condamné. Enfin, s’il était mort. Soudain, il entendit un cri. Un corbeau venait de se poser au sommet de la croix. De son œil noir, il observa les soldats intrigués par la disparition du condamné. Seul le tribun regarda l’animal ; il crut entendre dans les croassements répétés de l’oiseau comme une phrase : « Et toi, qu’aurais-tu fait ? »
Alex@r60 – août 2020
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À propos de démocratie…
Eh toi l’ami attend et patiente un instant, Je voudrais te narrer si tu as un moment, L’histoire d’un mythe issu tout droit d’un autre temps, Qui de nos jours se pose comme un monument. Je te parle de siècles où ces rois d’antan… Conviaient leurs assemblées à discourir selon Les règles les lois, us et coutumes si longtemps Bafouées… L’époque bénie, l’époque de Solon. Autour de l’agora ils étaient réunis, Chacun avait à dire, disputer de sujets, Qui tous relevaient de la cité unie, Où nul n’éprouvait ni écart ni rejet. L’utopie vit le jour sur les bords du Pirée, Athéna y régnait Démosthène y naquit, Terre de guerriers où tant ont expiré, C’est en toi que germa le plus beau des acquis. Pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple, Mère de la république, joyau de l’entendement, Phare de la mer égée aux îles centuplées, Ton nom résonne encore… Ô bourdonnement… Athènes la démocrate aujourd’hui pillée, Ton port vendu tes terres bradées, l’humanité Un jour répondra de t’avoir humiliée, Toi le berceau du monde, prêtresse, divinité. De tes fils jaillit l’aurore annonciatrice, La lueur fraternelle, toi le filament La main tendue entre tous, conductrice Vers l’égalité, le point d’orgue, filament. Sortie tout droit d’un songe, illuminant la nuit, Ton nom à lui seul éveille les sens, éclaire La pensée, aère, ventile, chasse l’ennui, Ô Démocratie tu avais tout pour plaire… Une seule et unique fois j’écris ton nom Dont l’ombre, écho du passé, hante la vie Des sociétés te plagiant, clones, surnoms Oubliant que tu fus brûlée sur le parvis. En braise, la mer vînt et t’emporta au large, Où tu croisas navires équipages en tout genres… Mais nul ne crut en toi, et tous ces hommes en marge Ne virent ton amour pour l’Homme, son cisgenre. Depuis les siècles ont vécu, tapissé tes cendres, De toi ne reste qu’une idée, vague théorie, Celle d’hommes et de femmes capables de s’entendre, Où égalité fraternité se marient… Poètes et autres rêveurs t’ont transportée Jusqu’à nous, et, soufflant sur tes cendres éteintes, Nos paroles nos actes ne savent t’affecter, Ce qui nous rapproche de toi n’est que feinte. De révolution en révolution, les morts En ton nom sont légions, tant de guerres tant de crimes Ont salit ta mémoire. Nul regret nul remord ! Aux assassins aucune vie ne prime. La légende raconte ton retour, un quatorze juillet, Où des gueux, de leurs gouailles et leurs fourches armés, Renversèrent l’ordre établi selon Dieu ! Gavroche Tombé par terre Marianne s’est alarmée… Brandissant son trident, la république naissante Vanta l’équité pour tous par un pouvoir Partagé. La masse, monarque ravissante D’une société nouvelle distribuant l’avoir. Mais la beauté des songes d’une nuit d’été, Aquarelle à la couleur rouge, fugace comme Un baiser, dès l’aurore fut emportée… Embryon tué, avortement en somme ! Les manants et chouants furent déboutés, Les gueux les cerfs les miséreux emprisonnés, Louis le dernier Bourbon finit décapité, Le crépuscule des rois avait sonné. Sur un tapis de sang, dansant la carmagnole, On redistribua les cartes, Robespierre Danton et consorts avaient la main folle… La grande terreur s’ouvrait, dame au cœur de pierre. On coupa on trancha on écartela, On tortura on brûla on assassina. Les vainqueurs d’hier portaient le glas D’un combat faussé, le peuple se résigna. Surgit alors un nouveau monde né de l’ancien, Aristos et bobos habillés de guenilles, En assemblées réunis du soir au matin, Tous étaient les fils de bonnes familles. Ceux qui refusèrent d’acquitter l’impôt Au dernier Louis, dissimulés, tapis dans l’ombre, Par l’aube d’un jour nouveau aux nobles propos, S’érigèrent en rois. Lendemains sombres. Soldats de l’an neuf à la tenue hors de prix, Bourgeois affranchis de toute dévotion, Députés maniant le parlé et l’écrit, Chacun issu d’une noblesse cachant son nom. Ainsi émergea le petit Bonaparte, Assoiffé de conquêtes, le petit Alexandre À la cassette vide, se voulant monarque Et roi du monde, ne pouvait plus attendre. Il convoqua banquiers et divers financiers, Et, dans l’ombre, la banque du peuple il leur confia. L’état naissant n’était plus le tenancier De son argent. Napoléon, l’autre judas. De législatives en constituantes, De constituantes en législatives, D’une république à l’autre on parlemente, On s’échange pouvoir et directives. Mais au peuple il faut son maître, ainsi soit-il ; La cinquième réinstalle son guide, l’élu, Derrière qui un gouvernement acquiesce et file Droit… Retour du monarque, président absolu. Le grand Charles est passé, emportant ses rêves, Une France libre fière puissante et riche, Subordonnée à personne, épopée brève… Aussitôt enterré elle est partie en friches. La loi de soixante-treize scellant le sort D’un pays deux fois millénaire, un adieu Aux morts, aux lumières, aux francs et consorts… À l’état providence apparut son nouveau Dieu. Aux soldats occultes furent confiées les clés D’un territoire dépecé d’années en années, Découpé, divisé. Marianne écartelée, Ils t’ont bien baisée, France surannée. L’élu, à la solde d’énarques non élus, Financiers et crevards, décideurs embusqués Adoubés par Satan, ordonne et exclue Toute désapprobation. Révolte traquée. Mais point de révolutionnaires, point de héros, Les idées mises sous scellés, brevetées, Propriété de groupes obscurs, tous criants haro Sur le baudet croyant en une autre entité. Les partis, mascarade politicienne, Où les partisans croissent aux mêmes écoles, Accouchent de péripatéticiennes Payées par les lobbies ; leur argent console. Qu’on se le dise, la fille aînée de l’église S’est abjurée. Son Dieu, crée ex nihilo Suinte et prône la misère ! Ses fidèles s’enlisent, Pris dans ses tentacules. Roi des salauds. Argent tu le sais le peuple est à dompter, Alors à chaque lustre tu lui fais choisir, Par une opération à bulletins comptés, Ton fils qui en esclave va le réduire. Mais ta grande prouesse ne réside pas là Misérable, non ! Ta puissance et ton règne Tiennent du miracle, ce que tu as fais cas ; Par ton discours policé tu l’étreignes. République à l’équité impartiale, Fraternité aux couleurs et parfums d’êtres, Égalité pour tous, message subliminal… Croyant élire un guide, il élit un maître. Fabrizio Faedda, l’Aurore.
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Mon bouton nucléaire est plus gros que le tien... Na !
Nos politiciens sans ''vista'' et nos journalistes toujours en retard d'une guerre se gaussent de ce vrai-blond-mais-péroxydé, ce Président des USA qui accumule les impairs, avec sa mèche moche... Que ne racontent-ils sur ce cow-boy pas dégrossi qui se vautre dans des décors en or massif, avoue qu'il aime les très jolies femmes un peu voyantes et le clinquant... Il n’empêche qu’il a battu à la loyale ‘’la’’ Clinton, ce fantasme des bobos et des archéo-féministes (et ce repoussoir pour le reste du monde civilisé), tout en installant à la Maison Blanche la seule ''First Lady'' qui ait posé nue et menottée sur une peau de bête, révélant tous les détails de sa plastique parfaite... Une grosse année après, et puisqu'on parlait de Poutine hier....
Un an après, si on avait cru tout ce que blatèrent nos responsables-coupables, le monde devrait être à feu et à sang et la guerre (civile aux USA, commerciale entre les pays occidentaux, et générale ailleurs !) serait partout. Le Mexique, la Chine, les arabes, l'Europe, et qui sais-je encore, auraient rompu les relations avec un pays dirigé par un fou incontrôlable, et le monde serait au bord du chaos, et même plus.. Le plus comique a été Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008 mais génie sans génie, qui prédisait, en 2016 : ''Si Trump est élu, l’économie américaine va s’écrouler et les marchés financiers ne vont jamais s’en remettre''. Poor Krugman ! Il aurait dû penser qu’un milliardaire qui construit un empire puis le gère avec brio ne peut pas être un charlot. Qu'il soit stratégiquement provocateur, c’est certain ! Volontairement imprévisible, aussi ! Et difficile à suivre, donc ! Mais con... non ! Au moins, les lecteurs de ce Blog (qui avaient été prévenus, avec 4 mois d'avance sur tous les médias et sur les résultats officiels qu'Hillary Clinton avait tant de casseroles à traîner et tant d'ascenseurs à renvoyer qu'elle allait être battue) ont été également prévenus de l'existence d'une volonté de destruction éhontée. Des lecteurs m'ont même reproché mes prises de positions, qui sont à l'opposé de toute ''pensée correcte''. Mais le temps passant, ils découvrent la taille des bobards d'une Presse qui est partisane à en être aveugle, et c’est ça qui compte. A ce propos, je demande pardon à ceux que ce ''billet'' pourrait ou va choquer. Le but de ce Blog n'est pas de heurter ses lecteurs, mais il est de leur dire la vérité et de leur faire connaître la réalité des chiffres... Fut-ce contre la terre entière !
Un rapide survol de cette première année et demie de présidence de Donald Trump peut se résumer par ''tous les marqueurs sont au vert, et les compteurs de la croissance explosent'', avec un très joli ''+ 3 %'' (pile deux fois mieux qu'Obama) et un chômage qui va passer en dessous de 4%, chiffre le plus bas depuis 18 ans ! Quant à la Bourse, elle ne s'est pas portée aussi bien depuis des décennies... Tell me, Paul Krugman, do you feel ridiculous or just ashamed ? Mais Montaigne disait qu’on ne peut pas expliquer à un aveugle de naissance qu’il ne voit pas...
Les plus intelligents des anti-Trump, bien que shootés à une inexplicable Obama-mania depuis 8 ans, découvrent, stupéfaits, que Trump a eu raison de s'attaquer à l’Obamacare dès que le Congrès lui a laissé les mains libres : au delà des ''copié-collé'' dont raffolent nos médias, les franchises de santé ont augmenté de 60 % et les cotisation des assurances entre 25 et 100 % selon les Etats : des millions d’Américains ne peuvent plus s’assurer individuellement. Et qui ose dire que, alors qu'Obama avait annoncé une baisse de 2500 dollars des frais de santé pour chaque famille US, ces frais ont augmenté de 2100 dollars, non compensés ?
