#conclusions nouvelles en appel
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madou-dilou · 6 months ago
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Harrow et Viren : analyse
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Viren, depuis sa résurrection en saison 4, est mis en parallèle avec Harrow.
"Beaucoup de temps a passé. Le royaume est prospère. Mes garçons grandissent sereinement. Nous vivons en paix. Il vaut mieux peut-être se concentrer sur le bonheur que nous avons" (Harrow).
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"Toute ma vie, j'ai couru après ce que je n'avais pas. Maintenant que je suis ici et qu'il ne me reste que trente jours à vivre, ai-je vraiment envie de passer ce temps à poursuivre cette quête ? Peut-être est-il temps pour moi de profiter de ce que j'ai, un mois entier avec ma fille. D'accepter que je suis simplement qui je suis. Et quand le moment sera venu, je serai en paix, et il sera temps de me laisser partir." (Viren)
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Tous deux réévaluent leurs vies, remettent en question les crimes qu'ils ont laissé dans leur sillage. Ils ont le sentiment d'avoir échappé à la justice. Leurs proches les encouragent à continuer de vivre, bien sûr, mais ils en sont venus à la conclusion que si leur vie a laissé une telle traînée de sang, la prolonger ne ferait qu'en répandre encore davantage.
Qu'à ce stade, la seule chose juste qu'ils pouvaient faire pour le monde, c'était de le quitter.
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Pour leur proches, qui se sont décarcassés pour eux, ce revirement est incompréhensible et même... franchement ingrat. "Vous -vous faites preuve d'obstination et... d'ingratitude !"/"Non. Non, papa, tu -tu n'as pas le droit. C'est moi qui t'ai sauvé ! Tu me dois la vie ! Il faut que tu restes !"
Pour citer Guenièvre, "vous vous êtes ouvert les veines dans un bain que j'avais moi-même fait couler."
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Surtout qu'Harrow et Viren sont tous deux incapables de formuler leur point de vue plus clairement que "Non, évidemment, vous ne comprenez pas. Veuillez me laisser" et "je dois trouver le chemin de la vérité et de la liberté."
Regardez-moi ça. Deux rois pris dans des vendettas de lignage, poussés par leurs âmes damnées à prolonger une existence dont ils ne veulent plus, même au prix de deux être créés pour être des sacrifices : un soldat, payé pour ça (contrairement au Haut Mage, hein Harrow), et... cet homonculus.
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D'ailleurs, tous deux renoncent ainsi à la magie noire en, comme le dit Harrow, "appelant un chat un chat" pour la première fois; et non plus "une solution créative pour régler ça" comme dit Viren.
Et tout comme Harrow avait écrit une lettre à son fils Callum pour le libérer des torts de la génération précédente, Viren tente de faire la même chose.
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A Callum, Harrow a tenté d'expliquer que le passé, que l'on doit cependant chercher à comprendre, ne devrait pas définir l'avenir; que sa mort doit clôturer le cycle de vengeance qu'il a initié par l'assassinat du Titan et pour lequel il assume toute la responsabilité; et que ses fils doivent assurer une nouvelle ère de paix.
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Il ne s'est cependant pas avisé de nommer officiellement un régent (Viren, Amaya ou Opélie), ce qui oblige le pauvre Ezran à assumer un rôle pour lequel, à huit ans, il n'est évidemment absolument pas préparé, et met du même coup son royaume dans le caca.
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A Soren, Viren fait moins de belles phrases. Il est très litéral. Il veut que Soren le juge, mais qu'il ait pour cela tous les éléments nécessaires; que Soren comprenne pourquoi il a commis toutes ces erreurs. Viren dit à Soren que toute la souffrance qu'il a ressentie n'a jamais été de sa faute, mais de la sienne à lui (c'est là qu'on regrette que le français n'ait pas de système de cas/déclinaisons).
C'est Viren et Viren seul qui a choisi de devenir un monstre en violentant Kppar puis Lissa, provoquant ainsi son départ, puis en le faisant payer à Soren tout au long de son enfance. La lettre avait pour but de libérer Soren de toute culpabilité. Parce que, quand tu te fais battre froid par ton père pendant toute ton enfance, tu te dis confusément que c'est de ta faute. Et de toutes façons, c'est bien connu, tous les enfants d'un divorce pensent que c'est de leur faute.
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Le problème, c'est que lire la vérité pourrait tout aussi bien faire sentir Soren encore plus mal. Parce que cette lettre confirme que c'est bien pour le sauver lui que Viren a détruit la famille, même si c'était un choix que Viren a fait. Si on se fie à Puzzle House, Soren se souvient qu'il était malade, que son grand-père a disparu, que son père l'a sauvé et que sa mère est partie, mais il n'a jamais pu faire le rapprochement entre tous ces événements.
Cette lettre veut dire que le simple fait que Soren soit vivant a bel et bien été la première fissure qui a fini par faire s'écrouler toute la maison.
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Viren a donc choisi de brûler la lettre, espérant épargner à son fils un tel fardeau.
Les morts de Viren et d'Harrow ont toutes les deux quelque chose du suicide, et pas seulement par les lettres qu'ils laissent derrière eux.
Vous vous souvenez de mon post comparant leurs actes à la citation de Kaamelott ? "Qu'est-ce que c'est quelqu'un qui souffre et qui fait couler son sang par terre pour que tout le monde soit coupable ? Tous les suicidés sont le Christ. Toutes les baignoires sont le Graal."
En résumé, j'essayais d'expliquer que leur masochisme faisait aussi souffrir les autres.
Harrow prétend se considérer comme un serviteur, et il est certainement sincère. Il est humble et a un grand sens de l'honneur, n'hésitant pas à défier certaines traditions -en partageant son portrait officiel avec Viren, et à mettre en jeu sa propre vie. Mais quand, par exemple, il ne trouve rien de mieux à faire que de priver son peuple de nourriture simplement pour honorer une promesse, ça fait doucement rigoler. Lui-même, assez hors-sol pour ne pas connaître l'état de son royaume, n'aura certainement pas à voir sa propre famille mourir de faim. Mais il semble considérer qu'en sacrifiant le royaume, c'est lui-même qu'il sacrifie. Et lors de sa mort héroïque, qu'en se sacrifiant, il sauvera le royaume au lieu de le plonger dans le chaos.
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Viren, très probablement en partie à cause de ses origines sociales qu'on ne cesse de lui rappeler (et d'une enfance pas très marrante, vu que le mec s'insulte devant le miroir jusqu'à craquer en pleurs et dévalorise sans cesse son fils) est hanté par le sentiment d'être inférieur aux autres. D'être inutile. Il a un besoin maladif de gratitude. Dans l'espoir de compter, de compter à leurs yeux, il a passé des années à s'auto-détruire par la magie noire, à se mettre constamment en danger, à se ruiner la santé, à payer les pots cassés du roi, puis à laisser Aaravos exploiter son corps de façon de plus en plus abjecte, bref, à ne se voir que comme un moyen en vue d'une fin.
Ce sentiment n'est d'ailleurs pas sans fondement : non seulement le roi est effectivement assez incompétent pour n'avoir pas la moindre idée de l'état des ressources de son royaume, mais en plus, là où n'importe quel épéiste arborerait avec fierté les cicatrices de son art, Viren est forcé de dissimuler son visage tuméfié -c'est même en partie la raison pour laquelle sa femme l'a quitté.
Le problème, c'est qu'il a cru que ça lui donnait le droit d'instrumentaliser les autres : sa femme, Sarai, Harrow, les princes, Soren, et quelques milliers d'autres, j'en oublie sûrement. Que puisque sacrifier les autres lui était difficile, cela faisait de lui le héros.
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Viren souffre (comme Lancelot dans Kaamelott, ainsi parla Sy Play qui a inspiré genre 99% de la présente analyse) d'un énorme syndrome du sauveur : ne pouvant exister que par la gratitude des autres, il se met à prendre en charge tous leurs problèmes, même si on ne lui a rien demandé, et quitte à en crééer d'autres au passage. Comme il est compétent, vif, pragmatique, réaliste et ingénieux, et littéralement magique, il finit par se rendre absolument indispensable. Personne d'autre que lui ne pouvait sauver deux royaumes d'une famine. D'autant plus Sarai, l'épouse d'Harrow, s'est sacrifiée pour le sauver parce qu'il était un mage. Cette culpabilité du survivant peut avoir aggravé ce problème.
Sa mentalité, qu'il a résumée en un "ressaisis-toi, bon sang," à un Terry traumatisé, a aussi probablement joué un rôle dans la dégradation de sa relation avec Harrow. Après la mort de Sarai, Viren a probablement pensé qu'il devait être le pillier inamovible et inébranlable sur lequel Harrow devait pouvoir se reposer. Que s'il montrait le moindre doute, la moindre faiblesse, Harrow, et avec lui, le royaume, s'effondrerait. Alors que si Viren avait été moins constipé, Harrow se serait sans doute senti moins seul, et aurait été moins susceptible de mettre fin à ses jours comme il l'a fait.
Viren est le cerveau du coeur. Il fournit un garde-fou à Harrow, dont le sens de la justice l'aveugle. Harrow a, après tout, bel et bien choisi le Bandeau dans son rêve, bandeau qui devrait le pousser à imaginer un système visant à protéger tout le monde de la même façon. Un idéal, irréaliste et inconsidéré. Viren est plutôt la Balance, à mon avis : il compare les coûts de ses actions aux conséquences positives qui en découleront.
Là, il est temps que je parle du Triangle dramatique, théorisé par le psychiatre Stephen Karpman dans son article Fairy Tales and script drama analysis. Il applique d'abord ce schéma aux contes de fées : Le Joueur de Flûte de Hamelin sauve les villageois, victimes des rats qui les persécutent; mais au lieu de le remercier, les villageois lui jettent des pierres et le bannissent sans payer leur dû; ce qui pousse le joueur de flûte à se venger, devenant persécuteur, en faisant disparaître tous les enfants du village.
Mais ce Triangle, comme Karpman l'explique, est aussi un jeu psychologique inconscient, un schéma relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur qui ne peut être appliqué à une situation d'urgence. Il n'est pas nécessaire que les trois instances du triangle soient présentes, mais il suffit souvent à une personne de jouer le jeu pour que les autres embrayent. Stephen Karpman ajoute que plus les rôles s'inversent au cours d'une seule scène, plus elle est intense en émotions et en conflit.
La victime est isolée, passive et est incapable de prendre des décisions pour résoudre ses problèmes. Le persécuteur la rabaisse, minimise ses souffrances et se moque d'elle en espérant la faire réagir. Le sauveur prend sa défense, se sent obligé de résoudre les problèmes de la victime à sa place même si elle ne lui a rien demandé, ce qui est très valorisant pour lui mais maintient la victime dans un état de dépendance.
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Le problème, vous le sentez venir, c'est qu'au fil des années, Harrow est devenu complètement dépendant de Viren pour mettre ses trop grandes idées en pratique, et donc des crimes "nécessaires" que Viren alignait comme des perles sur un collier. Non seulement c'est sale, mais c'est en plus infantilisant. Viren agit constemment en sauveur, ce qui place Harrow dans un rôle de victime, peu habitué à remettre en cause les décisions de Viren même quand il se trompe.
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Harrow n'en pouvait plus.
Il a eu tellement assez de sa dépendance à l'égard de Viren qu'il en a conclu que la seule façon de s'en débarrasser, c'était de mourir.
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Harrow aurait pu se cacher avec les princes, ou virer toute sa garde et assumer seul les conséquences de ses actes, mais il juste a saisi l'occasion de vendre chèrement sa peau et de mourir en héros. J'irais même jusqu'à dire que pour Harrow, sa propre mort servait trois objectifs :
Retrouver Sarai sans qui sa vie n'a plus de sens
Recevoir enfin son juste châtiment et mettre fin à son propre sentiment de culpabilité ainsi qu'au cycle de vengeance
Faire en sorte que Viren se sente enfin coupable de quelque chose, fut-ce son suicide.
Bref, d'enfin reprendre le contrôle en plaçant Viren dans un rôle de victime, tout en devenant le persécuteur.
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Viren, tout au long de la saison 1 et 2, payant les pots cassés d'Harrow et voyant inconsciemment une occasion de prouver sa valeur, a tenté de se placer en sauveur des royaumes humains faisant alors face à une situation de crise : il s'est retrouvé rejeté, complètement isolé, condamné à mort pour trahison et en totale incapacité de résoudre ses problèmes. Bref, une victime. Et qui c'est qui le "sauve" ?
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Aaravos, en se présentant comme le "serviteur" de Viren, flatte son ego et lui désigne des persécuteurs à blâmer. Cependant, Viren n'est pas un imbécile : il est conscient d'être manipulé. Il sait qu'Aaravos lui dissimule délibérément de nombreuses informations. Mais il s'y jette de son plein gré. Il est au pied du mur : pour ce qu'il en sait, il n'a fait que prendre une série de décisions inévitables, qui lui ont fermé portes après portes, le plongeant de plus en plus dans les ténèbres. Jusqu'à ce que le couteau devienne la frontière entre deux mondes, le sépare de l'unique source de lumière, blafarde, venant de "pire que la mort" : Aaravos.
Oui, c'est fait pour avoir toutes les allures du suicide.
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Viren (croyant bien faire) a tiré le pire d'Harrow, tout comme Aaravos (voulant foutre la merde) a tiré le pire de Viren.
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Autrement dit, comme pour Harrow, la seule façon pour Viren de se débarasser de son âme damnée, c'était de mourir.
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Et quant à la troisième mort de Viren dans la sixième saison, héroïque s'il en est (sur le balcon même où il a regardé son poignet dans la saison 2), ce n'est pas non plus un hasard s'il répète les derniers mots que lui a addressés Harrow afin de l'humilier : "Je suis un serviteur."
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Ce terme porte une ambivalence : la noblesse de l'abnégation et l'humiliation de la soumission.
Harrow avait beau se considérer lui-même comme un serviteur du royaume et promouvoir l'égalité dans ses réformes et ses symboles, il en a fini par en avoir marre. Il sacrifie certes sa propre vie pour mettre fin au cycle de la vengeance, mais comme il ne se donne absolument pas la peine de préparer sa succession, ne serait-ce qu'en s'assurant que les princes sont en sécurité, le résultat une catastrophe. Il consacre également les dernières minutes de son existence à se montrer d'une cruauté parfaitement injustifiée envers Viren. Cependant, lors de sa seule interaction avec son héritier de la série qui ne soit pas une analepse, Harrow ne dit rien d'alarmant à Ezran. Harrow se prépare à enfin affronter la justice, il se prépare à mourir et fait tout pour qu'Ezran ait, pour dernier souvenir de son père, une conversation anodine. Afin d'éviter qu'Ezran croie qu'il l'a abandonné. Il est trop tard pour lui, mais il veut que ses enfants écrivent une nouvelle histoire, où les conflits millénaires laissent enfin place à la paix.
