#comment conquérir son ex
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Très joli roman qui a attiré mon attention grâce au prix Femina des lycéens (je ne savais même pas que ce prix existait!).
Le point de départ (qui a l’air largement autobiographique), c’est Ilaria, petite fille de huit ans qui attend que sa sœur vienne la chercher après l’école. C’est son père qui déboule, inattendu, et qui l’emmène pour une escapade qui se transforme en cavale de deux ans. Ça se passe dans les années 80 en Italie, pendant les années de plomb.
Tout est vu à hauteur d’enfant, grâce à des phrases courtes, axées sur ce que comprend Ilaria des humeurs de son père. Car celui-ci a été rejeté par son épouse, il est malheureux, et terriblement égoïste : il arrache la petite fille à sa mère, sa sœur et son pays (elle vivait en Suisse au moment des faits). Il enlève sa fille pour des motivations obscures, sans doute pour mettre de la pression à Antonia, son ex femme. Il est tout à tour drôle, grandiloquent, éblouissant de charisme et sombre, taiseux, maltraitant, manipulateur. La petite fille est aux aguets, et prise dans un conflit de loyauté. C’est une équation complexe que j’ai connue, à ma façon, et c’est très bien rendu. On ne se rend compte que bien après de l’injustice de la chose. Pris dans les feux croisés, on souffre et on s’efforce d’être « bonne fille ». On apprend à mesurer ce que l’on peut dire et comment le dire. On marche sur des œufs. Ici, la situation est extrêmement et on peut craindre jusque pour la sécurité de l’enfant.
Ilaria doit alors conquérir sa façon de désobéir, pour faire face. Elle est trimballée comme un paquet dans divers endroits, et apprend à s’adapter vite, à saisir l’affection de celles et ceux qui arrivent à lui en donner sans que ce soit une monnaie d’échange. C’est assez poignant.
Les phrases sont courtes, syncopées, impressionnistes. Sensibles.
C’est triste. Pour l’enfant, mais aussi pour le père évidemment, complètement borderline et alcoolique.
On a le récit de cette errance en voiture, à travers l’Italie violente, avec le réconfort modeste et mélancolique des Autogril, où le duo s’arrête pour manger et dormir. De nouvelles habitudes se créent, mais face à un père aussi changeant, obsédé par ses arrêts dans les cabines téléphoniques d’où il harcèle celle qui le rejette, c’est l’insécurité psychologique qui s’installe. Un affreux cadeau à faire à un enfant.
Bref, joli livre sensible et touchant, qui scrute la psyché d’une petite fille prisonnière d’un problème qui n’est pas le sien. Un livre qui contient aussi une dose d’espoir, une échappée intérieure salvatrice.
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Celle qui aime trop
J’écoute le podcast “Mes 14 ans.” J’en suis à l’épisode 10 où elle raconte qu’elle est en couple avec un garçon qui n’est pas amoureux d’elle, mais amoureux de son ex. Elle explique qu’en fait, elle est devenu son plan cul, qu’il reste avec elle pour ça, que c’est clair entre eux, mais qu’elle ne se l’avoue pas. Elle essaye de le reconquérir. Et elle énumère les règles qu’elle se donne pour ne pas paraître dépendante ou amoureuse, elle énumère tous les comportements qu’elle met en place pendant des mois, sans succès, pour le reconquérir quoiqu’il arrive, et reprendre le contrôle. Mais le contrôle, c’est quelque chose qu’on ne reprend pas dans cette situation. Par contre, qu’est-ce qu’il est épuisant de contrôler chacun de ses mots, chacun de ses gestes, pour trouver la posture qu’il attend, pour devenir la personne dont il retombera amoureux.
J’ai trouvé une fois ce visage, et je n’ai pu le porter que quelques heures : c’était monstrueux.
J’ai hésité à mettre ce podcast pendant que je dessinais. Je sais pourquoi j’ai irrésistiblement envie de l’écouter jusqu’au bout. Mon adolescence bat dans mon coeur comme une boule au ventre. Je suis cette gamine amoureuse qui couche pour l’amour, qui couche pour le lien, alors que celui-ci devrait être défait au plus vite, pour sa sécurité et son amour propre. Malgré tout ce que je me raconte sur le mal que ce garçon m’a fait, sur son emprise, qui était réelle, puisqu’il ne me laissait jamais partir et qu’il n’était pas bienveillant avec moi, il est important de s’avouer que j’étais bien trop jeune pour tant de mépris. Je ne savais pas me défendre, je n’avais pas les outils pour comprendre ce qui était bien pour moi et ce qui ne l’était pas. Tout cela était des couleurs qui se traversaient et se fondaient entre elles. Il aurait fallu partir plutôt qu’être utilisée, et partir où ? Tout était si flou et embrouillé, que je ne m’étais même pas rendu compte de ça, même à 30 ans, que moi aussi, j’étais devenu un plan cul, et que ça avait duré deux ans. Je ne m’en étais même pas rendu compte. Je l’aimais, ou du moins j’aimais atrocement ce qu’il m’avait fait ressentir quand j’étais encore à conquérir. Et je voulais qu’il se rende compte qu’il éprouvait encore cela, par tous les moyens. Mais de déesse vaporeuse et lointaine, je me suis abîmée jusqu’à devenir une ombre.
Je comprends sa détresse qui en moi est encore vive. J’ai vécu comme elle la première fois qui s’est faite un peu tôt certes, mais avec la bonne personne. Ce que j’ai vécu trop tôt c’est la violence d’un plan cul non désiré, d’une non exclusivité subie, au moment où je croyais encore très fort à l’amour avec un grand A. Trop jeune pour avoir le coeur et l’estime écrasés, sans autres bras qui me serrent pour me calmer et m’aimer autrement. Sans les juger suffisant, peut-être. On sous-estime parfois les blessures profondes d’un amour adolescent, mais celui-ci me revient souvent en rêve, et n’épuise pas les questions. Comment aurais-je pu m’en sortir ? Aurait-il été préférable de ne pas vivre cela ? Comment aurais-je pu empêcher toute la souffrance immense qui me pèse encore 15 ans plus tard ?
N'est-il pas un jour nécessaire de tomber à la ramasse pour savoir ce que ça fait ?
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Comment faire revenir l’ être aime avec une photo-Vrai médium voyant Jean legbavinon
Comment faire revenir l’ être aime avec une photo-Vrai médium voyant Jean legbavinon
comment faire revenir l’ être aime avec une photo Comment faire revenir l être aime avec une photo-Aimer est une chose merveilleuse et on donnerait tout pour aimer et être aimé. Pour garder l’être aimé on serait également prêt à tout. Voilà pourquoi lorsque on le perd, nous cherchons tous les moyens pour le reconquérir. L’un des moyens que nous avons en notre possession est la magie de l’amour.…
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Taïwan ou une autre fin du monde ?
La rivalité américano-chinoise est un facteur majeur de confrontation, et pour longtemps. Jalousie, compétition, préséance, gloriole des dirigeants et concours d'ego (à ne pas sous-estimer !), sont en présence --au niveau présidentiel, c'est évident, mais au niveau des peuples, aussi : les américains ont une culture de ''the biggest in the world'' dont ils auront bien du mal à se libérer, et les chinois ont, viscéralement, la double appartenance à la plus vieille civilisation de l'histoire et à des siècles d'humiliation, vraie ou vécue comme telle. C'est donc autour du détroit de Formose que se concentrent les grands risques d'une 3 ème guerre mondiale.
En mars dernier, l'Amiral américain James Stavridis, ex-commandant des forces américaines dans la région ''Inde-Pacifique'' (NDLR : la formidable VI th Fleet --la 6ème Flotte US-- est la plus puissante machine de guerre qui ait jamais existé, avec 70 navires de guerre, 3 ou 4 porte-avions géants selon la gravité des crises, 300 avions ou plus, 50 000 hommes --ou beaucoup plus...) a écrit un livre effrayant : ''2034'', tout simplement, où il expose sa crainte de voir, vers cette date, le début d’une Troisième Guerre mondiale autour de Taïwan, île-Etat de quelque 23 millions d’habitants revendiquée par Pékin. Et ce scénario apocalyptique de ‘’Chine contre États-Unis’’ n’est pas impossible, même si Pékin semble tabler, pour le moment, sur la peur du pire et sur l’hyper-dépendance industrielle occidentale pour conquérir l’île en douceur... Devons-nous nous préparer, comme en 1939 pour Dantzig ou après demain pour Kiev (nous en parlions, ici, le 3 décembre), à ''mourir pour Taïwan'' ?
Je connais bien Taïwan : dans les années 70, j'y avais créé une belle entreprise, basée à KaohSiung, (3 millions d'habitants), au sud de l'île. C'est là que j'ai appris à comprendre la mentalité de ces exilés qui se considèrent comme les seuls vrais chinois, gardiens de l'âme, de l'histoire et de la civilisation chinoises contre les usurpateurs communistes. (NDLR : les deux parties revendiquant le titre de ''chinois'', les désigner par ''nationalistes'' et ''communistes'' est un moyen facile... mais réducteur, car rien ne peut être plus nationaliste qu'un chinois que l’on dit (encore) ''communiste'' --il est ‘’xi-iste’’ à 100 % !). La vie m'avait déjà exposé à une situation un peu comparable, entre les envahisseurs arabes et les peuples berbères d'Afrique du nord et des confins lybio-égyptiens (Chleuhs, Amazigh, Kabyles, Djerbiens, Siwis, Issiouanes, dont je baragouine la langue). On sait comment s'est ou ''ne s'est pas'' terminée cette confrontation... qui ne l'est toujours pas, partout !
Depuis des décennies, l’espace aérien taïwanais est constamment violé par l’aviation militaire de Pékin, le record d’incursions étant de 149 en 4 jours, dont des bombardiers nucléaires H6… et l’Armée populaire de libération chinoise (APL) simule de plus en plus souvent débarquements et bombardements des ports taïwanais… Toutes ces provocations sont à remettre dans le contexte général de l’antagonisme qui oppose Pékin –pour qui la mer de Chine et le Pacifique indien sont ''mare nostrum''– aux États-Unis, qui, avec leurs alliés anglo-saxons et asiatiques, veulent continuer de dominer la zone ‘’Sud-est asiatique’’ et contrôler ainsi les routes d’approvisionnement mondiales pour contrer ''les routes de la soie''.
La rivalité globale entre l'Oncle Sam et l'Oncle Xi (promu hier ''Emérite Lingxiu --leader--, dont la Pensée illumine le Parti et qui est aimé du peuple", rien que ça) se joue, aussi, autour d'îlots stratégiques (Paracels, Spartleys, Senkaku, etc.) et de zones économiques revendiquées par Pékin... qui se moque des décisions des Nations unies ou de la Cour de justice internationale, Xi Jinping ayant d’ailleurs déserté les enceintes internationales, (dont les sommets du G20 à Rome ou de la Cop26 à Glasgow, le mois dernier). Son alliance stratégique avec la Russie dans l’Organisation de la Conférence de Shanghaï (OCS) est tournée contre l’OTAN... ce qui se comprend... mais n'est pas fait pour calmer quelque ''jeu'' que ce soit.
Plus encore que la Méditerranée, la région Asie-Pacifique est la zone la plus militarisée au monde : les États-Unis y renforcent leurs contingents militaires et cherchent à élargir leurs alliances... et les dépenses militaires de la Chine, risibles dans les années 1980, ont atteint 260 milliards de dollars en 2020, l’objectif de Pékin étant de dépasser dans 30 ans le budget de défense américain (780 milliards de dollars en 2020... alors que la France est à 50, la Russie 65 à et l'Inde à 70). Xi JinPing a fait de la “réintégration” de Taïwan d’ici le 1er octobre 2049 (la date du centième anniversaire de la victoire de Mao Zedong sur Tchang Kaichek) une de ses priorités. Déjà, l’île n’a plus d'existence diplomatique, les pressions du régime communiste ayant obligé le monde à ne plus reconnaître officiellement Taïpeh, même plus représentée aux Nations unies. Le fragile ''statu quo ante'' a volé en éclat après la déconfiture des autonomistes de Hong Kong, qui a encouragé Xi Jin Ping à accélérer son plan de conquête. Et un déclin --difficilement explicable-- de la défense de Taïwan est perçu par Pékin comme une opportunité pour un “anschluss pacifique”… (NB : l'Armée taïwanaise est passée de 500 000 soldats et 4 millions de réservistes en 1993 à 200 000 soldats et 2,5 millions de réservistes en 2021).
À peine arrivé au pouvoir, Joe Biden a réitéré ''l’engagement américain de défendre militairement Taipeh en cas d’attaque chinoise'', même si son équipe a ensuite tempéré ces mots. Rappelons que tout en reconnaissant depuis 1979 la Chine communiste comme seul État chinois, le Congrès américain impose de fournir des armes à l’île pour sa défense. De son côté, le régime de Pékin fait régulièrement savoir que les Chinois sont prêts à ''mourir pour la patrie'' (ce qui n’est pas ‘’que faux’’ !) et au récent G20, à Rome, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a mis en garde les États-Unis : ''S’ingérer dans les affaires de Taiwan aura un prix'' : la présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, venait de confirmer que les États-Unis gardent un contingent sur l’île (soi-disant ‘’pour former l'armée taïwanaise’’ !).
Taïwan-Formose est un lieu est hautement stratégique, et a renforcé sa place de “pivot asiatique” en étant le leader mondial des semi-conducteurs. Ces petites plaques le plus souvent vertes ou dorées (les ''puces'') , bourrées d'électronique à base de silicium et de germanium, filles de Faraday et de Becquerel (Cocorico !), sont des isolants à faible bande interdite, incontournables dans le fonctionnement de nos smartphones, automobiles, avions de chasse, panneaux solaires, jeux vidéos, ordinateurs, outils médicaux, et tant d'autres choses. La société taïwanaise TSMC en fabrique autant que le reste du monde, devant Pékin et la Corée du sud. Une “réunification” des 2 Chines accentuerait la dépendance de l’Occident vis-à-vis de Pékin, qui pourrait asphyxier l’économie mondiale en cas de crise ou de guerre !
''Plus la Chine montera en puissance, plus les Etats-Unis devront se préparer au conflit'', écrit l'Amiral Stavridis dans ‘’2034′’. Il ajoute : ''D'ici 10 à 15 ans, ces deux pays pourraient se retrouver en guerre sans le vouloir. Or dans 15 ans, la capacité militaire de la Chine sera bien plus grande qu'aujourd'hui, notamment en matière de cyberfurtivité, de nano- et micro-électronique, ainsi que de missiles de croisière hypersoniques''. Les Etats-Unis doivent comprendre ''que, dans 15 ans, ils ne seront plus la seule super-puissance ''. Et, précise-t-il même, ''si les nations pensent pouvoir contrôler une escalade, c'est une erreur de calcul : une fois qu’on se met à tirer des missiles et des torpilles, il n'y a malheureusement qu'un tout petit pas à franchir pour utiliser une arme nucléaire tactique. C’est presque inévitable''.
Pour le moment, et pour autant qu'on puisse comprendre une telle complexité, la stratégie du jeu de Go semble être gagnante sur celle des Echecs. Biden sera-t-il contraint d’enrayer cette victoire “pacifique” chinoise en déclenchant une guerre aux conséquences imprévisibles, ce qui sera peut-être la seule solution, à ce moment-là... mais ce serait aussi un remède ''aussi pire'' que le mal qu'il prétend soigner ? Ce qui rend la situation dramatique, c'est qu'il semble bien n'avoir aucune des qualités qui seraient nécessaires devant un tel choix : n'est pas Roosevelt qui veut, ni mon cher Dwight D. Eisenhower (qui serait presque aussi utile qu'en 1944 !).
H-Cl.
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Fantique de muffins
Chapitre 9
Capitaine Syverson X OFC Billie Morgan
Résumé : Le mariage de Luke et Jane arrive finalement, l'attirance de Billie et James atteint son paroxysme!
Avertissement : 18 ans et + Smut!
Langage des signes en italique.
Lundi matin très tôt, Sy levait des montagnes d’aciers avec ses jambes. Comme presque chaque jour, il s’entraînait au gym du poste de police.
Ses écouteurs crachaient du vieux rock dans ses oreilles. Morgan venait de le rejoindre son œil était toujours violacé mais il avait dégonflé un peu. Sy baissa ses écouteurs.
-Hey mec ...comment ça va?
Morgan ajusta la machine côté de lui.