Dans le domaine de la fiscalité, Trump a réalisé en 18 mois plus qu’aucun président, même en deux mandats : l’impôt sur les sociétés est passé de 35 % à 21 %... la baisse de 35 à 15 % de la taxe sur les capitaux ''revenus'' va rapporter 4000 milliards de dollars … et il a détaxé les héritages inférieurs à 1 million de $... Dans le domaine économique, il a levé l’interdiction des forages en Alaska, ce qui va bientôt faire des USA un des premiers producteurs de matières premières... Autre décision bienvenue pour son pays, Trump s’est retiré de la mascarade de la COP 21, cette vaste fumisterie qui ruine les entreprises sans diminuer ni le ''réchauffement'' ni la pollution, dont les causes sont ailleurs : contre l'opinion des ayatollahs du GIEC qui confondent pollution et climat, et contre celle du troupeau bêlant des politiciens suivistes, les dérèglements climatiques dépendent infiniment plus des courants marins, de l’activité solaire et de cycles longs que des hommes ! De la même façon, il a gagné 7 milliards de $ supplémentaires en ''sucrant'' une prime aux voitures électriques, et autant en tuant les subventions à l’éolien.... Cerise sur le gâteau (et rêve de tous les français), il a supprimé 45 000 pages et 1500 normes des Codes et réglementations diverses qui paralysaient l’économie !
Le résultat ? Plus de 2 millions d’emplois ont été créés en un an, un record depuis 1990 ! Plus incroyable encore, pour ceux qui s'en tiennent aux formes : le taux de chômage des Noirs est tombé à 6,8 %, le plus bas depuis 1973... Les salaires ouvriers sont en hausse, et Wall Street est aux anges : la Bourse a gagné 30 % en un an, ce qui touche les ''fonds de pensions'', donc les économies des retraités... (NDLR : la comparaison avec la mise en coupe réglée qui ronge les retraités français fait mal ! Pour redresser un pays, il semble qu'il y ait deux méthodes : la mauvaise… et celle de Trump ! Il se dit aussi que Macron aurait choisi... l'autre !).
Enfin, 2018 nous a fait vivre un ''combat des chefs'' entre Trump et Kim Jong-un : le coréen, mégalomane mais pas complètement fou, a réalisé que ''le bouton nucléaire'' de l'autre était vraiment bien plus gros que le sien, et que son pays et lui-même allaient être ‘’vitrifiés’’ en quelques minutes, s'il continuait à jouer au... Kim. Du coup, sous le faux-prétexte d'envoyer 229 pom-pom girls hystériques aux Jeux olympiques, il a supplié son adversaire d'hier de l'inviter, pour un petit café... Sous les rires des idiots, la méthode des tweets énormes a prouvé son efficacité ! La première année de Trump et le jugement sur lui des nuls de tout poil me font sans cesse penser à cette phrase attribuée à Churchill : ''Tout le monde savait que c'était impossible... Puis un homme est venu, qui ne le savait pas. Alors, il l'a fait'' !
Car ce que me racontent mes nombreux amis américains n'a rien à voir avec ce que je lis ou entends... Pas plus républicains que démocrates, ils me parlent d'un boom économique sans précédent : Savannah est en passe de devenir le plus grand port des USA. Nashville n'est plus seulement ''la capitale de la Country music'', mais celle du plein emploi, avec moins de 2 % de ''unemployed'' ! En Californie, la construction du ''mur'' avec le Mexique va donner un coup de fouet sans précédent à des secteurs entiers de l'économie –sauf Silicon Valley, bien sûr ! L'Alaska est ''requinqué'' par les forages miniers, et Atlanta n'est plus qu'un immense chantier... On me parle de salaires en hausse et de ''jobs'' pour tous, d'universités débordantes, et de moral qui se redresse un peu partout : le ''socle électoral'' de Trump aurait même décollé des ''40 %'' où il était ‘’scotché’’...
En dehors des ''médias'', l'impression est qu'il serait en train de réussir son pari économique -ce sur quoi les américains le jugeront, et pas sur ses tweets. Qu'il tienne à paraître imprévisible et fantasque, c'est sûr, et qu'il en joue, c'est certain. Mais il tient aussi toutes ses promesses, si le Congrès ne le bloque pas... Il faut donc s'attendre à un durcissement de sa politique iranienne et à un retrait progressif des coûteuses et souvent inutiles structures qui vivaient grâce au dollar. En revanche, je recommande d’écouter tout ce qu'il dit : derrière son apparence de rodomont brutal, il y a une vraie stratégie, une vraie volonté... et une vraie brutalité, portées par une bonne dose de chance : ''trump'', ça veut dire ''atout'' ! Et pendant qu'il agit, acceptant une possible ''crise des droits de douane'', les européens se réunissent, temporisent, discutent, cherchent ‘’le compromis’’... et ne font rien, comme d'habitude ! Qui est le plus à plaindre? Les américains, ou nous ?
H-Cl.
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Jeudi 2 mai 2019
1er mai sans Alexandre Benalla
Un 1er mai sans Alexandre Benalla, c’est forcément décevant. C’est comme un film noir sans noirceur, une tragédie grecque sans mort, une attaque terroriste avec des pétards mouillés. Il y a bien eu des violences, des blessés plus ou moins graves, des dégradations, mais pas cette façon inimitable de tabasser dans le 5ème arrondissement de Paris sans être dérangé, en toute impunité, qui nous manque tant. Le président a répondu à une question lors de sa conférence en estimant que «ce jeune garçon a des talents.» On n’en doute pas.
La place de la Contrescarpe était en début d’après-midi réservée aux marchands de muguet et à celles et ceux qui déambulaient tranquillement ou s’installaient à la terrasse des cafés. Le Jardin des plantes était fermé. Le soir certains gilets jaunes et manifestants divers se sont retrouvés place de la Contrescarpe le verre ou la canette à la main en souvenir d’Alexandre Benalla. On a évité le pire grâce au sang froid et au professionnalisme des forces de l’ordre. Les services d’ordre de Solidarité et de la CGT n’ont tué aucun militant FO, CFDT ou CGC. C’est la paix des braves. Pas de mort non plus parmi les forces de l’ordre, ni parmi les black blocs, ni parmi les gilets jaunes. Des blessés certes, des dégradations aussi, mais La Rotonde a été mieux défendue que le Fouquet’s, on se demande bien pourquoi ? L’ordre public a été sauvegardé tant bien que mal, le chaos évité, mais à quel prix financier et surtout humain (cf l’humain au cœur de la politique, thème majeur de la conférence de presse du président). Le blessé le plus grave reste le travail que l’on fêtait et la tradition de la fête du travail. A défaut de la révolution permanente que défendait Trotsky, c’est maintenant l’émeute permanente avec deux fois plus de manifestants que l’an passé. Jérôme Jaffré a très justement évoqué mardi 30 avril la disqualification de la tradition de la fête du travail, sans rappeler que cette tradition remontait en France au maréchal Pétain et faire la subtile distinction entre travail et travailleurs avancée par un représentant de Lutte ouvrière qui serait pour la défense des travailleurs et contre le travail (on suppose les conditions de travail). Arlette Chabot a montré des images de précédents 1er mai. La nostalgie n’est plus ce qu’elle était. Comment fêter le travail mondialisé fondé sur des salaires de moins en moins élevés, singulièrement grâce à l’immigration et au travail au noir d’une part, fondée sur l’objectif des profits et des dividendes en forte hausse pour les actionnaires d’autre part ? Comment fêter un travail qui ne permet plus de vivre du fait notamment des impôts et des taxes et des super riches qui font travailler les autres, échappent à l’impôt en France du fait de l’absence d’harmonisation fiscale au sein de l’Union européenne, ou ont un taux d’imposition inférieur à celui de ceux qui travaillent en pratiquant l’optimisation fiscale ? On attend avec impatience le rapport de la Cour des comptes à l’automne. Comment fêter le travail des travailleurs pauvres ? Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a distingué les revendications sociales justes des gilets jaunes que portent, selon lui, les syndicats sur le terrain (ce que certains journalistes contestent) et «les soubassements idéologiques qui ne sont pas les nôtres.» Il a dénoncé le «syndicalisme basching». Celui qui, selon Jean-Luc Mélenchon, conduit un député LREM à souhaiter l’interdiction de la CGT. On se demande ce que signifie le 1er mai pour les terroristes islamistes et leurs sympathisants. Un attentat aurait été déjoué. Et l’inscription CRS=DAECH. Ce qu’il faut retenir dans cette grande confusion, c’est que la démocratie sociale, comme la démocratie politique, doit évoluer. La fête du travail, ce ne sera plus que le 1er mai, mais tous les samedis (et s’il le faut le dimanche), voire certains autres jours avec des actions ponctuelles, au moins jusqu’en 2020, sachant qu’aucune des mesures sociales en faveur du pouvoir d’achat annoncées par le président lors de sa conférence de presse ne puisse prendre effet avant le premier semestre 2020, ce qui ne répond pas à l’urgence rappelée notamment par les gilets jaunes et les syndicats. L’horizon de la concorde ne cesse de s’éloigner.