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Viren, blessé qu'Harrow le rabaisse plus bas que terre, prenne son abnégation pour de l'arrogance et le laisse encore une fois payer les pots cassés de ses décisions, a fait de ce terme la justification pour ses crimes... confondant, dans ses bonnes intentions, "servir le peuple" et "se servir du peuple". Viren était tout à fait prêt à se sacrifier pour sauver Harrow dans la saison 1, mais Harrow, décidé à reprendre le contrôle, ne l'a même pas écouté; et Viren s'est immédiatement rétracté quand Harrow a refusé de le reconnaître en égal. Bien qu'on ne peut plus sincère, le sacrifice de sa vie a alors été rejeté par le scénario car fait sans humilité.
(ou alors, Harrow a immédiatement compris ce que Viren comptait faire et l'a pourri pour l'en dissuader)
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Aujourd'hui, Viren, hanté par la vision du sang d'Harrow par terre, choisit donc de se sacrifier, sauvant ainsi la population de Katolis face au feu des dragons, de se sacrifier lui seul et personne d'autre; mais honni, haï et incompris. Le portrait officiel de lui et d'Harrow, symbolisant ses nobles actions et le bien qu'ils ont pu faire, a brûlé dans l'incendie du château. Aux yeux de l'histoire, Viren restera le traître. Le Méchant Conseiller, le Jafar, le Richard III, le Iago, le Scar.
Personne ne verra son sang qu'il fait couler sur le sol de la chambre d'Harrow.
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"En tant que roi", dit Harrow, "j'ai essayé d'être altruiste. Mais en tant que père, j'ai un souhait très égoïste." Et il est mort de façon égoïste.
Viren a passé sa vie à être égoiste sans même le savoir. Pour la première fois, il est altruiste. Il meurt non en habits de cour mais en haillons, non en héros porté aux nues mais en traître. Soren ne saura jamais ce qu'il a fait pour lui enfant, il ne veut pas que sa mort le hante.
Servants of the realm indeed.
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Pour conclure, une citation de Kaamelott :
"Je pars pas sans bandages ! Si on croise un gamin, j'veux pas qu'il tombe dessus. Je suis le Roi Arthur. Jamais je perds courage. Je suis un exemple pour les enfants."
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christophe76460 · 23 days ago
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Je continue et finis ce chapitre.
Un peuple a-t-il entendu comme toi la voix de Dieu parlant au milieu du feu, sans perdre la vie ? Et quel dieu a jamais entrepris d’aller se chercher un peuple du milieu d’un autre peuple, à force d’épreuves, de signes miraculeux, de prodiges, par des combats, et en intervenant avec puissance, en semant la terreur, comme tout ce que l’Éternel, votre Dieu, a fait pour vous en Égypte, et dont tu as été témoin ? Toi, il t’a fait voir tout cela, pour que tu saches que l’Éternel seul est Dieu, et qu’il n’y en a pas d’autre. Parce qu’il a aimé tes ancêtres et parce qu’il a choisi leurs descendants après eux, il t’a fait lui-même sortir d’Égypte en déployant une grande puissance (Deutéronome 4:33-35, 37).
⦁ Les Israélites ont vu les œuvres de Dieu et entendu sa parole. C’est ainsi que l’Éternel a révélé qui il était et ce qu’il désirait d’eux. Il veut entre autres que son peuple se souvienne de tout ce qu’il a fait pour lui depuis sa sortie d’Égypte. Cette première référence dans le Deutéronome à l’amour de Dieu pour son peuple constitue un thème central du livre. L’action libératrice de l’Éternel en faveur d’Israël a pour mobile son amour pour leurs ancêtres, à commencer par Abraham, et le choix qu’il a fait d’Israël sans que ce peuple n’y soit pour quoi que ce soit. Cet amour divin appelle en retour l’adoration d’Israël pour son Dieu. Et c’est ainsi que se termine le premier discours de Moïse de ce livre. C’est un vaste prologue historique qui rappelle les événements qui se sont produits depuis la conclusion de l’alliance de la Loi promulguée sur le mont Sinaï.
Deux moments importants sont soulignés par Moïse :
1. la révolte de la première génération qui a refusé de conquérir la Terre Promise, suivie du châtiment du peuple qui dura 38 ans, le temps que tous les plus de 20 ans disparaissent dans le désert ;
2. la conquête des territoires à l’est du Jourdain et la destruction complète des deux rois amoréens.
Puis Moïse exhorte la nouvelle génération à demeurer attachée à l’Éternel, le seul vrai Dieu, et à obéir à ses commandements.
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miaou-tseu · 26 days ago
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Le peuple, le héros et la tyrannie : une réflexion sur l’individu et la révolution
"Non et non, le peuple, c'est le troupeau." Cette phrase, abrupte et sans concession, résonne comme une critique amère de la masse humaine, qui semble attendre, toujours, qu’une figure surgisse pour l’incarner, la guider, ou lui donner un sens. Mais derrière ce constat se cache une vérité troublante : la révolution, souvent idéalisée comme un moment de liberté collective, n’est bien souvent que la scène où un individu impose son ambition en se servant du peuple comme d’un levier.
Le cycle infernal des révolutions
La plupart des révolutions historiques suivent un schéma similaire. Un individu ou un groupe restreint parvient à galvaniser les foules, à renverser un tyran ou une autorité injuste. Mais, rapidement, cette victoire devient une opportunité pour l’ambitieux de remplacer le tyran renversé, reproduisant les mêmes mécanismes de domination, sous un nouveau visage.
De la Révolution française à certaines insurrections modernes, l’histoire est pleine de ces héros devenus gourous, puis tyrans. Cette répétition interroge : le problème est-il dans les systèmes, ou dans la nature même du peuple, qui cherche toujours une figure à idolâtrer, à suivre aveuglément ?
L’individu face à la masse
L’auteur du texte appelle à une solution radicale : que l’individu se lève, seul, en dehors du troupeau. Mais là encore, un piège existe. Quand un individu se lève, le peuple, par nature, a tendance à l’idéaliser, à en faire un héros. Cette projection finit souvent par transformer cet individu en une nouvelle autorité, voire en un tyran. La masse, en quête de direction, ne semble pas savoir quoi faire d’un individu qui refuse de la guider.
Alors, que faire pour briser ce cercle vicieux ? La réponse suggérée est à la fois brutale et intrigante : "Soyez malin comme des renards, traîtres comme des serpents, féroces comme des tigres." Ces métaphores animales appellent à une ruse stratégique, à une duplicité assumée, et à une férocité implacable. Ce n’est plus une question de guide ou de chef, mais d’un éclatement des rôles traditionnels, où chacun agit pour lui-même, sans jamais devenir l’instrument d’un autre.
L’intelligence stratégique de l’individu
Cette vision, où l’individu est à la fois renard, serpent et tigre, propose une forme de résistance nouvelle. Ce n’est plus une révolte massive et visible, mais une révolution intérieure et subtile, menée par des individus qui refusent de se soumettre à l’autorité, quelle qu’elle soit. Ces individus sont des dissidents silencieux, des acteurs stratégiques qui travaillent dans l’ombre pour déconstruire les structures de pouvoir, sans chercher à en bâtir de nouvelles.
Cette approche, inspirée peut-être par des figures comme Machiavel ou des penseurs modernes comme Mangione, pose une question essentielle : une révolution est-elle possible sans héros ni tyran ? Si oui, elle devra passer par une intelligence collective où l’individu reste maître de lui-même, sans jamais chercher à dominer les autres.
Briser le cycle : une révolution sans leader
Pour éviter de retomber dans le piège des révolutions traditionnelles, la clé pourrait résider dans une décentralisation totale du pouvoir. Au lieu de chercher un chef ou une figure de proue, le peuple pourrait apprendre à fonctionner en réseau, où chaque individu agit de manière autonome mais coordonnée.
Ce modèle, bien que difficile à mettre en œuvre, pourrait offrir une alternative durable au cycle des tyrans. Mais pour cela, il faudra que l’individu accepte de ne pas devenir un héros, et que le peuple cesse de chercher des sauveurs.
En conclusion, l’appel à être malin, traître et féroce n’est pas une incitation à la violence, mais une invitation à penser autrement. À sortir des schémas établis, à refuser les rôles imposés, et à inventer une nouvelle manière d’être libre, sans attendre que quelqu’un d’autre nous y mène.
Jeanne acœur de pierre
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antoneerobinson · 1 month ago
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Découvrir et Vivre l’Ikigai : Trouver un Sens à Votre Vie
L'Ikigai est une philosophie japonaise qui se concentre sur la recherche d'un équilibre entre passion, mission, profession et vocation. Ce concept profond aide les individus à trouver leur raison d'être, leur "raison de se lever le matin". Aujourd'hui, de nombreux coachs spécialisés en Ikigai émergent pour guider les personnes dans leur quête de sens.
H2 : L’Origine et la Philosophie de l’Ikigai
L'Ikigai trouve ses racines dans la culture japonaise. Composé des mots "iki" (vie) et "gai" (valeur), ce terme renvoie à ce qui rend la vie digne d'être vécue. Ce concept est souvent associé à la longévité et au bien-être des habitants d'Okinawa, une région réputée pour le grand âge de ses résidents.
H3 : Les Piliers de l’IkigaiPour comprendre votre Ikigai, il faut explorer quatre dimensions essentielles :
Ce que vous aimez – Identifier vos passions et activités qui vous apportent de la joie.
Ce dont le monde a besoin – Trouver des façons de contribuer à la société.
Ce pour quoi vous pouvez être payé – Intégrer votre Ikigai dans votre carrière ou profession.
Ce dans quoi vous êtes doué – Exploiter vos compétences et talents uniques.
H3 : L'Impact de l’Ikigai sur le Bien-êtreLa philosophie Ikigai offre une meilleure compréhension de soi et améliore le bien-être global. Elle peut réduire le stress, augmenter la satisfaction au travail et renforcer les relations personnelles en donnant un but clair à la vie.
H2 : L’Importance d’un Coach Ikigai
Un coach Ikigai est un professionnel qui aide les individus à identifier et à atteindre leur Ikigai. Ces experts utilisent des techniques spécifiques pour guider leurs clients dans leur cheminement personnel et professionnel.
H3 : Pourquoi Faire Appel à un Coach Ikigai ?
Clarté et Objectifs : Un coach Ikigai vous aide à clarifier vos passions et objectifs.
Méthodologie Structurée : Grâce à des exercices ciblés, ils facilitent la découverte de votre Ikigai.
Soutien Personnalisé : Un accompagnement sur mesure pour surmonter les blocages.
H3 : Trouver un Coach Ikigai QualifiéPour choisir un coach, recherchez quelqu’un qui possède une formation Ikigai reconnue et une expérience avérée. N'hésitez pas à consulter les avis de leurs anciens clients pour évaluer leur expertise.
H2 : Appliquer l’Ikigai à Votre Vie Quotidienne
Découvrir votre Ikigai est une chose, mais l’intégrer à votre vie quotidienne en est une autre. Voici quelques conseils pour y parvenir :
H3 : Faites une Auto-Évaluation RégulièrePrenez le temps d’analyser vos passions, vos compétences et vos aspirations. Ces réflexions peuvent révéler des opportunités cachées.
H3 : Adoptez une Mentalité de CroissanceL’Ikigai nécessite une ouverture d'esprit. Soyez prêt à essayer de nouvelles choses et à ajuster vos priorités au fil du temps.
H3 : Trouvez un ÉquilibreAssurez-vous que vos choix alignent vos besoins personnels avec ceux du monde extérieur. Cet équilibre est la clé d’un Ikigai durable.
Conclusion : Un Voyage Vers l'Épanouissement
L’Ikigai est plus qu’un simple concept ; c’est un cheminement personnel qui peut transformer votre vie. Que vous choisissiez de l’explorer par vous-même ou avec l’aide d’un coach Ikigai, ce voyage promet une vie plus significative et épanouissante. Alors, commencez dès aujourd'hui à chercher votre raison d'être et laissez l’Ikigai éclairer votre chemin.