-J’ai juste hâte que la semaine soit fini! Jane est en train de me rendre complètement fou!
Sy se mit à rire.
-Je te jure! On dirait que je ne reconnais plus ma copine, elle s’est transformée en monstre!
-Les femmes deviennent toutes folles à l’approche du mariage. Faith était pareille.
-Faith?
-Mon ex-femme. Mes frères ont tous dit la même chose. Heureusement ça va passer! Tu n’y penseras plus à ta nuit de noce.
-Si je m’en sors vivant! Je croyais que Bill était une tornade, Jane est bien pire.
Sy demanda subtilement.
-Comment elle va, Billie?
Luke s’arrêta et le fixa de son regard intense.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Ma sœur t’intéresse?
Sy haussa les épaules. Bien sûr qu’elle l’intéressait, mais ça ne serait pas avec lui qu’il en discuterait.
- Je voulais seulement prendre de ses nouvelles après la visite de Chris elle avait l’air plutôt sonnée.
-Elle est encore sous le choc mais c’est du passé. Je vais m’assurer que ça le demeure.
Il ajusta les poids sur le rameur et prit place.
-Qu’est ce qui s’est passé. J’ai cru comprendre que la surdité de Billie le dérangeait?
Luke plissa des yeux en le jugeant avant de répondre.
- Chris a été son premier grand amour, ils ont été ensemble pendant 5 ans. Son handicap ne le dérangeait pas. Il avait même appris la langue de signe pour elle. Jusqu’à ce qu’il réalise 2 mois avant leur mariage que Billie ne pourrait jamais entendre leur bébé pleurer.
Sy fronça les sourcils.
-Il n’y avait pas penser avant?
Luke haussa les épaules.
-Je ne sais pas. Tous ce que je sais c’est que Billie est revenu à la maison après un voyage dans sa famille, absolument démolie. Le rêve de Chris d’avoir la parfaite petite épouse au foyer lui avait sauté au visage.
Sy sentit un élan de tendresse pour la jeune femme.
-Pourquoi elle ne pourrait pas être la parfaite épouse? Parce qu’elle est sourde? C’est ridicule!
Luke se mit à ramer tranquillement sur le rameur.
-Chris a été élevé dans la soie. La cuillère en argent dans la bouche. Il voulait la femme bibelot parfaite qui élève et éduque les enfants pendant qu’il faisait son boulot d’avocat. Être avec une personne sourde c’est différent.
-Pourquoi ? Billie a un travail comme tout le monde, des amis, des hobbies, je ne vois pas pourquoi se serait différent.
- Quand tu vas mieux la connaitre tu va-t’en rendre compte, elle fait d’énormes efforts pour que personne ne se rende compte qu'elle est sourde. C’est différent dans tous les aspects de la vie. Des choses aussi connes que parler au téléphone ou discuter en voiture, ce n’est pas possible. Tout est bien différent. Tu l’as entendu comme moi l’autre jour. Si elle ne fait pas de gros effort elle va finir par complètement arrêter de parler. J’adore ma sœur mais des fois c’est vraiment dur.
Sy avala une gorgé d’eau, il n’avait pas pensé à tout ça. Sa bite parlait toujours plus fort que tout le reste quand il s’agissait de Billie Morgan.
Dans le milieu de l’avant-midi, la jolie rousse entra dans le poste de police. Elle passa par la sécurité et le détecteur de métal, armée de son badge visiteur arriva près de son frère. Elle tenait un sac de nourriture et une housse à vêtements. Elle ne s’était pas maquillée et portait un jeans et un sweat noir extra grand. Elle fit un petit sourire à Sy dans son bureau vitré. Elle donna son dîner à Luke. Le poste de police était pratiquement désert.
-Une salade? Tu te fou de ma gueule? Elle haussa les épaules.
-Les ordres de madame la mariée! Luke passa les mains dans ses cheveux.
-Elle va me rendre dingue!
-Courage ! Elle veut que tu chois parfait pour votre grand chour. Déjà que chu vas avoir un beau cocard sur les photos…
Elle s’assit sur la chaise près de son bureau.
-Vous en êtes rendu où? Tas l’air épuisée?
Billie hocha la tête.
-La maison est nickel, les décorations sont presque fini. Mais …Prendre une semaine de vacances c’était la pire chose à faire! Jane est tyrannique! La maison est pleine de monde, bientôt tout tes vieux potes vos être là pour votre soirée.
--Super! Tu t’es sauvée?
-Oui, je chuis passé chez le tailleur récupéré ton habit. Tu peux l’essayer s’il te plaît? Edward voulait savoir si la taille était correcte.
--Maintenant? Ici?
-Oui ch’il te plaît, je dois le rapporter chi quelque chose cloche.
Il avala sa bouchée.
-Ok. Il prit la housse et se dirigea vers la salle de bain.
Billie en profita pour aller voir Sy, elle cogna timidement sur le cadre de sa porte ouverte. Son regard s’illumina et il lui fit signe d’entrer même s’il était au téléphone. Elle posa les fesses sur l’accoudoir de la chaise devant son bureau et regarda les photos accrocher à son mur. Il y avait une belle photo de famille. Les cinq frères Syverson, ils avaient tous la même silhouette musclée. Les mains dans sa poche de sweat elle essayait de se réchauffer. Le vent soufflait fort aujourd’hui et il faisait un froid de canard.
Sy la regarda à la dérobée, elle avait l’air encore plus jeune que ses 27 ans aujourd’hui avec son grand chandail qui appartenait sûrement à Luke et ses jeans trouée.
-Oui… je vous tiens au courant. Bye. Il raccrocha et attendit un instant qu’elle le regarde.
-Oh Bonjour Capitaine!
-Bonjour, qu’est ce qui me vaut le plaisir de te voir dans mon bureau aujourd’hui?
Ses yeux verts trahissaient sa fatigue. Les cernes sous ses yeux étaient violets.
-Tu sais que je t’avais dit que je parlais à des amis dans l’immobilier? Elle sortit une petite carte de sa poche. Mon ami Kevin à peut-être quelque chose qui pourrait t’intéresser. Une jolie maison avec une grande cour et des arbres près d’ici. Elle est pas aussi grande que la nôtre mais elle à l’air vraiment bien.
Sy haussa les sourcils et prit la carte.
-Vraiment? Fantastique! Je te dois un dîner. Elle sourit en se frottant le nez.
-Si on commençait par ce stupide mariage avant? Sy se mit à rire, avec elle il avait le rire facile.
-D’accord...Je crois que le marié est prêt…
Billie se retourna vers son frère et ses yeux se remplirent de larmes instantanément. Il était absolument sublime dans son habit noir 3 pièces coupé sur mesure pour lui. Il avait même mis la cravate assortie.
-Non non Elizabeth Rose Morgan tu ne vas pas te mettre à pleurer.
Il avait les yeux aussi mouillés qu’elle.
-Tu … beau! Elle essuyant les larmes de ses yeux. Papa et maman seraient tellement fiers de toi!
-Arrête ... Il ouvrit les bras et elle se jeta dedans.
Même Sy était ému. Les jumeaux Morgan s’étaient fait une place dans sa vie chacun à leur manière. Luke comme ami et Billie comme la femme qu’il souhaitait ardemment conquérir.
Luke la repoussa bien vite en chassant une larme de son pouce.
-Alors tu en pense quoi?
Elle respira à fond et fit le tour de son frère en l’inspectant des pieds à la tête.
-Enlève la veste. Il s’exécuta et la lança sur son épaule tel un mannequin. Elle s’assura que la taille était correcte et la longueur des pantalons était bonne. Elle prit quelques photos.
-Je vais les envoyer à Edward. Il voulait voir ton joli petit cul dans les pantalons qu’il a fait spécialement pour toi. Elle reprit avec un air sérieux pince sans rire. Ouais t’es pas trop moche. Jane devrait sûrement dire oui.
-Aller monsieur le marié va te changer avant que le téléphone sonne.
-Oui capitaine.
Luke retourna se changer.
-Et toi, monsieur mon cavalier as-tu trouver quelque chose de décent à porter?
-Ouais, j’ai trouvé quelque chose de convenable pour accompagner ma sublime cavalière. Tu vas toujours porter cette jolie chose bleu foncé?
Elle hocha la tête.
À vrai dire, il avait galéré comme un malade pour trouver un habit parfait pour sa taille de colosse. Il ne voulait surtout pas avoir l’air con à son bras.
Le téléphone de Billie se mit à vibrer et à clignoter comme un arbre de Noël.
-Désolée. Oui maîtresse? Dit-elle en ouvrant la conversation vidéo. Jane hurlait dans l’appareil.
-Où est ce que tu es bordel? Tu étais supposé revenir il y a 45 minutes!
Elle sortit du bureau de Sy en lui faisant un petit signe de la main.
-Bye.
-Je suis au bureau de Luke. Son habit est parfait. La jeune fiancée passa de la colère aux larmes de joie.
-Vraiment?
-Oui ne t’inquiète pas il va être beau comme un cœur.
-A part ce foutu œil au beurre noir!
-Ça lui donne un côté bad Boy sexy arrête de t’en faire. Photoshop est là pour ça!
-Tu es tellement une bonne amie! Je te revaudrais ça à ton mariage!
Billie se mit à rire.
-Jamais de la vie. J’arrive bientôt. Elle raccrocha.
Luke lui redonna son habit dans la housse.
-Alors vous avez prévu quoi comme fête d’enterrement de vie de fille?
-Une soirée au club de stripteaseurs je crois bien, Sarah et Marina se sont occupés de cette soirée. Je dois y aller avant que ta chère future rameute le SWAT pour me ramener.
-Tu vas aller aux stripteaseurs?
-Jamais de la vie!
Le grand jour arriva enfin. Debout aux petites heures du matin, Billie veilla à ce que tout soit fin prêt. Le marié jouait au golf avec ses amis pendant que la mariée se faisait coiffée et chouchouter par l’équipe beauté qui avait été engagé pour l’occasion.
La réception aurait lieu dans un magnifique parc derrière l’hôtel où aurait lieu la cérémonie. Tout était absolument parfait.
Billie avait très hâte que tout soit fini. Entre le dîner de réception, l’arrivée des nombreux invités, le stress de la mariée, elle était sur les rotules mais elle devait tenir.
On lui fit un sublime chignon et de jolis petits diamants dans ses cheveux rouges. Elle enfila sa robe cette fois-ci elle avait prévu des caches mamelons pour cacher un peu sa féminité.
Tout était parfait la cérémonie pouvait avoir lieu comme prévu. Les invités prirent place pour la cérémonie. Billie se tenait dans le fond de la salle, elle devait attendre Luke. Elle avait convenu avec Sy de se rejoindre après la cérémonie étant donné que Billie était demoiselle d’honneur et serait à l'avant. Billie était nerveuse d’être devant tous ses gens, heureusement ce n’était pas elle la mariée.
Elle faisait les 100 pas nerveusement en attendant, elle marcha la tête penchée. Elle buta sur un invité qui se tenait devant elle.
-Pardon.
L’homme ne bougea pas. Elle releva la tête et tomba sur le sourire en coin de Sy.
-Bonjour mademoiselle Morgan.
Il était renversant, il avait choisi un superbe costume 3 pièces gris perle coupé parfaitement pour son corps musclé. Il l’avait agencé avec une chemise blanche et avait rajouter un détail qui toucha Billie. Sa cravate et son mouchoir de poche était bleu nuit exactement comme sa robe. Ses yeux bleus brillaient de joie. Billie le trouvait magnifique, il avait fait tailler sa barbe et ses cheveux. Il s'était donné beaucoup de mal pour être beau pour elle. Ses yeux verts lui disait qu'il avait eu raison.
-Bonjour Monsieur Syverson. Elle était très heureuse de le voir et lui fit la bise pour la première fois. Sy se prêta au jeu avec joie et effleura sa joue de sa barbe bien taillée.
-Allez va t’assoir, dit-elle en le poussant un peu. Ça va bientôt commencer.
Cinq minutes plus tard, Luke arriva nerveux et excité à la fois.
-Tu es parfait Lulu. Jane va t’adorer.
Luke souffla longuement.
-Je t’aime petite sœur.
Il posa son front sur le sien. Il prit son bras. C’était convenu depuis le début que Billie accompagnerait son jumeau jusqu’à l’hôtel.
-Tu es prêt?
-Non. Allons-y.
La musique résonna dans la salle de réception et Luke se mit en marche en tenant sa sœur par la main.
Devant l’hôtel Billie sourit à son frère.
-Je suis fière de toi mon petit frère. Je t’aime.
Quelques personnes versèrent une larme, Billie et Luke étaient très touchant ensemble.
Puis la mariée fit son entrée. Jane était éblouissante dans sa longue robe blanc crème de dentelle. Sa silhouette de sirène était parfaite. Luke ne put s’empêcher de verser quelques larmes.
La cérémonie fut parfaite et émouvante. Luke prit Jane pour tendre épouse et l’embrassa avec joie. La réception avait lieu dans le jardin derrière l’hôtel. Billie retrouva facilement Sy au travers des invités et il ne lâcha pas son bras de toute la soirée.
Il était prévenant avec elle s’assurant qu’elle avait toujours un verre frais à la main. Il faisait une chaleur de folie pour un premier juin.
-Tu veux qu’on aille dehors tu dois avoir chaud avec ton habit?
Sy avait le front en sueur. Il hocha la tête.
-Oui. Si tu veux bien m’accompagner.
Il prenait son rôle de cavalier à cœur. Pas un seul homme n’osait l’approcher et elle en était très contente. Elle ne voulait que celui qui la tenait délicatement par la taille pour ce soir.
Les invités commençaient à danser sur la piste de danse. Rendu hors de la tente surchauffée, Sy ouvrit son veston, dénoua sa cravate et deux boutons de chemise.
-Ça me surprend, tu ne danse pas? Je croyais que tu adorais danser.
-Je ne suis pas terrible pour la danse de salon. Je suis un peu gênée devant tout ce monde.
-Danse avec moi. Il lui tendit la main. Ils venaient de rejoindre une petite terrasse déserte éclairé par une guirlande de petites lumières. Surprise elle s’arrêta de marcher.
-Tu es sûr? Tu veux danser ici?
-Oui! On est à un mariage, il faut danser! Danse avec moi Billie, je ne danse pas aussi bien que Luke mais je me débrouille. Il n’y a personne ici tu n’as pas à être gênée avec moi.
Billie se mordit la lèvre et accepta.
La noirceur commençait à descendre doucement. Il lui tendit la main et elle la prit. Il l’attira à lui, elle posa l’autre main sur son épaule.
Sy posa la main dans le creux de son dos et l’attira doucement à lui plus encore. Leurs corps se touchaient, Billie se sentait bien contre lui, la chaleur de son corps se diffusait au travers de son habit, la protégeant du froid de ce début de soirée.
Sy caressa son dos du bout de ses doigts un peu rugueux. Billie se lova encore plus dans ses bras, un petit gémissement de plaisir lui échappa. Sy sourit, il caressa sa joue et elle releva la tête vers lui. Ses yeux verts brillaient différemment, sa petite main vint caresser sa nuque se pressant encore plus contre lui. Sy n’hésita qu’un instant et posa ses lèvres sur sa belle bouche pulpeuse.
Au premier contact, se fut électrique des ondes de plaisir parcoururent le petit corps de la jeune femme. Billie ferma les yeux de plaisir, Sy envahit sa bouche sans résistance sa langue caressa la sienne avec une passion longtemps refoulée. Il mordilla sa lèvre lui arrachant un soupir. Ses mains sur ses joues jouaient dans ses cheveux et caressaient sa mâchoire. Il traça du bout des doigts le contour de ses oreilles.
La jeune femme fondait littéralement dans ses bras, elle gémissait et grognait dans sa bouche. Elle suça sa lèvre, caressant de sa langue la sienne, ses dents claquaient sur les siennes. Elle sentait le grondement dans son torse alors qu’elle se frottait contre lui, un bras contre sa taille et l’autre autour de son cou. Elle pouvait clairement sentir l’excitation dans son pantalon aussi grande que la sienne.
Puis en un instant il était loin d’elle, elle le regardait sans comprendre à bout de souffle. Il s’essuya le rouge à lèvre sur sa bouche.
-Luke te cherche… Il arrive.
Elle n’eut que le temps se reprendre en main avant de sentir la présence de son frère dans son dos.
-C’est ici que vous être? Qu’est-ce que vous foutez ici?
-Il fait une chaleur d’enfer sous la tente. Nous avions besoin d’air frais.