François BAUDILLON
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 22,14–23,56
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants : X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
14 L. Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui. 15 Il leur dit : X « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. » 17 L. Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : X « Prenez ceci et partagez entre vous. 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. » 19 L. Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : X « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » 20 L. Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : X « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table. 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! » 23 L. Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela. 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ? 25 Mais il leur dit : X « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël. 31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. 32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu sera revenu, affermis tes frères. » 33 L. Pierre lui dit : D. « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. » 34 L. Jésus reprit : X « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. » 35 L. Puis il leur dit : X « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? » 36 L. Ils lui répondirent : D. « Non, de rien. » L. Jésus leur dit : X « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une. 37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. » 38 L. Ils lui dirent : D. « Seigneur, voici deux épées. » L. Il leur répondit : X « Cela suffit. » 39 L. Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. 40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : X « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » 41 L. Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant : 42 X « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. » 43 L. Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. 44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre. 45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse. 46 Il leur dit : X « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. » 47 L. Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. 48 Jésus lui dit : X « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? » 49 L. Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : D. « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? » 50 L. L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. 51 Mais Jésus dit : X « Restez-en là ! » L. Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit. 52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : X « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? 53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. » 54 L. S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance. 55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux. 56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : A. « Celui-là aussi était avec lui. » 57 L. Mais il nia : D. « Non, je ne le connais pas. » 58 L. Peu après, un autre dit en le voyant : F. « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » L. Pierre répondit : D. « Non, je ne le suis pas. » 59 L. Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : F. « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. » 60 L. Pierre répondit : D. « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » L. Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. 61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement. 63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups. 64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : F. « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? » 65 L. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes. 66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême. 67 Ils lui dirent : F. « Si tu es le Christ, dis-le nous. » L. Il leur répondit : X « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; 68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas. 69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. » 70 L. Tous lui dirent alors : F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? » L. Il leur répondit : X « Vous dites vous-mêmes que je le suis. » 71 L. Ils dirent alors : F. « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. » 23 1 L. L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate. 2 On se mit alors à l’accuser : F. « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. » 3 L. Pilate l’interrogea : A. « Es-tu le roi des Juifs ? » L. Jésus répondit : X « C’est toi-même qui le dis. » 4 L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : A. « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » 5 L. Mais ils insistaient avec force : F. « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. » 6 L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. 7 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. 8 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. 9 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. 10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence. 11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. 12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux. 13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. 14 Il leur dit : A. « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. 15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. 16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » 18 L. Ils se mirent à crier tous ensemble : F. « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » 19 L. Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. 20 Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. 21 Mais ils vociféraient : F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » 22 L. Pour la troisième fois, il leur dit : A. « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » 23 L. Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. 24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. 25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir. 26 L. Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. 27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. 28 Il se retourna et leur dit : X « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! 29 Voici venir des jours où l’on dira : ‘Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !’ 30 Alors on dira aux montagnes : ‘Tombez sur nous’, et aux collines : ‘Cachez-nous.’ 31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » 32 L. Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. 33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. 34 Jésus disait : X « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » L. Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. 35 Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : F. « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » 36 L. Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, 37 en disant : F. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » 38 L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : A. « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » 40 L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches : A. « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! 41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » 42 L. Et il disait : A. « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » 43 L. Jésus lui déclara : X « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » 44 L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, 45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. 46 Alors, Jésus poussa un grand cri : X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » L. Et après avoir dit cela, il expira. (Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant) 47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : A. « Celui-ci était réellement un homme juste. » 48 L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine. 49 Tous ses amis,ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder. 50 Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste, 51 qui n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu. 52 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. 53 Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé. 54 C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat. 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Commentaire de Lc 23,34.43
« Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! … Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Lc 23,34.43) Ces paroles de Jésus, si l’Évangéliste Luc est le seul à les noter, c’est parce qu’elles révèlent bien ce qui est important à ses yeux. D’abord cette prière extraordinaire de Jésus : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! » (23,34) C’est au moment précis où les soldats romains viennent de crucifier Jésus. Que font-ils ? Ils ont expulsé au-dehors de la Ville sainte celui qui est le Saint par excellence. Ils ont expulsé leur Dieu ! Ils mettent à mort le Maître de la Vie. Au nom de Dieu, le Sanhédrin, c’est-à-dire le tribunal de Jérusalem, a condamné Dieu. Que fait Jésus ? Sa seule parole est de pardon ! C’est bien dans le Christ pardonnant à ses frères ennemis que nous découvrons jusqu’où va l’amour de Dieu. « Qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14,9) avait dit Jésus, la veille. Deuxième phrase : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Lc 23,43) À ce moment, tout le monde agresse Jésus; trois fois retentit la même interpellation à Jésus crucifié : « Si tu es... »; « Si tu es le Messie » (23,35), ricanent les chefs... « Si tu es le roi des Juifs » (23,37) se moquent les soldats romains… « Si tu es le Christ » (23,39), injurie l’un des deux malfaiteurs crucifiés en même temps que lui. Et c’est là qu’intervient celui que nous appelons « le bon larron », qui n’était pourtant pas un « enfant de chœur » comme on dit ! Alors en quoi est-il admirable ? En quoi est-il un exemple ? Il commence par dire la vérité : « Pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. » (23,41) Puis il s’adresse humblement à Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » (23,42) Il reconnaît Jésus comme le Sauveur, il l’appelle au secours... prière d’humilité et de confiance... Il lui dit « Souviens-toi », ce sont les mots habituels de la prière que l’on adresse à Dieu : à travers Jésus, c’est donc au Père qu’il s’adresse; on a envie de dire « Il a tout compris ». Dans le récit de la passion, il est une autre phrase que saint Luc, là encore, est seul à dire : « Déjà brillaient les lumières du sabbat » (23,54). Luc termine le récit de la passion et de la mort du Christ par une évocation insistante du sabbat; il précise que les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée sont allées regarder le tombeau pour voir comment le corps de Jésus avait été placé, elles ont préparé d’avance aromates et parfums, puis elles ont observé le repos du sabbat. Le récit de ces heures terribles s’achève donc sur une note de lumière et de paix; n’est-ce pas curieux ? Pour les Juifs, et, visiblement Luc était bien informé, le sabbat était la préfiguration du monde à venir : un jour où l’on baignait dans la grâce de Dieu; le jour où Dieu s’était reposé de toute l’œuvre de création qu’il avait faite, comme dit le livre de la Genèse; le jour où, par fidélité à l’Alliance, on scrutait les Écritures dans l’attente de la nouvelle création. Dans la passion et la mort de Jésus de Nazareth, l’humanité nouvelle est née : le règne de la grâce a commencé. Désormais, nos crucifix nous montrent le chemin à suivre : celui de l’amour des autres, quoi qu’il en coûte, celui du pardon.
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Dimanche 14 avril 2019 : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 22,14-71.23,1-56.
Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. » Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous. Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. » Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! » Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ? Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. » Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. » Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. » Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? » Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. » Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. » Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. » Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre. Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse. Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. » Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? » Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? » L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit. Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. » S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance. On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux. Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. » Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. » Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. » Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. » Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amèrement. Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups. Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? » Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes. Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême. Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le-nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j’interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. » Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. » Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. » L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate. On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. » Pilate l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. » Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. » À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence. Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux. Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » […] Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils vociféraient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir. Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !” Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.” Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. » Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder. Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste, qui n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé. C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