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actu-juridique · 1 month ago
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France, Cour administrative d'appel de NANCY, 5ème chambre, 03 décembre 2024, 22NC00766
https://justifiable.fr/?p=2435 https://justifiable.fr/?p=2435 #22NC00766 #5ème #administrative #chambre #Cour #dappel #décembre #France #NANCY Vu la procédure suivante : Procédure contentieuse antérieure : Mme B… C… a demandé au tribunal administratif de Strasbourg d’annuler l’arrêté du 7 septembre 2020 par lequel le maire de la commune de Neuf-Brisach a prolongé sa suspension temporaire de fonctions ainsi que l’arrêté du 8 février 2021 par lequel le maire de la commune de Neuf-Brisach a prononcé sa révocation et l’a radiée des cadres. Par un jugement n°s 2006991, 2102352 du 20 janvier 2022, le tribunal administratif de Strasbourg a annulé l’arrêté du 8 février 2021, enjoint au maire de la commune de Neuf-Brisach de réintégrer Mme C… dans ses fonctions et de procéder à la reconstitution de sa carrière à compter de la date de sa révocation et rejeté le surplus des conclusions des parties. Procédure devant la cour : Par une requête et des mémoires, enregistrés les 25 mars 2022, 19 septembre 2022, 23 avril et 18 juin 2024, la commune de Neuf-Brisach, représentée par Me Olszak, demande à la cour, dans le dernier état de ses écritures : 1°) d’annuler ce jugement du 20 janvier 2022 du tribunal administratif de Strasbourg en tant qu’il a annulé l’arrêté du 8 février 2021 et enjoint à la commune de réintégrer Mme C… ; 2°) de rejeter les conclusions incidentes de Mme C… ; 3°) de rejeter la demande de première instance de Mme C… ; 4°) de mettre à la charge de Mme C… une somme de 2 000 euros sur le fondement des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. Elle soutient que : – l’appel incident présenté par Mme C… est irrecevable ; – les faits reprochés à Mme C… sont établis ; – la décision de révocation n’est pas entachée d’erreur d’appréciation ; – les conclusions dirigées contre la décision du 23 avril 2024 sont irrecevables comme nouvelles en appel. Par des mémoires en défense enregistrés les 7 juin 2022 et 16 novembre 2022, Mme C…, représentée par Me Rauch, conclut : 1°) au rejet de la requête ; 2°) par la voie de l’appel incident à la réformation du jugement attaqué en ce qu’il a rejeté ses conclusions dirigées contre l’arrêté du 7 septembre 2020 ; 3°) à l’annulation de l’arrêté du 20 avril 2022 par lequel le maire de la commune de Neuf-Brisach l’a suspendue de ses fonctions pour une durée de deux ans et de l’arrêté du 23 avril 2024 par lequel le maire a prononcé sa révocation ; 4°) à ce qu’il soit enjoint à la commune de la réintégrer dans ses fonctions et de reconstituer sa carrière à compter de la date de notification du présent arrêt et sous astreinte de 100 euros par jour de retard ; 5°) à la mise à la charge de la commune de Neuf-Brisach du versement d’une somme de 3 000 euros en application des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. Elle soutient que : – l’arrêté de révocation est illégal en l’absence de précision quant aux faits imputés ; – les faits qui lui sont reprochés ne sont pas établis et elle n’a pas effectué d’achats excessifs ou inhabituels pour la commune ; – la décision d’exclusion temporaire du 20 avril 2022 doit être annulée ; – son appel incident est recevable. Par un courrier du 7 mai 2024, les parties ont, en application de l’article R. 611-7 du code de justice administrative, été informées de ce que la décision à rendre est susceptible d’être fondé sur un moyen relevé d’office tiré de ce que les conclusions de Mme C… dirigées contre l’arrêté du 20 avril 2022, qui, formulées pour la première fois en appel, présentent le caractère de conclusions nouvelles, sont irrecevables et un délai leur a été fixé pour présenter leurs observations sur ce moyen. Par un mémoire, enregistré le 22 mai 2024, Mme C… a présenté des observations sur le moyen relevé d’office et demande à la cour de surseoir à statuer jusqu’à ce que la procédure pénale soit définitivement tranchée, d’annuler l’arrêté du maire de Neuf-Brisach du 23 avril 2024 la révoquant et la radiant des cadres et de mettre à la charge de cette commune le versement des sommes de 2 500 euros et 3 000 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. Vu les autres pièces du dossier. Vu : – le code général de la fonction publique ; – la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ; – la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 ; – le code de justice administrative. Les parties ont été régulièrement averties du jour de l’audience. Ont été entendus au cours de l’audience publique : – le rapport de Mme A…, – les conclusions de Mme Bourguet-Chassagnon, rapporteure publique, – et les observations de Me Hamm pour la commune de Neuf-Brisach, et de Me Lehmann substituant Me Rauch pour Mme C…. Considérant ce qui suit : 1. Mme C…, agent titulaire de la fonction publique territoriale, exerce les fonctions d’adjointe administrative depuis le 1er mars 2011 au sein de la commune de Neuf-Brisach, après avoir été initialement recrutée en qualité d’agent d’animation. Par un arrêté du 15 mai 2020, le maire de la commune de Neuf-Brisach l’a suspendue de ses fonctions. Par un arrêté du 7 septembre 2020, le maire de la commune de Neuf-Brisach a prononcé la prolongation de cette suspension avant de révoquer Mme C… par un arrêté du 8 février 2021. La commune relève appel du jugement du 20 janvier 2022 en tant que, par ce jugement, le tribunal administratif de Strasbourg a annulé l’arrêté du 8 février 2021. Mme C… conclut au rejet de la requête, par la voie de l’appel incident, demande l’annulation du jugement attaqué en ce qu’il a rejeté les conclusions de sa demande dirigées contre l’arrêté du 7 septembre 2020 et, enfin, demande l’annulation de l’arrêté du 20 avril 2022 par lequel le maire de la commune de Neuf-Brisach a prononcé à son encontre une exclusion temporaire de ses fonctions pour une durée de deux ans. Sur la recevabilité de l’appel incident : 2. Par la voie de l’appel incident, Mme C… demande, après l’expiration du délai d’appel, l’annulation du jugement en tant qu’il rejette les conclusions de sa demande tendant à l’annulation de l’arrêté du 7 septembre 2020 par lequel le maire de Neuf-Brisach a prononcé la prolongation de la suspension de ses fonctions. Ces conclusions soulèvent un litige distinct de celui faisant l’objet de l’appel principal. Il en résulte qu’ainsi que le fait valoir la commune de Neuf-Brisach, elles sont irrecevables. Sur les conclusions dirigées contre les décisions du 20 avril 2022 et du 23 avril 2024 3. Il ressort des termes des requêtes introductives de première instance et du jugement attaqué que Mme C… a dirigé ses conclusions à fin d’annulation contre les arrêtés du maire de Neuf-Brisach des 7 septembre 2020 et 8 février 2021. En conséquence, les conclusions tendant à l’annulation de l’arrêté du 20 avril 2022 présentent le caractère de conclusions nouvelles en cause d’appel et sont, par suite, irrecevables. Ainsi que le fait valoir la commune de Neuf-Brisach, il en va de même de celles tendant à l’annulation de l’arrêté du maire de Neuf-Brisach du 23 avril 2024. Sur le moyen d’annulation retenu par le jugement attaqué : 4. Aux termes de l’article 29 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires :  » Toute faute commise par un fonctionnaire dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions l’expose à une sanction disciplinaire sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la loi pénale « . Aux termes du premier alinéa de l’article 89 de la loi du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, alors en vigueur :  » Les sanctions disciplinaires sont réparties en quatre groupes : / (…) / Quatrième groupe : / (…) / la révocation « . 5. Il appartient au juge de l’excès de pouvoir, saisi de moyens en ce sens, de rechercher si les faits reprochés à un agent public ayant fait l’objet d’une sanction disciplinaire constituent des fautes de nature à justifier une sanction et si la sanction retenue est proportionnée à la gravité de ces fautes. 6. Il ressort des pièces du dossier que Mme C…, qui exerçait les fonctions de comptable au sein de la commune de Neuf-Brisach, était notamment chargée de procéder aux achats de denrées alimentaires pour le compte de la commune dans le cadre de la préparation de divers événements et dans des limites fixées par le maire. En février 2020, le gérant du magasin auprès duquel Mme C… effectuait ces achats a avisé le maire que cet agent faisait preuve d’un comportement suspect. Il est, en effet, apparu que les 23 janvier 2020, 7 février 2020 et 13 février 2020, l’intéressée est passée en caisse en omettant de payer certains produits, dont des bouteilles de vin et de crémant pour un montant de 304,86 euros. La commune a ainsi constaté qu’ont été effectués, entre 2019 et 2020, des achats sans lien avec les besoins réels de la collectivité et la vérification des comptes par un expert-comptable fait état d’achats inhabituels pour un montant de 4860 euros et d’articles achetés en volumes excessifs pour un montant de 3673 euros pour la période 2016-2020. 7. A la suite de ces constats, le maire de la commune de Neuf-Brisach a porté plainte contre Mme C…. Par un jugement du 6 octobre 2023 du tribunal correctionnel de Colmar, que Mme C… a frappé d’appel, elle a été condamnée à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir, entre le 1er janvier 2016 et le 30 avril 2020, détourné ou soustrait des fonds publics ou privés, pièces ou titres en tenant lieu, ou des objets qui lui avaient été remis en raison de sa fonction ou de sa mission, en achetant sur le compte de la maire de Neuf-Brisach, différents biens, en l’espèce une trentaine de bouteilles d’alcool et de l’ordre de 70 kg de café en grains. 8. Il ressort des pièces du dossier, notamment de l’instruction menée dans le cadre de la procédure correctionnelle et des images de vidéosurveillance du magasin sur lesquelles la requérante est notamment vue en train de glisser des bouteilles de vin dans un sac de congélation, que les faits commis les 23 janvier 2020, 7 février 2020 et 13 février 2020 présentent un caractère suffisant de vraisemblance et doivent ainsi être regardés comme établis. Si Mme C… a initialement demandé au gérant du magasin de porter l’intégralité de ces produits non payés sur le compte de la commune, il apparait qu’elle a finalement procédé au règlement de la majorité d’entre eux, sans apporter d’explication probante quant au fait qu’elle a dissimulé ces articles sans les présenter en caisse. 9. Par ailleurs, il ressort de l’instruction menée dans le cadre de la procédure correctionnelle ainsi que des témoignages apportés par la commune de Neuf-Brisach que, alors même que la commune aurait insuffisamment suivi ses dépenses d’achats de denrées alimentaires entre les années 2016 et 2020 et ne démontre pas que les achats de boissons réalisés par Mme C… excèderaient les besoins normaux de la collectivité, cette dernière a réalisé pour le compte de la commune des achats de café en grains pour une quantité totale de 70 kg alors que la commune ne possède aucune machine justifiant un tel besoin. Il ressort également des pièces du dossier que Mme C… possède une telle machine et a tenu devant le juge d’instruction des propos contradictoires concernant ces achats. Si Mme C… soutient ne pas avoir été la seule à réaliser les achats pour le compte de la commune, elle a été identifiée par de nombreux témoins comme la personne réalisant la majorité de ces achats et, eu égard à ses fonctions, elle en contrôlait l’ensemble. 10. En conséquence, les faits commis par Mme C…, constitutifs d’un manquement au devoir de probité et de loyauté dont doit faire preuve tout fonctionnaire, revêtent une particulière gravité et ce, d’autant qu’elle exerçait au sein de la commune des fonctions de comptable. Par suite, le maire de Neuf-Brisach n’a pas, en l’espèce, pris une sanction disproportionnée en prononçant la révocation de Mme C…, alors même qu’elle n’aurait pas au préalable commis d’autres fautes disciplinaires. 11. Il résulte de tout ce qui précède que la commune de Neuf-Brisach est fondée à soutenir que c’est à tort que, pour annuler l’arrêté du 8 février 2021, les premiers juges ont estimé que cette sanction était entachée d’une erreur d’appréciation. 12. Toutefois, il appartient à la cour administrative d’appel, saisie de l’ensemble du litige par l’effet dévolutif de l’appel, d’examiner les autres moyens soulevés par Mme C… devant le tribunal administratif et le cas échéant devant la cour. Sur les autres moyens soulevés par Mme C… : 13. Aux termes de l’article 4 du décret du 18 septembre 1989 relatif à la procédure disciplinaire applicable aux fonctionnaire territoriaux, visé ci-dessus, dans sa rédaction alors applicable :  » L’autorité investie du pouvoir disciplinaire informe par écrit l’intéressé de la procédure disciplinaire engagée contre lui, lui précise les faits qui lui sont reprochés et lui indique qu’il a le droit d’obtenir la communication intégrale de son dossier individuel au siège de l’autorité territoriale et la possibilité de se faire assister par un ou plusieurs conseils de son choix. L’intéressé doit disposer d’un délai suffisant pour prendre connaissance de ce dossier et organiser sa défense. Les pièces du dossier et les documents annexés doivent être numérotés « . 14. En l’espèce, le courrier du 20 octobre 2020 informant Mme C… de l’engagement d’une procédure disciplinaire à son encontre reprenait explicitement et chronologiquement l’ensemble des faits reprochés à l’agent. L’ensemble de ces faits sont ensuite indiqués dans le rapport transmis au conseil de discipline. Enfin, Mme C… a consulté son dossier le 14 décembre 2020. En conséquence, elle n’a pas été privée d’une garantie et la procédure est régulière. 15. Il résulte de tout ce qui précède qu’aucun des moyens invoqués pour contester l’arrêté litigieux du 8 février 2021 n’étant fondé, la commune de Neuf-Brisach est fondée à soutenir que c’est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif de Strasbourg a fait droit aux conclusions aux fins d’annulation de cet arrêté et d’injonction présentées par Mme C…. Sur les frais d’instance : 16. Il n’y a pas lieu, dans les circonstances de l’espèce, de mettre à la charge de Mme C…, la somme que demande la commune de Neuf-Brisach au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. Les dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative font obstacle à ce que soit mis à la charge de la commune de Neuf-Brisach, qui n’est pas la partie perdante dans la présente instance, le versement de la somme que Mme C… demande au même titre. D E C I D E : Article 1er : Les articles 1er et 2 du jugement du tribunal administratif de Strasbourg du 20 janvier 2022 sont annulés. Article 2 : La demande présentée par Mme C… devant le tribunal administratif de Strasbourg tendant à l’annulation de l’arrête du 8 février 2021 et ses conclusions à fin d’injonction sont rejetées. Article 3 : Le surplus des conclusions des parties est rejeté. Article 4 : Le présent arrêt sera notifié à Mme B… C… et à la commune de Neuf-Brisach. Délibéré après l’audience du 12 novembre 2024, à laquelle siégeaient : – M. Durup de Baleine, président de chambre, – M. Axel Barlerin, premier conseiller, – Mme Nolwenn Peton, première conseillère. Rendu public par mise à disposition au greffe, le 3 décembre 2024. La rapporteure, Signé : N. A…Le président, Signé : A. Durup de Baleine Le greffier, Signé : A. Betti La République mande et ordonne au préfet du Haut-Rhin en ce qui le concerne ou à tous commissaires de justice à ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées, de pourvoir à l’exécution de la présente décision. Pour expédition conforme, Le greffier, A. Betti N° 22NC00766 2 Source link JUSTIFIABLE : Indexation des Jurisprudences depuis le 1er novembre 2024 JUSTIFIABLE enrichit son offre en indexant désormais les différentes jurisprudences publiées depuis le 1er novembre 2024. Cette nouvelle fonctionnalité couvre les décisions rendues par les juridictions françaises, offrant un accès rapide et structuré à une base de données constamment mise à jour. Ce service vise à faciliter la recherche juridique et à garantir aux professionnels du droit, étudiants, et particuliers un accès clair et précis à l’évolution des décisions judiciaires en France. Explorez dès maintenant cette catégorie et restez informés des derniers développements juridiques.
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lescouvreursdu83 · 2 months ago
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Rénovation de Toiture dans le Var 83 : Erreurs à Éviter
La rénovation de toiture est une étape cruciale pour assurer la durabilité et l'esthétique de votre habitation. Dans le Var (83), nombreux sont ceux qui envisagent des travaux de couverture toiture pour améliorer leur confort et valoriser leur bien immobilier. Cependant, plusieurs erreurs peuvent être commises lors de ces rénovations, entraînant des coûts supplémentaires et des désagréments. Voici les principales erreurs à éviter, avec les conseils de votre expert local, Les Couvreurs Du 83.
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1. Négliger le Nettoyage et le Démoussage de la Toiture
Avant de procéder à une réparation toiture ou à une nouvelle pose de toiture, il est essentiel de commencer par un nettoyage toiture en profondeur. La présence de mousse, de lichens ou de débris peut endommager votre toiture. Ignorer cette étape peut entraîner des infiltrations d’eau et des détériorations sur le long terme. Pensez à réaliser un démoussage toiture régulier pour prolonger la vie de votre couverture.
2. Ne Pas Consulter un Couvreur Professionnel
Faire appel à un couvreur 83 expérimenté est essentiel pour garantir des travaux de qualité. Beaucoup de propriétaires tentent de réaliser eux-mêmes la réparation toiture, ce qui peut mener à des erreurs coûteuses. Les Couvreurs Du 83 possèdent le savoir-faire nécessaire pour effectuer des travaux conformes aux normes et assurer une finition impeccable.
3. Oublier la Peinture de la Toiture
Après des travaux de ravalement de façade Var, il est crucial de ne pas négliger la peinture toiture. Celle-ci non seulement améliore l’esthétique de votre maison, mais protège également votre toiture contre les intempéries. Une peinture façade extérieure bien choisie peut également contribuer à l’isolation de votre habitation.