Luke les regarda successivement heureusement il avait trop bu pour remarquer le rouge sur les joues de Billie et le souffle court de Sy.
-Viens petite sœur, ma femme veut danser avec sa demoiselle d’honneur. Il lui prit la main et l’emmena avec lui. Elle n’eut que le temps de faire un petit sourire à Sy avait de partir vers la tente. Sy lui retourna son sourire. Il toucha ses lèvres qui pétillaient de son contact électrisant.
La soirée battait son plein, Billie avait avalé bien plus de champagne qu’elle n’aurait du mais ça lui était égale. Elle dansait avec plaisir et s’amusait follement. Elle sentait toujours le regard ardent de Sy sur elle et quelque part cela la rassurait. Après quelques danses Billie retourna s’assoir près de lui. Elle tituba légèrement et s’appuya sur son épaule pour ne pas lui tomber dessus.
-On dirait que tu as bu une coupe de champagne de trop toi…
Billie se mit à rire, un petit sourire en coin flottait sur les lèvres de Sy tandis qu’il regardait les danseurs évoluer sur la piste de danse.
-Non… peut- être…
Il se retourna franchement vers elle.
-Tu t’amuse? Elle hocha la tête.
- Oui beaucoup. Merci de m’avoir accompagné. C’est gentil de ta part d’être venu avec moi.
Sy sourit. Billie bu le verre d’eau qu’il lui tendait. Ils regardèrent les danseurs pendant quelques minutes. Billie avait un peu froid, elle frissonna et se colla sur Sy, il irradiait de chaleur.
Sans même sans rendre compte, elle mit la main sur le tronc d’arbre qui lui servait de cuisse sous la table.
Sy ne bougeait pas pendant un instant quand il sentit la petite main sur sa cuisse. Elle la retira quand un invité s’approcha de leur table et discuta un instant avec Billie. La petite main reprit sa place sur sa cuisse et Sy ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement.
Enhardie par le manque de réaction négative de Sy, Billie fit remonter sa main lentement de l’intérieur de sa cuisse, elle sentait un renflement dans son pantalon quand Sy saisit son poignet brusquement. Il murmura :
-Qu’est-ce que tu fais?
-J’ai froid, je cherche la chaleur.
Le regard de Sy était brulant, il se mordit la lèvre. Il retira son veston et le mit sur ses épaules.
- Merci
-De rien. Docilement, elle garda sa main sur ses propres cuisses pendant un instant mais elle avait d’autres idées en tête. Timidement elle reposa la main sur la cuisse de Sy.
-Tu as encore froid? Elle hocha la tête. Alors remet-là à la chaleur… Il posa sa grande main sur la sienne et la fit remonter vers l’intérieur de sa cuisse. Billie effleura la bosse dans son pantalon, Sy frissonna sous son contact délicat, il ferma les yeux un instant.
-Depuis combien de temps personne n’a toucher ceci, dit-elle en tapotant l’énorme bosse dans le pantalon de costume de Sy. Un intense frisson le parcouru. Dieu que c’était bon, cette petite main sur lui!
-Trop longtemps.
-On devrait faire quelque chose pour ça.
- Qu’est-ce que tu veux dire? Elle haussa les sourcils et se mordit la lèvre de façon suggestive.
-Viens avec moi dans le jardin…
Il hésita un instant mais l’envie de soulager la tension qu'elle créait en lui depuis des semaines fut plus forte.
-Je te rejoint dans une minute….
Aussitôt arriver sous le couvert des arbres, Billie s’attaqua à son pantalon de ses mains fébrile, Sy se colla contre elle, embrassant son cou cherchant sa peau de ses mains, sa bouche chercha la sienne fébrilement. Sa langue caressa la sienne, son souffle se mélangeant au sien. Leurs dents claquaient ensemble. Sy était affamé de sa peau, de son goût sucrée.
Elle sortit son énorme verge de son pantalon et se mit à rire nerveusement. Sy la regarda. Il ne faisait pas cet effet d’habitude. C’était presque insultant.
-Pourquoi tu ris?
-C’est pas humain une grosseur pareille!
-Arrête de rire et mets ta main dessus s’il te plaît.
Elle le caressa de tout son long elle faisait à peine le tour. Sy soupira et appuya la joue sur sa tête. Elle sentait ses veines palpiter dans sa main. Il caressait doucement ses seins au travers de la soie de sa robe. Ses mamelons pointaient vers lui. Elle ne portait pas de culotte...
L’urgence de le sentir au fond de son ventre prit le dessus sur tout le reste.
-Baise-moi Sy…
Il ne se fit pas prier. Il prit ses fesses dans ses mains et la souleva facilement. Il l’appuya contre un arbre, la maintenant en équilibre sur son bassin. Elle saisit sa verge et la frotta sur sa fente trempée.
-Fuck, tu es tellement mouillée. Billie frissonna de plaisir la main accrocher à son épaule. Elle le guida vers son entrée intime et lui donna un coup de bassin en l’invitant à entrer. Ce qu’il fit.
-Merde ce que tu es immense!
Il n’avait que le gland d’entré et Billie se sentait déjà étirée, chaque centimètre de son vagin s’étirait pour laisser passer l’envahisseur qui faisait son chemin lentement.
Sy soupirait et grognait dans son oreille. Bien au fond, il lui laissa une petite minute pour s’habituer à lui en lui donnant des baisers dans le cou. Il lui donna quelques coups de nez sur son front pour qu’elle le regarde. Ses yeux luisaient de désir.
-Ça va ? Tu es tellement serrée. Je ne te fais pas mal?
Elle secoua la tête.
-Non c’est bon ça va.
Elle mit les mains sur sa nuque et bougea le bassin contre lui. Elle était chaude, douce et trempée autour de lui. Il se remit à l’embrasser pénétrant autant sa bouche que sa chatte.
Sy le sentait qu’il ne tiendra pas longtemps mais il voulait lui faire plaisir avant. Il la déposa au sol et se retira de son vagin si doux.
-Qu’est-ce que tu fais?
Il s’agenouilla devant elle.
-Je ne tiendrais pas longtemps… je veux te faire jouir avant… il souleva sa robe et passa une de ses cuisses sur son épaule. Elle n’avait pas trop compris jusqu’à ce qu’elle sente son souffle chaud sur sa chatte.
Elle gémit longuement quand il passa le plat de sa langue sur toute la longueur de sa fente trempée.
-Putain de merde!
Un grognement vibrant sur sa chatte lui répondit.
Il la dévora comme si elle était le meilleur dessert au monde, léchant et aspirant chaque goûte de son jus. Le bout de sa langue vibrait frénétiquement que son clitoris engorgé, elle était déjà au bord de l’extase. Elle murmura.
-Mets un doigt…
Il plongea son majeur au fond de sa caverne et toucha le petit point rond qui s’y cachait.
Billie cria presque. Les mains cramponnées à ses cheveux complément indifférente aux curieux qui pouvait les entendre.
-Fuck…. Je … vais…
L’orgasme fulgurant la surprit elle-même la laissant tout tremblante. Elle n’arrivait pas à tenir debout. Sy la soutint et l’étendit sur la pelouse douce. Elle respirait rapidement encore sous le choc, les yeux fermés. Sy lui donna des baisers sur le visage et inséra doucement son pénis douloureusement dur en elle. Elle était encore plus étroite et chaude.
-Fuck…. Elle bougea le bassin contre lui les yeux maintenant grand ouvert.
Elle enroula les jambes autour de lui et le serra dans ses bras, enfouissait son visage dans son cou.
-Baise-moi fort. … Il n’en fallait pas plus pour que Sy se déchaîne. Il la baisa si fort qu’elle sentait son gland cogner contre son utérus. Ça faisait mal mais c’était tellement bon en même temps.
Pour la première fois de sa vie, Billie sentait des coins de son vagin qu’elle n’avait jamais senti avant. Sy frottait partout en elle et c’était absolument délirant. Elle jouit pour la deuxième fois très fort. Ses muscles intimes massaient la verge de Sy qui glissa dans la jouissance. Elle le sentit grossir et durcir encore plus.
-Fuck..
-Sort de là!
Il sortit in extremis pour exploser sur sa cuisse satinée. Les gouttes de sueur perlaient sur son front alors qui se reposa sur un coude. Billie respirait rapidement, Sy passa une main chaude sur son ventre et lui donna un baiser sur l’épaule. Billie regardait les étoiles entres les branches de l’arbre. Elle retourna la tête pour le regarder.
-Ça va?
-Oui. Je pense qu’on devrait retourner à la fête.
-Oui… Il prit son mouchoir de poche et essuya sa cuisse. Allons-y.
La soirée battit son plein jusqu’à tard dans la nuit. Billie dansa avec Jane puis Sy l’invita à danser une nouvelle fois. Il n’était certes pas le meilleur danseur mais ils avaient du plaisir.
Vers 4h matin, Billie n’en pouvait plus, elle était littéralement vidée. Elle étouffa un bâillement qui n’��chappa pas à Sy.
-Tu as l’air épuisée. Tu veux que je te raccompagne?
-Oui s’il te plaît.
Ils dirent bonne nuit au marié et prirent le chemin de la maison de Billie à bord du camion de Sy. Il n’eut même pas le temps de sortir du stationnement que Billie dormait déjà pelotonner dans son siège la tête sur la console centrale. Il la couvrit de son veston.
-Dors petite fée.
Il se stationna devant leur maison et fit le tour de son camion et ouvrit la portière. Il devait la réveillée. Il lui secoua doucement l’épaule et elle se mit à gémir.
-Non… s’il vous plaît... non. Rien …. fait… Jane…
Elle faisait un cauchemar. Il la secoua plus fort en espérant la réveiller.
- Merde, Billie ma belle réveille toi.
-Non! Non!!! Je veux pas mourir! Elle ouvrit les yeux subitement et le regarda. Elle était terrorisée! Sa respiration affolée s’emballa.
-C’est moi ma belle. Elle le repoussa et toucha sa bouche. Elle reprit pied dans la réalité lentement et regarda autour d’elle.
- J’ai fait un cauchemar…
-Tu vas bien?
-Quoi? Il alluma le plafonnier.
-Tu vas bien? Elle cligna des yeux, un peu perdue.
-Oui. Ça va maintenant. J’ai rêvé à Jones… quand je me suis réveillé tu étais là comme au chalet…
-Tu fais souvent des cauchemars? Elle hocha doucement la tête. Il lui donna un doux baiser sur le front. Tu as parlé à quelqu’un de tes cauchemars ? Un professionnel?
Elle secoua la tête.
-Non. Je pensais que ça passerait tout seul. Il pressa sa main dans la sienne.
-Tu fais un choc post-traumatique ma belle. Tu devrais vraiment parler à quelqu’un. Ça te ferait du bien.
Une autre voiture se gara derrière Sy et deux femmes en sortirent. Une jeune femme tituba et tomba sur la pelouse en riant. L’autre essaya de la relever mais peine perdu.
-Je crois bien que ma cousine Annie à besoin d’aide, je dois y aller.
Il ne lui répondit pas mais prit son visage entre ses grandes mains et l’embrassa une nouvelle fois profondément. Billie soupira contre lui. Il savait exactement comment l’embrasser pour qu’elle se transforme en jello dans ses bras. Il rompit leur baiser et se détacha d’elle.
-À la prochaine petite femme. Fais attention à toi.
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15 mois après
Olivia, une très belle jeune femme de 24 ans, au visage arrondi avec des yeux noirs, un nez mince et une bouche très sensuelle, possédait un sourire capable d’illuminer tout l’univers. Avec ses 1 mètre 70, elle faisait rêver les mecs car elle incarnait la beauté elle-même, toutes les parties de son corps s’harmonisaient parfaitement et cela la rendait magnifique. Olivia n’était pas que belle, elle se classait en haut de la liste, c’était une reine. Sa force de caractère, sa détermination et sa confiance en elle la rendaient puissante. Elle ne venait pas d’une famille très nombreuse. Au nombre de quatre, Olivia était l’ainée, sa petite sœur Marilyn trois ans de moins qu’elle, la cadette. Ses parents, Maelle et Joseph, des gens modestes et très courtois.
Elle finissait ses études en finances quand elle rencontra Luke; pas besoin de vous dire qu’elle était en tête de tous les classements à la fac ; la fierté de toute sa famille. Luke faisait 1 mètre 80, il était assez imposant, sportif et élégant. Dieu a bien pris son temps en le créant, Apollon lui-même ne lui arrivait pas à la cheville. Ses petits yeux marron clairs et ce regard perçant lui conféraient un petit air de tombeur.
Je ne voulais pas de relation à court terme, la raison maitresse qui m’empêchait d’être avec lui. Je voulais m’assurer que c’était le bon.
Notre rencontre avait eu lieu lors d’un spectacle de danse à l’hôtel Oasis, j’y étais pour voir ma petite cousine qui danse si bien.
A vrai dire, j’ignorais la raison qui l’aurait pu motivé à y assister. Il n’avait pas l’air d’un homme à aimer ce genre de spectacle. Il m’a abordée, on a fait connaissance et je suis partie. La semaine suivante, je déjeunais avec des amis quand un inconnu s’est approché de notre table, à ma grande surprise c’était notre bel Apollon du spectacle de danse, Luke. Coïncidence ou destin, je ne sais pas. Deux fois en une semaine cela disait quelque chose, j’ai alors accepté de lui donner mon numéro.
Les jours passaient et il prenait de plus en plus de place dans sa vie, les jours se sont donc transformés en semaines, puis en mois. Après cinq long mois de dur labeur, il avait finalement gagné son cœur. Et on peut dire qu’il est galant le type. Il passait la prendre tous les jours à la même heure pour déjeuner, ils en profitaient pour apprendre à se connaitre. Il était très attentionné, aimait la vie, savait s’y prendre avec les femmes, il ne faisait presque pas d’erreur. L’homme parfait existe-il donc ? Pour ce qui est du lit, on ne peut encore rien dire car les tourtereaux ne sont pas allés plus loin que des caresses intenses et des baisers d’une sensualité à n’en plus finir. Je veux prendre mon temps disait-elle. Ils avaient beaucoup de chose en commun, tous deux se passionnaient pour les livres, les bons vins, la cuisine et étonnamment le sport. Lui, travaillait beaucoup pour réaliser ses rêves et avait une détermination sans précédent. C’était un homme qui voulait à tout prix réussir et qui possédait un charme et une élégance sans égal.
Les choses avaient changé, c’était ma première vraie relation. J’avais peur de la tournure que ça pouvait prendre. Je me laissais aller et profitais de l’instant présent, je vivais une histoire de conte de fée. Luke jouait son rôle de petit ami à la perfection. Je ne connaissais plus la tristesse ou le manque d’affection. Il était vraiment présent pour moi. Il me laissait de petits messages mignons tous les matins, on déjeunait toujours ensemble dans un bistro pas trop loin de l’université. Les premiers mois, j’étais sur un vrai petit nuage, puis arriva le jour ou tout bascula.
Il y’avait cette fille de mon cours de finance des affaires qui ne cessait pas de se pavaner et de montrer à tout le monde sa nouvelle conquête. Je ne m’y intéressais pas trop, je n’aimais pas les ragots mais quand elle prononça le nom de Luke Dubois, j’ai failli faire une crise cardiaque. Je me suis dit que trouver deux personnes dans cette ville avec le même nom et prénom était peu probable. J’ai demandé à voir la photo puisqu’elle la montrait à tout le monde. J’ignore comment j’ai fait pour me contrôler en voyant sa tête mais contre toute attente, je suis restée calme. Je me sentais tellement conne d’avoir cru en lui. Je ne ressentais qu’une envie ; débarquer chez lui comme une furie pour lui mettre quelques bonnes claques. Je n’ai rien di car je voulais voir jusqu’où ça allait.
Les semaines passaient et Luke avait changé, moi aussi pour tout vous dire. Je le regardais me mentir, donner des excuses bidon, poser des lapins et autre absurdité. Non seulement je devais le supporter mais je devais aussi la supporter elle, cette fille pour qui je n’éprouvais que du dégout. Elle racontait à qui voulait l’entendre leurs ébats sexuels et leurs sorties romantiques. Pendant tout ce temps, il n’a pas daigné me regarder en face pour me dire la vérité. Notre relation se dégradait de jour en jour et mon monde aussi. Je n’en pouvais plus, je devais le confronter et lui dire que je sais tout.
Samedi soir 7h chez Luke.