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"Je suis le fruit d’une forme de brutalité de l’Histoire." Macron, le 13 février 2018, devant la presse présidentielle. Certes, l’Etat définit bien ce Moloch qui dispose du monopole de la violence légale: mais pour quoi faire? Sauf irénisme radical, la nature humaine étant ce qu’elle est, il n’est en effet pas question d’imaginer un monde dans lequel on n’aurait plus besoin d’armée ou de police, de tribunaux ou de prisons, de loi et de droit. Si l’on estime qu’un violeur n’est pas un violé, un agresseur un agressé, un voleur un volé, un pilleur un pillé, un frappeur un frappé, il faut bien qu’une série de mécaniques sociales permette d’appréhender le violeur, l’agresseur, le volé, le frappeur afin de le déférer aux tribunaux qui jugent des faits en regard de la loi et du droit, et envoient la personne jugée coupable purger sa peine au nom de la réparation du violé, de l’agressé, du volé, du pillé, du frappé, mais aussi dans la perspective de protéger d’autres citoyens de la dangerosité de ces délinquants. Qu’il existe des circonstances aggravantes ou atténuantes, que chacun, quel que soit ce qu’on lui reproche, ait droit à la défense, puis à la réparation une fois la peine accomplie, tout cela est acquis.
La violence légale suppose qu’elle puisse être utilisée afin de maintenir la légalité -ce devrait être une lapalissade... Or, quand, mi-septembre 2018, les gilets-jaunes font savoir, au début de leur colère, que leur pouvoir d’achat ne leur permettra pas de payer des taxes supplémentaires que le pouvoir inflige en augmentant le prix des carburants à la pompe, ils ne mettent pas en péril la démocratie et la République puisqu’ils en appellent aux articles 13 et 14 de la Déclaration des droits de l’homme et, ne l’oublions pas, du citoyen. Par leur mouvement, ils revendiquent l’un de ces droits que ce texte majeur leur accorde. Je l’ai déjà signalé, mais rappelons en effet que l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme dit ceci: "Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses de l’administration, une contribution commune est indispensable; elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés." Et l’article suivant, ceci: "Les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée." Les gilets-jaunes n’ont pas refusé l’impôt, comme la propagande médiatique le rabâche depuis des semaines afin de les assimiler aux populismes fascisants, mais ils font juste savoir qu’ils n’ont plus financièrement les moyens de les payer! D’un point de vue gouvernemental, une réponse appropriée aurait permis d’étouffer la colère dans l’œuf. Au lieu de cela, la riposte a été tout de suite belliqueuse: c’est l’origine de la violence. Ce bellicisme a pris la forme que l’on sait: des éléments de langage du pouvoir macronien ont été fournis puis abondamment relayés par les "élites": le mouvement des gilets-jaunes était une jacquerie d’extrême-droite, une revendication populiste qui sentait sa chemise brune, un mouvement qui puait le "facho". BHL le fit savoir illico en même temps que… Mélenchon et Clémentine Autain, Coquerel et la CGT qui rejoignaient ainsi dans leur concert populicide tous les éditorialistes de la presse maastrichtienne. Macron n’est pas bien malin, car Pompidou mit fin à Mai 68 avec un cynisme qui aurait pu l’inspirer: deux inconnus à l’époque, il s’agit d’Henri Krasucki de la CGT, donc du PCF, et Jacques Chirac, alors secrétaire d’Etat à l’emploi auprès du ministre des Affaires sociales, se rencontrent dans le cabinet d’un avocat communiste. Chirac dira qu’il s’agissait d’une chambre de bonne et prétendra qu’il s’y était rendu armé… Il y aura plusieurs réunions avant qu’officiellement le sécrétaire général de la CGT, Georges Séguy, et les autres syndicats ne rencontrent Chirac et… Balladur, alors conseiller de Chirac, pour préparer ce qui deviendra les Accords de Grenelle. La négociation a grandement payé: hausse des salaires spectaculaires, augmentation du SMIC sans précédant, réduction de la durée hebdomadaire du temps de travail, élargissement du droit syndical, coup de pouce aux allocations familiales, augmentation de la prestation offerte aux personnes âgées, paiement des journées de grève, baisse du ticket modérateur de la sécu. La CGT revient auprès de sa base avec ces propositions: les ouvriers refusent; les accords signés unilatéralement par le pouvoir sont tout de même appliqués -déjà la collusion des pouvoirs gouvernementaux et syndicaux, les fameux corps intermédiaires. Le travail reprend quelques jours plus tard. Le pouvoir joue sur l’inflation: deux ou trois ans après, les avantages consentis disparaissent avec l’augmentation du coût de la vie. Exit Mai 68! Leçon de cynisme politique, mais également leçon sur le cynisme de ce qu’il est donc convenu d’appeler les corps intermédiaires: le pouvoir néo-gaulliste et le pouvoir néo-communiste se séparaient moins sur leurs options politiques qu’ils ne se rassemblaient sur ce fromage qu’est toujours la représentation qui permet de laisser croire au peuple qu’on travaille pour lui alors qu’on œuvre bien souvent à ses dépens pour sa seule boutique. Revenons aux gilets-jaunes: Macron fait annoncer par son premier ministre un moratoire sur le prix de l’essence début décembre. Mais un moratoire est la formule qui permet de reculer pour mieux sauter -en l’occurrence: sauter par-dessus les élections européennes pour lesquelles, chacun l’a désormais bien compris, le président de la République est en campagne. C’est la raison pour laquelle il instrumentalise la crise des gilets-jaunes pour son propre compte et celui du camp maastrichtien. Il n’y a pas d’autres raisons à son Grand Débat national puisqu’il a bien pris soin d’en donner la règle du jeu dès le départ: on parle -enfin: il parle-, mais pas question de changer de cap. Pourquoi donc parler? A quoi bon? Pour quoi faire? Après l’annonce d’un moratoire pour signifier qu’on accorde un délai avant d’actionner tout de même la guillotine, première violence symbolique, il y a eu l’assimilation par le président de la République des gilets-jaunes à "une foule haineuse" constituée d’antisémites, d’homophobes, de racistes lors des vœux de 2019, ce fut la deuxième violence symbolique. Elle a été suivie par une troisième avec cette annonce de LA solution avec un Grand Débat national doublé du refus d’un changement de cap. D’autres violences sont depuis régulièrement infligées. Ainsi avec cette série de gifles distribuées au grès de ses apparitions publiques: une quatrième à la galette des rois quand le prince fait savoir que tous les Français n’ont pas le goût de l’effort en laissant entendre que c’est le cas des gilets-jaunes (11 janvier 2019); une cinquième lors d’un meeting présenté comme un débat, quand il affirme, que, parmi certains qui touchent les minimas sociaux, "il y en a qui déconnent" (15 janvier 2019) en n’ignorant pas que cette catégorie sociologique est surreprésentée chez les gilets-jaunes; une sixième en faisant savoir de façon quelque peu méprisante, toujours lors d’un de ces meetings de campagne maastrichtien, que "la vraie réforme, elle va avec la contrainte, les enfants! C’est pas open bar. Le bar, c’est le nôtre." (24 janvier 2019 à Bourg-de-Péage) -la vraie réforme, c’est donc la sienne, pas celle des gilets-jaunes; les "enfants" qu’on toise de façon méprisante, ce sont ces mêmes gilets-jaunes; et la mention du bar, c’est encore aux GJ que l’image s’adresse, on ne peut mieux dire que, pour le chef de l’Etat, les gilets-jaunes sont de faux réformateurs qui pensent comme des enfants assimilés à des piliers de bistrot… Ces violences symboliques sont copieusement démultipliées par le pouvoir médiatique maastrichtien. On l’a vu. Il s’agit d’assimiler les gilet-jaunes à des gens violents et tout ce qui peut illustrer cette thèse se trouve savamment mis en images et en mots par les médias qui se contentent de relayer les éléments de langage venus de la cellule communication de l’Elysée, de celle de Matignon ou bien encore de celle du ministère de l’Intérieur. Macron est un enfant-roi colérique et intolérant à la frustration, Edouard Philippe un animal à sang froid bien cravaté, propre sur lui et poli, Castaner un gouailleur ayant gardé quelques habitudes de son ancienne fréquentation du milieu marseillais, mais c’est le même discours: les gilets-jaunes sont violents, ils attaquent la République, y compris avec un transpalette moins gros qu’une voiture sans permis, ils mettent en péril la démocratie, ils annoncent une révolution néo-fasciste… BHL prête sa chemise à ces discours. Les éditorialistes pensent comme cette chemise. D’autres "intellectuels" offrent une partie de leur anatomie à cette même chemise. Cette violence symbolique, dont le bras armé est constitué par les médias du système, se double d’une violence policière. On sait que les mots tuent, mais pour ce faire, il leur faut des acteurs violents: le pouvoir en dispose avec un certain nombre de gens de justice et de gens de la police qui, sachant qu’ils bénéficient d’une couverture venue du ministère de l'Intérieur, donc de Matignon, donc de l’Elysée, donc d’Emmanuel Macron, s’en donnent à cœur joie. Je me suis retrouvé sur un plateau de télévision avec Jean-Marc Michaud, qui a perdu un œil à cause d’un tir de flash-ball. Il a dit toute sa colère contre le tireur -et je le comprends. C’est le premier mouvement, quand on a été violenté, de vouloir riposter de la même manière. On reçoit un coup, on n’a pas envie d’autre chose que de le rendre au centuple. Le cerveau reptilien fait la loi tant que le cortex n’effectue pas son travail. Certes, il y a une responsabilité du tireur: mais si ce tireur sait qu’il aura des comptes à rendre à la justice si sa hiérarchie lui reproche de s’être mal comporté en ne respectant pas les procédures -dont celle, majeure, de ne jamais viser la tête…-, alors il se comportera probablement autrement. Mais, quand on sait pouvoir bénéficier de l’impunité du pouvoir, alors on tire ou on tabasse sans état d’âme et, pour l’avoir constaté par moi-même à Caen, avec certains spectateurs de ces opérations, une jubilation non feinte à cogner, taper, tabasser, projeter violemment au sol, menotter, mais aussi, dans certains cas sur lesquels je me penche ces temps-ci: dénuder et palper… J’ai déjà dit ailleurs que je supposais que certains policiers noyautaient les casseurs pour nourrir la thèse du pouvoir selon laquelle tous les gilets-jaunes sont violents. Après que j’ai donné cette information, d’aucun parmi les gilets-jaunes m’ont fait savoir par courrier qu’ils en détenaient les preuves. Je reviendrai sur ce sujet le moment venu. Mais sans se focaliser sur ce cas particulier, il suffit de lire, sous la plume du maire divers droite, donc pas un gauchiste, Xavier Lemoine, une intéressante information. Il affirme dans Le Figaro qu’en tant que maire de Montfermeil, il a constaté que "la police a moins réprimé les émeutes en banlieues en 2005 que les Gilets Jaunes" (29 janvier 2019). Tout est dit. Le maire constate qu’en 2005 il n’y a eu aucun mort et peu de blessé parmi les émeutiers bien que ces derniers aient choisi la violence comme unique moyen d’expression. Il en donne la raison: la police avait alors choisi une opération de maintien de l’ordre et non, comme Macron, une logique de répression. Or, maintenir l’ordre n’est pas réprimer. Ce sont deux choix politiques extrêmement différents idéologiquement, politiquement, stratégiquement, tactiquement -et aussi moralement. Emmanuel Macron a sciemment choisi de réprimer et non pas de maintenir l’ordre. Le chef de l’Etat n’a donc pas voulu contenir les violences revendicatives mais déchaîner les violences d’Etat. C’est à dessein. Xavier Lemoine constate que le choix du maintien de l’ordre vise, comme les mots l’indiquent, à chercher avant tout à maintenir l’ordre, donc à éviter le désordre. J’y reviens: on ne me fera pas croire que laisser dépaver l’avenue des Champs-Elysées sous les objectifs des caméras de BFMTV pendant presque une heure ne témoigne pas du fait que le forces de l’ordre n’avaient pas eu pour consigne d’empêcher le désordre, c’était facile à faire sans violence, mais, au contraire, de le favoriser en laissant ces pavés devenir des projectiles en attente de leurs cibles humaines ou matérielles… Parlant de sa ville, Xavier Lemoine dit: "En 2005, la totalité (sic) des revendications se sont exprimées par la violence. Or, à l’époque, les forces de l’ordre ont adopté le mode d’intervention le plus approprié qui soit pour faire retomber cette violence. D’un point de vue technique, leur attaque a été souple et remarquable. Alors qu’ils étaient pris pour cibles par les émeutiers, policiers et gendarmes ont montré une grande retenue dans l’usage de la force. Aujourd’hui, au contraire, nul ne peut prétendre que toutes les revendications des 'gilets jaunes' s’expriment par la violence. En outre, en 2005, il n’y avait aucune femme parmi les émeutiers, alors que les femmes sont présentes massivement dans les rangs des 'gilets jaunes'. Ne pas le prendre en compte, c’est se priver d’un élément d’analyse fondamental. Contrairement à ce que la puissance des images peut laisser penser, la majorité des 'gilets jaunes' ne participe pas aux violences condamnables commises lors de ce mouvement. Pourtant, depuis le samedi 8 décembre, les forces de l’ordre privilégient la répression, et non le maintien de l’ordre." Au journaliste qui lui demande de préciser ce qui distingue maintien de l’ordre et répression, Xavier Lemoine répond: "Le maintien de l’ordre consiste d’une part à permettre à une manifestation de s’écouler de la manière la plus pacifique qui soit, et d’autre part contenir la violence en vue de la faire diminuer. Cet objectif n’interdit pas aux policiers d’intervenir contre des personnes déterminées à des actes de violence" -je songe à ceux qui dépavent l’avenue des Champs Elysées… Il poursuit: "Mais il est toujours laissé aux manifestants pacifiques des portes de sortie. Les intéressés peuvent ainsi quitter les lieux quand ça dégénère. La répression, elle, consiste à en découdre contre des groupes sans faire