4. Ignorer les Matériaux de Qualité
Lors de la pose de toiture, le choix des matériaux est primordial. Opter pour des matériaux de mauvaise qualité peut diminuer la durée de vie de votre toiture et augmenter les coûts de maintenance. Faites confiance aux experts de Les Couvreurs Du 83 pour vous guider vers les meilleures options en termes de couverture.
5. Négliger l'Importance de la Maçonnerie
Un bon travail de maçonnerie est essentiel pour la pérennité de votre toiture. Les fondations et les structures doivent être solides pour supporter la couverture toiture. En cas de doute, n’hésitez pas à faire appel à un maçon qualifié pour vérifier l’intégrité de votre habitation avant d’entreprendre des travaux de toiture.
Conclusion
La rénovation de toiture dans le Var 83 peut être un processus complexe, mais en évitant ces erreurs courantes, vous pouvez assurer la longévité et l'esthétique de votre toit. Faites confiance à Les Couvreurs Du 83 pour bénéficier de conseils professionnels et de services de qualité, qu’il s’agisse de nettoyage, de démoussage toiture, de réparation toiture, ou de pose de toiture. Contactez-nous dès aujourd'hui pour un devis gratuit et personnalisé !
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nfavocats · 3 months ago
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5 CONSEILS JURIDIQUES POUR RÉUSSIR L’ACHAT D’UN BAR BRASSERIE EN FRANCE
Lire le guide complet sur ce lien: https://nf-avocats.fr/guide-juridique-complet-pour-acheter-ou-vendre-un-bar-en-france/
Les bars en France sont bien plus que des établissements commerciaux ; ils sont de véritables lieux de vie, des espaces de rencontre et de convivialité où se tissent des liens et se partagent des histoires. Du petit bar de village où tout le monde se connaît, aux bars branchés en bord de mer ou aux bars de nuit animant les grandes villes, chaque bar a sa propre identité et contribue à l’âme de son quartier. Posséder un bar, c’est souvent réaliser un rêve : celui de créer un lieu unique, chaleureux, où l’on accueille, on partage, et on voit naître de beaux souvenirs.
Dans cette vidéo, notre cabinet d'avocat ,fort de plus de 20 ans d'expérience en droit des affaires et expert des cessions de fonds de commerce, vous dévoile les 5 clés juridiques qui feront de votre rêve une réalité.
Le bail commercial : la clé de la pérennité de votre bar « Premier point essentiel : le bail commercial. C’est le socle sur lequel repose l’exploitation de votre bar. Avant d’acheter ou de vendre, assurez-vous que le bail soit en règle, notamment sur la durée restante et les conditions de renouvellement. Un emplacement stratégique n’a de valeur que si vous pouvez en profiter sereinement pendant plusieurs années. N’oubliez pas de vérifier si le bail permet l’activité de bar et s’il inclut les fameuses ‘clause de destination’. »
Les licences d’exploitation : une question de droit et de liberté « Deuxième point crucial : les licences, notamment la Licence IV, qui permet de servir des boissons alcoolisées. Elles sont le véritable sésame de votre activité. Leur transfert est possible lors de la vente, mais il doit respecter des règles strictes. Vérifiez toujours la validité de la licence et sa compatibilité avec la nouvelle exploitation que vous envisagez. Sans elle, même le plus beau des bars pourrait rester désespérément vide. »
Le diagnostic et la conformité : ne laissez rien au hasard « Troisième point à ne pas négliger : les diagnostics obligatoires et la mise en conformité. En tant que futur propriétaire, vous voulez être certain que tout est en ordre : sécurité incendie, accessibilité, normes d’hygiène… Pour le vendeur, cela permet de garantir une vente sans mauvaises surprises. Un établissement aux normes, c’est la promesse d’un accueil serein pour la clientèle, dans une ambiance sécurisée et légale. »
La valorisation du fonds de commerce : donner sa juste valeur à votre bar « Le quatrième point, c’est la valorisation du fonds de commerce. Elle ne se résume pas à des chiffres : elle intègre aussi la réputation de l’établissement, la fidélité de la clientèle, et l’atmosphère unique qui fait tout son charme. L'évaluation financière est essentielle, mais n'oubliez pas de prendre en compte l’intangible, ce qui fait l’âme de votre bar. Une bonne estimation est la base pour une négociation réussie. »
Les aspects fiscaux : anticiper pour ne pas être surpris « Enfin, le cinquième point, c’est la fiscalité. Que ce soit la taxation de la plus-value pour le vendeur ou la récupération de TVA pour l’acheteur, il est indispensable de bien comprendre les impacts fiscaux de la transaction. Anticiper ces aspects, c’est s’assurer de ne pas être pris au dépourvu et de mener une transaction en toute sérénité. L’accompagnement par un expert peut être déterminant pour éviter les pièges et optimiser l’opération. »
Conclusion : Un projet qui mérite toute votre attention « Acheter ou vendre un bar, c’est s’engager dans une aventure humaine et professionnelle, pleine de défis et de satisfactions. En prenant en compte ces 5 points juridiques essentiels, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir cette transaction et pérenniser un lieu de convivialité unique. Pour un accompagnement sur mesure, n'hésitez pas à faire appel à mon cabinet, pour faire de ce rêve une réalité sécurisée. »
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sablagedeplancherlaval · 4 months ago
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Sablage de Plancher à St-Colomban
Le sablage de plancher est une méthode populaire pour restaurer et revitaliser les surfaces en bois dur, et St-Colomban, avec son charme unique, bénéficie grandement de cette technique. Que vous rénoviez une vieille maison ou modernisiez votre espace de vie, le sablage peut transformer vos planchers en bois et leur donner une nouvelle vie.
Pourquoi Choisir le Sablage de Plancher à St-Colomban? : sablage de plancher St-Colomban
Restauration et Valorisation: À St-Colomban, où les maisons ont souvent une histoire riche, le sablage peut restaurer les planchers anciens à leur état d’origine. Cette rénovation non seulement améliore l’esthétique, mais peut également augmenter la valeur de votre propriété.
Préparation pour Finition: Si vous prévoyez de teindre ou de vernir vos planchers, le sablage est une étape cruciale. Il prépare le bois pour une meilleure adhérence de la finition, garantissant un résultat final lisse et uniforme.
Solution Écologique: Le sablage est une méthode respectueuse de l’environnement pour revitaliser vos planchers sans avoir recours à des produits chimiques agressifs, ce qui est idéal pour les foyers de St-Colomban soucieux de l’écologie.
Le Processus de Sablage de Plancher à St-Colomban : sablage de plancher St-Colomban
Préparation Initiale: Avant de commencer le sablage, préparez la pièce en déplaçant les meubles et en couvrant les zones adjacentes pour éviter la poussière.
Sablage: Le sablage implique l’utilisation de machines spéciales qui enlèvent les couches supérieures du bois, révélant le bois brut en dessous. Ce processus se fait généralement en plusieurs étapes avec des papiers abrasifs de différents grains pour obtenir une surface lisse.
Nettoyage: Après le sablage, il est important de nettoyer minutieusement la surface pour éliminer la poussière. Un nettoyage adéquat est crucial pour une application uniforme de la finition.
Application de la Finition: Une fois le plancher sec et propre, la finition (teinture, vernis, ou huile) est appliquée pour protéger le bois et améliorer son apparence.
Avantages du Sablage de Plancher à St-Colomban
Amélioration Esthétique: Le sablage peut transformer les vieux planchers abîmés en surfaces neuves et brillantes, augmentant ainsi l’attrait visuel de votre maison.
Préparation Optimale: Prépare le bois pour une finition de qualité, assurant une meilleure adhérence et une durabilité accrue.
Durabilité Accrue: Un plancher correctement sablé et fini peut résister à l’usure quotidienne et durer de nombreuses années, ce qui est idéal pour les familles actives à St-Colomban.
Conclusion : sablage de plancher St-Colomban
Le sablage de plancher à St-Colomban est un excellent moyen de redonner vie à vos surfaces en bois dur. Que vous cherchiez à restaurer un plancher ancien ou à préparer une nouvelle finition, cette technique offre des résultats durables et esthétiques. En faisant appel à des professionnels du sablage, vous vous assurez que vos planchers sont traités avec soin, garantissant une rénovation réussie et un espace de vie magnifique.
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christophe76460 · 29 days ago
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MARDI LE 17 DÉCEMBRE 2024
EXHORTATION MATINALE : FIXER LES YEUX SUR L’AVENIR
« Frères, je ne pense pas l’avoir saisi, mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » (Philippiens 3:13-14)
Dans sa lettre aux Philippiens, Paul s'adresse à une Église fidèle mais confrontée à des défis personnels et communautaires. Ce passage nous place dans un contexte où Paul, malgré son impressionnant parcours spirituel, confesse humblement qu'il n'a pas encore atteint la perfection. Cependant, il adopte une posture déterminée : celle d’un coureur focalisé sur la ligne d’arrivée. Le texte nous invite à ne pas nous attarder sur nos échecs passés ni à nous laisser ralentir par ce que nous avons perdu. En Jésus-Christ, l’avenir est toujours porteur d’espoir, car Dieu a des plans de restauration pour ceux qui fixent leurs yeux sur Lui.
1. ÉTYMOLOGIE ET SIGNIFICATION
Le mot « oubliant » en grec est epilanthanomai (ἐπιλανθάνομαι), qui signifie « négliger volontairement » ou « cesser de se souvenir activement ». Ce terme indique une action délibérée, une décision de ne plus accorder de place au passé.
Quant à « se porter vers » (epekteinomai - ἐπεκτείνομαι), il décrit une intense aspiration, comme un athlète qui tend son corps pour atteindre la ligne d’arrivée. Paul ne nie pas l’existence du passé, mais il refuse de lui donner le pouvoir d’entraver sa progression vers les promesses de Dieu.
2. LA NATURE DE DIEU : UN DIEU DE RESTAURATION ET D’ESPOIR
Dieu ne se concentre pas sur nos échecs passés mais sur ce qu’Il veut accomplir dans nos vies. Cela se voit dans la vie de personnages comme :
- JOSEPH (Genèse 41:51), qui oublia les souffrances de sa jeunesse pour embrasser sa destinée en Égypte.
- PIERRE, après avoir renié Jésus, trouva la restauration et un nouveau départ en Christ (Jean 21:15-17).
Ce Dieu de restauration nous appelle à ne pas regarder en arrière, mais à avancer avec confiance, car « ses compassions se renouvellent chaque matin » (Lamentations 3:22-23).
3. CE QUE DIEU ATTEND DE NOUS
Dieu attend que :
- Nous ayons une foi proactive, tournée vers Ses promesses.
- Nous Abandonnions les regrets et les échecs passés.
- Nous croyons en Sa capacité à faire toutes choses nouvelles (Ésaïe 43:18-19).
- Nous visons le but ultime, qui est la vie éternelle avec Lui, tout en servant fidèlement ici-bas.
4. L’EXEMPLE DE JÉSUS-CHRIST
Jésus lui-même a montré l’exemple en refusant de laisser les douleurs et le rejet de son ministère terrestre l’empêcher d’accomplir sa mission. Sur la croix, il déclara triomphalement : « Tout est accompli » (Jean 19:30), montrant que ce qui compte, c’est d’aller jusqu’au bout de la volonté de Dieu, malgré les pertes et les épreuves.
5. POUR NOUS AUJOURD’HUI
Nous avons tous connu des pertes, des erreurs ou des échecs. Mais Dieu nous appelle à regarder vers l’avant, car l’avenir qu’Il prépare est rempli de Sa bonté. Comme le disait Jérémie : «Je connais les projets que j’ai formés sur vous… des projets de paix et non de malheur » (Jérémie 29:11).
CONCLUSION
Bien-aimés, ne laissez pas le poids du passé ralentir votre marche avec Dieu. Fixez vos yeux sur l’avenir en Christ, car ce qu’Il a préparé pour vous dépasse de loin tout ce que vous avez perdu. Le chemin est devant vous, alors courez avec persévérance vers le but.
PRIONS ENSEMBLE
Seigneur Éternel Et Tout-Puissant,
Nous venons devant Toi aujourd’hui pour Te remercier pour ton amour et ta fidélité. Merci pour le privilège de Te suivre, même lorsque nous avons failli ou perdu des choses importantes. Apprends-nous à tourner nos regards vers l’avenir et à Te faire confiance pour la restauration.
Aide-nous à oublier ce qui est derrière et à courir avec persévérance vers le but céleste que Tu as préparé pour nous en Jésus-Christ. Renouvelle notre force et notre foi, et guide-nous dans ta lumière.
Nous Te prions, au nom de Jésus, notre Seigneur et Sauveur.
Amen.
#Shalom
#CN
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unadulteratedcandywerewolf · 4 months ago
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L'Importance des Fenêtres à Double Vitrage et Comment Les Remplacer
Les fenêtres à double vitrage sont bien plus qu'une simple amélioration esthétique pour votre maison. Voici pourquoi elles sont essentielles et comment procéder à leur remplacement :
  Pourquoi Opter pour des Fenêtres à Double Vitrage ?
  1. Isolation Thermique : Les doubles vitrages créent une couche d'air isolante entre les deux panes, réduisant considérablement les pertes de chaleur en hiver et l'entrée de chaleur en été, ce qui diminue les coûts d'énergie.
  2. Réduction du Bruit : Cette barrière d'air aide également à diminuer le bruit extérieur, offrant un environnement plus paisible à l'intérieur.
  3. Sécurité Améliorée : Les doubles vitrages sont plus difficiles à briser que les simples vitrages, offrant ainsi une meilleure protection contre les intrusions.
  4. Moins de Condensation : Grâce à l'isolation, la condensation se forme moins souvent sur ces fenêtres, réduisant les risques de moisissure et de dégradation des cadres.
  5. Valeur Ajoutée à la Propriété : Une maison avec des doubles vitrages est souvent perçue comme plus moderne et économe en énergie, ce qui peut augmenter sa valeur sur le marché immobilier.
  Étapes pour Remplacer Vos Fenêtres
  1. Évaluation et Mesure : Commencez par évaluer l'état de vos anciennes fenêtres et mesurer précisément les ouvertures pour les nouvelles fenêtres.
  2. Choix des Fenêtres : Sélectionnez des doubles vitrages adaptées à votre style de maison et à vos besoins en termes d'isolation et de sécurité.
  3. Préparation : Retirez les anciens cadres de fenêtre. Cela peut inclure le retrait de revêtements, de pose en place, et parfois même le coupage de la structure en bois ou en PVC.
  4. Installation :
   - Montage du Nouveau Cadre : Positionnez le nouveau cadre dans l'ouverture, en vous assurant qu'il est bien centré et à niveau.
   - Fixation : Utilisez des chevilles, des vis, ou des clous pour fixer le cadre dans l'ouverture.
   - Étanchéité : Appliquez du mastic ou de la bande d'étanchéité autour du cadre pour empêcher les infiltrations d'air et d'eau.
  5. Finitions : Remplissez les espaces vides avec du polyuréthane expansif, puis finissez par du mortier de jointoiement ou du bois pour esthétique.