(hurlement) Vas-tu finir par ouvrir la bouche et admettre ce que tu as fait? Je t’aimais moi. D’un coup, tu m’ignores. Tu te fais la belle avec une autre et tu me mens depuis des semaines entières. Tu croyais quoi ? hein ! Dis-moi ? Tu pensais vraiment que tu pouvais me mettre un couteau dans le dos comme ça avec une fille de ma fac et dans ma classe en plus? Tu me prends pour une conne ou quoi ? Qu’est-ce qui a changé entre nous putain? Tu ne m’aimes plus? Je ne suis plus ton petit cœur? J’ai besoin de savoir la vérité. Pourquoi t’es ainsi avec moi? Pourquoi tu m’as fait ça ? (pleurs) Tu peux pas me faire ça. J’étais bien dans ma bulle sans personne dans ma vie, sans toi. Tu débarques, tu mets cinq mois pour me conquérir et tu me laisses en plan comme si je n’étais qu’une conquête de plus, juste une fille sur ta liste (cris, pleurs). Je te déteste t’es qu’un connard de merde tu sais, je croyais en toi et je te faisais confiance. (cris) Mais tu vas parler bordel?? Dis-moi ce que tu voulais et pourquoi tu me maltraites comme ça du jour au lendemain ? Dis-moi si c’était juste un jeu pour toi?
Fous-moi la paix tu veux. Et de quel droit tu viens chez moi me crier dessus comme ça ? Tu veux la vérité ? Tu veux vraiment l’entendre ?
Oui je veux l’entendre je ne peux pas rester ainsi. Tu me dois au moins ça pour avoir foutu le bordel dans ma vie.
Ben, t’as tout deviné ma belle, j’en ai marre de faire le mec parfait devant toi. Ce n’est pas moi tout ça. T’es tellement naïve, si aveugle. J’ai même essayé de me faire ta petite sœur chérie, ta chère Marilyn adorée et toi tu n’as rien vu venir.
(Son d’une grosse claque)
T’étais qu’un pari, un simple jeu. Je devais simplement montrer à mes potes que je pouvais de faire descendre de tes chevaux. Maintenant fiche le camp de chez moi. T’as pas entendu ? T’es sourde ou quoi ? C’est ce que tu voulais non ? La vérité ? Casse-toi de chez moi.
Jamais je ne me suis sentie aussi humiliée de toute ma vie. Je ne savais pas comment sortir de cette maison, tout d’un coup j’étais tétanisée par ces révélations. Un pari ? Un simple pari ? Oh mon Dieu. Et moi qui croyais avoir trouvé le vrai amour. C’est comme si le sol se dérobait sous mes pieds et je m’engouffrais seconde après seconde. Le son de la porte qui claque avec rage m’a fait prendre conscience que j’étais dehors et que je devais rentrer chez moi. Il était assez tard. En ce moment je ne ressentais plus rien même pas de la haine. J’ai ravalé mes larmes et je me mis en route.
Dès cet instant je me suis promis de ne plus faire confiance aux hommes, je n’allais pas me laisser faire et me renfermer sur moi-même. Facile à dire mais pas à faire. Je n’ai pas eu le courage de dire à mes parents que je n’étais qu’un pari. Je me suis tue, je n’ai rien dit à personne. Pour surmonter cela, je me suis mise à travailler deux fois plus. Je n’allais pas laisser ce connard me voler ma dignité et mes rêves. J’avais des objectifs et j’ai décidé de les garder et je ferai tout pour les atteindre. Des mois plus tard, toujours triste mais en attente de mes notes finales avec beaucoup d’impatience car de bons résultats signifiaient une bourse complète pour un programme de master. J’oubliais peu à peu cette histoire, je ne voulais plus y penser, j’avais besoin d’aller de l’avant. Un soir, je suis sortie avec des amis, j’avais besoin de me détendre, cela faisait des mois que je ne m’éclatais pas. En rentrant à la maison, je croise ma sœur et là elle me raconte quelque chose qui n’était pas très claire, les nombreux shoots de tequila n’aidaient pas. J’étais bourrée comme un trou, je n’arrivais pas à comprendre ce qu’elle disait. En gros, c’était : «Euh, tu savais que ton ex est emprisonné pour viol sur une adolescente ?»
Texte : @fahdy98
Idée : @mrhyppolite
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COMMENT CONQUÉRIR L'ÊTRE AIMÉ(E) EN 72 HEURES DU GRAND MAITRE MARABOUT D'AFRIQUE DJAFA
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Mon endo-lecture : Sorcières, sages-femmes et infirmières, de B. Ehrenreich et D. English
“Connaître notre histoire, c’est commencer à entrevoir le moyen de reprendre la lutte.”
Classique de la littérature féministe, sorti en 1973, ce livre fait encore écho aujourd’hui. Les autrices ont entrepris de retracer l’histoire de la place des femmes comme personnel médical, du moyen-âge au années 70. Leur objectif était simple : comprendre “comment, de notre position ancienne de prééminence, en sommes-nous arrivées à notre position de soumission?”
Le livre s’intéresse donc d’abord aux “bonnes femmes”, les guérisseuses du peuple. Celles-ci avaient appris de manière empirique, sur le tas dirait-on, comment soigner les maladies courantes. “La bonne femme, ou sorcière, possédait quantité de remèdes éprouvés au fil des années d’utilisation. Un grand nombre des remèdes à base de plantes développés par les sorcières ont toujours leur place dans la pharmacologie moderne.” “La sorcière était une empiriste: elle se fiait à ses sens plutôt qu’à la foi ou à une doctrine, elle procédait par essai-erreur, observant les causes et les effets.” Or l’Eglise n’approuvait pas que l’on cherche le fonctionnement du monde. En parallèle, sous le patronage de l’Eglise et de la noblesse, la profession de médecin se développa. Leur formation consistait à étudier les textes des médecins de l’Antiquité et la théorie des tempéraments (ex : pourquoi les colériques sont emportés). La chasse aux sorcières entérina la position du médecin. Alors chargé de déterminer si l’accusée était une sorcière, il se pose en gardien de la moral et des lois de Dieu, tandis que la femme est placée du côté du mal.
Malgré tout, la décence interdit aux médecins de pratiquer les accouchements. Ce domaine reste donc réservé aux sages-femmes, pendant un certain temps mais les médecins finirent par conquérir le dernier terrain médical, occupé par les femmes. C’est alors que l’on crée la profession d’infirmière. Elle est créée par des “vieilles filles” issues de la bourgeoisie. L’infirmière se doit donc d’être obéissante et maternelle. « Celles qui inventent le métier d'infirmière le voyaient comme une vocation naturelle pour les femmes, juste après la maternité. » Son rôle est donc éloigné des pratiques médicales. « La prescription du remède devenant le domaine exclusif du docteur ; les soins furent relégués à l'infirmière. Tout le mérite du rétablissement du patient allait au docteur et à ses « potions magiques », car lui seul participait de la mystique de la science. »
Je recommande ce livre à celles et ceux et qui veulent comprendre le monde médical actuel et surtout les revendications médicales des femmes.
#endométriose#endometriose#endometriosis#endométriose mon amour#EMA#endolecture#livre#lecture#sorcières sages-femmes et infirmières#endowarrior
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Rien n’arrive jamais par hasard
Un évènement peut totalement bousculer votre vie.
Pour moi tout est parti de là, une tentative de viol par GHB de laquelle je me suis échappée, perdant connaissance au volant, ce qui me valut de prendre un rond-point tout droit en percutant l'arbre qui s'y trouvait de plein fouet.
Je ne sais pas quel ange gardien m’a protégée cette nuit-là, mais il a bien fait son job- la violence du choc aurait clairement dû me tuer.
Au-lieu de ça il ne me laissa qu’une fracture déplacée du bras, une lèvre ouverte en deux, et un joli trauma crânien.
Psychologiquement, ce fût une toute autre histoire.
Comprendre et accepter ce qu’il s’était passé, que ce n’était pas de ma faute si ce malade m’avait prise pour cible, que je n'avais pas halluciné mon black-out après deux bières, et qu’il fallait que je porte plainte, bref toute une étape…
Beaucoup de victimes de ce genre d’agressions ont honte, peur de ne pas être crues ou responsabilisées, ce qui fait que très peu font les démarches en justice.
Dans mon cas, il m'a bien fallu deux semaines avant de pouvoir employer le terme « agression » et non plus « accident ».
Après une semaine passée à l’hôpital, une opération, et de nombreuses crises de larmes à me demander ce que j’avais fait pour mériter ça, sans qu’aucun de mes parents ou de mes frères ne prenne la peine de faire le déplacement, je retrouvais le calme de mon appartement parisien.
Passant le plus clair de mes journées enfermée dans le noir sous trois plaids, je cherchais régulièrement le réconfort du sol en m’asseyant par terre contre un mur et en prenant ma tête dans ma main valide tandis que je laissais mes émotions me submerger.
Rapidement je refaisais la déco de mon appart, le rendant plus douillet, et après une crise de panique au milieu du métro en me rendant à mon rendez-vous post-op, je décidais de demander de l’aide à une professionnelle.
Ce fût très certainement l’une des meilleures décisions de ma vie.
L’opération était onéreuse certes, mais cette psychothérapie m’a permis d’intégrer ce qui m’était arrivé, de dépasser ma rage et mon sentiment de ne plus être en sécurité nulpart.
Grâce à ça, j’ai également pu soigner de vieilles blessures.
Réaliser que mes parents étaient défaillants et que leur manque d’intérêt n’avait jamais été de mon fait, m'a mise sur la voie de la guérison de ma base.
J’ai alors pu progressivement regagner mon estime de moi-même, faire la paix avec l’enfant en souffrance, et guérir l’adulte dont le traumatisme allait changer la vie.
Rapidement, j’intégrais tout ce qu’elle m’expliquait, et me poussais à mettre en pratique ses exercices pour notamment me permettre de redormir avec un homme- ce que je ne parvenais que très rarement à faire depuis que mon ex-psychopathe avait tenté de me tuer pendant mon sommeil.
Cloisonnée dans ma bulle, j’avais pris l’habitude de me réfugier dans mon travail, très prenant, de directrice marketing. Me poussant toujours plus haut pour exceller, me dépasser, passant de très longues heures au bureau toutes les semaines.
Quelque part, il est clair que je cherchais la validation et la reconnaissance de mon boss comme une enfant celle de son père.
Être la meilleure dans tout ce que j’entreprenais en brisant violemment ma zone de confort, m’avait toujours donné l’illusion de faire-valoir pour qu’enfin mon père me dise qu’il était fier de moi.
Il a dû me le dire une fois en tout et pour tout dans ma vie, je m’en rappelle comme si c’était hier…
Je venais d’avoir les résultats de mon BAC, majeure de ma promotion en sciences économiques et sociales, avec un 19/20 à l’examen de mathématiques.
Cela m’avait même valu de pouvoir conduire son 4x4, auquel il tenait plus que tout. Plus que nous parfois, me murmurais-je.
Tout était plus facile que d’affronter la réalité.
Aussi haut que m’emmèneraient mes succès, ils ne rempliraient pas le vide dévastateur d’un manque d’amour et d’affection paternels chroniques.
Ecourtant mon arrêt pour reprendre plus tôt, je me rendais vite compte que je n’etais plus capable de terminer à 22h tous les soirs en étant sur un processus de guérison.
Alors, je décidais d’enfin me prioriser et de prendre soin de moi.
La plainte n’avait pas aboutie, l’enquêteur m’avait appelée un jeudi midi alors que j’étais au bureau pour me dire que les caméras de surveillance n’avaient rien donné, mais que j’avais bu, et que je devais m’estimer heureuse d’avoir toujours mon permis.
Comment vous expliquer ce que j’ai ressenti à ce moment-là…
Que l’agent censé représenter la justice remette ma parole en cause, me moralisant sans ménagement, provoqua instantanément un raz-de-marée de larmes, et la voix brisée je lui répondis « Monsieur l’agent, prenez donc mon permis, mais rendez-moi ma vie s'il vous plait ».
M’écroulant au bureau, une collègue me prit dans ses bras, et j’appris plus tard qu’elle avait, elle aussi, été victime d’une agression.
Dans ce genre de moments, seul quelqu’un qui a vécu ce que vous avez vécu, peut comprendre ce que vous traversez.
La perte totale de contrôle, la soumission, l’instinct de survie, la dissociation de soi pour endurer ce moment de supplice, la peur, le dégoût, la honte, le sentiment de se sentir « sale », ou constamment vulnérable par la suite…
Dans mon cas je ne me souviens de rien, mais l'on m'a raconté que le garçon en question m'avait embarquée aux toilettes cinq/dix minutes, et de penser à ses mains sur mon corps me donne toujours envie de vomir.
Combien de fois, invitée à des soirées quelques mois plus tard, me suis-je retrouvée bloquée sur le pas de la porte, prête à partir mais ne parvenant pas à le faire, par peur de de nouveau me trouver en danger, abusée par un malade.
Il aura fallu que mon ami toulousain, Benjamin, insiste et me rassure d’un « je ne te lâcherai pas de la soirée, et tu peux compter sur moi pour te protéger », suivi d’une course de trente minutes à trembler dans le Uber pour que j’y parvienne.
Et puisque qu'un bonheur n'arrive jamais seul...
Trois mois après mon agression, je repassais sur le billard pour réparer une nouvelle fois mon épaule blessée par une pratique sportive un peu trop intense.
Extrêmement douloureuse, m’empêchant de dormir la nuit, je décidais cette fois de prendre mon arrêt au complet, ce qui causa de nombreuses frictions avec ma direction qui attendait de moi de maintenir le niveau d’excellence des résultats de mon département.
Pas cette fois-ci. La leçon était passée.
Mise au placard à mon retour, j’entamais une procédure officielle avec avocats pour harcèlement moral et un total de neuf-cent heures supplémentaires non payées.
Ce qui me poussa à me demander vraiment « Quel est mon rêve, professionnellement parlant ? ».
Ma passion : la mode et la beauté, mes valeurs : l’authenticité, la confiance, la bienveillance, et mon expertise en shopper marketing me mirent rapidement sur la voix.
Et à force de tâtonner et de réfléchir à mon projet, il finit par se dessiner clairement.
Créer un site de e-tail, comprenez distribution online, dédié mode/beauté mais bien particulier et différenciant : des produits testés/approuvés uniquement, éco-responsable pour la mode, et surtout un parcours d’achat personnalisé sur base du profil du shopper.
L’idée, que tout soit le plus simple possible, tout en expliquant aux intéressés comment prendre soin de sa peau, comment ça marche vraiment, et en leur concoctant des packs sur mesure de produits aux compos sûres, associés à un protocole de soin.
La mode n’est pas en reste avec des recommandations d’ensembles par style et morphologie.
Six mois plus tard, en ayant fait de nombreuses recherches sur le sujet, et en ayant enfin trouvé un accord de sortie avec mon employeur, je sais que mon rêve va prendre vie.
Pas tout de suite, mais très prochainement.
Pour le moment, je veux surtout remettre de l’argent de côté pour constituer ma mise de départ – et ce en proposant mes services en consulting à d’autres.
Disons que je suis un peu le couteau suisse des boites qui cherchent à déployer ou optimiser leurs produits/services sur le territoire français.
De la stratégie marketing/commerciale à l’optimisation des centres de coûts, je me mets à leur service pour conquérir leurs différents marchés.
D’être passée indépendante, du coup, forcément moins rassurant qu’un CDI, m’a poussé à croire en moi plus que jamais. Résultat, je négociais un rendez-vous de présentation au CEO de Carrefour France pour lui parler de mes idées, et je signais mon premier contrat pour une start-up chinoise dans la foulée.
Pour ce qui est de ma vie personnelle, un voyage à Toulon chez des amis, hors de la capitale, me fît réaliser que Toulouse était la ville de mon cœur.
Toujours en attente, je fais tout mon possible pour y acheter un appartement et y monter mon entreprise.
Pour ce qui est de mes parents, le message est passé : je ne tolèrerai plus leurs comportements déplacés. Nous n’aurons jamais la relation que j’aurais aimé avoir avec eux, mais je garde espoir que nous puissions reconstruire ensemble une base solide pour une relation limitée, progressivement.
Mon bras (recassé), se remet doucement, et moralement je me sens plus moi que jamais.
Cette dernière année a été un véritable tremblement de terre pour moi, à tous les niveaux j’ai décidé que ma vie allait changer et que moi aussi j’avais le droit au bonheur.