nécessairement la distinction entre les individus violents et les manifestants paisibles, qui peuvent se trouver loin d’eux. Or, dans la crise actuelle, les forces de l’ordre recourent trop souvent aux 'nasses', qui l’empêchent les personnes encerclées de quitter les lieux. Il est facile alors de faire des amalgames entre des manifestants très différents. Parmi les éborgnés, combien avaient cassé des vitrines, retourné des voitures, pillé des magasins? De même, le souci de différencier les casseurs 'confirmés' et les primo-délinquants devrait être beaucoup plus net." Pour Xavier Lemoine, les forces de l’ordre obéissent à un pouvoir qui a choisi la répression et la brutalité. Elles obéissent. Le responsable, donc le coupable, est celui qui donne l’ordre. Et, comme on ne peut imaginer que Castaner ou Philippe prennent la décision seuls, c’est au chef de l’Etat qu’il faut imputer le choix de la répression, donc chaque blessure infligée. Quand ce même chef de l’Etat affirme éhontément en Egypte que les forces de l’ordre n’ont causé aucun mort alors qu’on leur doit celle de madame Redoine à Marseille, il ment. Et il est personnellement responsable de cette mort [1]. La brute, c’est lui. Lisons encore Xavier Lemoine: "Je n’incrimine en rien les forces de l’ordre, qui obéissent, comme il est naturel, aux instructions du ministre de l’Intérieur. Mais je blâme ces instructions, qui me paraissent traduire une volonté de monter aux extrêmes, d’accroître la violence pour justifier une répression. Je n’ai aucune complaisance pour les violences préméditées des casseurs ou des groupuscules extrémistes. Mais la responsabilité du politique est aussi de savoir désamorcer un cri de détresse, au lieu de l’alimenter en diabolisant les 'gilets jaunes'. Jamais les gouvernants, en 2005, n’ont tenu des propos aussi méprisants envers les émeutiers d’alors. Actuellement, une partie importante des violences émane de manifestants sans casiers judiciaires, désespérés et chauffés à blanc. Ils se sentent provoqués par la rigidité de la riposte de la police. La dynamique de foule aidant, ils se 'radicalisent'. Leur réflexe vital s’exprime de façon brutale. En 2005 aucune manifestation n’avait été déclarée en préfecture et toutes dégénéraient en émeutes. Pourtant, à l’époque, en Seine-Saint-Denis, il n’y a eu aucune charge de CRS, ni de policiers à cheval. Aujourd’hui, si. Voilà quatorze ans, les forces de l’ordre n’ont pas recouru au tir tendu, à l’horizontal, à face d’homme et à courte distance. Aujourd’hui, si. Pourquoi ces deux poids, deux mesures de l’Etat entre les émeutes urbaines de 2005 et les scènes d’émeutes des 'gilets jaunes '? Je ne juge pas que les forces de l’ordre ont été laxistes en 2005 ; j’affirme qu’elles sont trop 'dures' aujourd’hui." Que le président Macron ait choisi la ligne dure de la répression contre la ligne républicaine du maintien de l’ordre est donc avéré. Il a donc à son service la presse maastrichtienne, autrement dit les médias dominants, dont ceux du service public audiovisuel, il a mis à son service la police, l’armée, donc les forces de l’ordre, il a également essayé d’y adjoindre la machine judiciaire. Ce dont témoigne un article du Canard enchaîné (30 janvier 2019) intitulé "Les incroyables consignes du parquet sur les gilets jaunes", qui rapporte dans le détail comment le ministère dit de la Justice a communiqué par courriel avec les magistrats du parquet de Paris sur la façon de traiter les gilets-jaunes: après une arrestation, même si elle a été effectuée par erreur, il faut tout de même maintenir l’inscription au fichier du traitement des antécédents judiciaires (TAJ), y compris "lorsque les faits ne sont pas constitués". Le courrier précise également qu’il faut ficher, même si "les faits sont ténus" et même dans le cas avéré "d’une irrégularité de procédure"! Dans ces cas-là, arrestation par erreur, infraction non motivée, irrégularité de procédure, il est conseillé de maintenir les gardes à vue et de ne les lever qu’après les manifestations du samedi afin d’éviter que les citoyens fautivement interpellés puissent exercer leur droit de grève, faut-il le rappeler, un droit garanti par la Constitution? Alinéa 7 du préambule… Ajoutons à cela que le projet de loi dit "anti casseurs" proposé par Macron se propose purement et simplement d’instaurer une présomption de culpabilité à l’endroit de quiconque serait suspecté d’être sympathisant de la cause des gilet jaune. Suspecté par qui? Par la même justice à laquelle le pouvoir demande, premièrement, de conserver en garde à vue une personne même arrêtée par erreur, deuxièmement, de ne la relâcher qu’après la fin des manifestations, troisièmement, d’agir de même y compris dans le cas d’une erreur de procédure, quatrièmement, de ne pas se soucier du fait que les faits soient avéré, la ténuité suffisant pourvu que la justice macronienne soutenue par la police macronienne elle-même au ordre de l’idéologie macronienne, qui est purement et simplement celle de l’Etat maastrichtien, aient décidé qu’il en soit ainsi. Mélenchon a pu parler à ce propos du retour de la lettre de cachet, il n’a pas tort sur ce sujet. La violence généalogique, celle qui s’avère fondatrice des premières revendications des gilets-jaunes, c’est d’abord et avant tout celle qu’impose le système politique libéral installé de façon impérieuse par l’Etat maastrichtien depuis 1992. Quand Macron dit que les racines du mal sont anciennes, il ne le sait que trop, car il est l’un des hommes dont la courte vie a été entièrement consacrée à l’instauration de ce programme libéral qui s’avère fort avec les faibles, on le voit dans les rues depuis douze semaines, et faible avec les forts, on le constate avec la législation qui leur est favorable -de la suppression de l’ISF au refus de s’attaquer aux paradis fiscaux en passant par la tolérance du fait que les GAFA échappent à l’impôt. La violence de cet Etat maastrichtien sur les plus faibles, les plus désarmés, les moins diplômés, les plus éloignés de Paris ou des mégapoles françaises; la violence de cet Etat maastrichtien sur les plus précaires en tout, sur les gens modestes qui portent tout seul le poids d’une mondialisation heureuse pour d’autres qui les conchient à longueur d’apparitions médiatiques; la violence de cet Etat maastrichtien sur les oubliés des nouvelles compassions du politiquement correct; la violence de cet Etat maastrichtien sur les femmes seules, les mères célibataires, les veuves aux pensions de retraite amputées, les femmes contraintes de louer leur utérus pour qu’on y dépose un sperme mercenaire, les victimes des violences conjugales surgies de la misère, les jeunes garçons ou les jeunes filles qui se prostituent pour payer leurs études; la violence de cet Etat maastrichtien sur les ruraux privés jour après jour du service public que leurs impôts indirects financent pourtant; la violence de cet Etat maastrichtien sur les paysans qui se pendent tous les jours parce que la profession de foi écologiste des maastrichtiens urbains ne s’encombre pas d’écologie quand il s’agit de l’assiette des Français qu’ils remplissent de viandes avariées, de produits toxiques, de chimie cancérigène, d’aliments en provenance du bout de la planète sans souci de la trace carbone et qui peuvent même être bios; la violence de cet Etat maastrichtien sur les générations d’enfants crétinisés par une école qui a cessé d’être républicaine et qui laisse aux seuls filles et fils de la possibilité de s’en sortir non pas grâce à leur talents, mais avec l’aide du piston de leurs familles bien nées; la violence de cet Etat maastrichtien qui a prolétarisé des jeunes n’ayant plus pour seul espoir que la sécurité de l’emploi du policier, du gendarme, du militaire ou du gardien de prison et dont le métier consiste à gérer par la violence légale les déchets du système libéral; la violence de cet Etat maastrichtien sur les petits patrons, les commerçants, les artisans qui ignorent les vacances, les loisirs, les week-end, les sorties -ces violences là, oui, sont les violences premières. Ce sont celles qui n’ont pas généré de violence, mais juste une première manifestation contre l’augmentation du plein d’essence. La réponse du pouvoir, donc de Macron, à cet aveu de pauvreté des pauvres a été tout de suite la criminalisation idéologique. Les médias aux ordres ont crié au loup fasciste. Depuis plusieurs mois, c’est leur pain quotidien: selon les riches qui les gouvernent, les pauvres seraient donc antisémites, racistes, homophobes, violents, complotistes -"salauds" dit-même BHL chez Ruquier. C’est la vielle variation sur le thème: classes laborieuses, classes dangereuses. C’est l’antienne de tous les pouvoirs bourgeois quand ils ont peur. Le pouvoir de l’Etat maastrichtien manœuvre assez bien pour que, jusqu’à ce jour, sa responsabilité ne soit jamais mise en cause! C’est pourtant lui le problème! C’est tellement lui le problème que Macron veut en faire la solution en expliquant que le problème de l’Europe libérale; c’est qu’il n’y en a pas assez alors que les gilets-jaunes lui disent justement qu’il y en a trop -non pas d’Europe, mais de libéralisme. Dès lors, le chef de l’Etat mobilise les médias qui désinforment, la police qui traque le manifestant, la justice qui les coffre sévèrement, la prison qui les parque quand l’hôpital ne les soigne pas après tabassages. A partir de quel moment comprendra-t-on que nous disposons là des pièces d’un puzzle despotique? Michel Onfray ________________________________ [1] Pour mémoire : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-ce-que-l-on-sait-de-la-mort-d-une-octogenaire-blessee-par-une-grenade-lacrymogene-a-marseille_3084379.html
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❝1 « Si j'étais chômeur, je n'attendrais pas tout de l'autre, j'essaierais de me battre d'abord. »…
1 « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. » 2 « Il y a dans cette société (Doux) une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. » 3 « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler. 4 « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants » 5 « Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés » 6 « Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a la politique des artisans. » 7 Tous ses conseillers présentent le même profil, jeune et diplômé : "J’assume. Les maréchaux d’Empire étaient jeunes et ce n’étaient pas des paysans" 8 « Certains au lieu de foutre le bordel feraient mieux d’aller regarder s’il peuvent pas avoir des postes » 9 « Les salariés français sont trop payés » 10 « Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. » 11 Le compte pénibilité ? « Je n’aime pas le terme donc je le supprimerais car il induit que le travail est une douleur » 12 « Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires c’est une nécessité » 13 « Ceux qui défendent les emplois aidés sont ceux qui n’en voudraient pas pour eux » 14 « Je vais faire un CICE durable » 15 « La tranche d’impôt de Hollande à 75 % ? C’est Cuba sans le soleil » 16 « Je n’aime pas ce terme de modèle social. » 17 « Je suis pour une société sans statuts » 18 « Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs » 19 « Dans les motifs de rupture du contrat de travail, [la rupture conventionnelle] est aujourd’hui le premier » 20 « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. » 21 « 35 h pour un jeune, ce n’est pas assez » 22 « Les jeunes générations veulent être entrepreneurs, pas fonctionnaires » 23 « Je dis aux jeunes : « ne cherchez plus un patron cherchez des clients » 24 « Les pauvres d’aujourd’hui sont souvent moins les retraités que les jeunes » 25 « Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus ». 26 : « Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains » 27 « Une start-up nation est une nation ou chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une ». 28 « Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher » 29. « Le libéralisme est une valeur de gauche » 30 « Je ne céderais rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes, ni aux égoïstes, ni aux pessimistes » qui se dressent contre les ordonnances anti travail. 31 « Dans les gares, vous croisez des gens qui réussissent et d’autres qui ne sont rien » 32 « J’ai été élu par des gens qui ne m’ont pas choisi » 33. « Être élu est un cursus d’un ancien temps. » 34 « La démocratie ne se fait pas dans la rue » 35 « Etre populaire ne m’intéresse pas, mon pays doit avant tout être réformé car nous avons 10 % de chômage ». 36 Les fainéants ce sont « ceux qui n’ont pas fait les réformes pendant 15 ans pas les Français » 37 « La France n’est pas un pays qui se reforme parce qu’on se cabre, on résiste, on contourne, nous sommes ainsi faits ». 38 « Tu sais, quand tu es président de la République, ce n’est pas le moment où tu gagnes le plus d’argent » 39 « La France est en deuil d’un roi » 40 "Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel" 41 : « La gauche classique est une étoile morte. L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est » 42 : « C’est une erreur de penser que le programme est le cœur d’une campagne électorale » « La politique c’est mystique » 43 « Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d’extrême-droite. » 44 Il qualifie ceux qui, au sein du PS, s’opposent à sa 1° loi (308 articles dont le travail le dimanche, de nuit, ou la privatisation du don du sang) de « foyer infectieux » ou de « fainéants ». 45 « Chaque candidat qui sera investi signera, avec moi, le contrat avec la Nation. Il s’engage à voter à mes côtés les grands projets, à soutenir notre projet." "Pas de frondeurs" 46 « Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien. » 47 « Il n’y a pas de culture française mais des cultures » 48 « Le kwassa kwassa pêche peu, il amène du comorien » 49 A propos des critiques à la suppression de l’impôt sur la fortune « La passion triste de la France, la jalousie ». 50 "Je crois à la cordée, il y a des hommes et des femmes qui réussissent parce qu’ils ont des talents, je veux qu’on les célèbre [...] Si l’on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée c’est toute la cordée qui dégringole"
Et celle du jour :
Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d’accord ? Et à ce moment-là tu iras donner des leçons aux autres
Comme dirait l’autre : « on ne change pas une équipe qui gagne ! »
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24 JANVIER 2018
Programme d’actualité : on solde !