  6. Test et Ajustement : Ouvrez et fermez les nouvelles fenêtres pour vous assurer qu'elles fonctionnent correctement. Ajustez les loquets et les mécanismes si nécessaire.
  7. Nettoyage et Peinture : Nettoyez la zone de travail et, si nécessaire, peignez ou appliquez des finitions sur les nouveaux cadres pour qu'ils s'harmonisent avec votre intérieur/extérieur.
  Conclusion
  Investir dans des fenêtres à double vitrage est une décision qui paie sur le long terme, tant en confort que financièrement. Si vous n'êtes pas à l'aise pour effectuer vous-même le remplacement, envisagez de faire appel à un professionnel pour garantir un travail de qualité.
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miaou-tseu · 29 days ago
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Le trauma de la victime et celui du bourreau
1° Le peuple juif face à des traumatismes multiples
Le premier traumatisme, celui de la Shoah, a marqué l'histoire du peuple juif d'une blessure indélébile. Les conséquences psychologiques et culturelles de cet événement continuent d'impacter profondément les générations qui ont suivi.
Aujourd'hui, un autre traumatisme semble émerger, mais il est différent : il ne s'agit pas tant d'une réalité absolue bien que les preuves semblent s'accumuler, au point de ne plus pouvoir être mise en doute. Dans un contexte marqué par des conflits persistants au Proche-Orient, l'image d’Israël a évolué dans les consciences collectives. Certains ressentent une forme de honte ou de culpabilité face aux accusations de violences exercées contre d'autres peuples. Ici, la comparaison avec l'Allemagne d'après-guerre n’est pas une équivalence historique... non ... mais une réflexion sur la façon dont un groupe humain peut être façonné par le regard extérieur et le poids de ses actions réelles ou perçues.
2° La circoncision
À cela s’ajoute une réflexion plus intime sur la circoncision, un rituel culturel et religieux profondément ancré. La question du consentement, posée de manière contemporaine, interpelle sur les droits individuels face aux traditions collectives. Mais au-delà du débat éthique, une question demeure : que pense l’enfant de cet acte qu’on lui impose ? Que ressent-il à ce moment précis, lui qui ne comprend ni le sens ni la raison de la douleur infligée ? Peut-être que cette mémoire du corps, silencieuse mais persistante, laisse une empreinte invisible qui résonne dans l'inconscient, nourrissant un trauma que personne ne voit, mais que l'enfant emporte avec lui.
3° Le piège de la sublimation de la souffrance
La sublimation de la souffrance, c’est transformer la douleur en un idéal ou en une justification. Si elle peut parfois libérer, elle conduit aussi à glorifier la douleur, à la revivre sans fin, ou pire, à la faire subir à d’autres. Cette glorification ne mène pas à une véritable guérison, mais à un cycle de souffrance perpétuelle.
Les régimes tyranniques ont toujours su exploiter cette dynamique. Ils manipulent les traumatismes collectifs pour asseoir leur pouvoir, en cultivant la haine, la peur ou le désir de vengeance. Ils se présentent tantôt comme sauveurs, tantôt comme martyrs, légitimant ainsi leurs abus et leur domination. Mais cette manipulation ne sert qu’à nourrir un égocentrisme destructeur, éloignant individus et sociétés de leur essence profonde, de ce que l’on pourrait appeler l'être naturel, un état d’équilibre et d'harmonie avec soi-même et avec les autres.
4° Conclusion : une réflexion ouverte
Trauma individuel ou collectif, souffrance sublimée ou exploitée… Tout cela interroge notre capacité à guérir, à nous libérer des cycles destructeurs. Peut-être que l’avenir, avec ses avancées – psychologiques, technologiques ou spirituelles – pourra offrir des solutions nouvelles pour que ces traumatismes ne deviennent plus des prisons, mais des leviers d’évolution.
Jeanne acœur de pierre
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demenegmenten · 4 months ago
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Déménager à Bordeaux : un nouveau départ dans une ville dynamique
Bordeaux, souvent surnommée la « Perle d’Aquitaine », est une ville qui attire de plus en plus de nouveaux résidents grâce à son cadre de vie exceptionnel. Que vous veniez pour des raisons professionnelles, familiales ou pour changer d’environnement, déménager à Bordeaux représente une belle opportunité.
Pourquoi choisir Bordeaux ?
Bordeaux est une ville riche en histoire, avec son architecture emblématique, ses places animées et ses quais bordant la Garonne. Elle offre une qualité de vie exceptionnelle grâce à un climat doux, de vastes espaces verts et une proximité avec l’océan Atlantique. De plus, Bordeaux est bien desservie par les transports, notamment avec le TGV reliant Paris en seulement deux heures.
Les étapes à suivre pour un déménagement réussi
Déménager, surtout dans une grande ville comme Bordeaux, nécessite une bonne organisation. Voici quelques étapes clés pour réussir votre installation :
Recherche de logement : Le marché immobilier à Bordeaux est compétitif, surtout dans les quartiers prisés comme Chartrons ou Saint-Michel. Il est recommandé de commencer vos recherches bien à l’avance.
Planification du déménagement : Faites appel à des déménageurs professionnels pour faciliter le transport de vos affaires, surtout si vous déménagez de loin. Pensez à réserver en avance, surtout en période estivale.
Formalités administratives : N'oubliez pas de mettre à jour vos adresses administratives et de vous inscrire à la mairie pour pouvoir profiter des services locaux, comme la collecte des déchets ou les abonnements aux transports.
Les atouts de Bordeaux
La ville de Bordeaux se distingue par son dynamisme culturel. Entre ses nombreux musées, théâtres, et festivals, sans oublier les vignobles mondialement célèbres aux alentours, il y a toujours quelque chose à découvrir. Bordeaux est également une ville étudiante, avec plusieurs universités et écoles de renom, ce qui contribue à son atmosphère jeune et animée.
Conclusion
Déménager à Bordeaux, c’est s’offrir une nouvelle vie dans une ville pleine de charme et d’opportunités. Que ce soit pour le travail, les études ou un changement de rythme de vie, Bordeaux saura vous séduire par sa convivialité et son dynamisme.
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grooveboxvj-tekken8 · 4 months ago
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Piste de Réflexion #6
La dernière quote n'est pas de moi. C'est ce que m'a répondu Akuman (un joueur belge de Tekken) sur discord quand je lui ai demandé des conseils pour débuter.
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Il y a une part de vérité là-dedans mais je pense que c'est le pire conseil qu'on peut donner à des joueurs débutants. En appliquant cette méthode ils vont rapidement se heurter à un plafond de verre dans leur progression. Pourtant on peut en tirer quelques conclusions:
Il est important d'optimiser ses combos. Dans Tekken 8, les nouvelles mécaniques permettent d'étendre ses combos encore plus loin que dans Tekken 7 et donc de faire encore plus de dégats. Il est très facile de perdre sur 2 ou 3 interactions dans ce jeu.
Il est possible de monter jusqu'à un certain rang juste en imposant un jeu offensif, et d'utiliser le powercrush (coup avec armure) comme seule option de défense pour garder le momentum offensif (j'ai un peu de doutes pour le tekken king, je pense que c'est sarcastique. Il veut surement sous-entendre que les rangs sur Tekken 8 sont plus faciles à atteindre que sur Tekken 7).
Mais pourquoi cette méthode devient-elle obsolète à partir d'un certain niveau (quel qu'il soit) ? Les joueurs qui appliquent cette méthode sont ce qu'on appelle des "flowchart players" (ce n'est pas un terme gentil)
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Les flowcharts players sont des joueurs qui suivent leur propre scénario et le répètent à l'infini à chaque round, chaque combat.
Dans un contexte d'apprentissage, il y a évidemment des bons côtés dans la répétition pour travailler l'exécution de ses combos et développer la mémoire musculaire de ses doigts. Comme un karatéka qui répète incessament des coups de poings pour parfaire ses "armes".
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Le mauvais côté c'est que si notre adversaire ou le moindre élément du jeu nous dévie de notre unique "scénario", c'est la mort assurée. Pour remédier à ça il faut faire preuve d'adaptibilité, il faut pouvoir changer son plan de jeu face à chaque nouvelle situation et chaque contexte. Et pour ça, il faut maitriser ce qu'on appelle les fondamentaux du jeux.
Un bon joueur est capable d'observer et de répondre au plan de jeu de son adversaire.
Un très bon joueur, c'est un joueur qui en plus de faire preuve d'adaptation, est capable de rendre son plan de jeu imprévisible pour son adversaire.
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actu-juridique · 1 month ago
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Premières réflexions sur le fonctionnement de la Ve République six mois après la dissolution du 9 juin 2024
https://justifiable.fr/?p=2361 https://justifiable.fr/?p=2361 #9juin #Après #dissolution #fonctionnement #Premières #Réflexions #sixmois #sur #VeRépublique Danielle Bonardelle/AdobeStock Il semble possible, d’ores et déjà, de tirer quelques réflexions et enseignements des évènements constitutionnels qui se sont déroulés ces derniers mois. On peut même, sans doute, à leur analyse, en tirer des conclusions sur le fonctionnement actuel et futur de notre Constitution. On retiendra huit points. I – De la dissolution La dissolution est un pouvoir non contresigné du président de la République prévu à l’article 12 de la Constitution1. Ses conditions de mise en œuvre sont très légères. On ne reviendra pas sur les consultations que ledit article rend obligatoires. Depuis longtemps déjà on sait qu’il s’agit d’un exercice de pure forme ; il suffit de se souvenir de la consultation de Gaston Monnerville par le général de Gaulle en 1962. Consulter consiste davantage à informer qu’à demander un avis qui, en toute hypothèse, n’a aucune importance comme le confirme celui, négatif, de Jacques Chaban-Delmas (alors président de l’Assemblée nationale) en 1981. On tirera, en revanche, deux réflexions de ce nouvel emploi d’un pouvoir si longtemps refusé aux exécutifs des troisième et quatrième Républiques. Tout d’abord, on vient d’avoir la confirmation que la dissolution de confort ne fonctionne pas. On se souvient de celle prononcée en 1997 par Jacques Chirac pour éviter la défaite annoncée aux législatives normalement prévues en 1998. Elle devait déboucher sur l’élection d’une majorité hostile au président de la République et sur la troisième cohabitation (1997-2002). La dissolution de 2024 (avec des nuances sur lesquelles nous reviendrons) n’est pas loin d’avoir la même histoire. Décidée pour clarifier la situation issue des législatives de 2022, elle devait permettre de donner une nouvelle majorité au président de la République pour pallier les inconvénients de la majorité relative le soutenant jusqu’alors. Elle a débouché sur plus de relativité encore et sur la nécessité de faire appel, pour diriger le gouvernement, à un homme issu d’un parti opposé à la politique présidentielle. On glosera beaucoup sur la nature de la situation : quatrième cohabitation ou première « coalitation », selon la formule employée parfois à l’Élysée ? Peu importe, le fait est là. Les urnes ont donné le résultat inverse à celui attendu par la dissolution. Si 1997 avait rangé la dissolution au rayon des accessoires, celle de 2024 l’a rangée au rayon des produits dangereux ou, du moins, à manipuler avec précaution. La seconde réflexion est relative au calendrier. Prononcée le 9 juin 2024, la dissolution a conduit à organiser les élections législatives les 30 juin et 7 juillet. On le sait, appliquant l’adage « dissolution sur dissolution ne vaut » qui nous vient de la fin du règne de Charles X, il n’est plus possible de prononcer une nouvelle dissolution pendant un an. Quand donc précisément, le président de la République retrouvera-t-il ce droit pour l’instant interdit ? L’article 12C le précise : « Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l’année qui suit ces élections », c’est-à-dire les élections consécutives à la dissolution. Autrement dit, la prochaine dissolution ne pourrait intervenir qu’à partir du 8 juillet 20252. Si tel était le cas, le même article prévoyant que « les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution », les élections devraient se tenir en août 2025. On imagine bien la chose impossible. Il est donc logique de penser qu’aucune dissolution ne sera prononcée avant le mois de septembre3 2025. Cette remarque n’est pas sans importance. Nous serons alors à quelque 18 mois de l’élection présidentielle ! II – De la nature de la Constitution du 4 octobre 1958 La situation qui résulte de cette dissolution a en tous les cas le mérite de montrer que notre Constitution reste un régime parlementaire. Elle en a tous les caractères. La Constitution prévoit bien un gouvernement responsable devant le Parlement (art. 20, al. 3C). En l’espèce, l’Assemblée nationale (et elle seule) peut renverser le gouvernement, obligeant, par le vote d’une motion de censure ou en désapprobation du programme ou d’une déclaration de politique générale, le Premier ministre à remettre au président de la République la démission du gouvernement (art. 50C). Pour que l’Assemblée n’ait pas la tentation d’engager cette responsabilité engagée sans limite, la dissolution est fixée comme contrepoids dans les limites que nous venons d’exposer. Ces deux mécanismes sont la base même du régime parlementaire et de son équilibre : toute Constitution qui les prévoit institue un régime parlementaire. Reste que, sur cette base générale, deux variantes existent : • ou bien la responsabilité du gouvernement devant le Parlement est la seule responsabilité envisagée et le régime est alors dit « moniste » ; • ou bien cette responsabilité du gouvernement devant le Parlement se double d’une responsabilité du gouvernement devant le chef de l’État. Il y a alors deux responsabilités et le régime est dit « dualiste ». Ces choses sont connues. Pourtant, il n’est pas inutile de les rappeler lorsqu’on veut analyser la réalité de la pratique passée et actuelle de la constitution. C’est qu’en fait, comme cela a été dit il y a quelques années déjà4, la Ve République est un régime parlementaire àgéométrie variable. Autrement dit, elle est, selon les circonstances, dualiste ou moniste. Et les circonstances déterminantes sont celles qui découlent du résultat des élections législatives et donc de la majorité qui en résulte. Lorsque la majorité présidentielle trouve à l’Assemblée nationale une large majorité parlementaire pour soutenir l’action du président de la République, autrement dit lorsque majorité parlementaire et présidentielle concordent, le président de la République peut choisir un Premier ministre sans véritable volonté politique propre, si ce n’est celle de mettre en œuvre le programme présidentiel. Le Premier ministre est alors davantage le « collaborateur5 » du Président qu’un véritable chef du gouvernement. Le chef de l’État impose sa politique et ses vues ; bref le Président gouverne. Le Premier ministre reste responsable devant le Parlement mais cette responsabilité ne jouera pas ; le Premier ministre est soumis au président de la République. Qu’il vienne à déplaire et la rupture de leur accord ne peut qu’entraîner le départ du Premier ministre. Le régime reste parlementaire, il ne peut en être autrement, mais le Premier ministre est en outre responsable devant le chef de l’État, la clef de voûte du système est le président de la République : nous sommes dans un régime parlementaire dualiste. Que majorité présidentielle et majorité parlementaire s’opposent et les choix laissés au Président sont limités. S’il vient d’être élu, il peut tenter par la dissolution (1981 ou 1988) de rétablir l’adéquation manquante et, en cas de succès, le régime reste dualiste. Si en revanche les législatives viennent d’avoir lieu, il n’a d’autre solution que de se soumettre en nommant un Premier ministre qui a la confiance de l’Assemblée nationale (1986, 1995 ou 1997), sauf à courir à une démission certaine en prononçant (lorsque c’est possible) une dissolution suicide. Le Premier ministre n’est alors plus responsable que devant l’Assemblée nationale : nous sommes dans un régime parlementaire moniste. On pourrait objecter que la situation actuelle est différente dès lors qu’il n’y a pas de majorité à l’Assemblée nationale. Il n’en est rien. La question de la concordance ou de la divergence garde toute sa pertinence même face à un résultat dans lequel il n’existe pas de majorité (absolue ou relative). Il s’agit alors simplement d’une version minoritaire6 du phénomène précédent. Si la minorité capable de gouverner (que nous appellerons donc « minorité gouvernante ») soutient le président de la République, celui-ci garde la possibilité d’intervenir même si son Premier ministre doit l’y aider. Le Premier ministre utilisera tous les articles que la Constitution met à sa disposition pour domestiquer l’Assemblée et permettre la mise en œuvre de la volonté présidentielle. Cela