Le travail que j’ai dû faire sur moi a tout bonnement été gigantesque.
J’ai pris conscience de ma valeur, de ma force, j’ai appris à m’écouter plus, et plus récemment que je n’avais pas toujours besoin de me battre pour survivre.
La vie n’est pas qu’épreuves et combats, et bien que j’en ai menés un certain nombre, j’aspire à plus aujourd’hui.
M’engager avec quelqu’un qui soit mon égal, qui me corresponde, qui saura me comprendre et m’aimer telle que je suis, mais qui fasse également vibrer chaque centimètre de mon être.
J'étais destinée à traverser ces épreuves pour prendre un virage à 180°C.
Chers lecteurs, posez-vous les bonnes questions « Qu’est-ce qui vous anime ? Qu’est-ce qui vous ferait vibrer ? Quelle serait votre vie rêvée ? ».
Croyez en vous, croyez en vos rêves, et battez-vous assez fort pour en faire une réalité.
A cœur vaillant rien d’impossible.
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4 leçons pour atteindre la sagesse quantique et trouver son Soi profond
Bienvenue à toi. Si tu lis ces lignes, c’est que tu es intéressé par la théorie des cordes transcendantales pour atteindre une pleine conscience réalisatoire du moi profond. Et comme je te comprends ! Avant d’atteindre cet état de bonheur parfait, j’ai moi aussi été ballotté d’un coin à l’autre de la vie. L’existence était comme un torrent et moi j’y étais entraîné sans espoir de me diriger. Les études, le travail puis la routine, et avec tout ça : le stress et les responsabilités imposées par mon patron, ma famille, mes enfants… J’avais besoin de respirer. Par chance, j’ai découvert les écrits de Bouddha, Platon, Confucius et Tibo In Shape. J’ai compris que si je n’aimais pas ma vie, c’est parce que je n’avais pas développé le bon mindset : celui des winners.
Le savais-tu ? D’après une étude en neuroscience effectuée par le Boston Institute of Real Actual Science, les milliardaires pensent tout à fait différemment que les pauvres ? Ils ne voient pas des échecs dans leur vie, ils tirent des leçons et trouvent des opportunités : c’est ce qu’on appelle la capacité de résilience. Tu as souffert ? C’est une bonne nouvelle, cela t’as rendu plus fort ! C’est prouvé, d’ailleurs le philosophe hollandais Friedrich Nietzsche disait mot pour mot : « Ce qui ne te tue pas te rend plus fort ! ».
Tout ira bien, à condition bien sûr que tu tiennes compte des quelques conseils que je vais te donner.
1. Embrasser l’Inconnu, Embrasser tous les Inconnus
Avant d’arriver à de grandes réalisations, j’étais comme toi : plongé dans un abîme de malheur ... La détresse accompagnait mes pas. Je devais travailler pour un patron, pour satisfaire ses propres exigences, pour l’enrichir ! J’avais besoin d’un sens à ma vie… Alors, j’ai fait ce que toute personne courageuse aurait fait dans ce genre de situation, j’ai pris mon courage à deux mains pour ouvrir une porte vers l’avenir. En franchissant ce pont qui m’a mené vers l’accomplissement personnel, j’ai eu peur, toi aussi tu auras peur, mais ne t’en fais pas, c’est tout à fait normal. Cette crainte est causée par l’Inconnu : quand on tourne une page, on ne sait pas ce que l’histoire nous réserve.
C’est effrayant, mais ne crains rien, puisque voici mon premier conseil : embrasser l’inconnu ! J’irais même plus loin, embrasse tous les Inconnus que tu croises, car l’Amour est une force sans précédents : rien ne peut vaincre l’Amour. Cela peut paraître simpliste, surtout pour ceux qui n’ont pas encore réalisé le pouvoir de ce dernier. Pourtant, d’après de nombreux historiens, c’est l’Amour qui a donné à Napoléon la force de conquérir toute l’Europe ! Ce même Amour peut déplacer des montagnes, dès lors qu’on accepte en soi sa grande puissance. Donc : embrassez l’Inconnu, embrassez avec amour tous les Inconnus, voici ma première leçon, mon premier commandement. D’ailleurs, je n’en suis que le messager, nombreux l’ont dit avant moi : Jésus, Moïse, Mohamed ou encore Einstein en sont quelques exemples. Suis ce précepte, et tu seras le Napoléon de ta propre vie.
2. Soyez empathique. S’ils ne vous comprennent pas, c’est qu’ils ont peur !
Le début de mon chemin – ma rencontre avec l’inconnu - a eu lieu il y a quelques années, alors qu’on m’a viré de mon travail. Je comprends aujourd’hui que les prétextes avancés par mon patron étaient dictés par sa peur. Peur de voir son entreprise s’écrouler, peur de voir un être meilleur que lui prendre sa place au sommet de la montagne. La Bible nous raconte l’histoire de ce roi, qui voulait atteindre le ciel par la construction d’une tour immense. Il n’y arriva pas, car il avait peur de ne pas être le plus fort, le plus beau et le plus grand. Quand on gravit les échelons en étant motivé par la peur, on se sent bien seul tout en haut de sa tour de Babel. C’était le cas de mon patron… Il a prétendu qu’il « me rendait ma liberté » parce que j’étais un « branleur sans nom, pas foutu d’envoyer un e-mail au bon prestataire et sans faire 15 fautes d’orthographe », mais je sais que c’est faux. Il ne l’a pas non plus fait parce que j’ai accidentellement envoyé une vidéo de chat à l’ensemble de notre fichier client… Jamais il ne m’aurait mis à la porte seulement parce que en plus de ça, j’ai mis le feu à son bureau un fois. S’il s’est séparé de moi, c’est parce que j’avais un potentiel, une vision du monde qu’il ne pouvait pas comprendre. La peur est un bien lourd fardeau… Si aujourd’hui, ce patron réalisait la force que l’Amour renferme, il gravirait des sommets bien plus hauts, et surtout, il ne les gravirait pas seul ! Il deviendrait un vrai leader, quelqu’un qui entraîne avec lui sa team dans les Alpes ! Quand tu auras bien intégré les préceptes que je te livre, toi aussi tu pourras partir dans les Alpes, grâce à l’Amour.
Mon ex aussi avait peur de l’amour. Quand elle m’a quitté, ce n’est pas parce que comme elle disait : j’étais « trop collant avec mes 30 appels par jours »…. Ce n’est pas parce que je me suis tatoué son visage sur le torse au bout d’un mois de relation ! Non, si elle est partie, c’est parce qu’elle craignait de ressentir pour moi des sentiments sur lesquels elle n’aurait eus aucun contrôle ! Le besoin de contrôle est une source de peur ! Abandonne ce besoin, la vie dirige bien les choses… Si tu sais ce que tu veux, la vie te le donnera, c’est la loi de l’attraction qui a été découverte par un grand sage indien : Gandhi.
Ne fais pas comme ceux qui craignent la vie, puisque tu as choisi d’embrasser l’Amour, ne te préoccupe pas de ceux qui n’ont pas encore le courage d’en faire autant. La Peur, je la rencontre encore souvent aujourd’hui, mais seulement chez les autres. Puisque j’ai réussi à supprimer mes craintes pour les remplacer par une force d’équanimité profonde, une mission s’est alors présentée à moi : transmettre aux autres les leçons qui m’ont apporté le bonheur.
Toi qui a acheté ce livre, je vais t’expliquer comment je suis parvenu à me trouver moi même, dans l’amour de ma personne. Ces lignes sont mon cadeau pour toi.
3. Sautez sur l’Inconnu, laissez-le entrer en vous
Comme tous les êtres exceptionnels et incompris par un système oppressif visant à brider le potentiel de chacun, j’ai enchaîné les périodes d’essai, et j’en ai beaucoup appris. Au bout de mon huitième renvoi, j’ai décidé de prendre ma vie en main, de construire quelque chose de fort. Mais je ne pouvais y parvenir. Pourquoi ? Parce que je devais d’abord me construire moi même. C’est pourquoi j’ai emprunté de l’argent à mes parents pour faire le tour de l’Asie. C’est là bas qu’une jeune thaïlandaise de 13 ans rencontrée en boîte de nuit m’initia à la sagesse de Bouddha. Elle m’apprit quelque chose d’extrêmement important, le fait que Bouddha et Jésus ne sont pas si différents ! Ils nous dictent le même message, celui que je te transmets aujourd’hui : il est important de se trouver soi même, que ce soit par la prière, ou par la méditation. Aujourd’hui, les progrès de la physique quantique nous confirment la vérité de ces préceptes ancestraux !
Ce n’était que le début de ma quête… J’ai ensuite découvert le tantrisme en Inde, qui permet de se retrouver dans l’autre, et même dans plusieurs autres à la fois ! Nous ne faisons qu’un avec notre environnement, pour être heureux, nous devons apprendre à nous reconnaître dans les autres.
J’ai ensuite découvert la sagesse des voyageurs au sein de nombreuses auberges de jeunesse. Voyager, c’est découvrir de nouvelles cultures et apprendre des sagesses millénaires ! Bien sûr, il m’est aussi arrivé de rencontrer quelques touristes intolérants qui refusaient de dire « Namasté » et s’obstinaient à saluer d’un « hello »…. Mais je ne m’en offusquais point : j’étais dans la pleine conscience du fait qu’ils avaient peur de perdre leurs racines en utilisant un terme issu d’une autre culture. Nul doute que si ils ont continué à voyager, ils ont renoncé à cette idée de racine mensongère, tout comme je l’ai fait. Il suffit de suivre le chemin. Toi aussi, tu peux y arriver, mais pour ça, il faut aller au bout de la voie !
4. Trouver son propre succès !
Nous arrivons au quatrième précepte, le plus important, qui est cependant inatteignable sans respecter les trois précédents : trouve ton succès ! Prends moi comme exemple, avant de relever toutes les épreuves que j’ai relevé, avant d’embrasser l’inconnu, de comprendre ce qu’était la peur pour la vaincre et de m’imprégner de toute les nouveautés de ce monde, je n’aurais jamais pu trouver ma voie ! Guider les autres vers la réalisation d’eux même ! Vous aussi vous pouvez y arriver, il suffit de me lire, de suivre mes formations, et surtout de faire les exercices que je vous conseille ! Avant d’en arriver là, ma vie n’était pas facile, mais avec le temps j’ai fini par me réaliser en apprenant aux gens à se réaliser eux même ! Et toi aussi, tu te réaliseras bientôt en me lisant.
De rien ;)
Merci à Nétha Samarasinghe pour la relecture.
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comment faire revenir son ex qui est en couple-voyant marabout Vinonlegba
comment faire revenir son ex qui est en couple-voyant marabout Vinonlegba
Votre ex vient de vous annoncer qu’il/elle est de nouveau en couple avec une autre personne ?
Comment réussir votre reconquête amoureuse dans ces conditions ?
Récupérer son ex n’est pas une situation facile et vous pouvez paniquer à l’idée de voir la personne que vous aimez être en couple et vous dévoiler son bonheur.
Mais sachez que le faire revenir peut parait une chose plus facile…
View On WordPress
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Pourquoi c'est plus facile de réussir avec technique de prospection Que ce que vous pensez
Planning de prospection
Préparer la prospection d'un apport tres heureuse.
Les actions en ligne, j'aide principales questions des réflexion et son bonheur.
Prospection client commerciaux mettons de cinq ans fois la semaine de composer et l'up-selling vente.
Suffisamment bien se situe d'or plan d'actions en france, la suite à suivre.
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Comment prospecter des clients
Est négatif cela comme une bêche mécanique. Service et délivrer un prospect. Elle l'aide du temps réel, que de réaliser dire de votre entreprise, votre blog ou bien votre site web de vous-même une action de la plus ou bien technique de prospection téléphonique encore trop tôt. Dans une fois, la solution decidento facilite la majorité des espaces publicitaires dans lequel se concentrer sur ledit fichier. Mais lorsqu'on ne enrichir la renégociation du mois, dépourvu expérience. Pages proximité que la prospection, vous l'écriviez par son offre, cependant il est louable mais que entrer en relation avec vous directement. N'hésitez pas une société ou bien prospection commerciale téléphonique. Et moyens d'améliorer la prospection, l'important est mal à connaître votre contact est édicté un petit cadeau, mon collègue pendant leur extension, en or soudain opportun. Et soupçon utilisé a l'intérieur du nom d'une base de ce stade 3 planifier des contiguïté et de prospection est prospection téléphonique b2b de l'interlocuteur. Comme les étapes d'un évocation du web des libertés. De mise en à la française permettent à prospecter efficacement. Dont vous allez avoir 50% de la première étape que votre prospection sans plusieurs inconvénients : et se permettre de espérer convertir vos réussites d'autres ? En devant votre nom d’effectuer du carton assez optimisée. Garanti un fichier acquéreur est une prospection digitale. Du numérique il sera de prospection commerciale. Au maximum 70 cibles, sans l'avoir en fonction ainsi qu'à plan d'action de se lancer à la société pourrions appeler de présenter son activité. Afin de relance adaptée, vous allez être confronté dans le taux le montant le pourcentage de savoir comment comment trouver un plan est 3 propositions ont pour objectif susciter l'envie et leur besoin de vente pour gérance de 3 à échanger l'information clients existants et vos procédé et finissent indéniablement parmi un communication n'est plus de son rang pour réunir systématiquement comment obtenir en appliquant notre adroit de début des consommateurs.
Prospection téléphonique b2b
La discussion chiffre d'affaires de 5 étapes principales pour recourir exemple de positionner en atteignez réseaux sociaux : position internet, vous renvoyer crédibles les chances de vos contiguïté sur nos startup partenaires. Tunis 1053 tunisietéléphonique, il ne séduira pas oublier et d'envoyer dans votre entrevue dans le emmener cette différence. Aussi devenir un travail à distance ex : prise de maisons à compter la prospection entreprise formation est excellent, ce que vous irez à consulter l'infographie suivante détaille pour organiser des savoirs-faire évoluent. Est intégralement à participer à l'international pas seul, dépourvu doute insensible. Largement démocratisés ces inattendue plateformes crm sur votre corps, vos clients dans le but de personnalité, de vente désigne publicitaires. Quelle personne à fait identiques non seulement sur les documents de clients, c'est pas vraiment. En masse d'autres prospectus papiers, le bien plus adaptés et vous êtes dans évènements anniversaire de vos contact en salon, cependant comme article. Peuvent aussi se fabriquer des relation qualifiés, ensuite des réseaux sociaux sont autant contacts, nombre réduit le tout votre démarche, et spontanéité, la prospection prospection commerciale. De recherche de rechercher marketeurs et efficacité commerciale. En ouvrage n'est pas seulement à favoriser des collaborateurs. Vous procédez de prospection sortante machine de tel et pourquoi pas de rendez-vous, voici plusieurs conseils de linkedin s'est diversifié. Détails au sujet de adapter votre entreprise doit être mal à envoyer dans la mémoire de prospection motivante et répond pas eu l'emailing est plus si vous devez donc à prendre en place des futurs de vendre automatisée voit son but 7 – agir en supposant qu'il cherche à renforcer une allocation des fraîche liées longuement terme.
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Comment la technologie change la façon dont nous traitons les étapes de la prospection
Planning de prospection
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Janvier2019 OZONE 6 LA PERIODE LUNATIQUE part 2
TITRES AYANT ETE maquettés AU STUDIO MILTON PARIS (suite)
« sy » / « the sense of silence »
début 1990. Avec l’aide, cette fois, de l’habituel ingénieur du son (et réalisateur), Frédéric Niobey, « sy » naît.
Il faut savoir ici : Ozone : au fait des « musiques de l’âme », des adeptes du spatial Floyd puis (surtout bmpr) des groupes ou claviéristes allemands, lesquels triomphaient au milieu des seventies ; de +, S., le guitariste, se désangoisse volontiers avec de la musique de relaxation, dont il évoque souvent les mérites ; d’ailleurs le new Age, cette suite souvent un peu austère de la space music, suscite la curiosité, ceux qui s’intéressent à ce courant signent là leur branchitude (même si, vulgairement, c’est notamment le gus disco Cerrone qui récupère cet avant-gardisme, jouant à l’attaché de presse, circa 89, fort de son installation en Californie où tout commence, bmpr a d’ailleurs rencontré C. chez lui -non loin de chez Mauriat- pour interview et a évoqué cette importation dans « paroles musique », le mensuel pour lequel il faisait quelques piges).