Jeu (10 minutes) : Notes de bas de page. On recevra un court texte polycopié, et on le surchargera de notes de bas de page (ou marginales !) utiles ou non, saugrenues ou savantes, de manière qu’il y ait plus de notes que de texte original, les notes devenant la matière principale (anecdotes, explications historiques ou littéraires, comparaisons avec d’autres textes réels ou imaginaires, etc.). La lecture se fera à plusieurs voix, avec un récitant auquel chacun coupera la parole à tour de rôle pour lire sa ou ses notes… Texte imposé : un court extrait d’un article du journal Le Monde.
À l’église, la quête* en paiement sans contact*. Un panier* en osier* connecté permettra aux fidèles de l’église Saint-François de Molitor*, à Paris, de faire des dons* avec leur carte bancaire*. Une petite révolution* est en marche* au sein* du diocèse de Paris. Face à la baisse du nombre de dons en espèces*, l’église Saint-François de Molitor, dans le 16e arrondissement*, innove dans son expérience de dématérialisation*, en utilisant pour la première fois en France, dimanche 21 janvier*, un panier connecté pour la quête. Une pratique déjà observée dans une église en Suède*. […]Concrètement, cinq paniers prototypes* seront utilisés, et les fidèles auront le choix de donner 2, 3, 5 ou 10 euros*, en passant leur carte sur le lecteur intégré, lui-même relié à un smartphone*. Les informations ainsi recueillies seront traitées le jour même, et les donateurs seront débités* dans les vingt-quatre heures*. LE MONDE | 18.01.2018 à 16h19* Par Sidahmed Chikhbled
*N’oublions pas que « quête » signifie « racket », et que c’est un moyen absolument indigne de contraindre à donner de l’argent des personnes qui n’ont même pas demandé à être baptisées. Une sorte d’impôt de la terreur morale, qui ne garantit pas un ticket d’entrée au paradis promis. * Contact est un mot qu’un grand nombre d’ecclésiastiques ont adopté dans leurs méthodes éducatives, au risque d’incompréhension de la part des autorités judiciaires quand elles sont amenées à donner un point de vue sur certains attouchements. * Le panier est un objet sacré d’une grande importance dans la plupart des religions, car il a servi à alimenter les prêtres en victuailles, à transporter les bébés promis à un grand destin, et il reste la marque de ces civilisations de l’osier qui peuplaient le pourtour méditerranéen. * L’osier a un grand voisinage avec l’oseille, ce qui confirme les notes précédentes. * Molitor est aussi le nom d’une station de métro des lignes 9 et 10 à Paris. On n’oubliera pas que Molitor est le nom d’un général de France (1770-1849). * « dons » mot convenu pour désigner l’offrande obligatoire : la pression morale dans laquelle se trouve le public des fidèles éclate nettement. On doit donner, c’est donc de l’extorsion. * Carte bancaire : c’est ainsi qu’on nomme l’objet connecté dont se servent les établissements du même nom pour prélever des sommes sur les comptes de leurs clients. * « révolution » On notera l’aspect provocateur de cette image appliquée à une institution aussi rétrograde et incapable d’évolution que l’église. * « en marche », expression à la mode vers 2016 en France. * « au sein » ne doit pas être pris à la lettre dans cette expression, l’église n’étant pas une nourrice, mais une affameuse. * « espèces » mot polysémique dans le discours catholique. Les Saintes Espèces, théoriquement pain et vin, corps et sang, sont en réalité les picaillons qui échappent à toute comptabilité, donc à l’impôt ! * l6e arrondissement : on constate ici que les quartiers favorisés sont aussi les mieux connectés. C’est le scandale des zones blanches, que l’on doit combattre, afin que même les paroisses pauvres puissent être rackettées sans peine. * « dématérialisation » : on se rappellera qu’une des premières expérimentations fut la satellisation d’un célèbre crucifié. * 21 janvier : il est étonnant que l’église ait choisi cette date, anniversaire tragique de la mort de Louis XVI et de Lénine, pour inaugurer cette nouvelle forme de racket. * Suède (en suédois Sverige) : ce pays ne fait pas partie de la zone euro. Cela ne l’empêche pas de participer au racket religieux international avec sa couronne, qui vaut environ 0,102 €. L’argent n’a pas d’odeur. * Un prototype est un équipement à l’essai en attendant une généralisation de son usage. * « euros » : on se rappellera que la Suède, citée en exemple plus haut, ne fait pas partie de la zone euro. Quant à la variable 2, 3, 5 ou 10, on ne sait si ce choix sera limitatif. * « smartphone » : la Suède, déjà évoquée, est un grand fabricant de ces appareils connectés. * « donateurs », « débités », cette curieuse alliance de mots montre bien que la religion a toujours été, et sera toujours, une machine à fric. Les marchands du temple sont de retour. * 24 heures : il s’agit de la durée légale d’une journée dans la plupart des pays modernes. * 16 h 19 : on voit ici la supériorité rédactionnelle de la presse en ligne.
Exercice d’admiration (10-15 minutes) : Les soldes. On s’ébahira du courage et de la ténacité des clients ou des clientes (on pourra, si l’on veut, se compter dans leur nombre).
C’est pas pour me vanter, mais ce matin j’en ai grillé dix ! Dix d’un coup, ou presque. Dix acharnées qui vouaient le T-shirt avec les étoiles. C’est bien simple, j’avais l’entraînement, j’ai boxé. J’ai balancé la première dans le bac à pulls, et elle s’en est bien trouvé : un angora presque à sa taille lui est resté dans les mains. Les neuf autres ont commencé à reculer, alors j’ai fait des moulinets avec mon sac à main, j’ai empoigné le T-shirt, plus exactement toute la pile, et j’ai foncé vers la caisse. J’ai eu toutes les tailles, 34, 36, 38, 40, 42, et même un XXXL ! J’en ai bavé, ma carte bleue aussi, mais je suis repartie avec un sac gonflé à craquer. J’ai continué sur le même trottoir, il ne faut pas perdre de temps à vouloir traverser : il y avait des bibelots décoratifs, j’ai pris au hasard. Je pourrai toujours meubler les chambres des gosses, ou tout stocker au grenier. J’ai des cadeaux d’avance pour plusieurs Noëls. Chez le marchand de torchons, j’ai carrément enfilé le peignoir pour hommes par-dessus mon jogging, j’ai arraché l’étiquette code-barres et je l’ai tendue à la vendeuse, puis j’ai couru acheter des rideaux. Là, je n’ai pas eu la bonne couleur, mais j’ai grillé ma voisine du troisième étage. Ça lui fera les pieds. Elle est partie voir ailleurs s’il restait des culottes ou des chaussettes, de l’autre côté de la rue. Maintenant, je suis vannée. Alors un bon repas, une petite sieste, et j’y retourne cet après-midi. Il me faut des assiettes à motif floral, des chaussons extensibles, et un ou deux chapeaux. Je finirai par la pharmacie : on me soldera peut-être quelques reconstituants ?
Écriture mi-longue (10-15 minutes) : Nouveaux fabulistes. Écrire une petite fable, en vers ou en prose, avec une moralité, à partir d’un ou deux objets imposés qui en seront les personnages (pas forcément exclusifs). Aujourd’hui, le zadiste et les champignons.
Le zadiste avait faim : trop loin des magasins, On n’a pas tous les jours du pain au chocolat. Dans la zad, on y campe à la bonne franquette, C’est frugal et sommaire, On vit dans le bocage au mépris des flicards, On mange ce qu’on trouve au hasard de ses planques. On cueille des racines, on grignote des glands, Puis on va caillasser les gendarmes mobiles, Et puis on s’en revient au creux de sa tanière. Savant d’écologie, mais pas très biologiste, Le zadiste avait donc trouvé des champignons, D’apparence fort bons, et de belle couleur, Qui semblaient comestibles, Ou du moins sentaient bon. Tout le camp les cuisine, Ça sent l’huile de palme, On s’empiffre à tout va, Puis on a la colique. « Voilà la solution ! » s’exclame le zadiste. Fonçons sur les gendarmes ! On va les emmerder ! Personne n’en mourut, mais l’odeur effrayante Entraîna le retrait immédiat des pandores. Fini l’aéroport, finis les grands travaux : C’est ainsi qu’en Bretagne on arrête un chantier : Les gendarmes dégagent, Et la zad a gagné.
Écriture mi-longue (15 minutes) : Ethnologie minimale. Écrire sur le mode du voyage miniature et de la découverte d’un nouveau peuple, dans un lieu imposé : la Place de la Liberté à Lons le Saunier.