s’avère plus difficile et le rôle du Premier ministre apparaît plus déterminant, mais il reste à la merci de la volonté présidentielle ; la position d’Élisabeth Borne et de Gabriel Attal en témoigne. Néanmoins, le fonctionnement de la Constitution reste dualiste. À l’inverse, si la minorité gouvernante ne soutient pas le président de la République, celui-ci perd toute possibilité d’intervention et le Premier ministre n’a plus à se soucier que de la seule solidité de sa minorité législative. Le fonctionnement de la Constitution est alors moniste. C’est la situation actuelle. III – Du choix du Premier ministre Faut-il déduire du caractère parlementaire de la Constitution que, lorsque le président de la République nomme le Premier ministre, il exerce une compétence liée ? Le Président est-il tenu de choisir le Premier ministre dans le groupe (ou la coalition) majoritaire ou dans le groupe (ou la coalition) le plus important de l’Assemblée, fût-il minoritaire ? C’est ce qu’a tenté de faire croire le Nouveau Font Populaire (NFP) en proposant (non sans difficulté d’ailleurs) la candidature de Lucie Castets. La Constitution indique simplement que « le président de la République nomme le Premier ministre » (art. 8C) sans autre précision. On fera deux remarques. Comme dans de nombreuses dispositions constitutionnelles, l’usage dans cet article du présent de l’indicatif indique une obligation de faire mais celle-ci n’est pas enfermée dans un délai (à comparer avec l’article 10C). C’est ce que l’on appelle le choix du moment. Certes le président de la République doit nommer mais il peut le faire quand il veut. Compte tenu du fait que, par le passé, la situation à l’Assemblée nationale donnait clairement (ou assez clairement) le champ politique dans lequel devait s’exercer le choix du Président, la nomination du Premier ministre était toujours intervenue rapidement. La tripartition de l’Assemblée résultant des élections de 2024 rendait le choix présidentiel plus difficile et donc, nécessairement, le délai s’est allongé7. Si la Constitution ne fixe pas de délai, c’est justement parce qu’il convient de s’assurer que le Premier ministre (et par la suite son gouvernement) est capable de gouverner ; qu’il ne sera pas renversé sitôt après son entrée en fonction. C’est là la conséquence naturelle du caractère parlementaire de la Constitution : le gouvernement est responsable devant l’Assemblée. En effet, au-delà du choix du moment laissé au Président, sa marge de manœuvre est limitée ; le Premier ministre doit normalement être choisi dans la majorité parlementaire (et c’est alors un simple choix de personne) ou dans la minorité disposant des plus grandes chances de ne pas coaliser contre elle tous les autres partis. Choisir un Premier ministre dans les extrêmes de l’Assemblée (dans notre cas au sein du Nouveau Front Populaire ou du Rassemblement National (RN)) conduisant nécessairement à la censure, la seule solution ouverte était de tenter de fédérer les centres et la droite dite de gouvernement (Les Républicains – ci-après « LR ») sans heurter les extrêmes pour qu’ils ne s’allient pas. Outre le fait qu’il s’agit d’un choix de personne (rejet par le RN de Xavier Bertrand et par le NFP de Bernard Cazeneuve), il fallait donc parvenir à satisfaire ces centres et LR, pourtant opposés au Président. La seule solution possible restait de choisir chez LR (bien qu’il s’agisse de la plus petite formation) celui ou celle qui dirigerait le gouvernement8. En fait, il n’y a là que l’application encore une fois classique du régime parlementaire : la recherche de la coalition la plus stable, fût-elle minoritaire. On retrouve cette situation dans toutes les grandes démocraties et, parfois, la recherche de cette combinaison est longue. Ainsi, en Belgique, cette recherche se poursuit-elle après les élections législatives du 9 juin 2024 soit depuis plus de cinq mois9. Reste que cette recherche, dans la plupart des pays parlementaires, est opérée par les partis politiques eux-mêmes et non par le chef de l’État. Celui-ci se contente en général de nommer une personnalité chargée de cette recherche, personnalité désignée parfois sous l’appellation de « formateur » ou « conciliateur ». La IVe République avait ce mode de fonctionnement10. Notre Constitution donne une telle importance au président de la République que c’est lui-même qui s’est, en l’espèce, chargé de ce travail de conciliation. De cette pratique, nouvelle sous la Ve République, naît encore une différence essentielle avec les autres pays à régime parlementaire. L’accord s’est davantage fait sur le choix d’une personne et de quelques grandes orientations politiques que sur la détermination d’un véritable programme de gouvernement négocié entre les partis de la coalition. Il s’est agi ici de trouver la personnalité capable de fédérer la minorité centriste sans courir le risque de coaliser contre elle les deux extrêmes de l’Assemblée. C’est que, en effet, notre Constitution permet à une minorité de gouverner. IV – Du gouvernement minoritaire Depuis les législatives de 2022, il n’y a plus au Parlement de majorité absolue. On peut peut-être admettre que de 2022 à 2024, il y avait une majorité relative. En fait, cette analyse n’est pas pertinente. L’essentiel, avec la Ve République, est qu’un parti (ou plutôt une coalition de partis) puisse se former au centre et que cette coalition soit coincée entre deux blocs hostiles qui souhaitent la détruire sans pouvoir s’unir eux-mêmes et atteindre la majorité absolue des sièges de l’Assemblée nationale (soit 289 voix). Tant que cette union reste lettre morte, la minorité ainsi flanquée peut gouverner. Il y a à cela deux dispositions constitutionnelles protectrices : • d’une part l’absence d’obligation faite au gouvernement de prouver qu’il est majoritaire. C’est-à-dire l’absence d’investiture. En effet, si les termes du premier alinéa de l’article 49C, utilisant le terme « engage » par opposition à « peut engager » utilisé à l’alinéa 3 ou « a la faculté de demander » mentionné à l’alinéa 4, montrent bien qu’il ne s’agit pas pour le Premier ministre d’une simple faculté mais d’une obligation, celle-ci n’est pas soumise à un délai. Le Premier ministre dispose du choix du moment pour engager sa responsabilité. Il n’est pas tenu d’obtenir un vote de l’Assemblée nationale pour entrer en fonction et exercer la plénitude des pouvoirs que la Constitution lui accorde. Sa seule nomination par le Président suffit. La preuve de la validité de cette interprétation est apportée par la proposition de révision faite en 1995. Le comité présidé par le doyen Georges Vedel proposait alors de modifier l’alinéa 1 de l’article 49 en ajoutant au début : « Dans les quinze jours qui suivent sa nomination… »11. Cette révision n’a pas eu lieu et il faut donc admettre que ce n’est pas au Premier ministre de faire la preuve qu’il dispose d’une majorité mais à l’Assemblée, par le dépôt d’une motion de censure, de faire la preuve qu’il n’en dispose pas. Nombreux du reste sont les gouvernements qui n’ont pas demandé un vote d’approbation de leur programme ou d’une déclaration de politique générale12 ; • d’autre part, c’est l’alinéa 3 du même article 49C qui assure la stabilité d’un gouvernement même minoritaire. Selon le même principe, il appartient à l’Assemblée de montrer par l’adoption d’une motion de censure que le gouvernement n’a pas la confiance de l’Assemblée et que son texte est dès lors rejeté. Ce mécanisme de l’article 49, alinéa 3C est particulièrement intéressant. Il consiste à faire en sorte que les abstentionnistes s’allient aux parlementaires qui soutiennent le gouvernement et non à ceux qui s’opposent à lui. Du reste, dans la pratique, seuls votent les partisans de la motion de censure, les autres (députés appartenant à des partis représentés au gouvernement ou ceux qui, alors même qu’ils ne soutiennent pas le gouvernement, ne souhaitent pas le renverser) ne prenant pas part au scrutin. L’idée de base de ce mécanisme consiste à vouloir éviter la coalition des extrêmes qui, si souvent sous les IIIe et IVe République, avait emporté les gouvernements dans le cadre de la procédure dite de la question de confiance. La motion de censure vise en fait à montrer qu’il existe à l’Assemblée une majorité absolue de députés souhaitant remplacer le gouvernement actuel. Tant que cette démonstration n’est pas faite, un gouvernement, même minoritaire, peut gouverner. C’est donc sur la fiabilité de ce mécanisme que s’appuie un gouvernement pour obtenir les textes qu’il souhaite ou que le président de la République souhaite. Son emploi est donc tout aussi fréquent quand la majorité parlementaire soutient le Président mais est relative13 ou frondeuse14, quand la minorité gouvernante soutient le Président ou lorsque la minorité gouvernante est hostile à la majorité présidentielle. V – De l’article 49, alinéa 3C On vient de le voir, cette disposition constitutionnelle est la base de la stabilité politique dans le cadre de la Constitution de 1958. Très contestée, la disposition est encadrée par la Constitution depuis la révision de 2008. Pourtant, cet encadrement n’a pas vraiment limité son importance. Depuis 2008, il y a une limite à l’usage de cet article : il peut être mis en œuvre sur un projet ou une proposition de loi par session parlementaire. Le principe est donc qu’un seul texte par session peut être adopté selon cette procédure. Dès lors que la session ordinaire du Parlement s’étend du premier jour ouvrable d’octobre au dernier jour ouvrable de juin, l’article 49, alinéa 3C ne peut être mis en œuvre que sur un seul texte pendant ce laps de temps. Sur un seul texte et non une seule fois. Cela veut dire que, dès lors qu’il s’agit d’un même texte, l’article peut être mis en œuvre à chaque lecture devant l’Assemblée nationale. Évidemment, si des sessions parlementaires extraordinaires sont ouvertes, le gouvernement retrouve pour chacune d’elles un droit d’usage de l’article. On peut donc imaginer que le gouvernement utilise cette possibilité pour multiplier le nombre de recours possible à l’article 49, alinéa 3C. Cependant, ces sessions extraordinaires étant ouvertes et closes par le président de la République, il est peu probable qu’elles se multiplient en période de divergence des majorités ; le cas de l’année 2024 en est un exemple parfait. Alors qu’en général une session extraordinaire précède la session ordinaire, il n’en a pas été ouvert cette année. Reste que cette limitation à un texte par session ne concerne pas les lois de finances ou de financement de la Sécurité sociale. On sait l’importance des lois de finances pour le fonctionnement d’un gouvernement et pour le pays. Il est donc logique que l’usage de l’article 49, alinéa 3C soit illimité dans ce cadre. Reste que, à travers ces lois, il est possible de faire adopter des dispositions bien plus variées que celles auxquelles on pense habituellement. On se souvient que c’est dans ce cadre que la réforme des retraites fut adoptée l’an dernier. Certes, le Conseil constitutionnel veillerait sans doute à ce que des cavaliers budgétaires ou sociaux ne puissent pas se glisser. Néanmoins l’étendue des dispositions qui, selon les différentes lois organiques, sont partagées entre les lois de finances ou de financement et les lois ordinaires, permettrait sans doute qu’une grande partie de la législation soit ainsi adoptée sans vote parlementaire. Pour faire fi de nombreuses critiques généralement développées sur le nombre de fois où le gouvernement engage sa responsabilité, tout particulièrement sur la loi de finances, on rappellera que celle-ci est constituée de deux parties et qu’il n’est possible d’engager la discussion sur la seconde partie qu’après l’adoption de la première. Ceci conduit donc le gouvernement, si cela s’avère nécessaire, à devoir engager sa responsabilité sur la première partie puis à l’engager à nouveau sur l’ensemble du texte. Il peut donc être amené à engager six fois sa responsabilité pour obtenir l’adoption de la loi de finances. La combinaison de l’importance des lois financières et de l’article 49, alinéa 3C permet donc bien des possibilités. En particulier, les débats parlementaires peuvent conduire au fait que l’Assemblée modifie considérablement le texte du gouvernement. Ce comportement peut être aussi bien celui d’un des partis extrêmes encadrant la majorité relative ou la minorité gouvernante, que venir de certains membres de la majorité si elle existe ou de la minorité gouvernante elle-même. Le débat budgétaire sera donc âpre et difficile pour le gouvernement. Mais en fait, peu importe. Tout, et l’on oserait dire même n’importe quoi, peut être adopté ; ces adoptions ne sont que provisoires. In fine, le gouvernement peut engager sa responsabilité sur le texte qu’il recompose, soit en retenant les seuls amendements qu’il retient parmi ceux adoptés, soit qu’il ajoute lui-même en dernière minute. Les députés de tous bords peuvent donc s’en donner à cœur joie dans les critiques, modifier le texte par des amendements ou des articles additionnels, refuser de voter certaines dispositions. Rien n’y fait. Le gouvernement peut obtenir le budget qu’il souhaite tant qu’une majorité absolue de députés n’a pas décidé de voter la censure. Affirmer que le budget est mauvais, qu’on ne le votera pas, qu’on s’y oppose, qu’on mettra tout en œuvre pour qu’il ne soit pas adopté sans pour autant aller jusqu’à renverser le gouvernement veut dire en réalité qu’on ne fera rien et que le budget sera adopté tel que le gouvernement le souhaite. On se souvient des débats houleux pendant la discussion du budget pour 1980 présenté par Raymond Barre, Premier ministre issu d’un mouvement minoritaire au sein de la majorité soutenant le gouvernement. On se souvient des critiques portées contre ce texte par Jacques Chirac, Premier ministre sortant, et par les autres députés du RPR, groupe le plus important de la coalition soutenant le gouvernement. Rien ne trouve grâce aux yeux de ces élus. Mais on se souvient aussi que le budget a été adopté par l’article 49, alinéa 3C, exactement comme le souhaitait Raymond Barre. Il est intéressant de noter ici les explications du RPR à l’époque. Philippe Séguin indiquait la position du parti : « Entre la censure ou la soumission, il y a une stratégie. Ce n’est pas celle de l’Aventin ». Il s’agissait donc de s’abstenir comme l’indiquait plus clairement encore Michel Debré : « La fidélité à la majorité impose de dire la vérité (par) l’abstention ». On pourrait raisonnablement penser qu’il en ira de même cette année, même si la situation politique est différente de celle de 1979. VI – Des particularités de la situation actuelle Nous avons déjà dit que la spécificité de la période actuelle tenait à la tripartition de l’Assemblée nationale. Pour la première fois sous la Ve République, c’est un gouvernement minoritaire dirigé par un Premier ministre issu du plus petit groupe composant la minorité gouvernante qui détermine la politique de la nation en faisant en sorte que ses choix ne fédèrent pas les extrêmes dans une coalition du non qui pourrait le renverser. Mais il est une autre particularité de la situation actuelle qui commande en grande partie le fonctionnement actuel du système. Pour la première fois, cette cohabitation se déroule alors que le président de la République est élu pour cinq ans et ne peut pas se représenter. Que ce soit en 1986 ou en 1997, les cohabitations avaient eu lieu pendant le premier mandat d’un Président élu pour sept ans. En 1993, même si l’on pouvait bien penser que François Mitterrand ne briguerait pas un troisième mandat, rien, juridiquement, ne l’interdisait. De plus, les deux cohabitations de l’ère mitterrandienne étaient le résultat d’élections législatives inter-mandat, ayant eu lieu à leur date normale, sans intervention d’une dissolution. Elles apparaissaient logiques dans un système où la durée des mandats présidentiel et parlementaire étant différente, il était évident qu’une telle situation pouvait logiquement se produire15. Dans l’exemple actuel, la situation est tout à fait différente. La cohabitation découle d’une dissolution décidée au cours du second quinquennat d’un Président qui est juridiquement interdit de briguer à nouveau la magistrature suprême. Qui plus est, même sur le plan strictement politique, les choses diffèrent. Certes, comme en 1997, le Président a perdu le pari fait par la dissolution mais il l’a doublement perdu puisque cette dissolution fait suite à des élections européennes qui furent également perdues par le camp présidentiel. En fait, il l’a même triplement perdu puisqu’il lui fut impossible d’obtenir une majorité à l’Assemblée aux élections législatives qui suivirent sa réélection en 2022. Bref, le Président est plus affaibli que ne le furent en leur temps Mitterrand ou Chirac, et la preuve en est bien apportée par la difficulté qu’il eut à trouver un candidat pour Matignon qui ne se serait pas transformé en comète. Il lui a fallu composer avec les anathèmes des uns et des autres. Dans ces conditions, quelles sont les possibilités d’action restant au Président ? On fera tout d’abord litière de l’idée selon laquelle le Président pourrait mettre en œuvre les pouvoirs exceptionnels de l’article 16C. D’une part, il est peu vraisemblable que les