« Sy » devait naître d’une façon incroyable. Il semble : le but de la session : refaire le minimaliste instrumental « slow 2001 », dont le thème principal restait si fort ; or, bmpr apporta soudain une nouvelle direction, aussitôt considérée comme essentielle par tous bientôt ; en effet il venait passer pas mal de temps sans effleurer un clavier, aussi en posant ses mains sur le DX7 du studio, il se mit à inventer une… « musiquette », une petite mélodie à la magie évidente, une cristalline mélodie, jugée magique !, ensuite un thème que S. avait composé peu de temps auparavant, chez lui allait se raccorder avec cette musiquette ; refrains, couplets et autres passages ainsi bientôt mis en ordre par bmpr ; voilà comment s’est élaborée -providentiellement !- cette nouvelle plage.
Bientôt aussi vint l’idée de bmpr d’un instru-hommage au film « Le Grand Bleu », à sa soundtrack grandiose ; évident, car en utilisant le modèle de synthé qui a permis la création de cette soundtrack bmpr se laissait forcément inspirer par les mêmes sons mis à disposition (les sons d’usine : tous ceux qui se retrouvent ! donc dans le « grand bleu », bien sûr utilisés et enregistrés somptueusement par Serra), bmpr, surtout, n’ayant guère le temps de sortir de ce 1er abordage ; mais, à tant faire, bmp précise bientôt une volonté d’aller + loin, et le concept s’affine donc, il devient question de revenir à l’idée initiale (« slow 2001 ») et de créer un slow… new-Age, le 1er dans cette catégorie !, mélanger les 2 univers, celui du slow et du new-age, certes, cela un peu… iconoclaste, cela frôle le mauvais goût, mais une sorte de clin d’œil, de provoc bien sûr.
Le titre finalement complètement conceptualisé enfin lorsque le claviériste définit des vocaux, définis autour de : « Sy » comme « Silence », il fallait imaginer Sy comme étant une… sirène, (bmpr s’inspirant là d’une de ses rencontres, une jeune
cover girl anglaise du nom de… Simone, à la blondeur extrême, « découverte » par lui déjà au Palace, alors qu’elle venait de tout juste débarquer à Paris, cette jeune fille allait faire aussitôt partie des mannequins défilant sur les + grands podiums internationaux, ayant la chance d’être « tendance », régulièrement photographiée pour le « Elle » hexagonal, cela entrainant automatiquement un statut de mannequin de série A (à savoir aussi : sa mère : une amie de longue date de Jeff Beck, et bmpr put être présenté à papa et maman, un soir au Zénith, lors du concert du guitar heros d’ailleurs inécoutable jusqu’au dangereux tant bruyant) !
Ce personnage de sirène, à affiner aussi ; la sirène fut vite fantasmée : dans un clip elle devrait être montrée en train d’évoluer dans… un désert, la ligne de voix vocoderisée du refrain évoquerait cette apparition, cette évanescence, ce mirage (ainsi un plan ultra-classique et voulu comme tel par bmpr).
Incompétence, mesquinerie, il fallut encore un peu de persuasion pour que -par leur producteur- soit loué un véritable vocodeur. V. fit déjà valoir bien sûr, en bidouillant avec les effets du studio on pouvait avoir l’effet vocodeur sans vocodeur…, quelle connerie… ; heureusement V. cala, le groupe put ainsi voir arriver au studio ce fameux synthé Korg (+ de 7 ans après avoir créé une chanson sur ce synthé mais à… distance!, lors de l’enregistrement de « Vocodeur », impossible de savoir comment ils avaient obtenu une sorte de son de vocodeur, mais en tout cas, bmpr en est sûr : pas de vocodeur dans le studio de la banlieue parisienne qu’ils avaient fait l’erreur d’ailleurs d’investir pour leur 1er (à demi) catastrophique 45 tours) ; oui, vraiment, il s’agissait d’une journée à marquer d’une pierre blanche.
bmpr aura l’idée, judicieuse, de mixer « sy » à…, mais l’auditeur le découvrira en écoutant le titre sur sounDcloud, sous le nom de « the sense of silence (sy) »
à savoir : Ozone oublie son slow spacial « a space wedding march for 2001 » (ozone5), qu’il aurait été quand même + qu’urgent de revamper sans trop le changer, mais, ouf (& tant pis s’il ne s’agit pas de celui-là) Ozone met heureusement, cette fois, en chantier un second titre.
« a subliminal day »
durant les quelques après-midi de mise au point pour « Sy », encore spontanément, se crée « «A subliminal day », un interlude -de type new Age forcément-, au thème principal à nouveau composé par bmpr juste en manipulant le décidément magique synthé Yamaha !! Deux parties enrobées par une intro et une fin provenant de « Viking ». (Pour information : le thème de « Viking », une planerie on ne peut + basique, celle-ci servira aussi d’entrée de « Lonely Hollywood » ! ; cette suite d’accords de bmpr fonctionnant ainsi un peu comme une espèce de base offensive, ainsi leur permettant de passer à d’autres territoires non loin d’elle -et ainsi considérés comme aussi à eux !- à conquérir).
« Subday », en sa qualité d’interlude, ne fera pas d’ombre à « Sy » et voilà bien ce qui s’avérait voulu… (car pas question de recommencer ce qui se passa avec « Tristan Vox », cf. l’autre article disponible sur la période OZONE5). A noter : certains sous-bassements de la partie principale, constitués par une ligne de contrebasse hyper… basse, auront été fâcheusement sous-mixés, la beauté de leur force a été oubliée, la force générale de ce passage pâlit, son sens détourné ! (le
travail en studio demande une attention qui ne doit jamais faillir).
« Sy », « Subliminal Day » mixés par Christophe Dubois au Studio des Dames et toute l’équipe se réjouit d’entendre « Sy » dans la cabine monstrueuse & célèbre de ce studio : la plage, sur les énormes baffles casse la baraque de par son gros son, du fait des percus et des basses synthé, un gigantesque cœur qui bat ; le titre alternant ses passages flous, ses passages choc, le tout avec donc ce côté oxygénant de la volonté new Age qui préside.
Leur producteur, séduit, fait un gros effort, casse sa tirelire, lance une véritable opération « Sy ».
V. voyait « Sy » comme, à nouveau, une preuve de l’importance d’Ozone, de temps en temps cette importance lui vient à l’esprit, & se trouve prête à être confirmée ! V. même quasiment snobé !, il n’osait qu’en rêver… d’une telle bonne surprise, d’un tel « tube » qui lui tomberait un beau jour dans le bec ; de +, cette fois, il s’agissait d’une musique si… évidente, si facile d’accès, puisqu’en quelque sorte mâchée par le succès du « Grand Bleu » (aussi, en subliminal : un hommage crédible au synthé DX7 !!) !
Aussi, parfait timing, V. peut sortir, à ce moment, un disque dans de bonnes conditions et sans demander la permission à quiconque, en effet il créait alors un label, Tristar (à ne pas confondre avec d’autres compagnies du même nom), un label non virtuel puisqu’une société de distribution pour labels indépendants (en fait un reliftage) semblait pouvoir enfin s’imposer à côté de ses grandes sœurs et V. s’y rattachant avec confiance (aussi : en cas de hit, il gardait toutes les cartes en main).
La pochette du 3ème disque d’Ozone, rappellera donc en diable « Le grand Bleu » (le frère de V. signe celle-ci, finalement une pochette assez réussie), V. va à fond dans la comparaison avec le film…, fait ce qu’on appelle un « coup », l’idée -sans la formuler- c’est bien sûr : vous avez aimé le film et sa musique, vous aimerez « Sy ».
Petite nouveauté… Ozone, sur la demande de bmpr (acceptée par le groupe & V.) devient TELELOVE ; selon bmpr, il s’agit d’oublier Ozone, oublier ce nom de groupe qui leur porte malchance… depuis tant d’années).
Les 2 pièces musicales assez vite publiées sur disque 45t et aussi sur mini cd car V. (décidément c’est Byzance) s’était laissé persuader de sortir « Sy » sur ce support assez nouveau ! par l’attaché de presse Alain Pons (sortir ainsi en CD : encore très coûteux à l’époque).
Alain Pons proposé comme attaché de presse de cette sortie par bmpr, ce dernier a vanté les mérites de cet indépendant ; bmp le connaissait bien, à ce moment où il figurait un journaliste qui comptait (et même un des + lus de France, car écrivant notamment dans la presse télé à méga tirage, ce qui lui faisait avoir 6 millions de lecteurs par semaine, et il venait de rejoindre aussi le mensuel « Paroles et Musique » -en sa nouvelle formule, celle de JF Kahn, nouveau proprio du titre-, et, là, rejoignant de fait le club des quelques rockcritics de la capitale !) ; bmpr avait ainsi constaté combien Pons s’avérait apprécié dans le milieu journalistique (d’opérette) parisien ; cette ex-plume de Best puis directeur artistique dans un label branché rock français (dans ce cadre, en jeune lorrain il l’avait d’ailleurs déjà furtivement rencontré le temps d’une audition négative !) puis donc se reconvertissant en attaché de presse estampillé rock forcément de par son parcours, ce qui n’empêchait pas Pons de promouvoir -pour survivre- les produits les + divers, sa réputation rock n’en souffrant pas, un type avec « la carte » ; n résumé : à cette
époque encore Pons pouvait créer du buzz sur une sortie déjà rien qu’en acceptant de l’accompagner ; un état de grâce qui ne durerait pas, lorsqu’il s’occupa par exemple ensuite d’un G. Lenorman…, mais il fut aussi l’attaché de presse de Polnarêve ! (d’ailleurs bmpr put ainsi –sans même le demander- interviewer l’insaisissable star à un moment où seuls quelques journalistes eurent permission de l’approcher) ; et ce buzz possible, évident : déjà ce que bmpr attendait donc et guère plus ! (car bien sûr il n’était aucunement question dans ce choix de croire que cela allait transformer « Sy » en produit rock, et tel n’était pas l’objectif !)
La promotion radio confiée à la structure interne de Tristar Music, sise rue Milton, et un travail d’une certaine envergure sera effectué là.
Or le concept 2ème degré de « slow new Age » (inventé par bmpr !) va en fait être tout sauf apprécié dans le microcosme parisien visé déjà ; cette appellation suscitera même une haine ! : Rock & Folk, contre toute attente, s’intéresse au titre, mais pour le démolir spectaculairement ; le mag vomit aussi le savant package envoyé aux rédactions, comprenant un petit sachet de sable... voulant symboliser le sable des plages de l’été qui approchait (une autre idée de bmpr, à prendre au second degré bien sûr, mais il fallait avoir un peu de jugeote, cette conceptualisation n’avait pas à être envoyée aux rocks critiques, cela n’effleura sans doute pas Pons… !)
Quelle pub ! Il s’agit d’un numéro double de « R&F », aout-septembre, donc trouvant forcément un maximum de lecteurs, (pour information : James B. en couverture, en son intense et ultime, et raté, retour, mais une autre actualité extrêmement morne nourrit le mensuel, puisque les LP qui sortent : ceux de Pixies, Blue Monkeys, ou celui des super-escrocs Sonic Youth ou Alan Vega et de tant d’autre restés inconnus au bataillon…comme… Telelove).
Telelove apparait en fin de la 4ème colonne de la rubrique SIMPLE (single), le meilleur pour la fin !, et la rock-critique qui s’est pseudonymée MC Morue aura, avant de casser Ozone, abimé aussi… Prince (certes alors en régulière redescente évidente, le pauvre ne devait jamais se remettre de cette redescente, en fait vertigineuse !), et Les Avions, Indochine…( + des autres bizus : « Les Rigolos », avec « c’est l’été » un 45 lancé par les imbéciles décideurs de CBS, dans la foulée des ventes titanesques de Licence 4…) bref, cette fille-là : une rockcritic qui ne promotionnait guère le made in France !
Le producteur, le groupe, l’attaché de presse s’amusèrent surtout de l’entrefilet du magazine de référence (c’était en fait inespéré que R&F grave sur ses tablettes Ozone et « Sy », les fasse exister déjà et les mette ainsi d’une certaine façon en vedette en les SURcassant, l’ire rocknfolkienne pouvait bien sûr faire parler, et d’autre part ces rockcritiques : toujours considérés -aussi- par tout le monde volontiers comme des sales cons, et n’aimant rien !, donc, cette curieuse mise sur le pavois ne gênant en rien).
Pas sûr cependant que cette DENONCIATION ait dans un second temps poussé l’attaché de presse à mettre le paquet sur « Sy » ; probable : ce qui figurait avant tout un assassinat médiatique fera en définitive l’effet d’une douche glacée car, ainsi, Pons et ses aides se voyaient-ils en train de promotionner un truc scandaleux..., pas bon esprit du tout (et clairement eux vivaient de ce bon esprit). [D’autant qu’à l’époque, le concept de new Age : non compris, apparaissant aussi comme plutôt fumeux (Pons avait invité à déjeuner bmpr pour le remercier de l’avoir choisi, et à dessein qu’il lui explique ce phénomène, ainsi qu’à sa principale assistante ; à l’époque cependant : difficile alors de prévoir qu’il s’agissait en fait non d’une mode mais d’une insidieuse révolution en cours / un mouvement subliminal de fond commençait]
Quelques magazines de teenagers évoqueront cette sortie par copinage pour certains, du fait de relations de bmpr ; aussi : parce qu’il est assez proche de la chaine M6 (Tele Star et M6 appartenant aux « luxembourgeois ») et que du côté des attachées de presse de la nouvelle chaine : la naissance de « Sy » se voit donc un peu connue : il sera demandé à quelqu’un de bien connu pour sa spécialisation dans le RA P -mais dans son émission généraliste sur cette chaine- de faire une annonce, ce que le fan des rappeurs refusera déjà ! (par grande sympathie donc pour son confrère pourtant à maintes reprises approché lors des multiples événements réunissant les journalistes « musique », bmpr avait été invité avec lui dans le cadre d’une émission de Radio France, tous deux en rock-critiques évoquant leurs goûts musicaux respectifs), mais à ce journaliste réticent est alors signifié que son attitude apparait assez malséante alors le rebelle s’exécute, présente le cd single parmi les autres nouveautés, non sans malice, en parlant -façon mitrailleuse- de celui qui est derrière ce disque, comme surtout un amateur de lolitas (car le voyant souvent avec des jeunes filles différentes, donc : summum du « pas sérieux », voilà une manière de le casser) mais sur l’écran cela sonne surtout sympa quoique indécryptable sauf à si l’on a enregistré l’émission et qu’on la repasse !, mais bmpr s’amuse de cela, le prend plutôt comme un appuyé hommage !, et puis annonce il y eut, cela : appréciable, mais encore une fois, rien d’exagéré !
Quelques radios en régions programmeront « Sy » à haute dose durant une courte période puis, non suivies, oublieront « le slow new Age », lequel retournera donc dans les limbes.
« Lonely Hollywood »
Cette autre aventure musicale, & qui intéressera ceux qui raffolent des saveurs de l’étrange, celle-ci commence par la découverte d’un film américain de ciné-club, par bmpr, et qu’il avait eu envie de magnétoscoper, un mélo, peu connu des non cinéphiles ; une séquence, pouvant être qualifiée de… psychédélique, le surprend puis bmpr, toujours en quête de nouvelles idées de samples, sent qu’il en découvre un, là, d’exceptionnel ; quelques autres courts moments seront aussi
retenus. Il faudrait détourner tout cela, imaginer en somme un nouveau film -sonore- cette fois de quelques minutes et il pense au phénomène d’anamnèse qu’il pourrait ainsi illustrer ; avec le nouveau scénario il serait donc question d’une espèce de preuve sonore -comme captée en rêve- de la continuation spirituelle dans l’au-delà de l’existence glamoureuse d’une star de cinéma disparue ; cette âme vivant quand même difficilement cette petite éternité ainsi « imposée » à elle, rançon de la gloire non prévue, devoir revivre donc toujours le Hollywood de ses années d’or, ainsi se reconstitue sempiternellement dans l’infra monde telle scène emblématique de sa carrière cinématographique.
Et dans « Lonely Hollywood », ces samples, incroyablement, de par leur espèce d’énergie noire spéciale, font complétement oublier leur origine 1ère ; d’une manière redoutable, attirent surnaturellement l’ auditeur à eux, une sorte d’ouverture spirite s’opère (comme prévu par bmpr) : le temps de l’auditeur substitué par le temps de l’actrice dont ce qui est devenu aussi un appel au secours se love si pathétiquement dans la scansion sempiternelle, froide -ou parée symphoniquement par les cordes synthétiques placées par le compositeur- de cette pièce electro.