Carnet numéro 27. Place de la Liberté. 10 h 30 : observations générales. Alors que le feu passe au vert, trois piétons entament une traversée précautionneuse, sous les regards d’un vieil homme accompagné de deux enfants, aux quels il explique le comportement incivique des trois susnommés. Phrases complexes et gestuelle lente chez le vieil homme, injures brèves et sonores, gestuelle agressive chez les trois jeunes gens. 10 h 35 : observations générales. Deux hommes discutent depuis un quart d’heure devant le magasin tabac presse. Langage au débit rapide et chevauchant, abondance d’onomatopées et de phrases courtes, hochements de tête et gestuelle peu compréhensible. Inattention totale aux mouvements de la foule qui les entoure. Ils repartent ensemble sans plus rien se dire en pénètrent dans la banque. 10 h 36 : observation particulière. Devant la boutique de téléphonie, une jeune femme piétine et commente à voix haute l’afflux de clients qui se pressent aux différents comptoirs. Apparemment elle renonce à s’y rendre, fait quelques pas et prend son téléphone puis appelle un correspondant. 10 h 37 : observation particulière. À l’autre bout de la Place, un jeune homme reçoit un appel téléphonique, tourne la tête en divers sens, puis se dirige vers la jeune femme précédente, tout en continuant sa conversation, jusqu’auprès d’elle. Ils échangent quelques mots, puis repartent chacun de son côté, téléphone à l’oreille. Le jeune homme traverse le passage piéton sans regarder, se faufile entre les voitures et disparaît. La jeune femme se précipite dans la boutique de téléphonie. 10 h 38…
Transposition littéraire (15 minutes). Transformer un court texte bien connu en adoptant un point de vue sportif, comme un compte-rendu de match ou de course. Texte proposé (sans support concret, on se fiera à sa seule mémoire) : Le loup et l’agneau, de La Fontaine. (cf. Jarry, La Passion considérée comme course de côte)
Vallée du Gévaudan. La course d’orientation Lafontaine met aux prises deux spécialistes bien connus, Lagneau et Loulou. Ils ont distancé les autres concurrents, fait leurs provisions d’eau pour cette course, Lagneau légèrement en avance car en aval, prêt à se précipiter vers le fond de la vallée. Il fait sa pause boisson énergisante. Loulou, l’outsider poilu, part avec un handicap sérieux, puisque son manager lui a imposé de ne pas manger avant la course, afin d’être mieux à même d’optimiser sa consommation calorique. Dans un tel décor, c’est un rêve de spectateur : une eau limpide, un paysage bucolique, des forêts profondes, et le bon air ! Le premier contact se produit au moment où Lagneau se désaltère, Loulou vient buter sur lui et c’est le mano à mano. Les concurrents échangent quelques propos discourtois, évoquent la qualité du breuvage fourni, et discutent de leurs pedigrees respectifs, antécédents, ancienneté dans le métier, famille, alliés, rivaux, etc. Loulou reproche notamment à Lagneau d’abuser d’Énergol, et l’accuse d’avoir monté une cabale de lazzi contre lui, citant nommément des supporters en veste de laine, le famille Lagneau et consorts, les Deschiens et la tribu Berger. Mais l’heure n’est pas aux discussions trop longues ou aux arguties juridiques, et c’est le plus fort qui l’emporte. Lagneau, trop jeune et inexpérimenté, se fait peu à peu grignoter, et décide d’abandonner, trop faible pour lutter efficacement, et c’est Loulou qui l’emporte, casse-croûte enfin effectué : il n’y aura aucune contestation, c’est le plus fort, sans doute grâce à une excellente préparation nutritive, et il a su imposer son expérience et sa loi. Conclusion, encore une épreuve sans suspens et de peu d’intérêt. Jeannot, pour l’Équipe.
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Un vrai changement
C’est un monde avec du vent, des gens, du sang Et des dieux qui ne semblent N’avoir d’autres soucis que de nous voir A la messe le dimanche C’est un monde dont on se passerait bien la plupart du temps Un défaut de réalité, une glue de mensonges Un enlisement qui n’en finit plus A s’y méprendre les news du journal de décembre 2017 Sont biens les mêmes que celle de 97 Les romans de l’hiver Les romans de l’été La neige qui viendra Peut-être pas, la catastrophe qu’on attend un rien sur les nerfs Le FN au second tour Alors on écrira des chansons, les journalistes crieront au génie, à l’ Impertinence, on en vendra un bon million Et tout recommencera, les romans De l’hiver, ceux de l’été, des attentats ici et là, les fous de dieu, on aurait Préféré les folles de sexe, l’éducation nationale, La grande réforme de l’impôt sur le revenue On aurait préféré une partouze mondiale, un truc à se couper le souffle Un vraiment changement, enfin
S.A
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Voici un exemple des idées-reçues d’un Monsieur Tout le Monde sous la Monarchie de Juillet concernant la république, cette inquiétude, cette peur panique, cette image terrible, le genre d’idées que devaient combattre les journalistes républicains dans leurs journaux :
“Ce qui serait arrivé si le parti républicain avait triomphé le 6 juin 1832
Depuis quelques jours, le parti républicain prodigue les bravades ; il cherche à inquiéter les esprits faibles. Des émeutes sont annoncées à jour fixe ; les factieux s’encouragent ; cependant le gouvernement a pris soin de rassurer l’opinion. Il a montré qu’il était instruit de toutes ces intrigues ; qu’il les surveillait ; qu’il saurait en comprimer l’explosion, si elles tentaient d’éclater. Il a prudemment averti les malveillants pour les mettre en garde contre les conséquences de leurs démarches ; il n’y a donc aucune inquiétude à concevoir. Mais, pour bien caractériser la folie des hommes qui osent rêver la république, dans ce siècle et dans notre pays ; pour démontrer combien il est impossible que les populations prêtent un appui de quelques jours seulement à la réalisation de ces rêves insensés et sanglants, imaginons à toute force la réussite passagère d’un complot.
On verra s’il y aurait dans ses moyens une chance quelconque de succès. Reportons-nous à six mois en arrière. Admettons, contre toute vraisemblance, que les auteurs du mouvement du 6 juin {1832}, un moment maîtres de la capitale, se fussent installés, soit aux Tuileries, soit à l’Hôtel de Ville, pour y proclamer la république, sans oublier de s’adjuger provisoirement les hautes fonctions de ce nouvel ordre des choses.
Les directeurs nommés auraient décrété :
L’abolition de la Charte constitutionnelle ;
La dissolution des deux Chambres ;
La confiscation des capitaux déposés à la Banque ;
La confiscation des biens de toutes les personnes suspectes, c’est à dire de tous les riches ;
La proscription d’un grand nombre d’hommes marquants ;
La dissolution de la garde nationale de Paris, et sa réorganisation immédiate, c’est à dire le désarmement de tous ceux qui ont quelque chose à défendre, et l’armement de ceux qui n’ont rien à perdre ;
Un appel à l’insurrection de tous les peuples eût été lancé par la presse propagandiste.
Toutes les relations au-dehors eussent été suspendues.
Les ambassadeurs de toutes les puissances européennes auraient immédiatement quitté Paris.
Confiscation, proscription, guerre universelle, tels eussent été les premiers actes de la république.
La rente tombée de 50 francs, c’est à dire les fortunes diminuées de moitié, la plupart des maisons de banque suspendant leurs paiements et leurs escomptes, les fabricants réduits à fermer leurs ateliers, les boutiques désertes ; voilà la première journée !
Nous ne parlons point des actes de vengeance particulière et des pillages partiels que le nouvel ordre de chose eût favorisés. Le vol et l’assassinat sont l’application en détail de la confiscation et de la proscription en grand.
Le lendemain, faute de Charte et de Chambres, il aurait bien fallu administrer par des décrets. C’est ainsi que, dès sa naissance, la république n’eût été qu’une véritble dictature, et le despotisme le plus absolu que la France eût encore supporté.
Le comité révolutionnaire aurait réclamé le paiement des impôts, en vertu d’actes purement arbitraires.
Quand les citoyens sui auraient refusé l’impôt, comme illégalement perçu, il aurait employé la violence, en s’autorisation des lois existantes. Il aurait invoqué l’ordre légal détruit par lui-même ! Ainsi toutes les lois eussent été nulles à ses yeux, excepté celle de l’impôt. a ceux qui auraient résisté, il eût répondu par la terreur !
Voilà dans quel cercles d’absurdités, de contradictions et de crimes, se serait trouvé placé en vingt-quatre heures le gouvernement révolutionnaire.
Aujourd’hui ses écrivains {les journalistes} publient, en présence de la monarchie constitutionnelle, des journaux sous le nom de La Tribune et du National, et d’autres encore, dans lesquels ils professent ouvertement les doctrines républicaines, sous prétexte que la liberté leur donne le droit de soutenir, dans une monarchie, l’excellence de la république.
Allez donc voir si, en présence de la république, ces soi-disant amis de la liberté auraient permis que des journaux publiés sous le titre de la Charte eussent professé des doctrines constitutionnelles, et soutenu que la royauté constitutionnelle est préférable à la république.
On aurait fructidorisé les journaux, car c’est sous la république seulement, et sous Charles X, qu’on a proscrit les écrivains.
Quand on aurait invoqué, devant le comité révolutionnaire, les droits de la liberté, ses membres, autrefois journalistes, auraient ri au nez de ceux qui leur auraient répété leurs articles, et des proscriptions auraient été leur seule réponse.
Ainsi, deux jours après la proclamation de la république à Paris, telle eût été la situation du pays :
Plus de Charte,
Plus de Chambres,
Plus de liberté de la presse,
Plus de crédit,
Plus d’ateliers,
Plus de commerce,
Plus de liberté individuelle,
Plus de propriétés sacrées,
Plus de garde nationale,
Plus de paix,
Plus de lois ;
Mais déjà les républicains, poussés à bout, auraient décrété :
La dictature,
Les sections,
La proscription des écrivains,
La confiscation de la Banque,
La réquisition,
Le maximum,
Les confiscations privées,
Les fédérés,
La guerre universelle,
Les garnisaires,
Le pillage.
Tout cela eût été dans la force des choses, et on peut le prédire, puisqu’on le lit dans le passé. Nous n’annonçons aux fils que ce que leurs pères ont vu. Ce sont des souvenirs ! c’est là de l’histoire ! Ce sera toujours, en France, la destinée d’une république.
Mais trois jours, quatre jours, huit jours après, seraient accourues de tous les points de la France, des gardes nationales en masse venant prêter main-forte à la brave garde nationale de Paris, pour renverser cet empire monstrueux, dont l’action se serait signalée, un instant, par des pillages et des assassinats irréparables, et par une provocation à l’Europe, dont les conséquences ne se seraient peut-être pas arrêtées, sans une guerre longue et ruineuse, devant le rétablissement de l’ordre et des lois.
Bientôt, en effet, le Rhin eût été couvert de soldats étrangers. Et c’est alors que le parti capitaliste aurait éclaté dans l’intérieur du royaume, pour favoriser, par la trahison, par la guerre civile, l’invasion étrangère. Et la contre-révolution, et les Cosaques, et Charles X, seraient sortis, une troisième fois peut-être, de cette infernale coalition.
Telles eussent été les conséquences du triomphe des républicains au 6 juin. Telles elles seraient encore si le parti surprenait un oment la vigilance du gouvernement et le patriotisme des Parisiens, et venait à s’emparer pour huit jours du pouvoir de fait ; huit jours qui couteraient au pays des flots de sang, des monceaux d’or, et un long avenir d’inquiétudes ruineuses pour toutes les fortunes particulières, pour toutes les existences privées, les plus indifférentes, en apparence, à la forme du gouvernement.
La république, c’est le despotisme de la terreur, le despotisme en bonnet rouge.
La légitimité {les Légitimistes}, c’est le despotisme des prêtres et des nobles, le despotisme coiffé d’une mître.
L’empire, c’est le despotisme du sabre.
La monarchie constitutionnelle, c’est le gouvernement des Chambres, des lois, du principe d’élection ; c’est la liberté sous une couronne.
Les républicains feraient de la France un club ; Charles X, un couvent ; et l’empire, une caserne.