conditions imposées par cet article soient réunies ; d’autre part, le Parlement siégeant alors de plein droit, il y a fort à parier qu’une procédure de destitution serait enclenchée et que, cette fois16, elle pourrait prospérer si ce n’est aboutir. Aucun Président ne se lancerait dans cette voie dans une situation de ce type. Il faut donc s’intéresser aux autres pouvoirs présidentiels. Quels sont-ils ? • la dissolution : elle est constitutionnellement impossible avant juillet 2025 et techniquement difficile avant septembre de la même année ; • le référendum : il ne peut être décidé que « sur proposition du Premier ministre ou de la majorité des députés » ; • la révocation du Premier ministre : elle est impossible en période de cohabitation ; le Premier ministre n’est plus responsable devant le Président ; la Constitution s’applique dans sa version moniste. Selon l’expression souvent utilisée depuis, le Premier ministre est « indéboulonnable17 » ; • le droit de message au Parlement : qu’il soit écrit ou oral (devant le Congrès), on voit mal ce que le Président pourrait annoncer et surtout obtenir ; • le refus de signer des ordonnances : il est peu vraisemblable que le Parlement, dans sa configuration actuelle, accorde au gouvernement le pouvoir d’agir par ordonnances et, en toute hypothèse, un refus présidentiel peut être surmonté par le vote du même texte sous la forme d’une loi18. Cela retarde mais n’empêche pas ; • le refus de convoquer le Parlement en session extraordinaire : là encore, c’est un moyen de ralentir en non de s’opposer ; Bref, il semble bien que le Président ne dispose plus d’un réel pouvoir ; le pouvoir est désormais à Matignon. • l’exercice d’un domaine réservé : on parle du domaine réservé comme étant le seul domaine dans lequel le Président disposerait encore de la possibilité de décider. Tout d’abord, on rappellera que la Constitution ne prévoit pas une telle réserve. Le domaine réservé est une formule que Jacques Chaban-Delmas employait pour parler des matières19 pour lesquelles Charles de Gaulle prenait lui-même les décisions, sans nécessairement que le Premier ministre soit d’accord ou même au courant. Ce domaine est aujourd’hui compris comme essentiellement constitué des Affaires étrangères et de la Défense. S’il put y avoir dans les premiers temps du premier septennat de De Gaulle un tel partage des tâches, les choses ont depuis totalement changé. Certes, il fut encore question de ce domaine lors de la première cohabitation de 1986 ; le président de la République pouvait ainsi justifier qu’il gardât sur le choix des ministres de la Défense et des Relations extérieures un véritable droit de veto. Mais le président Sarkozy, dont on sait qu’il était attentif à décider très largement seul, affirmait pourtant : « Je ne crois pas au domaine réservé ». L’actuel Premier ministre le confirme d’ailleurs : « Il n’y a pas de domaines réservés mais des “domaines partagés” »20. La Constitution ne dit pas autre chose. L’article 21C dispose que le Premier ministre « est responsable de la défense nationale » et si l’article 52C affirme que « le président de la République négocie et ratifie les traités », le pouvoir ainsi exercé est soumis au contreseing du Premier ministre. On ne sait pas encore si Emmanuel Macron a participé au choix des ministres dans ces deux domaines. On peut simplement noter que Sébastien Lecornu, ministre des Armées, occupait déjà ce poste dans les deux gouvernements précédents et que Jean-Noël Barrot, actuel ministre de l’Europe et des Affaires étrangères était, dans le gouvernement Attal, ministre délégué chargé de l’Europe ; • la démission spontanée ou du moins, même à bas bruit, le chantage à la démission : là encore on peut douter de l’efficacité d’une telle menace : le Président ne peut pas se représenter21. Il semble donc acquis que le second quinquennat du Président Macron sera de facto aussi court que le premier septennat du Président Chirac : deux ans. Que reste-t-il donc au Président en dehors du « ministère du verbe » ? Peu de choses à vrai dire : car ne croyez pas que le président de la République ait, dans la Constitution, les moyens de s’opposer à la mise en œuvre du programme d’un gouvernement dès lors que celui-ci n’est pas contesté par une majorité absolue de députés22. Comment en est-on arrivé à une telle situation ? VII – De l’avenir de la Constitution La Constitution de 1958, qui était un îlot de stabilité constitutionnelle dans notre histoire politique, semble aujourd’hui échapper à toute cohérence. Certes, comme on vient de le montrer, le système peut fonctionner mais à quel prix ? Le gouvernement minoritaire de Michel Barnier va devoir passer son temps à éviter que les extrêmes ne s’unissent et, dans la configuration actuelle, cela veut dire qu’il doit s’assurer que le RN ne votera pas une motion de censure déposée par le NFP23. Or le nombre des usages de l’article 49, alinéa 3, indispensable à souder une minorité que peu de choses unissent, va multiplier les risques et donc les nécessités de ne pas déplaire au RN. Le gouvernement est ainsi sous surveillance de l’Assemblée nationale et, au sein de celle-ci, d’un des deux extrêmes qui y siègent. Bref, la Ve République n’est définitivement plus le gage de stabilité qu’elle était jusqu’alors. Les raisons de cet affadissement du régime mis en place en 1958 sont nombreuses et, évidemment, l’attitude des partis et des hommes et femmes qui les composent n’est pas négligeable dans ce changement. Il n’en reste pas moins que trois réformes cumulées ont sapé les bases de ce régime. On l’a dit, le quinquennat (et donc la coïncidence de la durée des mandats présidentiel et parlementaire) est sans doute l’élément déclenchant. Ce qui était présenté comme une modernisation de nos institutions, comme une démocratisation du régime par un appel plus fréquent au peuple, s’avère être une erreur majeure24. On pensait à l’époque faire disparaître les cas de cohabitation en donnant à coup sûr au Président une majorité parlementaire. On a vu en 2022 ce qu’il en fut. Et pourquoi ? Parce que le Président fut réélu alors même que, en réalité, le peuple ne souhaitait pas vraiment qu’il le soit. Au second tour de la présidentielle, devant les deux candidats en lice, nombre d’électeurs ont fait un choix par défaut. Ce n’est pas celui que les Français voulaient qui fut élu mais celle que les Français ne voulaient pas qui fut battue. Aussi, lors des législatives, ont-ils confirmé leur vote de la présidentielle en ne donnant pas de majorité au Président. « Cinq ans, ça suffit ! », pourrait-on dire. Nicolas Sarkozy fut battu après son quinquennat ; François Hollande ne tenta même pas de se représenter. Le quinquennat rend très hypothétique la possibilité de faire un second mandat. Le septennat a moins cet effet car, une cohabitation précédant la nouvelle élection, le Président apparaît comme un opposant. Ce n’est plus lui qui est contesté mais le gouvernement en place, gouvernement hostile au Président. La cohabitation redonne au Président une virginité qui lui permet de se présenter à sa réélection comme un homme neuf. Le quinquennat interdit cette possibilité25. La deuxième réforme contestable fut celle conduisant à l’inversion des scrutins. Pour être certain (croyait-on) que les législatives donnent une majorité au Président, il fallait que ces élections interviennent après l’élection présidentielle. On décalait donc les législatives de mars (date traditionnelle depuis 1958) à mai. Comme on vient de le montrer, le phénomène d’entraînement qui suit la présidentielle, s’il existe, ne fonctionne que lors du premier mandat. Et même dans ce cas, peut-on être certain qu’il fonctionne à coup sûr ? N’est-il pas possible qu’après l’élection d’un Président issu d’un parti extrême les autres partis se liguent pour l’empêcher d’avoir la majorité parlementaire lui permettant de mettre en œuvre son programme ? On imagine la situation politique qui en résulterait et le sentiment de frustration des électeurs du Président. La troisième réforme, celle qui vient sceller les défauts des deux autres, est l’interdiction de pouvoir prétendre à exercer plus de deux mandats présidentiels consécutifs. Même si, comme on vient de le dire, ce second mandat est difficile à obtenir, il apparaît très vite comme une fin de règne. Les candidats à la succession ne tardent pas à faire savoir qu’ils sont prêts ; même ceux issus des partis soutenant le Président en place. Celui-ci se retrouve donc avec une opposition naissante au sein de ses propres troupes et, plus s’écoule le temps et s’approche la fin inexorable de sa présidence, plus il est contesté, critiqué26 et donc affaibli. Que faire face à cet affadissement progressif de la Constitution ? VIII – Des sorties de crise envisageables Il y a évidemment la réaction la plus forte, prônée par certains partis extrémistes : passer à une VIe République. Mais sans aller jusqu’à cette solution ultime au contenu à définir et d’ailleurs impossible dans la configuration actuelle des pouvoirs publics constitutionnels, deux hypothèses sont envisageables dont l’une reste un non-dit : la démission du président de la République. Attention, ici, il ne s’agit pas, contrairement au cas précédant, d’une démission spontanée dont le Président se servirait comme d’une arme et que nous avons envisagée plus haut. Non, il s’agit bien de le pousser à la démission dans le but de provoquer une élection présidentielle anticipée. Il s’agit en fait de donner vie à la formule de Gambetta : « Il faudra se soumettre ou se démettre », sachant qu’en fait, comme pour Mac Mahon en 1877-1879, il est possible que, s’étant soumis dans un premier temps, il soit forcé de se démettre dans un second. Si personne ne dit ouvertement qu’il y aurait là (peut-être) une solution de sortie de crise c’est tout d’abord parce que les choses ne sont pas nécessairement mûres dans tous les camps. Pour certains, le temps n’est pas encore venu car il n’y a pas de présidentiable évident. Ce n’est point qu’il y ait pénurie. Bien au contraire ! Il y a pléthore. On pense ici aux partis composant la minorité gouvernante. Parmi les macronistes (ou du moins ceux qui le furent un temps), on compte au moins trois (peut-être quatre) candidats putatifs dont l’un s’est déjà déclaré27. Quant au parti du Premier ministre, il a lui aussi son lot de présidentiables28. Pour d’autres, les choses semblent plus claires. Aux extrêmes, personne ne doute des futurs candidats. Reste que, pour l’instant, l’un des camps est occupé par une affaire judiciaire et l’autre par une fronde partielle d’une partie de ses troupes contre ce candidat par trop automatique. Dans ces conditions, il n’y a, ni pour l’instant ni pour personne, nécessité à réclamer la démission du Président. Cette situation peut rapidement se décanter et les appels à la démission surgir. L’autre proposition, quant à elle ouvertement réclamée par presque tous les partis représentés à l’Assemblée, est la mise en œuvre du scrutin proportionnel. L’avantage non négligeable de cette formule29, outre l’unanimité qu’elle semble recueillir, est qu’elle ne nécessite pas de révision constitutionnelle. Souvent promise30, l’introduction de la proportionnelle dans le cadre des élections législatives n’est jamais mise en œuvre. Ou plus exactement, elle ne le fut qu’une fois pour les législatives de 1986. Le reproche généralement fait à ce mode de scrutin est de ne pas permettre de dégager une majorité alors que le scrutin majoritaire y parviendrait. En fait, cela n’est pas vrai. La preuve en est apportée par l’exemple. Le scrutin proportionnel de 1986 a permis, à l’époque, la formation d’une majorité alors que le scrutin majoritaire n’a pas permis d’en faire émerger une en 2022 et le permit encore moins en 2024. Mieux, le résultat des dernières législatives est proche d’un mécanisme proportionnel puisque la tripartition de l’Assemblée nationale est à peu près représentative de la répartition partisane dans le pays. Reste que presque tous les courants politiques, même dans la minorité gouvernante31, soutiennent qu’il faut réformer le mode de scrutin actuel. On peut pourtant penser que cette volonté aura du mal à se transformer en réalité. C’est que, sous cette apparente unité, se cachent en réalité des volontés très différentes. Tout d’abord, il y a des partisans de l’introduction d’une simple dosede proportionnelle. Autrement dit, seul un pourcentage des députés serait élu à la proportionnelle, les autres continuant de l’être au scrutin majoritaire. On comprend bien qu’ici, toute la question est dans la dose qui serait retenue. Dès lors qu’il y a 577 députés à l’Assemblée, la situation ne sera pas la même selon que 10, 30 ou 50 % sont élus à la proportionnelle. Relève de ce système ce que l’on appelle parfois la proportionnelle avec prime majoritaire32, qui accorde suffisamment de députés au parti arrivé en tête pour lui permettre d’avoir une majorité assez forte et de pouvoir ainsi gouverner sans risque33. Ensuite, la question se pose de savoir si l’on applique la proportionnelle dans le cadre de circonscriptions (le département, comme en 1986) ou si la Nation tout entière constitue une unique circonscription. En effet, plus la circonscription est grande et plus les élus sont éloignés de leurs électeurs, faisant disparaître tout ancrage territorial, plus les partis jouent un rôle prépondérant dans le choix des futurs députés, faisant progressivement de l’Assemblée un repaire d’apparatchiks. Ensuite encore, le résultat sera également différent en fonction du seuil de représentativité retenu. Il s’agit en fait de fixer le pourcentage minimum à atteindre pour qu’un parti puisse prétendre participer à la répartition des sièges et donc obtenir des élus. Là encore, en fonction de ce seuil, on peut éliminer du jeu des partis plus ou moins importants, ce qui augmente mécaniquement le nombre d’élus des grands partis. Enfin, une fois même la dose et la circonscription déterminées et le seuil de représentativité fixé, reste à savoir quel scrutin proportionnel est retenu. Il existe au moins deux grands mécanismes de scrutin proportionnel selon que l’on répartit les restes (c’est-à-dire les sièges non pourvus par l’application stricte du pourcentage obtenu par chaque parti) au plus fort reste (ce qui favorise les petits partis politiques) ou à la plus forte moyenne (appelée aussi méthode par diviseur) ce qui favorise les grands partis. Et là encore au sein même de ces méthodes par diviseur, le résultat ne sera pas le même si on applique le « système d’Hondt »34 favorisant les très grands partis ou le « Système Sainte-Laguë modifié »35, favorisant les partis de taille moyenne. Bref, si la formule du sénateur Hervé Marseille « Il ne suffit pas de dire “proportionnelle”, il y a 500 sortes de proportionnelles… » est sans doute excessive, il n’en reste pas moins que chacun peut avoir en vue une proportionnelle différente de celles des autres. Si le Premier ministre s’engage dans la voie de cette réforme36, les débats risquent d’être houleux à l’Assemblée et de déboucher sur une proposition quine contentera que certains et pas d’autres. Peut-être là encore, alors que chacun s’accorde sur une même idée, l’usage de l’article 49 alinéa 3C pourrait permettre de faire adopter la proportionnelle retenue, contentant les uns mais mécontentant les autres. IX – Conclusion On le voit, les prochaines semaines apporteront leur lot de surprises et de nouveautés. Elles donneront un nouvel éclairage sur la réalité de la pratique constitutionnelle : comment notre Constitution fonctionne-t-elle en période de cohabitation minoritaire ? Reste qu’elles confirmeront à n’en point douter que notre régime est incontestablement parlementaire et que le Premier ministre est bien, sauf s’il ne le souhaite pas, la clef de voûte des institutions. La Constitution résistera-t-elle à ce nouveau défi ? La réponse est moins constitutionnelle que politique. Nous venons de montrer que, même en mode dégradé, les dispositions constitutionnelles peuvent permettre de gouverner. Mais, comme en tout, il y a une limite. En fait cela dépendra surtout des appétits des uns et des autres pour la magistrature suprême, qui sont sans doute le plus grand danger auquel elle devra faire face. Si l’un des extrêmes se sent prêt, il poussera les exigences législatives au-delà du raisonnable37 pour trouver une justification au vote de la censure déposée par d’autres et rendra alors impossible la constitution d’un nouveau gouvernement minoritaire. Le plus probable est que la situation se tende avant que le Président ne puisse à nouveau dissoudre. Mais même si la dissolution est prononcée, ces législatives donneront-elles la stabilité attendue ? Il faut en tous les cas s’interroger sur la pertinence des dernières modifications qui ont affecté le fonctionnement pour éviter qu’une autre modification ou qu’une dissolution hasardeuse ne vienne rendre inéluctable un changement politique plus profond, voire un changement de République. https://www.actu-juridique.fr/constitutionnel/premieres-reflexions-sur-le-fonctionnement-de-la-ve-republique-six-mois-apres-la-dissolution-du-9-juin-2024/
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blog-bricolage · 4 months ago
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Comment apprendre le bricolage ?