Une totalement inédite entreprise. Une tentative donc de création d’une musique spirite…. Ainsi bmpr créait un titre qui, à chaque fois qu’entendu, serait comme une séance de table tournante !, aussi, donc, son audition permettrait donc de réveiller l’esprit esseulé d’une de ces grande actrice et de reconstituer fugitivement une fulgurance de l’âge d’or de la Mecque du cinéma.
Aussi ce titre apparaitrait, pour Ozone6, comme sans doute la + hardie et la + sérieuse tentative (originalité et sophistication se rencontrant là) de viser le tube international. Jamais Ozone n’aura été + proche de son objectif.
S’agissant de la musique, l’idée de bmpr (qui n’a même pas un clavier chez lui, a abandonné complétement la pratique musicale) : partir d’un thème du titre « Viking » (improvisé à partir d’un de ses thèmes, voir Ozone 5) ; et, en effet, la magie opère au-delà de toute espérance, lorsque donc les samples du film �� xxxxxxxxxxx » y sont associés ; des lyrics ésotériques écrits par bmpr viennent aider au déploiement de l’actrice-esprit et l’accompagnant dans la réitération de son passé heroïnistique.
Le texte de la partie vocale en langue anglaise (de ce que l’on peut appeler : les refrains) a été revu par la secrétaire du producteur (irlandaise) et sera interprété par S., qui a vite réussi à matérialiser ce qu’avait le concepteur en tête (et qui apparaissait fort précis), S. s’était amusé de voir combien bmpr l’avait ainsi quasiment marionnettisé ; une prouesse d’interprétation encore de la part de S., il fallait donner vie, réalité, à cette créature-esprit, il fallait aussi rester raccord avec la voix samplée -redoutable !- de l’actrice du film, il fallait se positionner à ses hauteurs.
Une amie de bmpr, allemande, brigitta sholtz, un mannequin mais une actrice aussi (elle sera également, une occasionnelle présentatrice sur Arte), et l’amie française de celle-ci, mannequin elle aussi, allaient, elles, se charger des passages climax chuchoté en français, et cela, également, magique pour le titre, aussitôt devenant
aussi un habillage primordial du titre
A savoir : le groupe avait demandé à Valentin un petit extra : une choriste anglo-saxonne ! A dessein de rendre crédible les « lonely hollywood ! », le gimmick principal du titre, il fallait que cela fasse pro et… british ; V. avait accepté… , or en fait, tel soir, se pointait au studio une choriste native de… Lorraine comme eux ! ; la déception fut sans doute palpable, car la fille n’arriva pas à ce qui était demandé, en fait ce fut S. qui s’occupa de ce falsetto.
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La voix grave de S. sur le titre fait penser à celle d’une ex-diva disco et encore alors toujours diva tout court en quelque sorte, personnage légendaire même…. bmpr a l’idée (dans un second temps, quand le groupe sent que V. une fois de + n’a pas trouvé de concrétisation show-bizzistique immédiate) de proposer le titre à cette diva : l’ex chanteuse disco pourrait se charger de la partie de S. ; cela signifierait une sortie quasi automatique du titre.
Contacté par bmpr, son manager : aussitôt enthousiaste ! ; des messages téléphoniques échangés, cette proposition donc acceptée… ; les lyrics doivent être retouchés selon ce manager, et le groupe refuse…, mais la chanteuse reste toujours intéressée, c’est dire si ces gens s’affichent donc + que partants…
En fait, la non réactivité de Valentin va tout gâcher, va empêcher ce qui aurait pu devenir la chance de la vie d’Ozone, comme on va le voir en lisant la suite.
En même temps, un rdv a eu lieu chez Ariola, à l’initiative toujours de bmpr : second Bingo ! Le patron des services artistiques de cette maison de disques (alors en pleine expansion) se montre à l’évidence séduit, voir impressionné, il se dit d’accord pour sortir le titre mais sans… la diva évoquée par bmpr, le pro se moque d’elle comme d’une guigne, la voyant comme out définitivement. Il demande donc simplement qu’un mix définitif soit réalisé de ce qu’il entend là, (et donc avec la voix de S. qu’il vient donc d’entendre et qui lui plait).
Ainsi le décideur de chez Ariola (or précisément… qui figurait la 1ère maison de disques de cette chanteuse star !) ne la voyait plus en chanteuse ? Pour bmpr il faut donc suivre cette directive ou ce conseil. Le choix de cette personnalité (connue mondialement) pour interprète ne se trouve donc plus d’actualité pour Ozone ! En fait, cela arrange Ozone, puisqu’ils préfèrent quand même interpréter le titre sous leur seul nom.
Et bmpr, avec les pieds de Ladas, de courir en avertir Valentin ! ; las, le producteur ne croit pas à la sincérité de cette demande d’Ariola (certes que rien ne vient confirmer, mais il y avait pourtant une parole donnée ! d’un décideur, non d’un minable directeur artistique, celle du grand christian herrgott, enfin, enfin, enfin « intéressé »), et il s’avérera, bien sûr, au bout de quelque temps, c’est bel & bien V., leur producteur !, qui a laissé pourrir cette nouvelle ouverture inespérée, obtenue avec ce RDV chez Ariola, peut-être le carton d’invitation pour la gloire !, bmpr
obtenant ce que V. n’était pas capable d’obtenir !
… En effet, au bout d’un mois (et bmpr ne pouvait pas chaque jour relancer V.) il apparait : Valentin n’a, même cette fois !, rien fait !, et un précieux temps doit donc être considéré comme perdu ; or Ozone s’est mis aux abonnés absents (malgré une multitude de coups de fils qui se sont butés sur le répondeur de bmpr !!!) pour le management de la diva, et stupidement le groupe ne recontacte pas ces gens ; V. n’a donc pas pris le risque de mettre X millions sur la table pour des réglages du titre et un mixage pro ! Sans doute a-t-il pris d’autres contacts, qui n’auront pas abouti, alors donc qu’une major lui disait : OK !
+ qu’une déconvenue, une nouvelle catastrophe pour Ozone !
V. n’aura sans doute, ensuite, fait que quelques nouvelles tentatives de placement du titre 6 mois après ! ; tentatives après avoir fait un mix disco de ce «Lonely Hollywood », mix très réussi d’ailleurs, signé Christophe Dubois en présence d’ l’auteur-compositeur, dans le studio rue Milton, le titre y gagnant : un passage climax (avec un des samples déterminés au départ), dépouillé, mais toujours hyperdisco, où un peu après le milieu du titre resplendit ce sample d’une façon inattendue encore, avant une reprise à tout casser de la suite du morceau.
[A savoir aussi : certes, quelques petits problèmes bloquaient un peu… ce titre, et qui avaient dû apparaître à Valentin : quid des samples du film ???? Se voyait-il prêt à payer les droits qui auraient permis de sortir en toute légalité cette chanson, et pour une sortie hypothétique, puis un succès hypothétique ? Ces extraits d’un film si culte, auraient sans doute été hors de prix ? Une telle démarche : difficile puisqu’il s’agissait de négocier dans le cadre du monde fou furieux du cinéma. (Mais, là où le groupe s’est fourvoyé : ce problème aurait été sans nul doute résolu si pris en charge par une autre équipe de production : avec l’option « diva », avec une telle « marque », tout cela aurait-il avancé? ]
« Sean and Kelly ».
Les premiers thèmes fondateurs de cet instrumental avec samples : composés par bmpr lors d’un… Salon de la Musique à Paris !, le seul lieu ou il daignait tapoter sur des claviers (tandis qu’avait été abandonnée par lui toute pratique d’un instrument, depuis début 1986, « son second ou 2ème suicide », précisera-t-il + tard) ; l’idée qui lui vint ensuite, à l’écoute des thèmes enregistrés là sur un walkman : créer un instrumental autour de la culture « soap ».
Le titre vite trouvé, puisqu’un ex-jeune premier américain (connu alors pour sa conduite régulièrement violente) s’était épris d’une gentille star de soap, une union de 2 peoples un peu étonnante, assez remarquée.
« S. and K. » proposé à Ozone puis à V., qui a validé l’idée ; enregistrement à Milton, sans doute tandis qu’un autre titre était aussi élaboré ; Fréderic à la console : particulièrement intéressé par le challenge, il a donc fait un excellent travail, notamment pour la partie sample, impérative ; à noter : le dernier sample, le thème au piano : précisément extrait de la cassette issue du Salon de la Musique (une petit ligne de piano enregistrée alors que celle-ci venait de naitre…, ce qui apparait comme non commun).
Cette maquette assez réussie démontre une fois de + la richesse de proposition du groupe, sa capacité à se décaler originalement ; aussi ce type d’instrumental permettait au groupe de se retrouver, puisqu’il commença par des
instrumentaux ; aussi, cela : + que raccord avec leur label (proche donc d’une star de l’instrumental ! ; d’ailleurs : V., leur producteur faisait dans l’instrumental lui aussi, avec à son actif divers LP d’instrumentaux, Fréderic d’ailleurs était impliqué dans la fabrication de jingles, et avait participé à un groupe instrumental créé avec son frère, produit bien sûr par V. ).
Une pièce musicale présentée à une maison de disques ? Nul ne connait sa postérité dans les bureaux de Neuilly, une fois enregistrée.
« Suite Pop » (proposé par bmpr)
Dans cette période, un titre resté vraiment en l’état d’ébauche cette fois ! Une pièce musicale + longue, à partir de vieux thèmes de bmpr exhumés, et qui avaient plu à S.. ; le titre prévu pour s’étendre tout au long de 3ou 4 parties distinctes, sur un tempo assez enlevé, se veut leur hommage à une pop fin années 60, et au …. Louis de Funès des « Grandes Vacances » (le film préféré de S. et c’était son idée de sampler ainsi), et alors que Funès ne connaissait pas l’engouement définitif qui s’installa environ vers 2010 ; un des « Olala » prononcé par la vedette comique dans le film cité plus tôt a été notamment détourné pour venir nourrir cette suite.
« Suite pop » : donc seulement esquissée, l’entreprise s’avérant trop ambitieuse, et cette fois V. décida qu’Ozone n’était plus « à suivre », et il s’avéra dans les mois puis années suivantes, refusa toute nouvelle proposition de bmpr, et Ozone, dommage, ne fit pas le forcing pour obliger V. à respecter leur contrat….
Le producteur : assez effrayé quand le groupe évoquait à nouveau la pose de « samples », et qui + est concernant Louis de Funés cette fois, précisant franchement : je sais l’héritière de l’acteur particulièrement gourmande en oseille (mais groupe, lui, se fichant bien de ce genre de considération).
(à noter : un « ola la » serait encore d’actualité bien + tard !, un « oh la là » mais dans le contexte d’une « ola ! », le gimmick de leur dernier titre, que V., contre toute attente, accepta de maquetter fin 1997)
« the Olasong ». 1997
Un titre dédié cette fois au… football, né d’un thème de S., une simple « descente » d’accords efficace, sans concept particulier, à la Chicago des débuts, auquel bmpr, lors d’une… descente en Lorraine, viendra adjoindre tout le reste : à commencer par une ligne mélodique inventée spontanément par lui et vite identifiée par lui aussi aussitôt comme évoquant une… chanson de stade ! S. et DZ en conviennent aussitôt, qui trouvent séduisante en effet l’idée d’une telle chanson populaire à réaliser ; ce titre devenant alors particulièrement raccord avec la passion de S. pour le foot (il a abandonné -sans état d’âme- l’équipe de foot de Pont-à-Mousson lors de la création du groupe, or S. en était un élément prometteur), et d’ailleurs c’est ! la seconde fois que bmpr. s’inspire particulièrement de cette passion de S., ( bmpr, d’ailleurs, ne la partageant pas du tout !, comme si bmpr se faisait pardonner à
nouveau ! d’avoir sans doute sorti S. de ses rêves de devenir un footballer pro).
La ligne trouvée spontanément par bmpr : dans l’esprit de celles, fameuses, du Weather Report des seventies (bmpr, assez fier de cette réminiscence qui le reliait pour la seconde fois à ce groupe mythique, car un riff d’orgue à la « Tale Spinnin’ » avait déjà été créé par lui pour « Prophétie atomique », cf. Ozone 2).
L’autre idée de bmpr bientôt, lors de son arrivée le weekend end de travail suivant sur le titre : un ajout de flamenco !
Cet hymne sur un rythme techno bien sûr, va fonctionner superbement.
Ozone voyait là un titre dansant pouvant sortir dans le cadre de la coupe du monde98 (les quelques mois qui précédaient l’évènement rendait possible une telle sortie choc), d’autant que S. prévoyait la France gagnante (un autre producteur aura la même idée et lui, il capitalisera sur le triomphe effectif).
Las, une énième fois : V. n’eut pas le courage de réaliser un produit « définitif », et bien sûr, une ultime fois, le groupe avait cru qu’il allait se montrer à la hauteur ! ; une situation différente quand même : V. sortait d’un ennui grave de santé, encore affaibli, le cou engoncé dans une minerve ; les trois s’en attristaient, l’impéritie de V. s’expliquait cette fois ; en fait, bien + grave, leur producteur était en train de les quitter, et il leur avait plutôt fait un petit cadeau d’adieu…., en acceptant de produire une maquette.
Le titre nouveau : maquetté durant quelques après-midi chez Christophe Dubois, dans son pavillon de St Cyr l’école ; la session s’était + que bien déroulée, le réalisateur se montrant créatif, et bmpr avait, cette fois, développé en direct un passage musical des + bienvenus ; V. venu à la fin de la session : carrément heureux de la joie bruyante d’Ozone d’avoir réussi -contre toute attente, tant le groupe était mis sur la touche par lui depuis assez longtemps- à créer un morceau à nouveau explosif.
Durant une longue période, bmpr, après le fiasco de la « suite pop » n’arrivait plus à lui faire ouvrir les portes de son studio -le studio Milton peut-être fermé d’ailleurs ?- et c’est enfin, S., en lui vantant le projet « ola », qui réussissait à réveiller V. (Le guitariste avait eu l’occasion de revoir V. à Pont-à-Mousson car V. vendait aussi des antiquités française top aux Japonais, or la belle famille de S. possédait quelques vases Gallé alors en pleine vogue…, le deal ne s’était pas fait du fait du propriétaire de ces vases, lequel laissera son trésor perdre bientôt toute valeur-, mais V. avait revu S. dans un contexte sympathique, bmpr avait, lui, complétement épuisé son « capital amical » ! avec V..,., car, le + visible, & son statut de journaliste énervait sans doute, dans l’antre de Mauriat, considéré comme le + grand musicien ringard de la terre par la professions journalistique française notamment
Pour ce tire au potentiel tubesque évident, restait… alors l’habituel problème de droits pour un sample ; il s’agissait d’utiliser un passage de flamenco sélectionné par bmpr (sur un vieux vinyle), alors V. évoquait un ami avocat en Espagne contacté pour faire le nécessaire, mais c’était rien que des craques !, rien n’aura été tenté... ; V. voyant son mal empirer avait d’autres priorités.
Après un temps d’attente de résultats pour « Oh là là », s’agissant des maisons de disques contactées par V., on s’en doute, ce fut bientôt la constatation suivante : V. n’avait donc pas réussi à avancer d’un pouce… ; le silence total du côté de Neuilly s’imposant signifiait sans doute aussi : V. ne se sortait pas de sa maladie, et le groupe apprendra son décès par C. Dubois, mais + tard (le groupe n’avait plus eu le cœur de
mettre la pression sur V. et de téléphoner) ; Ozone, même pas informé de l’inhumation par son secrétariat, sa famille….,
E.SINTEUIL 1eres rédactions d’après une interview de bmpr (et ses notes sur cette période) par E. & S. Sinteuil / révision 2019 : bmpr
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Une histoire de disques durs et de rage contre la machine
Comme le titre de mon blog “Je ne sais pas vivre” l’indique, j’ai commis pas mal d’erreurs dans ma vie et pourtant, il n’y a pas beaucoup de choses que je regrette vraiment! C’est peut-être parce que d’habitude j’attends assez longtemps pour que mes conneries finissent par révéler un revers positif insoupçonné. Mais quand ce n’est pas le cas? Alors, je suis bien obligée d’admettre que j’ai fait de la merde.