Ous la royauté constitutionnelle, la France n’est rien de tout cela. Il y a dans notre belle patrie, sous l’autorité d’un roi, qui est le premier sujet de la loi, des Chambres élues par les citoyens pour défendre les droits de la nation ; la liberté des cultes pour toutes les consciences ; une armée et une garde nationale pour contenir l’étranger sans le provoquer ; des marchés ouverts au commerce du monde ; des ateliers où tous les genres d’industrie sont en voie de prospérité. Qu’un seul jour le drapeau tricolore, le drapeau national devant lequel l’Europe fut abaissée, s’humilie devant le drapeau rouge, devant le drapeau sanglant de la république, et vous verrez bientôt surgir, du milieu de nos malheurs, le drapeau blanc, le drapeau de la contre-révolution et de l’étranger.
Voilà, Parisiens, ce qui fût arrivé si vous ne l’aviez empêché, ce qui arriverait si vous ne l’empêchiez toujours avec la même vigueur !
N’oublions pas que la république est morte en couche d’un empereur !
Voyons aujourd’hui la légitimité mourir en couche d’un bâtard ! {allusion à la grossesse de la duchesse de Berry)
Profitons de ces deux circonstances si favorables au repos de notre patrie. Défendons, s’il en est besoin, les lois qui nous protégent. Point de carlistes {autre nom des légitimistes}, point de républicains ! Voilà le vœu de la France ! voilà le vœu de la France ! Point de guerre, point de contre-révolution ! Et le 6 juin traînait après lui tout cela ! La république aurait enfanté l’étranger, et l’étranger eût produit Charles X !
Mais qu’on se rassure ; ce sont là des suppositions purement gratuites. Le gouvernement veille ; la garde nationale et l’armée défendront les lois ; les factions ont peur d’elles-mêmes ; la révolution de Juillet triomphera de tous ses ennemis.
Albert Villiers,
Négociant, chasseur de la garde nationale”
(Texte trouvé sur Gallica)
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RTI 1 est la première chaîne de télévision généraliste publique ivoirienne qui émet en continu depuis Abidjan.
La télévision ivoirienne naît le 7 août 1963, de la volonté du président de la République Félix Houphouët-Boigny qui veut en faire un instrument de développement.
À la suite du lancement d'une seconde chaîne de télévision, Canal 2, le 9 décembre 1983, l'ancienne unique chaîne de télévision de la RTI est rebaptisée La Première.
Lors de la Crise ivoirienne de 2010-2011, la chaîne devient propagande du président sortant Laurent Gbagbo. Elle interrompt brièvement sa diffusion du 31 au 1er avril et de nouveau du 4 au 8 avril 2011 à la suite d'attaques des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire, des bombardements de l'ONUCI et de la Force Licorne alliés au président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara. Lui-même a créé une chaîne de télévision tout aussi propagandiste nommée Télévision Côte d'Ivoire - TCI - ayant commencé à émettre le 22 janvier 2011.
Après avoir diffusé les émissions de la TCI depuis le 11 avril 2011, Le 9 août 2011, la chaîne est de nouveau diffusée avec le logo RTI 1 en ayant intégré les équipes de TCI à son personnel. La programmation de celle-ci est généraliste et institutionnelle et diffère donc de RTI 2 qui propose des programmes culturels1.
En août 2011, à l'occasion du changement de logo, le slogan de la chaîne devient « La chaîne qui rassemble ». Le précédent slogan était « Voir et entendre sous tous les horizons ».
Seule chaîne exclusivement généraliste du service public, La Première offre une programmation diversifiée, destinée à atteindre un large public. Cette position lui assigne l'ambition de jouer dans les domaines de l'information nationale et internationale, de la création, du divertissement et de l'événement, un rôle d'entraînement en matière de qualité et d'innovation pour l'ensemble du secteur audiovisuel.
La publicité sur RTI 1 est géré par le département autonome régie télévision de la régie commerciale intégrée de la RTI dénommé « RTI Publicité ». Ce département a pour missions d'identifier et d'exploiter toutes les possibilités de rentabilité offertes par les différents supports Télévision et de la RTI.
Sur la première chaîne, 10 écrans publicitaires classiques et 5 écrans publicitaires agenda sont quotidiennement ouverts. Les services publicitaires les plus couteuses sont les publi-reportages et Prêt À Diffuser (PAD) allant de 1 500 000 à près de 2 500 000 de F CFA pour en moyenne 5 minutes.
Comme toute chaîne généraliste, RTI 1 propose de l'information, du sport, des divertissements, des magazines, des séries et des films. RTI 1 présente 97,71 % de ses programmes en français et 2,29 % en langues locales.
La RTI étant partenaire de Canal France International, certains programmes de La Première sont issus de la banque de programmes de CFI.
Les séries de la Telenovela connaissent un succès en termes d'audimat en Côte d'Ivoire.
Il existe 6 journaux télévisés sur La Première :
Le journal du matin (10 h à 10 h 15) : il est présenté quotidiennement de 10 h à 10 h 15 du matin souvent par Jonas Bonieo, Sacré Yo, David Mobio, Hugues Hervé Blé.
Journal de 13 heures (13 h à 13 h 30) : journal d'information nationale et internationale quotidiennement présenté pendant environ 30 minutes à partir de 13 heures par : Habiba Dembélé, Awa Ehoura, Alberic Niango, Pascal Aka Brou, David Mobio, Lanciné Fofana, Viviane Ahimain et Amidou Doukouré. Il peut recevoir sur son plateau un invité.
Les Nouvelles du pays (17 h 30 à 18 h 25) : succession de mini-journaux en différentes langues ivoiriennes et Ouest-africaine à partir de 17 h 30
Journal de 20 heures (20 h à 20 h 30) : journal d'information nationale et internationale quotidiennement présenté pendant environ 30 minutes à partir de 20 heures notamment par : Brou Amessan Pierre (jeudi), Habiba Dembélé, Awa Ehoura, Albéric Niango, Pascal Aka Brou, David Mobio, Lanciné Fofana, Amidou Doukouré et Viviane Ahimain. Il peut recevoir sur son plateau un invité.
Le Régional : souvent inclus dans le JT de 20 h, c'est un journal d'information consacré à l'actualité des localités et villes ivoiriennes.
Dernière Heure (23 h 30 à 23 h 45) : journal d'information nationale et internationale d'environ 15 minutes à partir de 23 h 30 ou 23 h 15 souvent présenté par Jonas Bonieo, Sacré Yo, Hugues Hervé Blé, David Mobio.
Magazines d'information :
Mag Actu pls
Capital santé : émission mensuelle qui traite des questions des grandes pandémies
Magazines littéraires :
Envie de lire : magazine consacré à la lecture
Pleine page : émission littéraire présenté par l'écrivain Tiburce Koffi
Magazines de sport :
Sport Première : magazine de sport (dominé par le football) présenté par, Fernand Dedeh, Sébastien Wognin et Rash N'Guessan tous les dimanches à partir de 21 h.
Tout foot : magazine consacré au football
Magazines de découverte :
Bonne cuisine : magazine consacré à la gastronomie régionale de Côte d'Ivoire.
Magazines de service :
Espace commerciale
Job connexion : magazine de diffusion des annonces de recrutement et des recherches d'emplois.
Droit : magazine consacré au Droit national et international.
Mondial contact
L'impôt et vous : magazine consacré à l'IRPP
Consommateur : magazine consacré aux consommateurs de biens et de services.
Autres magazines:
Tendance : court magazine consacré à la mode vestimentaire (environ 15 minutes).
Magazine du midi : espace commercial
Mon enfant et moi : magazine de famille
Moi femme : magazine consacré la femme et son émancipation
Environnement
Divertissement[modifier | modifier le code]
Afrique Etoiles
DJ Mix Attalaku ou Music Mix
10/11
RTI Music Awards
Maxximum (RTI)
Femua 10
Show Time (RTI)
Tempo (RTI)
Jeux et Téléréalités[modifier | modifier le code]
Star Tonnere
Star Tonerre Celebrity
The Voice Afrique Francophone
Star Live
Génies en herbe (RTI)
Jeunesse[modifier | modifier le code]
La chaîne propose certains programmes pour enfants
Wozo vacances est un divertissement diffusé chaque vacances qui met en compétition les enfants de toutes les régions de la Côte d'Ivoire.
Robin des Bois
Petit à Petit est un jeu de génies en herbe pour tout les écoliers diffusés tous les mercredis matin.
Autres émissions[modifier | modifier le code]
Matin Bonheur
Tendance
Le Débat(RTI1)
Espace Sida
Les RDV du Gouvernement
L’impôt et Vous
Qu'avez-vous à déclarer
C'Midi
Sciences & Technologie
Essentiellement Femme
Santé et bien-être
Rendez-vous
Agenda
Séries[modifier | modifier le code]
Qui fait ça ?
Scandal
Person of Interest
Les Experts : Miami
Mentalist
Faut pas fâcher
Brouteurs.com
Sœurs ennemies
La fille de ma mère
Liens de sang
Pschy
On est où là ?
Chroniques africaines
Super Gohou
National Security
Warren
Campus
Teenager
Anciens programmes phares[modifier | modifier le code]
Rubi (série télévisée)
Qui fait ça ? (série télévisée)
Sacrée Soirée (émission)
Dimanche Passion (émission)
Marimar (série télévisée)
Barbarita (série télévisée)
Tour de Babel (série télévisée)
Fauteuil blanc (émission)
Tinsel (série télévisée)
Changes (série télévisée)
La Chacala (série télévisée)
Diffusion[modifier | modifier le code]
Nationale[modifier | modifier le code]
La Première est diffusée sur plusieurs émetteurs hertziens terrestres installés à Abidjan, Divo, Bouaflé, Man, Séguéla, Bouaké et Dabakala.
Internationale[modifier | modifier le code]
Radio Côte d'Ivoire et RTI 1 sont présents sur le bouquet Canalsat Horizons (canal 115 et 161) et sont disponibles dans le monde par satellite et câble.
La chaîne de télévision est aussi disponible en direct dans le monde par internet par le biais du site Abidjan.net (lien : RTI Live 24/24 [archive]) sur Le Bouquet Africain de Neuf Telecom, (Neuf TV, canal 448) depuis octobre 2008 et sur Free Telecom (Freebox TV, canal 261) depuis mai 2009. La Première est aussi disponible 24h/24 sur le site abweb.com
Notes et références[modifier | modifier le code]
↑ "http://ift.tt/2vpOQM8 [archive]" La chaîne est de nouveau diffusée sous le nom RTI 1
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Radiodiffusion-Télévision ivoirienne
RTI 2
Canal France International
Médias en Côte d'Ivoire
Liens externes[modifier | modifier le code]
Site officiel de la RTI [archive]
Groupe RTI
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