Apprendre le bricolage peut sembler intimidant au début, mais c’est une compétence qui, une fois maîtrisée, apporte une grande satisfaction et une autonomie précieuse. Que vous souhaitiez réaliser des petits travaux de réparation, aménager un espace ou vous lancer dans des travaux de rénovation plus ambitieux, voici un guide pratique pour vous aider à démarrer.
1. Se familiariser avec les outils de bricolage
La première étape pour devenir un bon bricoleur est de connaître votre outillage. Il est essentiel de vous équiper avec les outils de base, comme une perceuse, une visseuse, un marteau, un tournevis, une scie et une ponceuse. Familiarisez-vous avec ces outils, leur utilisation et leur entretien. Vous pouvez trouver des tutoriels en ligne ou consulter des sites spécialisés en bricolage et jardinage pour des conseils sur le choix et l’utilisation de chaque outil.
2. Commencer par des projets simples
Pour débuter, choisissez des bricolages simples. Monter une étagère, remplacer une ampoule, ou peindre une pièce sont de bons points de départ. Ces projets vous permettront de vous habituer aux techniques de base comme le vissage, le perçage, et le découpage. De plus, ils ne nécessitent pas des compétences avancées en maçonnerie ou en plomberie, mais vous donneront confiance pour progresser vers des travaux plus complexes.
3. Suivre des cours et des tutoriels
Si vous préférez une approche plus structurée, envisagez de suivre des cours de bricolage. Ces formations, souvent dispensées par des magasins de bricolage ou des associations spécialisées, offrent une excellente opportunité d’apprendre des techniques spécifiques sous la supervision de professionnels. Les tutos en ligne et les vidéos sur des plateformes comme YouTube sont également une ressource précieuse pour apprendre à rénover une pièce, monter un meuble ou effectuer des réparations mineures.
4. Investir dans des matériaux et fournitures de qualité
Pour réaliser vos projets de manière efficace, il est crucial d’investir dans des fournitures et des matériaux de qualité. Que ce soit pour le papier peint, le carrelage, ou les tringles à rideaux, le bon matériel facilite grandement le travail et assure une meilleure finition. Assurez-vous également d'avoir une boîte à outils complète comprenant des embouts, des joints, et des vis adaptés à vos projets.
5. Pratiquer régulièrement et apprendre de ses erreurs
Le bricolage est une compétence qui s'améliore avec la pratique. Ne vous découragez pas si vos premiers projets ne sont pas parfaits. Chaque erreur est une opportunité d'apprendre et de s'améliorer. Pratiquez régulièrement pour acquérir plus d’aisance et de confiance. N’hésitez pas à consulter des sites de bricolage, des forums ou des groupes de bricoleurs pour échanger des conseils et des astuces.
6. Demander de l’aide lorsque nécessaire
Il est parfois préférable de faire appel à un professionnel pour des tâches plus complexes comme les travaux de plomberie ou l’installation électrique. Les services de bricolage et les hommes toutes mains peuvent vous aider avec les projets qui nécessitent des compétences spécialisées ou des outils spécifiques. Cela peut également être un excellent moyen d’apprendre en observant un expert à l’œuvre.
Conclusion
En résumé, apprendre le bricolage est un voyage enrichissant qui demande du temps et de la patience. En vous familiarisant avec les outils de base, en réalisant des projets simples, et en cherchant des cours de bricolage ou des tutoriels en ligne, vous vous mettrez sur la voie pour devenir un bricoleur compétent. Avec la pratique régulière et l'aide de professionnels lorsque nécessaire, vous pourrez réaliser avec succès vos travaux de rénovation et d'entretien, tout en développant vos compétences en bricolage à domicile. N’oubliez pas, chaque projet est une nouvelle occasion de s'améliorer et d’enrichir votre savoir-faire. Pour en savoir plus nous avons un blog de bricolage, n'hésite pas à découvrir !
FAQ(s)
1. Quels sont les outils essentiels pour débuter en bricolage ? Pour débuter en bricolage, il est important de disposer d’outils de base tels que :
Perceuse et visseuse
Marteau
Tournevis (plat et cruciforme)
Scie (à main ou circulaire)
Pince et clé à molette
Mètre ruban et équerre
Ponceuse pour les travaux de finition Ces outils sont fondamentaux pour la majorité des projets de bricolage et vous permettront de réaliser des petits travaux avec efficacité.
2. Comment choisir les matériaux pour mes projets de bricolage ? Pour chaque projet, il est crucial de choisir des matériaux de qualité. Optez pour des fournitures adaptées à la nature du travail. Par exemple :
Pour la peinture, choisissez des peintures et des enduits de bonne marque.
Pour le carrelage, assurez-vous de la qualité des carreaux et du mortier.
Pour le papier peint ou la tapisserie, vérifiez la compatibilité avec la surface à recouvrir. Une bonne sélection de matériaux garantit une meilleure finition et une durabilité accrue.
3. Où puis-je trouver des tutoriels pour améliorer mes compétences en bricolage ? Il existe plusieurs ressources pour améliorer vos compétences en bricolage :
Sites spécialisés en bricolage (comme Leroy Merlin, Castorama)
Vidéos YouTube et tutos en ligne qui montrent des techniques étape par étape
Forums de bricoleurs où vous pouvez poser des questions et obtenir des conseils
Cours de bricolage locaux ou en ligne, souvent proposés par des magasins de bricolage ou des associations spécialisées.
4. Quelle est la meilleure façon de pratiquer le bricolage efficacement ? Pour pratiquer le bricolage efficacement :
Commencez par des projets simples pour acquérir des compétences de base.
Réalisez des petits travaux régulièrement pour améliorer votre technique.
Prenez le temps de bien préparer chaque projet : planifiez, choisissez les bons outils et matériaux, et suivez les étapes recommandées.
N’hésitez pas à demander de l’aide ou à consulter des experts pour des tâches plus complexes.
5. Quand devrais-je faire appel à un professionnel ? Certaines tâches nécessitent des compétences spécifiques ou des outils spécialisés. Il est recommandé de faire appel à un professionnel pour :
Travaux de plomberie complexes (comme le remplacement d’un robinet ou le débouchage de canalisations)
Installation électrique (comme la pose d’une prise électrique ou la réparation de fuites d’eau)
Maçonnerie lourde ou les grands travaux de rénovation
Problèmes majeurs que vous ne vous sentez pas capable de gérer en toute sécurité
6. Quels sont les avantages d’apprendre le bricolage soi-même plutôt que de déléguer ? Apprendre le bricolage vous offre plusieurs avantages :
Autonomie pour réaliser vos propres réparations et améliorations
Économie sur les coûts de main-d'œuvre
Satisfaction personnelle de voir le résultat de vos propres efforts
Compétences pratiques qui peuvent être utiles pour de futurs projets
7. Comment puis-je améliorer mes compétences en bricolage ? Pour améliorer vos compétences :
Pratiquez régulièrement en vous lançant dans différents types de projets.
Lisez des livres ou des guides sur le bricolage.
Participez à des ateliers ou des cours de bricolage.
Rejoignez des groupes de bricoleurs pour échanger des conseils et des astuces.
À voir aussi : Comment enlever la colle de bricolage ?
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weepingsandwichwasteland · 6 months ago
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L'évolution des meilleurs maillots de football de France Maillot Venezia 2024
Les maillots de football ont une capacité unique à transcender le temps, évoquant la nostalgie et célébrant la riche histoire de ce sport. Cet article se penche sur la résurgence des kits de football rétro, avec un coup de projecteur sur "Maillot Venezia" et un aperçu du prochain "maillot venezia 2024"
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L'attrait des kits de football rétro
Les kits de football rétro occupent une place particulière dans le cœur des fans, évoquant les souvenirs de joueurs légendaires, de victoires historiques et de moments emblématiques qui définissent l’héritage d’un club.
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Maillot Venezia : un retour à l'élégance
Le Venezia FC, connu pour ses couleurs noires et vertes distinctives, a une histoire riche et une base de fans passionnés qui apprécient le style unique et l'importance culturelle du club.
Importance historique
Tradition du club : les maillots noirs et verts de Venezia symbolisent le riche héritage du club et l'esprit de la ville de Venise. Ces couleurs reflètent l'identité de Venezia et l'unité de sa base de fans diversifiée.
Designs emblématiques : les maillots de Venezia présentent des designs classiques qui rendent hommage à l'histoire du club et incarnent l'élégance et la sophistication de la culture vénitienne. Chaque modèle de maillot capture l'essence du voyage de Venezia à travers le monde du football.
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Maillot Venezia 2024-2025 : adopter le renouveau du rétro
Le maillot "Maillot Venezia 2024-2025" célèbre l'héritage de Venise tout en embrassant la résurgence des kits de football rétro dans le paysage du football actuel, soucieux de la mode.
Renaissance rétro
Appel nostalgique : le design rétro du maillot 2024-2025 séduit les fans qui apprécient l'esthétique vintage et le charme intemporel des kits de football classiques. La décision de Venezia de faire revivre des éléments rétro dans son nouveau maillot reflète une volonté d'honorer l'histoire du club tout en captivant une nouvelle génération de supporters.
Interprétations modernes : tout en adoptant des éléments de design rétro, Venezia intègre des technologies et des matériaux modernes pour garantir le confort, la performance et la durabilité du nouveau maillot. Ce mélange de tradition et d'innovation renforce l'attrait du maillot auprès des fans et des joueurs.
L'impact culturel
Les kits de football rétro célèbrent non seulement l’héritage d’un club, mais servent également d’objets culturels qui trouvent un écho auprès des fans du monde entier.
Engagement mondial des fans
Appel international : les maillots rétro de Venezia attirent des fans du monde entier qui admirent le style unique et l'importance historique du club. Les maillots deviennent des symboles d'allégeance et de fierté pour les fans qui s'identifient au parcours de Venise à travers le football.
Objets de collection : les maillots rétro deviennent souvent des objets de collection très recherchés, les fans et les passionnés les acquérant pour préserver un morceau de l'histoire du football et commémorer des moments importants de l'évolution d'un club.
Conclusion
Les kits de football rétro, tels que le classique « Maillot Venezia », illustrent l'attrait durable du football en tant que sport célébrant la tradition, l'innovation et l'identité culturelle. Alors que Venezia dévoile son « Maillot Venezia 2024-2025 », les fans et les collectionneurs attendent avec impatience l'occasion d'embrasser la riche histoire et le style distinctif du club à travers un maillot qui incarne l'esprit intemporel du football. Que ce soit sur le terrain ou dans les tribunes, les kits rétro continuent de captiver les cœurs et d'inspirer les nouvelles générations à célébrer la beauté du beau jeu.
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