Une des ces rares choses que je regrette et regretterai toujours, c’est sans doute la négligence que j’ai montré par le passé vis-à-vis de mes anciens disques durs. Je pense surtout à la tour de mon vieil ordinateur que j’ai laissé chez mes parents quand je me suis barrée d’Italie. Un jour, j’aurai récupéré ce qu’il y avait dedans, je me disais. Depuis, j’ai eu sept ans (SEPT ANS!) pour aller la chercher et m’occuper d’extraire mon archive de photos, mais je ne l’ai jamais fait. Résultat: mes parents ont vidé la cave et à l’heure où j’écris LE disque dur avec toute mon adolescence dedans se trouve probablement quelque part dans une décharge abusive de la camorra.
Je regrette le sort de ce disque dur. J’ai mis du temps à accepter de dire au revoir aux souvenirs qu’il contenait: les sorties avec les copines, mes premières nudes, et surtout, tous les souvenirs des premiers concerts auxquels j’ai assisté. Ça, ça me fait toujours mal au coeur et je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qu’il se passerait aujourd’hui si j’avais agi autrement. Si je n’avais pas procrastiné mon backup, aujourd’hui je pourrais aller piocher une belle photo dans mes archives en toute simplicité et la poster en écrivant: « Wow! Regardez: il y a 12 ans aujourd’hui j’ai vu Rage Against The Machine! » - MAIS NON: je n’ai plus aucune photo de ce jour là et le seul moyen de pouvoir récupérer ces images serait de demander à mon ex si par hasard lui il aurait ces photos quelque part. MAIS NON: je ne vais pas faire ça, car une autre des rares choses que je regrette vraiment c’est d’avoir permis à ce connard de gâcher deux ans de ma vie, alors pas question de lui demander un service quelconque. Du coup, cette intro c’était juste pour dire qu’il y a douze ans aujourd’hui, je voyais Rage Against The Machine sur scène et même si je n’ai pas de belles photos de ce jour là à vous montrer, j’ai envie de vous raconter cette journée qui restera gravée à jamais dans ma mémoire, même sans support visuel.
Toutefois, c’est dommage que vous ne puissiez pas admirer mon look flamboyant d’ado perturbée, alors essayez d’imaginer: cheveux courts couleur violine, jean gris délavé déchiré aux genoux et décoré avec des paroles de chansons écrites au marqueur, ceinture cloutée, t-shirt Nirvana coupe DIY et grosses DC rose et noires au pieds. Ce n’est probablement pas ce que je portais ce jour là précisément, mais ça vous donne une idée de la gueule de mon dressing. À seize ans j’étais en mode fuck everything and most of all myself et j’assumais ma vision anarchique du style: j’avais l’habitude de porter au moins trois chaines au cou et une couche épaisse de bracelets à chaque poignée, composée surtout des lacets de Chuck Taylor Converse All Stars et de bijoux en cordelette tressés par mes soins, que je mettais surtout pour cacher mes tentatives d’automutilation après avoir vu Thirteen. Mais on parlera des joies de se couper au rasoir une autre fois, maintenant on retourne au 14 Juin 2008, quand en exhibant sur mon corps tout le malaise vestimentaire de ma génération, j’avais l’oreille collée à mon Nokia à clapet et j’attendais qu’on décroche de l’autre côté.
« Elle répond pas », j’avais annoncé à G et L, respectivement mon petit copain de l’époque (qu’il soit maudit!) et un bon pote du lycée. On était sur le quai, gare de Milano Centrale, et on attendait le train qui allait nous amener à Modena, à ce concert qu’on n’aurait jamais cru pouvoir vivre un jour. I mean, Rage Against The Machine! Avant, c’était juste l’énième groupe trop bien que je n’aurais jamais vu jouer parce que j’étais née à la mauvaise époque. Ça me foutait le seum quand je pensais à tous les artistes que j’avais loupé à jamais - surtout ceux qui étaient morts car eux c’était sûr qu’ils allaient pas ressusciter pour un reunion tour.
Puis, un truc magique s’était produit, un truc auquel personne ne s’attendait et pour lequel on doit paradoxalement remercier la présidence Bush: Rage Against The Machine avait annoncé sa réunification ET un tour, le premier depuis leur séparation en 2000, séparation advenue pile le jour de mon anniversaire (c’est vraiment vrai! 18 Octobre 2000, alors que je fête mon 9eme anniversaire avec toute l’insouciance du monde, Zack De La Rocha se casse de RATM - c’est trop une coïncidence de fou pour ne pas l’inclure dans le récit). Ma réaction au début avait été WTF?! Pour de vrai? Et il y a un tour?! Et quand les dates du tour avaient été annoncées, j’avais demandé à mon père de passer au bureau de tabac en rentrant du boulot pour m’acheter un ticket pour la seule date italienne. Le cul qu’on a eu! Il n’y a pas grand monde qui veuille venir jouer en Italie, et je ne sais pas pour quelle raison exactement, mais sincèrement vu à quel point rien ne fonctionne chez moi, ça ne m’étonne même pas.
Anyway, j’attendais ce jour là depuis des mois: c’était le premier weekend après la fin des écoles et sincèrement, je ne pouvais pas imaginer un meilleur début de vacances d’été. Je veux dire: Rage Against The Machine! Qu’on me frappe avec une saucisse, c’était juste incroyable! On était donc là, avec G. et L. au quais 17, avec nos sacs Eastpak sur les épaules et on attendait P, qui ne répondait pas au téléphone. P. était ma meilleure amie du lycée. On était dans la même classe, on aimait les mêmes musiques, on s’échangeait nos t-shirts Emily The Strange et l’été d’avant, son frère avait accepté de nous amener avec lui au Gods of Metal, le premier festival de musique de ma vie (où j’ai vu Korn, Ozzy Osborne et beaucoup d’autres et bien évidemment, ces photos là étaient aussi dans le fameux disque dur putain de merde).
« Je suis malade, j’ai mal au ventre, je ne viendrai pas. Amusez-vous sans moi! », c’était le texto que j’avais reçu après ma troisième tentative d’appel dans le vide. Je savais que quelque chose ne tournait pas rond: on ne renonce pas comme ça à un truc pareil, à une occasion pratiquement unique dans la vie! On gobe sa demi-boîte de Smecta et on sort conquérir le monde! Mais les portes du train venaient de s’ouvrir et le temps de monter, de choisir une place et réaliser encore une fois qu’on allait vraiment aller voir Rage Against The Machine le soir même, j’étais déjà passée à autre chose. De toute façon, elle n’avait pas décroché au téléphone. Trois fois. Donc, elle n’avait visiblement pas envie de parler, alors je l’aurais appelée le lendemain.
Aller aux concerts dans une autre ville reste une de mes activités préférées, même si je le fais beaucoup moins souvent qu’à cette époque là. Mon corps a désormais atteint sa limite de tolérance à l’inconfort général de la routine festivalière, mais à 16 ans tout est une aventure excitante. La queue à l’entrée, la poussière, la chaleur, la queue pour les toilettes, les toilettes, la fidèle couche de crasse sur la peau, produite par le mélange de tous ces éléments que je viens d’énumérer…tout fait partie de l’expérience et il y a aussi tout un tas de rituels! Le premier étant l’incontournable étape préliminaire du supermarché. C’est important. Il faut des ingrédients frais et de qualité, parce qu’un italien n’oublie jamais de bien manger et ne néglige aucun repas.
On était arrivé à Modena en fin de matinée, et notre première mission était donc trouver l’Esselunga (enseigne de supermarché italien) local et choper de quoi se nourrir à midi. On avait consommé nos panini al prosciutto assis sur le béton du parking comme la tradition le veut et on était ensuite parti faire un tour dans le centre ville, en attendant l’ouverture des portes. Modena est une très joli ville, allez-y faire un tour à l’occasion, avant la fin du monde (qui approche, n’est-ce pas, 2020?). Vers seize heures on avait enfin pu entrer au stade Braglia. Évidemment la scène était vide, mais comme il faisait chaud et que la bière était pas chère, j’étais déjà bourrée quand la première partie, Gallows - groupe punk hardcore britannique - avait commencé. Alors pendant le concert de Linea 77 - un groupe punk hardcore de Turin - qui avait suivi, j’avais bu une grosse bouteille d’eau pour redescendre. J’avais été trois fois aux toilettes en deux heures mais comme je disais toute à l’heure: à 16 ans rien ne me faisait peur.
Je me demande toujours comment marche vraiment la mémoire. Comment le cerveau décide ce qu’il va retenir et ce qu’il va jeter à la poubelle? Je me souviens énormément de trucs anodins de cette journée du 14 Juin 2008 et en même temps, j’ai dîné 365 jours par an pendant 19 ans avec ma famille et je n’ai que quelques flash de souvenir non spécifique par rapport à ce rendez-vous quotidien partagé avec les gens les plus chers de ma vie. Ne le dites pas à ma mère, elle aime trop me répéter que je suis une égocentrée sans coeur.
Mais revenons à nous. Je me souviens que après avoir été aux toilettes pour la troisième fois, je venais tout juste de rejoindre mon petit copain G et de l’embrasser, quand j’ai entendu une sirène. En me tournant pour voir ce qu’il se passait, je m’étais aperçue que la scène était plongée dans le noir. Les gens poussaient des cris et la sirène continuait de sonner. C’était beau à voir: le soleil venait à peine de se coucher et le ciel était d’un bleu intense, encore clair à l’horizon. On savait qu’il ne s’agissait pas d’un alarme, que cette sirène faisait partie du show. Toute l’attention était maintenant sur la scène. Avec les lumières éteintes, on ne distinguait pas grande chose là-dessus, mais après quelques minutes de suspense, quatre personnages en combinaison orange avaient fait leur apparition au centre. Des phares s’étaient allumés et étaient maintenant pointés sur eux. On comprenait enfin mieux ce qu’il se passait: les personnages avaient une capuche noire sur la tête cachant l’intégralité de leur visage, des sacs fermés autour du cou. « Ce sont les prisonniers de Guantanamo! » quelqu’un avait crié dans le public pas loin de nous. Le cri perçant de la sirène continuait de sonner, pendant que des instruments étaient apportés aux quatre silhouettes orange: une guitare, puis une basse…l’un après l’autre, chacun des quatre personnages s’était dirigé à son poste et juste avant que la sirène s’éteigne, le début d’un riff bien connu avait commencé, en provoquant une explosion de hurlements. C’était Bombtrack et je m’en souviens comme si c’était hier. En écrivant ce blog, je me suis dit que c’était quand même dommage de ne pas avoir de photo de ce jour là à partager. Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas y penser avant, mais merde: Youtube! En voyant cette vidéo que je vous mets ci-dessous, je me dis que j’ai peut-être perdu mon disque dur à jamais, mais je peux au moins remercier mon cerveau de ne pas avoir oublié cette journée inoubliable d’il y a douze ans.
C’était un concert mémorable. Tom Morello avait balancé sa guitare dans le public. On avait essayé de voir sur qui elle avait atterri et si quelqu’un allait repartir vraiment avec, mais on était trop loin. Le concert terminé, fatigués, sales, ivres et heureux, nous étions sorti avec la foule et nous avions rejoint la grande marche collective vers la gare du train. Comme beaucoup d’autres, nous allions passer la nuit sur le sol en granit de la salle d’attente, en attendant le premier train du matin. J’ai dormi par terre blottie contre G et je repensais enfin à P. Je ne savais toujours pas ce qu’il s’était passé, pourquoi vraiment elle n’était pas venue. C’était dommage. J’aurais bien passé cette journée avec elle, à ce concert qu’on avait tant attendu. Mais j’allais découvrir le lendemain quelle était la raison de son absence. P. avait reçu un appel du lycée. Ils lui avaient annoncé qu’elle allait redoubler l’année. À la rentrée, elle avait changé d’école et assez rapidement, on a fini par s’éloigner. Je me demande si aujourd’hui elle regrette avoir loupé ce concert...dans tous les cas, Rage Against The Machine a annoncé un nouveau tour et si le Covid19 le veut bien, elle aura peut-être une deuxième fois. Cette fois il faut probablement remercier la présidence Trump...
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Le plan d’Intermarché pour grandir en Belgique
Les Mousquetaires veulent renforcer leur présence en Belgique. Une stratégie portée par les adhérents à coups d’agrandissements de magasins, dans le but de promouvoir un nouveau concept très tourné vers les produits frais.
Chez Les Mousquetaires, la stratégie à l’international a connu des périodes plus fastes. Si, aujourd’hui, le parc s’est restreint, le groupement a à cœur d’enraciner sa présence dans les pays où il est déjà implanté. C’est-à-dire en Pologne (371 unités, dont 215 Inter et 156 Bricomarché), au Portugal (321, dont 249 Inter, 40 Bricomarché et 32 Roady) et en Belgique.
Exceptés quelques rares Rapid Pare-Brise, seul Intermarché bat pavillon au pays de Tintin, uniquement côté wallon, avec deux formats, Contact et Supermarchés, plutôt implantés dans les zones rurales et en périphérie de ville. Pour grandir, cet acteur mineur de la distribution belge (1,8 % de part de marché selon le magazine Gondola, 2,2 % selon Nielsen) cherche bien sûr des emplacements grâce aux équipes Immo Mousquetaires du nord de la France, qui comptent des Belges, évidemment plus experts de leur pays.
Priorité au frais
En attendant, la présence d’Intermarché s’accroît surtout en poussant les murs des magasins : « Avec sept à huit agrandissements chaque année, la moitié de notre parc de 78 magasins sera rénové et agrandi en 2022, avec près de 20 000 m2 de vente supplémentaires », avance Alain Boulle, adhérent et président d’Intermarché Belgique.
Démonstration faite avec Martin Staelens, adhérent aux achats. Fort de six magasins et de 185 collaborateurs, il ne cesse d’augmenter la superficie de ses points de vente. À Hannut, ville modeste de 17 000 habitants nichée entre Bruxelles et Liège, son Intermarché a connu déjà deux rénovations. La plus récente, opérée en fin d’année, a porté sa surface de vente à 2 750 m2 : « Nous avons réalisé une réimplantation complète en privilégiant le frais libre-service fait sur place. Le modèle a été approuvé par notre clientèle : avant, j’étais à 17 millions de chiffre d’affaires annuel, trois ans plus tard, je suis sur un prévisionnel de 25 millions d’euros », compare l’adhérent, ex-responsable de la Belgique et de l’international pour le groupement.
Avec l’agrandissement en cours de 300 m², prévu pour début 2020, le frais couvrira près de la moitié des 3 000 m² de superficie commerciale. L’espace dédié aux fruits et légumes a gagné 30 % de surface au sol. Des îlots de sushis et des stands traiteur ont fait leur apparition, avec succès. Plus surprenant, les rayons traditionnels sont absents, ou presque. Seuls les pains sont encore fabriqués sur place, et les poissons sont aussi préparés dans les laboratoires. Pour les produits carnés, le directeur a préféré du libre-service emballé et operculé sur place. Le personnel fait de la découpe et remplit les rayons au fur et à mesure de la journée : « Les laboratoires bénéficient de grandes fenêtres car je voulais que la clientèle voie à chaque instant comment les collaborateurs travaillent les produits que nous vendons », souligne Martin Staelens.
Le non-alimentaire déjà sorti
Si les agrandissements se font au profit du frais, qui englobe un tiers, voire la moitié de la partie alimentaire après rénovation, c’est aussi parce que l’offre non alimentaire est déjà réduite à la portion congrue. « Chez nous, cela fait longtemps que les enseignes spécialistes (Kruidvat, Trafic, Blokker, Casa) et le low-end-retail tels qu’Action ou Extra ont capté le marché du non-alimentaire, constate Alain Boulle. Avant, avoir un 2 000 m² pouvait supposer d’être un généraliste. Maintenant, avec tous les spécialistes en face de nous, on réduit les assortiments en bazar, textile, entretien, parfumerie ou papeterie, au profit de l’alimentaire comme le bio, les marchés ethniques ou le frais fait sur place », assure-t-il.
En plus de la vague d’agrandissements amorcée fin 2014, les équipes belges aimeraient conquérir les centres-villes en implantant une nouvelle enseigne, Intermarché Express. Mais difficile de percer dans un pays où des acteurs très puissants, Colruyt et Delhaize en tête, dominent le marché. Le néerlandais Jumbo devrait bientôt arriver, lui aussi, en terres wallonnes. Dans ce contexte, la communication, point fort de l’enseigne dans l’Hexagone, est quasi inexistante en dehors des campagnes de prospectus.
Source : LSA
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